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LE JEUNE INDEPENDANT N° 5927 - DIMANCHE 12 NOVEMBRE 2017 www.jeune-independant.net [email protected] QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION FONDÉ LE 28 MARS 1990 – ISSN 1111-0115. PRIX : ALGÉRIE 10 DA, FRANCE 1 EURO Page 3 RÉUNION DE LA COMMISSION MIXTE ALGÉRO-FRANÇAISE BMS : froid, pluie et chutes de neige à l’Ouest Page 24 UNE COOPÉRATION À ARMES ÉGALES Les entreprises publiques et privées font face à des détournements de fonds sans précédent. A Alger, et en l’espace de trois jours seulement, trois affaires de ce genre ont été élucidées par les éléments de la Sûreté nationale. Les responsables ne sont autres que des employés, dont des femmes. Page 5 PLUSIEURS ENTREPRISES CIBLÉES La sélection algérienne de football, sous la conduite de Rabah Madjer, a fait match nul vendredi soir face au Nigeria (1-1) au stade Chahid Hamlaoui de Constantine, en clôture des qualifications du Mondial-2018. Ce résultat est synonyme d'échec pour le nouveau coach qui n’a pas provoqué le déclic pour sa première sortie officielle avec les Verts. Page 13 SÉLECTION NATIONALE PAS D’EFFET MADJER, LE DÉCLIC REPORTÉ Un centre pour les visas Schengen à Constantine L’ANNONCE A ÉTÉ FAITE PAR LE CONSUL DE FRANCE Page 2 Des milliardaires en tête de listes ÉLECTIONS LOCALES À ANNABA Des accords commerciaux et un dialogue stratégique marqueront la 4e réunion de la commission mixte économique algéro-française (Comefa) qui se déroule aujourd’hui à Alger, avec en toile de fond les questions qui fâchent sur le plan régional, principalement la lancinante question de l’autodétermination du Sahara occidental. PAGE 2 INQUIÉTANTE PROGRESSION DES DÉTOURNEMENTS DE FONDS

Page 24 ÉLECTIONS LOCALES LE JEUNE N° 5927 ...semaine par le consul de France, Patrick Poinsot, en marge d’un séjour de trois jours effectué dans la capitale de l’Est. Le diplomate

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LE JEUNE

INDEPENDANTN° 5927 - DIMANCHE 12 NOVEMBRE 2017

www.jeune-independant.net [email protected]

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION FONDÉ LE 28 MARS 1990 – ISSN 1111-0115. PRIX : ALGÉRIE 10 DA, FRANCE 1 EURO

Page 3

RÉUNION DE LA COMMISSION MIXTE ALGÉRO-FRANÇAISE

BMS : froid, pluie et chutes de neige à l’OuestPage 24

UNE COOPÉRATION À ARMES ÉGALES

Les entreprises publiques et privées font face à desdétournements de fonds sans précédent. A Alger, et en

l’espace de trois jours seulement, trois affaires de ce genreont été élucidées par les éléments de la Sûreté nationale. Les

responsables ne sont autres que des employés, dont desfemmes. Page 5

PLUSIEURS ENTREPRISES CIBLÉES

La sélection algérienne de football, sous la conduite deRabah Madjer, a fait match nul vendredi soir face au

Nigeria (1-1) au stade Chahid Hamlaoui de Constantine,en clôture des qualifications du Mondial-2018.

Ce résultat est synonyme d'échec pour le nouveaucoach qui n’a pas provoqué le déclic pour sa première

sortie officielle avec les Verts. Page 13

SÉLECTION NATIONALE

PAS D’EFFET MADJER, LE DÉCLIC REPORTÉ

Un centre pour lesvisas Schengen à Constantine

L’ANNONCE A ÉTÉ FAITE PAR LE CONSUL DE FRANCE

Page 2

Desmilliardaires en

tête de listes

ÉLECTIONS LOCALES À ANNABA

Des accords commerciaux et un dialogue stratégique marqueront la 4e réunion de la commission mixteéconomique algéro-française (Comefa) qui se déroule aujourd’hui à Alger, avec en toile de fond les

questions qui fâchent sur le plan régional, principalement la lancinante question de l’autodétermination duSahara occidental. PAGE 2

INQUIÉTANTE PROGRESSION DES DÉTOURNEMENTS DE FONDS

A LA UNE2

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5927 DU DIMANCHE 12 NOVEMRBE 2017

Deux importants accords doiventêtre paraphés durant la réunion dela commission, coprésidée du côté

algérien par le ministre des Affaires étran-gères Abdelkader Messahel et YoucefYousfi, ministre algérien de l’Industrie etdes Mines et leurs homologue françaisJean Yves Le Drian, ministre de l’Europeet des Affaires étrangères et Bruno LeMaire, ministre de l’Economie et desFinances pour la partie française. Il s’agitd’un accord en vue de la création d’unconsortium baptisé «agro-med», pour l’ex-portation des fruits et légumes « bio »algériens vers la France. Le produit agrico-le algérien est l’un des plus prisés dansl’hexagone. Des exportateurs algériens ontréussi à s’imposer dans le marché desfruits et légumes français, mais ils ne sontque deux ou trois. « Nous comptons inves-tir en force le marché français en vue d’en-courager notre agriculture et de diversifierles entrées hors hydrocarbures», a dit unresponsable diplomatique. Le secondaccord concernera la création en Algéried’une unité de fabrication de postes élec-triques moyenne et basse tension ainsi quedes armoires de protection pour les sys-tèmes de contrôle de commande en parte-nariat entre le groupe algérien ELEC- ElDjazaïr et Schneider Electric, spécialisédans la gestion de l’énergie et en automa-tisation. Cette usine sera installée à SidiBel Abbès dans le site site de l’Enie, filialedu groupe Elec-El Djazair.Il est aussi attendu des discussions sur laconcrétisation de la très attendue usine demontage de Peugeot. Le projet, d’un mon-tant de 100 millions d’euros, serait ficelé etattendrait d’être officiellement mis sur lesrails. Les tergiversations de la partie fran-çaise, qui ambitionnait de glaner le maxi-mum d’avantages, notamment fiscaux, ontretardé la concrétisation du projet. Toute-fois, l’Algérie a mis en garde son partenai-re français que si Peugeot ne s’implantepas en Algérie, le marché algérien lui seradéfinitivement fermé. « On n’est pas entrain de quémander mais d’établir un par-tenariat gagnant-gagnant», a fait savoirune source au sein de la Comefa, qui a sou-ligné que «le temps des clauses spécialesdictées par des impératifs électoralistes oupolitiques est révolu. La Comefa, qui est à

la fois un cadre de concertation et decoopération, est un mécanisme du dia-logue stratégique établi entre Alger etParis. L’Algérie s’est engagée dans lemême dialogue avec les Etats-Unis, laChine, la Russie, la Grande-Bretagne soitles pays ayant droit de veto au sein del’ONU. Cette option a permis surtout àl’Algérie de diversifier ses partenaires éco-nomiques et de se sortir de la sphère d’in-fluence française. Le lobbying interne enfaveur de la France a été longtemps malperçu par les opérateurs économiques desautres pays, une défaillance rectifiéedepuis les propos de 1999 du chef de l’EtatAbdelaziz Bouteflika au forum de CransMontana, affirmant que « l’Algérie n’estpas une chasse gardée de la France ».Aujourd’hui, l’Algérie, qui a élargi la listede ses partenaires, négocie à « armeségales » avec la France sans complexes etsans concessions. D’ailleurs, Paris n’estplus le premier partenaire de l’Algériedepuis 2008, car distancé par la Chine. Leséchanges commerciaux qui ont atteint uneenveloppe de 8 milliards d’euros font del’Algérie un débouché à ne plus contrarierau vu des cartes qu’elle exhibe pour attirerles investisseurs étrangers, notamment lesassouplissements en matière de lois et lastabilité du pays, un paramètre très exigépar les assureurs et les compagnies decourtage. Cela sans évoquer le besoin,pour les « boîtes » françaises en difficulté,

de se requinquer grâce au marché algérien.De nombreux patrons français ont sollicitél’aide de leur gouvernement pour qu’il leurtrouve des débouchés en Algérie.L’exemple le plus frappant est celui d’Al-sthom, une entreprise qui périclitait et quia dû son salut qu’à son entrée dans le mar-ché algérien des chemins de fer et du trans-port urbain par rail. Dès lors, munie de cesatouts, l’Algérie a conforté ses moyens denégociation, y compris dans les questionsdiplomatiques. Ainsi, lors des discussionsinformelles extra-Comefa prévues entreles responsables algériens et françaisnotamment les cadres sécuritaires, il seraévoqué les questions sur lesquelles Algeret Paris sont diamétralement opposés, dontle dossier du Sahara occidental. Soutieninconditionnel du Maroc, la France,ancienne puissance coloniale, a toujoursconbtrarié les plans de l’ONU pour l’orga-nisation d’un référendum d’autodétermi-nation au Sahara occidental. Pour l’Algé-rie, la question du Sahara occidental reste«une affaire de sécurité nationale pourl’Algérie» et doit être résolue par desmoyens pacifiques et dans le cadre du pro-cessus de décolonisation de l’ONU.D’autres volets sont également abordés quiconstituent des casse-têtes sécuritairespour les deux pays à, savoir le Mali, laLibye et la région du Sahel, sans oublier laquestion de l’émigration et le terrorismetransfrontalier. K.M

LE SÉNAT français a approuvé sans modification, en pre-mière lecture, le projet de convention d’entraide judiciaireen matière pénale entre l’Algérie et la France.Le projet, adopté jeudi dernier par les sénateurs, a éténotifié hier dans le bulletin intérieur de la secondechambre parlementaire française.Votée par l’Assemblée française en août dernier, laconvention, signée à Paris le 5 octobre 2016 par le ministre de la Justice, gardedes Sceaux, Tayeb Louh, et son homologue français del’époque, Jean-Jacques Urvoas, remplace de fait l’Ac-cord du 28 août 1962 dans son volet relatif à l’entraidejudiciaire en matière pénale.Négociée dans le respect de la souveraineté des deuxEtats et en tenant compte des spécificités de leurs sys-tèmes juridiques et judiciaires respectifs, la conventionpermettra aux deux pays de relever les défis des nouvellesformes de criminalité. Le rapport de la commission a sou-

ligné que «les relations entre la France et l’Algérie sontmarquées depuis 2012 par une dynamique inédite», quali-fiant la nouvelle convention de «véritable avancée».«Notre coopération culturelle, scientifique et techniqueconnaît elle aussi un renouveau et les relations écono-miques et commerciales ont progressé de manière rapidedepuis 1999», a précisé le rapport rédigé au nom de laCommission des Affaires étrangères de l’Assemblée fran-çaise.«L’Algérie a envoyé des signaux positifs depuis l’électiondu nouveau président de la République et nourrit beau-coup d’attentes envers le nouveau gouvernement fran-çais», a relevé le rapport, affirmant que l’Algérie est unpartenaire «incontournable», dans beaucoup de dossiers,au premier rang desquels figurent la crise libyenne et la sécurité au Sahel.Selon le rapport, le nouveau texte se conçoit aussi comme«un acte de confiance dans la capacité des institutions

judiciaires de nos deux pays à coopérer en bonne intelli-gence, au service d’une meilleure administration de la jus-tice», mentionnant que la coopération judiciaire pénaleinternationale avec l’Algérie est l’une des «plus denses»entretenue avec les 53 pays du continent africain. Dans lecadre des relations bilatérales, en matière d’entraide judi-ciaire, 477 demandes d’entraide ont été adressées aux autoritésalgériennes et 123 de ces demandes (dont 86 dénoncia-tions officielles) sont toujours en cours, depuis 2010.La convention prévoit, entre autres, le renforcement descapacités communes des deux pays pour lutter contre lesopérations de blanchiment d’argent, notamment en ce quiconcerne l’échange d’informations bancaires. Il sera pos-sible, dans le cadre du nouveau texte, de réaliser des audi-tions de témoins, d’experts ou de parties civiles parvidéoconférence.

H. B.

RÉUNION DE LA COMMISSION MIXTE ALGÉRO-FRANÇAISE

Une coopération à armes égalesDes accords commerciaux et un dialogue stratégique marqueront la 4e réunion de la commission

mixte économique algéro-française (Comefa) qui se déroule aujourd’hui à Alger avec en toile de fondles questions qui fâchent sur le plan régional, principalement la lancinante question de

l’autodétermination du Sahara occidental.

L’ANNONCE A ÉTÉ FAITEPAR LE CONSUL DEFRANCEOuverture en avril d’uncentre de traitement de visas Schengen àConstantine

CONSTANTINE SERA dotée dès le moisd’avril 2018 d’un centre de tri des visasSchengen. L’annonce a été faite en fin desemaine par le consul de France, PatrickPoinsot, en marge d’un séjour de troisjours effectué dans la capitale de l’Est. Le diplomate français a, au cours de savirée constantinoise, rencontré plusieursacteurs économiques locaux. L’objectifétant de redynamiser la coopération entreles opérateurs constantinois et les inves-tisseurs de son pays intéressés par un par-tenariat avec les acteurs économiquesimplantés dans le Constantinois.L’hôte de la ville des Ponts a en effetannoncé qu’en raison du nombre de plusen plus important de demandeurs de visaissus de la wilaya de Constantine et de sarégion, et dans le but de décongestionnerle centre d’Annaba, son administration acru utile, dans le souci de faciliter la pro-cédure aux habitants de la région, derépondre favorablement à cette préoccu-pation en optant pour l’ouverture, avantla fin du mois d’avril prochain, d’uncentre de dépôt de demandes de visaspour son pays. Précisant au passage quecette mesure constitue une premièrepuisque, a-t-il indiqué, seules les villes oùsont implantés des consulats sont dotéesde ces structures, soit Alger, Oran etAnnaba.Le représentant de l’Etat français a eu, aucours de son séjour, des entretiens avecdes acteurs économiques constantinoisdont le président de la Chambre de com-merce et d’industrie du Rhummel ouencore le représentant local de la Confé-dération algérienne du patronat.Le diplomate a eu droit à un exposé surles capacités économiques et les opportu-nités d’investissements qu’offre la capita-le de l’Est. M. Poinsot a pu aussi consta-ter de visu l’intérêt que portent les opéra-teurs de la ville des Ponts à la possibilitéde coopération avec les entreprises de sonpays, à travers notamment la créationd’entreprises mixtes où la règle gagnant-gagnant si chère aux investisseurs algé-riens a été mise en avant. Plusieurs sec-teurs ont ainsi été placés au-devant de cepartenariat dont ceux de la sous-traitancemécanique, de l’agroalimentaire, de l’in-dustrie pharmaceutique ou encore de larénovation du vieux bâti, entre autres sec-teurs où le savoir-faire français n’est plusà démontrer.

Amine B.

COOPÉRATION JUDICIAIRE

La nouvelle convention algéro-française approuvée

Le président du MSP AbdelmadjidMenasra, qui entretient des relatonsétroites avec le parti islamiste au

pouvoir dans ce pays, le PJD, a mis lespieds dans le plat dans un dossier dont ilest loin d’imaginer ou de maîtriser les fac-teurs complexes qui empêchent la réou-verture des frontières entre l’Algérie et leMaroc et les attaques incessantes, fébriles,infantiles et outrageuses du palais royalcontre l’Algérie dans tous les forumsmondiaux, et aussi dans les discussions deleurs diplomates avec leurs homologuesétrangers. Leur but : décrédibiliser l’Algé-rie sur tous les plans afin de se présentercomme le pays par excellence pour fairedes affaires. Cette manière de faire de cepays a non seulement fini par susciter uneréelle animosité, mais elle a de plus attiséune forme de rejet de tout ce qui est maro-cain. La réouverture des frontières n’estpas la solution finale. Si ce pays veut réel-lement créer un espace géographique sainet concurrentiel, il faudra qu’il s’assoi à latable des discussions pour aplanir tous lesobstacles. A commencer par la drogue enprovenant, qui inonde le territoire algé-rien, l’épuration de terres spoliées auxAlgériens y résidant et enfin le tracé desfrontières que la partie marocaine refusede signer. A cela, il faudra ajouter la ques-tion sahraouie envers laquelle les deuxpays ont des positions diamétralementopposées. Pour toutes ces raisons, l’appeldu leader islamiste est à contre-courant dela doctrine de la diplomatie algérienne,qui a toujours soutenu qu’un dialoguefranc et sincère avec ce pays est un préa-lable à toute ouverture des frontières ter-restres.La SG du PT, Louisa Hanoune, a appelé

depuis les Issers (Boumerdes), «à luttercontre la privatisation sauvage» qui«menace les acquis socioéconomiquesobtenus» par le peuple. Mme Hanoune amis l’accent sur la nécessité de luttercontre «la décadence politique» pour pro-téger le pays «des différents risques qui leguettent aux niveaux intérieur et exté-rieur». Selon elle, la crise qui frappe l’Al-gérie «n’est pas fatale» et pour trouver lessolutions idoines, «il faut chercher dessources de financement de l’économie àtravers un bon placement des capitaux», a-t-elle dit, estimant que «ces importantessommes peuvent financer le budget del’Etat».Le président du RCD Mohcene Bellabes,

a estimé quant à lui que la crise «n’est pasd’ordre financier», mais tient beaucoupplus au facteur humain et du manque decompétences : «La crise n’est pas finan-cière. C’est, d’abord une crised’hommes», a-t-il martelé. Selonlui, l’absence de compétences au sein dessphères de décision, autant au niveaunational que local, a mis à mal le pays. Leprésident du RCD a, à ce propos, critiqué«un manque de vision et de profondeur»dans les décisions, et les insuffisances entermes d’anticipation sur le cours des évé-nements.Le SG du RND, Ahmed Ouyahia esttombé dans le piège tendu pars son adver-saire, le SG du FLN, Djamel Ould Abbèsqui, faute de programme clair et sujet à unmanque d’entrain évident s’en remetchaque à sortie à celui du président Boute-flika. Ouyahia, qui a commencé en fanfaresa première semaine de campagne, est viteretombé dans ses travers en énumérant àchaque sortie les acquis réalisés dans lecadre des plans quinquennaux. A telleenseigne qu’il s’est dit prêt à sacrifier sonparti et donc lui-même pour l’Algérieempruntant ainsi le fameux slogan à feuSlimane Amirat : «Entre la démocraties etl’Algérie, je choisirais l’Algérie». SelonOuyahia, si l’intérêt de l’Algérie exigeaitque l’on sacrifie le RND, «les enfants, lesfemmes et les hommes du Rassemblementsont prêt à le sacrifier pour l’Algérie». LeSG du RND a estimé que la décentralisa-tion «est le remède aux maux de l’Algé-rie» : «il est aujourd’hui primordial del’imposer pour régler les différents pro-blèmes liés à la gestion et au blocage dudéveloppement» a-t-il ajouté. Le SG du FLN, Djamel Ould Abbès aassuré depuis Tizi-Ouzou, qu’aucun destravailleurs algériens «ne perdra sonemploi à cause de la crise financière» queconnait le pays. Il a souligné que l’Etat ales moyens pour faire face à cette difficileconjoncture. Ould Abbès a souligné que«personne ne pourra toucher aux entre-prises publiques» qui sont «un des acquisde la glorieuse révolution de Novembre1954» en réponse aux propos attribués àOuyahia que ce dernier a pourtant démen-ti. Vraisemblablement irrité par le prési-dent du MPA, qui appellent à mettre decôté la légitimité historique, Il a rappeléque le «FLN est né ici en Kabylie et dansles Aurès». Pour Ould Abbès, «le FLN esten droit d’entretenir la légitimité histo-

rique que peut personne ne peut lui reti-rer». Perturbé par des coupures inces-santes du courant électrique qui l’ont obli-gé à interrompre son discours à maintesreprises, Ould Abbès n’a pas manqué dedénoncer des «actes de sabotage contreson parti». Raison pour laquelle, il a étécontraint d’écourter son intervention. Le premier secrétaire national du FFS,Hadj Djilani Mohamed, a indiqué, vendre-di depuis Magra (Msila) que l’objectifderrière la participation de son parti auxprochaines élections était «de pouvoirexploiter» les assemblées communales etde wilaya comme espace pour «le change-ment démocratique».

Hocine Adryen

LA CAMPAGNE électora-le pour les élections du 23novembre courant sepoursuit dans une ambian-ce sereine à Annaba, maispas avec la même anima-tion que 2012. Il est cer-tain qu’elle va atteindreune course effrénée durantsa dernière semaine, avantle Jour J. Les différentspassages des chefs de par-tis en lice dans ces joutesélectorales n’ont pasencore secoué la rue, quisemble vaquer à ses occu-pations habituelles, visi-blement restée presque enretrait de l’évènementque sont les locales.Lousa Hanoune, du Partides travailleurs (PT),Abdelmadjid Menasra, duMouvement de la sociétépour la paix (MSP),Ghouini, du parti El Islahet Amar Ghoul, du partiTajamaa Amel El Djazaier(TAJ), qui ont animé cha-cun des meetings popu-laires, n’ont pas provoqué

le grand déclic à unecampagne électorale quin’arrive toujours pas àdécoller et à emballer lepublic. En attendant lepassage d’autres chefs departis politiques qui vien-dront sûrement pour van-ter les qualités de leurscandidats et leur permettrede ratisser large lors duscrutin du 23 novembre,c’est le travail de proximi-té et de sensibilisation del’électorat qui domine lacampagne à laquelle il nereste que quelques jours ,soit une semaine environpour laisser place au votele 23 novembre, pourlequel les services de l’ad-ministration ont mis enplace un dispositif humainet matériel afin d’n per-mettre un bon déroule-ment. Les candidats, par-tisans ou indépendants,multiplient les déplace-ments dans les villes, lesvillages et mêmes leslocalités éloignées à la

rencontre des populationsdans le but de les infor-mer et de leur expliquerleurs programmes. Lesplaces publiques, lescafés, les marchés defruits et légumes et autressalles des fêtes sont inves-tis du matin au soir pardes candidats, qui vien-nent en groupes pour yprêcher la bonne paroleet faire des promesses auxélecteurs. Certains d’entreles candidats n’hésitentpas à opter pour le porte àporte pour sensibiliser àleur cause les électeurs. Ilfaut signaler, aussi étrangeque cela peut paraître, queplusieurs candidats tête deliste, bien connus à Anna-ba, sont milliardaires etles citoyens que nousavons interrogés sur cettecatégorie de postulantsdoutent qu’ils seront hon-nêtement servis par cesfuturs élus.

Nabil Chaoui

A LA UNE 3

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5927 DU DIMANCHE 12 NOVEMRBE 2017

CARNETS DE CAMPAGNE

Hanoune s’attaque auxprivatisations sauvages

Le chef du parti MSP, Abdelmadjid Menasra, a appelé depuis Tlemcen à la «réouverture desfrontières avec le Maroc, une fois tous les problèmes en suspens résolus». Sauf qu’il n’a pas évoquéces problèmes, pourtant connus de tous. Les a-t-il délibérément omis pour ne pas froisser son allié,

le PJD marocain, qui gouverne ce pays ?

ÉLECTIONS LOCALES À ANNABA

Une campagne plate et destêtes de listes milliardaires

RÉFORME DU CONSEILDE SÉCURITÉL’Algérie réclame deuxsièges pour l’Afrique

L’ALGÉRIE A souligné depuis New Yorkla nécessité d’entreprendre «une réformeexhaustive» du Conseil de sécurité quicorrige l’injustice faite à l’Afrique,soutenant l’accession du continent à deuxsièges permanents.Lors de la première réunion du groupe detravail en charge des négociationsintergouvernementales sur la question dela représentation équitable au Conseil desécurité, le représentant permanentadjoint, l’ambassadeur MohamedBessedik, s’est exprimé au nom de ladélégation algérienne et a mis en exerguel’importance d’une réforme intégrale dece principal organe de l’ONU.L’ambassadeur a expliqué que cetteréforme doit porter sur les questionsessentielles liées aux cinq chapitres quesont : les catégories des membres, lareprésentation géographique, la taille duConseil de sécurité élargi et ses méthodesde travail, la relation entre le Conseil desécurité et l’Assemblée générale et laquestion du droit de veto. Bessedikestime qu’«il est inacceptable quel’Afrique soit le seul continent à ne pasêtre représenté dans la catégorie desmembres permanents ». Et d’ajouter :«Une représentation géographiqueéquitable permettra de rehausser lalégitimité du Conseil». «L’Algérie croiten un Conseil de sécurité plusreprésentatif, plus démocratique et plustransparent qui sera plus efficace », aprécisé l’ambassadeur. Pour ce qui est dela sélection des représentants, Bessedik a,de nouveau, lancé un appel pour cesser« d’instrumentaliser cette question », enprécisant que le choix de ces deux paysdoit se faire en interne

Lilia Ait Akli

A LA UNE4

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5927 DU DIMANCHE 12 NOVEMRBE 2017

Le ministre a rappelé que l’Etat aaccordé de nombreuses facilitésdont l’attribution de terres agri-

coles, l’octroi de crédits pour développeret diversifier l’agriculture. « Malheureuse-ment, certains investisseurs n’ont pasexploité ces terres», a-t-il déclaré. C’estdans ce sens que M. Bouazgui a prévenuque toutes les terres non exploitées serontrécupérées pour être attribuées à d’autresinvestisseurs sérieux. Il a indiqué, parailleurs, que des commissions ont été ins-tituées au niveau des wilayas et des daïraspour recenser et assainir le foncier agrico-le dans le souci de donner une nouvelleimpulsion au développement du secteur.Concernant le projet d’irrigation de 2 mil-lions d’hectares, Abdelkader Bouazgui afait savoir que des rencontres régionalesdevront regrouper les directeurs de l’agri-culture, ceux des ressources en eau etd’autres parties concernées. La premièrerencontre s’est tenue jeudi à Mila et serasuivie de celles de Sidi Bel-Abbès et deGhardaïa. Le ministre, accompagné du directeur del’Organisation arabe pour le développe-ment agricole, Ibrahim Dakhiri, a visitéune exploitation agricole à Oued Tlelat,spécialisée dans l’oléiculture et l’arbori-culture. Selon les données fournies par lesservices concernés, la wilaya d’Orancompte pas moins de 4 300 exploitationsagricoles individuelles et collectives.Cependant, la surface agricole utile (SAU)

est estimée à 88 000 ha, dont 5 400 haréservés à la céréaliculture et 12 400 hadestinés à l’arboriculture. Dans la mêmelocalité, le premier responsable du secteurde l’Agriculture a visité, en outre, uneexploitation lancée dans le cadre du parte-nariat public-privé dont le capital dépasse1,3 milliard DA. Par la même occasion, M. Bouazgui avisité un complexe spécialisé dans la pro-duction de fourrages et d’œufs situé àTafraoui. Cette structure atteint une capa-cité de production annuelle de 21 millionsd’œufs, de 511 000 tonnes de fourrages etde plus de 21 millions de poussins. Lavisite du ministre de l’Agriculture à Oran

s’inscrit dans le cadre du 7e Salon interna-tional de la pêche et de l’aquaculture(SIPA 2017), qui s’est ouvert jeudi auCentre des Conventions. Cette manifesta-tion a vu la participation de 120 expo-sants, dont 77 nationaux et 35 étrangers.Le ministère de l’Agriculture et à traverscette initiative qui est devenue une tradi-tion tend, en coordination avec les autori-tés locales, à booster le secteur de lapêche. Ce créneau s’avère très prometteuren raison des potentialités que recèle l’Al-gérie en la matière et risque fort de consti-tuer un des piliers du secteur agricole et,par extension, de l’économie nationale.

Aziza Mehdid

FONDÉ EN 1926 en Norvège, Jotun, l’un des principauxfabricants de peinture dans le monde, a été à l’avant-gardeen termes de développement de produits spécifiquementadaptés aux conditions locales. L’entreprise ambitionnede devenir l’un des principaux fournisseurs de peinture etde revêtements de haute qualité en Algérie.Présente en Algérie depuis 2011, la marque Jotun a fournides peintures et des revêtements à plusieurs projets pres-tigieux et à des milliers de maisons. Elle continue dedévelopper son réseau de distribution et d’augmenter sa

clientèle et sa part de marché en Algérie. Par ailleurs,Jotun compte construire dans les deux années à venir uneusine de production en Algérie ; cette unité sera implantéedans la wilaya de M’sila. C’est le fruit d’un partenariatentre Jotun et la société algérienne d’aluminium Satal+. La marque norvégienne dispose de plus de 25 points devente installés dans plusieurs villes du pays, avec unegamme qui comprend des produits de décoration, de pro-tection, pour le revêtement des sols et de béton, des revê-tements en poudre et intumescents. Tous ces produits

représentent les solutions pour les clients, les consultantset les entrepreneurs. Avec sa collection de 36 nouvellescouleurs, l’entreprise ambitionne de rendre les maisons,les constructions et les villes plus agréables avec un stylede vie différent. La marque compte devenir l’un des prin-cipaux fournisseurs internationaux de peinture et de revê-tements de haute qualité en Algérie. Elle vient de lancer,dans ce sens, sa nouvelle gamme de couleurs 2018 sous lethème : « Au rythme de la vie ».

N. M.

TERRES AGRICOLES NON EXPLOITÉES

Bouazgui favorise lesinvestisseurs «sérieux»

Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui, a insisté,vendredi à Oran, sur la nécessité de récupérer les terres agricoles non exploitées pour les attribuer à

des investisseurs sérieux en vue d’augmenter et de diversifier la production agricole.

AGENCE NATIONALE DEDÉVELOPPEMENT DESINVESTISSEMENTSHausse significative desinvestissements en 2017PLUS DE 1 450 MILLIARDS de dinarsd’investissements ont été enregistrésdurant les neuf premiers mois de 2017auprès de l’Agence nationale de dévelop-pement des investissements (ANDI). Selon le directeur général de cette agen-ce, Abdelkrim Mansouri, ce montantenglobe des projets nationaux et étran-gers et enregistre une hausse de 20% parrapport à l’année dernière.Ce montant correspond à l’enregistre-ment de 3 972 projets sur les 9 premiersmois de 2017 contre 5 054 projets sur lamême période de 2016, soit une baissede l’ordre de 21% en termes de nombrede projets.Selon le même responsable, les investis-sements ainsi déclarés sont non seule-ment de meilleure qualité, mais ils sontégalement en cohérence avec l’un desprincipaux objectifs de la loi sur la pro-motion de l’investissement qui encouragel’acte d’entreprendre en fonction desobjectifs de développement du pays.Ainsi, ce sont les secteurs prioritaires,qui revêtent une importance particulièrepour l’économie nationale (agriculture,industrie et tourisme essentiellement),qui attirent le plus d’investissements.Avec l’élargissement de la liste des acti-vités exclues des avantages octroyés parl’Etat dans le cadre de la nouvelle loi surl’investissement, les investisseurs natio-naux et étrangers s’orientent de plus enplus vers des projets consistants entermes de valeur ajoutée et de créationd’emplois. Le directeur général de l’ANDI cite,entre autres, l’exemple d’un projet deproduction textile né d’un partenariatentre une entreprise publique algérienneet des opérateurs turcs, qui va créer 25000 emplois.Pour ces 109 projets mixtes, M. Mansou-ri signale qu’ils portent notamment sur lesecteur automobile et les pièces derechange, la sidérurgie et le ciment.Abordant les nouveautés dans les procé-dures d’enregistrement des investisse-ments, ce responsable rappelle que legouvernement a pris des décisions incita-tives telles que le renforcement et l’élar-gissement des guichets uniques de l’AN-DI, depuis 2011, dans l’ensemble deswilayas.D’ailleurs, des guichets uniques sont encours d’installation dans les wilayasdéléguées du Sud pour permettre auxinvestisseurs d’y effectuer l’ensembledes opérations nécessaires au lancementdes investissements. Ces guichetsuniques abritent les représentations deplusieurs organismes dont le Centrenational du registre du commerce, l’étatcivil, les services de l’urbanisme pour ledépôt des permis de construire, la Caissenationale des assurés sociaux (Cnas), laCaisse des assurances sociales des non-salariés (Casnos), l’Agence nationale del’emploi (ANEM), qui s’ajoutent auxcentres de gestion des avantages. S.T.

LE MINISTRE de l’Agriculture, du Déve-loppement rural et de la pêche, Abdelka-der Bouazghi, a inauguré jeudi dernier la7e édition du Salon international de lapêche et de l’aquaculture (SIPA 2017) aucentre des conventions Mohamed-BenAhmed à Oran. Lors de cet événementorganisé par la Chambre algérienne de lapêche et de l’aquaculture, AbdelkaderBouazghi a exprimé sa satisfaction pource Salon, estimant que« tout ce nombre departicipants et exposants est une preuvede succès pour le SIPA». «Le secteur de lapêche est parmi les priorités du gouverne-ment », a-t-il ajouté. Cette édition réunit, àl’instar des précédentes et depuis 2003,l’ensemble des partenaires du secteur. 140exposants professionnels et des représen-tants de 17 pays, ainsi que des organismes

nationaux et internationaux participent àcette manifestation. Mais aussi des inves-tisseurs, des compagnies d’assurancestelles que la Caisse nationale de mutualitéagricole, ainsi que des établissements derecherche et de formation. Durant ceSalon, les acteurs majeurs du secteurdevront se concerter autour des enjeux del’activité de la pêche et de l’aquaculture.L’objectif recherché est de cordonner lesefforts afin de développer et de créer deréelles opportunités d’investissement sus-ceptibles de contribuer au développementdurable de l’économie nationale. Le ministre de l’Agriculture, du Dévelop-pement rural et de la Pêche a visitéquelques stands à l’instar de celui deDIVECO, qui est un programme d’appui àla diversification de l’économie dans le

secteur de la pêche. Ainsi que le standcoréen où il a rencontré son représentant. Par ailleurs, une conférence de presse aété animée sur le thème «Projet du plan àl’augmentation de la production durablede la pêche et de l’aquaculture et leurindustrialisation en Algérie». Dans lecadre du partenariat algéro-coréen,Abdelkader Bouazghi a déclaré que deuxunités de production ont été construitesdans la wilaya de Skikda et de Ouargla, etun troisième projet d’une usine de produc-tion d’alvins est en cours de réalisation. Le Salon a connu un véritable engouementde la part du public, les visiteurs ont vrai-ment apprécié cette initiative qui vise àdévelopper la création d’opportunitésd’investissement dans le secteur.

Samir Mouloud

7E SALON INTERNATIONAL DE LA PÊCHE ET DE L’AQUACULTURE

Engouement et satisfecit des participants

L’UN DES PRINCIPAUX FABRICANTS DE PEINTURE AU MONDE

Jotun à la conquête du marché algérien

A LA UNE

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Les éléments de la police judiciairede la Sûreté d’Alger ont arrêté sixfraudeurs présumés dont quatre

fonctionnaires et deux jeunes femmes,dans le cadre de trois affaires de détourne-ment de fonds estimés à trois milliards decentimes. Les mis en cause ont tous étémis en prison. Selon la direction des rela-tions publiques de la Sûreté d’Alger, lapremière affaire, a eu lieu dans la commu-ne de Chéraga. Trois personnes ont étéappréhendées par les éléments de la PJ deChéraga dans le cadre d’un détournementde fonds au préjudice de l’entreprise pri-vée Petrosar. Les mis en cause, dont deuxjeunes femmes, étaient employés dansladite entreprise. Ils sont accusés de traficde sceaux, avec de nombreuses copies dedemandes fictives, de fausses factures etenfin de détournement de 600 millions decentimes. Tout a commencé suite à uneplainte déposée par le directeur général del’entreprise privée Petrosar contre lacontrôleuse de gestion de ladite entreprise.Celle-ci a été accusée d’avoir utilisé defaux sceaux sous le nom de Petrosar. Leplaignant a déclaré ne pas avoir été aucourant de l’utilisation de ces sceaux parla contrôleuse de gestion jusqu’à la dispa-rition des 600 millions de centimes desfonds de l’entreprise. Les policiers char-gés de cette affaire ont commencé parinterpeller l’intéressée, qui n’a pas tardé àfaire des aveux. Elle qui a avoué avoirdétourné 600 millions de centimes avecl’aide de sa collègue qui, elle, occupait unposte au service finances et trésorerie. Lesdeux femmes avaient d’autres complicesqui, pour leur part, étaient chargés defabriquer de faux sceaux administratifssous le nom de Petrosar afin de falsifier lesdocuments de base et, de ce fait, détournerde l’argent de la société avec une grandefacilité et sans laisser aucune trace. Pourparvenir à leurs fins, ils ont fait appel àdes gens étrangers à l’entreprise pour éta-blir une facture factice en vue du détour-nement de fonds de l’entreprise. Selon laSûreté d’Alger, la contrôleuse de gestion a

avoué aux enquêteurs avoir volé l’argentpar vengeance, car le directeur généralavait décidé d’augmenter les salaires del’ensemble des employés à l’exception dusien et de celui de sa collègue, qui tra-vaillait au service finances et trésorerie.Les investigations de la PJ ont égalementdémontré que la principale suspecte danscette affaire avait fait appel à un ex-employé de Petrosar pour lui trouver unbon faussaire, qui truquerait des factureset des sceaux portant le nom de l’entrepri-se. Cet ex-employé a donc, à son tour, faitappel à son cousin qui possède un local devente de pièces de rechange pour automo-biles Quant à l’employée au servicefinances et trésorerie, elle était chargée des’occuper des démarches administratives,notamment de falsifier des documents debase pour obtenir des chèques bancairesavec des sommes faramineuses. Six docu-ments de base ont été ainsi falsifiés par labande, ce qui leur a permis de détourner600 millions de centimes. La contrôleusede gestion, soit la principale mise en causedans cette affaire, a réussi à quitter le ter-ritoire national. Elle serait en France,apprend-on d’une source proche du dos-sier.

ILS ONT DÉROBÉ 1,4 MILLIARD DE CENTIMES À ALGER-CENTREDans une affaire traitée par les élémentsde la section des atteintes aux biens de labrigade criminelle de la Sûreté d’Alger,deux jeunes personnes ont été arrêtéessuite au cambriolage d’un véhicule à bordduquel une 1, 4 milliard de centimes a étévolé. L’un des deux mis en cause étaitemployé dans une société privée basée àAlger et utilisait un appareil capable debrouiller le système de sécurité des véhi-cules, il avait pour objectif de dérober del’argent à l’intérieur des voitures. L’affaires’est déroulée il y a quelques jours àAlger-Centre. Le cambrioleur, apparem-ment bien informé sur la présence de plusd’un milliard de centimes en liquide à l’in-térieur de la malle d’une voiture de loca-

tion, a soigneusement surveillé sa victimeavant de passer à l’action. Après avoirbrouillé le système de sécurité du véhiculeciblé, il a briser l’une des vitres et s’estemparé d’une valise contenant plus d’unmilliard de centimes. A son retour la victi-me, a constaté la disparition de la valisequi contenait 1,4 milliard de centimes, etalerté les éléments de la brigade criminellede la division Centre qui se sont déplacéssur les lieux. Ils ont d’abord relevé lesempreintes digitales laissées par le cam-brioleur mais aussi, ils ont exploité lesvidéos des caméras de surveillance auxalentours, ce qui a amplement contribué àdémasquer les auteurs. Les vidéos ontmontré le visage des deux voleurs présu-més ainsi que la marque du véhicule utili-sé par ces derniers. L’un des deux a étéinterpellé un jour après le cambriolage enpossession de 11,5 millions de centimes.La perquisition de son domicile a permisaux policiers de saisir encore 10 millionsde centimes ainsi que trois couteaux et lebrouilleur utilisé lors du vol. Interrogé, lemis en cause a avoué le vol et a dénoncéson complice, un récidiviste recherchédans le cadre d’un mandat d’arrêt lancé àson encontre par le tribunal d’Alger pourle même genre de délit. Ils ont été placésen détention, selon la Sûreté d’Alger.

UN GARDIEN DÉTOURNE UN MILLIARD DE CENTIMESLa seconde affaire de détournement a eulieu au Centre de distribution et de docu-mentation éducative (CDDE) d’Alger-Ouest, à Draria. Un gardien de ce centre aété arrêté par la police judiciaire pourdétournement de plusieurs lots de livresscolaires estimés à un milliard de cen-times. Dès la rentrée scolaire, le Centre dedistribution et de documentation éducatived’Alger-Ouest a commencé la grande dis-tribution des livres scolaires au profit desélèves de différentes classes et tousniveaux, privées et publiques. Le nombrede livres préparés et stockés avant la ren-trée scolaire était pourtant suffisant. Cette

situation alarmante, prévue par le ministè-re de l’Education nationale vu les pro-messes des éditeurs, a poussé le CDDE àfaire une course contre la montre pour évi-ter une pénurie. Au fur et à mesure que lesjours passaient, le manque de livres ne fai-sait que s’amplifiait au CDDE d’Alger-Ouest, ce qui a poussé le directeur généralà placer des caméras pour surveiller lesdépôts où sont stockés les livres scolaires.Le chargé du dépôt ainsi que le gestionnai-re et le gardien ont été équipés de télé-phones mobiles pour garder le contact aumoment de la surveillance du dépôt.Quelques jours avant la disparition d’ungrand lot de livres, le chargé du dépôt aappelé le directeur général pour l’informerqu’il avait trouvé la porte du dépôt ouverteau moment de son arrivée. Très vite sur leslieux, le directeur général du CDDE a étéattiré par la présence d’une voiture de ser-vice en stationnement, dont la malle étaitpleine de livres scolaires et les clefs chezle gardien. A la vue du directeur général,ce dernier a tenté de s’enfuir, laissant der-rière lui les preuves flagrantes de sonimplication dans le vol des livres. Alertés,les éléments de la police de Draria se sontdéplacés sur les lieux où, ils ont découvert128 livres scolaires de différents niveauxsoigneusement dissimulés dans une boîteen fer. En fouillant le dépôt, les policiersont également mis la main sur deux lettrescontenant une longue liste de commandesde livres scolaires, ce qui confirmait l’im-plication d’autres personnes dans cetteaffaire. Un double des clés du dépôt a étéégalement découvert sur les lieux suite àune minutieuse fouille. Les enquêteurs ontégalement découvert plusieurs carnets dela Caisse nationale d’épargne et de pré-voyance, tous alimentés avec de grossessommes d’argent. Le mis en cause à savoirle gardien, les avait tous ouvert à la mêmedate au nom de ses fils. Sachant qu’il avaitlaissé derrière lui des preuves flagrantes,le gardien a fini par se rendre aux poli-ciers.

Sofiane Abi

PLUSIEURS ENTREPRISES CIBLÉES

Inquiétante progression des détournements de fonds

Les entreprises publiques et privées font face à des détournements de fonds sans précédent. A Alger, et en l’espace de trois joursseulement, trois affaires de ce genre ont été élucidées par les éléments de la Sûreté d’Alger. Les responsables ne sont autres que des

employés, dont des femmes.

CONTRIBUTION6

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5927 DU DIMANCHE 12 NOVEMRBE 2017

Le secteur privé qui faisait son apprentissage, tendaitvers cette rationalité d’entreprise qui est procès devalorisation de la valeur, et donc procès d’accumu-

lation dans le processus productif. Il investit là où le sec-teur de l’État est faible ou absent -du textile vers les plas-tiques, de l’alimentation vers les cosmétiques, de lachaussure vers la sécurité/incendie –. Il s’est ensuiteconsidérablement développé sur la base des industriesreliées au BTP comme appoints à la réalisation des tra-vaux confiés aux entreprises publiques – plomberie, sani-taire, électricité, bâtiment, menuiserie, plomberie, maçon-nerie etc-, ou vers les industries manufacturières – maté-riaux de constructions, menuiserie industrielle, peinture –.Souvent le capital relationnel ou le clientélisme ont faci-lité l’octroi de ces marchés entre les entreprises privées etles gestionnaires de ces contrats, profitant de cette posi-tion de donneurs d’ordre -opportunité immorale mais pra-tiquée par toutes les administrations à travers le monde-.Il est utile de rappeler les origines de la formation de cetteclasse.« Il s’agit d’une bourgeoisie commerçante qui s’était déjàinvestie dans les circuits commerciaux à l’intersection deplusieurs marchés (métropolitain/intérieur,traditionnel/moderne, rural/urbain) et développé pendantla guerre de libération, par une occupation systématiquedes créneaux, se trouvera héritière d’un marché considé-rable à l’indépendance » écrit Liabès.« De plus l’expérience historique qu’il a du marché algé-rien, sa participation à sa structuration, les réseaux derelations qu’il a tissé tout au long de la période coloniale,sa maîtrise des circuits de distribution » (a commenté Lia-bès) ont été possible grâce à une politique coloniale quipour s’allier une classe petite bourgeoisie lui a permisd’occuper « la seule forme d’accumulation autorisée »(Liabès) aux autochtones.C’est ce capital commercial qui l’a vu naître, l’a rendupossible et l’a développé.En même temps ce privilège acquis grâce et malgré l’oc-cupation a permis à ce capital commercial de se libéreraprès 1962 et s’accélérer par le code des investissementsen 1966 et « qu’il est dans l’intérêt de la nation de ne pasdécourager l’investissement national privé ».A cette catégorie privilégiée mais contenue dans le cadrecolonial qui l’a vu naître, il faut adjoindre la formationd’une nouvelle catégorie d’entrepreneurs et d’industrielsqui sera constituée par les anciens de l’ALN-ANP mis àla retraite -maquisards – pour le rajeunissement de l’Ar-mée grâce à des subventions.Ce nouvel apport qui va renforcer les structures du secteurprivé, pour prendre en charge les activités où l’État estimpuissant, va être dynamisé par un groupe avantagé parson passé révolutionnaire.Il apparaît clairement qu’en Algérie l’État par sa capacitéà mettre en œuvre une action d’ensemble en organisantdes complexes industriels et des pôles de développementpar ses capitaux a permis au secteur privé de se déployeraussi bien dans le commerce (gros et détail) que dans lapetite industrie activité industrielle et manufacturièreainsi que dans les travauxsecondaires du BTP.Son existence légale remeten cause toute cette théoriedéveloppée par Kornai surson observation de l’éco-nomie de la Hongrie et despays de l’Est, qu’on asubrepticement transposéau cas algérien.En substance il écrit : « Le marché gris ou lemarché noir, les revenusinvisibles ont leur sourcedans des centaines decontraintes qui entraventl’activité privée et la jouis-sance de la propriété pri-vée ». Il le considèrecomme un « mouvementde désobéissance civile ».« Cette partie de l’écono-mie qui résiste à l’emprisede l’État est un embryon

de fonctionnement concurrentiel de l’économie de mar-ché qui émerge malgré, l’absence des institutions et desrègles de marché, car le cadre légal de l’activité écono-mique concurrentiel n’existe pas ». « C’est une sorte delaboratoire de l’économie de marché, préfigurant le fonc-tionnement de l’économie lorsque celle-ci serait « libé-rée » ».Il est clair que ce qu’il décrit sur le paysage économiquehongrois n’a aucune similitude avec la situation écono-mique algérienne.Cette particularité algérienne est à mettre en évidencedans son évolution économique. Le secteur privé parl’épanouissement économique de ses acteurs a fait germerau sein de la société l’idée de la réussite par l’initiativeindividuelle et la liberté d’entreprendre. Dès lors on peuts’autoriser à déduire qu’à l’origine de l’alternative libéra-le existait un embryon libéral en gestation.

EMBRYON LIBÉRAL LATENTAprès la transformation de la contradiction principale –l’occupant et l’occupé- par le recouvrement de l’indépen-dance des opprimés qui s’est traduit par l’appropriationcollective des moyens de production nationaux, a fleuriune contradiction secondaire discrète, que bourgeonnaitun groupe qui détenait des moyens privés de production etactivait dans une économie parallèle particulièrement

dans la sphère commerciale et artisanale pendant la pério-de 62-70.C’était le début de l’éclosion de notre secteur privé quipar son sens de l’initiative, sa capacité à se renouveler età se développer par l’accumulation du capital financier ettechnique, s’est assuré une progression rapide de la crois-sance -même marginale par rapport au secteur d’État-.Cette réussite par son impacte idéologique a véhiculé etvalorisé les idées de bon sens des affaires, la vertu du tra-vail et de l’effort individuel, la croyance à l’égalité deschances, le tout conforté par la prospérité de l’économiede marché en Europe occidentale.Cette évolution de la pensée économique a influencé lapensée politique au sein du groupe dominant -ou le pou-voir- et au sein de la formation sociale s’est propagéel’idéologie libérale comme rejet du projet social populis-te/productiviste pour sa faillite – faillite dans sa mise enœuvre pour différentes raisons évoquées plus haut, maisinévitable historiquement-.Donc c’est cette nouvelle prégnance idéologique qui aconduit à l’élaboration d’une stratégie de réforme consen-suelle. Mais qui s’avéra beaucoup plus compliquée.

RÉTROSPECTIVE DU SECTEUR PRIVÉ COMME ÉCLAIRAGE

Une rétrospective de l’évolution du sec-teur privé est nécessaire pour com-prendre les mécanismes de sa transfor-mation et de son évolution dans l’écono-mie nationale comme vecteur écono-mique incontournable.Le passage du capital commercial aucapital industriel traduit une étape quali-tative.Par l’expérience historique qu’il a dumarché algérien, par sa maîtrise des cir-cuits de distribution, les réseaux de rela-tions qu’il a tissés tout au long de lapériode coloniale, le capital commercialavait acquis une dominance pour s’in-vestir et participer à la structuration dumarché algérien.L’adoption du code des investissementsqui a consacré son existence, historique-ment légitimée, l’a encouragé de se lan-cer dans la transformation des bienséconomiques qu’il échangeait par lasubstitution de l’importation.

L’État à l’épreuve du temps et des mutations sociales

(5e PARTIE ET FIN)

PAR SAFI BENAISSA

CONTRIBUTION 7

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Il a « continué d’accompagner le dévelop-pement du capital industriel en lui structu-rant le marché, le quadrillant et l’insérantdans une stratégie d’élargissement ».Cette nouvelle assise lui a permis de sereproduire sur ses propres bases c’est-à-dire par la reproduction de son capital.Cette autonomie du capital s’est élargiepar son déploiement et reports dans lesindustries interbranches et même intersec-torielles. Cette autonomisation par rapportau capital commercial -qui reste son alliéstratégique- et sa totale indépendance àl’égard des institutions financières, renfor-cent sa cohésion et l’érige en capital déter-minant dans les rapports sociaux.Il investit là où les projets sont considé-rables où le secteur d’État est faible ouabsent, exploitant l’incohérence de laréglementation, ou de la lourdeur du sec-teur d’État. Il s’autonomise.De ce fait même il se constitue commebourgeoisie industrielle même si cettecondition ne préjuge pas encore d’unedimension sociale avec des contenus idéo-logiques politiques clairement assumés.Mais cette bourgeoisie industrielle, dontl’existence officielle est tolérée, constitueune classe avec son idéologie propre, dansune formation sociale où les luttes pourl’hégémonie et la domination s’avancenttoujours cachées.Cette bourgeoisie qui s’est diversifiée ens’engageant dans l’entrepreneuriat par lasous-traitance des travaux dans le BTP, lalocation du matériel, dans la constructionimmobilière pour leur propre compte, lesprofessions libérales ou « les couchesdominantes publiques » a pu se position-ner comme une force sociale économiquecomplémentaire avec le secteur d’État.Le secteur privé dont l’idéologie libéraleétait un phénomène sous-jacent a consti-tué l’un des facteurs déterminants pourl’engagement des réformes économiquesdès la fin des années 1980.

LA NATURE DU POUVOIR ET SON ÉVOLUTIONDe manière récurrente dès qu’on invoquele pouvoir en Algérie c’est le rôle de l’Ar-mée qu’on met au-devant de la scène poli-tique nationale, soit par des acteurs poli-tiques nationaux en quête d’un rôle poli-tique qu’ils n’ont pu obtenir par une légi-timité populaire, même partielle, soit pardes voix étrangères qui s’appuieraient surdes travaux de recherche –orientés- pré-tendument qualifiés objectifs.Historiquement la fondation de l’Étatalgérien au lendemain de l’indépendance aété l’oeuvre de l’Armée.Pour qu’on qualifie de coup d’État la miseà l’écart du GPRA, il aurait fallu que ce

dernier soit fondé en droit ou légitimécomme organe détenant un pouvoir poli-tique sur le militaire et comme révolution-naire ayant prise directe sur la lutte. Cettecarence est celle du FLN avec le retrait duCEE à l’extérieure – mue en GPRA –,« qui a fait place à un pouvoir multipleincarné partout dans les wilayas parl’ALN rattaché par affinités à son com-mandement militaire des frontièrescomme instance suprême de fait politico-militaire, économique, social ect… » écriten substance M. Lacheraf.C’était la naissance de l’État patrimonialqui se fixe un objectif de modernisationcomme « étape historique » selon leconcept de S. M. Eisenstadt.Le coup d’État du 19/6/1965 n’avait pasabouti à un changement de cap politiquepuisque c’était la même force qui a déposéun président -qu’elle avait coopté pour sonadhésion à son projet politique, pour avoirtenté de la diviser- ; qui se réappropriait lepouvoir.La suite a montré la popularité de Boume-diene nouveau président issu de cetteforce et la ferveur populaire pour son com-bat patriotique et la fierté qu’en a tiré lepeuple. Sa mort et son enterrement ontaffligé tout le peuple algérien qui a tenu àle manifester par d’immenses cortèges

dans toutes les villes d’Algérie.Le choix porté sur Chadli, est d’avoir étéle plus ancien dans le grade le plus élevé,mais dont la candidature dans les faits fai-sait plus consensus pour son option d’unfléchissement politique et économique.L’arrêt du processus électoral est uneaction de salut public pour la sauvegarded’un Etat républicain ; c’est l’arrêt d’unedérive d’un système totalitaire encouragépar un silence assourdissant de la commu-nauté internationale. Quand ce n’est pasun soutien médiatique et une aide de cer-tains pays (surtout moyen orientaux).Le plus cocasse est qu’aujourd’hui, lesdémocrates (?) -plutôt éradicateurs-confortent la thèse que la parenthèse isla-miste était un alibi pour faire perdurerl’ordre politique ou le régime politique enplace. Thèse soutenue par les pseudo-intellectuels de forces étrangères à l’effetde fragiliser l’État algérien, avec l’alliancede groupes d’intérêts internes -qui nientles interférences étrangères pour se pré-munir-.Le retour d’un membre influent de lafamille révolutionnaire au sein de songroupe patrimonial, M. A. Bouteflika arelégitimé le pouvoir par une forte adhé-sion populaire à sa politique de réconcilia-tion nationale en l’élisant au suffrage uni-

versel à un fort taux de pourcentage.Sa politique consensuelle, a été celle d’unhomme dans sa rencontre avec son peuple.La tragédie nationale avait aguerri cepeuple et il a trouvé la traduction de sesprofonds ressentis dans cet appel prési-dentiel à se réunifier autour de tout ce quenous partageons : une longue traditionislamo-culturelle, une révolution histo-rique contre une occupation plus que sécu-laire qui a laissé des traces de la modernitéoccidentale (mimétisme) et a influé surnotre culture. En d’autres termes réconci-lier l’algérien avec lui-même, pour fairecourt.Ce retour à la paix et à la stabilité a permisla reconstruction et la mise à niveau deséquipements et des infrastructures aubénéfice des besoins de l’éducation, de lasanté et des activités économiques, d’unepart ; d’autre part le parachèvement desinstitutions et la mise en marche desréformes politiques et économiques.Le renforcement des institutions et leurarticulation évoluent et se modernisentdans les épreuves contradictoires de leursrapports.La compétition politique reste marginale(mise à part les partis de la majorité) depar le faible ancrage populaire de l’en-semble des partis de l’opposition.C’est cette faiblesse qui explique lemanque d’alternance politique et non decet hypothétique « verrouillage » poli-tique.L’État patrimonial qui par son actionmobilisatrice, tout au long de ces dernièresannées, a étendu la sphère institutionnelleà un ensemble d’organisations politiques,économiques, sociales, culturelles et à lasociété civile qui structurent la sociétéalgérienne et lui donnent sa cohérence.Cette cohésion sociale, qui reste à consoli-der, connaît quelques remous sociauxnécessaires à une dynamique politique etsociale d’un pays mais devrait nous inciterà être vigilants, les convoitises des puis-sants n’épargnent aucune société.

RÉFÉRENCES :Les politiques industrielles de l’Algérie

contemporaine : Chignier Antoine.L’Algérie nation et société : M. Lacheraf.

Capital privé et patrons d’industrie : D.Liabes.

Les pays sous-développés : Yves Lacoste.Réformes et transformations économiques en

Algérie : F. Talahite.Economie algérienne 1986-1998 : Omar Ben-

derra.Place du secteur privé industriel national dans

l’économie algérienne : Omar Derras.

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LE JEUNE INDÉPENDANT # 5927 DU DIMANCHE 12 NOVEMRBE 2017

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

WILAYA DE GUELMADIRECTION DES TRAVAUX PUBLICS

DE LA WILAYA DE GUELMANIF : 0975240190474 21

AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONALOUVERT AVEC EXIGENCE DE CAPACITES MINIMALES

N° 21/DTP/2017

La Direction des travaux publics de la wilaya de Guelma lance un avis d’appel d’offresnational ouvert avec exigence de capacités minimales pour : ENTRETIEN DES CHE-MINS DE WILAYA EN LOTS SEPARES : LOT N° 08 : TRAITEMENT DES GLISSEMENTS SURVENUS SUR LA ROUTERELIANT AIN MAKHLOUF A SELAOUA ANOUNA. Les entreprises intéressées par le présent avis et qualifiées dans le domaine des travauxpublics en activité principale catégorie quatre (IV) et plus et ayant à son actif au moinsune attestation de bonne exécution délivrée par le maître d’ouvrage portant sur la réalisa-tion des travaux de routes soit sur RN, soit sur CW, soit sur CC ou traitement du glisse-ment peuvent retirer le cahier des charges auprès de la :

DIRECTION DES TRAVAUX PUBLICS SERVICE DE L’ADMINISTRATION ET DES MOYENS

BUREAU DES MARCHES PUBLICSROUTE DE L’UNIVERSITE – GUELMA –

Les offres doivent contenir les documents réglementaires en vigueur suivants : 1)- LE DOSSIER DE CANDIDATURE CONTIENT : - Une déclaration de candidature dûment remplie, datée et signée et cachetée par la per-sonne habilitée. - Une déclaration de probité dûment remplie, datée et signée et cachetée par la personnehabilitée. - Les statuts pour les sociétés. - Les documents relatifs aux pouvoirs habilitant les personnes à engager l’entreprise. - Tout document permettant d’évaluer les capacités des candidats, des soumissionnairesou, le cas échéant, des sous-traitants : a- Capacités professionnelles : certificat de qualification et de classification, catégoriequatre (IV) et plus. b- Capacités financières : les bilans des trois (3) dernières années 2014, 2015 et 2016 etles références bancaires (attestation de solvabilité année 2017). c- Capacités techniques : - Liste des moyens humains datée et signée et cachetée avec les pièces justificatives desti-nés au projet (carte grise ou récépissé ou carte de circulation ou facture d’achat ou acte devente notarié ou contrat notarié de location du matériel). - Liste des moyens humains datée et signée et cachetée avec les pièces justificatives : Pour l’encadrement : (Diplôme + CV + Attestation d’affiliation CNAS datant maxi-mum 03 mois à partir de la date d’ouverture des plis. Pour les ouvriers : attestation d’affiliation CNAS pour chaque ouvrier datant maxi-mum 03 mois à partir de la date d’ouverture des plis.- Liste des références professionnelles datée et signée et cachetée avec les pièces justifica-tives (les attestations de bonne exécution délivrées par le maître d’ouvrage).

2)- L’OFFRE TECHNIQUE CONTIENT : - Une déclaration à souscrire dûment remplie, datée et signée par la personne habilitée. - Un mémoire technique justificatif dûment daté et signé et cacheté. - Planning des travaux daté et signé. - Le cahier des charges doit porter à la dernière page la mention manuscrite «Lu etaccepté».

3)- L’OFFRE FINANCIERE CONTIENT : - La lettre de soumission dûment remplie, datée et signée. - Le bordereau des prix unitaires (BPU) dûment rempli, daté et signé.- Le détail quantitatif et estimatif (DQE) dûment rempli, daté et signé.

4)- DUREE DE PREPARATION DES OFFRES La durée de préparation des offres est fixée à DIX (10) JOURS à compter de la date de lapremière publication de l’avis d’appel d’offres dans le Bulletin officiel des marchés del’opérateur public «BOMOP» ou la presse.

5)- JOUR ET HEURE LIMITE DE DEPOT DES OFFRES Les soumissionnaires sont tenus de déposer leurs offres le dernier jour de la durée de pré-paration des offres. L’heure limite de dépôt des offres est fixée à 13h30mn du dernier jour de la durée de pré-paration des offres.Les offres doivent être déposées à l’adresse suivante :

DIRECTION DES TRAVAUX PUBLICS DE LA WILAYA DE GUELMAROUTE DE L’UNIVERSITE – GUELMA-

6)- JOUR ET HEURE D’OUVERTURE DES PLIS L’ouverture des plis techniques et financiers se fera en séance publique le dernier jour dela durée de préparation des offres à QUATORZE HEURES (14h00mn), (tous les candi-dats ou soumissionnaires sont invités à participer à la séance d’ouverture des plis).

L’ouverture des plis techniques et financiers se tiendra à l’adresse suivante : DIRECTION DES TRAVAUX PUBLICS DE LA WILAYA DE GUELMA

ROUTE DE L’UNIVERSITE – GUELMA-

7)- DUREE DE VALIDITE DES OFFRES Les offres seront valables pendant une période égale à la durée de préparation desoffres augmentée de trois (03) mois à compter du jour suivant de la date de dépôtdes offres.

Le dossier de candidature et l’offre technique et l’offre financière sont insérés dans desenveloppes séparées et cachetées, indiquant la dénomination de l’entreprise, le nom duprojet le numéro et l’objet de l’avis d’appel d’offres ainsi que la mention «Dossier decandidature» «Offre technique» «Offre financière», selon le cas. Ces enveloppes sont mises dans une autre enveloppe cachetée et anonyme comportant lamention «A n’ouvrir que par la commission d’ouverture des plis et d’évaluation desoffres»

APPEL D’OFFRES NATIONAL OUVERT AVEC EXIGENCE DE CAPACITESMINIMALES N° 21/DTP/2017

ENTRETIEN DES CHEMINS DE WILAYA EN LOTS SEPARES :LOT N° 08 : TRAITEMENT DES GLISSEMENTS SURVENUS SUR LA ROUTE

RELIANT AIN MAKHLOUF A SELAOUA ANOUNA.

Le Jeune Indépendant du 12/11/2017/ANEP N° 23023151Le Jeune Indépendant du 12/11/2017/ANEP N° 528 395

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME ET DE LA VILLEOFFICE DE PROMOTION ET DE

GESTION IMMOBILIERE DE LAGHOUATNIF : 098303010058147

AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL OUVERT AVEC EXIGENCE DE CAPACITES MINIMALES N° 37/2017

2eme AVIS

Conformément aux dispositions de l’article 44 du décret présidentiel N° 15/247 du16/09/2015, portant réglementation des marchés publics et des délégations de servicepublic, l’Office de promotion et de gestion immobilière de Laghouat lance un avisd’appel d’offres national ouvert avec exigence de capacités minimales pour la réalisa-tion des travaux de réseaux secondaires d’aménagement des trottoirs, éclairage exté-rieur et voirie des 308/840 logements publics locatifs à EL MERDJA, Laghouat. (Pro-gramme quinquennal 2010-2014) répartis comme suit :

Les entreprises intéressées par le présent avis peuvent retirer les cahiers des chargesrelatifs à ce projet auprès de l’Office (service des marchés et des prix), contre paie-ment de la somme de 1.000,00 DA (mille dinars) (non remboursable). Les offres doivent comporter un dossier de candidature, une offre technique et uneoffre financière. Le dossier de candidature, l’offre technique et l’offre financière sont insérés dans desenveloppes séparées et cachetées, indiquant la dénomination de l’entreprise, la référen-ce et l’objet de l’appel d’offres ainsi que la mention «Dossier de candidature», «Offretechnique» ou «Offre financière», selon le cas. Ces enveloppes sont mises dans uneautre enveloppe cachetée et anonyme, comportant la mention :

AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL OUVERT AVEC EXIGENCE DE

CAPACITES MINIMALES N° 37/2017

Réalisation des travaux de réseaux secondaires d’aménagement des trottoirs,

éclairage extérieur et voirie des 840 logements publics locatifs à M’ardja

«Laghouat».

(Programme quinquennal 2010-2014) tranche 2011

«A n’ouvrir que par la commission d’ouverture des plis et d’évaluation des

offres»

Lot : 01

A- L’enveloppe dénommée «Dossier de candidature » contient :

- Une déclaration de candidature (selon modèle ci-joint) renseignée, signée, datée,avec apposition de cachet. - Une déclaration de probité (selon modèle ci-joint) renseignée, signée, datée, avecapposition de cachet. - Les statuts pour les sociétés. - Les documents relatifs aux pouvoirs habilitant les personnes à engager l’entreprise. - La copie du certificat de qualification et de classification professionnel.- Attestation de références professionnelles délivrées par des maîtres d’ouvrage publiccontenant les montants des travaux réalisés des cinq dernières années des projets simi-laires ou équivalents (objet cahier des charges). - Attestation de mise à jour (CNAS). En cours de validité… - Liste du matériel à engager (justifier par des cartes grises, assurance, contrat de loca-tion). - P.V. d’huissier de justice pour le matériel non justifié par des cartes grises datant demoins d’une année. - Les bilans comptables des trois dernières années (visés par les services des impôts)2014-2015-2016.- Planning d’exécution des travaux. B) L’enveloppe dénommée «Offre technique» contient :

- La déclaration à souscrire (selon modèle ci-joint) renseignée, signée, datée, avecapposition de cachet. - Le cahier des charges portant à la dernière page la mention manuscrite «Lu et accep-té».C) L’offre dénommée «Offre financière» contient :

- La lettre de soumission (selon modèle ci-joint) renseignée, signée, datée, avec appo-sition de cachet. - Devis quantitatif et estimatif (paraphé et signé). - Bordereau des prix unitaires (paraphé et signé).

Les offres doivent être déposées au département maîtrise d’ouvrage/ premier étagebureau N° 2-08 de la Direction générale de l’OPGI de Laghouat, sise à «Cité des Directionsroute nationale N° 01 – Laghouat».

La date limite du dépôt des offres est fixée à 15 jours à compter de la première paru-tion de cet avis dans la presse nationale ou dans le BOMOP à 13h00. Si ce jour coïnci-de avec un jour férié ou un jour de repos légal, la durée de préparation des offres estprorogé jusqu’au jour ouvrable suivant. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant 03 mois augmentésdes délais de préparation des offres à compter de la date limite du dépôt des offres. L’ouverture des plis (dossier de candidature, offre technique et offre financière) estprévue en séance publique et se tiendra le dernier jour correspondant à la date limitedu dépôt des offres à 14h00, au niveau du siège de l’Office de promotion et de gestionimmobilière «Direction Générale». Si ce jour coïncide avec un jour férié ou un jour derepos légal, la durée de préparation des offres est prorogée jusqu’au jour ouvrable sui-vant. Les soumissionnaires sont cordialement invités à la séance d’ouverture des plis sus-visée.

Projet/site Désignation des travaux Qualification demandée

840 Logts LPL P.Q 2010-2014 LOTS 01 : travaux d’aménagement des trottoirs

des voies secondaires (îlot308/840)

Catégorie II et plus bâtiment

(activité principale)

Vladimir Poutine et DonaldTrump confirment que la Russieet les USA poursuivent leursefforts communs visant àéradiquer le groupe terroristeDaech jusqu’à ce qu’il soitdéfinitivement vaincu.

En marge du sommet de l’APECdans la ville vietnamienne deDanang, les Présidents russe et

américain ont confirmé leur déterminationà vaincre le groupe terroriste Daech enSyrie, apprend-on d’une déclaration com-mune des deux dirigeants. «Aujourd’hui,le Président Poutine et le Président Trump,lors d’une rencontre en marge d’uneconférence des pays membres de l’APEC

à Danang (Vietnam), ont confirmé leurdétermination à vaincre Daech en Syrie»,indique le communiqué.Les Présidentsrusse et américain ont eu une conversationlors du deuxième jour du sommet del’APEC dans la ville vietnamienne deDanang. Les Présidents russe et américainont eu une conversation lors du deuxièmejour du sommet de l’APEC dans la villevietnamienne de Danang. À la suite d’unbref entretien, MM. Poutine et Trump ontapprouvé une déclaration conjointe sur laSyrie. Le document a été préparé par desexperts des deux pays et finalisé samedipar le ministre russe des Affaires étran-gères Sergueï Lavrov et le secrétaired’État américain Rex Tillerson, a préciséle porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.Vendredi, les Présidents se sont serrés la

main lors d’une cérémonie de prise dephotos regroupant tous les dirigeants quiparticipent au sommet de l’Organisationde coopération économique Asie-Paci-fique. Les deux chefs d’État se sontretrouvés côte à côte, les deux vêtus deschemises traditionnelles vietnamiennes.En outre, MM. Poutine et Trump ont euune courte conversation à la soirée galaconsacrée à l’ouverture du sommet. Outresa participation aux activités de l’APEC,M. Poutine a tenu un certain nombre deréunions bilatérales en marge du sommet,avec entre autres le Premier ministre japo-nais Shinzo Abe, le Président chinois XiJingping, le Président philippin RodrigoDuterte et le Président vietnamien TranDai Quang.

R. I.

MONDE 9

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5927 DU DIMANCHE 12 NOVEMBRE 2017

LA GUERRE CONTRE DAECH

Poutine et Trump décidentd’unir leurs efforts

Les rumeurs ne cessent de courir autour des pouvoirsextraordinaires de la Main du Kremlin. Cette fois, c’estEmmanuel Macron qui a décidé de prévenir les Améri-cains que «l’ingérence russe constitue toujours un dangerpour les démocraties comme les États-Unis et la France»,ajoutant qu’il fallait prendre cet avertissement ausérieux… Même après les élections américaines et fran-çaises, la menace de la mythique «ingérence russe» nelaisse pas Emmanuel Macron tranquille. Depuis la Une duprestigieux Time, le locataire de l’Élysée, l’air sérieux etles yeux fixant l’horizon, a avertit les Américains des dan-gers émanant de la Main du Kremlin. C’est d’ailleurs tou-jours agréable pour celle-ci d’apparaître dans des médiasréputés, bien que personne ne veuille l’interviewer elle-même. «L’ingérence russe constitue toujours un dangerpour les démocraties comme les États-Unis et la France»,a mis en garde le Président français. M. Macron a en outreappelé à rester prudents et à ne pas «sous-estimer leseffets potentiels de telles interférences». Les Américains,apparemment reconnaissant de ses consignes, ont accom-pagné la photo de M. Macron en couverture du magazine

du titre «Le prochain leader de l’Europe »… «si seule-ment il parvient à diriger la France», ajoute l’hebdoma-

daire en petits caractères en bas de la page. Les mythessur les pouvoirs extraordinaires de la Main du Kremlin,dont la fameuse «ingérence russe» dans la politique inté-rieure des autres pays, sont fréquemment évoqués dansdes milieux politiques de différents pays. Cependant,aucune accusation ne s’est jamais appuyée sur despreuves concrètes, la majorité se contentant de louer la«surpuissante» Main du Kremlin en se référant à dessources aussi omniscientes qu’anonymes. Le chef de laRépublique française s’est prononcé en juillet dernier« en faveur de la coopération avec Moscou en dépit desdésaccords qui persistent entre les deux pays ». «Cetterelation est très importante, nous avons beaucoup dedésaccords et de différences avec la Russie, mais dansl’environnement actuel, en particulier au Moyen-Orient,c’est une nécessité que de travailler ensemble, d’échangerles informations, de partager nos désaccords et d’essayerd’y concevoir des solutions», a déclaré M. Macron lorsd’une conférence de presse à l’Élysée avec son homo-logue américain Donald Trump, en visite en France.

R. I.

ALORS QUE MOSCOU S’« ENTEND » AVEC PARIS

Macron prévient les USA d’un «danger»provenant de Russie

ROI SALMANLe trône revient àMohammad Ben Salmanque l’on veuille ou non!

SELON UN rapport publié par le siteTactical report, le roi Salman poursuit sesefforts pour convaincre les membres dela famille al-Saoud au pouvoir qui s’op-posent toujours au serment d’allégeancede son fils Mohammad Ben Salman, arapporté l’agence d’informations iranien-ne Farsnews. Dans ce contexte, le roi atenu une réunion le mois dernier dansson palais à Riyad, avec son frère, leprince Ahmad ben Abdul Aziz, l’ancienministre de l’Intérieur. Une réunion àlaquelle étaient présent le prince héritieret l’ancien conseiller du roi Abdallah, leprince Moqren; ainsi que le fils du prin-ce Ahmad, le prince Nayef, qui occupe lafonction de chef des services des rensei-gnements et de la sécurité , au sein desforces armées terrestres saoudiennes. Ilconvient de rappeler que Nayef benAhmad entretient de bonnes relationsavec son cousin, le prince héritierMohammad ben Salman. Selon le rap-port, le roi Salman a demandé à Ahmadde prêter serment d’allégeance à son filsMohammad ben Salman publiquement,mais le prince Ahmad a refusé de lefaire, justifiant que le jeune prince héri-tier ne remplit pas les conditions requisespour être roi. Sachant que le princeAhmad ne cesse de revendique son droità succéder au trône. Le rapport ajouteque le roi Salman a affirmé à son frère,le prince Ahmad qu’ »il vaut mieux pourles princes opposants d’accepter de prê-ter serment d’allégeance à son fils encette période. Car, son fils est sur le pointd’être intrôniser, qu’on le veuille ou non». Le prince Ahmad a, par ailleurs assuréle roi Salman qu’il ne se tiendra auxcôtés d’un autre prince face à son fils.Toutefois, il n’assume aucune responsa-bilité pour toute opposition venant de lapart d’autres princes ». Des sourcesproches du prince Moqren ont déclaréque « malgré tout, sa rencontre avec leroi Salman est positive, car elle traduit lavolonté de garder les questions de pou-voir dans le cadre de la famille régnante». Des sources proches du roi Salmanconfirment que « ce dernier prend tou-jours en considération l’influence duprince Ahmad au sein de la famillerégnante, en particulier avec le ressenti-ment de la plupart des princes envers leprince héritier Mohammad qui profondé-ment nuit à leurs intérêts, à cause de sesplans financiers et économiques ». R. I.

SANTÉ10

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5927 DU DIMANCHE 12 NOVEMRBE 2017

Au regard de laforte morbi-mortalité cardio-

vasculaire, la préventionest une nécessité abso-lue de santé publique, adéclaré le Pr Hasbel-laoui à l’ouverture duCongrès international dela Société Algérienne deCardiologie (CISAC2017), s’étalant sur troisjours et réunissant desspécialistes nationaux etétrangers de cette disci-pline. Tout en relevantla première place qu’oc-cupe la pathologie car-diovasculaire en termesde morbidité et de mor-talité , le ministre aconsidéré que la préven-tion doit concerner aussibien les comportementsà risque, que l’état phy-siologique ainsi quel’état pathologique,s’agissant des affectionsfavorisant le risque car-diovasculaire.Le premier responsabledu secteur de la santé aparticulièrement insistésur la lutte contre letabagisme, notant la

multiplication par trois(03) du risque corona-rien chez les grandsfumeurs. Et de relever, àce sujet, que même sicette lutte s’est dotéed’un arsenal réglemen-taire, beaucoup de tra-vail reste à accomplirpour infléchir la courbetabagique.La prévention contre lamaladie cardiovasculai-re passe, en outre, parun bon suivi physio-pathologique du patient,notamment s’agissantde l’hypertension arté-rielle, a-t-il égalementplaidé, avant de noterl’intérêt de la préven-tion primaire pour évi-ter une prise en chargecoûteuse et parailleurs, limitée àquelques grandes villesdu nord du fait de laconcentration des com-pétences médicales spé-cialisées.A ce sujet, il a évoquéla politique de moderni-sation du plateau tech-nique des principauxhôpitaux concernés par

la prise en charge de cetype de pathologies et laréalisation en cours dedeux nouveaux hôpitauxdédiés à la cardio-chi-rurgie pédiatrique àAlger et à Annaba, enappoint à celui déjàopérationnel de DraâBen Khedda (Tizi-Ouzou). Outre la néces-sité de la prévention, leministre de la santé aégalement soulignél’épineuse question dela ressource humainequalifiée et des besoinsque celle-ci induit entermes de formationcontinue, au profit desacteurs du secteurpublic et du secteurlibéral.A ce propos, il a relevétoute l’importance d’unvéritable plan de forma-tion à même de créerdes flux de nouveauxspécialistes adaptés auxbesoins de la santé etcomportant égalementun volet lié à la forma-tion complémentairepouvant intégrer le par-tenariat.

-Rencontre internationale sur le traitement de la douleurles 25 et 26 novembre à Oran Le traitement de la douleursera au centre des deuxièmes journées internationales del’éthique médicale prévues les 25 et 26 novembre pro-chains à Oran, a-t-on appris des organisateurs.Plus de 40 communications sont programmées à cetteoccasion, et devront aborder les deux formes de douleur,aiguë et chronique, a expliqué Pr. Layadi, également chefdu service de médecine physique et de réadaptation fonc-tionnelle du CHUO.-Le 24ème congrès de la SACOT du 1 au 3 décembre àOranLe 24ème congrès de la Société algérienne de chirurgieorthopédique et traumatologique aura lieu du 1 au 3

décembre prochain à Oran, avec la participation de plusde 200 spécialistes algériens et étrangers, avons-nousappris auprès des organisateurs.Cette édition propose deux thèmes: «Les déformationsdes membres inférieurs de l’enfant: de l’examen radio-cli-nique à la réparation chirurgicale» et «Les fractures ducoude chez l’enfant». «Le choix des deux thèmes n’estfortuit, puisque les déformations ou malformations desmembres inférieurs de l’enfant sont de plus en plus cou-rantes en Algérie, ainsi que les fractures du coude repré-sentent 10 % de l’ensemble des fractures des membressupérieurs avec un fort risque de complication», a-t-onsouligné. Un riche programme est concocté pour les 3jours de ce congrès comprenant des tables rondes, des

conférences d’enseignement, des séances thématiques,des communications orales.-1e Congrès international de Chirurgie Générale de Sétif- 16 septembre 2017 à Sétif -15ème congrès national de cœliochirurgie - 4 et 5 octobre 2017 à Blida -Workshop sur la recherche en cancérologie - 25 au 27 octobre 2017 à Taghit-14ème Congrès National d’Hématologie - 26 au 28 octobre 2017 à Constantine -3 e journées de Sidi Bel Abbès - 6 et 7 décembre 2017 - Sidi Bel Abbès -6ème journée de chirurgie de l’hôpital militaire - 12 décembre 2017 à Constantine

Prise en charge des pathologies cardiovasculaires : la prévention et la formation des praticiens soulignés

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le Professeur Mokhtar Hasbellaoui a insisté à Alger sur lesaspects de la prévention et de la formation des praticiens pour la prise en charge des pathologies cardiovasculaires, causant le plus de

morbidité parmi les maladies non transmissibles.

RENDEZ VOUS SCIENTIFIQUE

DES FEMMES traitées pour un cancer dusein hormonodépendant - dont la crois-sance est favorisée par les oestrogènes -présentent un risque de rechute jusqu’à 20ans après le diagnostic, a révélé une étudequi paraît dans la revue New EnglandJournal of Medicine. Des chercheurs ontanalysé les données provenant de 88essais cliniques auxquels ont participéprès de 63.000 femmes atteintes d’un can-cer mammaire oestrogène positif (ER),l’un des types les plus courants.Ces patientes ont été traitées avec dutamoxifène qui bloque les récepteursd’oestrogènes du cancer, une hormonothé-rapie standard pour réduire le risque derésurgence de la tumeur. Elles ont suivi cetraitement pendant cinq ans après l’abla-tion chirurgicale de la tumeur et n’avaientplus aucune trace de cancer quand ellesont cessé la thérapie. Mais cette étudemontre un risque «constant» de récurrence

de la tumeur au cours des quinze à vingtannées après le diagnostic. «Même si cesfemmes restent sans signe de cancer aucours des cinq premières années, le risquede résurgence dans d’autres organescomme les os, le foie ou les poumons estconstant au-delà de cette période et ce jus-qu’à vingt ans après le diagnostic initial»,explique le Dr Daniel Hayes, professeurde cancérologie au centre de recherche surla cancer de l’Université du Michigan, leprincipal auteur. Pour les femmes dont latumeur était suffisamment importantepour s’être propagée à au moins quatreganglions lymphatiques, leur risque deréapparition du cancer est de 40% aucours des quinze prochaines années aprèsles cinq premières années de rémission.Mais pour les femmes atteinte d’une petitetumeur sans propagation aux ganglions, cerisque tombe à seulement 10% pour cettepériode.

«C’est remarquable qu’un cancer du seinpuisse rester dormant aussi longtempsavant de réapparaître ailleurs dans l’orga-nisme», juge Hongchao Pan, un chercheurde l’Université d’Oxford au RoyaumeUni, un des principaux co-auteurs.

Cette découverte suscite des interroga-tions quant au traitement standard actuelavec le tamoxifène pendant cinq ans aprèsl’ablation de la tumeur pour réduire lesrisques de rechute, selon ces cancéro-logues.Certains estiment que cette hormonothéra-pie devrait être poursuivie cinq ans de plussoit dix ans au total. Mais une telle déci-sion doit être discutée par les patientesavec leurs médecins traitants étant donnéles effets secondaires de ce traitement.Il s’agit surtout de bouffées de chaleur, desécheresse vaginale, de douleurs articu-laires et d’ostéoporose.«Les traitements du cancer du sein se sontaméliorés ces dernières années ce qui faitque le risque de rechute pourraient être enfait moins élevés pour les femmes dia-gnostiquées plus récemment», relève tou-tefois le professeur Richard Gray del’Université d’Oxford.

Certains cancers du sein présentent un risque de rechute pendant 20 ans

[email protected]

Initiée par le Centre culturel et de documentationsaharienne dont le siège est à Ghardaïa, cetteexposition itinérante est puisée de sa photo-

thèque. Ces images d’archives en noir et blanc relè-vent d’un programme de conservation et de numéri-sation des fonds photographiques lancé en 2011 parce centre. Elles représentent une richesse culturelle,ethnographique et patrimoniale autour de différentsthèmes: Agriculture, école, fête, métiers, palmeraie,pères et sœurs, religion, tissage, transport, villeset/ou ksour. Voilà une culture ancienne, parfoisméconnue sur l’identité des autochtones et des com-munautés dans la vallée du Mzab, à El Menia, InSalah ou encore dans les régions du Touat et de laSaoura. Prises par deux pères blancs durant leurexpédition dans les oasis en 1903, elles sont letémoin de la vie quotidienne et de l’habitat del’époque. Entrepris à dos de dromadaires par MgrGuérin et le Père Vellard entre février et juillet 1903,ce voyage comprend une halte dans le Touat et dansle Gourara à Adrar. Les deux voyageurs se sont alorsintéressés aux ksour de Tamentit, à l’oasis de Del-doul, aux villes de Reggane, Aoulef et Timimoune.Ils ont immortalisé la vie quotidienne de ces villes,les conditions de vie des populations locales del’époque et l’architecture oasienne. Une autre partiede cette exposition : Aux oasis sahariennes, le voya-ge de deux pères blancs en 1903 met en évidence la vallée duMzab au début du siècle dernier avec plusieurs photographies desplaces de marché, différents ksour, des images de la vie quoti-dienne restituant les fêtes populaires, les costumes de l’époque etl’activité agraire dans la région. Le visiteur appréciera égalementdes paysages du grand sud à In Salah, l’oasis de Tit mais aussi lestextes originaux tirés du carnet de voyage des deux voyageurs,eux qui se sont donnés pour mission de « décrire les conditionsde vie des populations et chercher des moyens de leur venir enaide ». Et dans Au retour vers le nord, les deux photographes ontfixé leur objectif sur la région de la Saoura, là où ils ont fait desescales dans les oasis de Kerzaz, Taghit, Béni Abbes, Igli, Figuiget Fendi, immortalisant des fêtes religieuses dans certains mauso-

lées et l’architecture des ksour. Une série d’images est égalementconsacrée à la ville de Laghouat et à Ain Madhi, son Palais deKourdane et son mausolée de Ahmed Tidjani. Aussi, des photo-graphies datant de la même période sont inhérentes à la ville deDjelfa, mais aussi à la Kabylie avec des portraits, des paysages etdes photos d’enfants à l’école ou au centre d’apprentissage desmétiers, à la ville et au port d’Alger et sa Casbah. Cette exposi-tion est déjà passée par Ghardaïa, Laghouat, El Menia, Djelfa,Adrar et Timimoun. Après son installation à Alger, elle seraaccueillie à Ouargla en janvier 2018 et à Touggourt durant le prin-temps prochain. Elle se veut un hommage à celles et à ceux quiont préservé leur culture durant la colonisation.

M. Rediane

CULTURE 11

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5927 DU DIMANCHE 12 NOVEMRBE 2017

EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIES À ALGER

Plongée dans le siècle dernierVisible jusqu’au jeudi 30 novembre au Centre des arts et de la culture du Palais des Rais-Bastion 23

d’Alger, l’exposition de photographies Il y a cent ans en Algérie est un recueil sur l’histoire et lepatrimoine sur différentes régions du Sud.

SOUTENU par un orchestre desept musiciens, le violoniste etinterprète de musique andalou-se M’Hamed Yacine a offert,dans la soirée de ce jeudi 09novembre au palais de la cultu-re Moufdi-Zakaria d’Alger, unrécital dans une variationmodale scindée en trois par-ties. Dans une ambiance festivedevant un public nombreux, lerécital, d’une heure et demiede temps, a réuni une vingtainede pièces, entre inqilabets etextraits de noubas, brillamment renduesdans une variation modale scindée en troisparties, par le chanteur M’Hamed Yacine,à la voix limpide et étoffée, accompagnépar un orchestre de sept musiciens profes-sionnels.Dans le mode raml el maya, le chanteur,également au violon électrique, a étalé lespièces Rit er’rayad (inqileb), Dakhil has-bek ya oueld et’tir (n’çraf), et dans lemouvement khlass, Ya saki weski habibi,Rimoun ramatni cheghiftou biha et Rebbiya moudjib aâbdou. Entamant la deuxiè-me partie dans le mode sika, M’HamedYacine a enchainé avec Taht el yassaminefel’lil, une valse qui a embarqué l’assis-tance dans une randonnée romantique, Yabadiaâ el hosn (istikhbar vocal), Sir yanaker lahçen (melhoun) et Selli houmou-mek, au rythme ternaire qui a incité le

public au déhanchement, dans une atmo-sphère de grands soirs. Les instrumen-tistes, Mansour Brahimi à la mandoline,Mohamed Reda au piano, Arslene au luthet Imed Houari au qanun ont fait montrede toute l’étendue de leurs talents respec-tifs dans des envolées de virtuoses, lorsd’introductions en solo ou en réponse auxinterprétations du chanteur avec un sou-tien orchestral dense et diversifié, soumisà une section rythmique des plus origi-nales, conduite par Djamel Boughanem àla basse électrique, Mounir Baâdj etFouad Berbère aux percussions. Lespièces au ton relevé dans le mode djarka,Ma ken’chi aâchiq b’hali, Sbart mazeltnesbar, Ma yebli sadr ahnin, Men choufeten’ndjal et Had el gharam li k’temtou ontdonné de l’entrain à l’assistance qui amanifesté du répondant au ténor et son

orcheste, par des applaudisse-ments nourris et des youyousrépétés, rapporte l’Agencepresse service d’Algérie.M’Hamed Yacine, séduisantpar sa présence et maîtrisantson métier d’artiste, a concluavec d’autres pièces du terroirandalou et chaâbi commeMazal haï mazal, Zinek hawal-ni, Wahd el ghoziyel. Né en1972 dans une famille demélomanes, M’hamed Yacines’initie très jeune à la mandoli-ne et rejoint le conservatoire

de Kouba, où il est encadré par des profes-seurs de renom, à l’instar de BachirMazouni, Nachid Bradai et le regrettéMahmoud Mesekdji, avant de décrocher,en 1987, ses premiers diplômes d’inter-prète et d’instrumentiste. En 1990, il pour-suit sa formation à l’Ecole normale supé-rieure de Kouba, où il étudie le violoncomme spécialité et obtient en 1994 unelicence en musicologie qui lui permetd’enseigner dans un lycée à Alger pendantcinq ans. Imprégné, selon ses musiciens,de « tous les styles de musique algérien-ne » tout en restant « attaché au genreandalou », M’hamed Yacine compte à sonactif trois CD: Album Hawzi (2005), L’étéen fête (2006) et Album 2015. Il a confiéqu’il « prépare un nouvel opus pour l’an-née 2018 ».

R. C

CONCERT DE MUSIQUE ANDALOUSE À ALGER

Les modes de M’Hamed Yacine

SORTIRCINE-ITALIAHommage au cinéaste Ettore Scola. Tousles lundis jusqu’au 20 novembre. 18h45.Institut culturel italien d’Alger.

TOURNEESpectacle humoristique Deux mètres deliberté de Reda Seddiki. Hôtel Le Méridienà Oran: lundi 13 novembre à 18h. Audito-rium de la Faculté de médecine de Tlem-cen: mardi 14 à 16h30. Institut françaisd’Alger: jeudi 16 novembre à 19h30. Récitsur l’exil en France. Il ne tarde pas à réali-ser alors que l’image qu’il a de la terre deLiberté, d’Egalité et de Fraternité n’est pasvraiment correcte.

BLEUL’artiste peintre Karim Meziani exposeBleu Mystique jusqu’au jeudi 16novembre. Seen Art Gallery. Dely Brahim-Alger. Toiles monochromes au bleu domi-nant que l’artiste utilise comme base àl’expression du « sacré » dans une visionmystique du monde.

HOMMAGEGala Passerelle culturelle en hommage auxartistes Abdelmadjid Meskoud, Nerdjessavec Yacine Bouzama, la troupe Zerna etl’association Ahl el fen. Théâtre nationalalgérien Mahieddine-Bachtarzi d’Alger.14h30. Samedi 18 novembre.

PIECELa pièce théâtrale Torchaka à Ibn Zey-doun, Alger. 19h. Les vendredi 17 et same-di 18 novembre. Accès: 500 DA. Ecrite etmise en scène par Ahmed Rezzak, c’estune comédie dramatique musicale quiraconte de combat d’un couple d’allu-mettes bien décidé à sauver son amour aumilieu d’une société d’allumettes trèsconservatrices...

PATRIMOINE- Conférence Méthodes d’évaluation d’unmusée par l’archéologue Nora Bouhamidi,spécialisée dans la conservation muséale etresponsable du laboratoire de conservationdu musée public national des arts et tradi-tions populaires à Dar Khedawedj el amia.Samedi 18 novembre. 11h. - Conférence Le patrimoine et l’imaginaireesthétique par Ridha Djemai, docteur enphilosophie de l’art et enseignant-cher-cheur au département des arts à l’Universi-té de Mostaganem. samedi 25 novembre.14h. Dar essouf-Ecole nationale de conserva-tion et restauration des biens culturels.Casbah d’Alger.

THEATREReprésentation de la pièce théâtraleBabour eghraq de Slimane Benaïssa.Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi d’Alger. 18h30. Le dimanche 26novembre. Une œuvre classique jouée entrio avec humour sur la situation en Algé-rie.

PHOTOExposition Il y a cent ans en Algériejusqu’au jeudi 30 novembre. Centre desarts et de la culture du Palais des Rais-Bas-tion 23 à Alger. Une centaine d’œuvres ennoir et blanc sur la vallée du Mzab et duSud d’Algérie: Enfance, vie dans les ksour,travail de la terre et des palmeraies,récoltes, inondations, partage des eaux,l’identité des autochtones et des commu-nautés.

DESSIN Exposition Panorama du plasticien EricFonteneau jusqu’au jeudi 21 décembre.Institut français d’Alger. Vernissage enprésence de l’artiste. 18h. Le visiteur seraconfronté à un tableau panoramiqueconstitué de 25 dessins juxtaposés (14m delong et 2m de haut). Les thèmes dominantsseront ceux de la nature: végétation, topo-

SPORTS12

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5927 DU DIMANCHE 12 NOVEMRBE 2017

La sélection algérienne defootball, sous la conduite deRabah Madjer, a concédé lematch nul vendredi soir face auNigeria (1-1) au stade Chahid-Hamlaoui de Constantine, enclôture des qualifications duMondial-2018, synonymed’échec pour le nouveau coachà provoquer le déclic pour sapremière sortie officielle avecles Verts.

Après quatre défaites de rang concé-dées dans ces calamiteuses quali-fications, sous la houlette de trois

techniciens étrangers (Rajevac, Leekens etAlcaraz), l’équipe nationale, dont l’effec-tif a été largement remanié en l’absence decinq joueurs pour blessures, a réussi toutde même à mettre fin à une série noire,unique dans les annales des Verts. Mêmesi l’arrivée de Rabah Madjer a quelquepeu boosté les coéquipiers de Riyad Mah-rez, il n’en demeure pas moins qu’ungrand travail attend le Ballon d’Or africain1987 pour permettre à cette équipe deretrouver son identité et surtout son aurasur le plan continental. Dominée durant lamajeure partie de cette dernière rencontredes éliminatoires par une équipe du Nige-ria déjà qualifiée pour le Mondial en Rus-sie, l’Algérie, et en présence de joueursdont c’était la première apparition à l’ima-ge de Nessakh, Chafaï et autre Abdellaoui,n’a pas pesé lourd face aux Super Eagles.Avec son discours qui dégageait parfoisun optimisme démesuré, Madjer n’a pascessé lors de ses dernières sorties devantles médias d’affirmer que le vrai travailallait être entamé après le match amicalface à la Centrafrique mardi au stade du 5-juillet d’Alger, refusant de parler de«restructuration» de l’équipenationale.Mais au vu du parcours chao-tique réalisé par les Verts dans ces qualifi-cations avec un triste bilan de quatredéfaites et deux nuls, «il y a péril en lademeure», estiment les observateurs, sou-lignant la nécessité de redresser vite labarre au risque de revenir en arrière.Pourla première de Madjer, la manière n’a pasété au rendez-vous, même si l’ancien

joueur vedette du FC Porto a qualifiéd’»acceptable» le rendement général del’équipe face au Nigeria en l’absence deplusieurs cadors comme Ghoulam et Ben-taleb. Le déclic n’a pas donc été provoquéau moment où tous les amoureux de cetteéquipe nationale espéraient un sursautd’orgueil et une victoire d’honneur face àun mondialiste.

2017 : UNE SEULE VICTOIRE ENMATCH OFFICIEL !Avec ce match nul, l’équipe nationaleboucle l’année 2017 avec un bilan d’uneseule victoire lors des dix rendez-vousofficiels disputés depuis janvier dernier etla Coupe d’Afrique des nations CAN-2017 au Gabon.Des statistiques reflétantle malaise qui ronge les Verts depuis l’ex-pédition gabonaise sous la houlette del’ancien sélectionneur belge Georges Lee-kens, actuellement en charge de la Hon-grie.Lors de la CAN-2017, les coéquipiersdu revenant Carl Medjani ont débuté l’an-née en concédant un match nul face auZimbabwe (2-2) avant de s’incliner face à

la Tunisie (2-1) puis de quitter le tournoisur un nul contre le Sénégal (2-2).Limogéà l’issue de cette compétition, Leekens aété remplacé trois mois plus tard par l’Es-pagnol Lucas Alcaraz, qui a mené lesVerts à leur unique succès de cette annéedevant le Togo (1-0), en ouverture desqualifications de la Coupe d’Afrique desnations CAN-2019, avant que le techni-cien andalou n’essuie trois revers de rangface à la Zambie (3-1, 1-0) et au Came-roun (2-0) en qualifications du Mondial-2018.Des défaites lourdes de consé-quences pour l’ancien coach du FC Grena-de (Liga espagnole), poussé vers la portede sortie pour mauvais résultats.La Fédé-ration algérienne de football (FAF), qui afini par revoir sa stratégie en matière desélectionneur, a fini par revenir à l’optionde l’entraîneur local en confiant la barretechnique à Rabah Madjer, appelé à fairemieux que ses prédécesseurs et remettrel’équipe sur rails, lui qui dit connaîtrel’origine de la maladie des Verts. Lepeuple attend alors un remède rapide etefficace dans les plus brefs délais.

SÉLECTION NATIONALE:

Pas d’effet Madjer, le déclic reporté

BASKET-BALL /CHAMPIONNATD’AFRIQUE DES CLUBS(DAMES): Le GS Pétroliers dans la poule A

LES BASKETTEUSES algériennes du GSPétroliers ont été versées dans la poule Adu Championnat d’Afrique des clubschampions 2017 qui débute samedi àLuanda, selon le tirage au sort effectuévendredi soir dans la capitale angolaise.Les Algériennes ont été placées aux côtésde quatre autres clubs. Il s’agit d’Inter-Clubs (Angola), As Vita Club (RDCongo), Equity (Kenya) et First Bank(Nigeria) alors que la poule B regroupequatre clubs, à savoir Ferroviario deMaputo (Mozambique), DCMP (RDCongo), Primeiro de Agosto (Angola) etKenyan Ports Authority (Kenya).Pour lecompte de la première journée prévuesamedi (19h00), les Algériennes serontopposées à InterClubs. Lors de la précé-dente édition au Mozambique, les Algé-riennes avaient atteint les quarts de finaleavant de s’incliner finalement 69-57 faceà Ferroviario de Maputo.

TENNIS / TOURNOI«FUTURES 35» EN TUNISIE(QUALIFICATIONS):L’Algérien Hassan face à un Italien au premier tour

LE TENNISMAN algérien Mohamed Has-san sera opposé samedi à l’Italien Gabrie-le Nardelli au premier tour de la phasequalificative du tournoi internationalseniors ‘’Futures 35’’, qui se dispute àHammamet (Tunisie) du 11 au 19novembre. En cas de victoire, le vice-champion d’Algérie 2017 défiera l’Egyp-tien Samy Grace, tête de série N.5 etexempté du premier tour. L’autre AlgérienMohamed Ali Abibsi, qui s’est porté can-didat, s’est désengagé au dernier moment,préférant participer à d’autres compéti-tions avant la clôture de la saison tennis-tique 2017.Plusieurs athlètes relativementbien classés dans le ranking mondial sontprésents à ce tournoi, notamment lesEspagnols Carlos Boluda-Purkiss (344emondial) et Marc Giner (353emondial).Cette compétition, destinée uni-quement aux messieurs, est dotée d’unprize-money de 15.000 USD et se déroulesur les courts en terre battue de l’hôtelSentido Phenicia - Hammamet.

MONDIAL-2018 - LES 24PAYS DÉJÀ QUALIFIÉS VINGT-QUATRE pays sont d’ores et déjàassurés de disputer la Coupe du monde2018 en Russie, du 14 juin au 15 juillet. Ilreste huit billets à prendre. Le point.. LES 24 QUALIFIÉS:Pays-hôte, qualifié d’office (1): RussieAFRIQUE (3): Nigeria, Egypte, SénégalAMERIQUE DU SUD (4): Brésil, Uruguay,

Argentine, ColombieASIE (4): Iran, Japon, Corée du Sud, Arabie

SaouditeAMERIQUE DU NORD, CENTRALE ET

CARAIBES (3): Mexique, Costa Rica, PanamaEUROPE (9): Allemagne, Angleterre, Bel-

gique, Espagne, Pologne, Islande, Serbie,France, Portugal

Les huit dernières places à prendre dans lesjours qui viennent:

- Aux 4 vainqueurs des barrages européens:Croatie - Grèce, Irlande du Nord - Suisse, Suède - Italie, Danemark - Répu-blique d’Irlande.- Aux 2 vainqueurs des barrages interconti-nentaux: Pérou - Nouvelle-Zélande et Australie - Honduras.- Les 2 derniers billets de la zone Afriqueseront attribués lors de l’ultime journée des éli-minatoires.

LES DEUX pilotes algériens Sofiane Salhi(seniors) et Malik Tlemceni (juniors) ontété éliminés vendredi soir dans le derniercarré des finales mondiales de Kartingrotax max challenge qui se disputent sur lekartodromo de l Algarve à Portimao (Por-tugal).Salhi (23 ans) qui a exercé dans lacatégorie seniors Max a raté sa demi-finaleaprès un mauvais départ. ‘’Sofiane a perdudes places dès le départ, alors qu’il ambi-tionnait de se hisser dans le Top 20 synony-me de qualification. Il s’est retrouvé dansun groupe de chasse en queue de pelotoncoincé dans un faux rythme le faisant pas-ser à côté de sa course’’, a indiqué à l’APSMassi Bouagache, directeur général desport one. Il s’agit de sa seconde participa-tion après celle de l’an dernier lors de l’édi-tion 2016 disputée en Italie ou il avait

atteint aussi les demi-finales. Son compa-triote Tlemceni (15 ans) qui participaitpour la première fois à cette compétitionmondiale, s’est contenté de la 29eplace.’’Tlemceni a livré une course maitri-sée à l’image de ce qu’il a montré tout aulong de ces championnats, ne commettantaucune erreur et partant de la 36ème posi-tion sur la grille en terminant à la 29ème’’,a ajouté la même source. Par ailleurs,Bouagache n’a pas caché sa satisfaction dela participation des pilotes algériens à cerendez-vous mondial. ‘’Certes, la non qua-lification en finale laisse un gout quelquepeu amère aux algériens mais elle ne peutpas occulter la très belle prestation globaled’une jeune équipe qui découvre pour ladeuxième fois le niveau mondial à l’occa-sion de ces grandes finales Rotax’’ s’est

réjoui Bouagache . ‘’Les performancespures étaient au rendez vous, les progrèssont perceptibles comparé à l’an dernier etle potentiel est plus que jamais présent.L’équipe dans son ensemble n’a pas démé-rité et le travail se poursuit pour développerle sport karting et faire accéder l’Algérie ausommet mondial de cette discipline’’ a t-ilajouté. Quelque 360 pilotes, se sont affron-tés pendant une semaine dans différentescatégories, à savoir: Mico Max, Mini Max,Juniors Max, seniors max, DD2 et DD2master. Les finales des différentes catégo-ries sont prévues samedi soir. Rotax MaxChallenge est la compétition de Karting laplus répandue dans le monde. Elle s’orga-nise en championnats nationaux dans tousles pays ou les moteurs Rotax son distri-bués, c’est le cas en Algérie depuis 2011.

FINALES MONDIALES DE KARTING ROTAX MAX CHALLENGE:

Les pilotes algériens éliminés en demi-finale

Stade Chahid-Hamlaoui (Constantine). Tempsfroid. Terrain en bon état. Affluence nombreu-se. Arbitrage du Gabonais Eric Arnaud OtogoCastane, assisté d’Aboubacar Doumbouya(Guinée) et de Seydou Tiama (Burkina-Faso).Buts : Brahimi (87’ sp) Algérie, Ogu (62’) Nige-riaAvertissements : Slimani (55’), Brahimi (78’),Bounedjah (88’) Algérie, Ogu (41’), Etebo (83’)NigeriaComposition des équipes :Algérie : Chaouchi, Mandi, Nessakh (Abdel-laoui 29’), Cadamuro, Chafaï, Medjani, Ferhat, Bennacer (Bounedjah 76’),Slimani, Brahimi (C), Mahrez (Hanni 63’).Entraîneur : Rabah Madjer.Nigeria : Ezenwa, Shehu, Ekong, Balogun (C),Aina Olaoluwa, N’Didi, Ogu, Iheanacho, Etebo, Nwakaeme, Ewobi (Musa81’). Entraîneur : Gernot Rohr.

Bien qu’il ait déclaré à la fin de larencontre sa satisfaction quant aujeu développé par ses poulains, le

constat est que Madjer a raté son retour àla tête des Verts.Les Fennecs continuentdonc leur traversée du désert. Revigorésdu trio local à la barre technique dirigéepar Rabah Madjer, les coéquipiers deMahrez n’arrivent toujours pas à trouverleurs repères.Leur fans bravant le temps glacial sontpourtant venus nombreux les assisteravant-hier au stade Chahid Hamlaoui deConstantine. Devant une équipe nigérianebien en place sur le terrain, les Verts dontl’effectif a été remodelé avec l’alignementinattendue dès l’entrée de jeu de certainsnouveaux sélectionnés à l’image de Nes-sakh et Chefaï ou encore le placement decertains joueurs notamment en milieu deterrain, n’ont pas réussi à imposer unestructure de jeu.Les quelques rares tenta-tives devant la surface de réparation desSuper Eagles ont été soit stoppées par unedéfense plutôt bien organisée autour dugardien nigérian soit tout simplementmanquées par excès de précipitation dutrio d’attaque.Hormis la tête de Slimanidès l’entrée de jeu ou encore le tir de Med-jani 10 minutes plus tard, les Algériensn’ont pas réussi à imposer leur rythme enpremière mi-temps face à une équipe plu-tôt bien organisée autour de la citadelle d’Ezenwa. La demi heure de jeu que l’onqualifie souvent de temps d’observation aété surtout marquée par une dynamiqueplus individuelle que collectif des coéqui-piers de Brahimi. Ayant fait preuve de pru-dence dès l’entame de jeu, les Nigérianseurent quant à eux leur première occasionà trois minutes de la fin de la premièrepériode. Un tir cadré de l’intérieur des18m faillit tremper le revenant Chaouchi,qui se trouvait à ce moment sur la trajec-toire du cuir. Permettant ainsi aux deuxformations de rester sur un score viergeavant la pause citron.De retour des ves-tiaires, les Nigérians plus offensifs s’of-frent quelques occasions dont un tir cadréà la 53ème minute annihilé par une belleparade du gardien mouloudéen. Quelquesvaines occasions notamment par des ini-tiatives individuelles de Mahres, Brahimiou encore Slimani feront long feu à l’ap-proche des buts adverses. Il aura falluattendre la 60ème minute de jeu pour quele public constantinois qui commençait às’impatienter assiste à quelques phases de

jeu bien développé de part et d’autre. Cha-cune des deux formations clôturera saphase par une occasion d’ouvrir lamarque. Si pour les locaux Mandi rateracelle des Verts d’ouvrir le score de la têteà la 61ème, les visiteurs répondront uneminute plus tard par un tir inattendu quitrompera Chaochi et assommera pendantun moment les Algériens. Uu changementopéré par le coach avec la sortie de Mah-rez remplacé par Henni leur donnera unpeu plus de tonus. Plusieurs tentativeséchoueront cependant devant les buts

adverses notamment par Slimani, à la66ème et 68ème ou encore Brahimi. Ilaura fallu attendre une offrande du référéegabonais pour voir Brahimi remettre lecompteur à égalité sur pénalty sifflé en safaveur suite à une faute « discutable » dulatéral droit des Super Eagles. L’ultimeoccasion sera l’œuvre de Boundjah entré àla 75ème minute à la place de Bennacer.L’Oranais manqua de peu d’un coup detête le but de la victoire synonyme d’unretour gagnant pour le revenant Madjer.

Amine B.

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QUALIFICATIONS AU MONDIAL 2018 (6E JOURNÉE) / ALGÉRIE - NIGERIA 1-1:

LES COÉQUIPIERS DE MAHREZ RÉCOLTENT 2 POINTS SUR 18 POSSIBLES

Madjer rate son retour à la tête des Verts

NAHD/ L’ENTRAINEURNABIL NEGHIZ ENROUTE VERS OHOD(ARABIE SAOUDITE)

LE CLUB SAOUDIEN d’Ohod SC (pre-mière division de football ) a annoncévendredi sur son compte twitter l’enga-gement de l’entraineur algérien du NAHussein-dey Nabil Neghiz, toujourssous contrat avec les Sang et Or, selonle manager du club Cherif Abdes-lam.»Ohod a engagé l’entraineur algé-rien de NAHD Nabil Neghiz qui avaitparticipé à la Coupe arabe des clubs enjuillet dernier en Egypte et détenteurd’un diplôme Fifa» écrit Ohod sur soncompte twitter. L’ancien entraineur-adjoint de l’ancien sélectionneur natio-nal Christian Gourcuff a laissé entendrejeudi soir à l’issue de la victoire duNAHD contre le MC Alger (1-0) enchampionnat de Ligue 1 qu’il allait quit-ter le club une fois qu’il résiliera soncontrat dimanche prochain. De son côté,le manager du club Abdeslam Cherif adéclaré vendredi à l’APS que Neghiz aeffectivement émis le vœu de quitter leNAHD après avoir reçu une offre d’unclub saoudien.»J’ai discuté avec Neghiz,il a reçu une offre de l’Arabie Saoudite,mais il est toujours sous contrat avec leNAHD. Une décision sera prisedimanche. Il pourrait rester comme ilpourrait partir» a t-il indiqué. En cas dedépart de Neghiz en Arabie Saoudite,c’est son assistant Bilel Dziri qui devraitprendre en main le club, selon la mêmesource. Sous la conduite de Neghiz, leNAHD a remporté deux victoires en 11matchs et occupe la 8e place avec 13points. Le club saoudien d’Ohod avaitengagé lors de l’intersaison le gardieninternational algérien Doukha Ezzedineen provenance du NA Hussein-dey.

LIGUE 1 MOBILIS (6e JOURNÉE-MATCHRETARD)/MC Alger- USM Alger le 21

novembre à 17h00 (LFP)

LE MATCH MC ALGER - USM ALGERcomptant pour la mise à jour de la sixiè-me journée de Ligue 1 Mobilis de foot-ball se déroulera le mardi 21 novembreà 17h00 au stade 5 juillet (Alger), aindiqué la Ligue de football profession-nel (LFP) vendredi. Cette rencontrereportée une première fois en raison dela participation des deux équipes auxquarts de finale de la Ligue des cham-pionnats d’Afrique et de la Coupe de laConfédération, a été ensuite renvoyée àplusieurs reprises en raison de la ferme-ture du stade 5 juillet (Alger) pour refai-re sa pelouse en mauvais état. Outre sonmatch contre le MC Alger qui constituele grand derby de la capitale, l’USMAlger compte deux autres rencontres enretard contre respectivement l’US Bis-kra et l’ES Sétif . A la veille de 11ejournée de Ligue 1 Mobilis, le MCAlger occupe la 5e place avec 15 pointset l’USM Alger la 11e position ( 12 pts).

COUPE DU MONDE 2018 : LE SÉNÉGALVALIDE SON BILLETPOUR LA RUSSIEL’ÉQUIPE DU SÉNÉGAL s’est qualifiéepour la phase finale de la Coupe duMonde 2018 grâce à sa victoire contre l’Afrique du Sud sur lescore de 2 à 0 vendredi à Polokwane enmatch à rejouer des éliminatoires dumondial russe. Le Sénégal (11 points +6) occupe la première place du groupeD des éliminatoires de la Coupe duMonde 2018, suivi du Burkina Faso (6points) et du Cap Vert (6 points -2).

DÉCLARATIONSRABAH MADJER : ENTRAINEUR DES VERTSLe jeu développé par mes joueurs augure d’un bonavenir.« Je suis satisfait du rendement des joueurs sur le terrain face à une bonne équipe nigé-riane. J’ai discuté avec les joueurs après le match et je les ai remerciés pour ce qu’ils ontmontré comme jeu qui augure d’un bon avenir. Les joueurs du Nigéria ont été plus fortssur leplan athlétique. mais nous avons montré des indicateurs positifs.

GERNOT ROHR : ENTRAINEUR DES SUPER EAGLESNous avons joué avec les remplaçants et nous pouvionsgagner« Je ne suis pas très satisfait du rendement de mes joueurs. Nous avons aligné une équiperemodelée avec l’entrée de plusieurs jeunes joueurs et des remplaçants pour leur donnerla chance et prouverqu’il méritent leurs place en sélection. Mais je reste sur ma faim,puisque nous pouvions repartir avec la victoire. Les Algériens qui ont passé une périodedifficile durant les éliminatoires du mondial russe nous ont causé des difficultés et étaità notre portée. J’espère en tout cas que Madjer saura remettre l’équipe sur le bon chemin».

YACINE BRAHIMI : ATTAQUANT DES VERTSIl faut tourner la page du mondial« Il faut passer à autre chose. Il faut clore la page du mondial russe. Nous devons réflé-chir et travailler pour l’avenir de l’équipe nationale. Aujourd’hui nous avons tout faitpour finir ces éliminatoires avec une victoire mais nous avions en face de nous une équi-pe coriace ».

D’ICI DE LÀ14

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5927 DU DIMANCHE 12 NOVEMBRE 2017

UNE FAMILLE NÉERLANDAISE a vendu tout ce qu'elle possédaitpour investir dans la cryptomonnaiedont la valeur ne cesse de grimper, lebitcoin. Coup de folie ou coup degénie?La vie d'une famille néerlandaise apris un nouveau virage en octobredernier lorsque Didi Taihuttu, lepère, a décidé de vendre tous sesbiens pour échanger ensuite les eurosrécoltés contre... des bitcoins.Les Taihuttu menaient pourtant une

vie aisée et possédaient notammentune belle maison de 200m², uneentreprise, trois voitures, une motoou encore un vélo électrique. Mais lepère Didi a convaincu les siens detout vendre pour investir dans le bit-coin. Dès lors, la petite famille vivrad'une façon minimaliste dans uncamping près de la frontière alle-mande au moins jusqu'en 2020. À cemoment-là, Didi espère bien que lacélèbre monnaie cryptée aura pour-suivi sa fulgurante ascension.

TOUT PLAQUER POUR INVESTIRDANS LE BITCOIN

De l'art abstrait avec desvidéos YouTube

BAPTISÉ YOUTUBE ARTIFACT, ce robotpublie des oeuvres impressionnistes 2.0. crééesà partir de vidéos.Les robots et l'intelligence artificielle peuventaussi créer des œuvres d'art, et cette fois, c'estun bot Twitter qui le prouve. Créé en 2015, etbaptisé YouTube Artifact, il réalise au hasarddes captures d'écran de vidéos publiées surYouTube avant de les modifier en utilisant unprocessus de "datamoshing".Cette technique informatique consiste àdéstructurer une vidéo en modifiant les repèrestemporels dans les paramètres d'encodage.Toutes les infos, ou tous les pixels, pour recons-tituer l'intégralité de l'image ne sont alors plusdisponibles, créant ainsi des images dignes desplus grands peintres impressionnistes.Toutes les trois heures, le compte Twitter You-Tube Artifact publie automatiquement une nou-velle photo ou un court extrait vidéo ayant subicette modification.

LUISITO, 10 MOIS,28 KG

LUISITO n'a que 10 mois et pèse déjà 28 kilos: il est l'undes cas les plus spectaculaires en matière d'obésité et dediabète infantiles au Mexique, pays qui occupe le premierrang mondial dans ce domaine.Mais les causes de son excès de poids de Luis restent pourl'heure encore inconnues. Luis Manuel Gonzales pesait3,5 kilos pour 52 centimètres à sa naissance le 15décembre 2016. Comme son frère Mario, de près de troisans, qui est plutôt menu.

10 kg à deux moisA deux mois, Luisito pesait déjà 10 kilos, et il a doublé depoids au cours des 8 mois suivants. "Je croyais que c'étaitparce que j'avais du bon lait", explique à l'AFP sa mère de24 ans, Isabelle Pantoja, dans leur maison aux murs enciment brut, à Tecoman, dans l'Etat de Colima (ouest), surla côte pacifique mexicaine.

La poussette a cédéLe père ne gagnant que 200 dollars par mois, le couple aouvert une page Facebook et un compte bancaire pourrecevoir des dons afin de l'aider à financer les soins médi-

caux nécessaires à l'enfant. Les parents mènent Luisito

à tour de rôle à l'hôpital pour des prises quotidiennes desang, dans une nouvelle poussette, la première ayant cédé.

SouffrancesIl est pénible de le voir souffrir lorsque les infirmières doi-vent trouver une veine dans ses petits bras aux nombreuxplis, commente son père Mario Gonzales. L'angoisse desparents s'est encore accentuée quand un pédiatre leur aannoncé qu'il aurait peut-être besoin d'injections d'hor-mones coûtant plus de 500 dollars chacune.

Syndrome de Prader-WilliLuisito pourrait souffrir du syndrome de Prader-Willi, quilaisse les enfants sans régulateur de satiété, provoque unretard mental, des "muscles de gélatine" sans force, desproblèmes cardiaques et affecte le développement desorganes sexuels. - Couches pour adultes -

Taille de vêtements"Au cours du premier mois, nous avons vu qu'il n'entraitdéjà plus dans ses vêtements, nous devions déjà lui mettreune taille pour enfants de 2-3 ans. Quand il a eu deuxmois, et que je l'ai emmené faire son premier vaccin, ilpesait déjà aux alentours de 9-10 kilos", raconte Pantoja.Ce jour-là, le pédiatre a demandé à ce qu'il subisse des

examens. "Dès fois, nous devons le mener jusqu'à troisou quatre fois par semaine" à l'hôpital de Colima, raconteson père.

Fatigue chroniquePour cette famille, les promenades dans le village sont ter-minées. Le bébé, qui porte une couche pour adulte, sefatigue au bout d'une demi-heure même assis sur sonsiège, et il faut alors le prendre dans les bras. "Il ne peutpas marcher, même à quatre pattes", regrette Pantoja.

Fatigue des parentsSon père, un ouvrier d'une usine locale de jus de fruits, estpréoccupé pour la santé de son épouse qui "commencedéjà à sentir les effets du poids de l'enfant" qu'elle doitsoulever à de nombreuses reprises durant la journée. -'Inflation cellulaire' -

EspoirIl y a un mois environ, ils ont été contactés par la chiru-gienne Silvia Orozco, du centre Zone Diet, fondé auMexique par un nutritionniste américain. Et l'espoir estrevenu. Le bébé "a un foie gras, un poumon gras et uncoeur gras. Sa vie est en danger mais nous espérons êtreencore dans les temps pour l'aider" commente-t-elle partéléphone à l'AFP.

"Inflation cellulaire"Elle espère que les analyses en cours confirmeront qu'il nesouffre pas du syndrome de Prader-Willi et que son obési-té est due à une "inflation cellulaire" provoquée par lemanque de nutriments anti-inflammatoires ingurgités parsa mère durant la grossesse. Cela aurait provoqué "unfaible fonctionnement thyroïdien, un faible fonctionne-ment de ses glandes surrénales qui gère le métabolisme"de l'enfant, explique-t-elle.

Vers un traitement hormonal?Si c'est le cas, le traitement à suivre serait hormonal, ditOrozco, confiante sur le futur diagnostic. Pour l'heure,Luisito est uniquement nourri de lait à faible teneur engraisses, de lait maternel, et de bouillies de végétaux et defruits.

TÉCH JI

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5927 DU DIMANCHE 12 NOVEMBRE 2017

15Microsoft rajoute des options

de confidentialité à Windows 10

M icrosoft continue deprocéder à des ajuste-ments au niveau des

paramètres de confidentialité deWindows 10 avec quelques nou-velles options qui feront partie dela Fall Creators Update.Les ajustements complémentaires,que Microsoft a annoncés le 13septembre, s’ajoutent aux diffé-rents paramètres de confidentialitéque Microsoft a prévus pour Win-dows Fall Creators Update, dont ledéploiement a commencé au prin-temps dernier. L’éditeur s’efforcede répondre aux plaintes émisesdepuis le lancement de Windows10 par divers organismes de pro-tection et par certains clientsconcernant ses paramètres deconfidentialité et la quantité dedonnées de télémétrie collectées.

UNE OPTION POUR BRIDER LATÉLÉMÉTRIE EN ENTREPRISE

Avec la Fall Update, Microsoftfera deux nouveaux changementsliés à la vie privée dans le proces-sus d'installation. Les utilisateursauront un accès direct à la déclara-tion de confidentialité de Win-dows 10 pendant le processus deconfiguration. En outre, les utili-sateurs qui configurent un nou-veau terminal pourront passerdirectement aux paramètres perti-nents pour la localisation, lareconnaissance vocale, le diagnos-tic, les expériences personnaliséeset les publicités via la page enApprendre Plus.Avec Windows 10 Fall CreatorsUpdate, Microsoft ajoute égale-ment la possibilité de définir descontrôles des applications au-delà

de la localisation. Les applicationsinstallées à l'aide du MicrosoftStore demandent aux utilisateursl'autorisation d'utiliser leurs camé-ras, leurs microphones, leurscontacts, leur calendrier, etc. Cesnouvelles demandes d'autorisationpour les applications ne s'appli-queront qu'aux logiciels installésaprès la migration sur la Fall Crea-tors Update; les utilisateurs peu-vent ajuster les autorisations surles autres applications déjà instal-lées depuis le menu Paramètres,puis Confidentialité.Les clients entreprise disposeront

par ailleurs d’un nouveau para-mètre limitant les données de dia-gnostic "au minimum requis" pourWindows Analytics. WindowsAnalytics est un service destinéaux professionnels de l'IT leurfournissant plus d'informations surle déploiement, le servicing et lesupport de Windows 10.Microsoft continue de déployerles préversions de Windows 10Fall Creators Update auprès de sestesteurs Insider. Cette semainedéjà, Microsoft a déployé uneautre version de test pour PC Win-dows 10 Fall Creators Update. La

build n°16288 contient plusieurscorrectifs, mais aucune nouvellefonctionnalité.Microsoft a également livré uneautre préversion de Windows 10Mobile Feature Release 2,n°15250, qui ajoute le supportpour l'authentification à deux fac-teurs, parallèlement à la fournitured'un certain nombre de correctifset de mises à jour.Microsoft devrait débuter ledéploiement de Windows 10 FallCreators Update auprès des utili-sateurs traditionnels à partir du 17octobre.

ETHEREUM : POURLE FONDATEUR DUPROJET, LA BULLEEST RÉELLEINTERROGÉ par des médias israé-liens, Vitalik Buterin s’est exprimésur la récente popularité des ICO.Selon le fondateur du projet Ethe-reum, l’enthousiasme actuel ne ferapas long feu et l’écosystème devra àterme se réguler.Les Initial CoinOffering (ICO) ont la côte ces der-niers mois. Ce mécanisme a été popu-larisé au sein de l’écosystème Ethe-reum et représente aujourd’hui unealternative aux levées de fonds tradi-tionnelles pour les start-ups évoluantdans l’univers des technologiesblockchain. Cette technique permet àune start-up de mettre en vente des «tokens » ayant différentes propriétéset fonctions. Les utilisateurs qui sou-haitent soutenir le projet peuventacheter et revendre ces tokens et ainsifinancer le développement de lasociété les ayant émises, ou spéculersur la montée ou perte de valeur deces différents tokens.La valeur réellede ces différents tokens est générale-ment hypothétique et se base souventsur les seules promesses de la sociétéémettrice, qui compte sur l’argentainsi réuni pour financer son projet.Ce mécanisme est devenu extrême-ment populaire, car il a permis à denombreuses sociétés de lever dessommes conséquentes.Mais pour le fondateur d’Ethereum,Vitalik Buterin, l’écosystème estaujourd’hui « en pleine bulle » et leretour de bâton risque de faire desdégâts. Les propos de Buterin sontrapportés par le site FinancesMagnates, qui reprend des informa-tions obtenues par le quotidien israé-lien TheMarker. Selon lui, l’actuellepopularité des ICO va conduire lemarché à se remettre en question faceà la profusion de nouveaux tokensémis par des sociétés dont le projetn’est pas toujours évident.

ICO MAIS PAS TROP « Cela serait une erreur de sous-esti-mer l’utilité des ICO ou de direqu’elles sont néfastes. Les ICO sontintéressantes, car elles permettent defacilement financer des projets opensource, ce qui n’est habituellementpas évident. J’ai crée Ethereum grâceà une ICO. Ce que nous voyonsaujourd’hui, ce sont des gens quipoussent ce concept trop loin et cer-tains projets émettent des tokens, nonpas parce que cela a du sens, maisparce que cela leur permet d’avoir unproduit à vendre » a-t-il expliqué.Le fondateur explique que ce phéno-mène de bulle n’a rien de surprenantdans un secteur des cryptomonnaiesencore très jeune. Il s’attend à ce quede nombreux projets s’effondrent, letemps que les investisseurs aientdéveloppé des outils et des méthodesafin de mieux identifier les projetspérennes et les différencier de ceuxvoués à l’échec. Mais le Russo-Cana-dien est conscient du risque que celapeut représenter pour Ethereum dansson ensemble : « Si trop d’ICO se sol-dent par un échec, cela représente unrisque pour Ethereum. Nous devonséviter de trop mettre en avant ces pro-jets. »

Microsoft effectue des modifications supplémentaires sur la gestion de la vie privée dans Windows 10 viala version Fall Creators Update. Voici ce que les clients peuvent attendre.

Android passe les 80% de parts de ventes en France

SELON LES CHIFFRES de Kantar sur lapériode de trois mois s'achevant à fin juillet,iOS est stable un peu partout en Europe tandisque Windows Phone poursuit sa décomposi-tion.L'emprise d'Android sur le marché des smart-phones ne faiblit pas, porté par le segmentabordable à forts volumes et de belles réussitessur le premium grâce à Samsung et Huawei.Selon les chiffres de Kantar Worldpanel sur lapériode de trois mois s'achevant à fin juillet, lerobot vert se hisse à 80,1% de parts de ventesdans l'Europe des 5 (France, Allemagne, Gran-de-Bretagne, Italie, Espagne) tandis qu'iOSreste stable à 18,4%.En France, Android passe pour la première foisla barre des 80% avec un gain de 4,4 points enun an, iOS ne perd que 0,1 point à 18,5%. C'estencore et toujours Windows Phone qui poursuitsa chute, frappé par l'absence de nouveautés etsurtout par l'annonce de Microsoft d'abandon-ner cet OS. Ce dernier ne représente plus que1% de parts contre 4,3% un an plus tôt et plusde 10% il y a quelques années.Android progresse particulièrement en Grande-Bretagne où il gagne près de 7 points à 64% departs, devant iOS en baisse notable de 3,4points à 34,6%. Kantar met en avant le succèsdes terminaux moyen gamme de Sony outre-

Manche mais aussi en Allemagne. Globale-ment, la part de ventes du nippon aurait été de4,8% sur la période dans l'Europe des 5 contre3,4% un an plus tôt. Sur les marchés étudiés,Android se replie aux Etats-Unis (-1,5 point à64,1%), en Chine (-4,8 points à 80,4%) et auJapon (-3,3 points à 61,4%). L'OS de Google

reste le roi absolu en Espagne avec une part desventes désormais supérieure à 90% !Les prochains mois devraient apporterquelques changements : l'effet Galaxy Note 8de Samsung devrait se faire sentir tandisqu'Apple devrait logiquement accélérer avecles nouveaux iPhone 8 et X.

SCIENCES16

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5927 DU DIMANCHE 12 NOVEMBRE 2017

Quest ions ? Quest ions ?

R é p o n s e s !R é p o n s e s !

SANTÉ DEBÉBÉ : PÉDIATREOU GÉNÉRALISTE ?

80% des enfants sont suivis parun médecin généraliste. Etpour nombre de jeunes parents,le choix de l’un ou de l’autreest bien souvent dicté par desconsidérations... démogra-phiques ! Bien souvent en fait, lesparents n’ont guère le choix.Les chiffres sont évocateurs.La France compte en effet 6300 pédiatres, soit un pour 5300 enfants alors qu’il y en aun pour 2 040 enfants dans unpays comme les Etats-Unis !Des régions comme le Nord etl’Est de la France risquentmême bientôt, d’être totale-ment dépourvues de pédiatres. Actuellement seuls 20% desenfants sont régulièrement sui-vis par des pédiatres. Et 80%par des généralistes.Dansl’idéal, il est préférable de fairetoujours suivre votre enfant parle même médecin, qu’il soitgénéraliste ou pédiatre. Il pourra observer plus effica-cement son évolution staturo-pondérale au fil des mois. Sansoublier un point d’importance.Mieux le médecin connaîtral’enfant, et plus il sera à mêmede répondre à une demande deconsultation en urgence.

L'atmosphère de Mars seserait évadée par le haut...

L’ idée que Mars, deuxfois plus petite quela Terre, fut jadis

plus chaude, humide et bleue(voire habitable) s’est forgéepeu à peu au cours de ces der-nières décennies. On l’imagi-ne volontiers, en effet, recou-verte, en ces temps reculés, devastes océans d’eau liquide oùviennent se déverser desfleuves et des rivières, ainsiqu’en témoignent ses pay-sages creusés de vallées. Onentendrait presque les vaguesse fracasser sur les rochers etla pluie qui tambourine lesol… C’est qu’il y a environ 4milliards d’années, l’atmo-sphère de la Planète rougeétait vraisemblablement plusépaisse et dense qu’aujour-d’hui, argue-t-on. C’est en laperdant qu’elle est devenue cemonde aride et hostile observéactuellement.Pour expliquer la disparitionde son atmosphère, très richeen dioxyde de carbone (95 %),deux possibilités sont invo-quées (concomitantes) : soitelle s’est en grande partievolatilisée dans l’espace, soitelle s’est majoritairementréfugiée dans le sol, commec’est le cas sur Terre, créant defait des dépôts conséquents decarbonates. C’est cette derniè-re hypothèse qui avait lafaveur des scientifiques, maisen consultant les sondagesréalisés par les orbiteurs MarsGlobal Surveyor (MGS), MarsReconnaissance Orbiter(MRO) et Mars Odyssey, aucours de ces dix dernièresannées, Christopher Edwards,chercheur à l’U.S. Geological

Survey (USGS, à Flagstaff,en Arizona) et sa collègue deCaltech, Bethany Ehlmannont plutôt constaté une faibleprésence de gros gisements. «Le plus grand dépôt de carbo-nates détient, au maximum,deux fois plus de carbonequ’il n’y en a actuellementdans l’atmosphère de Mars,explique dans le communi-qué de presse de la Nasa, lacoauteure de l’étude sur cesujet, publiée dans la revueGeology. Même si vous com-binez ensemble tous les réser-voirs de carbone connus, c'estencore loin d’être suffisantpour séquestrer l’épaisseatmosphère qui a été suppo-sée pour la période où desrivières coulaient sur la surfa-ce martienne. »

Mars était-elle plus froidequ’on ne le pense à la findu noachien ?

Les deux chercheurs ont cal-

culé que si, à la fin du noa-chien (première ère géolo-gique martienne), l’atmosphè-re de Mars était beaucoup plusépaisse — et ainsi favorisait laprésence de l’eau à l’état liqui-de —, il faudrait au moins 35gisements de carbonatescomme celui de la région deNili Fossae, le plus vaste (àpeu près la taille de l’Arizona)connu à la surface de Mars,pour l’enfouir presque toutentière par ce processus chi-mique. Même s’il paraît peuprobable que de grands dépôtsse dérobent à la vue dessondes spatiales, cachées à deplus grandes profondeurs, lesdeux chercheurs estiment ques’ils existaient, ils ne suffi-raient toujours pas à expliquerl’actuelle atmosphère ténue.Dans ces conditions, il vautpeut-être mieux examiner lapossibilité qu’elle se soitenfuie par le haut, dans l’es-pace, plutôt que par le bas,

via une séquestration de soningrédient le plus abondant.Après tout, « peut-être quel’atmosphère n’était pas siépaisse lorsque le réseau devallées s’est formé [fin noa-chien, début de l’hespérien,NDLR], estime ChristopherEdwards. Au lieu d’êtrehumide et chaude, Mars étaitpeut-être froide et humide,avec une atmosphère déjàamoindrie. » Pour le géophy-sicien, il n’était pas nécessai-re qu’il fasse très chaud, il y aplus de 3,7 milliards d’an-nées, pour que les valléessoient creusées par l’érosion.« Dans plusieurs endroits, onpouvait avoir de la neige et dela glace à la place de la pluie.Il suffit pour cela d’être au-dessus du point de congéla-tion pour que la glace d’eaufonde et coule occasionnelle-ment, ce qui ne nécessite pasbeaucoup d’atmosphère »,précise-t-il.

Grossesse : les phtalates augmenteraient le risque de fausse couche

LES PHTALATES, présents dans les emballages plas-tiques, les produits de beauté et des produits de consom-mation du quotidien, pourraient augmenter le risque defausse couche. C’est ce que suggère une nouvelle étudeinquiétante sur l’impact de ce composé chimique sur lasantéUne récente étude, au cours de laquelle 300 femmes ontété suivies, montre qu'il existe un lien entre certains phta-lates et les fausses couches, surtout pendant la périodeallant de cinq à 13 semaines de grossesse. Les États-Unisont déjà interdit l'utilisation de six types de phtalates dansles produits et objets destinés aux enfants mais d'autressont toujours ajoutés à la composition de savons, deshampoings, de revêtements de sol et de peintures. Desrecherches précédentes avaient montré que l'expositionau long cours à certains phtalates pouvait entraîner destroubles de santé et des fausses couches sur des animauxde laboratoire.Pour mener leurs recherches, des scientifiques ontdemandé des échantillons urinaires à 132 femmes ayantsubi une fausse couche et à 172 autres femmes enceintesen bonne santé ; toutes les participantes résidaient en

Chine. Leurs données, publiées dans la revue Environ-mental Science & Technology, associaient de forts tauxde trois phtalates à la perte du fœtus. Même si ces résul-tats ne sont pas suffisants et que de plus amplesrecherches sont nécessaires, il est tout de même conseilléaux femmes enceintes et à celles qui tentent de concevoird'éviter ces trois phtalates :•le diéthyle phtalate (DEP) ;•le di-isobutyle phtalate (DiBP) ;

•le di-n-butyle phtalate (DnBP).

Un lien entre phtalates et naissances prématurées

En 2013, une autre étude, menée au Women's Hospital deBoston, aux États-Unis, avait associé les phtalates à lanaissance d'enfants prématurés. Les chercheurs avaientanalysé les urines de 130 femmes qui avaient accouchéavant leur terme pour les comparer à celles de 352 autresfemmes arrivées à terme, qui servaient de groupe témoin.Les résultats ont montré un fort lien entre les naissancesprématurées et l'exposition aux composants chimiquesprécités pendant la grossesse. Les chercheurs avaient notéque leurs résultats méritaient d'être pris au sérieux et sui-vis d'actions pour réduire l'exposition au phtalate chez lafemme enceinte à travers le pays.Le principal auteur de cette étude, Kelly K. Ferguson, del'University of Michigan School of Public Health, a pour-suivi ses recherches en 2014 et est arrivée à la conclusionque ces produits causaient aussi du stress oxydatifcapable d'endommager l'ADN et certains lipides.

En consultant les données spectrales de trois sondes spatiales en orbite autour de Mars, deuxchercheurs ont constaté que les grands dépôts de carbonates sont peu nombreux. Ils en déduisentque l’atmosphère s’est enfuie, pour une grande part, par le haut. Peut-être même était-elle moins

épaisse qu’on ne l’imaginait.

ENVIRONNEMENT

S eize scientifiques de l’observatoire British Antar-tic Survey (BAS) avaient déjà été forcés dedéménager au printemps. Installés sur la banqui-

se de Brunt, une étendue de glace d’eau douce de 130mètres d’épaisseur, ils avaient dû se rendre à l’évidence :d’inquiétantes fissures dans la banquise pouvaient mena-cer, à terme, leurs laboratoires.Car voilà, l’Antarctique fond plus vite que prévu. Une descrevasses, baptisée « Halloween Crack » a été détectée à6 km au nord de la station de recherche, alors qu’il y aquatre ans, elle n’était encore qu’à 12 km.D’autres sont situées au sud de la base et sont de plus enplus actives, après être restées dormantes pendant 35 ans.Elles se rapprochent dangereusement de Halley VI.

UNE GLACE IMPRÉVISIBLE

Les chercheurs ont donc fait leurs cartons pour tout trans-férer sur le nouveau site, à 23 km en amont : Halley VIa.Le déménagement avait été anticipé, les huit modules quiservent de logements et de laboratoires ont été montés surpilotis-skis. Ça ressemble à ça :Mais les équipes réinstallées avec succès, vont tout demême devoir quitter les lieux avant l’hiver antarctique, demars 2018 à novembre 2018. La raison ? Des crevasses,qui risquent de créer, à terme, un iceberg géant !« En fait, nous nous attendons à ce que la glace sur laquel-le est installée la station se détache de la banquise, et flottecomme un iceberg. Mais la question la plus importante est de savoir quandcela se produira et s’il y aura d’autres changements surcette étendue de glace », explique au quotidien britan-nique The Guardian le professeur David Vaughan, direc-teur scientifique à BAS.Hors de question de mettre en danger les équipes surplace, ni celles qui devaient les remplacer. « Nous assis-tons à la force et à l’imprévisibilité de la nature. […] Pendant les mois d’hiver, l’accès à la station, parbateau ou par avion est extrêmement difficile, il fait nuittout le temps, les températures sont basses et la mer estgelée. C’est pourquoi nous prenons la précaution de fermer lastation avant que l’hiver antarctique ne commence », aprécisé dans un communiqué, la directrice de la BAS, laprofesseure Jane Francis.Il n’y aura donc personne dans Halley VIa entre mars etnovembre 2018. Les scientifiques ont cherché des solu-tions pour sécuriser leurs données et ont planché sur destechniques pour déplacer les instruments et créer desoutils d’enregistrement automatique.

LA BASE SCIENTIFIQUE NE BOUGERA PLUS

Car la collecte sans interruption des données est essentiel-le. Depuis 1956 et la première installation de la stationHalley sur ce morceau de banquise, les chercheurs enre-gistrent des données cruciales sur le climat et la météoro-logie. C’est cette base qui a permis d’observer pour la pre-

mière fois le trou dans la couche d’ozone, en 1985.Depuis quelque temps, Halley VI (opérationnelle depuis2012), est devenu un important centre de recherche surl’activité du Soleil et son impact sur la Terre.Mais sa situation, sur cette étendue de banquise, a déjàposé problème. Par le passé, des modules ont dû êtredétruits, d’autres ont été construits plus loin en amont.C’est pour cette raison que la base Halley VI a été montéesur des pilotis-skis, qui permettent de déplacer la stationde temps en temps.En revanche, Halley VIa ne devrait plus bouger. « Nouspensons que la station est à un endroit parfait sur cetteplaque de banquise », ajoute David Vaughan. Les cher-cheurs estiment que les crevasses qui la menacent ne sontpas dues au dérèglement climatique, précise-t-il : « Cen’est pas non plus lié au changement atmosphérique. Etnous n’en savons pas assez sur les océans pour complète-ment les exclure. Mais nous ne penchons pas vraimentpour cette cause en ce moment. »Les recherches vont donc se poursuivre jusqu’à l’hiverantarctique 2018, rappelle dans le communiqué de la BASla professeure Jane Francis. « Elles vont continuer, assure-t-elle, car à cette période,nous sommes capables d’évacuer rapidement le personnelsi la glace craque. »

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LE JEUNE INDÉPENDANT # 5927 DU DIMANCHE 12 NOVEMBRE 2017

LA BANQUISE FOND, UNE BASESCIENTIFIQUE EN PERIL

Dans l’Antarctique, la base britannique scientifique Halley VI avait déjà dû déménager au printemps, menacée par des crevasses dans labanquise. Cette fois-ci, elle va être fermée et évacuée pour la durée de l’hiver antarctique, de mars 2018 à novembre 2018.

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5927 DU DIMANCHE 12 NOVEMRBE 2017

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Ingrédients:

_500 g de farine_125 g de beurre_125 g de sucre_50 g de levure de boulanger fraîche _3 oeufs_4 càs d'eau de fleur d'oranger_Le zeste d'un citron_Le zeste d'une orange_1 jaune d'oeuf pour dorer

Les étapes

Faites blanchir le sucre et les oeufs.Ajoutez le beurre ramolli et tournez lemélange en crème pendant 10 minutes.Incorporez les zestes de citron et d'oran-ge, l'eau de fleur d'oranger, la levure puistoute la farine par petites quantités.Pétrissez énergiquement la pâte jusqu'àce qu'elle devienne légèrement mollepuis la laisser reposer au-moins 2 bonnesheures dans un endroit chaud abrité.Pétrissez à nouveau pendant 25 minutes.

La réussite dépend du pétrissage.Diviser la pâte en trois parts égales, lesallonger en longs boudins. Les réunir àun bout puis faire une tresse. J'ai ensuitedonné à cette tresse une forme de cou-ronne. Mettez sur une plaque allant aufour chemisés de papier cuisson. Vouspouvez bien sûr varier les formes. Laisser encore doubler de volume puisenduire de jaune d'oeuf battu (j'ai misl'oeuf entier).Enfournez dans un four préchauffé(180°C, 360°F) jusqu'à belle coloration.Vérifiez la cuisson en enfonçant la pointed'un couteau, elle doit ressortir sèche.Éteignez le four et laissez refroidir à l'in-térieur au-moins 1 h avant de la retirer.

Brioche LaMouna

L'implant dentaire

L'implant dentaire est une racine artificielleancrée dans l'os de la machoire. Il sert àremplacer la racine d'une dent abîmée ouarrachée et à soutenir une prothèse. L'im-plant dentaire est l'intermédiaire entre laprothèse et l'os de la mâchoire, il transmetles forces de mastication au support osseuxet joue un rôle d'amortisseur.

Types et formes de l'implantdentaire

Les formes généralement cylindriques peu-vent aussi avoir une forme de cône, disque,lame... certains pouvant correspondre à unbesoin spécifique. Leurs diamètres varientgénéralement entre 3 et 5mm et leur lon-gueur entre 10 et 14mm. Cette variété cor-respond à la diversité des mâchoires et àcelle des cas clinique rencontrés.

Résistance de l'implant dentaire

Un implant dentaire doit supporter lesforces de mastications de l'ordre de 10 à35Kg/cm² qui peuvent s'exercer dans desdirections différentes, un implant dentairene doit pas s'altérer dans le temps, ni aucontact de la salive, de la gencive oud'autres éléments qui peuvent se trouver enbouche. Des métaux tels que le plomb, lemercure ou l'or utilisés pour d'autres soinsdentaire peuvent provoquer un courantélectrique dans le milieu salivaire.

Durablité de l'implant dentaire

Elle doit dépasser la longévité humaine.

L'avenir nous le dira.L'implant dentaire ostéointégré a un tauxde succès de 95% à un 15 ans d'après la lit-térature scientifique. Pour arriver à un teltaux de réussite l'implant dentaire doit êtreposé dans dans les bons axes pour que lesforces masticatoires s'exercent correcte-ment, de même pour la prothèse dentaire(couronne, bridge, prothèse complète).

Chirurgie pré-implantaire

Il est parfois impossible de poserimmédiatemet l'implant dentaire, parexemple :- Si une dent doit être extraite et la zone àimplanter est très infectée, lechirurgien va dans un 1ertemps extraire la dent et "net-toyer" l'os et la gencive. Untemps d'attente de 2 à 5 moisenviron sera nécessaire avantde poser l'implant dentaire, letemps de la cicatrisation.- Si le volume osseux estinsuffisant un comblementosseux ou une greffe osseusepeut être nécesssaire pourimplanter dans de bonnes conditions. Untemps d'attente de 4à 6 mois environ seranécessaire avant de poser l'implant dentai-re.

Gestion de l'échec implantaire

Il arrive parfois que l'implant dentaire nes'intégre pas dans l'os de la mâchoire. Unefibrose apparaît autour de l'implant, ildevient mobile et doit être déposé. Le rejetde l'implant dentaire a lieu dans les semainequi suivent son implantation.L'échec implantaire peut survenir plus tard,après plusieurs mois ou plusieurs années,pour différentes causes, liées à l'implanta-tion, à la prothèse, à un traitement médical

ou une maladie, au non respect desconsignes post-opératoires : si la couronnesur l'implant n'est pas dans le bon axe lesforces masticatoires ne s'exercent pas cor-rectement, le tabagisme excessif est trèsnéfaste pour la pérénité des implants, laprise ou perte de poids excessive, la chi-miothérapie...

Gestion de la douleur enimplantologie

Durant l'intervention le patient est anesthé-sié localement et ne devrait pas ressentir dedouleurs durant la pose de l'implant dentai-re. Assez souvent les patients parlent desensibilité entre la fin de l'effet de l'anesthé-sie et le début de celui des anti-douleur,cela peut durer 15 à 45mn maxi. Mais enaucun cas c'est à se tordre de douleurs pen-dant des jours, à moins d'un problème, dansce cas il faut consuter rapidement le dentis-te qui a posé l'implant dentaire.Si une chirurgie telle qu'un curetage paro-dontale (nettoyer l'os et la gencive) ou uncomblement de sinus ont été effectuésdurant l'intervention le patient peut ressen-tir un peut de douleur le jour de l'interven-tion, très rarement les jours suivants.

Durée de l'intervention pour lapose d'implants

Cela dépend dunombre d'implantsdentaires posés, de laméthode pratiquéepar le dentiste, deséventuelles chirur-gies liées à cetteintervention (extra-ction, curetage,comblementosseux...).

En général l'intervention dure entre 1h et2h, et 4h pour les intervention les plusimportantes avec décollement de la gencive(ex : +10 extractions, +10 implants, com-blement osseux).

Limite d'âge de candidature à l'implantologie

En général il faut attendre la fin de la crois-sance (18ans envrion) pour poser unimplant dentaire.Une personne de 80ans en bonne santé peutrecevoir un implant dentaire.

PEUT-ON SESOIGNER SEUL AVEC

DES HUILESESSENTIELLES ?

La question :Les huiles essentielles, utiliséespar l'aromathérapie, peuvent être utilisées en voie externe comme interne. Sont-elles réellement efficaces ?

**Avaler une huile essentielle, c’estavaler une véritable bombe : chaquemolécule renferme entre 50 et 300composants biochimiques diffé-rents. Pas question de faire n’impor-te quoi. Certaines huiles, comme lepin sylvestre, ne sont indiquéesqu’en voie externe. D’autres, aux propriétés contradic-toires, ne doivent pas être mélangées.Enfin, ce genre de traitement estdéconseillé aux femmes enceintes etaux jeunes enfants. Pour un usagemédical, mieux vaut donc consulterun médecin-aromathérapeute.Autre « problème » : le goût terri-fiant de ces huiles. Pures, elles arra-chent littéralement la bouche. Leplus simple est de déposer quelquesgouttes sur un sucre, de la mie depain, un comprimé neutre (en phar-macie), ou de les mélanger à unepetite cuillerée de miel… tout engardant un verre d’eau à la main pourfaire passer le remède ! « De l’angineau psoriasis, en passant par lesgrippes, le rhume, les piqûres d’in-sectes, l’aromathérapie soignenombre de maladies, assure Domi-nique Baudoux. Je connais mêmedes gens qui ont remplacé depuisvingt ans tous les antibiotiques pardes essences. Une dizaine de flaconsdans l’armoire à pharmacie suffisentpour traiter toute la famille. C’est pourquoi apprendre àconnaître ces huiles et respecterleurs règles d’usage en vaut vrai-

ment la peine ! »

Ingrédients:

_ 4 blancs de poulet ou 4 cuisses (sans peau)_ 1 feuille de laurier_ 400 g de riz basmati_ 500 ml de bouillon de poulet_ 2 clous de girofle_ 2 graines de cardamome_ 4 cas de tahini_ 5 cas de beurre_ 400 g de yogourt_ 3 gousses d'ail, écrasées_ 1 oignon_ 4 cas de persil haché_ 1 citron_ 1/4 cac de paprika_ pignons de pin grillés_ 1 pain pita, grillé (grand format) oupain arabe_ sel, poivre au goût

Préparation:

Placez le poulet dans une casserole, lesclous de girofle, le laurier, la cardamomeet couvrez d'eau. Portez à ébullition, écu-mez, puis réduisez le feu. Ajoutez l'oi-gnon coupé en 4, le sel, le poivre et lais-sez cuire 50 min. A l'issue, retirez le pou-let de la casserole, puis laissez refroidir.Filtrez le bouillon puis faites revenir àfeu doux, jusqu'à son utilisation.

A l'issue, déchiquetez le poulet en petitsmorceaux, puis réservez.Faites revenir le riz (lavé) dans une cas-serole avec 2 cuillères à soupe de beurrependant 2 min, puis ajoutez le bouillonde poulet (tout prêt), assaisonnez. Cou-vrez, faites cuire à feu doux 12/15 min.Faites préchauffez le four à 180°C.Beurrez un plat à four, puis alternez unecouche de poulet, une couche de riz, jus-qu'à épuisement des ingrédients. Sau-poudrez de paprika. Déchirez le pain pitaou le pain arabe en petits morceaux, puisrecouvrez le plat poulet - riz. Mélangez dans un bol le yaourt, l'ailhaché, le tahini, le jus de citron, du sel,du paprika, la réduction du bouillon dupoulet cuit. Versez sur le plat. Faitesfondre le reste du beurre, puis versez surle plat.Faites cuire au four 10 min, puis retirez.Saupoudrez de persil haché, de pignonsde pain grillé à sec dans une poêle et desnoix concassées et ou des pois chiches.

poulet fatteh

Implant dentaire > Qu'est-ce que c'est ?

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5927 DU DIMANCHE 12 NOVEMBRE 2017

DETENTE201

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HORIZONTALEMENT

1. Qui manquent d'assurance - 2. Aromatisa - S'adaptera - 3. Pas plus que - Laiteux - 4. Minuscules - Détiens - 5. Voisinedu Népal - Chaussure de plage - 6. Sur l'almanach - Impose -7. Drap de protection - 8. Sorti de sa coquille - Salut romain -9. Possessif - Point de repère - 10. Messager - 11. Galette viet-namienne - Physicien américain - 12. Ourdie - Notation musi-cale - 13. Service d'aide urgente - Empressement.

VERTICALEMENT

1. Cris de chevaux - 2. Observant - Elle est utile au chasseurd'images - 3. Tellement - On ne peut mieux - chef religieuxmusulman - 4. Image divine - Coups en l'air - Transporté - 5. Petite claque - Désarticulé - 6. Mousseux italiens - Echouer- 7. Fleuve vital - Partie du monde - 8. Sélectionnant - Tumeurbénigne - 9. Désinvolture - Variété de prune.

HORIZONTALEMENT

DECHIFFREAGRAFEE - BURUS - TUBE RE - EMU - ORANISE - AILDES - TISSU E - OSSUS - ESOLE - LOUE- LEADERS -

BERNE - TUBIO - CROIRA ELFE - URESNEO - STASE

VERTICALEMENT

DAURADES -BIENEGRENE - OLEO-LE

CRU - ISOLER - FOHASES - SEANCE -IF - METS - DER -SFETU - IULE - OUTFEU - ASSORTIRA R - BOIS - USURES EBERLUEE - BASE

SOLUTION N° 1762

Mots croisés 9/13 n° 1763

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8 1 5 4 7 9 2 3 61 8 3 7 4 2 6 5 96 9 7 1 5 3 4 8 22 5 4 9 6 8 1 7 33 6 8 5 1 4 9 2 75 4 9 2 8 7 3 6 17 2 1 9 6 5 4 8

HORIZONTALEMENT 1. Rendues plus importantes - 2. Fléau - Peau-Rouge - 3. Etablissement anglais - Religion - 4. Instrument demusique - 5. Mentionnées - Caesium - 6. Qualifie des sommes à régler - Va - 7. Rentrer - 8. En cet endroit -Valsée - 9. Posa un œil - Plis à la belote.VERTICALEMENT

1. Prolongement d'une partie principale - 2. Extrait du houx - A quel endroit ? - Dans le temps - 3. Racler dubois - 4. Animal nonchalant - Vert jaunâtre - 5. Produit blanc - Se promène - 6. Accroche - 7. Chaton - Petitebaie - 8. Dans l'alphabet grec - Hurler - 9. Moitiés d'année.

HORIZONTALEMENT

RABAISSEROUEST - ASAUTE - OPTAS GO - MUAI - EEURO - PNEUARABLE - PSU - LIE - OIEDIALOGUE - ESSENTIEL

VERTICALEMENT

ROUGEAUDE AUTOUR - ISBEE - RALASAS - MOBILEITOU - LEONS - PAPE - GTSATIN - OUIESA - EPIEERASEURSE - L

SOLUTION

N° 1762

Mots fléchés n° 1763

FinalitéTissuGnon

CeléIndéfini

Nettoyée

Déesse marine

AgileCoutumes

SacreRéfléchiTravailler

TermesConsternéConduites

SaisonAussi

Piquant

ModerneEquerre1,188 m

RisquaQuote-partRésonne

ErreurLaid

Liquida

AuxiliairePage de canard

Feinté

ExistenceArtèreGreffe

Entraîner

Courbées

SOLUTION MOTS FLECHES N° 1762

- GROGNERFAITE - GORIVE - FOUALERTE - G

CLE - RUSETASSE - PTIR - ASPE - ODE - SOCS

N - CHANTA NOUA - CRIES - TUEESRAMES - SI

VerticalementHorizontalement

- FRACTIONNERGAILLARD - OSARIVEES - ECU - MOTER - SA - HATE

GE - TRESSA - USN - FEU - PONCE -EGO - SPECTRESROUGET - SAISI

AmoureuxEnlève

Petit cube

SSoodduukkuu 3366

ssoolluuttiioonnss

PP oo uu rr jj oo uu ee rr

aa uu SS oo dd uu kk uu- Placer un chiffre de 1 à 9dans chaque case vide-Chaque ligne, chaquecolonne et chaque carré de neuf cases, délimité par un trait plus gras,doivent contenir les chiffres de 1 à 9-Chaque chiffre ne doitapparaître qu'une fois dansla ligne, la colonne et la région. Le total deschiffres de chaque régiondoit être égal à 45

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Mots croisés 9/9 n° 1763

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5927 DU DIMANCHE 12 NOVEMBRE 2017

DÉTENTE

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HORIZONTALEMENT1. Cadreurs - 2. Joints - Variété de citron - 3. Possessif - Petitbourgeois - 4. Costume distinctif - 5. Discipline sportive -Réfléchi - 6. Recettes - 7. Compliqué - Fait de l'effet - 8.Lieu de descente - Prince démoniaque - 9. Soudure - Extrait -10. Capitale américaine - Ville d'Algérie - 11. Solitude - 12. Conduit - Ferrure qui a la forme de son nom - 13. Bra-mer - Patins.VERTICALEMENT1. Réunit - Assembler un livre - 2. Petit ongulé - Sport d'eau- 3. Parfois qualifié de plénipotentiaire - Enfant populaire - 4.Marque de licence - Cosmétique - Etre en colère - 5. Vaseuse- Parfois pronom - 6. Toujours leste - Ions - 7. On le bissequand c'est bon - Pamphlet - 8. Attendries - Assuré - 9.Navires à voiles - Supérieures.

HorizontalementDEPORTEESEMOTION - ECINE - TARNULCERE - ESPIE - IMAGELESES - IREEN - COGNES- NEUTRES - BEN - TASSEA - TROP - EX

BUEE - PARIINTERIM - LLEE - UNIESVerticalementDECUPLE - BABILEMILIENNE - UNEPONCES - ENTETEOTEE - ECU -

REE -RI - RISOTTO - RUTOTEM - GRAPPINENA - AINES - AMIE - REGRESSER- ESENSEES -EXILS

SOLUTION N° 1443

Mots croisés 9/13 n° 1444

Mots croisés 9/9 n° 1444

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9 4 2 8 6 7 3 5 1

6 8 5 1 3 2 4 9 71 3 7 9 4 5 8 6 2

5 9 1 2 7 3 6 8 4

8 7 4 5 1 6 9 2 3

2 6 3 4 8 9 1 7 5

3 2 6 7 9 4 5 1 8

7 1 9 3 5 8 2 4 6

4 5 8 6 2 1 7 3 9

HORIZONTALEMENT1. Impartiale - 2. Tremblerait - 3. Funeste - Solution - 4. Broutille - Moyen deduper - 5. Bat le roi - Enlever l'eau - 6. Ville de Yougoslavie - Volcan du Japon -7. Divinité - Obstacle - 8. Lac américain - Vieux supplice - 9. Humé - Amérin-dien.VERTICALEMENT1. Aumônes - 2. Récipient en fonte - 3. Ejecté - Giron - 4. Provient - Napperon- 5. Poil à l'œil - Situation - 6. Petit tour - Mesurer - 7. Sculpteur italien -Alternative - 8. Cité urbaine - Hors court - 9. Etre conjugué - Finaude.

SOLUTION

N° 1443

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SSOODDUUKKUU 117733

SSOOLLUUTTIIOONNSS

PP oo uu rr jj oo uu ee rr aa uu SS oo dd uu kk uu

- Placer un chiffre de 1 à 9dans chaque case vide-Chaque ligne, chaquecolonne et chaque carré de neuf cases, délimité par un trait plus gras,doivent contenir les chiffresde 1 à 9-Chaque chiffre ne doitapparaître qu'une fois dansla ligne, la colonne et la régionLe total des chiffres de chaque région doit être égal à 45

Mots fléchés n° 1444

SuppliceDéfautMou

ErbiumRigide

Ruisseau

MècheBranchéEsche

DeviendraGrivoise

Assortiment

Fulminera Courbe

Lame d'acierVagabonde

Surveillance

InaltéréAdverbeRefuge

ExclueS'ouvrit

Plébisciter

DésertEmpereur déchu

Palmeraie

VedetteCompulsé

Poème

Rendit misérableUne BotteAlternative

PossessifFonctionDoigté

ProtègeTrompée

Pipelettes

SOLUTION MOTS FLECHES N° 1443

- PARCAGEBELER - RSINO - USESEDIT - ISE

NI - AARAUFLANC - ILALIGNA - EIE - UELE -

TETE - IVEE - ARETESURI - MENTRATE - ETE

VerticalementHorizontalement

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- BIENFAITEURPENDILLEE - RAALOI - AI - TAITRE - TANGUER - E

CRU- ACNE - EM - A - SIR - ALITEEGRESAI - EVENTESSEULE - ESTE

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Horizontalement

EBRANLANT

DOUDOUNES

UNANIMITE

LIS - SIS - T

CF - MENEES

OINS - ETRE

REA - CUTI -

ER - POSENT

RAFALE - EU

Verticalement

EDULCORER

BONIFIERA

RUAS - NA - F

ADN - MS - PA

NOISE - COL

LUMINEUSE

ANISETTE -

NET - ERINE

TSETSE - TU

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LE JEUNE INDÉPENDANT # 5927 DU DIMANCHE 12 NOVEMBRE 2017

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TÉLÉVISION DIMANCHE 2321.00 : Fast & Furious 7

FILM D'ACTION - Etats-Unis (2015)A Londres, le criminel Deckard Shaw, au chevet de son frère Owen, grièvementblessé, promet de le venger. En Californie, Dominic espère toujours que Letty

retrouvera la mémoire, tandis que Brian est confortablement installé dans sa viede famille. De son côté, Luke Hobbs se retrouve confronté à Deckard Shaw, venuconsulter l'ordinateur du commissariat. La rencontre est pour le moins musclée.

Peu de temps après, un bombe explose devant la maison de Brian et Mia.

21.00 : Les femmes du 6eétage

MAGAZINE DE SOCIÉTÉ 205 épisodesDe Rennes (Ille-et-Vilaine) à Paris en passant par Coulommiers (Seine-et-Marne) et

Bordeaux (Gironde), rencontre avec des personnes transgenres au cours de leur transi-tion. Isaac, 14 ans, est née fille mais s'est toujours sentie mal dans son corps. Commentses parents le soutiennent-ils ? Laura, 24 ans, fait, quant à elle, une transition de gar-

çon à fille et décrit son parcours sur YouTube. Cédric, 18 ans, souhaite quitter soncorps féminin mais sa décision ne sera pas sans conséquences. Iris, 21 ans, veut aller

jusqu'au bout pour se sentir en harmonie avec son corps. Jackie, 60 ans, était unhomme marié avant de devenir une femme divorcée.

21.00 : Le K Benzema

21.00 : Les enquêtes deVera

TÉLÉFILM POLICIER - Grande-Bretagne (2011) 2011 saisons / 29 épisodesJamie, un étudiant qui vient de commencer un journal intime vidéo, chute du der-

nier étage d'un bâtiment abandonné de son université. Vera et Healy se rendent surplace pour mener l'enquête. Mais la direction universitaire refuse de les laisser

monter dans le bâtiment. Shona, témoin du drame qui a prévenu la sécurité, s'inter-roge sur les responsabilités de ses employeurs. Lors de l'autopsie, Tony remarque

que Jamie a été agressé physiquement peu de temps avant de tomber. Hichamdécouvre que la victime se donnait du mal pour cacher sa véritable identité.

21.00 : On n'est pas couché

21.00 : Zone interdite

SPORT - France (2017)Trois fois vainqueur de la Ligue des champions avec le Real Madrid, Karim Benze-

ma compte 81 sélections en équipe de France. Pour autant, l'attaquant desMerengue n'a plus été sélectionné chez les Bleus depuis les révélations de l'affairedu chantage à la "sextape" concernant l'international tricolore Mathieu Valbuena.Si le talent du joueur formé a Lyon est reconnu de ses pairs et des spécialistes du

ballon rond, c'est l'attitude du joueur qui fait parfois débat.

TALK SHOW 12 saisons / 397 épisodesC'est Claire Chazal qui remplace exceptionnellement Christine Angot, par-

tie assurer la promotion de son dernier livre aux Etats-Unis. Avec Moix,elle accueille Geoffroy Didier, député européen et vice-président du conseilrégional d'Ile-de-France, Marcela Iacub, qui publie «Le Che, à mort», chezRobert Laffont, et Anny Duperey, qui évoque la sortie de son livre «Le Rêvede ma mère», publié au Seuil. Christophe Willem fait la promotion de son

nouveau album «Rio». Enfin, Sara Forestier évoque son film «M».

COMÉDIE - France (2010)Les Joubert forment un couple bourgeois dans la France des années 1960. Dans leur

immeuble parisien, les employées de maison sont presque toutes originaires d'Espagne.Elles vivent au sixième étage. Comme la leur vient de démissionner, les Joubert recru-tent une nouvelle domestique. Il s'agit de Maria, tout juste arrivée en France. Aidée

par les bonnes de l'immeuble, Maria va peu à peu faire sa place.

LE JEUNE INDÉPENDANT # 5927 DU DIMANCHE 12 NOVEMBRE 2017

www.jeune-independant.net [email protected]

LE JEUNE

INDEPENDANTN° 5927 — DIMANCHE 23 SAFAR 1438

Maximales Minimales

Alger 20° 11°Oran 22° 12°Constantine 14° 7°Ouargla 22° 10°

HHOORRAAIIRREESS DDEESSPPRRIIÈÈRREESS

A N N A B AFadjr Dohr Açr Maghrib I c h a

05:28 12:14 15:01 17:26 18:49

O U A R G L AFadjr Dohr Açr Maghrib Icha

05:35 12:23 15:20 17:45 19:03

C H L E FFadjr Dohr Açr Maghrib Icha

05:54 12:39 15:28 17:53 19:15

M O S T A G A N E MFadjr Dohr Açr Maghrib Icha

05:58 12:44 15:34 17:59 19:20

O R A NFadjr Dohr Açr Maghrib Icha

06:01 12:47 15:37 18:02 19:23

C O N S T A N T I N EFadjr Dohr Açr Maghrib Icha

05:33 12:18 15:07 17:32 18:54

A L G E RFadjr Dohr Açr Maghrib Icha

05:47 12:32 15:20 17:45 19:08

A PARTIR DE DEMAINDes chutes de neigesur les reliefs de l’Estdépassant les 1000 m

L’OFFICE NATIONAL de lamétéorologie (ONM) prévoitd’importantes chutes de neige surplusieurs régions du Nord du paysà partir de demain. Selon lesmêmes prévisions on s’attend àune nouvelle vague de froid à par-tir du lundi après une courteaccalmie durant la journée dedimanche. Elle sera marquée pard’importantes pluies accompa-gnées de chutes de neige sur lesreliefs dépassant les 1000 mètresd’altitude. Cette dégradation cli-matique débutera depuis l’Est dupays dans la journée de demainlundi avant d’atteindre en soiréeles régions du Centre. A noter quedepuis jeudi dernier, les régionsdu centre et de l’Est du paysconnaissent d’importantes chutesde pluies. Et l’ONM avait émisdeux bulletins météorologiquesspéciaux (BMS) qui resterontvalides pour la région de l’Est jus-qu’à la mi-journée d’aujourd’hui.Enfin les cimes du Djurdjura sontrecouvertes depuis mardi dernierde premiers flocons de neige. Leshabitants de la haute Kabylie ontété agréablement surpris au leverdu jour de mardi dernier, deconstater les cimes du majestueuxDjurdjura, Lala Khedidja,habillées d’un manteau blanc. Labaisse soudaine et sensible dumercure au début de la semainecourante a été accompagnée deces premières chutes de neige. Etla persistance de ce temps froiddurant les prochains jours serasans aucun doute accompagnée dechutes de neige à des altitudesplus basses que Lala Khedidja.Ces premiers flocons de neige sitôt sont annonciateurs d’une sai-son hivernale bien arrosée et nei-geuse de l’avis des habitants duDjurdjura. S.N.

Pris de court, le ministère de l’Educa-tion nationale a pris en urgence desmesures palliatives pour éviter de

perturber la scolarité des enfants. Ces solu-tions ont été qualifiées d’insuffisantes parl’ensemble des syndicats du secteur. Cesderniers estiment que la meilleure solutionest de remplacer ces enseignants candidatsaux élections par des vacataires en attendantleur retour. Le chargé de l’information duSyndicat national des travailleurs de l’édu-cation (SNTE), Kouider Yahiaoui, a indiquéque ces mesures prises par le ministère sontirréalisables sur le terrain, notamment en cequi concerne la répartition des élèves dansd’autres classes. Selon lui, cela est impos-sible vu que les classes souffrent déjà de sur-charge, surtout dans le moyen et le secondai-re. M. Yahiaoui propose au ministère de sefocaliser beaucoup plus sur le recours à lavacation comme meilleure solution. « Il fautfaire appel aux vacataires pour remplacer lesenseignants candidats aux élections locales

pour une durée d’un mois, pour assurer lascolarité des élèves sans enseignants, notam-ment ceux des classes d’examens », a-t-ilinsisté.Pour sa part, le chargé de communication duConseil national autonome des professeursde l’enseignement secondaire et technique(Cnapeste), Messaoud Boudiba, a indiquéque ces mesures sont irréalisables sur le ter-rain. «Les directeurs d’établissement scolai-re ne peuvent pas faire appel aux ensei-gnants contractuels pour remplacer lesenseignants candidats aux élections localespour une durée d’un mois », estime-t-il.«Ceux-ci ne vont pas accepter», ajoute notreinterlocuteur. Aussi, ce syndicaliste expliqueque puisque la vacation et l’expérience engénéral ne sont pas prises en considérationdurant les concours de recrutement, lesdiplômés universitaires ne sont pas tentéspar un remplacement des enseignants candi-dats aux élections. « Impossible de régler ceproblème par la vacation », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, concernant la prise en chargedes élèves sans enseignants, et ce dans lecadre des heures supplémentaires, M. Bou-diba souligne que le ministère n’a pas ledroit d’exiger des autres enseignants de tra-vailler en heures supplémentaires pourprendre en charge les élèves sans ensei-gnants. Pour lui, le ministère devra laisser laliberté à chaque établissement de trouver lessolutions adéquates afin d’assurer la conti-nuité de la scolarité des élèves, sans toute-fois exiger la répartition sur d’autres classes,vu la pression que subissent les enseignantsau quotidien avec le problème de surcharge.M. Boudiba regrette que le ministère nepuisse pas trouver une solution pour rempla-cer les enseignants candidats. Néanmoins, ilpropose à ces derniers de se débrouiller pourrattraper le retard d’un mois pendant lesvacances. Autrement dit, les enseignantsconcernés sont les seuls à pouvoir régler ceproblème.

Lynda Louifi

REMPLACEMENT DES 11 000 ENSEIGNANTS CANDIDATS AUX ÉLECTIONS

Les mesures de la tutelle qualifiéesd’insuffisantes par des syndicats

Candidats auxprochaines élections

communales et dewilaya, quelque 11 000

enseignants ont «déserté » les

établissementsscolaires depuis le

début de la campagneélectorale. Les

syndicats del’éducation nationale

jugent que les solutionsproposées par le

ministère de tutellesont «anti-

pédagogiques» et «trèsdifficiles» à concrétiser

sur le terrain.

C’est un amoureux de la planche.Glissant sur l’eau et exploitant lesvagues, il monte et descend sur lamer, parfois comme un ange aux

muscles de bronze et d’autres fois comme un man-chot égaré. A l’exemple de l’albatros de Baudelaire,élégant dans les airs mais maladroit et pataudquand il se pose, le planchiste est lourd quand ilrejoint le plancher des vaches. Sa planche sous lebras, il a l’air ridicule quand ses chevilles s’enfon-cent dans le sable dans un effort vaillant pour avoirune contenance. Tout son art consiste d’abord àdénicher la planche la plus légère, la plus résistanteet la plus fine. Celle qui fendra les flots comme unelame et l’imposera comme Prince des plages.Il a toujours du pain sur la planche : trouver uneplage aux dimensions respectables, longue et sansrochers, une vague profonde et puissante même sila Méditerranée manque de coffre pour en produi-re. L’essentiel étant d’assurer le spectacle.Spectacle gratuit, d’ailleurs. Le véliplanchiste, autre amoureux de la planchemais à voile, file également sur l’eau mais en s’ai-dant du vent. Debout, accroupi, tendu comme un

arc, il s’accroche à sa voile qui ne doit ni démâterni se déchirer. C’est un sportif accompli.Le but reste le même : épater la galerie.Mais j’ai assez planché sur ces histoires de planchepour vous assurer que c’est le sport national enAlgérie, nettement devant le football.Prenez les entraîneurs nationaux : dès que l’équipenationale perd (et ça arrive souvent), on tire laplanche derrière le sélectionneur.C’est la même technique pirate, héritée de Barbe-rousse, qui consiste à pousser le condamné sur uneplanche au-dessus de l’eau en le piquant avec uneépée. S’il rechigne à avancer, la planche est tiréeviolemment et il tombe inexorablement.Au lieu de finir entre quatre planches, il nourrit lespoissons. Toutes les mauvaises leçons sont retenueset on repasse la planche aux nouvelles générationset elle sert finalement de...planche à repasser lesplats !Nous avons donc une imagination débordante enmatière de planche : quand on veut tirer des planssur la comète, on sort la planche à dessin. L’avenirest tracé avec une certitude de voyante et il ne resteplus à l’opposition qu’à plancher sur le meilleur

moyen de critiquer un choix irréversible...jusqu’ànouvel ordre. Quand les faits, têtus, nous disent lecontraire, on accélère le mouvement, pied au plan-cher, pour fuir en avant le plus loin possible. Onpromet de la sueur et des larmes pour faire commeChurchill...sans l’efficacité et surtout sans raisonvalable. Il y a d’autres fonctions cachées de laplanche. Moins vous en saurez et mieux vous vousporterez. Il paraît même qu’elle peut nous enrichiret sauver le pays. Le tout est de savoir s’en servir :un coup de planche par-ci, une planche à pain parlà et tout le monde mangera à sa faim.C’est du moins ce qui se dit en théorie mais cer-tains, de vieux loups de mer, prétendent que cen’est pas seulement de la théorie. Il paraît mêmequ’on a vu et entendu des planches parler. Un amià moi les a vues, il sait qu’elles sont là, qu’elles exis-tent et que le cauchemar a déjà commencé.Elles nous promettent des étagères entières enplanches neuves chargées de richesses : de l’or, del’argent et des bocaux de pétrole ! Donc ne flanchons pas, sourions à l’avenir et fai-sons la planche. Après tout, regda wetmangi, c’estun slogan de chez nous ! A. C.

AN

GL

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PARABDELAZIZCHORFA PLANCHISTE DZ