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C ’est au XIX e siècle, avec le développe- ment du commerce de vin que ces murs agré- mentèrent le paysage viti- cole. Les murs effondrés par cen- taines à travers le canton re- présentent une surface de 7000 mètres carrés. Cela implique des coûts énormes qui sont pris en charge par la Confédération, l’Etat, les Communes et les privés. La remise en état de ces protections est évaluée à un millier de francs par mètre carré. Une facture qui peut grimper à 1 300 francs en cas d’acheminement de pierres par hélicoptère. C’est à l’Office cantonal des améliorations structu- relles d’inventorier murs, terrains et routes d’accès aux vignes endommagés. Par endroits, les travaux de réhabilitation ont déjà com- mencé, comme ici au dé- part du chemin des Vignes et des Guérites à Branson, où l’on trouve deux artisans à l’ou- vrage : Nicolas Carron et Germain Michellod. Comme le dit si bien Germain, « il faut parfois chercher des cailloux ailleurs que parmi les éboulis afin que chaque pierre ait sa place ! ». Photo et reportage de Dominique Delasoie « Si le bénévolat n’est pas payé ce n’est pas parce qu’il ne vaut rien mais parce qu’il n’a pas de prix. » (Sherry Anderson) Le bénévolat est le fait d’exercer une activité non rémunérée et li- brement choisie au sein d’une as- sociation ou d’un organisme à but non lucratif. Pour certains d’entre nous, cet en- gagement a une réelle importan- ce. Il permet de se sentir utile ou encore d’aider son prochain, sans contrepartie. Il ne faut pas négliger qu’outre le fait d’avoir des prestations de ser- vice gratuites, chaque organisme a, comme toute entreprise, de nombreuses autres charges. Aussi, si cette année votre nou- velle résolution est de faire du bé- névolat mais que le temps vous manque, vous pouvez tout aussi bien apporter votre contribution de manière différente. Le Journal de Fully et ses membres bénévoles vous souhaitent d’ores et déjà une merveilleuse année 2020. Alexandra Sieber ÉDITO Branson Vers-l’Eglise Châtaignier Saxé Mazembre N° 286 Janvier 2020 Editeur : Association bénévole «Journal de Fully» fondée le 1 er janvier 2000 L’invité : Emile Ançay (p. 9) N° 286 Janvier 2020 Chaque pierre a sa place Le mur en pierre sèche le plus ancien retrouvé en Valais remonte à 6000 ans. Du bénévolat, oui mais... Sur les traces de chez nous. Christian Théoduloz

(p.9) Branson Vers-l’Eglise Châtaignier Saxé Mazembre fo ndé el 1 … · 2020. 2. 21. · C’estauXIXe siècle, avecledéveloppe-mentducommerce devinquecesmursagré-mentèrentlepaysageviti-cole

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C’est au XIXe siècle,avec le développe-ment du commerce

de vin que ces murs agré-mentèrent le paysage viti-cole.

Les murs effondrés par cen-taines à travers le canton re-présentent une surface de7000 mètres carrés. Celaimplique des coûts énormesqui sont pris en charge parla Confédération, l’Etat, lesCommunes et les privés.

La remise en état de cesprotections est évaluée à unmillier de francs par mètrecarré. Une facture qui peutgrimper à 1300 francs encas d’acheminement depierres par hélicoptère.

C’est à l’Office cantonaldes améliorations structu-relles d’inventorier murs,terrains et routes d’accèsaux vignes endommagés.

Par endroits, les travaux deréhabilitation ont déjà com-mencé, comme ici au dé-part du chemin des Vigneset des Guérites à Branson,où l’on trouve deux artisans à l’ou-vrage : Nicolas Carron et GermainMichellod. Comme le dit si bien

Germain, « il faut parfois chercherdes cailloux ailleurs que parmi leséboulis afin que chaque pierre aitsa place !».

Photo et reportagede Dominique Delasoie

«Si le bénévolat n’estpas payé ce n’est pasparce qu’il ne vautrien mais parce qu’iln’a pas de prix.»

(Sherry Anderson)

Le bénévolat est le fait d’exercerune activité non rémunérée et li-brement choisie au sein d’une as-sociation ou d’un organisme à butnon lucratif.

Pour certains d’entre nous, cet en-gagement a une réelle importan-ce. Il permet de se sentir utile ouencore d’aider son prochain,sans contrepartie.

Il ne faut pas négliger qu’outre lefait d’avoir des prestations de ser-vice gratuites, chaque organismea, comme toute entreprise, denombreuses autres charges.

Aussi, si cette année votre nou-velle résolution est de faire du bé-névolat mais que le temps vousmanque, vous pouvez tout aussibien apporter votre contributionde manière différente.

Le Journal de Fully et ses membresbénévoles vous souhaitent d’oreset déjà une merveilleuse année2020.

Alexandra Sieber

ÉDITO

Branson Vers-l’Eglise Châtaignier Saxé Mazembre

N° 286Janvier 2020

Editeur :Association bénévole

«Journal de Fully»fondée le 1er janvier 2000

L’invité :

EmileAnçay(p. 9)

N° 286 Janvier 2020

Chaque pierre a sa placeLe mur en pierre sèche le plus ancien retrouvé en Valais remonte à 6000 ans.

Du bénévolat,oui mais...

Sur les traces de chez nous. Christian Théoduloz

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Comme le veut la tradition, leConseil communal et lesreprésentants des autorités

locales ont reçu les jeunes ci-toyennes et citoyens de Fully ayant

atteint leur majorité civique en2019. Pour marquer ce passage,une rencontre a été organisée àleur intention le vendredi 29 no-vembre à la salle La Châtaigne. Au

terme de l’allocution du PrésidentEdouard Fellay et de la présentationdes autorités, un diplôme symbo-lique a été remis à ces contempo-rains de la classe 2001.

Cette soirée conviviale s’est pour-suivie dans la bonne humeur auxsons d’une animation musicale.

Mérites sportifs

• Mérite sportif individuel de Fullydécerné à Monsieur Simon Perret :course à pied.

• Mérite sportif individuel de Fullydécerné à Monsieur Michaël Ros-sier : spartan.

• Mérite sportif indivi-duel de Fully décerné à MonsieurThierry Jordan : jiu-jitsu.

• Mérite sportif de Fully - person-nalité dirigeante décerné à Ma-dame Dominique Remondeulaz :10 ans de présidence et fondatricedu Badminton Club Fully.

• Mérite sportif de Fully - prix d’en-couragement décerné à MonsieurThierry Cajeux : CABV (Clubd’athlétisme du Bas-Valais).

• Mérite sportif de Fully -prix d’encouragement décerné àMonsieur Evan Genolet : sporthandicap - natation.

Mérites culturels

• Mérite culturel de Fully décernéà Madame Line Dorsaz : ambas-sadrice officielle pour le Valais à laFête des vignerons 2019.

• Mérite culturel de Fully décernéà Madame Marie Linder et Mon-

sieur Mathieu Bessero-Belti -spectacle Bouche à Oreille : cham-pions du monde pour l’œnotou-risme à Chamoson - Best of WineTourism - Prix mondial à Bordeaux.

• Mérite culturel de Fully décernéà la Fanfare l’Avenir : 100 ans dela société.

Mérites sociaux

• Bénévoles du goûter des aînés.• Bénévoles du Club des Aînés.

Mérites sportifs, culturels et sociaux 2019Proposés par le jury des commissions sportive, culturelle et sociale.

page 3

N° 286 Janvier 2020

Soirée de la promotion civique

INFO COMMUNALE

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page 4RENDEZ-VOUS

Messe, apéritif convivial,caveaux aménagés, barset restauration, anima-

tions musicales, bal populaire, toutsera mis en œuvre pour vous re-cevoir au cœur du village.

Art, sport et musiqueà l’honneur !

Le chœur Les Follatères soufflecette année ses 75 bougies, le VBCFully a réalisé deux exploits endeux saisons : accéder à la liguenationale B en 2018 et s’y main-tenir la saison suivante. Les deux so-ciétés locales seront mises en valeursur la place de fête, leurs repré-sentantes, Anne Formaz, KarenRoduit et Morgane Nicollier cou-

peront le ruban, geste symboliquequi ouvre la partie festive de la jour-née.

Elles seront accompagnées parGérard Yanopoulos, dit Yano, pho-tographe établi à Branson depuisprès de 40 ans et qui œuvre d’or-dinaire dans l’ombre, en immorta-lisant chaque St-Ours. Vous pourrezégalement découvrir quelques fa-cettes de son talent sous formed’une petite exposition.

A l’heure de l’apéritif, Ernst Schnell-mann, auteur, compositeur, chan-teur, conteur, écrivain et marion-nettiste lucernois nous parlera deBranson, village qu’il a choisi de-puis 1979 comme lieu privilégié

pour l’écriture de ses œuvres. Ac-compagné par son fidèle violon-celliste Jörg Müller, Ernst Schnell-mann interprétera des chansons deson répertoire ; ce sera en quelquesorte le vernissage local de son 11eCD, intitulé «Branson». S’il chanted’ordinaire ses textes en lucernois,il nous en offrira une version fran-çaise. En effet, très heureux et im-patient de partager ces momentsavec les gens de son villaged’adoption estivale, il a traduit ex-pressément pour cette occasionquelques titres de son répertoire. Ila aussi résumé en françaisquelques-unes des histoires deBranson extraites de son livre «Her-zerfrischende Atempausen», paruen allemand en 2018. ErnstSchnellmann aime ce lieu paisible,mais aussi les gens qu’il y a croiséstout au long de ces années. Nousrevivrons, à travers ses textes,quelques scènes tendres ou ro-cambolesques observées dans lesrues de Branson, ou vécues en com-pagnie de figures du village pour

lesquelles il a beaucoup de sym-pathie.

Habitants des lieux ou hôtes de pas-sage, soyez tous les bienvenus à laSt-Ours.

Pour le comité, Louis Carron

Programme

Jeudi 30 janvier19h : messe souvenir pour les dé-funts du chœur Les Follatères etpour les défunts du village, suivied’un apéritif offert à la cantine.

Samedi 1er février10h : messe chantée par Les Fol-latères.11h : couper de ruban et allocution,apéritif animé par Les Follatères etLi Rondenia.12h : ouverture des caves et repas :sanglier, paëlla, raclette, hot-dogs,frites, grillades, gâteaux.13h-19h : jeux video avec l’OldComputers and Consoles Club,rue des Follatères 19.14h-16h : jeu-parcours pour les en-fants dans les rues.14h et 15h : prestations du chœurLes Follatères (cantine et place defête).16h : Ernst Schnellmann : concertet rencontre à la chapelle.17h : karaoké à la cantine animépar Ludo.21h : bal sous la cantine chauffée(avec Magic Men).

Fête de la St-Ours à BransonSamedi 1er février, Branson fêtera son Saint Patronet vivra sa 24e fête villageoise. Vous pourrez vous croireà Disneyland en déambulant dans les rues du village,au milieu des décorations créées sur ce thèmepar les enfants des écoles.

Ernst Schellmannet Jörg Müllerse produiront à 16hà la chapelle

N° 286 Janvier 2020

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Nous vivons dans un monde peu-plé d’informations, le stress fait par-tie du quotidien et nos oublis nesont pas signe de démence. La dé-mence se manifeste par des pertesprogressives des fonctions céré-brales telles que la mémoire, la pen-sée, l’orientation, le souvenir...Elle a malheureusement delourdes conséquences sur lapersonne atteinte et son en-tourage.

Une collation vous sera ser-vie après l’intervention deMme Geneviève Délèze, spé-cialiste clinique en gériatrieet secrétaire générale Alz-heimer Valais-Wallis.

Cette conférence vous inté-resse ?Venez nombreux !

Infos : Salle de la Bogue(salle polyvalente) à Fullyle jeudi 6 février de 14h à16h.

Entrée libre, sans inscription,chapeau à la sortie.

Organisé par le Club des Aînés deFully, Pro senectute Valais et l’Asofy.

AsoFy : 027 747 11 81Pro senectute : 027 322 07 41

Conférence-goûter :

Accompagnerau quotidien oucomment être aidant

Déjeuner-magie

Magicien pour Tous

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Qui n’a jamais oublié quelque chose quelque partou bien raconté deux fois la même histoire ?

Pour ce premier spectacle 2020,c’est avec un grand plaisir que nousvous annonçons la venue d’unpassionné de magie, Pierre Basta-roli. Il viendra avec plus d’un tourdans son sac pour surprendre lespetits comme les grands, dans uncadre familial. Un déjeuner fait parle comité sera proposé aux parti-cipants avant le spectacle.

Nous comptons sur votre partici-pation et vous attendons donc nom-breux ! Attention places limitées.Pour les membres, pensez à prendrevotre carte et pour les non-membres,c’est l’occasion de le devenir di-rectement sur place, à la caisse.

Infos :Magicien pour TousTout public dès 4 ans.Dimanche 16 février à 9h.Salle le Méphisto à Fully

(Bâtiment socio-culturel).Présenté par Pierre Bastaroli.Fr. 5.– membres,Fr. 10.– non-membres.Réservations du lundi au vendredide 9h à 12h au 027 747 11 81ou [email protected]’au 14 février à 12h.www.asofy.ch

Le comité de Charabia vous souhaite une bonne année2020 et vous annonce sa rentrée culturelle pour le jeunepublic dès 4 ans.

RENDEZ-VOUS

1er Informatique et médias :difficultés à trouver un job ?Tout commencepar votre CV

1er Unipop Juniors :couture libre

1er Unipop Juniors : couture -costume de Carnaval

1er et 15 Développementpersonnel : découvrirl’écriture intuitive

4 Informatique et médias :Cloud, Dropboxet Google Drive

4 Artisanat et créativité :cours de crochetpour débutants

5 et 12 Plaisirs et détente :coiffure - Tressesniveau 1 et 2

6 Saveurs et senteurs :cours de cuisine coréenne II

10Santé et bien-être :relaxologie

10 et 17 Informatique etmédias : utiliser et gérerla messagerie Outlook

11Saveurs et senteurs : gâteaude la Saint-Valentin -Cake design

12Education - famille :atelier 12-15 ans«Qui est au volant ?»

19 et 26 Unipop Juniors :couture - Fabricationde T-shirt

20Saveurs et senteurs :la fondue autrement

Inscriptions :[email protected]

Renseignements :Christine Bruchez-Carron079 317 21 40Carine Yerly 076 422 78 95

UnipopEn février, l’Unipop de Martigny et Fully propose :

N° 286 Janvier 2020

Le groupe de raquettes(PRO SENECTUTE) Saillon-Fully

recherche desmoniteurs bénévolesVous aimez le sport et le contact,

vous avez du temps à partager, vousêtes prêts à suivre une formation dans

le sport des aînés, alors venezcompléter notre équipe.

Intéressés ? Prenez contact avecEmilie Theytaz au 027 324 95 23 [email protected]

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Il n’y a pas d’âge pour franchirles portes du fitness Fit+ à Fully.

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Cher Michaël, Carnavalapproche à grands pas. Votrecomité met les bouchées doublesafin de nous offrir, commechaque année, une fêteextraordinaire. Parle-nousdu thème de cette année 2020.– Nous sommes un des derniersCarnavals à choisir un thème sur unsujet de l’actualité. Après le succèsde la campagne de la dernière édi-tion, nous avons vécu un véritableséisme, suite à l’évolution des Vertsdans notre patrie. Il nous semblaitdonc normal d’en parler. «Séismesà Fully, sans climat, pas de Carna».Place à votre imagination.

L’engagement du comité esténorme. Combien avez-vous deréunion pour mettre en placetoute cette organisation ?– Nous organisons une dizaine de

réunions par édition. Cette année,le comité est composé de 7 mem-bres. Benoît est président depuis ledépart de Romain, membre pen-dant 10 ans, que je profite de re-mercier pour le travail accompli.Nous organisons une grillade l’étépour accueillir les nouveaux mem-bres. Les séances commencent enseptembre et finissent en marsavec le débriefing. Nous sommestoujours à la recherche de nou-veaux membres porteurs de nou-velles idées pour la 35e édition.

Que veux-tu partager avec lapopulation de Fully ?– Quand je suis entré dans le co-mité du CarnaFully, je ne pensaispas qu’il y avait autant de chosesà préparer, malgré mes expé-riences en tant qu’entraîneur defoot, responsable OJ et président

d’une confrérie. Sans le bénévolatet le soutien financier de nos fidèlessponsors ainsi que des autoritéscommunales, le Carnaval de Fullyn’existerait plus. Je profite de re-mercier toutes les personnes qui fontvivre et perdurer cette fête.

Propos recueillis par Alain LégerPhotos Philippe Dougoud

Programme :Jeudi 20 février : «Before». Diffé-rents bars du village sont ouvertsavec soirée à thème.Vendredi 21 février 20h33 : Ou-verture officielle devant la maisonde Commune avec 2 guggens :• Bott’sache de Fully (premièresortie officielle de notre guggen vil-lageoise).• Les Terouk de Sierre.• Ouverture et discours officiel à20h33 et remise des clés de lacommune.Samedi 22 février 11h43 :Accueil des guggens devant lamaison de commune.

• Guggenmusik Fifonovil de Villars-Burquin.• Les Tüttli’s de Péry.• Guggen Kamikaze de Monthey.• Bott’sache de Fully.• L’Os Clodos de Vionnaz.15h03 : Cortège des enfants, dé-part et inscriptions à la place Saint-Symphorien.19h33 : Grand Cortège nocturneanimé par les guggens, de nom-breux chars et canons à confettis,départ depuis les caves Carron.(Merci de faire un bon accueil auxsympathiques et dévoués béné-voles et agents de sécurité qui se-ront présents pour encaisser les en-trées.)A la fin du cortège, direction laplace de la Pétanque pour l’inci-nération de la Poutratze.23h : Remise des prix du cortègedu soir, devant la maison de Com-mune. Suite des festivités jusqu’à4h.Dimanche 23 février place au re-pos. Le soir, diverses animationsdans les bars du village.Lundi 24 février nous clôturerons,comme il se doit, cette 34e éditionavec notre traditionnelle soirée py-jama en présence des Merd’En...Sons de Vollèges.carnafully.ch

A Fully Carna c’est sympa !

page 7

Retrouvons Michaël Spielmann, membre du comitéd’organisation.

Nous recherchons des com-missaires pour les guggens ainsique des bénévoles. Prenezcontact au 077 536 92 54 ousuivez-nous sur les réseaux so-ciaux.

RENDEZ-VOUS

N° 286 Janvier 2020

Le comité

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Mes recettes sont fondéessur la base d’épices in-diennes et cuisinées avec

de l’agneau, du poulet, des cre-vettes, du poisson et différentessortes de riz et de légumes.

Je profite des marchés ré-gionaux de Fully et deSion pour faire dé-couvrir mes spé-cialités. J’assureégalement unservice traiteursur demande.

Cette artisane fon-tagnarde, native del’Inde et arrivée enSuisse en 2000, estl’épouse de Fabrice Carron et saclientèle locale peut se servir di-

rectement en son local de travail.Membre des Commerçants et Arti-sans de Fully, elle est présente surle marché hebdomadaire villa-geois du mardi matin et sur les mar-chés de saison locaux et régionaux.

Vous la trouvez sur appel(079 509 85 39),route de la Fontainen° 70 à Fully, ousur Facebook oùvous pourreztrouver le menujournalier :Chez Lakshmi

Propos recueillispar Dominique

Delasoie

Installée depuis 12 ans à la Fontaine, j’ai l’opportunité dedonner des cours de cuisine indienne chez moi et à l’Uni-versité populaire, ainsi que pour d’autres organismes.

L’ÉTABLI DE L’ARTISAN

Lakshmi Carron-Madival

N° 286 Janvier 2020

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page 9

Initialement prévue en novembre,elle a été reportée en janvier enraison de conditions météo trèsdéfavorables. Les écoles primairesde Fully ont été associées à cette ac-tion. Les enfants ont d’abord laissélibre cours à leur imagination et ontdécoré sept cents lanternes, ainsiparées pour leur parcours aqua-tique. Mais cette action féérique etéphémère leur a aussi donné uneoccasion de porter différents re-gards sur le canal, ce trait d’unionentre Mazembroz et Branson : vi-site des berges en compagnie d’unbiologiste, analyse et observationdu cours d’eau, rencontre avec unpêcheur, répertoire de la faune etde la flore, chaque classe a choisiune approche originale. Les travauxréalisés ont été regroupés pour uneexposition dans le hall de l’écoleprimaire de Charnot.

Le succès fut au rendez-vous et lenombreux public surpris par laqualité et la variété des œuvres pré-sentées : poèmes, dessins d’ob-servation, grenouilles ou canardsen pâte à bois, panneaux docu-mentaires interactifs, réflexionssur l’importance de l’eau, projetsfuturistes d’aménagement desberges...

Un grand bravoaux jeunes artistesqui nous ont offertcette mosaïqueriche et colorée.

Le Journal de Fullyvous présenteraquelques-unes deces œuvres tout aulong de l’année ;vous les découvri-

rez dans chaque nu-méro, sous la rubrique« Le canal de Fullyvu par les élèves».

Quelques-unesdes 700 lanternes

décorées parles élèves.

Le canal de Fullyvu par les élèves des écoles primaires

L’office du tourisme de Fully a organisé une manifestationoriginale, « Le Canal enchanté».

L’INVITÉ

Des valeurs com-me l’écoute, lepartage, l’ou-

verture d’esprit, l’au-todétermination etle soutien sont vé-hiculés à traverstoutes les actions me-nées par l’AsoFy. Atravers ses prestationsd’animation sociocultu-relle, à but non lucratif,cette structure vise à répondreau mieux à sa mission de cohésionsociale et d’enrichissement de qua-lité de vie des citoyens.

L’année 2020 est une année de fes-tivités pour l’AsoFy qui souffle ses15 bougies et le Journal de Fullysouhaite, à cette occasion, donnerla parole à son premier invité.

Emile Ançay,«trotirider»,fils de Melchior etNathalie :Comment as-tuconnu l’Asofy ?– C’est mon frèreAntoine qui me fitdécouvrir l’OpenSports, proposant plu-sieurs disciplines spor-

tives en salle polyvalentede Fully. Ces activités me per-

mettent de rencontrer d’autresjeunes et d’être encadré par desmoniteurs compétents.

Que fait l’AsoFy ?– L’Asofy nous permet de jouir deces prestations et en plus proposedes stages dans le cadre de leursactivités.

Est-elle à l’écoutede vos besoins ?– Oui, et la nécessitéd’adaptation des jeunesau règlement devrait êtreencore plus rigoureuse.

Que t’apporte l’AsoFyà toi et aux autres ?– Elle m’apporte le par-tage avec les autres et del’amusement dans mesheures de loisirs.

Qu’est-ce que tu aimesà l’Asofy ?– Ce qui est Coooool...c’est que les moniteurs semettent à notre niveau dematurité et apportent del’amitié et des liens entoute convivialité.

En me quittant sur sa trotte, il medit : « J’étais un peu stressé de vousrencontrer pour cet interview, maisc’était cooool... » et je lui raconteune petite anecdote de ma jeu-

nesse. Merci Emile, j’ai passé unbon moment de partage avec toi.

Dominique Delasoie

Emile AnçayEn 2005, une équipe professionnelle met tout en œuvrepour créer un pôle socioculturel auprès de la jeunesse. En2010, l’institution s’engage également auprès des seniorsde la commune.

N° 286 Janvier 2020

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Mathieu Bessero-Belti consa-cre son talent et beaucoup d’éner-gie à l’art théâtral. Il est tour à tourmetteur en scène, comédien, pro-grammateur et même parfois dan-seur. Il aime aussi jeter des ponts.Dans son spectacle/performance«Bouche à oreille», il crée, en com-pagnie de l’œnologue Marie Lin-der, la subtile rencontre des mots etdu vin.

Vital Bender est un poète deFully, un poète « intégral» emportépar l’exigence d’un chemin singu-lier. Il a vécu la poésie avec soncœur et ses tripes jusqu’à son dé-part précipité il y a déjà plus dequinze ans. Il nous laisse sept ouhuit ouvrages brûlants, denses etparfois déroutants !

Mathieu, parlons d’abord de toi.Tu vis l’expérience théâtralecomme une activité à partentière. Faire de sa passion unmétier doit certes être grisant,mais est-ce vraiment viable ?– Quand j’ai commencé, demeureren Valais a été un vrai choix. A mesyeux, pour être cohérent, c’est iciqu’il fallait développer... Je sentaisd’ailleurs naître dans notre canton

un mouvement d’ouverture auxarts de la scène. En multipliant lesprojets et les casquettes, en tissantpeu à peu un réseau, j’ai pu trou-ver ma place et, aujourd’hui, jebosse à plein temps avec des gensque j’adore. C’est un travail tou-jours enrichissant !

Après le spectacle «Elan Vital»et une installation vidéo/sonprésentée lors des Cellulespoétiques 2019, «Lettres (àJeanne ?)» est la troisièmecréation que tu consacres àVital Bender. L’as-tu rencontréréellement ?– Oui, je l’ai croisé parfois lorsquej’étais très jeune. Je devais avoirseize, dix-sept ans. Bien qu’ai-mant déjà les arts dramatiques, jeme destinais à devenir ingénieuragronome. Il m’a «ordonné» dechoisir le théâtre !

Comment son œuvre est-elleparvenue jusqu’à toi ?– Environ deux mois après samort, un livre de Vital a été déposédans ma boîte à lettres. Aujourd’huiencore, j’ignore qui me l’a offert.Sur le moment, je n’ai pas pu en-trer dans son univers, mais dix ans

plus tard, par hasard, j’ai repris cetouvrage et le voyage a été immé-diat... Comme je crois aux signes,un premier spectacle s’est déve-loppé lentement lors d’une rési-dence de la compagnie Mladha authéâtre du Raccot, à Monthey.

Comment as-tu découvert ceslettres qui constituent la«matière» de ton spectacle ?– Un ami de Vital, Camille Carron,m’a parlé un jour d’un mystérieuxcarton que le poète lui avait confié.Des lettres s’y trouvaient sous formede brouillons. Il suffisait de lestranscrire, ce qui n’était pas toujoursaisé, de choisir, de pétrir et... delaisser lever !

Peux-tu nous parler du spectacle«Lettres (à Jeanne ?)» qui auralieu à la D’zine de Fully ?

– Une douzaine de lettres y serontprésentées. Des vidéos de Gaël Mé-troz dans lesquelles évoluent desdanseuses (Margaux Dorsaz, Mo-nique Décosterd et ma fille) et la mu-sique improvisée de Julien Pougetcréeront un univers où, inévitable-ment, se glissera une part d’aléa-toire. Un univers propice à l’ima-ginaire où le spectateur est cor-dialement invité à se perdre.

Serge Rey,photos Gaël Métroz

InfosLettres (à Jeanne ?)D’zine de Fully, belle Usine.Vendredi 31 janvier et samedi1er février à 20h.Elan Vital Projection en continu,petite salle du Méphisto,du 25 janvier au 8 février.Billetterie :Fully Tourisme 027 746 20 80.www.fullytourisme.ch

Le sillage du poèteMathieu Bessero-Belti met en scène et en lumièredes lettres inédites du poète Vital Bender.

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N° 286 Janvier 2020

Au moment de nous retourner une dernière foisnous nous rappellerons peut-être ce visagecet éclat de rirece geste dont nul n’aura perçu le senset nous nous dirons en baissant les paupièresque la lumière était sans doute bien trop forte ce jour-là...

Vital Bender, «Demain avant de naître»Margaux Dorsaz «Lettres (à Jeanne ?)»

Laure Dupont et Mathieu :«Elan Vital»

Bol d

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Encinquante-deux expositions,des centaines d’artistes y ontaccroché leurs toiles ou posé

leurs sculptures. Et des artistes bien«vivants» qui, dans ce lieu convi-vial, apprécient l’opportunité dese confronter à d’autres artistes, dedialoguer avec le public, sensible àleurs richesses. Et lorsque le dia-logue se prolonge dans la rue, en-tre visiteurs passionnés, le but est at-teint. L’art est un sujet de discussionbien plus riche et agréable que cer-taines actualités moroses.

La galerie Mosaïco Artistico est heu-reuse d’ouvrir la saison 2020 enaccueillant trois artistes de troisPays différents (Allemagne, Italie,Suisse, par ordre alphabétique).Preuve que l’art est une richesse uni-verselle. Leur parcours artistique estaussi très différent : témoignageque l’art est pluriel. En commun, parcontre, ils ont une vision positive del’art : l’art qui embellit le monde etélève l’esprit. Voici les artistes :

Tatiana Petrucci vit à Milan,mais est d’origine toscane. Elle estnée à Pietrasanta – berceau del’art – appelée « la petite Athènes»pour son intense activité dans le do-maine de l’art : Le sang artistiquedans les veines, Tatiana n’a pas dé-menti ses origines. Son pinceau, àl’aise dans l’huile, l’acrylique oul’aquarelle, a été le confident de sesrêves, passions et préoccupationsdepuis son plus jeune âge. Son en-gagement dans « la protection ci-vile», a aiguisé tout naturellementsa sensibilité orientée vers l’humain.

Dans cette exposition, Tatiana nousprésente ses dernières créations : dedélicieuses natures mortes à la tech-nique limpide comme la transpa-rence de ses vases, douce comme «imelograni», les grenades.

Rita Kohl vit à Vouvry, mais ellea vu le jour à Hambourg, ville desa première formation dans l’artdramatique. Elle a débuté par ladanse, a fait du théâtre et a mêmejoué le rôle principal dans le pre-mier film couleur de la maisonAGFA, dans le port d’Hambourg.

Pas difficile d’imaginer l’effet, pourun esprit ouvert et curieux, de bai-gner dans un contexte culturel trèsriche, de pouvoir parcourir lemonde du nord au sud, d’est enouest (à l’heure où j’écris, elle esten Laponie !).

Sa production de tableaux est im-pressionnante. La concernant, onparle au pluriel : ses sujets, sesstyles, ses techniques... même si elleessaie de synthétiser son œuvredans quatre éléments : le ciel,l’eau, la lumière et l’espace. Si vousne l’avez pas rencontrée à Saillon,dans les journées de peintures enpublic, vous pouvez toujours la ren-contrer à la galerie...

Henri Burnens de Lausanne.Lui aussi a trempé dans le mondede l’art depuis son adolescence. A14 ans déjà, il fréquentait l’InstitutAthenaeum. Ensuite les Beaux-Artsde Lausanne. Plus tard la Kunstge-werbeschule de Bâle, pour tombertout naturellement dans des métiers«créatifs », comme graphiste etmaquettiste.

En dehors de ce métier, parfoiscontraignant, il se réservait desplages de totale liberté dans sasphère privée, où il pouvait se per-mettre d’exprimer, en termes de réa-lisme, surréalisme, symbolisme,abstraction... toute son envie de li-berté. Avec une technique parfai-tement maîtrisée, il crée ses multi-ples sujets avec brio. Les person-nages, qu’ils sortent de la lumièreou de l’ombre, sont souvent intri-gants, ses atmosphères, énigma-tiques.

Ces acteurs tiennent la scène de lagalerie Mosaico Artistico du 18 jan-vier jusqu’au 16 février.Bonne visite !

Julie Brassard-Carron

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A Fully, la galerie Mosaïco Artistico est une référencedans le monde de l’art.

N° 286 Janvier 2020

Infos :Du jeudi au dimanche,de 15h30 à 18h30.Chemin de la Lui 14,1926 Fully.G GalerieMosaicoArtistico

Galerie Mosaïco Artistico

d’art

Tatiana Petrucci

�Rita Kohl

�Henri Burnens

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Pour être tout à fait franche avecvous, j’aurais aimé que mesprofesseurs disposent des

connaissances utiles afin de mettreà jour ma stratégie d’apprentis-sage, bien avant que je n’en étudieet n’en comprenne les subtilités moi-même. Cela m’aurait évité dem’installer tout un monde decroyances limitantes du genre : «Jesuis nulle en math», « Il n’y a riende plus ennuyeux que l’histoire», «Ilsemblerait que je n’ai pas goût àla lecture alors que ça s’avèreêtre une qualité très reconnue», «Jene suis pas une bonne élève», etj’en passe...

Le problème avec les croyances li-mitantes programmées depuis l’en-

fance, inconsciemment bien sûr,c’est qu’elles nous détournent de no-tre réel potentiel et conditionnentnos choix futurs.

Pour bien comprendre, chaque in-formation perçue par notre cerveauest traitée et filtrée par notre systèmeneurosensoriel, avant d’être resti-tuée. C’est scientifiquement dé-montré : nos cinq sens sont les pre-miers récepteurs et influenceurs denotre façon d’apprendre et de mé-moriser. En programmation-neuro-linguistique (PNL) nous utilisons leterme VAKOG, pour Visuel, Audi-tif, Kinesthésique, Olfactif et Gus-tatif. Il faut savoir que même si tousnos sens sont constamment enéveil, nous avons un canal de per-

ception dominant, qui va instincti-vement conditionner notre façond’apprendre.

Pourquoi je vous raconte tout ça ?et bien c’est aussi logique que 2 et2 font 4. De façon très simplifiée,pour apprendre de manière effi-cace, un élève à tendance visuellea besoin de voir l’information pourla mémoriser. Un élève à tendanceauditive a besoin d’entendre l’in-formation et un élève à tendance ki-nesthésique a besoin de sentir, defaire, de toucher pour mémoriser.L’élève qui ne reçoit pas le bon in-grédient, la bonne nourriture, auradu mal à élaborer une recette dequalité. Les conséquences se ferontsentir : frustration, perte de moti-vation, moins de plaisir à appren-dre, manque de confiance et d’au-tonomie, échec voire phobie sco-laire pour certain, estime forte-ment endommagée.

Parents, professeurs, étudiants, en-traîneurs, formateurs et accompa-gnants divers, ne restez pas dansl’ignorance, des outils existent pourcomprendre et mettre à jour les stra-tégies d’apprentissages, et croyez-moi ça en vaut largement le détour.

Apprendre c’est bien, apprendrejuste c’est mieux !

Viviane Droz-Remondeulaz

Comprendre comment on apprend, pour apprendre à ap-prendre ! La base de tout apprentissage efficace. Alorspourquoi on ne nous l’a pas appris plus tôt ?

Apprendre c’est bien, réussir c’est mieux !

SOCIÉTÉ

Son précédent roman nous in-vitait chez les Indiens Hopis.Bérangère Cournut excelle

dans le style ethnologique. Ellepoursuit sa recherche d’une visionpoétique du monde.

Voici une aventure pleinede sagesse !Une nuit, la banquise se fracture etsépare une jeune fille de sa famille.Elle se retrouve plongée dans la nuitet le froid polaire, à la dérive.In extremis, son père lui jette unelance et un harpon avant qu’elle nes’éloigne définitivement. Elle doit lut-ter pour survivre et avancer, tracersa route à la rencontre d’autresêtres vivants, amis ou ennemis.Commence alors une errance, unvoyage initiatique dans des condi-tions extrêmes au cœur de l’espacearctique peuplé d’hommes, d’ani-

maux et de créatures.

Le Inuits sont les descendants d’unpeuple de chasseurs nomades sedéployant dans l’Arctique depuisun millier d’années. Jusqu’à très ré-cemment ils n’avaient pas d’autresressources pour leur survie que lesanimaux qu’ils chassaient, lespierres laissées libres par la terregelée, les plantes et les baies pous-sant au soleil de minuit. Ils parta-gent leur territoire immense avecnombre d’animaux plus ou moinsmigrateurs mais aussi avec les es-prits et les éléments. L’eau soustoutes ses formes est leur universconstant. Pour chaque occasion ri-tualisée, ils ont des chants accom-pagnés parfois par le battementdes tambours chamaniques.Le courage et la détermination decette jeune fille «Uqsuralik» m’ont

beaucoup touchée et forcent l’ad-miration. Elle va cheminer seule,tantôt avec l’aide d’animaux, tan-tôt effrayée par d’étranges créa-tures. Elle sera confrontée à la bar-barie et à la brutalité, mais trouverarefuge dans la chaleur accueil-lante des tribus Inuits qui se font etse défont au fil des saisons.

Dans cette solitude ellecherchera son chemin deguérisseuse chamanique.Au fil des rencontres elleapprendra les chants quiguérissent lors des céré-monies tribales.

Un très beau portrait defemme qui ira au boutd’elle-même et accomplirason destin karmique. A liretout près d’un bon feu debois crépitant et, pourquoipas, avec un bon verre derouge pour se réchauffer.

Bonne lecture !

De pierre et d’osBérangère CournutEditions Le TripodeFr. 32,30

Dans toutes les bonnes librairies ouchez la librairesolitaire.ch

Un village et des livresUne découverte de la libraire solitaire :

De pierre et d’os de Bérangère Cournut

Pour son deuxième livre, Bérangère Cournut, écrivaineet journaliste, nous emmène aux confins de l’Arctique,chez les Inuits.

N° 286 Janvier 2020

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Aujourd’hui, l’associationd’escalade Fully Grimpeen appelle à votre aide. En

effet, nous avons appris voilàquelques mois que le bâtiment descaves Carron, où se situe notre sallede grimpe associative, va êtrerasé d’ici un à deux ans. Souhaitantde tout cœur faire perdurer l’en-gouement des grimpeurs locauxpour notre salle et continuer à par-tager notre passion, nous avons be-soin de votre soutien.

HistoriqueC’est grâce à Camille Carron,conseiller communal en 2009, queMichaël Rouzeau découvre lescaves Carron et décide de créerl’associationFully Grimpeen janvier2010, conquispar l’opportu-nité qu’elles re-présentaient. Lapetite équipeformée, com-posée de pas-sionnés d’escalade de la région,développe alors la salle par étapessuccessives.

Avec le soutien de la Commune,nous sommes rejoints dans nos ef-forts durant trois années successivespar le programme Winter Times,qui nous permet alors de terminerle développement du pan d’esca-lade en le rendant de plus en plusattractif aux membres.

Le bouche-à-oreilleainsi que les coursproposés permirent defaire connaître le lieuet de fédérer une cen-taine de membresconquis par la for-mule. Aujourd’hui,nous comptons tou-jours plus de passion-nés qui nous rejoi-gnent et des cours sontorganisés par le cycled’orientation de Fullyainsi que par l’écolede grimpe Venga.

DéménagementDepuis quelques mois, la nouvelle

du rachat dubâtiment – etdonc de sa dé-molition – nousinquiète etanime nosséances de co-mités. Nousnous retrouvonsdans une im-

passe, car nous devons trouver unnouveau lieu pour réinstaller notresalle et permettre aux amoureux degrimpe de continuer à pratiquerleur sport favori, même lorsque lamétéo ne le permet pas.

Nous profitons donc de lancer unappel aux lecteurs du Journal deFully afin de nous soutenir et nousaider à trouver un local, unegrange ou autre qui permettra de

faire durer le pan de grimpe deFully.

Si vous, vos parents, vos grands-pa-rents, vos voisins, votre grandetante ou toute autre personne êtessusceptibles de nous aider ou denous proposer une solution, nousvous demandons de prendre

contact avec le comité afin d’en dis-cuter.

En vous remerciant d’avance !

Le comité

077 412 74 [email protected]

Fully Grimpe

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Chers Fulliérains, chères Fulliéraines,

SOCIÉTÉ

N° 286 Janvier 2020

Nous devons trouverun nouveau lieu pourréinstaller notre salle etpermettre aux amoureuxde grimpe de continuer àpratiquer leur sport favori.

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Depuis quelquesannées, lachorale des

patoisants de Fullyest invitée, enl’église de Marti-gny-Bourg, pourchanter à l’unisson –sous la direction deson organiste José �

Carreira – hymnes,chants portugais et patoi-sants. La cérémonie religieusese termine avec un moment deconvivialité en partageant un ex-cellent repas qui fut servi, cette an-née, à l’Hôtel de Fully.

Après avoir dirigé la chorale despatoisants durant 17 ans, Jean-Pierre Biselx a transmis le témoin àJosé, son élève et adepte depuis 11ans, qui en assume actuellement ladirection... au son de son accor-déon. Il a aussi créé depuis plu-

sieurs années l’unissondes chorales par unregroupement desforces autour de lafête de la châ-taigne. L’organisa-tion sous une mêmetente d’un uniquestand est du painbéni, comme diraientleurs maîtres, Raymond

Ançay et la présidente Jo-siane Grange.

«Obrigada» disait-elle aux cho-rales réunies, lors de son allocution,en relevant que : «Si la vie te donneune centaine de raisons de pleurer,montre à la vie que tu as un millierde raisons de sourire» ; mots quiont sensibilisé notre vétéran JeanDorsaz et son épouse Simone, àl’heure de l’apéro.

Dominique Delasoie

page 14MUSIQUE AU CŒUR

N° 286 Janvier 2020

Deux chœurs à l’unisson

Raymond Ançayet la présidenteJosiane Grange

Jean etSimoneDorsaz

La fête de l’Immaculée Conception est toujours célébréedans une profonde tradition et la chorale portugaiselocale organise chaque année la procession, au coursde laquelle de nombreux fidèles se joignent à eux.

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Fils de Karl Baer et d’Herminenée Fehr, Charles voit le jour le17 décembre 1929, à Mou-

tier. Aîné d’une famille de 3 en-fants, c’est à Courtelary, dans lecanton de Berne, que Charles faitses premiers pas et sa première an-née d’école. Puis le village voisin deCormoret accueillera toute la fa-mille, Charles y terminera sa sco-larité obligatoire.

Charles décroche son diplôme fé-déral d’employé de commerce àl’Ecole de commerce de St-Imier.Suite à un essai comme employé debureau, il rejoint son père qui tra-vaille en usine. uis,répondant à uneannonce des CFF, qui cherchaientdes apprentis pour le service desgares, Charles sera retenu et repartpour 2 années d’apprentissage.

En 1951, Charles épouse LucienneGillioz de Fey-Nendaz, aide à lacampagne chez ses parents pen-dant les beaux jours et saisonnièreen usine d’horlogerie en hiver.

Après plusieurs stages d’appren-tissage dans différentes gares, c’està Croy-Romainmôtier que Charleset son épouse jettent finalement l’an-cre. Leur parcours sera assombripar le décès de leur petite Marie-Laurence, née en novembre 1951et emportée par une bronchop-neumonie foudroyante en janvier1952. Deux oisillons, Christiane etMichel, viendront par la suite re-garnir le nid familial.

La nomination de Charles commefonctionnaire, commis de gare, le1er avril 1953, permet la poursuitede son parcours ferroviaire à pro-prement dit. Une ultime postulationlui ouvrira les portes de la directiondu 1er arrondissement des CFF àLausanne, au service des gérances.Charles restera professionnelle-ment actif jusqu’au 30 mai 1990,où après 40 ans de service, une in-fection pulmonaire l’oblige à par-tir à la retraite.

Il s’expatrie alors et rejoint sa ten-

dre épouse Lucienne en bord demer, où elle réside depuis 5 ans,suite à une 2e fracture de la colonnevertébrale. C’est là qu’elle profitedes bienfaits de bains journaliers,ainsi que de la marche dans le sa-ble. C’est en Espagne, à Torreviejaque Charles et Lucienne passerontencore 5 ans. Mais la nostalgie desmontagnes et des sapins les forceà revenir au pays. C’est donc àFully que Charles et Lucienne ontplanté leurs racines, il y a déjà 24ans et c’est ici qu’ils souhaitent fi-nir leurs beaux jours.

Charles se rappelle avec bonheurdes magnifiques voyages qu’il a eula chance d’effectuer : l’Europe en-tière, l’Atlantique avec les îles Ca-naries, le Proche-Orient avec Israël,l’Asie du Sud-Est avec la Thaï-lande, le Vietnam, le Laos, le Cam-bodge, la Birmanie, l’Asie Orien-tale avec la Chine et enfin l’Amé-rique Centrale, avec le Mexique.Mais toutes ces perles qu’il a dé-couvertes en voyageant ne sont riencomparées à la chance qu’il a eueen faisant la connaissance de sachère et tendre épouse Lucienne.

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N° 286 Janvier 2020

FULLIÉRAINS AU LONG COURS

Charles Baer 17 décembre 2019

Fille de Léonce Mettaz et Mar-guerite, née Carron, Marie-Thérèse voit le jour le 14 dé-

cembre 1929 à la Fontaine. Elle estla deuxième enfant d’une fratrie deonze.

Quand elle a 2 ans, Marie-Thérèseet sa famille s’installent à Euloz.C’est sur ce coteau ensoleillé qu’ellegrandit, en suivant sa scolarité àBuitonnaz. Les trajets entre lesdeux hameaux, à pieds et par tousles temps, son rôle de grandesœur auprès de ses frères et sœursont, à coup sûr, forgé son caractèrebien trempé.

En 1950, elle épouse Joseph Dor-saz, horticulteur. De leur unionnaîtront cinq enfants, Léonce, Mo-

nique, Raymond, Gabrielle et Ber-nard.

Fait plutôt rare à l’époque, ellepasse son permis de conduire.Bras droit de son mari dans la ges-tion de leur établissement horticole,elle ouvre, en parallèle, la premièreépicerie du village de Vers-l’Eglise :alimentation générale, fleurs, pois-sons frais chaque vendredi et ventede lait au bidon.

En 1987, elle a l’immense douleurde perdre son mari.Elle emménage en 1991 à la Vil-lageoise, récemment terminée. Saforce de vie, sa philosophie lui per-mettent de surmonter peu à peu sondeuil et ses divers problèmes desanté.

Portée vers les au-tres, elle devient la« samaritaine » deson immeuble, s’ac-tive auprès des sa-maritains et du Ma-gasin du Monde. Aufil du temps, ses voi-sins et voisines luirendent au centuplece qu’elle leur a ap-porté, dans unebelle complicité.

A 80 ans, elle ap-prend enfin à« jouer» : mots cachés, rummikub,lotos des aînés, gymnastique. Ellesavoure la douceur de vivre et sedit reconnaissante à la vie de toutce qu’elle a reçu. Elle est l’heureuse

grand-maman de 9 petits-enfants et,cerise sur le gâteau, la venue aumonde de ses 2 arrière-petits-enfants, Sven et Ethan, finissent dela combler.

Marie-Thérèse Dorsaz14 décembre 2019

Les autorités communales ont l’honneur d’adresser leurs plus chaleureuses félicitations à Madame Marie-ThérèseDorsaz et Monsieur Charles Baer, nonagénaires qui ont fêté dernièrement leur anniversaire. Ci-dessous sont retracésles éléments essentiels qui ont marqué leur parcours de vie. Les autorités communales de Fully souhaitent à leursjubilaires d’avoir le bonheur de continuer leur route dans ces conditions et leur présentent leurs meilleurs vœux.

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En paroissien fidèle, il accompagnele récit de formules édifiantes et in-vente un certain Jean Roduit, qui,rentrant de la plaine à Randonnaz,rencontre une procession de fan-tômes près du torrent des Cherches.L’un d’eux lui raconte alors la lé-gende, reproduite ici sans com-mentaires. J’y reviendrai à l’occa-sion.« ... Autrefois, il y a de cela bientôtsept siècles, la ville de Grü s’étendaitdu torrent de Beudon à la source dela Sarvaz près de Saillon. C’étaitune des grandes villes de cetteépoque. Le sol où elle était construiteétait légèrement surélevé par rapportà la plaine. Au nord, un rocher deplus de cent mètres de haut longeaittoute la ville. A l’est, au sud et àl’ouest, un mur d’enceinte la proté-geait des inondations du Rhône etdes méfaits des populations bar-bares.

La ville de Grü avait deux portesfixées dans le mur d’enceinte, par oùse faisaient toute entrée ou sortie dela ville : celle de l’ouest, dite d’Oc-todure, et celle du Potheux à l’est.Elles étaient constamment surveilléeset pouvaient être fermées au moin-dre danger. Une rue pavée, large etrectiligne, allant d’une porte à l’au-tre, partageait la ville en deux par-ties à peu près égales. Des rues la-térales plus étroites desservaientles autres quartiers de la ville. La

nuit, la ville était éclairée par deslampes à huile placées de chaquecôté des rues...

Une jolie église, bâtie sur un pro-montoire près du château, se déta-chait nettement des autres construc-tions. Elle était très fréquentée car lapopulation était pieuse. Grü était ungrand centre commercial dont les ha-bitants connaissaient bien leur mé-tier. Les Lombards et les Vénitienspassaient le Simplon et venaient àGrü vendre toutes sortes de produitsde leur région et même du Proche-Orient. Avant de s’en aller ils ache-taient d’autres articles provenant dela Bourgogne et de la Hollande etrepassaient le Simplon. Entre lesdeux opérations les commerçants dela ville prélevaient une marge confor-table. Ils faisaient de même avecceux qui venaient du nord. Bref, lapopulation vivait dans l’aisance. Leduc Geoffroy n’oubliait pas d’im-poser une taxe pour chaque articlepénétrant dans la ville.

Mais Grü n’était pas seulement uneville commerciale ; une forte sourced’eau chaude jaillissait du rochervoisin. Ses vertus thérapeutiquesétaient très élevées, la population in-telligente et active sut tirer parti dece riche cadeau de la nature en yinstallant des bains... Bref, grâce àses bains et à son commerce, la villede Grü eut bientôt une grande re-

nommée... L’ar-gent circulait, lescoffres se rem-plissaient. Com-merces et bainschangèrent com-plètement la si-tuation matérielledes habitants. De l’aisance ils pas-sèrent à l’abondance et puis, gra-duellement, à une richesse inouïe.C’est alors que tout se gâta. La po-pulation autrefois pieuse et charita-ble devint égoïste et, petit à petit,malgré les appels du clergé, aban-donna toute pratique religieuse. Levrai Dieu avait été remplacé parMammon. Désormais, une seulechose comptait : l’argent. Ce motétait sur toutes les lèvres. On orga-nisa des fêtes où les meilleurs vinscoulèrent en abondance. Le DieuBacchus trônait au milieu de vérita-bles orgies. On organisa aussi desjeux dans chaque quartier de laville. Dès lors de nombreux habitantsayant tout perdu se suicidèrent...D’autres individus, pour se procurerde l’argent, assassinaient les mar-chands étrangers et les dévalisaient.Le désordre régnait partout et surtous les points.

En un mot, Grü ne valait pas plusque Sodome et Gomorrhe avant leurdestruction par le feu du ciel.Une nuit l’église flamba. On soup-çonna que le feu avait été mis in-tentionnellement. Aucun habitantne se présenta pour éteindre l’in-cendie. Les membres du clergé quiavaient tant lutté pour ramener àDieu les âmes égarées estimèrent

que leur présence dans la villen’était plus indiquée. Leur vie mêmeétait en danger. Ils quittèrent Grü àregret. Les fêtes se succédaient, leslibations et les crimes aussi... La nuitde la St-André, patron de la ville,après avoir ingurgité beaucoupd’alcool, une bande de jeunes gensprit une terrible décision. Ils s’ar-mèrent, entraînèrent d’autres per-sonnes et se dirigèrent vers la de-meure du duc Geoffroy. Ils atta-quèrent les gardiens par surprise, pé-nétrèrent dans le château et tuèrenttous les habitants.

Après avoir pillé le château, ils s’enrevenaient en chantant avec leur bu-tin, quand tout à coup ils entendirentune explosion d’une force inouïe. Laparoi de rocher voisine, soulevéecomme un fétu de paille, s’abattitd’un coup sur la ville, l’écrasa et l’en-terra complètement... La ville de Grüdisparut pour toujours. A sa places’ouvrit un immense cratère que leséboulis de la montagne et les eauxdu Rhône se chargèrent de rem-blayer au cours des siècles. Si pourla ville tout était fini, il n’en fut pasde même de ses habitants qui durentcomparaître devant Dieu pour êtrejugés... »

Philippe Bender-Courthion,historien

En 1979, Joseph Roduit publia «Fully, Commune etparoisse», qui contenait la Légende de Grü, sans doutela plus fameuse de notre passé.

N° 286 Janvier 2020

Condiment indispensable depuistoujours, le sel acheté en morceauétait écrasé dans ce mortier brise-sel en bois. On le versait ensuitedans le compartiment du hautde la boîte à sel. Parfoisrudimentaire, cettedernière étaitconçue pour êtreaccrochée à laparoi. Elle possé-dait souvent un ti-roir dans lequel onmettait les allumettes.

Nos archives nous livrent aussi cetécrit relevant d’étonnantes cou-tumes :« Le 2 février, à la Chandeleur,on portait bénir à l’église du selet des cierges. Certaines per-sonnes faisaient couler de lacire en forme de croix surchaque montant de lits etégalement à la cave, sur lesmontants qui maintenaientl’enclos des pommes de terre,même à l’écurie et à lagrange.»

Grâce au travail long et assidu denos bénévoles, le musée a le plai-sir de vous annoncer la mise enligne de l’inventaire provisoire desobjets. Vous le trouverez sur notresite www.savoirfairealpin.ch /Les objets / Base de données.

Visitez le Musée du savoir-faire al-pin ! Sur demande à l’Office du tou-risme de Fully au027 746 20 80 / [email protected]çay.chG

Le Musée du savoir-faire alpin

Le sel et la cire de la chandeleur

PATRIMOINE & HISTOIRE

La Légende de la ville de Grü

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Din noutr’a rèjion, yô y’avaï-te,na fabrëke dè pièr’èartifichièl’è ?– A Fouëyë, a la feïn di vëlâdze dèBranfon, i y’avaï na (= on-n’a) fa-brëke dè pière artifichièl’è yô i tra-vayëvouë, ye ! Vouaï, shia intrè-praïje l’è pâmi.

Dèk l’è kë, dè pière artifichièl’è ?– Li pière artifichièl’è chon dè fa-brekachon dè plak’è dè bèton fit’èavoui na poeüdre granulây’è kë l’èânou (= ânon) le « chimili dèpièr’è».

Dèk l’è ché chimili dè pièr’è ?– Le chimili l’è na poeüdre granu-lâye dè plujieu chort’è dè chi, u, dèpièr’è konkachây’è, mi chuto shièfit’è avoui dè mâbre.

Di yô vëgnaï ché chimili ? Kemini l’ér’è è, kemin chin l’ér’ètranchportô ?– I vëgnaï d’Étaliye. Chin-li, l’ér’èmètu din dè cha kë l’ér’on vouëdjadin vouë chilo dëfèrin. Li chilol’ér’on numèrètô d’apri li kouoleu :blantse, rochète, naïre, bluve, grije,u d’âtr’è.

È, pouo le chimin i l’ér’è kemin ?Pouaï, kemin vouo fajechi shièpièr’è in chimili ?– I y’avaï achebeïn tot’è chort’è dèchimin avoui li mim’è kouoleu këshiè di chimili dè baje.On prinjaï le chimili di le chilo, dindè pouots’è chpèchial’è, pouaï, onmèshièv’è chin avoui ché chimin èon mouëyëv’è, mi on fajaï frangrâ : le doble dè chimin kë kan onfi na mouëraye. I fô kë chin të-gnëche ! Kë chaï chëlide !

Pouo mouëne, n’avecheïn dè ga-bari pouo tësk’è chort’è dè tsouj’èa fabrekâ, nin avoui na grôcha’tite, nin avoui on-n’a petchoude.Pouo li marts’è on li fajaï chinche-déjo (= chin dèchu-déjo). On mètaïin plache le mouëne è on portâv’èli-dedin, avoui la truèle, on mortië« jëchte shiâ», è on fachonâv’è

min fô è, pouo n’in fouërni, in trëyinkontr’è chè. A la feïn, on rajoutâv’èdè chimili dè bâje, chè è on ta-châv’è avoui na dame. On ta-pâv’è, on damâv’è è adon, chin ivëgnaï fran dû min fô (= kemin fô) !Apri dou dzo, pouo vouotâ le ga-bari, on prinjaï on-n’a pointèroleplate è on takouënâv’è intr’è lemouëne è la piëche, è chin dé-kouolâv’è proeü fachëlamin.

Apri chin, i fayive portâ shia lord’apiëche chu la tâble dè la machinea mouolâ, on-n’a machine dè chaïmétr’è dè lon. I fayiv’è nètèyë, bro-châ, ponchâ u mouolâ, è chin didou bië. Pouaï, beïn fëgnolâ è këto chëche chay’è fran chouaïdze !

È apri chin, te bayëv’è li pièr’è ke-mandây’è in chimili i manfon,pouo li pouojâ.

Gran-machi a Moucheu Loui Krè-tènan dè m’avaï bien rèchu èachebeïn pouo tot’è li prèchioeüj’èj’èchplëkachon kë i m’a bayapouo li pièr’è in chimili.

Dans notre région, où y avait-ilune fabrique de pierresartificielles ?– A Fully, à la fin du village de Bran-son, il y avait une fabrique depierres artificielles où je travaillais.Aujourd’hui, cette entreprisen’existe plus.

C’est quoi, les pierresartificielles ?– Les pierres artificielles sont despièces de béton fabriquées avecune poudre granulée qui se nommele «simili de pierre».

Qu’est-ce que ce similide pierre ?– Le simili est une poudre granuléede roches ou de pierres concas-sées, en principe celles de marbre.

D’où venait-il, ce simili ?Comment cela se présentait etcomment était-il transporté ?– Il venait d’Italie. Il était livré dansdes sacs qui étaient versés dans huitsilos différents. Les silos étaientnumérotés en fonction des cou-leurs : blanche, rousse, noire, bleu,grise ou autre.

Et pour le ciment, c’étaitcomment ? Comment fabriquiez-vous ces pierres en simili ?– Il y avait aussi différentes sortesde ciments correspondant aux cou-leurs des similis bruts. On prenaitle simili depuis le silo avec des pui-settes spécifiques et après, on le mé-langeait avec ce ciment et onmouillait, mais on faisait du mortiertrès «gras», c’est-à-dire avec uneproportion double de ciment quecelle utilisée habituellement pourfaire un mur.On utilisait des gabarits commemoule, pour chaque sorte de piècesà fabriquer, certains avec unegrosse « tête», d’autres avec unepetite, etc.Pour les marches on les fabriquaità l’envers. On mettait en place lemoule, ensuite on y apportait mé-thodiquement un mortier moelleux

avec la truelle pour bien façonner,puis, en raclant contre soi. A la fin,on rajoutait du simili brut mais secet on tassait à fond avec unedame de maçon, ainsi cela deve-nait vraiment très costaud ! Aprèsdeux jours, afin de dégager lemoule avec un ciseau plat de ma-çon, on tapotait entre le moule etla pièce et cela se décollait assezfacilement.

Après tout ceci, il fallait porter cettepesante pièce sur la table de la ma-chine à poncer, une machinelongue de six mètres. Il fallait net-toyer, brosser, poncer et ce desdeux côtés ! Puis il fallait s’affairerà la fignoler afin que tout ceci soitvraiment lisse !

Et après cela, tu remettais lespierres commandées en simili aumaçon, pour les poser.

Merci beaucoup à Monsieur LouisCrettenand de m’avoir si bien reçuet aussi pour toutes ces précieusesexplications au sujet des pierres desimili.

Raymond Ançay

Pièr’è in chimili Pierres en simili

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Pouo fire dè pièr’è artifichiél’è in chimili, di 1950 teïnk’a30 in daraï... yijâ pië li j’èchplëkachon kë m’a bayaMoucheu Loui Krètènan dè Fouëyë, né in mële neu-chindëj’è-noeü, è kë i chaï itô rekontrâ, vé yui l’oeütonpachô, pouo le kèchtionâ.

Pour faire des pierres artificielles en simili, de 1950jusqu’à environ trente ans de cela... lisez donc lesexplications que m’a transmis Monsieur Louis Crettenandde Fully, né en 1919 et que j’ai eu plaisir à interviewercet automne passé, chez lui.

IN PATOUÉ

N° 286 Janvier 2020

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Un petit mot pourla nouvelle année :

- J’ai soif d’apprendre, je suisivre de joie.

- Je suis bourré d’optimisme et vo-tre amitié m’enivre !- J’espère juste que je ne voussaoule pas trop !

Un mari, en colère, appelle la ré-ception de l’hôtel :– S’il vous plaît, pouvez-vous ve-nir rapidement, je viens d’avoirune discussion avec ma femme,et elle dit qu’elle veut sauter parla fenêtre.– Désolé Monsieur, mais c’est unproblème personnel.– Oui, mais votre fenêtre ne s’ou-vre pas, et ça c’est un problèmede maintenance !!!

Un jeune homme annonce à samère qu’il est amoureux et qu’ilsouhaite se marier. Avec un sou-rire en coin, il lui dit : « J’ai invitéma chérie et ses deux copines de-main à prendre le thé à la mai-son. Je ne vais rien te dire et tu es-saieras de deviner laquelle destrois j’ai décidé d’épouser !» Lamère accepte.

Le lendemain, il revient avec troisjolies filles. Ils passent au salon,discutent un bon moment, et fi-nalement le jeune homme de-mande à sa mère :– Alors maman, à ton avis, quicrois-tu que je compte épouser ?– Celle du milieu.– Waow, c’est super, tu as de-viné !!! Comment as-tu fait ?– Simple intuition, elle me tapedéjà sur les nerfs...

Un type sort d’un bistrot, com-plètement ivre. Peu après, un se-cond en sort, mais il est net. Tousdeux se dirigent vers le parkingafin de récupérer leur voiturerespective. Le second remarqueque le premier titube beaucoup etqu’il passe la main sur le toitd’une voiture puis s’éloigne, etainsi de suite avec quelques vé-hicules du parking. Intrigué, legars à jeun l’interpelle :– Je peux savoir ce que tu fais ?L’autre marmonne :– J’essaie de retrouver ma voi-ture...– Et je peux savoir comment tucomptes la reconnaître ?– La mienne a un gyrophare...

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Le vrai progrès est unetradition qui se prolonge.

Ala fin de la messe des roismages, chaque premier di-manche de l’année, les au-

torités communales adressent leursvœux à la population. L’apéro quisuit sur le parvis, puis au bistro estun moment de convivialité et d’ami-tié.Les différentes composantes poli-tiques de notre commune échan-gent sur le travail effectué par lesconseillers, le Conseil général et lesdifférentes commissions.

On échange aussi sur les pro-chains défis à relever et, bienentendu, les futures échéancespolitiques, communales et can-tonales.

Cet esprit de village n’est pasqu’une douce souvenance et lesdiscussions, avec un cordialhumour, font penser à ces filmsmettant en scène Don Camilloet Pepone.

Alain Léger

Fully de l’amitié

Ala fin de l’année 1991, jesuis venue habiter à Fullyavec ma famille. J’ai alors

cherché un emploi dans les envi-rons et j’ai abouti au Foyer SœurLouise Bron. Sœur Anne-Françoise,qui dressait les tables dans la salleà manger, m’a accueillie avec sonsourire aimable et m’a dit que lamaison avait besoin d’une infir-mière. Elle m’aprésentée àSœur Romainequi m’a enga-gée pour untemps partielde 50%. J’aitout de suite re-marqué que lessœurs étaientexigeantesavec le person-nel, maisdouces, respectueuses et humainesavec les pensionnaires. Je me suisdit : «au fond, pourvu que les per-sonnes âgées soient bien soi-gnées». J’y suis restée 19 ans.

A l’époque, la communauté comp-tait six religieuses. Elles avaient misen route et organisé le foyer depuisson ouverture en 1989. Sœur Gra-tienne était chargée du secteurdes soins. Sœur Romaine s’occu-

pait de l’administration, de la di-rection du personnel, de l’entretiendes locaux, des commandes de ma-tériel, des relations avec les familles,des bénévoles, des contacts avec lemonde extérieur et j’en passe.

Tous les lundis, nous voyions, ali-gnés dans le corridor, plusieurs pe-tits seaux rouges avec le matériel

nécessaire aunettoyage, pré-parés par lasœur directrice.Le personnelétait peu nom-breux, parceque, d’unepart, les pen-sionnaires étai-ent, pour la plu-part, encore va-lides et auto-

nomes et les grands malades plu-tôt rares, mais aussi parce que lessœurs assuraient une présencepermanente, de jour comme denuit.

L’animation au Foyer Sœur LouiseBron était assurée par les sœurs, ai-dées par le personnel. L’aspect re-ligieux avait une grande place. Lesdimanches, il fallait se dépêcherpour amener tous les pensionnaires

qui le désiraient à la messe de 9h.Le personnel avait aussi le droit d’yassister. La petite chapelle était bon-dée.

Dans les étages, les anniversairesdes pensionnaires étaient fêtés in-dividuellement. Sœur Gratienne,très bonne musicienne, avait unevoix mélodieuse sans pareille. Elleavait mis sur pied la chorale dufoyer, Sœur Romaine y participaitaussi et la chorale animait tout évé-nement. En plus du chant, qui le dé-sirait mettait à disposition ses ta-lents. Ainsi, nous avons vu la sœurdirectrice danser avec nous aurythme de musiques sud-améri-caines.

La fête de Noël était très appréciéepar la population de Fully, qui ve-nait en grand nombre à la messeavancée de minuit. Les sœurs pré-paraient la crèche vivante. Dans lesétages, nous rivalisions à qui feraitla plus belle crèche. Une fois,Sœur Gratienne a présenté unechanson à neuf voix.

Les soupers du personnel étaientaussi animés. Une année, nousavons vu arriver un grand et dis-tingué monsieur, vêtu d’un élégantcostume brun, chapeau et cravate,

accompagné d’une petite vieille quin’arrêtait pas d’épousseter les ta-bles. C’étaient Sœur Romaine, dé-guisée avec les habits de son pèreet Sœur Gratienne !

Les sœurs accompagnaient les per-sonnes en fin de vie par leur pré-sence et par la prière. Souvent, ellesles veillaient toute la nuit. Les an-nées passant, les pensionnairesarrivaient toujours plus âgés, ma-lades, handicapés. Il a fallu aug-menter le nombre des soignantes etengager du personnel formé. Audébut du nouveau siècle, les sœurssont parties, laissant un foyer fonc-tionnel et en ayant rendu des ser-vices à la population de Fully pen-dant plus de 10 ans.

Merci Sœur Romaine et merci àtoutes les sœurs hospitalières.

Gemma Sulca

Sœur Romaine

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N° 286 Janvier 2020

Sœur Romaine s’occupaitde l’administration, de ladirection du personnel,de l’entretien des locaux,

des commandesde matériel, des relations

avec les familles,des bénévoles, des

contacts avec le mondeextérieur et j’en passe.

Il pleuvait très fort, quand nous sommes sortis de l’église St-Théodule à Sion, lors dela messe d’enterrement de Sœur Romaine, le 3 novembre dernier. C’était comme sila terre entière pleurait son départ. Son décès a réveillé en moi bien des souvenirs.

HOMMAGE

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Horizontal : 1. Travaille du matin ausoir 2. Autrement dit obnubilé 3.Versant à l’ombre - C’est exquisdans la rue 4. Rote - Erigé pour levainqueur 5. Bout de table - Cité enRoumanie - Doublé pour dormir. 6.Ordre anglais - Prend la plusgrosse part 7. Parfois des eaux -Avoir autrement 8. La garder ilfaut ! 9. Bien eus - Guide de mine10. Tourné pour faire la tête -Avant les rangements.Vertical : 1. Nous sommes celui dudestin - Sorte de devoir 2. Seporte pour offenser - Bout de bout3. Mou dans l’arbre - Gros man-geur 4. Nina qui sent bon - Arrosel’Argovie 5. En marge - Long dis-cours 6. Anciennes mesures - Versles Grisons 7. Part de paëlla - Ilesans fin - Vieille armée 8. Veste prus-

sienne - Fin d’émission 9. Village enValais - Tessin 10. Font se battre oupeuvent être fortuites.

Envoyez votre réponse sur cartepostale à : Journal de FullyRubrique “Samusons-nous”Case postale 46 - 1926 Fully

SOLUTION du sudokude l’édition de décembre 2019

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(voir p. 10)31 janvier et 1er février Théâtre :

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10 Repas-rencontre seniors. L’AsoFy propose unlundi par mois de partager le repas de midi.Fr. 15.– par personne à payer sur place. LeMoulin, Vers-l’Eglise dès 11h45, inscriptionsau 027 747 11 81*

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13 et 27 Après-midi du Club des Aînés : cartes,jeux, loto. Foyer Sœur Louise Bron dès 14h*

16 Charabia : Déjeuner-magie« Magicien pour Tous » (voir p. 5)

20 Dîner de Carnaval du Club des AînésRéservation jusqu’au 13 février*

Du 20 au 24 Carnaval de Fully (voir p. 7)29 Concours de pétanque populaire en doublette

Ouvert à tous. Les équipes doivent êtreformées par 2 joueurs amateurs ou par 1membre du Club La Fontaine-Fully accompa-gné par un amateur ne faisant partied’aucune amicale de pétanque. Inscriptionsdès 8h30. Début des jeux 9h15.Boulodrome de Charnot

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L’INSTANTANÉ page 20

N° 286 Janvier 2020

Journal de Fully - Case postale 46 - 1926 FullyPrésident :Alain Léger

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Rédacteurs :Gianfranco Cencio,Dominique DelasoieAlexandra Sieber

Secrétaire :Dorianne VéroletCaissière :Kathy GrangeWebmaster :Giuseppe CapuanoÉdité par : Association«Journal de Fully»fondée le 1er janvier 2000

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