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6 par Dorothée Lachmann Présentation avec Joël Gunzburger, directeur de La Filature. Comment est née l’idée de ce festival ? Je me considère comme un enfant de l’Europe, étant né à Strasbourg, à la croisée des chemins, et ayant vécu ensuite à Bruxelles. Je suis donc empreint, et pour toujours, de la rencontre de toutes ses cultures. De plus, à Mulhouse, il y a une réalité locale, géographique, puisque la ville se situe aux frontières de l’Allemagne et de la Suisse. J’ai eu envie d’exploiter à la fois ce que j’ai au fond de moi et cette proximité avec les deux pays. L’événement est inédit en France : existe-t-il un rendez- vous de ce genre en Suisse ou en Allemagne ? Les échanges culturels entre ces pays existent déjà, évi- demment. Mais pas forcément de façon très consciente. Trans(e) est l’occasion de concentrer cette belle réalité pendant toute une semaine, sur un lieu. Les artistes suisses et allemands ne m’ont pas attendu pour traverser les frontières, mais le concept du festival est inédit. Théâtre, danse, musique, installations vidéo et plastiques, expo photographique : le festival n’est pas seulement trans(e)frontalier, il est aussi trans(e)versal ! Je suis un touche-à-tout, profondément influencé par les arts plastiques et visuels. Ma démarche artistique se construit sur cette influence. J’aime les interférences que peut produire un art sur un autre. Les spectacles programmés pendant Trans(e) mêlent les disciplines, et pourtant ils ne sont pas déroutants pour le public. On peut trouver une émotion forte dans chacun des spectacles. Certains spectacles seront joués en langue alle- mande : cela ne va-t-il pas constituer une barrière pour les publics ? Sans doute. Mais il y a aussi plusieurs spectacles en français et ceux en allemand seront surtitrés. Wo du Wo du nicht bist mêle les langues et les disciplines artistiques nicht bist, par exemple, est multilingue : on y entendra de l’allemand, du français, du japonais, etc. C’est un bel exemple de l’harmonie qui peut exister entre les cultures et aussi de la magie du théâtre et des rapports humains. Quels sont les points communs et les différences qui se dessinent dans la rencontre de ces cultures ? Tous ces artistes ont une même foi, une même envie de communiquer. Peut-être que les Allemands ont une approche plus «corporelle» du spectacle, tandis que les Français sont davantage dans le cérébral et la pudeur. Mais les trois cultures sont assez liées entre elles. Quels seront les temps forts du festival ? La venue de Christoph Marthaler est un véritable événement : c’est actuellement l’un des plus grands metteurs en scène au monde. Il ouvrira le festival avec Légendes de la forêt viennoise, de von Horvath. L’autre événement est la monographie de Jean-Michel Bruyère, qui investira des espaces insolites de La Filature avec trois installations, dont deux créations mondiales. Mais il y aura une foule d’autres temps forts, comme l’installation sonore et visuelle de Cécile Babiole, artiste associée à La Filature cette saison, ou l’expo photo des élèves de Thomas Ruff, ou encore le spectacle Wo du nicht bist, qui mêle théâtre et danse, autour de la quête du bonheur, et puis une autre première : la nuit électro, qui clôturera le festival Trans(e). Du Ma.25 au Di.30 La Filature, 20 allée Nathan-Katz à Mulhouse - 03 89 36 28 28 Programme (Voir détail dans nos agendas) : Légendes de la forêt viennoise (théâtre) : Ma.25 à 20h30 et Me.26 à 19h30 Gaff Aff (théâtre-cirque) : Ma.25 à 20h30 et Me.26 à 19h30 Les films d’ombres et de silhouettes (ciné-concert) : Je.27 à 19h30 et Ve.28 à 20h30 Wo du nicht bist (théâtre-musique) : Ve.28 à 20h30 et Sa.29 à 19h30 Death is certain (théâtre d’objets, dès 5 ans) : Ve.28 et Sa.29 à 19h30 Nuit électro : Sa.29 à partir de 22h, par le collectif Panimix Immersion dans l’expression artistique allemande, française et suisse. Imaginé par La Filature, le nouveau festival braque ses projecteurs sur la création contemporaine des trois pays limitrophes : la France, la Suisse et l’Allemagne. A travers une programmation éclectique mêlant toutes les disciplines du spectacle vivant, mais aussi les arts plastiques et visuels, Trans(e) invite à un passionnant voyage culturel... entre voisins. Trans(e) , un nouveau festival tri-national à La Filature

par Dorothée Lachmann Trans(e) , un nouveau festival tri ... culturelle.pdfCharlElie Couture est reconnaissable en un clin d’oeil. Musicien, poète, écrivain, peintre, photographe,

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par Dorothée Lachmann

Présentation avec Joël Gunzburger, directeur de La Filature.Comment est née l’idée de ce festival ?Je me considère comme un enfant de l’Europe, étant né à Strasbourg, à la croisée des chemins, et ayant vécu ensuite à Bruxelles. Je suis donc empreint, et pour toujours, de la rencontre de toutes ses cultures. De plus, à Mulhouse, il y a une réalité locale, géographique, puisque la ville se situe aux frontières de l’Allemagne et de la Suisse. J’ai eu envie d’exploiter à la fois ce que j’ai au fond de moi et cette proximité avec les deux pays.

L’événement est inédit en France : existe-t-il un rendez-vous de ce genre en Suisse ou en Allemagne ?Les échanges culturels entre ces pays existent déjà, évi-demment. Mais pas forcément de façon très consciente. Trans(e) est l’occasion de concentrer cette belle réalité pendant toute une semaine, sur un lieu. Les artistes suisses et allemands ne m’ont pas attendu pour traverser les frontières, mais le concept du festival est inédit.

Théâtre, danse, musique, installations vidéo et plastiques, expo photographique : le festival n’est pas seulement trans(e)frontalier, il est aussi trans(e)versal !Je suis un touche-à-tout, profondément influencé par les arts plastiques et visuels. Ma démarche artistique se construit sur cette influence. J’aime les interférences que peut produire un art sur un autre. Les spectacles programmés pendant Trans(e) mêlent les disciplines, et pourtant ils ne sont pas déroutants pour le public. On peut trouver une émotion forte dans chacun des spectacles.Certains spectacles seront joués en langue alle-mande : cela ne va-t-il pas constituer une barrière pour les publics ?Sans doute. Mais il y a aussi plusieurs spectacles en français et ceux en allemand seront surtitrés. Wo du

Wo du nicht bist mêle les langues et les disciplines artistiques

nicht bist, par exemple, est multilingue : on y entendra de l’allemand, du français, du japonais, etc. C’est un bel exemple de l’harmonie qui peut exister entre les cultures et aussi de la magie du théâtre et des rapports humains.

Quels sont les points communs et les différences qui se dessinent dans la rencontre de ces cultures ?Tous ces artistes ont une même foi, une même envie de communiquer. Peut-être que les Allemands ont une approche plus «corporelle» du spectacle, tandis que les Français sont davantage dans le cérébral et la pudeur. Mais les trois cultures sont assez liées entre elles.

Quels seront les temps forts du festival ?La venue de Christoph Marthaler est un véritable événement : c’est actuellement l’un des plus grands metteurs en scène au monde. Il ouvrira le festival avec Légendes de la forêt viennoise, de von Horvath. L’autre événement est la monographie de Jean-Michel Bruyère, qui investira des espaces insolites de La Filature avec trois installations, dont deux créations mondiales. Mais il y aura une foule d’autres temps forts, comme l’installation sonore et visuelle de Cécile Babiole, artiste associée à La Filature cette saison, ou l’expo photo des élèves de Thomas Ruff, ou encore le spectacle Wo du nicht bist, qui mêle théâtre et danse, autour de la quête du bonheur, et puis une autre première : la nuit électro, qui clôturera le festival Trans(e).

• Du Ma.25 au Di.30La Filature, 20 allée Nathan-Katz à Mulhouse - 03 89 36 28 28Programme (Voir détail dans nos agendas) : Légendes de la forêt viennoise (théâtre) : Ma.25 à 20h30 et Me.26 à 19h30Gaff Aff (théâtre-cirque) : Ma.25 à 20h30 et Me.26 à 19h30Les films d’ombres et de silhouettes (ciné-concert) : Je.27 à 19h30 et Ve.28 à 20h30Wo du nicht bist (théâtre-musique) : Ve.28 à 20h30 et Sa.29 à 19h30Death is certain (théâtre d’objets, dès 5 ans) : Ve.28 et Sa.29 à 19h30Nuit électro : Sa.29 à partir de 22h, par le collectif Panimix

Immersion dans l’expression artistique allemande, française et suisse.Imaginé par La Filature, le nouveau festival braque ses projecteurs sur la création contemporaine des trois pays limitrophes : la France, la Suisse et l’Allemagne. A travers une programmation éclectique mêlant toutes les disciplines du spectacle vivant, mais aussi les arts plastiques et visuels, Trans(e) invite à un passionnant voyage culturel... entre voisins.

Trans(e), un nouveau festival tri-national à La Filature

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Théâtre Poche-Ruelle à Mulhouse • Théâtre

Variations énigmatiquesAprès le succès de Je veux voir Mioussov, le Poche-Ruelle change de registre et retrouve l’univers philosophique et humaniste d’Eric-Emmanuel Schmitt. Autour de la grande question de l’Amour, deux acteurs se confrontent dans un face-à-face au suspense haletant.

Rencontre avec Jean-Marie Meshaka, directeur du théâtre, metteur en scène et comédien des Varia-tions énigmatiques.

Pourquoi avoir choisi cette pièce ? Eric-Emmanuel Schmitt est donc incontournable aujourd’hui ?Schmitt est un auteur que j’ai toujours beaucoup aimé. Il m’interpelle. C’est un grand dramaturge mais aussi une grande intelligence. Il a une vision très percutante de l’âme humaine et une façon brillante de disséquer les sentiments. En plus il écrit très bien : un littéraire doublé d’un fin psychologue ! Certains le critiquent, sans doute à cause de son immense succès, mais ce n’est pas parce qu’on est populaire qu’on ne fait pas de la qualité. D’ailleurs ce n’est pas la première fois que je mets en scène l’une de ses pièces : le théâtre Poche-Ruelle a déjà Oscar et la dame rose à son répertoire.

Cette «patte» de Schmitt se révèle particulièrement dans les Variations énigmatiques : racontez-nous l’enjeu de cette histoire...Il est double. Il y a d’une part une trame de polar, un mystère sur lequel est basée toute l’adrénaline du spectacle. Et d’autre part un descriptif de l’amour, qui se greffe sur cette intrigue, à travers la rencontre de deux êtres très différents : un vieil écrivain qui vit en ermite sur une île de Norvège et un jeune journa-

liste venu l’interviewer. Chacun est l’incarnation d’un extrême : l’amour-passion et l’amour-abnégation. Mais il n’y a aucun manichéisme, aucun jugement. C’est un discours de haute voltige sur le plan littéraire, avec à la fois une vraie impudeur et une grande noblesse de sentiments.

Vous incarnez vous-même Abel Znorko, l’écrivain prix Nobel de littérature, tandis que Christophe Oster joue le rôle d’Erik Larsen, le journaliste. Comment vivez-vous ce tête-à-tête intense d’une heure trente, véritable performance d’acteurs ?Avec Christophe, on est un vieux couple ! ça fait plus de vingt ans qu’on travaille ensemble, on n’a plus rien à découvrir l’un de l’autre en matière de jeu. Sinon, justement, le fait de se redécouvrir sous la forme de ces deux personnages, sans y retrouver notre parcours commun passé. Il est vrai que le travail d’acteur est particulièrement ardu sur cette pièce, car le texte est très dense. J’ai choisi de lui laisser toute la place, en dépouillant au maximum la mise en scène, avec un travail particulier sur les éclairages pour recréer l’ambiance en clair-obscur de la pièce. Et conserver tout son mystère...• Jusqu’au 3 mai

Dates de mars : Ve.14, 21 et 28, Sa.15 et 29, Je.20 et 27 à 20h30, Di.30 à 17hTarifs : 13/11/7€Théâtre Poche-Ruelle, 18 rue du Ballon à Mulhouse - 03 89 42 71 15

Espace Grün à Cernay • Concert

CharlÉlie Couture, le «New YorCœur»Le rockeur à la plume magnifique livre ses visions intérieures et son regard sur le monde, entre lucidité et rêverie...

«J’suis un emmer-deur, un

libre-penseur. Je slalome entre les portes qui mènent au bonheur...»

Assurément, le bonheur de CharlElie se joue loin des sentiers battus. Depuis plus de vingt ans, cet incroya-ble artiste qui fait étinceler d’intelligence et de poésie tout ce qu’il touche, vit sa vie et son art en marge du paysage médiatique français. Une vision du monde qui échappe aux idées reçues, un phrasé inimitable, un look sur mesure... CharlElie Couture est reconnaissable en un clin d’oeil. Musicien, poète, écrivain, peintre, photographe, desi-

gner, il fonctionne par addition. «Mes expériences dans la musique alimentent ma peinture, et réciproquement», confie cet artiste absolu, nourri aux quatre coins du monde.Avec New YorCœur, son dernier album, CharlElie Couture livre du pur rock littéraire, écrit et composé à l’énergie et à l’instinct. Un mélange de guitares saturées et de textes incisifs, un coup de gueule en prise directe avec le monde. Et parfois la douceur d’un harmonica, pour une ballade tout en poésie...Il débarque à Cernay avec sa liberté en bandoulière et sa philosophie toute personnelle : «Une certaine lenteur rebelle au milieu du grand bordel».• Ve.14 à 20h30

Tarifs : 25/22/18€ - Cartes Culture et VitaCulture : 5,50€Espace Grün, 32 rue Risler à Cernay - 03 89 75 74 88www.espace-grun.net

Jean-Marie Meshaka et Christophe Oster (photo de répétition)

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Atelier du Rhin à Colmar • Théâtre

Festival Témoins d’ailleursLe festival «Témoins d’ailleurs» réunit trois spectacles où souffle une parole de révolte face à l’obscénité de la guerre. Avec pour commencer, une création, Stabat Mater Furiosa, portée par la comédienne Catriona Morrison.

Rencontre avec Catriona Morrison.

D’où vient l’idée de ce festival «Témoins d’ailleurs», initié par l’Atelier du Rhin ?

Plusieurs pièces sur le même thème avaient été retenues au moment de la programmation, d’où l’idée de les réunir lors d’un festival. La guerre est une réelle préoccupation des auteurs contemporains. Elle nous concerne tous, nous en sommes tous reponsables. Pendant qu’on peut encore lui dire non grâce à l’art, il reste un espoir.

Quel est le propos de Stabat Mater Furiosa ?

C’est la parole d’une femme ravagée par la guerre, qui crie son refus de comprendre la guerre. Une femme qui est toutes les femmes à la fois : mère, soeur, épouse, amante, fille. Elle laisse voir un grand espoir à travers les décombres. C’est une pièce qui parle aussi de la beauté de la vie, de la renaissance possible par le dépouillement de l’être,

de l’humanité, des rapports humains. La femme lance un message important : il faut éduquer les enfants pour qu’ils portent le remords de ce qu’ils n’ont pas encore fait, pour qu’ils n’oublient pas.

Comment êtes-vous entrée dans ce personnage multiple ?

Cette femme a mille profon-deurs. Elle est à la fois très saisissable et complètement insaisissable. Je pourrais jouer

toutes sortes de femmes et la parole serait juste pour chacune. J’ai décidé de me laisser traverser par le texte pour créer le personnage.

Parlez-nous de l’écriture de Jean-Pierre Siméon...

Stabat Mater Furiosa est un monologue, un poème en vers libres. L’auteur a un extraordinaire sens du mot et du rythme, doublé d’une compréhension profonde de la vie, qui donne un souffle rare à son oeuvre. Les mots sont utilisés de façon mystérieuse pour dire des choses très précises.

Avec le metteur en scène Yves Lenoir, lui aussi artiste associé à l’Atelier du Rhin, vous avez choisi d’ajouter au texte un langage musical...

Patricia Dallio, qui a créé la musique, sera sur scène avec moi. Elle travaille purement avec l’électronique. L’idée était d’apporter une dimension de plus, un relief et une profondeur à la fois : la musique est l’interprétation de tout ce qu’on ne peut pas dire avec les mots. D’ailleurs, comme pour un concert rock, le public sera debout. Pour qu’il ne regarde pas simplement une pièce de théâtre, mais qu’il se sente complètement impliqué dans le sujet.

• Me.12 à 20h30, Je.13 et Ve.14 à 21h30, Sa.15 à 19h, Me.18 et Me.19 à 21hThéâtre de la Manufacture, 6 route d’Ingersheim à Colmar, 03 89 24 31 78www.atelierdurhin.comTarifs : 18/15/10€ - Carte Culture et demandeurs d’emploi : 5,50€

• Dans le cadre du festival Témoins d’ailleurs : Théâtre : Face à la mère, par Jean-René Lemoine - Je.13 et Ve.14 à 19hThéâtre : Qui a peur de la représentation ?, par Rahib Mroué - Me.18 et Me.19 à 19hLecture : Brasserie, de Koffi Kwahulé - Sa.15 à 14h30Rencontre d’auteurs : Jean-Pierre Siméon, Jean-René Lemoine et Rahib Mroué - Sa.15 à 16hVisite-conférence au Musée d’Unterlinden : Lu.17 et Je.20 à 18h

Catriona Morrison, artiste associée à l’Atelier du Rhin depuis huit ans

La Coupole à Saint-Louis Conte musical

La MachineLe Conservatoire de Saint-Louis anime une semaine consacrée au compositeur Jérôme Naulais, avec, en point d’orgue, un grand spectacle réunissant musiciens, chanteurs, danseurs et comédiens, en partenariat avec La Coupole.

Un prince mélomane, une machine à fabriquer de la musique, un compositeur à la découverte de sonorités étranges... La Machine met en scène

la rencontre improbable entre l’univers harmonique et clos de l’âge classique et les nouveaux territoires nés de son bouleversement au XXe siècle. «L’oeuvre de Naulais va surprendre, c’est une musique instinctive, pas forcément très mélodieuse», explique Michel Garzia, directeur du Conservatoire et de l’Or-chestre Symphonique de Saint-Louis. Deux structures pleinement impliquées dans ce beau projet, puisque onze musiciens de l’orchestre accompagneront le

choeur d’enfants du Conservatoire. Sept danseuses et trois comédiens complèteront la distribution, tandis que la récitante Elisabeth von Buxhoeveden guidera les spectateurs dans cette aventure musicale étonnante et pleine d’originalité. Plusieurs autres rendez-vous en compagnie de Jérôme Naulais sont au programme de cette semaine dédiée à la musique contemporaine.• Sa.8 à 20h30

La Coupole, 2 Croisée-des-Lys à Saint-Louis - 03 89 70 03 13 - www.lacoupole.frTarifs : 23,50/20,50/18,50/8€ - Carte Culture : 5,50€Voir programme de la semaine dans nos agendas

L’Orchestre Symphonique de Saint-Louis accompagnera le choeur d’enfants du Conservatoire

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Opéra du Rhin • Création Jeune Public

Le Pont des ombresPortée par les jeunes élèves du Conservatoire de Strasbourg, cette création mondiale de l’Opéra du Rhin emporte le spectateur dans la Prague du XVIIe siècle, sous la baguette d’Olivier Dejours.

Chaque saison, l’Opéra du Rhin propose un spec-tacle interprété par des enfants pour des enfants. Cette année, c’est au tour du Conservatoire de

Strasbourg de participer à l’aventure. Quatre-vingt-douze élèves musiciens ou chanteurs, de huit à vingt-six ans, découvrent ainsi les coulisses de l’opéra, profitant d’un encadrement professionnel de haute volée.Commande de l’Opéra du Rhin au compositeur Olivier Dejours, Le Pont des ombres est une adaptation du roman de Leo Perutz : dans une Prague ravagée par la peste et divisée par deux religions, se côtoient astrologues, alchimistes, courtisans. La belle Esther et l’Empereur Rodolphe II y vivent des amours aussi merveilleuses que tumultueuses. Une plongée complexe dans la grande Histoire, assumée par le compositeur, auteur du livret : «C’est une histoire avec pleins de passages secrets, proche de l’idée que je me fais de l’imagination enfantine», explique Olivier Dejours.Composé de douze tableaux, à la manière d’un kaléi-doscope qui révèle sa cohérence à la fin, Le Pont des

92 jeunes musiciens et chanteurs font l’expérience de l’opéra (photo de répétition)

Espace Fernet-Branca à Saint-Louis • Exposition

Xylon 14 Triennale internationale de gravure artistique en reliefL’espace d’art contemporain Fernet-Branca accueille pour la première fois la triennale de gravure en relief de l’association Xylon. L’occasion pour le public de découvrir cette technique ancestrale et multiple, aux inspirations infinies.

La gravure, un art en voie de disparition ? La triennale Xylon 14 est là pour prouver la vitalité contemporaine d’une forme d’expression passionnante, artistique

autant qu’artisanale, à mille lieues aujourd’hui des a priori qui lui collent à l’image. Installée à Saint-Louis depuis 2005, l’association Xylon International, née en Suisse en 1953, profite de l’espace Fernet-Branca pour présenter des travaux d’artistes plus étonnants les uns que les autres. Présente partout dans le monde, Xylon International a sélectionné pour sa quatorzième triennale près de deux cents oeuvres, réalisées par cent vingt-quatre artistes graveurs en provenance de vingt-huit pays. Sur les vastes murs inondés de lumière du musée ludo-vicien, on assiste avec une curiosité grandissante à un foisonnement de styles, de supports, d’inspirations, qui emporte jusqu’au coeur de cette technique fascinante aux

possibilités infi-nies : la gravure en relief.Originellement réalisée grâce à une planche en bois gravé (d’où son nom : xylographie),

cette technique d’impression se décline aujourd’hui éga-lement avec des matières nouvelles, comme le gerflex, le linoleum ou le plexiglas. Ayant dégagé le motif en creusant la matière autour, le graveur l’imprime ensuite sur papier (pour simplifier, on peut penser au principe du tampon-encreur).Au fil de l’exposition, on s’émerveille du raffinement de cet art qui laisse la part belle au travail manuel, de sa précision autant que de son inventivité. Si l’on a en tête les gravures célèbres de Dürer ou de Holbein, il est urgent de faire le voyage jusqu’au XXIe siècle ! Entrée de plain-pied dans l’art contemporain, la gravure actuelle s’inspire des sujets les plus divers. Autant de thématiques qui rythment l’exposition, depuis le paysage jusqu’à l’abstraction, en passant par le corps humain, le monde animal, les grands mythes ou encore la provocation.Une certitude : les artistes sélectionnés par Xylon ont tous des choses à dire ! Et la variété étonnante de leurs préoccupations, de leurs langages, fait que l’on peut passer des heures à explorer ces deux cents oeuvres sans jamais s’ennuyer une seconde.• Jusqu’au 27 avril

Musée Fernet-Branca, 2 rue du Ballon à Saint-Louis - 03 89 69 10 77Ouvert tous les jours sauf Ma. de 14h à 18h - Visite guidée à la demandeTarifs : 6/5€/gratuit -12 ans et carte CultureMembre du Pass Musées

Suzanna, du Polonais Marek Basiul (2005)

ombres est un opéra très théâtral, mis en scène par Michel Deutsch. «Pour moi, la musique sans dramaturgie n’existe pas vraiment», confie le compositeur. Quant aux jeunes artistes, conscients de vivre une expé-rience unique, ils ne ménagent pas leur engagement. «Ce travail sur la musique contemporaine n’est pas évident, mais c’est très enrichissant de travailler avec le compositeur qui, bien sûr, sait exactement ce qu’il veut», raconte Arthur, l’un des deux jeunes solistes. Pour Olivier Dejours aussi, le plaisir est au rendez-vous : «La couleur des voix d’enfants me touche beaucoup, il y a quelque chose de complètement vrai dans leur manière de chanter.»Une aventure extraordinaire que les enfants artistes ont hâte de partager avec les enfants spectateurs...• A Mulhouse : Di.9/3 à 15h

Théâtre de la Sinne, 03 89 33 78 01 - Tarifs : 20/14/6€ - Carte Culture : 5,50€

• A Colmar : Ve.4/4 à 20hThéâtre municipal, 03 89 20 29 02 - Tarifs : 20/14/6€ - Carte Culture : 5,50€

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A travers l’Alsace • Cinéma

Festival AugenblickPeu diffusé en France, le cinéma de langue allemande est à l’honneur le temps d’un festival. L’occasion pour le public alsacien de découvrir une production florissante, venue d’Allemagne, de Suisse, d’Autriche et du Luxembourg.

Sorti de sa léthargie il y a une petite dizaine d’années, le cinéma allemand n’entend pas s’arrêter

sur sa lancée. Depuis Cours, Lola, cours et surtout Good bye, Lenin !, qui a su conquérir le public bien au-delà des frontières, le 7e Art d’outre-Rhin a retrouvé son inspiration. En témoignent des oeuvres récentes, comme La Vie des autres, encensée par la critique et vue par près d’un million et demi de spectateurs en France, ou De l’autre côté, prix du scénario au festival de Cannes 2007.En élargissant sa programmation au cinéma suisse, autrichien et luxem-bourgeois, Augenblick dresse un

portrait étonnant de la production germanophone, bien plus bouillonnante qu’il n’y paraît. Avec notamment la sortie de Am ende kommen Touristen, le deuxième film de Robert Thalheim, jeune réalisateur allemand remarqué par le public d’Augenblick lors de l’édition 2006 où était présenté Netto, son premier long-métrage. Avec aussi une programmation jeune public qui dévoile la créativité et le dynamisme du cinéma de langue allemande dans ce domaine particulier.

Six films en compétition

Pour la deuxième année, le festival intègre également une compétition : des cinéphiles sélectionnés dans les différentes salles choisiront le lauréat parmi les six films en course. Hors compétition, Augenblick offre un coup de projecteur sur plusieurs films sortis très récemment en France, mais dont l’audience a été limitée : Les Trois brigands, Quatre minutes, De l’autre côté, etc.La soirée de clôture, avec remise du prix Augenblick, aura lieu à La Passerelle à Rixheim, le 20 mars à 20h.• Du Ma.4 au Je.20

Programme des salles dans notre rubrique «Cinéma»Plus d’infos au 03 89 75 74 88 ou www.festival-augenblick.fr

l’Actuen brefCarte VitaCulture

Afin d’inciter les jeunes à utiliser la carte VitaCulture, l ’Agence Culturelle d’Alsace avait organisé un jeu-concours, dont les lauréats viennent d’être désignés : Léo Unbekandt gagne un PC portable ; Victor Voisin remporte un iPod ; Daniel Schwartz est l ’heureux bénéficiaire d’un abonnement à un magazine culturel.Sur la saison 2007/2008, 5500 cartes VitaCulture ont été réalisées.Pour obtenir ce césame gratuite-ment, il suffit d’avoir entre 15 et 25 ans et de résider en Alsace. Avec la carte VitaCulture, les places de spectacle coûtent seulement 5,50€ et les places de cinéma 4€ !• Plus d’infos sur

www.vitaculture.com

Journée de la Femme à la MJC de Pfastatt

Comme chaque année, la MJC de Pfastatt fête les femmes à l’occasion de leur Journée Internationale. Culture, humour, détente, beauté, partage se déclinent le temps d’un week-end, au cours duquel les dames sont conviées à s’accorder un moment rien que pour elles. L’événement se veut néanmoins familial... et les messieurs ne seront pas recalés à l’entrée !Au programme : Ve.7 à 20h : Café-théâtre, sketches, chansons et musique autour de la femme, vue par les artistes de l’Escal. Entrée gratuite, réservation indispensable.Sa.8 de 14h à 17h30 : «Instant thé» pour partager un moment convivial entre femmes autour de gourmandises d’ici et d’ailleurs, et «Instant bien-être» autour d’ate-liers esthétiques de maquillage et de coiffure.• Ve.7 et Sa.8 au foyer Saint-

Maurice à Pfastatt Entrée gratuite (2€ par atelier) Plus d’infos au 03 89 62 54 54

Expo photo : les Cornouailles

Sylvain Scubbi, photographe ama-teur haut-rhinois, a récolté des images de Cornouailles hors des parcours touristiques, au hasard des routes. Des impressions plus que des certitudes, où l ’air, la terre, l’eau, le feu se retrouvent dans leur primauté. Et dévoilent la magie d’une contrée hors du commun.• Du 15 au 29 mars

Librairie The Book Corner 22 rue Ste-Claire à Mulhouse 03 89 66 56 80

Mulhouse • Festival du conte et de l’expression orale

Récits tout terrain !La première «Semaine des Diseurs» mulhousienne déferle sur la ville et donne la parole à tous. Conte, poésie et slam jonglent avec les mots en investissant les lieux les plus improbables.

Ouvrez grand les oreilles... Jusque dans les moindres recoins de Mulhouse, ça va conter, versi-

fier, tchatcher, slamer, spoker ! A l’initiative de l’association Per-les d’histoire, «Récits tout terrain !» entend défendre une parole contemporaine, en dépassant les clivages traditionnels entre

conte, poésie et slam. Dans la rue, les salles d’attente, les bars ou les salles de spectacle, rendez-vous est donné à tous pour s’enivrer de mots et, pourquoi pas, se laisser emporter par son inspiration. Une belle fête de l’expression orale, qui s’adresse aux enfants de 5 à 105 ans !• Du Lu.10 au Sa.15

Voir programme détaillé dans nos agendas «Spectacles» et «Jeune Public»Plus d’infos sur www.10h00.org

Monsieur Mouche et ses «Contes bio» pleins de tendresse

Page 10: par Dorothée Lachmann Trans(e) , un nouveau festival tri ... culturelle.pdfCharlElie Couture est reconnaissable en un clin d’oeil. Musicien, poète, écrivain, peintre, photographe,

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Écrivains régionaux à découvrir

Médiathèque départementale • Lectures et rencontres

Festival de nouvelles littérairesQuatre écrivains, quatre comédiens et une foule de rendez-vous à travers le département : la septième édition des «Nouvelles d’ici et d’ailleurs» met une nouvelle fois à l’honneur ce genre méconnu de la littérature.

Le Puits AmélieMarie Kuhlmann, journaliste d’origine alsacienne, reprend sa plume de romancière pour plonger au coeur de l’histoire des mines de potasse. De 1910 à 1920, Le Puits Amélie relate le quotidien des mineurs de fond, mais aussi celui d ’une région déchirée par l ’Histoire et l a g u e r r e , q u i b o u l e -v e r s e r a l e s destinées des personnages de ce roman passionnant et bouleversant.• Le Puits Amélie, de Marie

Kuhlmann, Presses de la Cité, 19€

Les Ombres salesLe Haut-Rhinois Manuel Ollive vient de publier son premier roman, Les Ombres sales , un thriller violent, cruel, sur fond de Deuxième Guerre mondiale et de confrérie satanique. Au coeur

des Ardennes, l’Histoire assombrit un peu plus cette histoire com-plexe et pleine de rage, très documentée. Pour dessiner,

page après page, une vision apo-calyptique de l’humanité.• Les Ombres sales, de Manuel

Ollive, ABM Editions, 17€

Les Mondes de JadeLa plume de la Ribeauvilloise Elyse Nothdurft est belle comme de l’aquarelle. Pour son premier roman, auto-é d i t é a v e c beaucoup de soin, elle entraîne ses lecteurs dans u n v o y a g e parallèle entre réalité et monde imaginaire, à la suite de la petite Jade et des créatures fantastiques qui peuplent le Pays Vert : dragons, hydres ou licornes. Une histoire qui séduira les petits et grands amateurs de contes merveilleux.Elyse Nothdurft dédicacera son livre à la Fnac de Mulhouse samedi 15 mars de 14h à 18h.• www.lesmondesdejade.com

Après avoir fait swinguer les Haut-Rhinois en février avec ses «Saveurs Musicales», la

Médiathèque Départementale repart de plus belle pour diffuser une autre facette de la culture jusque dans les petites communes. Avec ces «Nouvelles d’ici et d’ailleurs», elle place sous les projecteurs un genre littéraire méconnu et pourtant riche en sensations pour les amateurs de belles plumes. Car la

force de la nouvelle est d’inventer un univers en quelques pages. Quelques mots seulement pour brosser des por-traits, dessiner une intrigue, peindre un paysage, insuffler une atmosphère... Orfèvres de la langue, les auteurs de nouvelles méritent bien un festival ! Et pour mettre en relief ces textes ciselés, des lectures proposées par des comédiens régionaux accompagnent les écrivains dans leurs rencontres avec le public. Claude-Jean Poignant, Leïla Sebbar, Yves Leriadec et Didier Daenickx sont les auteurs invités cette année.• Du Ma.25/3 au Ve.4/4

Entrée libre, réservation conseillée auprès de la structure concernée - Tout public dès 12 ansPlus d’infos sur www.mediatheque.cg68.fr

L’auteur Didier Daeninckx, connu surtout pour ses romans noirs

Au programmeMa.25/3 à 20h30 (Bibliothèque de Stosswihr) et Me.26/3 à 20h30 (Médiathèque de Kembs) : lecture par la Cie Pandora et rencontre avec Claude-Jean PoignantJe.27/3 à 20h30 (Bibliothèque de Pulversheim) et Ve.28/3 à 20h30 (Médiathèque de Cernay) : lecture par Philippe Weigel et rencontre avec Leila SebbarVe.28/3 à 20h30 (Médiathèque de Kaysersberg) et Sa.29/3 à 15h (Médiathèque de Thann) : lecture par Martin Adamiec et rencontre avec Yves LeriadecMe.2/4 à 20h30 (Médiathèque de Guebwiller), Je.3/4 à 20h30 (Bibliothèque de Sausheim) et Ve.4/4 à 20h30 (Médiathèque de Fessenheim) : lecture par Cathy Bernecker et rencontre avec Didier DaeninckxJe.3/4 à 20h30 (Médiathèque de Biesheim) : lecture par Philippe Weigel

Les Dominicains de Haute-Alsace à Guebwiller • Concert

Katia Guerreiro, l’âme portugaiseA l’occasion de la Journée internationale de la femme, les Dominicains invitent une artiste de fado surprenante, autour d’une dégustation de gastronomie portugaise.

Médecin urgentiste le jour, Katia Guerreiro se métamorphose en chanteuse de fado à la

nuit tombée. Digne héritière d’Amalia Rodriguez, la jeune femme a déjà conquis à Lisbonne les aficionados les plus exigeants. De sa voix éraflée et captivante, accompagnée d’un trio de guitares, elle transcende ce chant des âmes déchirées, à la fois passionné et profondément nostalgique, dans lequel se mire l’âme portugaise. Entre sa profession de médecin et sa carrière d’artiste, quel plus beau symbole que Katia Guerreiro pour célébrer la Journée internationale de la femme ?Afin que le voyage soit complet, des

spécialités culinaires du Portugal seront proposées au bar des Dominicains avant et après le spectacle.• Sa.8 à 20h

Les Dominicains de Haute-Alsace, 34 rue des Dominicains à Guebwiller - 03 89 62 21 82 www.les-dominicains.comTarifs : 15/12/10€