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MAINA

New Maina · 2018. 4. 13. · Maina. À mon fils Simon. Avant de découvrir Maïna, je ne connaissais rien à la pré-histoire, je n’avais jamais visité la Basse-Côte-Nord et

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De la même auteure chez Québec Amérique

AdultePour que tienne la terre, coll. Tous Continents, 2014.Marie-tempête, coll. Tous Continents, 2012.Là où la mer commence, coll. Tous Continents, 2011.Au bonheur de lire, Comment donner le goût de lire à son enfant de 0 à 8 ans,

coll. Dossiers et Documents, 2009.Pour rallumer les étoiles, coll. Tous Continents, 2006.Le Pari, coll. Tous Continents, 1999.La Bibliothèque des enfants, Des trésors pour les 0 à 9 ans,

coll. Explorations, 1995.Du Petit Poucet au Dernier des raisins, coll. Explorations, 1994.

Jeunessesérie marie-lune

Un hiver de tourmente, coll. Titan+, 2012.Ils dansent dans la tempête, coll. Titan+, 2012.Les grands sapins ne meurent pas, coll. Titan+, 2012.Pour rallumer les étoiles – Partie 2, coll. Titan+, 2009.Pour rallumer les étoiles – Partie 1, coll. Titan+, 2009.

Ta voix dans la nuit, coll. Titan, 2001.

série jacob jobinLa Grande Quête de Jacob Jobin, Tome 3 – La Pierre bleue, coll. Tous Continents, 2010.La Grande Quête de Jacob Jobin, Tome 2 – Les Trois Vœux, coll. Tous Continents, 2009.La Grande Quête de Jacob Jobin, Tome 1 – L’Élu, coll. Tous Continents, 2008.

série charlotteUne gouvernante épatante, coll. Bilbo, 2010.La Fabuleuse Entraîneuse, coll. Bilbo, 2007.L’Étonnante Concierge, coll. Bilbo, 2005.Une drôle de ministre, coll. Bilbo, 2001.Une bien curieuse factrice, coll. Bilbo, 1999.La Mystérieuse Bibliothécaire, coll. Bilbo, 1997.La Nouvelle Maîtresse, coll. Bilbo, 1994.La Nouvelle Maîtresse, Livre-Disque, 2007.

série alexisMacaroni en folie, coll. Bilbo, 2009.Alexa Gougougaga, coll. Bilbo, 2005.Léon Maigrichon, coll. Bilbo, 2000.Roméo Lebeau, coll. Bilbo, 1999.Toto la brute, coll. Bilbo, 1998.Valentine Picotée, coll. Bilbo, 1998.Marie la chipie, coll. Bilbo, 1997.

série maïnaMaïna, Tome II – Au pays de Natak, coll. Titan+, 1997.Maïna, Tome I – L’Appel des loups, coll. Titan+, 1997.

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Projet dirigé par Pierre Cayouette, éditeur en collaboration avec Myriam Caron Belzile, éditriceConception graphique : Julie VillemaireMise en pages : Karine RaymondRévision linguistique de la nouvelle édition : Chantale LandryPhotographie en couverture : Roseanne Supernault dans le rôle de Maïna © Véro Boncompagni

Québec Amérique329, rue de la Commune Ouest, 3e étageMontréal (Québec) Canada H2Y 2E1Téléphone : 514 499-3000, télécopieur : 514 499-3010

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d’édition.

Nous remercions le Conseil des arts du Canada de son soutien. L’an dernier, le Conseil a investi 157 millions de dollars pour mettre de l’art dans la vie des Canadiennes et des Canadiens de tout le pays.

Nous tenons également à remercier la SODEC pour son appui financier. Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Demers, DominiqueMaïnaNouvelle édition.(Tous continents)ISBN 978-2-7644-2551-0 (Version imprimée)ISBN 978-2-7644-2670-8 (PDF) ISBN 978-2-7644-2671-5 (ePub)I. Titre. II. Collection : Tous continents.PS8557. E468M34 2013 C843'. 54 C2013-941100-3PS9557. E468M34 2013

Dépôt légal : 1er trimestre 2014Bibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du Canada

Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés

© Éditions Québec Amérique inc., première édition, 1997, présente édition, 2014.quebec-amerique.com

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À mon fils Simon

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Avant de découvrir Maïna, je ne connaissais rien à la pré-histoire, je n’avais jamais visité la Basse-Côte-Nord et encore moins la baie d’Ungava. Je ne m’intéressais pas aux Amérindiens, sans doute parce qu’à l’époque où j’étais enfant, j’ai subi trop de leçons ennuyeuses sur les Indiens et les Blancs du temps de Jacques Cartier. Quant aux Inuits, bien franchement, leur culture ne m’avait jamais passionnée.

J’ai rencontré Maïna il y a quelques années, au hasard d’une rêverie dans un musée. Je ne savais rien d’elle, même pas son nom. J’ai simplement imaginé une fillette, vêtue d’une tunique de peau, courant sur un cap très élevé. Une émotion très intense l’animait, mais qu’est-ce qui la faisait courir ?

J’ai mis presque deux ans à tout découvrir. Au cours de cette passionnante enquête, j’ai consulté près d’une centaine de documents sur l’archéologie, l’anthropologie, la préhis-toire, les mœurs, les coutumes et les croyances des sociétés primitives amérindiennes et inuites, la faune et la flore de la Basse-Côte-Nord et du Grand Nord et les périples des grands explorateurs de ces régions.

Avant-propos

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La tribu amérindienne décrite dans ce roman a vécu il y a 3 500 ans, non loin de la région actuelle de Sept-Îles, au bord du fleuve Saint-Laurent. Elle est issue d’un peuple pré-historique de chasseurs-cueilleurs qui parcourait la forêt boréale dans des conditions extrêmement difficiles, du moins à nos yeux. Ces chasseurs ne possédaient pour survivre que des peaux, des os, du bois, de l’écorce et des pierres. Leur existence était aussi régie par un ensemble complexe de rites et de croyances exprimant leur crainte et leur respect devant les grandes forces de la nature.

La tribu inuite de ce roman était établie sur la rive ouest de la baie d’Ungava. Ces paléoesquimaux n’avaient pas encore développé les techniques de construction de l’igloo ni inventé la lampe de pierre qui permit à leurs descendants de moins souffrir du froid et de faire cuire leurs aliments beaucoup plus facilement. La « baie des pierres de lune » que les gens du pays de Natak ont déjà fréquentée est désignée sur nos cartes sous le nom de « baie de Ramah », tout près des limites septentrionales de la côte du Labrador. C’est là la seule source connue d’une pierre qui fut très recherchée à cette époque.

Les premiers contacts entre Amérindiens et Inuits eurent lieu il y a environ 3 500  ans. Les ancêtres de ces Amérindiens avaient pénétré en Amérique du Nord par le détroit de Béring 10 000 ans plus tôt. Ceux des Inuits avaient emprunté une route semblable mais lors d’une migration plus récente, il y a seulement 4 000 ans. Les outils, les mœurs et les coutumes de ces deux peuples étaient donc différents. Leur rencontre fut le théâtre d’un grand choc culturel qui engendra de nombreux et fructueux échanges technologi-ques mais mena aussi parfois au racisme et à la violence. De

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tout temps, semble-t-il, les êtres humains ont craint la dif-férence et se sont méfiés de l’Autre.

J’ai été totalement séduite par le courage, l’ardeur et la volonté de ces deux peuples qui, d’une certaine façon, me semblent être mes propres ancêtres. Malgré les nombreux écrits et les extraordinaires découvertes de nos archéologues, nous savons encore bien peu de choses sur ces Amérindiens et Inuits de notre préhistoire. Ce roman a exigé un travail de reconstitution qui se veut surtout fidèle dans l’âme, puis-que les premiers humains de notre territoire ont quitté ce monde avec leur histoire. Maïna a déjà existé, j’en suis cer-taine. Mais sa vérité demeure, malgré tout, celle d’un être de papier.

Lac Supérieur, juillet 1996

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Trajet de Maïna

Zone principale de chasse de la tribu de Natak Baie des

pierres de lune

Campement d’été des Presque Loups

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Première partie

L’Appel des loups

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« Les peuples de chasseurs nordiques vivaient au seuil de la famine. Ils faisaient partie inté-grante de l’équilibre naturel, avec tous les autres êtres vivants, de la mousse à caribou jusqu’à la baleine. »

Keith Crowe,Histoire des autochtones

du Nord canadien

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Maïna voulait tuer. Planter sa lance et voir mourir avant qu’il fasse brun. Tuer, puis éventrer, éviscérer, écorcher et porter la bête encore chaude jusqu’au camp. Elle avançait à grands pas souples, mue par ce désir immense qui l’habitait tout entière. La veille, des hommes avaient ramené un cari-bou que l’hiver n’avait pas trop amaigri. Malgré sa grande faim, Maïna avait détourné son regard des entrailles fuman-tes. Le chef, Mishtenapeu, avait compris que sa fille renonçait à la nourriture afin d’amadouer les esprits avant d’accom-plir un geste sacré. Maïna espérait qu’en échange le Manitou lui livrerait une bête.

Elle n’avait pas attendu que le soleil se lève en cherchant sa route dans le brouillard. Elle avait amorcé sa longue marche sous une lune blafarde. Les corbeaux volaient bas et les geais gris n’avaient pas crié. C’était bon signe.

Elle aurait pu chasser avec les hommes. Un passage de caribous avait été découvert dans la neige, des chasseurs épieraient la harde pour tendre une embuscade. Elle aurait aussi pu poser des collets de racines ou attirer des porcs-épics en sifflant, mais Maïna avait laissé les esprits guider ses pas

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et ils l’avaient conduite ailleurs. La fille de Mishtenapeu avait atteint l’âge des grandes bêtes ; toute la tribu savait qu’elle pouvait ramener des lièvres et des lagopèdes, il était temps de revenir avec une prise d’homme. Ce ne serait pas un castor, ni un caribou. Maïna suivait un loup.

Les premières empreintes étaient apparues de l’autre côté de la montagne chauve. Maïna avait caressé de ses doigts nus les traces fraîches, bien profondes, dans la neige. Elles traversaient une rivière puis un sous-bois. C’est en atteignant une petite clairière ensoleillée que Maïna aperçut enfin les sept loups. Ses entrailles se nouèrent et un désir impérieux naquit en elle. Une force irrésistible l’attirait vers ces bêtes.

Elle choisit le plus haut, le plus large, le plus noir, celui qui ne baissait jamais la queue : le chef. Toute la journée, elle marcha sous le vent, assez loin pour ne pas être sentie ni entendue. La neige lui racontait le passage des loups. Leurs arrêts, leurs hésitations. Maïna se sentait forte et pourtant, elle tremblait.

Ils s’arrêtèrent dans une tourbière gelée. Le chef était aux aguets. Trois des petits se roulaient en grognant de bon-heur sous les aulnes givrés. Maïna avait honte de son cœur qui battait trop fort. Elle avançait à genoux maintenant, cal-culant chaque pas, mesurant chaque geste, attentive à tous les bruits, inquiète des branches qui pouvaient craquer et des oiseaux cachés menaçant de s’envoler et d’alerter les loups. Maïna progressa lentement, la mâchoire serrée, tous ses membres tendus, sans même sentir l’eau glacée sous ses jambières de peau. Elle n’avait plus peur. Elle parlait douce-ment à l’esprit des loups, lui rappelant son offrande de la

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J’aimerais exprimer toute ma reconnaissance :

à mon père, Harold Demers, qui a contribué de façon impor-tante à mes recherches et m’a aussi accompagnée à l’étape d’écriture ;

à Daniel Chevrier, président de Archéotec inc., pour ses pré-cieux conseils scientifiques et sa grande générosité ;

aux miens, Michel, Simon, Alexis et Marie, qui m’ont laissée voyager jusqu’au pays de Maïna ;

à l’équipe de Québec Amérique, qui a toujours cru en ce roman ;

et au Conseil des arts et des lettres du Québec, dont la bourse de création m’a permis de me consacrer uniquement à ce projet pendant plusieurs mois.

Sans tous ces appuis, Maïna n’aurait sans doute jamais vu le jour.

Remerciements

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quebec-amerique.comdominiquedemers.ca

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Maïna est une jeune Amérindienne, fille du chef de la tribu des Presque Loups. Dans l’immensité du territoire qu’elle parcourt, de la forêt à la mer, elle doit lutter contre un environnement aussi généreux qu’impitoyable. Se nourrir, s’abriter, se vêtir, se défendre, se chauffer, tel est le lot quotidien des Presque Loups.

Comme les autres membres de sa tribu, Maïna accepte l’inexorable loi de la nature. Mais qu’en est-il de la loi des hommes ? Pourquoi tanner les peaux alors que chasser l’enivre ? Pourquoi subir les avances de Saito, son promis, alors qu’elle le déteste ? Non, jamais elle ne s’y résignera.

Forte de ces nouvelles convictions et mue par un impératif besoin de s’affirmer, Maïna amorce une longue quête, celle de son identité. Empreint d’émotions, de sensualité, de spiri tua lité et peuplé d’êtres attachants, son périple l’amènera jusqu’à la terre des Inuits, où elle fera une rencontre décisive avec Natak, le grand chasseur des espaces polaires.

Guerres de pouvoir, croyances ancestrales, racisme, intolérance : Maïna apprendra vite que la loi des hommes est aussi cruelle que celles de la nature. Et elle devra payer cher sa différence.

Un récit dense et bouleversant, d’une grande richesse ethnologique. Un superbe voyage aux confins du Grand Nord, il y a 3 500 ans. Une œuvre puis sante traversée par des passions et des remous plus grands que nature.

Dominique Demers

Docteure en littérature jeunesse, écrivaine et conférencière, Dominique Demers a le talent de savoir s’adresser à tous les publics avec la même magie. Ses livres lui ont valu de nombreux prix prestigieux, ici comme à l’étranger. Avec Maïna, un roman déjà vendu à quelque 50 000 exem-plaires, elle offre à ses lecteurs une histoire d’aventures et d’amour sur une toile de fond fascinante : la préhistoire amérindienne.

Le Livre qui a inspiré Le fiLM Maïna, de MicheL pouLette

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