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NOTRE AVENIR CE DOSSIER EST PUBLIÉ PAR MEDIAPLANET ET N’EST PAS SOUS LA RESPONSABILITÉ DES ÉDITEURS DE LA LIBRE BELGIQUE DÉCEMBRE 2013 DOUBLE DÉFI Prendre en compte le bien-être individuel mais également celui de la société pour un avenir durable Un investissement de cœur et de raison Devenir actionnaire du fonds de microfinance Incofin cvso vous permet d’aider des petits entrepreneurs du Sud tout en bénéficiant d’un dividende annuel et d’une réduction d’impôt. Une attestation fiscale vous sera envoyée en mars 2014 pour tout versement effectué, avant le 31/12/2013, sur le compte mentionné. Le prospectus d’Incofin cvso est approuvé par la FSMA et peut être téléchargé gratuitement sur notre site Internet. Investir dans des parts d’Incofin cvso comporte des risques. Le prospectus détaille les risques liés à la participation au capital (par exemple les risques de crédit ou de liquidité, les conditions de sortie, etc.). Lisez notre prospectus avant d’investir. www.incofin.com/fr (Comporte un risque de perte d’une partie ou de la totalité de votre investissement) RSE Le rôle des entreprises pour une société durable ASSUREZ-VOUS Souscrivez votre assurance obsèques à temps PHOTO: CAFÉ LIÉGEOIS

NOTRE AVENIR - CODEART · 2014-02-08 · Une attestation fiscale vous sera envoyée en mars 2014 pour tout versement effectué, avant le 31/12/2013, sur le compte mentionné. Le prospectus

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NOTRE AVENIR

CE DOSSIER EST PUBLIÉ PAR MEDIAPLANET ET N’EST PAS SOUS LA RESPONSABILITÉ DES ÉDITEURS DE LA LIBRE BELGIQUE

DÉCEMBRE 2013

DOUBLE DÉFIPrendre en compte le bien-être individuel mais également

celui de la société pour un avenir durable

Un investissement de cœur et de raisonDevenir actionnaire du fonds de microfi nance Incofi n cvso vous permet d’aider des petits entrepreneurs du Sud tout en béné� ciant d’un dividende annuel et d’une réduction d’impôt.

Une attestation fiscale vous sera envoyée en mars 2014 pour tout versement effectué, avant le 31/12/2013, sur le compte mentionné. Le prospectus d’Incofin cvso est approuvé par la FSMA et peut être téléchargé gratuitement sur notre site Internet. Investir dans des parts d’Incofin cvso comporte des risques. Le prospectus détaille les risques liés à la participation au capital (par exemple les risques de crédit ou de liquidité, les conditions de sortie, etc.). Lisez notre prospectus avant d’investir.

www.incofin.com/fr(Comporte un risque de perte d’une partie ou de la totalité

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RSE Le rôle des entreprises

pour une société durable

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2 · DÉCEMBRE 2013

LE DÉFI

Alain Hubert, président de la Fondation Polaire Internationale, prône un développement intelligent et responsable pour lutter contre le changement climatique.

« Ce qui se passe aux pôles nous a� ecte tous »

La recherche scientifique, et en particulier celle menée dans les régions polaires, nous permet de

mieux connaître notre pla-nète et le fonctionnement de son système climatique.

Un changement climatique visibleLe nombre croissant d’études démontrent que les activités industrielles de l’homme ont un impact sur la biosphère fragile dont nous dépendons pour la survie de notre espèce. Les données sur les climats du passé – résultant des ana-lyses des carottes de glace extraites des calottes polaires – montrent le lien existant entre les concentrations atmosphé-riques de dioxyde de carbone et la température à la surface de la planète.

J’ai pu, au travers de mes expéditions polaires, être témoin de l’action néfaste du changement climatique sur les régions polaires. L’Arctique en particulier change plus rapi-dement que toute autre région du globe. Le réchauffement de l’Arctique et la fonte de la banquise infl uent sur les ten-dances météorologiques dans les latitudes moyennes de l’hé-misphère nord. Les calottes gla-ciaires fondent suite à la hausse des températures et au réchauf-fement des océans, contribuant à l’élévation du niveau des mers.

Ce qui se passe aux pôles nous a� ecte tous. L’avenir de notre espèce dépend de la façon dont nous relèverons le défi consis-tant à réduire notre empreinte carbone.

Le développement durable : c’est possible !

On croit souvent à tort que les tenants de la responsabi-lité environnementale et du développement ‘soutenable’ sont opposés au développe-ment économique et social. Or, c’est exactement le contraire. La science nous apporte aujourd’hui les clés de com-préhension des changements en cours qui peuvent dès lors nous permettre, si nous le déci-dions, d’assurer le seul dévelop-pement durable futur de nos sociétés. Cela signifi e que nous devons œuvrer dans des limites environnementales et nous montrer à la fois intelligents et responsables dans la manière dont nous développons et utili-sons les ressources, en particu-lier énergétiques.

La Fondation Polaire Interna-tionale, organisation à but non lucratif, fondée en 2002, croit en un développement intelligent et responsable. Par la concep-tion et la construction de son projet phare, la station antarc-tique de recherche Princess Elisabeth – la première base de recherche en Antarctique conçue et construite pour fonc-tionner entièrement à l’énergie solaire et éolienne renouvelable –, la Fondation Polaire Interna-

tionale et ses partenaires ont prouvé qu’un développement intelligent et responsable est possible, même dans les condi-tions extrêmes de l’Antarc-tique. En combinant des tech-niques de construction passive avec un système de gestion de l’énergie intelligent et de traite-ment des eaux usées, la station antarctique Princess Elisabeth va au-delà des exigences envi-ronnementales préconisées par le Traité sur l’Antarctique (ATS) dont la Belgique est signataire.

Recherche et durabilitéLe fait d’avoir investi dans des technologies plus propres et dans des techniques d’éco-nomie d’énergie a permis à la station de limiter autant que possible les émissions de gaz carbonique, tout en réduisant les coûts logistiques et de car-burant. Il en résulte une dimi-nution de l’empreinte carbone de la station qui permet aux scientifiques de mener des recherches importantes sur l’environnement naturel de notre planète et son système climatique complexe.

Nous avons prouvé que des investissements intelligents et responsables à court terme ont des retombées positives plus grandes à long terme. Et s’il est possible de vivre de manière plus durable en Antarctique, on doit pouvoir le faire en n’importe quel endroit de la planète.Un avenir durable est possible pour peu que nous le voulions.

J’ai été personnellement témoin de l’action néfaste des changements climatiques sur les régions polaires

NOTRE AVENIR, DÉCEMBRE 2013

Managing Director:Christelle RöckertHead of Production:Daan De BeckerProduction Manager:Annelien Alaerts

Senior Project Manager: Anouk Lescrenier Project ManagersKathleen WerkhovenArno LiesseTel: +32 2 421 18 36E-mail: [email protected]@[email protected]

Redaction: Olivier Clinckart, Barbara Vandenbussche, Jacqueline Remits, Philippe Van Lil, Shannah Jongstra

Lay-out: I GraphicE-mail: [email protected]

Print: IPMDistribution: La Libre Belgique

Mediaplanet contact information:Tel: +32 2 421 18 20Fax: +32 2 421 18 31E-mail: [email protected]/2013/12.996/41

MEDIAPLANET BELGIUM

Le bien-être au travail: Mission au Népal

EDITOR’S PICK

Mediaplanet’s business is to create new customers for our advertisers by providing readers with high-quality editorial content that motivates them to act.

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Alain HubertPRÉSIDENT FONDATEUR DE L’INTERNATIONAL POLAR FOUNDATION, AMBASSADEUR DE L’UNICEF

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DÉCEMBRE 2013 · 3

ACTUALITÉ

U n développement plus durable est possible dans les

placements aussi. De quelle manière  ? En intégrant des critères non financiers dans la gestion de portefeuilles.

Comment intégrer des critères non financiers, comme le respect des droits de l’homme sur les lieux de travail ou le respect de l’environnement, dans la gestion de portefeuilles de placements ?Prenons l’exemple de Portfo-lio21. Ce label vise à contribuer au développement durable en intégrant des critères non financiers dans la gestion de portefeuilles de placement dans un processus totalement transparent. Le projet se préoc-cupe des droits de l’homme au

travail et des atteintes impor-tantes à l’environnement.

Quel en est le principe ? Un bureau de recherche spé-cialisé indépendant passe au crible le respect des droits de l’homme sur les lieux de travail tels que définis par les conventions fonda-mentales de l’Organisation Internationale du Travail, par les émetteurs d’actions et d’obligations repris dans les portefeuilles de placement. Un processus de dialogue est entamé avec les émetteurs supposés de ne pas respecter ces normes internationales du travail. Le but est d’obte-nir des informations supplé-mentaires et, le cas échéant, d’améliorer leurs pratiques en matière de droits des tra-vailleurs. Les résultats de ce

processus ont un impact sur la gestion du portefeuille.

Et en matière de respect de l’environnement ? Le label n’investit pas dans des entreprises qui portent gravement atteinte à l’envi-ronnement. Les investisseurs se fondent sur les recomman-dations du Conseil éthique du Fonds de Pension norvégien des décisions subséquentes du Ministère norvégien des Finances.

Concrètement, comment se réalise la sélection des placements et quelle est la garantie pour les investisseurs ? Le label est le résultat de tra-vaux effectués par quatre acteurs : une compagnie d’assurances, un gestionnaire de patrimoine, un bureau de recherche indépendant et un comité d’experts indépendant. Chaque acteur apporte ses compétences et connaissances spécifiques en gestion durable

de portefeuilles financiers. Le bureau de recherche Vigeo Belgium SA est chargé de la mise en place des processus d’information et d’évaluation. Le comité d’experts décide des cas individuels d’infrac-tion, sur base des éléments concrets donnés par le bureau de recherche. En définitive, les gestionnaires de portefeuilles sont responsables des décisions d’investissement et des résul-tats financiers des portefeuilles adhérents. Ce projet est ouvert à deux égards : aux nouveaux adhérents désireux de renfor-cer leur gestion financière, et au changement sur la base d’un examen et d’une réflexion. Un projet en constante évolution pour un monde plus éthique.

Des critères non financiers pour des placements éthiques

JACQUELINE REMITS

[email protected]

Chez Belfius Assurances votre investissement est géré conformément aux principes du Portfolio21 : →Respectdesdroitsdel’hommeausensdesnormesdel’OrganisationInternationaleduTravail.

→Respectdesnormesenvironnementales.

Portfolio21, notre politique d’investissement

socialement responsable depuis 2004

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4 · DÉCEMBRE 2013

ACTUALITÉ

Le département chargé de la protection juridique des com-pagnies d’assurance est amené à s’adapter au progrès technolo-gique de la société, notamment par rapport aux moyens de communication modernes. Un produit innovant adapté, lancé en 2013, protège sur le plan juri-dique les particuliers qui e� ec-tuent des achats sur Internet et peuvent donc parfois être victimes de fraudes.

Le but est de donner la possi-bilité à un assuré de faire valoir ses droits, tant de manière extrajudiciaire (avec l’aide de juristes internes à la compa-gnie d’assurance) que judiciaire (lors de procédures où les frais d’avocats, d’expertises etc. pourront être pris en charge). L’assuré sera protégé aussi bien lorsqu’il est actif sur Internet, par exemple s’il e� ectue des achats avec sa carte de crédit, que lorsqu’il est passif et se retrouve victime d’agissements tels que du harcèlement.

Ainsi, dans le second cas, une société spécialisée se voit chargée d’éradiquer — via un « delete service » — la cause de ce harcèlement : commentaires virulents, utilisation abusive de photos, ...

InnovationS’il existait déjà sur le marché des matières de droit assurées dans des contrats d’assurance protection juridique, un pro-duit aussi ciblé qui prend en compte l’ensemble de la dimen-sion de problèmes pouvant survenir lors de l’utilisation d’Internet constitue une réelle innovation.

La rapidité inattendue du succès de ce nouveau produit démontre le besoin ressenti par les particuliers de se protéger dans un monde virtuel qui peut s’avérer dangereux. Lorsqu’on sait que 67  % des internautes en Belgique effectuent des opérations bancaires en ligne et que 49  % des internautes commandent des biens ou ser-vices via Internet, on perçoit d’autant mieux l’intérêt d’une telle démarche.

Être mieux protégésur internet

OLIVIER CLINCKART

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Soyez serein et pro�tez de chaque instant grâce à ARAG, votre partenaire Protection Juridique.

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■ Question : Existe-t-il une protection contre les dangers de la toile ?

■ Réponse  : Un produit innovant répond à de nom-breuses attentes.

67 %  des internautes en Belgique e� ectuent des opérations bancaires en ligne

49 %  des internautes commandent des biens ou services via Internet

PROTECTIONLes particuliers ont besoin de se protéger dans un monde virtuel qui peut s’avérer dangereux.

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DÉCEMBRE 2013 · 5

ACTUALITÉ

T out devient plus cher et, comble du sort, même la mort.

Un enterrement coûte en moyenne entre 3 000 et 5 000 euros, sans compter tous les suppléments comme le café ou la pierre tombale. Ajoutez ces frais et vous arrivez rapide-ment à une addition de 5 000 à 7 000 euros. Si vous ne voulez pas imposer à vos proches cette mauvaise surprise, nous vous conseillons d’opter pour une assurance obsèques.

Une... quoi ?Une assurance obsèques peut être contractée pour couvrir les frais de vos funérailles. Aujourd’hui, plusieurs orga-nismes belges règlent ce type d’assurance pour vous. Le contenu précis de la police dépend d’un assureur à l’autre. Vous pouvez donc opter pour une assurance qui comprend déjà tous les suppléments,

tels que rapatriement, accueil téléphonique, mise en ordre des multiples formalités administratives ou soutien psychologique à la famille et aux amis.

Pourquoi ?La principale motivation à la souscription d’une assurance obsèques est d’éviter des sou-cis financiers à vos proches. Mais il existe aussi d’autres raisons.

Il su�t de penser aux dis-cussions susceptibles de survenir au sein de la famille. Ces discussions concernent généralement le règlement pratique des obsèques, ou encore la succession ou le prix de l’enterrement. Certaines personnes décident de fixer de leur vivant la manière dont leurs funérailles devront se dérouler, mais ce n’est certai-nement pas une obligation. Quelle que soit votre motiva-

tion, une assurance obsèques vous garantit, ainsi qu’à vos proches, de la tranquillité d’es-prit. Un sentiment qui n’est pas à dédaigner en ces temps d’incertitude.

Qui peut la souscrire ?Vous pouvez souscrire une assurance obsèques à n’im-porte quel moment de votre vie. Plus vous vous y prenez tôt, plus la prime à payer

est faible. Vous déterminez vous-même le montant que vous voulez prévoir pour vos obsèques, que vous sachiez ou non comment vous voulez qu’elles se déroulent. Ensuite, vous décidez jusqu’à quel âge vous souhaitez payer. La pério-dicité du paiement de la prime est basée sur ces données. Vous choisissez donc l’assu-rance qui correspond le mieux à votre budget.

Comment cela fonctionne-t-il ?Le capital assuré reste placé jusqu’au jour de votre décès. Vos proches peuvent à ce moment régler les obsèques avec l’entrepreneur de pompes funèbres de votre et/ou de leur choix. L’argent éventuellement en surplus est partagé après l’enterre-ment entre les bénéficiaires désignés par vos soins. Même si vous deviez décéder avant

que toutes les primes aient été payées, vos proches auront droit à la totalité du montant assuré. Certains assureurs prévoient même une partici-pation des clients aux béné-fices  : de cette façon, votre capital augmentera, alors que votre prime mensuelle restera inchangée.

On n’aime pas ce qu’on ne connaît pasDans notre pays, seulement 13 % de la population possède une assurance obsèques. Ce pourcentage est très faible par rapport à nos pays voisins (Pays-Bas  : 75  %, Royaume-Uni  : 70  %). Le tabou qui entoure la mort n’a pas encore totalement disparu, mais heureusement, le sujet tend à devenir de plus en plus facile à aborder.

Une assurance obsèques, qu’est-ce que c’est ?

Y a-t-il une vie après la mort ?Aucune idée. Par contre, il y aura des factures.Saviez-vous qu’aujourd’hui, des obsèques peuvent vite coûter plus de 5.000 euros ? Et comme tout augmente dans la vie, cela n’aura pas tendance à baisser à l’avenir.

Nous espérons bien sûr que vous vivrez encore pendant de longues années. Mais on espère aussi que vous n’attendrez pas trop longtemps pour réfléchir à votre départ. Aux frais, mais aussi aux questions pratiques. Pensez à toutes les formalités à remplir auprès de la banque, du notaire, de l’administration... Et tout ça, dans une période émotionnellement difficile pour votre famille.

Optez dès aujourd’hui pour un Plan de Prévoyance Obsèques DELA. Vous épargnerez à vos proches les soucis et les frais liés à vos obsèques. Ils vous en seront reconnaissants.

Vous pouvez déjà souscrire à partir de 10 euros par mois. Faites le calcul sur dela.be ou ap-pelez le 0800 200 11.

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6 · DÉCEMBRE 2013

ACTUALITÉ

P réparer sa succession constitue une étape importante de notre

vie. Mais il n’est pas rare que des droits de succession exor-bitants viennent sérieusement entamer ce capital accumulé après toute une vie. Ainsi, à Bruxelles et en Wallonie, le taux de taxation peut atteindre les 80% dans les cas les plus extrêmes! Heureusement, une solution permet d’o�rir une belle alternative, qui s’avère avantageuse pour les héritiers désignés et qui constitue égale-ment une bonne action.

C’est le principe du legs en duo: il consiste à faire hériter une ONG -comme SOS Faim, par exemple- sous réserve que cette dernière s’engage à prendre à sa charge les droits de succes-sion d’un ou plusieurs héritiers de votre choix. Et ce en plus des droits de succession qui lui incombent sur sa partie. Les taux appliqués aux asbl (12,5 % à Bruxelles, 7 % en Wallonie et 8,8 % en Flandre) témoignent déjà à eux seuls d’une belle dif-férence par rapport aux taux appliqués aux particuliers.Bien sûr, chaque situation étant particulière, les conseils d’un notaire sont vivement recom-

mandés pour vous seconder. Mais prenons l’exemple d’une dame sans héritier en ligne directe et qui souhaite léguer son patrimoine de 250.000 € à son neveu. A Bruxelles, plus de la moitié de cette somme ser-vira exclusivement à payer les droits de succession, laissant 110.000 à l’héritier concerné.

L’alternative positiveOr, si cette dame opte pour le legs en duo pour un patrimoine identique, son neveu recevra un legs net après droits de suc-cession de 150.000 €, alors que l’ONG qu’elle aura désignée recevra quant à elle 15.000 € qui permettront d’accomplir des actions humanitaires béné-ficiant à de nombreuses per-sonnes dans le besoin.

Dans cette optique, il est important d’insister sur le fait que, aussi modeste votre patrimoine puisse-t-il paraître, il peut au contraire représen-ter beaucoup dans d’autres endroits de la planète où des gens vivent dans le dénuement le plus complet. Transmettre votre héritage d’une manière noble et généreuse: une bien belle manière de préparer votre avenir!

Le legs en duo: la succession généreuse

A G I R A V E C L E S U D

SOS Faim est une ONG belge qui donne les moyens aux paysans d’Afrique et d’Amérique latine d’améliorer eux-mêmes leur situation alimentaire, économique et sociale de façon durable.

www.sosfaim.orgPersonne de contact : Sabine ChevalierTél. : 02/548 06 87 ou [email protected]° de compte : BE83 0000 0000 1515SOS Faim a.s.b.l. 4 rue aux Laines 1000 Bruxelles

Le legs, un geste de solidarité pour la vie ...

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aten

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SOS-13-pavePressLeg2.indd 1 12/12/13 15:02

EXEMPLE

Par exemple, Madame H. de Bruxelles n’a pas d’héritiers en ligne directe et désire faire hériter son neveu Antoine.

Exemple 1: sans legs en duo Si son patrimoine est estimé à 250 000 € et qu’elle veut tout léguer à son neveu Antoine,

plus de la moitié de cette somme servira à payer des droits de succession. Il lui restera 110 000 €.

Exemple 2: avec legs en duo Si son patrimoine est estimé à 250 000 € et qu’elle veut léguer une partie à SOS Faim et une

partie à son neveu Antoine sans le désavantager, c’est possible.

Par ce système, Antoine reçoit plus que dans la première formule et chez SOS Faim, nous béné-ficions d’une belle somme pour mener nos actions de lutte contre la faim et la pauvreté.

Vous faites donc doublement plaisir.

LEGS BRUT

Droits à payer35% de 0 à 50.000 €

50% de 50.000 € à 100.000 €60% de 100.000 € à 175.000 €

70% au -delà de 175.000 €

LEGS NET APRÈS DROITS DE SUCCESSION

ANTOINE

250.000 €

- 17.500 €- 25.000 €- 45.000 €- 52.500 €

110.000 €

SOS FAIM

0 €

0 €

L’ETAT

17.500 €25.000 €45.000 €52.500 €

140.000 €

LEGS BRUT

Droits à payer35% de 0 à 50.000 €

50% de 50.000 € à 100.000 €60% de 100.000 € à 175.000 €

droit de 12,5% pour ONG sur 100.000 €

LEGS NET APRÈS DROITS DE SUCCESSION

ANTOINE

150.000 €

Les droitssont prisen chargepar l’asbl

150.000 €

SOS FAIM

100.000 €

- 17.500 €- 25.000 €- 30.000 €- 12.500 €

15.000 €

L’ETAT

17.500 €25.000 €30.000 €12.500 €

85.000 €

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DÉCEMBRE 2013 · 7

INSPIRATION

Lorsque vous optez pour le legs en duo, un organisme humanitaire se chargera de répercuter votre bonne action auprès de ceux à qui il vient en aide. Les quatre exemples qui suivent vous démontrent à quel point le don que vous e� ectuerez permettra d’améliorer le quotidien de nombreuses personnes.

HANDICAP INTERNATIONAL

Léguez la vie !Donnez à une personne handicapée la chance de mener une nouvelle vie, même quand vous ne serez plus là.

■ Pour discuter de la possibilité de faire un legs en faveur de Handicap International ou recevoir gratuitement notre brochure avec toutes les informations pratiques, prenez contact avec Nicole Luyckx, par téléphone au 02 233 01 02 ou par e-mail à l’adresse [email protected]

www.handicapinternational.beN° de compte  IBAN BE80 0000 0000 7777Handicap International – Rue de Spa 67 – 1000 Bruxelles

CODÉART

La dignité par la formation et le travailDepuis 25 ans, Codéart, avec ses partenaires Sud, développe des équipements de transformation des produits agricoles simples et

robustes, pour une mécanisation adaptée de la petite paysannerie.

■ Mieux équipés et mieux formés, les ateliers techniques du Sud pro-duisent localement les machines que le monde paysan attend. Mieux équipés et mieux formés, les paysans voient leur revenu augmenter et vivent dignement du fruit de leur travail. Votre appui renforcera notre action de création de revenus et d’emplois en milieu rural.

www.codeart.orgN° de compte Triodos BE74 5230 4311 9407 – BIC : TRIOBEBB

UNITED FUND FOR BELGIUM

Combattre l’exclusion socialeDepuis plus de 40 ans, UFB (www.u� .be) soutient des associations qui combattent l’exclusion sociale ou qui aident les enfants en di¢ culté

ainsi que les personnes handicapées, et ce dans toutes les régions du pays. Aidez-les en faisant une donation ou un legs à UFB. Nous redistribuerons la totalité (100%) des dons récoltés, car nos frais de gestion sont couverts par d’autres mécanismes. Pour plus d’explications ou un rendez-vous: envoyez un mail à jdecanniere@u� .be ou appelez le 02 655 4933. Attestation fi scale à partir de 40€.

www.u� .beN° de compte BE71 9530 0000 0369

LOUVAIN COOPÉRATION

Lutter contre la faim et la pauvretéLouvain Coopération, l’ONG de l’UCL, met les compétences uni-versitaires en pratique pour lutter contre la faim, la maladie et la

pauvreté. Au Burundi, nos équipes font reculer la mortalité infantile. En distribuant des kits nutritionnels d’urgence et des semences de meilleure qualité, chaque jour 5 enfants sont sauvés de la faim. 41€ suf-fi sent déjà à prendre en charge un enfant. Pour soutenir ce projet, faites vos dons au BE94 3401 1111 1114 (communication NA2013). Ils sont déductibles fi scalement dès 40€/an.

www.louvaindev.orgN° de compte BE94 3401 1111 1114

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8 · DÉCEMBRE 2013

INSPIRATION

« La campagne se base sur un constat assez criant: près d’une personne sur huit dans le monde s’endort le ventre vide, alors qu’il existe su� samment de nourriture pour toute la pla-nète. Le système alimentaire fait donc clairement fausse route, de même qu’il répond à des impératifs commerciaux imposés par les grandes insti-tutions internationales et les principaux acteurs de l’alimen-tation mondiale.

La campagne se veut tout autant un outil de commu-nication et de sensibilisation auprès du grand public qu’un plaidoyer pour tenter de faire entendre notre point de vue auprès d’acteurs très diffé-rents: l’U.E., les Nations Unies, la Banque Mondiale ... Paral-lalèlement, nous organisons dans le Sud diverses activités

liées aux meilleures pratiques agricoles et aux changements climatiques.

A ce sujet, la tempête Haiyan a rappelé une nouvelle fois tragiquement que ces phéno-mènes apportent leur lot de catastrophes. D’où l’importance d’aider les populations en les préparant à mieux faire face à ces changements: disposer

de stocks alimentaires lors de sécheresses, mettre en place des techniques agricoles adap-tées (semences résistant mieux à la sécheresse, forages de pluie permettant de mieux garder l’eau), etc. »

Progresser au quotidien« Chez nous, plusieurs gestes assez simples sont recom-mandés : éviter d’avoir trop de déchets, manger un peu moins de viande chaque semaine, acheter davantage de saison, ... Autant d’actes pouvant contribuer à un sys-tème alimentaire plus juste. Nous incitons aussi la popula-tion à prendre part à des évé-nements ou à signer des péti-tions et, bien sûr, à soutenir nos projets fi nancièrement.

La tâche semble d’une telle ampleur qu’elle peut paraître

vaine aux yeux des pessi-mistes. Certes, le nombre des acteurs impliqués ainsi que leur taille rendent une avan-cée rapide très complexe. Néanmoins, des changements concrets donnent des résul-tats plus qu’appréciables dans la durée. Ainsi, au Cambodge, des familles ont pu récupérer leurs terres après en avoir été chassées. Au Burkina Faso, une grande foire agricole permet aux paysans d’échanger leurs différentes techniques pour faire face aux changements climatiques, mais aussi pour transformer les aliments, développer de nouvelles recettes, etc. Autant de preuves qu’une évolution positive est possible. »

Cultiver la solidaritéNous organisons dans

le Sud diverses activités

liées aux meilleures

pratiques agricoles et aux

changements climatiques

La campagne CULTIVONS veut sensibiliser le public pour oeuvrer à un monde plus durable et équitable. Tour d’horizon avec Julien Lepeer, attaché de presse d’Oxfam-Solidarité. Julien Lepeer

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OLIVIER CLINCKART

[email protected]

BURKINA FASOAu Burkina Faso, une grande foire agricole permet aux paysans d’échanger leurs différentes techniques pour faire face aux changements climatiques, mais aussi pour transformer les aliments, développer de nouvelles recettes, etc.PHOTO: PRIVÉ

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10 · DÉCEMBRE 2013

INSPIRATION

Question : Qu’est-ce que cela signifie concrètement une entreprise qui s’engage socialement ? Réponse : Le développement des outils nécessaires à une politique RSE e�cace.

E thias, compagnie d’assurances à fort ancrage mutualiste et d’éco-nomie sociale, œuvre depuis

plusieurs années à une politique RSE qui s’inscrit dans la stratégie de l’entreprise. Depuis 2003, Ethias entreprend des actions sociétales concrètes et structurées sur la base de plans pluriannuels. Elle entend ainsi répondre au mieux aux besoins de ses assurés. Mais elle ne s’arrête pas là  : l’entreprise cherche aussi des solutions durables aux enjeux sociaux et sociétaux actuels, tels que la prévention, la santé, le vieillissement, l’innovation et le respect de l’environnement.

Un label social belgeD’emblée, Ethias a nourri l’ambition de devenir le premier assureur à obtenir le «  label social belge  », un label de qualité décerné à l’initiative des pouvoirs publics. Il est la garantie qu’un produit ou service respecte les normes de l’OIT (l’Organisa-tion Internationale du Travail) : abolition du travail des enfants, liberté syndicale, droit d’association, etc.

C’est aussi une manière de se positionner par rapport au caractère éthiquement res-ponsable des investissements. Des critères stricts ont été imposés pour respecter les normes de l’OIT et les droits de l’Homme, ainsi que pour lutter contre l’utilisation d’armement controversé (mines antiper-sonnel, uranium appauvri, bombes à frag-mentation). Une ASBL externe se charge de dresser chaque année un inventaire inter-national des entreprises qui enfreignent les règles, sorte de « liste noire » des inves-tissements qui portent atteinte aux valeurs humanistes.

Service IRM Prévention : Trophée DECAVI 2012 de l’InnovationEn 2012, l’entreprise a procédé à de nom-breuses innovations, poursuivant toutes un seul objectif : améliorer la qualité des produits et services, anticiper les besoins de la société et y répondre, réduire le nombre de sinistres et protéger les assurés.

L’une de ces innovations consiste en un service de prévention météorologique mis en œuvre en collaboration avec l’Institut Royal Météorologique (IRM). Le service avertit les pouvoirs locaux en cas de grands risques météorologiques  : tempête ou fortes précipitations, neige et verglas. Les villes, les administrations communales ou les intercommunales qui souscrivent au service reçoivent un avertissement par SMS en cas de conditions météorologiques inattendues et potentiellement dange-reuses. Le SMS annonce le risque et ren-voie automatiquement à un site web qui fournit des conseils de prévention concrets ainsi que di�érents outils de prévision  : cartes météo, radars des précipitations, mesures des stations météorologiques. Le bénéficiaire n’a plus qu’à introduire les paramètres souhaités pour suivre de près la situation.

Les administrations communales peuvent ainsi prendre en temps et heure les mesures de sécurité appropriées. C’est parce qu’il met vraiment l’accent sur une prévention optimale pour le plus grand nombre que ce nouveau service a reçu le Trophée DECAVI 2012 de l’Innovation.

Déclaration électronique d’une hospitalisation : confortable, rapide et écologique Autre nouveauté : une plateforme web qui permet désormais de signaler à l’avance une hospitalisation.

Il su�t de disposer d’une connexion Internet pour avoir accès en permanence au site. Avant même d’entrer à l’hôpital, chacun des assurés peut régler toutes les formalités avant son hospitalisation, sans

tracasseries administratives ni formu-laires à imprimer. Grâce à ce service, il béné-ficie en outre directement du système du tiers-payant. L’assureur règle directement les factures de l’hôpital sans que l’assuré ait à débourser la moindre avance. Il existe pour ce service un potentiel de près de 900 000 assurés. Qui plus est, les prévisions sont prometteuses : depuis son lancement en avril 2012, 19 % des déclarations ont déjà été introduites via ce site. Début 2013, l’ap-plication représentait plus de la moitié de toutes les déclarations électroniques. Autre e�et positif  : on observe une forte dimi-nution du nombre de déclarations papier. Traitement rapide, confort pour les assurés et préservation de la nature : la dynamique est gagnante sur tous les fronts.

« Un Cœur pour le Sport »Une troisième innovation introduite par l’entreprise tenait particulièrement à cœur à tous les intéressés, dans tous les sens du terme. Son nom : « Un Cœur pour le Sport ». Ce projet a été o�ciellement lancé le 29 septembre 2012, date de la Journée mon-diale du cœur de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). De très nombreuses parties prenantes (fédérations sportives et clubs sportifs, Assuralia) ont salué l’initia-tive, qui a reçu le Trophée DECAVI de l’In-novation en 2013. En e�et, 2 % des accidents cardiaques interviennent dans le cadre d’une pratique sportive. Auparavant, ce risque n’était pas couvert par la police d’as-surance traditionnelle des accidents liés au sport. Dans le cadre de la responsabilité sociale des entreprises, il est logique pour Ethias que tout le monde soit parfaitement assuré. L’initiative s’accompagne d’une aide aux formations pour l’utilisation d’un défibrillateur. Vu l’attention accordée à la prévention, ce projet a toute sa place dans une politique RSE en bonne et due forme.

OLIVIER CLINCKART

[email protected]

La Responsabilité Sociétale des Entreprises dans la pratique

Quels sont les avantages de la RSE ? La responsabilité sociétale des entreprises est un proces-sus par lequel des entreprises intègrent volontairement des considérations économiques, écologiques et sociales dans leurs activités et dans leurs relations. Les entreprises doivent tenir compte, de façon toujours plus intégrée, des di�érentes dimensions de la RSE dans leur gestion quotidienne. Il s’agit notam-ment de la qualité globale des fournisseurs et des sous-traitants, du bien-être et de la santé des travailleurs, ainsi que de l’impact du monde de l’entreprise sur l’environne-ment.

Nous pouvons énumérer toute une série d’autres éléments qui prouvent l’intérêt d’une bonne politique RSE pour une entreprise :

■ Un plus grand souci de l’as-suré et une meilleure com-

« Le label social belge est la garantie qu’un produit ou service respecte les normes de l’OIT »

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DÉCEMBRE 2013 · 11

Quels sont les avantages de la RSE ?

PLANNING

Trois plans quinquennaux en faveur de la RSE

1 Dans le cadre du pre-mier plan quinquen-

nal (2003-2008), un Comité d’éthique a été mis sur pied en 2003 pour soutenir le développement de la straté-gie RSE. Ce comité élu pari-tairement se compose d’une vingtaine de repré-sentants de la direction et du personnel. Une pratique d’entreprise saine qui a été citée comme «  meilleure pratique  » au Forum mon-dial de l’Économie respon-sable 2011 à Lille.

2 Le deuxième plan quinquennal (2008-

2013) encourageait à pour-suivre sur la voie emprun-tée, et même à aller plus loin. Finie l’initiative glo-bale, on a opté – toujours dans un souci d’innovation – pour le développement de produits et services concrets. Et ce choix a été récompensé. L’entreprise a reçu durant trois années consécutives, entre 2011 et 2013, quatre trophées DECAVI de l’Innovation.

3 Le troisième plan quinquennal est sur

les rails (2014-2019). Il creu-sera davantage la voie de l’innovation sociale au ser-vice des pouvoirs publics, des entreprises et des parti-culiers. Il entend apporter des solutions qui répondent au problème du vieillisse-ment de la population et l’anticipent avec toutes ses conséquences (pensions, soins de longue durée, soins de santé, etc.).

préhension de ses attentes. ■ La capacité d’attirer de

nouveaux assurés. ■ Une plus grande maîtrise

des conséquences sociales et des incidences environ-nementales des activités de l’entreprise.

■ Une meilleure qualité des produits et processus.

■ Le renforcement de l’image de marque.

■ Des perspectives de déve-loppement du marché, de croissance des marchés exis-tants ou d’émergence de nou-veaux marchés.

■ Un accès plus aisé aux matières premières et des relations renforcées avec les fournisseurs.

■ Une meilleure gestion des risques et un développement stratégique plus réfléchi.

■ Une rentabilité accrue et une plus grande valeur pour les actionnaires.

■ De meilleures perspectives de recrutement (attractivité de l’entreprise).

L’entreprise peut développer bien d’autres d’initiatives :

■ Donner aux travailleurs la possibilité d’utiliser davan-tage de modes de transport « verts » (vélos et voitures de société électriques).

■ Inciter les travailleurs à venir au travail en transports en commun en intervenant dans les frais d’abonnement.

■ Recyclage du papier et diminution des impressions de documents, réduction des émissions de CO2… le tout dans le cadre d’une meilleure maîtrise des frais généraux et du développement de services informatiques per-formants sur le plan ergono-mique.

L’Union européenne a également édicté une série de normes visant à mesu-rer l’impact de l’activité des entreprises sur l’environne-ment. Ces normes tiennent compte des émissions de gaz dans l’air, des déversements

dans l’eau, de la gestion des déchets, etc.

Associer les assurésPour ce qui est des assurés, il est évident que la RSE n’est pas le seul critère qui entre en jeu dans le choix du consom-mateur, mais elle revêt toutefois une importance croissante, y compris dans le cadre de marchés publics : une intercommunale chargée de l’épuration des eaux, par exemple, sera très sensible aux labels écologiques direc-tement liés à son activité.

ApplicationsGrâce à une série d’applica-tions que les assurés peuvent aujourd’hui télécharger, ils se sentent davantage asso-ciés à l’ensemble du proces-sus RSE : en e¤et, les factures en ligne leur permettent de réaliser de grosses écono-mies de papier. Ils contri-buent ainsi à la lutte contre la déforestation.

La collaboration de l’entre-prise avec des partenaires qui garantissent un « commerce équitable  » influence égale-ment positivement le regard que le client porte sur l’entre-prise.

Un management structuréUn management structuré bien étudié n’en est pas moins indispensable. Ethias a créé une cellule spéciale pour la recherche et le développe-ment en matière de RSE. Cette cellule multidisciplinaire se compose d’une vingtaine de collaborateurs issus de tous les départements de l’entre-prise. Créée en 2009, elle est le véritable moteur de la gestion quotidienne et de l’évaluation de la politique RSE, à laquelle les hommes et les femmes de terrain ont ainsi l’oppor-tunité de contribuer. Cette approche participative rend à son tour la RSE encore plus e¥cace.

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12 · DÉCEMBRE 2013

ACTUALITÉ

■ EcoNation produit des solutions écologiques pour capturer la lumière du jour. Son dôme intelligent, le LightCatcher, capte via le toit une  «  lumière du jour intelligente  », sans rayons UV ni chaleur, et l’amène au cœur des bâtiments.

■ Passwerk fournit des testeurs de logiciel aux entreprises en proposant une formation spéciale aux personnes sou�rant de troubles du spectre autis-tique (TSA). Ces travailleurs aiment les tâches répéti-tives et bien définies, une aptitude très convoitée pour répondre aux exigences du secteur des logiciels.

■ Nearly New O�ce Faci-lities donne une seconde vie au mobilier de bureau. Les meubles mis au rebut sont « retapés » (réparés) et transformés en nouveaux aménagements remis au goût du jour. C’est tout bénéfice pour l’environ-nement et pour le budget.

■ Trivizor organise le par-tage d’infrastructures logis-tiques pour les convoyeurs. En unissant les forces de transport de différentes entreprises, Trivizor assure un chargement optimal et évite que des camions cir-culent à moitié vides. Même si les entreprises sont concurrentes, elles doivent collaborer pour optimiser le transport. Ensemble, elles améliorent la compétitivité et soulagent la société.

EXEMPLES

De la RSE à la shared value

«  Le terme shared value, introduit par Michael Por-ter de la Harvard Business School, se fraie peu à peu un chemin dans le monde de l’entreprise », explique Sabine Denis, directrice du réseau d’entreprises pour le déve-loppement durable, Business & Society, qui rédige un livre sur le sujet. « Cela signifie que les entreprises sont active-ment à la recherche de défis sociétaux et examinent com-ment les relever sur la base de leur core business. Cette approche ne manque pas non plus d’intérêt en Belgique, où nous sommes confrontés aux problèmes du vieillissement de la population, du chômage des jeunes, de la mobilité, de la sécurité alimentaire, de la biodiversité… Suivant le prin-cipe de shared value, les entre-prises regardent plus loin

que leurs clients et se sentent impliquées dans la société où elles sont implantées. »

Différentes pistes vers la shared valueSelon Sabine Denis, les entre-prises peuvent soutenir la sha-red value de quatre manières. Elles peuvent par exemple pro-poser des produits et services plus verts pour s’attaquer aux défis environnementaux. On pense ici à Alpro, qui propose une alternative végétarienne permettant de réduire notre empreinte écologique. Il est également possible d’imaginer des services sociaux d’aide à la société.

Ainsi, Randstad a conclu un partenariat avec des com-munes qui présentaient un taux élevé de chômage des jeunes. Dans leur agence d’inté-rim social, les collaborateurs o�rent un accompagnement aux jeunes qui peinent à accé-der au marché de l’emploi. D’autres entreprises déve-loppent des collaborations au sein de leur chaîne de valeur avec leurs fournisseurs et leurs clients. Delhaize et WWF, par exemple, collaborent pour ne vendre que du poisson durable. Enfin, certaines nouent des par-tenariats locaux avec des entre-prises, des organisations et des ONG issues de la même région.

La finalité sociétale de l’entreprise«  La RSE demeure un élé-ment important  », souligne Sabine Denis. «  Mais parfois on agite davantage le bâton que la carotte. Avec la shared value, l’entreprise dirige elle-même les opérations en par-tant – c’est important – de son core business, de ce qui fait sa force, pour traduire cette valeur ajoutée dans la société. Un très grand nombre d’entre-prises visaient d’ailleurs à leur origine un objectif sociétal, mais au fil des années, elles ont perdu de vue ce point de mire. »

« Aujourd’hui, il n’est pas toujours évident pour elles de savoir comment contribuer aux enjeux sociétaux. Le stake-holder management (la ges-tion des parties prenantes) a un rôle très important à jouer : à cet égard, les entrepreneurs sociaux et le secteur non mar-chand détiennent souvent de précieuses informations. Envi-sagée seule, l’action sociétale des entreprises ne peut rien, elle doit s’inscrire dans une logique de collaboration. »

BARBARA VANDENBUSSCHE

[email protected]

La responsabilité sociale des entreprises (RSE), qui entend limiter l’impact négatif d’une entreprise sur la société, évolue lentement mais sûrement vers un rôle beaucoup plus actif, à savoir l’engagement sociétal des entreprises ou la création de shared value (valeur partagée).

Sabine DenisDIRECTRICE DU RÉSEAU D’ENTREPRISES POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE, BUSINESS & SOCIETY

Avec la shared value, l’entreprise dirige elle-même les opérations en partant – c’est important – de son core business, de ce qui fait sa force, pour traduire cette valeur ajoutée dans la société

Sabine Denis cite quatre exemples de création de shared value.

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DÉCEMBRE 2013 · 13

PANEL D’EXPERTS

Tim De KegelSr. Director Public Affairs & External Communication Janssen Pharmaceutica

Luc BontePrésident Entrepreneurs pour Entrepreneurs

Isabelle ReisResponsable Investissements socialement responsables (ISR), département Investissements Belfius Assurances

Nous souhaitons faire ce qu’il y a de mieux pour les patients qui ont besoin de nos traitements, ainsi que pour le monde dans lequel nous exerçons nos activités. Il n’y a qu’une seule voie qui puisse nous mener à l’ob-jectif que nous nous sommes fixé : celle d’un engagement continu en faveur du progrès au sein de la société. Cette ambi-tion est intimement liée à la manière dont nous développons nos projets de santé et dont nous gérons notre entreprise. Nous voulons concevoir des solutions durables aux problèmes de santé en vue de lutter contre les princi-paux défis auxquels le monde entier est confronté en matière des soins de santé. Des solutions qui doivent, de surcroît, être accessibles à tous, principalement à ceux qui en ont le besoin le plus cruel.

Nous sommes un groupe de personnes et d’entreprises qui veulent aider des gens entreprenants du Sud. Nous sommes convaincus que l’acti-vité économique est le seul moyen de le sortir de la misère. En 2008, alors que j’étais président d’ArcelorMittal Afrique du Sud, je me suis battu pour ce projet. Le développement du Sud est l’axe central de notre politique de RSE. Elle s’articule autour de projets d’ONG entrepreneuriales, d’investissements directs dans des entreprises et de l’échange d’expertise.

Depuis 2004, Belfius Assurances intègre dans ses critères d’investis-sement les aspects sociétaux, éthiques et environnementaux. Cette politique d’investissement porte le nom de «  Portfolio21  ». Au stade actuel, Portfolio21 met l’accent sur les droits de l’homme tels que définis dans les huit conventions fondamen-tales de l’Organisation Internationale du Travail et sur le respect des normes environnementales de base. En raison des directives stratégiques de Belfius Banque & Assurances, Belfius Assu-rances n’investit pas non plus dans les entreprises dont l’activité principale est liée au secteur de la défense.

L’engagement sociétal pro-fondément enraciné dans notre entreprise stimule énormément la participation de notre personnel. De plus, des collaborateurs talentueux se sentent attirés par notre politique. Notre stratégie en matière de RSE ne fonctionne pas du haut vers le bas mais est, au contraire, portée par toute notre entreprise. Elle permet d’autant plus d’entretenir une rela-tion constructive avec les pouvoirs publics, et la société en général. Même les investisseurs sont aujourd’hui de plus en plus concernés par la manière dont les entreprises gèrent leur devoir de responsabilité.  

Il y a une dizaine d’années, les entre-prises et les ONG étaient encore de grandes inconnues l’une pour l’autre. La responsabilité sociétale des entre-prises et le concept de durabilité ne s’étaient pas encore imposés. En ce début de 21e siècle, les entrepreneurs portent une attention croissante à ces questions cruciales. Via Entre-preneurs pour Entrepreneurs, nous les aidons de manière qualitative et concrète à faire de leur politique de RSE un engagement tangible dans le Sud.

Belfius Assurances applique les aspects éthiques de Portfolio21 à tous les portefeuilles assurances à sa charge. Ainsi, nous contribuons à l’amélioration de la qualité de vie des individus par l’intégration de cri-tères non financiers aux processus classiques de sélection et de gestion des actifs financiers. Avec Portfolio21, Belfius Assurances ne se contente pas d’exclure les investissements non conformes aux normes éthiques en vigueur : son objectif consiste égale-ment à obtenir des améliorations de la part des émetteurs dont la politique s’écarte des standards internationaux.

Une bonne santé pour chaque patient  : c’est le moteur de notre motivation. Il n’y a d’ailleurs pas de temps à perdre. Les maladies doivent être traitées, des médicaments doivent être mis au point, des vies doivent être améliorées et chan-gées. Notre rôle dans le domaine des soins de santé a changé, lui aussi. Il su�sait autrefois de produire des médicaments sûrs et e�caces. Nous avons, aujourd’hui, une vision beau-coup plus large de notre mission. Nous ne nous contentons plus de transposer simplement les décou-vertes scientifiques du plus haut niveau en médicaments qui font toute la di�érence.

Nous voulons travailler sur trois points :

1 Convaincre un plus grand nombre de personnes que cette

approche est la meilleure.

2 Le monde des entreprises et celui des ONG doivent apprendre

à mieux se connaître et à s’apprécier. Chacun a des qualités spécifiques et des choses à apprendre de l’autre.

3 Contribuer à améliorer l’image des entreprises et des entrepre-

neurs. Beaucoup d’entre eux sont des personnes dynamiques au grand cœur. Le montrer, c’est tempérer un peu la dureté de notre société.

Actuellement, nos critères envi-ronnementaux se calquent sur les critères du Fonds de pension norvégien. Via notre expert indépen-dant, Vigeo Belgium S.A., nous exami-nons de quelle manière des critères de sélection propres à Portfolio21 concer-nant les impacts environnementaux peuvent être développés. Grâce aux directives stratégiques de Belfius Banque & Assurances, nous n’investis-sons pas dans l’industrie de la défense. Maintenant, nous aimerions quand même que ce critère soit ajouté à Port-folio21. Cet élargissement des critères de sélection permettrait d’avoir un label tenant compte de facteurs variés et qui contribueraient au plus à un développement durable.

2 Selon vous, quelle est la plus-value de cette stratégie pour l’entreprise et la société ?

3 Quels sont les points d’amélioration sur lesquels vous allez vous concentrer dans le futur?

1 Autour de quels axes avez-vous développé votre politique de RSE ? Pourquoi ?

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14 · DÉCEMBRE 2013

ACTUALITÉ

Le concept de responsabilité sociétale est mis en pratique au quotidien depuis plusieurs années au CESI. Pour ce Ser-vice externe de Prévention et Protection au Travail, la santé, la sécurité et l’environnement sont considérés comme des socles de bien-être et donc de durabilité du développement des entreprises. Ainsi, les conseillers en prévention et médecins du travail cherchent à intégrer ces valeurs dans la stratégie RSE des clients. Tout naturellement, le CESI en est venu à vouloir mettre à disposition des pays à faibles revenus son expérience en matière de santé et de sécurité au travail : « En collaboration avec OXFAM et ACP (Associa-tion for Craft Producers, une coopérative de commerce équitable népalaise), il a été décidé de développer une

mission d’accompagnement pour consolider les fondations d’une politique de prévention au sein d’ACP. Un groupe de travail composé de médecins du travail, de conseillers en prévention et d’ergonomes a dès lors été mis sur pied pour préparer la mission, analyser les besoins des partenaires et préciser les priorités et moda-lités de la mission. »

Des objectifs ambitieuxLes objectifs de la mission ont été défi nis autour de 4 axes :

■ L’accompagnement des partenaires locaux dans la mise en place d’un processus de santé– sécurité ;

■ L’échange d’expériences et de pratiques pour que cet accompagnement tienne compte des réalités locales ;

■ L’information scientifi que communiquée aux acteurs locaux ;

■ Le partage avec d’autres partenaires dans les pays concernés.

La mission, prévue pour une durée de deux semaines, a été assurée par deux collabora-trices du CESI : une conseillère en prévention-médecin du travail et une conseillère en prévention-ergonome. Le but

était de privilégier deux axes prioritaires  : «  D’une part, la gestion des risques chimiques et de leur impact sur la santé (information sur les produits, fi ches techniques de sécurité, moyens de protection) et de protection de l’environne-ment (gestion des déchets, récupération de l’énergie) avec une attention toute particu-lière sur la réduction des coûts de production. D’autre part, un axe plus transversal rela-tif à la sécurité (en adaptant les standards internationaux aux réalités locales), à la pro-tection de la maternité et aux contraintes ergonomiques et posturales. »

Un voyage enrichissantUne fois la phase de prépa-ratifs terminée, la mission proprement dite pouvait entrer dans sa phase décisive, à savoir le voyage au Népal, qui s’est déroulé en août 2013. Sur place, les deux collabora-trices du CESI ont pu observer le fonctionnement des di� é-rentes unités opérationnelles chez ACP. Une expérience par-ticulièrement enrichissante : «  Une de leurs premières actions fut d’observer l’unité du verre, où des artisans

donnent forme et couleur au verre chau� é au chalumeau. Ensuite, elles ont également pu visiter, entre autres, deux groupes de producteurs — artisanaux ou semi-profes-sionnels — de céramique, mais aussi une cellule de tissage du coton. Autant de rencontres qui leur ont per-mis, au fi l des jours, de mieux cerner les di� érents métiers, ainsi que les techniques et les matériaux utilisés.  Elles ont également pu défi nir les dif-férents risques et contraintes auxquels les artisans sont confrontés. »

Un bilan positifOn pourrait penser que ce genre de mission ne se réalise pas sans encombres. Pourtant, le bilan est plus que positif  : « Nous avons eu la chance de travailler avec un partenaire

demandeur de ce genre d’in-tervention. Nous connaissons les responsables d’ACP depuis deux ans, ce qui a permis de préparer la mission dans les meilleures conditions. Nos collaboratrices ont été très bien accueillies là-bas, dans un climat favorable et très por-teur. Pendant leur séjour, ACP a d’ailleurs décroché le label Fairtrade International, suite au dossier qu’elle avait intro-duit en vue de l’obtention de ce label. Un dossier dans lequel la mission était mentionnée, avec la prise en compte des aspects santé et sécurité. »

Cette obtention représente un atout commercial impor-tant, mais pas uniquement  : « Symboliquement, c’est aussi une belle manière de réconci-lier les enjeux économiques et sociaux, puisque grâce au label, non seulement ACP obtient pour ses produits des canaux d’exportation plus larges et plus aisés, mais en plus elle a pu l’obtenir en accomplissant des progrès dans les domaines de la santé et de la sécurité. »

Le bien-être au travail,ici… et au bout du monde

OLIVIER CLINCKART

[email protected]

La RSE peut s’exporter avec succès aux quatre coins du monde. C’est ce qu’a voulu démontrer une mission organisée au Népal par le CESI, dont le Directeur général, François Ladrière, en aborde les différents aspects.

« Une belle manière de réconcillier les enjeux économiques et sociaux »

MISSION AU NÉPALEn collaboration avec CESI Prévention et Protection, OXFAM et ACP (Association for Craft Producers).PHOTO: CESI

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DÉCEMBRE 2013 · 15

ACTUALITÉ

Janssen Pharmaceutica fait partie du groupe mondial Janssen Pharmaceutical

Companies of Johnson & Johnson. L’entreprise crée, développe et pro-pose des solutions thérapeutiques durables qui répondent à toute une série de besoins médicaux qui ne font pas encore l’objet d’une intervention, ou alors de manière insu� sante.

La Responsabilité Sociale des Entreprises n’est pas nouvelle. Toutefois, les entreprises peuvent avoir des approches di� érentes dans leurs e� orts pour proposer des améliorations à la société. Ce rôle est inscrit en permanence à l’agenda de très nombreuses entre-prises. Traditionnellement, les entreprises spécialisées dans les soins de santé assument une res-ponsabilité plus lourde en matière de santé des particuliers et de la société. Leur but est de contribuer à la création d’un monde meilleur, d’un monde plus sain. Leur façon d’aborder la responsabilité sociale défi nit leur identité et leurs solu-tions pour contribuer à un monde meilleur.

Nous avons tous un rôle à jouer dans l’amélioration des conditions de vie sur Terre : tout simplement, en étant socialement respon-sables. Le CEO de la Ford Motor Company, William Ford Jr, a dit un jour que «  l’obligation sociale est beaucoup plus importante que le soutien aux causes méritantes. Elle englobe tout ce qui peut avoir un impact sur la vie des gens et sur leur qualité de vie. »

«  En tant qu’entreprise inter-nationale, active dans les soins de santé et donnant la priorité aux intérêts liés à l’amélioration de la vie quotidienne dans le monde dans lequel elle opère, Janssen tente de trouver des solutions durables aux problèmes de santé d’aujourd’hui et de demain. C’est

notre principale responsabilité. C’est la raison pour laquelle nous nous réveillons chaque matin pour faire la di� érence dans la vie de millions de personnes à travers le monde, sans en oublier aucune », affirme Tom Heyman, CEO de Janssen Pharmaceutica.

Une entreprise qui a un cœur gros comme ça !La Responsabilité Sociale des Entreprises est inscrite dans l’ADN de Janssen et contribue intégra-lement aux e� orts de dévelop-pement durable de l’entreprise. « Agir de manière cohérente pour les patients, la société, la planète, les employés et l’entreprise ; telle est la manière dont nous fonction-nons au jour le jour », explique Tom Heyman. L’entreprise s’appuie sur des innovations scientifi ques pour activer la recherche et le dévelop-pement de solutions et de diagnos-tics qui apportent une réponse aux défi s les plus urgents de la méde-cine.

«  Nous apportons une valeur ajoutée durable aux patients et à la société. Les solutions que nous mettons au point doivent présen-ter de véritables innovations qui feront la di� érence, tant pour les patients que pour l’ensemble du système médical.  »

L’accès aux médicamentsFournir constamment aux patients des soins de santé de haute qualité, accessibles et abor-dables, est l’un des défi s les plus di� ciles et les plus importants de notre société. C’est également la pierre angulaire de la stratégie de durabilité de Janssen. L’entreprise contribue à la création d’un monde où les gens issus de tous les hori-zons économiques et sociaux ont la possibilité d’accéder aux traite-ments dont ils ont besoin. « Afi n d’améliorer l’accès à nos produits de soins, nous avons mis en place de nombreux programmes desti-nés à soutenir ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter nos médica-ments.

C’est grâce aux progrès et aux améliorations scientifi ques signi-fi catifs que nous avons apportés à nos stratégies d’accès aux médica-ments, à notre portefeuille R&D et à nos initiatives philanthropiques que notre entreprise sœur, John-

son & Johnson, a pu arriver en deuxième position dans le classe-ment des 20 entreprises mondiales retenues pour le troisième Index bisannuel d’Accès à la Médecine (ATMI). » Les évaluations de l’ATMI portent sur les e� orts déployés par les entreprises pour s’assurer que médicaments, vaccins et diagnos-tics sont élaborés et disponibles pour les personnes les plus défavo-risées.

Des programmes d’envergure internationaleJanssen dispose d’un programme d’accès global pour ses médica-ments contre le VIH/SIDA et de programmes de recherche actifs pour les maladies qui touchent les pays en développement, comme la tuberculose. «  Chaque année, nous fournissons également des médicaments et d’autres produits à travers le monde grâce à nos programmes de dons de produits et d’assistance en cas de catas-trophe », poursuit Tom Heyman.

«  Notre entreprise lance aussi des entreprises pionnières qui répondent aux besoins essentiels des communautés moins déve-loppées et contribue également avec générosité à l’enseignement, à la formation et à la prévention de maladies. C’est le cas notamment en Chine et en Inde, où nous met-tons en œuvre des programmes de formation aux soins néonataux et de réanimation de base pour les professionnels des soins de santé afi n de contribuer à la réduction des taux de mortalité des nouveau-nés. »

Une affaire de cœur«  Il s’agit surtout et avant tout d’une a� aire cœur. Les entreprises de soins de santé peuvent trans-former la vie des gens en leur don-nant accès à de nouveaux soins de santé qui répondent à des besoins médicaux jusqu’ici insatisfaits. Les entreprises d’aujourd’hui ne réus-siront que si nous utilisons nos ressources et notre infl uence pour faire une di� érence réelle et soute-nable dans la vie des gens partout dans le monde », conclut Tim De Kegel, porte-parole de Janssen Pharmaceutica.

Pour un monde meilleur,un monde plus sain

« Nous avons tous un rôle à jouer dans l’amélioration des conditions de vie sur Terre » 

[email protected]

« Les entreprises de soins de santé peuvent transformer la vie des gens »Tom Heyman

CEO JANSSEN PHARMACEUTICA

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INSPIRATION

Le Havelaar récompense les entreprises qui s’en-gagent à consommer quo-tidiennement et structu-rellement des produits Fairtrade. Ce totem sym-bolise leur engagem e nt en faveur d’un commerce plus équitable. Une entre-prise peut obtenir un Havelaar à une, deux ou trois étoiles.

Pour décrocher un Have-laar à une étoile, il faut que : primo, 100% du café consommé dans l’entreprise soit fairtrade. Secundo, qu’au moins un collaborateur de l’entre-prise suive la « Fairtrade Academy » : une demi-jour-née d’information au cours de laquelle les grandes lignes du commerce équitable sont exposées. Tertio, que la direction de l’entreprise candidate au Havelaar signe une charte confirmant son engage-ment structurel à consom-mer des produits issus du commerce équitable.

Une entreprise peut décrocher des étoiles sup-plémentaires en consom-mant d’autres catégories de produits Fairtrade (par ex. : cadeaux de fin d’année, coton, thé, sucre, chocolat, vin… ). Toutes les informa-tions se trouvent sur le site  www.fairtradeatwork.be.

LE HAVELAAR

OLIVIER CLINCKART

[email protected]

LE FAIRTRADE, UNE DÉMARCHE QUI COULE DE SOURCE

Le hasard fait parfois bien les choses. Y compris pour se lancer dans le fairtrade, comme l’explique Chris-tiane Franck  : «  Au départ, j’ai été approchée par Max Havelaar Belgique pour siéger dans leur Conseil d’Administration. Or, il se fait qu’à l’époque, je me sen-tais de plus en plus séduite par la qualité et la variété des produits fairtrade que je pouvais trouver dans les magasins. J’ai donc tout naturellement répercuté les informations reçues chez Max Havelaar au sein de VIVAQUA. Les nombreux échos favorables que j’ai récoltés m’ont encouragée à passer à la vitesse supé-rieure. »

Avec, dès le départ, une bonne surprise en termes de coûts liés au fairtrade  : «  Contrairement aux idées

reçues, on s’est vite rendu compte qu’avec des moyens financiers identiques, voire même inférieurs, il était tout à fait possible d’enta-mer cette démarche. Le café, une boisson largement consommée en entreprise, a été le premier produit à faire l’objet de notre atten-tion, ce qui nous a valu dans la foulée une première étoile Havelaar. »

Une démarche responsableParallèlement, il était important d’informer les employés sur cet engage-ment : « Lors d’une réunion des cadres, la Directrice générale de Max Have-

laar est venue exposer les tenants et aboutissants de ce label. Nous avons claire-ment ressenti une partici-pation active du personnel, assez fier de rentrer dans cette dynamique et de parti-ciper à une démarche noble.

L’éthique fairtrade rejoint le core business et l’esprit d’entreprise de VIVAQUA  : notre volonté est claire-ment de pouvoir apporter des solutions pour garantir l’accès à l’eau pour tous. En effet, des milliers de per-sonnes meurent chaque jour parce qu’elles ne dis-posent pas d’une eau de bonne qualité... Le lien peut donc être établi avec ces petits producteurs du sud à qui il est important de venir en aide. »

Un engagement collectifLe personnel de VIVAQUA n’a pas manqué d’appor-ter sa pierre à l’édifice  : «  Plusieurs actions ont été menées. Ainsi, nous avons fait appel aux talents artis-tiques de nos collaborateurs, en leur demandant de réali-ser une œuvre basée sur le

concept fairtrade. Photos, dessins, ou encore collages réalisés pour l’occasion, ont témoigné de l’imagination fertile des participants. Un petit déjeuner fairtrade a également été organisé, pour démontrer qu’il était tout à fait possible de trou-ver des produits tels que des jus de fruits, des cafés, des thés, des biscuits…, répon-dant à nos attentes gusta-tives. »

Autant d’initiatives posi-tives qui en ont entraîné d’autres : « Cela nous a pous-sés à aller plus loin dans notre démarche en utilisant uniquement du sucre fair-trade et en plaçant des pro-duits fairtrade dans nos dis-tributeurs (barres de choco-lat et autres sucreries). Avec une deuxième étoile à la clé. Et les témoignages de nos collaborateurs témoignent de la conscientisation de chacun, via de nombreuses anecdotes du quotidien qui prouvent les efforts réels accomplis dans le sens du fairtrade. »

FAIRTRADE« La campagne Havelaar a démarré en

2011. Aujourd’hui, le Havelaar orne le

hall d’entrée ou le bureau du CEO de pas

moins de 60 entreprises. Quelques

noms parmi d’autres : Exki, Miko, Café

liégeois, Viv aqua, Belgacom…  Et ce

n’est qu’un début ! »

OLIVIER CLINCKART

[email protected]

Associer la vie en entreprise à une démarche éthique, c’est possible en optant pour des produits fairtrade. Christiane Franck, CEO de VIVAQUA, évoque le chemin parcouru.

« Nous avons clairement ressenti une participation active du personnel, assez fi er de rentrer dans cette dynamique et de participer à une démarche noble »

PHOTO: VIVAQUA

PHOTO: JOKE SEVERENS

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DÉCEMBRE 2013 · 17

INSPIRATION

T out d’abord, d’une année à l’autre, la production globale de

café peut varier fortement en raison de facteurs tels que les pluies, sécheresses et maladies, qui rendent le marché instable. Comment, dès lors, prévoir efficace-ment les revenus de la saison suivante et le budget pour la famille et la plantation ?

Par ailleurs, la spéculation perturbe le marché : des ins-titutions financières et des particuliers spéculent par le biais des marchés à terme, ce qui crée une forte pres-

sion sur le secteur. Consé-quence : une forte volatilité des prix.

Ensuite, le changement climatique contraint les producteurs à trouver de nouvelles stratégies pour s’adapter à cette évolution tout en y contribuant eux-mêmes le moins possible. Un soutien technique et financier leur est dès lors indispensable.

Enfin, les petits produc-teurs n’ont qu’un accès très limité aux informations relatives aux marchés et aux prix. Des grandes entre-

prises prennent en main la filière complète, rendant les producteurs dépendants en achetant leurs terres et en les faisant travailler en tant qu’ouvriers agricoles.

Une solution équitableGrâce au commerce équi-table, représenté en Bel-gique par le label Fairtrade Max Havelaar, il est possible de stimuler le développe-ment social, économique et écologique d’organisations de producteurs à petite échelle. Un prix équitable couvrant les coûts de pro-

duction et donnant une prime de développement permet aux producteurs d’évoluer au sein d’un réseau viable, dans un mar-ché pourtant instable.

Plusieurs critères garan-tissent ce commerce équi-table  : un système réservé aux organisations de petits producteurs, la garantie de techniques de production adaptées, l’assurance d’un prix minimum, une prime pour la coopérative ou encore le préfinancement possible jusqu’à 60  % du prix d’achat.

Humainement, d’autres critères fondamentaux définissent une plus grande équité  : un système déci-sionnel démocratique où chaque membre se voit accorder les mêmes droits, des pratiques agricoles res-ponsables via des critères environnementaux stricts, la stimulation de relations commerciales équitables et surtout l’interdiction de l’esclavage et du travail des enfants.

Le café est consommé quotidiennement partout dans le monde, mais les producteurs de café du Sud n’en sont pas moins confrontés à plusieurs défi s de taille.

[email protected]

Un café au goût plus équitable

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25 millionsde petits producteurs fournissent 80 % de l’ensemble du café

Valeur marchande mondiale du café en 2011 :

plus de 70 milliards de dollars

SOURCE : MAX HAVELAAR

COMMERCE ÉQUITABLEGrâce au commerce équitable il est possible de stimuler le développement social, économique et écologique d’organisations de producteurs de café du Sud à petite échelle. PHOTOS : CAFÉ LIÉGEOIS

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18 · DÉCEMBRE 2013

INSPIRATION

Grâce au soutien de la société de microfinance LAPO basée au Nigeria, Patience Omoregie a pu dévelop-per son propre commerce de vêtements, réaliser des bénéfi ces et faire vivre sa famille. Avant d’entrer en contact avec une institution de microfi nance, Patience, son mari et leurs six enfants vivaient dans des conditions précaires. Le travail de son mari n’étant pas su� sant, tous avaient faim et, sans garanties, il était impossible pour Patience de s’adres-ser à une banque classique. Jusqu’à ce qu’elle rencontre une bonne fée appelée microfi nance.

Petites sommes,grands effetsComment naît une société de microfinancement  ?

«  Souvent, ce sont des orga-nismes locaux ou nationaux, des ONG ou des fondations, qui, pour répondre aux besoins des locaux, créent une société de microfi nance, répond Loïc De Cannière, directeur général d’Incofi n Investment Management. Ou bien, ce sont des réseaux internationaux opérant depuis l’hémisphère nord qui lancent de telles sociétés dans le sud. »

Critères de sélectionPour en revenir à Patience, comment est-elle entrée en contact avec LAPO  ? «  Elle a découvert cette société grâce à une connaissance. L’institution a des agences qui sont présentes sur les marchés dans les villes et les campagnes. Les commer-çants peuvent y demander un crédit pour acheter leurs marchandises. »

Quels sont les critères de sélection d’un candidat au microfi nancement ? « L’ins-titution analyse la fi abilité des demandeurs qui sont soit une personne, soit un groupe solidaire souvent composé de femmes. »

Femme d’affairesQuels sont les bénéfices retirés ? « Patience a d’abord obtenu une petite somme, ce qui lui a permis de donner un nouveau sou� e à son a� aire. »

Y a-t-il un travail de suivi avec Patience et les autres personnes aidées ? « La société de microfinance suit évi-demment ses clients. Nous-mêmes, une fois par an, nous allons sur place pour e� ectuer une analyse détaillée de l’ins-titution. »

Quelles sont les dernières nouvelles de Patience ? « Tout se passe bien pour elle et sa famille. Elle sait qu’elle peut obtenir d’autres prêts plus importants tant qu’elle conti-nue à les rembourser à temps. Elle est devenue une vraie femme d’a� aires. Pour maxi-miser son bénéfice, elle se rend régulièrement au Bénin pour acheter de grandes quantités de vêtements et de chaussures. Ses enfants sont en bonne santé, vont à l’école et la famille est propriétaire de sa maison ! »

L’histoire de Patience Omoregie, une Nigérienne dynamique, nous montre comment le microfinancement l’a aidée à sortir de la spirale de la pauvreté et à entamer une nouvelle vie.

Qu’entend-on par investissement

socialement responsable ? Loïc De Cannière  : «  C’est un levier important de la responsabilité sociétale des entreprises. Ce sont des investissements avec une rentabilité double, finan-cière au profi t de l’investis-seur, et sociale pour les gens qui reçoivent un fi nance-ment. »

À quels critères de sélection et

d’exigences répondent ces types d’investissement ? L. D. C. : « Ils allient des pro-cessus fi nanciers tradition-nels à des critères sociaux, éthiques et environnemen-taux en les intégrant dans la gestion des investissements. Ces formes de placements prennent en compte, en plus des critères fi nanciers, des critères liés à l’environne-ment, au social et à la gou-vernance. »

Concrètement, comment cela se

passe-t-il ? L. D. C.  : « Une société gère des fonds qui sont investis dans des institutions de microfi nance dans des pays en voie de développement. Ainsi, chez Incofi n, depuis nos bureaux en Belgique, en Colombie, en Inde, au Kenya

et au Cambodge, nous fi nan-çons et soutenons des orga-nisations dans plus de 45 pays. Notre objectif est d’ob-tenir une combinaison équi-librée de résultats sociaux et fi nanciers. Nous accordons une grande importance aux objectifs sociaux des organi-sations que nous soutenons. Nous accueillons les inves-tisseurs professionnels qui, comme nous, croient en la capacité de la microfi nance d’aider les pays en voie de développement à progres-ser. »

Comment le microfi nancement

peut-il aider les habitants de pays en développement à améliorer leurs conditions de vie ? L. D. C.  : «  Ces personnes peuvent emprunter une petite somme auprès d’une institution de microfi nance et l’utiliser pour développer une microentreprise. Ainsi, ils peuvent acheter quelques poulets, un sac de graines ou de plantes qui vont faire une di� érence dans la situation d’une famille. À terme, cette aide financière développe leur aptitude à faire face aux di� cultés. »

Investissement socialement responsable : une main tendue

APERÇU PROFESSIONNEL

JACQUELINE REMITS

[email protected]

La belle histoire de Patience au Nigeria

JACQUELINE REMITS

[email protected]

« Notre objectif est d’obtenir une combinaison équilibrée de résultats sociaux et fi nanciers »

LOÏC DE CANNIÈRE, DIRECTEUR GÉNÉRAL D’INCOFIN

RÉALISER DES BÉNÉFICESPatience Omoregie a pu développer son propre commerce de vétements.PHOTOS : INCOFIN

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DÉCEMBRE 2013 · 19

ACTUALITÉ

L es producteurs du Sud et les ONG ont tout intérêt à utiliser les

médias sociaux pour com-muniquer. Outre une belle visibilité, ces nouvelles tech-nologies peuvent les aider à développer leurs a� aires. C’est ce qu’a compris Fair Trade Connection, une agence de communication spécialisée dans le commerce équitable, fondée par Ronny Hermosa.

Que propose Fair Trade Connection ?Ronny Hermosa : « Fair Trade Connection est une ASBL créée par trois personnes, dont moi-même. Après mes études à l’ICHEC, dans le cadre d’un DESS en coopération au développement à l’ULB, j’ai e� ectué mon stage chez Oxfam Magasins du Monde. Là, je suis entré en contact avec le commerce équitable. Je me suis rendu compte que les producteurs du Sud sou-haitaient augmenter leurs volumes, tandis que les orga-nisations du Nord cherchaient à rassurer les consommateurs. J’ai eu l’idée de proposer de la vidéo. C’est sur la base de cette approche qu’est née l’ASBL en octobre 2011. »

Quelles ont été vos premières réalisations ?«  Nous avons réalisé un pre-mier fi lm dans le nord de la Thaïlande. De retour en Bel-

gique, nous l’avons montré à des clients potentiels. À deux, nous sommes repartis pour Oxfam en Asie (en Inde, au Bangladesh, en Thaïlande, au Laos et en Indonésie) et en Amérique latine. Après un an, nous sommes rentrés en Bel-gique. Puis, mon frère et moi sommes repartis en Afrique (au Kenya et en Tanzanie). »

Concrètement, que faites-vous sur le terrain ?«  Arrivés dans une coopéra-tive de commerce équitable, nous rencontrons les locaux et nous leur expliquons ce que l’on fait. Nous voulons qu’ils comprennent bien la raison de notre venue. Nous apportons de la visibilité à leur projet et nous montrons aux consom-mateurs qui achètent leurs produits les impacts concrets du commerce équitable. Nous réalisons des interviews et nous fi lmons de manière à pouvoir raconter une histoire.

Le responsable explique la naissance de la coopérative. Puis, nous récoltons d’autres images et d’autres interviews pour illustrer l’histoire. Nous prenons aussi beaucoup de photos. Enfi n, nous donnons à ces coopératives des for-mations sur le marketing par les médias sociaux. Nous voulions proposer ce plus aux producteurs pour les aider à développer leur présence sur Internet. »

Comment connecter de manière directe le consommateur et le producteur de commerce équitable ?« J’ai pensé que la technologie du code QR appliquée à ces produits équitables pouvait être la solution. Elle permet de connecter le consommateur et le petit producteur et de tisser des liens. En scannant les codes QR sur les produits équitables avec un smart-

phone, le consommateur est dirigé vers une courte vidéo mettant en scène l’agriculteur ou l’artisan. En septembre 2012, avec mon frère Sandy, nous avons réalisé en Afrique des fi lms pilotes avec certains produits. Ainsi, nous tentons de les relier directement aux emballages des produits équi-tables vendus dans nos maga-sins. De cette manière, il est possible d’entendre l’histoire de chaque produit, directe-ment de la bouche de son pro-ducteur. Celui qui achète des bananes équitables peut voir le producteur lui expliquant où elles sont produites et quel est l’impact positif sur la vie des gens là-bas. »

Actuellement, quels sont vos partenaires ?« Aujourd’hui, Oxfam a décidé de collaborer avec nous en 2014. Bien sûr, nous sommes à la recherche d’autres parte-naires équitables pour pour-suivre l’aventure. »

Quels sont vos projets ?«  Le 24 décembre, je repars plusieurs mois en Asie pour de nouveaux tournages. Je commence par la Thaïlande, ensuite, ce sera l’Inde, le Ban-gladesh, le Sri Lanka et l’Indo-nésie. »

Des producteurs du Sud sur Facebook

JACQUELINE REMITS

[email protected]

Nous recherchons d’autres partenaires équitables pour poursuivre l’aventure

Ronny HermosaFONDATEUR FAIR TRADE CONNECTION

Passer par les médias sociaux

L’avantage, pour les ONG, d’être présentes

sur les médias sociaux est que leur public cible utilise ces canaux, comme Face-book. C’est un autre moyen de communiquer avec son public cible. Pour toucher les gens dans l’air du temps, il faut passer par ces nouvelles technologies. C’est valable pour toute entreprise dans n’importe quel secteur. Aujourd’hui, les entreprises privées ont compris cette démarche et ne commu-niquent plus de la même manière. Les ONG mettent un peu plus de temps pour s’en rendre compte ou ne mettent pas les ressources à disposition.

Supprimer la distance entre producteur et consommateur

Dans le secteur du commerce équitable,

les médias sociaux per-mettent de supprimer la dis-tance qui sépare le produc-teur du consommateur. Le producteur pourrait lui-même mettre des photos de ses ateliers sur Facebook et les partager directement avec les consommateurs qui achètent ses produits. Cette transparence viendrait com-plémenter les labels. Voir le petit producteur est intéres-sant, mais l’entendre, c’est encore mieux ! 

Axer sur la vidéoLa vidéo est le sum-mum de ce qui se fait

en matière de communica-tion à travers les médias sociaux.

Utiliser le code QRFaire parler les pro-duits grâce à la techno-

logie du code QR peut vrai-ment lancer une révolution sur la manière de communi-quer sur le commerce équi-table. Le consommateur peut non seulement visualiser les étapes de la production, mais surtout entendre de la bouche du producteur les impacts positifs du com-merce équitable. 

CONSEILS CLÉS

NOUVELLES TECHNOLOGIESOutre une belle visibilité, les nouvelles technologies peuvent aider les ONG à développer leurs affaires.PHOTOS : PRIVÉ

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Chez Ethias, ce ne sont pas les idées qui manquent pour innover en développement durable.

Des idées pour soutenir le développement durable, c’est bien. Un partenaire pour les concrétiser, c’est mieux. Depuis 2011, quatre trophées DECAVI de l’Innovation ont récompensé Ethias pour des produits et services durables en matière de planification de pensions collectives, de prévention des risques ou encore de protection des biens et des personnes.Des solutions concrètes et innovantes partagées par plus d’un million d’assurés.

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Ethias SA, rue des Croisiers 24, 4000 Liège. RPM Liège TVA BE 0404.484.654