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aimp RÉGIONALES DE L’INGÉNIERIE 2016 OUVERTURE DES RENCONTRES L a nouvelle grande région est celle de tous les superlatifs et il faut les assumer d’après Jean-Louis Chauzy, le président du Conseil économique social et environnemental régional (Ceser). Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées est ainsi la deuxième région en termes de superficie. Elle gagne 52.000 nouveaux habitants chaque année, dont 21.000 actifs supplémentaires. Elle compte 220.000 étudiants et dédie 24% de son PIB à la recherche et au développement. Mais la grande région est aussi confrontée au chômage de masse – elle compte 552.000 demandeurs d’emploi - et 11.500 jeunes sortent chaque an- née de l’appareil de formation, parmi eux des milliers sont sans qualification. Dans le même temps, c’est aussi la deuxième région française en termes de taux de chômage (12%) et la deuxième également pour le taux de pau- vreté. Pour relever ces défis, la grande région travaille aujourd’hui sur un diagnostic par- tagé afin de disposer d’une vision pour ce territoire et d’établir les nouvelles politiques publiques à mener à l’avenir. « Nous plan- chons sur des visions prospectives. Sans un immense effort de réindustrialisation, de développement des filières, avec le soutien de la recherche et du développement, sans un effort identique et durable en faveur de la formation, de l’ap- prentissage, et de l’alternance, il n’y aura pas de réduction du chômage de masse », souligne Jean-Louis Chauzy. « Nous devons également faire vivre ce qui a été construit. Nous sommes capables de créer de la richesse notamment avec les pôles de compétitivité ou l’arc médi- terranéen. Il va désormais falloir créer des com- plémentarités et des cohérences entre les terri- toires sinon c’est d’autres villes qui tireront leur épingle du jeu », a rappelé Jean-Louis Chauzy. « Il faut capitaliser sur nos atouts » Pour le conseiller régional Thierry Cotelle, les enjeux de la grande région sont ceux de la muta- tion industrielle avec notamment de nouveaux usages liés au vieillissement de la population et celui de la transition écologique et énergé- tique. « Nous sommes la première région de France pour les investissements en recherche et développement, et la cinquième en Europe. Il faut maintenant faire le lien entre la re- cherche et les entreprises, et le développer sur l’ensemble de la région en complémentarité », a-t-il constaté. « Nous devons capitaliser sur les atouts des deux régions, et ne pas opposer les territoires. Nous avons la chance d’avoir deux métropoles dynamiques et actives. Nous devons en faire les locomotives de l’ensemble de nos territoires. » Des lieux doivent émer- ger dans les villes moyennes pour permettre aux petites entreprises de se développer afin de trouver demain les nouveaux produits et les nouveaux usages. Il faut également mettre l’accent sur les infras- tructures routières et ferroviaires afin de faire de la grande région l’une des plus dynamiques en Europe. Carole Delga a initié le Plan Marshall pour le BTP, afin de relancer les investisse- ments dans le secteur. Il sera vecteur d’emplois pour les grosses struc- tures et les PME. Thierry Cotelle a terminé cette conférence en soulignant qu’il fallait « jouer sur les synergies des terri- toires et développer les enjeux du tourisme », mais aussi engager la modernisation de l’in- dustrie avec l’usine du futur . n Jean-Louis Chauzy président du CESER Thierry Cotelle Conseil régional de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées SOMMAIRE > Les rencontres régionales de l’ingénierie Midi-Pyrénées 2016 p 1 > Inauguration p 2 > Tables Rondes • Financement et portage de projet p 3 • Conception-réalisation : rôle et valeur ajoutée des acteurs p 5 > Prix régional de l’ingénierie p 7 > Les partenaires, édition 2016 p 8 aimp actu est une publication de l’aimp (Immeuble Belvédère 11 bd des Récollets 31078 Toulouse cedex) Directeur de publication : Guy CAPDEVILLE Coordination éditoriale : Sylvie CLERGUE Conception / Réalisation : DS MEDIA Illustration : David BECUS Impression : DUHAMEL (Toulouse) © 2016 aimp actu spécial RRI – Avril 2016 > 1 ACTU N ° SPÉCIAL RRI - Avril 2016 Jean-Louis Chauzy Thierry Cotelle

OUVERTURE DES RENCONTRES RÉGIONALES DE L ...la thématique du financement des projets. Il est également revenu en quelques chiffres sur l’Aimp. l’association compte 70 entités

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Page 1: OUVERTURE DES RENCONTRES RÉGIONALES DE L ...la thématique du financement des projets. Il est également revenu en quelques chiffres sur l’Aimp. l’association compte 70 entités

aimp actuaimpRÉGIONALES DE L’INGÉNIERIE 2016OUVERTURE DES RENCONTRES

La nouvelle grande région est celle de tous les superlatifs et il faut les assumer d’après Jean-Louis Chauzy, le président du Conseil économique

social et environnemental régional (Ceser). Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées est ainsi la deuxième région en termes de superficie. Elle gagne 52.000 nouveaux habitants chaque année, dont 21.000 actifs supplémentaires. Elle compte 220.000 étudiants et dédie 24% de son PIB à la recherche et au développement. Mais la grande région est aussi confrontée au chômage de masse – elle compte 552.000 demandeurs d’emploi - et 11.500 jeunes sortent chaque an-née de l’appareil de formation, parmi eux des milliers sont sans qualification. Dans le même temps, c’est aussi la deuxième région française en termes de taux de chômage (12%) et la deuxième également pour le taux de pau-vreté. Pour relever ces défis, la grande région travaille aujourd’hui sur un diagnostic par-tagé afin de disposer d’une vision pour ce territoire et d’établir les nouvelles politiques publiques à mener à l’avenir. « Nous plan-chons sur des visions prospectives. Sans un immense effort de réindustrialisation, de développement des filières, avec le soutien de la recherche et du développement, sans un effort identique

et durable en faveur de la formation, de l’ap-prentissage, et de l’alternance, il n’y aura pas de réduction du chômage de masse », souligne Jean-Louis Chauzy. « Nous devons également faire vivre ce qui a été construit. Nous sommes capables de créer de la richesse notamment avec les pôles de compétitivité ou l’arc médi-terranéen. Il va désormais falloir créer des com-plémentarités et des cohérences entre les terri-toires sinon c’est d’autres villes qui tireront leur épingle du jeu », a rappelé Jean-Louis Chauzy.

« Il faut capitaliser sur nos atouts »Pour le conseiller régional Thierry Cotelle, les enjeux de la grande région sont ceux de la muta-tion industrielle avec notamment de nouveaux usages liés au vieillissement de la population

et celui de la transition écologique et énergé-tique. « Nous sommes la première région de France pour les investissements en recherche et développement, et la cinquième en Europe. Il faut maintenant faire le lien entre la re-cherche et les entreprises, et le développer sur l’ensemble de la région en complémentarité », a-t-il constaté. « Nous devons capitaliser surles atouts des deux régions, et ne pas opposerles territoires. Nous avons la chance d’avoirdeux métropoles dynamiques et actives. Nous devons en faire les locomotives de l’ensemble de nos territoires. » Des lieux doivent émer-ger dans les villes moyennes pour permettreaux petites entreprises de se développer afinde trouver demain les nouveaux produits etles nouveaux usages. Il faut également mettre

l’accent sur les infras-tructures routières et ferroviaires afin de faire de la grande région l’une des plus dynamiques en Europe. Carole Delga a initié le Plan Marshall pour le BTP, afin de relancer les investisse-ments dans le secteur. Il sera vecteur d’emplois pour les grosses struc-tures et les PME. Thierry Cotelle a terminé cette conférence en soulignant qu’il fallait « jouer sur les synergies des terri-toires et développer les enjeux du tourisme », mais aussi engager la modernisation de l’in-dustrie avec l’usine du futur. n

Jean-Louis Chauzy président du CESER Thierry Cotelle Conseil régional de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées

SOMMAIRE> Les rencontres régionales de l’ingénierie Midi-Pyrénées 2016 p 1

> Inauguration p 2

> Tables Rondes• Financement et portage de projet p 3 • Conception-réalisation : rôle et valeur ajoutée des acteurs p 5

> Prix régional de l’ingénierie p 7

> Les partenaires, édition 2016 p 8

aimp actu est une publication de l’aimp (Immeuble Belvédère 11 bd des Récollets 31078 Toulouse cedex)

Directeur de publication : Guy CAPDEVILLE

Coordination éditoriale : Sylvie CLERGUE

Conception / Réalisation : DS MEDIA

Illustration : David BECUS

Impression : DUHAMEL (Toulouse)

© 2016

aimp actu spécial RRI – Avril 2016 > 1

ACTU N ° SPÉCIAL RRI - Avril 2016

Jean-Louis Chauzy Thierry Cotelle

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LES RENCONTRES RÉGIONALES DE L’INGÉNIERIE 2016

(1) Guy Capdevilleprésident de l’AimpLes huitièmes rencontres régionales de l’in-génierie ont été ouvertes par le président de l’Aimp. Après avoir remercié les participants, Guy Capdeville a évoqué les temps forts de cette huitième édition, soulignant l’intérêt d’aborder dans un contexte économique tendu, la thématique du financement des projets. Il est également revenu en quelques chiffres sur l’Aimp. l’association compte 70 entités regrou-pant des professionnels de l’ingénierie du bâti-ment et des infrastructures, bureaux d’études techniques, ingénieurs conseils, etc., soit plus de 1200 salariés en Midi-Pyrénées dont 700 ingénieurs pour un chiffre d’affaires de 100 mil-lions d’euros générant un volume de travaux de 2 milliards d’euros.

(2) Didier Bonninprésident de la Fédération CinovMidi-PyrénéesDidier Bonnin a tenu en préambule à saluer tous ceux qui accompagnent le Cinov dans son aventure collective. Il est ensuite revenu sur les grands sujets qui vont ponctuer les deux jours des rencontres régionales de l’ingénierie 2016. Il a rappelé que les entreprises ne sont pas assez va-lorisées, elles représentent pourtant un poids no-table sur le plan économique. Au niveau national, elles comptent ainsi pour 80 milliards d’euros de PIB, et 650.000 entreprises. « Le Cinov repré-sente, en outre, des métiers d’intérêt public. Cette branche doit donc être reconnue comme l’un des fers de lance du développement économique », a ainsi souligné Didier Bonnin. Il a ensuite évo-qué la thématique de la seconde table ronde, la conception-réalisation, un dispositif de passation des marchés qui est très utilisé dans les projets de grande envergure, et qu’il convient d’étudier avec attention. Il a enfin appelé à considérer l’in-vestissement dans l’intelligence et dans les com-pétences que l’ingénierie incarne comme un réel investissement d’avenir, surtout si on souhaite intégrer les enjeux du développement durable.

Ghislaine Cabessutsecrétaire à l’ingénierie territoriale au Conseil départementalVenue représenter le président du Conseil dépar-temental de la Haute-Garonne George Méric, Ghislaine Cabessut a souligné combien l’Aimp et Cinov ont su s’imposer comme des structures indispensables au rayonnement et à l’attracti-vité économique sur les territoires. Elle a égale-ment indiqué que le Conseil départemental allait conserver, et même accroître, en 2016 ses investis-sements afin d’optimiser l’activité des entreprises. Le budget 2016 laisse ainsi apparaître un niveau d’investissement de 171 millions d’euros contre 160 millions d’euros en 2015. Elle a également tenu à porter le message d’une complémentarité nécessaire entre le public et le privé assurant que la politique d’investissement du Département a vocation à impacter de façon très positive l’activi-té des bureaux d’études privés qui accompagnent la concrétisation des projets.

Jean-Louis PuisségurPrésident de l’association des maires de la Haute-Garonne Devant l’assistance, Jean-Louis Puisségur a par-tagé son désarroi face à la baisse des dotations publiques. Il a déploré l’échec de la politique d’aménagement du territoire qui a mené à la destruction d’emplois agricoles, qui ne sera com-pensée ni par les services, ni pas l’industrie. Il a également mis en garde sur la baisse des dotations publiques qui obligent les collectivités locales à puiser dans leurs ressources ce qui va compliquer les politiques d’investissements et le maintien de la qualité du service.

Annette Laigneauvice-présidente, chargée de l’urbanisme et des projets urbains à Toulouse MétropoleAnnette Laigneau a constaté que les collectivités, et notamment les métropoles, jouent un rôle clé dans la dynamique d’investissements et les grands pro-jets des territoires, dont les acteurs de l’ingénierie

sont les piliers. La commande publique représente ainsi 691 millions d’euros en 2015 pour Toulouse, Toulouse Métropole, Tisséo et Oppidéa. Elle a éga-lement tenu à rassurer en indiquant que dans un contexte économique et budgétaire tendu, la métro-pole a engagé une démarche de modernisation et d’optimisation des dépenses qui lui permet de faire le pari de l’investissement. « 2016 sera une année charnière dédiée à la concrétisation de la plupart des projets. Une dynamique a été lancée et contribue à nourrir les activités qu’exercent les ingénieurs tant dans l’opérationnel que dans l’innovation. »

Jacques Oberti président du SicovalJacques Oberti a rappelé en souriant qu’il était « l’élu local » ravi d’accueillir l’ingénierie à Labège puisqu’elle fait partie de son ADN. « Nous avons su passer des années de crise avec malgré tout un chiffre en matière de construction de m2 de plancher rela-tivement positif. » Jacques Oberti a rappelé que le Sicoval compte aussi nombre de filières d’excellence qui assurent une large promotion de l’ingénierie : la filière numérique, mais aussi la santé, les biotechs, et l’agronomie. « Les entreprises viennent sur le Sico-val par choix, du fait de la qualité de l’accueil que nous leur réservons. L’ingénierie est ici entièrement chez elle et je vous félicite pour ces rencontres qui montrent le dynamisme avec lequel vous portez ces métiers de l’ingénieur », a-t-il conclu.

Thierry Dumas,vice-président de la CCI de Toulouse, Thierry Dumas a terminé cette inauguration en rap-pelant que le service à l’entreprise est un axe que la CCI souhaite développer car il est majeur dans l’économie de la région et créateur de richesses. « La commission service de la CCI a été créée en 2006. Aujourd’hui, elle est active et dynamique, au mo-ment où les services continuent de se développer. La CCI s’intéresse à tous ces métiers. Elle entend même les promouvoir à l’international ». Il s’est aussi voulu optimiste, annonçant la reprise du BTP pour 2016 qui allait entraîner l’ingénierie comme « un fleuron de l’économie de notre grande région ».

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INAUGURATION aimpLe 10/02/2016

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FINANCEMENT ET PORTAGE DE PROJET

Dans un contexte en mal de vision d’avenir, les modes d’investissements privés ou publics sont en pleine mutation. La capacité à mobiliser des fonds devient essentielle mais n’a de perspectives que si elle s’inscrit dans un équilibre global contraint par les enjeux sociétaux, environnementaux et économiques. Il est urgent de trouver une issue soutenable à cette équation. De la banque traditionnelle à la plateforme de crowdfun-ding, en passant par les soutiens publics à l’innovation, les contrats de performance énergétique, etc., cette table ronde permet de partager l’expérience de maîtres d’ouvrage public et privé.

Malgré un ralentissement de la dotation publique, les maîtres d’ouvrage et les acteurs du fi-nancement restent optimistes.

Jean-Michel Evin, le directeur général de Tis-séo SMTC, remarque que si les contraintes de gestion ont laminé les programmes d’inves-tissement, du côté de Toulouse Métropole, la logique est pourtant à l’investissement. « Nous avons souhaité partir des besoins et des ambi-tions pour dimensionner un grand projet avec une troisième ligne de métro. Globalement, nous avons investi trois milliards d’euros dans les transports de 2000 à 2015 et nous allons in-vestir la même somme, voire plus, entre 2015 et 2030. » Axel Paulino, de Toulouse Métropole, partage ce constat, malgré le contexte difficile pour les collectivités publiques avec la baisse des dotations de l’État, les investissements sont maintenus. « Nous sommes dans une dyna-mique continue avec une feuille de route tra-cée jusqu’à la fin de mandature. » Le retour est semblable du côté du CHU qui investit en per-manence dans les bâtiments et les équipements médicaux, comme l’explique Eric Dupeyron, le directeur général par intérim des Hôpitaux de Toulouse. « Des besoins, nous en avons, les financements sont plus compliqués à dénicher. »

Wiseed, le nouveau venuParmi les nouveaux acteurs du financement, on compte Wiseed, l’un des précurseurs du crowdfunding ou financement participatif, qui s’intéresse désormais au marché de l’im-mobilier. « Nous venons investir ce secteur à la demande de nos investisseurs car ils ont envie de ventiler leurs placements », précise Nicolas Sérès. En 2015, l’entreprise a financé 61 opérations (+291% par rapport à 2014) et a collecté plus de 25 millions d’euros (+320%). C’est aujourd’hui l’immobilier qui arrive en tête des secteurs d’activités représentés : 48 % et seulement 6% pour le numérique. Ces chiffres peuvent surprendre mais Nicolas Sérès les justifie par le « taux de casse » im-portant des startups. « De plus pour l’immo-bilier, le taux de rendement annuel est bien meilleur. » L’entreprise a effectué un travail en amont pour s’assurer que le cadre régle-mentaire soit adapté à son modèle. Elle tra-vaille maintenant sur l’après en Europe. « Je pense que l’effet de mode est passé et que

nous faisons face à un vrai besoin des entre-prises. Dans le même temps, nous répondons à un désir d’une génération de CSP+ (cadres, entrepreneurs, professions libérales) qui cherchent à investir dans l’économie réelle ».Les acteurs institutionnels adoptent, eux, des modèles de financement plus classiques, tout en essayant d’innover dans leur politique de financement. Le CHU de Toulouse reven-dique un budget d’exploitation d’1,2 milliard par an. Ses recettes viennent pour beaucoup de son activité, mais également de ses autres missions, l’enseignement et la recherche. Pour financer ses opérations immobilières, le CHU mise sur le cash et la marge déga-gée par ses activités. « Un hôpital fonctionne en partie comme une entreprise privée. Il a une activité, et des recettes qui lui permettent d’investir, et d’emprunter. L’essentiel de nos investissements est aujourd’hui porté par notre exploitation. Le problème c’est que nous savons que nos tarifs ne couvrent pas l’investissement », précise Eric Dupeyron. Le CHU est donc obligé de se diversifier.

Avec laparticipation de :• Axel Paulino,

Toulouse Métropole

• Jean-Michel Evin, directeur général Tisséo SMTC

• Eric Dupeyron, directeur général adjoint des Hôpitaux de Toulouse

• Jérôme Métais, directeur du développement territorial Icade

• Nicolas Sérès, cofondateur de Wiseed

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TABLE RONDE aimp

Jean-Michel Evin, Nicolas Sérès, Axel Paulino, Eric Dupeyron, Jérôme Métais

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Le 10/02/2016 Le 10/02/2016

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« Nous devons gagner de la compétitivité ou des parts de marché ». Il mise également sur les aides et les subventions de l’État pour le Plan Cancer par exemple.Icade compte, de son côté, sur ses fonds propres et des appels à des capitaux exté-rieurs. « Nous avons une branche promotion avec des appels de fonds auprès de nos futurs clients, et nous pouvons ouvrir des lignes de crédit auprès des établissements bancaires », détaille Jérôme Métais, directeur du dévelop-pement territorial chez Icade.Du côté de Tisséo, le modèle économique repose sur la fiscalité entreprise et la poli-tique tarifaire qui lui permet de dégager une recette. « Nous dimensionnons à cela une politique transport et des projets d’investisse-ment. Nous nous devons d’avoir une politique ambitieuse et performante car de la mobilité dépend aussi la compétitivité de la métropole à l’échelle nationale et internationale. Nous avons notamment le projet de troisième ligne de métro qui colle avec un discours d’ambi-tion et un besoin du territoire. Nous pouvons nous demander aujourd’hui comment finan-cer un tel projet de manière innovante et cet enjeu est essentiel pour nous », explique Jean-Michel Evin. Toulouse Métropole a élaboré l’an dernier son schéma directeur mis en place sous le nom d’Open Métropole, qui se caractérise notamment par un esprit d’ouverture quant au schéma public privé. « Sur les quinze pre-miers chantiers, certains sont typiquement de maîtrise d’ouvrage public, d’autres seront

délégués à des partenaires privés notamment sur la mobilité, mais également sur les véhi-cules autonomes et connectés », détaille Axel Paulino.

La troisième ligne de métro, un projet à 2 milliards d’eurosParmi les projets ambitieux pour la métropole Toulousaine portés par Tisséo, il y a la troi-sième ligne de métro dont l’objectif est d’ab-sorber une partie des 500.000 déplacements supplémentaires sur l’aire urbaine. « Nous nous sommes fixés un enjeu à fin 2024 avec un besoin de prise en charge en lien avec la compétitivité du territoire. Si nous en sommes à ce stade d’analyse, c’est que nous avons la capacité de le faire. En juin 2016, nous aurons retenu un scenario de travail sur le montage, les partenariats et le financement », explique Jean-Michel Evin. Icade appuie également les grands chantiers métropolitains, et notam-ment celui de l’Oncopole. « Icade signifie Immobilière de la Caisse des dépôts. Nous sommes déjà dans un mix public et privé. Nous sommes depuis l’origine à l’Oncopole. La nouvelle stratégie d’Icade est d’investir en région. Nous allons emmener nos finance-ments propres en tant que première financière d’Europe dans les immeubles de bureaux à Matabiau », indique Jérôme Métais.

Le financement participatif est-il l’avenir pour tous les acteurs ?« En 2030, dans chacun des montages finan-ciers des infrastructures, il y aura une poche

d’investissement citoyen. Pour moi, c’est la suite logique », constate Nicolas Sérès. « Nous avons essayé de monter un projet sur l’aéro-port et avec un simple mail nous avons réuni 20 millions d’euros d’intérêt. Il s’agissait de promesses mais nous savons que les promesses nous les multiplions par deux. » Aujourd’hui, Wiseed construit son succès sur sa rentabilité. « Les produits de placement, à moins d’appar-tenir à un réseau ou d’être spécialiste dans un secteur d’activité, ne génèrent rien. Du cash il y en a partout. Il faut juste réaffecter ces fonds dans des opérations excitantes qui cor-respondent aux besoins de chacun. » Pour le CHU, le financement participatif ne peut rester qu’un épiphénomène. « Nous y ré-fléchissons au travers de la création d’un fonds de dotation qui doit financer la protection du patrimoine historique, la recherche, et l’amé-lioration de la qualité des soins », note Eric Dupeyron. Il s’agira par ce biais de proposer à des acteurs économiques de participer à ce financement en tirant des avantages en terme d’image ou de fiscalité de ces investissements. « Nous sommes sur des partenariats sur les-quels nous travaillons déjà avec des grandes entreprises, des laboratoires pharmaceutiques, des industries médicales. Mais cela reste mar-ginal par rapport à nos besoins principaux. » Le CHU est surtout en recherche de nouveaux modèles économiques notamment sur l’équi-pement biomédical mais aussi sur certains bâtiments comme la centrale énergétique de Purpan qui permet de financer toute une par-tie de l’investissement par l’exploitation, par les économies sur les dépenses énergétiques, ou par l’activité générée. « Ce sont des sujets de partenariats autres sur lesquels nous travail-lons. Leur défaut, c’est qu’ils courent sur une longue durée, et que ce sont des opérations complexes. »Du côté de Toulouse Métropole, la piste semble intéressante mais pas suffisante. « Des solutions émergent en Amérique du Nord ou du côté de la mairie de Paris pour des budgets participatifs. Nous pourrions envisager de faire participer financièrement les citoyens sur des projets de quartiers (habitat, parc, etc.) », concède Axel Paulino. Enfin, les fonds euro-péens sont une manne à ne pas négliger pour les acteurs publics. Mais les Français ne sont pas forcément très bien organisés structurel-lement pour y répondre, alors qu’il existe de vrais enjeux et des enveloppes conséquentes. Jean-Michel Evin affirme, lui, « ne rien se refuser ». « Nous partons de loin sans céder à la caricature. Nous devons continuer à faire bouger les lignes car je le martèle la mobilité est un véritable enjeu de compétitivité pour les territoires. » Pour Eric Dupeyron, « être agile », « créer encore plus de liens entre nous », « emboîter les projets les uns dans les autres, et orienter nos capacités d’inves-tissements où elles sont nécessaires », telles pourraient êtres les solutions pour financer les projets de demain. n

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TABLE RONDE aimp

Axel Paulino Eric Dupeyron

Le 10/02/2016

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CONCEPTION-RÉALISATION :RÔLE ET VALEUR AJOUTÉE DES ACTEURS La conception-réalisation est une procédure de dévolution d’un marché qui instaure de nouveaux modes relationnels entre les acteurs de la construction : maîtrise d’ouvrage, programmiste, architecte, ingénierie et entreprise. Quels sont les buts recherchés, quelles sont les clés du succès d’une telle entreprise, et les écueils à éviter ?

La conception-réalisation, qu’est ce que c’est ?Jocelyne Blaser, chef de division Economie et Qualité de Construction et directrice du Cercad est venue en préambule définir ce qu’est un marché de conception-réalisation. « La pre-mière définition se trouve dans l’article 37 du Code des marchés publics, qui vient introduire un élément dérogatoire à l’article 7 de la Loi MOP qui veut que l’on impose une distinction entre la mission de maîtrise d’œuvre et celle de l’entrepreneur. » Ainsi, le marché de conception-réalisation est « un marché de travaux qui permet au maître d’ouvrage de confier à un opérateur ou un groupement d’opérateurs économiques une mission portant à la fois sur les études et l’exécu-tion des travaux. » L’article 74 de la Loi Grenelle 2 est venu ajou-ter une possibilité d’y avoir recours lorsqu’un marché est basé sur un engagement contractuel sur un niveau d’amélioration de l’efficacité éner-gétique. Le recours à un marché de conception-réalisation est imposé pour certaines caractéri-sations techniques, comme la destination ou la mise en œuvre de l’ouvrage, des opérations dont la finalité est une production et où le processus conditionne à la fois la conception, la réalisation, et la mise en œuvre. « Ce sont par conséquent des

opérations considérées de dimension exception-nelle ou des opérations où les difficultés tech-niques exigent que l’on fasse appel à des moyens et des technicités qui sont la compétence stricte d’un des opérateurs », a tenu à préciser Jocelyne Blaser. Une circulaire de 1995 précise également que le maître d’ouvrage peut recourir à cette pro-cédure en raison des avantages liés notamment aux moyens et à la technicité des entreprises. Cette facilité a évidemment un corollaire : un en-gagement sur le prix et les solutions techniques qui vont être apportées par l’entrepreneur dès l’amont de l’opération.

Partir bien arméThierry Cholat-Namy, représentant régional du Syndicat des Programmistes en Architecture et Aménagement, a tenu à apporter des précisions sur le travail à effectuer en amont pour qu’une telle procédure porte ses fruits. « Comme le maître d’ouvrage va devoir choisir directe-ment un groupement, le programme doit être le plus précis et le plus juste possible. Plus un sujet est compliqué, plus il faut expliciter ses besoins et savoir jusqu’où le groupement peut apporter une réponse technique et financière. » Si le programme n’a pas été défini assez pré-cisément, le gain de temps espéré sera perdu

dans la phase suivante. Les avantages d’une telle procédure sont de plusieurs ordres pour Thierry Cholat-Namy : un relatif gain de temps, une meilleure implication des acteurs et une approche financière plus précise. De ces avan-tages découlent quelques inconvénients et no-tamment il convient de préciser le programme en amont, et du coup, l’éventuel gain de temps cité précédemment peut être compensé par une durée plus importante consacrée à la program-mation. Il s’agit d’un dialogue entre deux per-sonnes, un maître d’ouvrage et un groupement, qui s’instaure immédiatement. Xavier Ratynski, le représentant du CROA MP, a conclu cette

Avec laparticipation de :• Jocelyne Blaser,

chef de division Économie et Qualité de la Construction DREAL

• Thierry Cholat-Namy, programmiste, représentant régional SYPAA

• Benoît Aubert, représentant EGF BTP

• Fabienne Lafon, directrice de l’aménagement et de la construction Habitat Toulouse

• Denis Emeric, directeur technique, direction techniques et études, Aéroport Toulouse Blagnac

• Xavier Bonneau, directeur général, SMAT

• Philippe Brie, vice-président Achat Bâtiments, Airbus group

• Xavier Ratynski, architecte, représentant du CROA MP

• Pierre Biller, représentant de l’AIMP

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TABLE RONDE aimp

Fabienne Lafon, Denis Emeric, Xavier Bonneau et Philippe Brie

aimp actu spécial RRI – Avril 2016 > 5

Le 10/02/2016 Le 11/02/2016

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TABLE RONDE

introduction en précisant qu’il fallait garder à l’esprit que la conception-réalisation était une possibilité mais pas une obligation. « Le maître d’ouvrage est seul juge pour la lancer. » Quelles attentes dans la maîtrise d’ouvrage ?Ce sont ensuite les maîtres d’ouvrage qui ont par-tagé leurs attentes en matière de conception-réali-sation. Pour Fabienne Lafon de Habitat Toulouse, tout dépend des enjeux de l’opération : le contexte, la taille, l’équipe qui pourra y répondre, etc ... Du côté de l’aéroport Toulouse-Blagnac représenté par Denis Emeric, son directeur technique, on préfère opter pour la conception-réalisation sur un objet indépendant, qui ne relève pas des compétences métiers en interne, et qui n’affecte pas la continuité

de l’activité. « Nous avons choisi cette procédure dans le cadre de notre projet de téléphérique urbain pour des raisons de complexité, de technicité, et de garantie », explique Xavier Bonneau, directeur général de la SMAT. « Nous nous sommes ren-dus compte qu’un téléphérique était un objet très complexe, et que la technicité était portée par les entreprises qui maîtrisent parfaitement ces sys-tèmes ». Pour Philippe Brie, vice-président Achats Bâtiments Airbus Group, la conception réalisation est une bonne approche. « Nous faisons une pro-motion très forte à ce sujet ».Dans tous les dossiers, la phase amont est une étape essentielle. « Il faut d’abord réunir les carac-téristiques d’une maîtrise d’ouvrage organisée pour réussir une stratégie de conception-réalisa-tion, mais aussi s’assurer de la clarté, la précision,

et la stabilité du programme. Avoir une bonne vision du profil de l’équipe est aussi nécessaire pour la dimensionner dans l’avis d’appel public à concurrence (AAPC) », précise Fabienne Lafon. Pour Denis Emeric, la qualité du programme est essentielle pour éviter de mauvaises surprises. Un point validé également par Philippe Brie. « Un programme très précis et des phases de travail en amont nous permettent de ne pas avoir de surprises en terme de délais. Les phases « plateau compéti-tif » me paraissent également fondamentales pour nouer une relation privilégiée avec le concepteur qui sera sélectionné. » La conception-réalisation ne doit cependant pas brider la créativité des équipes. Une inquiétude exprimée par Pierre Biller, le représentant de l’Aimp. « Il faut laisser la possibilité aux équipes de s’exprimer et non pas d’appliquer des solutions déjà induites dans le programme afin d’amener de l’innovation dans les projets. En ce sens, le rôle de l’ingénierie au sein des opérations de concep-tion-réalisation est essentiel. » L’émulation au sein de l’équipe peut d’ailleurs aboutir à des solutions optimisées pour le bien du projet et du maître d’ou-vrage. « Il faut laisser du temps pour proposer des solutions innovantes et voir si le maître d’ouvrage y est sensible pour ensuite les développer dans un deuxième temps lors du plateau compétitif. » De plus, si le programme est rédigé en terme de solu-tions, les entreprises risquent de considérer qu’en ne les suivant pas, elles peuvent être jugées hors programme. Un point de vue que partage Philippe Brie, qui pense que les innovations ne sont pas le fait du maître d’ouvrage. « Durant les phases pla-teau ce qui est important, c’est de bâtir ensemble avec nos partenaires et surtout d’apporter les in-novations nécessaires pour permettre à la fois de conserver les délais et de maintenir les coûts. Nous avons du mal à convaincre en interne où les habi-tudes de détailler les spécifications perdurent. » Xavier Ratynski, n’est pas non plus favorable à des programmes trop précis qui peuvent brider des innovations auxquelles on ne s’attendait pas. Be-noît Aubert de Vinci considère que le programme doit être précis sur le niveau de performance à atteindre, et sur les niveaux d’exigence. « En revanche, je rejoins les architectes et l’ingénierie sur le fait qu’il faut laisser s’exprimer les concep-teurs. Il faut trouver le bon équilibre entre une précision très claire sur les objectifs à atteindre et laisser le champ libre à la valeur ajoutée des équipes. » Le gain de temps induit par la conception-réalisa-tion divise. Fabienne Lafon constate que c’est la réflexion en amont et la relation privilégiée avec le groupement qui induit un raccourcissement des délais. Pour Xavier Bonneau, il est insignifiant dans les projets transport où l’enquête publique est incontournable. Quant à Denis Emeric, il n’en fait pas un critère de choix. Philippe Brie le réinvestit dans la phase plateau et des études plus poussées. « Plus que le temps, l’avantage de la concep-tion-réalisation c’est qu’elle permet d’avoir une certitude sur le coût de l’opération plus tôt sans avoir engagé de l’argent ce qui est impor-tant pour les opérations avec une visée de ren-tabilité », constate Denis Emeric. n

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TABLE RONDE

D ans un contexte de marché, l’aéroport de Toulouse-Blagnac fait le choix de se passer de la rémunération dans la phase concours. « Nous avons en effet estimé que nous ne prenions pas de risque à ne pas rémuné-

rer, nous aurons quand même des réponses de qualité. » Xavier Ratynski, réagit vivement à cette affirmation. « Avec deux ou trois concours dans l’année, nous plions bagages. Si on veut vraiment se donner sans compter pour la meilleure copie possible, il faut nous donner les moyens. » Pierre Biller apporte quelques précisions chiffrées pour l’ingénierie dans des opérations de conception-réalisation. « Compte tenu des niveaux actuels des indemnités, il faut gagner trois concours sur quatre pour équilibrer dépenses et recettes. Nous ne souhaitons pas mettre en cause le principe, mais il faut faire en sorte que les procédures se déroulent avec des concours à deux tours : un premier tour sur esquisse et un second tour sur AVP avec un nombre plus réduit de concurrents et une rémunération en relation avec le niveau du rendu attendu, afin que les structures des perdants ne soient pas mises en danger comme cela est le cas actuellement. » Il constate d’ailleurs que la multiplication des cas de conception-réalisation accroît les risques financiers pour les entreprises. En conclusion, Jocelyne Blaser reprécise que cette procédure doit rester une dérogation et ne peut pas se généraliser, car elle est nor-malement réservée à des cas très particuliers. Pourtant, selon les acteurs présents, elles se multiplient et ont même connu une crois-sance importante ces dernières années, ce qui s’explique peut-être par la complexité accrue des ouvrages, mais pas seulement.

Catégorie « étudiants »Julien Magnier – UPS – « Contrôle Thermique et Énergétique de la Maison de la Recherche et de la Valorisation : Identification énergétique des bâtiments et de leurs équipements de climatisation (OPTIMEP) »

Catégorie « partenaires » Technal « Fenêtre acoustique active »

Catégorie « Membre Aimp/CINOV » ARTELIA « Soufflerie Aéro-acoustique ISAE »

PRIX RÉGIONAL DE L’INGÉNIERIE

LA RÉMUNÉRATION DE LA PHASE CONCOURS

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Troisième opus pour le prix régional de l’ingénierie Midi-Pyrénées. Celui-ci récompense toujours les meil-leures initiatives dans les catégories Etudiants, Partenaires et membre AIMP / Cinov. Les lauréats reçoivent un trophée unique, et la possibilité de faire connaître leur travail.

Jocelyne Blaser

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Rendez-vous pour les prochaines Rencontres régionales de l’ingénierie de Midi-Pyrénées les 1 et 2 mars 2017 Secrétariat AIMP – lundi au vendredi de 8h à 12h/Tel : 06 47 05 16 97 – A Propos / Tel : 05 62 26 62 42

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