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http://www.webmanagercenter.com/2016/11/25/399192/arp-le-budget-2017-du-ministere-du-defense-en-baisse-de-3-8/

ARP : Le Budget 2017 du Ministère du défense en baisse de 3.8%

Les députés ont adopté jeudi soir le projet de budget du ministère de la Défense nationale au titre de

l’année 2017 avec 131 voix pour sans aucune opposition ou abstention.

Le budget du ministère de la Défense a été revu à la baisse de 3,8 % par rapport à 2016. Il s’élève à

2016,152 MD contre 2094,824 MD en 2016.Lors de la discussion du projet de budget du ministère de la

Défense au parlement, des députés ont appelé à la nécessité de garantir la neutralité de l’institution

militaire.

Le député Tarak Barrak (Front populaire) a souligné l’importance de tenir l’institution militaire à l’écart

des tiraillements partisans eu égard à son rôle stratégique dans la protection du pays et la lutte contre le

terrorisme.Pour sa part, Mahbouba Ben Dhifallah (Ennahdha) a estimé que malgré les tiraillements

politiques, l’institution militaire est restée neutre. Elle a appelé à la nécessité d’améliorer les conditions de

travail des soldats sur les frontières.

Le ministre de la Défense Farhat Horchani a imputé la baisse du budget du département à la situation

économique difficile que connaît le pays, précisant que cette baisse ne va pas avoir un impact sur les

acquisitions militaires ni l’enveloppe consacrée à la lutte contre le terrorisme.

Répondant aux interrogations des députés sur les efforts du ministère de la Défense concernant la lutte

contre le terrorisme et la promotion des capacités de l’institution militaire, Farhat Horchani a estimé que

la transition démocratique en Tunisie fait face à des menaces liées à la situation régionale instable en

Libye, en Syrie et en Irak mais aussi au départ de jeunes tunisiens vers les zones de conflit.

Passant en revue les avancées accomplies dans la lutte contre les menaces terroristes, Farhat Horchani a

relevé que les principaux défis qui se posent consistent en l’acquisition du matériel militaire adapté aux

menaces terroristes. Les efforts se sont orientés vers le renforcement des capacités de l’armée en termes

de formation, de nombre et du matériel. Les exercices d’entrainement militaire ont été adaptés aux types

de menaces, a-t-il dit.

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S’agissant des projets de développement de l’infrastructure de l’institution militaire, le ministre a évoqué

le projet de transfert de la caserne de Gabès ville à Bouchama, la modernisation de l’hôpital militaire de

Tunis et la réalisation de deux cliniques militaires à Kasserine et Kébili.

Concernant l’encadrement social des familles des martyrs et des blessés de l’armée, Farhat Horchani a

indiqué que cela a été prévu par la loi de finances 2016 en plus des indemnisations versées par le

département de la défense et ceux alloués par la présidence du gouvernement aux martyrs des institutions

militaire et sécuritaire.

Le ministre a réaffirmé l’inexistence d’une base militaire étrangère sur le sol tunisien, précisant que la

Tunisie entretient des relations de coopération avec tous les pays amis en toute souveraineté.

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http://www.webmanagercenter.com/2016/11/25/399198/cepex-participe-a-la-11eme-conference-mondiale-du-reseau-des-

organismes-de-promotion-du-commerce-a-marrakech/

Cepex participe à la 11ème Conférence mondiale du Réseau des

Organismes de Promotion du Commerce à Marrakech

Le centre de promotion des exportations (CEPEX) participe actuellement à la 11ème Conférence

mondiale du Réseau des Organismes de Promotion du Commerce qui se tient les 24 et 25 novembre

courant à Marrakech (MAROC) .

Cette conférence est considérée comme une opportunité où se côtoient, en l’espace de deux jours, les

leaders de la promotion du commerce et des investissements pour débattre des questions et

problématiques qui entravent le développement des échanges internationaux et s’accorder sur les

résolutions qui seront à même de raffermir les capacités exportatrices des PME dans leurs pays

respectifs.

Le CEPEX, en sa qualité de membre du réseau OPC (Organismes de Promotion du Commerce) relevant

du Centre du Commerce International (CCI ou ITC pour les anglophones), a de toute évidence, répondu

présent afin d’apporter son expérience et de s’imprégner des pratiques et politiques avant-gardistes en

matière d’insertion des PME dans le concert des affaires transfrontalières.

Le Centre a profité de cette occasion unique pour renforcer son partenariat avec ses homologues, les

OPC, dont on recense plus de 150 présents lors de cette conférence ( 50 représentants uniquement

d’Afrique).

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http://www.webmanagercenter.com/2016/11/25/399197/mahdia-un-projet-industriel-dune-capacite-de-200-emplois-dans-le-

secteur-du-textile/

Mahdia : Un projet industriel d’une capacité de 200 emplois dans

le secteur du textile

Un projet dans le secteur du textile entrera en exploitation, au mois de décembre 2016, dans la

délégation de Hbira (gouvernorat de Mahdia) et fournira près de 200 emplois, a indiqué le gouverneur de

la région Mohamed Bouden.

Ce projet consiste en une unité industrielle aménagée moyennant une enveloppe de plus d’un million de

dinars. Il s’inscrit dans le cadre du programme de développement intégré de la région, a-t-il précisé.

Une autre unité est en cours de réalisation également à Hbira et aura une capacité d’embauche de 300

personnes, a-t-il ajouté au correspondant de la TAP.

« 2017 sera l’année du véritable démarrage du programme de développement intégré dans la délégation

de Hbira et quatre autres régions au gouvernorat de Mahdia. Les fonds alloués à ce programme (10 MD)

contribueront à la création d’emploi, l’aménagement d’établissements sportifs, sociaux, de service et de

la jeunesse ainsi que le renforcement de l’infrastructure de base », a-t-il rappelé.

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http://www.businessnews.com.tn/Finance-islamique--La-perche-tendue-aux-banques-tunisiennes,519,68542,3

Finance islamique : La perche tendue aux banques tunisiennes

La finance islamique s’est imposée dans le monde en tant qu’alternative au système bancaire classique.

Elle apporte une réponse à une certaine clientèle, proposant des produits innovants qui ont su séduire de

par le monde, même les non-musulmans. Elle connait un succès dans le monde entier avec des croissances

à deux chiffres ce qui fait rêver nos banques et qui convainc les plus réfractaires.

Avec la nouvelle Loi sur les banques et les établissements financiers récemment adoptée, elle fait

officiellement et légalement son entrée en Tunisie, chez les banques universelles qui pourront dorénavant

avoir des agences ou des guichets dédiés à la finance islamique après l’octroi d’une simple autorisation de

la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Focus sur une activité qui s’annonce prometteuse.

Après une polémique et de multiples rebondissements, la Loi relative aux banques et aux institutions

bancaires N°2016-48 a été adoptée, jugée constitutionnelle, promulguée et publiée au Journal officiel de la

République tunisienne (JORT) du 15 juillet 2016. Désormais, le vide juridique concernant la finance

islamique a été comblé, ouvrant la voie devant les banques et investisseurs intéressés par cette activité.

Dans ce cadre, l'Association professionnelle tunisienne des banques et des établissements financiers

(APTBEF) a décidé de prendre les devants et de préparer le terrain, notamment en consultant un éminent

expert du domaine : le directeur général de la société Raqaba, Abdul Bari Meshaal. Un expert qui a

préparé à la demande de Ahmed El Karm, président de l’association et président du Directoire de l’Amen

Bank, un document qui regroupe les best-practices de part le monde, d’une part, et qui décortique la loi

tunisienne, d’autre part.

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Ainsi, et pour présenter ce que prévoit la loi tunisienne et les travaux de M. Meshaal à ce sujet,

l’association a organisé un séminaire sur le thème :"l’implémentation d’une fenêtre islamique dans une

banque universelle", mercredi 16 novembre 2016 à l’IACE. Etaient présents le gouverneur de la Banque

centrale, Chedly Ayari, Ahmed El Karm, le directeur général de l’Arab Tunisian Bank (ATB), Mohamed

Férid Ben Tanfous, Abdul Bari Meshaal, la directrice du contrôle permanent à la BCT, Raja Darghouth,

ainsi que plusieurs directeurs et hauts cadres de banques.

Ouvrant le séminaire, M. El Karm a indiqué que la nouvelle loi permet aux banques de prendre une

nouvelle orientation, avec la nouvelle loi bancaire. Il a estimé que la finance islamique permet de

développer la relation des banques avec leurs clientèles, avec de nouveaux produits qui répondent à leurs

demandes et à leurs besoins. Elle permettra, aussi, d’attirer des clients non-bancarisés. Elle permettra,

également, aux banques conventionnelles tunisiennes de coopérer avec les banques internationales

islamiques.

Ceci dit, la banque traditionnelle qui va se lancer dans la finance islamique « a une grande responsabilité

et l’opération doit se faire en respects avec les règles de la finance islamique, ses besoins, ses traditions.

Elle doit aussi se préparer, avec la mise en place de systèmes informatiques adéquats avec l’obligation

de former ses agents. Elle ne doit en aucun cas mélanger entre l’activité conventionnelle et celle

islamiques : la séparation doit être totale », souligne le responsable.

Mais que veut-on dire par finance islamique ?

Le concept recouvre l’ensemble des transactions et produits financiers conformes aux principes de la

Chariâa, qui supposent l’interdiction de l’intérêt (le riba), de l’incertitude et de la spéculation (le maysir),

d’investir dans des secteurs considérés comme illicites (alcool, tabac, paris sur les jeux, etc.), ainsi que le

respect du principe de partage des pertes et des profits. Il suppose, aussi, un adossement à des actifs réels

et interdit de vendre ce que l’on ne possède.

Parmi les principaux outils et instruments de la finance islamique : la murabaha, la ijara, la

moucharakah, l’istisna et les sukuks. Explications :

La murabaha est un contrat de vente aux termes duquel un vendeur vend un actif à un financier

islamique qui le revend à un investisseur moyennant un prix payable à terme.

Une opération de ijara consiste pour le créancier (la banque) à acheter des biens qu'il loue à un client

pouvant bénéficier de la possibilité de rachat au terme du contrat.

La moucharakah est une association qui s'apparente finalement à une joint-venture. Dans cette opération,

deux partenaires investissent ensemble dans un projet et en partagent les bénéfices et pertes en fonction

du capital investi.

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Quel en est le bénéfice ?

La justice, l'équité et la transparence sont les principales valeurs retenues par ce système de finance.

La finance islamique permet de soutenir les efforts de la finance conventionnelle dans le financement de

l’économie, en offrant de nouvelles solutions financières, qui permettent d’exploiter les opportunités

dont elle dispose pour capter l’épargne.

Intervenant dans ce séminaire, M. Ayari a souligné que la finance islamique se caractérise par la

responsabilité sociale de l'investissement. Elle se caractérise, aussi, par deux éléments importants, qui

sont aujourd’hui cœur de la finance mondiale : la gestion commune des risques et comment mettre les

individus au service de l’économie réelle (commerce ou production).

Elle permet, aussi, de mettre l’épargnant dans la logique d’investisseur, ne pense pas uniquement au

rendement de son compte mais en participant à l’investissement et au financement de l’économie.

Autre point important, le gouverneur de la BCT estime qu’elle est un instrument important dans

l’inclusion financière. Pour lui, le pays est sous-bancarisé : «Nous avons besoin d’ouvrir la porte aux

plus démunis, qui sont, peut être, plus attirés par la finance islamique que par un compte bancaire ou

postal, pour des raisons qui leur sont propres».

La finance islamique peut, également, financer les besoins de la finance publique, notamment en

investissement. Pour lui, «il y a une opportunité pour intégrer la finance islamique dans le paysage

financier tunisien et qu’on ne soit pas privé de ce type de financement», note-t-il.

Quelle sont les nouveautés de la loi tunisienne ?

A travers cette nouvelle loi, un vide juridique a été comblé. Certes des institutions financières islamiques

opèrent en Tunisie, mais la loi organisant le secteur bancaire de 2001, a fait l’impasse sur les

mécanismes de financement islamique.

Ainsi, la loi N°2016-48 organise l’activité du secteur. Elle ouvre, surtout, la voie aux banques

conventionnelles pour la dualité des pratiques à travers l’ouverture d’agences ou de guichets (fenêtres)

au sein de la même banque avec le même agrément et sur une simple autorisation de la BCT.

Que préconise Raqaba pour la réussite du modèle tunisien en se basant sur sa lecture de la loi tunisienne

?

En décortiquant la loi tunisienne, Abdul Bari Meshaal a déduit que le modèle tunisien repose sur la

présentation d’une demande à la BCT, l’octroi de l’autorisation, la création d’un département pour la

finance islamique et la préparation d’un plan de travail.

Ainsi, les banques, qui seront intéressées par l’ouverture d’agences ou de guichets, devront présenter à la

BCT une demande, avec un business plan détaillé sur 5 ans qui comporte le système et les mesures

prises pour la séparation financière, comptable et administrative de l’activité islamique de celle

conventionnelle.

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Pour sa part, la BCT devra s’assurer que l’activité islamique sera conforme aux règles et principes de la

Chariâa, que les politiques et les procédures sont appropriées pour la gestion des risques, qu’il y a une

séparation réelle entre les opérations islamiques et conventionnelles, que les banques concernées

publieront en toute transparence des rapport d’activités sur les agences ou fenêtres islamiques.

M. Meshaal souligne l’importance de la création d’un département à part pour la finance islamique et

d’une instance de contrôle de l’application des principes de la finance islamique, qui soit autre que le

conseil d’administration. Il recommande, aussi, que les audits externes faits par des bureaux spécialisés

en finance islamique. Dans ce cadre et prenant pour exemple l’orientation du Bahreïn, il propose que

l’audit et les rapports y découlant, soient confiés aux bureaux d’experts-comptable après avoir suivi une

formation et une mise à niveau leur permettant de bien réaliser leur travail.

Où en est-on aujourd’hui en Tunisie ?

Le gouverneur de la BCT admet qu’il y a toujours un besoin pour une réflexion plus poussée, afin que

la finance islamique devienne une partie intégrante de la finance tunisienne. Ainsi, il estime que ce

séminaire permettra de passer à la 2ème phase, d’interagir ensemble, pour développer et mettre en place

des mécanismes de travail.

Pour lui, il faut déjà qu’on considère les produits de la finance islamiques comme un produit

économique normal, comme c’est le cas en Bretagne, au Luxembourg, en Côte d’Ivoire, etc.

«Ce n’est pas une hérésie, au contraire aujourd’hui, c’est une orientation nécessaire à prendre et loin de

toutes les sornettes que j’ai entendues à l’ARP lors de l’adoption de la loi bancaire», a-t-il martelé. Et

d’ajouter : «Il faut sortir la finance islamique de la logique du riba et de la religion, et la prendre en tant

que produit financier. Il faut banaliser le concept et le prendre comme un produit d’épargne-

investissement».

Autre point important, M. Ayari est conscient qu’actuellement, il n’y a pas une équité entre les banques

conventionnelles et les banques islamiques, ces dernières n’ayant pas accès aux ressources de la BCT.

Dans ce cadre, la BCT est en train de penser à ce problème de liquidité et aux mécanismes à mettre en

place, pour remédier à ce problème et garantir une concurrence loyale entre les divers établissements

bancaires.

Pour sa part, Mohamed Férid Ben Tanfous a souligné que la croissance à deux chiffres réalisée par la

finance islamique lui augure un avenir prometteur en Tunisie. Il a affirmé, dans ce contexte, que les

banques tunisiennes sont dans l’attente des textes applicatifs, en ce qui concerne les conditions pour

exercer cette activité, les produits et surtout les normes et ratios de contrôle, notamment en ce qui

concerne la solvabilité, la liquidité, la gestion des risques etc

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En réponse, Mme Darghouth a précisé que la première circulaire, qui définit les différentes catégories de

produits de financement islamiques et leurs caractéristiques, actuellement en cours de préparation, sera

prête d’ici fin 2016. La seconde circulaire définira, pour sa part, les conditions d’ouverture de fenêtres

islamiques et sera prête au cours du premier semestre 2017.

On notera que le président directeur général de la Banque Zitouna, Ezzeddine Khouja, a recommandé la

création d’agences et non pas de guichets, pour être sûr de la séparation entre les opérations conventuelles

et celles islamiques, l’objectif étant de gagner l’opinion publique.

La nouvelle loi bancaire ouvre de nouvelles perspectives aux banques tunisiennes traditionnelles :

proposer des produits de la finance islamique sans être obligées d’ouvrir une nouvelle filiale et avoir un

nouvel agrément. Cette nouvelle opportunité devra être, cependant et à la demande des experts, très bien

encadrée par la BCT pour éviter les dérives, être crédible et gagner la confiance des Tunisiens, afin que

cette expérience réussisse.

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http://www.leconomistemaghrebin.com/2016/11/24/tunisia-2020-attijari-bank-sommes-tres-optimistes/

Tunisia 2020 – Attijari bank: «Nous sommes très optimistes»

Attijari bank est le partenaire officiel de la Conférence internationale sur l’investissement « Tunisia 2020

» qui se tiendra les 29 et 30 novembre.

A l’approche de ce grand événement, Kamel Habbachi, Responsable Banque Financement auprès de

Attijari bank , s’exprime pour leconomistemaghrebin.com quant aux attentes et objectifs de la banque à

propos de cet événement de grande envergure. Interview.

Leconomistemaghrebin.com : Pourriez-vous nous dire comment vous est venue l’idée de sponsoriser la

Conférence internationale sur l’investissement ?

Kamel Habbachi : Sponsoriser un grand événement comme la Conférence internationale sur

l’investissement est à la fois une responsabilité et une vocation. C’est une responsabilité pour la banque

en tant qu’acteur économique ayant son apport pour le pays. Sa responsabilité est fondée sur un ancrage

profond dans l’environnement économique et social. Le sens de la responsabilité nous engage dans ce

processus de développement du pays.

Par ailleurs, c’est une vocation puisque le financement des grands projets est au cœur de notre stratégie.

Le financement de projets d’infrastructure, la structuration de financement complexe qui touche les

différents secteurs fait partie de notre business modèle.

Avec ses différentes filiales et sa synergie avec le Groupe Attijariwafa bank, Attijari bank a acquis une

expertise avérée en matière de structuration des projets d’infrastructure sur l’éolien, l’aéroportuaire, le

transport et d’autres projets de grande envergure. Nos références touchent plusieurs secteurs en Tunisie

mais également en Afrique.

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Donc, nous pensons qu’il s’agit d’une vocation bel et bien méritée. C’est la banque des grands projets

comme cela a été annoncé au niveau de nos supports de communication relatifs à notre participation en

tant que partenaire officiel de l’événement.

La décision de sponsoriser la Conférence internationale sur l’investissement a-t-elle été prise suite à une

étude d’impact ?

Pas tout à fait ! Lorsque j’ai dit qu’il s’agit d’une responsabilité et d’une vocation, c’est au quotidien

que nous accompagnons les grands projets. Au quotidien, nous œuvrons à ancrer davantage notre

positionnement sur l’environnement économique et notre citoyenneté. Cela dit, lorsque nous trouvons un

événement qui répond à ces deux leviers, à savoir la responsabilité et la vocation, on ne peut que se

lancer.

Au demeurant, nous avons les moyens de notre politique et nous avons de quoi donner un plus à cet

événement de grande envergure. Cela va avec notre quotidien. Ce n’est pas périodique ou ponctuel

qu’Attijari bank accompagne les grands projets et qu’il donne son apport à l’économie nationale.

Sachant que au cours de l’année 2016, nos engagements sur les grands projets d’investissement ont

connu une évolution à deux chiffres. Là vous pouvez comprendre que la Conférence internationale sur

l’investissement répond à quelque chose que nous partageons ensemble : cette valeur de citoyenneté,

cette valeur qui consiste à donner plus à notre économie.

Cependant, je préfère utiliser le terme étude sur les projets qu’on aura à discuter avec les différents

intervenants, investisseurs locaux et étrangers, bailleurs de fonds et banques étrangères. Là, bien

évidemment, le dispositif conseil, étude, structuration et tout le processus qui a fait de Attijari bank, une

banque leader en matière d’accompagnement de grands projets, elle sera activé non pas par rapport à

l’événement mais par rapport aux projets qui seront présentés.

Quelles sont vos attentes pour cette conférence ?

Nous sommes très optimistes parce que les projets qui ont été identifiés répondent à un besoin

macroéconomique clair. Il s’agit de projets dont la Tunisie a vraiment besoin.

Aussi, le nombre et la qualité des participants à l’événement sont très révélateurs. La volonté du

gouvernement et celle des participants à concrétiser ces projets et à donner un coup d’accélérateur à

l’économie tunisienne et à l’investissement productif et structurant sont les ingrédients d’un succès

attendu.

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Attijari bank est très optimiste. D’ailleurs nous participons avec une grande délégation de spécialistes

de la finance, du financement structuré, conseil, accompagnement, spécialistes sectoriels. Nos

spécialistes sauront se faire valoir.

Quels sont les projets qui interpellent Attijari bank plus que d’autres et qui seront soumis à la

conférence ?

Tout projet d’infrastructure nous intéresse. On traite tous les projets de la même manière et le dispositif

d’analyse et d’étude permettra de donner une priorité à certains projets par rapport à d’autres.

D’ailleurs, pour le moment la liste finale des projets qui nous intéresse n’est pas prête mais nous allons

œuvrer pour nous accaparer le maximum de projets d’investissement et d’infrastructure.

Attijari Bank n’est pas à ses premiers pas dans le secteur des projets d’infrastructure. Pourriez-vous

nous donner un éclairage sur les expériences de la banque en matière de grands projets ?

En 2016, nous avons arrangé ou co-arrangé trois mégaprojets d’investissement. Le premier projet, dans

le domaine des Télécoms, est celui de la 4G. Attijari bank avait le lead sur cette opération. Le

deuxième projet concerne l’énergie (centrale électrique) et le troisième projet est relatif au transport

ferroviaire.

Ainsi, j’espère que la Conférence internationale sur l’investissement sera une suite de succès dans

d’autres grands projets et dans d’autres secteurs (énergie, aéroportuaire, transport etc). Je pense que

notre banque possède l’expertise nécessaire et les moyens financiers pour accompagner ce genre de

projets.

Quelle est la valeur ajoutée qu’apporte Attijari bank dans cet événement par rapport aux autres

banques ?

Il s’agit de deux avantages importants. L’expertise : conseil, structuration, montage et gestion de la

dette. Attijari bank jouit aujourd’hui d’une expertise en matière de structuration et financement de

grands projets. Et cette expertise a été cumulée tout au long de plusieurs années sur différents projets.

Et là, c’est l’appartenance au groupe qui lui a permis de consolider cette expertise.

Le deuxième avantage, c’est la capacité de financement. Je tiens à préciser que ce n’est pas donné à

toutes les banques d’accompagner et de financer les grands projets. Cela suppose, en amont, un certain

niveau de fonds propres, de fondamentaux financiers solides pour pouvoir financer les grands projets.

Attijari bank, aujourd’hui, a la maturité d’une banque qui cumule l’expertise technique mais également

la capacité de financement.

Quand je dis capacité de financement, cela veut dire la capacité de financement en interne,

intrinsèquement par rapport aux fondamentaux mais aussi sa capacité de lever des fonds à

l’international et au niveau local. C’est une banque qui a la capacité de piloter d’une manière globale et

efficace un projet d’infrastructure.

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http://www.leconomistemaghrebin.com/2016/11/24/immobilier-tunisie-fin-de-crise/

Quel avenir pour le secteur immobilier en Tunisie ?

Tel est le thème d’une table ronde organisée aujourd’hui à Tunis par Alumini Carthage où les

intervenants ont bel et bien disséqué la situation de l’immobilier en Tunisie. Zoom sur un secteur

stratégique…

Lors de son intervention, le président de la Chambre syndicale nationale des promoteurs immobiliers,

Fahmi Chaâbane, a brossé un tableau peu enchanteur de la situation du secteur. D’après lui, le secteur

fait face à des problèmes exogènes qui empêchent son essor.Les chiffres parlent d’eux-mêmes : depuis

les années 90 jusqu’à 2010, les promoteurs immobiliers construisaient quelque 14.500 foyers

annuellement. Après 2010, ce nombre a chuté pour atteindre 4000 foyers par an.

Cette régression s’explique par plusieurs paramètres : la hausse vertigineuse du prix des terrains.« Le

prix de certains terrains a été multiplié par vingt», indique-t-il.

Cette hausse s’explique aussi par l’absence de main-d’œuvre qualifiée et même non qualifiée, ce qui

pousse les promoteurs immobiliers à recruter des bâtisseurs étrangers. De même, l’intervenant a regretté

que certaines matières premières ne sont plus disponibles en Tunisie, ce qui incite les promoteurs

immobiliers à les importer en devises.

Ainsi pour couvrir les charges, les promoteurs immobiliers se trouvent obligés de se tourner vers le

créneau haut standing « étant donné que le logement social n’est pas assez rentable », indique Fahmi

Chaâbane. La dépréciation du dinar tunisien vient accentuer la problématique de l’importation de

matières premières. L’augmentation des charges est estimée de 20 à 30%. En outre l’Agence foncière

d’habitation n’a plus assez de réserves foncières. Concernant le financement, il a salué le rôle de la

Banque de l’Habitat « qui a aidé plusieurs Tunisiens à acquérir leur logement ».

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Il a soulevé également l’existence de plusieurs problèmes administratifs, notamment l’obtention de

l’autorisation de bâtir dont les délais atteignent souvent une année.

De son côté, Ahmed Rjiba, Directeur général de la Banque de l’habitat (BH), est revenu, lors de son

intervention, sur le volet du financement. Il a estimé que le programme « Premier logement » décidé

par le gouvernement a pour but de faciliter à la classe moyenne l’accès au logement. Il a indiqué que

l’Agence foncière de l’habitat travaille sur de nouvelles zones afin de réduire les coûts de l’habitat.

Répondant à notre question sur l’efficacité du programme, le DG de la BH a indiqué que ce programme

permettra, dans les limites du possible, d’améliorer l’accès des Tunisiens au logement.

Quant aux habitations ou des terrains acquis par des étrangers, cela ne constitue pas un problème du

moment que ces derniers ne vont pas concurrencer les Tunisiens car leur créneau de prédilection ce sont

les logements de haut standing qu’une bonne majorité de Tunisiens ne peuvent se permettre d’acquérir.

De son côté, Amina Jegham, architecte en chef à la Direction de l’urbanisme au Ministère de

l’Equipement et de l’Habitat, est revenue sur la nécessité de réformer le Code d’aménagement du

territoire et de l’urbanisme (CATU). Elle a indiqué que le nouveau code prendra en considération la

situation des villes tunisiennes et leur répartition géographique et qu’il a été conçu en tenant compte des

recommandations.