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SFD A80 © 2013. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. vés de la PA systolique et ceux du cholestérol total (p < 0,001 et p = 0,01 res- pectivement). Conclusion : La fréquence de la RD dans la Wilaya de Constantine augmente de façon significative avec les chiffres élevés de la PAS et du cholestérol total. P2048 Recommandations HAS versus pratiques de l’autosurveillance glycémique : étude d’une population de patients diabétiques de type 2 suivis en diabétologie P. Böhme 1 , J. Cunin 2 , B. Domoré 2 , A. Giesenfeld 2 , B. Guerci 3 , I. May 2 , P. Corbonnois 3 , O. Ziegler 3 1 CHU Nancy, Vandoeuvre-les-Nancy ; 2 CHU Nancy, Pharmacie, Vandoeuvre-les-Nancy ; 3 CHU Nancy, Diabétologie et Nutrition, Vandoeuvre-les-Nancy. Introduction : La HAS a publié des recommandations pour la pratique de l’autosurveillance glycémique (ASG) dans le diabète de type 2 (DT2) en propo- sant un nombre quotidien de glycémies capillaires (GC) selon le traitement. L’objectif de ce travail est d’évaluer les pratiques de l’ASG d’une cohorte de patients DT2 suivis en diabétologie en tenant compte du risque hypoglycé- mique. Patients et méthodes : Cette enquête rétrospective a porté sur les sujets DT2 suivis en bilan annuel (mars 2011 à juin 2012) dans un service de diabétologie de CHU. À cette occasion est réalisée une évaluation du nombre quotidien de CG et de la fréquence des hypoglycémies rapportées par le patient. Le traitement à risque comprend au moins un médicament hypoglycémique (TThypo) : sulfa- mide hypoglycémiant, glinide et/ou ou insuline. Résultats : Parmi les 1788 patients (IMC : 29,8 ± 1,3 kg/m² ; durée du diabète : 23,6 ± 2,4 ans), 68,7 % bénéficient d’un TThypo. Il existe une association forte entre TThypo et survenue d’hypoglycémie (> à 4 par mois ; p < 0,01). Or, 18,5 % des DT2 avec un TThypo ne réalisent aucune ASG. Parmi les DT2 insulinotraités (n = 839), 72,7 % réalisent entre 2 et 4 CG/j et 10,8 % moins d’un CG/J ; 8,82 % des patients rapportant plus de 4 hypoglycémies/mois ne réalisent pas d’ASG. Parmi les patients sans TThypo, 41,5 % pratiquent une ASG quoti- dienne. Sur l’ensemble de l’échantillon, 49,4 % des patients effectuent une ASG en conformité avec les recommandations. Conclusion : Dans ce service de diabétologie, la pratique de l’ASG n’est conforme aux recommandations de l’HAS que pour la moitié des DT2. L’ASG ne semble pas optimale chez les patients DT2 à risque d’hypoglycémie. Inverse- ment, son utilisation semble excessive dans les situations à moindre risque. L’ASG mérite d’être évaluée régulièrement chez les patients DT2 afin d’en améliorer le rapport coût/bénéfice. P2049 comment ameliorer la coordination de soins entre médecins généralistes et un service de diabétologie pour la prise en charge des patients diabétiques ? F. Bosquet, C. Botella, A. Hartemann Hopital Pitie Salpetriere, Paris. Objectif : Évaluer la pratique de médecins généralistes (MG) concernant leurs patients diabétiques, et leurs attentes vis à vis d’un service de diabétologie afin de pouvoir améliorer la coordination de soins entre la médecine générale et la médecine hospitalière. Matériels et méthodes : Envoi par courrier d’un questionnaire (20 questions ; 10') aux MG en relation avec le service de diabétologie de la Pitié-Salpetrière sur une période de 3 mois en 2011. Résultats : 36% des MG ont répondu (83/230).2/3 des MG suivent plus de 30þdiabétiques de type 2 et 1/4 plus de 10 diabétiques de type 1 par an. Les thèmes éducatifs où les MG ont le plus suffisamment de temps en consultation sont l’annonce diagnostique (63 %) et l’hypoglycémie (57 %) ; à l’inverse, ils manquent habituellement de temps concernant la technique d’injection de l’insuline (33 %) et l’adaptation des doses d’insuline (15 %). Les situations les plus communes de recours à l’hospitalisation sont la mise sous multi-injections d’insuline (64,6 %) et la presence d’une complication associée au diabete (61,5 %) L’amélioration des relations entre l’hopital et les MG doit passer par un accès direct via un numéro de téléphone por- table (51,8 %) ; un délai écourté pour la réception du compte-rendu d’hospitalisation (inférieur à 15 jours pour 89,2 %) ; la mise en place d’un plan personnalisé de santé avec des objectifs ciblés (63,9 %) ; la rédaction d’une ordonnance de sortie pour une durée limitée de 1 à 3 mois (96,4 %) ; la remise au patient d’une lettre de sortie (94 %) ; la recommandation d’une consultation avec le médecin traitant dans le mois qui suit l’hospitalisation (59 %). Conclusion : La mise en place effective de ces propositions devrait permettre de meilleures relations entre médecins généralistes et services hospitaliers au profit d’une amélioration de la prise en charge des patients diabétiques. Il semble par ailleurs utile que les MG soient mieux informés de l’offre de soins (consulta- tions spécialisées ; hopitaux de jour et de semaine pluri thématiques ; hospitali- sation conventionnelle) pour permettre un recours hospitalier ciblé. P2050 Résultats de l’étude VILDA portant sur l’utilisation de la vildagliptine en France : données de suivi à 18 mois S. Bouée 1 , D. Simon 2 , E. Eschwege 3 , C. Attali 4 , S. Dejager 5 , B. Kind 5 , S. Quéré 5 , B. Detournay 1 , J. Bringer 6 1 CEMKA, Bourg La Reine ; 2 Service de diabétologie, Hôpital Pitié-Salpétrière, Paris ; 3 INSERM, Paris ; 4 Cabinet Médical de Groupe, Epinay Sous Sénart ; 5 Novartis, Rueil Malmaison ; 6 Service des maladies endocriniennes, Hôpital Lapeyronie, Montpellier. Objectif : Évaluer, en conditions réelles d’utilisation chez des patients DT2, l’efficacité, la tolérance et la maintenance de la vildagliptine. Matériels et méthodes : Une cohorte observationnelle prospective sur 2 ans a été initiée en France en 2010 à la demande de la HAS. Un échantillon représentatif de patients DT2 traités par vildagliptine a été inclus par 84 endocrinologues et 482 généralistes. Les données de suivi intermédiaire sont rapportées. Résultats : 1 470 patients sont pris en compte : 60 % d’hommes, âge moyen 63 ± 9 ans, ancienneté du diabète 7 ± 6,5 ans, IMC moyen = 30 ± 6 kg/m 2 . Le taux moyen d’HbA1C était de : 7,8 %, à l’initiation de vildagliptine puis 7,1 % (N = 1 080), 7,0 % (N = 1 088) et 7,0 % (N = 991) respectivement à 6, 12 et 18 mois. Le poids a légèrement diminué : 86 kg à l’initiation de vildagliptine puis 86 kg, 85 kg et 84 kg à 6, 12 et 18 mois. Le pourcentage de patients avec ASAT et/ou ALAT > 120UI était de 0,5 % avant l’initiation de vildagliptine puis 0,3 %, 0,5 % et 0,2 % à 6, 12, et 18 mois, avec des taux moyens stables : 30, 29, 28 et 27 (ASAT) et 29, 28, 28 et 27 (ALAT) à l’initiation de vildagliptine, et à 6, 12 et 18 mois. Le débit de fil- tration glomérulaire moyen (MDRD) était de 82 ml/min avant l’initiation de vil- dagliptine, puis 83, 84, et 83, à 6, 12 et 18 mois, avec un pourcentage stable (14 %) de patients avec DFG < 60 ml/min. Six hypoglycémies sévères sont survenues chez 6 patients sous vildagliptine (incidence = 0,30/100 patient-années IC95 % = [0,12;0,60]), toutes sont survenues chez des patients également traités par insu- line et/ou sulfamide. La proportion de patients toujours traités par la vildagliptine était de 96,3 %, 92,2 % et 89,3 % à 6, 12 et 18 mois. Conclusion : La vildagliptine a montré une efficacité comparable à celle obser- vée dans les essais cliniques et stable sur 18 mois, avec très peu d’hypoglycémies et un taux de maintenance satisfaisant. P2051 Facteurs associes au mauvais contrôle glycémique chez 1 267 diabétiques de type 2 en Afrique Subsaharienne A. Camara 1 , N. Moussa Balde 1 , E. Sobngwi 2 , M. Mansour Diallo 1 , S. Limen 2 , A. Diallo 1 , A. Kake 1 , F. Bonnet 3 1 CHU de Donka, Endocrinologie et Diabétologie, Conakry, Guinée ; 2 Centre d’obésité, Hôpital Central, Yaoundé, Cameroun ; 3 CHU de Rennes, Endocrinologie et Diabétologie, Rennes. Objectif : Évaluer la fréquence du mauvais contrôle glycémique chez des diabé- tiques de type 2 suivis en ambulatoire au Cameroun et en Guinée. Matériels et méthodes : Étude transversale, multicentrique conduite auprès de 1 267 patients (= 16 ans et durée du diabète = 1 an). Six centres de soins au Cameroun (n = 766 sujets) et quatre en Guinée (n = 501 sujets) ont participé. Les données recueillies portaient sur les caractéristiques de personne, l’his- toire du diabète, les paramètres cliniques et le taux d’hémoglobine glyquée (HbA1c) mesuré par l’analyseur In2it©. Le mauvais contrôle glycémique était défini par un taux d’HbA1c = 7 %. Une régression logistique multiple a été conduite pour identifier les facteurs de risque associés au mauvais contrôle glycémique. Résultats : Les femmes représentaient 61,1 % des sujets ; l’âge moyen était de 58,4 ± 10,5 ans et la durée moyenne du diabète de 7,6 ± 6,3 ans. La valeur moyenne de l’HbA1c était de 8,9 ± 2,5 % [4-14,1 %]. La fréquence du mauvais contrôle glycémique était de 74,1 % significativement (p < 10-4) plus impor- tante en Guinée (84 %) qu’au Cameroun (67,6 %). Les facteurs associés au mau- vais contrôle glycémique en Guinée étaient le traitement par l’insuline (OR = 3,79 : 1,60-8,98), une durée du diabète > 3 ans (OR = 2,94 : 1,63-5,30) et la glycémie à jeun (OR = 1,04 : 1,03-1,05). Au Cameroun ces facteurs étaient l’âge 58 ans (OR = 1,58 : 1,07-2,33), le traitement à l’insuline (OR = 2,78 : 1,73-4,45), une durée du diabète > 3 ans (OR = 1,75 : 1,17-2,62) et la glycémie à jeun (OR = 1,03 : 1,03-1,04). L’association au mauvais contrôle glycémique du traitement à l’insuline était plus importante chez les patients âgés de 58 ans (OR = 6,20 : 2,78-13,85) que chez les plus de 58 ans (OR = 1,65 : 0,90-3,01). Conclusion : La prévalence du mauvais contrôle glycémique chez les diabé- tique de type 2 est importante. Ce travail plaide en faveur d’une intensifica- tion de la prise en charge des diabétiques en Afrique subsaharienne. Ce projet est soutenu par une subvention BRIDGES de la Fédération Interna- tionale du Diabète. BRIDGES est un projet de la Fédération internationale du diabète, soutenu par une subvention pour l’éducation de la Compagnie Eli Lilly and Company.

P2048 Recommandations HAS versus pratiques de l’autosurveillance glycémique : étude d’une population de patients diabétiques de type 2 suivis en diabétologie

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A80 © 2013. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

vés de la PA systolique et ceux du cholestérol total (p < 0,001 et p = 0,01 res-pectivement).Conclusion : La fréquence de la RD dans la Wilaya de Constantine augmentede façon significative avec les chiffres élevés de la PAS et du cholestérol total.

P2048 Recommandations HAS versus pratiques de l’autosurveillance glycémique : étude d’une population de patients diabétiques de type 2 suivis en diabétologie

P. Böhme1, J. Cunin2, B. Domoré2, A. Giesenfeld2, B. Guerci3, I. May2, P. Corbonnois3, O. Ziegler3

1CHU Nancy, Vandoeuvre-les-Nancy ;2CHU Nancy, Pharmacie, Vandoeuvre-les-Nancy ;3CHU Nancy, Diabétologie et Nutrition, Vandoeuvre-les-Nancy.

Introduction : La HAS a publié des recommandations pour la pratique del’autosurveillance glycémique (ASG) dans le diabète de type 2 (DT2) en propo-sant un nombre quotidien de glycémies capillaires (GC) selon le traitement.L’objectif de ce travail est d’évaluer les pratiques de l’ASG d’une cohorte depatients DT2 suivis en diabétologie en tenant compte du risque hypoglycé-mique.Patients et méthodes : Cette enquête rétrospective a porté sur les sujets DT2suivis en bilan annuel (mars 2011 à juin 2012) dans un service de diabétologie deCHU. À cette occasion est réalisée une évaluation du nombre quotidien de CGet de la fréquence des hypoglycémies rapportées par le patient. Le traitement àrisque comprend au moins un médicament hypoglycémique (TThypo) : sulfa-mide hypoglycémiant, glinide et/ou ou insuline.Résultats : Parmi les 1788 patients (IMC : 29,8 ± 1,3 kg/m² ; durée du diabète :23,6 ± 2,4 ans), 68,7 % bénéficient d’un TThypo. Il existe une association forteentre TThypo et survenue d’hypoglycémie (> à 4 par mois ; p < 0,01). Or,18,5 % des DT2 avec un TThypo ne réalisent aucune ASG. Parmi les DT2insulinotraités (n = 839), 72,7 % réalisent entre 2 et 4 CG/j et 10,8 % moins d’unCG/J ; 8,82 % des patients rapportant plus de 4 hypoglycémies/mois ne réalisentpas d’ASG. Parmi les patients sans TThypo, 41,5 % pratiquent une ASG quoti-dienne. Sur l’ensemble de l’échantillon, 49,4 % des patients effectuent une ASGen conformité avec les recommandations.Conclusion : Dans ce service de diabétologie, la pratique de l’ASG n’estconforme aux recommandations de l’HAS que pour la moitié des DT2. L’ASGne semble pas optimale chez les patients DT2 à risque d’hypoglycémie. Inverse-ment, son utilisation semble excessive dans les situations à moindre risque.L’ASG mérite d’être évaluée régulièrement chez les patients DT2 afin d’enaméliorer le rapport coût/bénéfice.

P2049 comment ameliorer la coordination de soins entre médecins généralistes et un service de diabétologie pour la prise en charge des patients diabétiques ?

F. Bosquet, C. Botella, A. HartemannHopital Pitie Salpetriere, Paris.

Objectif : Évaluer la pratique de médecins généralistes (MG) concernant leurspatients diabétiques, et leurs attentes vis à vis d’un service de diabétologie afinde pouvoir améliorer la coordination de soins entre la médecine générale et lamédecine hospitalière.Matériels et méthodes : Envoi par courrier d’un questionnaire (20 questions ;10') aux MG en relation avec le service de diabétologie de la Pitié-Salpetrièresur une période de 3 mois en 2011.Résultats : 36% des MG ont répondu (83/230).2/3 des MG suivent plus de30þdiabétiques de type 2 et 1/4 plus de 10 diabétiques de type 1 par an. Les thèmeséducatifs où les MG ont le plus suffisamment de temps en consultation sontl’annonce diagnostique (63 %) et l’hypoglycémie (57 %) ; à l’inverse, ils manquenthabituellement de temps concernant la technique d’injection de l’insuline (33 %) etl’adaptation des doses d’insuline (15 %). Les situations les plus communes de recoursà l’hospitalisation sont la mise sous multi-injections d’insuline (64,6 %) et la presenced’une complication associée au diabete (61,5 %) L’amélioration des relations entrel’hopital et les MG doit passer par un accès direct via un numéro de téléphone por-table (51,8 %) ; un délai écourté pour la réception du compte-rendu d’hospitalisation(inférieur à 15 jours pour 89,2 %) ; la mise en place d’un plan personnalisé de santéavec des objectifs ciblés (63,9 %) ; la rédaction d’une ordonnance de sortie pour unedurée limitée de 1 à 3 mois (96,4 %) ; la remise au patient d’une lettre de sortie(94 %) ; la recommandation d’une consultation avec le médecin traitant dans le moisqui suit l’hospitalisation (59 %).Conclusion : La mise en place effective de ces propositions devrait permettre demeilleures relations entre médecins généralistes et services hospitaliers au profitd’une amélioration de la prise en charge des patients diabétiques. Il semble parailleurs utile que les MG soient mieux informés de l’offre de soins (consulta-tions spécialisées ; hopitaux de jour et de semaine pluri thématiques ; hospitali-sation conventionnelle) pour permettre un recours hospitalier ciblé.

P2050 Résultats de l’étude VILDA portant sur l’utilisation de la vildagliptine en France : données de suivi à 18 mois

S. Bouée1, D. Simon2, E. Eschwege3, C. Attali4, S. Dejager5, B. Kind5, S. Quéré5, B. Detournay1, J. Bringer6 1CEMKA, Bourg La Reine ;2Service de diabétologie, Hôpital Pitié-Salpétrière, Paris ;3INSERM, Paris ;4Cabinet Médical de Groupe, Epinay Sous Sénart ;5Novartis, Rueil Malmaison ;6Service des maladies endocriniennes, Hôpital Lapeyronie, Montpellier.

Objectif : Évaluer, en conditions réelles d’utilisation chez des patients DT2,l’efficacité, la tolérance et la maintenance de la vildagliptine.Matériels et méthodes : Une cohorte observationnelle prospective sur 2 ansa été initiée en France en 2010 à la demande de la HAS. Un échantillonreprésentatif de patients DT2 traités par vildagliptine a été inclus par 84endocrinologues et 482 généralistes. Les données de suivi intermédiaire sontrapportées. Résultats : 1 470 patients sont pris en compte : 60 % d’hommes, âge moyen63 ± 9 ans, ancienneté du diabète 7 ± 6,5 ans, IMC moyen = 30 ± 6 kg/m2. Le tauxmoyen d’HbA1C était de : 7,8 %, à l’initiation de vildagliptine puis 7,1 % (N= 1 080), 7,0 % (N = 1 088) et 7,0 % (N = 991) respectivement à 6, 12 et 18 mois. Lepoids a légèrement diminué : 86 kg à l’initiation de vildagliptine puis 86 kg, 85 kget 84 kg à 6, 12 et 18 mois. Le pourcentage de patients avec ASAT et/ou ALAT> 120UI était de 0,5 % avant l’initiation de vildagliptine puis 0,3 %, 0,5 % et 0,2 %à 6, 12, et 18 mois, avec des taux moyens stables : 30, 29, 28 et 27 (ASAT) et 29, 28,28 et 27 (ALAT) à l’initiation de vildagliptine, et à 6, 12 et 18 mois. Le débit de fil-tration glomérulaire moyen (MDRD) était de 82 ml/min avant l’initiation de vil-dagliptine, puis 83, 84, et 83, à 6, 12 et 18 mois, avec un pourcentage stable (14 %)de patients avec DFG < 60 ml/min. Six hypoglycémies sévères sont survenueschez 6 patients sous vildagliptine (incidence = 0,30/100 patient-années IC95 %= [0,12;0,60]), toutes sont survenues chez des patients également traités par insu-line et/ou sulfamide. La proportion de patients toujours traités par la vildagliptineétait de 96,3 %, 92,2 % et 89,3 % à 6, 12 et 18 mois.Conclusion : La vildagliptine a montré une efficacité comparable à celle obser-vée dans les essais cliniques et stable sur 18 mois, avec très peu d’hypoglycémieset un taux de maintenance satisfaisant.

P2051 Facteurs associes au mauvais contrôle glycémique chez 1 267 diabétiques de type 2 en Afrique Subsaharienne

A. Camara1, N. Moussa Balde1, E. Sobngwi2, M. Mansour Diallo1, S. Limen2, A. Diallo1, A. Kake1, F. Bonnet3 1CHU de Donka, Endocrinologie et Diabétologie, Conakry, Guinée ;2Centre d’obésité, Hôpital Central, Yaoundé, Cameroun ;3CHU de Rennes, Endocrinologie et Diabétologie, Rennes.

Objectif : Évaluer la fréquence du mauvais contrôle glycémique chez des diabé-tiques de type 2 suivis en ambulatoire au Cameroun et en Guinée.Matériels et méthodes : Étude transversale, multicentrique conduite auprèsde 1 267 patients (= 16 ans et durée du diabète = 1 an). Six centres de soins auCameroun (n = 766 sujets) et quatre en Guinée (n = 501 sujets) ont participé.Les données recueillies portaient sur les caractéristiques de personne, l’his-toire du diabète, les paramètres cliniques et le taux d’hémoglobine glyquée(HbA1c) mesuré par l’analyseur In2it©. Le mauvais contrôle glycémiqueétait défini par un taux d’HbA1c = 7 %. Une régression logistique multiple aété conduite pour identifier les facteurs de risque associés au mauvais contrôleglycémique.Résultats : Les femmes représentaient 61,1 % des sujets ; l’âge moyen était de58,4 ± 10,5 ans et la durée moyenne du diabète de 7,6 ± 6,3 ans. La valeurmoyenne de l’HbA1c était de 8,9 ± 2,5 % [4-14,1 %]. La fréquence du mauvaiscontrôle glycémique était de 74,1 % significativement (p < 10-4) plus impor-tante en Guinée (84 %) qu’au Cameroun (67,6 %). Les facteurs associés au mau-vais contrôle glycémique en Guinée étaient le traitement par l’insuline(OR = 3,79 : 1,60-8,98), une durée du diabète > 3 ans (OR = 2,94 : 1,63-5,30) etla glycémie à jeun (OR = 1,04 : 1,03-1,05). Au Cameroun ces facteurs étaientl’âge ≤ 58 ans (OR = 1,58 : 1,07-2,33), le traitement à l’insuline (OR = 2,78 :1,73-4,45), une durée du diabète > 3 ans (OR = 1,75 : 1,17-2,62) et la glycémie àjeun (OR = 1,03 : 1,03-1,04). L’association au mauvais contrôle glycémique dutraitement à l’insuline était plus importante chez les patients âgés de ≤ 58 ans(OR = 6,20 : 2,78-13,85) que chez les plus de 58 ans (OR = 1,65 : 0,90-3,01).Conclusion : La prévalence du mauvais contrôle glycémique chez les diabé-tique de type 2 est importante. Ce travail plaide en faveur d’une intensifica-tion de la prise en charge des diabétiques en Afrique subsaharienne. Ceprojet est soutenu par une subvention BRIDGES de la Fédération Interna-tionale du Diabète. BRIDGES est un projet de la Fédération internationaledu diabète, soutenu par une subvention pour l’éducation de la CompagnieEli Lilly and Company.