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Photo : DR SITUA TION SÉCURIT AIRE L’Aqmi est à 40 km d’Alger, pas seulement au Sahel LUNDI 12 SEPTEMBRE 2011 - 14 CHAOUEL 1432 - N° 6356 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 DOCUMENTS WIKILEAK S Les contrats d’armement algériens vus de Moscou PAGE 3 PAGE 3

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SITUATIONSÉCURITAIRE

L’Aqmiest à 40 kmd’Alger, passeulement

au Sahel

LUNDI 12 SEPTEMBRE 2011 - 14 CHAOUEL 1432 - N° 6356 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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DOCUMENTS WIKILEAKS

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Lakhdar Brahimi se trouvait ces dernierstemps à Alger, selon des sources crédibles.Le diplomate, qui espérait faire bénéficier les

Algériens de ses analyses sur les grands conflitsmondiaux et régionaux, est cependant resté sur safaim.

En effet, Bouteflika, habituellement friandde réflexions sur la géostratégie, n’a pasestimé nécessaire de faire appel auxéclairages de l’expert.

Un jour, un sondage

OUI

NON

sans opinion

Résultats du dernier sondageEtes-vous satisfaits des nouveaux horaires institués

cette saison dans les établissements du cycle primaire ?

OUI : 27,06 %NON : 52,06 %SANS OPINION : 20,88 %

Êtes-vous satisfaits du déroulement de la première journée de reprise scolaire ?

Déposez votre réponse sur le sitedu Soir d’Algérie

www.lesoirdalgerie.com

Brahimi bredouille

Et ça repart !La bureaucratie a, décidément, la dent dure dans le secteur

de l'éducation.Ainsi, malgré les déclarations publiquesdu ministre de l’Education affirmant qu’ilest inutile de demander aux élèves déjàinscrits de fournir un extrait de naissan-

ce à chaque rentrée scolaire, les respon-sables des établissements continuent àl’exiger.

Résultat : quasiment tous les servicesd’état civil des APC ont été pris d’assaut

hier par des parents d’élèves qui, ayant prisles déclarations de Benbouzid pour argent

comptant, n’avaient pas jugé néces-saire de préparer ce document.

Congés suspendusS’attendant certainement à une ren-

trée scolaire particulièrement «chaude»,la DGSN vient de sus-pendre tous lescongés et permis-sions des poli-ciers «jusqu’ànouvel ordre».C’est ce que rap-portent dessources informéesen précisant quecette décision a étéprise lasemainedernière.

Lundi 12 septembre 2011 - Page 2

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Edité par la SARLSIÈGE :

DIRECTION-RÉDACTION :Fax : 021 67.06.76

ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar

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Djamel SAÏFIFouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSI

Mohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

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Le Soir : SIÈGE -Fax : 021 67.06.75

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

PP

Précisionsdu ministèrede la Culture

J’ai l’honneur, suite à l’articleparu dans la rubrique Periscoopde votre quotidien du 11 sep-tembre 2011, sous le titre «Vetoministériel», de vous demanderde bien vouloir insérer les préci-sions suivantes :

Monsieur Gérard Destanes deBernis étant un éminent universi-taire spécialiste en économie, leministère de la Culture a estiméque le fonds documentaire propo-sé trouverait plus naturellementsa place à la bibliothèque univer-sitaire pour les étudiants et cher-cheurs en sciences écono-miques.

Le chef de cabinet P/IA. Sidi Boumedine

Erreur surles couleurs Les Chnaoua du MCA ont

gagné leur première batailleface à leurs voisins de l’USMA.Ce premier «clasico» se dérou-le dans une imprimerie sollici-tée par les dirigeants du clubde Soustara pour établir lescartes d’abonnement des habi-tués de Bologhine qui devaientêtre remises la semaine derniè-re. Une opération qui n’a puavoir lieu en raison d’une gros-sière confusion : au lieu durouge et du noir, couleurshabituelles de l’USMA, cescartes d’adhérent comportaientdeux bandes aux couleurs duMouloudia, le rouge et le vert.L’erreur réparée n’a pas man-qué d’irriter les Usmistes quicroyaient et criaient au com-

plot. Il est vraiqu’entre

Usmisteset Mou-lou-déensd’Alger,ce n’estjamais

le grandamour.

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 12 septembre 2011 - PAGE3

Lors de la conférence d’Algersur le terrorisme dans le Sahel, il aété beaucoup question de la mena-ce que fait peser l’Aqmi depuis lachute du régime de Kadhafi. Lesquatre pays du champ (Algérie,Mali, Niger, Mauritanie) et leurspartenaires occidentaux, Etats-Unis en tête, ont mis l’accent sur lacoopération entre les pays de larégion pour lutter contre le terroris-me dans le Sahel.

Certes, la situation en Libye aété évoquée. L’Algérie a le droit dese préoccuper de ce qui se passe àses frontières, notamment à l’est,en Libye où un pillage en règle desarsenaux libyens va donner lieu, sice n’est pas déjà fait, à un traficd’armes à grande échelle au profitde l’Aqmi et des trafiquants de toutpoil. C’est une source d’inquiétuderéelle d’autant que le nouveau pou-voir libyen, qui n’a pas encoreassuré son autorité, qui a encorefort à faire avec les kadhafistes,n’est pas en mesure (et ne le serapas avant de longues années) desécuriser la situation en Libye.Cette inquiétude s’ajoute à ce quise passe à la frontière sud del’Algérie, au Mali, au Niger et enMauritanie.

Mais, ce qui se passe cheznous est aussi préoccupant.L’Aqmi n’est pas si loin : elle est àquarante kilomètres de la capitale,dans la région de Boumerdès et de

Sidi-Ali-Bounab. Bien plus, au fildes mois et des ans, le terrorismeest bien là. Les morts se comptentpar centaines depuis la promulga-tion des deux lois, concorde civileen 2000, puis réconciliation natio-nale en 2006. L’attentat perpétrécontre l’Académie militaire deCherchell, une école de renomméeinternationale, fleuron de l’Algérieindépendante, où 18 officiers, dontun Tunisien et deux Syriens, ontété tués, rappelle à ceux qui fontmine d’oublier que l’Aqmi est toutprès. Cette organisation ne l’a-t-elle pas revendiqué, sans rire, en

signe de solidarité avec le peuplelibyen en lutte contre Kadhafi quel’Algérie soutiendrait ? De plus,avant cet acte terroriste, l’Aqmiavait déjà frappé à Bordj Menaïel,à Tizi Ouzou et ailleurs. Par consé-quent, si cette organisation sembleretrouver un second souffle, celan’est pas dû seulement à la situa-tion libyenne.

Plus encore, cette conférenced’Alger montre, si besoin est, quele pouvoir politique privilégie untraitement exclusivement sécuritai-re du terrorisme en lieu et placed’un traitement politique couplé à

une mobilisation citoyenne. D’où lefait qu’il fasse en sorte de décon-necter le terrorisme de ce qui lelégitime et qui constitue sa raisond’être, à savoir l’idéologie islamis-te, et que les Algériens soienttenus à l’écart de la lutte antiterro-riste, comme si elle ne les concer-nait pas, comme si l’objectif des dji-hadistes n’était pas la prise du pou-voir et l’instauration d’un régimethéocratique à la talibane. Aussi,est-il permis de penser que ce trai-tement exclusivement sécuritairerelève d’un choix stratégique per-mettant au pouvoir de ne pas fer-

mer la porte à une solution poli-tique basée sur un compromisavec cette partie de la mouvanceislamiste qui, par ailleurs, n’ajamais dénoncé les actes terro-ristes et qui appelle, sans risqued’être rappelée à l’ordre, à unelarge amnistie y compris pourDroukdel et ses amis. En tout cas,cette stratégie a eu déjà pourconséquence de démobiliser lesAlgériens et de jeter le doute sur laréalité même du terrorisme islamis-te, alors qu'ailleurs, aux Etats-Unis,les citoyens se mobilisent contre lamenace terroriste et rendent hom-mage aux victimes. Pas chez nous,en tout cas. Une chose est sûre :les anciens de l’ex-FIS et de l’ex-AIS l’ont parfaitement compris, euxqui n’ont jamais dénoncé les atten-tats terroristes, ni pris leurs dis-tances avec l’Aqmi, voire Al Qaïdade Ben Laden. Et pourquoi lesdénonceraient-ils, pourquoi pren-draient-ils leurs distances avec lessuccesseurs de Ben Laden, quandils observent que les plus hautesautorités du pays observent unsilence pieux sur ces actes ? Aussiquoi de surprenant que MadaniMezrag et ses amis soient plus queconfortés dans leur démarche etqu’ils n’aient pas renoncé à toutespoir de retour sur la scène poli-tique avec, à la clé, la prise du pou-voir en alliance avec les islamo-conservateurs au sein et en dehorsdu système !

H. Z.

Par Hassane Zerrouky

L’Aqmi est à 40 km d’Alger,pas seulement au Sahel

Lyas Hallas - Alger (Le Soir) -La livraison est à l’origine d’un inci-dent ayant occulté, deux ans après,l’essentiel de la visite de Bouteflikaà Moscou. «Les discussions entreBouteflika et Poutine ont été axéessur les questions économiques etnon pas militaires. Les Algériens nevoulaient pas faire de l’ombre à lavisite du président Bouteflika àMoscou. Les deux parties sont par-venues à un accord au sujet desMiG-29 dont les termes sont confi-dentiels. Mais l’histoire révélée à lapresse russe qui a spéculé surcette question était un signe dedétérioration des relations entre lesdeux pays. Pour être franc, les rap-ports de la presse sont exacts surde nombreux détails», révèleLeonid Barkovsky, conseiller princi-pal chargé des affaires du Moyen-Orient et l’Afrique du Nord près duministère des Affaires étrangères.

Un deal entre Bouteflikaet Poutine ?

Ce sont plutôt les considérationsdu jeu politique interne à chacundes deux pays qui ont prévalu dans

la signature dudit contrat. «Le pré-sident algérien a autorisé cettedépense pour protéger son dos, enobtenant des ‘‘jouets pour ses gar-çons militaires’’ (toys for his militaryboys, Ndlr)», commente KonstantinMakiyenko, directeur adjoint duCentre russe des analyses straté-giques et des technologies (CAST)qui spéculait sur des divergencesentre le président Bouteflika et dehauts gradés de l’institution militai-re. «L’affaire serait une tentative deles acheter», conclut-il. Même si lesnégociateurs algériens ont posé laquestion de l’effacement de la dettecomme une condition à la signaturedu contrat.

«Si la Russie avait insisté pourle recouvrement de sa dette, lescontrats n’auraient peut-être pasété signés», souligne-t-il. L’accordest néanmoins «gagnant-gagnant»,estime Aleksandr Golts, rédacteuren chef adjoint du YezhenedelinyZhurnal. «L’Algérie allait rembour-ser la dette de toute façon. Maisl’accord bénéficiant aux Algériens,qui ont vu leur dette effacée, estprofitable à la partie russe.

L’industrie militaire maintiendra seslignes de production en marche etdes milliers d’emplois devront êtrepréservés. Le camp de Poutinepourrait en tirer de grands divi-dendes à l’approche des électionsprésidentielles de 2008». Lectureplutôt approuvée par le vice-prési-dent de la commission de la défen-se de la Douma (Parlement russe) :

«Le contrat profite amplement aucomplexe militaro-industriel russe.L’Algérie est un bon marché pour laRussie du moment que ça ne sus-cite pas les mêmes sensibilités poli-tiques si les Russes vendent desarmes à l’Iran, la Syrie ou leVenezuela. La Russie n’a pas d’in-térêts vitaux en Afrique du Nord etson approche est commerciale.»

MiG, le grandbénéficiaire

Les citations sont puisées dansdeux câbles de la diplomatie améri-caine, mis dernièrement en lignepar Wikileaks. Le premier émanantde l’ambassade des Etats-Unis àAlger datant de mars 2008, au len-demain de la visite de Bouteflikaeffectuée en février 2008 àMoscou.

Le deuxième émanant de lamission diplomatique US à Moscouet datant de 2006, parle des résul-tats de la visite de Poutine à Alger,deux années plus tôt. Une visite aucours de laquelle la partie algérien-ne a matérialisé des accords decoopération signés en 2001 àMoscou par un gros contrat d’arme-ment.

Le contrat porte sur l’effacementde la dette algérienne de 4,7 mil-liards USD qu’elle devait à laRussie en contrepartie de l’achatpar l’Algérie d’avions militaires (36MiG-29, 28 SU-30, 14 jets d’entraî-nement Yak-130), un système dedéfense aérienne du territoire et250 chars d’assaut. Les avions àeux seuls totalisent 3,5 milliardsUSD.

«Ce contrat devrait relancer leconstructeur MiG qui souffre cesdernières années de la concurren-ce de Sukhoy, plus compétitif queMiG sur le marché russe», faitremarquer Konstantin Makiyenko.

L. H.

DOCUMENTS WIKILEAKS

Les contrats d’armement algériensvus de Moscou

Lors de sa visite d’Etat à Alger, le 10 mars 2006, VladimirPoutine, alors président de la Fédération de Russie, asigné un contrat d’armement avec l’Algérie d’une valeurde 7,5 milliards USD. Le contrat continue d’alimenter lachronique en Algérie comme en Russie, à cause notam-ment des bombardiers MiG-29 fournis à l’Algérie et qui nerépondaient pas aux normes requises.

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Aqmi, une source d’inquiétude réelle pour l’Algérie.

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Poutine et Bouteflika.

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 12 septembre 2011 - PAGE 4

FINANCEMENT DES CAMPAGNES ELECTORALES

Plus d’argent dans les élections

Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -Le législateur a décidé de revoirles taux de financement des cam-pagnes électorales. Actuellement,les candidats à l’élection prési-dentielle ne peuvent dépasser lasomme de 15 millions de dinarspour le financement du premiertour du scrutin.

Il atteint les 20 millions dedinars en cas de second tour.Mais les sommes autoriséesconnaîtront une hausse significa-tive dès l’entrée en vigueur dunouveau code électoral.

«Les dépenses de campagnesd’un candidat à l’élection de laprésidence de la République nepeuvent excéder un plafond desoixante millions de dinars (60000 000 DA) pour le premier tour.Ce montant est porté à quatre-vingt millions de dinars (80 000000 DA) en cas de second tour»,lit-on dans l’article 205 de cetavant-projet de loi.

Pour ce qui est des candidatsà l’élection législative, le texteprévoit également une augmenta-tion du montant autorisé. Celui-ci

passe de 150 000 dinars à 1 mil-lion de dinars. Les candidats àtoutes élections pourront toujoursse faire rembourser une partiedes frais engagés après procla-mation des résultats par leConseil constitutionnel.

Le législateur a maintenu ladisposition obligeant les candi-dats à tenir un compte de cam-pagne. «Ce compte présenté parun expert-comptable ou un comp-table agréé est adressé auConseil constitutionnel.

Le compte du président de laRépublique élu est publié au Jour-nal officiel. Les comptes des can-didats élus à l’Assemblée populai-re nationale sont transmis aubureau de celle-ci.

En cas de rejet du compte decampagne par le Conseil constitu-tionnel, il ne peut être procédé auremboursement», précise l’article209. Une fois les critères remplis,les candidats ouvrent droit à unremboursement forfaitaire de10% «des frais réellement enga-gés».

Les sommes remboursées

peuvent, toutefois, augmenter enfonction des résultats obtenus parles candidats. Pour ce qui est dessources de financement, les pou-voirs publics n’ont rien apporté denouveau.

L’article 203 indique juste quel’argent doit provenir «de la contri-bution des partis politiques, del’aide éventuelle de l’Etat, accor-

dée équitablement et des revenusdes candidats». L’interdiction derecevoir «d’une manière directeou indirecte» de l’argent en pro-venance d’un Etat étranger oud’une personne étrangère a éga-lement été maintenue.

Mais le texte n’apporte rien denouveau en matière de contrôledes comptes de campagne.

L’amendement du code électoralaurait été l’occasion de revoir lesystème en profondeur et d’ins-taurer des mécanismes efficacesde surveillance.

Aujourd’hui, il est de notoriétépublique que la participation àune élection est avant tout unequestion de sous. De gros sous.

T. H.

L’avant-projet de loi relatif au régime électoral revoit à lahausse le mécanisme de financement des campagnesélectorales. Les montants peuvent atteindre jusqu’à 80millions de dinars pour les candidats à l’élection prési-dentielle mais ne sauraient dépasser 1 million de dinarspour les futurs candidats à la députation.

SAHELEntretiens

entre Messahelet le ministre malien

des Affaires étrangèresLe ministre délégué chargé des Affaires maghrébines

et africaines, M. Abdelkader Messahel, s'est entretenuhier à Alger avec le ministre malien des Affaires étran-gères et de la Coopération internationale, M. SoumeylouBoubèye Maïga. L'entretien s'est déroulé à la résidenceEl-Mithak en marge des travaux de la commission mixtede coopération algéro-malienne.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de l'entre-tien, M. Messahel a indiqué que la commission mixtepermettra de faire une évaluation de tous les pro-grammes de coopération mis en œuvre par les deuxpays. Il a relevé l'existence entre l'Algérie et le Malid'une coopération «concrète» en matière de formation,rappelant que des bourses d'études sont «régulière-ment» accordées par l'Etat algérien au gouvernementmalien dans les domaines notamment scientifique, mili-taire, administratif et de la santé.

M. Messahel a souligné, par ailleurs, que la routetranssaharienne arrivera à la frontière malienne aucours du quinquennat 2010-2014, précisant que la par-tie malienne est «bien prise en charge».

«Nous discutons avec nos amis maliens pour pour-suivre la réalisation de la bretelle malienne et nousallons procéder comme nous l'avons fait avec le Niger»,a-t-il dit, rappelant que sur les 222 km qui restaient dutronçon nigérien, un montage financier de 183 millionsde dollars a été mis en place avec la Banque africainede développement (BAD) et la Banque islamique dedéveloppement (BID).

Pour le tronçon malien, le ministre a expliqué que,lors de Conférence internationale d'Alger sur la sécuritéet le développement dans les pays du champ (Algérie,Mali, Mauritanie et Niger), la BAD, la BID, l'Union euro-péenne et le Qatar ont marqué un «intérêt très particu-lier» au financement des infrastructures.

Il s'est dit optimiste quant à la «disponibilité» mani-festée par les bailleurs de fonds lors de la conférenced'Alger.

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Sam

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Il est impératif d’installer des mécanismes efficaces de surveillance.

Le député de Saône-et-Loire a choisi, hier, d’ache-ver sa visite algéroise parune rencontre avec des jour-nalistes. Discussion à bat-tons rompus sous les lam-bris du salon de thé de l’hô-tel El-Djazaïr. Le discoursest rodé. Arnaud Monte-bourg revient sur les «lienspersonnels» qui le lient àl’Algérie. Il évoque la ren-contre qu’il a eue quelquesheures plus tôt avec la séna-trice Leïla Tayeb au coursd’une visite au Conseil de lanation. «Madame Tayeb, qui

est une grande maquisarde,m’a confié que mon grand-père lui avait sauvé la vie.Mais elle n’a pas souhaitédonner de détails en public,préférant évoquer cette his-toire en aparté», confie-t-il.Transition parfaite pouraborder un sujet plus «sen-sible» : le passé colonial dela France en Algérie.

L’homme, s’il venait àêtre président de la Répu-blique, dit être prêt à toutassumer. «La reconnaissan-ce de la responsabilité de laFrance est justifiée. Je ne

vois pas en quoi cela pour-rait poser problème. Nousdevons faire de mêmequ’avec la question de lacollaboration avec l’occu-pant nazi ou encore sur lepassé colonial à Madagas-car. Le sujet de la colonisa-tion est présent dans tousles entretiens. C’est uneobsession de part etd’autre», insiste-t-il. Ira-t-iljusqu’à la repentance ? «Legouvernement algérien n’ajamais exigé de repentan-ce», se défend-il. Pour lui,l’histoire doit être «écrite àquatre mains». «Cela auraitdû être mis sur la tabledepuis longtemps. Nousdevons reprendre le cheminde la réconciliation. L’histoi-re doit être écrite par lesdeux parties, à quatre

mains. Il ne s’agit ni de réha-biliter la colonisation ni d’enfaire un sujet de discordeperpétuel. Il faut assumer.»Interrogé sur le dossierlibyen, le parlementaire s’estmontré particulièrement cri-tique envers le rôle de laFrance. «L’intervention de laFrance a dépassé le cadrede la résolution de l’ONU.Nous allons vers l’irakisationde la Libye. J’ai eu l’occa-sion d’évoquer longuementle dossier libyen avec leministre des Affaires étran-gères algérien lors d’uneentrevue à laquelle assistaitl’ambassadeur de France.»Pour lui, le futur chef del’Etat français devra gérer«dix ans de politique inté-rieure et extérieure sarko-zienne». T. H.

RESPONSABILITÉ COLONIALE DE LA FRANCE

Arnaud Montebourg prêt à assumer Arnaud Montebourg estime que l’Etat fran-

çais se doit d’assumer son passé colonial enAlgérie. Le candidat aux primaires du Partisocialiste pour l’élection présidentielle de 2012affirme que l’histoire doit être écrite à quatremains.

DEUX SYNDICATS DU SECTEUR DES COMMUNESAPPELLENT AU DÉBRAYAGE

Les APC risquent la paralysieLa Fédération nationale des

fonctionnaires du secteur descommunes (FNFC), affiliée auSnapap, entamera une grèvede trois jours à partir de mardi20 septembre. Si aucuneréponse n’est apportée à leursdoléances, au bout de ces troisjours, les communaux se lan-ceront dans une grève illimitéeà partir du dimanche 25 sep-tembre.

Après l’appel à la grève d’unesemaine dans les communes lancé par

le Conseil national des communes(CNSC), c’est autour d’un autre syndi-cat du secteur de monter au créneau.

La Fédération nationale des fonc-tionnaires du secteur des communes(FNFC) déposera, aujourd’hui, un pré-avis de grève de trois jours pour lemardi 20 septembre. «Si au bout deces trois jours, aucune réponse n’estdonnée à nos revendications, nousentamerons une grève illimitée à partirdu dimanche 25 septembre», a déclaréM. Hallassa, président de la Fédéra-tion. Les contestataires, qui réclamentla promulgation du statut et du régimeindemnitaire des communaux avec

effet rétroactif depuis janvier 2008, ontlancé, depuis juin dernier, plusieursappels à la protestation. Le dernier endate, un débrayage de cinq jours étéprévu en juillet dernier.

La Fédération nationale des fonc-tionnaires du secteur des communes afini par geler son mouvement de grèveaprès l’engagement de la tutelle àprendre en charge les revendicationsdu personnel. Un engagement qui n’apas été honoré, regrette le représen-tant des communaux. Ce dernier aver-tit : «Une fois la grève déclenchée, tousles services seront paralysés.»

S. A.

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 12 septembre 2011 - PAGE5

Rym Nasri - Alger (LeSoir) - A peine l’opérationde relogement achevéedans le quartier DjenaneHassen, datant de l’époquecoloniale, dans la communede Oued Koreich, sur leshauteurs d’Alger, les enginsont entamé la démolition deces vieilles maisons.

L’opération a dû êtreinterrompue par les ser-vices de la wilaya carquelques familles y résidentencore. Selon des riverains,les dossiers de ces famillesont été rejetés par le logicielde filtrage. Ce systèmeaurait découvert que ces«postulants» ont déjà deslogements ailleurs.

A El Madania, la cité DiarEchems conserve toujours

les vieux immeubles libérésaprès l’opération de reloge-ment, il y a plus d’uneannée. Depuis, aucuneopération d’éradication n’aété envisagée. Les fenêtreset portes ont été «défon-cées», les murs et les esca-liers tombent en ruine maisces immeubles résistentencore. Outre l’imagehideuse qu’ils donnent, cesbâtiments se sont transfor-més en gîte pour délin-quants. Dans la communede Dergana, à l’est de lacapitale, les chalets provi-soires du quartier dit DraâEl Qandoul n’ont toujourspas été démontés. Leursoccupants ont, pourtant,bénéficié de logementsdans le cadre de la même

opération, à la fin de lasemaine dernière.

Hier encore, ces habita-tions se tenaient debout aurisque d’être squattées par

des indus occupants quivont à leur tour exiger unlogement social. Sur leslieux, seuls quelquesagents de la Garde commu-

nale assurent la surveillan-ce.

«Nous surveillons le sitepour éviter le pillage desportes, fenêtres et les maté-

riaux constituant les cha-lets. L’opération de déman-tèlement de ces maisonsn’a pas encore démarré.Elle sera lancée incessam-ment et sera certainementassurée par une société pri-vée», dira l’un des agents.

A quelques encablures,un autre site de chalets sedresse sur le bord de laroute nationale. Implantéesprès du domaine Chabou,ces habitations sont inoccu-pées. «Les familles y rési-dant ont été relogées il y alongtemps», dira un habi-tant du quartier.

La plupart des maisonsont été «allégées» de leursportes et fenêtres. Tout cequi pouvait être emporté adisparu. Un calme oppres-sant s’impose. On a du malà penser qu’en ces lieux,vivaient des familles etjouaient des enfants.

R. N.

Mehdi Mehenni - Alger(Le Soir) - L’émotion est inten-se. Après 50 ans d’exiguité etd’inconfort, de souffrance et demisère, certains, dont l’âgeavancé ne permettra certaine-ment pas de jouir longtemps decet heureux présent, auront aumoins le privilège de rendrel’âme sous un toit décent.

D’autres verront, par contre,leurs enfants et petits-enfantsgrandir et évoluer dans uncadre de vie bienséant. A borddes 1 200 camions de déména-gement réquisitionnés par laWilaya d’Alger pour l’opérationde cette nuit, les premièresfamilles contemplent silencieu-sement leurs anciennesdemeures s’éloigner, non sanscet agréable sentiment qui pré-cède les événements heureux.

Les yeux débordants delarmes, les cœurs gonflés dejoie, ces mères de famille, quiont pour la plupart fondé leursfoyers dans la «précarité», fontleur marche vers le bonheur. Letrajet pour la vie. Il est minuit etle premier bilan de la soirée faitétat du relogement de 49familles sur les 330 du bidonvil-le de Diar El Baraka, program-mées pour ce premier jour del’opération. Quant aux 245familles bénéficiaires de Diar ElMahçoul, 35 ont déjà prononcéla prière que veut la tradition enfranchissant l’entrée d’un biennouvellement acquis. Si les can-didats au relogement de Diar El

Mahçoul ont été affectés versles sites d’accueil fraîchementlivrés d’El Hammamet, Draria etles Bananiers, ceux de Diar ElBaraka ont été relogés surplace. La wilaya d’Alger a pro-cédé progressivement à l’éradi-cation de cet immense bidonvil-le pour ensuite construire deslogements sur la partie libérée,reloger une autre vague et pro-céder encore une fois à ladémolition de l’espace dégagé.

Il s’agit selon les explica-tions du directeur du logementde la wilaya d’Alger, MohamedSmaïl, d’une «opération terroir»qui consiste à reconstruire duneuf sur le vétuste, ce que lesspécialistes appellent la «régé-nération urbaine».

Les familles de cesanciennes habitations colo-niales, des caveaux en formede petites coupoles mau-resques – d’où l’appellation«maisons cimetières» — qui ontconnu d’innombrables exten-sions anarchiques depuis l’indé-pendance, ont ainsi vu leurslogements se construire pierrepar pierre, tel un bonheur quel’on voit grandir. Il est 1h dumatin, et l’opération se poursuitcalmement au site d’accueil d’ElHammamet où le convoi ducabinet du wali d’Alger a faitescale quelques instants avantpour une première évaluationsur terrain. Mais l’opération nese déroule pas partout sous debons auspices. Les éléments de

la gendarmerie en charge dusite de Baraki viennent d’arrêterun individu dangereux sous l’ef-fet de psychotropes qui semaitla terreur avec un sabre japo-nais.

Le DG de l’OPGI de HusseinDey, Mohamed Rhaimia, et ledirecteur du logement de lawilaya d’Alger parlaient d’unproblème de disponibilité d’élec-tricité sur le site d’accueil deDraria. Le directeur des mineset de l’industrie avait cru quel’opération était programméepour dimanche. Un léger malen-tendu mais qui n’était pas sansconséquence sur une opérationd’une telle envergure.

Le problème sera résolu unmoment après car, dit-t-on, lewali d’Alger aurait exigé uneliste des noms et des numérosde téléphone des permanen-ciers de Sonelgaz pour cette

fois-ci. Une fois sur le site deDraria, il s’avère que les pro-blèmes ne se limitent pas seule-ment à la disponibilité du cou-rant électrique.

Des familles bénéficiairessont arrivées avant leurs feuillesde route et sans leurs affecta-tions et attestations de reloge-ment. La daïra de Sidi M’hameds’est contentée de leur délivrerles coupe-files de transport desbagages.

Cafouillage à Baraki Il est 3h du matin et si pour

les 161 familles déjà relogéessur les 245 de Diar El Mahçoulles choses évoluent, à Barakil’opération stagne. Sur les 330familles programmées seuls129 ont accédé à leurs nou-veaux toits.

Au lieu de procéder à l’élimi-nation des maisons précaires

ligne par ligne, l’évacuations’est faite dans l’anarchie etpersonne ne savait qui devaitpartir en premier tant que toutesles affectations n’étaient pasencore arrivées. L’alerte estdonnée par le directeur du loge-ment mais une heure plus tard,les chiffres ne semblent toujourspas avancés.

A 6h du matin le dispositif derelogement est levé pour laisserplace à un service minimum. ADiar El Mahçoul, les comptessont pratiquement bons. A DiarEl Baraka, les familles relogéesne dépassent toujours pas les157 sur les 300.

A partir de 8h, le cabinet duwali d’Alger prend le relais pourvenir au secours de la daïra deBaraki et l’opération ne seraentièrement bouclée qu’enfind’après-midi.

M. M.

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Quelques jours après la première opérationde relogement dans la wilaya d’Alger, les habi-tations précaires et les chalets touchés sontencore visibles.

Samedi 10 septembre. Il est 22h30. La première vaguedes familles bénéficiaires de Diar El Mahçoul quitte la citémi-centenaire pour un court trajet vers un bonheurdurable. A l’extrémité sud-est de la capitale, les «MaisonsCimetières» de Diar El Baraka, à Baraki, ont enfin levé lesverrous pour laisser échapper les mort-vivants.

Quelques familles résident encore dans ces habitations de fortune.

PLUS DE 500 FAMILLES EN ONT BÉNÉFICIÉ HIER

L’opération relogementse poursuit à Alger

ILS SONT TOUJOURS DEBOUT APRÈS LE DÉPART DE LEURS OCCUPANTS

Sites attendant squatteurs

Enfin un toit décent !

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 12 septembre 2011 - PAGE 6

RÉCIT DE LA PREMIÈRE JOURNÉE D’ÉCOLE

Premiers pas, grande émotion

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Ce 11 septembre restera long-temps gravé dans les mémoiresdes parents qui accompagnaientleurs enfants pour la première foisà l’école. L’événement —parceque c’en est un – auquel pourtantles familles sont préparées depuisdes mois est loin de se vivre dansla sérénité.

Le stress aura été au rendez-vous. Et si les embouteillagesempêchaient d’être à l’heure ? Etsi finalement l’enfant réagissaitmal au moment de la séparation ?Et si le contact ne passait pasavec la maîtresse ? Les questionstaraudent les esprits et le stressest monté d’un cran hier lorsqu’àhuit heures, il a fallu franchir cetantre du savoir dans lequel évo-lueront les enfants cinq annéesdurant.

On explore les lieux, on sefraye un chemin parmi les plusgrands, visiblement plus à l’aiseque les «nouveaux». Il y a trop demonde dans cette cour immense.

Il faudra bien quelques minutespour comprendre dans quellebâtisse les premières années doi-vent se diriger. Le moment estchargé d’émotion. Sur la porte, ilest écrit en grand «premièreannée». C’est la bonne classe. Lesoulagement ! Les murs sont d’unblanc immaculé, les rideaux flam-bant neufs, le tableau est blanc etune dizaine d’enfants ont déjà prispossession des lieux.

Les parents sont aussi nom-breux que les enfants.Embrassades, phrases rassu-rantes, re-embrassades. Lesenfants sont quelque peuinquiets. «A quelle heure je rentreà la maison ?», «Qui viendra mechercher ?». Les parents répon-dent, rassurent comme ils peu-vent. Ils sont eux-mêmes parta-gés entre la fierté de voir leurenfant faire son entrée à l’école etdes appréhensions multiples liéesà un nouveau mode d’organisa-tion, une nouvelle vie qui com-mence et qui impose désormais

de nouvelles habitudes pour tous. Dans la salle de classe, sous

le regard bienveillant d’une jeunemaîtresse, les parents placentleurs enfants. Les premières

tables sont déjà occupées par lespremiers arrivés. Il faudra secontenter de la troisième table.De toute façon, pensent certains,la première table ne sera jamais

pour leur fils, il est, dit-on, tropgrand. A huit heures trente, c’estl’heure de laisser les enfantsseuls face à la maîtresse. Onprend les dernières photos, on faitun dernier bisou et encore unepromesse d’être là «les premiers»devant la grille de l’école dès 11heures 15 minutes. Evidemmentqu’on y est arrivé à l’avance.

Devant la grille de l’école, c’estla chasse à la bonne information.«C’est qui la meilleure nounou ?»,«Vous connaissez la maîtressedes première année ?». On veuttout savoir de ce mode qui estencore tout nouveau et dont on sefait la promesse de devenir incol-lable.

Lorsqu’à 11h 15 minutes reten-tit la cloche, c’est le soulagement.Les enfants sortent en rangs. Ilest là, l’enfant prodige ! Il a survé-cu à cette première matinée.L’après-midi, il n’aura pas cours ?Aïe ! Ce n’était pas prévu. Plan Boblige. Merci au supérieur com-préhensif. Demain, ça sera déjà ledeuxième jour. On connaît l’école,on connaît la maîtresse. Le plusdur est derrière. L’année scolairepeut commencer….

N. I.

Première rentrée, un moment chargé d’émotion.

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Les premières fois sont rarement anodines. L’entréed’un enfant dans la sphère scolaire ne fait pas exception.C’est carrément un événement vécu avec autant de stressque d’émotions. Hier, dans les classes de première annéeprimaire, des larmes ont été pudiquement retenues.

C’EST LA RENTRÉE SCOLAIRE

Les embouteillages sont de retour

Après une petite «accalmie» durant lemois d’août, les grands embouteillages sontde retour. Et ce ne sont pas les différentsbarrages sécuritaires sur les autoroutes quifaciliteront la circulation.

Quatre barrages fixes entre Réghaïa et Alger

Sortis plus tôt que d’habitude, lesfamilles algéroises s’étaient déjà préparéeshier aux embouteillages. «Nous noussommes réveillés à 5h30 pour sortir à 6h30.Le temps de prendre notre petit-déjeuner,nous préparer et habiller nos enfants. Nousnous sommes mis en route. A peinequelques minutes passées sur l’autorouteque nous apercevions les premiers bou-chons de la journée. Il était à peine 7h 10»,déplore une jeune cadre dans une entrepri-se privée. Et de préciser : «Nous habitons àRéghaïa. Mon mari et moi travaillons res-pectivement à Alger et à Baraki. Il faudrait,en somme, sortir à 6h pour être au boulot à7h. Cela ne rime à rien.»

Comme elle, nombreux sont les automo-bilistes qui ont constaté hier que les bar-rages fixes sont maintenus, avec les mul-tiples désagréments qu’ils provoquent. Dansles embouteillages, hier, parents et enfantsprenaient leur mal en patience. Les joliesnattes des petites filles, le gel des cheveuxpour les garçons et les beaux habits n’ontplus gardé leur fraîcheur.

«Avec cette chaleur et l’humidité, nosnerfs sont mis à rude épreuve. Mon premierréflexe a été de culpabiliser mon épouseparce qu’elle a pris le temps de mettre duparfum. Je fulminais pour un rien pour, à lafin, constater que la cause principale de ces“bouchons” est un barrage», témoigne unpère de famille. Toutes les voies sont occu-pées par des voitures, poids lourds, auto-cars. La bande d'arrêt d'urgence et l'accote-ment sont bloqués. Les véhicules roulent surtout ce qui est carrossable. «Je pensais que

le fait que l’état d’urgence ait été levé, nousn’aurions plus à subir ces barrages insigni-fiants», constate-t-il amèrement.

Le calvaire commence depuisBoudouaou où la Gendarmerie nationale aérigé un barrage de contrôle routier. Cemême corps sécuritaire a érigé un autrepoint de contrôle routier à Réghaïa. La poli-ce prend par la suite le relais. D’abord auniveau de la cité des Bananiers, puis à l’en-trée de la route moutonnière.

Sur la voie express allant de Dar El Beidaà Ben Aknoun, deux barrages de contrôleroutier, les gendarmes d’abord au niveau dela bretelle de Baraki et, ensuite, les policiersà moins de deux kilomètres, soit au niveaude la bretelle d’El Harrach.

«J’attendais avec impatience la livraisondes nouvelles infrastructures routièresdevant être livrées. Je pensais que nos pro-blèmes d’embouteillage seront de l’histoireancienne. Sauf que même au niveau desnouvelles autoroutes, de nouveaux bar-rages sont érigés», relève, de son côté, unconsultant.

Barrages sur les nouvelles autoroutes

Automobilistes et passagers sont excé-dés et ne comprennent pas l'utilité de cesbarrages fixes installés sur l'autoroute, sansaucune mesure de sécurité. «Imaginez lasituation, vous roulez à 120 km à l’heure,comme indiqué sur les plaques de signalisa-tion, et tout d’un coup, un barrage de la gen-darmerie se dresse devant vous. C’estinconcevable. Cela ne se passe qu’enAlgérie. Ils n’ont qu’à faire des rondes pourassurer notre sécurité au lieu de nous fairevivre ce calvaire quotidien», relève, pour sapart, un jeune avocat.

Au fait, même au niveau des nouvellesinfrastructures routières, des barrages decontrôle fixes ont été installés par la gendar-merie. «Il n'y a, je crois, qu'en Algérie, quedes barrages des forces de l'ordre sontdressés sur des autoroutes. La vocationd'une autoroute est d'éviter les nationales etdépartementales pour aller plus vite etgagner du temps. Or, parfois, on est bloquépendant des heures», constate un expatrié

en poste en Algérie depuis six mois. «Ce quime surprend et m’horripile est le comporte-ment des agents des services de sécurité,gendarmes et policiers. Ils ont l’air distraitsou en conversation, ou se contentent deregarder sommairement les véhicules et lespassagers lorsque vous dépassez le barra-ge. Parfois, ils détournent carrément leursregards et se mettent à discuter, têtes bais-sées, avec à la main, leur détecteur demétaux», note un autre automobiliste.

Contre-productivité Après avoir passé des heures en voiture,

chauffeurs et passagers sont excédés à leurarrivée au travail. Les nerfs sont à fleur depeau. A coup sûr, en retard, ils mettent dutemps pour se mettre au travail.

«Quand j’arrive au bureau, je mets unquart d’heure minimum avant de plongerréellement dans mes dossiers. Il m’arrive,dans certains cas, de refaire totalement matoilette : je me lave le visage, je me parfume,pour me déstresser. C’est impensable»,

s’écrie une jeune cadre dans une entreprisepublique. Celle-ci n’est pas la seule à seretrouver dans la même situation. «J’ai beauessayer de m’organiser pour être à l’heureet ne pas subir le regard foudroyant de maresponsable, je n’y peux rien.

Mon mari et moi empruntons divers rac-courcis pour arriver au même résultat : enretard et au bord de la crise d’hystérie»,relève pour sa part une jeune assistantedans un cabinet d’avocat.

Ces situations ont laissé place à des sup-putations plus extravagantes les unes queles autres. Les uns affirment que «c’estvoulu par l’Etat pour que nous nous ne tra-vaillons pas et restons tout le temps misé-reux». Et d’autres pensent que «les autori-tés ne savent pas quoi faire pour assurer lasécurité, alors elles dressent ces barrages.»

En tout état de cause, la seule questionqui reste en suspens est : Jusqu’à quanddevront les automobilistes algérois «vivre»avec ces barrages ?

M. O.

Hier, c’était le premier jour de larentrée scolaire, en somme la ren-trée sociale. C’était aussi le premierjour du retour des embouteillageset avec eux des crises de nerfs.

Dans les embouteillages, les automobilistes prennent leur mal en patience.

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 12 septembre 2011 - PAGE 7

CONFÉRENCE DE PRESSE DU SNTE

«La protestation est désormaisnotre seul recours»

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -Lors d’une conférence de pressetenue hier, M. Boudjenah, secré-taire général du SNTE, a déclaréque son syndicat fixe un ultimatumau ministère de l’Education natio-nale jusqu’au 25 de ce mois pourrépondre à ses revendications.

«Nous n’avons que trop atten-du au cours des dernières annéeset, passé ce délai, si la tutelle nerépond pas à nos revendications,nous irons vers plusieurs formesde protestation», a déclaré M.Boudjenah. Le SG du SNTF expli-quera que cette décision sera fina-lisée après les conseils nationauxqui se tiennent dans les différenteswilayas jusqu’au 25 septembre et

le conseil national qui aura lieu le27 de ce mois. Pour le syndicat,«la tutelle essaye de gagner dutemps, recherche la confrontationet néglige ainsi les revendicationsde la base». Le SNTE évoqueraégalement les «lacunes» enregis-trées dans le régime indemnitaireet le statut particulier spécifiquesaux travailleurs de l’éducation.

«Nous avons mis de côté toutmouvement de protestation etavons choisi le dialogue avec latutelle mais cela n’a malheureuse-ment pas donné de résultat à cejour, pénalisant ainsi les tra-vailleurs qui continuent de subir auquotidien les impacts de la baissedu pouvoir d’achat. Nous sommes

acculés et n’avons pas d’autrechoix que la protestation», sou-

ligne M. Boudjenah. Le dernierrecours du syndicat est donc le

président de la République auquelles membres du SNTE adressentun appel, précisant que les tra-vailleurs de l’éducation sont lesparents pauvres de la Fonctionpublique.

Le SNTE appelle aussi lesautres syndicats à prendre desdécisions communes en vue dedéfendre les intérêts des tra-vailleurs. Les syndicalistes cite-ront, notamment, «la différenceflagrante entre les salaires où leshausses varient entre 45 et 80 %pour les autres secteurs et n’attei-gnent que les 25 à 32% pour lestravailleurs de l’éducation», souli-gnent les syndicalistes du SNTE.

Ces derniers évoquent aussi laquestion délicate des œuvressociales qui, à ce jour, n’a pastrouvé de solution à sa gestion etqui divise aussi les syndicats dusecteur.

F.-Z. B.

Le Syndicat national des travailleurs de l’éduction (SNTE )annonce un large mouvement de protestation à partir de la fin dece mois de septembre. Le SNTE rejoint les autres syndicats dusecteur qui ont opté pour le débrayage dans les prochainessemaines. Parmi leurs principales revendications figurent lesquestions du statut général et la gestion des œuvres sociales.

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Abdelkrim Boudjenah préconise plusieurs formes de protestation.

Ainsi, hier, au premier jour de larentrée scolaire 2011-2012, ilsétaient des centaines, entre ensei-gnants du secondaire, ensei-gnants nouveaux diplômés récla-mant leurs affectations, adjoints del’éducation affiliés au SNTE syndi-calistes de l’UNPEF et ceux duSNTE et autres intendants, à serassembler devant le siège de laDirection de l’éducation. Avec desbanderoles qui en disent long surl’exaspération de ces différentscorps, ils étaient tous là à selamenter du silence de leur tutelle.Ainsi en est-il des adjoints del’éducation affiliés au SNTE et pré-sents en masse avec des pan-cartes écrites en arabe déployéesdevant la façade principale de laDE et dans lesquelles on pouvaitlire «Non à l’exclusion, non à lamarginalisation». D’après leurreprésentant, la grève, ou plutôtcomme il le précisera, «le boycott»de la rentrée scolaire des adjointsde l’éducation qui sont un peu plusde 900 à l’échelle de la wilaya, aété scrupuleusement suivi. Selonnotre interlocuteur, les revendica-tions des adjoints de l’éducationsont claires : elles consistent enune nouvelle classification dans lacatégorie 10 pour ce corps, lespromotions et la formation. Mais latutelle, «plutôt que de répondrefavorablement à ces revendica-tions, essaye de gagner du tempsen nous invitant à de nouvellesdiscussions», dira notre interlocu-teur. Autre corps à être présent enforce hier devant le siège de la DE,celui des intendants qui réclamentdepuis plus de deux ans un statutidentique à celui du corps desenseignants tant il est balloté entrele secteur de l’éducation nationale

et celui des finances, travaille auniveau de l’éducation et nonauprès de la Direction desfinances. D’ailleurs, dans l’une des

pancartes placardées sur le murprincipal de la DE, on y lit : «Lecorps des intendants est indisso-ciable de l’institution éducative.»Enfin, les enseignants affiliés auCnapest, présents en force auniveau de la DE, tant ce syndicatest pratiquement le seul représen-tant des enseignants du secondai-re au niveau de la wilaya de Boui-ra. Sur place, le coordinateur du

Cnapest de Bouira, MessaoudiZoubir, n’a pas caché pas sa joiede voir autant de monde présent àcette journée de protestation quimarque le refus des enseignantsde cautionner «le tout-va-bien»traditionnel de la tutelle, brandi àchaque début de l’année scolairealors que «les choses vont de malen pis». Pendant que le siège dela DE grouillait de monde, avec les

différents corps du secteur venusprotester et réclamer leurs droits,le wali et le nouveau directeur del’éducation sont eux, partis versd’autres communes, pour donnerle coup d’envoi officiel de la ren-trée scolaire 2011- 2012 et parlerde «toutes les mesures prisespour assurer une rentrée scolairedans de très bonnes conditions».

Y. Y.

RENTRÉE SCOLAIRE À BOUIRA

Le siège de la DE envahi par les protestatairesComme annoncé lors de nos précédentes éditions, la rentrée

scolaire à Bouira qui a eu lieu hier dimanche, a été caractériséepar plusieurs actions de protestation des différents corps dusecteur qui se sont tous, même s’ils n’avaient pas coordonnéleurs actions retrouvés devant le siège de la direction de wilayapour exprimer leur mécontentement et leur lassitude face auxmultiples promesses non tenues par leur tutelle.

FAMILLES NOUVELLEMENT RELOGÉES

Rentrée «décalée» pour les enfants Des enfants insouciants s’amusent dans

les aires de jeux de la nouvelle cité des 400logements à Hammamet, à l’ouest d’Alger.Ils découvrent leur nouvelle résidence pen-dant que leurs parents sont en train de «cou-rir» pour les inscrire à temps dans leur nou-velle école.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Younes, Oussa-ma, Saleh, Abdellah, Meriem, Manel et tantd’autres enfants sont fraîchement arrivés dans lanouvelle cité 400 logements de Hammamet. Ilsont vécu de longues années dans des chalets pro-visoires à Bordj El Kiffan, à l’est d’Alger. Depuisune semaine, une nouvelle vie a commencé poureux. Après leur nouvelle demeure, aujourd’hui,premier jour de la rentrée scolaire, certains d’entreeux découvrent leur nouvelle école. Les autresattendent avec impatience leur inscription. Oussa-ma, 11 ans, est parmi ceux qui ont découvert leurnouvel établissement. «Nous avons fait connais-sance avec l’institutrice de la langue arabe quinous a expliqué le nouveau système pédago-gique», dira-t-il. Même itinéraire pour MohamedTahar, âgé de 10 ans. Lui aussi a repris le cheminde l’école. «L’institutrice nous a remis la liste deslivres et des affaires scolaires», a-t-il indiqué. Leurami Abdellah est moins «chanceux». C’est uni-quement ce matin que ses parents l’ont inscrit auCEM M’barek El Mili, à Hammamet. Récemmentconstruite, la nouvelle école primaire, mitoyenne àla cité, accueille les écoliers de cette cité.Tout enjouant au toboggan, Meriem, âgée de 6 ans, necesse de lancer des regards curieux vers l’établis-sement. «Regardez, c’est mon école !», dit-elleavec fierté. Arrivée samedi soir de Diar El Mah-çoul (El Madania), la petite fille affirme attendreavec impatience sa première rentrée à l’école.«Ce matin mon grand-père est parti m’inscrire à

l’école. Je rentre dès demain», affirme-t-elle avecun large sourire. Père de trois enfants scolarisés,Ali affirme qu’il a effectué leur inscription dès letroisième jour de leur installation dans la cité.D’ailleurs, dit-il, «dès notre arrivée, un service dela Direction de l’éducation nationale a été installésur le site pour répertorier les enfants scolarisés etorienter les parents vers les établissementsconcernés». Toutefois, il estime que le CEM versoù a été orienté son fils aîné est «assez loin» dela cité. «J’espère pouvoir lui changer de CEM et lerapprocher de la maison.» Habillée tout en rose,Manel, la benjamine de la famille, ne cache pas sajoie. «Elle est très contente de sa rentrée à l’éco-le pour la première fois. Ce matin, elle découvreson école, son institutrice et ses camarades declasse», soutient sa mère. Même joie chez sa voi-sine Meriem. Scolarisée en 3e année primaire,

Meriem affiche sa satisfaction quant à sa nouvel-le école. «Ma nouvelle école est plus grande quel’ancienne, la cour est plus spacieuse et lesclasses belles», a-t-elle dit. Et à sa mère d’ajouter: «J’appréhendais tout ce changement pour mesenfants mais finalement la rentrée s’est bien pas-sée.» Yasser est en 1re année secondaire.Connaissant son affectation au lycée Ibn Khal-doun à Miramar, ce lycéen n’a pas été le premierjour de la rentrée scolaire. «C’est seulementaujourd’hui que mon père se charge du transfertde mon dossier. Il était trop occupé par le démé-nagement. Même pour mes trois sœurs scolari-sées au CEM et au primaire, leurs dossiers n’ontpas encore été transférés», dira-t-il. Comme Yas-ser, ils sont nombreux à attendre leur transfert.Après de longues vacances, ils ont hâte de retrou-ver les bancs de l’école. R. N.

Les enfants attendent avec impatience leur inscription.

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En matière de relève,les Ryad Bendaoud,Lakhdar Khaldoun,Achour Zizi, le docteurKamel Sellam, le pro-fesseur Rabéa SeridjiRabéa ainsi que lesLatifa Bourenani etAïcha Yahiaoui peuventavoir de légitimes satis-f a c t i o n s . H o c i n e ,Abdelmadjid et Meriemapportent en plus deleur jeunesse leursconvictions à la luttepour l'écologie dans larégion.

C’est dans cet espritde la lutte pacifiquepour faire avancer la

cause écologique queles adhérents de l’asso-ciation écologique deBoumerdès AEB se sontregroupés la semaineécoulée, au siège del’organisation située aupied du petit village duRocher-noir pour célé-brer le 22e anniversairede la création de leurassociation.

Fidèles à leur voca-tion fondée sur la sensi-bilisation et l’éducationvisant à faire émergerde la société des éco-citoyens, les respon-sables ont ouvert lesfestivités avec une

séance éducative. Cettesession, destinée auxenfants et scouts rame-nés de la ville de Corso,a été animée par unspécialiste membre del’AEB.

Le sujet portait surles déchets solides et laprotection de l’environ-nement en milieu aqua-tique. Cette éducationen direction de la jeu-nesse vise ainsi à s’as-

surer une relève dans lecombat écologiste.

Des acquisde l’association

Pour le présidentBendaoud, le bilan del’association est large-ment positif.

«Au minimum, nousavons fait partie decette société civile quis’est échinée durant delongues années à aler-

ter les autorités du payssur la notion écologique.Maintenant, il y a unrésultat tangible. Il y aun ministère qui s’occu-pe de l’environnement,les inspections départe-mentales sont devenuesdepuis des directions dewilaya chargées de laprotection de l’environ-nement avec en sus unarsenal juridique proté-geant l’écologie dans

notre pays», dira-t-il,n’oubliant pas d’énumé-rer quelques actionsréalisées avec des par-tenaires occidentaux,canadiens, français,belges, hollandais etquelques organisationsmondiales, très poin-tilleux sur la protectionde l’écosystème de laforêt de Zemmouri, l’ou-verture à Corso etBoumerdès, après leséisme de 2003 descentres socio-éducatifs,«nous avons touché,depuis notre création,entre 15 000 et 20 000enfants», diraBendaoud pour souli-gner le rôle éducatif decette ONG. L’AEB, trèsactive au sein desréseaux arabes et euro-péens s’occupant de lapréservation de «l’éco-logie, compte organiserles 12 et 13 octobre pro-chain sous l’égide duPnud (Programme desNations unies pour ledéveloppement) unséminaire à Boumerdèssur les risques majeurs.

Abachi L.

A cet effet, quarantejeunes filles et garçonsprennent part à cetterencontre au niveau ducomplexe de la mutuellede Bouisseville (Oran).

Selon les organisa-teurs «cette rencontres’inscrit dans le cadredu projet “Formation,information et sensibili-sation des jeunes auxvaleurs citoyennes,égalitaires et de non-violence” que pilote l’as-

sociation». Cette univer-sité citoyenne sera lelieu de la réflexion etd’échanges intensesentre ces jeunes pour,entre autres, renforcerle réseau existant de«jeunes citoyens enga-gés».

Au programme deces journées, des ate-liers animés par cesjeunes autour de l’enga-gement, le militantisme,la citoyenneté et le

genre. Leur participationà cette universitécitoyenne devra se sol-der par un programmede travail sous forme decampagne 2011 contreles violences faites auxfemmes.

Des conférences surla citoyenneté, l’égalité,le genre et le mouve-ment des droits desfemmes seront animéeslors de cette rencontrepar des universitaires etchercheurs algériens etfrançais.

Ainsi seront abordésles thèmes suivants

«Citoyenneté : du géné-ral au particulier ; le casde la rue arabe» ; «Leconcept du Genre :notions et évolutions» ;«Le Genre : mesures etréalités» ; «Mouvementdes droits desfemmes».

Ce sera l’occasionpour les 40 participantsde renforcer leurs outilssur la citoyenneté,l’égalité, le genre, et lemouvement des droitsdes femmes, pour unmeilleur travail sur leterrain.

A. B.

Le Soird’Algérie Actualité Lundi 12 septembre 2011 - PAGE8

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Ils et elles abordent leurs 20 ans. Ils et ellesont été imprégnés à l’âge de 5 et 7 ans du com-bat écologique dans notre pays par leursparents, membres de l’association, ou par lessessions éducatives initiées par les spécialistesde l’organisation de la société civile. Hocine, 20ans, Abdelmadjid 23 ans et Meriem 21 ans,membres actifs de l’association écologique deBoumerdès AEB, sont universitaires et futurséco-leaders.

L’association plaide aussi pour la protection de l’environnement en milieu aquatique.

BOUMERDÈS

L’association écologique a 22 ans

BOUIRAInauguration aujourd’hui

du «Uno Shopping Center»Aujourd’hui sera inauguré le premier centre

commercial régional du pays à Bouira. Ce centrecommercial réalisé par Immobis, filiale du grou-pe Cevital, s’étale sur une superficie totale de70 000 m2 dont 16 000 m2 couverts.

Les citoyens de Bouira et des régions avoisi-nantes peuvent faire leurs courses dans cecentre commercial dans un cadre agréable; danslequel est implanté l’hypermarché Uno d’unesurface de vente de près de 6 000 m2.

Uno Shopping Center de Bouira est doté d’unnombre important de boutiques étalées sur 2740 m2 et qui seront opérationnelles prochaine-ment.

En plus de faire leurs courses dans cet espa-ce, les gens pourront, dans un avenir proche,s’attabler dans l’un des restaurants du food courtpour lesquels 743 m2 ont été réservés.

Plus de 700 places de parking sont aména-gées afin de permettre aux visiteurs de prendreleur temps et faire leur shopping en toute quiétu-de.

Uno Shopping Center de Bouira permettra,aussi, la création de près de 400 emplois directs.

R. R.

ORAN

L’Afepec organise son universitécitoyenne

Le déversement à ciel ouvertdes eaux usées est devenu undanger de santé publique àEmzedj Edchiche, commune dis-tante du chef-lieu de la wilaya deSkikda d’une quarantaine de kilo-mètres.

Le hic est que ce phénomèneest constaté au niveau du marchédes fruits et légumes de la région,

plaque tournante du commercelocal, en plein centre-ville, en facede l’agence de la Cnas.Indifféremment, la vente des pro-duits de large consommation, maisaussi de poissons se fait le plusnormalement du monde.

On y vend de la sardine enamont des égouts ! Selon dessources concordantes, c’est suite

aux travaux de revêtement du tron-çon routier longeant la placette dusouk que le déversement a eu lieu,probablement un éclatement de lacanalisation en serait la cause etpour la détecter et la réparer, il fau-drait, selon notre source, refaire,encore une fois, les travauxconcernant la route.

Zaïd Zoheir

DÉVERSEMENT DES EAUX USÉESAU SOUK DE EMZEDJ EDCHICHE, SKIKDA

La santé publique en danger

L’Association féministe pour l’épanouissementde la personne et l’exercice de la citoyenneté(Afepec) organise, depuis hier, et ce, jusqu’au 18du même mois, son université citoyenne.

SIDI BEL-ABBÈS15 quintaux de cuivresaisis par la douane

sur l’autoroute Est-OuestLa brigade polyvalente des douanes de Sidi Bel-

Abbès a, dans la nuit du 8 au 9 septembre, interceptéà un point de contrôle sur le tronçon de l’autoroute Est-Ouest de Sidi Bel-Abbès, un véhicule de marqueLaguna transportant du cuivre.

Après une course-poursuite, le conducteur a aban-donné son véhicule dont le pneu a crevé pour prendrela fuite. Les douaniers ont découvert à bord du véhi-cule 15 quintaux de cuivre qui ont été saisis ainsi quela voiture. Le conducteur encourt une amende de 325millions de centimes.

A. M.

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Hier, dès 9h du matin, il étaientdes centaines à se rassemblerdans la cour et devant l’entrée de laDirection de l’éducation, située auboulevard du 24-Février.

«Nous sommes là pour protester contrele mépris dont nous sommes victimes etdénoncer notre situation qui est bloquée

depuis 2008», nous dit l’un des respon-sables locaux du Syndicat national des tra-vailleurs de l’éducation (SNTE). Et d’ajou-ter : «On nous mène en bateau depuis4 ans.»

Une dame s’indigne de la discriminationdont est victime le corps des adjoints d’édu-cation en matière de classification dans lagrille des salaires. «Nous étions classés à lacatégorie 11 et nous avons été déclassés àla 7», dira-t-elle. Par ailleurs, les contesta-taires trouvent injuste qu’ils n’aient pas ledroit de prétendre à une promotion au gradede conseiller principal d’éducation (ex-sur-veillant général).

«Nous allons partir à la retraite avec lemême grade que lorsque nous avons étérecrutés… un corps condamné, gelé…C’est inadmissible, intolérable !», dira uneadjointe de l’éducation.

Mais ce qui a poussé les quelque400 adjoints à bloquer la circulation et à fer-mer l’accès de la Direction de l’éducation lepremier jour de la rentrée semble être les

propos qu’ils attribuent au SG du départe-ment de Bebouzid rapportés à la base par lecoordinateur du mouvement, M. Fertaki,membre de la délégation reçue jeudi ausiège du ministère.

«Les pneus qu’ils vont aller brûler dansles rues n’ont pas encore été fabriqués»,leur a-t-il dit. La dame clame à haute voix :«Nous considérons que ces paroles sontindignes d’un responsable d’un secteurcomme le nôtre, ce sont des propos provo-cateurs qui incitent à la confrontation avecles pouvoirs publics. Nous lui disons quenous sommes des patriotes et nous aimonsnotre pays, nous sommes pour la revendica-tion pacifique de nos droits, nous nesommes pas les incendiaires qu’il cherche.»Et d’ajouter : «Cependant, si l’usine quifabrique ces pneus n’a pas encore étéouverte, nous sommes prêts à brûler lespneus de nos propres véhicules s’il le faut,et nos droits, nous les arracherons cetteannée, quoi que puisse penser ce “respon-sable’’.»

Il faut aussi signaler un autre mouvementde contestation simultané prévu depuis desjours pour le 11 septembre, sous la formed’un sit-in auquel ont pris part quelque 80 %des agents des services économiques desétablissements du moyen et du secondairepour faire avancer leurs quatorze revendica-tions.

L’un de ces agents nous dira : «On nousconsidère comme des serfs, taillables etcorvéables à merci dans la mesure où onnous oblige à accomplir des travaux supplé-mentaires sans aucune compensation :vente des manuels, paiement des 3 000 DAà nos risques et périls, gestion d’établisse-ments annexes faute de personnel affecté,opérations d’examens.

En somme, un ensemble de chargessupplémentaires à accomplir gratuitement».

Il est à signaler aussi qu’aucun acte deviolence n’a été commis et la contestations’est déroulée sans incidents, mais sous lasurveillance attentive de la police.

Karim O.

Le Soird’Algérie Lundi 12 septembre 2011 - PAGE 9

Une démonstration de force quiintervient, après l’échec du dernierround de discussions entre lesecrétaire général du ministère del’Education national et les repré-sentants de la Coordination natio-nale des adjoints de l’éducation(CNAE), affiliée au Syndicat natio-

nal des travailleurs de l’éducation(SNTE). «Après quatre longuesannées de négociations et de ren-contres avec la tutelle, qui se sonttoutes terminées par des pro-messes non tenues jusqu’àaujourd’hui, il ne nous reste que lagrève pour faire valoir nos droits»,

soutient Fertaki Mourad, coordina-teur national du SNTE.

Par cette énième action de pro-testation, les adjoints de l’éduca-tion, à qui le SG du ministère del’Education national avait deman-dé lors de leur dernière rencontrede «geler leur mouvement degrève, arguant du fait que ses ser-vices avaient reçu le feu vert duPremier ministre pour la révisiondu statut particulier», ne comptentpas rester les bras croisés. Eneffet, les grévistes, rassemblés

hier devant la Direction de l’édu-cation de Constantine, diront qu’ilsne croient plus aux promessessans lendemain.

«Tous les engagements prispar la tutelle quant à une priseen charge sérieuse de nos reven-dications, maintes fois réitérées,n’ont pas été tenus», affirmeFertaki Mourad. Les revendica-tions soulevées par les adjoints del’éducation nationale se résument,essentiellement, en deux points.En premier, ils réclament «la révi-

sion du statut particulier de la cor-poration à travers la classificationà la catégorie 10 au lieu de 7actuellement» et en second «debénéficier du droit à la promo-tion». Aussi, le taux de participa-tion à la grève au niveau nationala été estimé dans l’après-midi,selon le coordinateur national duSNTE, à 80 %. Déterminés à arra-cher leurs droits, les protestatairesont promis de revenir à la chargedans les prochains jours.

Farid Benzaid

CONSTANTINE

Pas de rentrée pour les adjoints de l’éducation

Actualité

Le souhait de M. Benbouzid, ministre de l’Educationnationale, d’entamer une année scolaire sans couacsn’aura été, décidément, qu’un vœu pieux. Le premier jourde la rentrée scolaire a été marqué, hier à Constantine, parla grève nationale des adjoints de l’éducation nationale.

AÏN DEFLA

Rassemblement devant la Direction de l’éducation

GUELMA

L’appel à la grèvelargement suivi

Les adjoints de l’éducation de lawilaya de Guelma ont répondu à l’appellancé le 31 juillet par leur Coordinationnationale (CNAE) pour une journée degrève, le 11 septembre, premier jour dela rentrée scolaire.

Plusieurs dizaines d’employés de cecorps de l’éducation, affiliés au Syndicatnational des travailleurs de l’éducation(SNTE), se sont donc rassemblés hierdimanche dès la première heure de lamatinée devant le portail principal de laDirection de l’éducation de la wilaya. Ilsont observé un sit-in pour «dénoncer» laprécarité statutaire et salariale desadjoints de l’éducation.

Par ailleurs, la directrice par intérimde l’éducation a reçu les représentantsdes grévistes qui lui ont fait part de leurplate-forme de revendications.

Noureddine Guergour

BÉJAÏA

Les adjoints de l’éducation devant le siège de l’académieLes adjoints de l'éducation ont

réinvesti le terrain de la protesta-tion, à travers un rassemblementobservé hier dans la matinéedevant le siège de la Direction del'éducation de Béjaïa.

Plusieurs centaines de protestataires sesont regroupés devant l’entrée principale del’académie pour exiger une «prise en charge

effective» des préoccupations de ce corpsde l'enseignement par le département deBenbouzid.

La principale revendication mise enavant par les adjoints de l’éducation et quitarde «à trouver une oreille attentive»auprès du ministère de tutelle depuis quatreannées, précise-t-on, consiste en la révisionde la classification de cette catégorie de tra-vailleurs dans le nouveau statut del'Education nationale.

Les contestataires réclament au départe-ment de Benbouzid une nouvelle classifica-tion à l'échelle 10 au lieu de la 7.

Les adjoints de l'éducation de la wilayade Béjaïa demandent également au ministrede l'Education «le droit à la promotion auposte de conseiller pédagogique ainsi qu'àl'inscription sur la liste d'aptitude au poste desurveillant général».

A. K.

INTOXICATION ALIMENTAIRE À IBOUDRARÈNE

Plus de 50 personnes touchéesUne intoxication alimentaire qui a touché plus d’une cinquantaine de personnes a

créé une panique générale au sein des habitants du village Ighil n’tsedda, dans la com-mune d’Iboudrarène, samedi dernier, lors d’une fête de mariage où elles auraientconsommé une nourriture apparemment avariée.

Selon des informations que nous avons pu obtenir auprès des services sanitairesde la polyclinique d’Aït Ali Ouharzoune, qui ont pris en charge immédiatement leschoses en main, les victimes souffraient de vomissements et de diarrhées aiguës, cequi a fait craindre le pire et une peur parmi les habitants du village.

Les services du bureau d’hygiène de la commune d’Iboudrarène se sont rendus audomicile où s’est déroulée la fête et ont effectué des prélèvements sur les produitsconsommés pour une «analyse épidémiologique» afin de déceler l’origine de cet inci-dent qui a fait le tour des villages de la commune d’Iboudrarène et même au-delà.Selon d’autres explications fournies par des citoyens, c’est probablement la sauce uti-lisée pour le couscous qui serait à l’origine de cette intoxication.

Dépassées par les préparatifs de la fête, les maîtresses de maison, malgré lesrecommandations du cuisinier, «auraient oublié de mettre cette sauce dans le réfrigé-rateur pour le dîner du soir». En tout cas, il y avait plus de peur que de mal et toutesles personnes touchées ont regagné saines et sauves leurs domiciles, après un pas-sage à l’infirmerie.

Pour rappel, cet été, la commune d’Iboudrarène a pratiquement vécu au rythme desintoxications alimentaires à chaque occasion de fête, fort heureusement sans trop degravité sur la santé des victimes.

Les chaleurs caniculaires de l’été et le manque de moyens et surtout de vigilancedes organisateurs de ces fêtes qui ne respectent pas souvent les règles d’hygiène etde conservation des produits alimentaires sont les principales causes d’intoxication.

Sadek Aït-Salem

RESTAURATION DANS LES ÉTABLISSEMENTSSCOLAIRES D’ORAN

61 milliards de centimes… et des sandwichs

Il y a eu d’abord leregroupement des adjointsde l’éducation et les misesen garde des syndicats del’éducation, notammentdans le secondaire, qui lais-sent présager des grèvespour cette année. Et pourcause l’application à Orandu système de l’horairecontinu ne finit pas d’êtredécriée par la majorité desacteurs de l’éducation et desparents, mais en vain, puis-qu’il va être appliqué dans40 CEM et 25 lycées. Alorsque l’administration assureque ce système est appliquéselon la convenance desétablissements et donc non

imposé, des enseignantsn’ont pas hésité à déclareren aparté qu’ils n’ont pas eule choix. De plus, ces der-niers dénoncent le duplicitédes décideurs puisque ni leprogramme ni la durée ducours, dans le secondairesurtout, n’ont été changés.Cela donnera des journéesde 8h à 15h30 avec unepause déjeuner d’unedemie-heure : «L’on concè-de une demie-heure auxélèves pour manger, nousallons les garder en classeet manger des sandwichsavec eux… Cela va fairepour les élèves des journéesde 7 et 8h de cours, y com-

pris le mardi, et sans inter-ruption presque. Il va y avoirde la casse à la fin de l’an-née et c’est tout…», dira uneenseignante de sciencesnaturelles de 1re annéesecondaire.

Cette affaire de restaura-tion est le nouveau scandaledans l’éducation à Oranavec les propos tenus par lewali : «Nous n’allons pasdonner des repas 3 étoiles,les établissements qui peu-vent servir des repas chaudsle feront, pour les autres dessandwichs seront distri-bués…». Avec un budget de61 milliards de centimespour la restauration, lesenfants auront ainsi droit àdes sandwichs et certaine-ment pas du chich kebab.

Fayçal M.

Quelque 290 000 élèves ont fait hier leur ren-trée scolaire à Oran, et déjà la colère et lemécontentement grondent partout.

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Contribution Le Soird’Algérie Lundi 12 septembre 2011 - PAGE 10

Passons sur le fait qu’onne voit pas quelle autre raison«raisonnable» autre qu’huma-nitaire, pourrait justifier detelles mesures de bienveillan-ce envers ceux qui fuient laLibye, mise à feu et à sang.Observons cependant que legouvernement nigérien n’adonné aucune indication pré-cise ni sur la qualité de cesréfugiés, ni sur leur nombre,ni sur leur état civil, ni sur leurnationalité.

Or, on sait que beaucoupde Touareg d’origine et denationalité nigériennes, ontcombattu moyennant debonnes payes, au côté desbrigades de Kadhafi. Il estclair à cet égard, que si ceuxqui ont franchi la frontièresont des Touareg nigériens,personne ni aucune instanceinternationale ne sauraitreprocher à l’Etat nigérien dene pas avoir refoulé ses natio-naux, même si ce sont desmercenaires à la solde d’ungouvernement étranger.

Pour autant, personne nepourra admettre que le Nigerne leur demande pas descomptes, car on suppose quede même que l’Algérie interditaux Algériens de servir dansune armée étrangère, il estégalement interdit auxcitoyens nigériens de s’enrô-ler dans des forces militairesautres que nationales, souspeine de poursuites pénales.

Si donc, les deux gouver-nements, algérien et nigérien,invoquent chacun de soncôté, pour justifier leurs déci-sions respectives, le droitd’accorder l’asile à tout réfu-gié politique, droit qui est for-mellement consacré par plu-sieurs instruments juridiquesinternationaux, les insurgéslibyens opposent en ce qui lesconcerne, leur droit de récla-mer tous les fugitifs qui lesont combattus. Nous rappelle-rons ici très brièvement, lestextes que les uns et lesautres invoquent, à cetteoccasion. L’Algérie et le Nigersont recevables à invoquer àl’appui de leur décision d’ac-cueillir les fugitifs libyens etde manière générale les fugi-tifs en provenance de Libye,les clauses pertinentes de :

1- la Déclaration universel-

le des droits de l’homme de1948 et notamment sonarticle 14 §1 : «Devant la per-sécution, toute personne a ledroit de chercher asile et debénéficier de l’asile dans unautre pays» ;

2- la Convention du28/07/1951 relative au statutdes réfugiés, laquelle définitle réfugié comme toute per-sonne «craignant avec raisond’être persécutée du fait desa race, de sa religion, de sanationalité, de son apparte-nance à un certain groupesocial ou de ses opinions poli-tiques»,

3- le Protocole du31/01/1967 relatif au statutdes réfugiés, qui a élargi lechamp d’application de laConvention de 1901, auxréfugiés de la période postco-loniale.

Par ailleurs, notons que laConstitution algérienneactuellement en vigueur,interdit «l’extradition ou laremise» de tout réfugié poli-tique (article 69). On supposequ’à l’origine de cet article, il ya le fait que l’Algérie étaitjadis «La Mecque» des mou-vements de libération natio-nale…

Les Libyens qui traquentles fugitifs cherchant à passeren Algérie, au Niger ouailleurs, peuvent quant à eux,invoquer le deuxième para-graphe du même article 14 dela Déclaration de 1948 qui sti-pule : «2e Ce droit (d’asile) nepeut être invoqué dans lescas de poursuites réellementfondées sur des crimes dedroit commun ou sur des agis-sements contraires aux butset aux principes des Nationsunies.»

Il faut bien, en effet, nepas oublier que le droit d’asilene peut, en aucune manière,servir de prétexte ou d’excuseau délit de «recel de malfai-teurs», délit prévu et puni partoutes les législationspénales. Autrement dit :aucun Etat n’a le droit de sesoustraire à la justice d’unautre pays ou à la justiceinternationale, les auteurs etcomplices de crimes contreles personnes ou les biens,quel que soit l’endroit où cescrimes ont été commis.

Le problème c’est que lafrontière entre le droit d’asileet le recel de malfaiteurs, estaux yeux des politiques,ténue. J’indiquerais simple-ment pour mémoire, que c’estdans l’article 180 de notreCode pénal (article inchangédepuis 1966) que se trouve ladéfinition du délit recel demalfaiteur ; il y est dit quecette infraction consiste dansle fait :

- soit de cacher l’auteur oule complice d’un crime ;

- soit de le soustraire outenter de le soustraire à l’ar-restation ou aux recherches ;

- soit de l’aider à prendre lafuite.

Rappelons qu’un crime estun fait puni par la loi d’unepeine criminelle, c'est-à-dire :soit de la peine de mort, soitde la réclusion à perpétuité ouà temps. En l’occurrence, lescrimes susceptibles d’êtrereprochés aux réfugiéslibyens par les insurgéslibyens ou éventuellement laCour pénale internationale,sont : des crimes de guerre,des crimes contre l’humanité,des homicides volontaires,des actes de barbarie, destortures, des séquestrations,des destructions d’immeubleset ouvrages par explosifs, desvols en bandes et à mainsarmées, l’incitation à la haineet à la violence, et la listereste ouverte…

Ceci étant précisé, il fautsignaler que l’article 14 2°§ dela Déclaration de1948 et letexte réprimant le recel demalfaiteurs, sont souvent vio-lés par les Etats y compris parceux se disent respectueuxde l’Etat de droit.

A cet égard, on citeradeux exemples significatifs :celui du shah d’Iran qui a fui

son pays et a fini ses jours enjuillet 1989, dans l’Égypte deMoubarak, et celui de Duva-lier, alias «Baby Doc» qui atrouvé refuge en France en1986, avec 900 millions dedollars volés des caisses del’Etat de Haïti. J’ajouterai queni l’Égypte ni la France niaucun autre Etat n’ont expri-mé un quelconque regret surcette douteuse bienveillanceà l’endroit de deux despotesavérés dont l’un est en plusun voleur. Pis encore, ni l’Iranni Haïti n’ont jugé ces fugitifsou leurs comparses ou obte-nu la restitution de ce qui leura été volé par ces deux«illustres» personnages ! Ilparaît qu’on appelle «realpolitik», ce genre de déni dejustice ainsi que ces gravesviolations du droit et de lamorale ! A vrai dire, la poli-tique n’a jamais beaucoupaimé le droit. Je crois aussi,que le droit n’a pas non plusbeaucoup d’affection pour lespolitiques !

Enfin, il n’est pas sans inté-rêt de souligner que le droithumanitaire en général et ledroit d’asile en particulier,sont dans les missions, lesattributions et le champ decompétence de nombreusesorganisations internationales,publiques ou privées tellesque certaines ONG.

On citera ici deux institu-tions internationalespubliques très connues : leHaut-Conseil aux réfugiés(HCR/ONU) et le CICR, ainsique deux institutions non gou-vernementales : HumanRights Watch et AmnestyInternational, véritables «poilsà gratter» des gouvernementsen délicatesse avec les droitsde l’homme. Les deux pre-mières organisations citées

sont bien évidemment habili-tées et ont le droit de suivre lesort réservé aux réfugiés dela guerre de Libye.

Il semble cependantqu’elles ne se soient pasencore manifestées pours’enquérir de la situation desmembres de la famille Kadha-fi présents en Algérie.

Elles ne semblent pas nonplus beaucoup se préoccuperde ce qu’il est advenu de tousceux et à toutes celles qui parconvois entiers, fuient en cemoment de Libye, à la dévas-tation de laquelle ils ont forte-ment contribué, pour se réfu-gier dans les pays limi-trophes, à l’Ouest et au Sud.

On voit donc à traversl’exemple douloureux de laLibye, que les mouvementshumains transfrontaliers pren-nent aux époques troubles,des significations différentes,voire totalement contradic-toires, selon que l’on est d’uncôté ou de l’autre de la fron-tière. Dans nos régions, lafrontière, au lieu d’êtrecomme en Europe parexemple, une séparation sym-bolique et un point de ren-contre, est, hélas, le plus sou-vent un lieu de tension ouver-te ou latente et un point defriction dangereuse.

En effet, et vu la situation,là où il y a une frontière avecla Libye, on parle d’un côté deréfugiés et de l’autre de fugi-tifs. Là, on parle des mesureshumanitaires tandis que del’autre côté on dénonce desrecels de fugitifs... Mais celan’est en rien nouveau. Unpenseur qui a vécu au XVIIe

siècle, a écrit cette phraserestée célèbre : «Vérité endeçà des Pyrénées, erreurau-delà.» Deux siècles plustard, le sociologue AugusteComte énonçait à son tour,cet axiome : «La seule règleuniverselle c’est que tout estrelatif.» C’est l’écrivain Piran-dello du XXe siècle, qui a tran-ché et clos définitivement ledébat sur la relativité de lavérité, avec ces quatre mots :«A chacun sa vérité».

C’est je pense une façonconvenable de conclure cesréflexions sur le droit d’asileet le statut de réfugié, élé-ments fondamentaux du droithumanitaire, qui est aussigénéreux que mal compris, etqui fait en outre, l’objet desurprenantes interprétations,tant de la part des politiques –ce qui n’étonne guère — quede la part de certains juristes.

Z. S.

DROIT ET POLITQUE

Droit d’asile, réfugiés politiques,fugitifs et recels

Par Zineddine SekfaliAlors que des membres de la famille Kadhafi ont déjàtrouvé refuge en Algérie, on a appris, il y a peu, que descivils et des militaires libyens arrivés à Agadez dans unconvoi, ont été admis à pénétrer au Niger et autorisés parles autorités de ce pays, à y rester en tant que réfugiéspolitiques. Comme le gouvernement algérien, le gouverne-ment nigérien invoque «des raisons humanitaires» pourjustifier la décision qu’il a prise au demeurant, en toutesouveraineté et responsabilité.

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Culture Lundi 12 septembre 2011 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

L ila Borsali est issue d’une familletlemcénienne de mélomanes.Dès l’âge de onze ans, elle est l’élè-

ve du professeur Bekkaï qui dirige uneclasse d’initiation à la musique et apprenddéjà à jouer de la mandoline.

Quelque temps après, elle rejoint l’as-sociation Ahbab Cheikh Larbi Bensari etfera rapidement partie de l’orchestre«senior» dirigé par Fawzi Kalfat et devientaussitôt l’une des solistes de sa troupe.Elle participe également à de nombreuxconcerts et festivals ainsi qu’à l’enregis-trement d’un CD à Radio France : uneNouba Zidane où elle interprète un insirafya ghazal dabyu el hima (Anthologie de lamusique arabo-andalouse, Vol.4-5, OcoraRadio France).

En 1995, elle quitte Tlemcen pourParis en France et devient co-fondatricede l’association Les Airs Andalous. Sousla direction de Abdelkrim Bensid, elle opte

pour la kouitra un instrument plus tradi-tionnel. Elle enrichit aussi ses connais-sances dans le domaine du patrimoinemusical et parfait sa technique de chant.

Durant les années passées à Paris,Lila Borsali a l’occasion de côtoyer degrands maîtres de la musique andalouse

tels que Amine Mesli et Yahia Ghoul. En 2009, elle retourne en Algérie plus pré-cisément à Alger où elle intègre l’associa-tion Les Beaux arts d’Alger sous la direc-tion de Abdelhadi Boukoura (lauréat duFestival sanaâ 2009).

Elle participe avec cette association àdiverses manifestations, et enregistreavec son orchestre une nouba rasd danslaquelle elle interprète un insiraf.

Lila Borsali excelle dans l’interpréta-tion de la nouba classique et du hawzi.Entourée tout à la fois de musiciens del’école d’Alger (sanaâ) et de Tlemcen,dans une heureuse harmonie, elle a enre-gistré en 2010 un album dans le genrehawzi intitulé Frak Lahbab.

En tant qu’interprète soliste, Lila Bor-sali a participé à plusieurs grandes mani-festations culturelles telles que le Festivalmaghrébin de Koléa ou le Festival inter-national de la musique andalouse et desmusiques anciennes à Tlemcen.

En 2011, elle enregistre son deuxièmealbum, une nouba, qui comporte pleins demorceaux inédits, avec des mélodies oudes textes peu connus du public et quisortira bientôt.

Son concert ce vendredi à la basiliqueNotre-Dame d’Afrique sera l’occasiond’apprécier la musique andalouse dansun espace inédit pour ce genre musical.

K. B.

LILA BORSALI EN CONCERT À ALGERUne nouba

à Notre-Dame d’AfriqueLe roi des monstres

Le club des monstres est un film d'horreur britanniqueréalisé par Roy Ward Baker et sorti en 1981. Il met en vedet-te Vincent Price et John Carradine qui interprète le rôle d'unpersonnage réel : l'auteur de romans d'horreur RonaldChetwynd-Hayes.

Un auteur de romans d'horreur est approché par un vam-pire nommé Eramus, qui lui boit un peu de son sang. Pour leremercier de cette petite «donation», il l'invite à son «Clubdes monstres» où vampires, loups-garous, «ghoules» etautres créatures surnaturelles viennent se divertir. Eramusraconte à l’auteur trois histoires de créatures de la nuit quipourraient l'inspirer dans ses prochains romans. Le vampireet son ami «humain» regardent aussi les spectacles diversmontrés par le club. Dans la première histoire, une créaturehybride, le Shadmock, tue ses victimes en sifflant. Dans laseconde, une paisible famille de vampires est attaquée pardes chasseurs. Dans la troisième histoire, un réalisateur defilms d'horreur, parti à la recherche d'un village devant servirde décor pour son prochain film, tombe sur un village habitépar des goules mangeurs de chair humaine. À la fin du film,Eramus demande aux autres membres du club d’accepterque son nouvel ami devienne le premier humain membrehonoraire de leur association. Les monstres au début sontréticents. Eramus, leur fait alors un magistral discours sur la«monstruosité» de l’Homme et ses innombrables manières«inhumaines» de faire du mal et de tuer son prochain.Les monstres sont subjugués par tant de sauvagerie etacceptent le nouveau membre dans leur club.

L’Homme est certainement le roi des monstres. K. B.

[email protected]

Le coup de bill’art du SoirPar Kader Bakou

SALLE COSMOS ALPHA(RIADH EL-FETH, ALGER)ll Mardi 13 septembre :A 19h, concert du groupebrésilien Cacai Nunes, à l’oc-casion de l’anniversaire del’indépendance du Brésil.SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)ll Lundi 12 septembre :A 19h, soirée culturelle indo-nésienne. Au programme :danses piring cupak, samau,zapin, musique zebana biang(percussions), et le groupeVocal Sholowat.ll Les 12 et 13 septembre : A 14h, 17h et 20h, projectiondu film Invictus de Clint East-wood.CENTRE CULTURELFRANÇAIS D’ALGERll Mercredi 14 septembre :A 18h30, projection des filmsIllusions (5 min, 1983), Solo(5 min, 1990), Seuls lesoiseaux (6 min, 1987),Repères (13 min, 1987),Cessez-le-feu (15 min,2004), Images passions his-toire (13 min, 2010), en pré-sence du réalisateur et deClaude Bossion, présidentde l’association Cinémémoire.

ll Jeudi 15 septembre :A 20h, concert de Hushpu-pies (nouvelle scène françai-se), avec Olivier au chant,Wilfried au clavier, Franck àla batterie, Cyrille à la guitareet Guillaume à la basse.INSTITUT CULTURELITALIEN D’ALGER (EL-BIAR)ll A 19h, projection du filmLa cose che Festano deGianluca Maria Tavarelli,avec Paola Sperdutti, Loren-zo Balducci et Leila Bekhti :1er épisode le jeudi 15 sep-tembre, 2e épisode ledimanche 18 septembre,3e épisode le lundi 19 sep-tembre et 4e épisode mardi le20 septembre.BIBLIOTHÈQUE MALEK-BENNABI (HAMMAMET,ALGER)ll Jusqu’au 24 septembre :Exposition de livres à l’occa-sion de la rentrée scolaire.BIBLIOTHÈQUE DAR EL-ANIS, (AÏN-BENIAN, ALGER)ll Jusqu’au 24septembre :Exposition de livres à l’occa-sion de la rentrée scolaire.

Phot

os :

DR

Lila Borsali donnera unconcert de musique anda-louse vendredi (15 sep-tembre) à partir de 15h àla basilique de Notre-Damed’Afrique à Alger.

CONCOURS DU FILM POCKET À ORANLa date limite du dépôt des films

fixée au 20 septembreA près une première édi-

tion organisée à Oranen 2010, le concours de

réalisation du meilleur filmPocket semble attirer de plusen plus d’amateurs pour saseconde édition. Il s’agit d’unconcours dédié à la réalisationde films artistiques avec télé-phone mobile. La date limitedu dépôt des films est fixée au20 septembre prochain et lerésultat du concours seradonné lors de la nuit blancheorganisée par le CCF Oran lesamedi 1er octobre qui mar-quera la reprise des activitésculturelles du Centre culturelfrançais.

Au niveau du ccf Oran, lesorganisateurs font savoirqu’un DVD est disponible sur

les films réalisés par lesjeunes algériens l'an passé etdont le lauréat a été invité aufestival de Cannes. A noterqu'une dizaine de films del'édition 2010 avait été pro-grammé dans plusieurs festi-vals en France et à l'étranger.

Depuis quelques années,les films Pocket ont leurimportance, d’où la créationen 2005 du Festival du FilmPocket né, au sein du Forumdes images à Paris. Pour sescréateurs «Le Festival PocketFilms est le lieu pour découvrirdes films innovants, partagerles expériences des cinéastespar le biais de rencontres,expérimenter la vidéo sur télé-phone portable dans des ate-liers de réalisation, etc.».

Depuis 2005, le festival a pro-grammé plus de 1 300 filmstournés avec téléphone mobi-

le venus du monde entier.Pour sa deuxième édition, leCCF Oran réalisera cette opé-ration en collaboration avec leclub culturel de jeunes : Géné-ration Oranaise afin de ciblerplus ce projet en direction desjeunes. Le projet passe parplusieurs étapes, à commen-cer par l’organisation d’unstage de formation au monta-ge d’images enregistrées parun téléphone portable. Cestage a eu lieu début juilletavec le directeur du festival M.Benoît Labourdette, qui aassuré une formation de deuxjours à Oran et deux jours àTlemcen. La seconde étape aconsisté au lancement duconcours de Pocket film sui-vant le règlement du concoursrédigé en collaboration avecl’opérateur de téléphoniemobile afin de fixer les règles(durée, format, droit d’exploi-tation, sélection…)

Enfin s’agissant du résultatdu concours, il sera connu lorsde la nuit blanche 2011 à Oranle premier samedi du moisd’octobre.

Amel Bentolba

FESTIVAL DU FILM DE TORONTO Le rock en vedette

En coulisses et sur scène, Bono c'est lepatron. Et c'est lui qui a ouvert le bal jeudisoir au Festival du film de Toronto, héros

avec son groupe U2 d'un documentaire signéDavis Guggenheim, réalisateur oscarisé pourUne vérité qui dérange.

Dans From the sky down, projeté en ouvertu-re du Festival international du film de Toronto, leplus grand festival de cinéma d'Amérique duNord, Guggenheim a cherché à comprendrecomment les Irlandais de cette formation pourtanttrentenaire continuaient à trouver la ressource etl'envie de travailler et de créer ensemble, quandtant d'autres explosent en chemin. Peu degroupes, dans l'histoire du rock, ont la longévitéet la constance dans le succès de U2.

Le réalisateur a suivi le quatuor —outre Bonoet le guitariste, The Edge, Adam Clayton et LarryMullen — dans l'intimité des répétitions, et inter-rogé des proches aussi, tous fascinés par le grou-pe et son leader, rocker humanitaire et bête descène. Guggenheim, qui avait déjà travaillé avecThe Edge, a aussi eu accès aux archives filmées

du groupe à Dublin, quand U2 préparait sonalbum Achtung baby en 1991. C'est la premièrefois qu'un documentaire ouvre les festivités àToronto, mais ce choix marque aussi le renou-veau du documentaire musical et surtout leregain d'intérêt pour le genre, dans un contextedifficile pour l'industrie musicale, note ThomPowers, chargé de la programmation documen-

taire du festival. Le film musical, rappelle-t-il, estun genre à part entière — voir Don't look back(sur Bob Dylan), Gimme shelter (les RollingStones) ou Woodstock. «Le film consacré àBruce Springsteen, l'an dernier (The promise : themaking of darkness on the edge of town) a vrai-ment constitué un tournant : il a marqué le festi-val et fait forte impression sur le monde de lamusique», explique-t-il à l'AFP. «Ça montraitqu'un vétéran du rock peut encore capter un nou-veau public et l'industrie musicale en a pris bonnenote.» «Il est de plus en plus difficile de vendredes disques, mais quand la musique est embal-lée par un film qui apporte un éclairage plus inti-me sur le groupe, de nouveau l'intérêt s'éveille»,note-t-il.

Toronto aligne d'ailleurs deux autres docu-mentaires rock en premières mondiales : l'un surPaul Mc Cartney, The love we make, qui suit l'an-cien bassiste des Beatles en répétition à NewYork dans les semaines après le 11 septembre2001, et l'autre sur «La vie de Neil Young», leCanadien universel et intemporel de Harvest.

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Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsLund 12 septembre 2011 - PAGE12 Lundi 12 septembre 2011 - PAGE13

FOOTBALL / CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE 1 (1re JOURNÉE)

Prochaine journée (2e)Samedi 17 septembre 2011JSM Béjaïa-NA Hussein DeyASO Chlef-CS ConstantineCA Batna-MC SaïdaUSM Harrach-USM AlgerAS Khroub-MC OranMC El-Eulma-WA Tlemcen*MCA-ESS et CRB-JSK repor-tés à une date ultérieure.

LA JSK A CONSOMMÉSA 5e DÉFAITE EN COUPE

DE LA CAF

Vivement la fin de la corvée !

Parfaite illus-tration de cequ’a été cettec a m p a g n edepuis le début,le dernier matchà domicile de laJSK, samedisoir, a été d’uneinnommable tris-tesse. Le prési-dent Hannachi adû regretterencore un peuplus d’avoir consenti tellement de dépenses «inutiles» pourune participation en Coupe de la Confédération qu’il voyaitdu mauvais œil depuis le premier tour préliminaire. En toutcas, ses joueurs n’ont pas réussi à atténuer sa déception.Déjà à la vue d’une arène comme le 5-Juillet sonner horri-blement le vide sidéral, il était clair que ce match face auxFassis du MAS allait ressembler à tout sauf à un matchcomptant pour une coupe africaine. Malheureusement,pour les incroyablement courageux spectateurs éparpilléssur les travées, les acteurs, des deux côtés, de ces retrou-vailles maghrébines n’ont pas été capables de montrergrand-chose pour leur faire oublier la mauvaise idée des’être déplacés. Jouant par à-coups, sans le moindre petitbrin de génie, les hommes de Mourad Karouf ont rarement,très rarement, fait illusion face à une équipe du MAS qui,comme à l’aller déjà, a pourtant montré ses limites. Lesquelques tirs lointains de Tedjar et celui de Rial auraient pufaire sortir le glacial 5-Juillet de son infinie torpeur, mais cen’était que de minuscules feux de paille sans incidence surl’histoire écrite d’avance de ce «match». En fin de compte,à scruter de près cette participation en Coupe de la CAF, laJSK n’a rien gagné parce que, comme l’illustrait le cours dujeu, il n’y avait rien à tirer comme enseignements de cematch usant pour la patience. Et comme il reste encore undéplacement à se coltiner, on comprend ce que peuventéprouver comme ressentiment contre la virée à Abuja, jeudiprochain, Younès et compagnie dont c’est une vraie cor-vée.

A. M.

CAN-2012 (DERNIÈRE JOURNÉE DES ÉLIMINATOIRES)

Les matches des groupesle même jour, même heure

Les matches de la dernière journée (6e) des éliminatoiresde la CAN-2012, dont la phase finale est prévue en Guinéeéquatoriale et au Gabon, auront lieu les 7, 8 et 9 octobreprochain. Un round qui devrait mettre fin à tous les calculsconcernant les heureux élus pour le show final. Aussi, pouréviter davantage de calculs et de combines, laConfédération africaine de football (CAF) a décidé d’organi-ser les matches de chaque groupe le même jour et à lamême heure. A ce titre, les deux derniers rendez-vous dugroupe D entre d’un côté l’Algérie et la RCA et le Maroc etla Tanzanie de l’autre seront disputés le 9 octobre à partirde 20h30 à Alger et 19h30, heure marocaine.

TOURNOI PRÉOLYMPIQUE

Samir Zaher présidera la commission d'organisationLe président de la Fédération égyptienne de football, Samir

Zaher, a été désigné pour présider la commission d'organi-sation du tournoi de football qualificatif (zone Afrique) pourles Jeux olympiques de 2012 de Londres, prévu ennovembre prochain au Caire, ont annoncé les médias égyp-tiens. Huit équipes africaines prendront part à ce tournoipréolympique, dont la sélection nationale algérienne, rap-pelle-t-on. Le tirage au sort de l'épreuve aura lieu le 24 sep-tembre prochain au siège de la Confédération africaine defootball (CAF) dans la capitale égyptienne, en marge destravaux de son comité exécutif qui débuteront le 20 sep-tembre. Les sélections participantes seront réparties surdeux groupes. Le premier de chacun d'entre eux se quali-fiera directement aux JO, alors que les deux deuxièmess'affronteront en barrage pour obtenir le troisième billet.

Le perdant dans ce match aura une autre chance pourse qualifier quand il donnera la réplique à une sélection dela zone Asie.

L’ASO Chlef sombre d’entréeL’acte 2 du championnat profes-

sionnel de Ligue 1 a consommésamedi l’intégralité de sa premièrejournée. Un round qui ne laisserapas des souvenirs indélébiles tant lejeu offert a été médiocre. Ce quin’est pas une surprise pour un chal-

lenge en manque de challengers.Les traditionnels «gros bras», lesclubs à milliards et ceux à pro-blèmes ont lancé leur saison cahin-caha. Le champion sortant a péricli-té face à sa bête noire et c’est laprincipale information de cette levée

de rideau, peu prolifique en buts(16) et presque boudée par les sup-porters. Seul, le choc CSC-JSMB aréussi à réunir plus de 25 000 spec-tateurs, les autres affiches de lajournée s’étant disputées devantdes tribunes quasi désertes. M. B.

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USM ALGER 1- CA BATNA 0

Soustara poussifUn but et des ratages.

Beaucoup même à l’occasionde la première sortie officiellede l’USM Alger, auteur d’un«cavalier seul» durant le mer-cato estival. C’est la synthèsede ce rendez-vous entre unrelégable sauvé en toute der-nière journée de l’exerciceécoulé et un promu qui revientet dont l’objectif est d’éviter larelégation, en mai- juin 2012.Avec un effectif pléthorique, lesRouge et Noir savaient qu’ilsseraient attendus au tournant.Par leurs adversaires, maisaussi leurs fans. Ces derniersont répondu massivement àl’occasion de ce match inaugu-ral. La déception était grande àla fin de la rencontre pourtantconclue par un succès, œuvrede Djediat. Des supporters quine s’expliquent pas commentune équipe montée à coups demilliards n’arrive pas à produiredu jeu, encore moins à conclu-re les nombreuses opportuni-tés qu’elle se procure. Unequestion à laquelle le coachHervé Renard ne trouve pasdes réponses claires etconvaincantes. Le dernier testamical livré face au NAHDavait déjà soulevé des interro-gations à propos de la réellevaleur de cette écurie forgéepar les Haddad. Face à un

CAB venu limiter les dégâts,Soustara s’est montré poussif.La dream team a intérêt à justi-

fier son rang et les investisse-ments.

M. B.

CR BELOUIZDAD 2- MC EL-EULMA 0

Le Chabab a suéS’il est vrai que les «Allez

Chabab zoudj» ont résonnédans les gradins du stade du 20-Août, la victoire du CRB face auMCEE, adversaire traditionnelle-ment «abordable» pour les garsde Laâqiba, fut longue à se des-siner. Exactement 67 minutes

pour que l’attaque belouizdadietrouve la faille dans le campeulmi grâce à une réalisation dujeune Kherbache. Le CRB del’Italien Solinas a construit sonpremier succès de la saisond’une manière laborieuse.Quelques petites incohérences

ont failli profiter aux gars desHauts-Plateaux qui n’ont pastrop cru en leurs moyens. Lebuteur-maison, Islam Slimaniôtera à l’équipe adverse les der-niers espoirs de revenir au scoreen propulsant un service de soncamarade Ramzi Bourekba.

MC ORAN 1 – USM HARRACH 2

El-Hamri désarméMis à part Kalaidji, point

d’autres responsables duMCO dans la tribune officielle.Les Mouloudéens, déjà malen point à cause d’une tumul-tueuse intersaison, ne pou-vaient que subir la loi desHarrachis de BoualemCharef. Les Oranais se sontmontrés impuissants devantun ensemble adverse qui aattendu le bon moment pourmettre le feu dans le campmouloudéen. Les poulains deHadj Saâd Mansour quin’avaient pu mettre en dan-ger les visiteurs allaients’écrouler à l’entame de l’heu-re du jeu. Le jeune Touahri,sollicité par Yachir, ne trouve-

ra aucune peine à tromperFellah (59’). Cette réalisationsonnera le glas desHamraouas désemparés. Lesorientations et gesticulationsdésespérées de HadjMansour ne pouvaient êtred‘une grande utilité pour lesOranais complètement dislo-qués. Le MCO échappera aunaufrage. Boudjenah (ex-RCGO) portera, certes, l’esto-cade grâce à une frappe sou-daine et précise mais lesMouloudéens parviendront àréduire le score par le rempla-çant Fettal et éviteront unecorrection dont les consé-quences ne seront pas négli-geables. C. K.

ES SÉTIF 3- NA HUSSEIN DEY 2

L’Entente a doutéFace à une équipe hus-

seindéenne volontaire à sou-hait, l’Aigle noir a remporté unsuccès, ô combien difficile,arraché aux ultimes momentsd’une partie qui n’a pasemballé les quelques curieuxvenus au stade du 8-Mai-45 àla découverte de l’ESS 2011-2012. Les poulains deCastellan doivent une fièrechandelle à leur défenseurpolyvalent, Hachoud, auteurde deux buts décisifs.D’abord, à l’approche du pre-mier quart d’heure quand ilouvrira le score, mais surtout

à la fin du temps réglementai-re, en offrant à son équipe lestrois points suite à sa deuxiè-me réalisation du jour. LesSang et Or qui avaient semblése contenter d’un nul heureuxque l’ancien Belouizdadi,Saibi, avait assuré en partiegrâce à son doublé, vontdéchanter. Du travail, les deuxprotagonistes en auront àaccomplir s’ils veulent éviterles calculs de fin de saison.Car, à voir leur prestation dece samedi, Ententistes etBanlieusards incarnent depotentiels relégables. S. S.

MC SAÏDA 2- ASO CHLEF 0

Le champion n’est pas prêtLe MCS confirme son sta-

tut de «bête noire» des Lionsdu Chélif. Les footballeurs dela ville des Eaux ont, en effet,réussi leur entrée en scène ens’imposant aisément face auchampion sortant. Les joueursde N. Saâdi, intronisé mardidernier à la barre technique del’ASO, n’ont pu soutenir lerythme imposé par les capésde Tewfik Rouabah. Ces der-niers ont frappé durant lescinq dernières minutes dansun match marqué par l’expul-sion du défenseur chélifien,Melouli. Un handicap qui adisloqué le groupe chélifienqui s’est écroulé sous lescoups de boutoir du revenantHadiouche et de Cheraïtia.Les joueurs de Saâdi, qui pen-saient tenir au moins le point

du nul, n’en reviendront pas.Le départ de Meziane Ighil neserait pas étranger à ce mau-vais démarrage d’une forma-tion chélifienne pas asseztranchante depuis queSoudani et Djediat ont choisid’aller monnayer leur talentailleurs. M. A.

L’issue de ce match ne jus-tifie point le rendement fortappréciable de ces deuxteams. Le CSC notamment aprésenté malgré les absencesun visage pour le moins satis-faisant. Peut-être que sesjoueurs voulaient témoignerleur attachement et leur soli-darité envers leur coach brési-lien, annoncé sur le départavant même l’entame de lapartie. Ce qui ajoute à lavaleur du collectif du néo-

promu privé de quelques nou-velles recrues à l’instar desattaquants émigrés, FouadBouguerra et MohamedDahmane, non qualifiés. Enface, la JSMB a produit unfootball correct. Sans beau-coup de fioritures. A l’arrivée,un partage des points sommetoute équitable, même si lesSanafir avaient l’opportunitéde fêter leur come-back enLigue 1 par un succès.

B. L.

CS CONSTANTINE 0- JSM BÉJAÏA 0

Deux équipes à revoir

La «rumeur» IghilDepuis sa séparation avec le champion sortant, Meziane Ighil

constitue un sujet qui intéresse les médias. Il est annoncé un peupartout, à la barre technique de la JS Kabylie particulièrement.L’ex-sélectionneur des Verts serait en contact avec le président dela JSK. Les deux parties s’adonnent à un jeu plein de non-dits. SiHannachi avance des rendez-vous imminents, Ighil annonce qu’iln’a été approché par personne. Samedi, l’ancien président duNAHD a pourtant été convaincu par son prochain employeur. Celui-ci serait, selon nos sources, l’USM Alger dont les dirigeants veulentse prémunir contre toute mauvaise surprise. Un départ de Renardétant plus qu’envisageable, la direction du club algérois aurait pro-posé à Ighil le poste de directeur sportif en attendant de lui confierles rênes de l’équipe première aussitôt la séparation avec leFrançais consommée. M. B.

WA TLEMCEN 1- AS KHROUB 1

Dans la pure traditionA chacun sa mi-temps. Tel

était le scénario de ce duel desbras courts. Tlemceniens etKhroubis ont joué chacun unemi-temps. Une première àl’avantage des visiteurs quiobtiendront un penalty trans-formé par leur internationalU23, Mesfar, et une secondeentièrement dominée par les

Widadis, ragaillardis par leurégalisation dans les tempsadditionnels du premier halfsignée Traoré Koh, le transfu-ge de l’ESS. Au bout du comp-te, un nul qui satisfait les deuxcoaches, lesquels ont admisque beaucoup de travail lesattend.

A. G.

MCA - NAHD aura lieu à RouibaLe derby MC Alger - NA Hussein Dey, comptant pour la

quatrième journée du championnat d'Algérie de Ligue 1, initia-lement prévu au stade du 5-Juillet, aura lieu finalement àRouiba, a annoncé le président de la Ligue de football profes-sionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj.

«En raison du déroulement du match de la sélection algé-rienne face à son homologue de la République centrafricaine,prévu pour le 9 octobre, on a décidé de délocaliser la rencontreMCA-NAHD au stade de Rouiba», a indiqué l'ex-président duCRB à la chaîne 1 de la Radio algérienne.

KAMEL BOUHELLAL (ENTRAÎNEURDU RC KOUBA) :

«L’accession estmon seul objectif»Entraîneur attitré du PAC pendant de longues années et

après avoir connu un intermède à la JSK comme adjointdu Suisse Geiger, Kamel Bouhellal a atterri cette saison auRCK pour tenter de faire accéder les Koubéens. Un objec-tif difficile tant la concurrence est rude et que le club ban-lieusard n’est pas un exemple de stabilité et de sérénité.Mais avec son expérience et sa compétence, Bouhellal estcapable de décrocher le Saint-Graal.

LIGUE AFRICAINE DES CHAMPIONS (5e JOURNÉE)

Le Mouloudia se couvrede déshonneur

Une épreuve qui a sonnéle glas d’un doyen fragilisépar un tas d’ingrédientsnocifs à la représentativitédu football national. Faceaux Sang et Or de l’EST, leMouloudia n’a fait queconfirmer les limites d’unclub qui incarne au mieuxles vicissitudes d’une pra-tique gagnée par l’affairis-me. L’élimination consom-mée au bout de la secondejournée, lors d’un certainWAC-MCA (4-0), lesAlgérois semblaient avoirtourné la page. Au détour dela double confrontationcontre le Ahly du Caire, lesresponsables du club,Abdelhak Benchikha en pre-mier, déclaraient à qui vou-lait les croire, que lesmatchs qui restent à livrerdans cette compétition ser-viront de préparation auchallenge local, mal engagéà Tizi Ouzou où les Vert etRouge ont perdu face à uneJSK jamais aussi prenablequ’en cette intersaison2011-2012. Ce n’est pastant la cuisante défaite faceaux Espérantistes qui faitmal. C’est plutôt cette inso-lente manière d’évoluer descoéquipiers de SofianeAzzedine, un drôle de gar-

dien de but, arrivé lors dumercato d’hiver dernier, quia encaissé en cinq matchsla bagatelle de onze buts encinq matchs. Lui et sadéfense (le MCA a pris 19buts dans les onze sortiesofficielles de cette présenteédition) sont coupables desbides enregistrés dans cettecampagne africaine.Zeddam et les chevronnésBabouche et Benseghir por-tent l’entière responsabilitéde cette fébrilité défensivedu Mouloudia d’Alger. Uneéquipe qui défend mal etqui, dans cette phase despoules, manque d’audacedevant le but adverse. Eneffet, les réactions d’orgueilenregistrées lors des tourspréliminaires, où lesMouloudéens ont su remon-ter des scores fleuves àl’instar de celui réalisécontre les Zimbabwéens dePower Dynamos (4-1 àHarare) ne sont plus désor-mais de mise. Bedbouda et

Mokdad ne sont plus là pourbooster une ligne offensiveprivée, il est vrai, de bonsballons mais égalementd’un buteur racé. Durantcette seconde phase, leMCA n’a inscrit qu’un petitbut, œuvre de Megherbi(contre l’EST à Alger), alorsqu’aux tours précédents,l’artillerie mouloudéenneavait transpercé à onzereprises les arrière-gardesadverses. Une telle régres-sion trouve aussi son origi-ne dans les changementsopérés dans le staff tech-nique. Alain Michel,Nouredine Zekri, AbdelhakMeguellati et AbdelhakBenchikha n’ont pu donnercette âme de gagneurs àdes joueurs qui n’avaientque leur volonté pour lutterdevant plus grands, mieuxlotis et autrement plus orga-nisés. Toute la différence estlà et Benchikha, ou unautre, n’y peut rien.

M. B.

Le football algé-rien roule en 4X4. LeMCA et son nouvelentraîneur, AbdelhakBenchikha, en parti-culier. Eux qui vien-nent d’essuyer unenouvelle déculottéeface à l’ES Tunis, lorsde la cinquième jour-née de la C1d’Afrique.

Le Soir d’Algérie : Victoiredifficile contre le SAM mais pré-cieuse...

Kamel Bouhellal : Une victoi-re difficile mais ce n’était qu’unmatch de début de saison et il nefallait pas chercher le parfait.L’essentiel était de démarrer avecun succès.

Un confrère a titré «Le RCK ajoué avec le feu». Qu’en dites-vous ?

Je suis d’accord pour dire quelors des dix dernières minutes, il ya eu un certain relâchement etcela aurait pu permettre à notreadversaire d’égaliser.

Qu'attendez-vous des vieuxbriscards comme DaoudBouabdallah et HamidBerguiga ?

Le RCK est un réservoir dejeunes talents et je m’attends à ceque Daoud Bouabdallah etBerguiga nous apportent non seu-lement leur expérience mais aussiune capacité à encadrer cesjeunes pour les aider à progres-ser.

Les rencontres de Ligue 1sont programmées à 19h, alorsque ceux de la Ligue 2 le sont à16h. Quelle est votre préféren-ce ?

Personnellement, je souhaite-rais que nos rencontres soientégalement programmées à 19h,parce que nous sommes vraimenthabitués à évoluer en nocturnedurant le mois de Ramadan.D’autre part, les joueurs ont lapossibilité de profiter de la fraî-cheur et cela arrange égalementles supporters.

Après un déplacement àBiskra, le RCK recevra le PAClors de la troisième journée.Pour vous, ce sera un matchspécial ?

Non, pour moi ce sera unmatch comme les autres pendant90 minutes. C’est vrai que j’aipassé de nombreuses années auPAC et que j’ai beaucoup d’amis,mais aujourd'hui, nous sommes àl’ère du professionnalisme. Donc,l’important pour moi est degagner, quel que soit le nom del’adversaire.

Quel est l’objectif pour cettesaison avec le RCK ?

Je n’ai que l’accession en têteet je vais m’efforcer d’inculquercet objectif aux joueurs pour qu’onpuisse l’atteindre.

Après Djediat, c’est Tedjar,un autre produit du PAC, quivient d’être appelé en sélection.Qu'en pensez-vous ?

C’est bien pour eux, et celaprouve que le PAC est aussi unebonne école. Personnellement,j’ai eu le plaisir d’avoir sous mesordres Djediat et Tedjar pendantsix ans et leur réussite est unegrosse satisfaction.

On peut dire que, quelquepart, vous êtes à l’origine del’éclosion de Djediat et Tedjar ?

Disons que ce sont deuxjoueurs que je connais bien.

Quelle est la différence entreeux ?

Ils ont deux registres différents.Djediat, c’est l’homme de la der-nière passe décisive et un buteuroccasionnel. Tedjar a beaucoupplus de percussion et de présencedevant les buts.

Peut-on les associer ensélection nationale ?

Oui, ils peuvent bien évoluerensemble avec un Djediat un peuen retrait pour orienter le jeu et unTedjar un peu plus en pointe pourcréer des brèches.

Et Hamiti que vous avezconnu à la JSK, peut-il être l’at-taquant de pointe querecherche l’EN ?

Hamiti a une force explosive eta le profil pour être le futur atta-quant de pointe de l’EN, mais ildoit d’abord s’imposer à l’USMA etprouver les talents de finisseur.

La JSK ne cesse de changerd’entraîneur. Finalement, le pro-blème ce n’était ni vous niGeiger...

Je dois dire que j’ai acquis unebelle expérience à la JSK. On aatteint les demi-finales de laChampions League africaine avecun beau parcours à la clé.

Et pourtant, vous avez étéremercié et on dit que vousaviez des problèmes avec lessupporters kabyles...

Non, c’est faux. Je n’ai euaucun problème avec les suppor-ters. Disons que je suis rentré enconflit avec certaines personnes,c’est tout.

Mais est-ce que la JSK est unclub difficile à diriger ?

Pas forcément, mais c’est unclub qui est soumis à une énormepression. L’effectif change chaquesaison et c’est une formation quiest toujours présente en Couped’Afrique. De ce fait, les joueursn’ont jamais de vacances. Jepense que la JSK doit changer destratégie, elle a besoin de stabilité.

Et si c’était à refaire ?Ce fut un honneur de diriger la

JSK et si c’était à refaire, ce seraitavec plaisir que je rallierais TiziOuzou.

Propos recueillis par H. B.

TURF

Quatorze coursiersarabe pur nés et élevés enAlgérie de valeurs sensible-ment égales seront alignéssous les ordres du starter àl’occasion du prix Douaknaprogrammé aujourd’hui àl’hippodrome Bazer-Sakhrad’El Eulma.

Lot en présence des plusestimables, les chevaux setiennent de près, à l’excep-tion de Kouba qui semble,une fois de plus, à l’écart.L’arrivée aux abords dudisque final risque d’êtretrès disputée avec bien dessurprises en perspective, onnous recommande donc deprivilégier la confection delongueurs de jeu, histoire demettre le plus d’atouts de samanche.

Les partants au crible1. Baghdad : La victoire

est à sa portée.2. Matares : Luttera pour

l’extrême accessit.3. Kabousna : Parfois

excellente, parfois décevante.

4. Lamia : Elle aime lesparcours de vitesse.

5. Lawrence : Il gagnebien son avoine ces dernierstemps.

6. Kouba : N’a rien à voir.7. Khibra : Capable de

surprendre à belle cote.8. Daniara : Avec T.

Lazreg aux commandes, elleaura des preneurs.

9. Unique : Vu sa formeaffichée, elle ne devrait pasdécevoir.

10. Fleur du Jour :Intéressera les inconditionnelsdu crack jockey B. Berrah.

11. Fares : Une belle carteà jouer.

12. Luanda : Gros outsideren cas de défaillance desfavoris.

13. Oujda : Outsider decharme pour relever les rap-ports PMU.

14. Kitania : Gros outsider.

Pronostics ouverts

EN DIRECT D’EL EULMALUNDI 12 SEPTEMBRE 2011

FAITES VOS JEUXQUARTÉ-QUINTÉ : 1 - 5 - 11 - 8 - 13 / 9 - 4

Propriétaires Chevaux Jockeys Pds CDS EntraîneursABS. Lahmici 1. Baghdad F. Chaâbi 57 2 H. FerhatA. Benkobbi 2. Matares TF. Benyettou 56 6 TF. BenyettouS. Berrah 3. Kabousna NI. Trad 56 10 Prop.T. Dilmi 4. Lamia M. Hareche 55 7 F. DoukhiT. Hamza 5. Lawrence CH. Attallah 54 12 Prop.R. Mansouri 6. Kouba MS. Guehiouche 54 14 AB. KaraF. Zidane 7. Khibra ABM. Djebbar 54 9 H. DjebbarME. Doukhi 8. Daniara T. Lazreg 53 3 Prop.T. Dilmi 9. Unique AB. Attallah 53 11 F. DoukhiF. Djemai 10. Fleur du Jour B. Berrah 52 5 A. DjebbarN. Daâs 11. Fares H. Djaiet 52 13 Prop.A. Khoudja 12. Luanda A. Chabbah 50 4 Prop.Hamza/Sahraoui 13. Oujda A. Hebri 49 1 T. HamzaML. Zaâboub 14. Kitania H. Zaâboub 48 8 M. Zaâboub

1re course - Prix Douakna / Arabe pur - Quarté-QuintéDotation : 250 000 DA - Distance : 1 100 m - Départ à 16h

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EURO-2011 La Serbie prive la Turquie

des quarts et des JO

«Ces cinq finalesgagnées, c'est un avantagepour Novak. Il est évidem-ment le favori de la finale»,estime l'Espagnol, tenant dutitre. Mais Nadal a à cœurde prouver qu'il a encore letennis pour dominer leSerbe, dans un remake dela finale de l'édition 2010 quil'avait vu à 24 ans devenirle plus jeune joueur à réali-ser le Grand Chelem en car-rière. Si je joue long avecmon coup droit lifté sur sonrevers, je devrais avoirl'avantage, dit-il. Mais jevais devoir le faire mille fois,pas une fois.»Le duel vasusciter encore plus d'en-gouement que l'an derniercar beaucoup d'eau a coulésous les ponts en un an,Djokovic ayant notammentdélesté son rival de sonstatut de n°1 mondial à lafaveur d'un succès àWimbledon et d'une saisonphénoménale qui l'a vu pourl'instant gagner 63 matcheset n'en perdre que 2. «Jesais que j'ai la qualité de jeupour battre Rafa, je l'ai prou-vé cette année sur troissurfaces différentes, assurele Serbe de 24 ans. Je crois

que j'ai une bonne chance(lundi) mais il faudra que j'ycrois dur comme fer car onparle d'un joueur qui a déjà10 titres du Grand Chelem àseulement 25 ans.»

Son succès face à RogerFederer en demi-finale luiaura sans doute permis derefaire un plein de confiancepour viser un troisième titredu Grand Chelem cetteannée et un premier à NewYork après ses finales de2007 et 2010.

Dans la foulée de deuxmatches semi-convaincantsface à Alexandr Dolgopolovet Janko Tipsarevic, Djoko aélevé son niveau de jeu endemi pour combler unretard de deux sets puissauver deux balles dematch sur service adverse,avec notamment un retourde coup droit gagnant quirestera dans les annales.

Tête froide«Novak évolue à un

niveau mental incroyable,dit Nadal. Il a gagné desmatches qu'il était censéperdre dans des conditionsnormales. C'est de laconfiance.

I l se déplace mieuxqu'avant sur le court et com-met moins d'erreurs maisson niveau de jeu est lemême. Avec sa confiance, ilsait toutefois garder la têtefroide dans les momentsimportants et se battre surchaque point.»

Nadal, victorieux àRoland-Garros cette annéepour la sixième fois en septans, a concédé en demi-finale à Andy Murray sonpremier set de la quinzaine.Paradoxalement, il estimeavoir livré contre l'Ecossaisson meilleur match du tour-

noi. Au sortir d'une tournéenord-américaine décevante,avec seulement deuxmatches gagnés en deuxtournois (Montréal etCincinnati),

il était arrivé à FlushingMeadows avec un niveaude confiance un peu juste.

Ses succès convain-cants vendredi et samediface aux deux Andy,Roddick et Murray, l'ontvisiblement rassuré. Maisles cinq finales remportéespar Djokovic (Indian Wells,Miami, Rome, Madrid,Wimbledon) pourraient avoir

une certaine incidence. «Jene suis pas satisfait de mesperformances mentalementcontre Novak cette année,souligne le Majorquin. Jen'ai pas toujours cru à 100%en la victoire.

Je dois jouer mon jeutout en étant solide mentale-ment sur tous les points.»«La seule façon de le battreest d'y croire, d'être agressifet d'être parfait à chaqueinstant, ajoute Nadal. Cen'est pas toujours ce que j'aifait cette année. C'est natu-rel. Je suis un être humain,je doute moi aussi.»

Rafael Nadal, battu cinq fois battu parNovak Djokovic en cinq finales cette année,sur trois surfaces différentes, a l'occasion demettre fin à ce douloureux cauchemar aujour-d’hui en finale de l'US Open.

Le Soird’Algérie Sports Lundi 12 septembre 2011 - PAGE15

TENNIS : FINALE DE L’US OPEN HANDBALL

BASKET-BALL SPORTS DE BOULES

Nadal espère que la sixième serala bonne contre Djokovic

Nadal - Djokovic, la revanche.

TOURNOI DES 10es

JEUX AFRICAINSCap sur

les quarts de finale

Après quelques frayeursnées de leurs surprenantesdéfaites, nos deux équipesnationales messieurs etdames se retrouvent enquarts de finale de ces Jeuxafricains abrités par la villemozambicaine de Maputo.Après que le programmeeut encore subi une modifi-cation, les messieurs dispu-teront demain leurs ren-contres et les damesaprès-demain.

Pour ce qui est des mes-sieurs, sous la houlette deBouchekriou Salah, il fautdire qu’ils ont fait naître uneréelle peur d’élimination decette compétition après leursurprenante défaite subie,samedi dernier, face auxGabonais sur le score de 25à 26.Pour le coach national,la production de ses proté-gés a été l ’une des plusfaibles de ces dernièresannées. Contacté par télé-phone, il a avoué ne pascomprendre tous ces ratésde ses éléments. Les obser-vateurs, présents lors de cematch, ont mis ces ratés surle compte de l ’excès deconfiance engendré par lafaiblesse technique desGabonais. Toujours est-ilque ce faux pas a failli coû-ter très cher aux Algériens.Aussi, cela devra servir deleçon à l’avenir.

Et ce futur est toutproche puisque les coéqui-piers de Berriah retrouve-ront, demain, les fortes sen-sations de la compétitionavec le match des quarts definale qu’ils disputeront faceaux Camerounais. Là, ilsn’auront a plus droit à l’er-reur et à l’excès de confian-ce. Il faut noter que lesadversaires des Verts endemi-finale en cas de quali-f ication seront... lesEgyptiens.

De leur côté, les dames,drivées par Aït-OuarabMourad, la surprenantedéfaite de samedi dernierface aux Camerounaises(26-25) ne les a pas abat-tues moralement. Le coacha su trouver les mots justespour les motiver de nou-veau, les pousser à aller del’avant et croire en leurschances intactes.

Elles ont su se ressaisiret faire d’une pierre deuxcoups, à savoir battre large-ment hier matin lesSénégalaises (31-18) et sequalifier aux quarts de finalecomme leurs camaradesmessieurs. Pour connaîtreles adversaires des coéqui-pières de Dob en quarts definale, il faut attendre la findes rencontres de cette troi-sième et dernière journée.

O. K.

CHAMPIONNATS DU MONDE SENIORS DE JEU LONG

L’Algérie vice-championne du monde en combiné

La sélection nationale dela spécial i té du jeu long(boules lyonnaises) engagéeaux Championnats dumonde seniors de jeu longrentre ce soir à Alger, enprovenance de Fletre (Italie)avec dans ses bagagesdeux médai l les. Samedi,dans l’épreuve du double,nos deux représentants,Abdelkr im Mekhlouf i etAhmed Yahi, ont assuré lamédaille de bronze suite àleur défaite, en demi-finales,contre l ’équipe françaisecomposée de Grai l etLaposta.

Dans l’épreuve du combi-né, Toufik Sahih a fait mieuxen s’adjugeant la médailled’argent. En demi-f inale,l’Algérien a sorti le représen-tant de Monaco Eric Lotto(21-20). Hier, en finale, leFrançais Fabrice La Postaavait él iminé l ’ I tal ienEmanuele Bruzzone (26-25),Toufik Sahih a concédé unepetite défaite (26-25), arra-chant une méritoire médailled’argent. Selon le chef de ladélégation algérienne, FaridSeba, cette part ic ipat ionsigne le retour de l’Algériesur la scène mondiale.«Nous avons bien préparécette compétition. Nos ath-lètes ont fai t preuve de

beaucoup d’abnégation etde solidarité dans les diffé-rents concours. Cette doublesatisfaction doit ouvrir denouveaux horizons à nosboul istes qui, avec desmoyens conséquents et unepréparation poussée, peu-

vent décrocher de nouvellesmédailles à l’avenir», dira-t-ildans une conversation télé-phonique. A signaler que lesmembres de la délégationrentreront ce soir (23h) àAlger.

M. B.

La Serbie a privé laTurquie des quarts de fina-le de l'Eurobasket et enconséquence des JO-2012de Londres en battant lesvice-champions du monded'un souffle (68-67) lors dela dernière journée dudeuxième tour dans legroupe E hier à Vilnius.Cette victoire qualifie laSerbie, vice-championned'Europe en titre, pour lesquarts de finale et met fin àune série de trois défaitesde suite pour les hommesde Dusan Ivkovic, battuspar la France, la Lituanie etl'Espagne. C'est aussi unerevanche pour les Serbesqui avaient perdu unedemi-finale sulfureuse audernier Mondial à Istanbul,il y a un an jour pour jour,où la Turquie l 'avaitemporté sur une décisiond'arbitrage litigieuse. Pourla Turquie, la pilule est diffi-cile à avaler puisqu'elle neverra donc pas les JO,derrière lesquels elle courtdepuis 1952, devant aumoins finir dans les sixpremiers à l 'Eurobasketpour continuer à rêver àLondres. C'est après

l'Italie, éliminée dès le pre-mier tour, la deuxièmegrosse victime de marque,sachant qu'il y en aura uneautre en soirée à l'issue dela rencontre entrel'Allemagne et la Lituanie.L'échec turc confirme aussià quel point les coéquipiersde Hedo Turkoglu ont dumal à exporter son talentloin du Bosphore. Vice-champions d'Europe en2001 et du monde en 2010,à chaque fois à Istanbul, ilsaccumulent les résultatsdécevants loin de leur sol.Hier, dans un match à lavie à la mort, ils ont ratébeaucoup trop de lancersfrancs pour faire fructifierleur bonne défense. Ils ontmalgré tout eu la victoireau bout des bras de ErsanIlyasova mais l'ailier desMilwaukee Bucks a ratéson tir à mi-distance à uneseconde du buzzer. LaSerbie a, elle, pu comptersur Milos Teodosic (20points, 8 rebonds, 5passes) et DuskoSavanovic (14 points), dontla connexion a fonctionné àplein régime en f in dematch.

CHALLENGE IAAF/BERLIN

Blake égale son recordpersonnel sur le 100 m

Le Jamaïcain YohanBlake, champion du mondedu 100 m, a égalé sonrecord personnel en rempor-tant en 9 sec 82/100 le 100 mde Berl in, réunion duChallenge IAAF d'athlétismedisputé hier dans le stadeolympique. Blake a réalisé lemême chrono (vent +0,1 m/s)qu'à Zurich où il avait abais-sé de 7 centièmes (vent nul)son record personnel datantde 2010.

A Berlin, le Jamaïcain asurmonté une piètre sortiedes starting-blocks pourrevenir aux commandes desa puissante foulée et creu-ser ensuite l'écart sur sespoursuivants. A l'arrivée, il

devançait nettement KimCollins (10.01), le médaillé debronze mondial de St Kitts etNevis, et le le TrinidadienRichard Thompson (10.08).Il confirme ainsi sa quatrièmeplace parmi les meilleurs per-formeurs de la saison, àquatre centièmes de soncompatriote Asafa Powell(9.78), et son septième rangdans la liste des meilleursperformeurs de tous lestemps emmenée par sonillustre compatriote UsainBolt (9.58). Blake, 21 ans,s'était imposé aux Mondiauxde Daegu lors d'une finalemarquée par le faux départ etla disqualification du favoriUsain Bolt.

ATHLÉTISME

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Soir CorruptionLe Soird’Algérie Lundi 12 septembre 2011- Page 16

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected]

GESTION DE FORTUNE TRANSFRONTALIÈRE ET ÉVASION FISCALE

Ultimatum de Washington à la SuisseFuite des capitaux, éva-

sion fiscale, détournementsd’avoirs transférés àl’étranger, blanchimentd’argent, commissions etrétro-commissions, explo-sions des paradis fiscauxet impuissance des pays duG8, opacité et pratiquesillégales des grandesbanques internationales : lamondialisation a fait le litd’un néolibéralisme sauva-ge qui a lui-même engendrétoutes sortes de crimesfinanciers et économiques.Est venu le temps de la«démondialisation»…

Les autorités américaines ontdonné jusqu'à mardi 6 septembreà la Suisse pour transmettre lesdonnées bancaires de fraudeursdu fisc aux Etats-Unis qui auraientdissimulé leurs avoirs dans laConfédération, a rapportédimanche 4 septembre 2011 lejournal helvétique Sonntags Zei-tung. Les Etats-Unis ont demandédes informations détaillées surleurs ressortissants ayant cachéleur argent en Suisse et ont exigéd'obtenir d'ici à mardi des donnéesde la deuxième banque helvétiqueCrédit Suisse, selon le journal, quise fonde sur une lettre de troispages du vice-ministre américainde la Justice datée du 31 août2011 et adressée aux autoritéssuisses. Selon ce document,M. Cole demande des données ennombre «important» et de façon«rapide».

Une dizaine de banquesconcernées

Hormis Crédit Suisse, unedizaine d'autres banques helvé-tiques sont concernées par cetteaffaire, notamment Julius Bär,Wegelin, la Banque cantonale deZurich et la Banque cantonale de

Bâle, selon le journal dominical.Les autorités américaines exigentl'ensemble des données concer-nant les clients privés et les fonda-tions américains ayant déposé aumoins 50 000 dollars (environ 35000 euros) en Suisse sur unepériode allant de 2002 à juillet2010. Cette nouvelle demandedes autorités américaines rappellele sort qu'avait subi la premièrebanque suisse UBS ((Union desbanques suisses ), laquelle avaitété obligée de divulguer aux auto-rités américaines les noms de 4450 clients américains auxquelselle avait offert de cacher desfonds au fisc. L'établissementavait également payé une amendede 780 millions de dollars, évitantainsi de perdre sa licence bancai-re aux Etats-Unis.

Selon un banquier anonymecité par le Sonntags Zeitung, lesbanques helvétiques pourraientrégler une amende d'environ 2 mil-liards de francs suisses (1,78 mil-liard d'euros) pour solder cettenouvelle affaire d'évasion fiscale.En avril dernier, le groupe Julius

Baer avait conclu un accord àl'amiable avec les autorités alle-mandes concernant un litige surl'évasion fiscale en payant uneamende de 50 millions d'euros. Labanque privée suisse Wegelin aquant à elle décidé de se séparerde ses clients américains en rai-son de la nouvelle réglementationfiscale en préparation aux Etats-Unis qui rend, selon elle, le suivide ces clients non rentable.

Pourquoi l’Algérie ne feraitpas de même ?

Et si pour une fois le gouverne-ment algérien, prenant son coura-ge à deux mains — puisqu'ilaffiche sa volonté de lutter contrel'évasion fiscale et la fuite descapitaux —, demandait à son tourà la banque UBS de lui donner laliste de ses clients algériens déte-nant des comptes secrets ayantéchappé au fisc en Suisse avec lacomplicité de cette banque ?

La demande américaine ayantcréé un précédent, UBS ne pour-rait que donner une suite favo-rable à l'éventuelle demande des

autorités algériennes. Ces der-nières ont fait beaucoup de bruit ily a deux ans en annonçant la miseen place d'ici la fin 2009 — via leministère des Finances et la direc-tion générale des Impôts, d'un ser-vice spécialement réservé à l'in-vestigation contre les évasions fis-cales. Quel est le premier bilan ?Et s’il y a un bilan, pourquoi ne pasle rendre public ? Les démarchespeuvent d'ores et déjà être entre-prises en direction de la Suissepour demander cette liste decitoyens algériens détenant descomptes bancaires secrets à UBS,comptes dont les montants n'au-raient pas été déclarés aux impôtssuisses. Pour rappel — voir LeSoir d'Algérie des 2 et 23 février2009 (<www.lesoirdalgerie.com>)—, une convention entre la Suisseet l'Algérie en vue d'éviter ladouble imposition en matière d'im-pôts sur le revenu et sur la fortuneavait été signée à Alger le 3 juin2006, par les représentants gou-vernementaux de ces deux pays.Un décret signé par le présidentBouteflika, portant ratification decette convention, a été publié auJournal officiel n°4 du 18 janvier2009. Au-delà des motivations etdes non-dits qui ont prévalu dans

le choix de la date de cette ratifi-cation, les effets et les consé-quences sont désastreux, notam-ment en pleine crise financièremondiale et au moment oùnombre de gouvernements pren-nent des mesures pour luttercontre les fraudes et les évasionsfiscales en tous genres. Dans l'ar-ticle du 2 février, nous avions poséles questions suivantes : Pourquoicette convention bilatérale ? Pour-quoi maintenant ? Pourquoi avecla Suisse et au profit d'une minori-té de privilégiés algériens, les«fortunés et gros contribuables» ?Quelle est l'origine de ces fortuneset comment se sont-elles consti-tuées ? Nous pouvons affirmersans risque de nous tromper qu'undes objectifs de cette scandaleuseconvention est aussi de protégerles avoirs en Suisse d'un certainnombre de dignitaires algériens, àla retraite et en activité. Si l'Algérieavait eu un gouvernement respon-sable, patriote et soucieux de lapréservation de l'argent des contri-buables, non seulement cetteconvention avec la Suisse contrela double imposition n'auraitjamais été signée, mais il ferait lamême chose que le gouverne-ment d'Obama : exiger à UBS(Union des banques suisses) etaux autres banques suisses laliste des citoyens algériens ayantdes comptes bancaires secrets enSuisse et ayant échappé au fisc,et demander des informations à cesujet. La liste est longue, elle estdéjà plus ou moins connue dansles milieux initiés, mais elle pour-rait réserver quelques surprises.En attendant, il est opportun eturgent de geler la convention algé-ro-suisse d'évitement de la doubleimposition, ou à défaut de gel,actualiser et amender cetteconvention à la lumière desrecommandations de l’OCDE enmatière de diffusion de l’informa-tion bancaire, de lutte contre l’éva-sion fiscale, et de transparencedans la gestion des fortunes trans-frontalières.

Djilali Hadjadj

«La marche contre la corruption[du 7 septembre] a attiré àBrasília plus de 20 000 per-sonnes», annonce le grand quo-tidien de Rio. Cette manifesta-

tion s'est déroulée en marge dudéfilé militaire marquant le 179e

anniversaire de l'indépendancedu Brésil. Ce mouvement deprotestation avait été convoqué

sur Internet par l'intermédiairedes réseaux sociaux. DilmaRousseff, la présidente du pays,a réitéré son engagement delutter contre la corruption.

MÉCANISME D’ÉVALUATIONPAR LES PAIRS (MAEP)

L’Algérie remettra son deuxième rapport d’étape surla gouvernance à l’Union africaine,

en janvier 2012L’Algérie remettra son deuxième rapport d’étape sur la gouvernan-

ce en janvier 2012 à l’Union Africaine (UA), à travers son mécanismed’évaluation par les pairs (MAEP). Pour rappel l’Algérie avait remis sonrapport sur la gouvernance, en 2008 et un rapport d’étape, en 2009,relatif à la mise en œuvre des engagements pris dans le rapport d‘éva-luation remis à l’UA.

Réponse : Delon les chiffres des autorités bancaires suisses, lestrès civiques Allemands, avec 169 milliards d'euros.

Suivis par les Italiens avec 163 milliards. Les Français arrivent entroisième position, avec 80 milliards. Soit deux fois moins que les Alle-mands. Il n'y a plus qu'en matière de déficit budgétaire et de dette queBerlin donne des leçons à Paris.

Le président de l’Union mondiale des ban-quiers arabes et président de l’Association desbanques libanaises (ABL), Joseph Torbey, adénoncé le 7 septembre 2011 les pratiques deblanchiment d’argent. Dans le cadre d’un salonorganisé par l’Union sur les moyens de luttecontre cette forme de délit, il a insisté sur lanécessité de combattre ce fléau qui peut «désta-biliser des régimes en entier».

Il a mis en évidence le danger des moyens uti-lisés dans le blanchiment d’argent, à savoir lesmécanismes de corruption et de paiement depots-de-vin, invitant les responsables à rejoindreles réseaux mondiaux de lutte contre la corruption

et le blanchiment d’argent. Parallèlement, il a évo-qué à cette occasion le plan mis en place par lesÉtats-Unis pour lutter contre l’évasion fiscale àl’échelle mondiale. Conformément à ce plan, quiimplique le vote d’une nouvelle loi dès 2013, lesinstituts financiers étrangers seront tenus dedévoiler aux autorités fiscales américaines leursrelations bancaires avec des contribuables améri-cains. Le règlement fiscal concernant les institutsfinanciers étrangers est fixé dans le «Foreignaccount tax compliance Act» (Fatca), et fait partieintégrante de la loi contre le chômage, approuvéeen mars 2010 par le Sénat américain.

D. H.

PALMARÈS DE LA FRAUDE Qui, parmi les Européens,planque les avoirs les plus

élevés en Suisse ?

20 000 personnes marchent contrela corruption à Brasilia

Le président de l’Union mondiale des banquiers arabes appelle à la lutte

contre le blanchiment d’argent

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 12 septembre 2011 - PAGE 17

[email protected]

TTrruuccss eett aassttuucceessPour des mains blanches

Les frotter avec du marc decafé.

Contre les mainsrougesLes tremper dans del'eau chaude salée,puis les masser avec

de l'huile d'olive. Comment empêcher la

volaille de se dessécher ?Glissez dans le four un petit récipientd'eau.Pour que la volaille soit bien dorée- Trempez-la dans du lait avant de passerau four. - Comme pour les rôtis, vous pouvez aussipresser sur ses entrailles un jus de citronqui lui donnera une belle couleur dorée.Œufs au platPour que vos œufs au plat ne collent pas,saupoudrez le beurre qui servira à fairecuire les œufs avec un peu de farine, oudu vinaigreUn tiroir qui coulisse malVous n'arrivez plus à ouvrir et fermercorrectement un de vos tiroirs ? Çaaccroche et ça grince ? Pour qu'il glissemieux, frottez les glissières et les chantsavec du savon liquide ou encore de laparaffine.

DENTS BIENALIGNÉES

Ça se préparechez bébé

On sait maintenant que l’on peutmieux éviter le port d’un appareilorthopédique, si fréquent chez lesjeunes ados. Avis aux parents.Préférez le sein au biberon Les bienfaits du lait maternel surle renforcement des défensesimmunitaires du nouveau-né, surson rôle dans la digestion et dans

la prévention de certains problèmes intestinaux ne sont plus àdémontrer. Mais sait-on que l’allaitement a d’autres atouts ?Effectivement, il participe au développement de la mâchoire dunourrisson qui est toute petite à la naissance et qui grandit plusparticulièrement au cours de la première année. D’où l’importancede la stimuler. Téter le sein de sa mère pour se nourrir demandeau tout-petit un gros effort, car le sein est ferme et la succiondifficile. Il est obligé de «jeter» sa mâchoire en avant, ce quiparticipe à sa stimulation. La tétine en caoutchouc d’un biberon estmolle, et le débit du lait plus rapide. Il requiert donc nettementmoins d’efforts. Lorsque les bébés s’endorment sur le sein de leurmaman, ce n’est donc pas seulement parce qu’ils sont repus, maisaussi parce qu’ils sont fatigués d’avoir fait travailler leur mâchoire.

Position de départ : asseyez-vous sur les talons, lebuste droit. Travail : Inspirez en levant les mains, paumes jointes,au-dessus de la tête. En expirant, penchez-vous enavant jusqu'à toucher le sol avec le front et les doigts.Respirez profondément et régulièrement, maintenez laposition pendant 30 secondes. Puis, ramenez les brasde long du corps pour une relaxation totale. Inspirez denouveau et revenez à la position de départ enremontant doucement et en déroulant la tête en dernier. Durée : Répétez 3 fois. Conseil : Cet exercice est particulièrementrecommandé en cas de douleurs digestives.

Filet mignonau poivre

4 tournedos, 3 c. à s. de poivre noir concassé, 1 c. à s. d'huile d'olive, 4 c. à s. d'eau,

1 c. à s. de moutarde, 4 c. à s. de crème

Incrustez le poivre concassé dans la viande, en vousaidant avec les mains. Dans une poêle, chauffez lebeurre et faites saisir les tournedos environ6-8 minutes (selon les goûts). Arrosez-les avec del'eau. Hors du feu, versez la crème dans la poêle,ajoutez la moutarde et mélangez jusqu'à obtentiond'un mélange onctueux. Servez immédiatement.

Face à un enfant qui refuse de manger, suivez lescommandements suivants :1. Pas d'inquiétude Votre enfant est normal comme le prouvent l'examen

clinique et le bilan effectués. 2. Ne le forcez pas En aucune circonstance et sous aucun prétexte, vousne devez forcer votre enfant à manger plus qu'il n'en aenvie. 3. Ne le félicitez pas Il ne faut pas féliciter votre enfant s'il mange. Mangern'est pas une vertu, c'est un privilège. On mange pourse nourrir, et non pas pour faire plaisir à maman oupapa... 4. Pas de faveurs Apportez à l'heure du repas en famille le plat. Chacunest servi à son idée. Si l'enfant n'aime pas tel ou tel plat,offrez-lui une part symbolique sans le forcer à y goûterou rien du tout à votre guise. Surtout, ne remplacez pasle plat refusé par un autre cuisiné uniquement à sonintention. A vous de préparer pendant les quelques joursde traitement des mets qu'habituellement il aime, mêmes'il s'agit tous les jours du même plat.5. Ne faites pas durer Le repas ne doit pas durer plus d'une demi-heure. Nelaissez pas votre enfant mâchonner et ruminer pendantdes heures son petit morceau de viande ou de légumes.Ne le forcez pas à terminer son plat. Même si l'assietteest encore pleine, retirez-la après 10 minutes sans fairede commentaires et sans prendre une mine désolée,

consternée, énervée, dépitée, ennuyée, contrariée,excédée, déprimée... Imaginez qu'une caméra vousfilme et que vous devez jouer la comédie. «Le spectaclecontinue...» 6. Pas d'assiettes trop remplies Pour les petits appétits, mettez peu de choses dansl'assiette (1, 2 ou 3 cuillères à café de viande et depurée...), quitte à resservir après si votre enfantréclame. Une assiette pleine est pénible à voir lorsqu'ona peu faim. Vous devez mettre l'enfant en position activede «demandeur» plutôt qu'en position passive s'il désireencore du plat. 7. Rien entre les repas Ne donnez rien à manger à l'enfant entre les repas.Vous pouvez par contre appliquer la «clause desécurité» qui consiste à laisser traîner, mine de rien, desaliments dans la cuisine ou le réfrigérateur (fruits,fromages, radis, pâté…) que l'enfant pourra«chaparder» à votre insu (pseudo-insu bien entendu).L'instinct se réinstaure ainsi en dehors de tout problèmed'obéissance ou de capitulation. 8. No comment Ne faites jamais d'observations ni de commentairesdevant l'enfant sur son appétit. Pas de punition s'il nemange pas ! Pas de récompense s'il mange ! Effacezdevant lui le problème de l'alimentation. N'en parlezplus. Ne lui montrez pas que cela vous chagrine ouvous énerve s'il ne mange pas. Si vous êtes excédée,allez passer votre crise de nerfs dans la pièce à côté...!

Certes, votre enfant ne mange pas. Pourtant, n'essayez pas de le forcer, votreattitude risquerait d'entretenir son opposition. Quelques conseils peuvent vous

aider à briser le cercle infernal.

LLeess mmaauuxx dd''eessttoommaacc

Brûlures, ballonnements, sensation delourdeur… ces petits désagréments, très

souvent liés au stress, peuvent être soulagéspar la pratique régulière d'exercices physiques.

8Les commandements pour les parentsde l’enfant qui ne mange pas

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son métierUn

de ses films

Presse----------------

Captifs----------------

Os

Asséchés----------------

AmputaPoème

Sélénium----------------

Partira----------------

Ornée

Possessif----------------

Note----------------Dans la rose

Césium----------------Cité antique----------------VoyelledoubleEnleva

----------------Néon

----------------Loi

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Dans la file----------------

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Artère----------------

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Cervidé----------------Démonstratif

Y est néeDélit

----------------Fin de série----------------

CapitaleAdeptes

----------------Souple

Île----------------

Court

Dans lerhume

----------------Europe

Pronom----------------

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italienDurée

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Fruits----------------Ville belge

Grecque----------------

Religieux----------------

PréauBlousé

----------------Décodée

(inv.)

Squelette----------------

Foot à Chlef

Condition(inv.)----------------Joyeux----------------Sudiste

Héros deCorneille

----------------Athlèteanglais

Article----------------Demeurai

----------------Saint

Graisse----------------Consonne

double

Induration----------------Préposition

Mur----------------

Formed’avoir

Hideux----------------

Eprouve----------------

TempêteUn

de ses films

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de12 genres d’intervalles musicaux.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Orchestre allemand»

1- SECONDE2- TIERCE3- QUARTE4- QUINTE5- SIXTE

6- SEPTIEME7- OCTAVE8- DIMINUÉE9- MINEURE10- MAJEURE

11- JUSTE12- AUGMENTÉE

MOT RESTANT = BERLINER ENSEMBLE

J B E R L I N E R S T EU E N S E M B L E E R QS E M A J E U R E C A UT E E O U IE T R N Q NA N U D E TU E E E C EG M N I M E E U N T R SC T A V E D I M I I E IO E M E I T P E S E T X

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

LABELLEETLABETE-EVITEE-NOE-IDOLESI-ES-LARVES-TANIDES-FA-DES-SENTNET-OU-BUE-SUM-OCS-ARGILE-BAR-LUO-UM-USE-BEUGLERRENEGAT-SERVIE-ERUINES-VERGER-LEUR-EL-VENGER-MA-POLE-VERTES-CA-VTPI-SORTIR-BASSEIE-BOITES-DANSAIB-TA-LUS-BEDOUINLOURDES-HABITE-AETIRER-MARINS-SRSALES-HERITE-CAD-GER-PEUPLE-FOUSMES-TABLES-MEUT-

AS-AISEES-PAR-ABU-APS-TS-PUNIR-APARESSE-SERIE-MRAT-LEE-HERGE-SUCSTELE-COLLE-VOTESETE-DALLE-BANALANE-TARDE-PART-ONU-AVIDE-CIVA-ANTESTAMENTS-ENVIE

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-GHANEM-CINEASTEAROME-OTAGE-COI-LOTI-PRIVA-COU-CISE-LANCE-TIR-AH-S-FINES-JETER-AAEREES----TES-CCL-EMUE----ES-CRUGAMME-----S-MIENERIE-HEURT-CURESRAS-VALSE-FORE-A

IL-SA-LA-GATE-VVE-HERSE-FETE-SOI-JURAI-MELA-AILEROMANCIER-LARGE-

LETTRESLETTRESTURQUIETURQUIE

----ATATURK--------ANKARA----GALATASARAY------ISTANBUL-----ERDOGAN----------LIVRE------IZMIR---------EGEE---------------------------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Rwanda

1

2

3

4

5

6

7

8

LAKAGERA

1- EN FUT UNE

COLONIE

2- PRÉSIDENT

3- CAPITALE

4- LAC

5- PAYS

FRONTALIER

6- CULTURE

7- MONNAIE

8- LAC

Le Soird’Algérie Détente Lundi 12 septembre 2011 - PAGE 18

Page 17: PAGE 3 4 7 0 I N S I A E L’Aqmi est à 40 km d’Alger, pas

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSKaratékaalgérien

----------------Disque

Table----------------

Sombres----------------

Désirera

Troublée----------------

PalacesAluminium----------------Issus----------------Humides(inv.)

Drame----------------

Astate----------------

Issus

Charpente----------------

Amas----------------

Sombras

Île----------------

Plante----------------

GénitriceSolidarité

----------------Nazis

----------------Pays

Pièce----------------Ville suisse

Jeu----------------Etoile filante----------------

CacherForme d’être----------------

Mélanger----------------

Os

Mer----------------

Election----------------

Rejoint

Ministère----------------Démonstratif

(inv.)Joutes

de tennis----------------

Prélasse

A point----------------

Corrigera----------------

AirImiter l’âne----------------

Amusé

Possessif----------------

Coûte----------------

ArideNote----------------Lettresd’Oran----------------Pronom

Bordé----------------Villedu Texas----------------Idiot

Abruti----------------

Fondées

Question----------------

Rideaux

Loué----------------

Isolées----------------Ephémère

Prénom----------------

Aimes

Emerger ----------------Footballeurmarocain

Université----------------

Europe

Joua auStandardde Liège

Subjugue----------------

Astate

Autocar----------------

Déchets

Chiffre----------------Personnel

Jeune----------------

Pays

Cube----------------

Sélénium

Pénurie----------------

PrisonsPlaisirintense

Elogation----------------

Apaisée

Essayée----------------

CitadellePossessif

----------------Lac

----------------Coupé court

Arbrisseau----------------

Rets

Lettres du Kenya

----------------Balustrade

Individus----------------Coupable

----------------Prénom

Rongeur----------------

HordeValléesenglouties----------------Voler----------------Praséodyme

Viril----------------

PoissonPossessif

----------------Feuilles

----------------Aliénés

Lac suisse----------------Dormeurs

Période----------------

Forces----------------

Argon

Ratas----------------

Religieux

Religieux----------------

Voies

Saison----------------

Cycle

Bloc compact

----------------Touffu

Mets

Carton----------------

Fictifs----------------

Niaise

Dans lafrappe

----------------Flâne

Voyelledouble

----------------Charmant

Théâtre----------------

Couleur----------------

Désiré

Terre (inv.)----------------

Pistolet

Désert----------------

En retard

Inutiles----------------

Locution

Sociétés----------------

Orientai

Méprise----------------

EmmenaOptions

----------------Auteur français

Article----------------

Océans

Couleur----------------

Totalité

Suit----------------

ChampsConsonnedouble----------------Oiseau----------------Arbre

Mal----------------Patriarche

Grecque----------------

Bavarde

Accroché----------------

Europe

Attache----------------

Néon

Expert----------------Pour deux

Ferai mal----------------

Pronom

Comparatif----------------

Avoir

Givrés----------------Augmentées

Densification----------------

Confies

Le Soird’Algérie Détente Lundi 12 septembre 2011 - PAGE 19

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

Les familles Ouzzani et Seghilani deRéghaïa, Sidi-Aïch et Chemini, wilaya deBéjaïa, ont l’immense douleur de fairepart du décès deMme Vve Ouzzani née Seghilani Cherifa

dite «Yama Fafa»le 10 septembre 2011 à l’âge de 92 ans.La levée du corps aura lieu le lundi12 septembre 2011 à 13 h au domicilemortuaire sis au 149, cité Med-El-Bey,Réghaïa. A Dieu nous appartenons et àLui nous retournons.

––––––––––––––––––––CONDOLÉANCES

––––––––––––––––––––Nos sincères condo-

léances à la famille du professeur

Saïm Med-Hocin né en 1927 à Touggourtet décédé le 3 sep-tembre 1998 à Alger.F125637

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Il y a vingt ans, le

12 septembre 1991,nous quittait à jamaisnotre chère et adorablemère

Mme Ben-Medjkanenée Aït-Addi Taous

En ce douloureuxsouvenir, ses enfants Malika, Hamid,Ahcène, Houcine et Rabah d’Aït-Ziri,commune d’Aït-Yahia (Aïn-El-Hammam)demandent à tous ceux qui l’ont connued’avoir une pieuse pensée à sa mémoire.Repose en paix chère mère, tu étais bonneet affectueuse.

On ne t’oubliera jamais. B13

––––––––––––––––––––Il y a huit ans, le 11

septembre 2003, nousquittait à jamais notrechère grand-mèreAgher Hadja Dehbia

En ce douloureuxsouvenir, ses petits-enfants Ahmed,Azzedine, leurs épouses, leurs enfantsainsi que tous les proches prient tous ceuxqui l’ont connue d’avoir une pieuse pen-sée à sa mémoire. Repose en paix, puisseDieu le Tout-Puissant t’accueillir en SonVaste Paradis. A Dieu nous appartenons,à Lui nous retournons. F117701/B13

––––––––––––––––––––Le 11 septembre 2007 et 2009, nous

ont quittés les deux frères

Oulid-Azouz Mohamed et Djamel laissant derrière eux un vide immense ausein des deux familles. Nous ne pourronsjamais les oublier.

En ce douloureux souvenir, les enfantsde Djamel : Rédha, Ryma, Zohir, Hana,Zakaria et Lydia ainsi que son épouse etleurs deux sœurs Rabia et Bahia et toutela famille Oulid-Azouz demandent à tousceux qui les ont aimés d’avoir une pieusepensée à leur mémoire. Que Dieu le Tout-Puissant les accueille en Son VasteParadis. Repose en paix, papa Djamel.

Tes enfants qui t’aiment et qui net’oublieront jamais. F125653

––––––––––––––––––––A la mémoire de notre chère et regret-

tée filleBenferhat Nadia

Triste et douloureux fut 12 septembre2005 où tu nous as quittés pour un mondeéternel, laissant derrière toi un videimmense que nul ne pourra combler.

En cette douloureuse circonstance, lafamille Benferhat demande à tous ceuxqui l’ont connue, aimée et appréciée poursa bonté et sa générosité d’avoir une pieu-se pensée à sa mémoire. Repose en paix,Nadia. Puisse Dieu t’accueillir en SonVaste Paradis. A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons. F125664

NECROLOGIE

AVIS DERECHERCHE

NAÏT HAMOUD KHALED, 87 ans,maladie d’Alzheimer, aurait étéaperçu à la ville de M’sila.Sa famille prie ceux qui pourraient lerencontrer de l’emmener au poste depolice le plus proche et de lacontacter au : 0551 70 23 75 F125545

A ma chère mère, Mme veuveChebini Ardjouna

née BoussebhaJe suis très heureuse, chère maman, de tesouhaiter un joyeux et bon anniversairepour tes 80 années.C’est un jour spécial pour moi pour teremercier tout d’abord, pour ta gentillesse,ta disponibilité, ton sacrifice et toute tabonté envers nous, tes enfants.Mes frères et ma sœur se joignent à moipour exprimer nos vœux de longue vie, desanté et de bonheur.Nous prions notre Dieu pour qu’Il te gardeencore longtemps auprès de nous, afin quenous puissions te rendre heureuse et te fairesavoir toute notre gratitude pour tout cequ’a pu faire une maman pour ses enfants.

Ta fille.R9692/B2

ANNIVERSAIREIIIIMMMMAAAADDDDEEEEDDDDDDDDIIIINNNNEEEE

est très contentd’annoncer lavenue au monded’une petite sœurprénommée SSSSOOOOFFFFIIIIAAAAaux foyers desBederina et Bougherza.

Il souhaite longuevie au petit ange et

un prompt réta-blissement àWassila leur

maman.FFFFéééélllliiiicccciiiittttaaaattttiiiioooonnnnssss....

ANNIVERSAIRE

Page 20: PAGE 3 4 7 0 I N S I A E L’Aqmi est à 40 km d’Alger, pas

CC e qu'il y a de positifavec les pannesd'internet, et necroyez pas que j'en

redemande, c'est qu'ellesvous permettent de faireautre. Si tant est que voussoyez parvenus, bien sûr, àsurmonter votre frustrationet à venir à bout de la pile dejournaux papier que vousêtes obligés de parcourir.Cette transhumance forcéequi n'a rien à voir avec lesmigrations libyennes,femmes et enfants gâtésréunis, vers Djanet, vousdonne nécessairement l'op-portunité de regarderailleurs. Ce que j'ai fait,comme vous pouvez leconstater : d'abord, cetteguéguerre déclenchée surFacebook contre la chaîneqatarie Al-Jazeera. Merci,chers confrères, de bien vou-loir ouvrir les yeux sur le rôlenéfaste de cette télé, aussiordinaire qu'aurait pu l'êtreRadio Goebbels. J'ai tou-jours dit tout le mal que jepensais de cette chaîne et deson jeu de «la barbichette»animé par le tandem maître-élève, formé par Karadhaouiet Bengana. Je suis donc àl'aise pour m'étonner, à loi-sir, de cette soudaine vagued'hostilité contre la chaînedu Qatar et contre son émir.Je peux comprendre qu'onen veuille à Karadhaoui, pourcause de rupture unilatéralede liens du mariage sacré,mais ce déploiement ne medit rien qui vaille. Il res-semble trop à ces cam-pagnes où l'on s'égosille àvilipender l'ennemi de l'ins-tant, qui peut avoir été l'amid'hier, et qui sera peut-être lefrère de demain, sait-onjamais. Je sais aussi ce quel'on doit à l'hôte, surtoutquand il ne fait que passercomme tous les autres, maisje doute que ce soit lameilleure façon de rendre

hommage à Aïcha et à safille, Safia, dont on est tou-jours sans nouvelles dupère.

Cette levée en masse,cette fureur iconoclaste etces tirs à vue ressemblenttrop à une riposte orches-trée. Que Bouteflika ait aiméKaradhaoui et le Qatar etqu'il ne les aime plus, c'estson affaire, mais qu'il aimeencore assez Kadhafi pourfaire des gestes «humani-taires» à l'égard de sa suite,je crois que nous avonsnotre mot à dire. Quant auxappels à la démission, lancéspar des internautes, heureuxconnectés(1), aux journalistesalgériens employés par Al-Jazeera, ils suent la mauvai-se foi. Si ces confrèresmigrent vers Al-Jazeera,c'est qu'on leur offre demeilleures conditions desalaire, de travail et de vie.Que diable ! On ne va pasleur reprocher de vouloirvivre mieux alors qued'autres affichent sans ver-gogne leur soudaine riches-se, sous le label «FadhlRabbi». Chers confrères quiêtes à Al-Jazeera, restez-ymême si cela vous gêne auxentournures, ne cédez pas àcette fièvre nationaliste,jamais spontanée et toujourséquivoque ! Ne démission-nez que si vous trouvezmieux, et n'espérez pas quece soit en Algérie, où l'ouver-ture sera probablement plusencadrée et plus contrôléeque là où vous êtes, tout enrestant très hypothétique.Quand Ouyahia vous parled'ouverture, en agitant lamain droite, surveillez biensa main gauche, celle quitient le cadenas.

Ceux qui nous mentent àlongueur de jour et d'annéeconnaissent, toutefois, nospoints faibles principaux :une religiosité fébrile etaveugle connectée, si je puis

dire, à un nationalismeombrageux et souvent frappéde cécité. C'est pour celaqu'ils nous donnent à voir età lire à profusion des dis-cours et des œuvres frappésde ce sceau indélébile(2). Onsait, pour l'avoir lu et enten-du, que les productions ciné-matographiques et télévi-suelles sont soumises à un«cahier des charges» draco-nien. Ainsi, le réalisateur est-il tenu d'éviter de montrer etmême de suggérer que le ter-rorisme existe encore, mêmedans sa version résiduelleofficielle. On ne manque pasaussi de vous laisserentendre qu'il est de bon tonque des policiers fassent laprière du «Asr» dans la mos-quée du village où ils enquê-tent. Sous la plume verted'un apprenti scénariste,soucieux de nouvelles «véri-tés» historiques, n'avons-nous pas vu un héros de larévolution en imam condui-sant la prière ? Comme lehidjab fait désormais partiedes «constantes nationales»,il est plus que recommandéde lui faire plus de place àl'écran. Toutes les vedettesde la télévision et du cinémaqui se sont voilées vous lediront : elles ont mené unelutte acharnée, et même aucorps à corps, avec le diable,et elles l'ont finalement ter-rassé, selon l'expressionconsacrée.

Dans ce domaine, nouspassons notre temps à criti-quer les Egyptiens tout encopiant tous leurs travers etmême en reprenant lesexpressions de leur parlerpopulaire. Les Egyptiens quinous ont offert ces derniersjours, sur une de leurs nom-breuses chaînes, la rediffu-sion de Nida al-kiraouane(L'appel du courlis) (3) enrajoutent encore. Aujour-d'hui, lorsqu'un acteur pro-nonce la formule consacrée

en guise d'aveu d'impuissan-ce, «La Illah Illa Allah», celuiqui lui donne la réplique doitajouter : «Mohamed RassoulAllah». Même si cela est horssujet. Les Egyptiens ont unautre péché mignon, et il estincurable : celui de croirequ'ils sont les meilleurs entout. C'est un peu vrai, maisil y a des jours où ils exagè-rent : c'est le cas lorsqueleurs journaux annoncent engrosses manchettes qu'unde leurs chercheurs a décou-vert un remède miraculeuxcontre le cancer. Puis, au fildes jours, on oublie le «cher-cheur» et sa découverte, atti-ré par d'autres informationsà sensation ou d'autres évè-nements plus dramatiques.Cependant que la chaînepublique Nile TV pousse lenationalisme jusqu'à la déri-sion en offrant à notre admi-ration le «combat d'unEgyptien contre un lion». Onvoit, en effet, dans une cageun «dompteur» égyptienarmé d'un trident et d'un filet,essayant de sortir un lion deson apathie. L'animal déchar-né fait peine à voir tant ilsemble las et résigné à sonsort. A force de taquiner levieux lion, le «dompteur»réussit à lui soutirer un miau-lement, remplacé vraisembla-blement par un rugissementplus convaincant au monta-ge. Puis, le héros quitte lacage laissant l'ombre du félinretourner à sa sieste. Lafoule autour de la cage pous-se des cris de joie et lancedes «Allah Akbar» d'allégres-se. Que voulez-vous ? Ons'offre les victoires qu'onpeut. Et à ce niveau, la révo-lution du 25 janvier n'a rienchangé. A moins que l’onconsidère comme une victoi-re militaire le fait de hisser ledrapeau égyptien sur le mâtde l’ambassade d’Israël auCaire.

A. H.

(1) J'ai apprécié ce mot déli-cieux du ministre français del'Intérieur qui a affirmé que lesservices ne mettaient pas lesjournalistes sur écoutes, maisprocédaient à des «repé-rages». Si nos services concer-nés avaient la bonté de meconsidérer comme un dange-reux opposant et d'effectuerdes «repérages» sur ma ligne,je suis sûr que j'aurais moinsde pannes d'internet.

(2) Ce qui me rappelle lafameuse plateforme des«Archs», scellée de façon défi-nitive en son tombeau, avecdes animateurs aussi muetsaujourd'hui qu'ils ont été disertsà la belle époque.

(3) L'un des plus beauxrôles, sinon le plus beau, deFaten Hammama. Réalisé en1959 par Henry Barakat,d'après l 'œuvre de TahaHussein, ce film est considérécomme l'un des tout premierschefs-d'œuvre du cinéma égyp-tien.

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

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Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@[email protected]

POUSSE AVEC EUX !

Fin de la visite en Algérie d’Arnaud Montebourg. Qu’est-ceque j’apprécie chez cet homme ?

Sa femme !

J’ai suivi comme beaucoup de monde les cérémoniescommémorant les dix années nous séparant désormaisdes attentats de New York et de Washington, aux Etats-Unis. Je ne suis pas particulièrement fan des pierres tom-bales, des caveaux funéraires, des stèles commémora-tives, du marbre précieux et des discours sans fin. Maisen même temps, en voyant hier comme le marbre étaitlice à Ground Zero, comme les tons du monument édifié àla place des deux tours rendaient toute la dramatiquerésolution d’une nation à relever le défi lancé par les tan-gos, je n’ai pu m’empêcher d’avoir un pincement fort aucœur. Un malaise profond. Une gêne douloureuse. Unsentiment nauséeux de trahison. Je le répète, pour qu’iln’y ait aucune confusion possible : je ne suis pas adeptedes cimetières «hollyoodisés». Ce qui ne m’empêche pasde penser que nous ne méritons pas, quelque part, nosmartyrs de la guerre contre le GIA, l’AIS, le GSPC et Aqmi.Au fil des années, nous les avons enterrés, comme à lava-vite, comme pour mieux refermer une porte qui n’au-

rait jamais dû être ouverte, et nous avons entamé l’impla-cable travail… d’oubli. Bien sûr que les peuples de la pla-nète n’ont pas forcément la même façon d’honorer leursvictimes, leurs morts. Mais mon Dieu, je trouve que lejour commémorant la mort de Djaout, Belkaïd, Bengana ettous les autres ne devrait pas être un jour comme lesautres, un moment volé aux heures de travail par une poi-gnée de fidèles qui se recueillent en petits comités aubord des tombes pour défier la poussière. J’aurais tantsouhaité qu’au-delà de la mort, un monument aux martyrsde la décennie rouge soit élevé assez beau, assez haut,assez présent, assez imposant et assez réinvesti de vieannée après année pour faire la nique aux égorgeurs demémoire, aux enfumeurs de traces et aux croque-martyrsqui nous obligent presque aujourd’hui à aller en catiminirendre hommage à nos héros de la seconde guerred’Algérie. J’ai vu des enfants new-yorkais égrener avecconviction les noms des 3 000 victimes des deux tours etdu Pentagone. Combien d’écoles algériennes ont-ellesorganisé une «sortie» à Bentalha, pour expliquer ce quis’y est passé ? Une question, parmi beaucoup d’autres,en cette rentrée scolaire. Je fume du thé et je resteéveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Oublier, c’est enterrer une seconde fois,mais sans les honneurs !

Tous contre Al-Jazeera, oui mais…KKIIOOSSQQUUEE AARRAABBEE

Par Ahmed [email protected]

Par Ahmed [email protected]