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150 FCFA MARDI 4 Février 2014 NUMERO 8670 A la Présidence de la République Sciences et technologie Arrêt du tabac : comment éviter la rechute P. 15 Kader Amadou/ONEP L’audience est ouverte Pour se venger d’un licenciement, il organise un vol en réunion par effraction et avec usage d’armes Première session ordinaire du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) au titre de l’année 2014 Plusieurs thèmes d’actualité et d’intérêt général seront identifiés et traités par les conseillers ... et avec l’ambassadeur de Turquie au Niger Le Chef de l’Etat reçoit le chef de la délégation de l’Union Européenne et l’ambassadeur de Turquie au Niger Peaufiner l’organisation et répondre aux ambitions de la fête Ibro Youka/ONEP Cérémonie d’installation du comité interministériel chargé de l’organisation de la fête nationale du 18 Décembre 2014 à Dosso P. 3 Bruxelles. Il a également affirmé avoir évoqué avec le Président Issoufou Mahamadou, l’état de la coopération entre le Niger et l’UE ; une coopération qui se décline sur la sécurité, la sécurité alimentaire, la Santé, l’Education et les infrastructures. Quelques instants après, le Président de la République recevait l’ambassadeur de Turquie au Niger, SEM. Hassan Ulusoy. Le diplomate turc, absent au moment des cérémonies de présentation des vœux du corps diplomatique au Chef de l’Etat, est venu présenter les siens, ainsi que ceux du Président et du Premier ministre de la Turquie au Président de la République. Il en a profité pour faire un tour d’horizon de la fructueuse coopération qui existe entre nos deux pays. A. Tchiroma P. 5 Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a reçu, hier, en audience, M. Raoul Mateus Paula, chef de la délégation de l’Union Européenne au Niger, M. Raoul Mateus Paula était venu remettre au Chef de l’Etat, une invitation à prendre part au sommet Europe-Afrique qui se déroulera début avril à P. 3 Kader Amadou/ONEP Le Chef de l’Etat avec le chef de la délégation de l’UE... Le Chef de l’Etat signe un décret portant nomination et affectation du Substitut Général près la Cour de Cassation Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou a signé, hier, un décret portant nomination et affectation du Substitut Général près la Cour de Cassation. Aux termes de ce décret, Monsieur Ibra Laouel Lélégomi, Magistrat de 1 er Grade, 2 ème échelon, Mle 61 157, est nommé Substitut Général près la Cour de Cassation.

Européenne et l’ambassadeur Kader Amadou/ONEP de ...nigerdiaspora.net/journaux/sahel-04-02-14.pdf · diplomate turc, absent au moment des cérémonies de présentation des vœux

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150 FCFA

MARDI4 Février 2014

NUMERO 8670

! A la Présidence de la République

! Sciences ettechnologieArrêt du tabac :

commentéviter larechute

P. 15

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! L’audience est ouvertePour se venger d’un licenciement, il organiseun vol en réunion par effraction et avec usaged’armes

! Première session ordinaire du Conseil Economique, Social etCulturel (CESOC) au titre de l’année 2014Plusieurs thèmes d’actualité et d’intérêt général serontidentifiés et traités par les conseillers

... et avec l’ambassadeur de Turquie au Niger

Le Chef de l’Etat reçoit le chefde la délégation de l’Union

Européenne et l’ambassadeurde Turquie au Niger

Peaufiner l’organisation et répondreaux ambitions de la fête

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! Cérémonie d’installation du comité interministériel chargé del’organisation de la fête nationale du 18 Décembre 2014 à Dosso

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Bruxelles. Il a également affirmé avoir évoqué avec le PrésidentIssoufou Mahamadou, l’état de la coopération entre le Niger et l’UE ;une coopération qui se décline sur la sécurité, la sécurité alimentaire,la Santé, l’Education et les infrastructures.Quelques instants après, le Président de la République recevaitl’ambassadeur de Turquie au Niger, SEM. Hassan Ulusoy. Lediplomate turc, absent au moment des cérémonies de présentation desvœux du corps diplomatique au Chef de l’Etat, est venu présenter lessiens, ainsi que ceux du Président et du Premier ministre de la Turquieau Président de la République. Il en a profité pour faire un tourd’horizon de la fructueuse coopération qui existe entre nos deux pays.

! A. Tchiroma

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. IssoufouMahamadou, a reçu, hier, en audience, M. Raoul Mateus Paula, chefde la délégation de l’Union Européenne au Niger, M. Raoul MateusPaula était venu remettre au Chef de l’Etat, une invitation à prendrepart au sommet Europe-Afrique qui se déroulera début avril à

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Le Chef de l’Etat avec le chef de la délégation de l’UE...

Le Chef de l’Etat signe un décret portant nomination et affectation du Substitut Général près la Cour de CassationLe Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou a signé, hier, un décret portantnomination et affectation du Substitut Général près la Cour deCassation. Aux termes de ce décret, Monsieur Ibra LaouelLélégomi, Magistrat de 1er Grade, 2ème échelon, Mle 61 157, estnommé Substitut Général près la Cour de Cassation.

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Mardi 4 février 2014

La température du corps humain estnormalement maintenue autour de37°C. Cette oscillation autour de

37°C est rendue possible, selon les spé-cialistes, grâce aux mécanismes de ther-morégulation et ceci même s’il fait trèsfroid ou très chaud. Aussi, on parle defièvre lorsque la température du corps dé-passe les 37,5°C. Quelle qu’en soit lacause, la fièvre peut s’accompagner demalaises généralisés sous forme, par ex-emple, de courbatures ou autres douleursmusculaires, de frissons, d’apparitions deboutons aux commissures des lèvres, dedélire. Chez l’enfant, on peut observer desconvulsions hyperthermiques au cours

d’un accès de fièvre et ceci, quelle qu’ensoit la cause. Ces types de convulsionspeuvent se traduire par des pertes de con-naissance, de révulsion des yeux, desmouvements saccadés des membres. Toujours est-il que, dans beaucoup d’af-fections, les professionnels de la santé in-diquent que la fièvre est la principale,parfois la seule manifestationpathologique. Ils précisent aussi que larecherche des causes de fièvre doit tenircompte de la zone, la région où l’on setrouve. Dans des pays comme les nôtres, ilva de soit que la première maladie àsoupçonner en cas d’apparition de fièvre,c’est le paludisme. De manière générale,

les professionnels de la santé, nous in-diquent qu’il y a différents types de fièvres: la fièvre intermittente où la températurerevient chaque jour à la normale. Ce typede fièvre est caractéristique des abcès pro-fonds comme avec la tuberculose et cer-taines maladies du sang. La fièvrerémittente : avec elle, la températuretombe tous les jours, mais sans revenir à lanormale. Elle n’est pas spécifique d’unemaladie donnée. La fièvre continue : ici onobserve une élévation de la températuredu corps comme dans le cas de la fièvretyphoïde. La fièvre récurrente : elle est car-actérisée par de brèves périodes fébrilesséparées par un ou plusieurs jours de tem-

pérature normale. De telles situations sevoient avec les maladies parasitairescomme le paludisme.Les praticiens disent qu’il y a des fièvresde courte durée, et des fièvres de longuedurée. Les fièvres à courte durée ontgénéralement un temps inférieur à 15 jours; elles sont très fréquentes et certainesd’entre elles guérissent sans qu’un diag-nostic puisse être porté avec précision.Cependant tiennent à préciser les profes-sionnels de la santé, les causes infec-tieuses ou parasitaires sont les pluscourantes. Dans le lot des fièvres à courtedurée, on cite le paludisme, la grippe, laméningite, la varicelle et d’autres maladies

virales, la pneumonie etc. Quant aux fièvres de longue durée oufièvres prolongées, les praticiens précisentque les maladies infectieuses en de-meurent les causes les plus fréquentes.Dans le lot, on peut trouver la tuberculose,la fièvre typhoïde, l’hépatite virale, le rhu-matisme articulaire aigu, les infections pro-fondes des organes intra-abdominaux.C’est le cas de l’amibiase hépatique. Maisà l’origine aussi des fièvres prolongées, onpeut trouver des formes extra-pulmonaires.C’est le cas notamment des infections lo-calisées au niveau des os, des ganglions,du foie, du péritoine, de la plèvre, du péri-carde, des organes génito-urinaires. Il y a lieu toutefois de préciser qu’il existedes causes non infectieuses aux fièvres delongue durée ou fièvre prolongée. C’est lecas de certaines affections du tissu con-jonctif, de certains cancers ou de certainesmaladies du sang.

! Rassemblés par Issaka Saïdou

Dans son discours, le Secrétairegénéral du Syndicat Nationaldes Travailleurs de l’Eau et de

l’Energie du Niger (SYNATREEN) atenu à remercier l’ensemble des par-ticipants à la cérémonie d’ouverturede l’atelier, et la SONICHAR grâce àqui, le financement de cette activité aété possible. Elhadj Hamidou Saïboudevait ensuite expliquer que la forma-tion du personnel est une des mis-sions de tout syndicat en vue de

permettre une meilleure prise encharge des préocupations des tra-vailleurs. Pour le Secrétaire généraldu SYNATREEN, cette formationrépond au souci du personnel rela-tivement à une bonne formulation desrevendications et au souci d’unebonne conduite des actions tendant àtrouver des réponses satisfaisantesaux questions que se posent les tra-vailleurs. C’est pourquoi, a ajouté Elhadj Hami-

dou Saïbou ‘’des acteurs bien formés,compétents et engagés contribuentassurément à créer et à entretenir unclimat social apaisé au sein de l'en-treprise et par voie de conséquence,soutenir une bonne productivité de lastructure à la satisfaction du chefd'entreprise’’. Le Secrétaire généraldu SYNATREEN a, au nom du Bu-reau Exécutif du syndicat exprimétoute sa reconnaissance à la Direc-tion de la SONICHAR pour son ac-compagnement. Il a par la mêmeoccasion exhorté les autres entre-prises du secteur de l'énergie et dupétrole, à prendre l’exemple de laSONICHAR. ‘’Cette session de for-mation s'inscrit dans un vaste pro-gramme de renforcement descapacités des militants de notre or-ganisation. Elle s'inscrit dans la droite

ligne de notre confédération, laCGSL-Niger qui fait de la formationsyndicale, un axe prioritaire de son

action au cours de cette année 2014’’,a-t-il encore précisé.

Ali Maman (stagiaire)

! Atelier de formation des représentants du personnel de SONICHARPour une meilleure prise en charge des préoccupations des travailleurs

Le Syndicat National des Travailleurs de l’Eau et de l’Energie duNiger (SYNATREEN) organise, depuis hier à Niamey, un atelier deformation au profit des délégués du personnel de la SONICHAR.C’est Elhadj Hamidou Saïbou, Secrétaire général du SYNATREENqui a présidé la cérémonie d’ouverture au siège du SNAD, en pré-sence du Secrétaire général de la Nigelec M. Arzika Mahamadou,du représentant de la SORAZ, des membres du bureau de la CGSL-Niger et de plusieurs invités.

Une vue des participants à l’atelier

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Selon la même source, à l’imagede la semaine passée, l’évolu-tion des prix des produits horti-

coles sur les marchés est marquéepar des baisses de 16% pour lepoivron frais, 15% pour la tomatesauce, 13% pour le chou pommé,10% pour la pomme de terre et ladatte, enfin 1% pour l’orange. Parcontre, le citron et la banane affichentdes hausses de prix respectives de5% et 2%, tandis que le prix de lacourge connait une certaine stabilité. Comparé à la même semaine de l’année 2013, la situation est aussidominée par des baisses de prix de24% pour l’orange, 20% pour la to-mate, 17% pour le poivron frais, 15%pour la courge, 8% pour la pomme deterre et 4% pour la datte. Quant auxhausses des prix, elles se présententcomme suit : la banane 31%; le citron22%; et le chou pommé 6%. S’agissant de la disponibilité, l’étatd’approvisionnement des marchés en

fruits et légumes est satisfaisant toutcomme au cours de la semaine an-térieure, indique le SIMA avant depréciser que ceci est dû principale-ment à l’abondance de ces produitssur les marchés suivis. En perspec-tive, la même source notifie qu’onpourrait s’attendre à la poursuite de labaisse des prix des produits horti-coles au cours de la semaine à venirdans la mesure où leur offre continuera à s’améliorer. En outre, concernant l’analyse desniveaux des prix des fruits, contraire-ment à la semaine passée, le prixmoyen de la banane qui se situe à805 FCFA/kg enregistre une haussede 2% à cause de la détérioration deson offre sur les marchés suivis. Leprix le plus bas (567 FCFA/kg) est en-registré sur le marché de Diffa, alorsque le prix le plus élevé (1 569FCFA/kg) est relevé à Zinder. Par rapport à la même semaine del’année précédente, le prix moyen de

la banane est à un niveau plus élevéde 31%. Quant à la datte, son prixmoyen au cours de cette semaine(633 FCFA/Kg) affiche une chute de10% occasionnée par la bonne offredu produit, souligne la même source.Le prix le plus bas (400 FCFA/kg) estconstaté à Tillabéri, tandis que le prixle plus haut (858 FCFA/kg) a étérelevé à Zinder. Par rapport à lamême période de l’année passée, leprix moyen de la datte est en baissede 4%. S’agissant du citron, con-trairement à la semaine précédente,la disponibilité est en recul sur les

marchés suivis. Ceci se traduit parune augmentation de 5% de son prixmoyen qui s’établit à 415 FCFA/kg. Leprix le plus bas (293 FCFA/kg) est en-registré à Maradi, et le prix le plusélevé (641 FCFA/kg) à Diffa. Par rap-port à la même période de l’annéepassée, le prix moyen du citron est enhausse de 22%.Evoquant l’analyse des niveaux desprix des légumes, le SIMA note quel’offre du chou pommé connait uneamélioration durant cette semaine, cequi entraine une baisse de 13% deson prix moyen qui s’établit à 310

FCFA/Kg. Les prix fluctuent entre 150FCFA/kg sur le marché de Dosso et632 FCFA/kg sur celui de Zinder. Par rapport à la même semaine de2012, le prix moyen du chou pomméest à un niveau plus élevé de 6%.Pour l’orange, le prix moyen qui sesitue à 327 FCFA/kg présente unelégère baisse de 1% du fait de labonne offre du produit sur lesmarchés suivis. Le prix minimum(161 FCFA/kg) est enregistré àDosso tandis que le prix maximum(487 FCFA/kg) est pratiqué àAgadez. Comparativement à lamême semaine de l’année précé-dente, le prix moyen de l’orange esten baisse de 24%. Et enfin, pour lepoivron frais, tout comme la semainepassée, la disponibilité sur lesmarchés suivis s’est améliorée, ce quidu coup engendre une baisse de 10%de son prix moyen (773 FCFA/kg). Leprix le plus bas (500 FCFA/kg) est en-registré sur le marché de Maradi aumoment où le prix le plus élevé (1 817FCFA/kg) est pratiqué sur celui deDosso. Comparé à la même semainede l’année 2012, le prix moyen dupoivron est en baisse de 11%.

! Laouali Souleymane

! Prix des fruits et légumes sur le marché nationalPoursuite de la baisse des prix des produits horticoles

Le Système d’Information des Marchés Agricoles (SIMA)vient de faire le point sur la disponibilité des fruits et lé-gumes et leurs prix, du 1er au 7 janvier 2014. Il ressort desrésultats fournis par le SIMA que les prix de certains pro-duits comme le chou pommé, le citron, le poivron frais, ladatte et l’orange se caractérisent par une baisse remarqua-ble sur les marchés, tandis que des produits comme le ci-tron et la banane connaissent une légère hausse.

Des légumes à bon prix

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! Santé La fièvre : les signes qui ne trompent pas

La fièvre fait partie des premiers signes que l’on observe dans de nombreuses maladies. Ce qui permetconséquemment d’apprécier la gravité du mal en question et d’en surveiller l’évolution. Lorsqu’on parle defièvre, on est tout simplement en présence d’une élévation de température au-delà des limites normales.

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Mardi 4 février 2014

Le comité a pourmission de déter-miner et de met-

tre en œuvre les pro-grammes d’actions en-trant dans le cadre de

la commémoration dela fête nationale notam-ment d’identifier et de

répertorier les besoinsen infrastructures etaménagements deDosso ; d’identifier etd’arrêter la liste défini-tive des activités àmener. Aussi, il a pourrôle d’élaborer et d’exé-cuter le budget de l’or-ganisation ; d’assurer

la coordination et lesuivi de l’exécution destravaux et d’aménage-ments retenus. Enfin,les membres serontchargés d’élaborer unrapport général d’éval-uation.

! Aissa Abdoulaye Alfary

En ouvrant les travaux decette première session, leprésident du Conseil

Economique, Social et Culturel(CESOC), M. Moussa MoumouniDjermakoye, a développé troisthèmes essentiels à savoir : la campagne agricole précédente, ladémographie galopante de la popu-lation nigérienne et la stabilité poli-tique comme condition sine quanon au développement économiqueet social de notre pays. En ce quiconcerne le premier point, le prési-dent du CESOC a indiqué que lacampagne agricole 2013, carac-térisée par une pluviométrie insuff-isante et mal repartie dans le tempset l’espace, n’a malheureusementpas répondu aux attentes des populations nigériennes. Les missions ministérielles à l’in-térieur du pays, ont relevé que lesrécoltes ont été faibles et les pâ-turages moins abondants. Le déficitcéréalier est évalué à plus de340.000 tonnes tandis que les be-

soins fourragers sont estimés à6.700. 000 tonnes de matièressèches. Cependant, le président duCESOC s’est réjoui des disposi-tions prises par le gouvernementpour soulager les souffrances despopulations. Parmi ces dispositions,on retient, le lancement par le gou-vernement d’un vaste programmede cultures irriguées permettantd’atteindre une production de400.000 tonnes d’équivalentcéréalier et l’allocation d’un montantde 6.900.000.000 de francs CFApour couvrir les besoins deséleveurs. Dans le sahel, la produc-tion agricole est marquée régulière-ment par de bonnes et mauvaisescampagnes. Cette situation s’explique par la dégradation del’environnement dont les causessont liées aux phénomènes na-turels d’une part et d’autre part aupoids démographique et à l’actionde l’homme. A propos de la croissance de lapopulation, il a été relevé que le

taux d’accroissement démo-graphique du Niger est l’un des plusélevé au monde avec 3, 9% selonle 4ème Recensement Général de laPopulation et de l’Habitat (RGPH).Dès lors, il se pose avec anxiétél’impact de cette croissance démographique non maitrisée surun environnement déjà fortementdégradé. C‘est pourquoi, le prési-dent du CESOC a précisé aux conseillers qu’il y a une urgente né-cessité de réfléchir sur cette in-adéquation entre la croissancedémographique et la croissanceéconomique en vue de proposerdes réponses appropriées pour inverser les tendances actuelles. En abordant le troisième point, re-latif à la stabilité politique, S.EMoussa Moumouni Djermakoye, a

souligné que les Nigériens ont tou-jours su transcender leurs diver-gences pour retenir et défendrel’essentiel. Ce dernier est incon-testablement l’union, la fraternité etla solidarité. ‘’Nous avons toujourssu nous départir des critiquesstériles et pernicieuses. Maisdepuis quelque temps ; reconnais-sons-le, le climat social se détériorede plus en plus. Ainsi, en plus de larésurgence des tensions dans cer-tains secteurs sociaux et les dis-sensions à caractère politique qui,au demeurant, caractérisent toutedémocratie en construction, forceest de constater que les joutes ora-toires se transforment en invec-tives, parfois en insultes, voire enquerelles politiciennes infondéesqui risquent de semer la haine et la

division dans les cœurs des dif-férents protagonistes’’, a fait remar-qué le président du CESOC. Face à cette situation, MoussaMoumouni Djermakoye a appeléles Nigériens à une élévation de laconscience civique et patriotiquepour bâtir ensemble notre nation.Dans cette optique, il a exhorté lesconseillers de cette institution às’engager résolument dans une dé-marche de communication de prox-imité avec les populations pourexpliquer qu’il existe de réels motifsd’espérer un Niger prospère ; pourpeu que soient mobilisées toutesles forces vives de la nation en vuede consolider les acquiséconomiques, sociaux et culturelsdu Niger. Pendant cette session qui dureradeux semaines, les conseillers vontaussi suivre l’évolution des dossiersportant sur le processus de vulgari-sation de la Charte sociale del’UCESIF, sur le plan d’action duCESOC et sur l’identification desaxes de coopération entre leCESOC et d’autres institutions similaires ou poursuivant lesmêmes buts. A l’issue de cette ren-contre, il sera minutieusementélaboré et formulé des recomman-dations et résolutions à l’endroit despouvoirs publics pour qu’ils puis-sent prendre les dispositions néces-saires aux préoccupationssoulevées.

! Hassane Daouda

En décembre dernier, le ministre d’Etat, en chargedu Plan, M. Amadou

Boubacar Cissé était à Vienne où,il a pris part à une rencontre avecles bailleurs de fonds dans lecadre de la démarche visant àboucler le financement supplé-mentaire nécessaire à la mise enœuvre du programme Kandadjisuite à la résiliation du contrat ini-tial avec l’entreprise russe encharge de l’exécution destravaux. La rencontre de Viennea été un succès, puisqu’elle a étél’occasion pour le Niger d’obtenirplus que ce qui était attendu de lapart des partenaires techniques etfinanciers.

C’est avec ces partenaires quisont en visite au Niger que le min-istre d’Etat, Amadou Boubacar

Cissé tient une réunion. Il s’agit, aindiqué M. Amadou BoubacarCissé de faire maintenant le pointsur certains aspects qui n’ont pasfait l’objet de détails lors de la ren-contre de Vienne. Les participants

à cette réunion vont ainsi aborderla question de la coordination, dela conduite des activités du pro-

gramme Kandadji au niveau na-tional, du côté des partenaires, etentre ces derniers et les struc-tures gouvernementales. La visite de ces bailleurs de fondsprésents au Niger depuisquelques jours va se poursuivre,ce qui, a espéré le ministre d’EtatAmadou Boubacar Cissé va per-mettre de clarifier tous les pointsrelatifs à la mise en œuvre du pro-gramme Kandadji. Ce sera a-t-ildit l’occasion pour commencer l’é-

valuation des volets à financer, etdéfinir les conditions de leur exé-cution. Avant d’entrer dans le vifdes échanges, M. AmadouBoubacar Cissé a tenu à trans-mettre aux bailleurs de fonds, lesremerciements du gouvernementnigérien pour leurs importantssoutiens et la diligence aveclaquelle le dossier du programmeKandadji a été traité.

! Souley Moutari

! Cérémonie d’installation du comité interministériel chargé de l’organisation de la fête nationale du 18 Décembre 2014 à DossoPeaufiner l’organisation et répondre aux ambitions de la fête

! Première session ordinaire du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) au titre de l’année 2014Plusieurs thèmes d’actualité et d’intérêt général seront identifiés et traités par les conseillers

Les travaux de la première session ordinaire du Conseil Econo-mique, Social et Culturel (CESOC) au titre de l’année 2014 se sontouverts, hier matin, au Palais des Congrès de Niamey, sous la pré-sidence de S.E Moussa Moumouni Djermakoye, président de laditeinstitution. Cette session sera mise à profit par les conseillers pouridentifier et traiter quelques thèmes d’actualité et d’intérêt général.L’ouverture de cette session s’est déroulée en présence des prési-dents de certaines institutions de la République, des députés na-tionaux, de plusieurs membres du gouvernement, desambassadeurs et des représentants des organisations internatio-

nales accrédités au Niger.

! Réunion avec la mission conjointe des bailleurs de fonds du programme KandadjiEchanges sur les modalités de la mise en œuvre du programme

Le ministre d’Etat, ministre du Plan, de l’Aménagementdu Territoire et du Développement Communautaire, M.Amadou Boubacar Cissé a présidé, hier au ministère duPlan, une réunion avec les membres de la missionconjointe des bailleurs de fonds du programme Kandadji.

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini a procédé, hier dans la sallede réunion de la Primature, à l’installation officielle du comité interministériel, chargé del’organisation de la commémoration de la fête nationale du 18 Décembre, édition 2014 àDosso. Ce comité est composé de douze (12) membres dont des ministres du Gouver-nement, des représentants de la Présidence, ceux de la Primature, le Gouverneur de laRégion de Dosso et les membres du Haut Commissariat à l’Organisation des Grands Evé-nements (COGE).

La table de séance à l’ouverture de la session

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Le respect du bien public, des armoiries et des autres symboles de l’Etat est undevoir qui incombe à tous les citoyens modèles. Hélas, force est de constaterque ce devoir ne semble pas être très bien compris de tous. Cela est d’autantplus grave que souvent le mauvais exemple vient de là où on pouvait s’y at-tendre le moins. Sinon, comment comprendre que de hautes personnalités ail-lent jusqu’à utiliser le véhicule noir, véritable symbole du pouvoir, qui leur estaffecté pour la corvée du transport de leurs progénitures à l’école. C’est fran-chement là une image qui frise la négligence et le manque de souci vis-à-vis durespect dû à l’égard des attributs de l’Etat.A

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Une vue des participants à la réunion !

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Mardi 4 février 2014

L’Ecole Africaine de la Météorologie et de l'Aviation Civile(EAMAC), sise à Niamey au NIGER, organise, pour lecompte de l'Agence pour la Sécurité de la NavigationAérienne en AFRIQUE et à MADAGASCAR l'ASECNA(ASECNA) une sélection en vue du recrutement d'élèvescontrôleurs de la circulation aérienne.

Les tests se dérouleront le mardi 25 et mercredi 26 mars2014.

Les conditions et modalités d'inscriptions ainsi que lesinformations sur les études et le métier de Contrôleur de laCirculation Aérienne sont disponibles auprès de laReprésentation de l'ASECNA et sur le site web de l'EAMAC:www.eamac.ne à la rubrique « Espace sélection spécialeContrôleurs ».

COMMUNIQUE DE PRESSEL'ONG Helen Keller International (HKI), installée au Nigerdepuis 1987, est spécialisée dans les domaines de lanutrition, de la supplémentation en vitamine A etmicronutriments, de la survie de l'enfant et de la lutte contreles maladies tropicales négligées (MTN). A ce titre, elleappuie le Ministère de la Santé Publique dans l'atteinte desobjectifs du Plan de Développement Sanitaire (PDS 2011-2015).

C'est dans ce cadre qu'elle vient d'obtenir de l'USAID viaFHI360, au titre de l'année fiscale 2014, un financement del'ordre de 607 143 704 F cfa (six cent sept million centquarante trois mille sept cent quatre francs cfa) pour lefinancement des activités liées à la lutte contre les maladiestropicales négligées (bilharzioses, géo helminthiases,filariose lymphatique, onchocercose et trachome).

Ce financement réparti entre le niveau central et les régionsde Diffa, Dosso, Maradi, Niamey, Tahoua, Tillabéri et Zinder,permettra non seulement de financer les coûts opérationnelsde la campagne 2014 de distribution de masse demédicaments, mais aussi les différentes évaluations del'impact des traitements de masse administrés depuisplusieurs années.

Le Représentant Résident de HKI au Niger

Zakari MADOUGOU

COMMUNIQUE DE PRESSE

Dans le cadre des activités du Programme d’Actions pour la Promotion et leFinancement des PME (PAPF-PME) dans l’UEMOA, le Centre de Développementde l’Entreprise CDE/UE, a initié un atelier de formation et de dotation sur l’outilde diagnostic intégral d’entreprise CDE, issu de l’application appelée initialement« FUNDES».

Quatre consultants nigériens et le coordonnateur national CRN/CDE ont pris partà cette formation qui s’est déroulée à Ouagadougou au Burkina Faso du 13 au 17 janvier 2014.

Il s’agit de : - Ismaël Karim ABDOULAYE, SINERGI SA Tél : 20350001/97580505;- Yechéou Abdou TANKARI, Cabinet GIMAFOR ENGINEERING Tél : 90537003;- Georgette MOUSKOURA, Tél : 20733717/96961304- Abdoulkarimou MOSSI, Cabinet CEFA Tél : 98681075/93931140- Ismaël YAHAYA GARBA, Coordonnateur National CRN Niger

Les entreprises nigériennes désireuses de bénéficier d’un diagnostic de leursactivités peuvent prendre contact avec la Cellule Relais Nationale du PAPF-PMEsise au Ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé aux 3ème et4ème Etage (Bureaux N°3.10, 4.3 et 4.8) Tél : 20732036/37/40

Pour avis le Coordonnateur CRN/CDE/NIGER Ismaël YAHAYA GARBA.

Programme d’Actions pour la Promotionet le Financement des PME dans l’UEMOA

COMMUNIQUE DE PRESSE

AAVIS DE PERTEL’AN DEUX MILLE QUATORZE ET LE VINGT NEUF JANVIERETUDE DE MAITRE SOULEYMANE GARBA, Notaire à la résidence de Niamey(République du Niger), Quartier Cité Poudrière Avenue du Damergou, Boite Postal : 11.167 Tel : 20.74 1 2 64, (non loin de TOUTELEC NIGER S.A)II est donné avis, de la perte de l’acte de cession, de la parcelle (M), îlot N° 8274 du lotissementIDE GANO au nom de Monsieur Malam Abdou Azizou.Prière à toute personne qui l’aurait retrouvé de bien vouloir le déposer à l’ETUDE DE MAITRESOULEYMANE GARBA, Notaire à la résidence de Niamey (Républiques du Niger), Quartier CitéPoudrière, Avenue du Damergou, Boite Postal : 11.167, Tel : 20.74 1264, (non loin de TOUTELECNIGER S.A.) ou au service domanial de la Ville de Niamey.

POUR AVIS LE NOTAIRE Maître SOULEYMANE GARBA

AVIS DE PERTEAvis est donné par l'Etude de Me MAHAMANE NAKOBO, Notaire à Niamey B.P. 10.453, Tél. 73 43 51, de la perte du titre foncier n°132 objet de l'îlot D, lot 958 (partie) appartenant à MonsieurMOHAMED TOURAT MOULAY SIDI.Toute personne qui l'aurait retrouvé est priée de bien vouloir le déposer à l'Etude ci-dessus indiquée.

Me Mahamane Nakobo

AVIS DE PERTEL'AN DEUX MILLE QUATORZE ET LE TRENTE JANVIERETUDE DE MAITRE SOULEYMANE GARBA, Notaire à la résidence de Niamey (République du Niger), Quartier Cité PoudrièreAvenue du Damergou, Boite Postal : 11.167, Tel : 20.74 1 264, (non loin de TOUTELEC NIGER S.A). II est donné avis, de la perte de l'acte de cession, de la parcelle (A), îlot N°1732 du lotissement Couronne Nord au nom de Monsieur ABDOU Badié.Prière à toute personne qui l'aurait retrouvé de bien vouloir le déposer à l'ETUDE DE MAITRE SOULEYMANE GARBA, Notaireà la résidence de Niamey (Républiques du Niger), Quartier Cité Poudrière, Avenue du Damergou, Boite Postal: 11.167, Tel : 20.74 1264, (non loin de TOUTELEC NIGER S.A.) ou au service domanial de la Ville de Niamey.

POUR AVIS LE NOTAIRE Maître SOULEYMANE GARBA

AVIS DE PERTEMadame HAZIRATOU DICKO, mandataire de la succession de feu DICKO BOSSOU HAMADY, porte à laconnaissance du public de la perte du titre foncier N°8647 au nom de Elhadji BOUBACAR DAN.SALMA.Prière à toute personne qui l'aurait retrouvé ou qui le retiendrait pour une raison quelconque de le déposer à l'Etudede Maître Kadri Bagouma, Notaire à Niamey, Face EX- pharmacie populaire Maourey BP : 2920 Tél. : 20-73-84-02 Rue du Maourey, immeuble Intecfi ou au bureau du conservateur de la conservation.

Le Notaire Maître Kadri Bagouma

SOCIÉTÉ 5

Mardi 4 février 2014

Les faits se sont produitsle 02 septembre 2008en réunion (quatre per-

sonnes) dont deux nigérienset deux ressortissants d’unpays voisin. Ces derniers ontpris la clef des champs etcourent toujours. Plus decinq (5) ans après les faits etpresque autant d’annéespassées en détentionpréventive, les deux jeunesbraqueurs sont désormaisfixés sur leur sort à l’issue del’audience qui s’est tenuetout naturellement en l’ab-sence de leurs complices enfuite, et aussi de la partiecivile, les victimes du volayant quitté le Niger depuisun certain temps. Devant lesjuges et les jurés, les deuxaccusés, côte à côte,passèrent aux aveux et firentle film de leur opération dansla maison où A. Abdoulahiétait gardien avant son licen-ciement.A. Abdoulahi prit la parole lepremier et donna sa versiondes faits. Dans la nuit du 2septembre, son co-accusé etlui, en compagnie de deuxautres personnes, qu’ils con-naissaient à peine, prirent ladirection de la maison où ilsentendaient commettre leurforfait. A quatre et munisd’une arme à feu, d’uncouteau et d’un gourdin, ilsarrivèrent sur les lieux ettrouvèrent la porte principaleouverte, celle de la chambreaussi et y accédèrent sansproblème. L’homme au pisto-let réveilla le premier occu-pant et pointa son arme surlui. Le second malfrat trouvaune autre personne qu’ilmaîtrisa à l’aide du couteau.Le 3ème occupant, ayant en-tendu les bruits, sortit de sa

chambre et voulut y re-tourner immédiatementaprès avoir compris ce qui sepassait. Il est vite rattrapé etjoint aux autres que les cam-brioleurs gardèrent dans unemême pièce, le temps definir leur sale besogne.Ils fouillèrent toutes leschambres de fond encomble. La moisson du vol :une importante somme d’ar-gent en devises, des télé-phones et un ordinateurportables. Ils laissèrentsaines et sauves les vic-times, et repartirent à piedvers le Lycée Bosso. Il étaitenviron 4 h du matin. I. Ananfo, qui est l’oncle d’A.Abdoulahi, ne contredit pasla version de son neveu, secontentant juste d’ajouterqu’il a personnellement de-mandé au gang de ne pastoucher à l’intégrité physiquedes victimes. Lui et sonneveu ont vu leurs complicesétrangers grâce à un certainHalidou qui les a mis en con-tact. Il leur a fallu juste unesemaine pour passer à l’acteavec ces deux inconnus dontl’un est détenteur de l’arme àfeu. Chose intrigante aux yeuxde la cour et du parquetgénéral qui voulurent savoirplus sur les motifs de cetacte qui jurait, de toute évi-dence, d’avec un acte depersonnes novices. A. Ab-doulahi et son co-accusépersistent et signent qu’ilsn’ont jamais connus les deuxautres complices et n’ont ja-mais volé dans leur vie. Maisquel est leur mobile alors?,se demandèrent la cour et leparquet. Abdoullahi a été renvoyésans droit par son ex-patron

et il était allé voirAnanfo pour l’aider àse venger. Pourquoialors n’avoir pasporté plainte contrelui, en lieu et place dubraquage? Pas deréponse claire de sapart, mais il précisequ’il y a beaucoupd’argent dans la mai-son. Comment l’a-t-ilsu? Fouillait-il dans lamaison en l’absencede ses patrons? C’est, explique-t-il, ensortant ensembleavec les patrons pourles soirées arroséesqu’il a compris qu’ilsont de l’argent et nonen fouillant. Il s’agit donc d’unacte prémédité etpréparé depuis longtemps,conclut le parquet général.Négatif, répondirent à nou-veau A. Abdoullahi et Ananfoqui soutenaient vouloir entrerdans leurs droits. Ils per-sistèrent qu’ils n’ont jamaisvolé dans leur vie. Pourquoile patron avait-il alors remer-cié A. Abdoulahi ? Pour rien.Peine perdue, puisque leprocureur général lui rappelaqu’il a été licencié suite à unvol qu’il a commis dans lamaison où il était sensé as-surer la sécurité. Quant au butin engrangé,Abdoulahi a obtenu 5 billetsde banque qu’il ne connais-sait pas. Ananfo, lui s’en étaitsorti avec 300 euros. Lesdeux soutenaient n’avoir pasosé demander ni le montant,ni un partage équitable avecles complices étrangers,dont un certain François,parce qu’ils portaient l’arme.Ils ne les ont plus revusdepuis la date de la commis-sion de l’acte. L’usage fait du pactole a étéune autre pièce du puzzlequ’ils n’ont pu mettre nor-malement à sa place. Leurspropos discordants furentbattus en brèche par le par-

quet général avec les élé-ments trouvés par la PoliceNationale lors de son en-quête. Sur l’usage desarmes au moment des faits,Ananfo assure n’avoir au-cune intention de s’en servir.C’était juste pour faire peuraux victimes et non pour tuerou blesser. Dans son réquisitoire, le ministère public fit savoir quecette affaire inscrite au rôleest fréquente dans notre environnement. Il soulignaaussi qu’il y a fort à s’in-quiéter au regard de la gravité de l’acte, lorsqueceux à qui on fait confiancese transforment en malfrats. Les voleurs ont reconnu lesfaits sans ambages, des faitsréunissant des circon-stances aggravantes. Le volest commis la nuit, en réu-nion avec usage d’armes eteffraction. Les auteurs d’untel acte ne méritent aucunecompassion ou pitié, selon leparquet qui n’y trouvait aucune circonstance atténu-ante car, l’acte est la formemanifeste de la délinquance.Il requiert 10 ans de réclu-sion. Les deux avocats assurant ladéfense des accusés firent

observer au Parquet généralque le braquage est explica-ble par la situation de désar-roi suite au licenciement.L’acte n’est donc pas gratuit,même s’il n’était pas justifiable. Les annéespassées en détention ontpermis aux accusés d’ap-prendre la leçon de leur acte.Ils sont jeunes, avaient descasiers judiciaires vierges,n’ont jamais eu maille à par-tir avec la justice et regrettentleur acte. En outre, les prin-cipaux auteurs du braquagesont en fuite. Au regard descirconstances atténuantesénumérées, la défense sol-licita de la cour la clémencepour ses clients qui n’e-spéraient que la liberté pourreprendre une vie normale.Après l’audition, le contradic-toire, le réquisitoire, lesplaidoiries et le délibéré desjuges et des jurés, la cour acondamné les deuxprévenus à la peine de dix(10) ans d’emprisonnementferme. Les condamnés ontun délai de cinq (5) jourspour faire appel de leur con-damnation.

! Zabeirou Moussa

!

DR

C’est la salle deréunion de laMJC qui a servi

de cadre à cette rencon-tre présidée par MmeBahago Hadjia Maï-mouna Dan Dibi, secré-taire général adjointe dela région le vendredi 31janvier 2014. La rencon-

tre a pour objectif d’ap-porter un appui tech-nique au comité régional.En ouvrant les travauxde la rencontre, la secré-taire générale adjointe, atenu tout d’abord àsouhaiter la chaleureusebienvenue dans lemanga aux membres de

la mission avant d’inviterles participants à suivreavec une attentionsoutenue toutes les explications que la mis-sion aura à donner.«Notre région profiterade cette opportunité pourmieux nous préparer effi-cacement à ce rendez-vous du monde rural », aconclu Mme Bahago.A travers une projectionappuyée d’un commen-taire, les membres de lamission ont expliquéavec des exemples clairs

et précis tous les tenantset aboutissants de cesalon qui aura lieu à Niamey du 6 au 9 mars2014. Après la séancede projection, les partici-pants ont fait des sug-gestions pertinentes, etposer des questionsd’éclaircissement afin decerner l’objectif essentielde ce salon qui sera unevéritable vitrine des œuvres de production dumonde rural. Cette rencontre qui s’estdéroulée en présence de

M. Ligari Maïrou, prési-dent du Conseil régionalde Diffa a enregistré laparticipation des élus lo-caux, des membres dubureau exécutif de laChambre Régionale d’A-griculture (CRA) ; des di-recteurs régionaux, desmembres et représen-tants des organisationspaysannes.

Mato Adamou Correspondant

ONEP/Diffa

! Diffa/Rencontre préparatoire du Salon de l’Agriculture Hydraulique-Elevage (SAHEL)Pour une meilleure participation de la région

Une mission du comité national d’organisation dusalon de l’Agriculture Hydraulique – Elevage(SAHEL) conduite par M. Illo Kaché, conseiller à laprésidence et comprenant deux cadres du Ministèrede l’Agriculture est arrivée à Diffa pour appuyertechniquement le comité régional.

! L’audience est ouvertePour se venger d’un licenciement, il organise un volen réunion par effraction et avec usage d’armes

Poursuivis pour vol de nuit en réunion, à mains armées, par esca-lade, par effraction dans une habitation et pour association des mal-faiteurs, deux jeunes hommes étaient, le 30 janvier dernier, devantla cour d’assises de la cour d’appel de Niamey pour répondre desfaits qui leur sont reprochés. Les sieurs Abdoulaye et I. Ananfoétaient accusés de vol d’argent et de beaucoup d’objets dans lamaison où résidaient des expatriés de nationalité tunisienne.

ANNONCES6

Mardi 4 février 2014

Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) cherche pourrecrutement, un(e) Assistant au Programme, qui sera basé au Bureau deUNFPA à Niamey.

Titre du Poste: Assistant(e) au ProgrammeCatégorie: GS.05Lieu d’affectation: Niamey, Bureau de UNFPA.Type de contrat: Fixed Term Appointment (durée déterminée)Durée du contrat: 12 mois avec possibilité de renouvellement.Rémunération/Salaire: le salaire sera déterminé sur la base de la grillede rémunération applicable au personnel du Système des NationsUnies recruté localement.

Fonctions/Responsabilités:Sous la supervision générale de la Représentante et la supervision directedu Conseiller Technique en Sécurisation des Produits de la Santé de laReproduction, l’Assistant(e)fournira des services d'appui au programme enassurant une haute qualité et la cohérence des tâches.

L’Assistant/te au Programme travaillera en étroite collaboration avec lesChargés de Programme etde Projets, et assurera la liaison avec l’Unité desOpérations pour les besoins d’échange des informationset de soutienàl’exécution du Programme.

Résumé des Fonctions clés/Tâches spécifiques:1. Assister les Chargés de Programme dans la planification et lagestion des programmes et projetsen mettant l'accent sur l'atteintedes résultats suivants:- Appui dans la planification annuelle et la révision des programmes etprojets ;- Créationdes projets dans le système, préparationdes révisionsbudgétaires,révision des activités et projets, déterminationdes fonds non utilisés, lesclôtures opérationnelles et financière des projets.- Suivi et présentation des informationssur les recommandations des AuditsNEX et inventaires des biens.- Appui au suivi périodique des budgets des différents programmes sous laresponsabilité des Chargés de Programme, afin de déterminer d’éventuelsdépassements budgétaires- Créationdes Réquisitions dans Atlas dans le cadre de la mise en œuvredes activités des programmes- Création au besoin des comptes Vendors dans Atlas- Vérification de la complétude des pièces justificatives des demandesd’avance; - Transmission des courriers officiels aux partenaires après traitement desavances pour les informer sur les activités financées.- Suivides rapports financiers dans Atlas afin d’attirer l’attention des Chargésde Programme sur les éventuels dépassements.

2. Appuyer les Chargés de Programme dans la gestion administrativedes Programmes et Activités en mettant l'accentsur l'atteintedesrésultats suivants:- Suivi des dossiers de Réquisitions auprès des Opérations jusqu’àl’établissement des commandes (PO) et réception des biens et/ou services - Prise de notes lors de réunions de travail et rédaction des comptes rendus;- Participation aux missions de suivi des activités du Programme sur leterrain- Appui à la préparation des présentations des Chargés de Programme - Organisation des Missions sur le Terrain et à l’extérieur du Pays(réservation de vols ; demande de visa s’il y a lieu ; ordres de mission ;suivides paiements des DSA des participants) - Suivi de la production des rapports de mission et du traitement desdemandes de remboursement de frais (F.10) ;- Centralisation et classement des documents afférents aux missions ;- Préparation des ateliers et autres rencontres relatives aux activités desprogrammes assistés

3. Contribuer à la mobilisation des ressources en mettant l'accentsurl'atteinte desrésultats suivants :- Suivi de la gestion des accords de contribution dans Atlas et l’Intranet deUNFPA (DARTS) en collaboration avec les Chargés de Programme ;- Apporter son appui dans la préparation et la collecte des éléments deréponses aux questions du Siège sur les dossiers relatifs à la gestion du

Programme.

4. Participer au renforcement et partage des connaissances en mettantl'accentsur l'atteinte desrésultats suivants :- Contributionà la gestion des réseauxdes bonnes pratiques et de partagedes connaissances.- Tenue à jour des archives et des dossiers de référence sur des sujetsdivers (classement régulier et systématique des documents et optimisationde l’accès à la documentation, y compris aux fichiers électroniques) ;- Recherches documentaires sur internet afin d’appuyer les Chargés deProgramme.

5. S’acquitter de toutes autres tâches relevant de ses compétences etentrant dans le cadre de la gestion du Programme et/ou du fonctionnementdu Bureau, à la demande de ses superviseurs.

Qualifications Requises :Compétences de Base : * Engagementà la mission, à la vision et auxvaleursde UNFPA ; * Adaptation à un environnement multiculturel ; * Etrefavorable à l’innovation et l’autonomisation, au partage et à lacommunication de l’information, des idées et des connaissances ; * Savoirtravailler en équipe ; * Mettre l’accent sur le résultat pour le client ; savoirbien gérer les conflits et réagir positivement aux feedbacks (leadership,gestion des conflits et auto-gestion) ; * Posséder une efficacitéopérationnelle.

Compétences Fonctionnelles: * Bonne connaissancedes Guides et outilsde gestion des résultats ; * Savoir mettre l’accent sur le résultat pour leclient et réagir positivement aux feed-backs ; * Démontrer et appliquer uneconnaissance technique et professionnelle du poste ; * Démontrer unebonne connaissance de l’organisation ; * Savoir prendre des initiativesappropriées et transparentes.

Diplômes/Formations :* Etre titulaire d’un diplôme universitaire équivalentà au moins BAC+3 en Comptabilité, Finance, Economie, Gestion ouAdministration ; * Très bonne connaissance du français (lu, écrit et parlé),avec une bonne connaissance de l’anglais.

Expérience professionnelle : * au moins 5 ans d’expérience de travailpertinente dans l’exercice de fonctions similaires à celles définies pour leposte ; * très bonne maîtrise de l’outil informatique (Word, Excel,PowerPoint -une l'expérience dans la manipulation des systèmes de gestionbasés sur le Web et les bases de données serait un atout-) ; * uneexpérience au sein du Système des Nations Unies constitue un atoutimportant.

Dépôt de Candidature:Les personnes intéressées par le présent avis de recrutement sont invitéesà déposer leur candidature sous pli fermé portant la mention :«Candidature au poste d’Assistant(e) au Programme – GS.05»à l’adresse suivante :

UNFPA, 428, Avenue du Fleuve Niger, Plateau,

Maison des Nations-Unies, BP: 11207 – Niamey.

Le dossier de candidature devra comprendre : ! une demandeaccompagnée d’une lettre de motivation ; ! un CV détaillé avec indicationdes noms, adresse et numéro de téléphone valides de 3 personnes deréférence pouvant attester des qualités professionnelles du/de lacandidat(e) ; ! les copies certifiées conformes des diplômes et attestationsde formation ; ! les copies des certificats/attestations de travail ; ! les copieslégalisées d’un extrait d’acte de naissance et d’un certificat de nationalité.

Date limite de dépôt des candidatures : le 20 février 2014 à 17 heures(le cachet de la poste faisant foi pour les dossiers transmis par courrierpostal.

NB : seuls les candidats dont les dossiers présentent un intérêt pourUNFPA et qui auront été présélectionnés serontcontactés.

«Les candidatures féminines sont vivement encouragées».

AVIS DE RECRUTEMENT

ECHOS DES REGIONS 7

Mardi 4 février 2014

Docteur, avant d’aborder les dif-férents sujets relatifs à la situa-tion sanitaire de la région deZinder, pouvez-vous nous définirle concept de la Santé de la re-production ?Le concept de la Santé de la repro-duction est né suite à la Conférenceinternationale tenue en 1994 auCaire, axée sur la population et ledéveloppement. Au Niger, pour res-pecter les réalités culturelles et sa-nitaires, le concept est défini entermes d’un ensemble de mesureset actions visant à préserver et àaméliorer la pérennisation de l’es-pèce humaine dans un état de bien-être physique, mental et social etnon pas en l’absence des maladiesou des perturbations dans l’accom-plissement du processus de la re-production. Le concept Santé de laReproduction vise l’amélioration dela qualité de la vie de tous. Il doitêtre considéré tout au long du cyclede la vie : de la naissance à l’âgeavancé en passant par les étapesde l’enfance, l’adolescence, la pé-riode de la reproduction et l’arrêt dela fonction de la reproduction enparticulier chez la femme. Il couvrequatre volets : la santé de la femme,la santé de l’enfant, la santé desjeunes et la santé des hommes. Sur le plan pratique, il est retenu àces quatre volets, neuf compo-santes : la maîtrise de la fécondité ;la maternité à moindre risques (suivide la grossesse et le traitement desfistules) ; la planification familiale ;la lutte contre les IST/VIH/Sida ; laprise en charge des enfants de 0 à5 ans ; la prise en charge desjeunes et des adolescents ; la luttecontre les cancers génitaux ; la luttecontre les autres affections influantsur la santé de la reproduction ;l’amélioration de l’environnementphysique, socio- économique et cul-turel.Il y a eu des implications au planinstitutionnel avec la création d’unCentre National de Santé de la Re-production suivi de l’élaborationd’une politique et d’un programmenational de la Santé de la Repro-duction en 1998. Le programme na-tional mis en œuvre de 2005 à 2009s’est fixé comme objectifs d’accélé-rer la baisse de la morbidité et de lamortalité néo-natale, de contribuer à

la maîtrise de la croissance démo-graphique par la promotion de laplanification familiale, de promou-voir la santé sexuelle et reproduc-tive des jeunes et des adolescentset de contribuer à maintenir une sé-roprévalence du VIH inférieur à 1 %.A cela s’ajoute la création de la Di-rection Générale de la Santé de laReproduction qui regroupe la Santéde la mère et de l’enfant, la directiondes immunisations et la Nutrition. Ledeuxième Centre National de laSanté de la Reproduction a été créeà Zinder en 2005. De 2005 à 2009,la région a bénéficié du soutien deUNFPA et l’Union Européenne pourmettre en œuvre un programme axésur la maternité à moindre risquedans la perspective de se conformeraux Objectifs du Millénaire pour leDéveloppement (OMD) qui consis-tent à réduire la mortalité maternellede " et de 2/3 concernant la morta-lité infantile.En mai 2009, la conférence sur lesOMD tenue à Addis-Abéba a permisde faire une évaluation qui fait res-sortir au titre de la mortalité mater-nelle 648 pour 100.000 naissancesvivantes. A l’horizon 2015, ce tauxpourrait avoisiner 175 pour 100.000naissances. Pour cela, une feuillede route a été élaborée. Devant lalenteur pour la réduction de la mor-talité maternelle et néo-natale, lesresponsables d’Etat se sont enga-gés pour les ‘’3M : morbidité, morta-lité maternelle, plus jamais ça’’. Cemême engagement est réitéré parles autorités nigériennes qui ontaussitôt véhiculé ce message au ni-veau des hommes. La région deZinder constitue l’exemple phare decet engagement pour les ‘’3M’’ etqui se traduit par la création desécoles des maris. Il existe au-jourd’hui 400 écoles des maris dis-séminés dans la région de Zinder.En effet, ces maris modèles agis-sent pour que leurs épouses fré-quentent les formations sanitairespour recevoir la planification fami-liale, le suivi des grossesses et desnouveaux- nés ainsi que des ac-couchements assistés par un per-sonnel. Ces mêmes maris mobilisent leurspropres ressources pour augmenterla capacité d’accueil des maternités,la construction des logements des

sages-femmes et s’investissentdans la sensibilisation de leurs pairspour inciter leurs femmes à fré-quenter les formations sanitaires.Les Chefs traditionnels et les lea-ders religieux se sont impliquéspour la réussite de ce programmede sensibilisation. Ce programmene vise pas à limiter les naissances.Il vise à préserver la santé de lamère et de l’enfant dans l’optique demaîtriser la démographie.Quel autre impact positif peut-onencore retenir ?Il y a eu la création de cinq blocsopératoires au niveau de cinq dis-tricts sanitaires pour prendre encharge les complications liées à lagrossesse, aux césariennes extra-utérines, aux dystocies. En 2009, letaux d’utilisation de la planificationfamiliale est de 16,97 % et 30 % en2013. Le taux d’accouchement as-sisté qui était de 21,66 % en 2009est remonté à 34 % en 2013.Comme vous le constatez, des pro-grès significatifs ont été enregistrésdans le domaine de la santé de lareproduction.Docteur, la région a enregistréquelques cas de choléra dans ledépartement de Magaria. Quelleest la situation qui prévaut ac-tuellement ?Du 29 décembre 2013 au 1er Janvier2014, la région a enregistré 3 casde choléra. Il s’agissait d’une femmequi subissait des soins à Kano. Deretour à Magaria, elle a fini parcontaminer ses deux filles. Les troiscas ont été pris en charge par lesservices de santé. Fort heureuse-ment, aucun décès n’a encore été

enregistré. Dans la même périodeà Mai Sauki (département de Dun-gass) cinq personnes âgées de 40ans ont développé des diarrhéesliées à l’intoxication alimentaire. Al’entrée du village e Tinkim, environ15 km de Magaria, quatre cas decholéra ont été enregistrés le 23Janvier. Le comité de gestion delutte contre les épidémies avec l’ap-pui de MSF a pris en charge cesmalades qui ont eu la vie sauve.Une sensibilisation accrue estmenée tout au long de la frontièreavec le Nigeria pour des mesuresde prévention et des actions com-munes à entreprendre notammentpour le renforcement des capacitésdes structures sanitaires pour laprise en charge des malades. Enfinen 2013, le Nigeria a enregistré6600 cas de choléra avec 229décès.Comment se présente, Monsieurle Directeur, la situation du Sidadans la région de Zinder ?La séroprévalence du Sida au

Niger en 2006 est de 0,7 %. Selonune enquête récente, la séropréva-lence est de 0,4 %. Elle est de 0,3 %chez les femmes. Dans la région deZinder, une enquête indique quel’épidémie est concentrée à 40 %chez les professionnels du sexe. UnProjet financé par la Banque mon-diale et dont les activités sont me-nées par certaines ong de la placeest fonctionnel depuis un an et s’ac-tive à déployer les moyens de dé-pistage des femmes et la prise encharge gratuite des séropositifs etdes malades. Le projet appuie lesprofessionnels du sexe à entrepren-dre des activités génératrices de re-venus (AGR). L’autre sourced’inquiétude est relative aux activi-tés de raffinage notamment avec lesconducteurs routiers en provenancedu Nigeria, du Mali et du BurkinaFaso.On dénombre environ 300 citernierspar jour. L’année dernière, nousavions exécuté un projet de 6 moisqui a touché les Communes avoisi-nantes de la SORAZ. Nous avionstenu un forum en fin décembre où, ila été relevé une augmentation deséropositifs. Il a été mis en place unobservatoire.Des cas de divorcés sont égalementenregistrés au niveau de ces com-

munes rapportent les responsablesadministratifs qui indiquent que cesciterniers sont en train de disloquerdes couples en soudoyant lesfemmes des autres. On parle beau-coup plus de l’impact environne-mental de la SORAZ en faisantabstraction du volet sanitaire où laséroprévalence est en train deconnaître un développement extra-ordinaire. C’est une bombe en ges-tation, il faut entreprendre desactions vigoureuses. Ce que noussommes en train de faire est très in-suffisant.Quelles sont concrètement lesdifficultés, que vous rencontrezdans le secteur de la Santé à Zin-der ?La région enregistre encore une in-suffisance en ressources humaineset en formations sanitaires. On dé-nombre par exemple très peu desages-femmes dans les formationssanitaires implantées en milieu ruralsans oublier qu’elles constituent lepilier dans la réduction de la morbi-dité et de la mortalité infantile. De-puis 2011, les accouchements nesont pas payants du fait de l’appuide l’UNFPA et de l’UNICEF et lagratuité dans le suivi des gros-sesses et des enfants âgés de 0 à 5ans est une réalité. Seulement, il y aà ce niveau une difficulté qui a traitau remboursement de la prise encharge des soins. Depuis 2006, sur4 milliards 500 millions de rembour-sement attendus, seul 30 % ont puêtre recouvrés. La couverture sani-taire est de 37,66 %. Les popula-tions ont accès aux formationssanitaires sur un rayon de 0 à 100km, soit une heure de marche. Lesambulances sont vétustes pour as-surer le transfert des malades versles centres de référence. La survi-vance des pratiques socio-cultu-relles constituent une pesanteurdans la fréquentation des popula-tions aux centres de santé. La pré-valence de la planification familialequi est avant 2006 de 5 % estremontée à 16 % après uneenquête conduite en 2012 par lesServices de Santé.

Réalisée par Siddo Yacouba, ANP/ONEP Zinder

! Interview de Dr Garba Djibo, Directeur Régional de la Santé Publique de Zinder«La région de Zinder constitue l’exemple phare de cet engagement pourles ‘’3M’’ et qui se traduit par la création des écoles des maris »

!

DR

Dr Garba Djibo, Directeur Régionalde la Santé Publique de Zinder.

Les militants et militantes deLumana de Dantchiandou et deslocalités environnantes se sont

fortement mobilisés autour du Coordon-nateur Lumuna de Dantchiandou ElhadjHama Moussa, plus connu sous le nomde ‘’Hama Ghnana’’ afin d’annoncer leuradhésion au PNDS Tarraya. Dans ladéclaration lue par M. Mohamed Bachir,la coordination Lumana de Dantchian-dou a indiqué qu'en présidant aux des-tinées de notre cher pays, le Présidentde la République Elh. Issoufou Mahamadou s'est fixé un seul objectif

celui de satisfaire les aspirations pro-fondes du peuple nigérien à travers lamise en œuvre du programme de Ren-aissance. A cet effet, il a relevé qu’en seulementdeux années et demi de gestion du pouvoir, le Président de la République asu renforcer la visibilité de notre pays àtravers une diplomatie vigoureuse etferme. Ce qui, estime-t-il, explique lavisite du Secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki Moon et deplusieurs Chefs d'Etats. Les réalisationsenregistrées par le régime de la 7ème

République au profit des populationssont nombreuses dans les domainescomme la santé, l’éducation, les infra-structures, l’agriculture, l’emploi, l’envi-ronnement, l’élevage, le développement

rural, etc. ‘’Comment ne pas être fier d'être

Nigérien, quand aujourd'hui l'initiative3N les Nigériens Nourrissent lesNigériens est appréciée de par le

monde ? Ce qui prouve si besoin est dela vision du Président Issoufou, hommed'Etat averti. Et dans le seul souci deréunir toutes les filles et tous les fils dela nation, le Chef de l'Etat a tendu lamain à toute la classe politique pour laformation d'un gouvernement d'UnionNationale afin de relever les défis mais,hélas, cette annonce est tombée dansl'oreille de sourd car ayant face à lui desleaders politiques pour qui le développe-ment de notre pays importe peu », a-t-ilsoutenu. En outre, la coordination com-munale Lumana de Dantchiandou asalué et encouragé le gouvernementde large ouverture sous la conduite duPremier ministre SEM. Brigi Rafini. Parla même occasion, Elhadji Saley AbdouGati, militant du MNSD du terroir aégalement rejoint le PNDS Tarraya.Quant aux responsables communaux etrégionaux du PNDS Tarraya, ils ontsalué cette adhésion qui vient renforcerles capacités de mobilisation du partirose au niveau communal et régional.

! Laouali Souleymane

! Déclaration de la Coordination communale MODEN Lumana de Dantchiandou La Coordination communale Lumana de Dantchiandou adhère au PNDS-TarrayaLa coordination communale du MODEN FA-Lumana de Dantchiandoua rendu, publique samedi dernier, une déclaration au cours d’un grandmeeting qu’elle a organisé pour annoncer son adhésion au Parti Nigé-rien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS) Tarraya. La cérémoniea enregistré la présence des responsables communaux et régionauxdu parti rose venus pour la circonstance.

Elhadj Hama Moussa

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SOCIÉTÉ8

Mardi 4 février 2014

Des hommes armés ontouvert le feu sur savoiture, samedi vers

22H30 dans la ville de Zaria(Etat de Kaduna, centre)alors qu’il rentrait chez luiaprès avoir donné un coursde théologie. Des milliers defidèles ont assisté dimancheà l'enterrement de ce grandérudit musulman, cheikMuhammad Awwal Adamplus connu sous le nom de«Albani Zaria". Cet hommed’une très grande éloquencea consacré toute sa vie à l’Islam.Cheikh Albani, âgé de 54ans, était une référence dansle Nord du Nigéria et enAfrique musulmane. Sa vieentière se résumait à l’en-seignement de l’Islam et à sapropagation. Il était très

critique vis-à-vis de lanébuleuse Boko Haram etn’hésitait pas à apporter sonsoutien à l’offensive menéecontre le groupe par l’arméenigériane. Il avait par lepassé échappé à plusieurstentatives d’assassinat.Avec son franc parlé et saconnaissance théologiquehors du commun, il suscitait àla fois admiration et jalousie.Les nombreuses sectes con-servatrices du Nigeria luivouaient une haine féroce. Ilréaffirmait dans ses nom-breux prêches, qu’un éruditau service d’Allah, ne doitavoir peur de rien. Ni deshommes encore moins de lamort. Mourir au service d’Al-lah, en martyr est une trèsgrande récompense pour toutmusulman, clamait-il.

Tout comme, Cheikh JaafarMahmud Adam, assassinédans sa mosquée à Kano, il ya quelques années et beau-coup d’autres dignitairesmusulmans du Nigeria,Cheikh Albani, rejoint la listetrès longue des martyrsmusulmans à commencerpar les califes Omar, Ous-mane et Ali bin Abi Talib. Ils

sont tous morts au serviced’Allah. Son cours de théolo-gie se déroulait dans lequartier de Tudunwada àZaria, ville majoritairementmusulmane, où l’armée avaitmené des opérations contredeux caches présumées deBoko Haram, ces dernierstemps.

Selon un habitant, Mo-hammed Usman, les assail-lants ont tiré sur l’épouse et lefils de M. Albani dans lavoiture. Ils ont forcé cedernier à quitter le véhicule etl’ont abattu de plusieursballes. "Quand nous sommesarrivés sur place, nous avonstrouvé Sheikh Albani gisanten dehors de la voiture, cribléde balles", a raconté M.Usman. "Il était toujours vi-vant mais sa femme et un en-fant qu’elle tenait dans sesbras sur le siège avantétaient déjà morts, les autresenfants, assis à l’arrière,n’ont pas été blessés", a-t-ilajouté. M. Albani est décédéà l’hôpital, a indiqué son frèreKabiru Adam.Au delà de l’émotion et de laconsternation suscitée par cecrime abject, il reste à espérer que cette fois ci legouvernement nigérian met-tra tous les moyens qu’il fautpour mettre hors d’état denuire ces sinistres assassinsde marabouts.

! Mahamane Hadi Mahamane

! Assassinat de Cheikh Mohammed Awwal Adam Albani Zaria La mort d’un grand serviteur d’Allah

Asa naissance, le 22février 1923 àParis en France,rien ne prédestinait

ce fils d’un maçon italiennaturalisé français en 1939et d’une mère française às’illustrer dans les médiashexagonaux comme dessi-nateur de presse, journalistepuis écrivain. S’il a hérité dela gouaille toute latine deses parents et a précoce-ment goûté aux plaisirs dela lecture, il préféra aban-donner très tôt ses étudespour un emploi à la postequ’il perdit au cours de la2ème guerre mondiale. Pas-sant du commerce de fruitset légumes au service de di-verses entreprises du bâti-ment, François Cavanna estdéporté de 1943 à mai 1945en Allemagne pour accom-plir le tristement célèbre «Service de Travail Obliga-toire», le fameux STO. Mais,à la différence de l’ItalienPrimo Levi et du style sobremais poignant de son té-moignage intitulé « Si c’estun homme», François Cavanna raconte sa captivité dans un stylealerte, savoureux et aussiexubérant que sa mous-tache conquérante à traversplusieurs livres parus auxéditions Belfond de Paris,dont Les Ritals, en 1978,

Les Russkoffs (1979) et,surtout, Bête et méchant(1981).L’intérêt de ce dernier livreest tout entier dans l’évoca-tion de «la grande aventure» que représente un organede presse dans un «sys-tème démocratique » : diffi-cultés de constituer et derémunérer une indispensa-ble équipe rédactionnelle,d’acquérir un siège et dumatériel, d’innover constam-ment dans la forme et lefond, de nouer des relationsavec l’imprimeur et lesvendeurs à la criée, de re-fuser la publicité – que Ca-vanna tournait en dérision –pour éviter qu’elle influe surla ligne éditoriale et donc surl’indépendance de son organe de presse, de con-vaincre les banquiers et ledistributeur officiel de lapresse de vous faire confi-ance, d’éviter les coups basdes confrères et, surtout,surtout, de passer entre lesmailles du filet judiciaire etpolicier tendu par des ju-ristes ou législateurs vicieuxaux ordres d’un homme oud’un régime politiques.Or, son journal « Hara Kiri»était si non le plus féroce, dumoins le plus dérangeant du paysage médiatiquefrançais des années 1960.Pour intimider la presse

française qui tirait à bouletsrouges sur son très contro-versé retour au pouvoir le13 mai 1958 et sa nouvelleconstitution portant créationde la 5ème République quilui accordait les pleins pou-voirs, le Général Charles deGaulle fit modifier deux motsd’une loi de 1949. Quifrappa « Hara Kiri », fatale-ment.Cavanna explique commentcela se fit dans son livreBête et méchant : «les pub-lications destinées à l’en-fance et à la jeunesse»étaient devenues «les publi-cations dangereuses pourl’enfance et la jeunesse» ;ce changement devint unevéritable épée de Damoclèssuspendue sur la tête detous les journaux d’informa-tion générale, d’autant queles institutions en charge del’Information étaient intel-ligemment contournées parles ministères de l’Intérieuret de la Justice#Cavanna et son journal«Hara Kiri» - qui publiaitbeaucoup de bandes dessinées - furent ainsi vic-times d’une « interdiction àl’affichage » ! Avec son jour-nal « Hara Kiri» - qui reparutdes années plus tard sousle nom de « Charlie Hebdo» - François Cavanna auravécu tout cela. Mais, il aurajusqu’à sa mort, le 29 jan-vier 2014 à Créteil enFrance, contribué à la « lib-erté de la presse», non parl’approximation et ladiffamation mais par la con-cision (qui a fait quoi ? où ?quand ? pourquoi et com-ment ?) et la dérision,

mélange aussi explosifqu’efficace pour rendrecompte de la réalité et,pourquoi pas, la trans-former. Ce, avec talent etconstance. Or donc, où sontla concision et la constancedans la presse nigérienne ?Qui a franchement enquêtésur les « affaires» réelles etimaginaires dont on nousrebat les oreilles ? Qui nousdonne des preuves sur les-dites «affaires » ?Si la presse a une « fonctionde veille », elle n’en a pasmoins l’obligation éthique derapporter fidèlement les faitset de respecter sa « respon-sabilité sociale». Pour gagner l’actuelle «bataillede l’opinion» ou guerre psy-chologique engagée par lamajorité et l’opposition partiers interposés, a-t-on vraiment besoin d’agiter lespectre du «Degré Zéro de

la politique » ? Traiter toutce qui bouge d’« apatride»,«ethno régionaliste»,«pourri», «vendu», «voleur»ou autre avance-t-il le Nigermieux que les problèmes defond qui nous assaillent ?C’est peut-être pour répon-dre à cette question que deplus en plus de voix selèvent pour exiger le strictrespect des valeurs républi-caines et sociales voire unmeilleur « encadrement »de certaines libertés pourprévenir certaines dérives.Mais, c’est aux pouvoirspublics de faire le grand pasdans ce sens en crevantl’abcès par une saine infor-mation du public. Si non, le« malaise » que beaucoupcondamne ira grandissant.A bon entendeur#

! Sani Soulé Manzo

! Hommage à François CavannaUn journaliste atypique

A l’heure où les médias nigériens sont agités ets’agitent dans tous les sens, le choix de rendrehommage à François Cavanna s’impose pour éclai-rer la mission première ainsi que les conséquencesdes dérives de tout journaliste ou organe de presse.En fait, la vie de François Cavanna fut, pour le meil-leur et pour le pire, une ode au journalisme.

Cheikh Mohammed Awwal Adam Albani Zaria

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Inna lillahi wa Inna ilaihi Rajioune : de Dieu nous ve-nons à Lui nous retournons. Cheikh MuhammadAwwal Adam Albani Zaria a été assassiné, samedidernier, à Zaria, dans l’Etat de Kaduna (Nigeria). Il aété victime d’une attaque meurtrière, perpétrée pardes assaillants alors qu'il revenait d'une de sesécoles de la ville en compagnie d'une de sesépouses et de son fils.

M. François Cavanna!

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ETRANGER 9

Mardi 4 février 2014

Si le MNLA et le Haut con-seil pour l’unité de l’Aza-wad, deux groupes de

touaregs armés, ont chacun desreprésentants non contestésactuellement à Bamako. Mais

c’est un peu plus compliquépour les autres groupes. Ainsi leMAA, Mouvement arabe del'Azawad, parle désormais àplusieurs voix. En tout cas, cesreprésentants actuellement à

Bamako sont contestés par uneautre frange du mouvement.Même situation au sein desgroupes d’autodéfense séden-taires. Mais contestés ou pas,les représentants des mouve-

ments armés que RFI a rencon-tré à Bamako, affirment tous lamême chose : « Ils veulent aiderà faire asseoir une paix défini-tive dans le Nord du pays». Et ilsle diront à la délégation onusienne qui les reçoit ce lundi. Aucun groupe ne réclame plusl’indépendance d’une partie duNord du Mali. « Mais il faut rapi-dement relancer les négocia-tions », disent les uns et lesautres. Au Haut conseil pour

l’unité de l’Azawad, on expliqueêtre prêt pour accélérer le can-tonnement des combattants àKidal, mais qu’en retour, l’Etatmalien doit poser les gestes d’apaisement. Enfin, il y a lesgroupes armés qui souhaitentque le Burkina tienne toujours lacorde des négociations, mais ily a également les pro-Algériens,et désormais les pro-Marocains.

(RFI)

En plus d’Oxfam, Action contre la faim (ACF), CareInternational, Plan Interna-

tional, Solidarités International figurent parmi ces ONG. "Plus de800.000 personnes ont besoin

d’une assistance alimentaire im-médiate au Mali. Environ trois mil-lions de personnes risquent de neplus avoir de quoi manger dans lesprochains mois", affirment-elles,citant des données sur la sécurité

alimentaire au Mali établies par uncomité multipartite (Etat malien,société civile, ONG et agences in-ternationales)."Les effets du conflit armé com-binés à la crise alimentaire de2012 dans le nord du Mali ont con-sidérablement affecté les popula-tions, limitant l’accès à lanourriture et aux moyens de sub-sistance des plus vulnérables", es-timent-elles, en réclamant "uneaugmentation immédiate du fi-nancement de l’aide humanitaired’urgence".D’après leur communiqué, l’appellancé par les Nations unies pourcouvrir les besoins humanitaires

"n’a été financé qu’à 55%" en2013, et "les perspectives pour2014 se révèlent déjà mauvaisesavec une réduction drastique descontributions de certains bailleursde fonds d’urgence et dedéveloppement". "Le nombre depersonnes vulnérables victimes decette crise alimentaire devrait dou-bler si les besoins identifiés nesont pas couverts rapidement", aprévenu le directeur d’ACF auMali, Franck Vannetelle, cité dansle communiqué Dans son dernierbulletin humanitaire sur le Malipublié le 27 janvier, le Bureau desNations unies pour la coordinationdes Affaires humanitaires (Ocha) à

Bamako a rapporté que les be-soins pour le pays pour 2013avaient été estimés à 477 millionsde dollars (plus de 350 millionsd’euros). Au 27 janvier, l’appel defonds "avait reçu environ 264 mil-lions de dollars (moins de 194 mil-lions d’euros)". Selon Ocha qui évoque lesmêmes estimations que les onzeONG, "en 2013, les acteurs hu-manitaires ont fourni de l’aide ali-mentaire à plus de 1,4 million depersonnes dans le cadre de l’ap-pui aux efforts du gouvernementdans la lutte contre l’insécurité ali-mentaire" au Mali.

(AFP)

! MaliLa délégation du Conseil de sécurité rencontre les groupes armés du nord du pays

! Besoin d’une assistance alimentaire urgente pour plus de 800.000 personnes au Mali

C'est aujourd'hui le 2ème jour de la visite des représentants du Conseil de sécurité au Mali. Dimanche, ilsse sont rendus à Mopti. Ils ont rencontré le président, Ibrahim Boubacar Keita. Ensemble, ils ont évoquéla suite à donner au processus de paix. Des pourparlers doivent avoir lieu entre le pouvoir et les groupesdu nord. Mais ils n'ont pas encore commencé. Les représentants des groupes armés du nord du Mali ontété reçus hier lundi par la délégation onusienne présente au Mali. Ces groupes armés ne sont pas ho-mogènes, mais ont quasiment les mêmes revendications.

Plus de 800.000 personnes "ont besoin d’une assistance alimen-taire immédiate au Mali", ont estimé vendredi onze organisationsnon gouvernementales dont Oxfam, en mettant en garde contre unenouvelle crise dans ce domaine, notamment dans le nord dans cepays. "Les faibles récoltes de ces deux dernières années et le con-texte sécuritaire toujours instable continuent d’aggraver la vul-nérabilité des populations" au Mali, qui a été confronté entre 2012et 2013 à une profonde crise politico-militaire, déclarent ces onzeONG dans un communiqué commun transmis à l’AFP à Dakar par lebureau régional d’Oxfam pour l’Afrique de l’Ouest.

Le procès de samedi a été reportéau 4 février. Quinze personnesdont M. Morsi doivent répondre de

la mort d'au moins sept manifestantslors de heurts en décembre 2012 de-vant le palais présidentiel et encourentla peine de mort. Sept d'entre eux sonten fuite. M. Morsi a été amené depuissa prison d'Alexandrie (nord) au tribu-nal installé dans une académie de po-lice du Caire où il comparaissait avecd'ex-collaborateurs. Il a été placé dansle box grillagé des accusés, doubléd'une paroi de verre, de même que sessept co-accusés présents, installésdans un box séparé. Aucun son ne fil-trait des cages où les huit hommes,vêtus de la traditionnelle tenue blanchedes prisonniers, ont brandi la main,quatre doigts en l'air, reprenant le signede ralliement des pro-Morsi. Les co-accusés de M. Morsi ont osten-siblement tourné le dos à la cour durantl'audience. L'un des avocats de ladéfense, Selim al-Awa, a affirmé que"le tribunal n'a pas compétence pourjuger cette affaire", affirmant que "Mo-hamed Morsi est encore le président",alors que les nouvelles autorités ont en-gagé une transition qui doit s'acheveren 2014 avec une présidentielle et deslégislatives. La Cour a visionné desvidéos "montrant les partisans de l'ac-cusé", selon le procureur, brandissantdes bâtons et démantelant les tentesdes protestataires anti-Morsi. Des té-moignages de manifestants accusantles Frères musulmans de les avoir at-

taqués ont aussi été diffusés.Les avocats de la défense ont contestéces images, mais la cour a nommé unecommission chargée de les authentifieret la prochaine audience devrait êtreconsacrée à la prestation de sermentde ses membres, selon un journalistede l'AFP présent au tribunal. Au mêmemoment, la justice ajournait un autreprocès, celui du Guide suprême desFrères musulmans, Mohamed Badie, etd'une cinquantaine d'islamistes pour"incitation à la violence", après la mortde deux personnes dans le Delta du Nilà la suite de la destitution de M. Morsi.La télévision d'Etat a indiqué que ceprocès avait été aussitôt ajourné au 3février en raison de l'absence d'ac-cusés sans préciser lesquels. Il s'agitdu troisième procès dans lequel M.Badie, qui encoure la peine de mort,comparaît. "Pour soutenir le présidentlégitime élu", le premier issu d'unscrutin démocratique en Egypte, l'Al-liance contre le coup d'Etat, une coali-tion pro-Morsi chapeautée par lesFrères musulmans, a appelé à desmanifestations samedi. Mais aucun dé-filé n'avait été signalé dans l'après-midi.Les islamistes peinent à mobiliseraprès l'implacable répression des au-torités qui a fait en sept mois au moins1.400 morts selon Amnesty Interna-tional et abouti à l'arrestation deplusieurs milliers dans leurs rangs.Détenu depuis sa destitution après uneannée de présidence marquée par descrises à répétition et des violences, M.

Morsi sera jugé à partir du 16 févrierpour "espionnage" en vue de menerdes "actions terroristes" avec 35 autrespersonnes. Le 22 février, reprendra son procèspour évasion de prison début 2011, lorsde la révolte qui chassa du pouvoirHosni Moubarak. Il est également citédans une quatrième affaire pour "out-

rage à magistrat", pour laquelle aucunedate n'a été fixée. Outre la répressiondes pro-Morsi, les attentats meurtrierscontre les forces de l'ordre se sont mul-tipliés ces derniers mois, gagnantjusqu'au centre du Caire.Dans le pays déserté par les touristeset à l'économie exsangue, une largepartie de la population soutient le

maréchal Abdel Fattah al-Sissi, chef del'armée et nouvel homme fort du paysqui incarne un possible retour à la sta-bilité. L'armée l'a appelé a être candi-dat à la présidentielle prévue sous troismois.

(AFP)

! EgypteLe président destitué Morsi de nouveau devant les juges

Le président islamiste destitué Mohamed Morsi a comparu samedide nouveau devant les juges dans un procès lié à la mort de mani-festants lors de violences sous sa présidence à laquelle l'armée abrutalement mis fin il y a sept mois en Egypte. Jugé dans quatre af-faires différentes, le président renversé le 3 juillet refuse de recon-naître la légitimité des nouvelles autorités dirigées de facto parl'armée qui répriment dans le sang ses partisans, surtout les mem-bres de sa confrérie des Frères musulmans, déclarée "terroriste".

Le développement du trafic de co-caïne, qui a transformé la Guinéeen une importante plaque tour-nante du narcotrafic en Afrique,met en péril les efforts entreprispar le président Alpha Condé pourrebâtir les institutions après lecoup d'Etat de 2008 et pour fa-voriser les investissements dans lesecteur minier.

Les Guinéens et les Latino-Améri-cains, longtemps accusés de con-trebande, opèrent librement dans

le pays, certains bénéficiant de protec-tions haut placées dans l'administrationCondé, selon des responsablesguinéens et internationaux et des rap-ports de police dont Reuters a pu pren-dre connaissance. L'augmentation dutrafic a échappé à la surveillance dugouvernement, concentré sur la mise enplace d'un fragile processus de transi-tion après le coup d'Etat de 2008. Selonun rapport publié en 2013 par le dé-partement d'Etat américain, les saisieseffectuées en Guinée et les affaires sur-venues à l'étranger en lien avec le nar-cotrafic en Guinée ont augmenté depuisl'arrivée au pouvoir d'Alpha Condé en2010.De source proche de services de sécu-rité étrangers, on déclare qu'un ou deuxavions atterrissaient tous les mois l'an

dernier en Guinée avec à bord de la co-caïne en provenance d'Amérique latine,dans le but d'approvisionner le marchéeuropéen. L'absence de chiffres exactspubliés par le gouvernement rend toute-fois les estimations difficiles. "Quelleque soit l'attitude du chef de l'Etat, il estévident que les trafiquants peuventopérer en Guinée. Ils sont profondé-ment implantés ici," a déclaré StephenEllis, chercheur au Centre d'étudesafricaines de Leyde, aux Pays-Bas.Stephen Ellis a souligné que l'argent dutrafic de drogue avait un effet corrosifsur les efforts entrepris par le gou-vernement Condé pour améliorer lagouvernance. "C'est inquiétant puisquecela n'affecte pas seulement les poli-tiques menées par la Guinée maisl'ensemble de la région."La Guinée et la Guinée-Bissaureprésentent l'extrémité de la "Highway10", surnom donné à la route passantpar le 10e parallèle au nord de l'équa-teur. Cette route, utilisée ces dixdernières années par les trafiquants, estle moyen le plus court pour faire tra-verser l'Atlantique à la drogue destinéeau marché européen en provenanced'Amérique latine. Des experts des Na-tions unies ont estimé l'an dernier queprès de 20 tonnes de cocaïne, quiprovenaient principalement de Colom-

bie et du Venezuela, avaient transité parl'Afrique de l'Ouest, devenue uneplaque tournante du trafic de drogue. Lerôle de la Guinée a évolué l'an dernieralors qu'une opération américainevisant le chef militaire de la Guinée-Bis-sau a incité les trafiquants a trouvérefuge en Guinée, estime un responsable de la sécurité. "Les genscraignent de prendre des mesures enGuinée", a déclaré un responsableétranger, qui n'a pas souhaité être identifié. "Les autorités savent que lestrafiquants sont là mais sont dans l'in-capacité de faire quoi que ce soit. Ils ontbesoin de l'aide internationale."De plus, le colonel Moussa TiegboroCamara, responsable de la lutte contrele trafic de drogue, a été accusé d'êtreimpliqué dans le massacre de protes-tataires qui manifestaient contre la juntemilitaire en 2009, empêchant les paysoccidentaux de coopérer avec lui. Cedernier n'a pas souhaité commentercette information, tout comme les responsables du cabinet présidentiel.Le porte-parole du gouvernement,Damantang Camara, a démenti toutehausse du trafic ou une quelconquecomplicité de l'Etat. "Il n'y aura aucuncompromis avec les trafiquants", a-t-ilaffirmé.

(Reuters)

! GuinéeLe pouvoir ébranlé par la hausse du trafic de drogue

ANNONCES10

Mardi 4 février 2014

I. CONTEXTE DU PROJET.Le PAC3 constitue la troisième phase du Programme d’ActionsCommunautaires. Au vu des résultats obtenus par les phases précédentesdu Programme d’Actions Communautaire (phase I et II), notammentl’atteinte de tous les indicateurs déclencheurs de phase, l’État du Niger anégocié et obtenu le financement de la troisième phase du programme(PAC3). Ainsi, la Banque Mondiale a accepté, à travers sa stratégie d’appuipays (SAP) pour la période 2013 - 2018, à accompagner le Gouvernementdans ses efforts de renforcement de la gouvernance et des investissementsdans le milieu rural en finançant le PAC3.

Le Projet a pour objectifs : i) de renforcer les capacités de planification etde mise en œuvre du développement local du Bénéficiaire, y compris sescapacités à apporter une réponse rapide et efficace en cas de Crise ouSituation d’Urgence Éligible, ii) d’améliorer l’accès des populations cibléesaux services socio-économiques. L’objectif environnemental est depromouvoir la gestion durable des terres au Niger. La troisième phase du Programme d’Actions Communautaires (PAC3)comprend les composantes suivantes :- Composante A : Renforcement des Capacités ;- Composante B : Fonds d'investissement local ;- Composante C : Coordination, gestion, suivi-évaluation et communicationdu Projet ;- Composante D : Intervention rapide en cas de crise

Pour rendre opérationnelle la Cellule Nationale de Coordination duProgramme d’Actions Communautaires Phase 3 et d’assurer une bonnegestion du projet, il a été prévu qu’une partie des fonds sera utilisé pour lerecrutement d’un Coordonnateur National. Les présents termes de référence fixent les missions et tâches à confier auCoordonnateur National du Projet.

II. MISSIONS ET PROFIL DU COORDONNATEUR DU PROJET.2.1. Missions du Coordonnateur National du Projet.Sous l’autorité et la supervision du Sécrétaire Général du Ministère del’Agricculture et en étroite collaboration avec les membres de la CelluleNationale de Coordination, le Coordonnateur du Projet a pour missions dei) assurer la fonction de représentation du Projet, ii) coordonner la mise enœuvre technique et fiduciaire du projet, iii) gérer les ressources humaines,matérielles et financières du projet, iv) produire et diffuser les rapportsd’activités et d’audits et v) assurer la communication sur les objectifs et lesrésultats du projets. Plus spécifiquement, le Coordonnateur du Projet estchargé de :- Assurer le secrétariat du Comité d’orientation du programme, préparerpour ce faire, les réunions et veiller à l’application des décisions, suggestionet recommandations qui en sont issues ;- Exécuter le budget du programme en l’occurrence la liquidation desengagements contractés au niveau des composantes du programme ;- Inscrire et mobiliser la contrepartie nationale du programme ;- Superviser la CNC et les cellules de coordinations régionales (CRC) ;- Définir les centres de responsabilité à chaque niveau (national, régionalet local), la délégation d’autorité spécifique et la définition d’objectifs préciset quantifiés ;- Assurer la responsabilité de la mise en œuvre et du suivi des procéduresdes bailleurs de fonds pour le contrôle interne (passation des marchés,gestion financière et autres modalités d’exécution), la passation desmarchés de fournitures de biens et services et le recrutement desconsultants ;- Assurer les relations et travailler étroitement avec les représentants desbailleurs de fonds concernés en vue d’harmoniser au maximum lesdémarches administratives et d’établir en commun, les modalités de gestiondu programme ;- Veiller à la qualité et au respect des procédures financières internes etcelles applicables au financement du programme ;- Veiller à la préparation des évaluations, négociations et requêtesfinancières ;- Signer conjointement les chèques ainsi que les transferts de fonds avecle responsable administratif et financier du programme ;

- Organiser et donner toutes facilités pour la réalisation des auditstechniques, financiers et comptables ;- Assurer la fonction de représentation du projet ;

2.2. Profil du Coordonnateur du Projet. Le Coordonnateur doit avoir le profil suivant :- Diplôme universitaire de base de niveau supérieur (minimum Bac + 5 ouéquivalent) dans le domaine du développement agricole et rural,développement local, ou discipline apparentée avoir au moins cinq (05) ansd’expérience pratique dans le domaine de planification et la gestion desprojets ;- Bonne connaissance des stratégies et des politiques nationales en vigueurdans le domaine du développement agricole et rural;- Bonne connaissance des logiciels informatiques courants (Word, Excel,Power Point, Internet) et autres outils de communication ;- Bonne capacité organisationnelle et de coopération, aptitude à travaillerde façon autonome et en coordination avec des partenaires ;- Bonne capacité de synthèse et de communication avec les partenaires ;- Connaissance des procédures de la Banque Mondiale est un atoutimportant ;- Etre de nationalité nigérienne ;- Disponibilité immédiate requise et grande aptitude à travailler souspression et en équipe.

III. TYPE ET DUREE DU CONTRAT ET COMPOSITION DU DOSSIERDE CADIDATURE3.1. Type de contrat.Le Coordonnateur du Projet aura un statut de consultant en conformité

avec les directives « sélection et emploi de consultants par les emprunteursde la Banque Mondiale des crédits et don de l’IDA Edition 2011 ».

A cet effet, il est important de rappeler les dispositions de l’article 1.13d) sur l’utilisation des fonctionnaires : “ Les représentants dugouvernement et les fonctionnaires du pays de l’Emprunteur peuvent êtreengagés sous réserve que cela ne soit pas incompatible avec le droit de lafonction publique ou d’autres lois et règlements, ou politiques du pays del’Emprunteur et (i) s’ils sont en congé sans solde, retraités ou ontdémissionné ; (ii) s’ils ne sont pas engagés par l’organisme pour lequel ilstravaillaient avant leur départ en congé sans solde, en retraite ou leurdémission ; et (iii) si leur engagement ne donne pas lieu à un conflitd’intérêts Le poste prévu par cette annonce est basé à Niamey avec des possibilitésde mission à l’intérieur du pays.

3.2. Durée du contratLa durée du contrat pour le poste est de un (01) an renouvelable sur ladurée du projet après évaluation satisfaisante des performances.

3.3. Composition du dossier de candidature

Le dossier de candidature sera composé de : 1. Une demande manuscrite adressée à Monsieur le Sécrétaire Généraldu Ministère de l’Agriculture ;2. Une lettre de motivation ;3. Un curriculum vitae détaillé ;4. Une copie légalisée des diplômes et des attestations de travail ;5. Une copie légalisée de l’acte de naissance et du certificat de nationalité;

3.4. Dépôt des dossiersLes dossiers de candidature rédigés en français doivent être déposés ouexpédiés au plus tard le vendredi 21 février 2014 à 12h00 à l’adresseci-dessous :

PROGRAMME D’ACTIONS COMMUNAUTAIRES PHASE III CELLULE NATIONALE DE COORDINATION

RUE KK 41 KOUARA KANOTél : 20 37 27 17

Email : [email protected]

REPUBLIQUE DU NIGERMINISTERE DE L’AGRICULTURE

PROGRAMME D’ACTIONS COMMUNAUTAIRES PHASE 3 (PAC 3)

TERMES DE REFERENCE COORDONATEUR NATIONAL DU PAC 3

ANNONCES 11

Mardi 4 février 2014

The U.S. Embassy in Niamey is seeking prospectivecontractors for the construction of Security Fence Topper on thePerimeter of the Embassy.

Complete solicitation packages with all the detailswill beavailable at the entrance gate of the US Embassy, Rues desAmbassades, Niamey - Niger on Tuesday, February 04th, 2014.

Deadline for submission is February 21st, 2014 at 01:00 pm.

Request for QuotationsRef# SNG600-14-R-0002

The U.S. Embassy in Niamey is seeking prospectivecontractors that can provide Hi-Speed Internet connection atthe American Cultural Center.

Complete solicitation packages with all the detailswill beavailable at the entrance gate of the US Embassy, Rues desAmbassades, Niamey - Niger on Tuesday, February 04th, 2014.

Deadline for submission is February 21st, 2014 at 01:00 pm.

Request for QuotationsRef# SNG600-14-R-0004

The U.S. Embassy in Niamey is seeking prospectivecontractors for the draining of Septic tanks at the Embassy andresidences.

Complete solicitation packages with all the detailswill beavailable at the entrance gate of the US Embassy, Rues desAmbassades, Niamey - Niger on Tuesday, February 04th, 2014.

Deadline for submission is February 21st, 2014 at 01:00 pm.

Request for QuotationsRef# SNG600-14-R-0003

ETUDE NOTARIALE DE Me SOUMAYE POUTIA, NOTAIRE A NIAMEY

AVIS DE PERTEAvis est donné de la perte, suivant attestation de perte en date du 30-01-2014 deMe Adamou SALOU, notaire à Maradi, d'un acte de cession relatif à la parcelle N,îlot 4207, lotissement Koubia au nom de Monsieur Idrissa Issa, agent à laDirection Départementale de l'Enseignement Franco-arabe de Maradi.Prière à toute personne qui l'aura retrouvé, de bien vouloir le déposer à l'Etude deMe Soumaye POUTIA, notaire à Niamey, Tél. (+227) 96876857.

AVIS DE PERTEAvis est donné de la perte d’un acte de cession portant sur la parcelle C de l’îlot 5565, lotissementNord Faisceau, au nom de Monsieur MOUNKAILA ABDOU.Prière à toute personne qui l’aurait trouvé de bien vouloir le déposer à l’Etude Notariale de MaîtreAbder-Rhaman HALIDOU ABDOULAYE, Notaire à la Résidence de Niamey (République du Niger)BP : 2800, Tél. :+22720.34.06.30, E-mail : [email protected] ou au service domanial dela Communauté Urbaine de Niamey.

Pour avis LE NOTAIREMaître Abder-Rhaman HALIDOU ABDOULAYE

AVIS DE PERTEAvis est donné par l'Etude de Maître Ismaël Ganda, notaire à Niamey, 50, rue ST9, BP : 11656, quartierKalley centre Niamey, Tel : 20 33 00 97, de la perte des actes de cession relatifs à :- La parcelle D, îlot 3114, lotissement Route Ouallam (Stade Général Seyni Kountché) sise à Niamey,La parcelle E, îlot 3114, lotissement Route Ouallam (Stade Général Seyni Kountché) sise à Niamey,appartenants aux héritiers Saley Souna.Prière à toute personne qui les aurait retrouvés de bien vouloir les déposer à l'Etude notariale susindiquée.

Le notaire Maître Ismaël Ganda

1. Dans le cadre de l’achat du matériel non médical sur financement du Mécanisme de Financement Transitoiredu Fond Mondial (TFM) pour la mise en œuvre des activités du projet de lutte contre le Paludisme, CRS lanceun Appel d’Offres Ouvert pour l’achat desdits matériels.

2. La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes physiques ou morales ou groupementsdesdits personnes en règle vis-à-vis de l’Administration (voir détails dans les instructions aux soumissionnaires),pour autant qu’elles ne soient pas sous le coup d’interdiction, de suspension, d’exclusion ou de liquidationjudicaire

3. Le matériel à fournir est repartis en sept (07) lots libellés comme suit:- Lot 1 : Fourniture de matériels informatique ;

- Lot 2 : Fourniture d’équipements de bureau ;- Lot 3 : Fourniture de pneus pour véhicules Toyota 4x4 ;- Lot 4 : Fourniture de pneus pour Motos DT Yamaha 125 et YBR 125 - Lot 5 : Fourniture de Mégaphones ;- Lot 6 : Fourniture d’extincteurs ;- Lot 7 : Mobilier de bureau.

4. Tout candidat éligible, intéressé par le présent avis, doit s’acquérir d’un jeu complet du Dossier d’Appel d’Offresavec tous les détails (conditions, spécifications, etc.) sur demande du 05 au 13 février 2014 au bureau deCRS/Niamey : Boulevard Mali Béro, 974, Rues des Sultans, auprès du département des achats (Tel : 20 72 21 25 ou 20 72 48 66) tous les lundis au jeudi de 8h30 à 17h et les vendredis de 8h30 à 12h30.

5. Les offres présentées en un original et trois copies conformément aux instructions aux soumissionnaires etaccompagnées d’une garantie de 2% du montant de l’offre devront parvenir ou être remise au bureau deCRS/Niamey au plus tard le lundi 17 février 2014 à 9heures. Le dépôt des dossier peut se faire tous les lundi au jeudi de 8h30 à 17 et les vendredi de 8h30 à 12h30.

6. L’ouverture des plis aura lieu le même jour à partir de 10 heures en présence des représentants dessoumissionnaires qui souhaitent y assister. Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées.

7. En cas d’envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, les frais y afférents sont à la charge dusoumissionnaire et la personne responsable du marché ne peut être responsable de la non réception du dossierpar le candidat.

8. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délai de cent vingt (120) jours, à compterde la date de dépouillement des offres.

Par décision motivée, CRS se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou partie du présent Appel d’Offre

AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL

AVIS DE PERTEAvis est donné de la perte d’un acte de cession, objet de parcelle C de l’ilôt 994, lotissementKalley Nord II, Au nom de Madame Soumana Fatimatou.Prière à toute personne qui l’aurait trouvé de bien vouloir le déposer à l’Etude Notariale deMaître WASSIRI IBRAHIM Sidi Chaffa, Notaire à la résidence de Niamey (République duNiger) BP : 11 241, Tél. : +227 20 33.03.30, E-mail : [email protected], ou à la direction desaffaires cadastrales de Niamey.

Pour avis Le Notaire Maître WASSIRI IBRAHIM Sidi Chaffa

ANNONCES12

Mardi 4 février 2014

Oxfam est une confédération internationale de 17 organisations travaillantensemble dans 94 pays et en collaboration avec des partenaires et desalliés dans le monde entier pour trouver des solutions durables à lapauvreté et à l'injustice. Pour plus d’informations, visitez notre sitehttp://www.oxfam.org/niger

Oxfam cherche : Un/e coordinateur/trice national/e de projet : « La culturepour le changement : participation citoyenne des femmes et des jeunes »Lieu : NiameyNiveau du poste Oxfam : D1Superviseur : Chargé de Programme Gouvernance et ParticipationCitoyenne

I. Contexte du projet: En 2011 OXFAM a lancé en partenariat avec une organisation de lasociété civile nigérienne, un projet de communication pour unchangement de comportement sur les violences faites aux femmes auNiger; en utilisant la méthode Edutainment (Education etdivertissement).Dans cette optique, les principales activités que mènera le projet sont:i) produire et diffuser une série télévisée de plusieurs épisodes,valorisant le rôle et la place des femmes et des jeunes dans une sociétédémocratique, et tenant compte de la diversité culturelle du pays, ii)renforcer la collaboration entre les acteurs culturels, en particulier lesartistes, les médias, la société civile et les organismes éducatifs,notamment à travers l’organisation et la participation aux événementsculturels (festivals) initiés par le projet ou par d’autres acteurs, iii)favoriser l’utilisation de la méthode Edutainment par les groupes ciblesdu projet, pour améliorer la participation, le rôle et la place des jeuneset des femmes dans la vie démocratique.

II. Responsabilités et attributions du poste : Le/la coordinateur/trice national/le du Projet « la culture pour lechangement : participation citoyenne des femmes et des jeunes »-sera basé/e à Niamey, et voyagera à l’intérieur ou hors du Niger dansle cadre de sa mission.Le/la coordonnateur/trice du Projet est responsable de :

Coordination et Consolidation :• Coordonner et diriger la mise en œuvre du projet et l’élaboration detous les documents clés y relatifs (stratégie, plan d’action, noted’information, outil de communication et de plaidoyer, suivi etmonitoring etc.,), en lien avec les staffs des partenaires en œuvrantdans le cadre du projet;• Coordonner la gestion, le développement et le suivi des accords departenariat nationaux et internationaux, y compris le suivi des relationsavec le bailleur en coordination avec l’Institutional Funding Officer (IFO)d’OXFAM;• Coordonner et alimenter l’information et l échange avec lesdépartements du siège impliqués pour les aspects thématiques (SPEdutainemnt) ou techniques (MEAL/Communication) du projet ;• Coordonner le travail du comité technique de mise en œuvre du projet• Coordonner la préparation des rapports périodiques (narratifs etfinanciers) et leur transmission à OXFAM, et produire des rapportsnarratifs consolidés de qualité pour transmission au bailleur.

Relations et partenariat :Appuyer les partenaires dans la mise en œuvre du projet, dans ledéveloppement de toute activité et/ou initiative entrant dans le cadre duprojet • S’assurer que les activités du projet sont réalisées de manière efficaceet efficiente par tous les acteurs impliqués ;• Coordonner avec les partenaires l’analyse des difficultés de la miseen œuvre et proposer les actions/solutions nécessaires;• Rendre compte régulièrement à son superviseur de l’avancée duprojet et des résultats obtenus;

• Coordonner l'identification et la mise en place de connexions desopportunités et d’alliances avec divers acteurs (OSC, médias, acteursgouvernementaux) au niveau du pays et au niveau international;• Établir et maintenir des relations de travail solides et étroites avec lesparties prenantes concernées aux niveaux national et internationaldans le domaine de l’édutainment et la gouvernance en général;• Représenter le projet lors de forums et rencontres pertinents.

Innovation, visibilité et impact:- Soutenir et faciliter le flux de connaissances et d'informations avecles collègues, les partenaires et toutes les parties prenantes;- Susciter, soutenir et coordonner toute initiative ou action novatricepouvant renforcer l’impact du projet et sa visibilité;- Elaborer et coordonner avec les partenaires et le siège toute actionde visibilité di projet veillant au respect des éventuelles exigences desbailleurs- Contribuer à toute action de recherche de fonds pour le projet et leprogramme gouvernance dont il est partie.

III. Profil Recherché :Le/ la candidat/te au poste coordinateur/trice national/le du Projet, doitégalement disposer de : - BAC+4 minimum en science sociales, communication, gestion, droitou sociologie ;- Expérience : minimum 5 ans dans un poste de coordination etexpérience significative et pertinente dans les campagnes, la créationd'alliances et dans le lobbying;- Excellente connaissance du secteur de la communication et desmédias au plan national et/ou international, du contexte et de l’histoiredu Niger au plan social, culturel et politique, Expérience de travail avecdes organisations partenaires de la Société Civile;- Capable de rédiger et de communiquer aisément en français et enanglais - Capacité à effectuer un travail de plaidoyer et capacité d’influer surdivers acteurs internes et externes;- Expérience dans la communication, et capacité à adapter lesmessages selon les audiences, être capable de gérer de façonsimultanée des informations diverses et nombreuses, grâcenotamment à la maîtrise des Nouvelles Technologies de l’Informationet de la Communication;- Leadership, style participatif, prouvé dans des expériences passées;- Bonne gestion des budgets et expériences avérées dans larecherche de fonds ;- Capacité d’organisation de son propre travail et aussi de travailler enéquipe/environnement multiculturel;- Une excellente connaissance et une grande sensibilité pour lapromotion et la défense des Droits Humains, de la démocratie et del’Etat de droit- Eexcellent gestionnaire de projet, qui connaît les procédures etstandards de l’Union Européenne.

Dépôt et composition des dossiers : Merci d’envoyer votre candidature, un CV et une lettre de motivationadressée au Chargé de Programme Gouvernance et ParticipationCitoyenne, à l’adresse suivante :[email protected] en mentionnant le titre du poste etvotre nom dans l’objet du courriel.

Date limite de réception des candidatures : lundi 17 février 2014 á 18h

Les candidatures féminines sont vivement encouragées.

Oxfam remercie tous les candidats, candidates, toutefois seules lespersonnes retenues pour un entretien seront contactées.

AVIS DE RECRUTEMENT

Mardi 4 février 2014

CULTURE 13

«Boubou Hama par son petitfils »

«Qu’est ce qu’un petit fils peutbien dire de son grand père,lorsque, celui-ci a pournom Boubou Hama, et que sadimension nationale et sonrayonnement international fontqu’il n’appartient plus exclusive-ment au cercle familial ?», s’estinterrogé Dr Farmo Moumouni,en abordant la conférence qu’ildevrait animer et dont le thèmeest précisément «BoubouHama, par son petit fils». Esti-mant ne pas pouvoir apprendrebeaucoup au public sur BoubouHama, qu’il n’en sait déjà, et nevoulant pas verser dans sonapologie, Dr Farmo Moumouni,s’est contenté d’exposer justesa manière de le voir. Il a ainsiévoqué la vie de l’homme, sonœuvre et sa pensée. S’agissant de l’homme, DrFarmo Moumouni, a parlé de cequ’il sait de Boubou Hama par«ouï dire » et de l’homme dontil a partagé le « vécu ». Leconférencier a rappelé la nais-sance de Boubou Hama, vers1909 au village de Fonéko ac-tuellement dans le départementde Téra, son inscription forcée àl’école élémentaire de Téra en1917, la poursuite de ses étudespendant l’adolescence à l’écolerégionale de Diori, de 1918 à1924, puis, à l’école primaire su-périeure de Ouagadougou de1924 à 1926, l’entrée à l’écolenormale William Ponty deGorée, le début de sa carrièreen 1929 à l’école régionale deNiamey en tant que premier ins-tituteur nigérien. Les aspects de la vie du fonc-tionnaire français, le militant-dé-fenseur des droits de l’homme,l’entrée en politique, les activitésen tant que député, président del’Assemblée nationale, fonctionqu’il occupa jusqu’au coupd’Etat de 1974 ont été égale-ment évoqués. L’homme, a-t-ilrappelé, parlait plusieurslangues nationales et africaines.C’était un éducateur, un péda-gogue, qui se donnait le tempsde surveiller les devoirs d’écoledes enfants. Il entretenait les en-fants sur les sujets de culture,de l’histoire#« Vous êtes desfils de l’occident », disait-il auxenfants et petits enfants, a rap-pelé le conférencier. BoubouHama, dit-il s’adonnait beau-coup à ses activités au point où,il s’oubliait. L’œuvre de Boubou Hama, asouligné le conférencier, est monumentale. Elle comporte en-viron 60 titres publiés individuel-lement, en collaboration avecd’autres partenaires. Il y a aussi

des travaux inédits. BoubouHama a exploré tous les genreslittéraires, la philosophie, l’his-toire, la sociologie. Il était ro-mancier, essayiste, conteur,dramaturge, écrivain pour en-fants, poète. Cette œuvre litté-raire a commencé très tôt ets’est poursuivie jusqu’à la veillede sa mort. Il a joué un rôle dé-terminant dans la création dumusée national qui porte au-jourd’hui son nom, la création dudépartement d’arabe et adjami,et a occupé des responsabilitésà l’IFAN, etc.Pour ce qui est de la pensée, deBoubou Hama, Dr Farmo Mou-mouni relève qu’elle s’est ali-mentée dans plusieurs sources.Elle s’est formée avec le contactdes auteurs de l’antiquité, lesphilosophes grecs, les auteursarabes du moyen âge, du siècledes Lumières, de l’époque mo-derne, ses contemporains, maisaussi et surtout de la traditionafricaine, des penseurs ano-nymes, des griots, des tradition-nalistes. Selon Dr FarmoMoumouni, trois thèmes ma-jeurs dominent la pensée deBoubou Hama : l’indépendancede l’Afrique, l’Unité africaine,l’apport de la culture africaine àla civilisation de l’universel. PourBoubou Hama, l’indépendancede l’Afrique est la condition sinequa non de son développementgénéral. Ainsi envisage-t-il cedéveloppement sous l’angle del’indépendance politique, et éco-nomique. Mais l’aspect écono-mique est plus déterminant. Et l’unité des peuples africainsrepose sur l’histoire, la culture,la parenté entre les langues. Laculture africaine est la mêmefondamentalement. «Si on pre-nait conscience, la parenté entreles langues africaines pourraitpermettre de surmonter le sec-tarisme, l’ethnocentrisme et lerégionalisme rétrogrades», es-time Dr Farmo Moumouni. Lepremier et grand apport del’Afrique à la civilisation de l’uni-versel est l’homme, car le pre-mier homme «l’homo sapiens »est négroïde. Expliquant, la po-

sition de Boubou Hama, par rap-port à la contribution de l’Afriquedans l’Histoire, le conférencierrapporte ces propos : «Le plusgrand bien que l’Afrique peutamener à notre commune hu-manité dans l’angoisse est songrand retard, celui-là même quimanque à l’occident industrielpour devenir humain », disaitBoubou Hama. Comme l’ex-plique Dr Farmo Moumouni,« le retard » de l’Afrique n’estpas un handicap, mais plutôt unavantage, face à ce que viventles sociétés industrielles, ba-sées sur l’individualisme, entermes de problèmes, de déshu-manisation, de perte de valeurs,de déficit de solidarité.

La philosophie de BoubouHama

Le deuxième conférencier, DrTalibi Moussa Hamidou se pré-sente aussi comme un petit filsde Boubou Hama, du moins spi-rituellement parlant. «Si DrFarmo est le petit fils biologiquede Boubou Hama, moi je meconsidère comme son petit filsspirituel» dit-il en introduisantson sujet. En effet, Dr Talibi peutlégitimement revendiquer unefiliation spirituelle avec l’éminenthomme de culture nigérien. Le20 novembre 2013, il a soutenuà Ougadougou une thèse d’ha-bilitation en philosophie dontune bonne partie porte sur lestravaux de Boubou Hama. « Detoutes les façons, l’héritage deBoubou Hama, est inépuisa-ble », a souligné le conférencier.Parlant de Boubou Hama, il diraque l’homme est certes parti, et,qu’on peut, peut être, oublier cequ’il fut sur le plan politique,mais on ne peut pas oublier cequ’il a été en tant que penseur,écrivain. Aussi, le conférenciera voulu parler de Boubou Hama,sous le thème « Humanisme etdialogue interculturel ». Selon DrTalibi Moussa Hamidou, «Bou-bou Hama était porteur d’unephilosophie sans être philo-sophe ». L’instituteur que fut BoubouHama a en effet produit une

œuvre à teneur philosophique. Ila cherché à faire connaître à lajeunesse africaine la philosophieafricaine de la vie et de l’hommeà travers l’animisme songhay-zarma, exemplaire d’une Afriqueplurielle et métisse. Parlant d’unautre aspect de la pensée deBoubou Hama, le conférencier,a relevé que ce penseur cher-chait « à proposer au monde,l’humanisme africain dans lecadre d’un dialogue interculturel,comme complément au moder-nisme occidental et au spiritua-lisme asiatique qui n’ontdéveloppé, chacun qu’une seuledimension existentielle de l’hu-main, sans parvenir à l’hommeintégral ». Dans ces écrits, faitobserver le conférencier, Bou-bou Hama ne s’embarrasse pasde la finesse du style. Il em-prunte volontairement le style dela tradition orale, son souci étantde donner le maximum d’infor-mation. Il prévient d’ailleurs leslecteurs dans cet extrait querapporte Dr Talibi Moussa Hami-dou. « L’auteur s’excuse auprèsdu lecteur de la forme de cestextes, qui gardent plus d’unefois la liberté d’allure et dumême coup l’imperfection de lacommunication orale. La ri-chesse de l’information rachè-tera, nous l’espérons, cesdéfaillances ». La vision de l’humanisme deBoubou Hama, se base sur« un univers mythico-religieux ».Dans cette vision, qu’expliquele conférencier, Boubou Hamapense que « tout l’univers estun champ de forces bénéfiqueset maléfiques, positives ou né-gatives ». Boubou Hama dis-tingue trois parties dans lemonde, notamment l’Orient,l’Occident industriel et l’Afrique,toutes différentes l’une de l’autredans leurs visions, philosophiesde la vie et dans les valeurs ouprincipes qui régissent sa pré-sence. Pour Boubou Hama,chacune de ces parties aurait ef-fectué un parcours singuliersans être arrivée à couvrir la to-talité de l’Etre. Elles doivent dia-loguer pour cheminer ensemble,explique le conférencier. Ainsi,fait-il remarquer, dans cetteperspective, Boubou Hama, pro-pose une voie dans le cadred’un dialogue interculturel. C’est ainsi que le conférencierexpose cette pensée. « Contrai-rement à l’Occident qui a déve-loppé la maitrise de la matièrepar les sciences et techniques,et à l’Orient qui a développé desarts de vie spirituels jusqu’à unemaitrise de la corporéité,l’Afrique n’a pas encore livréson humanisme au monde. No-nobstant, le génie de l’Egypteantique qui a servi d’abreuvoiraux savants grecs, et l’art afri-cain qui a inspiré le talent desartistes occidentaux comme Pi-casso, l’humanisme africainreste en attente d’intégrer le ren-dez-vous du donner et du rece-voir que Léopold S. Senghor aappelé de tous ses vœux.»Dans un extrait de son essai

philosophique Le retard del’Afrique, Boubou Hama pré-sente la situation de l’Afriquevis-à-vis des autres parties dumonde comme un avan-tage : « Sur l’arbre de la vie, leretard africain est symbolique. Ilest une position de l’homme. Ilpeut à la fois s’animer de l’espritde l’Inde ancienne et de la mer-veilleuse technique de l’Occi-dent industriel, car il a en lui,potentielle, toute la puissancede l’esprit et de la matière».Cette pensée de Boubou Hamane conçoit pas l’homme africain,dans un cadre isolé. Cet hommedoit s’approprier les traditionsafricaines et les intégrer dans lemonde actuel, où il a un rôle his-torique à jouer. « L’Afrique noire,si elle est aidée, dans un déve-loppement libre, doit produirel’humain qui manque à la civili-sation industrielle de notreépoque», écrivait BoubouHama dans Le retard del’Afrique. La conclusion de l’essai philosophique de BoubouHama, telle que rapportée par leconférencier présente l’Afriquecomme une source d’espoirpour notre monde. «La tâcheessentielle de l’Afrique fut decréer l’homme. Son devoir neconsiste-il pas à le remodelerpour qu’il coïncide avec la muta-tion qui secoue notre globe ence moment?», disait-il dans lemême ouvrage.A travers cette conférence, lepublic a pu apprécier la philoso-phie de Boubou Hama que DrTalibi a abordé à travers lesthèmes de l’humanisme et del’inter culturalité. Comme l’a souligné, le conférencier, cet humanisme, a été développépar Boubou Hama à partir de laculture zarma-sonraï. C’est àpartir de ce substrat qu’il a développé une philosophie de lavie, et une philosophie del’homme, qui montrent la néces-sité de cultiver un humanismedans le cadre d’un respect del’autre, de chercher la recon-naissance réciproque avec l’au-tre et partager ce qu’on a aveclui. Le public a pu découvrir ouredécouvrir que l’Afrique a unephilosophie, et, cette philoso-phie est vécue par les africains,par ceux qui sont attachés auxvaleurs de l’Afrique profonde,des valeurs d’humanité à parta-ger avec le monde. Les inter-ventions lors des débats laissentcroire que la polémique surl’existence ou non d’une philo-sophie africaine, n’a plus sa rai-son d’être. L’intérêt réside plutôtcomme le dit, le conférencier,dans la prise en compte de« cette philosophie qui permetde nous découvrir, et pouvoir entant qu’africain discuter avec lereste du monde et proposerquelque chose, plutôt que d’êtredans le cadre de cette mondiali-sation, consommateur de valeurs, être producteur de valeurs ».

! Souley Moutari

! Conférence-débat à l’occasion de la célébration du ‘’Mois du Livre’’Boubou Hama, son humanisme et sa vision de l’inter culturalité

Dans le cadre de la célébration du ‘’Mois du Livre’’, événement qui donne cette année l’occasion au minis-tère de la Culture de rendre hommage à Boubou Hama éminent homme de culture et politique nigérien, deuxenseignants chercheurs, Dr Talibi Moussa Hamidou et Dr Farmo Moumouni, ont co-animé le 29 janvier dernier,une conférence à la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. DrFarmo Moumouni, enseignant la philosophie dans une université canadienne et petit fils de Boubou Hama aentretenu l’assistance sur la vie et l’œuvre de ce grand homme. Quant à Dr Talibi Moussa Hamidou, ensei-gnant chercheur au département de philosophie à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, il a lui, partagéavec le public quelques aspects de la philosophie de Boubou Hama. Dr Talibi, revendique également, et, lé-gitimement, une filiation «spirituelle» avec Boubou Hama, puisqu’il vient de soutenir une thèse d’habilitationen philosophie dont une bonne partie porte sur les travaux de Boubou Hama. Ainsi Dr Talibi était à l’aise pour

parler de la philosophie de Boubou Hama sous l’angle de l’humanisme et l’inter culturalité.

Le panel à la conférence

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Mardi 4 février 2014

ECONOMIE14

Sur le domaine éco-nomique, le continentpropose de nombreuses

opportunités. Malgré l’instabilitépolitique du Mali, du Soudan duSud et de la République cen-trafricaine, les perspectiveséconomiques pour 2014 restentpositives, nous apprend l'AfricaResearch Institute. Ainsi on yapprend que sa croissance de-vrait augmenter de 5,5%, grâceà des états leaders comme: leNigeria, le Kenya, l’Éthiopie, leGhana et l'Angola.Favorisant également une crois-sance économique, les prix deproduits de base devraient sestabiliser. Le continent aéchappé à la flambée des prix,favorisant ainsi la consomma-tion. Néanmoins, la clef d’une

croissance soutenue reste l'inté-gration régionale de certainpays pour attirer des investisse-ments. Mais ces perspectivesne sont réalisables qu’avec l’ap-pui de partenaires étrangerscomme la BNDES (la Banquenationale du Brésil pour ledéveloppement économique etsocial), où plus précisémentgrâce aux investissements depays tels que le Nigeria.«Véritable microcosme du con-tinent, l'économie nigériane aprogressé à un taux de 7 % paran. Au cours de la même période, le taux de pauvreté aégalement augmenté de 6,5 %par an. Le fossé entre les richeset les plus pauvres va s'ac-centuer en 2014 et pas seule-ment au Nigeria. La création

d'emplois n’est pas assez con-séquente pour réduire la pau-vreté», indique Africa ResearchInstitute.En matière de santé, le conti-nent a fait d’énormes progrès,notamment en ce qui concernela lutte contre le paludisme. Etce grâce à Mosquirix, un vaccindéveloppé par l’entreprise Glax-

oSmithKline. Présenté commele traitement antipaludéen leplus avancé et efficace pour lesnourrissons et les enfants à cejour, Mosquirix a le potentielpour radicalement changer l’ap-proche de cette maladie enAfrique.Sur le plan social, ça bouge pasmal aussi en Afrique, avec les

syndicats qui secouent les gou-vernements. «En 2013, unesérie de grèves avaient éclatédans le secteur public au Kenya,au Ghana, au Nigeria et danstrois des économies les plus dy-namiques de l'Afrique, au sujetdes rémunérations. Mais c’esten Afrique du Sud que leschoses ont vraiment dérapé. LeSyndicat national des tra-vailleurs de la métallurgie(Numsa), le plus grand syndicatdu pays, a officiellement retiréson soutien au Congrès Na-tional Africain (l’ANC)», rapportele site.Ces organisations détiennent deplus en plus de pouvoir et offrentde nombreux services à leursmembres. Cependant, ils sontsusceptibles de perdre du poidsau fil du temps. En Afrique duSud, la majorité de la créationd'emplois proviennent dusecteur informel.

(Slate.fr)

Certains économistesestiment que le Nige-ria est en train de de-

venir le futur leader ducontinent. Même si l’Afriquedu Sud reste bien plusdéveloppée en termes d’in-frastructures et dans biend’autres domaines, pour lesite américain, cela risquede ne plus durer troplongtemps. Toutefois, le

manque d’institutions ban-caires fiables nigérianes ex-plique pourquoi son PIB esttoujours inférieur à celui dessud-africains.Le plus grand producteur depétrole africain affiche au-jourd’hui un PIB de 292 mil-liards de dollars (environ215 milliards d’euros), alorsque l’Afrique du Sud, elle,table à 354 milliards de dol-

lars (environ 261 milliardsd’euros), d’après le Fondsmonétaire international.Cependant, le tout nouveaumode de calcul qui prend encompte l’évolution des prixet de la production pourraitfaire grimper ce chiffre de 20à 65%. Une croissance in-déniable qui place ce paysparmi les meneurs de l’économie africaine.Néanmoins, certains fac-teurs pourraient ralentir sondéveloppement: le taux depauvreté, la corruption etson pétrole qui attire desgroupes armés. La sécuritédu Nigeria est constammentremise en cause par les af-frontements entre l’armée etles islamistes de BokoHaram. Malgré cela, le

Nigeria reste la premièredestination des investisse-ments français directs enAfrique subsaharienne,

d’après le site de la Direc-tion générale du Trésor.

(Slate.fr)

L'Etat impulse cette croissance parde conséquents investissementsdans les infrastructures, portés

par les bailleurs. L'autoroute Abidjan-Yamoussoukro, reliant la métropoleéconomique à la capitale politique sur230 kilomètres, dont les 140 premiersavaient été inaugurés en 1981, a fi-nalement été achevée en novembre.Plus symbolique encore, le "troisièmepont" enjambant la lagune abidjanaise,ajouté à échangeurs et nouvellesvoies, doit permettre de désengorger laville, pour un gain évalué à 1% du pro-duit intérieur brut (PIB) l'an une foisl'ouvrage achevé fin 2014, selon undiplomate. La française Bouygues, en-treprise-phare de l'ancienne puissance

coloniale, est le principal acteur de cechantier monumental. "Le nouveaumiracle économique, après celui desannées 60 à 80, est objectivementréalisable", s'est réjoui mercredi DanielKablan Duncan, le Premier ministreivoirien, lors de l'ouverture du forum In-vestir en Côte d'Ivoire (ICI-2014), quise clôt vendredi et dont le but est d'at-tirer les investisseurs étrangers.La Côte d'Ivoire a accompli des "pro-grès remarquables" depuis 2011, a re-connu Christine Lagarde, la directricedu Fonds monétaire internationale,s'adressant aux 3.000 participants parvidéoconférence. Et "ce n'est passeulement un effet de rattrapage"après les mauvais résultats des

dernières années du régime du prési-dent Laurent Gbagbo, marquées par lacrise politico-militaire de 2000-2011,dont l'épilogue sanglant de 2010-2011a fait plus de 3.000 morts, remarque unautre diplomate qui critique pourtant la"mauvaise répartition" de la crois-sance, peu ressentie par les plus pau-vres. Les autorités vantent l'attractivité dupays. "Créer une entreprise en 24heures est une réalité en Côte d'Ivoire",où le tribunal de commerce d'Abidjanstatue en "moins de 90 jours", assèneEmmanuel Essis, directeur général duCentre de promotion des investisse-ments. Mais l'extraordinaire potentielagricole du pays reste à la base de sacroissance. A commencer par le cacao,dont la Côte d'Ivoire est le premier pro-ducteur mondial avec 1,45 million detonnes en 2012-2013, soit 35% desparts de marché et 15% du PIB dupays.La Côte d'Ivoire est également le deuxième producteur de noix de cajou(500.000 tonnes) de la planète. Tandis

que des plantations d'hévéa, de coton,d'huile de palme ou de fruits (banane,ananas, mangue) jalonnent le territoire."Dès qu'il y a paix, le pays prend 4points de croissance rien que dansl'agriculture", observe un économiste,

qui rappelle que la Côte d'Ivoire aconnu "une croissance moyenne de8% entre 1960 et 1980" grâce ausecteur.Le pays est également un petit pro-ducteur d'hydrocarbures. Et il disposed'un sous-sol riche, même si l'activitéminière ne représente pas plus de 5%du PIB. Pourtant, à l'exception de laBanque africaine de développement(BAD), qui reviendra cette année àAbidjan après une décennie d'exil àTunis, les gros groupes ne s'implantentpas encore en Côte d'Ivoire "pour ladurée", mais seulement afin d'en-granger "des résultats rapides", relèvel'économiste. La faute à un haut niveaude corruption, vilipendé par les dona-teurs, malgré de nombreuses mesuresgouvernementales censées favoriserla bonne gouvernance. La faute surtout

à une sécurité encore précaire. "Si j'aile choix entre investir au Ghana, qui vit30 ans de stabilité, et en Côte d'Ivoire,qui sort d'une décennie de crise, oùirai-je ?", questionne un diplomate.Un bulletin de l'ONU qualifiait en jan-vier la situation générale de "calme",malgré "de nombreux cas debraquages, viols, meurtres et conflitsinter-communautaires sur l’ensembledu pays". "En 2011, au sortir de lacrise, les investisseurs ont attendu. En2012 et 2013, ils ont un peu investi. Là,ils s'arrêtent. Ils ne savent pas ce quiva se passer en 2015", année de laprochaine élection présidentielle, re-marque-t-il.Le président Alassane Ouattara, can-didat déclaré à sa succession, multiplieles gages donnés à l'opposition afin deréconcilier le pays. Les "frères" exiléspolitiques sont appelés à rentrer. Lesprocès impliquant les pro-Gbagbo nesont pas tenus. Mais rien n'est encoregaranti. Le monde des affaires restedans l'expectative.

(AFP)

! Economie et Société Les 10 choses qu'il faut savoir sur l'Afrique

! Développement en AfriqueLe Nigeria, première puissance économique africaine ?

Les résultats économiques du Nigeria sont en passe de surpassercelles de l'Afrique du Sud. Entre 2012 et 2013, les sept branches ni-gérianes du groupe de supermarchés sud-africain Shoprite ontvendu plus de champagne au Nigeria, que les 195 enseignes enAfrique du Sud. Un signe révélateur d’une économie en pleine ex-pansion, d’après le Global Post, qui explique que la corruption, lamisère extrême et la violence, n’influeront pas sur sa santé écono-mique, car elle sera d’ici quelques années la première puissanceafricaine devant l’Afrique du Sud.

! La Côte d'Ivoire veut vivre son second "miracle économique"La Côte d'Ivoire, moins de trois années après la crise san-glante qui l'a ébranlée, connaît une croissance digne des ti-gres asiatiques, dont la persistance est conditionnée aumaintien de la paix et de la stabilité dans le pays. Plus 9,8%en 2012, +8,7% en 2013 et de 8 à 10% prévus pour 2014... Deschiffres repris comme une antienne par le gouvernementivoirien pour valider sa stratégie économique.

Vous pensiez tout savoir sur le continent africain? Voici la preuveque non. Le continent est en perpétuel changement et il est assezdifficile d’être à jour sur toutes les évolutions. C’est pourquoi leblog de l'Africa Research Institute a fait le classement des chosesà savoir sur l’Afrique. Nous avons établi un classement en trois ca-tégories.

L’économie africaine présente d’immenses opportunités

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Scène d’embouteillage dans une rue de Lagos au Nigeria

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Mardi 4 février 2014

SCIENCES ET TECHNOLOGIE 15

L'homme interpellé et placé en gardeà vue vendredi à Marseille après lapublication de vidéos sur internet lemontrant jetant un chat en l'air àplusieurs reprises, a été écrouésamedi et a été jugé en comparutionimmédiate lundi 3 février, a-t-onappris de source judiciaire.Déféré samedi après-midi, "Farid dela Morlette" né en 1989 comparaîtrapour "actes de cruauté envers unanimal domestique ou apprivoisé". Ilrisque jusqu'à deux ansd'emprisonnement et 30.000 eurosd'amende.Sur des vidéos circulant sur internet,on le voit jetant le plus haut et le plusloin possible un petit chat blanc etroux, qui retombe lourdement sur lesol en béton.Selon une source proche del'enquête, l'homme mis en cause areconnu les faits devant les policierset affirmé que le chat Oscar étaitvivant.L'animal n'a cependant pas étéretrouvé par les policiers. Ceux-cirecherchent également celui qui afilmé les scènes, vraisemblablementavec un téléphone portable.

(Observateur avec AFP)

I N C R O Y A B L E M A I S V R A I

Marseille : l'homme qui torturaitun chat jugé hier lundi

Arrêt du tabac : com-ment éviter la rechutePlus de 80% des fumeurs ontannoncé un jour leur intentiond'arrêter de fumer. Mais lâcherla cigarette n'est pas si facileque ça et il est aisé de rechuter.Les conseils de la Haute au-torité de santé pour éviter dereprendre la cigarette.Selon la Fondation pour le cœurde Grande-Bretagne, la majoritédes fumeurs arrête de fumer qua-tre fois sans succès avant de par-venir à lâcher définitivement lacigarette à la 5e tentative. Difficileen effet de ne pas rechuter :comme on a fumé pendant desannées, tous les jours et en touslieux, l'habitude finit par avoir unetrès grande force, proche de cellede l'instinct.Comme le souligne le Dr CédricGrouchka, membre de la Hauteautorité de santé (HAS), seuls3% des fumeurs qui décidentd'arrêter sans aucun aide y parviennent. Pour ce médecin,qui a travaillé sur les recomman-dations de la HAS pour arrêter defumer, le facteur clé de réussiteest l'accompagnement par lemédecin traitant. "Le médecingénéraliste est le professionnelclé pour concrétiser un désir d'ar-rêter de fumer, accompagner lefumeur et empêcher les rechutes.Des consultations dédiéesdoivent permettre de délivrer unsoutien psychologique et un suivimédical, conditions d'une plusgrande réussite" insiste-t-il.

Les situations à risque qui fontrechuterPour éviter la rechute, la hauteautorité de santé a mis au pointun outil (appelé colonnes deBeck) qui permet au médecin et

à son patient d'évaluer les situa-tions à risque et les émotionsqu'elles suscitent :«Je suis chez des amis et il y aune bonne ambiance. Comme jesuis content, j'ai envie d'allumerune cigarette» ;«Mon chef m'a fait des re-proches. Découragé, j'allume unecigarette»;«Mon enfant est malade. Anxieux, stressé, j'allume unecigarette » ;«J'ai un travail important surlequel j'ai du mal à me concen-trer. Fatigué, abattu, je fais unepause cigarette»...Une fois ces situations les plus àrisque décortiquées, le médecinanalyse les pensées automa-tiques qui vont inévitablementconduire l'ex-fumeur à rechuter :"Ca va me calmer ; Il faut faireface ; Ca va me stimuler ; C'estjuste pour une fois...".Il aide son patient à repérer lessituations et les lieux associés àl'envie de fumer, et lui apprend àidentifier ses comportementsdans ce contexte pour mieuxl'aider à y remédier. "Il y aura desfaux pas, mais chaque faux pasdonne l'occasion d'analyser denouvelles pensées automatiqueset de permettre de s'améliorer"ajoute le médecin qui considèreque l'arrêt du tabac est un com-bat qui nécessite la mise en placed'une vraie stratégie. "Pour cer-tains patients qui ne sont pasprêts à arrêter, la réduction dutabac peut être considéréecomme une première étape versl'abstinence totale. Cette réduc-tion de la consommation de ciga-rettes permet au fumeur d'avoirun contrôle sur son comporte-ment addictif, qui peut être mo-teur de changement".

4 conseils pour éviter la

rechute- Evitez les endroits où l'on fume.Fréquentez de préférence desnon-fumeurs et modérez votreconsommation d'alcool, car l'al-cool peut donner des envies defumer, diminue votre maîtrise desoi et expose donc aux faux paset aux rechutes.- Evitez de reprendre ne serait-cequ'une bouffée d'une cigarettecar ce faux pas conduit la plupartdu temps à la rechute. Il est plusfacile de refuser la première ciga-rette que la seconde.- Pratiquez un sport qui réclamedu souffle (comme, par exemple,la course à pied) en augmentantprogressivement le temps quevous y consacrez afin que viennel'envie de progresser (et donc degagner en capacité respiratoire !)- Affectez l'argent économisé surles cigarettes à une autredépense (une de vos passions ouun de vos hobbies) car si vousconservez ces économies en vued'hypothétiques dépenses, ellesresteront disponibles pour letabac.

(Topsanté)

Des chercheurs créent unverre qui se déforme maisne se casse pasDes chercheurs canadiens sontparvenus à rendre une plaque deverre extrêmement résistante enlui infligeant des microfissures,judicieusement réparties. Grâceà ce procédé, le verre peut se dé-former et ainsi absorber leschocs sans se briser.Des chercheurs canadiens sontpartis d'un constat : l'émail desdents ou les coquillages sont con-stitués de plus de 95 % deminéraux et ils sont particulière-

ment résistants. Pourtant, cettecomposition devrait les rendre frag-iles et cassants. Il n'en est rien. Plussurprenant encore, la nacre est3.000 fois plus solide que le minéralqui la constitue, indique l'étude quivient d'être publiée dans NatureCommunications."Les dents, les os et les coquillesdes mollusques sont fait deminéraux aussi fragiles que de lacraie, mais il sont bien connus pourleur haute résistance à la fracture,qui est plus grande que nosmeilleurs verres et céramiques industrielles", a expliqué FrançoisBarthelat, du départementd'ingénierie mécanique de l'Univer-sité McGill (Montréal). Pour mieuxcomprendre ce phénomène, leschercheurs ont étudié de près cesdifférentes structures.Ils ont ainsi découvert que cette ré-sistance était liée à l'agencementdes éléments constitutifs de cesmatériaux naturels. En effet, ils sontparcourus "d'interfaces faibles",c'est-à-dire de fractures micro-scopiques qui absorbent l'énergieen se déformant sous la pression(plutôt que de résister en force et decasser).

Un laser pour faire des micro-fissures

Partant de ce constat, leschercheurs canadiens ont cherchéà reproduire ce même agencementsur une plaque de verre. Ils sontpartis de la matière brute en es-sayant de l'assembler selon l'archi-tecture souhaitée comme cela sefait habituellement. C'est comme"faire un mur avec des Legos saufque dans ce cas les blocs sont microscopiques, ce qui rend latâche extrêmement difficile", asouligné M. Barthelat repris par

l'AFP. Pour y parvenir, ils ont finalementabordé le problème sous un autreangle. Au lieu de le fabriquer avecdes microfissures, ils les ontajoutées à l’aide d’un laser sur unmatériau préexistant. Ils ont ainsiréalisé des fissures d’un millièmede millimètre dans des lames deverre avant de les combler avec unpolymère. Ce procédé leur a permisd’obtenir un verre "200 fois plusrésilient" que l'original. "Un verreconventionnel va se fracturer en1.000 morceaux s'il tombe sur leplancher. Un récipient fait de notreverre bio-inspiré a la possibilité dese déformer un peu s'il tombe, maisne va pas se casser complète-ment", affirme M. Barthelat. Ce"verre gravé peut s'allonger depresque 5% avant de casser" (con-tre 0,1% avec un verre traditionnel).

De multiples applications D'après ses concepteurs, cette in-vention pourrait trouver de multiplesapplications, par exemple dans lafabrication de fenêtres pare-balles,de hublots, de verres de lunettesvoire d'écrans tactiles. Des essaissont par ailleurs actuellement réalisés sur d'autres types dematériaux. "Nous prévoyons de tra-vailler sur de la céramique et despolymères à l'avenir", a ajouté lescientifique. La chose devrait êtred’autant plus facile à commer-cialiser que le procédé "est trèséconomique". Il ne nécessite qu’unlaser pulsé permettant de cibleravec précision des points prédéter-minés. "Observer le monde naturelpeut réellement conduire àaméliorer les concepts fabriquéspar l'homme", a t-il conclu.

(Maxisciences )

NNUUMMEERROOSS UUTTIILLEESSRenseignements : 12Réclamations: 13SAMU: 15Police Secours: 17Sapeurs Pompiers : 18Hôpital : 20 72 22 53Médecins de nuit : 20 73 47 37

!Indépendance!Mali Béro!Chateau 8!Liberté!Centrale!Ni’ima!Cité Caisse!Liptako!Dendi!Gamkallé!Abdoul Karim!Ténéré!2ème Arrondissement!Wadata!Yantala!Collège Mariama!Dar Es Salam!Populaire Talladjé!Pop. Hôpital (sauf les dimanches)

PHARMACIES DE GARDEDu Samedi 1er au

Samedi 8 Février 2014

H O R O S C O P EH O R O S C O P EUn ami vous deUn ami vous de --mande votre soumande votre sou--tien. Même si c’esttien. Même si c’estun peu contraigun peu contraig --nant, il serait bonnant, il serait bonde le lui apporter.de le lui apporter.

Votre force deVotre force decaractère sera uncaractère sera unatout, mais ne déatout, mais ne dé--passez pas cerpassez pas cer--taines limites.taines limites. Au niveau des fiAu niveau des fi --nances, vous nenances, vous nefaites rien pourfaites rien pourvous rassurer.vous rassurer.Restez prudent.Restez prudent. La fierté etLa fierté etl’orgueil ne mèl’orgueil ne mè --nent pas bien loin.nent pas bien loin.Tendez la main,Tendez la main,oubliez les ranoubliez les ran--coeurs du passé.coeurs du passé.

La fatigue s’accuLa fatigue s’accu --mule et vous nemule et vous nepourrez pas conpourrez pas con--tinuer comme çatinuer comme çabien longtemps.bien longtemps.Prenez le tempsPrenez le tempsde vous reposer.de vous reposer.

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Reprenez le sportReprenez le sports é r i e u s e m e n t .s é r i e u s e m e n t .Vous avez stockéVous avez stockésuffisamment desuffisamment degras cet hiver.gras cet hiver.Vous n’aurez besoinVous n’aurez besoinde personne pourde personne pourvous mettre des bâvous mettre des bâ--tons dans les roues.tons dans les roues.Vous y arriverezVous y arrivereztrès bien vous-très bien vous-même!même!22

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Mardi 4 février 2014

SPORTS16

LE SAHELPlace du Petit Marché ;

BP 13182 Niamey (R. Niger)Tél : 20 73 34 86/87 ; Télécopieur : 20 73 30 90

E-mail : [email protected] Site web : www.lesahel.ne

Direction de la Rédaction et des Centres Régionaux (DR/CR)Directeur : Assane Soumana ; 20 73 99 86Rédacteur en chef: Idé Fatouma Rédacteur en chef Adjt: Siradji SandaSecrétaire de Rédaction: Oumarou Ali

Direction Technique (DT)Directeur: Issa Madougou ; 20 73 99 87Réd. en chef informatique: M. S. Abandé MoctarRéd. chef informatique adjt: Inoussa Oumarou

Direction Commerciale (DC)Directeur: Morou Hamadou 20 73 22 43Chef service Communiqué et Pub : Alhassane Assilila

Direction Administrative et Financière (DAF)Directeur: M. Ibrahim Garba Mahamane. 20 73 99 85Chef service Recouvrement: Mme Ado Haoua Hachimou

Directeur de PublicationMAHAMADOU ADAMOU

Composition : ONEPTirage :$4000 exemplaires

Dans son allocution, leprésident du ComitéOlympique Sportif du

Niger (COSNI) a d’abordprésenté ses vœux de santé etde bonheur à tous les membresdu bureau et aux responsablesdes fédérations sportives duNiger et leurs collaborateurs.Mamadou Doula Talata a en-suite souhaité que l’année 2014soit une année du développe-ment du sport au Niger, de soli-darité et de tolérance pour tout

le monde. Le président duCOSNI a ensuite indiqué quecette Assemblée générale s’in-scrit dans le processus normaldu renouvellement du BureauExécutif, qui se tiendra au coursdu mois de mai 2014. C’est ainsi que l’AG a plusieurspoints inscrit à son ordre du jour.Il s’agit notamment de la lectureet l’adoption du procès verbalde la précédente rencontre ; l’é-tude des statuts de certainsmembres pour avoir la possi-

bilité d’être à la CommissionElectorale Indépendante etdivers. Répondant aux ques-tions des médias sur le déroule-ment de cette Assemblée

générale, M. Mamadou TalataDoula a souhaité une participa-tion active de tous les respons-ables des fédérations. «Noussouhaitons que les respons-

ables des Fédérations puissents’exprimer sans ambages pourapporter leurs contributions aubon déroulement de l’AG etpour renforcer d’avantage lafraternité et la solidarité qui règnent au sein du COSNI» a-t-il déclaré.A la question se rapportant sursa candidature pour un autremandat, M. Mamadou TalataDoula a précisé que le momentn’est pas venu de se prononcersur les candidatures. Maisajoute-il, si le moment arrive etque ses collaborateurs lui fontconfiance, il déclare, ne trouveraucun problème en cela. Enfin,parlant des perspectives pourl’année 2014, le président duComité Olympique Sportif duNiger (COSNI) indique que c’estune année de recherche de plusde stages et de formations pourles différentes fédérations avecla victoire de la Libye.

Ali Maman (stagiaire)

Le séminaire qui a été ouvertle 30 janvier 2014 par leprésident de la CAF voit la

participation de présidents desclubs majeurs du continentafricain. Ils sont 37 au total à avoirété invités par la CAF à cette plate-forme d’échanges d’expérience etde débat sur des thèmes variés.En l’occurrence : commentdévelopper professionnellement unclub africain d’un point de vuemanagérial et financier ; les rôlesde la CAF, des fédérations, desligues et des clubs dans le proces-sus d’octroi des licences de clubs ;

comment développer les infra-structures de clubs et les stades ;comment soutenir et développerles jeunes joueurs au sein d’unclub ; droits TV, diffusion et pro-duction des matches en Afrique ;Marketing des compétitions etsponsoring des clubs ; aspect ju-ridiques concernant les clubs et lesstatuts des joueurs ; licences desclubs au sein des autres Con-fédérations et Ligues.Dans son discours d’ouverture leprésident de la CAF, Issa Hayatou,a balisé le cadre de la rencontre endes termes clairs : «Il s’agit à terme

de permettre ànos clubs d’élites,notamment ceuxsusceptibles deprendre part auxcompétitions in-terclubs de laCAF, de disposerdu cadre règle-mentaire, de l’or-g a n i s a t i o nadministrative,des infrastruc-tures et desressources financières à même degarantir cette migration vers le pro-fessionnalisme qui est inéluctableet inévitable».C’est donc en droite ligne de ce quiprécède qu’il a été décidé d’instau-rer depuis 2011 une licence des

clubs au niveau de chaque asso-ciation nationale. «La phase 1 dela feuille de route de la commissiond’octroi de licences des clubs sepoursuit. Elle prévoit principale-ment des opérations réglemen-taires à savoir : l’établissement des

règlements nationaux des licencesde clubs, la mise en place des in-stances décisionnaires au niveaunational et l’organisation de sémi-naires pour les clubs d’élites danschaque pays afin d’échanger surles procédures nécessaires à lamise en application du système»,a indiqué le président de la CAF.Le séminaire sur la professionnali-sation du football africain et la li-cence des clubs se tient en margede la 3e édition du Championnatd’Afrique des nations Orange,Afrique du Sud 2014, qui a débutéle 11 janvier et dont la finale qyu aopposé la Lybie au Ghana s’es dis-putée le samedi 1er février 2014 austade de Green Point au Cap avecvictoire.

(Caf)

! Assemblée générale ordinaire du Comité Olympique Sportif du Niger (COSNI)Plusieurs points à l’ordre du jour dont la mise en place de la Commission Electorale Indépendante

Le Comité Olympique Sportif du Niger (COSNI) a tenu son Assemblée gé-nérale ordinaire, samedi dernier, à son siège sis au centre Issaka Daboréde Niamey. C’est M. Mamadou Talata Doula Président du COSNI qui a pré-sidé la cérémonie d’ouverture des travaux de cette Assemblée générale,en présence des membres du Bureau du COSNI et des présidents des fé-dérations sportives. Cette AG a eu, à son ordre du jour, plusieurs points,dont le plus important est la mise en place d’une commission électorale in-dépendante, marquant ainsi le début du processus du renouvellement dubureau de ladite association prévue en mai prochain.

! Football/AfriqueHayatou et Blatter pour clôturer le séminaire sur la professionnalisation des clubs

Le président de la FIFA, Joseph Sepp Blatter, et le président de la CAF,Issa Hayatou, ont présidé conjointement le vendredi 31 janvier 2014 à15h30, heure locale, à l’hôtel Cape Sun au Cap en Afrique du Sud, lacérémonie de clôture du séminaire sur la professionnalisation dufootball africain et la licence des clubs.

La table de séance à l’ouverture des assises

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1. Ancienne compagnie aérienne (2 mots);2. Couleur de feu ! Connu;3. Empereur déchu ! Allant de l’avant;4. Parsemé;5. Sur le calendrier ! De taille appréciable;6. Cours français ! Pistolet ! Six romains;7. Joua des couleurs ! Il a six faces ! Titre anglais;8. Mode de plongée ! Abri pour serin;9. Produit de ruche (inversé) ! Terminé;10. Défrichages.

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H O R I Z O N T A L E M E N T1. Oeuvre de travailleur manuel;2. Une des îles cyclades ! Espions;3. Jouas des pattes en l’air ! Parfum du pastis;4. Agrément partiel ! Consonnes ! Esprit du corps (inversé);5. Métal ! Ronge lentement;6. Pierre précieuse ! Sont dans le fruit;7. Fait le prétérit des verbes du second groupe ! Que d’espions!;8. A quel moment? ! Le bon ne saurait mentir;9. Pieuses initiales ! Poste de guet ou surveillance ainsi effec-tuée;10. Embouchure d’un fleuve.

Issa Hayatou président de la CAF et Joseph Sepp Blattercelui de la FIA

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