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Comme le temps file vite : nous sommes déjà arrivés à la
mi-saison ! Le moins que l’on puisse dire est qu’au cours
de ces six mois, nous n’avons pas
traîné en route !
Tout d’abord et c’est heureux, nous
n’avons pas eu à déplorer d’incident
majeur lors de nos sorties.
Nous avons tenu quatre
assemblées mensuelles qui
ont connu une belle
affluence.
L’une d’elles était consacrée aux questions de sécurité et
une autre à la prévention des risques cardiovasculaires.
Une 3ème, « la Soirée des Artistes », est prévue au
second semestre.
Pour 2020, si vous avez des idées, n’hésitez pas à les
faire connaître!
Avec quelques petits ratés que nous corrigerons l’année
prochaine, nos nouveaux circuits sont effectifs depuis le
1er janvier.
Malheureusement, cela n’aura pas permis d’améliorer la
qualité du bitume toujours aussi déplorable dans notre
belle Aunis…
Nous avons tenu une réunion du Comité Directeur par
mois, ce qui n’est pas de trop pour tout ce qu’il y a à faire
dans un club comme le nôtre.
Les collectifs de travail (voyages et sorties, Rocheloise,
Femmes, Opinions Déchaînées…), dans lesquels
s’impliquent de nombreux adhérents se sont réunis
plusieurs fois.
Je suis heureux de constater que lorsqu’on sollicite leur
concours, beaucoup de cyclos rochelais sont partants
pour donner un coup de main.
J’en profite pour remercier tous les bénévoles pour le
travail accompli au service du club et de ses adhérents.
Nos effectifs sont en progrès puisque de la fin 2018 à la
fin du mois de juin 2019, nous sommes passés de 132
cyclos licenciés à 147 et de 160 adhérents à 168.
Avec les marcheurs, nous sommes 180.
Nous avons accueilli 27 nouveaux licenciés cyclos (dont
certains avaient déjà une carte de membre) et six
nouveaux adhérents.
À signaler aussi, que nous sommes passés de 9 femmes
cyclos licenciées à 11 aujourd’hui.
Certes le progrès est modeste mais il met un coup d’arrêt
au recul continu de ces dernières années.
Nous allons donc poursuivre nos efforts pour tenter
d’attirer un plus grand nombre de femmes.
La section marche créée en début d’année y contribuera
puisque parmi les nouveaux venus, on compte déjà 11
femmes sur un total de 13 marcheurs.
Avec 22 femmes désormais, le club s’est donc largement
féminisé et c’est tant mieux.
Nos sorties hebdomadaires connaissent une affluence
qui s’affirme de jour en jour et attirent des cyclos venus
d’autres clubs.
Notre participation au meeting d’ouverture à Saujon, à la
Mazerolles Days, à la Ronde des blés à La Jarrie ou
encore à la Tricolore à Aigrefeuille a été très importante.
Nos brevets de 100, 150 et 200 km ont connu une
participation record sur de beaux parcours.
Le tour de Vendée au mois de septembre s’annonce
sous les meilleurs auspices avec 32 cyclos inscrits.
Grâce à des finances saines que l’on doit à la bonne
santé du club et au concours de tous, nous avons pu
offrir un polo et un porte-clés à tous les adhérents.
Nul doute que cela permettra de renforcer l’excellente
image publique dont jouit déjà le Groupe Cyclo
Rochelais.
Dans quelques semaines, le 1er septembre, aura lieu la
11ème édition de La Rocheloise.
La réussite sportive et financière de cet évènement
constitue un enjeu très important pour notre club.
Elle dépend de nous tous.
Dans la préparation de ce succès, la tombola joue un rôle
spécifique car son résultat impacte fortement les finances
dont nous avons besoin pour nos activités.
Alors, n’hésitons pas à proposer des billets à nos amis, à
notre famille et invitons les à participer aux différentes
randonnées ainsi qu’au repas.
Je sais pouvoir compter sur vous toutes et tous pour que
La Rocheloise soit une belle journée sportive et
conviviale.
Jean-François MEMAIN
Le journal du Groupe
Cyclo Rochelais Juillet 2019
Opinions
déchaînées
Le mot du président
2
2
Les nouveaux adhérents en 2018-2019
Le club des Cyclo Rochelais a la chance d'enregistrer de nouveaux adhérents en 2018 et
2019. Afin de mettre un nom sur un visage, voici le trombinoscope des collègues qui ont
accepté de transmettre leur photo.
Adhérents marcheurs
J.Claude Bauchaud Paulette Bauchaud
Sylvie Fontenaud
Geneviève Blandineau Élisabeth Bru
Brigitte Ferrand Nadine François M. Françoise Hachin
Annick Jolivet Daniel Michaud Françoise Michaud Catherine Roy
Nadine Soulisse
3
3
Bernard Boineau
Adhérents cyclos
Denis Crépeau Josette Fonteneaud Gilles Gautroneau
Gilbert Goimard Jean Guillotin
Jacques Maudry J. Musnier de Pleignes
Guy Haller
Dominique Nogaro Dominique Olivier
Valérie Paillas Benoît Pellerin Guy Quellet Gilbert Rugel Marc Saillard Daniel Salmon
Sébastien Serre Michel Thibault
J.Philippe Leblanc
Patrick Dumet
Joseph Toby
Stéphane Turbian
Nouveaux cyclos n’ayant pas donné
leur photo :
Philippe Bouton
Pierre Emmanuel Chabot
Yves Ferré
Flavio Frinsighelli
Christine Joffres
Les nouveaux adhérents en 2018-2019
Annie Labelle
JJ. Lemarchand
J. Louis Le Bouler
Patrick Mendes
Philippe Ferrand
4
4
LA ROCHELOISE 2019
Le groupe de travail dont j’ai le plaisir d’être l’animateur
est constitué de Jean-François Mémain, David Carrere,
Francis Bru, Bernard Ridor, Jean-Louis Roy, Antoine
Orduna, Jean-Louis Sellier, Yves Pullicino, Christophe
Grandvaud et Jean-Philippe Leblanc.
Chacun, aidé par d’autres membres ne faisant pas partie
du groupe de travail, a une mission bien précise dans
l’organisation de cet événement phare de 2019 et aura à
cœur de contribuer à sa réussite.
3 réunions du collectif ont déjà eu lieu.
Où en sommes-nous ?
Réalisé :
Les différentes autorisations auprès de la mairie
La couverture assurance
La création du bulletin d’inscription
Le DJ pour l’animation musicale du repas
La validation des circuits route, VTT et marche
La validation des heures de départ
Les déclarations à la préfecture et auprès des
communes traversées
Les motards
La permanence médicale
Les ravitaillements circuits
La couverture photo
L’organisation des inscriptions
Le flyer
L’impression et distribution des tickets de tombola
Le véhicule de maintenance
L’organisation bar
La restauration
Il nous reste encore à finaliser quelques points :
L’achat ou emprunt d’un porte voix pour les
départs
La communication et lots
L’information auprès des autres clubs cyclos…
Au-delà de la notoriété de notre « Rocheloise », c’est
grâce au résultat financier de la tombola que nous avons
la possibilité de « chouchouter » nos adhérents (maillot
gratuit aux nouveaux membres, participation à l’achat
d’équipement, tee-shirts, porte-clés, apéritif à Rompsay,
huîtres sur l’ile de Ré, participation aux frais d’inscriptions
sur diverses épreuves, participation aux frais du prochain
tour de Vendée…..
Sans le résultat de la tombola nous ne pourrions pas
faire tout cela.
Le groupe de travail de la Rocheloise sait qu’il peut
compter sur vous.
N’hésitez pas à contacter famille, amis, relations et
fournisseurs pour leur proposer un ou plusieurs billets de
tombola….Un vélo électrique offert pas les cycles
Mazerolles est à gagner mais aussi de nombreux autres
lots.
Raymond FÉDiIEU
Dimanche 1er septembre 2019, çà vous dit quelque chose ? Oui bien sûr, car nous serons tous concernés par notre ROCHELOISE
Rappel : LA ROCHELOISE 2018
397 participants aux randonnées dont 315
hommes et 82 femmes
154 inscrits au repas
1262 billets de tombola vendus
Un bénéfice de 3480€
5
5
Section marche : Le bilan après six mois d’existence
Sur la base de programmes trimestriels, une sortie par
semaine est organisée en matinée – le plus souvent le
samedi matin - sur des distances avoisinant les 10
kilomètres et une durée de 3 heures environ.
Les programmes proposent alternativement une sortie en
bord de mer et une sortie en campagne.
Par ailleurs, des randonnées à la journée sont également
programmées avec repas froid tiré du sac.
Seules, 2 sorties sur ces 6 derniers mois ont été
annulées du fait des conditions météo.
Toutes les autres ont été réalisées avec une affluence
plus ou moins forte malgré le froid, le vent, quelques fois
la pluie.
On compte désormais un noyau dur de 15 à 20
marcheurs assidus dont près de 80 % de femmes
Les programmes sont préparés par les animateurs de la
section – Francis BRU, Gérard BOR et David CARRERE
– qui participent à l'encadrement des sorties
hebdomadaires.
À ce jour, la section marche a favorisé l'adhésion au club
de 13 personnes dont 11 femmes qui sont, en outre,
licenciées à la fédération française de randonnée.
Encadrés de quelques membres du bureau, les
marcheurs se sont réunis le 28 juin pour partager ce bilan
et lancer des perspectives pour les mois prochains.
La dynamique est présente et prometteuse.
Les sorties à la journée
Saint Laurent de la Prée le 16 mai 2019
La météo annoncée était peu favorable et en a
découragé plusieurs.
Malgré cela, 5 courageux étaient présents au départ de
St Laurent de la Prée.
Le circuit proposait la traversée des marais plein sud
jusqu'au bord de la Charente, la découverte des bords de
l'estuaire, la remontée du front de mer jusqu'à l'entrée de
Fouras où nous avons consommé notre pique-nique et un
retour à St Laurent de la Prée par les marais.
Finalement, le soleil a pris le dessus sur les ondées,
déjouant tous les pronostics et faisant de cette randonnée
un moment particulièrement plaisant.
Les vaches dans leurs prés à l'abri derrière les fossés
remplis d'eau, les vols de hérons que notre passage
provoquait, les grenouilles discrètes qu'on apercevait à la
surface de l'eau, le paysages des carrelets le long du
rivage ont enchanté le groupe.
Le temps du pique-nique a été l'occasion de partager nos
gourmandises et d'apprécier le bon vin qu'Alain et Brigitte
ont eu le bon goût de transporter.
Malgré la petite pluie qui nous a rattrapés sur la fin de
parcours, ce moment a été si agréable que le groupe a
éprouvé le besoin de partager un café et une glace sur
une terrasse en bord de mer à Fouras
Une excellente journée de partage et un circuit qui mérite
d'y revenir. Il sera très probablement proposé de nouveau
dans les programmes de marche à venir.
Oléron le 22 juin 2019
Cette sortie proposait la traversée en bateau La Rochelle-
Boyardville, une randonnée sur l'Ile avec pique nique sur
place et un retour en bateau en fin de journée.
36 participants ont répondu présent à ce rendez-vous et
se sont retrouvés sur l'esplanade de la médiathèque
Michel CREPEAU pour un embarquement à partir de
8h15.
Grand beau, vent calme, soleil radieux : le bateau a
Active depuis le 26 janvier 2019, la section marche des Cyclo Rochelais a désormais atteint
sa vitesse de croisière .
6
6
Section marche
vogué 50 minutes en direction d'Oléron ; les participants
ont pu apprécier le paysage radieux, les nombreux
voiliers en régate ce matin là autour de l'ile de Ré, le fort
Boyard que le bateau a croisé par tribord et au loin la
magnifique plage des Saumonards.
L'ambiance est joyeuse.
Le groupe est accueilli sur le quai par Gérard
CHEVALIER, président du club cycliste local qui nous fait
l'amitié de conserver nos sacs et glacières et de nous
rejoindre à l'endroit du pique-nique.
Le circuit envisagé d'une dizaine de kilomètres environ
propose de longer la plage des Saumonards, de
traverser la forêt pour rejoindre les marais de Dolus avant
de rallier Boyardville. Le groupe démarre vers 10h.
Dans le sable meuble, on a rapidement le regret de
constater la blessure à la cheville de Sylvie qui fait le
choix de couper court et de nous attendre pour le
pique-nique.
La plage est belle, l'eau limpide et le fort Boyard, par sa
proximité étonnante, accompagne notre première partie
de parcours.
La traversée de la forêt nous fait apprécier son ombrage
alors que le soleil donne généreusement.
L'itinéraire se complique dans un dédale de sentiers
forestiers et à proximité du fort militaire, on fait le choix
d'ignorer les marais de Dolus et de rentrer directement à
Boyardville d'autant que la marche sur le sable de la
plage et des dunes n'est pas aisée.
À 12h45, notre parcours prend fin sur une belle
esplanade pelousée et ombragée ou nous attend comme
prévu Gérard.
Un apéro surprise et bienvenu est offert par le club et
partagé joyeusement par le groupe.
Chacun s'installe, déballe ses boîtes plastiques et ses
sandwiches et des groupes informels se forment.
Quelques bouteilles sortent des sacs et sont offertes en
partage avec les uns et les autres. Il y a même la
mirabelle de Gérard BOR !
Vers 14h30, l'après midi est libre. Le groupe se disperse ;
boutiques pour les uns, cafés, glaces et boissons
fraîches aux terrasses des cafés pour les autres et même
bain de mer pour plusieurs d'entre nous.
Le temps coule et déjà, il est l'heure de prendre le bateau
du retour à 18h30.
De l'avis de tous, une journée très réussie qui demande à
être renouvelée.
Francis BRU
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7
Randonnée Paris Amsterdam Du dimanche 28 avril au samedi 4 mai 2019
1ère étape : Antony-Compiègne 113 km
Dimanche, départ à 8h d'Antony (92). Florence, ma sœur
et moi-même avions cette année décidé de rejoindre
Paris par la nationale 20, un dimanche peu de circulation,
15 km vite avalés. Le ciel était gris, mais il ne pleuvait
pas. Halte obligatoire pour la photo, comme l’an passé
pour Paris-Londres, devant Notre-Dame meurtrie, gardée
par la police.
Un peu de soleil pointe entre les nuages. Plein Est, nous
suivons le canal de l’Ourcq, bordé d’une belle piste
cyclable de 30 km jusqu’à Gressy. Et là cela se gâte,
plein Nord, la plaine de Brie, vent de face et la pluie
arrive. Nous nous bâchons avec les belles cape que vous
connaissez si vous nous avez suivies sur Paris-Londres.
Nous élisons ce vêtement « vêtement de l’année ». Un
dimanche, pas facile de trouver à déjeuner. Des bistrots
d’antan, il n’y en a plus guère. Enfin à Ermenonville une
crêperie est ouverte et nous sommes gentiment
accueillies bien que dégoulinantes. Il fait chaud, c’est bon,
mais nous devons continuer notre route. Et qu’elle idée
m’est passée par la tête ? Je remarque un passage entre
2 maisons « abbaye de Chaalis à vélo », c’est notre
direction, par contre nous sommes embarquées sur un
chemin de pavés puis de sable. Bien sûr la forêt
Ermenonville et sa célèbre mer de sable ! Je peste, je me
serais battue, ma sœur se marre. Nous perdons
beaucoup de temps. Enfin nous retrouvons le parcours et
continuons jusqu’à notre destination Compiègne. J’avais
réservé un Logis de France avec un bon restaurant,
c’était dimanche et donc pas de service ! Dépitées et peu
enclines à ressortir sous cette satanée flotte, une petite
épicerie arabe nous dépanne et nous « gueuletonnons »
bien au chaud dans nos lits.
2ème étape : Compiègne-Péronne 80 km
Nous quittons Compiègne sous le brouillard, pas de pluie,
pas de vent. Une piste cyclable suit l’Oise, le paysage est
sympa. Nous quittons la rivière pour suivre notre parcours
à travers une belle forêt, la montée est agréable, le
brouillard se dissipe. Nous longeons le canal de l’Oise à
la Somme, piste dans un piteux état. C’est fastidieux et le
revêtement est épouvantable. Enfin Péronne, belle
chambre d’hôtes dans une ancienne maison notariale. Le
patron est féru d’histoire et nous montre des photos de
Péronne en 1918. Ce n‘est qu’un tas de pierre. La bataille
de la Somme fut terrible et encore plus meurtrière que
celle de Verdun. La ville est bien reconstruite. Nous
partons visiter, le vent s’est levé, il fait très froid et nous
nous engouffrons « Aux gars du Nord » pour nous
réchauffer avec une bonne carbonade flamande.
3ème étape : Péronne-Tournai 102 km
Rien de particulier. Temps couvert et froid. Jetons un œil
à Noyon qui ne nous séduit pas. Paysages de Picardie
vallonnés. Puis nous arrivons dans une région sillonnée
par un grand canal que nous longeons longtemps. Nous
sommes dans le Pas-de-Calais, nous contournons Douai
car elle n’a pas bonne réputation en matière de
circulation. Le paysage est agréable. Enfin la frontière
belge, une piste cyclable suit une grande nationale qui
nous amène à Tournai et sa splendide Grand’Place. Pour
ne pas changer, il fait froid ! Bon dîner et bonne bière en
compagnie d’amis du Nord qui sont venus nous
encourager.
4ème étape : Tournai-Bruges 84 km
« Le plat pays » le bien nommé. Des canaux, des pistes
cyclables bien
balisées et en
bon état, des
péniches, des
ports fluviaux.
Nous arrivons à
Bruges vers
15h30. Nous
laissons nos
montures se
reposer et nous
partons visiter la
ville que nous
connaissions
déjà, elle est
toujours aussi
belle. Je suis en
admiration
Vous aimez la pluie, le vent fort du Nord et le froid ? Alors, pas une minute d’hésitation,
enfourchez vos preux destriers et c’est parti pour 600 km de bonheur !
8
8
Paris-Amsterdam
devant les maisons. Il fait toujours froid, le restaurant que
notre hôtelière nous a indiqué est superbe et nous nous
régalons de spécialités régionales.
5ème étape : Bruges-Middelburg (Zeeland) 56 km.
Nous avions décidé une petite étape pour terminer notre
visite de Bruges par le Béguinage. C’est intéressant mais
il pleut et nous ne sommes pas les seules à avoir eu cette
idée ! C’est la cohue. Les pavés sont glissants, nous ne
sommes à notre aise avec nos vélos chargés. Nous
cherchons la route de Damm, sommes arrêtées par un
pont levé, une énorme péniche se fait écluser et c’est
long ! Nous sommes les seules impatientes, les
autochtones sont d’un
calme olympien. Un
charmant monsieur
nous guide sur la piste
cyclable car il y a une
déviation due à des
travaux sur le canal
que nous devons
longer. La pluie arrive,
drue et froide,
accompagnée du vent
du Nord. Nous arrivons
comme des serpillières
à Bresken (Hollande)
où nous devons
prendre un ferry pour
traverser l’Escaut. La
mer du Nord et
l’Escaut sont aussi
gris que le ciel, tout
se confond en un
magma sinistre.
Côté Zeeland
(Vlissingen), nous
sommes accueillies
avec un rayon de
soleil, pas très
généreux, mais il est
là. Nous arrivons à
Middelburg, jolie
ville ancienne.
Comme à notre
habitude, partons
visiter sous un froid
glacial.
6ème
étape : Middelburg-Delft 104 km.
Journée très intéressante, nous avons roulé sur les 3
grandes digues barrant les deltas du Rhin et de la Meuse,
côté terre, ce sont les polders. Les ouvrages, bâtis à partir
de 1960 selon « le plan Delta » sur les digues, sont
impressionnants. La pluie nous a épargnées sur « cette
traversée », mais nous ne perdons rien pour attendre !
Avant Rotterdam, pluie vent et froid. Je me faisais une
montagne à l’idée de traverser la banlieue de ce grand
port européen, c’était sans compter avec les
merveilleuses pistes cyclables, nous nous sommes
retrouvées à Delft sans aucun soucis. Superbe hôtel, mais
quel froid ! Il a plu toute la nuit et le matin il tombait un truc
entre la neige et la grêle. Rien ne nous arrêtant, en route
pour Amsterdam.
7ème étape : Delft-Amsterdam 74 km.
La météo avait mal débutée, mais dans la matinée le
soleil a bien voulu pointer son nez et nous avons pu
admirer les paysages de canaux, belles péniches
aménagées en résidence, « mobil-homes aquatiques »,
bref nous étions ravies. La pluie nous a repris avant
l’arrivée à notre hôtel à Amsterdam où nous sommes
encore arrivées
comme des
serpillières.
Ce voyage prévu
depuis décembre
s’achevait. Je
l’avais
soigneusement
préparé avec
Openrunner (Vous
pouvez le trouver sous le nom « Antony-Amsterdam »
#9288943). Cependant pour les arrivées en ville et trouver
nos hôtels, je suivais Google-map avec l’option vélo,
toutes les pistes cyclables étant répertoriées, c’était
impeccable. Les gafa n’ont pas que des défauts !
Nous avons séjourné 3 jours à Amsterdam pour visiter la
partie nord du pays ainsi que le parc floral de Keukenhof.
Pour revenir en France, pas simple ! Amsterdam-
Bruxelles en train, ensuite pas possible en France avec
nos vélos, ou alors nous devions changer 4 fois. Un
dévoué est venu
nous chercher en
voiture dans la
capitale belge ! À l’an
prochain pour de
nouvelles aventures.
Chantal MONTEIL
9
9
FB : Bonjour Bernard. Peux me dire d'abord ton
histoire avec le vélo ? BB : Mon histoire avec le vélo résulte d'un accident de
moto à l'âge de 17 ans qui m'a valu une intervention
chirurgicale et la nécessité d'une rééducation. Le vélo a
été un moyen thérapeutique. Résolu à pratiquer davantage et peu argenté comme
beaucoup de jeunes, je me suis monté un vélo avec des
bouts de ficelle en récupérant un cadre en décharge.
Mes premières sorties s'organisent avec le club de mon
entreprise dont le Directeur, amateur lui aussi, m'initie
progressivement au monde du vélo, aux dures règles de
l'entraînement et à la compétition. André Labetoule a fait
partie de ceux qui m'ont également accompagné dans le
Limousin lors de sorties cyclistes éprouvantes pour le
néophyte que j'étais. Très vite, je prends goût à la compétition et j’ai la chance
de rencontrer Raymond Poulidor qui décide de soutenir
quelques amateurs dont je fais partie. Je fréquente alors
de bons coureurs et certains professionnels comme Luc
Leblanc, Trentin et Morelon. Mon goût pour la
compétition va durer jusqu'à mes 42 ans. Après une très
longue interruption, je n'ai repris le vélo qu'à la retraite,
une fois installé alors à La Rochelle.
FB : Comment découvres-tu la voile au cœur du
limousin ? BB : Là encore, c'est une affaire étonnante... Un collègue de travail m'entraîne dans une activité de
radio amateur et me fait découvrir l'île d'Oléron où il
possède un terrain en bord de mer. Rapidement, il me
convainc d'acquérir une maison sur l'île. Une fois la maison achetée, le même collègue m'entraîne
dans l'achat d'un bateau. Les premières prospections
rocambolesques avec lui en Belgique et à Narbonne me
font réaliser que le bateau à voile constitue un moyen
extraordinaire de liberté et d'aventure. C'est ce qu'il me
faut. Le bateau – un ETAP 22 - est acheté à un amateur
de Narbonne.
Je viens de passer le permis bateau, mais je ne connais
rien à la pratique de la voile et aux manœuvres ! Mes premières sorties prudentes me font faire des ronds
dans l'eau à partir de St Denis d'Oléron.
J'apprends seul et progressivement mon cap est mis sur
l'île de Ré et La Rochelle ce qui me vaut un premier mal
de mer carabiné. Au port des minimes, où j'accoste avec précaution, je
rencontre Joseph qui sera mon “parrain”. Il m'aidera à
apprendre les rudiments de la navigation à la voile ce qui
m'aidera à rallier La Rochelle, Ré et Oléron dans le
même jour et sans encombre. Ma première sortie longue en direction des Sables
d'Olonne me vaut, malgré tout, de mettre par 3 fois le
mat dans l'eau !!!
FB : J'ai cru comprendre que tu es un adepte des
longs périples en mer et en solitaire BB : C'est exact. À l'âge de la retraite et disposant de
plus de temps libre, je me suis lancé dans des périples
plus longs. Un plan d'épargne retraite me permet d'acquérir un
bateau plus important – un ETAP 30 – de 9 mètres et
mieux équipé. Mes premières sorties m'ont permis de
visiter la Bretagne nord jusqu'à Guernesey sur des
périodes de 4 à 5 semaines. Très vite, j'ai orienté mes caps sur l'Espagne et le
Portugal ; j'ai réalisé depuis près de 20 allers-retours qui
s'étalent chaque année de mai à août. Mon assiduité
dans certains ports espagnols m'a valu d'être
l'ambassadeur du port de Camarinas à la frontière
Espagne-Portugal.
Bernard Bourdiol : un cyclo à la mer
Bernard BOURDIOL, est originaire de
l'Ardèche et a vécu longtemps dans le
Limousin.
Dés ses premières paroles, on le vérifie à son
accent chantant.
Venant du pays de Poulidor, Bernard est
logiquement tombé dans le vélo ; ce qui est
intrigant, c'est qu'il soit aussi un passionné
de voile et de grand large.
C'est cette énigme qu'il a bien voulu nous
raconter en répondant à mes questions sur
son bateau au port des minimes où il me
reçoit ce matin
Francis BRU
10
10
Bernard Bourdiol, un cyclo à la mer
FB : Voyager seul en mer, c'est un choix qui
comporte des risques. Comment tu organises ta
sécurité ? BB : Je fais le choix de voyager seul pour ne pas avoir à
me préoccuper d'un équipier tombé à l'eau. C'est ma
tranquillité. Je me sécurise en anticipant autant que possible les
problèmes, en étant prudent, en ayant toujours une main
sur le bateau et, par temps moins clément, avec un gilet
voire une ligne de vie. Je dispose également
d'instruments qui préviennent en cas de risque de
croisement de voie. Je navigue de préférence la nuit et
me repose et dors le jour parce que dans la journée, je
suis visible des autres bateaux. Le risque zéro n'existe
pas mais je n'ai jamais réellement rencontré de
problèmes sérieux.
FB : Comment tu prépares tes périples ? Ton bateau,
ton ravito, ton itinéraire ? BB : En général, je fais en sorte que mon bateau soit en
parfait état de fonctionner y compris bien sûr les
instruments. Je ravitaille au départ a minima et je choisis
les fenêtres météo favorables. Quand je pars pour l'Espagne et le Portugal, je fais un
premier cap sur La Corogne qui me vaut environ 3 jours
de traversée puis un nouveau cap sur Povoa de Varzim
(à la frontière Espagne-Portugal) qui me vaut également
3 jours de mer. Ensuite, je fais du cabotage jusqu'à
Lisbonne et je reviens de la même manière.
FB : Ces périples ont dû te conduire à vivre des
situations et des rencontres insolites ? BB : Mes copains de voyages sont les dauphins, je tape
sur la coque et ils arrivent. Je ne m'en lasse pas… Mes
autres amis sont les marins rencontrés dans les ports et
les Espagnols de Camarinas. Une année, j'ai entrepris la traversée sur La Corogne
dans un état de fatigue et de stress peu compatible ; cela
m'a coûté un endormissement et je me suis réveillé face
à la côte et à proximité d'un rocher que j'ai évité de
justesse, mais heurté quand même avec la quille du
bateau. Par chance, je n'ai pas eu d'avarie ni de voie
d'eau, mais une grosse angoisse jusqu'au port où j'ai pu
vérifier plus précisément l'état de la coque. Une autre année, de retour à proximité de la Rochelle,
dans la nuit, en manque de carburant et pour économiser
mes batteries faibles, je voyage tout feux éteints. Un
bateau fonce avec un projecteur braqué sur moi. Je
l'évite et trace ma route craignant une agression. Je suis
vite rattrapé par la ... douane qui investit le bateau et le
fouille de fond en comble. Rien à déclarer sinon une belle
frousse et un retard certain au port.
FB : Ton prochain périple ? BB : Comme chaque année, départ pour l'Espagne à la
mi-mai et retour en juillet. La préparation du bateau est
quasi terminée. Je suis prêt et impatient.
FB : Merci de ce témoignage, Bernard et bon vent.
On attend ton retour pour que tu nous racontes ton
voyage.
11
11
Cette randonnée est organisée par l'ASPTT Bordeaux et
se déroule sur 4 étapes du 26 mai au 1 juin 2019.
Elle est à allure libre et propose plusieurs types de prise
en charge. J'ai choisi la formule complète incluant la prise
en charge logistique des bagages, du matériel,
l'hébergement, la restauration et le transport.
La logistique excellente est assurée par 18 personnes.
Cette édition rassemble 320 participants dont 35 femmes
et 6 nationalités y sont représentées dont 1 Sud-Africain
et 1 Australien mais aussi des Belges et des Espagnols.
Elle développe 570 kms.
Je suis un peu dans le doute quant à ma condition
physique car je n'ai que 2500 kilomètres à la date du
départ
1ère. Étape : Bordeaux - Villeneuve sur Lot
138 kilomètres et 1239 mètres de dénivelé
Cet itinéraire nous emmène à Villeneuve sur Lot en
passant par Sauveterre de Guyenne, Meilhan sur
Garonne où le ravito/pointage du jour a lieu, Le Mas
d'Agenais. Villeneuve sur Lot.
Un itinéraire plutôt vallonné en début de parcours qui
rejoint ensuite une portion plus plane le long du canal
latéral de la Garonne avant de terminer de nouveau par
une alternance de bosses.
J'ai la chance d'intégrer un groupe de 20 cyclos qui roule
à une allure qui me convient parfaitement. Malgré une
moyenne plutôt soutenue (28 km/h ) sur la distance,
j'arrive sans fatigue à destination.
L'hébergement du soir est très correct et j'ai la chance de
bénéficier d'une chambre individuelle
2ème. Étape : Villeneuve sur Lot – Albi
174 kilomètres et 1450 mètres de dénivelé
Cette étape est plus longue que la veille et le dénivelé
plus fort mais ma récupération a été plutôt bonne et je
pars sans appréhension.
Ce matin, j'intègre un groupe nouveau, mes compagnons
de la veille étant partis plus tôt.
Là encore, le groupe est cohérent. Des relais
s'organisent, bien huilés.
Le parcours est toujours vallonné. Nous traversons par
des routes de campagne, si adaptées à la pratique du
vélo, les localités de Moissac célèbre pour son raisin,
Montauban célèbre pour son rugby avant de rejoindre
Albi.
Au cours de cette étape, j'ai eu du plaisir à rencontrer un
cyclo endurci qui affiche déjà 11.000 kilomètres au
compteur ! Quand dort-il ?
À la Bastide du Temple, lieu du ravito/pointage, la
commune met à notre disposition une salle fraîche où on
se requinque.
L'arrivée à Albi est plus accidentée et se termine par
l'escalade d'une côte sévère de près de 8% de moyenne
sur 1,5 kilomètre environ. Après la distance du jour, cette
difficulté fait mal aux jambes.
Pour faire bonne mesure, je me suis un peu perdu et j'ai
dû monter la côte … 2 fois.
L'hébergement est d'excellente qualité et, en récompense
de mes efforts, j'ai de nouveau la chance de bénéficier
d'une chambre seul.
3ème étape : Albi – Carcassonne
118 kms et 1620 mètres de dénivelé
Une belle étape plutôt courte mais accidentée qui
propose de
passer par
Graulhet,
Puylaurens,
Revel avant
d'atteindre
Carcassonne.
Dès la sortie
de Graulhet,
une belle
ascension
nous attend
sur 9 kms environ et une moyenne de 5%. L'escalade est
cependant agréable dans un paysage boisé.
Au passage de Puylaurens, je prends le temps de
quelques photos sur les pics enneigés au loin.
Revel nous accueille pour le ravito/pointage.
Dés la sortie,
l'itinéraire
pénètre le
Parc Naturel
du Haut
Languedoc
et une
nouvelle
difficulté se
présente :
une belle
côte de 4 kms avec un pourcentage de 8%.
Bordeaux-Sète Du 26 mai au 1er juin 2019
12
12
Mon parcours se poursuit jusqu'à Carcassonne que
j'aborde en longeant le canal du midi.
J'ai le plaisir de retrouver mes compagnons de route de
la 1ère étape et, attablés à une belle terrasse, on regarde
arriver les autres concurrents aux visages plus ou moins
marqués par l'épreuve et la chaleur.
Un peu de tourisme dans la cité, quelques photos, et je
rejoins mon hôtel
Une belle journée.
4ème étape : Carcassonne – Sète
150 kilomètres – 1170 mètres de dénivelé
Le parcours emprunte un itinéraire vallonné mais plaisant
qui nous permet de traverser le Minervois et ses
paysages viticoles.
À Alize, les villageois ont organisé de façon spontanée un
accueil chaleureux avec des boissons fraîches
bienvenues dans la chaleur du jour.
À Magalas, le ravito/pointage nous attend puis on rejoint
Sète par le front de mer.
Si la brise du front de mer nous rafraîchit un peu, la piste
cyclable à demi ensablée le long de la mer et la
circulation automobile sont désagréables.
Heureusement notre
récompense est là
et bien là : le Mont
Saint Clair.
La côte est plutôt
courte – 1,5 km –
mais les
pourcentages
sévères avec des
passages à près de
20 %.
Malgré mon
développement
adapté (34x28) je
suis obligé de
monter à l'arraché.
En haut, le point de vue à 360 ° est magnifique.
C'est la fin du périple.
Un lunch apéro est organisé. Des récompenses sont
distribuées. Un cyclo de 81 ans est cité.
À 20 h, le retour sur Bordeaux s'organise. Les
concurrents sont répartis sur plusieurs bus avec
remorques pour les bagages et les vélos.
Un périple très agréable par la qualité de ses itinéraires
et de sa logistique que je recommande.
Jean Louis LE BOULER
Bordeaux-Sète
13
13
Liège-Bastogne-Liège
La Doyenne des classiques !
Liège Bastogne Liège, créée en 1892 par le « Pesant Club Liégeois » et le « Liège Cycliste Union » en Belgique, est
une course cycliste annuelle belge, réservée aux professionnels. Elle est l'une des plus ancienne des courses
cyclistes encore disputées, ce qui lui vaut le surnom de « Doyenne ».
Son parcours accidenté de 260 km en fait l'une des classiques les plus exigeantes et les plus prestigieuses. L'épreuve
est l'un des cinq monuments du cyclisme avec Milan-San Rémo, le Tour des Flandres, Paris-Roubaix et le Tour de
Lombardie. Elle se déroule généralement fin avril, ce qui en fait la dernière grande classique printanière. Le parcours
emmène les coureurs entre Liège et Bastogne qui se trouve à 90 km, à proximité de la frontière luxembourgeoise .
L'itinéraire de la course traverse le massif des Ardennes dans lequel l'Ourthe et ses affluents ont creusé de profondes
vallées. La course est la plus réputée des classiques ardennaises.
Cette classique, autrefois inscrite au calendrier de la Coupe du monde, fait désormais partie de l'UCI World Tour et est
organisée par Amaury Sport Organisation (ASO).
Eddy Merckx vainqueur à 5 reprises entre 1969 et 1975, détient le record de victoires.
Bernard Hinault a remporté l'épreuve en 1977 et 1980 ; Jacques Anquetil l'a remporté en 1966.
La cyclo sportive Liège Bastogne Liège Challenge :
Depuis de nombreuses années, ASO organise une randonnée cyclo-sportive qui se déroule la
veille sur l'itinéraire de la course professionnelle. Cette année l'épreuve a eu lieu le samedi 27
avril 2019.
Trois itinéraires étaient proposés - 75, 156 ou 273 kilomètres - selon le choix des participants.
L'affluence frôle les 10.000 cyclos.
Cependant, chacun des itinéraire traverse les sites mythiques de la course :
côte de Stokeu–1000 mètres, 11%
col du Rosier – 3900 mètres, 6%
côte de la Redoute – 1920 mètres, 8%
côte de la Roche aux Faucons – 1400 mètres, 9,9%
côte de Saint Nicolas – 1200 mètres, 6%
Le témoignage d'un Cyclo Rochelais, Olivier
NAULIN :
J'ai fait le parcours intermédiaire de 156 km de Liège Bastogne
Liège cette année, pour la première fois.
Nous avons eu le droit aux mêmes conditions que les pros le
lendemain, à savoir pluie vent et températures de 4-5° en haut des
côtes des Ardennes Belges. C'était assez dantesque par moments,
nous avons parfois pris des abats d'eau.
Côté organisation c'est vraiment top entre l'accueil, la remise de la
puce, les ravitos. Nous étions 9000 sur l'ensemble des 3 parcours.
Le parcours est super exigeant. Je dois dire que je ne savais pas
vraiment
où
j'allais. J'étais accompagné d'un collègue Belge qui m'avait
prévenu que ce serait difficile et je n'ai pas été déçu.
Il n'y a, à proprement parler, jamais de plat, et la succession
de difficultés sur la deuxième partie de course que l'on
connait quand on regarde la Doyenne à la télé : col des
Rosiers, la Redoute etc....ça calme.
Sur les 150 km, on fait plus de 2500m de dénivelé, que j'ai
effectué en 6h25.
Une belle expérience que je recommande.
Olivier NAULIN
14
14 Brevet des 150 kms
Dimanche 19 mai 2019
La Vendée vallonnée annoncée par plusieurs d'entre
nous est arrivée assez vite après Nalliers : une jolie
succession de côtes et de descentes en plein bois où
notre ami Jeannot a rencontré un incident mécanique
sérieux qui a immobilisé le groupe de longues minutes.
Réparation faite, on a pu rallier Bazoges en Pareds, point
le plus au nord de notre itinéraire ; ce demi tour nous
vaut de profiter enfin d'un vent favorable qui a conduit
certains d'entre nous à forcer l'allure.
Une jolie partie de manivelle dans des toboggans
adaptés à une belle empoignade.
Dans le même temps, sous la conduite bienveillante de
Bernard, nos amies Martine, Aline, Magali et Christine
accompagnées de quelques garçons poursuivaient leur
bonhomme de chemin jusqu'au ravitaillement installé à
Sérigné.
Un accueil chaleureux de Guy PRUNIER et Guy
JUSTAFRE qui avaient tout installé pour nous, sur une
aire agréable : boissons fraîches, assiettes de
charcuterie, rôti froid, chips, fromages, riz au lait,
banane...la totale !
Un immense merci à eux pour le réconfort qu'ils nous ont
apporté au 100ème kilomètres.
Après une heure de répit, la reprise se fait
progressivement en direction de Fontenay le Comte.
La fatigue étant là, le groupe de divise alors en plusieurs
petits paquets à allure homogène.
Après le côte de l'église de L'Ile d'Elle, nous retrouvons
les routes plus plates que nous connaissons mieux et le
bord du canal de Marans jusqu'à La Rochelle
Une excellente journée pour tous.
Francis BRU
Un groupe de 27 cyclos, dont 4 femmes, s'est élancé le dimanche matin vers 8h en direction
de la Vendée sur un itinéraire concocté par David.
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Un polo pour toutes et tous
Dans l’esprit des membres du Comité Directeur, l’argent du club, c’est l’argent des
adhérents.
Il est donc normal qu’ils en décident l’utilisation.
Tant que cela sera possible, grâce à une gestion financière très rigoureuse, la priorité sera de
C’est ainsi que nous poursuivrons le financement des
équipements, les sorties extérieures, les apéros à
Rompsay, les pots de fin de réunion ou encore la soirée
conviviale de fin d’assemblée générale.
Si j’en crois les échos qui nous parviennent, cette
démarche est très largement partagée.
C’est cette conception du fonctionnement de notre club
qui a prévalu lorsque nous avons proposé d’offrir à
chacune et chacun un porte-clés et un polo.
Comme c’est maintenant la règle, lorsque nous avons à
prendre une décision marquante, surtout lorsqu’elle
engage nos finances, nous demandons l’avis des
adhérents à travers une consultation.
Pour la remise d’un porte-clés et d’un polo, c’est ce qui a
été fait par un vote internet.
Sur les 86 adhérents qui y ont participé, 76 soit 88% ont
validé la proposition d’offrir un polo à chaque adhérent et
71 soit 82% celle d’un porte-clés.
Après que chacune et chacun ait choisi sa taille et sa
couleur, nous avons passé commande auprès de notre
fournisseur « Boite à Com » qui nous a livré début mai
comme convenu.
Pour donner de l’éclat à la remise du polo, nous avons
choisi la réunion mensuelle du jeudi 6 juin où 73
adhérents étaient présents.
Ce fut l’occasion pour Raymond FEDIEU de prendre une
belle photo de groupe qui, compte-tenu de l’affluence, a
nécessité l’usage d’un objectif grand angle. (Ce qui
explique que les personnes situées aux extrémités
apparaissent plus larges qu’elle ne le sont en réalité…).
Pour 2020, si nous réussissons La Rocheloise 2019 et si
nous continuons à accueillir de nouveaux adhérents,
nous verrons ce qu’il sera possible de proposer…
Pour cela, vos idées seront les bienvenues.
Jean-François MEMAIN
Les billets de tombola, c’est possible !
Comme beaucoup d’entre nous je me contentais de
prendre le carnet de billets de tombola et le régler au
club… j’avais fait ma bonne action et apporté ma
contribution. J’avais beaucoup de réticence à solliciter
mes relations, amis et famille.
Est-ce le fait d’être en charge de l’organisation de la
Rocheloise ? J’ai pris sur moi de proposer nos billets de
tombola (il y a un vélo électrique à gagner!) à ma famille,
mes amis et mes relations. Je m’attendais à essuyer
quelques refus ou réflexions. Il n’en a rien été. J’ai au
contraire eu un accueil très favorable et si certains ne
m’ont pris qu’un billet d’autres m’ont acheté un carnet
entier.
En surmontant mon a priori j’ai vendu à ce jour 5 carnets
complets en plus de celui que j’avais acheté pour moi.
Ce que j’ai fait chacun d’entre nous peut le
faire. N’oublions pas que la réussite de la tombola assure les
ressources financières dont notre club a besoin pour
nous « chouchouter ».
Raymond FÉDIEU
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Merci à tous nos partenaires