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SFD A98 © 2013. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. devant un bilan clinique biologique et radiologique éliminant les autres causes de neuropathie. Observation 2 : Il s’agit d’un patient âgé de 58 ans non connu diabé- tique ni hypertendu présentant syndrome métabolique. Le patient a présenté d’une façon brutale un ptosis sans autres signes neurologiques associés notamment des signes d’atteinte des autres paires crâniennes. Un diabète un été découvert lors du bilan étiologique. Le diagnostic de mononévrite diabétique a été retenu devant un bilan clinique, biologique et radiologique éliminant les autres causes de neuropa- thie, ainsi qu’une évolution favorable après prise en charge de son diabète. Discussion : Les Neuropathies diabétiques avec atteinte des paires crâniennes sont relativement rares et se manifestent dans la majorité d’une atteinte des nerfs oculo- moteurs commun et externe. Les paralysies oculomotrices surviennent presque tou- jours après 50 ans et sont souvent révélatrices d’un diabète de type 2 d’où la particularité de la 2éeme observation ou le ptosis était révélateur de diabète de type 1 chez une jeune de 21 ans. Le diagnostic de mononévrite diabétique ne doit pas être retenu diabète qu’après avoir exclu les autres causes de neuropathie. P2127 Un dilemme de la néphropathie diabétique : est-ce qu’elle a une association avec l’insulinorésistance et ses traits cliniques et biologiques habituelles ? B. M. Mihai 1 , M. Graur 1 , C. Mihai 1 , C. Cijevschi-Prelipcean 2 , C. Mihaela Lctusu 1 1 Discipline de Diabète, Nutrition, Maladies Métaboliques, Université de Médecine et Pharmacie “Grigore T. Popa”, Iasi, Romania ; 2 Discipline de Sémiologie Médicale et Gastroentérologie, Université de Médecine et Pharmacie “Grigore T. Popa”, Iasi, Romania,. But : Analyser les associations entre la néphropathie diabétique et les traits de l’insulinorésistance parmi des diabétiques type 1, en connaissant les spéculations sur le rôle négatif de la dernière dans l’évolution de l’atteinte rénale du diabète. Patients et méthodes : Analyse transversale des dates cliniques (indice de masse corporelle – IMC, tour de taille – TT, rapport taille/hanches – RTH) et biolo- giques (HDL-cholestérol, triglycérides, rapport albumine-créatinine – RAC) provenant de 168 patients avec diabète type 1 (69 femmes, 99 hommes, âgés 19- 70 ans). Résultats : La majorité des patients étaient normoponderaux ou surpondéraux (54,2 %, respectivement 34,5 %) et seulement 10,1 % étaient obèses. Les TT et RTH étaient élevés dans 40 % et respectivement 30,6 % des cas (femmes vs. hommes : TT – 48,5 % vs. 34 % ; RTH – 39,4 % vs. 24,5 % ; p < 0,05). En analy- sant le RAC, la microalbuminurie et la protéinurie ont été notées dans 28,0 %, respectivement 8,9 % des cas, mais aucune corrélation n’a été enregistrée avec IMC, TT ou RTH. Les patients avec un TT élevé étaient même caractérisés par des prévalences réduites des microalbuminurie et protéinurie, comparés à ceux avec TT normal (TT normal vs. élevé : microalbuminurie 63,6 % vs. 36,4 %, protéinurie 85,7 % vs. 14,3 %, p < 0,05). Les valeurs du HDL-cholestérol étaient significativement différentes seulement entre les groupes avec normoalbumi- nurie vs. microalbuminurie (p = 0,006), mais pas entre les autres (p > 0,05). Les triglycérides n’ont présente aucune corrélation avec les éliminations urinaires d’albumines. Discussion : L’étude de l’insulinorésistance dans les diabétiques type 1 est diffi- cile en tenant compte des erreurs que les tests basés sur le dosage de l’insuline (clamp, HOMA, QUICKI etc.) peuvent produire. Les indicateurs cliniques et biologiques de l’insulinorésistance que nous avons utilisés ont échoué à identi- fier des corrélations systématiques avec la néphropathie diabétique. Il parait que, dans l’absence de l’excès absolu de poids, la déposition adipeuse abdomi- nale n’est pas suffisante pour influencer négativement l’évolution de la compli- cation rénale du diabète. P2128 Diabète de type 1 et néphropathie diabétique A. Mankai, N. Trabelsi, N. Abid, R. B. Othmen, H. Ibrahim, N. Janhani, H. Tertek, F. B. Mami Institut national de nutrition de Tunis, Tunis, Tunisie. Introduction : Nous nous sommes proposés d’étudier les caractéristiques de la néphropathie diabétique (ND) chez un groupe de diabétiques de type 1, ses fac- teurs de risque et les complications associées. Patients et méthodes : Nous avons réalisé une étude transversale, portant sur 60 diabétiques de type 1, âgés de 18 à 65 ans, qui ont bénéficié d’un examen cli- nique et d’explorations. Les patients porteurs d’une ND ont été comparés aux patients indemnes de ND. Résultats : L’âge moyen était de 31,7 ± 9,5, avec une prédominance féminine (56,7 %). La pression artérielle systolique moyenne (PAS) était de 120 ± 17,8 mmHg et la diastolique (PAD) de 72,5 ± 10 mmHg. L’HbA1c moyenne était de 9,8 ± 2,3 %. La ND était présente chez 26,7 % des patients, avec une clairance moyenne de la créatinine plus basse que celle des patients sans ND (91 ml/min vs 132,6 ml/min, p = 0,0001). La protéinurie moyenne chez les patients porteurs de ND était de 587,8 mg/l/24h. L’ancienneté moyenne du diabète chez le groupe avec ND était de 17 ans contre 12,3 ans chez le groupe sans ND (P = 0,052). La PAS chez les patients avec ND était de 127,8 mmHg contre 117,5 mmHg chez les malades sans ND (p = 0,06). La PAD était de 73 mmHg chez le groupe avec ND contre 72,3 mmHg chez les patients sans ND (p = 0,81). L’HbA1c était comparable pour les 2 groupes. La rétinopathie diabé- tique (RD) était plus fréquente chez les patients porteurs de ND versus sans ND (p = 0,0001). La neuropathie diabétique a été retrouvée de façon compa- rable pour les 2 groupes. Conclusion : La ND est une complication fréquente du diabète de type 1, volontiers ancien et déséquilibré, souvent associée à la RD. La neuropathie est retrouvée de façon comparable dans les 2 groupes, avec et sans ND. P2129 Les lipides, les protéines et le sucre : connexions entre le bilan lipidique et l’atteinte rénale parmi les patients avec diabète sucré de type 1 d’un centre régional C. M.Lctusu 1 , M. Graur 1 , C. Mihai 2 , C. Cijevschi-Prelipcean 2 , B. M. Mihai 1 1 Discipline de Diabète, Nutrition et Maladies Métaboliques, Université de Médecine et Pharmacie “Grigore T. Popa”, Iasi, Romania ; 2 Discipline de Sémiologie Médicale et Gastroentérologie, Université de Médecine et Pharmacie “Grigore T. Popa”, Iasi, Romania,. Rationnel : Etudier l’impact des anomalies lipidiques sur la néphropathie dia- bétique (ND) parmi les diabétiques type 1 du comté d’Iasi (Roumanie), en tenant compte des controverses regardant le rôle négatif de la dyslipidémie sur la complication rénale du diabète. Patients et méthodes : Analyse transversale des valeurs biologiques (bilan lipidique ; éliminations urinaires d’albumines – EUA, appréciées par le rapport albumine-créatinine – RAC ; débit de filtration glomérulaire – DFG, calculé par Cockroft-Gault) provenant de 168 patients adultes avec diabète type 1 (69 femmes et 99 hommes, âgés 19-70 ans). Résultats : En utilisant le RAC, la microalbuminurie et la macroalbuminurie étaient présentes dans 28,0 %, respectivement 8,9 % des cas ; 64,9 % des patients avaient un DFG > 90 ml/min, pendant que 28 % des patients se situaient entre 60-90 ml/min et 7,1 % entre 30-60 ml/min. Les valeurs moyennes du cholestérol total (p < 0,0001), du LDL-cholestérol (p = 0,006) et du HDL-cholestérol (p = 0,006) étaient significativement différentes entre les groupes avec normoalbuminurie vs. microalbuminurie, mais pas entre les groupes avec normoalbuminurie vs. macroalbuminurie ou microalbuminurie vs. macroalbuminurie (p > 0,05 en tous cas). Le cholestérol total était signifi- cativement différent seulement entre les groupes avec DFG > 90 ml/min et 30-60 ml/min (p = 0,013), tandis que le LDL-cholestérol était significative- ment différent pour chaque DFG groupe (>90 ml/min vs. 30-60 ml/min : p = 0,002; 60-90 ml/min vs. 30-60 ml/min : p = 0,01). Les valeurs des triglycé- rides n’ont présente aucune corrélation avec les EUA ou la DFG et le HDL- cholestérol n’a pas été corrélé avec la DFG. Conclusion : Nos résultats indiquent une liaison quelconque entre unes des fractions lipidiques et la qualité de la fonction rénale dans nos patients. Surpre- nant, ces connexions sont plus évidentes dans les stages précoces de la néphro- pathie diabétiques, pour se réduire plus tard, quand l’adhérence diététique augmentée ou même la malnutrition peuvent en être considérées responsables. Toutes ces suppositions doivent être vérifiées par des études plus importantes numériques et de structure longitudinale. P2130 La microangiopathie : influence du type de diabète F. Kabbaj, N. Sbaitri, G. B. Mejdoub Hopital militaire, Rabat, Maroc. Introduction : Les microangiopathies sont des complications fréquentes chez les diabétiques de type 1 (DT1) et de type 2 (DT2). Le but de notre travail est de comparer la fréquence des microangiopathies chez des DT1 et DT2 en fonction de la durée d’évolution du diabète. Patients et méthodes : Étude rétrospective effectuée au service d’endocrinologie de l’hôpital Militaire de Rabat ayant concerné 100 patients diabétiques dont 54 de type 1 et 46 de type 2. Résultats : L’âge moyen des DT 1 est de 17,6 ans, il est de 36 ans chez les DT 2. La durée moyenne d’évolution du diabète est de 14,3 ans pour les diabétiques de type 1 et de 11,2 ans pour ceux de type 2. La fréquence de la rétinopathie dépend de l’ancienneté du diabète. Elle est plus fréquente chez les DT2 pour un diabète évoluant depuis moins de 6 ans alors qu’elle est plus fréquente chez les DT1 pour un diabète évoluant depuis plus de 9 ans. La fréquence de la néphro- pathie diabétique est plus importante chez les DT 2 que chez les DT1 (53,85 % contre 22,6 %). Plus le diabète est ancien, plus cette différence est significative : p = 0,02 pour un diabète évoluant depuis moins de 17 ans et p = 0,001 pour un diabète évoluant depuis plus de 20 ans. La fréquence de la neuropathie périphé- rique est plus ou moins similaire dans les deux groupes. Conclusion : La fréquence des microangiopathies chez le diabétique est corrélée étroitement à l’équilibre glycémique et à l’ancienneté du diabète. Notre étude, objéctive que cette fréquence est aussi influencée par le type du diabète indé- pendamment de son ancienneté, soulignant ainsi le rôle des autres facteurs de risque dans l’apparition de ces complications.

P2130 La microangiopathie : influence du type de diabète

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Page 1: P2130 La microangiopathie : influence du type de diabète

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A98 © 2013. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

devant un bilan clinique biologique et radiologique éliminant les autres causes deneuropathie. Observation 2 : Il s’agit d’un patient âgé de 58 ans non connu diabé-tique ni hypertendu présentant syndrome métabolique. Le patient a présenté d’unefaçon brutale un ptosis sans autres signes neurologiques associés notamment dessignes d’atteinte des autres paires crâniennes. Un diabète un été découvert lors dubilan étiologique. Le diagnostic de mononévrite diabétique a été retenu devant unbilan clinique, biologique et radiologique éliminant les autres causes de neuropa-thie, ainsi qu’une évolution favorable après prise en charge de son diabète.Discussion : Les Neuropathies diabétiques avec atteinte des paires crâniennes sontrelativement rares et se manifestent dans la majorité d’une atteinte des nerfs oculo-moteurs commun et externe. Les paralysies oculomotrices surviennent presque tou-jours après 50 ans et sont souvent révélatrices d’un diabète de type 2 d’où laparticularité de la 2éeme observation ou le ptosis était révélateur de diabète de type 1chez une jeune de 21 ans. Le diagnostic de mononévrite diabétique ne doit pas êtreretenu diabète qu’après avoir exclu les autres causes de neuropathie.

P2127 Un dilemme de la néphropathie diabétique : est-ce qu’elle a une association avec l’insulinorésistance et ses traits cliniques et biologiques habituelles ?

B. M. Mihai1, M. Graur1, C. Mihai1, C. Cijevschi-Prelipcean2, C. Mihaela L�c�tusu1

1Discipline de Diabète, Nutrition, Maladies Métaboliques, Université de Médecine etPharmacie “Grigore T. Popa”, Iasi, Romania ;2Discipline de Sémiologie Médicale et Gastroentérologie, Université de Médecine etPharmacie “Grigore T. Popa”, Iasi, Romania,.

But : Analyser les associations entre la néphropathie diabétique et les traits del’insulinorésistance parmi des diabétiques type 1, en connaissant les spéculationssur le rôle négatif de la dernière dans l’évolution de l’atteinte rénale du diabète. Patients et méthodes : Analyse transversale des dates cliniques (indice de massecorporelle – IMC, tour de taille – TT, rapport taille/hanches – RTH) et biolo-giques (HDL-cholestérol, triglycérides, rapport albumine-créatinine – RAC)provenant de 168 patients avec diabète type 1 (69 femmes, 99 hommes, âgés 19-70 ans).Résultats : La majorité des patients étaient normoponderaux ou surpondéraux(54,2 %, respectivement 34,5 %) et seulement 10,1 % étaient obèses. Les TT etRTH étaient élevés dans 40 % et respectivement 30,6 % des cas (femmes vs.hommes : TT – 48,5 % vs. 34 % ; RTH – 39,4 % vs. 24,5 % ; p < 0,05). En analy-sant le RAC, la microalbuminurie et la protéinurie ont été notées dans 28,0 %,respectivement 8,9 % des cas, mais aucune corrélation n’a été enregistrée avecIMC, TT ou RTH. Les patients avec un TT élevé étaient même caractérisés pardes prévalences réduites des microalbuminurie et protéinurie, comparés à ceuxavec TT normal (TT normal vs. élevé : microalbuminurie 63,6 % vs. 36,4 %,protéinurie 85,7 % vs. 14,3 %, p < 0,05). Les valeurs du HDL-cholestérol étaientsignificativement différentes seulement entre les groupes avec normoalbumi-nurie vs. microalbuminurie (p = 0,006), mais pas entre les autres (p > 0,05). Lestriglycérides n’ont présente aucune corrélation avec les éliminations urinairesd’albumines.Discussion : L’étude de l’insulinorésistance dans les diabétiques type 1 est diffi-cile en tenant compte des erreurs que les tests basés sur le dosage de l’insuline(clamp, HOMA, QUICKI etc.) peuvent produire. Les indicateurs cliniques etbiologiques de l’insulinorésistance que nous avons utilisés ont échoué à identi-fier des corrélations systématiques avec la néphropathie diabétique. Il paraitque, dans l’absence de l’excès absolu de poids, la déposition adipeuse abdomi-nale n’est pas suffisante pour influencer négativement l’évolution de la compli-cation rénale du diabète.

P2128 Diabète de type 1 et néphropathie diabétique

A. Mankai, N. Trabelsi, N. Abid, R. B. Othmen, H. Ibrahim, N. Janhani, H. Tertek, F. B. MamiInstitut national de nutrition de Tunis, Tunis, Tunisie.

Introduction : Nous nous sommes proposés d’étudier les caractéristiques de lanéphropathie diabétique (ND) chez un groupe de diabétiques de type 1, ses fac-teurs de risque et les complications associées.Patients et méthodes : Nous avons réalisé une étude transversale, portant sur60 diabétiques de type 1, âgés de 18 à 65 ans, qui ont bénéficié d’un examen cli-nique et d’explorations. Les patients porteurs d’une ND ont été comparés auxpatients indemnes de ND.Résultats : L’âge moyen était de 31,7 ± 9,5, avec une prédominance féminine(56,7 %). La pression artérielle systolique moyenne (PAS) était de120 ± 17,8 mmHg et la diastolique (PAD) de 72,5 ± 10 mmHg. L’HbA1cmoyenne était de 9,8 ± 2,3 %. La ND était présente chez 26,7 % des patients,avec une clairance moyenne de la créatinine plus basse que celle des patientssans ND (91 ml/min vs 132,6 ml/min, p = 0,0001). La protéinurie moyenne chezles patients porteurs de ND était de 587,8 mg/l/24h. L’ancienneté moyenne dudiabète chez le groupe avec ND était de 17 ans contre 12,3 ans chez le groupesans ND (P = 0,052). La PAS chez les patients avec ND était de 127,8 mmHgcontre 117,5 mmHg chez les malades sans ND (p = 0,06). La PAD était de 73mmHg chez le groupe avec ND contre 72,3 mmHg chez les patients sans ND(p = 0,81). L’HbA1c était comparable pour les 2 groupes. La rétinopathie diabé-

tique (RD) était plus fréquente chez les patients porteurs de ND versus sansND (p = 0,0001). La neuropathie diabétique a été retrouvée de façon compa-rable pour les 2 groupes.Conclusion : La ND est une complication fréquente du diabète de type 1,volontiers ancien et déséquilibré, souvent associée à la RD. La neuropathie estretrouvée de façon comparable dans les 2 groupes, avec et sans ND.

P2129 Les lipides, les protéines et le sucre : connexions entre le bilan lipidique et l’atteinte rénale parmi les patients avec diabète sucré de type 1 d’un centre régional

C. M.L�c�tusu1, M. Graur1, C. Mihai2, C. Cijevschi-Prelipcean2, B. M. Mihai11Discipline de Diabète, Nutrition et Maladies Métaboliques, Université de Médecine etPharmacie “Grigore T. Popa”, Iasi, Romania ;2Discipline de Sémiologie Médicale et Gastroentérologie, Université de Médecine etPharmacie “Grigore T. Popa”, Iasi, Romania,.

Rationnel : Etudier l’impact des anomalies lipidiques sur la néphropathie dia-bétique (ND) parmi les diabétiques type 1 du comté d’Iasi (Roumanie), entenant compte des controverses regardant le rôle négatif de la dyslipidémie surla complication rénale du diabète. Patients et méthodes : Analyse transversale des valeurs biologiques (bilanlipidique ; éliminations urinaires d’albumines – EUA, appréciées par le rapportalbumine-créatinine – RAC ; débit de filtration glomérulaire – DFG, calculépar Cockroft-Gault) provenant de 168 patients adultes avec diabète type 1(69 femmes et 99 hommes, âgés 19-70 ans).Résultats : En utilisant le RAC, la microalbuminurie et la macroalbuminurieétaient présentes dans 28,0 %, respectivement 8,9 % des cas ; 64,9 % despatients avaient un DFG > 90 ml/min, pendant que 28 % des patients sesituaient entre 60-90 ml/min et 7,1 % entre 30-60 ml/min. Les valeursmoyennes du cholestérol total (p < 0,0001), du LDL-cholestérol (p = 0,006) etdu HDL-cholestérol (p = 0,006) étaient significativement différentes entre lesgroupes avec normoalbuminurie vs. microalbuminurie, mais pas entre lesgroupes avec normoalbuminurie vs. macroalbuminurie ou microalbuminurievs. macroalbuminurie (p > 0,05 en tous cas). Le cholestérol total était signifi-cativement différent seulement entre les groupes avec DFG > 90 ml/min et30-60 ml/min (p = 0,013), tandis que le LDL-cholestérol était significative-ment différent pour chaque DFG groupe (>90 ml/min vs. 30-60 ml/min :p = 0,002; 60-90 ml/min vs. 30-60 ml/min : p = 0,01). Les valeurs des triglycé-rides n’ont présente aucune corrélation avec les EUA ou la DFG et le HDL-cholestérol n’a pas été corrélé avec la DFG.Conclusion : Nos résultats indiquent une liaison quelconque entre unes desfractions lipidiques et la qualité de la fonction rénale dans nos patients. Surpre-nant, ces connexions sont plus évidentes dans les stages précoces de la néphro-pathie diabétiques, pour se réduire plus tard, quand l’adhérence diététiqueaugmentée ou même la malnutrition peuvent en être considérées responsables.Toutes ces suppositions doivent être vérifiées par des études plus importantesnumériques et de structure longitudinale.

P2130 La microangiopathie : influence du type de diabète

F. Kabbaj, N. Sbaitri, G. B. MejdoubHopital militaire, Rabat, Maroc.

Introduction : Les microangiopathies sont des complications fréquentes chez lesdiabétiques de type 1 (DT1) et de type 2 (DT2). Le but de notre travail est decomparer la fréquence des microangiopathies chez des DT1 et DT2 en fonctionde la durée d’évolution du diabète. Patients et méthodes : Étude rétrospective effectuée au service d’endocrinologiede l’hôpital Militaire de Rabat ayant concerné 100 patients diabétiques dont 54de type 1 et 46 de type 2.Résultats : L’âge moyen des DT 1 est de 17,6 ans, il est de 36 ans chez les DT 2.La durée moyenne d’évolution du diabète est de 14,3 ans pour les diabétiquesde type 1 et de 11,2 ans pour ceux de type 2. La fréquence de la rétinopathiedépend de l’ancienneté du diabète. Elle est plus fréquente chez les DT2 pour undiabète évoluant depuis moins de 6 ans alors qu’elle est plus fréquente chez lesDT1 pour un diabète évoluant depuis plus de 9 ans. La fréquence de la néphro-pathie diabétique est plus importante chez les DT 2 que chez les DT1 (53,85 %contre 22,6 %). Plus le diabète est ancien, plus cette différence est significative :p = 0,02 pour un diabète évoluant depuis moins de 17 ans et p = 0,001 pour undiabète évoluant depuis plus de 20 ans. La fréquence de la neuropathie périphé-rique est plus ou moins similaire dans les deux groupes.Conclusion : La fréquence des microangiopathies chez le diabétique est corréléeétroitement à l’équilibre glycémique et à l’ancienneté du diabète. Notre étude,objéctive que cette fréquence est aussi influencée par le type du diabète indé-pendamment de son ancienneté, soulignant ainsi le rôle des autres facteurs derisque dans l’apparition de ces complications.