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MAGAZINE GRATUIT GRAND ÉCRAN GRAND ÉCRAN ZOOM Le magazine de l’actualité cinématographique des multiplex La Teste et Arcachon septembre octobre n°28 LE 21 OCT

NGRAND ÉCRAN A R C É N ZOOM octobre A R Le magazine de … · 2015-09-03 · SEPTEMBRE / OCTOBRE 2015 p.11 p.10 p.12 p.08 p.06 p.03 ZOOM N°28 - Le magazine des cinémas GRAND ECRAN

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MAGAZINE GRATUIT

GRAN

D ÉC

RAN

GRAN

D ÉC

RAN ZOOM

Le magazine de l’actualité cinématographique des multiplex La Teste et Arcachon

septembreoctobre

n°28

LE 21 OCT

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+ D'INFOS SURGRANDECRAN.FR

[RÉDACTION]

Les étés se suivent et se ressemblent... [ÉDITO]

Conception :Fabien Labarthe & Bertrand Lafon.

Conception graphique :Bertrand Lafon

Imprimeur : IDIISPRINT

Tirage : 3 000 exemplaires

Parution : Toutes les 8 semaines de septembre à juin.

Contact : [email protected]

Cinéma Grand Ecran centre commercial Cap Océan 33260 La Teste de Buch.

05 57 73 60 00

Ne pas jeter sur la voie publique.

[p.04] ARRÊT SUR IMAGEAu plus prés du soleilde Yves Angelo

[p.05] ARRÊT SUR IMAGELa vie en grandde Mathieu Vadepied

[p.14] ARRÊT SUR IMAGEChronicde Michel Franco

[p.09] AGENDALes Films Coup de CoeurLes lundis de L' Utlarc

[p.13] AGENDADécouvrir le monde

[p.15] AGENDALe ciné des enfants

02 [ZOOM N°28]

[SOMMAIRE] SEPTEMBRE / OCTOBRE 2015

p.11

p.10

p.12

p.08

p.06

p.03

ZOOM N°28 - Le magazine des cinémas GRAND ECRAN

*réduction à valoir sur le tarif plein en vigueur le 22 septembre 2015, hors séances spéciales, hors suppléments 3D, non cumulables avec une autre

Programmes et horaires :www.GRANDECRAN.FR Un

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du 23 au 30 septembre

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4.

POUR TOUS À TOUTES LES S É A N C E S *

3 La saison estivale fait partie des moments forts de l'année en terme d'organisation et de fréquentation. L'été est propice à la sortie de blockbusters américains et aux comédies

française qui arrivent à tirer leur épingle du jeu. Malgré le très beau temps de juillet, les spectateurs n'ont pas boudé nos salles. Nous en avons profité pour organiser deux avant-premières et permi au public de rencontrer des réalisateurs aussi locaces que sympathiques. Ils ont apprécié l'accueil du public et ont promis de revenir pour présenter leurs prochains films. Le mois d'août fut très différent avec une météo capricieuse et un ciel qui a poussé les spectateurs dans nos salles. Lors de ces journées pluvieuses, la fréquentation du cinéma reste exceptionnelle, nous sommes très proche des 100 % de sièges occupés. Comme chaque année il y a des personnes déçues de voir afficher complet, d'autres énervés par les embouteillages, et enfin ceux qui ont su profiter du service mis à leur disposition pour réserver des places sur notre site internet ou sur l'application smartphone. Cela n'a pas empêché le hall d'être plein 50 minutes avant le début des séances, ni l'agacement de certains vacanciers pris au dépourvu par cette vague humaine dont la destination du jour était le GRAND ECRAN.A Arcachon nous avons mis en place une seconde caisse, ce qui nous a permis de ne retarder quasiment aucune séance. Merci à toute mon équipe qui a joué le jeu de la météo pour accueillir au mieux nos spectateurs en travaillant de façon éfficace. L'année prochaine nous aurons certainement 2 nouvelles salles à votre disposition, mais je vous en reparlerai dans un prochain ZOOM.Une nouvelle saison commence, vous retrouverez donc vos programations préferées, les films du 7ème art de l'UTLARC, LES COUPS DE COEUR en VO de Ciné Sans Frontières, Connaissance du Monde avec cette année une séance unique à 14h30, la saison Opéra et Ballet, et le Cinéma des Enfants. A noter également dans vos agendas en septembre, deux Avant-premières exceptionnelles en présence des réalisateurs au Grand Ecran Arcachon : "En mai fais ce qu'il te plait" le jeudi 10 sept à 20h30 en présence de Christian Carion." Le Grand Jour" en présence de Pascal Plisson (plus d'infos sur www.grandecran.fr).

Bonne rentrée à tous Fabien Labarthe

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ARRÊT SUR [IMAGE]

L’HISTOIRE

[ZOOM N°28] 03

R [IMAGE]

DHEEPANUN FILM DE

J A C Q U E S A U D I A R D

PALME D’ORFESTIVAL DE CANNES

3�Fuyant la guerre civile au Sri Lanka, un ancien soldat, une jeune femme et une petite fille se font passer pour une famille.

Réfugiés en France dans une cité sensible, se connaissant à peine, ils tentent de se construire un foyer.

3Le film s’appelle Dheepan, mais le personnage principal est tout autant la famille qu’il forme lui-même avec cette

fausse femme et cette fausse fille. Aviez-vous conscience que celles-ci prendraient autant de place au final ?TB : Comme pour De Rouille et d’Os et Un Prophète, le sujet du film –l’objectif primaire des personnages– est inscrit, presque de manière inconsciente, dans la première séquence.JA : Oui bien sûr, mais il n’est pas perçu comme un objectif lorsqu’il est exposé. On découvre une fausse famille, l’objectif, qui serait en devenir une vraie, est sous-jacent.TB : Tout comme dans De Rouille et d’Os… Devenir un père est un objectif primaire désigné en creux dès la première séquence.JA : Je crois qu’au tout début du projet nous n’étions pas du tout conscient de cet objectif : former un couple, une famille. C’est pour-tant quelque chose qui m’est apparu très clairement en cours de route et que le tournage n’a cessé de renforcer. Ce sont des personnages qui ne s’aiment pas. Et qui ne s’aiment pas sur une base très claire : lui était guerrier et elle était civile. Le guerrier révolté a le plus grand mépris pour la civile.Parfois, je me dis que Dheepan est vraiment une comédie de rema-riage. Il y a un thème au fond du fond du film qui est un thème typi-quement de comédie : on a besoin d’être une famille, un couple, dans un but utilitaire, pour rentrer dans une société, et à la fin on se prend sauvagement sur le canapé.TB : Je me souviens pourtant de débats sur la nécessité de ce prologue.

Le film aurait pu s’ouvrir directement sur un vendeur à la sauvette.JA : Il y a eu des versions de montage du début du film extrêmement cursives, où la recherche de l’enfant n’était pas montrée, où l’on ne découvrait que le résultat, mais ce n’était jamais satisfaisant. Il fal-lait avoir la patience de désigner la fausseté, le mensonge, tout ce qui allait devenir le sujet.

Yalini apporte à Dheepan ce qu’il avait perdu : avoir un but dans sa vie. À partir du moment où il tombe amoureux d’elle, l’objectif de cette femme devient le sien. L’épilogue a fait couler beaucoup d’encre, mais n’était-ce pas précisément cette idée qu’il souligne, la victoire de Yalini sur Dheepan ?TB : Oui, il nous a toujours semblé que c’était un des rares objec-tifs personnels clairement désigné dans le scénario : elle veut aller à Londres. C’est son seul objectif. Aller un jour en Angleterre parce qu’elle a une cousine là-bas. D’ailleurs si sa cousine vivait au Dane-mark, l’épilogue se situerait à Copenhague sans que cela soit un com-mentaire sur le modèle d’intégration danois.JA : Ce qu’il y a d’intéressant pour nous là dedans, c’est qu’en allant en Angleterre, Dheepan qui a jusqu’à présent imposé son désir aux autres, va s’abandonner dans le désir de la femme. Il se soumet et ça c’était une chose intéressante. C’est finalement très doux.TB : On pourrait pratiquement dire que Dheepan est l’histoire d’une femme qui veut aller en Angleterre.

2013 DE ROUILLE ET D’OS César de la Meilleure adapta on. Globe de cristal. Prix du meilleur fi lm du Fes val de Londres.

2009 UN PROPHÈTE Grand Prix Fes val de Cannes. Globe de cristal. César du Meilleur Scénario, Meilleur Réalisateur, Meilleur Film.

2006 DE BATTRE MON COEUR S’EST ARRETÉ César de la Meilleure Adapta on. César du Meilleur Réalisateur, Meilleur Film. Globe de cristal. Prix Jacques Deray.

2002 SUR MES LÈVRES César du Meilleur Scénario.

1995 REGARDE LES HOMMES TOMBER César de la Meilleure Première oeuvre.

FILMOGRAPHIE

ENTRETIEN AVEC Jacques AUDIARD et Thomas BIDEGAIN (co-scénar is te)

Drame de Jacques AudiardAvec Antonythasan Jesuthasan, Kalieaswari Srinivasan,

Claudine Vinasithamby. Durée : 1h54

26AOÛT

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AU PLUS PRÈSDU SOLEIL

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ARRÊT SUR [IMAGE]

3 Menant, Sophie, juge d’instruction, auditionne un jour Juliette, pour des faits d’abus de faiblesse sur son amant. Elle se rend compte après enquête que la

prévenue est la mère biologique de l’enfant qu’elle a adopté. Loin de se dessaisir de l’affaire, Sophie s’acharne contre cette femme. Olivier, son mari, désapprouve son attitude et entre en relation avec Juliette sans lui révéler sa véritable identité. Mais la jeune femme découvre qu’Olivier est le mari de sa juge. Elle ne comprend pas ce qu’il cherche, lui ne peut plus lui révéler la vérité...

Drame de Yves AngeloAvec Sylvie Testud, Grégory Gadebois.

Durée : 1h43

04 [ZOOM N°28]

ENTRETIEN AVEC YVES ANGELO

UN FILM DEYVES ANGELO

3Le film pose la question de savoir si la vérité doit s’imposer en toutes

circonstances. Le fait que le couple protagoniste soit dans le milieu judiciaire induit un comportement : la justice est a priori associée à la recherche de vérité, aussi violente soit-elle. Ce dilemme-là est enchevêtré et confronté à un dilemme personnel : la vérité dans la justice est valable pour les autres mais quand on y est soi-même confronté, le rapport peut s’inverser. La mère adoptive qui est juge d’instruction ne veut pas révéler la vérité alors qu’elle instruit elle-même cette affaire, et le père, au contraire, lui demande de la proclamer. Un couple qui adopte un enfant recèle nécessairement une histoire passée marquée d’une empreinte. Dire la vérité, c’est s’exposer à une autre lumière.

Chacun des deux protagonistes, Sophie (Sylvie Testud) et Olivier (Grégory Gadebois), incarne une certaine vision de la justice et du rapport à la vérité… Le problème, c’est qu’Olivier se fait piéger en voulant dire la vérité : il se fait passer pour un autre aux yeux de Juliette et ne parle pas à sa femme de cette rencontre, puis il se voit obligé, confronté à sa contradiction, de surenchérir encore sur son mensonge, vis-à-vis des deux femmes. Entre les actes cachés et les paroles enfouies, entre des pensées secrètes et des actes ignorés, même avec des êtres proches et aimés, nous vivons sous certains aspects avec des inconnus : en un sens, on est toujours l’inconnu de l’autre. Il y a toujours une part de chaque être humain qui sera inaccessible de l’autre et le procès du pharmacien dont Olivier est l’avocat en est aussi par ricochet l’illustration.

On n’a pas beaucoup d’empathie pour Juliette au début du film, puis on la comprend peu à peu. C’est un personnage qui vit des autres, dans tous les sens du terme, et c’est là sa limite. Elle utilise les armes dont elle dispose. Sa présence sur le bateau dans la seconde partie du film est annoncée dès la scène d’ouverture : cette femme se trouve volontairement dans un lieu où elle ne devrait pas être, le seul fait de se montrer constitue une menace, et cela lui suffit. On n’entre pas dans les détails de son passé car on ne voulait pas d’explication psychologique sur l’histoire des personnages.On les découvre à un moment précis de leur parcours, voilà tout. Mais on est sans doute interpellé par l’épreuve qu’elle traverse car le pouvoir de la justice, comme celui du médecin, s’exerce inexorablement quand on commence à y être confronté. Elle est en vérité victime d’une situation qu’elle ignore.

Pourquoi n’y a-t-il pas de « musique de film » ? Je craignais que la musique puisse avoir un effet « accompagnateur » négatif : elle peut flatter des émotions qui détournent le spectateur et modifient artificiellement ses sensations, du fait que les personnages qu’on voit sur l’écran n’y soient pas associés : elle est nécessairement extérieure à eux. J’ai préféré ne jouer que sur la musique «in», introduite dans le plan : ainsi les personnages l’entendent et la subissent avec le spectateur.

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ARRÊT SUR [IMAGE] LA VIEEN GRAND

Comment est né ce projet ?

3�Au départ, il s’agit d’une histoire personnelle, qui met en jeu mon

rapport conflictuel et complexe à l’école. En effet, j’ai décroché assez tôt du système scolaire et vécu quelques expériences marginales. D’autre part, j’avais un lien très fort avec l’Afrique. Quand j’étais jeune, mon grand-père était sénateur-maire d’Evron dans la Mayenne, elle-même jumelée avec une ville de Côte d’Ivoire. Puis, mon père a été maire de Méru dans l’Oise qui était jumelé avec un village malien. Du coup, j’ai eu l’occasion de rencontrer des Africains avec qui j’ai ressenti un lien d’amitié très fort. Par ailleurs, j’ai grandi avec le reggae et je me suis forgé une conscience qui est née de l’histoire de l’esclavage et de l’histoire coloniale : peu à peu, les conditions de vie, en France, des populations issues de l’Afrique sub-saharienne m’ont semblé

poser de plus en plus de questions. Et à 18 ans, je suis parti dans une sorte de voyage initiatique, seul, à la rencontre d’un continent qui m’attirait. J’ai par la suite travaillé sur des films en Afrique, notamment avec Idrissa Ouedraogo.La rencontre avec Bruno Nahon et ma collaboration avec Eric Toledano et Olivier Nakache ont permis que l’alchimie singulière de LA VIE EN GRAND soit possible.

Quelles étaient vos priorités pour la mise en scène ?La question de la subjectivité a conduit la forme artistique : il s’agissait de rester à la hauteur du gamin en avançant avec lui dans son regard. C’est ce qui donne la distance qu’on a au personnage, et la distance physique avec laquelle je le filme. Dans le même temps, la caméra est réactive à ce qui se passe : on exerce le moins de contraintes possibles sur les mouvements des corps et on capte au maximum ce qui peut se produire d’inattendu. Je ne signale presque pas le moment où on tourne : lorsque l’on hurle «Silence», cela peut glacer les comédiens et d’autant plus avec des comédiens enfants. J’essaie toujours de travailler une matière vivante pour ne pas figer les acteurs et conserver leur mouvement. Ma deuxième ligne de conduite a été la sobriété et la simplicité. D’où l’absence de lumière qui concourt à une forme de naturalisme et au fait qu’on a travaillé avec une équipe réduite. Peu de personnes, peu de temps d’installation, une souplesse à pouvoir modifier les axes à tous moments:

se replacer en fiction dans les traces du documentaire. Car concrètement on ne disposait que de quatre heures par jour pour tourner avec les enfants. C’est pour cela qu’on a privilégié une mise en scène minimaliste dans laquelle on s’accordait une grande liberté de changements. Du coup, j’ai tourné caméra à l’épaule, avec deux caméras pour les scènes entre Adama et Mamadou, avec la possibilité de s’adapter en cours de plan à leurs positions. J’ai ainsi mis en place une sorte de chorégraphie minimaliste, orchestrée avec des caméras sensibles permettant une précision dans les cadres qui s’adaptent en permanence.

UN FILM DE MATHIEU VADEPIED

L’HISTOIRE

ENTRETIEN AVEC LE RÉALISATEUR

Comédie dramatique de Emmanuelle Bercot.

Durée : 2h02

3Adama est un adolescent de 14 ans. Il vit avec sa mère dans un petit

deux-pièces en banlieue parisienne. Il est en échec scolaire même si c’est un élève prometteur. Avec Mamadou, plus jeune que lui, ils vont inverser le cours de leurs vies.

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L’HISTOIRE

SÉANCES EXCEPTIONNELLES ARCACHON CENTRE

EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR

EN PARTENARIAT AVEC

ENTRETIEN AVEC LE RÉALISATEUR

ILS RÊVENT DE RÉUSSIR L’ÉPREUVE QUI VA BOULEVERSER LEUR VIE

UN FILM DE PASCAL PLISSON

3Aux quatre coins du monde, de jeunes garçons et filles se lancent

un défi : aller au bout de leur rêve, de leur passion et réussir l’épreuve qui va bouleverser leur vie. Ensemble ils vont vivre une journée unique, celle de toutes les espérances.

UN FILM DE

Comment l’aventure a-t-elle démarré ?

3Considérez-vous que LE GRAND JOUR constitue une suite directe à SUR LE

CHEMIN DE L’ÉCOLE ? L’idée du GRAND JOUR m’est venue avant de terminer SUR LE CHEMIN DE L’ÉCOLE. Mes projets naissent souvent de rencontres qui déclenchent en moi une idée spécifique. Il y a environ six ans, j’ai croisé un enfant d’une dizaine d’années dans un train en Russie. Il venait d’un tout petit village de Sibérie et était assis à côté de moi. Je me souviens qu’il portait une chapka un peu pourrie et un survêtement. Un violon était posé sur ses genoux. Il lisait une partition. Je l’ai interpelé en lui demandant : « Mais qu’est-ce que tu fous là, tout seul ? ». En réalité, ses parents et son village s’étaient cotisés pour lui permettre de passer une audition dans une grande école de musique à Saint-Pétersbourg. J’ai trouvé cette démarche incroyable. Il se trouve qu’il a convaincu le jury et que sa vie s’en est trouvée changée. Il a obtenu une bourse et a fait la fierté de son village. C’est là qu’est venue l’idée d’un film sur des gamins passionnés qui se battent pour aller au bout d’un rêve précis. Pour en arriver là, il fallaitpartir au bout du monde pour trouver des enfants ayant quelque chose de particulier, de singulier. Beaucoup de gens demandaient une suite à SUR LE CHEMIN DE L’ÉCOLE et sans l’être tout à fait, LE GRAND JOUR s’est présenté comme une succession naturelle.

Comment faites-vous pour choisir les pays où vous filmez et les enfants dont vous racontez l’histoire ?

J’ai la chance d’avoir beaucoup voyagé pour tourner des documentaires télévisés. Du coup, j’ai en tête des images très fortes de certains pays. J’ai habité une quinzaine d’années en Afrique. J’ai des relais un peu partout à travers le globe, ce qui m’aide dans mes recherches (6 mois en moyenne, ndlr). Pour LE GRAND JOUR, je voulais, dès les prémices, partir sur une oeuvre pluridisciplinaire. J’ai choisi la boxe à Cuba avec Albert, un concours d’entrée dans une prépa de mathématiques en Inde avec Nidhi,un récit autour du cirque en Mongolie avec Deegii et la quête d’un diplôme de Ranger

en Ouganda avec Tom. La boxe m’intéressait et je savais que dans des états comme Cuba ou le Panama, il y avait de nombreux jeunes garçons à fort potentiel. J’en ai sélectionné une vingtaine, je les ai vus boxer, j’ai vu leurs parents… avant de tomber sur Albert dans le cadre d’un petit tournoi dans une province reculée. Il m’a soufflé. Il avait une gueule de boxeur, mi ange, mi démon. Il intériorise à l’extérieur du ring et extériorise à l’intérieur. Il a été réceptif. J’ai été fasciné par son profil. Il représentait ce que je recherchais : une personnalité, un talent, de belles valeurs d’amitié (Albert est indissociable de son pote Roberto. Pour Pascal Plisson, intégrer ce meilleur ami, connu pour des problèmes dediscipline, était une condition non négociable. Au final, le film a permis à Roberto de se recentrer sur ses études au lieu d’épouser le chemin de la délinquance)… Concernant l’Inde, on m’a parlé du concours « Super 30 » qui permet chaque année à des enfants défavorisés, comme Nidhi, d’intégrer une prépa. J’ai trouvé ça très intéressant. La Mongolie, j’y ai pensé naturellement parce que c’est le pays du cirque. En revanche, j’ai hésité avant de filmer l’école de contorsionnistes car c’est un milieu vraiment dur. Enfin, l’Ouganda est un pays qui se reconstruit notamment par le biais d’une jeunesse investie dans la protection animale.Comme beaucoup de ses concitoyens, Tom a cette envie irrépressible de travailler au coeur de la nature. Ça me touche.

06 [ZOOM N°28]

+ D'INFOS SURGRANDECRAN.FR

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[ZOOM N°28] 07

ARRÊT SUR [IMAGE]

ORIGINE DU PROJET

LE RÉALISATEUR

3« Dans un train pour Saint-Pétersbourg, à la fin d’un tournage,

je suis intrigué par un jeune homme d’à peine quinze ans assis à côté de moi. Il a un violon soigneusement posé sur les genoux et lit des partitions d’un air très concentré. Timidement, le jeune homme frêle me raconte qu’il vient d’un petit village de Sibérie. Il est en route pour passer une audition dans une des plus grandes écoles de musique de la ville. Je m’étonne du fait qu’il voyage seul. Il m’explique que sa famille, après des mois d’économies pour lui permettre de présenter le concours, n’a pas eu les moyens de l’accompagner. S’il réussit, il intègrera l’école en tant qu’interne et boursier. Il incarnera dès lors la fierté

de sa famille, et deviendra le gardien des espoirs de son village natal. De retour en France, très touché par son histoire, je contacte l’école : le jeune homme a brillamment réussi. Je ne le reverrai jamais, mais cette rencontre a semé mon désir de filmer à travers le monde la passion, la détermination et le surpassement de soi d’enfants exceptionnels. LE GRAND JOUR raconte donc le parcours de quatre jeunes, portés par la fougue et l’innocence, et dont les efforts sur le chemin de la vie vont se cristalliser autour d’une journée qui, quoi qu’il arrive, bouleversera leur existence. »

Pascal Plisson

3Pascal Plisson est un cinéaste voyageur qui parcourt le monde

depuis de nombreuses années, filmant avec un mélange savant de distance et d’intimité la réalité des peuples qu’il rencontre. Réalité quotidienne mais aussi sociologique, illustrée chaque fois par le destin des personnages auxquels il s’attache. Mais c’est aussi un amoureux des grands paysages fascinants de notre planète, dont il a su mieux que personne restituer la beauté, notamment dans la série « Vu du ciel », avec Yann Arthus-Bertrand. Après MASSAÏ, LES GUERRIERS DE LA PLUIE, sorti en salles en 2003 et après avoir initié SAFARI en tant qu’auteur avec Olivier Baroux et Kad Merad, Pascal Plisson a remporté un grand succès au cinéma en France et actuellement à l’international avec SUR LE CHEMIN DE L’ÉCOLE, film documentaire qui raconte les difficultés et la bravoure d’enfants venus de quatre pays différents sur le chemin de l’école. Pascal Plisson est ambassadeur pour l’association Aide et Action afin de faire partager ses expériences de terrain au plus grand nombre en tant qu’observateur dans le milieu éducatif. Il souhaite poursuivre son exploration cinématographique de l’enfance et son éducation, sous ses diverses formes, à travers le monde. Cette valorisation de l’action éducative est tellement incarnée dans ses films que l’Unesco est également partenaire de son précédent film et de celui-ci.

Documentaire de Pascal PlissonDurée : 1h26

23SEPT

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ARRÊT SUR [IMAGE]

Comment est née l’idée de L’odeur de la mandarine ?

3Ca faisait un petit moment que me trottait en tête une envie d’histoire où

l’animalité, les pulsions, le désir pourraient être les moteurs. Avant même d’envisager des personnages, il y avait curieusement une volonté de mettre aussi une histoire de cheval au milieu du récit… J’ai une fascination particulière pour cet animal,

son élégance et sa sensualité. Ce serait donc une histoire d’amour, avec du cheval tout autour !!! J’avais surtout envie que ce récit me permette de rentrer dans l’intimité d’un couple et de scruter comment se crée puis se détruit l’alchimie si particulière entre les corps. J’avais écrit quelques pages là- dessus avant de vite comprendre que je ne serais pas capable d’aller au bout de ce scénario seul. J’ai donc contacté Guillaume Laurant, brillant scénariste et je lui ai raconté mes envies et, miracle, elles résonnaient chez lui. On a beaucoup parlé et il s’est donc lancé dans l’écriture.

Pourquoi avoir situé ce récit à l’été 1918, juste avant la fin de la première guerre mondiale ?Pour se détacher de notre quotidien. C’est plaisant de raconter une histoire loin de notre réalité quotidienne. Ça nous a aussi paru plus intéressant de se plonger dans un univers et une autre époque pour faire évoluer nos protagonistes. Un officier de cavalerie profondément blessé dans sa chair et dans sa « virilité », une infirmière profondément blessé dans sa vie sentimentale qui vient le soigner, ces deux-là vont essayer de se reconstruire … Tout cela s’inscrit naturellement en 1918. Et en même temps c’est intéressant de revisiter le film d’époque avec une certaine modernité dans les thèmes abordés.

Qu’est ce qui a le plus changé dans votre manière de travailler depuis votre premier film, Malabar Princess ?A la veille d’un tournage, j’ai toujours l’impression d’avoir tout oublié de mes expériences précédentes et de repartir de zéro. Je m’en tiens donc à deux piliers essentiels. Tout d’abord, garder bien en tête qu’il faut toujours s’accrocher à l’histoire qu’on a choisi de raconter et ne pas trop en dévier, surtout dans les moments de doute. Ensuite, ne jamais oublier qu’il s’agit d’un vrai travail d’équipe et qu’il faut donc savoir s’entourer. Sur le plateau je commence par faire confiance à l’instinct du comédien et j’évite de le diriger. J’attends qu’il ou elle propose. Certains peuvent être déstabilisés par cette « méthode ». Et j’avoue ne pas toujours avoir de réponses quand ils me demandent ce que je veux. Je préfère écouter leurs propositions et rebondir sur elles. En cela, je ne suis pas un directeur d’acteurs mais un opportuniste de l’acteur (rires) Car si je sais bien évidemment où je vais, je me nourris de leurs idées pour améliorer ce que j’avais imaginé. Pour moi, à partir du moment où un scénario est solide avec des personnages clairement définis, les comédiens savent mieux que quiconque ce qu’ils doivent faire pour interpréter les situations dans lesquels ils se retrouvent. Mon rôle à moi est celui d’un chef d’orchestre et d’inscrire l’action ou le moment dans le reste de l’histoire.

ENTRETIEN AVEC LE RÉALISATEUR

Drame de Gilles LegrandAvec Olivier Gourmet, Georgia Scalliet

Durée : 1h50

UN FILM DE GILLES LEGRAND L’HISTOIRE

3Eté 1918. La guerre fait rage pour quelques mois encore, mais pour

Charles et Angèle, elle est déjà finie. Lui, officier de cavalerie y a laissé une jambe. Elle, son infirmière à domicile, vient de perdre au front son grand amour, le père de sa petite fille. Unis par le besoin de se reconstruire, ils nouent une complicité joyeuse qui les ramène à la vie. Sur l’insistance de Charles, Angèle accepte un mariage de raison. Il leur faudra entrer en guerre, contre eux-mêmes et contre l’autre avant d’accepter l’évidence de la passion qui les lie malgré eux…

08 [ZOOM N°28]

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L’ O D E U R D E L A

MANDARINE

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LES LUNDIS [DE L’UTLARC] ARCACHON CENTRE CINÉ [FILMS] LA TESTE

3Depuis plusieurs années, Val travaille avec

dévouement pour une famille aisée de Sao Paulo, devenant une seconde mère pour le fils. L’irruption de Jessica, sa fille qu’elle n’a pas pu élever, va bouleverser le quotidien tranquille de la maisonnée…

DOUBLE PRIX D’ INTERPRÉTATION FÉMIN INE AU FEST IVAL DE SUNDANCE

BERNARD DAGUERRE DE L’ASSOCIATION POLAR EN CABANES, ANIMERA LES ÉCHANGES AVEC LES SPECTATEURS

À LA FIN DES 2 SÉANCES.

[ZOOM N°28] 09

3Deux flics que tout oppose, dans l’Espagne post-

franquiste des années 1980, sont envoyés dans une petite ville d’Andalousie pour enquêter sur l’assassinat sauvage de deux adolescentes pendant les fêtes locales.

Au coeur des marécages de cette région encore ancrée dans le passé, parfois jusqu’à l’absurde et où règne la loi du silence, ils vont devoir surmonter leurs différences pour démasquer le tueur.

3Deborah Bishop, Rita Phipps et Laura May

Hollingsway partent en croisière laissant leurs maris respectifs.

Mais avant de partir, elles reçoivent une lettre d’une de leur amie commune, Addie

Ross, dans laquelle elle prévient qu’elle part avec le mari de l’une d’entre elles. Mais lequel ?

3L’histoire se déroule dans la Suède du début du XXe

siècle. Le film dépeint la vie d’un jeune garçon, Alexandre, et de sa soeur Fanny au sein d’une famille aisée, les Ekdahl. Les parents de Fanny et Alexandre travaillent dans le théâtre et sont très heureux ensemble jusqu’à la mort subite du père. Peu après

ce drame, la mère trouve un prétendant, un évêque luthérien, et accepte sa proposition de mariage. Elle déménage chez lui avec les enfants ; c’est un endroit où règne une atmosphère sévère et ascétique. Les enfants sont soumis à son autorité stricte et impitoyable.

JEUDI 08 OCT A 20H15 GRAND ECRAN ARCACHON

JEUDI 17 SEPT A 20H15 GRAND ECRAN ARCACHON

MARDI 13 OCT A 20H15 GRAND ECRAN LA TESTE

MARDI 22 SEPT A 20H15 GRAND ECRAN LA TESTE

AGENDA

La Islaminima

Film espagnolDe Alberto RodriguezAvec Raùl Arévalo, Javier GutiérrezDurée : 1H44 - Sortie : Juillet 2015

ChaînesConjugales

Film americainDe Joseph L. MankiewiczAvec Jeanne Crain, Linda Darnell Durée : 1H43 - Sortie : Janvier 2008

Fannyet Alexandre

Film suedois, français, allemandDe Ingmar BergmanAvec Pernilla Allwin, Bertil Guve Durée : 3H08 - Sortie : Mars 1983

Une secondemère

Film brésilienDe Ana MuylaertAvec Regina Casé, Michel JoelsaDurée : 1H52 - Sortie : Juin 2015

VERSION ORIGINALE

VERSION ORIGINALE VERSION ORIGINALE

S O U S - T I T R É E F R A N Ç A I S S O U S - T I T R É E F R A N Ç A I SVERSION ORIGINALE

S É A N C E SARCACHON CENTRE LA TESTE

LUNDI 12 OCT A 14H30 VENDREDI 16 OCT A 14H

S É A N C E ARCACHON CENTRE

LUNDI 16 NOV A 14H30

5.50la sÉancepour tous

FILMS [COUP DE COEURCOUP DE COEUR] AVEC

€5.50la sÉancepour tous

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Drame de Xavier GiannoliAvec Catherine Frot. Durée : 2h07

3Le Paris des années 20. Marguerite Dumont est une femme fortunée passionnée de musique et d’opéra. Depuis des années,

elle chante régulièrement devant son cercle d’habitués. Mais Marguerite chante tragiquement faux et personne ne le lui a jamais dit. Son mari et ses proches l’ont toujours entretenue dans ses illusions. Tout va se compliquer le jour où elle se met en tête de se produire devant un vrai public, à l’Opéra.

ARRÊT SUR [IMAGE]

MARGUERITE marque votre grand retour au cinéma aprèstrois ans d’absence. Comment êtes-vous arrivée sur ce

projet ?Tout a démarré pendant les avant-premières des SAVEURS DU PALAIS qui est sorti à la rentrée 2012. A l’occasion d’une discussion avec le distributeur, j’apprends qu’ils sortent aussi SUPERSTAR, et moi depréciser que Xavier Giannoli est un des réalisateurs français qui m’intéresse le plus, que j’ai vu et adoré QUAND J’ÉTAIS CHANTEURet À L’ORIGINE, et que j’aimerais énormément travailler avec lui.L’info a dû lui parvenir car j’ai reçu une première version du scénariode MARGUERITE trois semaines plus tard. Tout est allé ensuite trèsvite. J’ai invité Xavier à venir me voir sur scène dans OH LES BEAUX JOURS… de Samuel Beckett. Je crois d’ailleurs que c’est là qu’il a eu levrai déclic : quand il m’a vue sur scène dans le rôle de Winnie. Xavierm’a d’ailleurs dit en sortant que Winnie était une cousine évidente de Marguerite.

MARGUERITE est inspirée de la vie de Florence Foster Jenkins.Connaissiez-vous son histoire ou sa voix avant de lire le scénario ?Non. J’ai découvert cette femme et son histoire au moment de faire lefilm. Et puis, je n’avais pas envie d’être dans l’imitation, d’autant qu’ilne s’agissait pas d’un biopic. Pour moi, Marguerite n’est pas Florence Foster Jenkins dont je me suis d’ailleurs très vite éloignée quand il fallu entrer dans la peau du personnage. Je voulais avant tout entrerdans l’imaginaire de Xavier, comprendre comment il travaillait. Il vachercher à la fois de vous et du personnage, il mélange les émotionset le jeu. C’est quelque chose de très particulier que je n’avais jamais expérimenté auparavant dans mon travail d’actrice. En tant que spectatrice, je crois que seuls les films de Maurice Pialat m’ont apporté une émotion comparable à celle ressentie devant les films deXavier. Ils ont en commun d’entremêler la fiction et la réalité jusqu’àce qu’on ne puisse plus distinguer l’une de l’autre. C’est de l’ordre dutrouble. J’aime beaucoup ça.

Qu’est-ce qui est le plus difficile : chanter juste ou chanter faux ?Le plus difficile est surtout de bien chanter faux, de trouver ce qu’il y de beau dans le faux. Comme le disent si justement Kyril et Lucien à la sortie du concert privé de Marguerite, au début du film, « elle chante divinement faux, sublimement faux, sauvagement faux ». ff Xavier m’ad’ailleurs conviée un après-midi en studio pour apprécier la qualitéde la fausseté du chant de la cantatrice qui allait me doubler dans le film. J’en garde un excellent souvenir.

Le film entier semble jouer sur les paradoxes…Xavier est un des rares cinéastes qui sache manier les paradoxesavec autant de talent. Son film est drôle et tragique à l’image du personnage principal : Marguerite est à la fois seule et très entourée, amoureuse et trompée, triste et débordante de vie, touchante alorsqu’elle peut prêter aux moqueries. Est-elle si innocente qu’elle en al’air ? Les autres sont-ils aussi cyniques qu’ils le laissent paraître ? Ce sont ces ambiguïtés qui font la force du film.

L’HISTOIRE

CATHERINE FROT

MargeriteUN FILM DE

XAVIER GIANNOLIENTRETIEN AVEC

CATHERINE FROT

16SEPT

MER

CRE

DI

10 [ZOOM N°28]

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3Le Professeur de philosophie, Abe Lucas est un homme dévasté sur le plan affectif, qui a perdu toute joie de vivre. Il a

le sentiment que quoi qu’il ait entrepris - militantisme politique ou enseignement n’a servi à rien.Peu de temps après son arrivée dans l’université d’une petite ville, Abe entame deux liaisons. D’abord, avec Rita Richards, collègue en manque de compagnie qui compte sur lui pour lui faire oublier son mariage désastreux. Ensuite, avec Jill Pollard, sa meilleure étudiante, qui devient aussi sa meilleure amie. Si Jill est amoureuse de son petit copain Roy, elle trouve irrésistibles le tempérament torturé et fantasque d’Abe, comme son passé exotique. Et tandis que les troubles psychologiques de ce dernier s’intensifient, Jill est de plus en

plus fascinée par lui. Mais quand elle commence à lui témoigner ses sentiments, il la rejette. C’est alors que le hasard le plus total bouscule le destin de nos personnages dès lors qu’Abe et Jill surprennent la conversation d’un étranger et s’y intéressent tout particulièrement.Après avoir pris une décision cruciale, Abe est de nouveau à même de jouir pleinement de la vie. Mais ce choix déclenche une série d’événements qui le marqueront, lui, Jill et Rita à tout jamais.

Le hasard joue un rôle crucial dans L’HOMME IRRATIONNEL. L’intrigue repose sur des événements fortuits dont les conséquences peuvent être vitales. D’ailleurs, l’histoire illustre l’une des théories philosophiques chères à Woody Allen :

ARRÊT SUR [IMAGE]

L’HISTOIRE

[ZOOM N°28] 11

L’HOMME

14OCT

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CRE

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IRRATIONNELÉcrit et réalisé par WOODY ALLEN

« Je crois ferme dans le caractère totalement aléatoire et futile de l’existence, affirme-t-il.

C’est ce que j’ai tenté de montrer dans MATCH POINT et qu’Abe enseigne à ses étudiants.

La vie tout entière se déroule sans rythme, ni rationalité. Nous sommes tous soumis aux

fragiles contingences de l’existence. Comme chacun sait, il suffit d’être au mauvais

endroit, au mauvais moment… »

JAMIE JAMIE BLACKLEYBLACKLEY

JOAQUIN JOAQUIN PHOENIXPHOENIX

PARKER PARKER POSEYPOSEY

EMMA EMMA STONESTONE

Drame , Thriller , Romance de Woody AllenAvec Joaquin Phoenix, Emma Stone, Parker Posey.

Durée : 1h54.

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3Tony est admise dans un centre de rééducation après une grave chute de ski. Dépendante du personnel médical

et des antidouleurs, elle prend le temps de se remémorer l’histoire tumultueuse qu’elle a vécue avec Georgio. Pourquoi se sont-ils aimés ? Qui est réellement l’homme qu’elle a adoré ? Comment a-t-elle pu se soumettre à cette passion étouffante et destructrice ?Pour Tony c’est une difficile reconstruction qui commence désormais, un travail corporel qui lui permettra peut-être de définitivement se libérer…

ARRÊT SUR [IMAGE]

21OCT

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12 [ZOOM N°28]

MON ROIVINCENT

CASSELEMMANUELLE

BERCOT

UN FILM DE MAÏWENN

PRIXD’INTERPRÉTATION

FÉMININEFESTIVAL DE CANNES

E N T R E T I E N A V E C M A Ï W E N NMON ROI traite d’un amour passionnel et destructeur qui s’étale sur dix ans. C’est une chronique très distanciée sur le couple ; un film très différent de ceux que vous avez réalisés jusqu’ici.C’est un sujet que je porte depuis des années et dont je repoussais sans cesse la réalisation. Il me faisait peur, je sentais que je n’avais pas la maturité suffisante pour le traiter. J’en avais écrit de nombreuses versions, sans qu’aucune ne me paraisse satisfaisante.

Qu’est-ce qui vous effrayait ?Les moments heureux qu’ils traversent avant de se déchirer – j’ai réalisé à quel point c’était dur pour moi de montrer des gens heureux au cinéma ; tout ce que j’écrivais était mièvre. Il fallait pourtant qu’on y croie : comment comprendre autrement qu’ils reviennent sans arrêt l’un vers l’autre, décrire leurs névroses et leurs conflits si l’on n’est pas convaincu de leur amour ?

Pourquoi avoir soudain choisi de sauter le pas ?Je me suis dit : « Tu ne vas tout de même pas procrastiner toute ta vie ! »

Était-il, dès le départ, évident que vous ne joueriez pas dans le film ?Oui. J’ai eu envie de tourner avec Emmanuelle Bercot et j’ai aussi eu envie d’un film dans lequel je ne serais pas. Pour voir ce que ça pouvait apporter à ma mise en scène.

Le personnage de Giorgio est d’autant plus complexe qu’il reste empli de zones d’ombres.J’y tenais : un personnage ne doit jamais être monolithique, ou bien cela devient vite très ennuyeux. La vie n’est jamais d’une pièce, il faut pouvoir la regarder sous différents angles.

On sent tout de suite un décalage entre cet homme et cette femme. Tony n’a pas la beauté des mannequins avec lesquels Giorgio a l’habitude de sortir et porte surtout en elle une blessure folle – absurde – qu’elle lui confie dès leur première nuit d’amour.Il devait se passer quelque chose de très intime entre eux pour que Giorgio tombe amoureux. De la même façon que Tony le démasqueavec l’histoire des glaçons, elle se démasque à son tour en lui avouant une angoisse intime. Ils entrent directement dans une intimité extrême ; une intimité singulière, c’est très souvent comme ça qu’un couple se fait.

MON ROI aborde des personnages qui ont une quarantaine d’années…Et cela incline sans doute à lui donner une image de film d’adulte. Mais même les ados peuvent s’y reconnaître. Mon film s’adresse àtous les amoureux qui ont été incompris.

Vous lui donnez une dimension universelle qui VV tranche avec le ton de PARDONNEZ-MOI, votre premier long métrage.Je ne me suis jamais reconnue dans l’étiquette de « la réalisatricequi tourne des films autobiographiques », que l’on m’attribue depuis mes débuts. POLISSE n’était pas plus ou moins personnel que PARDONNEZ-MOI. Ce n’est pas parce que je me suis amusée avec l’image des comédiennes que LE BAL DES ACTRICES était mon histoire.Que je sois ou non partie de tous petits faits réels n’efface en rien le travail que j’ai fourni. C’est blessant et réducteur de se trouverperpétuellement adossée à ces qualificatifs. J’en ai souffert. Le malentendu vient sans doute pour beaucoup du fait que j’ai joué dans ces films.

Drame, romance de MaïwennAvec Vincent Cassel, Emmanuelle Bercot

Durée : 2h08

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DÉCOUVRIR [LE MONDE]

3« Entre 2003 et 2005, j’ai sillonné le Cambodge en tous sens, explorant chaque Province avec ma petite équipe d’amis, tous

Cambodgiens. De ces périples est issu un documentaire : Cambodge les clés d’un royaume, un road-movie ponctué de rencontres émouvantes.

Dix ans après, mon père et moi nous sommes posés les mêmes questions : Que sont devenus la petite fille de Païlin, le petit garçon aux chauves-souris, l’ancien Khmer rouge devenu sorcier ? Et le vieux balayeur d’Angkor, les rescapés de la jungle, ou ces enfants de Phnom Penh qui se consacraient à l’art de la danse ?

Pour répondre à ces questions, nous sommes repartis sur les pistes de ce royaume. De Phnom Penh à Angkor, de temples secrets en retrouvailles magiques, c’est la face émouvante d’un pays nouveau que vous découvrirez : le Cambodge du sourire retrouvé.»

3Emmanuel et Sébastien Braquet forment

une famille d’authentiques voyageurs. Emmanuel part en Afghanistan en 1966 …et il n’arrêtera plus de voyager ! Il réalise son premier film sur les Kurdes d’Irak en 1975. Sébastien, lui, fait son voyage initiatique en Inde à l’âge de 15 ans. Entre 2003 et 2006, il réalise un premier documentaire sur le Cambodge. En 2008-2010,

il accomplit le rêve de son père pour rejoindre au Népal la principauté du Mustang. De cette aventure commune naîtra un film émouvant et plein de sensibilité. Désormais, ils voyageront ensemble. En 2014-2015 c’est le fils qui entraîne le père dans un documentaire saisissant sur le Cambodge jadis meurtri, mais au sourire retrouvé.

3Photographe, cinéaste et grand voyageur, Olivier

BERTHELOT est passionné par le monde Turc. Il a sillonné l’Anatolie et sa maîtrise de la langue le mettait à l’aise parmi les stanbuliotes comme chez les nomades du Taurus.Dans son premier documentaire « Turquie » il relate la longue

épopée du peuple Turc. Il signe également deux livres sur ce pays. En 2000 il découvre le Portugal et réalise le film « Portugal, un balcon sur l’océan ». Aujourd’hui, il revient à sa première passion en nous livrant un film à la fois sensible et plein d’humanisme «Istanbul, faits et reflets ».

La clef de la ville c’est sa situation géographique exceptionnelle à l’entrée du Bosphore, qui en fait un lieu de passage et une place de rencontre. La péninsule historique surveille l’embouchure et conserve en son sein les joyaux de l’histoire, Sainte Sophie et le palais de Topkapi. Au delà, voici une Istanbul faite de petits quartiers, d’ambiances animées ou recueillies, une

ville qui vit des contrastes entre l’ancien et le nouveau, entre des cultures traditionnelles et l’occidentalisation complète. Ici, les extrêmes se côtoient. Sur cette société bigarrée, l’auteur pose un regard humain et respectueux. De cette balade à travers la ville, on sort non seulement fasciné par la beauté de la citée millénaire, mais étonné et séduit par son évolution.

3Istanbul, la belle Istanbul ! La ville à cheval sur deux continents, l’ancienne Byzance devenue Constantinople, Sainte Sophie…

Byzance, disait ses habitants, est une ville-monde, mais l’Istanbul d’aujourd’hui est une mégapole à l’échelle du XXIe siècle.

AGENDAARCACHON CENTRE

CambodgeLe sourire retrouvé

Film d’Emmanuel et Sébastien Braquet Istambul

Faits et reflets

Film d’Olivier Dubois

BIOGRAPHIE

BIOGRAPHIE

VEN20 NOV14H30

VEN09 OCT14H30

Retrouvez toute l’actualité des ciné-conférences sur www.connaissancedumonde.com

[ZOOM N°28] 13

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3Aide-soignant, David travaille auprès de personnes en phase terminale. Méticuleux, efficace et passionné par son métier,

il noue des relations qui vont bien au-delà du cadre médical et instaure une véritable intimité avec ses patients. Mais dans sa vie privée, David est inefficace, maladroit et réservé. Il a besoin de ses patients tout autant qu’ils ont besoin de lui.

ARRÊT SUR [IMAGE]

14 [ZOOM N°28]

À PROPOS DU FILMComme dans mes précédents films, la tonalité est aussi réalisteque possible. Le mélange entre acteurs professionnels et nonprofessionnels permet d’atteindre ce degré de réalisme que j’ai déjàobtenu antérieurement.Par exemple, les infirmières sont d’authentiques infirmières. C’est ainsi qu’elles peuvent exprimer leur attachement et leur dévouement à leur mission.Tim Roth, qui campe David, le personnage principal, s’est préparé àson rôle en travaillant aux côtés de véritables malades et en effectuant les tâches qui sont celles d’un infirmier.Ce personnage est pétri de contradictions. Son état d’esprit évolue augré de ses relations avec chaque patient et, parfois, il franchit la limitede ce qui relève ou pas de son travail et de ce qu’il n’est pas censé fairedans le cadre de son travail.La caméra s’attarde sur le protagoniste et ses patients, laissant decôté tout ce qui risque de nous distraire du conflit central, à savoir ladépression d’un infirmier et l’état émotionnel de ses patients.

L’HISTOIRE

C H R O N I CEcrit et Réalisé par Michel FrancoAvec Tim Roth, Sarah Sutherland

Pr ix du Scénar ioFESTIVAL DE CANNES

21OCT

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NOTE D’INTENTION DU RÉALISATEURIl y a trois ans, ma grand-mère a subi une attaque qui lui adéfinitivement paralysé la moitié du corps. Condamnée à passer lereste de sa vie alitée, elle est devenue dépendante des autres pour la moindre activité ou pour ses besoins les plus élémentaires. Elle nepouvait même plus parler.La famille était à ses côtés tous les jours pour qu’elle ne se sente passeule. Malgré tout, la seule personne qui s’occupait vraiment d’elle était son infirmière, une étrangère qui a immédiatement pénétré dans son intimité physique et émotionnelle et qui l’accompagnait dans ses activités quotidiennes les plus fondamentales : elle la baignait, lui donnait à manger, lui changeait sa couche et sa poche urinaire, et s’acquittait d’autres tâches difficiles, pénibles et souvent humiliantes.Ces deux femmes ont noué un lien à travers des signes, des gestes et des mots que personne, au sein de la famille, ne comprenait. Certainsd’entre nous se sont sentis frustrés, impuissants, voire jaloux de cette relation intime qui existait entre elles deux. Elle est la dernièreà l’avoir vue en vie, et elle était à ses côtés pendant ses momentsultimes d’agonie : elle est décédée à 3 h du matin. Après avoir travaillé pendant six mois auprès de ma grand-mère, cette infirmière s’est occupée d’un nouveau patient. Bien que sa mission envers ma famille soit achevée, elle nous a rendu visite pendant lapériode de deuil en signe de solidarité et d’affection. Son regard trahissait une grande tristesse. Tout comme nous, elle était en deuil.Sa visite m’a touché et je me suis intéressé à son histoire. Elle m’a révélé des choses que je ne savais pas sur ma grand-mère, alors qu’ellene l’a connue que quelques mois. Elle m’a raconté qu’elle travaillait auprès de patients en phase terminale depuis vingt ans. Le deuil et la mort faisaient partie intégrante de sa vie et son travail l’obligeait à affronter des émotions douloureuses qui ont fini par provoquer une dépression chronique.Malgré sa dépression, elle refusait de changer de travail. C’était sa vie et son parcours professionnel. Dès qu’elle traversait une phase de deuil, elle cherchait un nouveau patient pour soulager sa détresse et reprendre goût à la vie.

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Les Profs 2

Pourquoi j’ai pas mangé mon père

3Les pires Profs de France débarquent en Angleterre pour une mission ultra-

secrète. Avec Boulard, le Roi des cancres, ils sont parachutés dans le meilleur lycée du pays, et ils vont appliquer leurs célèbres méthodes sur la future élite de la nation. L’enjeu est énorme : de leur réussite dépendra l’avenir du Royaume tout entier... Cette année : aux meilleurs élèves, les pires profs quand même !!!

3L’histoire trépidante d’Édouard, fils aîné du roi des simiens, qui,

considéré à sa naissance comme trop malingre, est rejeté par sa tribu. Il grandit loin d’eux, auprès de son ami Ian, et, incroyablement ingénieux, il découvre le feu, la chasse, l’habitat moderne, l’amour et même… l’espoir. Généreux, il veut tout partager, révolutionne l’ordre établi, et mène son peuple avec éclat et humour vers la véritable humanité… celle où on ne mange pas son père

Comédieavec Kev Adams

Durée 1h32.

Film d’animationde et avec Jamel Debbouze.

Durée 1h35.

Film d’animationde KEICHI SATO

Durée 1h33.

Film d’animationde Xavier Picard.

Durée 1h17.

Film d’animationde Louis Clichy.

Durée 1h03.

Film d’animationde Paul Tibbitt.

Durée 1h33.

3Au commencement, il y avait une Déesse chargée de protéger la Terre,

Athéna. Gardienne de l’équilibre, elle fut cachée des Forces du Mal.Quand sa vie est menacée, Seiya et les Chevaliers de Bronze endossent leurs armures. Ce sont les Protecteurs d’Athéna, les Chevaliers du Zodiaque. Pour sauver leur Déesse et l’avenir de la Terre, ils vont devoir atteindre le Sanctuaire du Grand Pope et y affronter sa légendaire armée des 12 Chevaliers d’Or. La plus grande bataille des Chevaliers du Zodiaque débute aujourd’hui.

3L’idyllique vallée des Moomins vit des jours paisibles. Mais il ne faut

pas se fier aux apparences. L’intrusion d’une bande de pirates dont le navire s’est abîmé sur des récifs va bouleverser la vie tranquille des Moomins et leur donner soif d’aventure. Accompagnés de Snorkmaiden et de Little My, les Moomins embarquent à bord d’un petit bateau à voiles. Victimes d’une violente tempête, ils s’échouent sur une île déserte avant de rejoindre la Côte d’Azur.

3À Émile est un garçon de 5 ans de qui vit à la campagne avec sa petite

sœur Ida, ses parents Anton et Alma. Rusé et malicieux, Émile s’amuse de tout et surtout à faire les 400 coups en jouant avec les animaux de la ferme. Même quand son père le gronde, il joue encore et fabrique en cachette de petites figurines en bois, en attendant de pouvoir vivre de nouvelles aventures.

3Tout baigne à Bikini Bottom pour Bob l’éponge, l’éternel optimiste et

ses amis: Patrick l’étoile de mer fidèle, Carlo le calamar égoïste, Sandy l’écureuil et Monsieur Krabs, le crustacé obsédé par l’argent!Cependant tout bascule quand la recette du pâté de crabe est volée par le diabolique pirate Steak Barbare (et les mouettes qui ne le quittent jamais…) ! Pour sauver leur monde, Bob et ses amis vont unir leurs forces (avec l’aide de Plankton, l’ennemi de toujours !) et débarquer dans le nôtre !

Les chevaliers du zodiaque

Les moomins sur la riviera

Les aventures d’Émile à la ferme

Bob l’éponge

LE CINÉ DES [ENFANTS] AGENDA

S É A N C E SARCACHON CENTRE LA TESTE

SAMEDI 19 SEPT14H30

DIMANCHE 20 SEPT 10H30

S É A N C E SARCACHON CENTRE LA TESTE

SAMEDI 10 OCT14H30

DIMANCHE 11 OCT 10H30

S É A N C E SARCACHON CENTRE LA TESTE

SAMEDI 26 SEPT14H30

DIMANCHE 27 SEPT 10H30

S É A N C E SARCACHON CENTRE LA TESTE

SAMEDI 17 OCT14H30

DIMANCHE 18 OCT 10H30

S É A N C E SARCACHON CENTRE LA TESTE

SAMEDI 03 OCT14H30

DIMANCHE 04 OCT 10H30

S É A N C E SARCACHON CENTRE LA TESTE

SAMEDI 24 OCT14H30

DIMANCHE 25 OCT 10H30

3 €

la sÉancepour tous

[ZOOM N°22] 15

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