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NEUROLOGIEURGENCE 3

Louise Boyer, B.Sc.Inf., M.Éd.

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NEUROLOGIE:évaluation systémique Évaluation rapide (quelques secondes)

-étude des lieux et possibilité de trauma

-apparence générale:

A: voies respiratoires ouvertes

B: respiration

C: circulation

D: niveau de conscience: A P V U

-examen physique sommaire: MV présents?, B1-B2 audibles?,

abdomen souple?

-hémorragie?, état de choc?

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NEUROLOGIE:évaluation systémique Évaluation initiale:

-signes vitaux:T.A. : HTA?, orthostatiquePouls: fréquence, régulier?Respiration: fréquence, profonde?, utilisation des musclesaccessoires?T°: rectale (danger de convulsions)

-signes neurologiques: PupillesForce motriceÉchelle de Glasgow

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NEUROLOGIE:évaluation systémique Données subjectives et examen physique

Données subjectives:-changements dans les habitudes de vie: repas, sommeil, stress-type de personnalité-motif de la visite, histoire de l’évolution des symptômes

neurologiques-perte de conscience?-changements du niveau de conscience-drogues de rue?-mémoire: court terme et long terme: changements?-habiletés cognitives: changements?-sentiment d’être confus (date, noms, lieux)-changement dans la personnalité (apathique, agressif, violent?)

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Données subjectives:

-émotionnellement instable

-changement d’humeur

-changement des habitudes de santé et de vie

-difficulté à accomplir ses AVQ

-communication: difficulté à parler, à entendre, à comprendre

-fonction motrice: faiblesse, manque de coordination, tremblements, engourdissement, paralysie, raideurs, difficulté à se lever ou à monter les marches

-fonction sensitive: diminution ou perte, hallucinations

-changement des habitudes sexuelles

-vision: diminution ou perte du champ de vision, diplopie…

-trauma ou chute: si oui: comment, quand, soins, changement depuis l’incident

-douleur? PQRST

-céphalées

-convulsions

-vomissements

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NEUROLOGIE:évaluation systémiqueExamen physique:

-inspection: apparence générale, trauma apparent (peau, extrémités), symétrie ? (visage, posture)

-auscultation: pulmonaire et cardiaque, bruit carotidien?

-palpation: cuir chevelu, masse musculaire

-Orientation: personne, place, temps

-mémoire (récente, lointaine)

-jugement et raisonnement

-communication: expression et compréhension

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Examen physique-Attention et concentration

-événements récents (peut raconter)

-pupilles: diamètre, symétriques, réflexes direct et consensuel

-réponse motrice:

Mouvements: répond aux commandes?

Tonus musculaire

Force: échelle, symétrique

Balance et posture: Romberg

coordination: mouvements alternatif rapides, doigt-nez, talon-genou.

Tremblements, au repos, avec mouvements

Réflexes

-nerfs crâniens:

Yeux: NC II,III,IV,VI

Muscles visage(parole): NC VII, IX, X, XII

Protection: réflexe nauséeux

NC IX,X, cornéen: NC V, VII

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Examen physiqueAutres nerfs crâniens

NC I: odorat

NC V: sensibilité visage

NC VII: mouvements faciaux

NC VIII: audition

NC XI: tourner la tête, soulever les épaules

-réponse sensitive

Perception de la douleur

Perception du toucher et de la pression

proprioception

-présence de otorrhée ou/et rhinorrhée

-signes méningés présents?

Raideur de la nuque

Signe de Kernig

Signe de Bruzinski

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AMPLE ALLERGIES ?

MÉDICATION: anticonvulsivants, anti-inflammatoires, analgésiques, anticoagulants, antihypertenseurs, antiarythmiques, diurétiques, sédatifs, anxiolitiques, gouttes ophtalmiques, produits naturels ou homéopathiques.

PASSÉ MÉDICAL: HTA, arythmies, athérosclérose, pbs neurologiques, hépatiques, endocriniens, pulmonaires, cx au cou ou thoracique, exposition à des substances toxiques…

DERNIER REPAS ÉVÈNEMENT

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PLAN ET INTERVENTIONS Priorité et orientation du client: selon l’évaluation

Moniteur cardiaque et saturométrie si pertinents

Examens diagnostiques pertinents: FSC, Pt-Ptt, électrolytes, urée, toxicologie, ECG, analyse d’urine, radiographie(s), CT scan, IRM, ponction lombaire, EEG, etc…

Interventions infirmières et de collaboration….

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Interventions infirmières et de collaboration

Maintien et surveillance de A, B, C Administrer les traitements et médicaments

prescrits, de façon sécuritaire. Surveillance des effets secondaires.

Prévenir les complications ou blessures Gestion de la douleur Diminuer l’anxiété Enseignement au patient et à la famille Plan: consultations, transferts, tests… Évaluation/ ré-évaluation continue Documentation

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Personnes âgées: attention à

Fonction cognitive et réflexes plus lents.

Changement: discrimination fine Diminution de :-réflexe cornéen-acuité visuelle, perception de laprofondeur-réflexes visuels-pupilles plus petites

Réaction plus vive aux médicaments, tolérance diminuée

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CÉPHALÉE CÉPHALÉE PRIMAIRE: pas de cause organique

CÉPHALÉE SECONDAIRE: associée à une autre pathologie

Impact des céphalées (migraine) est important sur l’individu, la famille, le couple et la société.

ATTENTION: les maux de tête peuvent être un signe d’un problème de santé très grave.

La douleur est ressentie lorsqu’il y a: traction, pression, inflammation, déplacement…

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CÉPHALÉE

Cause des céphalées demeure controversée. Il y a contraction des vaisseaux sanguins qui alimentent le cerveau et les tissus avoisinants suivi d’une vasodilatation causée par une augmentation du taux de sérotonine.

Classification des céphalées: p. 599 ( The clinical Practice of Neurological and Neurosurgical nursing)

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MIGRAINE

Environ 19% de la population québécoise souffre de migraine.

Plus de femmes que d’hommes

Facteur héréditaire important

Facteurs précipitants:

-cycle menstruel

-contraceptifs oraux

-stress

-lumière brillante, soleil

-manque de sommeil

-TV, cinéma

-fatigue

-faim

-certains aliments: fromage, vin

rouge

Etc…

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MIGRAINE Durée: quelques heures à 3 jours

-plus de 3 jours: status migrainosus

5 phases:

-prodrome: symptômes qui surviennent quelques heures à 2 jours avant la migraine. Ex: irritabilité, fatigue, fonction cognitive, bailler, sensation de froid, besoin de manger certains aliments, fréquence urinaire, diarrhée, constipation…

-aura: 5-20 minutes avant l’apparition de la migraine.

Symptômes: problèmes visuels (spots, zigzag), hémianopsie, engourdissement unilatéral ou bilatéral des lèvres, figure, mains, difficulté avec balance, confusion, somnolence…

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MIGRAINE Phases de la migraine (suite)

-maux de tête: lancinant, unilatéral ou bilatéral, débute souvent le matin, douleur croissante, nausées, vomissements, vision brouillée, congestion nasale, anorexie, faim, diarrhée, crampes abdominales, polyurie, pâleur, chaud/froid, rigidité du cou, diminution de la concentration, fatigue, anxiété, irritabilité….

Durée: 4- 72 heures

-arrêt de la douleur et post-drome: douleur diminue graduellement, sentiment d’épuisement, irritabilité, manque de concentration, changement d’humeur, dépression

euphorie ou sentiment dépressif, malaise

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CÉPHALÉE DE TENSION

Épisodique ou chronique

Épisodique: revient régulièrement, durée 30 min. à 7 jours, sévérité légère à modérée, sensation de pression, douleur autour de la tête, pas de N/V, sensible à la lumière et au bruit.

Chronique: 15 jours/ mois X 6 mois

Bilatérale, légère à sévère, sensation de serrement, pression, contraction musculaire parfois (tempes, mâchoires), anxiété, tension psychologique

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CÉPHALÉE DE HORTON Surtout les hommes, 20-40 ans

Très douloureux, unilatérale, douleur localisée au-dessus et en arrière de l’œil.

Durée: 15-180 minutes, 1 à 8 fois par jour pendant plusieurs semaines ou mois suivi d’une période de rémission (mois ou années)

Symptômes: larmes, rougeur de la conjonctive, congestion nasale, nez qui coule, transpiration (front, figure), myosis, ptose,œdème des paupières…

Débute la nuit et réveille la personne, pas de prodrome ou d’aura

Facteurs précipitants: alcool, NTG (ce qui provoque une vasodilatation)

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Évaluation initiale Collecte de données détaillée: très important pour

aider à établire le bon diagnostic.

Écouter la personne ++++

Données subjectives:-motif de la consultation: histoire

Douleur: PQRST

-symptômes: aura, N/V, photophobie, phonophobie, difficulté à se concentrer, problèmes visuels

-facteurs précipitants: émotionnels, métaboliques, aliments, alcool, lumière, manque de sommeil, fatigue…

-passé médical: ATCD familiaux de maux de tête, contraceptifs oraux, HTA, voyage récent, sinusite, convulsions, …

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Évaluation initiale

Examen physique

-examen neurologique le plus complet possible (selon la situation)

-percussion des sinus

-vaisseaux du cuir chevelu dilatés, sautillants?

-peau: pâle ou rougeâtre?

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Interventions infirmières Soulager la douleur:

-application de chaud (musculaire) ou froid (vasculaire)

-garder la pièce sombre, pas de lumière vive

-massage ? (famille) Soutien dans la gestion du stress, anxiété

-relaxation

-autres moyens Administration de médicaments

-vasoconstricteurs, bêta-bloquants, anticonvulsivants, analgésiques

-oxygène Enseignement: facteurs précipitants, médications, gestion du

stress, association, clinique…

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médicaments Migraine:

-si vient de débuter: ergotamine (vasoconstriction cérébral)

Attention: effet secondaire de l’ergotamine, surtout si donné 2 jours consécutifs, céphalée de rebond

nausées: antiémétiques

-aussi: sumatriptan (provoque une vasoconstriction des artères crâniennes)

Attention: contre-indiqué si grossesse, pbs coronariens, ischémie, ACV, P.A. basse, bradycardie.

-si installée: codéine, morphine

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médicaments Céphalée de tension

-analgésiques: ASA, acétominophène, ibuprophène

-relaxants musculaires

-anti-dépresseurs: élavil

Céphalée de Horton

-sumatriptan: très efficace

-O2 100%

-ergotamine

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ANÉVRISME CÉRÉBRAL ANÉVRISME:

Dilatation d’une portion précise ou diffuse d’une artère.

15 millions d’américains ont un anévrisme cérébral (1997). La majorité de ces personnes ne vivront jamais une rupture d’anévrisme

Âge: 35-60 ans Plus de femmes (3:2) Pronostic pauvre, séquelles,

mort.

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ANÉVRISME CÉRÉBRAL Étiologie:

-difficile à préciser

-facteurs:

-congénital, génétique, extrinsèques

-âge, stress, ATCD familiaux

-HTA, athérosclérose, infections bactérienne, fongique

Classification: selon la taille

Petit: 15 mm

Grand: 15-25 mm

Très grand: 25-50mm

Très très grand: > 50mm

Localisation

-base du crâne, polygone de Willis

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Espace sub-arachnoïdienneTiré de : The clinical practice of neurological and neurosurgical nursing, Hickey

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Polygone de WillisTiré de : L’examen clinique dans la pratique infirmière, Brûlé et Cloutier

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Anévrisme cérébral: formes

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ANÉVRISME CÉRÉBRAL: rupture La rupture d’anévrisme est souvent causée par un événement

qui augment la pression, comme: forcer pour aller à la selle, relations sexuelles, soulever des objets lourds, excitation…

Le sang est alors poussé vers l’espace sub-arachnoïdienne à la base du crâne. La pression des tissus et la formation de fibrine et de plaquettes forment un caillot, arrêtant le saignement.

Le caillot empêche une bonne circulation du LCR et provoque une réponse inflammatoire qui produit un œdème cérébral. Il y a donc augmentation de la pression intra-crânienne…

La perfusion cérébrale est diminuée provoquant un changement dans le niveau de conscience de la personne.

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Signes et symptômes: avant la rupture d’anévrisme

40% des personnes ont des signes avant la rupture mais plusieurs les ignorent ou les attribuent à d’autres problèmes de santé.

-paralysie du nerf crânien III (oculomoteur)

-pupilles dilatées, ne réagissent pas à la lumière

-ptose-diplopie-douleur au-dessus et derrière

les yeux

-céphalée

-douleur à la nuque

-nausées

-vomissements

-douleur dans le haut du dos

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Signes et symptômes: après la rupture d’anévrisme Maux de tête violent:

« comme une explosion », « le pire de ma vie »

Perte de conscience possible

Diminution du niveau de conscience

Vomissements Atteinte des nerfs crâniens:

III, IV et VI Comme un AVC: dépend de

la région: aphasie, hémiplégie…

Diabète insipide, hypoNa+

si hypophyse affectée

Signes d’irritation des méninges:

-N/V

-raideur de la nuque

-douleur au dos et à la nuque

-vision brouillée

-photophobie

-parfois une légère fièvre

HTIC:

-convulsions - écart entre

-HTA la systolique

-bradycardie et la diastolique

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Interventions infirmières A, B, C Oxygène Évaluation régulière des signes

neurologiques. Soluté: attention à la surcharge

liquidienne, mais peut aussi avoir NaCl 0,9% si hypoNa+

Contrôle de la pression artérielle Élévation de la tête du lit Prévention de nouveau saignement:

environnement calme, PA normale, sédatif, prévenir les efforts

Contrôle de la douleur: pas de narcotiques

Soutien, anxiété: pt et famille

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traitements

Chirurgie plus vite possible, si rupture<24 heures: 92-95% succès<48 heures: 75-85%

Avant la rupture: Traitement endovasculaire d’anévrisme cérébral par coils de platine

Mesures diagnostiques CT scan IRM Angiographie cérébrale Parfois ponction lombaire

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Traitement endovasculaire d’anévrisme cérébral par coils de platineTiré de: Info Neuro, Centre universitaire de santé McGill

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Sclérose en plaques

Maladie du système nerveux central. Détruit progressivement les gaines

de myéline des neurones du SNC. La démyélinisation des fibres

nerveuses par plaques rend difficile la transmission des messages électriques.

Conséquences: perte de contrôle des fonctions corporelles; difficulté à marcher, se concentrer, soulever des objets…

Environ 50 000 personnes au Canada en sont atteints

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Imagerie par résonance magnétique

IRM normal IRM d’un patient avec SEP

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Sclérose en plaques Affection neurologique invalidante la plus fréquente chez le

jeune adulte.

Prévalence de la SEP: pays nordiques; Canada, Etats-Unis, nord de l’Europe

Plus de femmes que d’hommes (2:1) Âge: 15-50 ans (âge moyen: 30 ans) ATCD familiaux: risque de présenter la SEP

Femmes: 4-5%

Homme: 2%

Vrais jumeaux: 31%

Faux jumeaux: 5% Prédominance chez les gens de race blanche

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Sclérose en plaques

Causes de la SEP inconnues

Fort probablement une maladie auto-immune à médiation par les lymphocytes T (perméabilité de la barrière hémato-encéphalique)

La taille des lésions de la SEP varie.

Emplacement: moelle épinière, tronc cérébral, cervelet, nerf optique, cerveau.

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Sclérose en plaques Les symptômes varient

d’une personne à l’autre.

Grande variété de symptômes selon la localisation des lésions

Symptômes sensitifs, moteurs, visuels

Problèmes vésicaux, intestinaux, psychologiques, sexuels

Fatigue: 88% des patients en souffrent

La forme rémittente de SEP est la plus répandue (poussée-rémission)

POUSSÉE: manifestation de groupe de symptômes qui deviennent de plus en plus aigus, puis, qui après un certain temps (quelques jours à quelques semaines) vont se résorber.

On ne peut prédire quand aura lieu la prochaine poussée….semaines, mois, années!

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Sclérose en plaques La progression de la maladie est

imprévisible…..

Le patient et sa famille doivent apprendre à vivre avec l’incertitude

Mesures diagnostiques

Diagnostic d’exclusion

Examen neurologique

IRM

Ponction lombaire

Potentiels évoqués

Mesure de progression: échelle d’incapacité de Kurtzke

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Sclérose en plaques Traitement:

-immuno-modulateurs

*Avonex, Bétaséron, Rebif,

Copaxone

*injection S/Q ou IM selon le

médicament , à vie

*prévenir les poussées

*efficacité 30%

Effets secondaires: symptômes grippaux, surveillance des enzymes hépatiques et des globules blancs.

-solu-médrol IV suivi de

prednisone PO: lorsque le patient a une poussée, aide à diminuer l’inflammation.

Effets secondaires: excitation, difficulté à dormir, ne pas administrer si patient a une infection

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Sclérose en plaques

Autres médicaments:

-relaxants musculaires (baclofène, zanaflex, valium)

-anticonvulsivants: tégrétol, dilantin (pour la douleur, névralgie)

-problèmes urinaires: ditropan, detrol ( aide à retenir ou à vidanger la vessie)

-laxatifs, lavements

-contre la fatigue: amantadine, symmetrel, antidépresseurs

-mitoxantrone: chimiothérapie

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Sclérose en plaques

PSEUDO-POUSSÉE:

Le patient présente des symptômes associés à la SEP mais ne sont pas causés par une nouvelle poussée.

Causes possibles d’une pseudo-poussée:-infection-activité physique intense-problème ou changement métaboliques

IMPORTANT: toujours vérifier ces possibilités avant de conclure à une poussée et entreprendre un traitement.

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Interventions infirmières Maintien et surveillance ABC

Signes vitaux Signes neurologiques,

évaluation neurologique périodique

Mesures diagnostiques:

-possibilité d’infections urinaire, pulmonaire…

-autres changements

Administration des médicaments selon Rx

Soutien émotionnel

Planification retour à domicile, référer au CLSC?

Si premiers symptômes:

Référer à l’association de SEP pour informations et aussi du soutien.

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PROCHAIN COURS

MARDI LE 4 FÉVRIER 2003

NEUROLOGIE suite: CVA

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