1
SFD A8 © 2013. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. après 540 jours de suivi (HR < 540 et HR > 540) montre que les fibrates sont associés à un risque augmenté au-delà de 540 jours : HR < 540 = 0,95 (IC 95 % : 0,78-1,16), et HR > 540 = 1,73 (1,28-2,32). Conclusion : En France la prescription de fibrates chez des patients diabé- tiques à haut risque cardiovasculaire est fréquente et en faveur d’une perte de chance. O31 Apports sodés, gène du récepteur de clairance des peptides natriurétiques (NPR3) et complications cardiovasculaires chez des sujets diabétiques de type 2 Pierre-Jean Saulnier 1 , Ronan Roussel 2 , Jean Michel Halimi 3 , Dardari Dured 4 , Bruno Guerci 5 , Pierre Gourdy 6 , Olivier Dupuy 7 , Anne Sechet 8 , Odile Verier-Mine 9 , Frédérique Rachedi 10 , Gérard Guilloteau 11 , Richard Marechaud 1 , Philippe Sosner 1 , Philippe Sosner 1 , Stéphanie Ragot 1 , Michel Marre 2 , Samy Hadjadj 1 1 Chu De Poitiers, Poitiers, France, 2 Inserm U695, Paris, France, 3 Chu De Tours, Tours, France, 4 Ch Sud Francilien, Corbeil Essonnes, France, 5 Chu De Nancy, Nancy, France, 6 Chu De Toulouse, Toulouse, France, 7 Hôpital D’instruction Des Armées Bégin, Saint Mande, France, 8 Ch De Niort, Niort, France, 9 Ch Valenciennes, Valenciennes, France, 10 Centre Hospitalier De Polynésie Française, Pirae, France, 11 Chu D'angers, Angers, France, Objectif : Le système des peptides natriurétiques intervient dans le métabolisme du sodium et la régulation de la pression artérielle. Nous avons cherché, si en fonction de l’excrétion sodée, des polymorphismes du gène NPR3 (récepteur de clairances des peptides natriurétiques), influençaient la pression artérielle systo- lique (PAS) et le risque de survenue de complications cardio-vasculaires et rénales chez des patients diabétiques de type 2 (DT2). Matériels et méthodes : Trois polymorphismes du NPR3 ont été génotypés chez des sujets DT2 issus d’une étude transversale (DIAB2NEPHROGENE n=2887) et de deux cohortes indépendantes (SURDIAGENE n=1467 et DIAB- HYCAR n=3413). Nous avons évalué l’influence de ces SNP sur la relation entre PAS, sodium urinaire et survenue de complications (critère principal de jugement combiné : mort cardiovasculaire, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, hospitalisation pour insuffisance cardiaque ou épuration extrarénale). Résultats : Dans DIAB2NEPHROGENE, nous avons confirmé que la concen- tration urinaire de sodium était associée avec des valeurs de PAS significative- ment plus élevées. Dans SURDIAGENE, la concentration de sodium urinaire était inversement associée avec la survenue du critère principal de jugement (RR ajusté pour un incrément de 10 mmol/l : 0.93 [IC95% : 0.90- 0.96 ; p<0.0001]) Le SNP rs6889608 interagissait sur cette relation (p inte- raction = 0.013). Par ailleurs, les patients homozygotes CC pour ce SNP présen- taient plus souvent le critère principal de jugement (RR ajusté 1.78 [IC95% : 1.20-2.62; p=0.0037]) indépendamment de la PAS et l’excrétion sodée. Dans DIABHYCAR, le rs6889608 ne s’associe pas avec le critère principal de juge- ment mais l’information sur l’excrétion urinaire de sodium n’est pas disponible. Conclusion : La survie sans évènement cardio-vasculaire était significativement modulée par l’excrétion urinaire de sodium avec un risque réduit chez les sujets DT2 excrétant plus de sel malgré un niveau de pression artérielle plus élevé. Le rs6889608 du NPR3 interagit sur cette relation. O32 Quels algorithmes d’adaptation de l’insuline en cas d’activité physique et de traitement par pompe à insuline S/C ? S. Franc 1 , M.-H. Petit 2 , O. Juy 2 , A. Daoudi 2 , C. Petit 2 , A. Pochat 2 , L. Boursiquot 3 , P. Dupont 3 , F. Koukoui 3 , G. Charpentier 1 1 CHSF – CERITD, Corbeil-Essonnes ; 2 CERITD, Evry ; 3 CHSF, Corbeil-Essonnes. Introduction : Dans le diabète de type 1 (DT1) traité par pompe S/C, il n’existe pas de recommandations précises sur l’ajustement des doses d’insuline en cas d’activité physique (AP). L’objectif de ce travail était de valider des algorithmes d’adaptation des doses d’insuline, prenant en compte l’intensité, la durée de l’activité physique et son délai par rapport au repas. Patients et méthodes : Vingt patients DT1 sous pompe avec HbA1c < 9 %, pra- tiquant l’IF et le sport de loisirs, ont eu une détermination de V02max ; chaque patient a fait successivement 5 épreuves basales randomisées 3 h après le déjeu- ner, à 2 niveaux d’AP (50 % et 75 % VO2max) avec pour chacun, 2 algorithmes d’ajustement des débits de base (DB) + 1 épreuve de repos (référence), et port d’un iPro-2 jusqu’au lendemain. Deux épreuves supplémentaires, pratiquées 90min après le déjeuner (épreuves prandiales) pour un effort à 50 % VO2max, ont comparé l’adaptation par réduction soit du DB, soit du bolus. La glycémie, l’insulinémie ont été mesurés pendant la durée de l’activité physique et les 2 heures au décours. Le critère principal était le nombre d’évènements hypogly- cémiques relevés sur la courbe CGM. Résultats : Les 20 patients (H 10, IMC 24,5 ± 3 kg/m 2 , âge 47 ± 11 ans, HbA1c initiale 7,9 %, durée d’évolution du diabète 18 ± 9,5 ans, sous pompe depuis 5,1 ± 4,2 ans), pratiquaient en moyenne 3,6 h d’AP/sem. Tous ont fait l’intégra- lité des épreuves basales et prandiales. Pour chaque patient, chaque type d’épreuve (base/prandiale) et chaque niveau d’AP, l’option d’ajustement qui n’entrainait pas d’hypoglycémie a été identifiée et retenue pour l’élaboration d’algorithmes généraux d’ajustement, prenant en compte l’horaire de l’AP par rapport au repas, son intensité et sa durée. Conclusion : Des algorithmes simples et personnalisés d’adaptation des doses d’insuline ont pu être définis permettant à des patients DT1 traités par pompe de pratiquer une AP de loisirs sans détériorer leur équilibre glycémique ni aug- menter leur risque d’hypoglycémie. O33 Stimulation électrique gastrique chez des patients diabétiques souffrant d’une gastroparésie : impact du traitement sur la qualité de vie, l’équilibre glycémique et l’état nutritionnel M. Bladziak 1 , G. Gourcerol 2 , P. Ducrotté 3 , G. Prevost 1 1 Service d’endocrinologie, Diabète et Maladies Métaboliques CHU de Rouen, Bois- Guillaume ; 2 Service de Physiologie digestive, CHU Rouen, Rouen ; 3 Service d’Hépato-Gastro-Entérologie, CHU Rouen, Rouen. Introduction : La stimulation électrique gastrique (SEG) représente une nou- velle technique pour traiter la gastroparésie réfractaire. Peu d’études se sont intéressées à son impact sur la qualité de vie, l’équilibre glycémique et les para- mètres nutritionnels, spécifiquement dans la population diabétique. Patients et méthodes : 15 patients diabétiques (10 DT1, 5 DT2) âgés en moyenne de 52 ans ont été inclus. Le stimulateur a été implanté en moyenne 21,3 ans après le diagnostic du diabète. L’évaluation des symptômes digestifs a été réalisée par le QIQLI et le nombre de vomissement, la qualité de vie du patient diabétique par le DQOL et le nombre d’hypoglycémie par semaine, enfin l’évaluation nutritionnelle est basée sur le poids, la consommation de compléments nutritionnels oraux (CNO) ou le recours à la nutrition entérale. Ces paramètres ont été mesurés avant et 3,9 ans en moyenne après l’implanta- tion. Les moyennes d’HbA1c ont été calculées à partir des dosages réalisés tous les 6 mois, 2 ans avant et après SEG. Résultats : Le score QIQLI (p = 0,048), le nombre de vomissements (p < 0,01) et le score DQOL (p < 0,01) sont significativement améliorés. Les moyennes des HbA1c avant et après SEG sont respectivement mesurées à 8,04 % vs 8,40 %, p = 0,258. Le nombre d’hypoglycémie tend à diminuer sans atteindre la signifi- cativité (5,2+/-5,6 vs 3,00+/-3,3 p = 0,310). Les patients avec plus de 7 hypogly- cémies par semaine semblent tirer le plus de bénéfice de la SEG. Il n’y a pas d’augmentation significative du poids mais une amélioration des paramètres nutritionnels : normalisation de l’IMC, 1 patient sevré de la nutrition entérale, 2 patients sur 4 sevrés des CNO. Conclusion : La SEG améliore la qualité de vie, la symptomatologie digestive, et le recours à la nutrition entérale et aux CNO chez le patient diabétique. L’HbA1c n’est pas significativement améliorée mais le nombre d’hypoglycé- mies tend à diminuer. O34 Évaluation de l’efficacité d’un programme d’activité physique individualisé,associé à une alimentation équilibrée enrichie en fruits et légumes, sur l’évolution de la masse grasse chez des femmes en surpoids ou obèses, dans le cadre de la prévention du diabète de type 2 (DT2) à la Réunion. Étude LIPOXmax-Réunion F. Besnier 1 , J. Martinez 1 , S. Porcherat 1 , N. Naty 1 , A. Fianu 1 , K. Boussaid 1 , C. Verkindt 2 , M.-P. Gonthier 3 , J.-F. Brun 4 , F. Favier 1 1 Centre d’Investigation Clinique et d’Épidémiologie Clinique, CHU de La Réunion, Saint Pierre ; 2 Centre Universitaire de Recherche en Activités Physiques et Sportives, Université de la Réunion, Le Tampon ; 3 Groupe d’Étude sur l’Inflammation Chronique et l’Obésité, Faculté des Sciences et Technologies de La Réunion, Sainte Clotilde ; 4 Centre d’Exploration et de Réadaptation des Anomalies du Métabolisme Musculaire, CHU Lapeyronie, Montpellier. Introduction : L’activité physique (AP) régulière effectuée à une intensité cor- respondant au débit maximal d’oxydation lipidique (LIPOXmax) semble effi- cace sur la diminution de la masse grasse. Mais l’efficacité supérieure d’une AP au LIPOXmax par rapport à un autre type d’AP reste à démontrer. L’objectif de notre travail est de comparer l’efficacité de trois programmes d’AP de 5 mois sur la composition corporelle mesurée par DEXA, la faisabilité en population, l’observance. Patients et méthodes : 136 femmes de 20 à 40 ans, non diabétique, IMC compris entre 27 et 40 kg/m 2 , randomisées en trois groupes : 1) LIPOXmax, 1h 4x/ semaine sur cycloergomètre. 2) 60 % du VO2max, 35min 4x/semaine sur cycloergomètre (durée ajustée pour 1) et 2), même dépense énergétique). Bras 3 : AP à domicile selon les RBPC (30 minutes/jour minimum, intensité modé-

O31 Apports sodés, gène du récepteur de clairance des peptides natriurétiques (NPR3) et complications cardiovasculaires chez des sujets diabétiques de type 2

  • Upload
    samy

  • View
    214

  • Download
    1

Embed Size (px)

Citation preview

SFD

A8 © 2013. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

après 540 jours de suivi (HR < 540 et HR > 540) montre que les fibrates sontassociés à un risque augmenté au-delà de 540 jours : HR < 540 = 0,95 (IC 95 % :0,78-1,16), et HR > 540 = 1,73 (1,28-2,32).Conclusion : En France la prescription de fibrates chez des patients diabé-tiques à haut risque cardiovasculaire est fréquente et en faveur d’une pertede chance.

O31 Apports sodés, gène du récepteur de clairance des peptides natriurétiques (NPR3) et complications cardiovasculaires chez des sujets diabétiques de type 2

Pierre-Jean Saulnier1, Ronan Roussel2, Jean Michel Halimi3, Dardari Dured4, Bruno Guerci5, Pierre Gourdy6, Olivier Dupuy7, Anne Sechet8, Odile Verier-Mine9, Frédérique Rachedi10, Gérard Guilloteau11, Richard Marechaud1, Philippe Sosner1,Philippe Sosner1, Stéphanie Ragot1, Michel Marre2, Samy Hadjadj11 Chu De Poitiers, Poitiers, France,2 Inserm U695, Paris, France,3 Chu De Tours, Tours, France,4 Ch Sud Francilien, Corbeil Essonnes, France,5 Chu De Nancy, Nancy, France,6 Chu De Toulouse, Toulouse, France,7 Hôpital D’instruction Des Armées Bégin, Saint Mande, France,8 Ch De Niort, Niort, France,9 Ch Valenciennes, Valenciennes, France,10 Centre Hospitalier De Polynésie Française, Pirae, France,11 Chu D'angers, Angers, France,

Objectif : Le système des peptides natriurétiques intervient dans le métabolismedu sodium et la régulation de la pression artérielle. Nous avons cherché, si enfonction de l’excrétion sodée, des polymorphismes du gène NPR3 (récepteur declairances des peptides natriurétiques), influençaient la pression artérielle systo-lique (PAS) et le risque de survenue de complications cardio-vasculaires etrénales chez des patients diabétiques de type 2 (DT2).Matériels et méthodes : Trois polymorphismes du NPR3 ont été génotypés chezdes sujets DT2 issus d’une étude transversale (DIAB2NEPHROGENEn=2887) et de deux cohortes indépendantes (SURDIAGENE n=1467 et DIAB-HYCAR n=3413). Nous avons évalué l’influence de ces SNP sur la relationentre PAS, sodium urinaire et survenue de complications (critère principal dejugement combiné : mort cardiovasculaire, infarctus du myocarde, accidentvasculaire cérébral, hospitalisation pour insuffisance cardiaque ou épurationextrarénale).Résultats : Dans DIAB2NEPHROGENE, nous avons confirmé que la concen-tration urinaire de sodium était associée avec des valeurs de PAS significative-ment plus élevées. Dans SURDIAGENE, la concentration de sodiumurinaire était inversement associée avec la survenue du critère principal dejugement (RR ajusté pour un incrément de 10 mmol/l : 0.93 [IC95% : 0.90-0.96 ; p<0.0001]) Le SNP rs6889608 interagissait sur cette relation (p inte-raction = 0.013). Par ailleurs, les patients homozygotes CC pour ce SNP présen-taient plus souvent le critère principal de jugement (RR ajusté 1.78 [IC95% :1.20-2.62; p=0.0037]) indépendamment de la PAS et l’excrétion sodée. DansDIABHYCAR, le rs6889608 ne s’associe pas avec le critère principal de juge-ment mais l’information sur l’excrétion urinaire de sodium n’est pas disponible.Conclusion : La survie sans évènement cardio-vasculaire était significativementmodulée par l’excrétion urinaire de sodium avec un risque réduit chez les sujetsDT2 excrétant plus de sel malgré un niveau de pression artérielle plus élevé. Lers6889608 du NPR3 interagit sur cette relation.

O32 Quels algorithmes d’adaptation de l’insuline en cas d’activité physique et de traitement par pompe à insuline S/C ?

S. Franc1, M.-H. Petit2, O. Juy2, A. Daoudi2, C. Petit2, A. Pochat2, L. Boursiquot3, P. Dupont3, F. Koukoui3, G. Charpentier1

1CHSF – CERITD, Corbeil-Essonnes ;2CERITD, Evry ;3CHSF, Corbeil-Essonnes.

Introduction : Dans le diabète de type 1 (DT1) traité par pompe S/C, il n’existepas de recommandations précises sur l’ajustement des doses d’insuline en casd’activité physique (AP). L’objectif de ce travail était de valider des algorithmesd’adaptation des doses d’insuline, prenant en compte l’intensité, la durée del’activité physique et son délai par rapport au repas.Patients et méthodes : Vingt patients DT1 sous pompe avec HbA1c < 9 %, pra-tiquant l’IF et le sport de loisirs, ont eu une détermination de V02max ; chaquepatient a fait successivement 5 épreuves basales randomisées 3 h après le déjeu-ner, à 2 niveaux d’AP (50 % et 75 % VO2max) avec pour chacun, 2 algorithmesd’ajustement des débits de base (DB) + 1 épreuve de repos (référence), et portd’un iPro-2 jusqu’au lendemain. Deux épreuves supplémentaires, pratiquées90min après le déjeuner (épreuves prandiales) pour un effort à 50 % VO2max,ont comparé l’adaptation par réduction soit du DB, soit du bolus. La glycémie,l’insulinémie ont été mesurés pendant la durée de l’activité physique et les2 heures au décours. Le critère principal était le nombre d’évènements hypogly-cémiques relevés sur la courbe CGM.

Résultats : Les 20 patients (H 10, IMC 24,5 ± 3 kg/m2, âge 47 ± 11 ans, HbA1cinitiale 7,9 %, durée d’évolution du diabète 18 ± 9,5 ans, sous pompe depuis5,1 ± 4,2 ans), pratiquaient en moyenne 3,6 h d’AP/sem. Tous ont fait l’intégra-lité des épreuves basales et prandiales. Pour chaque patient, chaque typed’épreuve (base/prandiale) et chaque niveau d’AP, l’option d’ajustement quin’entrainait pas d’hypoglycémie a été identifiée et retenue pour l’élaborationd’algorithmes généraux d’ajustement, prenant en compte l’horaire de l’AP parrapport au repas, son intensité et sa durée.Conclusion : Des algorithmes simples et personnalisés d’adaptation des dosesd’insuline ont pu être définis permettant à des patients DT1 traités par pompede pratiquer une AP de loisirs sans détériorer leur équilibre glycémique ni aug-menter leur risque d’hypoglycémie.

O33 Stimulation électrique gastrique chez des patients diabétiques souffrant d’une gastroparésie : impact du traitement sur la qualité de vie, l’équilibre glycémique et l’état nutritionnel

M. Bladziak1, G. Gourcerol2, P. Ducrotté3, G. Prevost11Service d’endocrinologie, Diabète et Maladies Métaboliques CHU de Rouen, Bois-Guillaume ;2Service de Physiologie digestive, CHU Rouen, Rouen ;3Service d’Hépato-Gastro-Entérologie, CHU Rouen, Rouen.

Introduction : La stimulation électrique gastrique (SEG) représente une nou-velle technique pour traiter la gastroparésie réfractaire. Peu d’études se sontintéressées à son impact sur la qualité de vie, l’équilibre glycémique et les para-mètres nutritionnels, spécifiquement dans la population diabétique.Patients et méthodes : 15 patients diabétiques (10 DT1, 5 DT2) âgés enmoyenne de 52 ans ont été inclus. Le stimulateur a été implanté en moyenne21,3 ans après le diagnostic du diabète. L’évaluation des symptômes digestifs aété réalisée par le QIQLI et le nombre de vomissement, la qualité de vie dupatient diabétique par le DQOL et le nombre d’hypoglycémie par semaine,enfin l’évaluation nutritionnelle est basée sur le poids, la consommation decompléments nutritionnels oraux (CNO) ou le recours à la nutrition entérale.Ces paramètres ont été mesurés avant et 3,9 ans en moyenne après l’implanta-tion. Les moyennes d’HbA1c ont été calculées à partir des dosages réalisés tousles 6 mois, 2 ans avant et après SEG.Résultats : Le score QIQLI (p = 0,048), le nombre de vomissements (p < 0,01) etle score DQOL (p < 0,01) sont significativement améliorés. Les moyennes desHbA1c avant et après SEG sont respectivement mesurées à 8,04 % vs 8,40 %,p = 0,258. Le nombre d’hypoglycémie tend à diminuer sans atteindre la signifi-cativité (5,2+/-5,6 vs 3,00+/-3,3 p = 0,310). Les patients avec plus de 7 hypogly-cémies par semaine semblent tirer le plus de bénéfice de la SEG. Il n’y a pasd’augmentation significative du poids mais une amélioration des paramètresnutritionnels : normalisation de l’IMC, 1 patient sevré de la nutrition entérale,2 patients sur 4 sevrés des CNO.Conclusion : La SEG améliore la qualité de vie, la symptomatologie digestive,et le recours à la nutrition entérale et aux CNO chez le patient diabétique.L’HbA1c n’est pas significativement améliorée mais le nombre d’hypoglycé-mies tend à diminuer.

O34 Évaluation de l’efficacité d’un programme d’activité physique individualisé,associé à une alimentation équilibrée enrichie en fruits et légumes, sur l’évolution de la masse grasse chez des femmes en surpoids ou obèses, dans le cadre de la prévention du diabète de type 2 (DT2) à la Réunion. Étude LIPOXmax-Réunion

F. Besnier1, J. Martinez1, S. Porcherat1, N. Naty1, A. Fianu1, K. Boussaid1,C. Verkindt2, M.-P. Gonthier3, J.-F. Brun4, F. Favier1

1Centre d’Investigation Clinique et d’Épidémiologie Clinique, CHU de La Réunion,Saint Pierre ;2Centre Universitaire de Recherche en Activités Physiques et Sportives, Université dela Réunion, Le Tampon ;3Groupe d’Étude sur l’Inflammation Chronique et l’Obésité, Faculté des Sciences etTechnologies de La Réunion, Sainte Clotilde ;4Centre d’Exploration et de Réadaptation des Anomalies du Métabolisme Musculaire,CHU Lapeyronie, Montpellier.

Introduction : L’activité physique (AP) régulière effectuée à une intensité cor-respondant au débit maximal d’oxydation lipidique (LIPOXmax) semble effi-cace sur la diminution de la masse grasse. Mais l’efficacité supérieure d’une APau LIPOXmax par rapport à un autre type d’AP reste à démontrer. L’objectifde notre travail est de comparer l’efficacité de trois programmes d’AP de 5 moissur la composition corporelle mesurée par DEXA, la faisabilité en population,l’observance.Patients et méthodes : 136 femmes de 20 à 40 ans, non diabétique, IMC comprisentre 27 et 40 kg/m2, randomisées en trois groupes : 1) LIPOXmax, 1h 4x/semaine sur cycloergomètre. 2) 60 % du VO2max, 35min 4x/semaine surcycloergomètre (durée ajustée pour 1) et 2), même dépense énergétique). Bras3 : AP à domicile selon les RBPC (30 minutes/jour minimum, intensité modé-