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no comment ® juin 2010 mensuel gratuit - tana - événements - culture - nuits - sorties - www.nocomment.mg

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Magazine no comment® Madagascar : parution Juin 2010

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no comment®

juin 2010

mensuel gratuit - tana - événements - culture - nuits - sorties - www.nocomment.mg

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ÉD

ITO

COUV’ BY 4 Mahefa Rasamuel

CULTURE 5 Franco, le bédéiste social

8 Mettre l’enfance à la page

10 Partager en rythme12 Le jazz est un voyage intérieur

L’ASSO DU MOIS15 Réinsertion scolaire : un chantier Hardi

OUT OF TANA19 Escapades sur le canal des Pangalanes

20 Sous le Soleil de Mada

22 Le charme tranquille

25 Le Palais des Isles

ÉCO26 Jean-Luc Pistoresi, directeur marketing d’Orange

Madagascar30 PAPMAD : quand le papier se met au vert

GASTRONOMIE32 Interview et proposition gourmandes : Mickaël et

Rivo, chefs du Saloon

37 Le vin du mois : Gewurztraminer, maison J. Riehl

38 Le cocktail du mois : Fleur d’Amour

ESSAIS DE STARS40 Hyundai ix35 4WD Prestige / Firmin

42 LA MODE !

51 CAHIERS DE NUIT

63 AGENDA68 ANNUAIRE

SOMMAIRE

Ce numéro de no comment®, teste un nouveau concept : désormais, nous confierons régulièrement

le design de la couverture à un artiste de talent. Ce mois-ci, c’est Mahefa Rasamuel. Nous espérons que cela vous plaira !

Autres changements pour ce numéro : une amélio-ration de la maquette, des rubriques plus claires dont certaines sont nouvelles... Et, comme vous avez été nom-breux à le demander, nous avons créé une nouvelle ru-brique dans la page « Annuaire » de notre site Internet où sont indiquées les coordonnées de toutes les personnes que vous rencontrez dans nos pages. no comment® est toujours en mouvement et tâche de vous réserver chaque mois de nouvelles surprises !

Pour cette édition, nous avons voulu mettre l’accent sur les thématiques de l’enfance et de la jeunesse. Nous partons à la rencontre de Franco, le dessinateur de BD, nous vous présentons le travail de Bim, le percussionniste professeur de musique à l’école américaine, nous avons discuté avec Marie Michèle Razafintsalama, pionnière de l’édition jeunesse dans le pays. Dans la rubrique L’asso du mois, c’est l’ONG Hardi, spécialisée dans la réinsertion scolaire, qui est à l’honneur. Enfin, notre rubrique mode est consacrée aux collections enfants de Fosa Kids et Paparazzi Junior. Merci à tous ceux, grands et petits, qui ont apporté un zeste de fraîcheur dans les pages de no comment®. 3

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Mahefa Rasamuel

Le jour, Mahefa s’occupe de la communication et de l’événementiel du Bus et du HdO. Le soir, on l’y re-

trouve derrière les platines. Et le reste du temps, il est artiste peintre, plasticien, sculpteur…

Après des études dans l’hôtellerie et la restauration, il a travaillé dix ans dans la déco d’intérieur. Nombreux sont les lieux de Tana qu’il a relookés. Mais la déco est loin d’être le seul terrain sur lequel Mahefa fait jouer sa fibre artistique. « Au départ, je m’étais spécialisé dans l’art visuel et de la scène ». Sa grande époque, c’étaient les revues Cabaret du Bus qu’il animait. Malheureusement, son genou le lâche en 2008 et le contraint d’arrêter.

Mais il a plus d’une corde à son arc. Comme peintre, il a exposé pour la première fois en 2003 à Tana. Le succès est venu rapidement. En 2006, il expose à Paris.

Tous les supports et toutes les matières intéressent cet artiste éclectique, et lorsque nous lui avons proposé de designer notre couverture, il a tout de suite accepté. « J’ai utilisé mon style ethnique, qui me sert souvent à repré-senter des personnages aérés, dansants. Le chiffre 5, léger et maniable, s’y prêtait bien. »

COUV’ BY

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Baignant dans les mangas japonais et les comics amé-ricains depuis l’âge de 5 ans, Franco (de son vrai nom

Damy Franco Clerc) a réussi un pari audacieux : faire de sa passion un métier. De son parcours de bédéiste, il dira que c’est la BD qui l’a conduit au dessin, et non l’inverse.

Président de l’association Tantsary, qui regroupe une douzaine de membres actifs, édite des bandes dessinées et organise régulièrement des événements, il déplore le manque de visibilité d’un art qui a pourtant connu ses heures de gloire par le passé. Pour expliquer une telle si-tuation, qui perdure en dépit d’initiatives nombreuses, Franco revient sur l’histoire du 9e art dans le pays.

C’est la colonisation qui a importé la BD à Madagas-car. À l’époque, elle était le substitut de l’appareil photo et servait d’illustration aux écrits. La première BD mal-gache voit le jour en 1960. Elle est signée par le pasteur

Les œuvres de Franco seront présentées lors de la sixième édition de Gasy Bulles, le rendez-vous annuel des bé-déistes malgaches organisé par le CCAC et l’AFT, du 7 au 19 juin.

le social

Franco

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Rahajarizafy. Intitulée « Ny ombalahy bema-so » (le taureau aux gros yeux), elle a fait date dans l’histoire en contant en images la vie du roi Andrianampoinimerina. On peut consi-dérer que cette œuvre est aux origines de l’entrée progressive de la BD dans les journaux, et qu’elle marque le dé-but de l’histoire de la BD malgache.

En 1970, « Farano gazety » sera l’album phare qui annoncera l’âge d’or de la BD dans l’île. Le secteur de la BD connaîtra une belle expansion, avec une véritable profusion de maisons d’éditions dédiées à cet art (une trentaine). L’euphorie durera jusque dans les années 1980.

À partir des années 1990, le coût de la vie et celui des intrants (papier, encre, etc.), l’ap-parition des bouquinistes qui louent les BD au lieu de les vendre, les copies illégales et les

débuts du piratage vont fragiliser le marché. Aujourd’hui, le marasme est tel qu’il est de-venu difficile de diffuser des ouvrages et de

quantifier les ventes, et les bédéistes ont du mal à survivre.

Face à ces difficultés, Franco a décidé de mettre son art au service de la société. Sa spécialité ? Dessi-ner des planches de sensibilisation à la demande des ONG. En ce moment, il travaille sur une BD qui s’intitulera Le secret de Malala, et a pour vocation de sensibiliser les jeunes sur les questions de la sexualité et des MST.

Avec quelque six albums à son actif, il s’est fait en quelque sorte consultant en dessin, pour vivre et pour ne pas perdre la main. Certes, il ne dessine pas tou-jours les planches de ses désirs qui porteraient plutôt vers la science-fiction et le fantas-

tique, mais il est fier de pouvoir affirmer qu’il vit de son art, et ne désespère pas de publier un jour ses œuvres fantastiques. En tout cas, le nombre d’ONG qui lui font confiance est la preuve d’un talent reconnu.

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Des livres édités à Madagascar, il n’y en a pas beaucoup. Et des livres

pour enfants, encore moins. Nous avons rencontré une personne qui em-ploie toute son énergie à faire changer cette situation.

Marie Michèle Razafintsalama a attrapé le virus des livres lorsqu’elle travaillait pour la Nouvelle Société de Presse et d’Édition. Quand l’entreprise ferme ses portes en 1994, elle décide de ne pas en rester là. Elle veut développer le livre et la lecture à Madagascar et rêve de créer une maison d’édition pour la jeunesse. Malheureusement, à cette époque, l’imprimerie est un secteur peu développé, le papier coûte cher… Bref, il faut attendre un peu. Elle commence donc par créer la société Prediff avec son mari et se lance dans l’importation de magazines, puis de livres universitaires et professionnels.

Mais l’idée de l’édition continue

de lui trotter dans la tête. En 2003 elle recense tous les titres publiés à Madagascar et constate qu’il n’y a que 1 400 titres édités dans la Grande Île, dont 36 % de livres religieux. Décidée à agir, elle prend la présidence de l’As-sociation des Libraires de Madagascar et crée une fédération des auteurs, édi-teurs et libraires, afin d’offrir au secteur un porte-parole auprès des pouvoirs publics et des organisations interna-tionales.

L’occasion de fonder enfin sa mai-son d’édition, elle la trouvera dans un retournement macroéconomique. Lorsque l’ariary chute spectaculairement en 2004, c’est un coup dur pour les li-braires importateurs dont Prediff fait partie – les factures ont doublé –, mais c’est aussi une chance pour l’édition locale, dont les prix vont enfin pouvoir concurrencer ceux des importations.

Marie Michèle se lance et crée les Éditions Jeunes Malgaches, qui publient un premier livre en 2005. « J’étais décidée à faire des livres pour enfants en couleurs et de qualité, en malgache. Tout le monde m’a ri au nez en me disant que ce serait trop cher et que ça ne marcherait pas. Je leur ai prouvé le contraire. »

Son premier livre à la main, elle se

met en quête de partenaires, obtient l’aide de plusieurs associations et ONG internationales, et lance un programme de formation des libraires. Elle com-mence aussi à éditer des livres bilin-gues : « C’est un moyen pour les enfants malgaches d’apprendre le français, et pour les enfants de la diaspora d’être en contact avec leur langue mater-nelle. »

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Mettre l’enfance

à la page

MARIE MICHÈLE RAZAFINTSALAMA,

PIONNIÈRE DE L’ÉDITION JEUNESSE À MADAGASCAR

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En 2007, elle intègre l’Alliance in-ternationale des éditeurs indépendants. Le SCAC appuie sa présence et celle d’autres éditeurs malgaches sur les sa-lons de Montreuil et de la Réunion, ce qui lui permet de développer son réseau. Car paradoxalement, le circuit de la dif-fusion des livres malgaches pour la jeu-nesse passe aujourd’hui prioritairement par l’étranger. Les principaux acheteurs de livres pour enfants sont des associa-tions et des ONG qui travaillent à Madagascar mais dont le siège se trouve en Occident.

Malgré la crise actuelle qui a coupé les budgets de ses principaux clients et partenaires, Marie Michèle, qui vient d’être élue présidente d’Afrilivres, conti-nue à se battre. Elle a organisé cette an-née la première Journée internationale du livre pour enfants à Madagascar et prépare activement le salon de Montreuil pour le mois d’octobre.

Et ses projets sont nombreux : « Nous avons quatre projets phares pour cette année, à condition de trouver des finan-cements. Un guide illustré qui permettra aux enfants qui ne peuvent pas voyager de découvrir leur pays. L’histoire d’une petite fille adoptée par un couple fran-çais (c’est un sujet tabou à Madagascar, et j’aimerais susciter un débat à travers

ce livre). Un livre sur l’Indépendance à l’attention des adolescents, pour les aider à mieux comprendre l’histoire de leur pays. Et enfin, nous souhaitons mettre en place des rencontres autour du livre dans les écoles. »

Lorsqu’on l’interroge sur ce qui pour-rait être fait pour le livre à Madagascar, Marie Michèle répond sans hésiter que la mise en œuvre d’une politique volon-tariste est urgente. « Il n’y a jamais eu de politique du livre à Madagascar, alors que tout le circuit est à construire, des éditeurs aux librairies, en passant par les animateurs des centres culturels qui manquent cruellement de formation. »

Mais en même temps, elle ne cache pas que ce contexte difficile rend les choses passionnantes. « Si peu de choses sont faites pour l’édition à Madagascar que la moindre initiative porte des fruits immédiatement visibles. Depuis que je fais de l’édition, je m’épanouis complète-ment. C’est difficile, mais c’est tellement gratifiant de voir les livres imprimés ! Et puis, on rencontre plein de talents, des auteurs, de jeunes illustrateurs qui ont un regard nouveau. » Contacts & infos sur le site : www.nocomment.mg

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Aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec le percussionniste Bim dans une petite cour de

l’American school of Antananarivo (ASA). Am-biance paisible, cadre verdoyant et ensoleillé : le lieu parfait pour une rencontre intimiste avec ce musicien de talent que les initiés connaissent pour ses anima-tions de soirées et pour ses participations aux albums de grands noms de la musique malgache comme Fanja Andriamanantena ou Rija Ramanantoanina.

Si Bim a le rythme dans la peau, jouer ne lui suffit pas : il a aussi besoin de transmettre. Depuis

Partager en rythme

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un peu plus d’un an et demi, il enseigne la musique à l’ASA. Il nous confie avec en-thousiasme combien il s’estime chanceux de travailler dans cette école : un établis-sement de qualité qui met un maximum de moyens au service de la pédagogie. Les élèves sont dynamiques et motivés, toutes les origines se mêlent – un vrai melting-pot – et les échanges sont toujours enri-chissants. Et puis, il y a le plaisir de parler la langue de Shakespeare.

Il intervient dans douze niveaux de classes et transmet son amour pour les instruments et le chant aux enfants de 7 à 17 ans. Son mot d’ordre : le partage.

Avec les élèves, il orchestre des morceaux, organise des comédies musicales et met en scène des spectacles. Les 20 et 27 mai ont eu lieu les représentations de la version made in ASA de La Belle et la Bête (Beauty & the Beast), et le 4 juin, date de la fin de l’année scolaire, ce sera la cérémonie de remise des diplômes durant laquelle les élèves chanteront les hymnes nationaux et salueront l’année 2009-2010.

Côté scène, il a joué dans plusieurs fes-tivals – il se rappelle avec émotion ses mo-ments aux côtés de Saroy Rakotosolofo ou de Rola Gamana –, et en attendant de nouveaux événements, il se laisse sou-vent tenter par des animations de soi-rées à thème, comme par exemple à l’In Square Ambatobe, une fois par mois. Ce qui importe, pour lui, c’est de savoir être à l’avant-garde, en avance sur son temps, c’est de prendre des risques et de créer des tendances nouvelles. S’il avait un message à transmettre aux autres artistes malgaches, ce serait : osez !

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BIM FRÉDÉRIC ANDRIANARISEHENO, PERCUSSIONNISTE ET PROF DE MUSIQUE

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no comment® : Comment avez-vous com-mencé dans le jazz ?Anna Razafimbahiny : Par les voyages. Mon père était diplomate, nous avons vécu dans de nombreux pays : le Cameroun, Madagascar, l’Angleterre, les États-Unis, la Belgique… J’adorais la musique et les voyages me fai-saient découvrir sa diversité. Quand je vivais à Londres, j’étais fan de Jimi Hendrix. Mais quand je suis arrivée à Washington, j’ai dé-couvert Billie Holiday : une révélation ! Je

suis aussitôt tombée dans le jazz. Je me suis mise à chan-ter, et à Bruxelles, où je faisais mes études, j’ai rencontré un musicien New-Yorkais qui m’a demandé de lui donner une démo. Quelques temps plus tard, j’apprenais que ma voix avait plu et qu’on m’attendait à New York. J’y suis allée ! J’avais 25 ans et des étoiles dans les yeux. J’ai très vite rencontré des grands noms du jazz et ils m’ont prise sous leur aile. Toutes ces années passées à New York ont été fabuleuses.

Êtes-vous nostalgique de cette époque ?Pas du tout. J’ai vécu des moments mer-veilleux là-bas, j’en ai connu d’autres ensuite, et je suis sûre que la vie m’en réserve encore des quantités. Je ne suis pas une nostalgique. Je n’aime pas regarder trop longtemps en ar-rière, ça donne des torticolis !Pourquoi avez-vous quitté New York ?Mon père est tombé malade et je suis allée à Paris m’occuper de lui. Quand il est mort, je me suis remise à voyager. Las Vegas, les

Le jazz est un voyage intérieur

RENCONTRE AVEC ANNA RAZAFIMBAHINY

Anna Razafimbahiny n’est pas un personnage ordinaire. Née à Paris, à l’époque où ses parents, tous deux mal-gaches, y étaient étudiants, elle n’a jamais cessé de voyager. Avec un sacré franc-parler, une certaine dose d’humour et des points de vue plutôt originaux, cette ba-roudeuse du jazz et de la vie nous raconte son parcours.

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Caraïbes, Londres, New York à nouveau, puis Montréal et Liège… Et enfin, ma fille et moi avons décidé de ren-trer à Madagascar. Nous avons eu envie de retourner aux sources. Cela fait 8 ans maintenant.Qu’avez-vous fait en arrivant à Madagascar ?Quand nous sommes arrivées, ma fille et moi, en 2002, c’était la crise. Les conditions n’étaient pas très fa-vorables, mais nous nous sommes accrochées. Depuis, je travaille comme interprète et je m’investis dans je jazz malgache. J’ai travaillé pour une radio, j’ai organisé un cer-tain nombre d’événements autour du jazz, et j’ai chanté, bien sûr.Qu’est-ce que vous aimez dans le jazz ?Le jazz, c’est le voyage. Comme le voyage, le jazz se nourrit de tout et il est toujours différent, il varie à l’infini. Un jour, je me baladais à Harlem. Je suis tombée sur un im-meuble en démolition. Il ne restait qu’un seul mur. Sur ce mur, un piano à queue était représenté en mosaïque. C’est ça le jazz, un piano sur un mur de Harlem, au bord de la disparition. C’est ça le jazz, et c’est ça le voyage : de fortes émotions aussitôt disparues, et que vous voulez

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partager. Le jazz, c’est un voyage intérieur.Qu’est-ce qu’un bon jazz ?Facile. Si vous avez tout à coup envie de vous tourner et d’embrasser la personne qui est à côté de vous, c’est que vous écoutez un bon morceau.Que pensez-vous de la scène musicale malgache ?Beaucoup de gens disent qu’à Madagascar l’environ-nement n’est pas propice à la musique. Mais l’environ-nement, c’est nous, les artistes, qui le faisons, c’est à nous de le créer. On peut se lamenter sur les lacunes, ou on peut travailler à les combler. Madagascar est un pays où le jazz est profondément enraciné. C’est à nous de le faire vivre, de multiplier les initiatives.Quel genre d’initiatives ?Le jazz, c’est quelque chose de vivant, c’est une musique de clubs, c’est une musique canaille plutôt qu’une mu-sique à écouter assis dans une salle de spectacles. Nous avons, avec le restaurant Le B, un projet qui consistera à remettre le jazz à sa place dans l’univers musical et urbain. Il faut qu’il y ait un lieu où les gens sachent avec certitude qu’une fois par mois, il y a du jazz. Il y aura des musiciens connus et de nouveaux talents, tous malgaches, bien sûr. Cela s’appellera le Jazz B. Nous voulons offrir aux musiciens un espace d’expression et de liberté. Et c’est aussi ce que nous voulons offrir au public : un lieu d’échange, dans et par la musique. Alors rendez-vous au B, probablement fin juin, et au plus tard à la rentrée de septembre !

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no comment® : Quels sont les objectifs de Hardi ?Mino Ramaroson : Hardi a été fondée en 1993 par des étudiants malgaches et français dans le but d’aider les en-fants des bas quartiers en situation de déscolarisation à se réinsérer dans le système scolaire. Presque 20 ans après sa fondation, Hardi accueille plus de 200 enfants par an dans ses six salles de classe du centre de Manarintsoa Afovoany.En quoi consiste l’aide que vous apportez aux enfants ?Les enfants, âgés de 6 à 15 ans, passent une ou plusieurs années dans le centre jusqu’à pouvoir entrer en école pri-maire publique (EPP) ou en formation professionnelle, selon leur âge. Nous avons plusieurs niveaux de classes. Il y a d’abord un cours préscolaire. Ensuite, on a un cours de remise à niveau intensive pour les enfants qui n’ont jamais été à l’école et qui ont entre 8 et

Mino a fait ses études en France et s’est spé-cialisée en économie du développement, mais les circonstances l’ont conduite à commencer sa vie professionnelle dans le marketing. Rapi-dement, elle s’est aperçue que ce domaine ne lui convenait pas. Deux désirs la taraudaient : donner un sens social à sa vie professionnelle, et revenir travailler dans son pays. Lorsqu’elle décide de rentrer à Madagascar, elle apprend que Hardi, l’ONG spécialisée dans la réinsertion des enfants déscolarisés, est en pleine restruc-turation. Une nouvelle planification stratégique a été établie et il faut quelqu’un pour la mettre en œuvre. Son profil plaît. De son côté, elle se sent concernée par les objectifs de l’ONG. Elle commence comme directrice adjointe. Un an plus tard, elle devient directrice, poste qu’elle occupe depuis deux ans.

Réinsertion scolaire :

un chantier Hardi

RENCONTRE AVEC MINO RAMAROSON, DIRECTRICE DE L’ONG HARDI MADAGASCAR

L’ASSO DU MOIS

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13 ans (ils apprennent le calcul, la lecture et l’écriture en accéléré selon la méthode La planète des alphas). Nous avons aussi une classe de remise à niveau normale et une classe de préparation au CEPE. Il ne s’agit pas de remplacer le système scolaire mais bien d’aider les enfants à s’y réin-sérer. Hardi réinsère environ 90 enfants par an dans les EPP et les centres de for-mation professionnelle.Comment faites-vous pour repérer les enfants déscolarisés et les orienter vers le centre ?Deux animatrices font régulièrement le tour des familles du quartier pour iden-tifier les enfants déscolarisés mais aussi pour suivre les familles des enfants qui sont déjà dans le centre. La scolarisation des enfants dépend en grande partie de leur situation familiale, et nous essayons de connaître au mieux les familles du quartier pour identifier les problèmes éventuels.

En quoi consiste l’aide que vous apportez aux familles ?Nous avons souvent affaire à des familles qui sont en marge du sys-tème social. Nous leur fournissons aide et conseil pour faire face aux situations délicates. Par exemple, il arrive fréquemment que les en-

fants ne possèdent même pas de papiers d’identité. Nous aidons leurs familles à accomplir les démarches administratives nécessaires.Par ailleurs, nous avons instauré un sys-tème de microcrédit, d’abord pour aider les familles à assumer les frais de scolarité (légèrement inférieurs à ceux des EPP, soit 10 000 Ar par an environ), puis pour les aider à faire face à d’autres situations. Nous octroyons aujourd’hui entre 1 000 et 1 100 crédits par an. Les bénéficiaires – 85 % sont des femmes gagnant moins de 1 000 Ar par jour – sont suivis et accompagnés individuellement et quasi quotidiennement par nos agents.Quelles sont les récentes évolutions de l’ONG ?Nous avons créé une cantine parce que nous nous sommes aperçus

que les enfants avaient beaucoup de mal à se concentrer l’après-midi faute d’avoir pu manger. Par ailleurs, nous essayons d’organiser des activités parascolaires : nous faisons des sorties de classe, et nous espérons monter une colonie de va-cances cette année. Enfin, nous sommes en train de mettre en place une salle in-formatique.Comment trouvez-vous vos finance-ments ?Un enfant chez Hardi, en dehors de la cantine, coûte environ 200 000 Ar, soit 70 à 80 euros par an. Les frais de scolarité payés par les familles couvrent moins de 5 % de notre budget de fonc-tionnement. Nous sommes financés par des ONG internationales comme la Fondation Auteuil International ou l’ONG italienne RTM, par la coopé-ration de Monaco et par l’association Sœur Emmanuelle. Nous faisons éga-lement appel aux dons privés, qui ont pour nous une grande importance. Contacts & infos sur le site : www.nocomment.mg

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Le groupe en effet vient d’acquérir trois luxueux bateaux habitables : 3 cabines, salon, cuisine, 2 postes de pilotage et pont supérieur. Ils sont manœuvrés par un

capitaine et un skipper mais ceux-ci peuvent aussi initier les vacanciers aux plaisirs du pilotage.

Joëlle Andrianirina, 26 ans, est manager d’Axius Boat. Elle a toujours adoré voyager. Pas étonnant qu’elle ait fait ses études dans le domaine du tourisme : elle souhaitait trouver dans son métier un maximum d’occasions de bouger. « C’est vrai que dans le tourisme, on est finalement assez souvent derrière un bureau, mais le principal pour moi, c’est de travailler dans un univers qui me passionne. »

Avant d’intégrer Axius, Joëlle a passé quatre ans au service commercial du Carlton. « Il y avait énormément de relationnel. J’ai tout appris là-bas. Ça a été des années pas-sionnantes. Aujourd’hui, la directrice commerciale est devenue une véritable amie. »

Maintenant qu’elle est chargée de la gestion et de la commercialisation des croisières d’Axius Boat, elle ne cache pas le plaisir qu’elle prend à gérer une destination aussi

paradisiaque que le canal des Pangalanes. « Je trouve que c’est un projet vraiment intéressant. Cela me plaît de proposer aux gens quelques jours de pur dépay-sement. Nous sommes partis faire un séjour de reconnaissance, et je peux vous dire que c’est vraiment beau. »

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s Sur le canal des Pangalanes, on navigue généralement en pirogue ou en petit bateau à moteur, et on fait de courts trajets de village en village. Rares sont les prestataires qui proposent de véritables croisières. Axius Boat est l’un d’entre eux.

sur le canal des Pangalanes

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Lui, il gérait un hôtel social à Cannes. Elle, elle était chargée de réinsertion sur Paris et

lui envoyait ses clients en vacances. Ils se sont rencontrés, et ils se sont plus plu. D’accord. Mais seulement, Paris-Cannes, c’était trop loin. Alors ils ont décidé de se retrouver à mi-chemin : Ambaladingana, près d’Ambositra.

Enfin ce n’est pas tout à fait ça. Au départ, ils voulaient faire le tour du monde, et ils se sont arrêtés… à la première étape. « On nous a tendu un piège, racontent-ils avec un sourire en coin. Quelques jours après notre arrivée à Mada, on était à Ambositra. Le patron de notre hôtel nous demande un service : garder l’établissement deux jours pendant qu’il va faire des courses à Tana. On était du métier, ça nous a amusés. » Quatre mois plus tard, il leur téléphone pour leur dire qu’en fait il est en France et leur demande s’ils ne pourraient pas gérer l’hôtel jusqu’à… jusqu’à nouvel ordre. Au fond, pourquoi pas ? Et c’est parti. Marc et Bri-gitte se retrouvent gérants du Grand Hôtel d’Ambositra.

Ils en profitent pour visiter le coin et tombent amoureux du pays Zafi-maniry. Un jour, ils apprennent qu’un terrain est à vendre. « Il n’y avait que des bosses et de la broussaille, mais on s’y est vus ». Ils achètent le terrain,

MARC ET BRIGITTE, DES HÔTELIERS PAS COMME LES AUTRES

Sous le Soleil de

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sacrifient le zébu : le projet est lancé, ils vont construire un éco lodge. Pendant que Brigitte continue de gérer le Grand Hôtel, Marc super-vise le chantier. Le terrain est aplani, et les artisans des villages voisins ar-rivent pour construire le restaurant et les cases, en matériaux tradition-nels : en 2006, le cinquième bunga-low est achevé. Et le lodge ouvre ses

portes. Il ressemble à un village Zafimaniry et se nomme Sous le Soleil de Mada. Le personnel n’est constitué que de gens de la vallée qui habitent à moins de 2 km de l’hôtel.

Marc et Brigitte attendront d’avoir construit leur dixième case, début 2009 pour faire leur fomba – fêté avec pas moins de 500 personnes de la vallée et des environs. Pourquoi si tard ? Tout

simplement parce qu’ils n’avaient pas encore construit leur propre case. Les clients passaient avant tout.

Sous le Soleil de Mada est une mai-son d’hôtes au sens le plus noble du terme. Marc et Brigitte prennent le temps de connaître chacun de leurs visiteurs et on sent qu’ils adorent ça. À l’heure de l’apéro, ils passent

derrière le comptoir et devisent gaie-ment avec leurs convives. Ensuite, on s’assoit autour d’une grande table pour un magnifique repas, et après le dessert on joue au tarot en buvant du rhum arrangé (il y en a au moins 40 sortes), ou on bavarde au coin du feu avant d’aller se coucher dans une des cases tout en bois au confort très simple – c’est ce qui fait leur charme. Et comme on est à quelques kilomètres seulement d’Antoetra, le point de départ des randonnées en pays Zafimaniry, les journées sont bien remplies, quand elles ne sont pas passées à lézarder sur un transat ou à jouer à la pétanque.

Bref, vous l’aurez compris : Sous le Soleil de Mada, c’est le paradis. Un paradis dont les gardiens sont des anges.

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Le charme tranquilleLa bucolique région Itasy n’a d’égal que la

chaleur de l’accueil de la propriétaire de L’Auberge de la Belle Vue à Ampefy.

Hanta Rakotonoely, originaire d’Antsirabe, est l’arrière-petite-fille d’un des premiers médecins malgaches. Deux de ses sœurs sont également docteurs en médecine mais, « par peur des ma-ladies et de la souffrance », Hanta a préféré pour-suivre, jusqu’à la licence, des études d’histoire. Une grande partie de sa carrière a été accom-plie au sein du Centre culturel Albert Camus, entre 1996 et 2008.

Hanta est responsable de la section adulte à la médiathèque du CCAC lorsqu’elle décide, en 2008, avec son mari Thibaud, de se lancer dans l’aventure du tourisme. Thibaud s’occupait

d’un restaurant pizzeria en France et connaît les rouages de la restauration.

« Pour la partie hébergement, deux amis hôteliers à Antananarivo ont assuré, ami-calement, ma formation ».

Hanta et Thibaud ont sillonné le pays avant d’opter pour la région Itasy. « Dès que nous avons découvert cette région, proche de la capitale et qui offre pourtant un total dépaysement, nous avons senti que nous nous implanterions ici, entre lacs et volcans ».

Depuis le début de l’année 2010, L’Auberge de la belle vue (6 bungalows et 2 chambres familiales), à deux pas du lac Kavi-taha, peut offrir tout un ensemble de prestations de qualité. Andry, le chef cuisinier, a composé une carte qui s’appuie sur les produits du terroir : fruits et légumes de l’Itasy aux saveurs incompa-rables, mais aussi les viandes (zébu, canard), sans

oublier les poissons du lac (baroas).Une aire de jeux pour enfants,

un terrain de pétanque, un jardin fleuri… tout est mis en œuvre afin de satisfaire une clientèle qui apprécie cette adresse à la fois dé-contractée et confortable.

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HANTA RAKOTONOELY

DU CCAC À L’AUBERGE DE LA BELLE VUE

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Après de nombreuses années en formation dans des établissements étoilés de Bruxelles

et du Nord de la France, Jean-François Narove est revenu à Madagascar en 2001. Avec sa sœur Soamamy, il vient d’ouvrir, dans le cadre d’une magnifique demeure coloniale des années 1930, au cœur du grand port de l’Est, Le Palais des Isles, qui s’est rapidement imposé parmi les quelques excellentes tables de Toamasina.

« Ma cuisine fait la part belle aux poissons et crustacés. Je la souhaite inventive. Produits de la

mer et viandes sont ainsi travaillés et présentés en

salade, mille-feuille, tartare, fi-let, brick… »

Les épices de la côte Est sont largement utilisées par ce chef qui marie habilement les sa-veurs et insiste sur les accords des vins.

« Je conseille toujours un vin avec le plat principal. Mon fournisseur est présent à Tama-tave et constamment à notre écoute. Important, car ma carte est évolutive et les références vins doivent s’adapter souvent ».

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Le Palais des Isles

à TamataveCHEF : JEAN-FRANÇOIS NAROVE

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no comment® : Comment êtes-vous entré dans le monde des télécoms ?Jean-Luc Pistoresi : D’une manière toute simple. J’ai fait quasiment toutes mes études dans le Sud de la France, puis j’ai fait une école d’ingénieurs à Paris, et je suis entré directement chez France Télécom, en 1993. À l’époque, ce n’était pas la multinationale d’aujourd’hui. C’était plutôt une grosse entreprise nationale, qui a ensuite évolué avec l’achat d’Orange UK, le déploiement sur l’Europe, l’Afrique et même l’Asie. J’ai intégré l’entreprise dans le département Recherche & Dé-veloppement, un parcours quasi évident puisque mon école d’ingénieurs était spécialisée en télé-coms. Depuis, je n’ai jamais quitté Orange.

Aviez-vous déjà vécu à l’étranger avant de venir à Madagascar ?Non ! Ma famille est du Sud de la France, dans les environs de Nice, et comme nous sommes tous très liés, l’idée de partir ne m’a jamais traversé l’esprit. À eux trois, mes frères ont 12 enfants, et les plus âgés ont déjà 17 ans. C’est vrai que nous sommes tellement nombreux que nous n’arrivons pas si souvent que ça à nous retrouver tous ensemble. Mais que l’un d’entre nous parte à 10 000 km de Nice, ça ne s’était jamais vu ! J’avoue que mon dé-part a été un arrachement, mais on a fait passer la pilule en buvant un bon petit rosé de Provence. Et je me suis envolé le cœur léger pour rejoindre la direction marketing d’Orange Madagascar.

Jean-Luc Pistoresi est arrivé à Madagascar en janvier dernier pour prendre la direction marketing d’Orange. Or, depuis quelques mois, il ne vous a pas échappé que la fameuse entreprise de télécoms multiplie les nouvelles offres commerciales à un rythme assez vertigineux. Nous avons voulu savoir qui se cachait derrière cet élan de dynamisme. Il faut l’avouer : nous pensions tomber sur un loup impitoyable du monde des affaires. Mais la personne que nous avons rencontrée est un homme au regard doux et au sourire bienveillant, qui nous a accueillis sans façons pour une agréable discussion autour de la table de son bureau.

Jean-Luc PistoresiDIRECTEUR MARKETING D’ORANGE MADAGASCAR

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De Nice à Madagascar, il y a aussi loin que de la R&D au marketing, non ?C’est vrai que ce n’est pas un parcours tellement courant. On considère sou-vent les gens de la R&D comme des techniciens purs et durs. J’y suis resté les 5 premières années de ma carrière puis j’ai intégré différentes directions marketing à Nice, à Paris et enfin ici à Madagascar. Vous savez, la R&D m’a construit professionnellement en me donnant une connaissance des pro-duits et services, en particulier dans les nouvelles technologies et les inno-vations. Dans mon cas, l’évolution est venue d’un concours de circonstances. Fin des années 1990, on était en train de lancer l’Internet à 64 Kbps en France, que l’on considérait comme du haut débit à l’époque. La préhistoire ! Un directeur s’est rendu compte de ce que pouvaient apporter les connais-sances d’un ingénieur. À l’issue de nos discussions, je me retrouvais embauché au service marketing. Pour moi, ça a été un sacré changement de rythme : je suis passé de projets sur deux ou trois

ans à des projets qui doivent parfois être bouclés en quelques jours !Qu’est-ce qui vous a conduit à Madagascar ?À Paris, je partageais mon bureau avec une Malgache, Tatiana. Depuis peu de temps, elle savait que je songeais à m’ex-patrier, et elle ne cessait de me dire : « tu sais, connaissant ta personnalité, je suis sûre que tu adorerais Madagascar ». Or, en 2009, nous avons eu l’occasion de venir ici à Tana pour le boulot. Elle en a profité pour m’introduire au pays, et m’a donné accès à des choses que je n’aurais jamais pu découvrir seul. Dans le travail comme en dehors, j’ai énormément apprécié les personnes que j’ai rencontrées. J’ai trouvé les gens volontaires, moteurs, pleins d’énergie. Je n’avais plus qu’une idée en tête : venir travailler ici. Et par chance, cela s’est fait : le directeur général d’Orange Madagascar recherchait justement un directeur marketing. Au fil des discus-sions, nous nous sommes aperçus que nous partagions les mêmes objectifs et les mêmes points de vue, donc il m’a fait venir.

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Et maintenant que vous y êtes, comment vous sentez-vous ?Je suis absolument emballé au plan personnel comme au plan profes-sionnel. Toutes les qualités que j’avais pressenties chez les Malgaches lors de mon premier séjour se sont vérifiées. Être directeur marketing dans un pays comme Madagascar, c’est pour moi au moins dix fois plus intéressant que tout ce que j’ai pu faire avant. Si on me demandait de prendre la décision à nouveau, je referais la même chose, sans une once d’hésitation.Avez-vous eu le temps de voyager dans le pays ?Cela ne fait que quelques mois que je suis ici, mais j’essaie de bouger au maximum. Je suis déjà allé à Diego, à Tamatave, à Antsirabe, j’ai pas mal rayonné autour de Tana. Je me suis fixé une règle : aller en province au moins une fois par mois. Je le fais par plaisir, mais cela a aussi un intérêt professionnel. Le marketing, c’est être proche des clients, et les problématiques en province sont

radicalement différentes de celles de Tana.

Vous êtes arrivé juste après le câble Lion. Quels sont les challenges que vous avez à relever ?Côté Internet, l’objectif est clair. Grâce au câble Lion, nous souhaitons rendre Internet accessible au plus de monde possible, en baissant les prix et en of-frant du débit et de la qualité. Évi-demment, on part de bas. Le nombre de Malgaches abonnés à Internet au-jourd’hui est faible. Beaucoup de gens vont dans les cybercafés. Mais le poten-tiel est énorme. Pour vous donner une idée, il y a 150 000 personnes qui ont un compte Facebook à Madagascar. Or, on est loin de 150 000 abonnés. Et la demande est réelle. La preuve, c’est que depuis que nous avons lancé les nou-velles offres Internet, nos ventes ont explosé.Le débit est-il garanti ?J’ai une anecdote à vous raconter : je discutais avec le patron d’un cybercafé à qui je parlais de la possibilité d’aug-menter son débit. Il m’a répondu qu’il n’était pas intéressé parce qu’il faisait payer au temps passé. Notre politique, c’est exactement le contraire. Peu importe

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si les gens se connectent moins longtemps : si le service est bon, ils se connecteront plus souvent. La réponse à votre question est donc oui, notre offre de base est à 1 Mbps dans les zones couvertes par la 3G, c’est-à-dire les principales villes du pays, et quand un client achète nos produits, il a ce qu’il achète. Tout le monde en a marre d’avoir le temps d’aller boire un café pendant qu’une page Internet se charge.Quels sont les derniers services que vous avez lancés en dehors de l’Internet 1 méga ?Depuis le début de l’année, nous avons lancé deux offres majeures par mois, et ce n’est pas terminé. Je peux vous parler de Pocketmail, qui permet de consulter ses mails depuis n’importe quel portable, même les en-trées de gamme, d’Akama qui offre un accès illimité à Facebook sur votre mobile, de l’Internet à 1 Mbps sur iPhone, etc. En ce qui concerne l’offre Internet pour les entreprises, il faut savoir qu’elles ont mainte-nant accès à des débits pouvant aller jusqu’à 100 Mbps et même plus, et évidemment en illimité, ceci à des prix défiant toute concurrence. Il faut bien comprendre : la marche du vrai haut débit est commencée, et on ne reviendra plus en arrière.Et vos projets personnels ?J’en ai deux. Le premier, c’est continuer à découvrir ce pays extraordinaire. Et le deuxième, c’est de donner aux Malgaches ce qui se fait de mieux en télécoms, en innovation, en qualité, donc Orange. Finalement, un troisième objectif : comme je suis célibataire…

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ÉCO

Car PAPMAD est un véritable mo-nument de l’histoire industrielle

malgache. Créée en 1963 à Ambohi-manambola par des Américains, elle a tourné sans discontinuer pendant 40 ans, en ne changeant que deux fois de propriétaire. Mais à l’aube du IIIe millé-naire, l’entreprise connaît des difficultés grandissantes. Les installations sont vé-tustes et la production n’est plus com-pétitive par rapport au papier importé. En 2006, l’entreprise doit fermer.

Beaucoup ont cru que c’en était fini de PAPMAD. Pas du tout. Derrière les portes closes, c’était une petite révo-

lution qui se préparait. Les machines étaient démontées, inspectées, rénovées. De nouvelles pièces étaient commandées sur mesure, la chaîne de production était revue en profondeur. Pas seulement pour être modernisée, mais pour être transformée. PAPMAD préparait un vi-rage décisif : celui de l’écologie. Pendant trois années, l’entreprise stocke des mil-liers de tonnes de déchets de papier dans ses entrepôts. Lors de sa réouverture, l’usine produira désormais du papier 100 % recyclé.

C’est chose faite depuis juillet 2009. PAPMAD fabrique trois types de produits, tous faits de papier recyclé : fournitures de bureau (papier de photocopie, chemises, sous chemises), fournitures scolaires (ca-hiers, et bientôt blocs-notes et carnets), et enfin papier d’emballage. « Nous sommes même capables de fabriquer du papier

Quand le papier se met

au vert

PAPMAD

Attention, coup de cœur. Pour Miora Rajaonary, et pour l’entreprise de sa famille, PAPMAD, dont elle nous a parlé avec passion. Il faut dire qu’il y a de quoi. Non seu-lement PAPMAD est la seule papeterie de l’océan Indien, mais son papier est 100 % recyclé. À l’heure où l’on prend conscience des dégâts irrémédiables infligés aux forêts malgaches, l’existence d’une telle entreprise a quelque chose de réconfortant. Nous avons supplié Miora de nous faire visiter l’usine, de nous raconter son histoire et de nous parler de son activité. Nous la remercions d’avoir accepté !

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journal, car c’est un dérivé du papier d’em-ballage », nous confie Miora.

Et comme il ne suffit pas de recycler pour être vraiment écologique, PAPMAD s’est dotée d’installations de retraitement de ses rejets (il faut 1,5 t de déchets pour produire 1 t de papier), elle utilise du bois provenant de forêts gérées par le WWF pour produire les grandes quantités de va-peur d’eau dont elle a besoin, et elle épure l’eau rejetée au cours du processus de fa-brication (pour produire 1 kg de papier recyclé, il faut 300 l d’eau).

À la sortie, vous avez donc la certitude d’utiliser un papier 100 % écolo. Et la

bonne nouvelle, c’est que les produits de PAPMAD coûtent beaucoup moins cher que les équivalents importés. Par exemple, la ramette de papier recyclé A4 est vendue 30 % moins cher qu’une ra-mette ordinaire.

Le plus grand défi de PAPMAD, au-jourd’hui comme à l’avenir, c’est de récu-pérer un maximum de déchets de papier. « Plutôt que de les brûler ou de les envoyer à la déchetterie, pensez à PAPMAD ! Nous ramassons les archives, les papiers usagés quotidiennement et les déchets de carton. N’hésitez pas ! » Message reçu.

Miora a 25 ans et a fait ses études en France. À sa sortie de Sciences Po, elle travaille un an à Paris, puis s’envole pour Dubai pour découvrir de nou-veaux horizons. Mais elle est loin de sa famille et de son pays depuis sept ans. Ça commence à faire long. D’autant qu’elle s’est découvert de nouvelles aspirations. « Mon passage par Dubai m’a fait réaliser que j’avais besoin d’un univers pro-fessionnel qui fasse sens pour moi. » Miora est donc rentrée à Madagascar. L’engagement écologique de PAPMAD lui a plu, et elle n’a pas hésité longtemps avant de devenir responsable marketing et communication. « Ça a été un vrai challenge pour moi. L’entreprise n’avait pas fonctionné depuis trois ans et proposait un produit nou-veau. Il a fallu démarcher les clients, les convaincre d’utiliser du papier recyclé, leur prouver que le nôtre était de bonne qua-lité. Bref, gagner la confiance de tous. »

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MIE INTERVIEW GOURMANDE

Ce mois-ci, nous ne vous présentons pas un chef, mais deux. Mickaël et Rivo se partagent la cuisine du Saloon pour faire la joie de vos papilles.Au programme, une incroyable diversité de plats aux noms évocateurs : par exemple, ils peuvent vous concocter un Rêve de coyote, un Bull time ou un Fireplace’s pleasure en plat de résistance. Pour les petites faims, ce sera la Formule pied tendre, et au dessert, vous pourrez déguster Le bon, la brute et le truand, ou encore un Amigo, mon colt a deux mots à te dire… Une cuisine à deux voix, haute en couleurs et en intensité, pour donner à vos déjeuners une pointe d’originalité dans une ambiance à la bonne franquette.Mickaël a pris goût à la cuisine en regardant faire sa grand-mère avant de compléter sa formation par un passage à l’INTH. À 26 ans, il est en cuisine depuis déjà 12 ans. Quant à Rivo, c’est de son oncle, chef cuisinier en Italie, qu’il tient sa passion. Depuis dix ans, il pratique la cuisine en autodidacte et a travaillé dans plusieurs restaurants de Tana. Ils ont un point commun : ils ont beau régaler jusqu’à 70 convives chaque midi, ils ne prennent pas la grosse tête, et sont même surprenants de simplicité et de modestie. Leur rêve à tous deux ? Continuer à cuisiner !

no comment® : Comment définiriez-vous votre style ?Mickaël : Nous nous répartissons les influences. Rivo, c’est créole, ita-lien, et asiatique.Rivo : Et Mickaël, c’est mexicain, indien, et français.Qu’est-ce qu’on retrouve toujours dans votre cuisine ?M : Je décore presque toujours mes plats avec du piment.R : Je mets toujours du basilic frit, et souvent aussi du fromage aux baies roses.Quels sont vos produits préférés ?M : J’aime beaucoup cuisiner les camarons et les crevettes.

Mickaël et Rivo,

les chefs du Saloon

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R : Moi, c’est le filet de zébu.Qu’est-ce que vous n’aimez pas cuisiner ?M : Les crêpes : c’est beaucoup trop répétitif !R : Le pot-au-feu, il y a trop d’ingrédients à préparer…Quel est votre plat préféré ?M : Le magret de canard à l’orange.R : Les crevettes au curry de Mickaël !Et votre boisson préférée ?M : La bière.R : La cristal. On aime tous les deux les bulles…À quel rythme changez-vous votre carte ?M & R : Deux fois par ans, nous avons une carte d’été et une carte d’hiver. D’ailleurs, nous venons juste de passer à la carte d’hiver.Votre recette du moment ?M & R : Les pilons de poulet panés et frits : le vrai Mum fried chicken à l’américaine, unique à Tana !Comment inventez-vous un plat ?M & R : Nous travaillons tous les deux de la même manière : au feeling, suivant l’humeur et l’inspiration du jour.Quel est le chef que vous admirez le plus ?M : Alain Ducasse.R : Mon oncle qui est chef en Italie !Votre prochain dîner au restaurant sera où ?M & R : Heu… à la maison !Votre actu ?M & R : Fidèles au poste !

IngrédientsPilons de poulet, œufs, farine de maïs, lait, ail en poudre, paprika, huile, sel et poivre.

PréparationTrempez les pilons de poulet dans l’œuf battu.Les enduire de panne (pour préparer la panne, mélanger la farine de maïs, l’œuf, le lait l’ail en poudre et le paprika, saler et poivrer).Faire frire dans de l’huile chaude jusqu’à coloration.Servir aussitôt, avec juste une salade verte pour ceux qui surveillent leur ligne, ou avec des patates pour ceux qui n’ont rien à perdre !Bonne dégustation !

LA RECETTE DU MOIS

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Rêve de coyote Nordiste

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Bull timeLe bon, la brute et le truand

PROPOSITION GOURMANDE DU SALOON 35

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« Ce Gewurztraminer AOC Alsace est issu de la maison J. Riehl dont la renommée n’est plus à faire. Avec sa sé-duisante robe jaune vert qui donne des jambes fines et son nez très fruité, il est assez chaud en bouche, et présente une agréable note d’acidité finale. Sa principale caracté-

ristique est d’être un vendanges plus ou moins tardives. On l’appréciera en priorité avec un foie gras sur toast grillé, mais il pourra aussi rehausser certains produits iodés, ainsi que des poissons lacustres. Il peut être consommé dès maintenant. »

ISABELLE RAKOTOZAFY

JAMES RAHARIJAONACHEF DE L’ELABOLA À IVATO

« Cela fait au moins dix ans que j’affectionne particulièrement ce Gewurztraminer. C’est un vin agréable au goût fruité et doux. Je le recommande toujours à nos clients en accompagnement de notre terrine de foie gras mi-cuit et ses carottes confites. Mais ce qui est remarquable, c’est que sa note d’acidité en fin de parcours le rend aussi très agréable à consommer avec certains fruits de mer et certains poissons lacustres. Avec notre sauté de calamar au pistou, il fait un mariage extraordinaire. Et en accompagnement de notre Tilapia poêlé à l’huile d’olive, il devient très subtil. »

Gewurztraminer, maison J. Riehl

LE VIN DU MOIS

Œnologue depuis plus de vingt ans, Isabelle Rakotozafy est diplômée de l’École nationale supérieure agronomique de Montpellier.

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Fleur d’amour

Pourquoi les enfants n’auraient-ils pas eux aussi leurs cocktails ? Voici un délicieux mélange, sans alcool, de mangues, de bananes et d’ananas, à déguster sans modération pour le goûter ! Bien sûr, les grandes personnes sont aussi autorisées à se délecter de ce doux breuvage rafraîchissant et plein de vitamines.

LE COCKTAIL DU MOIS G

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Ingrédients- 4 cl de jus d’ananas « Eoah »- 7 cl de jus de mangues « Eoah »- 7 cl de nectar de bananes- ¼ de gousse de vanille coupée en deux- 0,5 cl de sirop de grenadine

PréparationRéalisez la Fleur d’amour au shaker. Verser les ingré-dients dans le shaker rempli de glaçons et bien frapper. Enlever la gousse de vanille. Servir dans un verre tulipe ou cocktail. Verser le sirop de grenadine et saupoudrer de poudre de coco râpée ou de glace pilée.

Bonne dégustation !

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Hyundai ix35 4WD PrestigeAvec une motorisation 2 l diesel de 177 CV, ce tout-

terrain 4x4 séduit par son look urbain et luxueux. Intérieur cuir, climatisation automatique bi-zone, vitres ar-rières teintées, toit panoramique, caméra et radar de recul,

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ESSAIS DE STARS

Dès le lycée Raherivelo Ramamonjy à Fiana-rantsoa, Firmin rêvait de devenir chanteur

et saisissait toutes les occasions pour monter sur scène. Le bac en poche, il monte à Tana pour animer des cabarets et commence à faire des tournées. Mais comme il délaisse un peu trop ses études, son père lui demande de rentrer à Tuléar. Tout en étudiant la gestion, il guette la bonne opportunité. Elle vient sous la forme de l’émission Pazzapa. Il se présente, et il gagne. Cette fois, il n’abandonnera plus la musique. Il rencontre le producteur Madapro qui lui permet de se lancer avec son nom de scène, Firmin.

Aujourd’hui, il est devenu l’idole des ados et achève son troisième album, qui devrait être dans les bacs à l’heure où no comment® est sous presse. Firmin est en tournée perma-nente. Rien qu’en juin, il a prévu une dizaine de concerts un peu partout dans la grande île et dans les villages les plus reculés. « J’aime la musique et j’ai envie de faire partager cet amour au plus de monde possible, pas seulement aux habitants des grandes villes. »

radio CD MP3 avec changeur CD et ports USB et iPod : rien n’a été épargné pour assu-rer au conducteur et aux passagers un confort sans concessions.

Lorsqu’il monte dans le véhicule, Firmin est positivement char-mé. « On se croirait dans un salon de luxe. C’est silencieux, c’est confortable, c’est beau : un vrai bonheur. J’ai hâte de l’essayer. »

Et hop ! Nous voilà partis sur la route digue. Nous roulons quelques minutes, Firmin teste l’accélération et le freinage qui sont aussi puis-sants l’un que l’autre, puis nous empruntons quelques pistes pour éprouver le côté tout ter-

rain de la bête. « On a beau faire de la piste, on se sent toujours dans un sa-

lon, observe Firmin. Le moteur est vraiment puissant, il y a une sacrée reprise. Je trouve la direction très rassurante, ferme sans être dure. Un bel engin ! »

Hyundai ix35 4WD Prestige

Firmin, icône de la variété malgache

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LA MODE !

Pour ce numéro nous vous proposons des tenues pour enfants de chez Fosa Kids & Paparazzi junior.

Course et détente dans le jardin du marais Masay, un mercredi après midi...

Merci à Fabrice Delannoy pour ses images : )

Vêtements & accessoires enfants Fosa Kids

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LA MODE !

Vêtements & accessoires enfants Fosa Kids

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LA MODE !

Vêtements & accessoires enfants Fosa Kids

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Vêtements & accessoires enfants Paparazzi Junior

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LA MODE !

Maillots de bain fille Fosa Kids

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Vêtements & accessoires enfants Paparazzi Junior

Fosa Kids Tana Water Front Ambodivona

020 26 377 85

Paparazzi JuniorImmeuble Jacaranda Ambatonakanga

020 22 567 71

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Mardi 01 JuinAlliance Française Tananarive (AFT) : Exposition d’affiche « Biodiversité et humanité : nos vies sont liées »Bao’bar Rolland Garros 16h : ¼ finale

Mercredi 02 JuinAFT : Ouverture de l’exposition d’affiches « Biodiversité et humanité : nos vies sont liées »AFT : Un geste pour la terre au jardin de l’AFTAFT 15h : Heure de conte avec Aina, entrée libreBao’bar à 16h : Rolland Garros : ¼

et ½ doublesAFT 18h : CinémAlliance adultes : « Je vais bien, ne t’en fais pas », entrée libreHdO 18h : TWO 4 ONE (1 verre acheté = 1 offert) toutes les boissons, toute la soirée, eklectik muzik

Jeudi 03 JuinBao’bar 16h : Rolland Garros : ½ simple dames et finale D/mixteAFT 17h30 : événement rencontre du Club d’affaires de la Chambre de commerce et d’industrie France Madagascar, entrée sur invitationHall de la gare Soarano : vernissage de l’exposition « BEMIRAY », peintures, installations, performances, débats, ateliers,

avec une dizaine d’artistes malgaches et étrangers.HdO 18h - 22h : soirée MELTING POTES (le rdv des potes). HdO tempo musicKUDéTA Urban Club 20h à minuit : cabaret de Sandrine, Andry Mickaël et des guests, ambiance jazz rock

Vendredi 04 JuinBao’bar 16h : Rolland Garros : ½ Simples H

CCAC 19h : spectacles de marionnettes/théâtre de geste et de parole : Quel Bazar ! (France-Madagascar), salle de spectacles, adhérents : 4000 Ar, non adhérents : 6000 Ar Bao’bar 20h : concert live de Raya et son saxophoniste PAF : 2000Ar

Samedi 05 Juin AFT 15h : spectacle marionnette dans le cadre de la tournée nationale Alliance Française 2010 de la Cie Bazar Kel’yCCAC 15h : Slam, scène ouverte à la terrasse de la médiathèque, entrée libreCCAC 15h : ciné, programmation spéciale BD : Lucky Luke : « Daisy Town, » salle de spectacles, entrée libreBao’bar 16h : Rolland Garros : Finales Simple Dames et double messieursCCAC 18h : ciné, programmation spéciale BD : Vive les femmes, salle de spectacles, entrée libreBao’bar de 18h à 21h30 : apéritif réservé aux hommesBao’bar 22h : Match amical France-ChineKUDéTA Urban Club 22h30 : concert live de Nicolas Vatomanga et band

Dimanche 06 JuinBao’bar 15h30 ; Rolland Garros : Finale MessieursHdO 18h : Tropikazic (Zouk love - Salsa cubain - Reggae - Tsapiky...)

Lundi 07 Juin

CCAC et AFT : Ouverture de l’exposition Gasy Bulles

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Mardi 08 JuinCCAC 19h : Théâtre : « Voyage au bout de la nuit », adaptation d’après l’œuvre de Louis Ferdinand Celine, salle de spectacles, adhérents : 4000 Ar, non adhérents : 6000 Ar

Mercredi 09 JuinAFT 15h : spectacle de contes avec Marthe RasoanantenainaCCAC 15h : Conférence/débats d’idées : « Economie, développement et enjeux du marché mondial », salle de spectacles, entrée libreAFT 18h : CinémAlliance adultes : Max&Co : « La chasse aux mouches est ouverte ! », entrée libreCCAC 19h : ciné, programmation spéciale BD : « Gros dégueulasse », salle

de spectacle, entrée libreHdO 20h : -film & BO film : « Grease » - Entrée libre - Restauration sur place

Jeudi 10 JuinCCAC 19h : Théâtre : « Voyage au bout de la nuit », adaptation d’après l’œuvre de Louis Ferdinand Celine, salle de spectacle, adhérents : 4000 Ar, non adhérents : 6000 Ar HdO 18h à 20h : soirée MELTING POTES (le rdv des potes). HdO tempo musicKUDéTA Urban Club 20h à minuit : cabaret de Sandrine, Andry Mickaël et des guests, ambiance jazz rock

A partir du 11 juin

Coupe du monde à la salle de l’horloge Café de la gare, à l’Alliance

Française d’Antananarivo et au Bao’bar

Vendredi 11 juinBao’bar 17h : Coupe du monde de football Afrique du sudBao’bar 21h30 : Uruguay-France

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Samedi 12 JuinBao’bar 14h30 : République de Corée-GrèceBao’bar 17h : Argentine-NigeriaBao’bar 21h30 : Angleterre-USA

Dimanche 13 JuinBao’bar 14h30 : Algérie-SlovénieBao’bar 17h : Serbie-Ghana

Lundi 14 JuinBao’bar 14h30 : Pays-Bas DanemarkBao’bar 17h : Japon-CamerounBao’bar 21h30 : Italie-Paraguay

Mardi 15 JuinBao’bar 14h30 : Nouvelle Zélande-SlovaquieBao’bar 17h : Côte d’ivoire- PortugalBao’bar 21h30 : Brésil-RDP Corée

Mercredi 16 JuinBao’bar 14h30 : Honduras-ChiliCCAC 13h : concert classique de midi avec Narimanana, salle de spectacles, entrée libreAFT 15h : Heure de contes avec Aina, entrée libreCCAC 15h : ciné, programmation spéciale BD : Tintin : « Objectif lune », salle de spectacles, entrée libreBao’bar à 17h : Espagne-SuisseAFT 18h : CinemAlliance adultes: « Les

trésors cachés », entrée libreCCAC 19h : ciné, programmation spéciale BD :

« Gros dégueulasse », salle de spectacle, entrée libreBao’bar 21h30 : RSA-Uruguay

Jeudi 17 JuinBao’bar 14h30 : Argentine-République de CoréeBao’bar 17h : Grèce-NigeriaKUDéTA Urban Club 20h à minuit : cabaret de Sandrine, Andry Mickaël et des

guests, ambiance jazz rockBao’bar 21h30 : France-Mexique

Vendredi 18 JuinBao’bar 14h30 : Allemagne-SerbieBao’bar 17h : Slovénie-USACCAC 19h : rencontre de la danse contemporaine et la bande dessinée, salle de spectacles, entrée libreBao’bar 21h30 : Angleterre-Algérie

Samedi 19 JuinToute la journée, fête de la musique au jardin d’Andohalo avec Orange Madagascar la commune urbaine d’Antananarivo, entrée libreBao’bar 14h30 : Pays-Bas-JaponCCAC 15h : ciné, programmation spéciale BD : Tintin : « On a marché sur la lune », salle de spectacles, entrée libreBao’bar 17h : Ghana-AustralieBao’bar 21h30 : Cameroun-DanemarkKUDéTA Urban Club 22h30 : concert live rock, pop folk de Sandrine et son groupe

Dimanche 20 JuinToute la journée: caravane musicale et concert à l’esplanade Analakely avec Telma et la commune urbaine d’Antananarivo, entrée libreBao’bar 14h30 : Slovaquie-ParaguayBao’bar 17h : Italie-Nouvelle ZélandeBao’bar 21h30 : Brésil-Côte d’ivoire

Lundi 21 JuinBao’bar 14h30 : Portugal-RDP CoréeBao’bar 17h : Chili-SuisseBao’bar 21h30 : Espagne-Honduras

Mardi 22 juinBao’bar 17h : France-RSABao’bar 17h : Mexique-UruguayBao’bar 21h30 : Grèce-ArgentineBao’bar 21h30 : Nigéria- République de Corée

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Mercredi 23 JuinAFT 15h : CinémAlliance, enfants, film d’animation : « L’enfant au grelot » et autres belles histoires, entrée libreBao’bar 17h : Slovénie-AngleterreBao’bar 17h : USA-AlgérieAFT 18h : CinémAlliance, adultes : « La môme », entrée libreCCAC 19h : fête de la musique - 29ème édition, salle de spectacles, entrée libreBao’bar 21h30 : Australie-SerbieBao’bar 21h30 : Ghana-Allemagne

Jeudi 24 JuinBao’bar 17h : Paraguay-Nouvelle ZélandeBao’bar 17h : Slovaquie-ItalieKUDéTA Urban Club 20h à minuit : cabaret de Sandrine, Andry Mickaël et des guests, ambiance jazz rockBao’bar 21h30 : Cameroun-Pays-basBao’bar 21h30 : Danemark-Japon

Vendredi 25 JuinAFT 14h30 : Célébration de la fête nationale : hira gasy et distribution de lampions pour les enfants des quartiers environnant de l’AFTBao’bar 17h : Portugal-Brésil

Bao’bar 17h : RDP Corée-Côte d’IvoireBao’bar 21h30 : Suisse-HondurasBao’bar 21h30 : Chili-EspagneHdO 23h : soirée Made in Malagasy - lots à gagner pour les meilleurs costumes traditionnels malgaches

Samedi 26 JuinBao’bar 17h : Coupe du monde de football 1/8 finaleBao’bar 21h30 : 1/8 finale

Dimanche 27 JuinBao’bar 17h : 1/8 finale Bao’bar 21h30 : 1/8 finale

Lundi 28 juinCCAC : début des célébrations « Mémoires partagées, 50 ans de coopération franco malgache »Bao’bar 17h : 1/8 finaleCCAC 18h : exposition/vernissage

Bao’bar 21h30 : 1/8 finale

Mardi 29 JuinBao’bar 17h : 1/8 finaleCCAC 19h : projection film anniversaire : « Les parapluies de Cherbourg »Bao’bar 21h30 : 1/8 finale

Mercredi 30 JuinAFT 18h : CinémAlliance, adultes : « La vie est belle », entrée libreCCAC 18h30 : Conférence : « Albert Camus et la politique »Hdo 20h : série : « Un gars, une fille » - Entrée libre - Restauration sur place

Pour paraître dans l’annuaire, merci de nous faire parvenir vos infos avant le 19 juin à : [email protected]

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DE FG H IJK LM

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• AERO PIZZA 22 482 91 • AGAPE 22 444 64 • AKOA 22 437 11/032 62 991 89 • (L’)ANGE BAR 034 07 327 28 • AQUA VILLA 033 13 670 83 • ARIRANG 24 271 33 / 032 02 32 390 • (L’)ART BLANC 22 422 20 • ASSIST Aviation 034 07 185 98 • A TABLE 034 13 196 89 • ATLANTIS 24 642 71 / 033 02 926 33 • (L’) AUBERGE 032 53 970 70 • AUBERGE DU CHEVAL BLANC 22 446 46 • AU BOIS VERT 22 447 25 • AU TRIPORTEUR 22 414 49 / 032 61 664 54 • (L’)AVENUE (HOTEL TANA PLAZZA) 22 218 65 • (Le) B’ 22 316 86 • (Le) BAO’BAR 033 230 26 06 • (Le) BASMATI 22 452 97 / 032 05 770 00 • (La) BASTIDE BLANCHE 22 421 11 • BLACKWEAR 032 045 58 89 • (Le) BRETAGNE 020 26 026 05 • BOOLY FRONTIERE 22 205 17 •(La) BOUSSOLE 22 358 10 • La BOUTIQUE DE V 032 07 001 32 • (Le) BRAJAS 22 263 35 - 032 07 263 35 • (La) BRASSERIE (HOTEL DE FRANCE) 22 213 04 • (Le) BUREAU (Pub-Pizzeria-Bar) 033 41 590 60 • (Le) BUS 020 22 691 00 • CAFE CHARLY RESTAURANT (CARLTON) 22 517 31 • CAFE DE LA GARE 22 611 12 • CARAMBOLE 020 22 207 40 • (Le) CARLTON FITNESS CLUB 020 22 260 60 poste 1503 • (La) CAVE (Vente de vin) 020 22 664 17 • (Le) CELLIER (HOTEL COLBERT) 22 202 02 • CH’LUIGGY 033 02 012 40 • CHALET DES ROSES 22 642 33 / 24 803 49 •(La) CHAUMIERE 22 442 30 • CHILLOUT CAFE 034 19 100 78 • CHIRURGIEN DENTISTE ISORAKA 22 358 70• CHEZ ARNAUD 22 221 78 • CHEZ FRANCIS 22 613 35 • CHEZ LORENZO 22 427 76 • CHEZ MARIETTE 22 216 02 • CHEZ MAXIME 22 431 51 • CITY PIZZA 24 165 85 • CMA (Bureau d’étude) 020 22 317 04 • COFFEE BAR 22 279 09 • COFFEE TIMES 24 106 70 • COOKIE SHOP 032 07 142 99 • DMT SCORE DIGUE 032 02 046 32 • DREAM STONES TRADING 034 07 185 83 • ELLE’M 034 26 381 83 • ESPACE BIJOUX 22 311 85• ETHNIK Shop 020 22 611 40 / 020 22 611

40 • (L’)EURASIE 24 303 90 / 033 11 408 02 • FANCY BOUTIQUE 22 308 89 • FLEURS de BEAUTE (Salon de beauté) 020 24 354 97 • FLORENCE Fleurs 032 07 788 73 • (Les) FLOTS BLEUS 24 614 17 / 032 02 609 51 •(La) FOUGERE (HOTEL COLBERT) 22 202 02 • FROGGY’S 033 14 91 300 • GASTRO PIZZA 033 14 025 54 / 033 12 330 29 • G.I. (Gentleman Individuel) 034 02 783 60 • GRAINS de BEAUTE 22 445 26 • (Le) GRAND ORIENT 22 202 88 •(Le) GRILL 22 588 14 • (Le) GRILL DU SAINT LAURENT 22 354 77 / 032 05 354 77 • GUY HOQUET 032 07 173 17 • (Les) HAUTES TERRES 22 255 53 • HEDIARD 22 283 70 • IC HOTEL 22 482 10 • (L’) ILE ROUGE 032 45 507 34 • IMMO Conseil 020 22 622 22 • (L’)INDIGO 24 220 52 / 032 07 057 40 • (L’)INDISPENSABLE MASCULIN 032 05 653 07 / 032 43 920 31 • IVAHONA (Boutique) 032 69 554 78 • (Le) JARD’IN 032 40 098 64 • (Le) JARDIN DU RAPHIA 22 253 13 • (Le) JEAN LABORDE 22 330 45 • KIDORO (Literie) 020 23 628 84 • KUDETA LOUNGE BAR 22 611 40 • KUDETA URBAN CLUB 22 677 85 • (Le) LAC HOTEL 22 447 67 / 033 11 062 99 • MADAUTO 020 23 254 54 •(Le) MAESTRO 22 400 88 / 033 07 166 66 • (Le) MAHAVELO 22 004 64 • MAKATY (Magasin Mac) 034 04 102 87 • MALAGASY Travel 032 41 526 51 • MANOU (Bijouterie) 20 22 256 64 • (Le) MANSON 032 05 05 032 • (Le) MARRAKECH 22 335 01 • (La) MEDINA 034 04 134 33 • MISS SIXTY 033 11 479 82 • MOISELLE 034 11 187 60 • MOJO BAR 22 254 59 • MOTO STORE 020 22 600 00 • (La) MURAILLE DE CHINE 22 230 13 • MY SPACE 034 26 381 83 • (Le) NERONE 22 231 18 • NIKA 22 291 24 / 032 04 739 51 / 033 14 535 37 • NOSY SABA (Hotel) 020 22 434 00 • O ! POIVRE VERT 22 213 04 • (L’) Ô SUSHI 034 31 890 34 • (L’)OASIS (HOTEL CARLTON) 22 260 60 • OCEAN PLANET 032 07 611 30 • OFFICE NATIONAL DU TOURISME 020 22 660 85/ 020 22 660 98 • OUTCOOL 033 12 12 624 • (Le) PALANQUIN 22 485 84 • ( Le) PALLADIOS 22 539 49 • PALM HOTEL 22 253 73 • PAPARAZZI 22 567 71/032 02 645 92 /034 11 187 60 • (La) PASOA 020 22 611 40 • (Le) PAVILLON de L’EMYRNE 22 259 45 • (Le) PETIT VERDOT 22 392 34 • PIMENT CAFE 24 509 38 • (Les) POUSSES POUSSES DU RAPHIA IVATO 020 24 782 79 • PRESTO

Un grand merci à nos partenaires et diffuseurs : )

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MENTIONS LEGALESDirecteur de la publication : Michaël Landriu /

[email protected] - Rédacteur en chef : Alexis Villain / [email protected] - Ont participé à

ce numéro : Helvia Jean, Richard Bohan (Rubrique Out of Tana), Renée Raza

Régie publicitaire : 034 07 141 41 / [email protected] - Photos cahiers de nuit :

Anja Andriantiana - Photos mode : Fabrice Delannoy - Conception graphique : Stève

Ramiaramanantsoa - Créa pub : Hoby Ratsimbazafy, Stève Ramiaramanantsoa - Imprimé par : MYE Tana -

Diffusion : TracesRetrouvez nous à l’adresse suivante : facebook.com/nocommentmada

Prochain numéro : Juillet 2010 - Dépôt légal à parution - ISSN en cours - Tirage : 10 000 exemplaires

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PIZZA 22 562 01 / 033 14 945 58 • (Le) PUB 032 78 690 44 • RADAMA HOUSE 22 567 71 • RAPHIA HOTEL AMBATONAKANGA 020 22 253 13 • RAPHIA HOTEL ISORAKA 020 22 253 13 • (Le) REFUGE 22 448 52 • REGAL SHOES 034 18 991 44 •(Le) RELAIS DE LA HAUTE VILLE 22 604 58 • (Le) RELAIS DES PLATEAUX 22 441 22 • (Le) RELAIS DU ROVA 22 017 17 • RENDEZ-VOUS D’AMBATOBE 034 04 953 14 • (La) RESIDENCE 22 417 36 • RESIDENCE RAPHIA 22 452 97 • (La) RIBAUDIERE 24 215 25 • RLI Radio 020 22 290 16 • ROKA IMMO 032 07 848 02/ 034 07 848 02 • (Le) ROSSINI 22 342 44 • (La) ROTONDE (HOTEL GREGOIRE) 22 222 66 • ROVA Hotel 020 22 292 77 • ROYAL ORCHID (HOTEL PANORAMA) 22 412 44 • SAHAMADIO 22 431 93 • SAKAMANGA 22 358 09 • (Le) SALOON 033 19 139 10 • SEPT PRIX MEUBLE 22 664 79 • SEVILLA CAFE 032 53 54 820 • SHALIMAR 22 640 03 • (Le) SHANDONG 22 319 81 • SICAM 020 229 61 • SODIREX 020 22 274 29 • SOREDIM 020 22 239 27 • STA Aviation 032 73 369 81 • SUCETT’S 22 261 00 • SUNNY HOTEL AMPARIBE 22 263 04 • SUNNY HOTEL ANKORONDRANO 22 368 29 • SUNNY HOTEL MAHAJANGA 62 224 15 / 62 221 96 • SUNNY HOTEL TOAMASINA 53 336 08 / 033 11 313 64 • (La) TABLE (HOTEL IBIS) 23 555 55 / 032 23 555 55 • ( La) TABLE DES HAUTES TERRES 22 605 60 • TAMBOHO 22 693 00 • TATTI WATTI 034 02 016 64 / 034 11 187 60 • (La) TAVERNE HOTEL COLBERT) 22 202 02 • TERRASSE EXOTIQUE 22 244 09 / 033 11 233 27 • (La) TERRASSE DE TYDOUCE 24 522 51 / 033 11 336 99 • (La) TERRASSE DU GLACIER 22 202 60 • TERRE & MER (Boulangerie - Pâtisserie - Cyber) 033 02 843 64 • TIMGAD 22 327 42 • TRACCE (Boutique) 034 02 675 77 • TRACES (Moto) 20 23 350 35 • (Le) TRAM 26 388 28 • TRANOVOLA 22 334 71 • (Les) TROIS METIS 22 359 83 / 033 05 520 20 • VAHINY HOTEL 032 07 755 54 • (Le) VANILLA (ORCHID HOTEL) 22 442 03/05 - 032 07 565 80 • (La) VARANGUE 22 273 97 • (La) VILLA 26 254 73 / 032 51 786 47 • VILLA VANILLE 22 205 15 • YOU Sacs & Chaussures 034 02 016 64 • ZAZAKELY 034 04 245 82 • ZEBU ORIGINAL BISTROT 033 14 683 95 Boutiques, entreprises, artisans, artistes… Toutes les coordonnées sont

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