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25 artistes invités pour un “open workshop” Atelier ouvert LUNDI 18 AU LUNDI 25 MAI entrée : 06€ > 04€ | intégrale : 24€ Le Festival Musique Action invite la troisième édition de ((OW-AO)) porté par la cie sound track (fondée en 1990 par Patricia Dallio et Cyril Dumontet). Jouant avec la “prédiction” des nouvelles du monde en perpétuel mouvement de l’œuvre interactive « Time Slip » du programmateur Antoine Schmitt, vingt-cinq artistes se succèdent dans une démarche d’échange, de recherche en commun, d’improvisation musicale et visuelle, et de rencontre avec le public. « Time Slip » est un travail plastique lié à un questionnement philosophique sur le destin, son écriture préalable ou son déterminisme causal, et au bout du compte un travail sur le libre arbitre dans un univers où le temps et sa causalité peut vaciller. Il renvoie le spectateur au contrôle de sa propre destinée. « Time Slip » (glissement de temps) est également une réflexion sur la force motrice de l’imprédictibilité et du risque, de plus en plus centrale dans le monde contemporain. Un texte déroule sans fin les nouvelles, mais celles-ci sont au futur : “Un avion va s’écraser à Madrid, tuant 153 personnes” ; “L’O.M. va battre le P.S.G. 3 à 0” ; “Le bourse va baisser de 5,6%””… À part le temps du verbe, les nouvelles sont intégralement et textuellement vraies et tirées de l’actualité courante. « Time Slip » est construit sur un programme ad hoc qui tire automatiquement et en temps réel ses informations des agences de news officielles, en sélectionne certaines et change le temps de leur verbe. « Time Slip » est toujours à jour. C’est une œuvre générative programmée. Pour le spectateur, c’est comme s’il était projeté en arrière dans le temps de quelques heures et qu’un devin lui révélait le futur : sentiment de décalage temporel. Ou bien pour quelqu’un qui ne serait pas encore au courant de la nouvelle, c’est comme si un oracle le lui révélait à l’avance sentiment d’angoisse ou de pervers pouvoir absolu. Cette pièce déstabilise et questionne par l’introduction de glissements dans le cours du temps. → www.gratin.org/timeslip Projetée en continu durant 8 jours dans la salle de danse de la Scène nationale de Vandœuvre, cette œuvre est le fil conducteur d’un atelier de recherche au sein duquel les 25 compositeurs, musiciens, danseurs, écrivains, performers invités se relaient pour travailler avec leurs outils, en réaction directe à cette œuvre permanente. Tout ce qui se passe ici est fixé en images et en sons, et peut potentiellement servir à de nouvelles explorations plastiques et sonores pour les artistes présents les jours suivants. Chaque soir, les portes s’ouvrent au public sur ce travail de recherche et d’expérimentation des artistes invités à se rencontrer et à réagir sur la prédiction des nouvelles du monde. FESTIVAL MUSIQUE ACTION 2015 DOSSIER DE PRESSE © Jean-Christophe Hanché ((OW-AO))#3

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25 artistes invités pour un open-workshop dans le cadre de la 31ème édition du festival Musique Action

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25 artistes invités

pour un

“open workshop”

Atelier ouvert

LUNDI 18 AU LUNDI 25 MAI

entrée : 06€ > 04€ | intégrale : 24€

Le Festival Musique Action invite la troisième édition de ((OW-AO)) porté par la cie sound track (fondée en 1990 par Patricia Dallio et Cyril Dumontet). Jouant avec la “prédiction” des nouvelles du monde en perpétuel mouvement de l’œuvre interactive « Time Slip » du programmateur Antoine Schmitt, vingt-cinq artistes se succèdent dans une démarche d’échange, de recherche en commun, d’improvisation musicale et visuelle, et de rencontre avec le public.

«  Time Slip » est un travail plastique lié à un questionnement philosophique sur le destin, son écriture préalable ou son déterminisme causal, et au bout du compte un travail sur le libre arbitre dans un univers où le temps et sa causalité peut vaciller. Il renvoie le spectateur au contrôle de sa propre destinée. « Time Slip » (glissement de temps) est également une réflexion sur la force motrice de l’imprédictibilité et du risque, de plus en plus centrale dans le monde contemporain.

Un texte déroule sans fin les nouvelles, mais celles-ci sont au futur : “Un avion va s’écraser à Madrid, tuant 153 personnes” ; “L’O.M. va battre le P.S.G. 3 à 0” ; “Le bourse va baisser de 5,6%””… À part le temps du verbe, les nouvelles sont intégralement et textuellement vraies et tirées de l’actualité courante. « Time Slip » est construit sur un programme ad hoc qui tire automatiquement et en temps réel ses informations des agences de news officielles, en sélectionne certaines et change le temps de leur verbe. «  Time Slip » est toujours à jour. C’est une œuvre générative programmée.Pour le spectateur, c’est comme s’il était projeté en arrière dans le temps de quelques heures et

qu’un devin lui révélait le futur : sentiment de décalage temporel. Ou bien pour quelqu’un qui ne serait pas encore au courant de la nouvelle, c’est comme si un oracle le lui révélait à l’avance sentiment d’angoisse ou de pervers pouvoir absolu. Cette pièce déstabilise et questionne par l’introduction de glissements dans le cours du temps.

→ www.gratin.org/timeslip

Projetée en continu durant 8 jours dans la salle de danse de la Scène nationale de Vandœuvre, cette œuvre est le fil conducteur d’un atelier de recherche au sein duquel les 25 compositeurs, musiciens, danseurs, écrivains, performers invités se relaient pour travailler avec leurs outils, en réaction directe à cette œuvre permanente. Tout ce qui se passe ici est fixé en images et en sons, et peut potentiellement servir à de nouvelles explorations plastiques et sonores pour les artistes présents les jours suivants. Chaque soir, les portes s’ouvrent au public sur ce travail de recherche et d’expérimentation des artistes invités à se rencontrer et à réagir sur la prédiction des nouvelles du monde.

FESTIVAL MUSIQUE ACTION 2015

DOSSIER DE PRESSE

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((OW-AO))#3

PROGRAMME DÉTAILLÉ

LUNDI 18 MAI \ 19:00

Philippe Le Goff artiste sonore Manuela Agnesini comédienne

Alessandro Bernardeschi artiste chorégraphique

MARDI 19 MAI \ 19:00

Jason Van Gulick percussions Antoine Schmitt plasticien programmeur

Floy Krouchi basse, électronique

MERCREDI 20 MAI \ 19:00

Philippe Foch percussions Christophe Ruetsch live electronic

Fabien Joubert comédien

JEUDI 21 MAI \ 19:00

Stéphane Buellet plasticien numériqueAude Romary violoncelle

Daniel Koskowitz électronique, percussion

VENDREDI 22 MAI \ 19:00

Christophe Bergon light designer, scénographe Pascal Battus pickups de guitare

Didier Petit violoncelle

SAMEDI 23 MAI \ 19:00

Frédéric Le Junter objets sonores incertainsPatricia Dallio lutherie électronique

Aurore Gruel danse

DIMANCHE 24 MAI \ 19:00

Julie Rousse artiste sonoreYuko Oshima percussions

Kurt d’Haeseleer vidéo performer

LUNDI 25 MAI \ 17:00

Mathieu Chamagne dispositif électroacoustiqueBart Maris trompette

Catherine Redelsperger écrivainAnne-Laure Lemaire comédienne

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Philippe Le Goff

Compositeur et artiste sonore, formé dans la classe d’Acousmatique du conservatoire de Lyon (avec Denis Dufour) et diplômé de l’INALCO en langue et culture Inuit (avec Michèle Therrien).Son parcours d’artiste est indissociable de son histoire avec le Grand Nord, terre de prédilection qu’il parcourt régulièrement depuis plus de 20 ans, accumulant collectages sonores et visuels. Son travail, depuis longtemps habité par la voix et le paysage sonore, s’est constamment alimenté à la source d’une réflexion sur l’oralité et le langage, qui pose la question permanente de la mise en contexte de ses propositions artistiques et le souci de la transmission. Il a collaboré régulièrement sur des formes de concerts, de spectacles ou d’installations avec Philippe Foch, Laurance Henry, Doug Wheeler, Sylvie Deguy, Louis Chrétiennot, Garth Knox, Dominique Chevaucher ou Camel Zekri.Il a développé depuis 2002 un cycle intitulé « Nature Blues », regard en miroir de l’homme et de la nature, de la nature et de la culture, au travers de formes qui valorisent la notion d’oralité, parmi les dernières pièces, « Icequake » et « Timequake » s’intéressent aux craquements des icebergs de la baie de Disko au Groenland, «  Jardin  », une installation performance en duo avec Philippe Foch. Depuis la fin de l’année 2014 son travail s’inscrit dans un nouveau cycle intitulé «  Traces et Esquisses », abordant la question de l’écriture, assimilée à tout ce qui est source de lecture pour l’humain et produit une interprétation orale ou sonore, des vestiges laissés par les courants marins sur le sable, aux constellations, en passant par les lignes de la main…Philippe Le Goff a enseigné à l’ESAD (École Supérieure d’Art et de Design) de Reims et à l’Inalco (Institut national des langues et civilisations orientales) à Paris, depuis 2011 il dirige Césaré, Centre National de Création Musicale à Reims.

“Dans le mythe inuit de Nutiq (la fissure) c’est le fracas lui-même qui devient un être, son visage est tout craquelé ce qui le rend timide…”

→ phgough.free.fr→ www.cesare-cncm.com

Manuela Agnesini

© Eve Zheim

Artiste à la pratique polymorphe, danseuse contemporaine de formation, comédienne par amour de la voix et de la littérature, après un Master en Art au D.A.M.S. (Discipline de l’Art, la Musique et le Spectacle, Université de Bologne, Italie) elle s’installe à Paris en 1990, puis à Toulouse en 2000 où elle vit actuellement. En 2002 elle co-fonde lato sensu museum avec Christophe Bergon (metteur en scène, scénographe, light designer) et Enrico Clarelli (dramaturge, vidéaste). Sa recherche artistique s’articulant autour d’une pensée additive, elle réalise plusieurs objets scéniques hybrides mêlant corps, dispositifs plastiques, textes et vidéo. Sa passion pour les représentations du corps et le potentiel autofictionnel du plateau l’amène, depuis 2003, à signer les costumes pour toutes les mises en scènes de Christophe Bergon.

→ www.latosensumuseum.com

Alessandro Bernardeschi

Toscan d’origine, il fait ses études au D.A.M.S. de Bologne où il obtient sa maîtrise avec une thèse sur «  La nouvelles danse française des années 80 ». Il continue sa formation en danse classique et contemporaine mais il est aussi actif sur la scène du théâtre contemporain de Bologne des années 80.Il part à Paris en 1990 pour travailler avec le chorégraphe napolitain Paco Decina dont il interprétera plusieurs pièces parmi lesquelles «  Vestigia di un corpo  », «  Ciro esposito fu vincenzo » et « Fessure ».Dès 1996, il intègre le Centre Chorégraphique National de Rennes de Bretagne dirigé par Catherine Diverres où il collabore à la création de « Fruits », « Stances », « Corpus » et « Penthesilees » À Bruxelles, il rencontre la chorégraphe Karine Ponties dans les créations «  Negatovas  », «  Les taroupes » et « Brucelles ». Il travaille aussi avec et pour Marco Berrettini, Mauro Paccagnella et Francois Verret («  Ice  » en 2008 et «  Courts circuits » création 2011 festival d’Avignon).Depuis 2000, il collabore avec Caterina Sagna dans toutes ses pièces («  La Signora  » - 2000, « Sorelline » - 2001, « Relazione Pubblica » - 2002, «  Heil tanz  » - 2004, «  Basso ostinato  »  - 2006, « P.o.m.p.e.i. » - 2008, « Nuda vita » 2010, « Bal en Chine » - 2013) et aussi pour le solo « Transgedy », commissionné par la SACD dans le cadre du Vif du sujet Avignon (2001).Il collabore avec Olga de Soto à la création de « Debords, réflexions sur la table verte » en 2012.En 2014, il collabore avec Georges Appaix dans la création «  Vers un protocole d’une conversation  ?  » prévu pour décembre dans le cadre du festival Dansem. Il donne régulièrement des cours de danse et stages de compositions chorégraphiques.

18.05.2015

Jason Van Gulick

© Jeff Humbert

Depuis ses débuts à la batterie en 1996, Jason Van Gulick s’est construit un bagage musical hétéroclite. Issu du rock, du hardcore, du rock extrême et du post-métal, il a transité par l’improvisation et a trouvé ses marques dans l’expérimentation et la musique contemporaine.Il travaille depuis 2011 à l’élaboration de plusieurs solos et expérimente autour de la batterie et des percussions. À travers ses projets, il suit des chemins tracés par Fritz Hauser, Lê Quan Ninh ou Chris Corsano et affirme sa place de percussionniste et de musicien à part entière.L’exploration de l’espace par la diffusion du son et la mise en scène du musicien par rapport au public, sont devenus des thèmes récurant dans ses projets. Ses études en architecture et sa formation aux techniques du spectacle lui permettant de nourrir et mettre en place son travail artistique.En-dehors de ses solos, il continue à participer à une multitude de projets notamment avec le projet interdisciplinaire Déga! à Lille, collectif aux frontières du concert et du théâtre basé sur la recherche de sensation visuel et sonore. Il a tourné avec le groupe de Carla Bozulich Evangelista en Europe pour plusieurs longues séries de concerts.Depuis 2012, il travaille avec les artistes Gast Bouschet et Nadine Hilbert et compose la bande son de leur exposition «  Unground  » en collaboration avec Stephen O’Malley. En 2014/15, ils développent de nouvelles versions live mélangeant son et vidéo : « Unground extented ».Il rejoint le collectif luxembourgeois Soleil Noir et le groupe post-punk Lillois Bison Bisou pour des prestations live intense (Transmusicales de Rennes 2014).Il travaille aussi régulièrement depuis 2009 comme compositeur et musicien sur scène pour le théâtre jeune public (La Manivelle Théâtre, La Vache Bleu) et tourne en France et au Canada. Depuis la création de ses 1e solos début 2011, il a effectué plus de 60 dates en Europe et a partagé la scène avec notamment Collin Stetson au Grand Mix à Tourcoing, Chris Corsano au festival Drumming à Madrid, Stephen O’Malley au Casino Luxembourg, Lê Quan Ninh aux Ateliers Claus à Bruxelles et à la Condition Publique à Roubaix.

Antoine Schmitt

© Dizain_Rémy Deluze

Artiste plasticien, Antoine Schmitt crée des œuvres sous forme d’objets, d’installations et de situations pour traiter des processus du mouvement et en questionner les problématiques intrinsèques, de nature plastique, philosophique ou sociale. Héritier de l’art cinétique et de l’art cybernétique, nourri de science-fiction métaphysique, il interroge inlassablement les interactions dynamiques entre nature humaine et nature de la réalité. À l’origine ingénieur programmeur en relations homme-machine et en intelligence artificielle, il place maintenant le programme, matériau artistique contemporain et unique par sa qualité active, au coeur de ses créations pour révéler et littéralement manipuler les forces à l’œuvre. Avec une esthétique précise et minimale, il pose la question du mouvement, de ses causes et de ses formes. Antoine Schmitt a entrepris, seul ou à travers des collaborations, d’articuler cette approche à des champs artistiques plus établis comme la danse, la musique, le cinéma, l’architecture ou la littérature. Comme théoricien, conférencier et éditeur du portail gratin.org, il explore le champ de l’art programmé.Son travail a reçu plusieurs prix dans des festivals internationaux : Transmediale (Berlin, second prize 2007, honorary 2001), Ars Electronica (Linz, second prize 2009), UNESCO International Festival of Video-Dance (Paris, first prize online 2002), Vida 5.0 (Madrid, honorary 2002), CYNETart (Dresden, honorary 2004), medi@terra (Athens, first prize 1999), Interférences (Belfort, first prize 2000), et a été exposé entre autres au Centre Georges Pompidou, au Musée des Arts Décoratifs (Paris), à Sonar (Barcelone), à Ars Electronica (Linz), au Centre d’Art Contemporain de Sienne, au Musée d’Art Contemporain de Lyon, aux Nuits Blanches (Paris, Amiens, Metz, Bruxelles et Madrid). Il fait partie des collections de l’Espace Gantner (Bourogne, FR), du Cube (Issy-Mx, FR), du Fond Municipal d’Art Contemporain (FMAC) de Paris, de la Fondation Artphilein (Lugano, IT), et de la Fondation Fraenkel (USA).

→ www.antoineschmitt.com

Floy Krouchi

© Aude Paget

Bassiste, compositrice et performeuse, Floy Krouchi aka Drfloy est présente sur la scène musicale expérimentale depuis 1994. Elle commence sa traversée des territoires électroniques et acousmatiques au sein du groupe Mafucage (dub/indus/positive noise) dont elle est la bassiste et l’une des initiatrices, avec lequel elle a joué en France, en Europe et jusqu’en Chine. Travaille sur magnétophones à bandes, boîtes à rythmes et samplers. Suite à cette expérience déterminante, elle entrera dans la classe d’électroacoustique de Gino Favotti.En 2003, elle part avec son instrument en Inde étudier les ragas avec Pandit Hindraj Divekar. Elle y conçoit « Sakhiri » une création multimédia sur l’identité de genre avec la communauté Hijra, qui tourne sur le sous-continent indien. Elle continue ce travail grâce à une résidence Villa Médicis Hors-les-Murs en 2009 et sort l’album « A Stream of Love » avec la chanteuse indienne Sumathi.Depuis 2010, elle crée des pièces radiophoniques Hörspiel, pour l’Atelier de Création Radiophonique de France Culture « Hijras diaries » ou la Muse en Circuit «  Couvre-feux  » qui sont distinguées par le Prix Italia en 2011, le prix international d’Art radiophonique Luc Ferrari en 2010 et le prix Phonurgia Nova en 2013.En 2013, suite à une commande de Césaré (Reims), elle entame la série « Bass holograms », solos basse et électronique.Floy Krouchi compose pour différents supports  : expositions, web-art, vidéos expérimentales, cinéma, danse, installation-multimédia, et multiplie les collaborations avec divers artistes et collectifs d’artistes transdisciplinaires en Europe, aux États Unis, au Moyen Orient et en Inde.

→ www.floykrouchi.org

19.05.2015

Philippe Foch

© Eric Sneed

Musicien polyvalent, traverseur de territoires, de la musique traditionnelle, improvisée, électroacoustique, aux expériences théâtrales et performatives, batteur d’origine, Philippe Foch est un des rares percussionnistes français à avoir une grande relation avec des tablas auxquels il s’est initié lors de plusieurs voyages où séjourne son maître Pandit Shankar Ghosh à Calcutta. L’étude de la musique indienne a influencé sa démarche et donne à son jeu et à son écriture une riche palette associant jeu traditionnel et sonorités contemporaines.Il a fondé «  Les Amants de Juliette  » avec Benoît Delbecq et Serge Adam (1994-2014). Il a été le batteur de Akosh S. (1993-2002), de Didier Malherbe (1999-2008) et Nicolas Genest (1994-2014). Il a construit son travail autour de l’électronique à travers deux duos : « Red Torsion » avec Eryck Abecassis et «  Basstaarang  » avec Kasper Toeplitz, accueillis en résidence à Césaré, à Reims. Il est artiste associé avec la Scène nomade Athénor avec qui il partage des expériences de création et de performances avec notamment Jean-Christophe Feldhandler, l’écrivain Jean-Luc Raharimanana et Brigitte Lallier-Maisonneuve avec qui il crée « Kernel  », un solo pour la toute petite enfance en 2008.En 2010, il crée avec P. Le Goff « Jardin », pièce pour matériaux brut et électronique. Depuis 2010, il construit une complicité avec le violoncelliste Didier Petit, l’électroacousticien Christian Sebille et le comédien Pierre Meunier dans les « Voyageurs de l’espace ». Depuis 2007, il poursuit une aventure particulière avec son solo « Fugit » pour 15 tablas et électronique.Son parcours croise pendant vingt ans la compagnie théâtrale L’Entreprise (François Cervantès) comme musicien, compositeur et comédien (9 créations entre 1986 et 2008 ).Il compose régulièrement pour le théâtre la danse et le cirque. Parmi ses créations les plus récentes, citons la musique du dernier spectacle de Mathurin Bolze, « Du goudron et des plumes » (cirque contemporain), « Them no go see » de la chorégraphe Sophiatou Kossoko, « Nout » un trio avec Aurélie Maisonneuve (voix) et la danseuse Kazumi Fushigami.

→ www.myspace.com/philippefoch

Christophe Ruetsch

Compositeur et performer, Christophe Ruetsch travaille avec toutes sortes de sons qu’il malaxe allègrement sur scène ou dans les studios de musique électroacoustique à l’aide de machines toujours plus anciennes. Il aime particulièrement le bruit de fond depuis un passage à Tchernobyl. Il travaille régulièrement avec des scénographes, metteurs en scène et chorégraphes. Depuis 2003, il est régulièrement invité au GRM. En mai 2008, il part en résidence à Tchernobyl et travaille sur des phonographies dans la zone contaminée. Il crée en juin 2009 Atomic Radio 137 pour les Ateliers de Création Radiophonique (France Culture) et « Zona » en 2010 (commande de l’État et du GRM), « Atomic Radio 137 » en 2011.Depuis quelques années, il s’intéresse particulièrement au développement du travail en live, ce qui s’est traduit par l’élaboration d’une lutherie électronique personnelle donnant lieu à des concerts, ciné concerts et performances axées sur le jeu en direct. Sa musique est jouée dans de nombreux concerts et festivals en France et à l’étranger.

Fabien Joubert

Après une licence d’études théâtrales aux universités de Paris 3 et Paris 8 (il y côtoya Georges Banu, Philippe Tancelin, Monique Banu-Borie, Anne Françoise Benhamou, Claude Régy…), il intègre l’école d’acteur de la Comédie de Reims, dirigée par Christian Schiaretti. Trois ans plus tard, celui-ci l’engagera dans la troupe des “Comédiens de la Comédie”.Sous sa direction, il jouera A. Badiou (Rôle d’Ahmed), J.P.  Siméon, P.  Corneille, J. von Saaz, B. Brecht, F. Garcia-Lorca, P. Calderon de la Barca.Puis, il travaille au théâtre avec  : J.  Renault (W. Shakespeare), M.  Mane (P. Adam, N.  Wallace, B. Srbljanovic, B.M. Koltès), F. Cancelli (Molière), P.  Adam, C.  Toussaint (F. Bartelt), C.  Stavisky (Sophocle), J.M. Guerin (P. Quignard), J.P. Vidal (J. Fosse, A. Tchékov), D. Girondin Moab (P. Adam, L.  Bazin), l’ensemble de musique médiévale Le Voir-Dit (Cycle G. De Machault), S.  Added (S. Guitry), D. Wittorsky... Il a mis en scène B.M. Koltès, S. Alexiévitch, H. Kureishi.Il a coécrit et codirigé deux moyens-métrages avec le réalisateur G. Sacré  : «  Le théâtre et ses fantômes » et « After L. »En 2011, il  crée le collectif d’acteurs O’Brother Company. Il rencontrera ainsi le  travail D’A. Churin, D. Rossel, L.Bazin, R. Barché…

20.05.2015

Stéphane Buellet

© David Lemonnier

Diplômé de l’École La Martinière de Lyon en communication visuelle et d’un DSAA concepteur-créateur en graphisme où ses études sur la “matière numérique” lui ont valu les félicitations du jury, Stéphane Buellet est spécialisé dans le design interactif. Il développe depuis 2006 une pratique du design reposant sur une utilisation créative du code. Cofondateur de Chevalvert et du Bureau des Affaires Typographiques, il est également impliqué dans des projets tel que le Free Art Bureau et les Rencontres Internationales de Lure. Il a aussi écrit des articles traitants des arts numériques pour le magazine de la Gaîté Lyrique.Sa pratique orientée sur la « matière numérique » et la culture du code influence sa méthodologie et les processus de conception au sein des champs du design qu’il explore. Cette culture qui s’imbrique dans les images, les objets et l’espace n’offre pas seulement des possibilités techniques mais ouvre aussi un champ critique où le designer est en mesure de s’exprimer.

Aude Romary

© Émilie Salquèbre

Après avoir étudié la clarinette, Aude Romary suit une formation classique de violoncelle à partir de 1997. Elle se consacre également à l’improvisation libre et à la musique contemporaine. Cette démarche lui permet de participer à des projets alliant diverses disciplines (danse, chant, vidéo, arts plastiques, théâtre, peinture), entre autre avec la cie Ormone, Emil 13, la cie Les Filles d’Applomb et le collectif Pagaille. Sensible à l’énergie rock et à l’improvisation libre, elle développe alors un jeu sur le violoncelle amplifié et préparé avec les groupes Drain Pump Booster et Trap. En 2005, elle devient la musicienne de la cie de danse l’Astragale et crée « ME 109 » une adaptation théâtrale alliant théâtre, musique et danse autour dés récits de Luc colomb (en collaboration avec le metteur en scène Hugues Reinert, cie L’S.K.B.L). Depuis 2011, elle collabore à la création de pièce mixte (musique électroacoustique et violoncelle), ayant pour objet d’expérimenter autant le son que l’espace : «  I brook my cello and ?  » avec Jean-Philippe Gross / « Cellostries#1” + “Cellostries#2 » avec Marco Marini (2013/2014)En 2014, elle est invitée à travailler par la cie Les Endimanchés pour la création de leur nouveau spectacle «  Le Dieu Bonheur  » d’après un texte d’Heiner Müller. Aude Romay anime également des ateliers d’improvisation libre au lycée Vuillaume de Mirecourt.

Daniel Koskowitz

Dès la fin des années 70, il s’oriente vers les musiques actuelles, en participant à diverses formations : Hellébore, Néo Museum, Szentendre, Look de Book, Officer. Il poursuit ensuite son parcours par des compositions de style plus rock avec le collectif  Soixante Étages. Il débute son travail solo en 1987, sous le nom de Jagger Naut. Il aborde ainsi les percussions électroniques, le sampler et la technologie Midi, exploitée par la suite dans le spectacle « La colonie  », adapté d’une nouvelle de Franz Kafka  ; ainsi que dans deux spectacles chorégraphiques de la compagnie Adrien et les muses.Pratiquant l’improvisation totale avec les ensembles Idiome 1238 et Idiome 623, il est également fondateur en 1994 du trio de Power rock Étage 34 en compagnie d’Olivier Paquotte et Dominique Répécaud.Collaborateur régulier de la formation Art Zoyd depuis la création de «  Armageddon  » dans le cadre de Lille 2004 capitale européenne de la culture, il participe aux spectacles suivants  : « Les magasins réunis, « Métropolis », « Le champ des larmes  », «  La chute de la maison Usher  », « Kairo », « Les Particules Noires », « L’homme à la caméra », « Trois rêves non valides », « Vampyr », « Fleuves de lumière » et « Les Portes du Futur », spectacles pyrotechniques événementiels du Groupe F.De 2005 à 2010, il compose pour la chorégraphe Danielle Gabou au sein de la compagnie Sans Sommeil trois spectacles  : «  Double culture  » en compagnie de Mathieu Chamagne, « Décalage » et « = Décalage ».En 2006, il fonde la version ‘live’ de Jagger Naut avec la création de « DeKad », bilan de vingt années de parcours, avant d’envisager la composition de « Kaydara », disponible sur CD en 2009.De 2006 à 2013, avec le collectif Art Sonic, il motive une suite d’actions musicales  : «  Poder Loops  », «  Le Flux Parade  », «  Instants Captés  », «  Les Archers » ; ainsi que « Les Nouveaux Patrimoines » une relecture d’œuvres marquantes de la musique du XX°. Depuis 2012, il se produit sous le pseudonyme de Teck Nicky dans une prestation solo de musique électro.

→ dkoskowitz.webnode.fr

21.05.2015

Christophe Bergon

© ldaJacobs

Artiste à la pratique cumulative, metteur en scène, scénographe, light designer et vidéaste, il construit depuis une dizaine d’années un parcours singulier à travers ses propres œuvres et ses différentes collaborations. Il travaille essentiellement pour la scène (théâtre, danse, théâtre musical, opéra) mais pratique également la performance et les installations. Il revendique un nomadisme artistique et une non hiérarchisation des formes.Son travail de metteur en scène est marqué par la volonté de construire un théâtre politique et poétique qu’il élabore à partir de textes contemporains (romans, essais…) dans une relation forte et durable avec les auteurs.En 2007 il rencontre Antoine Volodine. Touché par la personnalité de l’écrivain et frappé par la force de son œuvre, il met en scène plusieurs pièces à partir de son univers littéraire. Toutes ces pièces sont aujourd’hui inscrites au répertoire du Post-Exotisme, créé par l’écrivain.En 2012 il a engagé un processus de travail avec l’auteur et essayiste Camille de Toledo à partir de ses travaux (romans et essais) qui traitent de la question Européenne. Ce processus l’a conduit à créer deux formes scéniques et à commander à l’auteur, pour sa prochaine création, une écriture dramatique qu’il mettra en scène en 2015.Également très en lien avec la musique contemporaine, il a mis en scène et/ou scénographié diverses formes musicales avec les compositeurs Marc Demereau, Pierre Jodlowski, Christophe Ruetsch, Bertrand Dubedout, Arturo Corrales et Benoît Moreau. Il prépare actuellement une installation sonore et interactive avec le compositeur italien Jacopo Baboni-Schilingi.En 2002, il cofonde avec Manuela Agnesini et Enrico Clarelli, lato sensu museum, un  label de formes scéniques, lieu porteur de nombreux projets et de multiples collaborations.

→ www.latosensumuseum.com

Pascal Battus

Artiste sonore, improvisateur, compositeur Pascal Battus développe une pratique du son plus attentive au geste sonore, à l’écoute et à la situation qui les détermine qu’à un instrument défini  : le pick-up de guitare (micro de guitare sans guitare), les surfaces rotatives, la guitare “environnée” (guitare électrique sur table + micro contact + objets divers + électronique), la percussion (objets amplifiés ou non). Son travail est régulièrement diffusé sur les ondes (France Musique, Résonance FM...). Il a joué en Europe, États Unis, Canada, Asie, Moyen-Orient, Australie en solo ou plus fréquemment avec d’autres musiciens. Il travaille souvent avec des danseurs, des performeurs plasticiens. Il réalise des Graphones (dessins sonores) et co-invente les Massages Sonores avec Thierry Madiot. Ses disques sont édités chez Potlatch, Corpus Hermeticum, Amor Fati, Another Timbre, Cathnor, Organized Music From Thessaloniki, Herbal International...

→ pbattus.free.fr

Didier Petit

Depuis 25 ans, Didier Petit pose un regard sur le son qui nous environne. Avec son violoncelle qui s’avère être un instrument aux facettes multiples et insoupçonnées, il propose une musique singulière qui écoute le Monde. De 2000 à 2010, Il crée 6 faces pour violoncelle seul « Déviation et Don’t Explain » qu’il présente partout avec bonheur, Mais il joue surtout avec les autres  !! Il a fondé en 1990, la collection des disques in situ cherchant ainsi à y documenter un (contre) courant d’idées musicales (où l’on peut entendre entre autre François Tusques, Joëlle Léandre, Joe Mc Phee, Denis Colin, Fred Frith, Jean-Pierre Drouet, Jac Berrocal, Jean-François Pauvros, Evan Parker, Hélène Breshand et bien d’autres). Il fut aussi à l’initiative des décades de musiques improvisées de 1986 à 1988, du Festival WormHoles en 2007 avec Etienne Bultingaire au Théâtre de l’Echangeur de Bagnolet (4 éditions) et fut également présent dés le début des « Allumés du Jazz  » association de labels indépendants Français. Depuis 2011 il est conseillé musical auprès de l’Observatoire de l’Espace et du Festival Sidération du Centre National d’Etude Spatiale (CNES). Il crée les Voyageurs de l’Espace en 2009 (ensemble à géométrie variable) en étroite collaboration avec Gerard Azoulay  : directeur de ce même Observatoire de l’Espace. En octobre prochain, il montera dans l’avion zéro G du CNES pour appréhender la sensation d’apesanteur et créer une pièce pour violoncelle à partir de cette expérience sensible « la main de l’âme ».Par ailleurs, quand il n’est pas aux Etats-Unis ou en Chine avec son maintenant fameux East-West Collective, il joue aussi du violoncelle à l’oreille des abeilles d’Olivier Darné, suit les poêtes de tous bord, auteurs, danseurs, plasticiens et j’en passe.

22.05.2015

Frédéric Le Junter

“J’aime regarder/écouter le hasard en mouvement, sa vitesse, sa texture, sa densité, percevoir les paramètres que je sens communs avec les différents flux de la réalité qui m’entourent, plus précisement le son, les fréquences qui le composent et l’espace, la météo, les reflets de la lumière, la circulation de l’énergie dans le paysage sonore ou visuel. Je transpose très simplement ces perceptions en sons, en mouvements de lumière, en actions incertaines.Je produis dans plusieurs directions, installations sonores et plastiques, performances, concerts, et chansons, objets divers, depuis 1984.Je me suis concentré ces dernières années sur des machines sonores amplifiées de petites dimensions que j’utilise en concert. Avec ces machines, j’explore la densité, les combinaisons de matières faites et mixées en direct ; chaque machine comporte un ou plusieurs instruments mis en œuvre par un système mécanique. J’aime montrer l’aspect visuel du son en train de se produire, l’incertitude en action, celle de la machine et la mienne qui joue avec tout ça.Plus largement, l’outil et son influence sur l’individu m’intéressent, les outils-prothèses, sonores ou non, comme le costume de l’homme-voilier que je présente sous forme d’actions, des mots trouvés-assemblés m’ont conduit à faire des chansons. J’ai appliqué également le hasard mécanique à la lumière. J’ai réalisé une forme de cinéma d’animation abstrait-concret créé en direct par des objets le plus souvent translucides qui déplacent à l’intérieur de projecteurs. Je vois la musique comme un travail de l’espace, je me sens comme un témoin de la complexité.”· quelques projets : « Jardin Composite » (2014), « Les bruits de couloir » (2014), « MAsses » (2010-2014), «  Silent Block  » (2009), «  Calais  » (2009-2010), « Berthet + Le Junter » (1993 - 2011), « Les massifs de fleurs » (1994 - 2013)...

→ www.lejunter.net

Patricia Dallio

© Jean-Christophe Hanché

Patricia Dallio est musicienne, compositrice et interprète au clavier, capteurs et électronique. Tout au long de son parcours, qui commence par l’apprentissage du piano, elle s’affranchit des frontières stylistiques pour vivre des expériences musicales éclectiques allant du jazz au rock à la musique expérimentale et contemporaine. Sa rencontre avec le groupe Art Zoyd qu’elle intègre à l’âge de vingt ans (en 1979) durera trente années.Depuis 2009, elle se consacre quasi totalement à la compagnie sound track qu’elle a co-fondée en 1990 avec Cyril Dumontet et Catherine Mortier. Les rencontres et expérimentations avec de nombreux collaborateurs, réalisateurs, chorégraphes, musiciens, plasticiens, metteurs en scène et danseurs, sont bien souvent décisives et nourrissent son travail de création depuis toujours. Ce sont ces collisions passionnantes qui donnent pour elle tout le sens de la transversalité de ses œuvres. Dans ses créations et dans la façon dont elles sont mises en scène, le texte, la voix, le mouvement et le son ne sont pas dans des rapports de coexistence autonome mais bien dans une complémentarité réactive et interdépendante.

→ www.patriciadallio.com

Aurore Gruel

© Arnaud Hussenot

“Aurore Gruel, grande chose musculeuse étirable ad libitum, arc vivant et transformable. C’est une sculpture en mouvement. Balancements, mouvements tronqués, élans brisés puis repris, inversés, ressacs incessants...” Anne de Rancour

Aurore Gruel développe un travail qui engage le corps dans un acte poétique. Sa danse instinctive, musicale et réflexive est un cheminement où elle cultive la passion du paradoxe ; une toile dans laquelle se lient et se délient différents champs. Le champ d’investigation du corps est vaste, il suit le cours de l’existence et de ses cycles. En suivre les rythmes, tendre les contraires, non dans une confrontation duale, mais dans un frottement : découvrir ce qu’il y a à tisser ensemble, dans un espace précis, épuré qui ouvre un champ de possibles.Après un parcours de formation classique, elle s’oriente vers la danse contemporaine tout en poursuivant des études de philosophie. Sur les bordures, elle fait le voyage de ses filiations et échappe aux classifications. Elle s’installe dans la région Lorraine en 2001 et fonde la compagnie Ormone en 2004. La compagnie Ormone est sous le signe de la pluridisciplinarité, chaque projet est une collaboration, fruit d’intuitions, de tissages au nom d’une poétique, entre réalisme et étrangeté. Elle travaille également en tant qu’interprète ou chorégraphe dans différents projets.· spectacles : « Encore » (2013), « Erika » (2013), « Le poème de la rupture » (2011), « Un œil sur la chose » (2011), « Elle n’est pas coupable, mais elle se met à table » (2009)...· collaborations : Françoise Klein, Hervé Birolini, Delphine Ziegler, Michel Raji, Thierry Bédart, Arnaud Paquotte, Daunik Lazro, Louis-Michel Marion, Mathieu Chamagne, Marie-Noëlle Brun, Fu Fengxi, Thierry Madiot, Thomas Lehn, Frédéric Blondy, Will Menter, Ishrann Sigidjian, Xavier Quérel…

→ www.cie-ormone.com

23.05.2015

Julie Rousse

© Robert Szkolnicki

Artiste sonore, improvisatrice et compositrice électroacoustique, son travail s’exprime à travers de nombreux projets, à commencer par son activité principale : les performances live, les installations sonores, mais aussi des musiques de films, des collaborations avec des chorégraphes ou metteurs-en-scène, des créations sonores pour des photographes...Phonographe passionnée, elle est toujours à la recherche de nouvelles sources sonores à travers l’Europe et le Monde, explorant les possibilités de captation dans des contextes spécifiques et choisis (urbains, naturels ou industriels).Depuis 2001, elle utilise cette collection sonore comme sa matière première, dans une démarche expérimentale et grâce à une plateforme numérique de traitement du son en temps réel dans une solide pratique de l’improvisation libre. Elle fouille la matière sonore explorant, à la recherche de textures nouvelles ou au contraire dans les rythmes uniques des sons bruts, libres de toute intervention.Créant des univers fourmillants et immersifs, Julie Rousse délivre des pièces tout à fait personnelles issues d’un travail in-situ, à partir de sons enregistrés pour un projet déterminé, traduisant par le sonore ses impressions sensibles - afin d’être déployé dans un lieu spécifique et/ou à un moment précis.Ses collaborateurs sont des improvisateurs chevronnés ou des artistes émergents de la scène improvisée internationale. En plus de son travail solo, elle se produit en duo avec Marta Zapparoli, Mathieu Garrouste et Olivier di Placido.Elle a participé, aux quatre coins du globe, dans différents lieux et festivals de musique expérimentale.Ses pièces ont été publiées sur les labels Sub Rosa (2010), TsukuBoshi (2010) et sur les netlabels NoType (2001), Con-V (2004) and Just Not Normal (2009) et jouées sur les ondes de Radio Canada, Arte Radio ou KKWNE (net)...En 2015, Julie Rousse est lauréate du programme “Hors les Murs” de l’Institut Français.

Yuko Oshima

© Sébastien Bozon

Yuko débute la musique au Japon à l’âge de 18 ans. Au hasard d’une petite annonce, elle découvre le free-noise-rock et intègre le groupe Gakusei-Jikken-Shitsu avec lequel elle est propulsée sur la scène japonaise avant-gardiste. Elle collabore avec des danseurs de Butô / contemporain (Atsushi Takenouchi, Rey, etc.) et des compagnies de théâtre (Soshin kikan) et des musiciens improvisateurs (Ryoko Ono, Hiroki Ono etc.)Elle s’installe en France en 2000 pour étudier l’improvisation et la musique contemporaine à l’École de Percussion de Strasbourg et au Conservatoire de Strasbourg. Depuis, elle collabore avec des musiciens de la scène Jazz et musiques improvisées. Elle compose et interprète sa musique pour la scène, le cinéma et les arts dramatiques.Elle est l’une des fondatrices du duo Donkey Monkey avec la pianiste Eve Risser  ; elles préparent actuellement leur 3ème album. Yuko est également batteuse du trio Klang avec Sophie Agnel et Catherine Jauniaux, du trio Ganjin avec Hugues Vincent et Frantz Loriot. Elle a par ailleurs collaboré avec des poètes (Gaston Jung, Paul Varlet) et a réalisé des musiques de films pour Damien Fritsch (« Émile Gallé », « Les enracinés », « L’attente ») et a joué dans une pièce du théâtre I.C.I. (2014).

Kurt d’Haeseleer

Né en 1974, Kurt d’Haeseleer étudie les arts audiovisuels à l’Institut des Arts Sint-Lukas à Bruxelles avant de rejoindre en 1999 la structure Filmfabriek, un collectif d’artistes situé à Bierbeek en Belgique. Le Filmfabriek se concentre sur des projets artistiques dans les domaines du graphic design, de la vidéo et du théâtre. Les travaux de Kurt existent sous forme de vidéos expérimentales et de vidéos installations comme «  File  » (2000), «  Lullaby  » (2003), «  Another Dress Code  » (2003), «  S*CKMYP   » (2004), « Fossilization » (2005) et « Pop Steroids » (2005). Il a également créé les vidéos pour plusieurs productions de théâtre, danse et opéra de Guy Cassiers, Georges Aperghis, Franck Vigroux, Ictus, Parade, Isabella Soupart, Johanne Saunier... Depuis 2010 il est le directeur artistique du WERKTANK (a factory for new and old media art), qui est une maison de production d’installations nouveaux médias à Louvain. Il a également été responsable du videodesign pour l’opéra  « Ring » de Wagner par Guy Cassiers et Daniel Bairenbaum à la Scala de Milan et le Staatsoper de Berlin.

24.05.2015

BART MARIS

© Benoit Van Maele

Le trompettiste belge Bart Maris s’est produit avec un grand nombre de formations dont Fukkeduk (B), Kamikaze, X-Legged Sally, (maintenant FES Flat Earth Society), Synaesthetic Trip(avec Edward Perraud et Benoit Delbecq) et en tournée avec Walabix, (Tricollectif ). Il participe à des pièces de théâtre en qualité de compositeur mais également en qualité d’acteur. Il compose également pour la danse pour David Hernandez « Box », Meg Stuart « It’s about time » et comme membre du groupe X-Legged Sally pour les performances de Wim Vandekeybus. Cherchant la mixité des styles, ses propres projets sont de formes très variées. Citons Les Poubelles (trio freerock), GLITS (duo avec le pianiste Peter Vandenberghe) Krommekeer (duo avec violoncelliste Lode Vercampt) et sa collaboration avec la chanteuse soprano Sylvie De Pauw. Bart Maris est par ailleurs professeur d’improvisation à la School of Arts de Ghent, et honoré avec Prix Sabam 2014 et Jazzmozaiekaward 2015

Mathieu Chamagne

© Stéphane Lempereur

Après de nombreuses expériences en tant que pianiste dans des formations jazz/ rock, Mathieu migre progressivement vers la musique improvisée tout en développant un set instrumental électroacoustique où se côtoient synthétiseurs analogiques et numériques, objets sonores préparés, et différents outils informatiques développés dans l’environnement de programmation Max. Il se passionne pour la musique électroacoustique et enseigne le piano puis l’informatique musicale et l’électroacoustique depuis 1994 dans plusieurs écoles & ateliers. Il se spécialise dans le développement de dispositifs interactifs multimédias pour le spectacle vivant et

les installations interactives, et compose pour des créations théâtrales et chorégraphiques. Il obtient une commande d’état en 2006 pour la création de la pièce « Espaces Croisés ». Il participe à des créations et performances qui croisent théâtre, cinéma, poésie, danse et arts plastiques et improvise aux côtés de Franck Collot, Jérôme Noetinger, Jean Marc Montera, Le Quan Ninh, Axel Dörner, Roger Turner, Otomo Yoshihide, Sachiko M., Xavier Charles, Sophie Agnel, Laurent Dailleau, Dominique Répécaud, Marie-Noelle Brun, Hervé Birolini, Aurore Gruel... Membre depuis 2006 du groupe de recherche informatique du GMEA (Groupe de Musique Électroacoustique d’Albi-Centre National de création musicale), il travaille sur le développement et l’expérimentation d’interfaces multitactiles pour le contrôle en temps réel de synthèse sonore et spatialisation.

→ www.mathieuchamagne.com

Catherine Redelsperger

© Pierre Bongiovanni

L’écriture de Catherine Redelsperger procède d’une manière qui est parfois sans-façon, mais non sans-gêne, bien au contraire ; car elle engendre souvent une gêne, relativement sourde, non palpable. Cela ressemble à l’effet d’un habit familier qui serait devenu soudain légèrement trop petit, et qui gêne aux emmanchures. On ne saurait dire du reste si c’est nous qui avons grandi durant la nuit – improbable, excepté si l’on est un enfant, ce qui peut arriver – ou bien si c’est l’habit, pourtant si connu, si intime, qui a changé. En général, c’est simplement que l’on avait pas tout à fait bien regardé au début, et qu’il faut à présent plisser les yeux pour mieux voir ce qui se dérobait jusqu’ici. L’écriture de Redelsperger fait apparaître une fissure, et par là, nous entendons également le fait particulier qu’elle n’impose pas une faille abyssale. Cela pourrait s’apparenter à certains mécanismes de la littérature dite fantastique, de Maupassant à Poe, où l’étrange l’est d’autant plus qu’il suinte dans un univers où tout a été installé par l’écrivain pour nous faire sentir la tranquillité des lieux et donc mieux nous saisir par la brusque apparition d’un seul élément qui apparaît par contraste comme non ordinaire, extraordinaire – matière dont on fait les histoires. Mais si elle se rapproche de cette littérature par cet effet, elle en est également éloignée par le fait que l’élément étrange ne l’est pas pour elle.· dernières parutions : «  Paysages du temps  »

micro-nouvelles sur des peintures de Thierry Diers (éditions galerie Duboys, 2013) / «  Légendes  » avec Pierre Bongiovanni, photographe et écrivain (édition Maison Laurentine, 2014) / «  Picking up the pieces » micro-nouvelles sur des peintures de Valérie Brunel (2014) / « Business attitude » textes sur les peintures de Thierry Diers (éditions galerie Duboys, 2015)

ANNE-LAURE LEMAIRE

Anne-Laure Lemaire vit et travaille en Champagne-Ardenne. Elle conçoit des spectacles qui s’appuient fortement sur le lien social et la collaboration avec des artistes de tous horizons.Après des études en hypokâgne et en khâgne, Anne-Laure Lemaire entre au Conservatoire de Dijon, dans la classe d’art dramatique de Jacques Bellay et celle d’Ewa Lewinson. Elle obtient le premier prix à sa sortie en 2001. Elle fonde en 2002 la Compagnie Nie Wiem, qui s’installe en Haute-Marne en 2008, et signe les mises en scène de « L’École des Filles » (2005), « SCUM  » (2007), d’après Valérie Solanas, « Le Sauvage » (2008) de Catherine Redelsperger, « Usine/Roman » (2010), d’après «  Notre usine est un roman  » de Sylvain Rossignol, « Louisa Miller » (2012), d’après Schiller, « La France sur son 31 », d’Eléonore Bovon (2014), « Petite louve bleue », d’Eléonore Bovon (2014).Elle signe également des mises en scène pour d’autres compagnies, notamment pour l’opéra ou le théâtre musical (Compagnie Opéra en Appartement, Colorature, ensemble vocal Montéclair…)Elle obtient en 2006 le Diplôme d’État d’enseignement du théâtre, et relie en permanence son travail de création à la pédagogie, en lien avec l’Éducation Nationale, ou la formation professionnelle. En 2014, la compagnie Nie Wiem est conventionnée avec l’ORCCA/Région Champagne-Ardenne en tant que compagnie émergente et parrainée par le Nouveau Relax, scène conventionnée de Chaumont (52).

25.05.2015

((OW-AO))#3

CCAM-Scène nationale de Vandœuvre

RUE DE PARME > 54500 VANDŒUVRE-LÈS-NANCY

TEL +33 (0)3 83 56 15 00

site FESTIVAL www.musiqueaction.com

site compagnie ciesoundtrack.com/pages/view/26

facebook.com/pages/cie-soundtrack/112776315400508?ref=hl

production ((OW-AO))#3 cie sound trackcoproduction CCAM-Scène nationale de Vandœuvre, Césaré-Centre nationale de création musicale (Reims)

dans le cadre de la 31ème édition du Festival Musique Action