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-t de succès que *ee quelles sont rares. On a pazlé 4qs les journaux, dune combinaison qtii 'transformèrait la dette publique en j 18e sais que1es valeurs à lots et qui permettrait l 'extinction de la dette. C'est un rêve irréalisable . Je repousse donc lprqoaition de M . Hubbard que l 'un pôulhit appliquer seulement le jour o la situation serait extraordinairement difficile. L'amendement Hubbard est repoussé et les chapitres 3 à 19 sont adoptés. U . Grousseaa appelle l'attention du ministre sur la sit.uation exceptionelle des receveurs des finances spéciaux. M . Ranvier' promet d'examiner la question. Les chapitres 20 à 28 sont adoptés. M . Coagy demande que les inspec- teurs du travail soient assimilés aux au- tres fonctionnaires, relativement aux pensions. M . CIumet demande s 'il n ' y aurait pas moyen d'augmenter le salaire du pe- tit personnel. M . Ranvier répond que les places auxiliaires sont très recherchées . Il y a beaucoup plus de demandes que de va- cances, ce qui semble indiquer que le sa- laires est suffisant. M. Commet s'élève contre les pensions payées aux anciens serviteurs de la mo- narchie. M . Rnec'ier répond que ces pensions sont établies en vertu de lois . Il n ' y a donc pas moyen d' y toucher sans porter atteint& au crédit de l 'Etat. M. Coulant réplique qu'il déposera une motion tendant à la suppression des dotations allouées aux gens riches. Les chapitres 29 à 44 sont adoptés. Sur le chapitre 45 M. Grausseau pro- pose de supprimer le secrétariat géné- ral inutile maintenant qu'il y a un sous- secrétariat d'Etat. M. Rouzoier s 'étonne qu'un parlemen- taire comme M. Grausseau, ne compren- ne pas qu'il s'agit d'un sous-secrétariat d' Etat institué pour raison politique. C ' est donc une question de confiance. Le chapitre 45 est adopté. Les chapitres 46 à 3 sont adoptés. La séance est levée à ii h . 45 Séance de l ' après-midi M. Doumer, président, ouvre la séance à heures 15. Après le renvoi d ' une interpellation Ui-sIeur, la Chambre reprend la discus- sion du budget des finances. Les chapitres jusqu'à 66 sont adoptés. M . Ccc tasseau demande s'il n'y aurait pas moyen de titulariser plus rapide- ment les percepteurs surnuméraires . Il demande, en outre, que ces surnumérai- res touchent rocs francs par mois après deux ans de stage. M . Rouvier promet d 'examiner la question. Les chapitres 73 à 78 sont adoptés. M . La Baisé propose d' augmenter le traitement des receveurs de l 'enregistre- ment. M . Rouvter. -- Nous verrons cela l ' an- née prochaine. M . Caillasse propose de rémunérer ces receveurs par appointements et frais, et non par remises proportionnelles. M . Routait' déclare préférer le systè- me actuel, qui est profitable au Trésor public. M . Cail/au. dit qu ' avec le système ac- tuel, la situation des receveurs cantonaux ne sera pas améliorée. M. Roussies. — Pardon, il y aura une amélioration, grâce aux mco.cam francs que je demande cette année. M . Limier' s 'élève contre la perception du droit de timbre de 3 fr . 70 prélevé sur la délégation des salaires. M . Cocker' fait observer que cette question se rattache à la loi de Finances. Les chapitres 79 à 83 sont adoptés. Une discussion s'engage au sujet de l ' augmentation de traitement pour les douaniers, à laquelle prennent part MM. Lebrun, Rszet'un', Salis, Defootiaise et Coche-y. En terminant son discours, M . De- fontaine réclame pour les douaniers des traitements égaux à ceux des autres ad- ministrations de l ' Etat. M . Rouvzei répond qu 'il n' a jamais pris d ' engagements formels et lit les dé- clarations faites par lui en iqo . Ceci dit, il déclare qu 'il n 'y a pas de fonc- tionnaires plus intéressants et plus méri- tants que les douaniers mais il répète qu ' il ne peut prendre aucun engagement sinon qu 'il cherchera à faire des écono- mies pour améliorer leur situation. Le ministre promet de faire de nou- velles démarches auprès du ministre de la guerre, en faveur des enfants des douaniers et il espère être plus heureux que la première fois. M . Banquier nit qu' on ne tient jamais compte des rapports des inspecteurs des finances. M. Rassie, proteste vivement contre cette assertion . Il est très facile, dit-il, de faire du ministre des finances le bouc éèsissaire de je ne sais quelle politique insatiable, (Applaudissements). Le président du Conseil est très ap- plaudi lorsqu 'il dit n ' avoir jamais vu un député venir demander la suppres- sion d'un fonctionnaire ou d'une fonc- tion. l .es chapitres 84 à 86 sont votés. Sur le chapitre 87, M . Sirey7ol, de- mande, à titre d'indication une réduc- tion de tome 'francs, en vue de réduire le nombre des agents des contributions in- directes. M. Basai-rat, appuis la proposition, mais après la réponse de M. Routier, M. Sireyjol la retire. M. Weber développe une motion au sujet du traitement des contributions indirectes. M . Rourier dit qu' il est inutile de fai- re voter par la Chambre, des formules qui n'engagent ni le ministre ni la Chambre M . Weber donne à sa motion un sens impératif. M . Ranvier dit que, puisque M . We- ber donne à sa motion une tortue impé- rative, il la repousse Il n'est pas exact que la Chambre ait le droit d ' imposer sa volonté au gouvernement par une mo- tion contraire La Chambre ne peut, du reste, voter ainsi le budget un an d'avan- ce M . Rouvier demande le renvoi de la motion à la commission. (Bruits). M. Weber considérant les déclara- tions de MM . Rouvier et Cochery com- me un engagement moral, retire sa mo- tion . (Agitation). M. Ai-cal prie M . Rouvier de rappeler aux receveurs buralistes qu ' ils doivent exercer eux-mêmes leurs fonctions et qu' ils ne peuvent les déléguer . Il dénon- ce un receveur de son département qui est conseiller d ' arrondissement, contrai- rement à la loi. M. Rouvier dit qu ' il ignore ce fait. Son prinuipe est que les agents de son administration ne doivent pas se mêler des querelles pol1iques. Si un fais illé- gal s 'est produit, il ne le couvrira pas. (Très bien!) Les chapitres 87 et 93 inclus sont adoptés. La sue de la discussion est renvoyée à demain matin à 9 heures. M . Dessiner annonce que M . Cazeneu- veest élu membre du Conseil d'adminis- tration de la Caisse des recherches scien- tifiques. La séance est levée à 6 h . ss, et ren- voyée à ce matin 9 heures. HOTEL METROPOLE CANNES EDEN net,,,,, p,emler on],, 4046) 101,0, Directeur. .ES GRANDS QUOTIDIENS La Fidissiblique Française, sur la supai aime On a vu comment ont fini tristement les évêques de Lavai et de Dijon ; pas un seul prêtre, pas un seul fidèle n 'a suivi leurs errements . Lorque le pape choisira lui-même en toute Liberté ses évêques et lorsque par l'intermédiaire des associations cultuelles, reliées soli- dement au Saint-Siège, il ajoutera à son pouvoir d 'ordres divers sur les prêtres le pouvoir du maître qui les nourrit et les fait vivre, la discipline de l 'Eglise est li- bre Vous parlez de schisme? Oui, un schisme est prochain, mais c'est dans les rangs des séparatistes eux-mêmes, où l ' on commence à se de- mander si la séparation ne serait pas dé- cidément un mauvais marché pour la République. L'Eeho tic Paris, sur la politique nou- velle du gouvernement : On comprend que ces tyranneaux (les socialistes) soient désolés de voir qu ' un peu de bons sens reprend le dessus au détriment de leur puissance Le pays, lui, ne s 'en plaindra pas et sans avoir une fausse illusion et se figurer que nous sommes véritablement dans une ère nou- velle, i1 respire un peu en constatant de plus en plus que le combisme est mort. Le Radical, sur te suffrage universel Chaque fois qu'il est question d'un agrandissement de la hase électorale qui procurerait au député plus de di- gnité avec plus de liberté, les élus des arrondissements et des fractions d ' ar- rondissements se hâtent d 'évoquer con- tre la réforme le spectre plébiscitaire . Ils ne voien- pas que le plébiscite c 'est la candidature personnelle, en petit, com- me en grand, la candidature d 'argent, de faveurs, de promesses et d'affaires et qu 'ils sont tous, chacun dans non can- ton, de petits plébiscites vivants et se- condement que la mêlée des candidats myrmidons fait naître le candidat géant . HOTEL DES PINS Lm,,,'Ten,,is, — A,zru,ze. . Tiiéft4u.r. — Grand miam . — Srviee .p4eini du voiture» pour in nU,. — A prunimité de i'Egiiee Roue . Sot- VILLAGE BLOQUÉ PAR LA NEIGE Par suite de la grande quantité de neige qui est tombée dans ta journée du 23 février, tes courriers pendant trois jours ne sont pas parvenus jusqu'à Comps (Var). Nous avons été comme tes assiégés de Port-Arthur, sans aucune communication avec le monde extérieur . Si, au moins, nous avions eu un poste de télégraphie sans fil ... mais patience, du moment que le progrès est toujours ers marche, il ne faut désespérer dé mea . Pour se consoler, les gens de ta Martre bat fait quetp,ies paniers de plus et le temps:a passé. ROTEL DES PALMIERS ET DES PRINCES V.. .niq.. ne le. tin et i'n.tdr.i . — Po.itl.. croirait " Confort moderne . — OnceS 4. t - h. • initiai . E . Osants, Pr.irrlitnIrn, ..~i LA GUERRE RUSSO-JAPONAISE L'offensive Japonaise A lire, ce matin, journaux et dépê- ches, il ressort que les armes tusses ont encore subi un échec. Or voici ce qui résulte des rensei- gnements contradictoires qui nous parviennent du théâtre de la guerre: Les Japonais, dont l'inactivité dans cette guerre, restera légendaire, ont enfin discerné l'orage qui était en train de s'amonceler sur leur droite, f l'Est de la voie ferrée . Ils ont com- pris que c'est par là que les Russes préméditaient de porter, un jour ou l'autre leur grand coup . Et ils sont allés de l'avant pour parer le coup, bravement, comme toujours. Leur attaque s'est principalement produite par les montagnes de l'Est, par les deux routes carrossables qui mènent de Tai tsei ho au Hum ho .Sur la route de Taling leur attaque s'est produite à Tsin ho cheng . Sur la route partant de Bensi ken, elle s'est produite par Bania poutza. C'est donc Liniewitcli qui devait porter un coup — d'après les inten- tions que le généralissime a laissé deviner lors du démêlé de Gripenberg — qui a subi le choc . Comment l'a- t il supportés t C'est ce qu'il est encore difficile d'établir Il parait, en tous cas, que le tronçon de route allant de Tsing-ho-Cheng û Sin sin ting lui n échoppé. Pourquoi ce tronçon extrême orien- tal lui at il échappe I C'est ici que parait intervenir le dessein du géné- ralissime, en présence dune situation nouvelle, révélée par une protestation russe . Il parait qui-de l'autre côté, è l'extrême occident, les japonais ont pu faufiler une colonne importante, en empruntant le tt'i'i'iloii'e chinois. Si les nippons continuent à accu- ser leur irioucemerit débordant par les ailes, Kouropatkine n 'hésitera pas à rompre sous Moukden, où son champ de bataille était primitive- ment fixé. L 'initiative japonaise est adroite. Elle na qu'un défaut : c'est d'arriver tard hesucoup trop tard, P S. RIVIERA PALACE HOTEL PRINCE DE GALLES Restaurant u lu sine dues IeJard,s Bu,,,, toreo, oie ., contente à l'Hôtel. ms . vesse se ta Bvsnsnssts AUTOMOBILE-CLUB CANNES ! .'abondance des natières nous o empê - ché de publier te discours prononcé au ban- quet de l'Automobile-Club de Cannes par son président M . Gotlice, tI résume tes évè- nements de ta quinzaine automobile . Le voici Messieurs, z La quinzaine de l'Automobile-Club de Cannes se termine aujourd'hui après, nous pouvons le dire, uns série de journées lette semantes. Notre voie semble tracée maintenant t et puisque le nombre et ta qualité des engage- ments prouvent que nos différentes épreu- ves tentent tes propriétaires de voitures, nous n'avons à l'avenir qu'à suivre cette voie en améliorant sans cesse les détails d'organisation et en remédiant aux petites imperfections inévitables. l-e concours d'élégance par lequel a débuté notre quinzaine a réuni devant le siege de la Société tout ce que l'industrie nouvelle a su créer de luxe et de confortable. Peut- être pourra-t-on nous reprocher d'avoir convoqué les concurrents un peu trop tôt il est vrai que, par contre, ils ont été libérée de bonne heure . Ceux de tons voisins de Nier qui avaient répondu a notre appel ont pu, ainsi, rentrer avant la nuit. Venaient ensuite les deux journées réser- vées aux épreuves de la coupe de t'A. C . C. Grâce à votre bonne volonté, mes chers collègues ; grâce à votre aimable approba- tion, nous avons pu réaliser un concours pratique et sérieux d'après les idées que je me lais depuis longtemps de ce que doit ètre ta voiture de tounsme. Je suis heureux de constater que le suc- cès a répondu à noter attente . Monsieur le Chevalier Ftono nous u montré, en enlevant brillamment la première manche de la Coupe, ce qu'on peut obtenir d'un mons- tre de vitesse lorsqu'on réunit, pour te con- duire, le, qualités qu'il possède à fond, une grande habileté et de l'audace jointes au sang-froid-et à la prudence . Je suis purtucu. lierement heureux de rendre ici hommage à ce sportman modèle et je souhaite que sa manière de mener fesse école. Très prés du vainyueur . après les points obten,rns, se classent des voitures plus mo- destes dans leurs prétentions, mais toutes capables de mener leurs passagers à travers plaines et montagnes . C'est dore que si nous n'avons pas atteint la perfection dans la détermination des coéfficients, nous en som- mes très près et je ne vois nefs a changer a ce mode de classement pour l'avenue. En améliorant certains détails, tOus les concurrents peuvent espérer, l'année pro- choisie, siàon prendre ta première ptace, du moins, rendre la lutte entièrement serrée et augmenter ainsi l'intérêt des épreus'es de la Coupe. Le rallyr-paper s'est disputé avec une grande émulation . Peut-être' tes concur- rente ont-du ttdnvé la piste trop 'dure ; mais arriver a les tromper sans sortir des grandes routes Cette année encore, notre gymkhana e été donnés au profit de l'Association des Dames Frauçsism, Nous avons donc fait oeuvre utile tout en permettant aux con- ducteurs do faire valoir leur adresse et aux Dames concurrentes de montrer des talents variés. Des fleuriste, de profession m'ont expri- mé leur étonnement de voir faire des bou- quets aussi réussis dans des conditions qu'on ne peut qualifier de banales. L'excursion de Sospel, commencée sous un ciel radieux, s'est terminée, malheureu- sement, au milieu des intempéries . Si le plaisir s'en est ressenti, ces circonstances ont, par contre, mis en vteur la prudence et l'habileté de, conducteurs . Il est vrai que la générosité proverbiale des arroseurs municipaux nous rend familier, sur le lit- toral, le facheux dérapage t La patience et ta bonne humeur des ex- cursionnistes ne se sont pas démenties un seul instant . Ceux mémos de nos camara- de, qu'une panne malencontreuse a retenus à l'Esrarène ont fait preuve d'une admira- ble philosophie. La note nous-elle nous était donnée, cette année, par le corso automobile fleuri . Cette journée eût eu un très grand succès si le ciel n'avait continué à bouder. Malgré cela l'animation a été grande et j'espère que le Comité des Fêtes inscrira une journée semblable à son programme de 906. Nous avons dû renoncer à l'excursion projetée pour la journée de vendredi . Je crois que personne n'a regretté la décision que nous avons prise de remettre à quelque, jours la visite de Draguignan. Nos létes se terminent aujourd'hui par ce repas où, comme toujours, la plus fran- che cordialité na cessé de régner. Tout à l'heure, nous aurons le plaisir de remettre aux vainqueurs les prix qu'ils ont si vail- lamment gagnés. Permettez-moi, Messieurs, avant de ter- miner, d'adresser de chaleureux remercie- ments aux personnes et aux Sociétés qui ont manifesté nie l'intérêt à l'A. C. C, à l'oc- casion de nos fêtes. Je remercie particulièrement M . le Ba- ron de Zuylen, président de l'A . C . F . M. te sous-préfet de Grasse ; M . l'Ingénieur des Mines de Nice t dont la présence ici-même nous est un précieux encouragement. Je remercie lu Municipalité de Cannes pour la subvention et les autorisations qu'elle a bien voulu nous donner. L'Association des Daines Françaises,pour l'organisation du Gymkhana. Le Comité des Fétes pour le Corso Auto- mobile fleuri. Le Syndicat d'Intérêt louai pour se, ob- jets d'art, L'A, C . F . pour son lot de médaille, ver- meil, argent et bronze, t.'A. C. A . pour son lot de médailles. Les membres de la Presse dont les comp- tes-rendus ont été, cette année, particulière- ment nombreux et sympathiques. Les photographes sportifs, par leurs sou- venirs durables. La maison l'emer .Jonet, pour ses trois paniers. Je n'aurai garde d'oublier mes collabo- rateurs plus directs tuais non moins dé- voués : membres de l'A . C . C .., membres du bureau, gréer auxquels . malgré mon éloi- gnement, je tins assumer lis responsabilité et l'honneur de rester président de l'A, C . C. Une mention spéciale est due à notre ai- mable chronométreur M . Bret qu'on o pu nommer le Tainpier de l'A . C . C. Encore un :e,st, Messieurs) Dans quelques suiosaines, nous délaisse- rons ta route 00e nous occuper des rourses de canots an .s :nobiles. Là encore, les membres de l'A . C. C . uni- ront leurs clt :,rts à ceux de leurs camara- des de la Société des Régates Cannoises afin de donner ails épreuves de ta Coupe Burton Alexander bot l'éclat qi :'ettes doivent avoir. Ce ne sera sas sans une grande satisfac- tion que notre président applaudira les vain- queues de ce pacifique mais passionnant touenui. Ne sera-ce pas un beau rêve pour lui, qui débutait il y ;s dix-sept ans dans la naviga- tion à pétrole, que de voir réunis en rade de Cannes . qu'on a justement appelée la Cowes du littoral, les plus beaux spécimens de la construction moderne S Faire du sport sans bouleverser les habi- tudes d'un public élégant faire du touris- me aimable sans passer comme des trombes sur les routes contribuer, dans la mesure de nos moyens, è l'éclat des fetcs de la sai- son ; nous réunie fréquemment en de jo- yeuses parties, voilà le bilan de notre So- ciété. Suivre ce progeamnie, c'est assurer a l'Automobile-Club de Cannes une prospé- rité que je souhaite ardemment et à laquelle 1e lève mon verre Hôtel BEAU-SEJOUR iinne,r de i' octets . tni" loi. .11 U . ii..en e . ,a Bi .ot . .,*is . p,op,iitSlrr. lieu Chronique Locale A,CITIG- coupe dn Club Nautique de Nice i"° épreuve . — La première épreuve de la Coupe de Nice a été courue dimanche, par benne brise e] a donné lieu à une bril- lante victoire de Chocolat, ii M . Vallon me- né par lu jeune et habile skipper de nuire ville Félin Vian, dont un n'a pas oublié tes prouesses avec Lonfr-Biaoic à M. Laceur et Marjolaine à MM . Bertrand et Votetti assisté de M . Mounier, membre de la Société des Régates Cannoises, délégué du C .V, P . qui représentait M . Vallon. Dès le départ, par une habile manoeuvre, Chocolat passe au vent de sou redoutable concurrent Cut.aii,ma et garde ta tète pendant les trois tours battant le défender italien d'u- ne minute 16 . Lsiuiz, à M .tfonfiglio menée Lau M . Fernand Raoul fait une belle course ouant le nouveau i tx M ercédès, qui n'a vraiment pas de chance, Des doubles hur- rahs ont accueilli la victoire de Chocolat et l'honorable défense de Cala/Ma qui n'a pas dit son dernier mot surtout par petit temps . Voici les résultats : 1ne Chocolat, r" tour, ri . 32 .141 z° tour, 12 .0E31 . ; 3' tour, 12 .30.00. 2° Catol,eoa, ioC tour, 11 .32.47 ; 2' tOUi-. 12 .0t .54 ; 3' tOur, i2 .3m .22, 3' Luisis, m°' tour, fl34,53 2' tour, 12.07. f0, 3t tsar, 12 .37 .38. 4' tilerçédèo, t" tour, fi .37 .04 2° tour, 12 .09.57 . 3' moue, 12 .43 .1Q. Tout en félicitant M . Bava, le distingué architecte du Catulieia et du L,ovo qui, quoi- que plus ancien que ses concurrents, s'est très bien classé, nous sommes heureux d'an- noncer qu'il va participer 2, nos prochaines régates avec un nouveau toi if : genre San- der modifié. Nous lui souhaitons bonne chance et nous serions heureux que de nom- breuses victoires viennent encourager cet architecte aussi habile que modeste et peut- être trop méconnu on Italie. — Le steam-yacht Colonisa est arrivé au port et s'est amarré au quai Saint-Pierre, entre Le Surf et Rooulzelio, — Sont également arrivés les steam- yachts Surf et Emeruld, se sont amarrés te premier au quai Saint-Pierre et te second à la jetée Albert-Eduuacd. Thiéiffee Galla . —. Rappelons à nos lec- teurs que c'est irrévocablement ce soir, mar- di, au Théâtre Galba, la représentation de, Lets Affaire,, sont leu Af/oiren, d'Octave Mir- beau avec le concours de Situe Marguerite Moreno de la Comédie Française, de M. Jean Coquelin et des artistes du Théâtre Municipal de la Patté. ces demandes de place ont aussitôt afflué au bureau de location et nous conseillons à nos lecteurs de se hâter s'ils veulent assister à cette très belle soirée qui sera complétée par des Poésies dites par Mme Moreno. Cette représentation sera la seule que la troupe de M . Henry . Hertz pourra donner, l'itinéraire de cette tournée étant fixé d'a- vance et tes artistes attendus dans d'autres, villes. Echos du Corso Carnavalesque . — Dans notre long compte-rendu, au sujet du pre- mier Corso Carnavalesque, nous avons bien involontairement omis de mentionner , Un groupe de 12 personnes Les Mouches. Nous réparons d'autant plus volontiers cet oubli que ce groupe u été très apprécié par te fini et le luxe des costumes. Dit reste, l'inspiratrice, Itilte 'I'erramatte, est une des plus anciennes lauréates de nos fêtes carnavalesques. Les douze jeunes filles sont vêtues d'une robe satin mauve, plissée, petite ruche satin violet, ceinture violette, corsage surin mau- ve, le tout pailleté, souliers vernis noir, bas assortis, large chapeau feutre blanc garni rubans violets . Portent à ta moiti un bâton de folie, use, noeuds de rubans violets . Au chapeau, sur les épaules le corsage et la ro- be . des mouche, faisant un très bel effet. Bat des Cuisiniers,— C'est ce soir mardi, qu'aura heu, à io heures, dans ta Salle des Fêtes, sur le, Allées, le bat de bienfaisance, organisé par les artistes culinaires de Can- nes. (t'est M . J-B . Fosqur, conseiller mnnmci- pal, qui présidera. Le bénéfice de cette fête, qui obtient toux les ans, un très grand succès, sera versé à la Caisse de prévoyance do Syndicat et des Orphelins de Lu Fralevee/f,'. Gusmnz de Cuei,eu,-.-- C'est demain mercre- di que lu tournée Doeian du Théâtre de l'A- thénée de Paris donnera la représentation du Prince Consort, comédie fantaisiste en s actes de Mât. Xanrof et Chancel . Elle don- nera . en oub'e,O,,ee joues de siège, pièce en 3 actes, de MM . Victorien Sardou et Jutes Verse, La location est ouverte au Casino-Théâtre deq heures à midi et de t heure à 5 heures. n .dta port. - Le vapeur danois Thérèse est arrivé, hier matin, an port avec un charge- ment nie houille, pour un négociant de notre ville. Accident de voilure .— Hier, à ii heures, la voiture N . 14 faisant le service des hôtels, a accroché, rue Jean de hiouffe, en face du numéro 9 une voiturette conduite par Mile Moutessier, notre hôte tic ta villa Petit-Biar- nls, route dAntibeu . Le choc u projeté Mile Moitessier sur la chaussée où elle s'est bles- sée à la main droite, M . Havez, qui passait par là, conduisit la blessée à ta pharmacie ( .ulombanj, boulevard Carnot, et après un pansement elle rentra à son domicile. La voiturette est fortement endommagée. Bris de délure o) joyeuse,— Le nommé P.. F ... g ans, sujet italien, u été arrêté hier soir, au Marché Fors'ille, vers sept heures. pour tant en état d'ivresse, avoir brisé un carreau à la devanture de Mme Lateuligne, modiste, rue Grande, et occasionné un grand rassemblement. II sera poursuivi por bris de clôture, et scandale sur la voie puublique. s Audacieux files . — Mme Alba, femme du Directeur des Tramways de Cannes rentrait chez elle, hier soir, par ta route d'Antibes. Au coin de la rue d'Ouslinot un maltai- teur sm'eut ment précipité sur elle et lui a arraché viole sa sacoche, Aprés quoi, il la fuite parlieue dOustmnof, Les vagabonds .— La palier a arrêté, hier, le nommé MourIez Ensile, sans domicile fixe. ni moygns d'existence, sous l'inculpation de vagabondage. La situation de cet individu sera examinée et il sera déféré au parquet, s'il y a lieu, —s Les tapageurs .— Le nommé C, . . a pausé la nuit de dimanche à lundi, au poste nie police de ta Mairie, pour tapage nocturne et rassemblement, dans la cour z,la la gare. Il a été mis en liberté, tuer soir, après que procès-verbal lui a été dresse, Outrages aux agents . — Le,00mmé G. T ., * été arrêté, avant-hier soir, dans un bar da notre ville, pane tapage et .candale dans ou établissement public et outragea aux agento. La situation de cet individu ter . «are- née, et il sera déféré au Parquet, s'il y t lieu, Pends, hier, dans la rue d'Antibes, vers les 3 à heures du soir, entre le pont are Cabres et la rue de la Gare, un petit boa, fourrure brune foncée avec quatre queues. Prière rapporter contre récompense a l'hêi- tel Beau-Séjour . 4281 Finira, sur la Croisette, une petite montre en or avec initiales . La rapporter contre ré- compense à l'hôtel Continental. 4286

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de succès que *ee quelles sont rares.On a pazlé 4qs les journaux, dunecombinaison qtii'transformèrait la dettepublique en j 18e sais que1es valeurs àlots et qui permettrait l 'extinction de ladette.

C'est un rêve irréalisable. Je repoussedonc lprqoaition de M . Hubbard quel 'un pôulhit appliquer seulement le jouro la situation serait extraordinairementdifficile.

L'amendement Hubbard est repousséet les chapitres 3 à 19 sont adoptés.

U . Grousseaa appelle l'attention duministre sur la sit.uation exceptionelledes receveurs des finances spéciaux.

M . Ranvier' promet d'examiner laquestion.

Les chapitres 20 à 28 sont adoptés.M . Coagy demande que les inspec-

teurs du travail soient assimilés aux au-tres fonctionnaires, relativement auxpensions.

M . CIumet demande s 'il n' y auraitpas moyen d'augmenter le salaire du pe-tit personnel.

M. Ranvier répond que les placesauxiliaires sont très recherchées . Il y abeaucoup plus de demandes que de va-cances, ce qui semble indiquer que le sa-laires est suffisant.

M. Commet s'élève contre les pensionspayées aux anciens serviteurs de la mo-narchie.

M . Rnec'ier répond que ces pensionssont établies en vertu de lois . Il n ' y adonc pas moyen d' y toucher sans porteratteint& au crédit de l 'Etat.

M. Coulant réplique qu'il déposeraune motion tendant à la suppression desdotations allouées aux gens riches.

Les chapitres 29 à 44 sont adoptés.Sur le chapitre 45 M. Grausseau pro-

pose de supprimer le secrétariat géné-ral inutile maintenant qu'il y a un sous-secrétariat d'Etat.

M. Rouzoier s 'étonne qu'un parlemen-taire comme M. Grausseau, ne compren-ne pas qu'il s'agit d'un sous-secrétariatd' Etat institué pour raison politique.C 'est donc une question de confiance.

Le chapitre 45 est adopté.Les chapitres 46 à 3 sont adoptés.La séance est levée à ii h. 45

Séance de l ' après-midiM. Doumer, président, ouvre la séance

à heures 15.Après le renvoi d 'une interpellation

Ui-sIeur, la Chambre reprend la discus-sion du budget des finances.

Les chapitres jusqu'à 66 sont adoptés.M . Ccc tasseau demande s'il n'y aurait

pas moyen de titulariser plus rapide-ment les percepteurs surnuméraires. Ildemande, en outre, que ces surnumérai-res touchent rocs francs par mois aprèsdeux ans de stage.

M . Rouvier promet d 'examiner laquestion.

Les chapitres 73 à 78 sont adoptés.M . La Baisé propose d' augmenter le

traitement des receveurs de l 'enregistre-ment.

M . Rouvter. -- Nous verrons cela l ' an-née prochaine.

M . Caillasse propose de rémunérer cesreceveurs par appointements et frais, etnon par remises proportionnelles.

M . Routait' déclare préférer le systè-me actuel, qui est profitable au Trésorpublic.

M . Cail/au. dit qu ' avec le système ac-tuel, la situation des receveurs cantonauxne sera pas améliorée.

M. Roussies. — Pardon, il y aura uneamélioration, grâce aux mco.cam francsque je demande cette année.

M. Limier' s 'élève contre la perceptiondu droit de timbre de 3 fr. 70 prélevésur la délégation des salaires.

M . Cocker' fait observer que cettequestion se rattache à la loi de Finances.

Les chapitres 79 à 83 sont adoptés.Une discussion s'engage au sujet de

l ' augmentation de traitement pour lesdouaniers, à laquelle prennent part MM.Lebrun, Rszet'un', Salis, Defootiaise etCoche-y.

En terminant son discours, M . De-fontaine réclame pour les douaniers destraitements égaux à ceux des autres ad-ministrations de l ' Etat.

M . Rouvzei répond qu 'il n' a jamaispris d 'engagements formels et lit les dé-clarations faites par lui en iqo . Cecidit, il déclare qu 'il n 'y a pas de fonc-tionnaires plus intéressants et plus méri-tants que les douaniers mais il répètequ ' il ne peut prendre aucun engagementsinon qu 'il cherchera à faire des écono-mies pour améliorer leur situation.

Le ministre promet de faire de nou-velles démarches auprès du ministre dela guerre, en faveur des enfants desdouaniers et il espère être plus heureuxque la première fois.

M . Banquier nit qu' on ne tient jamaiscompte des rapports des inspecteurs desfinances.

M. Rassie, proteste vivement contrecette assertion. Il est très facile, dit-il,de faire du ministre des finances le boucéèsissaire de je ne sais quelle politiqueinsatiable, (Applaudissements).

Le président du Conseil est très ap-plaudi lorsqu 'il dit n' avoir jamais vuun député venir demander la suppres-

sion d'un fonctionnaire ou d'une fonc-tion.

l .es chapitres 84 à 86 sont votés.Sur le chapitre 87, M. Sirey7ol, de-

mande, à titre d'indication une réduc-tion de tome 'francs, en vue de réduire lenombre des agents des contributions in-directes.

M. Basai-rat, appuis la proposition,mais après la réponse de M. Routier, M.Sireyjol la retire.

M. Weber développe une motion ausujet du traitement des contributionsindirectes.

M . Rourier dit qu' il est inutile de fai-re voter par la Chambre, des formulesqui n'engagent ni le ministre ni laChambre

M . Weber donne à sa motion un sensimpératif.

M . Ranvier dit que, puisque M . We-ber donne à sa motion une tortue impé-rative, il la repousse Il n'est pas exactque la Chambre ait le droit d' imposer savolonté au gouvernement par une mo-tion contraire La Chambre ne peut, dureste, voter ainsi le budget un an d'avan-ce

M . Rouvier demande le renvoi de lamotion à la commission. (Bruits).

M. Weber considérant les déclara-tions de MM . Rouvier et Cochery com-me un engagement moral, retire sa mo-tion. (Agitation).

M. Ai-cal prie M . Rouvier de rappeleraux receveurs buralistes qu ' ils doiventexercer eux-mêmes leurs fonctions etqu' ils ne peuvent les déléguer. Il dénon-ce un receveur de son département quiest conseiller d 'arrondissement, contrai-rement à la loi.

M. Rouvier dit qu ' il ignore ce fait.Son prinuipe est que les agents de sonadministration ne doivent pas se mêlerdes querelles pol1iques. Si un fais illé-gal s 'est produit, il ne le couvrira pas.(Très bien!)

Les chapitres 87 et 93 inclus sontadoptés.

La sue de la discussion est renvoyéeà demain matin à 9 heures.

M . Dessiner annonce que M . Cazeneu-veest élu membre du Conseil d'adminis-tration de la Caisse des recherches scien-tifiques.

La séance est levée à 6 h . ss, et ren-voyée à ce matin 9 heures.

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.ES GRANDS QUOTIDIENS

La Fidissiblique Française, sur lasupai aime

On a vu comment ont fini tristementles évêques de Lavai et de Dijon ; pasun seul prêtre, pas un seul fidèle n 'asuivi leurs errements . Lorque le papechoisira lui-même en toute Liberté sesévêques et lorsque par l'intermédiairedes associations cultuelles, reliées soli-dement au Saint-Siège, il ajoutera à sonpouvoir d 'ordres divers sur les prêtres lepouvoir du maître qui les nourrit et lesfait vivre, la discipline de l 'Eglise est li-bre Vous parlez de schisme?

Oui, un schisme est prochain, maisc'est dans les rangs des séparatistes

eux-mêmes, où l ' on commence à se de-mander si la séparation ne serait pas dé-cidément un mauvais marché pour laRépublique.

L'Eeho tic Paris, sur la politique nou-velle du gouvernement :

On comprend que ces tyranneaux (lessocialistes) soient désolés de voir qu ' unpeu de bons sens reprend le dessus audétriment de leur puissance Le pays,lui, ne s 'en plaindra pas et sans avoirune fausse illusion et se figurer que noussommes véritablement dans une ère nou-velle, i1 respire un peu en constatant deplus en plus que le combisme est mort.

Le Radical, sur te suffrage universelChaque fois qu'il est question d'un

agrandissement de la hase électoralequi procurerait au député plus de di-gnité avec plus de liberté, les élus desarrondissements et des fractions d' ar-rondissements se hâtent d 'évoquer con-tre la réforme le spectre plébiscitaire. Ilsne voien- pas que le plébiscite c 'est lacandidature personnelle, en petit, com-me en grand, la candidature d 'argent,de faveurs, de promesses et d'affaireset qu 'ils sont tous, chacun dans non can-ton, de petits plébiscites vivants et se-condement que la mêlée des candidatsmyrmidons fait naître le candidatgéant .

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VILLAGE BLOQUÉ PAR LA NEIGE

Par suite de la grande quantité de neigequi est tombée dans ta journée du 23 février,tes courriers pendant trois jours ne sont pasparvenus jusqu'à Comps (Var).

Nous avons été comme tes assiégés dePort-Arthur, sans aucune communication

avec le monde extérieur. Si, au moins, nousavions eu un poste de télégraphie sans fil . . .

mais patience, du moment que le progrèsest toujours ers marche, il ne faut désespérerdé mea. Pour se consoler, les gens de taMartre bat fait quetp,ies paniers de plus etle temps:a passé.

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LA GUERRE

RUSSO-JAPONAISE

L'offensive JaponaiseA lire, ce matin, journaux et dépê-

ches, il ressort que les armes tussesont encore subi un échec.

Or voici ce qui résulte des rensei-gnements contradictoires qui nousparviennent du théâtre de la guerre:

Les Japonais, dont l'inactivité danscette guerre, restera légendaire, ontenfin discerné l'orage qui était entrain de s'amonceler sur leur droite,f l'Est de la voie ferrée . Ils ont com-pris que c'est par là que les Russespréméditaient de porter, un jour oul'autre leur grand coup . Et ils sontallés de l'avant pour parer le coup,bravement, comme toujours.

Leur attaque s'est principalementproduite par les montagnes de l'Est,par les deux routes carrossables quimènent de Tai tsei ho au Hum ho .Surla route de Taling leur attaque s'estproduite à Tsin ho cheng . Sur laroute partant de Bensi ken, elle s'estproduite par Bania poutza.

C'est donc Liniewitcli qui devaitporter un coup — d'après les inten-tions que le généralissime a laissédeviner lors du démêlé de Gripenberg— qui a subi le choc . Comment l'a-t il supportés t C'est ce qu'il est encoredifficile d'établir Il parait, en touscas, que le tronçon de route allantde Tsing-ho-Cheng û Sin sin tinglui n échoppé.

Pourquoi ce tronçon extrême orien-tal lui at il échappe I C'est ici queparait intervenir le dessein du géné-ralissime, en présence dune situationnouvelle, révélée par une protestationrusse . Il parait qui-de l'autre côté, èl'extrême occident, les japonais ontpu faufiler une colonne importante,en empruntant le tt'i'i'iloii'e chinois.

Si les nippons continuent à accu-ser leur irioucemerit débordant parles ailes, Kouropatkine n 'hésitera pasà rompre sous Moukden, où sonchamp de bataille était primitive-ment fixé.

L 'initiative japonaise est adroite.Elle na qu'un défaut : c'est d'arrivertard hesucoup trop tard,

P S.

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AUTOMOBILE-CLUB

CANNES

!.'abondance des natières nous o empê-ché de publier te discours prononcé au ban-quet de l'Automobile-Club de Cannes parson président M . Gotlice, tI résume tes évè-nements de ta quinzaine automobile . Levoici

Messieurs,z La quinzaine de l'Automobile-Club de

Cannes se termine aujourd'hui après, nouspouvons le dire, uns série de journées lettesemantes.

Notre voie semble tracée maintenant t etpuisque le nombre et ta qualité des engage-ments prouvent que nos différentes épreu-ves tentent tes propriétaires de voitures,nous n'avons à l'avenir qu'à suivre cettevoie en améliorant sans cesse les détailsd'organisation et en remédiant aux petitesimperfections inévitables.

l-e concours d'élégance par lequel a débuténotre quinzaine a réuni devant le siege dela Société tout ce que l'industrie nouvellea su créer de luxe et de confortable. Peut-être pourra-t-on nous reprocher d'avoirconvoqué les concurrents un peu trop tôtil est vrai que, par contre, ils ont été libéréede bonne heure. Ceux de tons voisins de Nierqui avaient répondu a notre appel ont pu,ainsi, rentrer avant la nuit.

Venaient ensuite les deux journées réser-vées aux épreuves de la coupe de t'A. C . C.

Grâce à votre bonne volonté, mes cherscollègues ; grâce à votre aimable approba-tion, nous avons pu réaliser un concourspratique et sérieux d'après les idées que jeme lais depuis longtemps de ce que doitètre ta voiture de tounsme.

Je suis heureux de constater que le suc-cès a répondu à noter attente . Monsieur leChevalier Ftono nous u montré, en enlevantbrillamment la première manche de laCoupe, ce qu'on peut obtenir d'un mons-tre de vitesse lorsqu'on réunit, pour te con-duire, le, qualités qu'il possède à fond, unegrande habileté et de l'audace jointes ausang-froid-et à la prudence . Je suis purtucu.lierement heureux de rendre ici hommageà ce sportman modèle et je souhaite que samanière de mener fesse école.

Très prés du vainyueur. après les pointsobten,rns, se classent des voitures plus mo-destes dans leurs prétentions, mais toutescapables de mener leurs passagers à traversplaines et montagnes . C'est dore que si nousn'avons pas atteint la perfection dans ladétermination des coéfficients, nous en som-mes très près et je ne vois nefs a changer ace mode de classement pour l'avenue.

En améliorant certains détails, tOus lesconcurrents peuvent espérer, l'année pro-choisie, siàon prendre ta première ptace, du

moins, rendre la lutte entièrement serrée etaugmenter ainsi l'intérêt des épreus'es de laCoupe.

Le rallyr-paper s'est disputé avec unegrande émulation . Peut-être' tes concur-rente ont-du ttdnvé la piste trop 'dure ; maisarriver a les tromper sans sortir des grandesroutes

Cette année encore, notre gymkhana eété donnés au profit de l'Association desDames Frauçsism, Nous avons donc faitoeuvre utile tout en permettant aux con-ducteurs do faire valoir leur adresse et auxDames concurrentes de montrer des talentsvariés.

Des fleuriste, de profession m'ont expri-mé leur étonnement de voir faire des bou-quets aussi réussis dans des conditions qu'onne peut qualifier de banales.

L'excursion de Sospel, commencée sousun ciel radieux, s'est terminée, malheureu-sement, au milieu des intempéries . Si leplaisir s'en est ressenti, ces circonstancesont, par contre, mis en vteur la prudenceet l'habileté de, conducteurs . Il est vraique la générosité proverbiale des arroseursmunicipaux nous rend familier, sur le lit-toral, le facheux dérapage t

La patience et ta bonne humeur des ex-cursionnistes ne se sont pas démenties unseul instant . Ceux mémos de nos camara-de, qu'une panne malencontreuse a retenusà l'Esrarène ont fait preuve d'une admira-ble philosophie.

La note nous-elle nous était donnée, cetteannée, par le corso automobile fleuri . Cettejournée eût eu un très grand succès si leciel n'avait continué à bouder.

Malgré cela l'animation a été grande etj'espère que le Comité des Fêtes inscriraune journée semblable à son programmede 906.

Nous avons dû renoncer à l'excursionprojetée pour la journée de vendredi . Jecrois que personne n'a regretté la décisionque nous avons prise de remettre à quelque,jours la visite de Draguignan.

Nos létes se terminent aujourd'hui parce repas où, comme toujours, la plus fran-che cordialité na cessé de régner. Tout àl'heure, nous aurons le plaisir de remettreaux vainqueurs les prix qu'ils ont si vail-lamment gagnés.

Permettez-moi, Messieurs, avant de ter-miner, d'adresser de chaleureux remercie-ments aux personnes et aux Sociétés quiont manifesté nie l'intérêt à l'A. C. C, à l'oc-casion de nos fêtes.

Je remercie particulièrement M . le Ba-ron de Zuylen, président de l'A . C . F . M.te sous-préfet de Grasse ; M . l'Ingénieur desMines de Nice t dont la présence ici-mêmenous est un précieux encouragement.

Je remercie lu Municipalité de Cannespour la subvention et les autorisations qu'ellea bien voulu nous donner.

L'Association des Daines Françaises,pourl'organisation du Gymkhana.

Le Comité des Fétes pour le Corso Auto-mobile fleuri.

Le Syndicat d'Intérêt louai pour se, ob-jets d'art,

L'A, C . F. pour son lot de médaille, ver-meil, argent et bronze,

t.'A. C. A . pour son lot de médailles.Les membres de la Presse dont les comp-

tes-rendus ont été, cette année, particulière-ment nombreux et sympathiques.

Les photographes sportifs, par leurs sou-venirs durables.

La maison l'emer.Jonet, pour ses troispaniers.

Je n'aurai garde d'oublier mes collabo-rateurs plus directs tuais non moins dé-voués : membres de l'A . C . C.., membres dubureau, gréer auxquels . malgré mon éloi-gnement, je tins assumer lis responsabilitéet l'honneur de rester président de l'A, C . C.

Une mention spéciale est due à notre ai-mable chronométreur M . Bret qu'on o punommer le Tainpier de l'A . C . C.

Encore un :e,st, Messieurs)Dans quelques suiosaines, nous délaisse-

rons ta route 00e nous occuper des roursesde canots an .s :nobiles.

Là encore, les membres de l'A . C. C . uni-ront leurs clt :,rts à ceux de leurs camara-des de la Société des Régates Cannoises afinde donner ails épreuves de ta Coupe BurtonAlexander bot l'éclat qi:'ettes doivent avoir.

Ce ne sera sas sans une grande satisfac-tion que notre président applaudira les vain-queues de ce pacifique mais passionnanttouenui.

Ne sera-ce pas un beau rêve pour lui, quidébutait il y ;s dix-sept ans dans la naviga-tion à pétrole, que de voir réunis en radede Cannes . qu'on a justement appelée laCowes du littoral, les plus beaux spécimensde la construction moderne S

Faire du sport sans bouleverser les habi-tudes d'un public élégant faire du touris-me aimable sans passer comme des trombessur les routes contribuer, dans la mesurede nos moyens, è l'éclat des fetcs de la sai-son ; nous réunie fréquemment en de jo-yeuses parties, voilà le bilan de notre So-ciété.

Suivre ce progeamnie, c'est assurer al'Automobile-Club de Cannes une prospé-rité que je souhaite ardemment et à laquelle1e lève mon verre

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lieu

Chronique Locale

A,CITIG-coupe dn Club Nautique de Nice

i"° épreuve . — La première épreuve de laCoupe de Nice a été courue dimanche,par benne brise e] a donné lieu à une bril-lante victoire de Chocolat, ii M . Vallon me-né par lu jeune et habile skipper de nuireville Félin Vian, dont un n'a pas oublié tesprouesses avec Lonfr-Biaoic à M. Laceur etMarjolaine à MM . Bertrand et Votetti assistéde M . Mounier, membre de la Société desRégates Cannoises, délégué du C .V, P. quireprésentait M . Vallon.

Dès le départ, par une habile manoeuvre,Chocolat passe au vent de sou redoutableconcurrent Cut.aii,ma et garde ta tète pendantles trois tours battant le défender italien d'u-ne minute 16. Lsiuiz, à M .tfonfiglio menéeLau M . Fernand Raoul fait une belle course

ouant le nouveau i tx M ercédès, qui n'avraiment pas de chance, Des doubles hur-rahs ont accueilli la victoire de Chocolat etl'honorable défense de Cala/Ma qui n'apas dit son dernier mot surtout par petittemps . Voici les résultats :

1ne Chocolat, r" tour, ri . 32 .141 z° tour,12 .0E31 . ; 3' tour, 12 .30.00.

2° Catol,eoa, ioC tour, 11 .32.47 ; 2' tOUi-.12 .0t .54 ; 3' tOur, i2 .3m .22,

3' Luisis, m°' tour, fl34,53 2' tour, 12.07.f0, 3t tsar, 12 .37 .38.

4' tilerçédèo, t" tour, fi .37 .04 2° tour,12 .09.57 . 3' moue, 12 .43 .1Q.

Tout en félicitant M. Bava, le distinguéarchitecte du Catulieia et du L,ovo qui, quoi-que plus ancien que ses concurrents, s'esttrès bien classé, nous sommes heureux d'an-noncer qu'il va participer 2, nos prochainesrégates avec un nouveau toi if : genre San-der modifié. Nous lui souhaitons bonnechance et nous serions heureux que de nom-breuses victoires viennent encourager cetarchitecte aussi habile que modeste et peut-être trop méconnu on Italie.

— Le steam-yacht Colonisa est arrivé auport et s'est amarré au quai Saint-Pierre,entre Le Surf et Rooulzelio,

— Sont également arrivés les steam-yachts Surf et Emeruld, se sont amarrés tepremier au quai Saint-Pierre et te second àla jetée Albert-Eduuacd.

Thiéiffee Galla . —. Rappelons à nos lec-teurs que c'est irrévocablement ce soir, mar-di, au Théâtre Galba, la représentation de,Lets Affaire,, sont leu Af/oiren, d'Octave Mir-beau avec le concours de Situe MargueriteMoreno de la Comédie Française, de M.Jean Coquelin et des artistes du ThéâtreMunicipal de la Patté.

ces demandes de place ont aussitôt affluéau bureau de location et nous conseillons ànos lecteurs de se hâter s'ils veulent assisterà cette très belle soirée qui sera complétéepar des Poésies dites par Mme Moreno.

Cette représentation sera la seule que latroupe de M . Henry. Hertz pourra donner,l'itinéraire de cette tournée étant fixé d'a-vance et tes artistes attendus dans d'autres,villes.

Echos du Corso Carnavalesque . — Dansnotre long compte-rendu, au sujet du pre-mier Corso Carnavalesque, nous avons bieninvolontairement omis de mentionner , Ungroupe de 12 personnes Les Mouches.

Nous réparons d'autant plus volontiers cetoubli que ce groupe u été très apprécié parte fini et le luxe des costumes.

Dit reste, l'inspiratrice, Itilte 'I'erramatte,est une des plus anciennes lauréates de nosfêtes carnavalesques.

Les douze jeunes filles sont vêtues d'unerobe satin mauve, plissée, petite ruche satinviolet, ceinture violette, corsage surin mau-ve, le tout pailleté, souliers vernis noir, basassortis, large chapeau feutre blanc garnirubans violets . Portent à ta moiti un bâtonde folie, use, noeuds de rubans violets. Auchapeau, sur les épaules le corsage et la ro-be. des mouche, faisant un très bel effet.

Bat des Cuisiniers,— C'est ce soir mardi,qu'aura heu, à io heures, dans ta Salle desFêtes, sur le, Allées, le bat de bienfaisance,organisé par les artistes culinaires de Can-nes.

(t'est M . J-B . Fosqur, conseiller mnnmci-pal, qui présidera.

Le bénéfice de cette fête, qui obtient touxles ans, un très grand succès, sera versé à laCaisse de prévoyance do Syndicat et desOrphelins de Lu Fralevee/f,'.

Gusmnz de Cuei,eu,-.-- C'est demain mercre-di que lu tournée Doeian du Théâtre de l'A-thénée de Paris donnera la représentationdu Prince Consort, comédie fantaisiste en sactes de Mât. Xanrof et Chancel. Elle don-nera . en oub'e,O,,ee joues de siège, pièce en 3actes, de MM. Victorien Sardou et JutesVerse,

La location est ouverte au Casino-Théâtredeq heures à midi et de t heure à 5 heures.

n.dta port. - Le vapeur danois Thérèse est

arrivé, hier matin, an port avec un charge-ment nie houille, pour un négociant de notreville.

Accident de voilure.— Hier, à ii heures,la voiture N . 14 faisant le service des hôtels,a accroché, rue Jean de hiouffe, en face dunuméro 9 une voiturette conduite par MileMoutessier, notre hôte tic ta villa Petit-Biar-nls, route dAntibeu . Le choc u projeté MileMoitessier sur la chaussée où elle s'est bles-sée à la main droite, M . Havez, qui passaitpar là, conduisit la blessée à ta pharmacie( .ulombanj, boulevard Carnot, et après unpansement elle rentra à son domicile.

La voiturette est fortement endommagée.

Bris de délure o) joyeuse,— Le nommé P..F . .. g ans, sujet italien, u été arrêté hiersoir, au Marché Fors'ille, vers sept heures.pour tant en état d'ivresse, avoir brisé uncarreau à la devanture de Mme Lateuligne,modiste, rue Grande, et occasionné un grandrassemblement.

II sera poursuivi por bris de clôture,et scandale sur la voie puublique.

sAudacieux files . — Mme Alba, femme du

Directeur des Tramways de Cannes rentraitchez elle, hier soir, par ta route d'Antibes.

Au coin de la rue d'Ouslinot un maltai-teur sm'eut

mentprécipité sur elle et lui a arraché

viole

sa sacoche, Aprés quoi, illa fuite parlieue dOustmnof,

Les vagabonds .— La palier a arrêté, hier,le nommé MourIez Ensile, sans domicile fixe.ni moygns d'existence, sous l'inculpation devagabondage.

La situation de cet individu sera examinéeet il sera déféré au parquet, s'il y a lieu,

—sLes tapageurs .— Le nommé C, . . a pausé

la nuit de dimanche à lundi, au poste niepolice de ta Mairie, pour tapage nocturne etrassemblement, dans la cour z,la la gare.

Il a été mis en liberté, tuer soir, aprèsque procès-verbal lui a été dresse,

Outrages aux agents . — Le,00mmé G. T.,* été arrêté, avant-hier soir, dans un bar danotre ville, pane tapage et .candale dans ouétablissement public et outragea aux agento.

La situation de cet individu ter . «are-née, et il sera déféré au Parquet, s'il y t lieu,

Pends, hier, dans la rue d'Antibes, versles 3 à heures du soir, entre le pont areCabres et la rue de la Gare, un petit boa,fourrure brune foncée avec quatre queues.Prière rapporter contre récompense a l'hêi-tel Beau-Séjour .

4281

Finira, sur la Croisette, une petite montreen or avec initiales . La rapporter contre ré-compense à l'hôtel Continental.

4286