…Ouvrir une focale et proposer un cirque intime,

où seule l’acrobatie aérienne justifie le cirque,

où le mouvement vient intensifier le geste et l’action.»

André Mandarino

Acrobate aérien, André Mandarino, formé au Centre National des Arts du Cirque de Châlons en Champagne, passe au duo pour sa troisième création et déploie les sortilèges d’une danse aérienne

en équilibre sur le fragile fil de la vie.

Àbíkú, vient du Yoruba, langue africaine et signifie « naître et mourir ». La tradition veut que les enfants mort-nés ou morts en bas âge soient l’apparition

d’un même être maléfique appelé Àbíkú, errant entre ciel et terre. Ces Àbíkús, incarnés par deux danseurs aériens, révèlent le corps comme matière première.

Dans une atmosphère sonore très organique, faite de chants et de percussions, au coeur d’une scénographie enveloppante constituée d’une membrane de câbles d’acier recouvrant le plateau tel un filet,

les Abikùs apprivoisent la structure, explorent de nouveau les potentialités du spi, élaborent une gestuelle, tracent un trait d’union entre l’ombre et la lumière.

Ils passent ainsi leur temps à aller et venir entre ciel et terre sans jamais y rester longtemps… Les Àbíkùs obstinés, indisciplinés et désorientés, peuvent être ici et là simultanément.

Cela les rend extraordinaires et imprévisibles. De leurs voyages, se décline à l’infini un vocabulaire chorégraphique aérien.

Notice :

Àbíkú Naître – Mourir

En pays de la langue Yoruba (langue parlée au Nigeria, Bénin, Togo Antilles et en Amérique Latine,

notamment au Brésil), la tradition veut qu’une femme accouchant d’une série d’enfants morts nés ou morts

en bas âge n’est pas la venue au monde de plusieurs enfants différents, mais l’apparition d’un même être

«maléfique », appelé Àbíkú. La mère mettrait au monde des enfants destinés à mourir.

L’Àbíkú passe ainsi tout son temps à aller et venir entre ciel et terre. Il est un état de conscience considéré

comme trouble, en raison de ses liens avec la mort. Ayant fait face à la mort, l’Àbíkú renaît à la vie traçant

ainsi un trait d’union entre l’ombre et la lumière. L'enfant Àbíkú est considéré comme pervers, avis

fantomatique d'un passé affreux, critique d'un présent pénible et un rappel de la mortalité des hommes. Le

phénomène d'Àbíkú se rapporte à un enfant avec un cycle éternel des naissances, des décès et des

renaissances. Il encourt un risque vital, celui d'être "rappelé" à la mort.

Le concept d’Àbíkú lie diverses croyances : la prédestination, la réincarnation et le rapport entre le « vrai »

monde et le monde spirituel. L’Àbíkú obstiné, indiscipliné, flirte avec de multiples mondes. Il est évasif et

désoriente avec ses multiples incarnations et son pluralisme culturel. L’Àbíkú peut être ici et là

simultanément. Cela le rend extraordinaire. L’Àbíkú reste imprévisible.

La mère met ainsi au monde des enfants destinés à mourir. Cette mère est jouée par une chanteuse et à

chaque chanson adressée aux Àbíkús, elle essaie les retenir au monde, dans l’espoir de rompre ainsi le

cycle de leurs allées et venues continuelles entre la vie et la mort.

Note d'intention Il ne s’agit pas de raconter une histoire, ni de traiter de la mort de façon dramatique ou de la vie de façon enchanteresse. Le concept d’Àbíkú vient comme l’agrès nourrir la recherche par sa définition, par la force du sens et dans le paradoxe des oppositions : naître - mourir, haut-bas, vide-plein, débout-couché, bien-mal, lumière-obscurité, corps-esprit. Elle sert également à inspirer le mouvement chorégraphique, l’utilisation du corps et de l’agrès jusqu’à la découverte d’un nouveau vocabulaire technique, résultat de l’union entre la danse et le cirque. Àbíkú accentue cette sensation « d’entre deux », où tout semble possible, où les notions et les repères physiques se mêlent au désir du corps et d’esprit d’aller plus loin… C’est de la danse aérienne, évolution naturelle du cirque. On y trouve l’essence de la technique circassienne transcendée à son état pur. On laisse le champ libre à la fluidité, au mouvement, au sens… Cette pièce propose au public une autre forme de lecture et de mise en espace du spectacle. L’agrès jonchant le sol ou suspendu, est le contrepoint qui amène à une mise en jeu des corps, qui se découvrent dans toute leur fragilité. Le temps laisse place au mouvement et libre cours à l’imagination du spectateur. Le public est au centre de tout : la vie et la mort, le sacré et le profane, le sourire et les larmes, l’envie et la peur ... en lui donnant parfois la possibilité de basculer d’un côté ou d’un autre, mais en privilégiant les moments d’introspection, le laissant seul face à ses émotions. L’objectif est de proposer un travail fondé sur un seul et unique agrès comme support à la danse : le spi (tissu de nylon léger légèrement plastifié, très rigide, sans élasticité, très résistant, à la trame large et imperméable, réservé jusqu’alors à la conception des voiles de bateaux ou de parachutes.). Utilisé sous forme de boucle dans la précédente création « Le passeur », le spi prend diverses formes dans Àbíkú, afin d’enrichir la technique de ce nouvel agrès. Cette contrainte de l’agrès unique permet d’enrichir la recherche artistique de ce projet, et également d’en repousser les contraintes d’utilisation physique. Convaincu des multiples possibilités qu’offre le spi en terme d’utilisation, de transformation et d’empreinte ; je crée des formes inattendues à partir de cette matière résistante et modelable pour induire un espace libéré de sa pesanteur, quasi spirituel, provoquant chez le spectateur une perte vertigineuse des repères.

André Mandarino

La scénographie Trois espaces de jeu : - La membrane, espace réservé uniquement aux Abikus. Espace aérien donnant la vie et la mort. Forme mouvante, presque vivante qui protège, transforme et violente le corps. Mise en danger. L’entre-deux. Opposition et complémentarité entre matière (corps) et l’esprit. Espace épuré et simple. - Les échafaudages pour les musiciens, la porte : la frontière entre deux mondes, ce sont les gardiens. Diffuseur d’une musique venue d’ailleurs. Ils sont les témoins des promesses de retour, faites par les Abikus.

- La terre : espace réservé à la mère, la femme avec toutes ses émotions. Porteuse, profane, elle a le ventre rond. Elle porte la grossesse de chaque Abiku. Son ventre gonfle et dégonfle symbolisant chaque naissance et chaque disparition. Eléments techniques de la structure: Un filet en acier inoxydable composé de câbles. Maille en losange de 200X200 mm. Fixé en trois dimensions, en forme d’une sphère. Hauteur sous perches : 7 mètres idéalement. Largeur : 4 mètres. Ouverture : 8 mètres. Dimensions du plateau : 10x10m. Fixé au grill technique et fixé au sol par un système de poids. Frédéric Casanova, diplômé section scénographie à l'ENSAD à Dupperay, intervient à la fois comme plasticien, scénographe, éclairagiste sur des projets très divers. Il signe différentes scénographies telles au Palais Omnisport de Bercy pour I Muvrini, pour des artistes comme Fattoumi et Lamoureux (Animal Regard-2003). Il crée régulièrement des scénographies pour le centre national chorégraphique de Caen, ou avec la Cie Minuit 01, la Cie Elzbietha Jeznac. Conception de l'éclairage du Château de Chambord, Le grand Launay à Angers et de l'Ilot Saint-Lazare à Paris. Il collabore pour le musée des Mines de Carmaux et les Ateliers Jean Nouvel pour le Musée des Arts Premiers, "Musée nomade du dessin d'enfants" de Roland Topor. La ferme du Buisson - Scénographie et lumière pour une installation de Jean-Claude Chianale et Ludivine Billaud . Mise en espace et lumière au Grand Réservoir du Kremlin-Bicêtre pour la pianiste Sae-Jung Kim et la danseuse Kaori Ito.

Concept : un espace de jeu uniquement aérien, d’où la nécessité d’une structure fluide, organique dans sa forme afin de multiplier les possibilités d’accroche et de résistance pour le prolongement du corps des acrobates avec le tissu... Sortir des structures conventionnelles et la rendre modulable. Rien n’est figé, le public est confronté à un espace vivant en perpétuelle transformation : une membrane légère en apparence, immatérielle, en contraste total avec sa solidité, un voile libre rappelant l’enveloppe originelle de l’homme : le placenta, enveloppe qui permet la vie, et la protège. La trame: un maillage en inox constitué de câbles en aluminium brillant, d’une grande résistance, englobant l’espace scénique où évoluent les artistes qui permet un entremêlement des matières: corps, tissus, poussière et fer. Un tramage presque veineux, faisant circuler l’énergie en son intérieur pour la faire jaillir en émotion. Création de la structure par Frédéric Casanova

La musique Tr io é lect ro-acoust ique composé d 'un music ien mult i- inst rument is t e, d 'une chanteuse et d 'un percuss ionn iste.

La musique a une place très importante dans cette œuvre et en renforce la « dramaturgie corporelle ». Cette création originale fait corps avec le corps des danseurs aériens. C’est un prolongement de l’énergie déployée, de l’effort physique et de l’émotion dégagée. La création musicale est une recherche de l’entre deux, elle se nourrit d’horizons divers pour créer un nouvel être à part. Un mélange de rythmes d’Afrique de l’Ouest, rythmes brésiliens, jazz et musiques actuelles. Une nouvelle forme hybride naît de ce métissage. La musique est jouée en live par une chanteuse et deux musiciens. Aye l Ramos, compositeur et musicien multi-instrumentiste. Il crée un univers insolite, inspiré de l’éléctro-jazz acoustique et de la musique improvisée. Ju l ien Rayna l , percussionniste, spécialisé dans les percussions afro-brésiliennes. S ika Gb londoumé, chanteuse polyvalente, entre la musique du monde, le jazz et l’improvisation, s’inspire des chants traditionnels béninois, chants de berceuse, chants vaudou, chants du corps, au seuil de la transe. Elle crée et développe une langue imaginaire comme structure d’écriture et de discours musical. « J'ai eu envie de donner une direction à cette langue imaginaire, d'aller plus loin que le jeu des sonorités. Si les mots ne font pas sens, ils peuvent créer des images. Ces moments où les mots s'échappent, trahissent, échouent. Chaque mot est un poème, une sorte de haïku qui cherche à traduire un sentiment, une sensation. Chaque mot doit faire corps avec sa sonorité, être en lui même une émotion brute, une incarnation de l'imaginaire. Cette langue est la langue du rêve, une fuite musicale, un poème qui ne veut rien dire, juste une sensation. »

La danse aérienne

Pris par le désir d’aller au-delà des limites physiques et d’apprivoiser le corps par la contrainte d’un nouvel espace

de déplacement, l’agrès est le support à la création et montre toute sa dimension corporelle en élargissant les

horizons du réel.

Face à l’effort, le corps en conséquence prend des postures et des attitudes atypiques. L’acrobate devient vecteur

de sensations, de sentiments, d’images, qui bouleversent le spectateur, renversent ses références, ses codes. La

danse aérienne permet la composition libre de ces deux éléments (corps et agrès).

Soutenu par des rythmes et des énergies diverses, le corps est tantôt fluide, tantôt cassant, fragile ou tendu,

dilaté ou abandonné ; il accède à une nouvelle liberté de narration et d’imaginaire. L’agrès lui permet de nous

transporter vers un ailleurs, où les sens n’auront soudain plus la même symbolique.

Prolonger la contrainte technique, la pousser le plus loin dans le rapport corps et agrès et de ce fait effacer le

geste simple.Un axe de recherche sera développé autour du lien entre le corps, la forme et la matière (tissu,

plastique, bois, fer…) par le biais de mouvements chorégraphiques. Trouver le point de rupture entre le support

et le corps. Emmener le spectateur vers un ailleurs transcendé puisque libre de toutes contraintes physiques.

Distribution

Contact Les escargots ailés

4 rue Jules Lobet 51000 Châlons en Champagne

Direction artistique: André Mandarino Email: andre.mandarino@free.fr Production/diffusion: Fanny Bordier/ tél: +33 (0)6 63 42 58 24 Email: fannybordier@free.fr Administration: Anne Delépine/ tél: +33 (0)6 16 74 47 03 Email: anne.delepine@wanadoo.fr La compagnie Les escargots ailés est conventionnée avec la Région Champagne Ardenne / ORCCA et subventionnée par la DRAC Champagne Ardenne, le Conseil Général de la Marne, la Ville de Châlons en Champagne et la ville de Saint Herblain. Elle est soutenue par l’Adami. La création est coproduite par la Communauté de Communes du pays de Briey ; l’Espace Simone Signoret - scène conventionnée de Vitry le François; le festival Furies, Châlons en Champagne ; ONYX / La Carrière, scène conventionnée danse de Saint Herblain et par la Verrerie d'Alès en Cévennes- Pôle Cirque Région Languedoc-Roussillon associé à l'adda / Scènes Croisées de Lozère et Ecole Accrodanse. Remerciements au Centre National des Arts du cirque de Chalons en Champagne et le lycée agricole de Rethel. Production : Les escargots ailés © deutsch

Volodia Lesluin André Mandarino

Sika Gblondoumé Ayel Ramos Julien Raynal

André Mandarino

Rolando Rocha

Frédéric Casanova

Frédéric Boileau

Benoît Fromentin

Sabine Laroussinie

Vincent Van Tilbeurgh

Anne Delépine

Fanny Bordier

Interprètes.

Musiciens compositeurs.

Mise en scène.

Regard extérieur.

Scénographie.

Création lumière.

Création sonore.

Création costumes.

Conseil accroches.

Administration.

Production, diffusion.

Les escargots ai lés – André Mandarino

Artiste brésilien, c'est au théâtre qu'il débute sa formation dès l’âge de 9 ans. A 17 ans il entre à l 'Eco le Nat ionale de Cirque de Rio de Janeiro où il commence sa formation d'acrobate. En 1997 il est invité à poursuivre sa formation en France et intègre la 11ème promotion du Centre Nat iona l des Art s du C irque de Châ lons en Champagne. En 1999 il joue « V i ta Nova » , spectacle chorégraphié par Hé la Fa ttoumi et Er ic Lamoureux et met en scène sa première création, "Cirque d'un homme seul". En 2000, il crée sa Compagnie Les Escargots Ailés et met en scène, "d'hormone et d'esprit". En 2002, il danse dans « An imal Regard » chorégraphié par Hé la Fattoumi et Er ic Lamoureux. En 2003 il poursuit son travail de recherche et crée un solo de danse aérienne « Le passeu r » , qui remporte un vif succès. Il joue avec d’autres compagnies : en 2004, il joue « A Fiuk » chorégraphié par Pa l Frenak ; en 2005 tournée de ce spectacle en Roumanie, Hongrie, Bulgarie, Turquie, Macédoine, Kosovo, Serbie, République Tchèque, Pologne, Allemagne, Espagne. Il danse également pour la Cie la soufflerie «En attendan t P inocchio» mis en scène Nicolas Derieux. - Tournée du spectac le « Le Passeur » en 2005 : Théâtre Firmin Gémier – Antony – juin 2005 Centre culturel français d’Istanboul et d’Ankara, spectacle et animation d’un stage de danse aérienne - Turquie – juin 2005 Espace Simone Signoret - Vitry le François – septembre 2005 Théâtre de la Madeleine - Troyes – novembre 2005 Le Nouveau Relax – Chaumont – décembre 2005 - Septembre 2005 : échange culturel Franco-brésilien et spectacle «Avant que le jour se lève» dans le cadre de l’année du Brésil en France avec le Lycée Agricole de Rethel et Spasso et l’Escola Popular de Circo à Belo Horizonte . - Ateliers et création d’un spectacle « Ci rque-théâtre en Roumanie – Le Ma lade Imag ina ire » , à Sabaoani en Roumanie en mai 2005 – représentations en France en février 2006. SAISON 2007-08 : CRÉATION D’ÀBÍKÚ 9 & 10 novembre 2007 - Saint-Herblain (44) - ONYX/La Carrière, scène conventionnée danse 02 28 25 25 01 29 & 30 novembre - Rennes (35) - Le Triangle/plateau pour la danse 02 99 22 27 27 4 au 6 décembre - Vitry le François (51) - Espace Simone Signoret, scène conventionnée 03 26 72 85 50 11 décembre - Troyes (10) - Théâtre de la Madeleine 03 25 43 32 10 10 janvier 2008 - Chaumont (52) - Le Nouveau Relax - Scène conventionnée 03 25 01 68 82 10 & 11 mars - Mende (48) - Adda Scènes croisées - tournée cofinancée par la Verrerie d’Alès 04 66 65 75 75

13 & 14 mars - Sérignan (34) - Théâtre de la cigalière - tournée cofinancée par la Verrerie d’Alès 04 67 32 63 23

Représentations dans le cadre du festival Furies, Châlons en Champagne (51) - entre le 31 mai et le 7 juin.

Vo lod ia LESLUIN - Acrobate Aér ien

Après l ’Éco le nat ionale des art s du c irque de Rosny sous Bo is, il intègre le Cent re Nat ional des Art s du Cirque de Châlons en Champagne comme acrobate aérien (corde lisse). En 2003, Il rencontre le chorégraphe hongrois Pa l Frenak dans le spectacle « Lakoma » et en 2005 « A Fiuk » . Laboratoires de recherche avec Gulko (Cie Chien Cru) et Chr istophe Huysman (Cie Les Hommes Penchés). Il joue dans « ZOOO » , spectacle chorégraphié par Denn is P lassard , Cie Propos et dans « K ILO » , spectacle de sortie de la seizième promotion mis en scène par Th ierry Ro is in et Jean-P ie rre Laroche. Il travaille en étroite collaboration avec la compagnie de danse baroque « L’éventail » , 3 créations. Lauréat 2006 du concours SACD « numéro(s) neuf(s) » : the pink room , solo de corde lisse avec masque de cochon. Collaboration avec la compagnie La Scabreuse (Jean Michel Guy) comme artiste invité dans « Taïtel » et à la création « La Mourre ».

S ika GBLONDOUME – Chanteuse

Chanteuse d’origine béninoise, c'est en 1997 que Sika travaille l’improvisation vocale avec Pasca le Tard i f f . Elle poursuit par le Jazz avec V iv iane G inapé, le chant lyrique au CNR de Cergy Pontoise. Très vite elle éprouve le besoin de travailler avec le corps, elle se forme à la danse avec différents chorégraphes comme Chr is t ine Bast in et C laude Brumachon. Elle travaille depuis plusieurs années avec des compagnies de nouveau cirque où elle explore la voix dans tous ses états, passant du jazz, aux musiques du monde. Elle crée également son propre langage imaginaire. Voix d’Afrique, voix du désert, voix bulgare, voix flûte, voix imaginaire. Dès 2002, elle chante et accompagne la création « J ’a i pas sommei l » de la C ie Lunat ic (Céc i le Mont Reynaud) et dans « D ’hormone et d ’espr it » , C ie Mandar ino - les escargots a i l és. En 2004 elle rencontre Mar ie Anne Miche l , c ie Carpe D iem et joue dans « Etreinte d ’étern ité » duo pour un mât chinois et une voix. Avec la Cie Mandar ino , elle donne sa voix pour le solo « Le passeur » . Création d’ateliers vocaux et de création musicale auprès d’élèves et différents publics.

Ayel RAMOS – Music ien

Après une formation jazz au C IM, il s’intéresse aux musiques contemporaines, classiques et improvisées. Jonglant entre instruments traditionnels (notamment instruments à cordes percussives, flûte, guimbarde), instruments hybrides (chapman stick) et électroniques, il crée des compositions sur ordinateur à partir de techniques personnelles d’instrumentation et se produit avec de nombreux musiciens et danseurs de la scène improvisée. Compositeur de l’instant et du mouvement, il rencontre tout naturellement l’énergie circassienne. Il participe aux « Chant iers c irque e t v idéo » dirigés par Jean-Beno it Mo l let (Anomal ie) et le vidéaste Phi l ippe D j inas (La Villette déc. 2000, Centre des Arts du Cirque - Cherbourg février 2001), où il rencontre André Mandar ino . Il compose notamment pour L inet Andréa de la compagnie Cah in-Caha , The Ci rcus Space Cabaret (Mime Festival, Londres janvier 2002). En 2002 création musicale en « d’Hormone et d’Esprit » avec Cie Mandar ino - les Escargots A i lés ensuite, « Le Passeur » . Il a fait également aux côtés de S ika Gb londoumé, la création musicale de créations avec des élèves dans le cadre d’interventions avec les escargots ailés. Création musicale et danse dans « V ideb i ly » avec Eva K l imckova. « Fly ing Jacket » avec Ju les Beckman (c ie Cah in Caha) , « Cu lbuto B lanche et le Psycho Pompe » (c ie La Kanopé, Bruno D iz ien) , « Inconso lab les mais v iv ants » (c ie Tang ib le) création musicale et interprétation avec Laura Caronni (cello); tango et théâtre de rue.

Ju l ien RAYNAL – Music ien Percussionniste

Julien Raynal fait une formation aux percussions Africaines avec Tam tam mand ingue (Mamady Keita) e t au Burkina Faso , Sénégal et au Mal i auprès de grands maîtres batteurs : Moussa Dembe le , Famoudou Konate, Kar im Tounkara , Modou M’bay. Il anime de nombreux cours de danse Africaine. Il se spécialise aux percussions brésiliennes au sein d’Ensbatucada par Stéphane Jag losky . Il crée des formations musicales jazz world « baobab ki pousse » et de reggae « lyrical system ». Il accompagne P ier re Marcau lt et Er ic Genevo is dans leur créat ion « Peaux d ’âmes » , spectacle pour percussions. En 2005 il rencontre André Mandar ino et crée aux côtés de S ika les musiques du spectacle « Avant que le jour ne se lève » projet franco-brésilien avec le lycée agricole de Rethel et Spasso de Belo Horizonte Brés i l . Il accompagne régulièrement différentes cies de théâtre de rue comme la Cie La dern ière minu te (« les batteu rs de barges ») la C ie Le Toucan, et surtout Ens’batucada ( formation de percussions brésiliennes).

Ro lando ROCHA – Danseur/ regard extér ieur Danseur d’origine péruvienne, Rolando Rocha participe au Fest iva l Montpel l ie r Danse, invité par l’Agrégé Culturel de l’Ambassade de France au Pérou. Ensuite il intègre le Cent re Nat ional de Danse Contemporaine (CNDC) d’Angers. Stages et performances : avec Emmanuel Gr iv et ,dans le cadre du festival Danse au Cœur à Chartres avec Od i le Duboc. Cours de danse avec : Pat r ic ia Awapara (Espacio Danza), Rossana Peñaloza , Pach i Val le-R iest ra (Pata de Cabra), Susanne Ch ion (Andanzas) , Lili Zeni (Terpsichore), Maureen Llewellyn-Jones. Stages danse contemporaine avec des intervenants étrangers : Herve D iasnas (France), Ja i Gonzales et Bernhard Fauser (Allemagne), Enzo Cossimi (Italie), Groupe Vertical Danse (Suisse), G ladys Acosta (Ballet National de Cuba). Il participe au Festival "Les Accroche Cœurs" (Angers) ; festival de Cinéma "Premiers P lans" et aux Rencontres de danse à Chartres. Participation au processus de recherche et de création chorégraphique "le danseur en tant que personne et artiste" proposé par la chorégraphe Ivonne Von Mo l lendorf f . Dans le cadre de formation au CNDC d ’Angers : deux créations (Domin ique Dupuy et A lvaro Restrepo) et "Larmes B lanches" (pièce de répertoire d’Angelin Preljocaj). Participation aux Rencontres chorégraphiques de Carthage, Fes t iva l de Danse à Monast ir et 38 éme Fest iva l Internat iona l de Hammamet (Tun is ie) , II Encuent ro Internac ional de Danza à Málaga et 8eme Ed it ion "Mes de Danza" à Sev i l la (Espagne). En 2004 il rencontre Pà l F renàk création « A F iuk » et « KaOsz » : Tournée en France , Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Turquie, Macédoine, Kosovo, Serbie, République Tchèque.