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Dans la réalité, le choix d’électrifier une ligne dépend de plusieurs critères comme la fréquence des circulations et leur vitesse ou de la puissance nécessaire pour remorquer des trains lourds. Dans notre “réalité modéliste”, nous aimons tout simplement le volume que confère une caténaire au décor ferroviaire et avouez qu’une locomotive électrique sera toujours plus jolie sous sa “ficelle”. Ce document est là pour vous aider à implanter les références que vous propose Decapod pour réaliser une belle caténaire 25kV. Il y a certes un peu de travail quand on se lance dans cette aventure mais vous trouverez là quelques règles finalement assez simples, de l’implantation des portées et de leurs supports à la numérotation des voies principales et de service. En revanche, il ne s’agit pas ici de traiter en détail des questions techniques de la caténaire réelle qui ne couvriraient guère vos préoccupations modélistes. Vous noterez également que nous avons fait le choix de ne pas aborder la question de l’alimentation de nos modèles réduits par la caténaire. En tout état de cause, gardez à l’esprit que les règles et conseils proposés ici constituent une base qu’il ne faudra pas hésiter à adapter à votre réseau et vos cas de figure personnels et que vous pouvez toujours nous joindre en cas de questions. Remarque : toutes les dimensions notées sur ce document sont en mm (sauf indication contraire) Notice générale N°12 La caténaire Le principe de fonctionnement Les différents éléments Fils, pendules et portées Supports de voie principale La protection électrique Supports de voie de service Haubanages et ancrages Les différents types de pose Pose en alignement Pose en courbe Pose sous ouvrage Pose sur appareil de voie Equipement tendeur Pose en voie de service La numérotation et la signalisation Le téléphone d’alarme Les annexes Version 1.0 du 25/10/20 Document édité par la SARL Decapod - 100 rue Louis Blanc - 60160 Montataire - Tél. :+ 33 3 44 56 79 75 - www.decapod.fr

Notice générale N°12 La caténaire - Decapod

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Dans la réalité, le choix d’électrifier une ligne dépend de plusieurs critères comme la fréquence des circulations et leur vitesse ou de la puissance nécessaire pour remorquer des trains lourds. Dans notre “réalité modéliste”, nous aimons tout simplement le volume que confère une caténaire au décor ferroviaire et avouez qu’une locomotive électrique sera toujours plus jolie sous sa “ficelle”. Ce document est là pour vous aider à implanter les références que vous propose Decapod pour réaliser une belle caténaire 25kV. Il y a certes un peu de travail quand on se lance dans cette aventure mais vous trouverez là quelques règles finalement assez simples, de l’implantation des portées et de leurs supports à la numérotation des voies principales et de service. En revanche, il ne s’agit pas ici de traiter en détail des questions techniques de la caténaire réelle qui ne couvriraient guère vos préoccupations modélistes. Vous noterez également que nous avons fait le choix de ne pas aborder la question de l’alimentation de nos modèles réduits par la caténaire. En tout état de cause, gardez à l’esprit que les règles et conseils proposés ici constituent une base qu’il ne faudra pas hésiter à adapter à votre réseau et vos cas de figure personnels et que vous pouvez toujours nous joindre en cas de questions.

Remarque : toutes les dimensions notées sur ce document sont en mm (sauf indication contraire)

Notice générale N°12La caténaire

Le principe de fonctionnementLes différents élémentsFils, pendules et portéesSupports de voie principaleLa protection électriqueSupports de voie de serviceHaubanages et ancragesLes différents types de posePose en alignementPose en courbePose sous ouvragePose sur appareil de voieEquipement tendeurPose en voie de serviceLa numérotation et la signalisationLe téléphone d’alarmeLes annexes

Version 1.0 du 25/10/20

Document édité par la SARL Decapod - 100 rue Louis Blanc - 60160 Montataire - Tél. :+ 33 3 44 56 79 75 - www.decapod.fr

Notice 0012 Page 2

LE PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

L’électrification des lignes ferroviaires fonctionne de la manière suivante.

Une tension de 63000V alternative triphasée (voire plus), fournie par le réseau national (EDF, en l’occurence), est captée par les sous-stations SNCF pour être transformée en 1500V continu ou en 25000V alternatif monophasé. Cette tension est ensuite injectée dans la caténaire pour être captée à son tour par les locomotives électriques. Ces dernières l’utilisent pour faire tourner leurs moteurs de traction et faire fonctionner les appareils auxiliaires embarqués (compresseur d’air, pompe à huile, chauffage, éclairage...).

La tension devant toujours retourner à sa source, elle rejoint le rail, lui-même raccordé à la sous-station ; on parle de “courant de retour de traction”.

En résumé et pour faire simple, le courant entre dans la locomotive via le pantographe, traverse la ligne de toiture, le disjoncteur, le transformateur, la chaine de traction, puis repart par le bogie et les essieux.

En 25000V, les sous-stations sont placées tous les 50 km voire tous les 20 km ; par exemple, en montagne ou bien dans le cas de nombreuses circulations où la puissance requise oblige à les rapprocher entre elles.

En comparaison, le 1500V nécessite des sous-stations tous les 10 km ainsi que le doublement des fils et câbles constituant la caténaire. La raison en est simple, vous connaissez la formule : Puissance = Tension x Courant (P = U x I) ; à puissance P équivalente, plus la tension U sera haute, plus le courant I sera bas. Voilà qui a permis de concevoir ce qui allait devenir “la caténaire la plus légère du monde”.

22000

Sous-station

PantographeCaténaire

Rail Locomotive électrique

EDF

Pour aller plus loin

Si le courant alternatif a l’avantage de nécessiter moins de point d’alimentation, il est obligatoire d’en organiser la découpe en “secteur” et “sous secteur”. En effet, le courant alternatif ne peut être en phase, à coup sûr, entre les différentes sous-stations. La solution a été de créer des sections de séparations de phases. Le principe consiste à avoir une continuité mécanique mais non électrique.

Pour ce faire, une section neutre est créée sur la caténaire. Il en existe 2 types, par isolateur de section ou par sectionnement à lame d’air, ce qui amène le conducteur à respecter une signalisation qui lui demande d’ouvrir son disjoncteur avant cette zone et de le refermer après. Le pantographe reste en principe toujours en contact avec la caténaire mais sur certains engins modernes, il sera demandé de baisser les pantographes pour éviter un shuntage de la zone neutre.

Sur le même principe, des sections de séparation ont été créées pour le changement de tension d’alimentation (1500V / 25000V). Le conducteur doit respecter une signalisation qui lui ordonne d’ouvrir le disjoncteur, de baisser le pantographe sous la zone concernée, puis de relever le pantographe sous la nouvelle tension rencontrée et enfin refermer le disjoncteur.

Seules les machines au minimum bi-courant peuvent assurer ce service : vous pouvez les reconnaître par leur chiffre 2 ou 3 (voir 4) placé en cinquième position en partant de la droite (par exemple : 22200, 25100, 26000, 27000, 36000, 40100...).

Notice 0012 Page 3

La caténaire est composée d’un fil de contact, de pendules et d’un câble porteur.

En réalité, sur les lignes “classiques”, le fil de contact est en cuivre de 107mm2, soit un diamètre de 12,24mm, le pendule est en bronze de 12mm2, soit un diamètre de 5mm et le porteur est en bronze de 65mm2, soit un diamètre de 10,5mm.

Sur ligne à grande vitesse, la section du fil de contact et du porteur a dû être augmentée respectivement à 150mm2, soit un diamètre de 14,5mm et 116mm2, soit un diamètre de 14mm, pour résister aux efforts mécaniques plus importants.

Le choix du cuivre pour le fil de contact a pour but de faciliter le passage du courant électrique. Les pendules et le porteur sont en bronze, moins onéreux. Pour l’anecdote, il a même été testé (et toujours en place) un porteur en acier inoxydable.

Une portée de caténaire est la distance entre 2 supports caténaire ; ces distances vont de 27m à 63m dans la réalité et vous trouverez toutes les distances intérmédiaires par pas de 4m50, soit 31m50, 36m, 40m50, 45m, 49m50, 54m et 58m50.

LES DIFFERENTS ELEMENTS

Fils, pendules et portées

Suspension Y Pour aller plus loin

En pratiquant des vitesses de plus en plus élevées, le pantographe qui pousse la caténaire vers le haut se voit confronter à un “point dur” de plus en plus net quand il rencontre le point de fixation du fil de contact sur son support. Les caténairistes avaient trouvé une solution avec la mise en place d’un fil porteur complémentaire, appelée “suspension Y” mais cette technique n’a pas perduré en raison de la complexité de son réglage.

Pour permettre un captage optimum, il est primodial que le fil de contact reste à une hauteur constante et ne fléchisse pas sous son propre poids. Le porteur compense cette déformation par l’intermédiaire des pendules.

Sur les lignes classiques, la hauteur du fil de contact par rapport au dessus du rail est de 5m75.

Cette hauteur peut être diminuée pour passer sous un ouvrage d’art, jusqu’à 4m65 sur la plupart des lignes françaises, ou être augmentée pour un passage à niveau ou une zone de remisage, jusqu’à 6m20.

En ce qui concerne les lignes à grandes vitesses, la hauteur est réglée à une valeur constante de 5m50 pour éviter les décollements des pantographes.

Portée

SupportFil de contact

PorteurPendule

Rail

Hauteur du filde contact

Notice 0012 Page 4

Notez la notion d’encombrement, définissant la distance entre le porteur et le fil de contact à l’endroit de la fixation au support. La caténaire Decapod est calée sur une valeur de 16mm, correspondant à un encombrement réel de 1m40.

Notez ensuite la répartition des pendules. En réalité, P1 est de 2m25, P2 de 6m75 et ensuite la distance ne doit pas excéder 9m. Decapod a adapté ces valeurs en choisissant de caler P1 sur 25mm, P2 le plus souvent sur 65mm, puis une répartition prenant en compte l’aspect général restitué et la résistante des portées ainsi formées. En effet, le milieu d’une portée étant la partie la plus souple, il a pu être nécessaire de resserer la distance entre certains pendules et conséquemment, d’en ajouter.

Nous vous conseillons de fixer les gabarits sur une planche de bois à l’aide de vis dans les trous prévus à cet effet.Préférez la soudure à l’argent (réf. 9206 chez Decapod) pour sa grande résistance mécanique pour assembler les portées.

Encombrement

P1 P2 Fil de contact

PorteurPendule

Vis à têtebombée2,9x9,5

Réf 3641 à 3645Gabarit de portée

caténaire 25kV

Supporten bois

Decapod a respecté les normes NEM 201, avec une hauteur nominale de 66mm sur les supports de voie principale et de 69mm pour les voies de services. Cette différence est justifiée par les manipulations plus fréquentes du matériel roulant (mise en place, attelage, dételage...). Vous trouverez un gabarit de contrôle caténaire sous la référence 3670, qui vous permettra par ailleurs de contrôler le bon respect de la NEM 102, visant à faire en sorte que le pantographe ne rencontre aucun obstacle.

Réf.3670Gabarit decontrôlecaténaire

Pour fixer les portées sur les supports, 2 solutions.• La première est de faire, comme en réalité, un fil de contact en continu et juste soudé sur le bras de rappel, toujours à la

soudure étain-argent. Il n’est pas nécessaire de souder le porteur. Cela évite de faire un montage hyperstatique.• La deuxième solution est de faire les portées une par une puis de venir les poser sur les supports, ou les souder si vous

ne cherchez pas à les démonter. Pour ce faire, il faut juste former un crochet à 180° vers le haut pour le fil de contact et un autre à 90° vers le bas pour le porteur.

Nous vous proposons de réaliser vos portées en fil dressé (laiton, maillechort ou bronze) ou mieux encore, en corde à piano et nous vous conseillons un diamètre de 0,3mm pour l’ensemble des éléments, qui vous garantiront finesse et solidité. Vous trouverez chez Decapod une gamme de gabarits pour vous aider dans la réalisation de ces portées, allant de 200mm à 450mm sous les références 3641 à 3646.

CATENAIRE EN CONTINUE

Point de soudure(Seulement sur lapartie supérieure)

CATENAIRE AMOVIBLE

Crochet à formerNe pas souder

Bras de rappelspécifique

Crochet à formerNe pas souder

Notice 0012 Page 5

Un tir de caténaire désigne un ensemble de portées qui commence à un ancrage et fini à un autre. Sur voie principale, un tir ne doit pas dépasser 1400m (ou 700m pour un demi tir). La caténaire est tendue avec un appareil tendeur associé à un contrepoids pour compenser les écarts de températures qui provoquent l’allongement ou la rétractation du fil de contact et du porteur. La caténaire ainsi tendue est dite “régularisée”. L’effort de traction dans chaque fil est de 1000 daN.

A chaque extrémité d’un tir, un équipement tendeur assure la continuité électrique et mécanique, permettant au pantographe de passer d’un tir à l’autre (voir détail page 19).

Sur voie de service, la caténaire composée d’un seul fil de contact (parfois surnommée caténaire tramway) est simplement tendue sur un ancrage fixe, sans contrepoids. Cette méthode provoque une flèche importante qui reste acceptable en raison de la vitesse réduite (30 km/h maximum habituellement). Les portées sont limitées à 28m, voire 31m50 s’il faut s’aligner sur les intervalles des portées de 63m des voies principales. En modélisme, nous vous conseillons de ne pas dépasser 250mm de portée, sachant que la hauteur de 69mm entre le rail et le fil limitera la poussée du pantographe dont vous pourrez le cas échéant limiter le débattement pour qu’il reste 1mm en deçà du fil de contact.

Le porteur et les pendules prennent une couleur vert de gris en raison de l’oxydation du cuivre et du bronze. Vous retrouverez ses teintes sous la référence 8224 en acrylique à solvant et 8725 en acrylique à l’eau. En revanche, le fil de contact est noir mat, disponible sous la référence 8201 en acrylique à solvant et 8701 en acrylique à l’eau. Cela est le résultat du dépôt de graphite provenant des bandes de frottement de la palette du pantographe. Cette matière a de très bonnes caractéristiques de conduction du courant électrique et a l’avantage de limiter les frottements. Le graissage de la caténaire contribue aussi à la couleur noire.

Equipement tendeur Equipement tendeurAnticheminement

Point fixeAncrage avecappareil tendeur Ancrage avec

appareil tendeurTir (< à 1400m)

Equipement tendeur Equipement tendeur

Ancrage enpoint fixe

Demi-tir (< à 700m)

Ancrage avec appareil tendeur

Au milieu d’un tir, on trouvera un anticheminement, qui vient créer un point fixe à l’endroit du support central. Vous noterez que lorsque nous sommes en présence de demi-tir, il n’y a pas d’anticheminement et vous avez d’un côté un ancrage avec un appareil tendeur et de l’autre côté, un ancrage fixe.

Réf 3607Support

simple 25kVavec ancrage

ANTICHEMINEMENT Réf 3601Support

simple 25kV

Point fixe

Elingueanticheminement

Comment s’approcher de cette pose ? Découpez la zone de voie que vous souhaitez électrifier en “tirs” constitués d’ensemble de portées que vous aurez assemblées. Posez les portées sur leurs supports et fixez les extrémités de chaque ensemble de portées aux poteaux équipées d’ancrages avec appareil tendeur ou d’ancrages fixes selon les cas de figure. En jouant sur l’haubanage (voir page 10), vous allez pouvoir “tirer” sur les supports où sont fixées les extrémités de vos tirs et de fait, tendre votre caténaire. L’objectif est bien de donner un bel aspect rectiligne à votre caténaire et qu’elle puisse supporter la pression des pantographes si vous souhaitez qu’ils frottent ; rien ne vous empêche d’assouplir les ressorts de vos pantographes pour limiter la pression sur le fil de contact, voire vous arranger pour que le pantographe reste un millimètre en deçà du fil.

Notice 0012 Page 6

On parle d’armement pour désigner un ensemble composé d’une console avec un isolateur, d’un hauban de console avec aussi son isolateur, d’une suspension porteur, d’un antibalançant avec son attache et d’un bras de rappel. Son rôle est de supporter le poids de la caténaire mais aussi des tensions radiales de son désaxement en alignement et en courbe.

Dans la réalité, cet ensemble pivote autour d’un axe vertical grâce aux articulations de l’attache hauban et du pied de console. Ce mouvement permet d’absorber la dilatation (l’allongement ou la rétractation) de la caténaire dûe aux variations des températures. Le porteur et le fil de contact n’étant pas de la même matière, ils ne réagissent pas de la même manière, raison pour laquelle le bras de rappel a lui aussi la possibilité de légèrement pivoter pour compenser cette différence.

Comme déjà évoqué, le contact entre la palette du pantographe et le fil de contact au droit du bras de rappel peut être sujet à un point dur, ce pourquoi le bras de rappel peut se soulever légèrement, une articulation étant en place. Tous ces dispositifs ne sont pas repris en modélisme en raison de la finesse exigée et de leur pertinence.

Hormis sa fonction première d’isoler électriquement, l’isolateur doit supporter des efforts mécaniques important. Il en existe 3 familles : en céramique (de couleur marron et parfois grise), en verre (de couleur vert translucide) et le dernier date, en composite (de couleur grise). Decapod propose la version en céramique qui permet de couvrir une période plus importante.

Le hauban de console a évolué avec le temps. On a vu disparaitre à compter de 1976 le recours au tendeur qui permettait le réglage de sa longueur, le procédé était sensible à la rouille au point parfois de le bloquer. Il a été remplacé par un systéme de tubes coulissants déjà utilisé sur les montages en compression (voir page suivante).

Au pied des supports, un dé de protection évite à l’humidité de pénétrer entre le poteau et le massif en béton enterré dans le sol, évitant ainsi la corrosion. Il est en ciment fin et descent jusqu’au massif en question. Sur les électrifications récentes, on peut le rencontrer de forme cylindrique autour du poteau.

Hauban de consoleavec tendeur

Supports de voie principale

Isolateur de haubanHauban de console

ConsoleSuspension porteur

PorteurIsolateur de piedde console

Contreplaque Pendule

Fil de contact

Bras de rappelAntibalançant

Poteau

Bande àpicots

Plaque de sécurité

Numérotation de supportFléche rouge

Dé de protection

Attache antibalançant

Attache hauban

Pied de console

Câble de terre

SUPPORT SIMPLE 25kV Traverse dʼarmement

Pince derelevage

SUPPORT DOUBLE 25kV

Console dʼéloignement

SUPPORT 25kV POUR QUAI

Notice 0012 Page 7

Decapod vous propose 3 montages d’armements différents, chaque référence ayant sa fonction propre en revenant toujours sur les mêmes fondamentaux. Le principe est que le bras de rappel tire toujours le fil de contact. Concernant le montage “relevage”, il servira seulement pour “échapper le fil de contact” du plan de contact, par exemple, pour équiper un aiguillage ou lors d’un équipement tendeur.

Le courant alternatif de la caténaire crée un champ inductif autour de son environnement proche. Pour contrer ce phénomène génant, tous les poteaux caténaires sont reliés entre eux le long de la voie pour les mettre au même potentiel.Sur voie principale, c’est un câble aérien appelé “Câble de Terre” (CdT) ou plus récemment “Câble de Protection Aérien” (CdPA). En revanche sur voie de service, chaque poteau

est relié à l’aide d’un petit câble de sa base directement au rail le plus proche.Ce câble est en aluminum et acier de 93,3mm2, soit un diamètre de 12,5mm. Même si sa tension mécanique est faible, il faut prévoir un ancrage haubané si il est interrompu.En miniature, ce dispositif peut être superflue. Malgrés tout, pour les plus chevronnés, Decapod a prévu un petit crochet en tête et face arrière des poteaux pour fixer ce câble.

Réf. Désignation e h d i p3601 Support simple 25kV 16,0 66 3 29,0 39,20

3602 Support 25kV pour quai

16,0 66 3 36,1 46,50

3604 Support 25kV pour pont-route

10,5 ou 3,5

63 ou 60

3 29,0 39,20

3605 Support double 25kV 16,0 et 10,5

66 2 29,0 39,45

3606 Support triple 25kV 16,0 10,5 et 21,5

66 2 29,0 39,45

3607 Support simple 25kV avec ancrage

16,0 66 3 29,0 39,20

(1) correspond à l’épaisseur d’une semelle de 3mm, plus une voie de marque PECO code 75

Les cotes d et h respectent la norme NEM 201. La cote i part du “nu du support” (la face du support caténaire dirigée vers la voie) au bord extérieur du rail le plus proche. La valeur de 29mm permet de dégager la gabarit de libre passage en courbes de 400mm pour les véhicules du groupe C (les véhicules les plus longs considérés par la norme NEM 103).

e = encombrementh = hauteur du fil de contactd = désaxement

i = implantationp = cote de pose

La protection électrique

Crochet pourcâble de terre

ou CdPA

Le tableau ci-dessous récapitule les dimensions de tous les supports proposés par Decapod.

Axe

voie

MONTAGE COMPRESSION

Axe

voie

Fil decontact

Porteur

Bras de rappel

MONTAGE TENSION

Plan de contact

4

Fil de contactdans la pincede relevage

Porteur

MONTAGE RELEVAGE

eh

Voie Semelle 6,8

(1)

Axe

voie

Nu

du s

uppo

rt

p

i

Plateforme

dFil de contact

Porteur

Plan deroulement

Notice 0012 Page 8

Pour les voies de services, il a été développé un autre type de support. Ce dernier devant supporter seulement un ou des fil(s) de contact parcouru(s) à des vitesses maximums de 30km/h, il est de conception économique.

Le transversal a l’avantage de faciliter la fixation d’autant de fils de contact que nécessaire.

La console à bec existe en plusieurs longueurs pour permettre de couvrir 1 à 2 voies. Lorsqu’il faut enjamber 3 voies et plus, il faut passer au portique souple.

Le portique souple est indispensable lorsque l’on souhaite équiper un faisceau entier. Mais attention, il faut pas abuser de sa longueur d’ouverture. Nous vous proposons de ne pas excéder plus de 5 voies. Il faudra penser à laisser un entrevoie suffisant pour recommencer un autre portique souple en utilisant le poteau déjà implanté. On parle de poteau parapluie.

Supports de voie de service

Poteau

Bande àpicots

Plaque de sécurité

Numérotation de supportFléche rouge

Dé de protection

Fil de contact

Hauban

Isolateur

Suspension en V

Transversal

Consoleà bec

Contreplaque

SUPPORT 25kVPOUR VOIE DE SERVICE

Plaque de sécuritéNumérotationde support

Fléche rouge

Dé de protection

Fil de contact

Transversalinférieur

Transversalsupérieur

Penduleplat

Isolateur

Poteau

Bande àpicots

Suspension en V

Contreplaque

PORTIQUE SOUPLE 25kVPOUR 3 A 5 VOIES DE SERVICE

Notice 0012 Page 9

Réf. Désignation c h d i p3701 Support 25kV pour 1 voie

de service63,4 69 3 à 4 29,0 39,5

3702 Support 25kV pour 2 voies de service

109,3 69 3 à 4 29,0 39,5

3703 Portique souple 25kV pour 3 à 5 voies de service

- 69 3 à 4 29,0 39,8

3704 Support 25kV pour 1+1 voie de service

63,4 x 2

69 3 à 4 29,0 x2

39,5 x2

3707 Ancrage caténaire 25kV pour voie de service

- 69 - - -

(1) correspond à l’épaisseur d’une semelle de 3mm, plus une voie de marque PECO code 75

Les cotes d et h respectent la norme NEM 201.

La cote i de 29mm permet de dégager la gabarit de libre passage en courbes de 400mm pour les véhicules du groupe C (NEM 103). Le groupe C étant les véhicules les plus longs considérés par la norme.

Le tableau ci-dessous récapitule les dimensions de tous les supports de voie de service proposés par Decapod.

e = longueur de consoleh = hautveur du fil de contactd = désaxement

i = implantationp = cote de pose

Nu

du s

uppo

rt

Axe

voie

Voie Semelle

Plateforme

Plan deroulement

6,8

(1)

hp

i

c

dFil de contact

Notice 0012 Page 10

Les haubanages ont pour but de transmettre l’effort des ancrages au sol. Les références 3607 ou 3609 laissent le choix entre un haubanage normal ou surélevé. Privilégier la version normale par défaut. Les lisses de protection, à peindre en blanc pour leur visibilité, seront utilisées en cas de cheminement régulier de personnels à proximité du pied du hauban (dans un triage, un dépôt ou sur les parties hors quai d’une gare...). Le haubanage surélevé est implanté est sur les quais, en vue d’éviter au voyageur de percuter le hauban. Il arrive, par manque de recul, qu’il faille recourir à une poutrelle d’ancrage.

Plan deroulement

5575

6,8 31

Niveaudʼancrage HAUBANAGE SURELEVE

Poutrelledʼancrage

Plateforme

Lisses deprotection

Plan deroulement

HAUBANAGE NORMALNiveaudʼancrage

8075

6,8

Lisse de protection

Plateforme

Haubanages et ancrages

Hauban

Epingle

Jumelle

HAUBANAGE NORMAL

Epingle

Hauban

Jumelle

Poutrelle dʼancrage

HAUBANAGE SURELEVE

Notice 0012 Page 11

Il existe plusieurs façons d’ancrer les fils de contact ou les porteurs, ou tout autre conducteur. Cela dépend du nombre de câbles à fixer et si ceux-ci doivent être régularisés (i.e. tendus avec un contrepoids) ou pas.

L’ancrage “1 fil avec isolateur” va être utilisé dès lors qu’il n’y aurait qu’un seul fil à ancrer, qu’il s’agisse d’un fil de contact, d’un fil porteur voire d’une élingue d’anticheminement. S’y ajoute le cas où l’on passe d’une caténaire de voie principale à une caténaire avec seulement un fil de contact, nécessitant d’ancrer le fil porteur.

L’ancrage “1 fil sans isolateur” est à utiliser logiquement pour les conducteurs qui ne sont pas sous tension éléctrique, comme les câbles de terre (ou CdPA aujourd’hui).

L’ancrage “2 fils avec isolateur” s’impose dès lors qu’il s’agit d’ancrer une caténaire. C’est ce type de montage que l’on utilisera pour ancrer l’extrémité fixe d’un demi tir comme vu page 5.

Isolateur

Tendeur1 fil

Dé deprotection

1 FIL AVEC ISOLATEUR

Tendeur1 fil

Dé deprotection

1 FIL SANS ISOLATEUR

Isolateur

TendeurPorteur

Fil de contact

Dé deprotection

Palonnier

2 FILS AVEC ISOLATEUR

Notice 0012 Page 12

Dans les zones ouvertes aux publics, la lisse de contrepoids peut être nécessaire pour empêcher quelqu’un de s’asseoir sous le contrepoids ou de se cogner contre ce dernier.

Dans le cas d’un ancrage régularisé (tendu avec un contrepoids), comme expliqué au début de ce document, il faut faire appel à un appareil tendeur.

Au fil du temps, les modèles d’appareils ont évolué. Les premières électrification des années 50 ont été équipées avec la version à moufles , puis la version à treuil a fait son apparition dans les années 60. Et enfin, l’appareil tendeur à axes parallèles a été installé à partir des années 80.

Le principe d’un appareil tendeur est d’exercer un effort de traction sur le fil de contact et le porteur, à l’aide d’un contrepoids et un dispositif qui multiplie 5 fois son poids. Par exemple, un contrepoids de 400DaN provoque une tension de 2000DaN dans la caténaire (1000DaN dans le fil de contact et 1000DaN dans le porteur). Ce contrepoids est composé de galettes de 40DaN et de demi-galettes de 20DaN pour faciliter leur manipulation par la maintenance.

Le fil de contact et le porteur se rejoignent au niveau du balancier, pièce qui n’existe que sur les montages avec appareil tendeur. Il permet de répartir naturellement la tension mécanique sur chaque fil, s’il doit y avoir une différence sur la répartition des efforts.

Decapod a fait le choix d’en faire une reproduction non fonctionnelle pour une raison de simplicité de mise oeuvre.

L’assise de contrepoids a les mêmes caractéristiques qu’un dé protection. En revanche, il sert à reposer le contrepoids au moment de la maintenance et de référence de base pour le réglage de longueur de l’élingue du contrepoids en fonction de la température ambiante.La tige guide a pour but de canaliser les balancements éventuels du contrepoids par l’effet du vent.

Lisse decontrepoids

Porteur

Fil decontact

Appareil tendeurà moufles

Isolateur

Tige guide

Contrepoids

Assise decontrepoids

Balancier

Elingue

AVEC APPAREIL TENDEURA MOUFLES

Porteur

Fil decontact

Isolateur

Appareil tendeurà treuils

Balancier

Tige guide

Contrepoids

Assise decontrepoids

Elingue

AVEC APPAREIL TENDEURA TREUILS

Porteur

Fil decontact

Isolateur

Appareil tendeurà axes parallèles

Balancier

Tige guide

Contrepoids

Assise decontrepoids

Elingue

AVEC APPAREIL TENDEURA AXES PARALLELES

Notice 0012 Page 13

LES DIFFERENTS TYPES DE POSE

Le support 25kV pour quai réf. 3602 (et son gabarit de montage 3682) est à utiliser en premier lieu pour équiper un quai. Le poteau libére le passage pour les voyageurs grâce aux consoles d’éloignements.

Vous le trouvrez également dans le cas où il a fallut permettre la bonne visibilité d’un signal situé à proximité.

Nous proposons des portées de 200 à 400mm (voire 450mm). Gare aux longueurs plus courtes qui vont créer une impression d’une “forêt” de poteaux. Gare aux grandes longueurs sujettes aux risques de fléchissement des portées et leur faible résistance à la poussée du pantographe. La conséquence la plus funeste est un arrachement caténaire ou un endommagement du pantographe. Nous conseillons également de ne pas enchainer deux portées qui présenteraient une différence de longueur supérieure à 50mm.

Le support simple 25kV réf. 3601 et ses gabarits 3680/3681 constituent la base de la gamme. Les chapitres suivant exposent les références développées pour couvrir les différents cas de figure auxquels vous serez peut-être confronté.

Au dessus d’une voie, on alterne les montages tensions et compressions pour créer un zig-zag du fil de contact autour de l’axe de la voie. De cette manière, l’usure de la bande de frottement de la palette du pantographe verra son usure mieux répartie. Il faut chercher le plus possible à ce que le fil de contact croise en milieu de portée l’axe de la voie.

En double voie, les montages en tension et en compression doivent se faire face dans toute la mesure du possible.Montagetension

MontageCompression

Montagetension

Axe voie

Fil de contact

Milieu deportée

Portée de 200 à 400 mm

Montagetension

Montagecompression

Montagecompression

Signal

Quai

Réf 3602Support 25kV

pour quai

Consoledʼéloignement

Pose en alignement

Notice 0012 Page 14

Rayon Longueur de portée< 1000 < 155mm

1000 155 à 219mm

2000 219 à 309mm

3000 268 à 379mm

4000 309 à 438mm

5000 346 à 489mm

La longueur des portées est normalement conditionnée par le rayon de courbure de la voie (voir tableau ci-dessus). Dans le mesure où vous pourrez faire en sorte qu’il n’y ait pas de désaxement au milieu de la portée, nous vous conseillons de vous en tenir aux valeurs basses du tableau ci-dessus.Dans l’hypothèse probable où vous serez confronté à des rayons de courbes inférieures, il faudra composer avec des désaxements plus importants en vérifiant soigneusement, essais à l’appui, que toutes vos locomotives électriques passent sans encombre, qu’il n’y a aucun décrochement des pantographes qui se déploieraient à côté de la caténaire.

Montagetension

MontageCompression

Montagetension

Fil de contact

Axe voie

Milieu deportée

Portée de 200 à 400 mm

Montagetension Montage

compression

Montagetension

Intérieur courbe

Pose en courbe

En double voie, lorsque les supports caténaires se retrouvent l’un en face de l’autre, cela crée naturellement une différence de longueur entre la portée de la voie en intérieure courbe et celle en extérieure. Les gabarits de portée caténaire 25kV réf. 3641 à 3646 ont une tolérance en longueur de +24mm et - 25mm pour procéder aux ajustements nécessaires.

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En vue de faire passer la caténaire sous un ouvrage d’art, comme un pont-route ou un tunnel, on déterminera quelle est la “hauteur libre”, à savoir quelle est la distance entre le dessus du rail et le dessous de l’ouvrage. Dans la réalité, on commence toujours par réduire la hauteur de l’encombrement “e” de la caténaire (pour se prémunir d’un amorçage électrique éventuel). Si cela ne suffit pas, on diminue la hauteur du fil de contact par rapport au dessus du rail.

Plus l’ouvrage d’art est bas, plus la descente de la caténaire est progressive. Nous vous proposons deux schémas d’implantation type. Vous noterez au passage qu’il est conseillé de positionner les supports à égale distance de part et d’autre du pont route.

Premier cas de figure : un ouvrage d’art avec une hauteur libre comprise entre 67 et 76mm. On réduiral’encombrement et la hauteur du filde contact sur 2 portées.

La référence 3604 et son gabarit 3684 permet de réaliser les 2 montages nécessaires.

Portée de

200 à 300 mm

Pont route

Réf 3661Auvent deprotection

Portée de

200 à 250 mm

Portée de

200 mm maxi

Réf 3604Support 25kV

pour pont-route

Le deuxième cas est un ouvrage avec une hauteur libre comprise entre 77 et 84mm.On réduira l’encombrementet la hauteur du fil decontact seulement 1 fois.

Notez que les ouvrages ayant une hauteur libre supérieur à 84mm ne requièrent pas d’abaisser la caténaire.

Pont route

Réf 3661Auvent deprotection

Réf 3604: support 25kVpour pont-route

Portée de 200 à 300 mm

Portée de

200 à 300 mm

Pont route

Hau

teur

libre

35 mini

h=63

e=10

,5

h=66

e=16 PROFIL EN LONG

h=60

e=3,

5

35 miniPont route

Hau

teur

libre

h=63

e=10

,5

h=66

e=16 PROFIL EN LONG

Pose sous ouvrage

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L’auvent de protection est un élément incontournable dès qu’un ouvrage ouvert au public enjambe une voie ferrée électrifiée. A contrario, les tunnels n’en sont pas toujours équipés.

Une des régles consiste à ce que le débordement de l’auvent soit au minimum de 2m (soit 23mm) par rapport aux parties sous tension (la caténaire, un feeder...).

Les appareils de voie nécessitent de respecter des régles spécifiques d’implantation des supports caténaires. Il doivent en principe se rapprocher du “point mathématique”, ce dernier correspondant au croisement entre les axes de la voie directe et de la tangente de la voie déviée. Pour déterminer plus facilement ce point, on peut se repérer par rapport à la pointe de coeur.

Pour déterminer la position du support d’axe par rapport à l’aiguillage, on mesure la cote A à partir de sa pointe de coeur. En fonction du type d’aiguillage, cette valeur peut varier. Dans notre cas, nous nous sommes basé sur les aiguillages de marque PECO à grand rayon. La cote A est comprise entre 85 à 105mm.

23 mini Caténaire

Réf 3661: auventde protectionPont route

Lorsqu’il y a la présence d’un passages à niveau, il faut pouvoir libérer le gabarit routier en réhaussant la caténaire à 6m20.

Malheureusement, ce n’est pas toujours possible en raison de la proximité d’un ouvrage d’art imposant de son coté un abaissement. Dans ce cas, il faut faire appel à un portique G3 qui limitera la hauteur des véhicules routiers.

Vous le retrouverez sous la référence 3664.

Ouvrage dʼart

Réf. 3664: portique deprotection G3

Passageà niveau

Point mathématique

Pointe de coeur

Supportdʼaxe

A

Voie directe

Voie déviée

Pose sur appareil de voie

Vous retrouverez l’auvent de protection sous la référence 3661.

Notice 0012 Page 17

Le premier cas de figure proposé est le plus simple. L’ensemble nécessite 1 support simple 25kV avec ancrage réf. 3607, puis 2 supports doubles 25kV réf. 3605. Pour équiper la voie déviée, il faut créer un nouveau tir.

RayonLongueur de portée déviée avec A=

85 95 1051000 160 à 227mm 145 à 218mm 127 à 210mm

2000 162 à 255mm 145 à 235mm 130 à 219mm

3000 163 à 274mm 145 à 245mm 131 à 223mm

4000 163 à 288mm 145 à 252mm 131 à 226mm

5000 163 à 299mm 145 à 257mm 131 à 228mm

Supportdʼaxe

Supportintermédiaire

Caténairerelevée

Rayo

n

Supportdʼancrage Contrepoids

Pour ne pas risquer d’arracher la caténaire, il ne faut pas croiser les fils de contact, hormis ceux relevés.

Cette 2nde configuration présente une voie déviée qui revient en paralléle à la voie directe. Cela ressemble à l’entrée d’une gare à voie unique ou d’évitement. Ce qui change est le montage en tension et compression des poteaux qui se font face.

Longueur de portée déviée avec A=85 95 105

193 à 314mm 251 à 333mm 307 à 351mm

Portée déviée

Réf 3605Support

double 25kV

Réf 3607Supportsimple 25kVavec ancrage

Voie directe

Voie déviéeMontagerelevage A

Portée déviée

Réf 3605Support

double 25kV

Réf 3607Support

simple 25kVavec ancrage

Voie directe

Voie déviéeMontagerelevage

A

51

Supportdʼaxe

Supportintermédiaire

Supportdʼancrage Contrepoids

Caténairerelevée

Montagetension

MontageCompression

Les mesures proposées sont bien évidemment à adapter à la géométrie de vos aiguillages et à l’entraxe de vos voies.

Notice 0012 Page 18

51

Supportdʼaxe

Supportintermédiaire

Supportdʼancrage Contrepoids

Ancrage fixe

Portée de jonction

Avec A1=85 95 105

Avec A2=

85 275 285 295

95 285 295 305

105 295 305 314

3ème cas, présentant une jonction de double voie, installation très courante en pleine voie tout comme en entrée de gare en double voie. Le principe est de créer un nouveau tir, ou plus précisément un demi-tir vu sa longueur, donc avec un seul contrepoids.

Tout comme les configurations précédentes, ce tracé de voie est fait à partir d’aiguillage à grand rayon PECO.

Portéenormale

Avec A1=85 95 105

Avec A2=

85 260 270 280

95 270 280 290

105 280 290 300

Portée de jonction

A2A1

Portée normale

Réf 3605Support

double 25kV

Réf 3607Support

simple 25kVavec ancrage

Les mesures proposées sont bien évidemment à adapter à la géométrie de vos propres aiguillages et à l’entraxe de vos voies.

Notice 0012 Page 19

Son but est de permettre l’échange de fils entre 2 tirs.

L’exemple ci-contre est en 4 portées. Il existe aussi une version à 3 portées : elle n’est plus conseillée mais elle reste toujours en service aujourd’hui sur le réseau français et présente l’intérêt en modélisme d’être moins encombrante.

Supportdʼaxe

Supportintermédiaire

Supportdʼancrage Contrepoids

Point dʼéchange de fils

La version à 3 portées n’est pas équipée de support d’axe. Donc l’échange de fils se fait en milieu de portée. Comme expliqué précédemment, cette zone doit normalement se rapprocher de l’axe voie. La présence de 2 caténaires limite le soulévement et le risque d’arrachement de la caténaire.

Réf 3605Support

double 25kV

Réf 3607Supportsimple 25kVavec ancrage

EQUIPEMENT TENDEURA 4 PORTEES

EQUIPEMENT TENDEURA 3 PORTEES Réf 3605

Supportdouble 25kV

Réf 3607Supportsimple 25kVavec ancrage

Supportintermédiaire

Supportdʼancrage Contrepoids

Point dʼéchange de fils

Chapeau degendarme

A l’endroit de l’échange des fils, les 2caténaires sont relevées pour regagner leur ancrage.

Cela à pour conséquence de créer une remontée du fil de contact, appelé “chapeau de gendarme”. Pour éviter ce phénomène, cette portée ne doit pas descendre en dessous de 250mm.

Equipement tendeur

Notice 0012 Page 20

Comme évoqué dans le premier chapitre, les voies de services sont très souvent équipées d’un simple fil de contact. La raison est économique mais permet aussi de réaliser plus facilement la couverture des tracés de voies qui peuvent paraître complexes.

La longueur des portées reste limitées. La souplesse d’un seul fil peut provoquer l’échappement du pantographe : pour cette raison, on limitera les portées à 250mm.

Le schéma ci-contre, vous permet de réaliser le passage d’une caténaire de voie principale à un fil de contact de voie de service. Il suffit d’ancrer le porteur et de laisser filer le fil de contact.

Supportde VP

Support de VSavec dʼancrage

Porteurà lʼancrage

d

En courbe, le tableau ci-contre vous permet de choisir la suspension en V et la longueur de portée en fonction du rayon de courbure. Il est conseillé de prendre les valeurs basses dans les fourchettes pour obtenir un désaxement en milieu de portée proche de 0.Vous ajusterez le désaxement afin de pouvoir inscrire le fil de contact dans les courbes les plus serrées.

d

Milieu deportée

Suspension en V d Rayon Longueur de portée

4750 155 à 205mm

1000 179 à 236mm

4 1250 200 à 250mm

3 1500 189 à 250mm

31750 205 à 250mm

Alignement 150 à 250mm

Pour aller plus loin : en ligne droite, le désaxement d est de 3mm. En réalité, le désaxement est plus progressif, l’enchainement d’un support à l’autre est : +200, +100, 0, -100 et -200 puis cela se répéte dans l’autre sens.

Réf 3609ancrage

complémentaire

Réf 3601Support

simple 25kV

Réf 3701Support 25kV pour

1 voie de service

Portée de

150 à 250 mm

Intérieur courbe

Portée de

150 à 250 mm

Réf 3701Support 25kV pour

1 voie de service

Pose en voie de service

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L’ensemble ci-dessous reprend un montage de faisceau convergent. Si dans la réalité, les fils de contact peuvent se croiser au même niveau, c’est à proscrire en modélisme sous risque de provoquer un arrachement de pantographe.

Implantez les supports à 80mm du coeur de l’aiguillage à équiper, dans le cas des aiguillages long PECO. Ajustez cette valeur en fonction de vos aiguillages et des implantations spécifiques. Réf 3609

ancragecomplémentaire

Réf 3702Support 25kV pour2 voies de service

Réf 3703Portique souple 25kV pour3 à 5 voies de service

Réf 3664Numéro de voie

Réf 3701Support 25kV pour1 voie de service

80

80

En bout de faisceau, il est fréquent que le numéro des voies soit repris sur les supports caténaires. Ils doivent être lisibles par le conducteur lorsque son train est immobilisé. La référence 3664 vous permet de les réaliser sur un portique souple ou une console à bec.

Lorsque l’entrevoie est suffisamment important, il peut être intéressant d’implanter un support réf. 3704. Il est équipé de 2 consoles à bec symétrique.

Réf 3707Ancrage en V

caténaire 25kV pourvoie de service

Réf 3664Signal fin caténaire

Numérotationde voie (exemple)

Signal finde caténaire

Réf 3664Signal fin caténaire

Réf 3707Ancrage simplecaténaire 25kV pourvoie de service

Réf 3704Support 25kV pour

1+1 voies de service

Réf 3609 ancragecomplémentaire

Et maintenant, c’est le moment d’arriver au bout du fil de contact, pour cela la réf. 3707 peut vous aider mais également l’ancrage complémentaire réf. 3609.

Premier cas de figure : la voie s’arrête et le fil vient se fixer sur un support d’ancrage dit “ancrage simple”. Il doit être implanté dans l’axe de la voie et à plusieurs mètres derrière le heurtoir. Les normes actuelles imposent une distance de 15m en réalité afin de se prémunir d’éventuelle dégradation dans le cas où un train n’aurait pas pu s’arrêter avant le heutoir. Bien entendu, en miniature on pourra le rapprocher.

Deuxième cas de figure : la voie continue mais le fil de contact s’arrête. A ce moment là, 2 choix s’offrent à vous : soit vous l’ancrez sur un support à proximité et vous équipez ce dernier d’un ancrage complémentaire réf. 3609. Soit vous pouvez réaliser un ancrage en V avec la réf. 3707. Dans les 2 cas, il vous faudra y apposer un signal fin de caténaire disponible dans la réf. 3664.

Les fils de contact relevés sont simplement soudés sur les transersales des supports caténaires.

d

d

Fil de contactrelevé

VoieprincipaleOrigine de

la ligne VU

V1

V2

Notice 0012 Page 22

LA NUMEROTATION ET LA SIGNALISATION

• La bande à picots n’est plus nécessaire depuis les années 80. Sa fonction était d’empêcher des personnes non autorisées à monter au poteau. Malheureusement, les caténairistes chargés de l’entretien finissaient par se blesser.

• La plaque de sécurité est obligatoire, apparue dès le début des éléctrifications, elle a évolué avec le temps. Depuis les années 2000, de nouvelles plaques ont été créées regroupant par la même occasion la numérotation du support.

• La numérotation des supports respecte des régles qui sont développées ci-dessous. La plaque, ou plutôt l’autocollant dans le cas présent, regroupe 2 nombres. Celui du haut correspond au kilométre de la ligne où se situe le poteau, celui du bas donne sa position dans le kilomètre.

Sur voie de service, en raison de la complexité des installations, un numéro d’ordre suffit. Pour les plus chevronnés, ce numéro peut être suivi par une lettre, comme U pour les supports parapluie. En raison de la taille des pièces, Decapod propose uniquement des numérotations simples dans sa réf. 9510 pour les voies principales et 9515 pour les voies de services.- La fléche rouge indique la direction pour rencontrer le téléphone d’alarme le plus proche.- La bande bleu à liseré blanc est à apposer seulement si la hauteur entre le haut du rail et le fil de contact est inférieure ou égale à 5m en réalité, soit 57,5mm à l’échelle 1/87. Vous la retrouverez sur la planche de décalcomanie fournie dans la réf. 3664.

Numéro dʼordredans le kilométre

Kilométre

NUMEROTATION DU SUPPORT

17

Bande à picots

Plaque de sécurité

Numérotation de support

Fléche rouge

Bande bleu à liseré blanc

202236

Poteau

Sur les voies principales, le schéma ci-dessous montre la répartition des numéros sur les supports en double voie. Le numéro d’ordre suit la progression de la ligne. En réalité, la numérotation des portiques rigides se termine par un A et dans une bifurcation, la numérotation des supports qui équipent le début de la ligne finit par un Y.

En voie unique, les numéros d’ordre sont toujours impairs, sauf au passage des gares.

Chaque support reçoit des inscriptions sur la partie basse du poteau. Chaque inscription apporte une information spécifique expliquée ci-dessous. En particulier, la numérotation permet au agent de l’infrastructure, ainsi qu’aux conducteurs, de se repérer sur la ligne.

Km 122Origine dela ligne

Origine dela ligne

Km 0Voie

principale

Portiquerigide

V1

V2

Support

V1

V2

V1

V2

Km 281Origine dela ligne

Voieprincipale

Voie deservice

V1

V2

V3

V5

V4

V6

V8

Voiedʼembranchement

particulier impair

Voiedʼembranchement

particulier pair

Portiquesouple

console à bec

Notice 0012 Page 23

Sur une voie d’évitement (V4), les numéros d’ordre reçoivent un K. Pour un support parapluie, c’est un U. En cas de console 2 voies, sa numérotation respecte la régle précédente.

Les voies de services ont une numérotation légèrement différente.

Elle se présente sous la forme 1000. Les supports de voies de services situés du coté de la voie 1 recoivent un numéro d’ordre impair, et pair du coté de la voie 2.

La progression de leur numérotation se suit de part et d’autre des voies principales. En cas de supports au même niveau, celui le plus éloigné des voies principales commence par 2000 puis 3000 mais fini par le même numéro.

Sur les voies embranchées, les numéros se présentent en 1800 et respectent les régles précédentes mais gardent leur progression propre.

Origine dela ligne

Voieprincipale

Console2 voies

V1

V2

V4

Supportparapluie

Km 80

900m maximum

V1

V2

Téléphonedʼalarme

Notice 0012 Page 24

Comme expliqué précédemment, la fléche rouge indique la direction pour rencontrer le téléphone d’alarme le plus proche.

Ces derniers sont espacés de 900m au maximum dans la réalité. Les fléches s’inversent à mi-chemin entre 2 téléphones.

Sur les planches de décalcomanies 9510 et 9515, les fléches rouges sont rassemblées avec les numéros de supports pour fa-ciliter leur manipulation. En revanche, les fléches risquent de ne pas toujours se retrouver dans le bon sens. Pour les puristes, libre à vous de séparer et retourner la fléche dans la bonne direction.

Par convention, les téléphones sont installés sur la piste le long de la voie 1. Ils permettent de se mettre en relation avec le gestionnaire du réseau électrique des caténaires (le régulateur sous-station). Ils sont utilisés pour réclamer une coupure d’urgence en cas de problème.

Nous vous proposons des reproductions de téléphones d’alarme. Ils sont composés d’un mât spécifique sous la réf. 4627, permettant de choisir le téléphone qui viendra dessus. Vous avez le choix entre un modèle ancien, réf. 4621 ou alors une version plus contemporaine avec la réf. 4625.

37

22,5

10,3

Téléphonedʼalarme

Plateforme:10mm mini conseillés

Semellede ballast

Voie

Percage Ø1,6

Tête de mâten rouge Pour pouvoir l’identifier de loin, la tête du mât reçoit

un coup de peinture rouge. Il peut arriver que ce soit le téléphone en lui-même qui aborde une couleur rouge.

L’implantation du mât est généralement suffisamment écartée de la voie pour permettre le passage d’une piste.

Et l’orientation du combiné téléphonique doit être de telle manière que l’opérateur puisse voir arriver les circulations de sens impair (V1) en téléphonant.

LE TELEPHONE D’ALARME

Mât detéléphonedʼalarmeRéf. 4627

TéléphoneSNCFancien

Réf. 4621

VERSION AVECTELEPHONE ANCIEN

Mât detéléphonedʼalarmeRéf. 4627

TéléphoneSNCF

moderneRéf. 4625

VERSION AVECTELEPHONE MODERNE

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Les électrifications entre 1900 et 1949

37

Le Mans

Paris25

33

26

Orléan

s26

49

Laroche

Dijon

Neussargues

Béziers

Nîmes

Culoz

Modane

3625

2930 14

38

35

35

Brives

Limoges

Montauban

38

VierzonTours

Bordeaux

La Pointe de Grave

ArcachonLamothe

Perpignan

Chambéry

Dax

PauTa

rbes

Toulouse

La To

ur de

Caro

l

35

35

31

32

St. Jea

n Pied

de Port

St. Pala

is

Mauléo

n

Canfra

nc Larun

s

Pierref

itte

Bagnè

res

Arreau

Luch

on

BayonneHendaye

Grasse

Mouas SCannes

Limone

Vintimille

35

Essai 10-11

34

27

26

43

25

30Foix29

13

2425

30 22

25

2328

Légende : Année de l’électrification Nom de la ville Ligne non électrifiée Ligne électrifiée en 1500V continu Ligne électrifiée en autre courant

60Paris

Les débuts de l’électrifcation en France se sont passés dans les Pyrénées. Alors que la traction à vapeur dominait le paysage ferroviaire, la compagnie du Midi fait le choix de développer la traction électrique. Pour cela, elle construit plusieurs barrages hydro-électrique (la SHEM) et déploie sa caténaire sur tout son réseau. Le charbon étant en majorité dans le nord, il n’était pas économique de “l’importer”.En parallèle, les grandes artères au sud de Paris commencent elles aussi à être équipées. En particulier sur le réseau de la compagnie du PO (Paris-Orléans).Du coté du PLM, des tronçons de lignes sont dotés de manière sporadiaque de la caténaire “maison”. Hormis un bout de l’artère impériale, c’est dans la Maurienne que la compagnie inaugure cette technique. Mais elle fait le choix du troisième rail.

LES ANNEXES

Le choix de 1500V continu s’est imposé naturellement. A l’époque, c’était la seule tension facile à produire en masse en regard des connaissances technologiques.

Notice 0012 Page 26

Les électrifications entre 1950 et 1959

Légende : Année de l’électrification Nom de la ville Ligne non électrifiée Ligne électrifiée en 1500V continu Ligne électrifiée en 25000V monophasé Ligne électrifiée en autre courant

60Paris

Alors que la seconde guerre mondiale n’est finie que depuis 5 ans, la SNCF (apparue en 1936) développe une nouvelle caténaire. Même si elle a des points communs avec un modèle allemand, la version française fait le choix du 25000V alternatif. Sa mise au point a commencé dans les Alpes et s’est très vite répendue dans le nord de la France et l’Artère Nord-Est. Cette dernière voyant circuler des trains à très fort tonnage, provenant de l’industrie métallurgique, nécessite des locomotives puissantes.Au même moment, les électrifications en 1500V se poursuivent. La plus importante sera la prolongation sur l’artère impériale et l’étoile de Lyon. On voit apparaître également les premières gares commutables à Dôle et à Aix les Bains.

Laroche

Paris

Dourda

n

Arras

Lens

Lille

Valenc

ienne

s

Douai Aulnoy

e

Charle

ville

Long

wyZou

fftgen

Sarrebruck

Metz

StrasbourgColmar

Bâle

Revigny

Dijon Dôle

Pontar

lier

Les VerrièresVallorbe

Genève

AnnemasseVallorcine

St GervaisAix les Bains

CulozLyon

Ambérie

uMâcon

Charbonnières

St Etienne

Loriol

Avignon

59

59

58

58

58

59

50

56

56

55

55

54

52

57

56

5655

58

55

53

Notice 0012 Page 27

Les électrifications entre 1960 et 1969

Légende : Année de l’électrification Nom de la ville Ligne non électrifiée Ligne électrifiée en 1500V continu Ligne électrifiée en 25000V monophasé Ligne électrifiée en autre courant

60Paris

Sarreb

ourg

Lille

Strasb

ourg

Le Havre

Le MansRennes

Laval

65 64

Nîmes Avignon

Taras

con

Marseil

le

Hyères

Toulo

n

Châlon

s

s/ Marn

e

Les ArcsCannes

Nice

Vintimille

Modane

Bourg enBresse

Mervans

Gravenchon

Bréauté

Rouen

61

69

6062

65

696867

Dijon

Neufchateau

DunkerqueHaz

ebrou

ck

Lens JeumontQuevy

Amiens60

67

66

Paris

69

646260

63 64

62 BusignyTergnier

CreilEpernay

St. Dizie

r

Nancy

Kehl

Reims

Charleville

Chatea

u

Thierry

62 61

62

64Crepy

61

61

60 60 66

64

Dans les années 60, les grandes artères comme Paris au Havre, ou la ligne 1 de l’ancien réseau Est sont à leurs tours dotées de la fée électricité.Bien entendu, le reste de la France n’est pas en reste. En particulier avec, l’entrée de la Bretagne et de la cote d’Azur qui sont raccordées au réseau national. Mais, il est fait le choix du 25000V sur la prologation de lignes déjà équipées en 1500V. Exit les gares commutables, il sera fait le choix des sections de séparation de tension à l’entrée des gares du Mans et de Marseille. Même Dijon sera équipée de ce dispositif sur la ligne de Nancy.

Notice 0012 Page 28

Les électrifications entre 1970 et 1979

Légende : Année de l’électrification Nom de la ville Ligne non électrifiée Ligne électrifiée en 1500V continu Ligne électrifiée en 25000V monophasé Ligne électrifiée en autre courant Ligne fermée

60Paris

FourquereilLapuanoy

Fermeture 71

70EtampesSt. MartinDʼEtampes

Mulhouse

Belfort70

DôleDijon

70

Besançon

Mervans

Evian71

Bellegarde

GravedʼAmbarès

Cenon77

VillefranchePerpignan

Fermeture 73

Nîmes

Beauchastel

Givors

Avignon

Miramas

Les ArcsPort de

Marseille74

La MotteSte. R.77

77

79

78

79

Même si les années 70 voient une avancée des électrifications, elles sont néanmoins bien ralenties. On peut même voir le début de fermetures de lignes, en particulier les antennes des Pyrénées. Le chantier significatif en 1500V sera la rive droite du Rhône et la ligne Dôle à Belfort pour le 25000V.

Notice 0012 Page 29

Les électrifications entre 1980 et 1989

Légende : Année de l’électrification Nom de la ville Ligne non électrifiée Ligne électrifiée en 1500V continu Ligne électrifiée en 25000V monophasé Ligne à Grande Vitesse Ligne électrifiée en autre courant Ligne fermée

60Paris

Après une décennie morose, sur le point de vue des électrifications, il y a comme un renouveau. C’est l’arrivée de la construction des lignes à grande vitesse, dites en site propre. Il y a tout à faire et à repenser. La caténaire 25000V est naturellement choisie pour équiper ces nouvelles lignes. Mais elle sera adaptée aux conditons particulières des vitesses élevées. Par exemple, le 2 fois 25000V, reconnaissable par son feeder fixé en tête de support. Ce dispositif limite les pertes en ligne. De cette manière, les locomotives conservent une grande puissance tout au long du parcours.

Pendant ce temps, la Bretagne Nord, les Pays de la Loire et d’autres lignes transversales continuent à être équipées aussi bien en 25000V qu’en 1500V.Elles profitent de l’avancée technologique des LGV comme la ligne de Moret à St. Germain des Fossés, qui se verra dotée de portions de lignes à 200km/h.

Brest

Rennes

St. Brie

uc

Le CroisicNantes

8987

86

Le Mans

Angers83

Thouars

82

Saumur

Connerré

Tours

Contournementen 1500V

Rouen

Amiens

Gisors

Aunay-T.

83

89

8988

84

82

84Paris

Lille

MouscronDon-S.

Béthun

e87

82

Mt. St. M

artin

88

Moret 83

St. Florentin

Aisy

Audun le R.ValleroyFermeture 85Hanweiler83Sarregumines

PagnySt. Germain

84

NeuenburgMulhouse81

81Nevers

89

St. Germaindes F.

Mâcon

Eaux VivesAnnemasse86

ChateaucreuxCarnot

80

LyonCha

mbéry

85 Bourg St. Maurice

St. Pierre dʼA.

88

Grenoble

Racc.Villeneuve

84

Miramas

Port St. Louis

Négresse-Ville80

Bordeaux

80

Montauban

Narbonne81

Perpignan84 82

Villefra

nche

Le Bou

louElne

Port-Bou

83

Notice 0012 Page 30

Les électrifications entre 1990 et 2011

Légende : Année de l’électrification Nom de la ville Ligne non électrifiée Ligne électrifiée en 1500V continu Ligne électrifiée en 25000V monophasé Ligne à Grande Vitesse Ligne électrifiée en autre courant

60Paris

Lannion00

PlouaretQuimper

92LorientRennes

Redon91

Savenay

Nantes

Les Sables dʼOlonne

La Rochelle

08

Cherbourg

96 LisonTrouville

St. Lo Lisieux 96

Boulogne

Calais Dunke

rque

Bray D

unes

Lille

Baisieu

x

ContournementRouen

08

93

Arras

Douai

93

99Beauvais

MantesParis

0707

Busigny

90

St. Hilaire

Châlon

s

s/ Marn

e

11

Poitiers

02

08

93

0997Tours

Vierzon

Bourge

s SaincaizeMouchard

90ClermontFerrand

95St Amour

92Coutournement Lyon

01

00

Marseil

le

05Grasse

Cannes

Monaco99

0001Nîmes

Avignon

Au début des années 90, les chantiers consistent à finir les programmes entamés. De cette manière, on voit l’électrification de la Bretagne sud et de la basse Normandie avec ses portions à 200km/h. Avec l’arrivée de la LGV à Tours, la ligne vers Bordeaux verra sa vitesse réhaussée en attendant la prolongation de cette dernière. Par la même occassion, la Rochelle se voit également électrifiée.Avec la création du tunnel sous la manche, les lignes à grande vitesse continuent à sortir de terre. En particulier, la LGV de Paris à Lille pour relier l’angleterre et les capitales de l’Europe du Nord. Puis la prolongation au sud de la LGV Méditerranée et la création de celle de l’Est. On voit aussi apparaître la première ligne transversale à grande vitesse, de Dijon à Mulhouse. Ce petit bout s’inscrit dans un maillage beaucoup plus vaste au sein de l’europe.