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Numéro 1 - Avril 2014 enquete : LES JEUNES et la presse LA VIDEO FAIT SON SHOW la com’ transmedia a la rencontre de tf1 Rédactrice en chef Babette Auvray-Pagnozzi

Numéro 1 - Avril 2014 - SUP’DE COM Mag · 1er réseau des Ecoles de communication en France, ose le papier. Mais, ce premier numéro de SUP’DE COM Mag, c’est d’abord le pari

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Numéro 1 - Avril 2014

e n q u e t e : L E S J E U N E S e t l a p r e s s e

L A V I D E O F A I T S O N S H O W

l a c o m ’ t r a n s m e d i a

a l a r e n c o n t r e d e t f 1

Rédactrice en chefBabette Auvray-Pagnozzi

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EDITOSHenr i

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R ivol l ie

Réaliser un magazine ? Ce n’est pas de la tarte !

Temps de préparation : 7 mois

Préparation :Pour commencer, munissez-vous de votre ordinateur et mélangez une cuillérée de curiosité à une ouverture d’esprit. Ajoutez ensuite une bonne dose d’organisation ainsi qu’un grain de cohésion. Mixez le tout avec une pincée de stress et de nombreux rebondissements. N’oubliez pas un soupçon de créativité afin de développer votre originalité. Enfin, assurez la réussite de votre création en l’accompagnant d’une énergie débordante.

Cuisson :La cuisson de cette douceur s’étend sur plusieurs mois nécessitant une préparation minutieuse. Cette réalisation vous apprendra le travail d’équipe en confectionnant chaque page avec vos différents ustensiles. Faites dorer votre pâtisserie à l’aide des complémentarités de vos compétences qui apporteront une multitude de saveurs à votre création.

Dégustation :Au fil des pages, découvrez l’explosion d’arômes qui vous transportera vers de nouvelles perspectives.

Bonne Dégustation !

L’Equipe Magazine : Lucrezia Tiralongo, Noémie Lefils, Anaëlle Gaillard, Charline Toucheboeuf, Anne-Sophie Lambert, Laurine Guia, Sonia Ouddak, Margo Gippa, Gabrielle Haillant.

A une époque où l’on sait la presse traditionnelle en difficulté, SUP’DE COM,

1er réseau des Ecoles de communication en France, ose le papier.

Mais, ce premier numéro de SUP’DE COM Mag, c’est d’abord le pari de la création de contenu, une tendance actuellement très présente dans la communication de beaucoup de grandes entreprises.

Audace supplémentaire, ce pari a été confié à un groupe d’étudiants, qui, en mode projet, a beaucoup œuvré pour vous livrer ces lignes. C’est donc tout naturellement que je leur adresse mes très sincères remerciements.

Alors, cher lecteur, chère lectrice, laissez-vous guider page après page dans ce monde multicolore de la communication, observé, parfois interprété, par des yeux de 20 ans.

Henri RivollierDirecteur des Programmes

Crédit photo : Betty studio

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BiBiDi BoBiDi Bou !

La publicité, c’est comme un coup de baguette magique. On prend une citrouille, on murmure quelques mots

bizarres comme « Bibidi bobidi bou ! », et elle se transforme en sublime carrosse. Et comme dans un conte de fée, une pomme mordue devient « culte », de l’eau minérale se transforme en fontaine de jouvence, un crocodile change la vie en « a Beautiful sport ». Et un club de vacances redécouvre le bonheur.

La publicité, c’est comme la couleur. Elle peut égayer la vie ou la ternir. Il y a celle délavée, uniforme, qui, à force d’être recyclée, devient morne et grisâtre. Et celle fraîche et haute en couleur, qui met du baume au cœur et fait des étincelles dans la tête.

La publicité c’est ce que vous voulez qu’elle soit. Alors, ouvrez grand les yeux et les oreilles, apprenez tout ce que les autres ont dit ou fait, puis oubliez tout et écoutez uniquement votre cœur.

Pensez autrement. Sortez des idées qui tuent, prononcez vos mots magiques, donnez des coups de pinceaux de toutes les couleurs, innovez, inventez, et renversez la tendance.

Soyez fous ! Car, comme disait Apple, seuls les fous peuvent changer le monde.Tout au long de l’histoire de la pub, ceux qui ont donné un tournant au métier, avaient une fêlure qui laissait passer la lumière.

Alors, que vous vous lanciez dans des métiers créatifs, numériques ou stratégiques, pour maitriser la baguette et mettre de la couleur dans votre communication, soyez déterminé, inventif, optimiste et fou. Et ne croyez pas à ce qu’on entend car la pub a un avenir. Et cet avenir c’est vous.

Babette Auvray-Pagnozzi

SOMMAIRE

B abett eAuvray- P a g nozzi

RédactRice en chefDirecteur de la Création de La squadra, Conseil en communication, Influencer et auteur du premier dictionnaire de la publicité, Langue de Pub.

Babette Auvray-Pagnozzi s’est imposée, sur la place de Paris et partout en France, comme la spécialiste de la publicité et du métier de publicitaire.

Elle démarre comme Conceptrice-Rédactrice chez DMB&B et chez Mac Cann Erikson Milan, où elle exerce son talent sur les marques Coca Cola, Fiat, Lego, BP, Clearasil etc., puis elle est propulsée DC dans le groupe ODG. A Paris, elle prend le même poste chez ECOM, BELIER, SYNERGIES, EUROCOM en orchestrant en priorité les gros budgets de l’Oréal. Elle quitte le groupe pour inventer la première agence Virtuelle de France, A CONTRARIO qui se transformera par la suite en AVANTI ! où elle gère des budgets variés de la RATP à Voltage FM.

En parallèle, elle enseigne la communication à l’IUT de Paris et publie PUBELLE, un roman qui se passe dans les coulisses de la publicité qui a un grand succès auprès du grand public.

Elle monte « Le jour sans Pub », un mouvement de guérilla anti-anti-pub, afin de permettre au métier de se remettre en question et d’aborder le nouveau siècle avec plus d’intelligence et plus d’humour.

Valérie Bezzina Napoly

BaBette auvRay pagnozzi

EDiTos ............................................................ P.2

ABouT CoM ................................................... P.4

LA CoMMuniCATion AssoCiATivE ....... P.8

Au CoEuR DE L’AffiCHE D’oR ................. P.10

LA CoM’ AiLLLEuRs .................................... P.12

WAnTED : THE CoMMuniCAnT ............... P.14

ZooM MéTiERs - BD .................................... P.17

ZooM MéTiERs ............................................. P.18

LA CoM’ TRAnsMéDiA................................ P.20

LA viDéo fAiT son sHoW ......................... P.22

à LA REnConTRE DE Tf1 ........................... P.24

EnquêTE : LA PREssE ET LEs jEunEs ..... P.26

suP’DE CoM signE LA nouvELLE CoM

DE RHônE-ALPEs PAssions ...................... P.28

fiCHE MéTiER ............................................... P.30

Trois années d’interviews, d’ enquêtes, de recherches pour mettre à plat l’ ensemble des mots et expressions de la publicité et de la communication au sens large.

Agences disséquées, hiérarchies expliquées, codes secrets et jargon mis à nu.

Ce dictionnaire permet à tous d’accéder au monde parallèle merveilleux des publicitaires, aux nouveaux arrivants de mieux le comprendre et aux anciens de ne pas en sortir.

langue de puB

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Quel est, selon vous, le métier émergent du moment?

Quelle est pour vous la campagne de publicité la plus réussie de l’ année ?Mon vote va à la campagne Evian « Baby and Me », une belle réussite tant visuelle qu’auditive et qui suit une série de succès sur le même thème avec, entre autres, les Baby Rollers (qui détient, selon le Guinness Book, le record du monde de la vidéo publicitaire la plus vue de tous les temps) alors qu’Evian n’a pas toujours eu tout le succès escompté avec ses campagnes bébés. Elle met en scène un homme dans la rue qui se rend compte que son reflet est en fait lui quand il était bébé. D’autres passants vont alors le rejoindre et tous vont voir leur reflet en bébé et se mettre à danser. Le message est clair et convaincant, l’atmosphère est conviviale, le ton est drôle et la musique est géniale et entraînante. La baseline « Live Young ! » vient tout naturellement et tombe à pic. Bravo à l’agence BETC pour cette campagne mondiale déclinable sans fin sur tous les médias.

about com

«Le digital planner est le prolongement du planning stratégique. Il analyse le territoire de marque ainsi que les comportements sociaux des cibles sur les nouveaux médias. Il a un rôle de conseil stratégique. Il élabore une stratégie de communication online et propose des dispositifs pour valoriser la marque auprès de ses cibles numériques. Il est en veille permanente sur les nouveaux usages et les dernières tendances.»

Les directeurs des campus de SUP’DE COM donnent leur avis...

SébaStien MézièreS - Responsable Pédagogique campus d’Amiens

JaCQUeS KreMer - Directeur campus de Bordeaux

AMIE

NS

BORD

EAUX

En quoi, selon vous, la communication est-elle une expression de la culture d’un peuple ?«La culture peut être perçue comme l’ensemble des pratiques, façons de faire, penser, sentir, agir propres à une société et garantissant la cohésion sociale. Elle se transmet d’une génération à une autre par la socialisation dont le vecteur principal est la communication. Celle-ci, quant à elle se définit comme un ensemble de codes et symboles, explicites ou diffus permettant aux membres d’une société d’interagir et de s’accorder sur les sens de chaque contexte, chaque pratique, chaque mot…Dès lors, on perçoit à travers cette relation complexe que la communication représente un vecteur non négligeable pour l’expression de la culture des peuples.»

DAKA

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YaYe aStoU thiaM FaLL - Directrice campus de Dakar

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Que pensez-vous de la publicité sur les réseaux sociaux? «Aujourd’hui, connaissez-vous un bien ou un service gratuit ? La réponse est non. Pour que les réseaux sociaux continuent à assurer un service de qualité et une expérience utilisateur riche, ils ont dû réfléchir à leurs modes de financement. Pour cela deux solutions s’offraient à eux : rendre l’utilisation payante ou diffuser de la publicité. L’ essence même d’internet étant la gratuité, la seconde perspective s’ est imposée d’elle-même. La publicité sur les réseaux sociaux est la condition sine qua non de leur existence, leur pérennité et leur évolution.»

DaMien haMPartzoUnian - Directeur campus de Grenoble

thierrY oCCre - Directeur campus de Lille

henri rivoLLier - Directeur campus de Lyon

Quelles sont les différences entre le travail effectué en agence conseil de communication et celui réalisé en entreprise ?

«Les agences conseils sont caractérisées par leur diversité et adaptabilité. Elles mènent des opérations de communication pour plusieurs clients, en tant que prestataire en proposant des campagnes à court ou moyen terme tandis que le service intégré a une vision globale à long terme et manage ses projets de A à Z. Il assure également des missions de communication interne, de crise ou de community management difficilement externalisables et peut faire appel à des agences extérieures afin de bénéficier de compétences transverses.»

Selon vous, l’encadrement règlementaire de la publicité est-il un frein à la créativité ?

«35% des Français se déclarent publiphobes. Si la publicité veut atteindre ses objectifs, elle se doit de respecter le consommateur. Un encadrement est donc nécessaire, qu’il soit réglementaire (à défaut) ou déontologique (c’est mieux). Mais un cadre trop contraignant peut en effet être un frein à la créativité du publicitaire (on pense à la loi Evin régissant la publicité pour l’alcool). Paradoxalement, l’encadrement de la publicité peut permettre d’éviter de tomber dans les pièges de la facilité, et donc finalement, encourager une plus grande créativité.»

GREN

OBLE

LYON

LILL

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Quelles sont les qualités d’un bon communicant ?

«La première qualité doit être l’ écoute, base de toute relation, nécessaire à la profonde compréhension, socle de la mise en confiance. Mais le communicant doit aller au-delà il doit parfois découvrir des besoins non exprimés, non avérés, non perçus. Son sens de l’observation doit lui permettre de passer cette seconde étape avec succès. Une autre qualité commune à beaucoup de métiers lui sera alors nécessaire : la curiosité. Elle servira sa créativité et nourrira son ouverture d’esprit. Elle lui permettra d’explorer des territoires inconnus, de faire émerger de nouveaux courants, d’ étonner, de surprendre, d’ attirer. Puis il faudra user de son pouvoir de conviction pour faire accepter ses idées, son concept. Cela nécessitera de l’assurance, fruit d’une subtile alchimie entre travail, expérience, et valeurs comportementales.»

Quelle est la recette d’une bonne campagne de communication ?

« Une campagne réussie c’est d’abord une histoire qu’on nous raconte, celle du produit, de la marque ou de l’organisation émettrice… et puis c’est aussi notre propre histoire. Or l’art de conter comprend une sérieuse dose de créativité, c’est à dire aller au-delà de l’ évidence, penser autrement en osant bousculer certaines certitudes. Enfin, l’efficacité d’une démarche communicationnelle réside dans son à-propos. Placer le processus créatif au service de la problématique de l’entreprise dans sa globalité et respecter ses besoins, le tout avec un brin d’audace.»

Quelles sont aujourd’hui les tendances publicitaires ?

«Les tendances publicitaires se rapprochent de plus en plus du tout » connecté » du consommateur actuel. La technologie se marie avec la publicité avec notamment la force de frappe des réseaux sociaux sur nos tablettes, nos portables et bientôt nos smartwatches. Les consommateurs, grâce à l’habilité des publicitaires, sont devenus les ambassadeurs des marques en interagissant sur les blogs, pages de fans et autres vitrines des marques. Google est en passe de devenir la plus grande vitrine du monde et la communication de demain a déjà intégré cet élément, les Google Glass vont permettre aux consommateurs que nous sommes d’avoir une connexion permanente au virtuel. La publicité ne pourra plus vivre sans les nouvelles technologies, elle est même en passe de faire évoluer ces nouvelles technologies.»

MON

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GUiLLaUMe LaDet - Directeur campus de Montpellier

anne-Marie tYroDe Mania - Directrice campus de Nantes

eriC anton - Directeur campus de Nice

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Les techniques d’affichage interactif présentent-elles un risque ?Les techniques d’affichage interactif sont de plus en plus présentes dans notre quotidien : panneaux équipés de diffuseur d’odeurs, de haut-parleurs, d’un QR code qu’il vous suffit de scanner avec votre smart phone, film, photos ou animation Flash... Tous les moyens sont utilisés pour interagir avec la cible finale, c’est-à-dire vous. Le consommateur que nous représentons, va donc, de plus en plus souvent interagir avec la publicité. Les dangers peuvent être la captation d’informations depuis votre smartphone allant jusqu’à la connaissance de vos déplacements, ou de vos données personnelles. Ces techniques d’affichage interactif doivent donc respecter une éthique déontologique afin de trouver leur place dans notre environnement quotidien.

Pensez-vous que les objets connectés puissent poser un problème d’éthique ? «Les objets connectés sont faits par des hommes, pour des hommes. En tant que tels, ils ne posent pas de problème éthique. La question est plutôt : les hommes sont-ils capables d’ en user avec éthique ? L’innovation technologique est autant un progrès qu’un champ de dérives possibles. Chacun de nous est détenteur d’un vecteur puissant qui lui permet de poser l’intime ou le secret sur la place publique. Nous voilà donc ramenés à notre propre conduite. Ainsi va le « progrès» technique : il ouvre le champ des possibles; celui du meilleur comme celui du pire. A nous de choisir.»

PARI

S

TOUL

OUSE

oLivier GroUSeLLe- Directeur campus de Paris

Jean-LUC GUiraUD- Directeur campus de Toulouse

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On recense environ 1,3 million d’associations en France, qui investissent dans la communication de manière très disparate, selon leur taille et leurs moyens. Ainsi, les grandes associations et ONG ont recours à des médias de masse pour sensibiliser leurs publics et développer leur notoriété, alors que les plus petites engagent des actions communicationnelles très limitées, voire informelles ou s’abstiennent totalement ! Néanmoins, de manière générale, la communication associative est centrée sur la promotion du lien, qui constitue la raison d’être des associations. Cette communication cible 4 objectifs communs.

La recherche de financements à travers la collecte de fonds Le fundraising, vital pour l’association, garantit une forme d’indépendance financière vis-à vis des aides publiques. De grandes associations humanitaires réalisent chaque année des appels au don par le biais de campagnes médiatisées sur plusieurs jours, avec le reste de l’année, des opérations de mailings directs, parfois trop fréquentes !

La mobilisation de leurs ressources humaines Les associations s’appuient sur la communication relationnelle pour favoriser une participation active des bénévoles, adhérents ou salariés, au travers d’outils tels que les newsletters, les publications, les journaux associatifs…, afin de fédérer les individus autour d’une thématique commune et entre eux. A titre d’exemple, le Réseau SBDH-RA vise en 2014 à remobiliser les chirurgiens-dentistes adhérents de Rhône-Alpes autour de la prise en charge des personnes en situation de handicap.

L’information pour susciter les prises de conscience et ainsi modifier les comportementsLes associations cherchent, avant tout, à sensibiliser le public à leur cause, allant jusqu’à parfois faire du lobbying auprès des Pouvoirs publics. Par exemple, l’association SOHDEV réalise depuis 2009 deux campagnes annuelles de sensibilisation autour de l’hygiène bucco-dentaire des personnes fragiles, en vue de faire évoluer les pratiques professionnelles des soignants.

La promotion de l’association Les associations privilégient dans leur communication bon nombre de visuels (photos, vidéos, témoignages…), afin d’imager au mieux leurs actions. La logique retenue est de montrer avant d’expliquer. Ainsi, par exemple, la Fondation Orange, en partenariat avec SOHDEV a permis d’imager le Programme Autisme & Santé Orale à travers une vidéo plaçant les bénéficiaires au coeur de l’action. Les associations continuent à se professionnaliser, en recrutant désormais de plus en plus de salariés issus du secteur marchand et en collaborant avec des agences de communication. Elles ont fait preuve d’adaptation en intégrant à leur stratégie les codes du web 2.0, surfant notamment sur le web social pour travailler sur cette proximité tant recherchée. Désormais, un nouveau défi se présente à elle : le web 3.0. Nul doute que ce secteur saura rebondir face à ces nouvelles pratiques !

LA COMMunICATIOn ASSOCIATIvEAu SERvICE DE LA RELATIOn

Caroline Laurendon est coordinatrice de l’association SOHDEV* et responsable de la communication d’un réseau de santé : le SBDH-RA**.Les activités du Réseau SBDH-RA visent à améliorer la prise en charge de la santé bucco-dentaire des personnes en situation de handicap et de

dépendance.

Par Caroline LAURENDON

*Santé Orale, Handicap, Dépendance et Vulnérabilité** Réseau de Santé Bucco-Dentaire & Handicap Rhône Alpes

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Retrouvez nous sur : supdecomstore.com

L’évolution des discours des campagnes d’affichageBon nombre d’associations, pour faire bouger les mentalités, travaillaient sur l’impact émotionnel via des images chocs pour relater des situations dramatiques. Faute de budgets suffisants, leur impact ne dépendait souvent que de l’audace du message et de sa créativité.

Peu à peu, la communication associative a fait émerger des visages souriants, et parfois presque familiers, auxquels chacun peut s’identifier, tout en conservant certains codes visuels rappelant la cause défendue. Les associations s’appuient sur une image ambivalente, qui fait appel à la fois à des signes visuels, propres à susciter l’émoi et à des signes de proximité, plus favorables à l’empathie.

Les associations s’appuient sur une image ambivalente, qui fait appel à la fois à des signes visuels, propres à susciter l’émoi et à des signes de proximité, plus

favorables à l’empathie.””

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Au coeur de l’affiche d’or

ulrich vandemoortele, 22 ans

Chaque année depuis 9 ans, SUP’DE COM organise le concours national de l’AFFICHE D’OR. Ce concours ouvert à tous propose, à travers la conception d’une affiche,

de mettre en avant la force d’un visuel et le poids d’un slogan au service d’un partenaire d’envergure nationale pour défendre les intérêts d’une cause d’intérêt général. Cette année, les Restos du Cœur ont fait plancher les candidats sur la conception de leur affiche pour la

récolte printemps-été 2014. Découvrez l’interview de l’heureux gagnant !

Ulrich, étudiant en 2ème année de Master à Pôle

3D+ à Roubaix vainqueur du 9ème concours de

l’Affiche d’Or.

Comment avez-vous connu ce concours et pourquoi avez-vous eu envie de concourir ?J’ai connu ce concours un peu par hasard, même si je connaissais déjà SUP’DE COM. Je l’ai découvert en faisant des recherches sur les principaux sites étudiants pour trouver un stage. J’ai concouru car j’ai pensé que la notoriété de ce concours, mais aussi de celle des Restos du cœur me donneraient une plus grande visibilité professionnelle, ce qui est très important dans nos métiers où les réseaux comptent beaucoup. J’ai eu aussi envie de voir ce dont j’étais capable. Enfin, je retrouvai dans ce concours un de mes centres d’intérêt, la communication. J’avais d’ailleurs hésité au moment de m’orienter, entre la 3D et la communication.

Le fait que cette 9ème édition de l’Affiche d’or soit au profit des Restos du cœur a-t-il joué ?Oui, c’est certain. C’était une motivation supplémentaire que

de travailler pour une cause désintéressée, humanitaire, qui finalement peut toucher tout le monde.

votre participation à ce concours a-t-elle changé votre regard sur la pauvreté ?Je crois que oui, je suis plus attentif, plus sensibilisé. Je remarque davantage les campagnes de ce type.

ulrich, quelle a été votre démarche créative ?J’ai tout d’abord fait un peu de veille sur les campagnes de communication des Restos du cœur, puis je me suis demandé ce que cette association pouvait représenter pour moi. J’ai très vite eu à l’esprit les caddies à l’entrée des grandes surfaces lors des journées de collecte de nourriture. Je n’avais plus qu’à me mettre sur mon ordinateur et à travailler mon affiche sur Illustrator. Ce fût finalement assez spontané.

Cette année, l’Affiche d’Or a été organisée au profit de l’association «les Restaurants du Cœur» qui organise chaque année une grande collecte au mois de mars, dans les supermarchés. Le but ? Créer une affiche adaptable au format « flyers » qui véhicule un message incitant la clientèle à faire don de produits dont l’association a besoin. L’association a insisté sur le fait de ne pas utiliser de misérabilisme et de ne pas faire de lien avec « les Enfoirés ». L’association a laissé de nombreuses libertés aux participants en ce qui concerne le slogan et les visuels.

BRIEF de l’affiche d’or

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Affiche gagnante créée par Ulrich Vandemoortele.

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Publicité, consommation, le poids de la culture.

Parler de publicité demande au moins une brève analyse du com-portement du consommateur et des réglementations en vigueur

qui sont propres à chaque pays. Dans ma carrière, j’ai entendu plu-sieurs fois que les brésiliens sont très consommateurs (ce qui n’est pas un motif de fierté en Europe). J’ai compris ce «choc» culturel en Dé-cembre dernier à São Paulo avec mon mari européen. Il voulait s’im-prégner de la culture de la ville, mais il a été vite embarqué dans de géants centres commerciaux, les rues et les quartiers commerçants… C’était Noël, la fièvre des achats. Malgré la «croissance économique» brésilienne, luxe et misère cohabitent.

Faire un crédit pour payer une paire de chaussures ? Au pays le plus cher et le plus taxé au monde, selon le journal «Le Monde», et où le SMIC équivaut à 226,25 € mensuels pour 40 heures hebdomadaires, les classes moins aisées sont prêtes à payer plus qu’un salaire pour une paire de chaussures de marque. Cela a une explication historique et sociologique : pour la grande masse de la population, il s’agit simplement d’un moyen d’appartenir à une classe, de se faire remarquer, de se faire reconnaître. Malgré l’interdiction du CONAR (Equivalent au Brésil de notre ARPP*) de diffuser des messages laissant à penser que la possession d’un bien rend une personne «meilleure» la culture de la consommation des marques est très répandue au Brésil.

*Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité

La Com’ AilleursL’Ukraine et le Brésil sont deux pays au cœur de l’actualité. Tandis que le Brésil se

prépare à faire la une en organisant la Coupe du monde de Foot 2014, l’Ukraine est très médiatisée du fait des tensions politiques.

langue : poRtugais Monnaie : Real BRésilien

Millions d’haBitants85% DE POPULAtiON URbAiNE

Millions de kM2

Millions d’haBitants à BRasilia(LA CAPitALE)

Millions d’haBitants à sao paulo (viLLE PRiNCiPALE)

198

8,5

3,8

21

le BRésil

REni DA CunHAPublicitaire et formatrice à SUP’DE COM, Reni est Brésilienne et réside en France depuis 2008.

(Source : Planet Expert)

google Map

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J’interviens en Ukraine depuis 2005 dans le cadre de différentes missions du Ministère des Affaires Etrangères Français et de la

Commission Européenne. Afin de comprendre la communication en Ukraine, nous devons d’abord prendre en compte le pays et son éco-nomie, ainsi que le consommateur. Ancienne république soviétique, l’Ukraine est indépendante depuis 1991, mais reste un berceau de la culture Russe. L’empreinte soviétique est toujours perceptible.

Le développement économiqueLe développement économique a été très affecté par la crise de 2008/2009 et le salaire mensuel moyen n’est que de 450 € pour une très grande majorité des 45,6 millions d’habitants. Le consommateur dépense l’essentiel de ses revenus en logement et consommation de produits de première nécessité.

Une communication sobreLa communication publicitaire reste pragmatique et sobre, avec de-puis quelques années une certaine ouverture et une influence occiden-tale perceptible au travers d’un discours plus audacieux et d’une image moins convenue. Les principales agences de publicité, Leo Burnett Ukraine, Saatchi & Saatchi Ukraine, Havas Worlwide Ukraine, Sahar, Inart s’inspirent du savoir-faire occidental et l’on peut en voir la dé-monstration dans la dernière campagne du Crédit Agricole Ukrainien en 2013 avec Gérard Depardieu comme « égérie ». Les médias clas-siques, que sont les principales télévisions, Première chaîne, 5e canal, 1 + 1, ICTV, les principaux journaux, United Media Holding, Inter Media Group Limited et NRCU radio nationale ukrainienne, servent principalement de supports et de transmission à la communication publicitaire, internet n’est pas encore très exploité. Par contre toute forme de communication revendicatrice s’exprime via internet et les réseaux sociaux pour une plus grande liberté d’expression et rapidité de diffusion. La période trouble que vit l’Ukraine actuellement s’ob-serve très bien dans une communication des deux extrêmes, partisane avec les médias traditionnels et avide d’un nouvel avenir avec internet.

langue : ukRainien Monnaie : hRyvnia ukRainien

Millions d’haBitants

% de population uRBaine

kM2

CAPitALE Et PRiNCiPALE viLLE : KiEvMillions d’haBitants

45

69

603 500

3,4

l’ukRaine

giLLEs MiLLETConsultant international en Ukraine dans le cadre de missions du Ministère des affaires étrangères et formateur à SUP’DE COM.

google Map

(Source : Planet Expert)

La période trouble que vit l’Ukraine actuellement s’observe très bien

dans une communication des deux extrêmes, partisane avec les médias traditionnels et avide d’un nouvel

avenir avec internet. ””

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Wanted :the communicant

baromètre des métiers de la communication

L’école supérieure de communication SUP’DE COM dévoile les résultats de son premier baromètre des

métiers de la communication. Pensé pour mieux répondre aux attentes des employeurs, ce baromètre a été

construit en interrogeant plus de 120 annonceurs et agences, entre janvier et avril 2013.

Cette infographie se divise en deux parties : à gauche, les résultats pour les annonceurs, à droite ceux des

professionnels et agences de communication.

Les annonceurs représentent 65% des réponses du panel, et les agences 35%.

Quels p�tes ?

Quels cana� de recrutement ?

Nivea� de recrutement

CDD ou CDI ?

Que privilégient les entreprises ? (%)

Les savoir-faire requis

Assistant Communication

Chargé de communication

Responsable communication

Web(Master/designer/redacteur

Responsable de marché

Assistant marketing

Community manager

Chef de produit

Chargé de projet événementiels

Chef de projet

Assistant de com.

commercial

community manager

développeur web

marketing

infographiste

directeur développement

chef de publicité

17

17

11

10

3

3

3

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67,5 %des recrutements

à bac+5chez les annonceurs

54,5 %des recrutementsà bac+3dans les agences

Bac+5 Bac+3

critères déterminants

de la communication

Rédactionnel

Maîtrise du web

Maîtrise PAO

Capacité d'analyse

Commercial

Marketing

Pilotage projet

Réseaux sociaux

Langue

Maîtrise relation presse

WEB / NTIC / CMS

Chaine graphique / PAO

Bureautique

Technique de communication

Technique commerciale

Aisance à l'oral

Rédactionnel

Community management

Langue

Suivi de projets

Faculté d’adaptation

Qualité relationnelle

maîtrise des ntic

qualité rédactionnelle

Capacité d’analyse

qualité commerciale

faculté d’adaptation

Qualité relationnelle

MAîtrise des ntic

qualité rédactionnelle

qualités commerciales

capacité d’analyse

autres

65%35%

76%

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recrutement

généraliste ou spécialiste ?

généraliste

spécialiste

les annonceurs et les agences s’accordent sur ce point : les recruteurs recherchent en grande majorité des généralistes de la communication.

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CDD CDiMalgré un contexte économique difficile, le marché de l’emploi dans le domaine de la

communication reste stable et le CDI est largement majoritaire avec 58% des embauches, montant à 75% dans les agences

le baromètre des métiers, Une étude réalisée en 2013 par

mOBILITé INTERNE

réseau

pôle emploi/apec/cabinet

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suite alternance

suite stage

presse

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Enquête : qu’attendent les annonceurs et les agences de leurs futurs communicants ?A gauche les réponses des annonceurs, à droite celles des agences.

Enqu

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baromètre des métiers de la communication

L’école supérieure de communication SUP’DE COM dévoile les résultats de son premier baromètre des

métiers de la communication. Pensé pour mieux répondre aux attentes des employeurs, ce baromètre a été

construit en interrogeant plus de 120 annonceurs et agences, entre janvier et avril 2013.

Cette infographie se divise en deux parties : à gauche, les résultats pour les annonceurs, à droite ceux des

professionnels et agences de communication.

Les annonceurs représentent 65% des réponses du panel, et les agences 35%.

Quels p�tes ?

Quels cana� de recrutement ?

Nivea� de recrutement

CDD ou CDI ?

Que privilégient les entreprises ? (%)

Les savoir-faire requis

Assistant Communication

Chargé de communication

Responsable communication

Web(Master/designer/redacteur

Responsable de marché

Assistant marketing

Community manager

Chef de produit

Chargé de projet événementiels

Chef de projet

Assistant de com.

commercial

community manager

développeur web

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infographiste

directeur développement

chef de publicité

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de la communication

Rédactionnel

Maîtrise du web

Maîtrise PAO

Capacité d'analyse

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Pilotage projet

Réseaux sociaux

Langue

Maîtrise relation presse

WEB / NTIC / CMS

Chaine graphique / PAO

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Technique de communication

Technique commerciale

Aisance à l'oral

Rédactionnel

Community management

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Suivi de projets

Faculté d’adaptation

Qualité relationnelle

maîtrise des ntic

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Capacité d’analyse

qualité commerciale

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Qualité relationnelle

MAîtrise des ntic

qualité rédactionnelle

qualités commerciales

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généraliste ou spécialiste ?

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les annonceurs et les agences s’accordent sur ce point : les recruteurs recherchent en grande majorité des généralistes de la communication.

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CDD CDiMalgré un contexte économique difficile, le marché de l’emploi dans le domaine de la

communication reste stable et le CDI est largement majoritaire avec 58% des embauches, montant à 75% dans les agences

le baromètre des métiers, Une étude réalisée en 2013 par

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baromètre des métiers de la communication

L’école supérieure de communication SUP’DE COM dévoile les résultats de son premier baromètre des

métiers de la communication. Pensé pour mieux répondre aux attentes des employeurs, ce baromètre a été

construit en interrogeant plus de 120 annonceurs et agences, entre janvier et avril 2013.

Cette infographie se divise en deux parties : à gauche, les résultats pour les annonceurs, à droite ceux des

professionnels et agences de communication.

Les annonceurs représentent 65% des réponses du panel, et les agences 35%.

Quels p�tes ?

Quels cana� de recrutement ?

Nivea� de recrutement

CDD ou CDI ?

Que privilégient les entreprises ? (%)

Les savoir-faire requis

Assistant Communication

Chargé de communication

Responsable communication

Web(Master/designer/redacteur

Responsable de marché

Assistant marketing

Community manager

Chef de produit

Chargé de projet événementiels

Chef de projet

Assistant de com.

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Maîtrise PAO

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Technique de communication

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Community management

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Suivi de projets

Faculté d’adaptation

Qualité relationnelle

maîtrise des ntic

qualité rédactionnelle

Capacité d’analyse

qualité commerciale

faculté d’adaptation

Qualité relationnelle

MAîtrise des ntic

qualité rédactionnelle

qualités commerciales

capacité d’analyse

autres

65%35%

76%

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recrutement

généraliste ou spécialiste ?

généraliste

spécialiste

les annonceurs et les agences s’accordent sur ce point : les recruteurs recherchent en grande majorité des généralistes de la communication.

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CDD CDiMalgré un contexte économique difficile, le marché de l’emploi dans le domaine de la

communication reste stable et le CDI est largement majoritaire avec 58% des embauches, montant à 75% dans les agences

le baromètre des métiers, Une étude réalisée en 2013 par

mOBILITé INTERNE

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ZOOM MéetiersLe journaliste entre dans la salle...

Bonjour à tous les deux ! Vous êtes ici pour parler de vos métiers qui sont émergents dans le monde de la communication.

Bonjour Sacha. Expliquez-nous donc la finalité de votre job ?

Exact ! Je me présente je m’appelle Sacha ! Tout d’abord je suis très heureux d’être ici afin de partager mon métier de planner stratégique.

Bien sûr ! Mon métier est un mélange de sociologie et marketing. Je suis chargé d’analyser le marché : la demande, étudier l’évolution des besoins des consommateurs ainsi que l’offre dont la concurrence.

Ici, le lien avec la sociologie et le marketing est évident. Toutefois quel est le lien avec la publicité ?

Le lien avec la publicité s’explique par la volonté d’élaborer des recommandations stratégiques conformes aux nouvelles tendances.

Tout s’explique ! Nous avons tendance

à penser que les métiers émergents

sont essentiellement numériques, mais

finalement cet aspect touche également

les métiers stratégiques.

Evidemment ! Bonjour je m’appelle Emily et je suis social media manager. Mon métier est lié au WEB. De nos jours, les comportements des consommateur évoluent.

C’est sur ! Mais alors en ce qui vous concerne en quoi consiste votre métier ?

Ma mission est de veiller à la bonne e-réputation et la pré-sence des entreprises sur les réseaux sociaux. Je dois effectuer une veille permanente pour proposer de meilleurs outils web.

ZOOM PROFESSIONNEL

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Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre métier ?Bien qu’il s’agisse à l’origine d’un poste plutôt opérationnel et dédié au web, d’où l’intitulé «multimédia», j’ai su faire évoluer rapidement mes missions en les complétant par des recommandations et du conseil en communication interne et externe. Je participe également aux reportages photos et aux media trainings des commissaires pour lesquels j’ai reçu une formation.

Sur quel secteur agissez-vous ? (événementiel, communication de crise…) Je ne parlerais pas de secteur mais de domaines de compétences. Nous sommes une équipe de cinq personnes et les domaines ne sont pas tant cloisonnés. Je suis donc polyvalente. J’interviens tant sur la stratégie - avec par exemple la réalisation d’un diagnostic et d’une note de recommandations réalisés en communication interne sur l’outil intranet - que sur des missions opérationnelles principalement en conception/rédaction, en création graphique et en pilotage éditorial web.

Qu’est-ce que la communication multimédia ? Quelles sont les étapes et les outils spécifiques utilisés afin de véhiculer une bonne image ?Comme je vous l’ai dit, la communication multimédia c’est très vaste à l’ENSP, et finalement il s’agit de missions pluridisciplinaires. Je vous invite d’ailleurs à lire la fiche créée par @Elaee sur le métier de Chargé de communication et qui présente cette pluridisciplinarité comme une compétence à part entière, un atout indéniable pour certains employeurs. Les outils que je conçois et que je produis sont donc très diversifiés : contenus web, refonte intranet, brochures internationales, carte de voeux, magazine interne, mailings, enquêtes quanti… Les étapes sont assez classiques (cibles, objectifs puis conception/rédaction, création et maquette, diffusion). Dans les faits, les

contraintes (de temps notamment) ne nous permettent pas toujours de suivre ce cheminement à la lettre malheureusement.

Quelles sont les qualités requises pour exercer votre métier ?L’ écoute et le goût des relations humaines semblent pour moi indispensables. Il ne faut pas oublier que la communication est un travail d’équipe, non seulement au sein du service mais surtout avec les autres départements, en contact permanent avec nos publics cibles. Il faut savoir allier organisation/rigueur et créativité, un savant mélange de qualités vers lequel j’essaie de tendre, ce qui n’est pas toujours facile. L’adaptation, la réactivité sont aussi bien sûr nécessaires car la communication est souvent un métier de surprises !

Existe-t-il des spécificités ou des contraintes à travailler pour l’ENSP?Il est clair que travailler dans l’administration, entourée de personnels actifs qui plus est, constitue un environnement de travail spécifique et intéressant.Les modes de fonctionnements, les process et même les métiers ne sont pas tout à fait les mêmes que dans le privé. La vision de la communication non plus. Il nous faut sensibiliser nos clients internes aux enjeux de communication, pas toujours bien compris.

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Laure Gardette, chargée de communication multimédia de l’Ecole Nationale Supérieure de la Police, et ancienne étudiante de SUP’DE COM.

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Il faut savoir allier organisation, rigueur et créativité.

chaRgée de coMMunication MultiMédia

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ZOOM Méetiers

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Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste le métier de planneur stratégique ? Selon moi le rôle du planneur stratégique est d’aider les marques à décrypter le temps présent, à se projeter dans le futur, à tenter de prendre de l’avance sur la concurrence, et surtout à mieux prendre en considération les attentes émergentes ou déjà existantes des publics. Il doit en fait savoir apporter de vrais éclairages sur des thèmes divers afin d’aider à la prise de décision.

Quelles sont les qualités requises pour exercer votre métier ?

Comme j’ai l’habitude de le dire aux étudiants qui m’interrogent sur ce métier, il faut de l’ouverture, un bon esprit de synthèse, une capacité à prendre du recul et à questionner. Il ne faut pas prendre les faits et chiffres comme acquis. Même si les travaux présentés aux annonceurs suivent une certaine logique et un raisonnement plutôt rationnel, il faut cependant laisser place à une grande part d’intuition La communication n’ est pas une science exacte, c’est avant tout une question de sensibilité.

Quelle est votre formation ?J’ai commencé par un BTS Communication avant de poursuivre sur une 3ème année Bachelor en alternance à SUP’DE COM. J’ai ensuite fait le M1 Management de la communication, toujours en alternance et à SUP’DE COM. Puis j’ai arrêté mes études car on me proposait un poste de chef de publicité dans l’agence dans laquelle j’étais en stage.

Quelles sont les étapes et les outils spécifiques au métier de planneur stratégique ?Mes principaux outils sont Netvibes pour ma veille, Powerpoint pour rédiger mes recommandations, mes yeux pour observer différents phénomènes et mon cerveau bien reposé pour réfléchir aux problématiques des annonceurs. Concernant les étapes de travail, je pars directement du brief de l’annonceur et suis généralement la première personne à travailler sur le projet. A moi alors de défricher le sujet en réfléchissant au public cible, en me penchant sur l’ADN de la marque et son projet d’entreprise, et en m’immergeant dans son contexte marché. A la croisée de cette analyse multi-dimensionnelle aboutit une idée stratégique que je résume alors dans la copy strategy. Suit le briefing de l’équipe créative, et j’essaie tant que possible de suivre la créa jusqu’à son achèvement pour m’assurer que la traduction créative soit la plus juste. On me demande aussi parfois de faire aboutir mon travail sur des propositions opérationnelles, à savoir produire des dispositifs de communication et des activations de concept de marque.

Avec quels prestataires travaillez vous ? Pour certaines grosses compétitions je fais appel à une société spécialisée dans la veille publicitaire. Elle est en mesure de retrouver tous les investissements médias et toutes les créations de chaque annonceur et chaque segment de marché sur des périodes plus ou moins récentes. Généralement j’effectue des recherches sur 5 ans pour tenter de comprendre les évolutions récentes. Sachant que l’enjeu est davantage de comprendre celles en devenir...

Selon vous quel est l’avenir du métier de planneur stratégique ?Je pense que le planning stratégique est clairement un métier d’avenir. J’ai l’impression que le nombre de planneurs tend à augmenter. C’est plutôt une bonne chose. Je n’ai pas la prétention de savoir comment va évoluer ce métier. Je préfère parler de futur souhaitable et envisager le fait que cette fonction va peu à peu se démystifier au sein des agences.

Aujourd’hui, le domaine de la communication regroupe une centaine de métiers dont certains sont méconnus du grand public. C’est le cas du métier de planneur stratégique

qu’exerce Guillaume Rieth, ancien étudiant de SUP’DE COM.

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Le planning stratégique est clairement un métier d’avenir.

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Pour plus d’informations sur le métier de Planneur stratégique, voir la fiche métier page 30.

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la Com’ Transméedia

Qu’est-ce que la communication transmedia ?On peut définir la communication transmedia comme « la pratique qui consiste à développer un contenu narratif sur plusieurs médias en différenciant le contenu développé et les capacités d’interaction en fonction des spécificités de chaque média », selon Presse Océan. Jérôme DUGAST explique comment la télévision glisse progressivement vers le transmedia, notamment au moyen du second écran, faisant réagir, voire agir le téléspectateur, notamment sur les réseaux sociaux. Pour lui, on est en train de vivre une véritable révolution de ce média. Arnaud Hacquin définit le transmedia comme une BD interactive. Les consommateurs peuvent être répartis en 3 sous-groupes : les actifs vont se contenter de lire la BD, les réactifs vont entrer dans la BD pour la faire évoluer. Les proactifs vont répondre à l’appel de se rendre physiquement dans certains lieux. Un exemple, la série Braquo sur Canal+ : sur 1 million de téléspectateurs, 1000 seulement ont tenté l’expérience de l’ARG (Alternate Reality Game) proposée par la chaîne.

Des terrains d’ expérimentation multiplesIl ne faut pas limiter le terrain de jeu de la communication transmedia aux différents types d’écrans. Il y a aussi les applications, sans oublier tout simplement … la rue, la ville, qui peuvent devenir de magnifiques lieux d’expérimentation. En Grande Bretagne, Secret Cinéma invite des personnes à

assister à la projection d’un film dont ils ignorent tout. Cela garantit souvent de belles surprises accompagnées de belles frayeurs !

Quels sont les facteurs-clés du succès ?En tout premier lieu, il faut réussir à créer une communauté. Ensuite, la qualité du storytelling est essentielle car il ne faut pas

que le consommateur décroche. Pour finir, la maîtrise des réseaux sociaux est également importante pour toucher précisément la cible. La communication transmedia nécessite que la marque ait un univers bien précis ! Ainsi, Red Bull en s’associant à l’univers du sport extrême, est aujourd’hui devenu un acteur principal de cet univers.Les cas de communication transmedia en B2B sont plus rares, mais ce n’ est pas impossible.

L’agence Le Jardin des marques a mené une campagne transmedia auprès des vétérinaires au profit d’un laboratoire produisant un médicament destiné à la cardiologie canine. Ce fût la « Cardio Academy ».

Un colloque consacré à la communication transmédia a eu lieu le 27 février, à l’initiative du campus SUP’DE COM de Nantes. L’événement a été organisé par cinq étudiantes du Bachelor 3

de SUP’DE COM, en partenariat avec Presse Océan.

La campagne «Chef Academy» a été conçue par l’agence Le Jardin des marques (que dirige Arnaud HACQUIN) au profit de l’annonceur OnlyLyon. Afin de faire de la ville de Lyon la capitale mondiale de la gastronomie, l’agence a créé une académie culinaire sous la forme d’une vidéo en cinéma d’animation. Ce fût un succès : la vidéo a été vue plus de 150 000 fois et diffusée sur les réseaux sociaux. En 2014 une web-série sera produite afin de lancer réellement cette Académie culinaire.

L’avenir de la communication transmédia se basera sûrement

sur des techniques de réalité augmentée. Mais il est tout de même difficile de préciser cette

idée dans la mesure où nous sommes dans une société où tout évolue très rapidement !

Karine Halpern Après un parcours dans

le cinéma et la communication

audiovisuelle, elle pratique la

recherche appliquée indépendante en

tant que médiatrice culturelle spécialisée

dans la communication publique.

Elle a créé le jeu « Les 7 familles transmédia ».

Jérôme Dugast A été convié en tant que Directeur de la

communication d’AMP Visual TV. Son métier est de produire pour

les télévisions des émissions de flux telles que le Grand ou le Petit

Journal, les jeux de Sotchi ou la prochaine Coupe du monde au

Brésil.

Arnaud HacquinDirecteur de l’agence transmedia bordelaise « Le jardin des

marques » qui s’est illustrée dans plusieurs grandes campagnes transmedia, et directeur du studio créatif « The Rabbit Hole ».

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Les tweets« L’ équipe de SUP’DE COM organisatrice du colloque (Ericka Charré, Marine Philippe, Marlène Chiron, Manon

Libaud, Flora Van Nieuwenhuyze) a mis en oeuvre toutes ses compétences pour organiser un Colloque de qualité et réunir un large public, autour d’une grande thématique de communication et d’actualité. » @ArnaudHacquin

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La vidEOFAIT SOn SHOW

Pour la cinquième année consécutive, SUP’DE COM a organisé les Média Days, les 17 et 18 février au sein de l’Université Professionnelle Internationale René Cassin.

Cet événement est devenu incontournable dans la vie de l’école. Il permet aux futurs communicants d’approfondir leurs connaissances et de se créer un réseau. Ainsi, les étudiants sont en veille permanente

sur les innovations du monde des médias.

Cette année, les Media’Days ont eu pour thématique «La Vidéo et le Web». Ces deux jours ont été rythmés par l’intervention de Mamou Sissoko de l’agence Casablanca, de Sébastien Perron de Youtube, de Coline

Jouan et Elodie Ginet de la Cuisine du Web ainsi que de Gaëlle Crétinon de Josephine Production.

Casablanca est une agence spécialisée dans le placement de produit, intermédiaire entre l’annonceur et le producteur.

Le placement de produit est une communication commerciale qui consiste à inclure et à faire référence à un produit ou à une marque dans un programme, dans un film. En moyenne, il y a entre 5 et 10 placements de produits par film ce qui représente de 1 à 5% de son financement. Aujourd’hui, le budget moyen du placement dans un film en France est de 100 000 à 150 000 euros.

Le placement de produit peut apparaître sous quatre formes différentes :• Le placement dynamique est utilisé par un personnage

principal qui consomme directement le produit. Il est donc associé à la notoriété de l’acteur.

• Le placement institutionnel ou classique montre le produit durant le film (dans le décor par exemple) sans qu’il soit utilisé directement. Il peut être montré ou évoqué par un acteur.

• Le placement évocateur met en avant un produit sans

mentionner la marque car elle est reconnaissable sans être nommée.

• Le placement furtif est quant à lui discrètement intégré à une scène (mobilier, vêtements, etc.).

Jusqu’à présent le placement de produit était réservé au cinéma, mais avec la délibération du CSA, il s’étend désormais aux fictions et séries télévisées ainsi qu’aux clips musicaux.

Cependant le placement de produit reste réglementé. Un pictogramme doit avertir le téléspectateur. Par ailleurs, il ne doit pas concerner une vidéo destinée aux enfants. Ce procédé doit veiller à ne pas inciter directement à l’achat ou à la location d’un produit ou service. Afin de s’assurer de la pertinence d’un placement de produit, plus de 90% des films concernés sont gérés par les agences spécialisées dans le domaine comme par exemple l’agence Casablanca.

Le placement de produit est de plus en plus apprécié des annonceurs car les spectateurs sont davantage réceptifs. C’est donc une bonne alternative à la publicité traditionnelle.

le placeMent de pRoduit - PAR MAMOU SiSSOKO

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Monsieur Sébastien PERRON, responsable partenariat et sport chez Youtube france, a été invité à répondre à la

question du positionnement de Youtube dans l’univers de la vidéo en ligne.

Youtube est une plateforme qui permet à des millions de personnes de visionner, de créer et de partager des vidéos. Il doit être adapté à tout support pour pouvoir visionner son contenu n’importe où. De plus, les vidéos sur Youtube ont la faculté de pouvoir s’adapter à d’autres plateformes. Avec ses 100 heures de contenu vidéo publiées chaque minute et ses 4 milliards de VUs chaque jour, ce site d’hébergement de vidéo est le 2ème moteur de recherche.

La nouvelle cible est la génération C qui incarne les nouveaux comportements des internautes. Les quatre C sont constitués de la curation, la connexion, la création et la communauté. En effet, l’information est relayée beaucoup plus rapidement et la connexion est quasi permanente.

Les uploaders et leurs publics sont très actifs en mettant à jour leurs informations quotidiennement. Cela permet la formation d’un réseau qui facilite les échanges. La plateforme encourage désormais les internautes à s’abonner à une chaine afin de suivre ses actualités à défaut de seulement

visionner une vidéo. L’internaute est désormais un acteur, puisqu’il devient actif et exigeant : la video doit lui plaire afin qu’il la partage et la prescrive à son réseau.

Pour un annonceur, Youtube a l’avantage d’attirer une cible jeune ainsi qu’une large audience. De plus il pourra ensuite bénéficier d’analyses sur la pertinence de sa vidéo et interagir directement

avec ses fans. Pour insérer une publicité avant une vidéo, les annonceurs ont un large choix : ils peuvent cibler la vidéo qu’ils souhaitent et géolocaliser leurs cibles. Plus la publicité sera attrayante, plus les internautes la visionneront entièrement. Grâce à la grande variété de son contenu, Youtube est considéré comme «le plus grand jukebox du monde».

Table ronde autour de la vidéo Des étudiants réceptifs et à l’écoute ...

Présentation de la Cuisine du Web par Coline Jouan et Elodie Ginet

le plus gRand jukeBox du Monde - PAR SébAStiEN PERRON

Remerciements à l’ équipe organisatrice des Media’Days 2014 : BEADES Marine, COLINET Marina, DANTHON Charlotte, DARGAUD Marion, DAVIOT Léa, DESORMIERES Clothilde, EUPHROSINE Lucie, GARDIN Camille, HERMANS Laura, LESAGE Lorette, PASQUIER Caroline, PERRIER Marie-Pauline, RUPH Charlotte, SALACI Samantha, SE Sophie, SIMON Jade, encadrées par Claire LEGRAND.

L’internaute est désormais un acteur, puisqu’il devient

actif et exigeant : la video doit lui plaire

afin qu’il la partage et la prescrive à son réseau.

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Après Claire Chazal, Laurence Ferrari, Louis Bodin et Denis Brogniart, SUP’DE COM a eu le grand plaisir de recevoir Sandrine Quétier et Estelle Denis

accompagnées du Directeur Marketing et Communication de TF1, Monsieur Frédéric Ivernel. Cette rencontre entre des personnalités médiatiques et des

étudiants a été l’occasion d’aborder des questions d’actualité, en dehors de toute langue de bois.

Le deuxième écranC’est d’abord sur le second écran que l’équipe de TF1 est interpellée. Frédéric Ivernel, Directeur marketing et communication ainsi que les deux animatrices présentes sont unanimes : le deuxième écran est une réelle opportunité pour la télévision. TF1 a su en tirer parti en l’utilisant comme moyen de communication, de proximité avec le public mais aussi pour mesurer la satisfaction du public. Le deuxième écran s’est avéré être un moyen performant pour appréhender les attentes des téléspectateurs. Désormais, chaque programme de TF1 est conçu avec le deuxième écran. Pour Sandrine Quétier, comme pour Estelle Denis, le deuxième écran est l’opportunité d’échanger avec leur public et d’avoir un retour immédiat qui leur permet d’adapter le contenu de leur émission.

L’ arrivée de NetfixTF1 se prépare à l’arrivée sur le territoire français des géants du web tel que Netfix en proposant des offres accessibles à tous, sans paiement. Toujours selon le directeur marketing et communication de TF1, la grande force de la chaîne, c’est la gratuité.

Des habitudes de consommation qui évoluentSi les français sont, en Europe, les moins «télévores», cela n’empêche pas TF1 d’attirer chaque jour plus de 32 millions de téléspectateurs. Selon Frédéric Ivernel, le public de TF1 reste le même, mais c’est la manière de regarder la télévision qui a changé. Les jeunes «consomment» de plus en plus la télévision via internet et les tablettes. Mais quel que soit le support, TF1 s’adresse à un large public et certains programmes lui permettent de réunir plusieurs générations.

La téléréalitéL’ équipe de TF1 est interrogée sur l’image que peuvent donner de la chaîne certaines émissions de téléréalité. La réponse des animatrices, Estelle Denis et Sandrine Quétier, reste neutre. Ces dernières pensent qu’il faut des programmes pour tout type de téléspectateurs, et que le choix de regarder, ou non, une émission de télé-réalité doit revenir au public.

a la rencontre de tf1

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La Coupe du Monde de footballEnfin, les sujets d’actualité ont été abordés avec notamment les droits de diffusion de la Coupe du Monde de Football 2014. Frédéric Ivernel explique qu’au niveau financier, les investissements ont été «colossaux» s’élevant à plus de 130 millions d’euros. La Coupe du Monde est un enjeu primordial pour la chaîne puisqu’elle a un fort impact sur l’audience. Par exemple, le match France-Ukraine en novembre 2013 a réuni jusqu’ à 18 millions de téléspectateurs. Frédéric Ivernel explique cependant qu’il est impossible pour TF1 de financer les événements sportifs récurrents tels que les matchs de Ligue des champions car ce n’est pas assez rentable pour la chaîne.

La social TVLes réseaux sociaux sont devenus un véritable outil pour la chaîne et les animatrices. Ils leur permettent d’assurer leur image médiatique. Estelle Denis et Sandrine Quétier se fixent leurs propres limites et utilisent les réseaux sociaux à des fins strictement professionnelles, protégeant vie privée et famille.

Le métier de communicantLa rencontre se termine sur l’avis de Frédéric Ivernel sur le métier de communicant. C’est pour lui un métier «ancien et moderne» où l’on doit être au plus près de l’actualité et où il y a autant de profils que d’individus. Ses conseils ? Soyez vous-même, courageux, audacieux et sachez prendre des risques.

Estelle Denis et sandrine quétier ont des parcours bien différents. Estelle Denis se vouait à une carrière de journaliste sportive tandis que Sandrine Quétier aspirait au métier de publicitaire. Les deux animatrices ont eu divers opportunités et castings qui leur ont permis de devenir animatrices de TF1.

zooM suR les aniMatRices

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Enquete :les jeunes et la presse

Soucieux de l’avenir de la presse face à l’émergence des nouvelles technologies, SUP’DE COM Mag’ a décidé de réaliser une enquête auprès des jeunes.

Cette enquête a permis de comprendre les nouveaux comportement des jeunes : leur attitude face à la presse a évolué, les supports ont changé. Les nouvelles technologies ont révolutionné le monde de la presse, elles permettent une instantanéité de

l’information à toute heure et en tout lieu.

le panelL’ enquête a été conduite sur les deux premiers mois de l’année 2014 auprès de 457 jeunes de 15 à 25 ans.

Les résultats sont intéressants, allant parfois à l’encontre de certaines idées reçues.

la fRequence de lectuRe35% des jeunes interrogés disent lire la presse chaque jour. C’est plutôt une bonne nouvelle. A l’inverse, 37,9 % déclarent lire la presse moins d’une fois par mois….A noter que les étudiants sont au-dessus de la moyenne avec 38,5% qui lisent la presse chaque jour, mais qu’à l’inverse le lycéen est plus « mauvais élève » avec 23,7%.

pResse gRatuite ou payante ?Un peu plus d’un jeune sur trois (36,9%) ne lit que la presse gra-tuite, alors qu’un peu moins d’un jeune sur dix (9,3%) déclare ne

lire que la presse payante.

les Motifs de lectuReCes réponses sont intéressantes et confirment que ce qui fait

le succès de la presse gratuite, c’est bien sûr … sa gratuité, mais surtout qu’elle soit facilement accessible. Seul 1 jeune sur 4

pense que l’information diffusée par la presse payante est de meilleure qualité ou qu’elle est plus fiable.

Enqu

ête

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quels types de pResse lisez-vous ? A la question « quel type de presse lisez-vous », plusieurs réponses étaient possibles. La presse généraliste d’information arrive nettement en tête du palmarès.

suR quels suppoRts ?On le voit, presque 2 jeunes sur 3 ont pris l’habitude de consulter la presse numérique, et c’est l’ordinateur qui reste encore le premier support de cette presse en ligne. Peut-être pas pour longtemps, même si l’usage de la tablette reste encore en 2014 minoritaire.

aBonneMents a un titRe de pResse en ligneLes jeunes se sont-ils laissés tenter par un abonnement presse en ligne, souvent un peu plus abordable que l’abonnement papier ? Seuls 13,6% ont franchi le pas. Que ces abonnements soient encore chers est probablement l’explication, ce qui donne tout son sens à l’initiative du Monde (voir encadré).

les applications pResseLes 15-25 ans ont-ils téléchargé une ou des applications de presse ? La réponse est positive pour 2 jeunes sur 3 (67,1%).Arrivent en tête de l’utilisation des applications, les 22-25 ans avec un taux de téléchargement de 75,8%, et quant au statut, ce sont les étudiants qui sont les plus friands d’applications presse avec 68,2%,

Le Monde tente de séduire les jeunesDurant tout le mois de mars 2014, Le Monde a tenté une opération séduction auprès des jeunes de 16 à 25 ans en leur proposant de s’abonner à son édition numérique pour 6 mois et … 1€. Cette offre donne accès aux 30 dernières éditions et aux 70 ans d’archives du Monde. Une belle initiative !

focus

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Evén

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Une des spéculatives de cette année s’est déroulée pour «  Rhône-Alpes Passions », une web revue contribuant au rayonnement de la région, ses vignobles, sa gastronomie ainsi que son « art de vivre ».

Monsieur Reibel, dirigeant de cette web revue, a accepté de nous parler de cette nouvelle expérience ainsi que des retombées concrètes du travail des étudiants.

Monsieur Reibel, vous dirigez Rhône-Alpes Passions, pouvez-vous nous présenter ce concept ? Depuis plus 14 ans, la web revue rhonealpespassions.com (90 000 visiteurs par mois) est une invitation à évoquer les mille et une richesses de notre région. Consacrée au vin, au tourisme, à la gastronomie et à l’art de vivre sur le Grand Rhône-Alpes, la parution est hebdomadaire au travers de nos nombreuses rubriques (Evénements, Gastronomie, Coup de cœur, Vignoble, Montagne…). Le concept s’étend à un magazine papier diffusé à 20 000 exemplaires deux fois par an. Enfin, une newsletter fédère 30 000 abonnés

Qu’est-ce qui vous a poussé à faire appel aux étudiants de SUP’DE COM ? Nous voulions fédérer plusieurs personnes autour de la refonte graphique (logo, mascotte, Mag, Web) de nos outils de communication. Avoir ce côté jeune et dynamique propre au monde étudiant nous offrait une véritable richesse au niveau des idées. Nous avons donc soumis la problématique suivante : «Comment

redynamiser l’image de la marque Rhône Alpes Passions sur le magazine print et le web pour attirer de nouveaux lecteurs alors que la marque est installée depuis 14 ans dans l’esprit de lecteurs

fidèles».

Quel était le contexte de cette problématique ? Après 14 années d’existence, nous avons ressenti la nécessité de faire évoluer notre identité visuelle. Il ne s’agissait pas de tout révolutionner, mais d’aller vers une expression plus actuelle, et en même temps de compléter les éléments d’identité vi-suelle, par exemple en créant une mascotte.

Quel était le travail attendu ?Nous souhaitions que le travail, qui s’est déroulé sur 48 heures, débute par un diagnostic de notre communication. Puis les étudiants devaient ré-fléchir à un positionnement et traduire ce po-sitionnement par une signature publicitaire. Faisaient également partie du travail attendu, une évolution du logo et la création d’une

mascotte. Enfin, les étudiants devaient également retravailler l’évolution graphique du magazine print et de la web revue.

SuP DE COM signe

la nouvelle com’ de

Depuis 5 ans, les étudiants de SUP’DE COM participent à des spéculatives.  Plus qu’un simple challenge scolaire, cet événement permet aux étudiants d’allier théorie et pratique dans des conditions réelles et au profit d’annonceurs sur de véritables problématiques de

communication.

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Monsieur Reibel, pouvez-vous nous présenter la recommandation qui a été retenue et nous dire les raisons de ce choix ?Pour le logo, nous avons aimé son côté sobre et épuré. Il met bien en valeur le côté passions. Pour la Mascotte, nous avons appré-cié qu’elle soit facilement déclinable en plusieurs catégories (avec couleurs de moustaches). Elle est attachante, avec un côté bon vivant (moustache) et distingué (chapeau).

Et maintenant, comment allez-vous utiliser la recommandation de l’ équipe gagnante ?Etant donné le travail professionnel réalisé, nous utilisons déjà le logo et la mascotte sur l’ensemble de nos outils de communication.

Audrey, Johanna, Nil, Clothilde et Julie, comment s’est déroulée cette compétition pour votre équipe ? Comment vous êtes-vous organisés ?Cette compétition a réellement été enrichissante et agréable. Chaque membre de l’équipe a des qualités et compétences particulières : créativité, infographie, rédaction et stratégie. Notre équipe était donc composée de personnes avec des talents complémentaires, ce qui a très certainement contribué à notre réussite ! La clé pour rendre un travail attractif et qualitatif ? Des compétences complémentaires ; un savoir-faire particulier mais aussi un savoir-être. En effet, nous avons su collaborer de manière efficace et ce, dans la joie de vivre.

Qu’est ce qui vous a plu dans la demande de cet annonceur ?Il s’agissait d’un projet avec un grand axe créatif, nous avons donc voulu nous investir à 100% car cela était une sorte de challenge pour des spéculatives SUP’DE COM.La demande de l’annonceur nous a plu car nous savions qu’en combinant nos savoir-faire respectifs il serait facile pour chacun de se faire plaisir et de donner le meilleur de soi-même.Et nous sommes plus qu’honorés d’avoir pu remporter de telles spéculatives !

Parmi les demandes de l’annonceur, vous deviez créer une mascotte. Pouvez-vous nous la présenter et nous expliquer sa justification ?Nous vous présentons Léon ! Léon (nom que nous avons proposé) est un bon vivant, passionné d’art de vivre et très cultivé. Il a été initié à la gastronomie par sa mère depuis son plus jeune âge. Sans cesse à la recherche du bien-être, il a conscience de tout le plaisir que l’on peut tirer de la vie : il connaît l’art de vivre. Il est maintenant incollable en matière de recherche du bien-être et saura conseiller les lecteurs de Rhône-Alpes Passions de la meilleure façon qui soit.

Cette mascotte représente un personnage sobre, élégant et attachant. Il porte un haut de forme, un nœud papillon ainsi qu’une moustache (qui changera de couleur au fil des rubriques des différents supports de Rhône-Alpes Passions).

Léon symbolise pour nous les personnes avides de découverte et de culture.

inteRview de l’équipe gagnante

Le concept des spéculatives n’est autre qu’un appel d’offre proposé à des étudiants organisés en agence et qui, à partir d’un cahier des charges, établiront une recommandation comportant une stratégie de communication. Puis l’annonceur établit une «  short List  » de 6 «  agences  » qui défendront leur recommandation oralement. Pour finir l’une d’entre elles gagne l’appel d’offre et a la possibilité de mettre en place son projet pour l’annonceur.

les spéculatives

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fiche metier

� Réaliser les études dont l’agence a besoin dans le cadre de la gestion de ses clients: études sur la marque, sur le marché, sur la concurrence…

� Analyser les évolutions des tendances économiques, culturelles, sociologiques… Mieux cerner le consommateur

� Interpréter les études et les évolutions

� Définir « l’identité » de la marque qui servira de base à sa stratégie

� Ecrire le brief créatif et veiller à son respect par l’équipe créative

planneur stratégique

Le Planneur stratégique a une double mission : étudier en profondeur la marque et le marché sur lequel elle se développe, mais aussi étudier le comportement du consommateur. Homme des études marketing et de

l’observation, il permet à la marque et au consommateur de se rejoindre et de se comprendre. Il apporte un soutien stratégique essentiel aux commerciaux et aux créatifs de l’agence en servant de lien entre ces deux fonctions.

lieu d’exeRcice : agence / entRepRise / fReelance

Savoirs : bonne maîtrise des outils de veille.

Savoir-faire : maîtrise parfaite des études quantitatives et qualitatives, esprit de synthèse et capacité à prendre du recul.

Savoir-être : goût prononcé pour les tendances, les évolutions, les nouvelles idées, curiosité intellectuelle forte, autonomie, rigueur.

PrinciPales missions

comPétences sPécifiques

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Editeur : SUP’DE COM AIPF, Association loi 190147 rue sergent Michel Berthet - 69009 LYONEtablissements d’enseignement supérieur technique privésImprimeur : Imprimerie Brailly - 62 Route du Millénaire, 69230 Saint-Genis-Laval

Directeur de la publication : Stéphane BOITEUXDirecteur de la rédaction : Henri RIVOLLIERDépot légal : 2ème trimestre 2014Crédit photo : Betty Studio et SUP’DE COM

Mét

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Amiens • Bordeaux • Dakar • Grenoble • Lille • Lyon • Montpellier • Nantes • nice • Paris • Toulouse

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gRenoBle04 76 09 15 72

aMiens03 22 71 71 00

BoRdeaux05 57 92 93 03

lille03 20 34 35 36

lyon04 72 85 72 22

MontpellieR04 67 52 04 66

nantes02 72 34 18 12

nice09 80 70 06 53

paRis01 76 74 92 87

toulouse05 62 21 01 98

dakaR(+221) 33 867 31 66

RETROuvEZ-nOuS SuR nOS CAMPuS