Ecole Ouverte Vacances février -Avril

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Questions d’éduc – worlpress.com Colos

Comment occuper les ados pendant les vacances ? Un casse-tête annuel pour de nombreux parents. Certes, il y a la semaine où l’on a réservé le traditionnel gite ou camping annuel. Et puis les grands-parents, cousins ou amis de bonne volonté qui les ont invités pendant une petite quinzaine. La piscine municipale, les tours de vélo dans le quartier, la console et la télé…

Pourquoi pas une colo ? Mais les tarifs…

Marché prospère que celui des séjours de vacances. Qui surfe à la fois sur un temps de vacances d’été conséquent (bien plus que celui des parents, sauf pour les plus chanceux ( ?) : les enfants de profs…), et sur le souhait des parents de voir leur enfant prendre le bon air, s’épanouir au milieu d’autres jeunes avec des activités variées.

Sportives, de pleine nature, artistiques, linguistiques… les thématiques sont variées. Mais les prix dissuasifs. Il faut compter, au bas mot, 500€ par semaine et par enfant. Parfois le double. Inutile de dire qu’à ce prix, les jeunes des quartiers défavorisés n’y ont pas accès… Certes, la Ville propose parfois des séjours à prix réduits, mais cela reste cher.

Une initiative heureuse a voulu palier à cette inéquité au sein de deux académies pilotes : Créteil et Aix-Marseille. Grâce à un partenariat entre la Jeunesse au Plein Air et l’Education Nationale, des collèges participant au dispositif « Ecole ouverte » peuvent proposer à leurs élèves des séjours de vacances au tarif de 6€ / jour. Soit 36€ pour un séjour proposé par ailleurs en catalogue à 500€, auprès de six organisateurs partenaires : l’UCPA, Les PEP, La Ligue de l’enseignement, Les Eclaireurs et Eclaireuses de France, et l’Aroéven.

Ce projet est d’autant plus louable en termes de mixité sociale qu’il ne s’agit pas de séjours « sur mesure » pour les élèves relevant de l’Education prioritaire. Ceux qui partent se retrouvent dans le même centre de vacances et les mêmes activités que les ados dont les parents ont financé le séjour sur catalogue, plein tarif.

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Les deux académies ont été retenues au regard des besoins qui s’avèrent importants sur ces deux territoires.

Le JPA milite pour que les colonies de vacances et les centres de loisirs soient reconnus comme des temps éducatifs complémentaires à ceux de l’école et des familles, dans le prolongement de l’éducation dispensée par l’Ecole de la République.

Le dispositif, expérimenté pour la première fois durant l’été 2016, a permis à 500 jeunes de partir en vacances, souvent pour leur première colonie, certains découvrant la mer. Il vient d’être reconduit pour l’été 2018. Belle initiative !

Véronique De Aguiar, le mercredi 02 mai 2018

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94 CITOYENS | VITRY-SUR-SEINE | 21/02 - PAR FLORENT BASCOUL

Collège ouvert pendant les vacances: apprendre autrement

Sorties culturelles, concours de figures géométriques, atelier informatique, danse, jeux de

société… De Maisons-Alfort à Vitry-sur-Seine, des collèges ouvrent leurs portes pendant

les vacances scolaires, et les élèves en redemandent ! Exemple à Lakanal à Vitry-sur-Seine.

Ce mardi, place au concours improvisé des plus belles figures géométriques en salle informatique.

Compas, règles et crayons de couleurs sont pour autant restés dans les trousses. Les élèves utilisent un

logiciel qu’ils programment pour réaliser des cercles, triangles, cubes et pavés se projetant dans tous les

sens, en deux dimensions. « C’est de la géométrie masquée. Puisque ces jeunes ont pris en main le logiciel,

ils pourront aider leurs camarades de classe lorsque nous l’utiliserons dans le cadre de nos

cours », expose Nadia Taarji, professeur de mathématique.

Cette année encore, le collège Lakanal fait partie de la cinquantaine d’établissements en réseau

d’éducation prioritaire qui participent à l’opération école ouverte mise en place par le rectorat. Preuve

que cela plaît : quelque 2000 élèves y participent au sein de l’Académie.

« Ces journées « école ouverte » réservent de belles surprises parce qu’il n’y a plus le risque de recevoir une

mauvaise note ou de commettre une erreur, cela libère certains élèves peu studieux qui se révèlent alors

très autonomes », reprend Nadia Taarji. « C’est complètement différent, j’aimerais que ce soit comme ça

toute l’année. C’est moins strict que lorsque l’on est en classe. Tout le monde est plus détendu », abonde

un élève de cinquième.

Ailleurs dans l’établissement, deux surveillants encadrent un groupe d’une quinzaine de collégiens

disputant un « loup garou », un jeu de rôle. « Pendant les vacances, nous sommes moins dans l’autorité et

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plus dans l’animation. Il y a toujours la frontière entre l’adulte et le jeune mais c’est un rapport un peu

différent qui est très positif. Nous profitons aussi d’encadrer des sorties avec les enseignants pour

échanger avec eux, cela permet de mettre davantage de cohésion au sein de l’équipe éducative »,

témoigne Malek, qui travaille également pour le service jeunesse de la ville de Vitry.

Mardi et mercredi, les élèves ont aussi pu renforcer leur Anglais et leur Français à l’oral, grâce au théâtre

et ce mercredi, direction le château de Vincennes pour découvrir le bestiaire du Moyen-Âge, avant d’aller

à l’aquarium tropical de la Porte Dorée.

Au collège Jules Ferry de Maisons-Alfort, les élèves ont découvert la programmation grâce à un concours

autour du logiciel Scratch. Des collégiens mais aussi des élèves d’école élémentaire se sont initiés à la

magie avec un magicien professionnel, ont cuisiné des crêpes, tandis que des élèves de maternelle ont

découvert la mosaïque.

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Le Parisien 94

Val-de-Marne : ces élèves qui se précipitent au collège pendant les vacances

Val-de-Marne|Marion Kremp @marionkremp| 20 février 2018, 17h13

Maisons-Alfort, ce mardi. Durant les deux premiers jours des vacances scolaires, une dizaine d’élèves a suivi l’atelier de programmation informatique « Scratch » à l’école ouverte. LP/M.K.

Le collège Jules-Ferry à Maisons-Alfort propose des activités aux élèves volontaires qui participent à l’école ouverte pendant les vacances. Ce mardi, on y apprenait les rudiments du code informatique.

« Z, c’est pour avancer et sinon on peut déplacer la balle avec les flèches directionnelles ».

Une évidence pour la dizaine d’élèves qui participent depuis ce lundi à « l’atelier Scratch ».

Une session de programmation informatique proposée parmi d’autres activités au collège

Jules-Ferry de Maisons-Alfort dans le cadre de l’école ouverte.

Le dispositif qui permet aux élèves volontaires de revenir dans leur établissement durant les

vacances marche à plein régime dans ce collège en éducation prioritaire. 150 des 250 élèves

de l’établissement s’y sont précipités. Originaux, ils ont été proposés par le personnel du

collège qui encadrait les ados durant deux ces jours.

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« C’est notre secrétaire de direction qui a lancé un appel d’offres et chacun a proposé

quelque chose », explique avec enthousiasme la principale adjointe Estelle Cauchois. Elle

aussi sur le pont ce mardi. Ainsi, l’assistante sociale a emmené les élèves au musée des Arts

forains à Paris puis visiter l’exposition Goscinny. « Les élèves ont découvert Astérix et Lucky

Luke, ça n’est pas rien ! », relève la principale adjointe. Un magicien, mari de la gestionnaire

du collège est venu animer des ateliers magie, et la secrétaire de direction a mis en place des

cours de danse !

Un concours du meilleur jeu créé par les élèves

« Cette proximité durant les vacances amène une tout autre relation avec les élèves. Ils se

sentent valorisés, la défiance qui peut se jouer avec les adultes disparaît sans qu’on ait

besoin de faire de la discipline, c’est bénéfique tout au long de l’année ! », se réjouit Estelle

Cauchois.

Thomas, assistant d’éducation et par ailleurs étudiant en école d’ingénieur s’est quant à lui

chargé de l’atelier Scratch, justement : « Tous les élèves du collège ont reçu une initiation à

la programmation. J’ai décidé, comme en école d’ingénieur, d’organiser un concours » Et

c’est celui qui aura créé le meilleur jeu qui remportera la partie. « J’ai inséré des énigmes

dans l’aventure d’un chevalier attaqué par des fantômes et un dragon », explique Jade, en

classe de 5e.

A côté, le « pong » de Bryan, 11 ans, semble plus simple. C’est peut-être pour ça qu’en plus

de ce jeu qui consiste à faire rebondir une balle entre deux lignes mouvantes, le jeune geek a

créé une deuxième plateforme. « Je fais de la programmation depuis que je suis en CE2 en

cours de maths avec Scratch ou Java script chez moi », raconte l’élève de 6e.

Durant ces vacances, environ 2 000 élèves participent aux ateliers de l’école ouverte dans

toute l’académie de Créteil.

Scratch, l’outil geek de l’Education nationale

« Imagine, programme, partage ». C’est le slogan de Scratch. Cette plateforme

d’apprentissage de codage permet aux plus jeunes de s’initier à la programmation

informatique. Depuis la réforme du collège en 2015, Scratch est utilisé par les enseignants,

en mathématiques ou technologie.

Cet outil en ligne a son propre langage de programmation et s’utilise dans la langue

maternelle de l’enfant à partir de 8 ans. Il permet ainsi de créer des univers interactifs, des

dessins animés, de jeux ou de la musique et de les partager facilement sur le web. Une

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application ludique des algorithmes mathématiques mais aussi une initiation à un secteur

d’avenir.

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Le Parisien 77

Meaux : depuis le collège, les élèves en vacances découvrent l’île de la Réunion

Seine-et-Marne|Alexandre Arlot| 18 avril 2018, 15h55 |0

Meaux, ce mercredi. Durant cette semaine placée sous le thème de l’île de la Réunion, les élèves du collège Henri-Dunant ont réalisé des vidéos qui seront envoyées à des collégiens d’outre-mer. LP/A.A.

Une quarantaine d’adolescents meldois participent cette semaine à l’opération « école ouverte ». Les professeurs savourent cette expérience en petit comité.

L’heure de la récréation a sonné depuis plusieurs minutes. Les élèves tardent à quitter la salle multimédia 02 du collège Henri-Dunant à Meaux. « C’est incroyable, ils ne veulent pas aller en pause, sourit Charlotte Liébart, professeure d’espagnol de 33 ans. Cela n’a rien à voir avec les cours habituels. »

En cette période de vacances scolaires, l’établissement participe à l’opération « école ouverte ». Ce dispositif mis en place en 1991 par le ministère de l’Education nationale attire cette semaine une quarantaine de collégiens volontaires, sur les presque 600 que compte Henri-Dunant.

S’ils demeurent physiquement à Meaux, les élèves découvrent durant ces vacances l’île de la Réunion, le thème hebdomadaire choisi par les professeurs. Emiline Deurveilher, professeur de SVT, est originaire de ce département d’outre-mer.

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« Bonzour, comon y lé ? (NDLR : Bonjour, comment ça va ?) », s’entendait-elle demander ce mercredi matin. L’enseignante de 27 ans leur a inculqué les rudiments du créole réunionnais. « Je le comprends mais je ne le parle pas, c’est compliqué », confie la jeune Léa, pourtant elle aussi originaire de l’île.

Meaux, ce mercredi. Charlotte Liébart (à gauche) et Emiline Deurveilher, respectivement professeure d’espagnol et de SVT, accueillent les élèves au collège cette semaine

De la tectonique des plaques illustrée par le Piton de la Fournaise aux spécialités culinaire locales (le rougail saucisse, le cari de poulet…), en passant par le mythe de Grand-mère Kal, le thème de la Réunion permet aux quatre professeurs de mêler mathématiques et culture générale.

Les élèves de Dunant ont aussi réalisé des vidéos pour se présenter, en réponse à celles envoyées par des collégiens réunionnais. La semaine « école ouverte » s’achèvera vendredi avec une visite du musée du quai Branly et un repas dans un restaurant réunionnais du XIVe arrondissement.

De quoi ravir les jeunes Meldois qui ont choisi de passer une partie des vacances au collège. « Nous nous rendons compte que la pédagogie par le projet leur plaît, cela a beaucoup de sens pour eux, estime Charlotte Liébart. Pourquoi ne pas imaginer un projet par semaine durant toute l’année scolaire ? Ça serait génial ! »