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Photos : DR LUNDI 31 AOÛT 2015 - 16 DHOU AL-QI'DA 1436 - N° 7574 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l DJELLOUL MELAÏKA Evocation Par Kamel Bouchama (P. 10) L’Homme de paix s’est éteint dans la dignité des Grands l EN RÉACTION À L’ANNONCE DE MEZRAG Vers une marche des gardes communaux l Les gardes communaux réagissent à l’annonce de l’ex-chef de l’AIS, Madani Mezrag, pour la création d’un parti politique. Ils envisagent d’organiser prochainement une marche à Batna. Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l L’INSTANCE ORGANISERA UNE CONFÉRENCE NATIONALE Le Cnes réhabilité ? l En associant le Conseil national économique et social (Cnes) à la maturation d’une stratégie de sortie de crise, l’exécutif entend-il permettre à cette instance consultative de renouer avec sa vocation initiale de pôle de réflexion critique ? ENTRETIEN AVEC L'ÉCRIVAINE KELTOUM STAALI Le roman ou comment mettre à distance ses fantômes Par Abdelmadjid Kaouah (P. 12 et 13) Le gouvernement privilégie le lotissement Le gouvernement privilégie le lotissement l HABITAT l Le gouvernement mise sur la promotion de la réalisation dans le Sud et les Hauts-Plateaux de logements en lots, déclarait le ministre de l’Habitat Abdelmadjid Tebboune samedi dernier à huis clos devant les walis. PAGE 3 PAGE 4 PAGE 5

Par Kamel Bouchama Le Cnes réhabilité filePAGE 4 PAGE 5. Selon des indiscrétions, la circulaire du Premier ministre Sellal, relative au départ à la retraite des

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LUNDI 31 AOÛT 2015 - 16 DHOU AL-QI'DA 1436 - N° 7574 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l DJELLOUL MELAÏKAEvocation

Par Kamel Bouchama (P. 10)

L’Homme de paix s’est éteintdans la dignité des Grands

l EN RÉACTION À L’ANNONCE DE MEZRAG

Vers une marche desgardes communaux

l Les gardes communaux réagissent à l’annonce de l’ex-chef de l’AIS,Madani Mezrag, pour la création d’un parti politique. Ils envisagent

d’organiser prochainement une marche à Batna.

Editio

n du C

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- ISSN

IIII -

0074

l L’INSTANCE ORGANISERA UNE CONFÉRENCE NATIONALE

Le Cnesréhabilité ?

l En associant le Conseil national économique et social (Cnes) à la maturationd’une stratégie de sortie de crise, l’exécutif entend-il permettre à cette instanceconsultative de renouer avec sa vocation initiale de pôle de réflexion critique ?

ENTRETIEN AVEC L'ÉCRIVAINEKELTOUM STAALI

Le roman oucomment mettre

à distanceses fantômes

Par Abdelmadjid Kaouah (P. 12 et 13)

Le gouvernementprivilégie

le lotissement

Le gouvernementprivilégie

le lotissement

l HABITAT

l Le gouvernement mise sur la promotion de la réalisation dans le Sud et les Hauts-Plateauxde logements en lots, déclarait le ministre de l’Habitat Abdelmadjid Tebboune

samedi dernier à huis clos devant les walis.

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Selon des indiscrétions, la circulaire du PremierSelon des indiscrétions, la circulaire du Premierministre Sellal, relative au départ à la retraite desministre Sellal, relative au départ à la retraite despersonnes ayant atteint 60 ans, va être réactivée.personnes ayant atteint 60 ans, va être réactivée.Lorsque cette circulaire avait été promulguée, ilLorsque cette circulaire avait été promulguée, il

y a quelques mois, e l le n’avai t pas eu l ’ef fety a quelques mois, e l le n’avai t pas eu l ’ef fetescompté.escompté.Ainsi, on apprend que dans les toutAinsi, on apprend que dans les tout

prochains jours au moins une cenprochains jours au moins une cen--taine de hauts responsables serataine de hauts responsables seratouchée par cette disposition.touchée par cette disposition.

PPAu «secours»de la victoire

Depuis samedi, tout le monde,Depuis samedi, tout le monde,ou presque, vole au secours deou presque, vole au secours del’honorable 5l’honorable 5 ee place décrochéeplace décrochéepar l’athlète Larbi Bouraâda danspar l’athlète Larbi Bouraâda dansl ’ é p r e u v e d u d é c a t h l o n d e sl ’ é p r e u v e d u d é c a t h l o n d e sChampionnats du monde d’athléChampionnats du monde d’athlé--tisme.tisme.

Or, il faut rappeler que dans cetOr, il faut rappeler que dans cetespace même on évoquait, il y aespace même on évoquait, il y aquelques mois , les d i f f icu l tésquelques mois , les d i f f icu l tés

q u ’ é p r o u v a i t c e tq u ’ é p r o u v a i t c e tath lète pourath lète pour

v e n i rv e n i rc h a q u ec h a q u ej o u r d ej o u r d eBoumerdèsBoumerdèsà A l g e rà A l g e rp o u r p o up o u r p o u --voir se soivoir se soi--

gner.gner.

[email protected]

Lundi 31 août 2015 - Page 2

ERISCOOPERISCOOP

Un jour, un sondage

NON Sans opinion

Oui : 37,85%

Non : 58,17%

Sans opinion :3,98%

Pensez-vousque la rentréescolaire va sedérouler dansde bonnesconditions ?

Résultat sondage

Pensez-vous que Madani Mezrag seraautorisé tôt ou tard à lancer son parti

politique ?

OUI

RéhabilitationUne des stations thermales les plus prisées àUne des stations thermales les plus prisées àl’est, en l’occurrence Hammam Guergour, val’est, en l’occurrence Hammam Guergour, vaconnaître des travaux de réhabilitation. Les serconnaître des travaux de réhabilitation. Les ser--

v i c e s d u m i n i s t è r e d u To u r i s m e s o n t à l av i c e s d u m i n i s t è r e d u To u r i s m e s o n t à l arecherche d’entreprises capables d’effectuerrecherche d’entreprises capables d’effectuer

les travaux nécessaires.les travaux nécessaires.

Le 5 septembre 2010, disparaissait Mohamed Salah MENTOURI

Ta modestie aurait certainement été heurtée, car tous ceux qui t'ontconnu évoquent, avec beaucoup d'émotion, ta droiture, ton honnêteté intel-lectuelle et ton courage.

L'image de rigueur, de rectitude et d'homme de conviction a fait que tues devenu un repère positif pour un pan de la société. La perspicacité detes analyses, la pertinence de tes propositions, qui ont dérangé un petitnombre, rencontrent encore un large écho, car elles sont toujours d'actua-lité. Nul doute que ce courage et cette probité inspireront les Algériens soucieux de l'avenir et de laprospérité de leur pays.

En ce jour de commémoration, ta famille et tes amis invitent ceux qui t'ont apprécié à avoir unepensée pour toi.

Repose en paix, toi qui as consacré ta vie à l'Algérie.Une cérémonie de recueillement aura lieu au cimetière El Alia le 5 septembre 2015 à partir de 10

heures.

PENSÉE

La circulaire Sellal

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Le Soird’Algérie Lundi 31 août 2015 - PAGE 3Actualité

Cherif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Une rencontre nationale surla situation économique est prévuele 15 septembre prochain. C’est ceque le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, a annoncésamedi dernier lors de la réuniongouvernement-walis.

Une rencontre à laquelle partici-peront des académiciens et desuniversitaires et qui sera organiséepar le Conseil national économiqueet social (Cnes), indiquait le pre-mier ministre. Une conférence quireflétera, assurait M. Sellal, «lapolitique de transparence adoptéepar le gouvernement dans le traite-ment de la situation économique dupays».

Ainsi, le Cnes aura à associerl’expertise académique et universi-taire au débat sur la situation éco-nomique et sociale du pays, laréflexion et éventuellement l’élabo-ration de recommandations.Pourrait-on assister lors de cetteconférence à l’élaboration de rap-ports objectifs sur la conjonctureéconomique et sociale, la matura-tion d’une stratégie de sortie decrise ? Or, l’élaboration et la publi-cation de tels rapports, basés surl’évaluation des politiquespubliques et autres probléma-tiques, reflets du débat social et

voulus objectifs, de bonne factureet souvent comme des références,a longtemps constitué la marque duCnes, cette instance consultativequi a été créée en 1968 et qui afonctionné jusqu’en 1977 avantd’être recréée en 1993 et réactivéedès 1994.

Une instance dont la vocation,les vingt-sept sessions plénièresorganisées depuis et jusqu’à la mi-2005 y ayant fortement contribué,a été celle d’un espace, d’«un pôleautonome d’analyse, d’observationet de réflexion, posant un regardcritique, mais serein sur lesgrandes questions économiques etsociales du pays», assurait sonancien président, le défuntMohamed-Salah Mentouri.

Ayant dirigé cette instance entre1996 et 2005, M. Mentouri considé-rait que le Cnes, «une institutionrespectée, créditée de rigueur etd’objectivité et sa liberté de ton,rejetant le triomphalisme et le dis-cours désincarné», a exercé sonrôle en tant que «parlement du dia-logue social, la chambre du premiermot, le dernier revenant au pouvoirlégislatif». Ainsi, le Conseil «nes’est pas contenté d’être cette voixdiscordante, dérangeante. Il s’estefforcé d’abord, de devenir unespace de dialogue entre des

forces économiques et socialesd’origines différentes et d’intérêtsn’ayant pas a priori de fortesconvergences», assurait-il sur noscolonnes. Cela même si ce Conseiln’a pu assurer un rôle de veille stra-tégique, «ce qui lui a été refusé,certainement de crainte de voir soninfluence s’élargir», observait l’an-cien président du Cnes qui obser-vera par ailleurs que «l’exerciced’émancipation s’est heurté auxpesanteurs du monolithisme, aupoids de l’hégémonisme et au pri-mat de la pensée unique».

Ce faisant, une mission de vigie,de représentation organisée desforces sociales que le Cnes n’a pasréellement assumée depuis 2005.Certes, l’instance consultative dontla présidence a été dévolue par la

suite à Mohamed-Seghir Babès, apoursuivi d’acter en tant qu’institu-tion qui met «l’accent sur l’élabora-tion d’un véritable tableau de bordrelatif aux politiques publiques,avec, à terme, la relance d’unedynamique d’aide à la décisionstratégique», observait celui-ci. Soitune institution qui «regarde leschoses tranquillement, met enplace des cellules de veille etadresse des rapports au gouverne-ment», considérait l’actuel prési-dent du Cnes.

Toutefois, l’instance consultativea mis fin à la présentation de rap-ports de conjoncture semestrielle etqu’elle soumettait au débat publiclors des sessions plénières.

Certes, quelques rapports ounotes de conjoncture à périodicité

diverse ont été présentés mais leCnes a davantage activé durant lesdernières années sur la base de lasaisine et de l’autosaisine sur cer-tains dossiers.

En fait, l’instance a privilégiél’organisation de symposiums ouséminaires en partenariat avec desinstitutions internationales (Banquemondiale, Programme des NationsUnies pour le développement…) oula tenue d’assises nationalesdédiées à la promotion de la socié-té civile ou le développement local.

Ce faisant, des activités sansimpact concret et tendues davanta-ge par une logique de «jouer unrôle clé dans le large cercle de laconcertation inclusive institutionnel-le aussi bien que péri/para institu-tionnelle, initiée par le gouverne-ment», expliquera M. Babès, sou-cieux par ailleurs d’«alerter» lespouvoirs publics «sans faire despectacle». Cela même si la latitu-de d’action du Cnes a dûpâtir d’une certaine velléité despouvoirs publics à la neutraliser,l’instrumentaliser.

En associant donc le Cnes à lamaturation d’une stratégie de sortiede crise, et au-delà de la probléma-tique de la constitutionnalisation oupas de ce conseil, l’occasion sera-t-elle ainsi offerte à cette instance derenouer avec sa vocation de pôlede réflexion critique ? De lui per-mettre d’exercer une vocation d’es-pace d’expression et de conseilautonome ?

C. B.

L’INSTANCE ORGANISERA UNE CONFÉRENCE NATIONALE

Le Cnes réhabilité ?

RENTRÉE SCOLAIRE

Benghebrit met en place les dernières retouchesavec les directeurs de l’éducation

Nouria Benghebrit a réuni hierles différents directeurs de l’éduca-tion des wilayas. La ministre del’Education nationale a revu lesdernières retouches avant la ren-trée scolaire du 6 septembre pro-chain. Son instruction : garantir demeilleures conditions d’enseigne-ment pour les élèves.

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Plusde 8 millions d’élèves rejoindront, à partir dedimanche prochain, les bancs de l’école. Aquelques jours du jour J, la ministre del’Education nationale qui s’est réunie lasemaine dernière avec les différents syndi-cats du secteur et les associations desparents d’élèves, a rencontré hier les diffé-rents directeurs des wilayas pour mettre enplace les dernières retouches.

Ainsi, pour améliorer le rendement scolai-re, Benghebrit a exigé que le volume horairescolaire passe à un minimum de 32 semainesd'activités effectives à partir de la prochainerentrée. Elle a également instruit sur l’élargis-sement de l’enseignement du préscolairejusqu'à sa généralisation d’ici 2017, la promo-tion des filières mathématiques et techniqueset des langues étrangères et l'encourage-ment de la création d'associations de parentsd'élèves au niveau de tous les établisse-ments scolaires.

La ministre a aussi rappelé que l'ensei-gnement de tamazight sera élargi à 20wilayas contre 11 auparavant.

Benghebrit, qui a souligné que son minis-tère œuvrera à la consécration de l'équité etde l'égalité des chances pour tous les élèves,et du principe de citoyenneté et de qualité

dans l'enseignement, a retenu comme thèmeinaugural de la rentrée «la solidarité danstoutes ses dimensions». D’ailleurs, dit-elle,son département se focalisera particulière-ment cette année sur l'enseignement primai-re, étape essentielle dans l'enseignement del'enfant.

Pour garantir une meilleure qualité d’en-seignement, le ministère, rappelle-t-elle, amis en place tout un programme de formationcontinue.

Par ailleurs, selon les chiffres du ministèrede l’Education nationale, 8 112 475 élèves,tous cycles confondus, dont 4 109 964 aucycle primaire, 2 666 227 au cycle moyen et1 336 884 au secondaire rejoindront les éta-blissements le 6 septembre prochain. Le sec-teur compte 25 946 établissements scolaires

dont 18 350 pour le primaire, 5 346 pour lemoyen et 2 250 de lycées. Il existe également14 160 cantines scolaires et 1 322 unités desanté scolaire. 3 millions d’élèves vont béné-ficier d’une prime de 3 000 dinars pour uneenveloppe de 9 milliards de dinars. 4 298 895élèves bénéficient du manuel scolaire gratui-tement soit 50% du nombre global, plus de1,3 million d'élèves bénéficient du tablier sco-laire et 55 500 000 livres scolaires, de la clas-se préscolaire à la terminale, comprenant 167titres qui sont mis à la disposition des élèves.

Le ministère de l’Education nationale sou-ligne que l’opération de la distribution deslivres scolaires a été entamée depuis le moisde juin dernier. «Une première depuis l’appli-cation de la réforme de l’école», indique-t-on.

S. A.

Nombre total des élèves touscycles confondus : 8 112 475 Cycle primaire : 4 109 964 Cycle moyen : 2 666 227 Cycle secondaire : 1 336 884 Groupes pédagogiques : Cycle primaire : 141 479 Cycle moyen : 82 249

Cycle secondaire : 47 144 Infrastructures : 25 946 éta-blissements scolaires : Nombre d'écoles primaires : 18350 Nombre de CEM : 5 346 Nombre de Lycées : 2 250 Structures d'appui :

Cantines scolaires : 14 160 Internat : 1 008 structures répar-ties comme suit : Primaire : 44 Moyen : 369 Secondaire : 595 3 132 élèves bénéficient durégime de demi-pension : Moyen : 2 058 Secondaire : 1 074 Appui à la scolarité : Santé scolaire : 1 322 unités desanté scolaire. Prime de scolarité (3 000 DA) :affectations : 9 milliards de DA,

3 millions d'élèves bénéficiaires. 4 298 895 élèves bénéficient dumanuel scolaire gratuitement(soit 50% du nombre global). Plus de 1,3 million d'élèvesbénéficient du tablier scolaire. Transport scolaire : prise encharge de tous les élèvesnécessitant le transport scolaire,assurée en collaboration avecles ministères concernés. Livres scolaires : 55 500.000livres, de la classe préscolaire à laterminale, comprenant 167 titres.

APS

En associant le Conseil national économique et social(Cnes) à la maturation d’une stratégie de sortie de crise,l’exécutif entend-il permettre à cette instance consultativede renouer avec sa vocation initiale de pôle de réflexioncritique ?

Mohamed-Seghir Babès.

Benghebrit œuvre pour l’amélioration du rendement scolaire.

La rentrée scolaire en chiffres Plus de 8 112 000 élèves, tous cycles confondus,

rejoindront dimanche prochain (6 septembre) lesbancs de l'école à l'échelle nationale au titre de l'an-née scolaire 2015-2016, selon les chiffres obtenusdimanche par l'APS, lors de la conférence nationaledes directeurs de l'éducation.

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Le Soird’Algérie Lundi 31 août 2015 - PAGE 4Actualité

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -Sous le slogan «Non à l’assassinatde l’Algérie une deuxième fois»,les Gardes communaux comptentmarcher le 13 septembre prochainà Batna. Pour eux, il est questionde sauver la République. «Suiteaux dernières sorties de MadaniMezrag notamment l’annonce dela création d’un parti politique et latenue de son université d’été, nouslançons un appel à toutes lesforces vives de l’Algérie pour bar-rer la route à ces architectes de ladécennie noire», dira LahlouAliouat, porte-parole duMouvement pour la cause desgardes communaux. Face à latournure des évènements, le

représentant des gardes commu-naux ne cache pas son inquiétude.«Ce qui nous préoccupe le plus,ce sont les gens qui sont derrièrelui et qu’il faut d’ailleurs identifier»,précise-t-il. Il dénonce toutefois, le«silence» de l’Etat par rapport àces «manœuvres obscurantistes».Un silence qui, dit-il, «nous faitpeur». Pour les gardes commu-naux, même si l’ex-chef de l’AIS aété promu personnalité nationale,il reste un «criminel». LahlouAliouat rappelle ainsi les nom-breuses fois où les gardes commu-naux ont été réprimés lors de leursprotestations alors que toutes lesportes ont été «ouvertes» àMezrag. «Il a été consulté pour la

révision de la Constitution algé-rienne et il y a eu sa griffe», déplo-re-t-il. Il assure, en outre, que leMouvement pour la cause desgardes communaux continue salutte contre le terrorisme dans lecadre de la Constitution algérienneet pour une Algérie libre et républi-caine. «Nous œuvrons pour réper-torier tous les crimes terroristescommis contre l’humanité et leurpoursuite en justice. Tel est notreserment aux martyrs du devoir»,dit-il. Par ailleurs, la réunion duconseil national du mouvement estprévue le jeudi prochain pour lapréparation de la marche deBatna. Une région qui a été choisiepour «avoir beaucoup souffert duterrorisme pendant des années»,explique le porte-parole duMouvement pour la cause desGardes communaux.

Ry. N.

EN RÉACTION À L’ANNONCE DE MEZRAG

Vers une marche des gardes communauxLes gardes communaux réagissent à l’annonce de l’ex-

chef de l’AIS, Madani Mezrag, pour la création d’un partipolitique. Ils envisagent d’organiser prochainement unemarche à Batna.

MÉDICAMENTS

Baisse continue de la factured'importation en 2015

La facture d'importationdes produits pharmaceu-tiques a reculé de près de30% durant les 7 premiersmois de l'année 2015 par rap-port à la même période de2014, tandis que les quantitésimportées ont baissé de prèsde 1%, a appris dimanchel'APS auprès des Douanes. Sur le plan coût, les importations

sont passées à 998,75 millions dedollars (usd), sur la période janvier-juillet 2015, contre 1,42 milliard usdsur la même période en 2014, soitune baisse de 29,83%, selon leCentre national de l'informatique etdes statistiques des douanes(Cnis). Quant aux quantités impor-tées, elles ont affiché une légèrebaisse passant à 16 074,5 tonnes

contre 16 229,54 tonnes (-0,96%).La baisse en valeur des importa-tions, constatée depuis le début del'année, a concerné l'ensemble dela composante des produits phar-maceutiques tandis que le recul desquantités importées a touché uni-quement les médicaments à usagehumain, alors que celles des pro-duits destinés à la médecine vétéri-naire et des produits para-pharma-ceutiques affichent une nette haus-se. Pour ce qui concerne la facturedes médicaments à usage humain,qui représente près de 95% de lafacture globale des importations desproduits pharmaceutiques, elle s'estchiffrée à 947,49 millions usd contre1,36 milliard usd (-30,4%), tandisque les quantités importées sontpassées à 14.730 tonnes contre 15126,47 tonnes (-2,62%). Pour les

importations des produits paraphar-maceutiques (3,4% de la factureglobale), elles se sont établies à34,41 millions usd (903,44 tonnes)contre 42,22 millions usd (750,61tonnes), soit une baisse de 18,51%en valeur et une hausse de 20,36%en quantité. Quant aux médicaments à usage

vétérinaire (1,6% de la facture glo-bale), leurs importations ont atteint16,85 millions usd (441 tonnes)contre 19,68 millions usd (352,45tonnes), soit un recul de 14,38% enmontant et une hausse de 25,13%en quantité. A rappeler que la facture des

importations des produits pharma-ceutiques avait atteint près de 2,6milliards usd en 2014, en hausse de10,44% par rapport à 2013.

APS

Les gardes communaux montent au créneau. Phot

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VISITE DU PRÉSIDENT MALIEN À ALGER

La paix à l’ordre du jour Ò‹Le président malien

Ibrahim Boubacar Keïta estdepuis hier à Alger. La paixdans le nord du Mali quipeine à se mettre en placesera au menu de cette visitede trois jours.

Nadia Medjdoub - Alger (LeSoir) - Suite à l’invitation du prési-dent Abdelaziz Bouteflika, l’Algériea reçu, ce dimanche 30 août 2015,le président malien IbrahimBoubacar Keïta, pour une visitequi s’étalera jusqu'au 1er sep-tembre. Le président malien comp-te pendant sa visite s’entreteniravec le Président algérien, notam-ment de l’accord d’Alger pour lapaix dans le nord du Mali.«Les entretiens qu’auront à

cette occasion, les deux chefsd’Etat leur permettront d’échangerleurs vues sur les questions régio-nales et internationales au premierchef desquelles la mise en œuvrede l’accord d’Alger pour la paix et

la réconciliation au Mali et aubénéfice de ses voisins, ainsi quela sécurité dans la sous-région»,indique un communiqué officiel dela présidence de la République,rapporté par l’APS.La visite d’Ibrahim Boubacar

Keïta en Algérie a un enjeu poli-tique régional. «Soucieux de lasécurité de son pays, il compte surl’aide du Président algérien pourobtenir la stabilité et la paix aunord du Mali. Les orientations desprésidents Bouteflika et Keïta gui-deront aussi les travaux des délé-gations des deux pays pour la pro-motion de la coopération bilatéraleet des échanges dans tous lesdomaines au bénéfice des deuxpeuples», selon le communiqué dela présidence rapporté par l’APS.Ce dernier souligne égalementqu’en échangeant leurs vues surles questions régionales et inter-nationales, au premier chef des-quelles la mise en œuvre de l'ac-cord d'Alger pour la paix et laréconciliation au Mali et au bénéfi-

ce de ses voisins ainsi que de lasécurité dans la sous-région, nuldoute que les deux délégationsaborderont les causes et lesconséquences des affrontementsqui ont opposé les groupes de la

plateforme pro-gouvernementaleet ceux de la coordination desmouvements de l'Azawed.La semaine dernière, de vio-

lents combats avaient éclatéautour de Kidal, entre des combat-

tants de la CMA (Coordination desmouvements de l’Azawad) et de laplateforme, en violation de l’accordde paix conclu à Alger, sous l’égi-de des Nations unies. Citée par lapresse malienne, la CMA a enoutre précisé que la suspension desa participation au comité de suivise poursuivra jusqu’au retrait deses rivaux du groupe d’auto-défen-se touareg Imgad et alliés (GATIA,qui fait partie de la plateforme),des positions que la CMA occupaitavant la signature de l’accord depaix, de juin 2015. A Alger, Ibrahim Boubacar

Keïta, «compte bien tout mettre enœuvre, avec son homologue algé-rien, afin de permettre le dévelop-pement économique des régionsdu nord du Mali et des zones fron-talières des deux pays et de réali-ser un programme spécial d’appuihumanitaire au bénéfice notam-ment des populations affectéesdes régions des deux pays»,indique-t-on.

N. M.

SIDI-BEL-ABBÈS

Un individu interpellé poursoutien au terrorisme

Une personne a été arrêtée par la gendarmerie sur leslieux de l’élimination du terroriste émir du sud-ouest deSidi-Bel-Abbès, vendredi dernier, dans une ferme situéedans les environs de la localité de Moulay-Slissen, à40 km du chef-lieu Sidi-Bel-Abbès. L’individu, habitant ladite ferme est soupçonné d’apporter son soutien au terro-risme qui sévit dans la région. Il sera déféré incessam-ment devant le procureur de la République de Telagh.Pour rappel de cette affaire, agissant sur la base d’in-

formation faisant état de la présence de terroristes dansune ferme désignée dans la localité de Moulay-Slissen leséléments des forces militaires ont dans l’après-midi devendredi dernier donné un assaut qui s’est soldé par laneutralisation physique du sinistre émir Abdou Cheikh ditTalha, âgé de 50 ans, natif de la région et activant dans lesud-ouest de Sidi-Bel-Abbès et la récupération d’un pisto-let mitrailleur de type kalachnikov et de munitions. L’émirabattu, un ex-travailleur de la santé, a rejoint le maquis en1993 et a activé dans le triangle Oued Sebaâ, Moulay-Slissen et Sidi-Ali-Benyoub dans le sud de la wilaya deSidi-Bel-Abbès, une région très sensible à cause de sonrelief accidenté et très boisé. il aurait été condamné en mars 2010 à la perpétuité par

contumace par le tribunal criminel de Sidi-Bel-Abbès.A.M.

Ibrahim Boubacar Keïta, Président du Mali.

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Le Soird’Algérie Lundi 31 août 2015 - PAGE 5Actualité

Cherif Bennaceur - Alger(Le Soir) - Le ministre del’Habitat, de l’Urbanisme et de laVille, Abdelmadjid Tebboune, aprésenté samedi dernier et à huisclos une communication sur lethème «L’habitat, cadre de vie ducitoyen : enjeux et perspectives».

Dans son allocution dont nousavons pu obtenir une copie, leministre de l’Habitat relèvera,dans un souci d’objectivité et delucidité, les efforts des walis etdes cadres de son secteur qui«ont permis de réaliser à desniveaux inégalés par le passé,les objectifs (...) visant à résorberdurablement la crise du logementqui a caractérisé le pays».

Estimant que «personne nepeut nier les efforts qu’a accom-plis l’Etat dans le domaine del’habitat (logement et équipe-ments publics d’accompagne-ment), Abdelmadjid Tebbouneindiquera que plus de 2 500 000logements ont été livrés durantla période 1999-2014, dont 1 300 000unités durant la période 2010-2014.

«C’est l’État qui a supporté seul»Cela étant, le ministre de

l’Habitat observe que «c’est l’Etatqui a supporté seul l’essentieldes efforts (financiers, mobilisa-tion des moyens de réalisation,mobilisation du foncier urbani-sable public…), ayant permis deréaliser un tel programme qui acontribué à atténuer très sub-stantiellement la crise du loge-ment endémique».

Considérant que 85% deslogements (publics sociaux-loca-tifs, urbains et ruraux) livrés ontété financés totalement ou par-tiellement et aidés par l’Etat,Abdelmadjid Tebboune relèveraque l’autoconstruction (en luiadditionnant les logements réali-sés sous forme de promotioncommerciale) n’a contribué qu’à15%. Or, ce niveau de contribu-tion «extrêmement faible» nepermettra pas, considère leministre, de «prétendre soulagersignificativement l’Etat, dans soneffort de développement de laproduction de logements, etl’amener à un niveau d’adéqua-tion durable, compatible avec lademande nationale à satisfaire».

L’alternative à la contractiondes ressources budgétairesDans ce sens, le ministre de

l’Habitat évoquera une alternati-ve au concours de l’Etat, dans lecontexte de réduction des reve-nus du pays. «Nous soutenonsavec vigueur l’option développéepar le gouvernement, consistantà promouvoir les lotissements auniveau des wilayas du Sud et desHauts-Plateaux», dira en ce sensM. Tebboune.

En effet, cette option «doitêtre mise en œuvre d’une maniè-re soutenue, avec toute larigueur qu’elle commande, entant qu’alternative sérieuse (et

vraisemblablement incontour-nable), à la contraction des res-sources budgétaires que noussouhaitons passagère», dira-t-il.

Selon le ministre de l’Habitat,une telle option «constituera unebonne alternative pour intégrerplus résolument l’autoconstruc-tion dans l’effort national de réso-lution de la crise du logement».Malgré le fait que le budget del’Etat aura à prendre en chargede manière «intégrale» les opé-rations de viabilisation, ainsi quedes aides frontales, le ministrede l’Habitat considère néan-moins cette option comme «trèsbénéfique». Et ce, dans la mesu-re où «elle va indéniablementsoulager l’Etat qui n’aura pas àsatisfaire une portion non négli-geable de la demande de loge-ment social particulièrement»,dira M. Tebboune, qui indiqueque cette demande équivaut àenviron 350 000 logements. Soit«l’objectif du nombre de lots àbâtir, à rendre disponible, pourles citoyens intéressés deconstruire eux-mêmes leurslogements», précise-t-il. A char-ge cependant les citoyens inté-ressés de participer de manière«substantielle, à court, moyen etlong terme» dans la viabilisationdes lotissements en question.

La pression sur le logement «ira en diminuant»

Constatant une tendance forteet continue à l’urbanisation enAlgérie durant les 15 dernièresannées (60% des logementslivrés se situant en milieu urbaincontre 40% en milieu rural,l’émergence de 500 nouvellesagglomérations en une décade),le ministre de l’Urbanisme appel-lera à développer «une approcheadéquate de l’aménagement du

territoire visant une réelle réparti-tion de la population (65% urbain- 35% rural)».

Faisant état d’un programmeglobal de l’ordre de 3 millions delogements à réaliser à l’horizon2019, Abdelmadjid Tebbouneassurera, ce faisant, qu’à la «lafaveur des programmes déjàlivrés, il est indéniable que lademande en logements s’expri-me aujourd’hui avec beaucoupmoins d’intensité, dans nombred’agglomérations». Rétif à touteexagération, le ministre del’Urbanisme estime que «la pres-sion va aller en diminuant jusqu’às’éteindre à l’horizon 2018,échéance à laquelle nous esti-mons que la totalité de la deman-de recensée va pouvoir êtresatisfaite». Et d’ajouter : «Aprèscette échéance, nous entreronsdans un cycle normalisé, avec unrythme de satisfaction annuelmoyen de l’ordre de 100 à 150000 logements».

Endiguer toute velléité deretour des bidonvilles

Ce qui écarte «durablement laprobabilité d’un nouveau cycled’accumulation de déficits quiconduira à la régénération de lacrise», dira-t-il, soucieux au pas-sage de «rassurer les citoyens».«Toutes les catégories de loge-ments seront immanquablementoffertes, au fur et à mesure deleur livraison, pour toutes lescatégories de revenus», assureM. Tebboune qui appellera à«cultiver l’optimisme et la patien-ce, car les programmes sontconcrets».

A la condition de «consacrer àleur concrétisation toute l’atten-tion et l’énergie nécessaires, enveillant à ce que les entreprisesde réalisation soient mises encondition de pouvoir respecter,infailliblement, les délais contrac-tuels qui leur sont impartis».

Il relèvera par ailleurs que lesprogrammes de résorption de

l’habitat précaire qui seront livrésen 2015-2016 et restant à livrercontribueront à «éradiquer défini-tivement les bidonvilles, notam-ment à Alger que nous espéronsêtre incessamment la premièrecapitale africaine sans bidon-villes». Cela étant, AbdelmadjidTebboune insistera sur la néces-sité d’«endiguer par tous lesmoyens de droit toute velléité deréapparition des bidonvilles». Cequi exige «une rapide adapta-tion» de l’arsenal législatif etréglementaire «dans la perspec-tive de disposer des instrumentslégaux à même de permettre demener une lutte sans mercicontre la prolifération de l’habitatprécaire plus particulièrementaux abords des métropoles»,indique le ministre.

L’opération d’achèvement des constructions soumise

à auditComme Abdelmadjid

Tebboune invitera les walis àœuvrer résolument et de manièrerationalisée dans le domaine del’amélioration urbaine, la réalisa-tion des viabilités, l’entretien desvilles et agglomérations.Concernant l’opération d’achève-ment des constructions, leministre de la Ville constate toute-fois que les objectifs assignésn’ont pas été atteints et qu’«unaudit des modalités de mise enœuvre de la loi 08-15 doit êtreentrepris rapidement pour évaluerles contraintes objectives».

Abdelmadjid Tebboune recom-mandera également aux walis de«prendre toutes les dispositionsnécessaires à l’effet de réserver àdes promoteurs (investisseurs)privés des assiettes foncièrespermettant la réalisation desautres infrastructures d’accompa-gnement non mises à la chargede l’Etat (centres commerciaux,parkings, espaces de jeux et loi-sirs pour les jeunes…».

C. B.

HABITAT

Le gouvernement privilégie le lotissementLe gouvernement mise sur la promotion de la réalisa-

tion dans le Sud et les Hauts-Plateaux de logements enlots, déclarait le ministre de l’Habitat, AbdelmadjidTebboune, samedi dernier à huis clos devant les walis.

TEBBOUNE SUR LES ONDES DE LA CHAÎNE III :

«Le problème de l’Algérie ne réside pas dansles dépenses mais dans la mise à niveau»

Au cœur de la politique écono-mique du gouvernement, le secteurde l’habitat maintiendra le rythme deréalisation en dépit de la réductiondes recettes financières du pays.Toutefois, la nouvelle approche prô-née par le département d’AbdelmadjidTebboune consiste en une utilisationjudicieuse des ressources. Le gas-pillage est fini.

«Nous devons être plus fourmis, moinscigales. Il s’agit donc de rationaliser etdépenser moins pour un résultat meilleur».Voilà la formule utilisée par le ministre del’Habitat pour bien résumer la nouvelle poli-tique du gouvernement notamment dans lesecteur de l’habitat. A titre d’exemple, M.Tebboune fait savoir que son «département ainsisté auprès des maîtres d’ouvrage pour nepas utiliser des produits qui ne soient pastotalement nationaux».

Ce dernier a tenu à rassurer, toutefois,qu’il y a pas de similitude entre la crise desannées 1990 et l’actuelle conjoncture écono-mique. «J’ai été membre du gouvernementen 1991 qui a annoncé la cessation de paie-ment dans le pays. Avec 2015, il n’y a aucuneespèce de similitude ni de près ni de loin. En1991, nous étions endettés au point de neplus respirer. Le pétrole avait dégringolé aupoint que les recettes ne couvraient mêmepas le service de la dette», a fait remarquer leministre Tebboune. Et d’insister que le pro-blème de l’Algérie ne réside pas dans lesdépenses mais plutôt dans la mise à niveau.«La crise du logement doit être réglée. Nousdevons construire des logements. Sansrésorption de la crise du logement, la sociétéreste déséquilibrée. Ce déséquilibre vadéteindre sur la démarche économique,sociale, et sur la stabilité du pays».

Par ailleurs, le premier responsable dusecteur de l’habitat, a indiqué que pas moins

de 45 000 décisions de pré-affectations serontremises d’ici la fin de l’année en cours, Celles-ci devraient «rassurer le citoyen pour qu’il nereste pas agrippé au paiement de la deuxièmetranche et la remise de clés». «Les décisionsde pré-affectations seront retirées, au fur et àmesure qu’un bâtiment est terminé, pour desaffectations définitives», a-t-il précisé.

Et de noter plus loin que les affectations«seront totalement achevées, avec tout cequi est complémentaire et nécessaire à la viedes citoyens, au premier trimestre de 2016».

Usant du langage des chiffres, l’invité dela rédaction de la Radio Chaîne 3, a signaléque sur les 155 000 logements AADL annon-cés, près de 80 000 sont déjà sortis du sol,alors que les autres sont au niveau des ter-rassements. «320 000 logements manquentpour satisfaire la demande en habitat. «A cejour, nous avons livré près de deux millionsde logements», a-t-il ajouté plus loin.

S. B.

Tebboune veut endiguer définitivement toute velléité de réapparition des bidonvilles.

Phot

o : S

amir

Sid

Page 6: Par Kamel Bouchama Le Cnes réhabilité filePAGE 4 PAGE 5. Selon des indiscrétions, la circulaire du Premier ministre Sellal, relative au départ à la retraite des

Annaba se prépare sérieusementà la rentrée scolaire. Elle est annon-cée avec les étalages bien achalan-dés des librairies et des commercesdes effets vestimentaires et autresproduits spécifiques à l’événement.De production nationale ou d’impor-tation, ils sont proposés à des prix quivarient selon la qualité et l’origine.

Bon nombre de mères et pères defamille interrogés estiment que lesprix ont triplé pour une qualitémoindre des articles scolaires qui nesont plus à la portée de tous.«Traditionnellement, en pareille cir-constance de rentrée scolaire, pourhabiller mes 4 enfants dont une fille,je me rabats sur le marché de la fri-perie. J’arrive à m’en tirer avec mêmedes achats de vêtements de qualité àla portée de ma bourse.

Ce qui n’est pas le cas cetteannée», a commenté Khadidja, unemère de famille rencontrée devant lafriperie El Hattab. Elle était accompa-gnée d’un de ses enfants dont c’est la2e année scolaire. Femme de ména-ge, mariée à un agent de la voirie dela commune chef-lieu de wilaya,Mme Khadidja a tenu à ajouter : «Lafriperie n’est plus comme avant. Il n'ya presque rien à acheter. Certes, leslocaux commerciaux et les étalagesdu marché informel regorgent de pro-duits spécifiques à la rentrée scolai-re. Ils sont généralement importés deChine et sont confectionnés à basede matières synthétiques.

En ce qui concerne la productionnationale ou les produits de marque,les prix affichés ou demandés don-nent le tournis. Il y a comme un vent

de folie qui paraît souffler dans lemilieu des commerçants. Et lorsquele prix d’une paire de chaussures desplus simples pour un garçon avoisineles 7 000 DA, je dis qu’il n’y a

plus de décence. Je ne parleraispas des vêtements dont les prix sontpratiquement inabordables».

Des opérations ont été lancéespar la direction locale du commercepour le contrôle de la qualité et laconformité des produits aux stan-dards en vigueur.

Ces opérations ont égalementpour objectif de s’assurer que lesfournitures scolaires, les tabliers, leschaussures et les cartables ne sontpas à base ou contiennent des pro-duits susceptibles de nuire à la santédes utilisateurs.

Ces opérations ne concernentpas les animateurs du marché infor-mel. Leurs étalages posés à même lesol en centre-ville ou dans les com-munes périphériques, ils imposent

leur diktat. Les produits qu’ils com-mercialisent sont généralementimportés de Chine. Avec un designgrossier, les matières synthétiquessont pratiquement les seules utiliséespour la confection des cartables,vêtements ou chaussures mis envente.

L’alerte a été donnée à maintesreprises par des praticiens sur lesrisques d’atteinte à la santé desenfants que représente l’utilisation deces produits. Ce qui n’a pas incité lespouvoirs publics à lancer des actionsde lutte ou même de sensibilisation àdestination de la population sur cesrisques. Et si le marché de laconsommation des effets vestimen-taires et fournitures scolaires estgagné par la fébrilité, la même situa-tion est relevée à la Direction del’éducation, celle de l’action sociale,des services de la wilaya et leCroissant-Rouge algérien.

A ces niveaux, l’on s’est fixé

comme objectif de faire en sorte quecette rentrée scolaire 2015-2016 sedéroule dans de bonnes conditions.Notamment en matière de capacitésd’accueil avec l’ouverture de plu-sieurs établissements scolaires des 3paliers dans les 12 communes de lawilaya.

C’est aussi le temps de répondreà l’appel de la Radio nationale, initia-trice de l’opération un cartable, unenfant, un sourire. Il est déjà questiond’une collecte de 51 000 trousseauxcomposés d’effets vestimentaires etfournitures scolaires, destinés à unmême nombre d’enfants scolarisésissus de familles démunies.

L’opération est étendue aux petitsAlgériens scolarisés, résidents enterritoire tunisien, tout le long de labande frontalière de Tarf à El Oued,en passant par Souk-Ahras etTébessa.

A. Bouacha

Le Soird’Algérie Régions Lundi 31 août 2015 - PAGE6

RENTRÉE SCOLAIRE 2015-2016

Spéculation sur les vêtements et les fournitures

Noyade d'un enfant à la plage de S'BiaâtUne nouvelle noyade a été enregistrée dans les plages de la wilaya,

cette fois-ci ,il s'agit d'un enfant âgé de 10 ans, originaire de OuedSouf, il était en compagnie de sa famille, une fois dans l'eau ,il s'estnoyé en raison d'une mer déchaînée. Le corps du malheureux enfant aété transporté à la morgue de l'hôpital Ahmed-Medeghri de Aïn-Témouchent. Une enquête d'usage a été ouverte par les services desécurité territotrialement compétents

S. B.

La saison estivale tire à sa fin et les vacances scolairesaussi. Dans les grandes surfaces, les cartables et lestabliers ont remplacé les parasols et les articles de plage.

D'emblée, le premier responsablede l'ADE dira que son entreprise aouvert un bureau au niveau de lacommune d’Aghlal pour éviter à sesabonnés le déplacement fatigant etonéreux jusqu'au chef-lieu de wilaya,pour s’acquitter de leurs créances oudemander des prestations des ser-vices. Même cas à Hammam Bou-Hadjar où un centre a été égalementinstallé pour assurer la gestion del’ADE dans les huit communes qui

étaient antérieurement rattachées àcelui d'El-Amria. Le même respon-sable a ajouté que les travaux deréalisation d’une ligne d’alimentationdu système gravitaire entre le barra-ge de Dziwa à Maleh, soit 26 km,sont en très bonne voie.

Cette ligne permettra de soulageren eau les populations habitant surce couloir en leur offrant une capaci-té de 21 000 m3. Autres actions pouraméliorer l'alimentation de l'eau

potable : le forage d'un débit de 30/sdans la localité de Sidi Rahmoune àOulhaça qui est déjà opérationnel,ainsi que la récupération de 20forages qui étaient abandonnés.

La station de pompage à M’saïd aété améliorée. Pour ce qui est de lapériode estivale et le mois deRamadhan, l’ADE a alimenté réguliè-rement ses clients, en veillant à laqualité et la quantité. Il dira qu'il n'yavait plus aucune rupture. Parcontre, l'entreprise a signé des

conventions avec 25 micro-entre-prises pour assurer des réalisationsde branchement. En matière decontrôle de la qualité, 50 tests ontété effectués pour des analyses enbactériologie et en physicochimie enplus de la désinfection de l’ensembledes réservoirs.

Durant ce premier semestre, lacompétence de l’ADE s’est élargiedans 3 nouvelles communes à savoir: Sidi Ouriache, Oued Sebbah etEmir Abdelkader. Les cinq autres

communes sont programmées avantla fin de l’année. L’ADE gère la distri-bution de l’eau dans 23 communesde la wilaya soit un taux de couvertu-re de 82%. Au sujet des créancesaccumulées depuis plusieursannées, elles sont estimées, selonnotre interlocuteur, à presque 26 mil-liards de centimes répartis commesuit : 66% pour les ménages, 27%pour les administrations et enfin 7%pour le secteur économique.

S. B.

ADE DE AÏN-TÉMOUCHENT

26 milliards de centimes de créances à recouvrirDans une rencontre avec la presse tenue jeudi, le direc-

teur de l'ADE de l'unité de Aïn-Témouchent (l’Algériennedes eaux) M. Sahraoui Abdennour s'est longuement expri-mé sur la situation de l'entreprise et les démarches àsuivre pour améliorer la distribution de l'eau potable àtoute la population des 28 communes de la wilaya.

10 hectares ravagéspar le feu à Sassel

Les éléments de la Protection civile de la wilaya de Aïn-Témouchent ont réussi samedi dernier vers 19 heures à circonscrireles flammes d'un feu au niveau de la forêt de Sassel rattachée admi-nistrativement à la commune de Ouled Boudjemaâ dans la daïra d'El-Amria. L'opération d'extinction du feu ne s'est effectuée qu'avec leconcours de toutes les unités de la wilaya en plus des unités mobilesdes wilayas de Tlemcen et Oran, soit un effectif de plus d'une centained'agents de la Protection civile. Les dégâts causés par ce feu, selon leresponsable de l'information et de la communication de la Protectioncivile de la wilaya, sont estimés à 10 hectares de forêt brûlés. Lescauses de cet incendie sont dues au facteur humain. En effet, selonune source officielle, une famille en pique-nique n'a pas respecté lesconditions de prévention, ce qui a conduit à cet incendie.

S. B.

37 200 élèves seront concernéspar la prime scolaire

A l’aube du 12 août, la victime asorti son troupeau d’ovins pour lediriger vers le lieu de pâturage. Il aeu le malheur de passer sur lesterres de A. H., âgé de 70 ans. Foude rage, ce dernier a rossé l’intrus

à coup de bâton. Evacué à l’hôpi-tal de Tizi-Ouzou, la victime s’estvue poser 30 points de suture surla tête. En dépit des soins prodi-gués, la victime décéda le 26 dumême mois. Le corps a été autop-

sié. Le médecin légiste a constatéque le décès est survenu à la suitedes blessures alors que la familledu défunt constate malheureuse-ment que l’agresseur est toujoursen liberté. Ce qui attise sa colère et sa

frustration qui peuvent à toutmoment être la cause d’un déra-page et d’un autre drame.

Abachi L.

BOUMERDÈS

Un octogénaire rossé à mort à BaghliaLe passage d’un troupeau de moutons sur des terres

privées a fini par un drame qui a coûté la vie à S. Akli âgéde 80 ans. Cela a commencé il y a une quinzaine de jourau village Benhamza, situé à quelques kilomètres au nord-est de la ville de Baghlia (w. de Boumerdès).

La prime scolaire de 3000 dinars attribuée chaquerentrée scolaire dans lesdifférents établissementsde la wilaya concerneracette année 37 200 élèves.

Ces élèves, pour rappel font partiedes couches défavorisées et desenfants orphelins ainsi que lesenfants dont les parents ont un reve-nu n'excédant pas le SMIG.

En plus de ces élèves sus-cités, ily aura d'autres élèves qui bénéficie-ront des trousseaux scolaires, une

opération entrant dans le cadre de lasolidarité nationale. Le budget de cesopérations de solidarité scolaire estfinancé par le budget de la Directionde l'éducation et la Direction de l'ac-tion sociale de la wilaya.

L'élaboration des listes des béné-ficiaires a été établie au mois de maidernier par les différents établisse-ments scolaires puis la finalisationdes listes a été effectuée au niveaude la Direction de l'éducation de lawilaya conjointement avec les ser-vices des communes et, normale-ment, dès la rentrée scolaire le 6 sep-tembre, il sera procedé à l'attribution

de cette prime. Concernant justementla prochaine rentrée scolaire du 6septembre, plusieurs nouvelles infra-structures viendront s'ajouter à cellesexistantes ; nous citerons, entreautres, un nouveau lycée de 800places à Sidi Safi, 1 collège à OuedSebbah, l'extension du CEM Emir-Abdelkader de Béni-saf et l'ouvertured'un groupe scolaire au douar OuledBoudjemaâ, nonobstant les travauxde réfection et réhabilitation de plu-sieurs écoles primaires par les ser-vices des communes de la wilaya

S. B.

Page 7: Par Kamel Bouchama Le Cnes réhabilité filePAGE 4 PAGE 5. Selon des indiscrétions, la circulaire du Premier ministre Sellal, relative au départ à la retraite des

Des scènes qui, le moins quel’on puisse dire, nous permettentde mesurer l’étendue de la pau-vreté dans laquelle baignent despans entiers de la population. Eneffet, alors que sous d’autres

cieux, plus cléments, leurs pairssont protégés par la loi, cesmineurs aux corps fragiles et auxvisages innocents, s’adonnentdéjà au commerce. Sous un soleilde plomb, à longueur de journée,

ils vendent des bouteilles d’eauminérale aux automobilistes.

Par ailleurs, de l’autre côté dela ville de Relizane, face au centreuniversitaire, une dizaine de per-sonnes se proposent, quotidien-nement, en main d’œuvre bonmarché ! Le chômeur, ayantnéanmoins un certain niveaud’instruction ou une quelconquequalification professionnelle, frap-pe à toutes les portes dans l’es-poir de décrocher un travail.

Cependant, quand on n’a quela force physique, on est contraintaux «travaux forcés». Très tôt lematin, arrivant des quatre coinsde la wilaya, tous âges confon-dus, ces chômeurs prennent leurmal en patience. Pour les besoinsd’un chantier, charger et déchar-ger des matériaux… sont souventles offres, quand cela est pos-sible, qu’on leur propose.

Dans une scène bouleversan-te, ces camarades de fortune, dis-cutant à bâtons rompus, se préci-pitent soudainement et courentdès que quelqu’un s’arrête avecson véhicule. Sur le tas, l’offre

parvient, la surenchère commen-ce entre ces chômeurs. Pis enco-re, certains, venant les chercher,se mettent à choisir parmi ces«sans-emploi», ceux ayant unphysique apte aux travaux durs.

Quelle décadence, surtoutquand on est pères de familles !On se met à courir et à négocier

un travail en contrepartie de 1 000DA pour nettoyer une bâche à eauou un égout etc.

«Digne ou pas, je n’ai pas lechoix, je dois subvenir auxbesoins de ma famille», résumeKaddour, 42 ans, le calvaire qu’ilendure.

A. Rahmane

Le Soird’Algérie Régions

EL TARFUn accident de la routeprovoque la colère

à Ben-M’hidiL’accident de la route survenu dans la commune de Ben-M’hidi,

samedi dernier, au niveau de l’axe principal de la ville et ayant occa-sionné la mort sur le coup d’une femme octogénaire, écrasée par uncamion, a soulevé une vague de protestations, d’une rare virulence,de la part de la population. Ainsi, la population a exprimé son ras-le-bol tout en exigeant des autorités locales de procéder dans lesmeilleurs délais à la réalisation d’une déviation semblable à celles descommunes d’Aïn El Assel et Bouteldja.

Aussi, pour ce qui est des circonstances exactes du drame, leshabitants ont dénoncé la passivité des policiers en faction qui n’ontpas aidé cette femme à traverser la route. «Pire, la veille femme a dûtraverser la route sans que personne n’ait daigné lui prêter une aidesalvatrice», ont-ils soutenu.

De fait, devant la démission de la société qui proteste après coup,une déviation pour la commune de Ben-M’hidi s’avère nécessaire etde première importance pour, d’un côté, éviter que de pareils acci-dents ne se reproduisent et décongestionner la circulation automobilesur un axe routier principal de la RN44.

Daoud Allam

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Des enfants d’à peine dix ans, vendant de l’eau fraîcheà la sortie de l’autoroute, d’autres, adultes, partageant unespace au bord du trottoir et attendant qu’on vienne les«chercher» pour travailler.

Lundi 31 août 2015 - PAGE7RELIZANE

Les petits métiers de l’informel se multiplient

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Il font cause commune pour secourir et panser les plaies de ladétresse des personnes nécessiteuses ou dans le besoin.

L’association de bienfaisance à caractère humanitaire et social«Khir bila houdoud» de Mostaganem sous la houlette de l’omnipré-sent docteur Kara Mostefa Walid vient de signer à la fin de la semai-ne dernière une convention de partenariat avec les associations«Chabab El Bahia» d’Oran et «Rowad pour le développement» de laville de M’Sila afin d’unir leurs forces pour en faire un maillon fort etindispensable. Les membres de bureau de ces associations animéspar la même détermination sont convaincus qu’en travaillant maindans la main, ils peuvent sauver des vies mais aussi faire renaîtrel’espoir de ces malades atteints du cancer et œuvrer dans le domai-ne du social. Leur assistance portera uniquement sur ces famillesdans le besoin et obtenir des médicaments, des prestations médi-cales, des denrées alimentaires, des trousseaux scolaires, des vête-ments et autres actions afin de subvenir aux besoins vitaux.

Il est prévu aussi dans la convention des formations diverses auprofit des bénévoles.

A. B.

MOSTAGANEM

Des associations d’aideaux démunis unissent

leurs efforts

17 personnes intoxiquéesdans un mariage à Mediouna

Le phénomène des intoxications alimentaires plane ces derniersjours sur la wilaya de Relizane. Après les deux cas de Mazouna etZemmoura enregistrés la semaine dernière, voilà de nouveau unautre cas qui vient alourdir le bilan des intoxications alimentaires.

En effet, 17 personnes, âgées de moins de 19 ans, victimes d’uneintoxication alimentaire ont été admises par nos services auxurgences médicales de l’Etablissement public hospitalier de SidiM’hamed-Benali. Ces dernières souffraient de vomissements et demalaises après avoir consommé le dîner préparé lors d’un mariagede famille, célébré au douar de Bechairia, relevant de la commune deMediouna, située à l’est du chef-lieu de Relizane. Une enquête a ététout de suite ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminerles causes de cette intoxication alimentaire.

A. R.

ORAN

Premier départ vers les lieux saintsPrès de 210 futurs hadjis ont pris le

départ ce samedi dans le premier vol prévupour La Mecque, tous en provenance deswilayas de l’Ouest.

Les jours à venir se poursuivront les 27 autres volsprévus à cet effet pour le transport de 3210 futurs had-jis parmi lesquels 700 d’Oran.

Pour ce premier vol, près de 50 agents ont étémobilisés pour faciliter les formalités douanières etorienter les voyageurs pour leur voyage en terre sain-te. Prenant part à la cérémonie de ce premier départ,M. Azzouza Youcef, directeur général de l'Office natio-nal du hadj et de la omra dira à l’occasion qu’environ108 vols sont prévus pour cette saison du hadj répar-tis sur cinq aéroports.

Tout en signalant qu’après les travaux d’extensiondes lieux saints, les autorités algériennes présente-ront une demande aux autorités concernées afind’augmenter le nombre de hadjis algériens à près de40 000.

M. Azzouza a également exprimé son intention deporter les doléances des candidats au hadj habitant leSud à l’exemple de ceux de Béchar, auprès des auto-rités concernées. Il indiquera qu’Air Algérie, s’estengagée à assurer les vols qui lui sont désignés pourle transport des futurs hadjis du Sud vers le Nord.

Tout en se félicitant des bonnes conditions de

voyage, d’accompagnement et d’encadrement despèlerins algériens, le directeur général de l'Officenational du hadj et de la omra s’est dit ravi que parmiles facilitations de cette année figure la réservationélectronique des chambres au niveau de La Mecquece qui épargne aux citoyens bon nombre de tracas.

Amel Bentolba

AÏN-SEFRA

Arrestation de plusieurs délinquants

Agissant sur renseignements,faisant état de narcotrafiquants entrain d’écouler de la drogue dansles milieux juvéniles, les élémentsde la police judiciaire, relevant dela Sûreté de daïra de Aïn-Séfra,qui se sont rendus sur les lieux,ont mis la main sur les deux présu-més individus en possessiond’une quantité de psychotropes demarque «Ketyl». II s’agit de deuxjeunes d’une vingtaine d’années

répondant aux initiales de K. S. etK. K., qui ont avoué être approvi-sionnés par un autre narcotrafi-quant répondant aux initiales deK.H., qui a été arrêté en posses-sion d’une quantité de kif traité,des comprimés psychotropes etune importante somme d’argent.

Lors de son interrogatoire, cedernier a dénoncé à son tour, soncomplice répondant aux initialesde A. F. qui a été également arrêté

en possession de plaquettes de kiftraité. Dans deux autres affairessimilaires, deux individus âgésd’une vingtaine d’années ont étéégalement arrêtés pour les mêmesdélits, alors qu’une cargaison de118 bouteilles de boissons alcooli-sées destinées à la vente illégale aété saisie par les mêmes élé-ments.

Présentés devant le procureurprès le tribunal de Aïn-Séfra, lesmis en cause ont été mis sousmandat de dépôt pour détention etcommercialisation de drogue,indique-t-on.

B. Henine

Un réseau constitué de plusieurs jeunes délinquantsspécialisé dans la vente des drogues a été démantelé parles éléments de la police judiciaire relevant de la Sûretéde daïra de Aïn-Séfra.

Page 8: Par Kamel Bouchama Le Cnes réhabilité filePAGE 4 PAGE 5. Selon des indiscrétions, la circulaire du Premier ministre Sellal, relative au départ à la retraite des

Le Soird’Algérie Lundi 31 août 2015 - PAGE8Monde

NIGERIA

Arrestation d'un des principauxcommandants de Boko Haram

Le Département de la sécuritéd'État (DSS) a indiqué dans uncommuniqué avoir arrêté, entrejuillet et août, Usman Shuiabu,alias Money, et d'autres membresde premier plan du groupe isla-miste, dans les États de Lagos,Kano, Plateau, Enugu et Gombe.«Il convient de noter tout parti-

culièrement l'arrestation le 8 juillet2015, dans l'État de Gombe(nord-est), des responsables dela coordination et de l'exécutiondes attentats-suicides dePotiskum, Kano, Zaria et Jos», aprécisé le DSS.«Shuaibu a avoué être le chef

de file d'une équipe de neufmembres de la secte, envoyés àpartir de la forêt de Sambisa pourperpétrer des attaques. Il a révéléque quatre des neuf ont été utili-

sés comme kamikazes pour com-mettre des attentats-suicides»,selon le communiqué. Le DSS affirme que l'arresta-

tion de Shuaibu et des autresmembres-clés de cette cellule ontmis un frein à la recrudescenced'attentats du groupe islamistenigérian. Il ajoute que des projets d'at-

taques des insurgés sur Lagos, lacapitale économique, ont égale-ment été contrecarrés par sesagents.«L'afflux soudain de membres

de Boko Haram dans l'État deLagos souligne la déterminationdu groupe à étendre ses abomi-nables activités terroristes au seinmême de l'État et, en réalité, dansd'autres régions du pays», a-t-ilprécisé.

«L'arrestation de ces élémentsterroristes déclarés a toutefoisaidé, dans une large mesure, àéviter des attaques dévastatricesdans cette zone», a-t-il ajouté. Vendredi, le DSS avait annon-

cé avoir arrêté un adolescent de

14 ans, soupçonné d'avoir voululivrer à Boko Haram des informa-tions sur les règles de sécurité del'aéroport d'Abuja. Ces dernières semaines, les

islamistes ont mené des attaquesmeurtrières le long des frontières

du Nigeria, au Cameroun et auTchad, dont des attentats-sui-cides, certains commis par desfemmes. Les attaques de Boko Haram

et la riposte de l’Etat nigérian ontfait plus de 15 000 morts et 1,5millions de déplacés en six ansd'une campagne violente. Dans un communiqué diffusé

dimanche, le chef de l'AgenceNationale d'Urgence, gérée parl'État, Muhammad Sani Sidi,déclare que 57 743 Nigériansdéplacés en raison de l'insurrec-tion sont réfugiés dans des campsau Cameroun, au Tchad et auNiger. Une Force d'intervention

conjointe multinationale (MNJTF)de 8 700 hommes regroupantNigeria, Niger, Tchad, Camerounet Bénin, doit être déployée dansle nord-est du Nigeria et auxconfins des frontières duCameroun et du Tchad pour com-battre le groupe islamiste.

L'agence nigériane de renseignement a annoncédimanche l'arrestation d'hommes soupçonnés d'être dehauts responsables de Boko Haram, dont un des princi-paux commandants du groupe islamiste, qui seraient liésà plusieurs attentats-suicides à travers le pays.

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Les forces afghanes appuyéespar des frappes aériennes del'Otan ont repris aux insurgés tali-bans un district stratégique de laprovince du Helmand (sud), ontannoncé des responsables mili-taires.La ville de Musa Qala, dans la province

instable du Helmand, avait été capturéemercredi par les talibans après une semai-ne de violents combats avec les forcesgouvernementales. Les rebelles avaientaffirmé avoir tué ou capturé des dizainesde militaires afghans. Après l'envoi de ren-forts de la province voisine de Kandahar,les forces afghanes ont percé dimanchematin les lignes des talibans, mises à malpar des raids aériens de l'Otan. «Lesforces de sécurité, dont l'armée et des uni-tés commandos, ont mené une offensiveréussie ce matin. Elles ont recapturé le dis-trict et tué 220 ennemis combattants», adéclaré à l'AFP le porte-parole du ministè-re de la Défense Dawlat Waziri. Selon lui,les combats n'ont fait aucune victime dansle camp gouvernemental. La force rési-duelle de l'Otan en Afghanistan a indiquéque des avions américains avaient procé-dé à 18 bombardements aériens sur le dis-trict de Musa Qala au cours de la semaineécoulée. Dimanche, les talibans n'avaientpas encore réagi à ces informations. Les autorités de Kaboul redoutaient

que la chute de ce district, autrefois uneposition stratégique de l'Otan, ne permetteaux talibans de s'emparer des régions voi-sines et de renforcer leur emprise sur lenord du Helmand. Depuis la fin de sa mis-sion de combat en décembre dernier,l'Otan dispose d'environ 13 000 soldats enAfghanistan, chargés de former les forcesafghanes désormais en première ligneface à l'insurrection des talibans, qui ontd'ailleurs intensifié leurs attaques au coursdes derniers mois.

SOUDAN DU SUD

La rébellion accuse l'arméede violer le cessez-le-feu

«La cessation des hostilités acommencé samedi minuit, maisle gouvernement l'a violée», aaffirmé dimanche à Addis-AbebaDickson Gatluak, un porte-paro-le de la rébellion, «ils n'ont pasl'intention de le respecter». «Unconvoi militaire - deux barges,sept canonnières — se déplaceentre Bor et Panyijar», dans lesÉtats oriental du Jonglei et sep-tentrional d'Unité, «dès qu'ilsvoient nos positions sur la rive,ils bombardent», a-t-il expliqué àl'AFP. Ces accusations «sont depures inventions de la part desrebelles, on ne nous a fait étatd'aucun incident dans la zoneaujourd'hui» dimanche, a réagile porte-parole de l'armée sud-soudanaise, le colonel PhilipAguer. «Il n'y a pas de forces(gouvernementales) dans lazone» entre Panyijar et Bor, «il ya des barges de l'armée qui sedéplacent dans cette zone etelles ont le droit de se défendrede qui veut les attaquer», a-t-ilexpliqué, sans préciser si cesbarges avaient été effectivementattaquées dimanche. Il a enoutre accusé les rebelles d'avoirattaqué dimanche matin, un vil-lage à une trentaine de kilo-mètres au nord-est de la localitéde Renk, dans l'État pétrolier duHaut-Nil, principal champ debataille du conflit avec ceux duJonglei et d'Unité. L'Igad, organi-sation sous-régionale (Djibouti,Ethiopie, Kenya, Ouganda,Somalie, Soudan, Soudan du

Sud) ayant assuré la médiationdes pourparlers sud-soudanaisdans la capitale éthiopienne etqui chapeaute le mécanisme decontrôle du cessez-le-feu, n'étaitpas joignable dimanche et il étaitimpossible de vérifier ces infor-mations de manière indépen-dante. «Nous voulons que l'Igad

déploie des éléments dans tousles comtés pour vérifier etconstater qui viole le cessez-le-feu», a poursuivi le colonelAguer. La rébellion a de son côtéindiqué qu'elle allait dès «lundiinformer l'Igad» des attaquesdont elle fait état. Le présidentSalva Kiir a signé mercredi àJuba un accord de paix, cequ'avait déjà fait le 17 août àAddis Abeba, le chef de la rébel-lion, son ancien vice-présidentRiek Machar. Cet accord, devantmettre fin à 20 mois de guerrecivile au Soudan du Sud, pré-voyait l'entrée en vigueur d'un«cessez-le-feu» permanentdimanche à 00h00 (samedi21h00 GMT). Directementmenacés de sanctions, MM. Kiiret Machar ont signé l'accordsous forte pression de la com-munauté internationale. Ils ontdepuis tous les deux ordonné àleurs troupes respectives decesser les combats à l'entrée envigueur du cessez-le-feu, de res-ter sur leurs positions et den'agir qu'en état de «légitimedéfense». La demi-douzaine decessez-le-feu déjà conclus par

MM. Kiir et Machar depuis ledébut du conflit, au cours d'inter-minables pourparlers sous l'égi-de de l'Igad à Addis Abeba, ontété systématiquement violésdans les jours voire les heuresqui suivaient. Le Soudan du Sud, plus

jeune nation du monde, a procla-mé son indépendance en juillet2011 après des décennies deconflit contre Khartoum. Il areplongé dans la guerre endécembre 2013, quand descombats ont éclaté au sein del'armée sud-soudanaise, minéepar les dissensions politico-eth-niques alimentées par la rivalitéentre MM. Kiir et Machar à latête du régime. Ce conflit, mar-qué par des massacres et desatrocités, a fait des dizaines demilliers de morts et chasséquelque 2,2 millions de Sud-Soudanais de leurs foyers. Les deux camps n'ont cessé

de s'accuser mutuellement delancer de nouvelles offensives,depuis la signature de l'accord,accueillie avec prudence et un

enthousiasme limité. En signant,M. Kiir a fait part de ses réti-cences envers cette «paix impo-sée» et posé 16 «réserves» autexte, notamment sur des dispo-sitions concernant le crucialmécanisme de partage du pou-voir avec la rébellion. Côté rebel-le, plusieurs puissants chefsmilitaires ont récemment faitsécession et rejeté par avancetout accord de paix signé parMM. Kiir et Machar. Les observateurs s'interro-

gent sur le niveau réel de contrô-le qu'exerce chacun des deuxchefs sur leurs troupes respec-tives, de nombreuses milices tri-bales, plus ou moins auto-nomes, étant venues prêtermain-forte à l'un ou l'autre camp.La communauté internationaleentend maintenir la pression surMM. Kiir et Machar. Le Conseilde sécurité avait appelé vendre-di à un cessez-le-feu immédiatet permanent au Soudan du Sudet brandi la menace de sanc-tions ciblées (gels d'avoir etinterdiction de voyager).

Les éléments de Boko Haram ont été envoyés de la forêt de Sambisanpour perpétrer des attaques.

La rébellion sud-soudanaise a accusé dimanche lesforces gouvernementales de violer le cessez-le-feu,entré en vigueur dimanche aux termes d'un récentaccord de paix, en bombardant ses positions le longdu Nil-Blanc, ce qu'a nié l'armée, dénonçant en retourune attaque rebelle contre un village.

AFGHANISTANLes forces afghanes

reprennentun district du

Helmand aux talibans

Page 9: Par Kamel Bouchama Le Cnes réhabilité filePAGE 4 PAGE 5. Selon des indiscrétions, la circulaire du Premier ministre Sellal, relative au départ à la retraite des

Selon l'OSDH,Daesh a exé-cuté entre le 29 juillet et le 29août 91 personnes en Syrie,dont 32 civils, pour différents«crimes». Le bilan comprend aussi

des membres de l’organisationterroriste, des combattantsrebelles et des membres desforces régulières, indiquel'OSDH qui dispose d'un vasteréseau de militants et desources médicales en Syrie. Selon l'OSDH, basé en

Grande-Bretagne, ce nouveaubilan porte à 3 156 le nombrede personnes à avoir été exé-cutées en Syrie par le groupedepuis juin 2014. Parmi ellesfigurent 1 841 civils.«La sorcellerie, l'homo-

sexualité et la collaborationavec la coalition antijihadistedirigée par les Etats-Unis figu-rent parmi les crimes» punis-sables de mort dans les zones

tenues par Daesh. Le groupeterroriste, qui a proclamé un«califat» en juin 2014, à chevalentre la Syrie et l'Irak, aconquis en Syrie des zonesdans les provinces de Homs etHama (centre), Deir Ezzor etHassaké (nord-est), ainsi queRaqqa et Alep (nord). Fort de dizaines de milliers

d'hommes, daech a recours àdes rapts, viols, décapitationset lapidations dans les régionssous son contrôle.L'organisation est accusée decrimes contre l'Humanité parl'ONU. En Syrie, le groupeultraradical est visé depuisseptembre 2014 par desfrappes aériennes de la coali-tion internationale menée parles Etats-Unis, permettantnotamment aux forces kurdesde les chasser de certainesrégions, sans toutefois parve-nir à les neutraliser.

Samedi, huit de sesmembres ont été tués dans unbombardement de la coalitionsur la ville de Raqa (nord),considérée comme la «capita-le» du groupe en Syrie. Toujours dans le nord du

pays, où Daesh s'attaque àses rivaux islamistes du Frontal-Nosra (branche d'Al-Qaïdaen Syrie) et aux groupesrebelles, 11 insurgés et huitcivils ont péri samedi soir dansun attentat à la voiture piégée

à l'entrée de Tall Rifaat. Cettelocalité de la province d'Alep etsituée sur une importanteroute menant à la frontièreturque. Elle est proche de Marea,

ville encerclée par Daechdepuis la mi-août et considé-rée comme le plus importantréservoir de combattants etd'armes dans la provinced'Alep pour les rebelles qui lut-tent à la fois contre le régimede Bachar al-Assad et Daesh.

Le Soird’Algérie Monde

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Le groupe jihadiste Etat islamique (Daesh) a exécu-té en un mois près de 100 personnes, dont un tiers decivils, dans les zones sous son contrôle en Syrie, rap-porte dimanche l'Observatoire syrien des droits del'Homme (OSDH).

Lundi 31 août 2015 - PAGE9SYRIE

Daesh a exécuté prèsde 100 personnes en un mois

1 841 civils ont été exécutés par Daesh.

MAURITANIE

Un responsablesalafiste arrêté

pour «propagande»en faveur de DaeshLa police mauritanienne a arrêté

vendredi à Nouakchott un jeunehomme considéré comme un des res-ponsables du mouvement salafistedans le pays et accusé de «propagan-de en faveur de l'État islamique»(Daesh), a-t-on appris dimancheauprès d'une source de sécurité. «Mohamed Salem El-Mejlissi a été

arrêté vendredi pour ses conférencesen faveur du jihad mené par Daesh», aprécisé cette source de sécurité souscouvert d'anonymat. Le Mauritanien avait déjà été arrêté

et condamné en 2007 à trois ans deprison ferme pour appartenance à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)avant d'être libéré en 2010 à la suited'un dialogue initié par l'État, entre desoulémas mauritaniens et des prison-niers islamistes, qui avait conduit à unlarge repentir dans les rangs de cesderniers. Depuis sa libération,Mohamed Salem El-Mejlissi a «plu-sieurs fois été mis en garde et rappeléà l'ordre par les autorités» pour sesprêches dans des mosquées de lacapitale mauritanienne, «faisant l'apo-logie du jihad, mais il avait persévérédans ses pratiques». Le suspect, dontl'âge n'a pas été précisé, «se trouveactuellement entre les mains de laSûreté d'État qui l'interroge sur sesactivités», a dit la même source. Selondes sources de sécurité, il est un desresponsables du courant salafiste enMauritanie.La Mauritanie, où beau-coup d'attaques ont été menées cesdernières années par les islamistes,notamment des attentats et des enlè-vements meurtriers, les a ensuite com-battus avec succès sur son territoire,estiment des spécialistes.

ÉGYPTE

Découvertedu «plus grand»gisement de gazen Méditerranée Le géant italien de l'énergie ENI a

annoncé hier la découverte du «plusgrand» gisement offshore de gaz natu-rel en Méditerranée dans les eaux ter-ritoriales de l'Egypte. Le gisementpourrait représenter un potentiel de850 milliards de mètres cubes, sur «unsecteur de 100 kilomètres carrés»,assure la compagnie dans un commu-niqué, précisant que cette découverte,«après son développement total», vaaider à couvrir «les besoins en gaznaturel de l'Egypte durant des décen-nies». «Il s'agit de la plus grandedécouverte de gaz jamais faite enEgypte et en mer Méditerranée», affir-me ENI dans un communiqué, préci-sant que cette découverte pourraitégalement «devenir l'une des plusgrandes réserves de gaz naturel aumonde». Le ministère égyptien du Pétrole a

confirmé dans un communiqué ladécouverte, faite à 1 450 mètres deprofondeur.

HONGRIE

Budapest annonce l'achèvement de sa clôturede barbelés antimigrants à la frontière serbe

Le ministère hongrois de laDéfense a annoncé samedi l'achè-vement de la pose de la clôture defils de fer barbelés, destinée àempêcher l'entrée de milliers demigrants à sa frontière avec laSerbie.

«La première partie de la clôture fron-talière a été achevée deux jours avant ladate-limite du 31 août», a indiqué le minis-tère dans un communiqué. La clôture constituée de trois spirales

superposées de fils de fer barbelés et quia été posée sur les 175 km de la frontièreavec la Serbie n'empêche cependant pasles migrants de la traverser, a récemment

constaté sur place l'AFP. Une palissadede quatre mètres de haut, dont laconstruction par l'armée hongroise ad'ores et déjà commencé, selon le minis-tère de la Défense, doit compléter le dis-positif. Le projet porté par le Premier ministre

populiste Viktor Orban, entériné à unelarge majorité par le parlement hongrois le6 juin, requerra plusieurs mois de travauxavant d'être réalisé dans son intégralité.La construction de cette clôture antimi-grants, similaire à celles déjà érigées parla Grèce, la Bulgarie et l'Espagne auxfrontières extérieures de l'Union euro-péenne, a été contestée par la Serbie, unpays qui aspire à entrer dans l'Union euro-

péenne. Les postes-frontières resterontcependant ouverts. Ces deux dernièresannées, la Hongrie est devenue l'un desprincipaux pays de transit au sein del'Union européenne pour des migrantstentant de rejoindre l'Autriche oul'Allemagne. La plupart viennent d'Irak,d'Afghanistan, de Syrie et du Kosovo.Rien que cette semaine, quelque 10 000d'entre eux ont franchi la frontière entre laHongrie et la Serbie. Un millier de membres de la police des

frontières y sont actuellement déployéscôté hongrois et 2 000 autres doivent yêtre opérationnels à partir du 1er sep-tembre, a annoncé le gouvernement àBudapest.

IRAK

24 morts dans des attentats et des affrontementsavec Daesh dans la province d'Anbar

Vingt-quatre personnes ont trou-vé la mort et 29 autres blesséessamedi dans des attentats à labombe et des affrontements avecdes éléments du groupe autopro-clamé «Etat islamique» (EI/Daesh)dans la province d'Anbar, dansl'ouest de l'Irak, selon une sourceprovinciale en charge de la sécuri-té. Dans une attaque, un kamikaze a fait

détoner son véhicule bourré d'explosifs àl'approche de forces de sécurité ira-kiennes et de miliciens alliés appelésHachd Chaabi, à l'est de la ville de

Falloujah tenue par Daesh, tuant six sol-dats et en blessant neuf autres, a indiquéla même source. Par ailleurs, les soldatsdes forces gouvernementales ont eu desaffrontements intensifs avec des terro-ristes de Daesh dans le secteur deHouseiba al-Charqiyah, à l'est de la villede Ramadi, chef-lieu de la provinced'Anbar (110 km à l'ouest de Baghdad),tuant cinq éléments de Daech et détrui-sant l'un des véhicules des terroristes,selon la source. Quatre policiers ont ététués et neuf autres blessés au cours d'af-frontements avec des éléments de Daechà Falaht, juste à l'ouest de Falloujah, arévélé la source sans fournir plus de

détails. En outre, un policier a été tué etcinq autres blessés dans une attaque aumortier de Daech contre un commissariatà Habbaniyah (80 km à l'ouest deBaghdad), a ajouté la source.Par ailleurs, trois officiers des garde-

frontières et cinq gardes ont été tués et sixautres blessés par les explosions de deuxbombes de bord de route au passage d'unconvoi de véhicules de l'armée au point depassage Trebil à la frontière avec laJordanie, situé dans une zone éloignée dela région désertique de la provinced'Anbar, toujours selon la source, ajoutantque les explosions ont détruit deux véhi-cules militaires.

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Le Soird’Algérie Evocation

Pourrais-je, Si Djelloul, à l’occa-sion de cette douloureuse circons-tance, celle qui va nous priver pourtoujours de ta sympathique pré-sence, ne pas paraître subjectifpour certains, et par trop dithyram-bique pour d’autres ? En effet, ceuxqui ne te connaissent pas peuventabonder dans ces réflexions,somme toute, naturelles etlogiques, contrairement à ceux quite fréquentaient et trouvaient en tacompagnie ce comble de bonté,d’humilité et de sacrifice.

Comment donc ne pas appuyer sur le champi-gnon pour te présenter à ces jeunes qui, vivantcette ambiance d’indifférence, plutôt de négationde la vérité historique, ambiance ordonnée parnos égocentrismes et les difficultés de la vie, ontle devoir de connaître des personnages commetoi, ceux qui ont écrit des pages glorieuses denotre Histoire contemporaine ? Oui, et tu en es cedépositaire atypique, parmi tant d’autres moudja-hidine que l’Algérie doit célébrer, en toute circons-tance, notamment celle où doivent apparaître cesvaleurs chevaleresques représentées par despatriotes de ton caractère et de ton énergie.Parce qu’il faut que la jeune génération sache

quels sont ceux qui, véritablement, ont faitl’Histoire de notre pays…, pour mieux les appré-cier et les respecter. Ainsi disparaîtra l’imposture,ce mal soutenu et confirmé par des mystificationset des contrevérités qui se perpétuent dans la«culture» non moins perfide de ceux qui usent etabusent de ce vide sidéral qui nous entoure et lesplace sur le piédestal d’une gloire surfaite et, pisencore, imaginaire… «Redde Caesari quae sunt Caesaris», rendre

à César ce qui appartient à César. Oui, il fautdonner à chacun son dû en matière de respect,de considération et de reconnaissance, notam-ment aux authentiques militants quand nousdevons les consacrer à travers un «événemen-tiel» qui traduit la légitimité et l’honnêteté de nossentiments. Alors aujourd’hui, en cette circonstance qui,

en fait, est bienheureuse — si je m’en tiens à lasagesse d’antan, celle du poète Horace quidisait «il est doux, il est beau de mourir pour sapatrie» —, doit-on pleurer Si Djelloul Melaïka,comme il est de coutume dans les hommagesposthumes ? Absolument pas, me rétorque-jeavec une sincère affirmation ! Car, Si Djellouln’est pas mort ! Et ce n’est qu’une partie de savie, la terrestre, qui vient de se terminer au profitde l’autre, celle de l’au-delà, où le Tout-Puissantsaura l’accueillir avec Miséricorde et le récom-penser dans l’éternelle demeure des croyants,après que l’Histoire, la vraie, pas celle des «com-promis», l’honorera dans ses pages afin de per-pétuer son nom pour toutes ses actionsconcrètes qui n’avaient d’égal que sa force decaractère et son indéfectible engagement quijustifiaient sa présence permanente sur le terraindes opérations.Aussi, dans cet hommage qui lui est rendu, je

vais raconter l’Homme, en essayant de dire cequ’était l’inévitable Si Djelloul sur la scène poli-tique, plutôt que de jeter des larmes de compas-sion, pour démontrer que nous l’aimons beau-coup — et aujourd’hui plus qu’hier — après qu’ileut rejoint le royaume du Seigneur. En fait, parler de l’Homme dans cet espace

nous contraint à évoquer son action, ses initia-tives et ses décisions avec ses compagnons delutte dans le vaste champ de l’action militante,celui des mouvements de libération dont il étaitle leader, ces mouvements qui confirmaient leurdésir de recouvrer la liberté des peuplesd’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Si Djelloul Melaïka, militant de la première

heure, depuis l’époque du mouvement national,bien avant la révolution de Novembre à laquelleil a adhéré spontanément dans la Mitidja, auxcôtés des premiers responsables, dont SouidaniBoudjemaâ, n’a cessé jusqu’au recouvrement denotre souveraineté nationale d’entreprendre desactions politiques et militaires déterminantes au

sein du FLN et de l’ALN. Je ne m’attarderai passur cet aspect qui fera certainement l’objet d’im-portantes colonnes dans nos quotidiens natio-naux et que les jeunes, avides de connaissancespour tout ce qui concerne notre révolution,auront le plaisir de découvrir. En effet, je ne m’at-tarderai pas, parce qu’en outre, Si Djelloul n’ai-mait pas trop en parler car il considérait sa parti-cipation pendant ces moments durs de la lutte deLibération nationale, à l’instar de bon nombred’hommes de qualité, comme un devoir sacrépour lequel il n’attendait aucune récompense.D’ailleurs, il répétait souvent cette magnifiquemaxime de Jean-Jacques Rousseau, en voulantbalayer d’un revers de la main les délires de cer-tains prétentieux : «Les gens qui savent beau-coup… parlent peu.» Et lui a su garder la têtesur les épaules en s’engageant résolument dans

le combat anti-impérialiste qui trouvait ses fon-dements dans l’inépuisable richesse de la tradi-tion de lutte et de résistance du peuple algérien.J’insiste sur cette qualité de l’Homme, celui quia su rester lucide et garder son calme en toutescirconstances, pour lui rendre justice devantl’Histoire. De la sorte, tout y était, chez ce mili-tant, principalement les qualités qui démontrentà profusion combien il se trouvait bien placépour comprendre et apprécier objectivement laliberté, la manière de l’arracher et de ladéfendre, et combien il respectait le sens pro-fond et concret de la solidarité des pays épris depaix et de justice.Il est à remarquer que lors de ses missions,

que dis-je, de ses «extraordinaires» missions –et là l’accent par l’épithète n’est pas excessif –,notre frère Si Djelloul Melaïka, responsable ausein de cette révolution qui a été façonnée dansl’épreuve quotidienne, contribuait à faire de notrepays, l’Algérie, un autre bastion anti-impérialiste,un jalon et un porte-flambeau de la liberté, quiaccélérait de façon sensible le processus dedécolonisation du Tiers-Monde qui se cherchaitentre l’inlassable combat du peuple palestiniencontre le fer de lance de l’impérialisme interna-tional au Moyen-Orient : le sionisme, la longuelutte que menaient les peuples d’Angola, duMozambique de Guinée-Bissau, d’Afrique duSud et de Namibie, l’incomparable héroïsme duVietnam, ainsi que la fierté révolutionnaire ettenace des peuples d’Amérique latine. Les missions qui lui ont été assignées, dans

le cadre de l’émancipation des trois continents

que soutenait indéfectiblement notre pays,confortées par ses initiatives sans cesse renou-velées dans les principaux domaines de l’aideconcrète et constante, de même que par sa pré-sence ininterrompue, lui conféraient des respon-sabilités qu’il ne pouvait refuser d’assumer,comme elles accordaient à l’Algérie, qu’il repré-sentait dignement, la dimension spécifique à lamesure de l’Histoire glorieuse de son peuple.Ainsi, et à partir de cette fameuse villaBoumaâraf, sanctuaire révolutionnaire où sié-geait son «Département» qui coordonnait lesmouvements de libération implantés à Alger, SiDjelloul gérait non seulement ces «représenta-tions politiques et militaires» et leurs aspirations,mais suivait également de très près les activitésdes mouvements de la paix, dont les comitésafro-asiatiques, la Tricontinentale ou l’OSPAAL,et d’autres organisations continentales et inter-nationales auxquelles il accordait une importan-ce particulière. Le Président Boumediène faisait confiance à

Si Djelloul Melaïka, une confiance qui prenait,quelquefois, le caractère d’une certaine complici-té. Alors, des années après, reconnaissant lecombat du défunt Président pour les causesjustes de par le monde, il disait de lui, lors d’uneconférence organisée pour la commémorationdu 30e anniversaire de sa disparition, au Centrede presse d'El Moudjahid : «Si Boumediène estun homme qui avait une profonde conviction surle bien-fondé et la légitimité du principe du droitdes peuples à disposer d'eux-mêmes.»Cette confiance était là. Elle signifiait beau-

coup pour le «locataire» de la villa Boumaâraf, le«chef» des mouvements de libération, qui pre-nait d’importantes initiatives qui donnaient plusde constance à l’Algérie et plus de confiance auxreprésentants des pays en lutte qui élisaientdomicile dans notre «Mecque des révolution-naires», comme désignée par son intime, lecombattant Amilcar Cabral, père de l’indépen-dance de la Guinée-Bissau.

Oui, cet intime de Si Djelloul, qui reconnais-sait son charisme et sa volonté d’aller jusqu’ausacrifice concernant les pays et leurs peuplesqui subissaient de plein fouet l’horreur coloniale,s’est exprimé une fois, en sa présence, en lais-sant cette phrase historique qui ne meurt pas :«Si les musulmans font leur prière dans les Lieuxsaints, et les chrétiens au Vatican, les révolution-naires la font en Algérie.» En s’instruisant detelles paroles on peut dire que Si Djelloul a supuiser au plus profond de ses convictions mili-tantes son expérience qui lui faisait accomplirdes missions dans l’objectivité, la probité et lajustice, ces aptitudes que d’aucuns, hélas, dansd’autres contrées du monde, n’ont su mettre enexergue pour susciter le plus d’adhésion auxprincipes et aux valeurs de la paix et de la liber-té. Alors, de la Sierra Maestra aux steppes del’Afrique, aux rizières du Sud-Est asiatique, notrefrère Si Djelloul ne cessait d’apporter le soutienet le réconfort de l’Algérie qui était à la pointe ducombat. Et le répéter ici n’est pas de trop, pourconfirmer la mesure de notre aide et de notresoutien à la libération des peuples sous domina-tion dictatoriale et tyrannique des laquais de l’im-périalisme. Dans ce cadre, précisément, SiDjelloul s’adonnait à une autre diplomatie, lasienne, par le biais d’actions directes qu’il menaitsous le sceau de la confidentialité, en des «inter-ventions fraternelles» pour le bien des mouve-ments de libération. Ces actions concrètes, et onne peut plus efficaces, venaient en complémentdes attributions classiques du ministère desAffaires étrangères qui déployait, avouons-le,

une diplomatie active et concrète. De ce fait, ils’appliquait à régler certaines situations, néces-saires au demeurant, qui ne pouvaient trouverfacilement leurs solutions dans l’enchevêtrementdes pratiques administratives. Les exemples sont nombreux, et en énumé-

rer seulement quelques-uns —pour lesquelsnous avons été associés – nous prendrait beau-coup de temps. En tout cas, le moins que l’onpuisse dire est que Si Djelloul prenait ses res-ponsabilités dans une Algérie qui était présentesur la scène internationale, bien présente parses militants, ses moyens et, on ne le dira pasassez, par ses croyances en termes de liberté del'individu vis-à-vis de tout pouvoir. Il ne connais-sait pas de termes qui s’appelaient atermoie-ment ou hésitation dans les «événements»qu’on désignait par des expressions : «Soutien àtel mouvement de libération, à telle cause justedans le monde, ou à tel révolutionnaire en priseavec les inféodés d’un système répressif et dic-tatorial». Il rappelait à l’ordre plus d’un parmi les res-

ponsables, même les grands, quand il s’agissaitde questions de principe. Il se voyait obligéd’être intransigeant en défendant les causesjustes. Et là, le président Boumediène le laissaitfaire, connaissant ses aptitudes dans le domaineet sa maîtrise des sujets dont certains, hélas, nesavaient apprécier exactement leurs dimensionset encore moins leurs répercussions dans letemps et dans l’espace. Si Djelloul Melaïka étaitun responsable incontournable, un passage obli-gé, comme dirait l’autre, dans une «école» par-faite qui réunissait, pour s’accommoder, tous lespartisans de libération nationale. N’est-ce pasque Yasser Arafat, du haut de ses tribunes, quece soit à Alger — sans complaisanced’ailleurs —, au Caire, à Bagdad, à Damas ou àBeyrouth et Tripoli — et là aussi, personne ne lecontraignait à évoquer notre défunt DjelloulMelaïka — osait le citer en référence commepour donner du poids à ses propres discours. Illançait au milieu de ces salles combles, dansson bel accent oriental, «demandez à SiDjelloul…», en sachant que son nom était tou-jours suivi de salves d’applaudissements. Cettemanière de le respecter, je l’ai vécue deux fois,personnellement. La première, à l’Université deAmman, en Jordanie, lors du Congrès nationaldes étudiants palestiniens, en 1969, où je repré-sentais l’Algérie ; la seconde, en 1980, àBeyrouth, au cours du Rassemblement desforces progressistes arabes où j’assistais aunom du secrétariat permanent du Comité centraldu FLN, dont j’étais membre.

Voilà ce qu’était de son vivant Si DjelloulMelaïka, le nationaliste d’abord, le moudjahidensuite, enfin le député et vice-président del’Assemblée nationale pendant trois mandatsconsécutifs, dont une fois président de l’APN parintérim, en même temps que responsable des mou-vements de libération, cette importante mission quenous venons de raconter dans cet hommage. Aujourd’hui, fier d’avoir inscrit dans le calen-

drier de sa vie un tel bilan, notre frère DjelloulMelaïka est allé rejoindre ceux qu’il a intimementcôtoyés, les Abou Ammar (Yasser Arafat),Madiba (Nelson Mandela), le «Che» (ErnestoGuevara), le général Giap, l’oncle Ho (Hô ChiMinh), Amilcar Cabral, le Dr Eduardo Mondlane,Kamal Djoumblat, le Dr Georges Habbache,Abou Djihad, Abou Lotf, Abou Ayad et tantd’autres, ces combattants avec qui il a eu un par-cours militant, et avec qui il a bâti cet espoir devoir leur pays s’émanciper et accéder au statutdes pays souverains… Oui, il est allé rejoindre ceux qui, comme lui,

ont œuvré avec humilité et un sens de l’engage-ment qui n’a jamais failli. Il est allé rejoindre tousceux qui ont eu à accomplir la noble tâche del’instauration de la liberté, de la justice et de lapaix…, ceux qui ont écrit les pages les plus res-plendissantes de l’Histoire de l’Humanité. Alors,qu’il rejoigne ces valeureux personnages ; il serabien heureux là-bas. Et nous, nous nous conso-lerons de ce qu’il a laissé, parce que comme l’af-firmait Victor Hugo : «Tout ce qui est mortcomme fait est vivant comme enseignement.»

K. B.

Lundi 31 août 2015 - PAGE 10

Par Kamel Bouchama, auteur

Djelloul Melaïka, un militant de la première heure.

Ainsi, et à partir de cette fameuse villa Boumaâraf,sanctuaire révolutionnaire où siégeait son «Département» quicoordonnait les mouvements de libération implantés à Alger, SiDjelloul gérait non seulement ces «représentations politiques etmilitaires» et leurs aspirations, mais suivait également de trèsprès les activités des mouvements de la paix, dont les comitésafro-asiatiques, la Tricontinentale ou l’OSPAAL, et d’autresorganisations continentales et internationales auxquelles il

accordait une importance particulière.

DJELLOUL MELAÏKA

L’Homme de paix s’est éteint dans la dignité des Grands

Phot

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Le Soird’Algérie Culture Lundi 31 août 2015 - PAGE 11

FESTIVAL DE LA MUSIQUE ANDALOUSE DE CHERCHELL

Sid Ahmed Serri et Brahim Beldjrebà la clôture

Ce fut par une intenseactivité musicale et artis-tique que cette saison esti-vale a clôturé en apothéosela 15e édition des soiréesandalouses de Cherchell,animées par un program-me d’une richesse inégalée.Cette clôture, qui a eu lieu en

présence de M. Sid Ahmed Serri etdu Pr Beldjreb, a vu aussi la parti-cipation de hauts cadres de la cul-ture, à l’instar de M. Zebda, ledirecteur de la culture, M. Benbli-dia, conseiller du ministre de laCulture et M. Ambes, un hautcadre du tourisme , ce qui rehaus-sa le caractère hautement artis-tique et culturel de cet évènementoù l’on voyait se côtoyer, l’éminentSid Ahmed Serri et le Pr BrahimBeldjreb, en l’honneur de qui unvibrant hommage fut rendu.Quatre soirées durant les-

quelles cette quinzième éditiondes journées andalouses, a per-mis à douze formations spéciali-sées dans l’art de la chanson et dela musique andalouse de se pro-duire.Il semblerait, selon un des

mélomanes présents à ce festival,que «cet évènement, qui a regrou-pé la quasi-totalité des associa-tions musicales locales et régio-

nales, vient, à propos de réajusterce qui n’a pas été pris en comptelors des six journées d’intensesactivités culturelles, du Festivalmaghrébin de la musique andalou-se, qui s’est déroulé à Koléa». oùplusieurs pays du pourtour médi-terranéen se sont retrouvés réunisà Koléa et à Cherchell, autour d’unhéritage commun qu’est lamusique andalouse.La direction de la culture vient

donc d’apprécier à sa juste valeurl’impact musical et culturel desvilles historiques de Cherchell et

de Koléa, traditionnellementconsacrées dépositaires de lamusique et de la chanson anda-louse de la région. Quant au choix de Cherchell

comme site du déroulement decette 15e édition, cette ville,connue pour avoir abrité plusieursassociations de la chanson anda-louse qui activent et qui préserventjalousement l’art andalou est, elleaussi, réputée pour être un hautlieu de la culture et de la traditionmusicale, andalou, haouzi et chaâ-bi.

Pour preuve, les prestigieusesformations de la musique andalou-se que cette ville abrite, à l’instarde El Kaïssaria, El Rachidia, Nas-sim Essabah et El Manara, compteaussi des chantres de la chansonet de la musique andalouse ,enl’occurrence Cheikh Hakem etCheikh Annabi.La direction de la culture de

Tipasa loue, quant à elle, l’assis-tance et l’organisation prodiguéespar le comité des fêtes de Cher-chell, où deux maestros de l’orga-nisation culturelle furent de toutesles parties, à l’instar de M. Dahel,dénommé «Grobois» un autreartiste chaâbi et Hawzi , qui s’éver-tue à promouvoir l’art, l’histoire etla culture cherchelloise. Quant à l’autre organisatrice,

Mme Tafida, elle a traduit l’efficacitéd’une grande dame de la culture,avec une main de fer dans un gantde velours.Les autres dirigeants des asso-

ciations musicales furent ravisd’être à Cherchell, considéréecomme le lieu de référence où seregroupe le must de l’andalou. Lesformations musicales Nassimessabah, Rachidia et el Kaïssariaont, quant à elles, subjugué lepublic, qui a longuement ovationnéle chef d’orchestre Abderrahmane,Ouloulou, Mériem Ouloulou, Mefti

Samy, Kibouche Amira, et DahelHussein dans les voluptueusesmélopées «Ach issabar qalbi» ;«khelini maâk ya ghozali».Les dirigeants de Nassim essa-

bah ont aussi tenu à rendre hom-mage aux lauréats du bac et dubrevet, qui sont des musiciens decette formation artistique.On a vu se produire par

ailleurs, l’orchestre Fen el Acil, quia entonné deux noubates, zidaneet moual en accompagnement duPr Brahim Beldjreb.Parmi les douze formations de

la chanson andalouse, nous avonsvu en outre la participation d’unpanel de formations musicalesprovenant des associations ElBachtarizia de Koléa, Al Kaïssariaet Errachidia de Cherchell, ainsique de El Fen el acil et d’El Ghar-natia toutes deux de Koléa, maisaussi des formations de Hadjout,Miliana, Blida et Ténès.M. Dj. Bousalhih, le coordonna-

teur responsable de ce festival ,qui a été accompagné du direc-teur de l’institut des beaux-arts deTipasa, de Mr Chérifi, de l’APW, deM. Bensalah, un ancien cadre dela culture et archéologue derenom, a manifesté sa satisfactionquant au déroulement de cette 15eédition de la musique andalouse.

Houari Larbi

Le musée public nationalde Cherchell a vécu récem-ment un événement cultureld’envergure internationale.En effet, une convention decoopération et d’assistancearchéologique vient d’êtresignée récemment entrel’Institut allemand d’ar-chéologie et le Muséepublic national de Cher-chell.A cette cérémonie de signature,

assistaient des hauts cadres duministère de la Culture, à l’instarde Mme Akeb Fatiha, la directrice dela coopération, M. Redjel Ali, lechef de cabinet du ministre de laCulture, M. Mourad Bouteflika,directeur de la conservation et Mme

Merazka Hioun, la directrice dumusée de Cherchell.La partie allemande a vu la par-

ticipation du représentant de l’am-bassadeur d’Allemagne en Algé-rie, et M. Ortwin Dally, le directeurde l’Institut allemand d’archéolo-gie, ainsi que le conseiller à l’am-bassade d’Allemagne en Algérie.Lors de son discours, M. Dally,

le directeur de l’Institut allemandd’archéologie a précisé les objec-tifs de cette convention, appelée àpérenniser la poursuite des opéra-tions initiées depuis 2008, rela-tives à la restauration, la mise ensocle, la reconstruction et la pro-

tection antisismique des objetsarchéologiques du musée et leurprésentation dans un parcoursscientifique, cohérent approuvépar les deux parties.L’orateur a précisé que cette

convention permettra la formationde l’équipe algérienne dans le

domaine de la restauration et de lareconstruction des objets archéo-logiques, ainsi que l’assistance parles experts allemands dans lemontage d’un atelier de restaura-tion des objets archéologiques.L’autre nouveauté de cette

convention est de permettre la

reconstitution virtuelle des compo-santes monumentales archéolo-giques de la ville de Cherchell, encollaboration avec un ensembled’institutions universitaires alle-mandes. Les orateurs qui se sontrelayés, interpellés sur la contribu-tion financière de chaque partie,

ont précisé que le plan d’actioninduit par cette convention serastructuré en compagnes dont laplanification à court, moyen et longterme sera arrêtée en fonction dela disponibilité des financementsnécessaires.

H. L.

Coopération algéro-allemande pour le Muséenational archéologique

Aliénation est l’œuvre de BeghdadBellaredj, qui relate ici des faits réelset brosse en deux parties le tableaupeu reluisant de la colonisation,comme il met à nu la condition d’ex-trême pauvreté de l’indigène et l’étatde servilité qui lui a été infligé durantdes décennies, hélas, évoque l’au-teur, au nom d’une loi exceptionnelle,abusive et arbitraire qui est le codede l’indigénat, qui a extrêmement nuiaux rapports des communautés enprésence et a conduit fort malheureu-sement à l’inéluctable.La première partie de l’ouvrage sous-titrée

Colonat et code de l’indigénat ou la galère etl’enfer, a été consacrée au vécu quotidien desAlgériens bien avant le déclenchement de laguerre de Libération et même durant la révolu-tion, sous les auspices coloniaux, de l’humilia-tion à la torture, aux durs labeurs et pénibilités,

à la famine et aux privations, aux horreurs obs-cures des différents massacres, notamment legénocide du 8 mai 1945, et ce, jusqu’au reten-tissement dans les cieux de l’hymne national«Kassamen» et du chant patriotique «Djazaï-rouna» qui rappellent le serment donné auxchouhada : «…nous vous jurons ô martyrs dela révolution que nous resterons fidèles à notreserment…».Dans sa seconde partie, l’auteur ira sur les

traces d’un combattant de l’ALN, durant laguerre de libération, un héros de la dignité etde la liberté, l’histoire d’un autre chahid lemyamout durant la bataille du col bleu (bataillede mzi) qui, rappelons-le, s’est déroulée les 6,7 et 8 mai 1960, où la France a utilisé lenapalm. II s’agit des déboires de cet officier del’ANP, sous-titrés Tribulations d’un héros ou lesconspirations des marauds, qui a été radié àtort des rangs de l’ANP après l’indépendanceau moment où il devait conduire un bataillonpour le Moyen-Orient. Taigh, c’est de lui d’ailleurs qu’il s’agit, n’a

pu admettre sa démobilisation avant terme desrangs de l’ANP. Après son retour à sa villenatale Aïn-Séfra, la déraison et le destin leconduisent par malheur au bercail ! Hasard oucroisée des chemins et des destins. Triste et tragique parcours de ce brave, que

trois guerres n’ont pas tué ! Mais les hommes,par inconscience, l’ont détruit, démoli, brisé ! IIest alors tué par une arme sans maître ; Taigha été déchiqueté par la déflagration d’une mineantipersonnel, non loin du cimetière de la villejouxtant le parc communal. «… toutes lesballes blessent, mais la dernière tue…»,conclut l’auteur.Docteur universitaire à Oran, l’auteur Begh-

dad Bellaredj, qui est né à Aïn-Séfra le 30 jan-vier 1952, a, outre ses travaux académiques,contribué et publié de nombreux articles dansdes revues et dans des quotidiens de la presseécrite. Notons enfin que le livre a été édité parles éditions «EdiLivre France» et comporte 212pages.

B. Henine

PARUTION D’UN LIVRE DE BEGHDAD BELLAREDJ

Aliénation

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Sid Ahmed Serri.

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Le Soird’Algérie Culture Lundi 31 août 2015 - PAGE 12

Le Soir d’Algérie : Keltoum Staali,après deux recueils de poésie, vousêtes passée au récit et au roman. Le pre-mier, Le Mimosa de décembre, a étépréfacé par Gilles Perrault qui n’est plusà présenter et qui l’a trouvé, selon sonmot, «enthousiasmant». C’est un récitqui est largement autobiographique etqui se donne, n’est-ce pas, à lire en tantque tel. Entre témoignage et reconstruc-tion mémorielle, une première ouverturevers le roman ?

Keltoum Staali : Il s'agit d'un témoigna-ge personnel, une tranche de vie, danslequel je raconte comment un événementfamilial tragique, la mort de mon petit frère,est fondateur dans ma trajectoire.Ce décès brutal, survenu dans le

bateau du retour des vacances au pays,alors que j'étais enfant, a été longtempsentouré de silences douloureux. Il m'a fallutrouver des éléments glanés dans lamémoire des uns et des autres pour enfaire un récit cohérent, seul moyen d'ac-cepter cette mort, d'en comprendre lestenants et les aboutissants, de mettre unterme à ces non-dits. Il paraît que les his-toires sont une façon pour les humains desurmonter leurs traumatismes. De fait,raconter une histoire, c'est mettre de l'ordreet à partir d'une structure narrative, c'estdonner congé aux fantasmes, aux fan-tômes. Plus de quarante ans après, j'ai puenfin ranger cet événement dans le rayondu passé, et comprendre le lien entre cettedisparition (pour la petite enfant que j'étais,c'était une disparition très brutale, sansexplication) et les choix de vie que j'ai faitsplus tard, entre autres le choix peut-être leplus important, celui de vivre dans le paysde mes parents.

Le Mimosa est donc la tentative deraconter un événement dont il ne resteabsolument aucune trace, si ce n'est dansla mémoire de mes parents et de ma sœuraînée. Aucune trace, cela veut dire aussiaucune tombe. L'écriture de ce récit estune sorte de sépulture que je devais à cepetit frère, disparu à l'âge de dix-huit mois.Il est mort entre les deux rives, dans un

aller-retour fatal. Ma vie est dans la conti-nuité de ce voyage ininterrompu, un aller-retour perpétuel, moitié rêvé, moitié vécu,entre les deux pays qui sont les miens.

Les thèmes de la quête identitaire etde la mémoire entre les deux rives de laMéditerranée habitent votre écriture etconstituent la matière de prédilection devotre travail d’écriture, en vers ou enprose...La question identitaire est en effet au

cœur de mon écriture, bien que le termesoit un peu éculé et que je l'utilise avec réti-cence. L'identité n'est pas à appréhendercomme une entité immuable et définitivequ'on chercherait à atteindre. Ni mêmecomme un retour à une origine mythifiée.Ce serait plutôt une construction incessan-te et mouvante dans laquelle on rechercheun équilibre. Je ne me demande pas qui jesuis, et je ne me sens pas tiraillée entre

deux pays. Je revendique mon apparte-nance et mon attachement aux deux,même si j'admets que mes rapports avecl'Algérie sont pétris de nostalgie, de mytheset de fantasmes. Mais j'éprouve une sortede ressentiment d'avoir été privée de monhistoire, de ma langue, de mes racines.L'émigration est la conséquence de l'histoi-re coloniale et donc ma naissance, lemode de vie qui m'a été donné sont aussile résultat de cette histoire. J'ai toujoursvoulu combattre les circonstances quientouraient mon existence pour avoir lesentiment de maîtriser le cours des choses.Je refusais d'être le jouet de l'histoire avecsa «grande hache», comme dit Perec.C'est pourquoi j'ai choisi de quitter la Fran-ce comme pour réparer cet outrage. Celam'a donné un sentiment inouï de toute-puissance. Et de fierté. Quand on est issude l'émigration post-coloniale en France, lafierté est un sentiment qui vaut de l'or. L'Algérie, mi-réelle, mi-fantasmée, c'est

aussi et surtout un formidable sujet littérairequi me permet, tout en vivant loin d'elle, decontinuer à lui appartenir, à vivre en elle. Età écrire des histoires qui me donnent lesentiment de décider de la marche desévénements. C'est quelque chose de trèsexcitant.

C’est aussi un regard acéré sur laFrance des «années Mitterrand» dontl’arrivée au pouvoir avait autorisé degrandes espérances pour la conditionde l’émigration. La voix d’une nouvellegénération se faisait entendre, dans lesmédias, la musique, la littérature. Maisdans les banlieues, le changement sefaisait attendre tandis que les vieuxréflexes reprennent vite le dessus ?A la fin des années 1980, alors que la

France élit un président de gauche, unsocialiste qui est loin d'être un inconnu pourles Algériens, soit dit en passant, je terminemes études et me prépare à «rentrer» aupays. C'est une époque qui restera mar-

quée par la montée du Front national, uneaubaine pour la gauche socialiste qui rêvede rester aux affaires, et par la recrudes-cence des crimes racistes. Bavures poli-cières, assassinats, les Maghrébins, qu'onn'appelle plus les Nord-Africains et pasencore les musulmans, subissent une vio-lence et une criminalité que la justice nepunit jamais. Des jeunes, des adolescents,parfois des enfants, sont tués au pied deleur immeuble. Un touriste algérien est prisà partie dans un train par des légionnairesivres qui le tabassent avant de le défenes-trer. J'ai le souvenir d'avoir passé une par-tie de mon temps à manifester contre cescrimes, et une autre à avoir peur pour mesfrères. La France a-t-elle changé depuis ? De

fait, elle a un peu changé en surface. LesNord- Africains se sont transformés enmusulmans dans le discours des médias etdes politiques qui fabriquent l'opinion.Certes, le nombre de crimes racistes et debavures policières a baissé mais les discri-minations restent très fortes. Passée l'eu-phorie de la Coupe du monde de 1998 oùla France se découvrait Black-Blanc-Beur,les vieux réflexes racistes reprennent ledessus. Ces dix dernières années, on assiste à

une augmentation d'un racisme de typenouveau, l'islamophobie, que le sociologueSaïd Bouamama qualifie de «racismeacceptable». Cette nouvelle forme deracisme qui ne dit pas son nom a atteinttoutes les couches de la société et pas seu-lement les électeurs traditionnels de l'extrê-me droite. Les milieux de gauche eux-mêmes se laissent séduire par cette isla-mophobie au nom d'une laïcité dévoyée,devenue elle-même une nouvelle religiondominante. Dans une telle société, oùselon le Bureau international du travail,quatre patrons sur cinq reconnaissent pré-férer embaucher un «Blanc» plutôt qu'unArabe, difficile de considérer que leschoses ont changé même si certaineschoses ont changé. A mon époque, lesgens avaient peur de se faire expulser. Aujourd'hui, cette peur est remplacée

par une citoyenneté assumée qui se mani-feste différemment selon qu'on est jeune,femme, diplômé, chômeur, etc. Les gensissus de l'immigration post-coloniale ontenvie de se faire entendre et leurs revendi-cations, y compris lorsqu'elles sont d'ordrereligieux ou cultuel, sont le signe d'unecitoyenneté assumée. C'est quelque chosequ'on a parfois du mal à comprendre enAlgérie. Pourtant, je considère que le portdu foulard en France relèverait presqued'un acte de résistance, tellement on seheurte à une hystérisation de la sociétéfrançaise autour des questions vestimen-taires des femmes arabes. Il faut avoir ducourage pour sortir dans la rue avec un fou-lard au risque de se faire insulter, cracherdessus ou agresser. Oui, la France a chan-gé. Lorsque j'étais jeune, il y avait une trèsgrande liberté vestimentaire. Aujourd'hui,des filles sont renvoyées de leur collègeparce qu’elles portent une jupe jugée trop

longue. Lorsqu'une société commence àvouloir régenter la façon de s'habiller desfemmes, c'est le signe que ça va vraimentmal.

Mimosa de décembre tout en étant lerécit d’une aventure personnelle estaussi un regard porté par vous-même,la narratrice — devenue journaliste —sur la société de l’autre côté de la Médi-terranée à laquelle elle s’identifie, qu’el-le mythifie parfois avant de la découvrirdans toutes ses contradictions. Elle vavivre des moments historiques, Octobre1988, les débuts de la tragique décennie1990. Comment l’avez-vous vécue per-sonnellement et quelles leçons en avez-vous tirées ?Lorsque je suis arrivée à Alger en 1986,

j'ai découvert un pays dont j'ignorais ladiversité et la complexité. La seule Algérieque je connaissais jusque-là, c'était cellede mes parents, une Algérie rurale, conser-vatrice, voire rigoriste. Je découvrais tout àcoup un pays éblouissant à travers lemilieu de la presse, je croisais des person-nalités incroyables, des intellectuels, desartistes, des universitaires, moi dont lafamille est issue d'une frange très pauvrede la campagne. Cela existait donc pour devrai, des gens brillants qui n'étaient pas desFrançais. Je me souviens avoir été particu-lièrement frappée par ma rencontre avecdes femmes remarquables, journalistes,intellectuelles, militantes, féministes...Dans mon for intérieur je me disais que lesFrançaises que j'avais connues ne leur arri-vaient pas à la cheville. Je continue à lepenser souvent.Le récit du Mimosa avait aussi pour

fonction de rétablir ma vérité sur l'immigra-tion. Il se disait et s'écrivait tant de chosesdans lesquelles je ne me reconnaissais pasque j'ai eu envie de raconter ma propre his-toire. Une façon de prendre la parole, d'êtreun sujet et non plus un thème, un objet.Ecrire c'est aussi cela. Ne plus accepterque les autres parlent de vous, à votreplace. A Alger, la fin des années 1980 était

souvent vécue comme un désenchante-ment pour beaucoup d'Algériens. Lorsqueles émeutes de 88 ont éclaté, le ciel m'esttombé sur la tête. Je réalisai, soudain, quetout pouvait arriver. La stabilité politique n'était qu'une illu-

sion. La violence n'était pas juste un faithistorique appartenant au passé. Elle pou-vait resurgir à tout moment. Lorsque lespremiers témoignages sur la torture ontcommencé à être connus, ce fut terrible.Les fantômes du passé revenaient. DesAlgériens avaient torturé des Algériens.Puis il y a eu cette période incroyable

post- 88, avec les nouvelles lois sur la liber-té de la presse, puis celle des associationset des partis politiques. Il y avait alors uneréelle euphorie qui s'est emparée de nous,

Photos : DR

Réalisé par Abdelmadjid Kaouah

Pour Keltoum Staali la fierté est un sen-timent qui vaut de l’or.

Keltoum Staali est née à Salon, en France, oùelle a grandi et construit une grande partie de savie. Après des études de lettres modernes à l’uni-versité d’Aix-en-Provence, elle décide de s’instal-ler en Algérie, son pays d’origine. Elle a travaillécomme journaliste à l'hebdomadaire RévolutionAfricaine puis au quotidien Alger Républicain.Retournée en France suite aux tragiques événe-ments des années 1990, elle anime une biblio-thèque de quartier et se forme aux ateliers d’écri-

ture, avant de se tourner vers l’enseignement deslettres. Elle exerce dans un collège ZEP du sudde la France tout en continuant à collaborer dansdivers journaux, revues et sites web : L’Humani-té, Recherches Internationales, Le Matin, EspritBavard... Elle est l'auteur de deux recueils depoésie, Talisman (éditions Alba 2005) et IdentitéMajeure (2010), ainsi que d'un récit, Le Mimosade décembre (2011, préface de Gilles Perrault),republié en Italie en 2014 dans la traduction de

Karim Métref. Elle vient de signer un roman,Cœur Noir, aux éditions Marsa. Une œuvre quireplonge le lecteur dans le drame des massacresde Raïs Hamidou et Bentalha (1997). C'est l'his-toire pathétique de Lila, une photographe quiarrive en France juste après cette tragédie. Elle yfait la connaissance d'un Libanais, lui aussi res-capé des massacres de Sabra et Chatila... «Il mefallait voyager les détours, travailler les enchevê-trements pour une forme d'héritage...»

ENTRETIEN AVEC L'ÉCRIVAINE

Le roman ou comment mettre

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LE FILM MAHOMET EST SUR LES ÉCRANS EN IRAN

Le succès qui précède la polémique Mahomet, le film iranien sur le Prophète

Mohammed (QSSSL), est diffusé dans les 143salles de la République islamique depuis jeudidernier. Le même jour, il a été projeté en ouver-ture officielle du Festival des films du monde(FFM) de Montréal, Canada. Mais sa sortierisque d’alimenter la polémique dans les pro-chains jours.

Selon les observateurs sur place en Iran, Mahomet, long-métrage d’une durée de près de trois heures et premier voletd’une trilogie consacrée à la vie du Prophète, a vu affluer lesspectateurs dans les salles obscures. Le réalisateur, MajidMajidi, affirme même que son film a fait salle comble à Téhé-ran, allant jusqu’à prédire que «ce sera le plus grand succèsde l’histoire du cinéma iranien».Son optimisme est, bien sûr, une «invitation» aux distribu-

teurs internationaux dont il espère susciter l’intérêt. Chahutéà Montréal par des opposants au régime iranien avant saprojection, le film avait commencé à faire grincer des dentsles théologiens sunnites alors qu’il était encore en produc-tion. L’Arabie Saoudite, en particulier, se montre très irritée etmanifeste son opposition depuis 2012 déjà.Au début de l’année 2015, Ahmed Al-Tayeb, grand imam

de l’université Al-Azhar du Caire s’est également opposé àtoute représentation du Prophète. Prémices à une prochaineet grande polémique ? En tout cas,cela rappelle le précédentfilm sur le Prophète Mohammed (QSSSL), Le Message (réa-lisé en 1976 par le cinéaste américain d’origine syrienne,Mustapha Akkad) qui,à l’époque, avait été jugé blasphéma-

toire par des musulmans radicaux. Majid Majidi estime, poursa part, que son film «ne dépeint pas le Prophète lui-mêmemais le monde qui l’entoure et qu’il voit à travers ses yeuxd’enfant, de sa naissance à l’âge de treize ans. Par un jeud’effets spéciaux, son visage n’apparaît jamais, mais on voitsa silhouette et son profil». Dans Mahomet, l’action est eneffet vue à travers les yeux du Prophète et le visage desacteurs l’interprétant n’est jamais montré (le Prophète nour-

risson, enfant puis pré-adolescent), alors que toute la pre-mière partie du film se déroule avant sa naissance. «En tantqu’artiste musulman, mon objectif était de créer une visionde l’islam qui change celle qu’a l’Occident et qui se résumesouvent à un terrorisme islamique attaché à la violence. Or, l’islam c’est la concertation, la bonté et la paix»,

explique le cinéaste. Précisant sa pensée, il ajoute : «Cesdernières années, une mauvaise lecture de l’islam dans lemonde occidental en a donné une image violente qui n’astrictement aucune relation avec sa vraie nature.» A ses yeux, cette grosse production devrait contribuer à

en finir avec cette image négative. Il faut dire que Mahomet,le film le plus cher jamais produit en Iran — avec un budgetd’environ 40 millions de dollars, ou 34 millions d’euros — eten partie financé par l’Etat, a nécessité sept années de pro-duction en plus de la reconstitution, au sud de Téhéran, dela cité de La Mecque. Le réalisateur de cette grande fresque sur l’enfance du

Prophète Mohammed (QSSSL) a également indiqué que,s’agissant d’une trilogie, le film aura une suite et que lesautres productions ne seront pas «nécessairement réaliséespar moi-même». Majid Majidi, 56 ans, est un cinéaste iranienreconnu à l’international.Cet ancien acteur a réalisé une dizaine de films (Le

Secret de Baran, Les Enfants du ciel...) dont plusieurs pri-més à l’étranger. Ce long-métrage iranien va peut-êtrerelancer le projet qatari d’une super-production sur la vie duProphète de l’islam. Pour mémoire,la compagnie Alnoor Hol-ding basée au Qatar avait annoncé,en décembre 2012, unprojet de film en sept volets et dont le budget s’élèverait à1 milliard de dollars !

Hocine T.

COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHAB-SALIM CHENOUALundi 31 août à 22h30 : Soirée artistique avecHmidou Siwane, Bendifel Abdelslam, Halim El-Assimi et chaba Naouel.LAYALI TAHTAHA, LA PÊCHERIE, ALGERLundi 31 août à 21h : Spectacle avec DjahidBourouina.GALERIE EzzOU’ART, CENTRE COMMERCIALET DE LOISIRS BAB EzzOUAR, ALGERJusqu’au 11 septembre : Exposition «60 ans et

quelques printemps» de l’artiste AbdelouahabSelka.PALAIS DE LA CULTURE MOHAMED-LAÏD ALKHALIFA, CONSTANTINEJusqu’au 15 septembre : Expositionrétrospective de l’artiste peintre Bachir Belounis.Jusqu’au 10 octobre : «Les arts visuels»,exposition collective des artistes de l’EstCOMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHAB-SALIM, CHENOUAJusqu’au 31 août : Exposition de l’artiste

Ahmed Seradouni.PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-zAKARIA,ALGERJusqu’au 5 septembre : Exposition d’art picturalde Hassan Doudraâ.GALERIE AÏCHA-HADDAD, 84, RUEDIDOUCHE-MOURAD, ALGERJusqu’au 5 septembre : Exposition de l’artisteHibatoullah Zineb Benlahrech.LIBRAIRIE LA RENAISSANCE (NIVEAU 112,RIADH EL-FETH,

EL-MADANIA, ALGER)Jusqu’au 10 septembre de 9h à 20h : Encollaboration avec l’Office Riadh El Feth, lalibrairie la Renaissance organise une foire dulivre, durant les vacances d’été. Cette foire vise un large public (médecine,littérature et technique, informatique,architecture, etc.) et est enrichie par des livrespour enfants (contes, livres d’activités etd’apprentissage, livres parascolaires pour tousles niveaux).

les journalistes. Le Mouvement des journa-listes algériens fut créé et nous décou-vrions alors la solidarité, l'esprit de conquê-te pour de nouvelles libertés, l'impertinenceet une forme d'exaltation à son plus hautsommet. J'ai rejoint avec un certainnombre de jeunes collègues le journal his-toriqueAlger Républicain, non sans un cer-tain romantisme. Ce furent des annéesriches, difficiles, lumineuses. J'étais loin,nous étions loin d'imaginer vers quel préci-pice nous nous hâtions.

Cœur Noir, votre dernier roman,s’appuie aussi sur des éléments auto-biographiques mais se veut, au-delà,une création littéraire. Il ne relève doncpas d’une intention autobiographique,conforme aux règles du fameux pacteautobiographique...Ecrire Cœur Noir c'était écrire encore et

toujours sur l'Algérie, mon sujet préféré,inépuisable. C'est vrai qu'on peut y voir dessimilitudes avec Le Mimosa et pourtant ilne s'agit pas d'une autobiographie. Il n'y apas de pacte, pas de projet autobiogra-phique à l'origine. Mais on peut y trouver,on y trouve des accents personnels. Forcé-ment puisque le personnage principal, Lila,est photographe, elle appartient au milieude la presse que j'ai connu.

Ce roman se voulait une tentative deparler de la violence des années noires de1992 à 2000. Bien que d'autres avant moiaient abordé ce sujet abondamment, j'aiéprouvé la nécessité de parler de cette bar-barie, parce qu'elle m'a laissée sans voix.Les témoignages des enfants rescapés deRaïs et Bentalha m'ont poussée dans cetteentreprise. J'ai vu un documentaire danslequel ils tentent avec l'aide de psycho-logues, à travers le dessin notamment, deraconter ces instants de folie humaine. Jeme suis saisi de ces bribes de récits, deleurs dessins de personnages dont le coulaissait dégouliner une écharpe rouge,pour tenter de faire quelque chose aveccette horreur. J'avais été également mar-quée par un roman de Wajdi Mouawad,Anima, qui évoque les massacres deSabra et Chatila. Le premier texte que j'aiécrit sur les massacres de Raïs et Bentalhaétait un poème dont la structure fracasséetentait de dire ces instants d'épouvantequ'on a fait subir à des enfants, témoinsdirects de l'égorgement de leurs parents.Mais le roman parle aussi de ces thèmesqui me touchent et que j'ai voulu explorer. La féminité, la maternité, l'avortement,

la vieillesse... Comment des destins indivi-duels croisent l'histoire, comment un per-sonnage parvient à mettre à distance ses

fantômes, comment la vie reprend sesdroits, toujours. Au fond c'est un roman surla vie.

Vous utilisez souvent dans le corpsdu roman des mots en arabe dont vousdonnez de façon poétique la définition.Par le passé un tel recours avait étéjugé par trop ethnographique... A quoivise ce procédé chez vous ?Dans ce roman, je recours à des mots

d'arabe en effet. C'est un procédé qui n'estpas nouveau, que j'utilise de plus en plus.C'est presque avec une sorte de jubilationque je le fais, notamment dans une nouvel-le expérience poétique en cours. Chacunsait que les langues ne sont pas équiva-lentes et qu'elles ont une appréhension dif-férente du monde. Pourquoi me priver d'uti-liser un mot en arabe pour dire ce que lefrançais ne peut pas dire ? Ma relation auxlangues est marquée par mon histoire et jem'intéresse beaucoup aux enjeux qui sontà l'œuvre dans ces différentes langues.J'aime beaucoup la manière dont JorgeSemprun par exemple utilise l'espagnol, salangue maternelle, pour dire dans sesouvrages écrits en français la beauté d'unefemme : tiene del angel, tienne del duen-de. Si pour le lecteur cela peut être dérou-tant, c'est aussi une façon de l'entraîner

avec soi dans cette recherche incessantedu mot le plus juste. Bien sûr, cela néces-site de sa part un effort. La langue dans l'écriture c'est aussi un

bain qu'on offre au lecteur, qui, s'il se laisseentraîner, va peut-être se retrouver dans lasituation de l’enfant (infans) dans cet entre-deux, avant que la parole soit acquise.Point n'est alors besoin de recourir au dic-tionnaire. Il existe une possibilité de perce-voir la langue autrement que de façoncérébrale. C'est cela que je veux expéri-menter, un peu comme lorsqu'on va aucinéma pour voir un film en version origi-nale, quelle que soit la langue. Au bout d'unmoment, on finit par se mouvoir dans cettelangue, et on n'a presque plus besoin dessous-titres.Cet intérêt me vient, encore une fois, de

mon histoire avec ma langue, avec meslangues et aux rivalités qu'elles entretien-nent. Aux efforts que j'ai dû fournir pour meréapproprier ma langue dite maternelle. Aux rapports de domination qui sous-

tendent les langues. A la dimension idéolo-gique, pédagogique, mais surtout poétiquede la langue. On voit bien aujourd'hui, avecla polémique en Algérie autour de l'ensei-gnement de la langue, à quel point c'est unsujet crucial.

A. K.

KELTOUM STAALI

à distance ses fantômes

Majid Majidi, cinéaste iranien reconnu à l’international.

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 31 août 2015 - PAGE14

FOOTBALL

Phot

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LIGUE 1 MOBILIS (3e JOURNÉE)

Du spectacle et des buts,de bon augure !

l Il faut avouer que cette troisiè-me étape de ce championnat de Ligue1 Mobilis semble très animée avecdes péripéties emballantes trufféesde faits croustillants.

D’abord le fait le plus saillantest le fair-play qui a prévalu dansles 8 rencontres qui ont connu undéroulement correct. Sur un autreplan, la partie abritée par le stadede Tadjenanet a connu un déroule-ment très perturbé par les mau-vaises conditions atmosphériquesqui ont failli causer l’interruptiondéfinitive de la partie. Mais les vio-lentes averses accompagnées degrêle ont contraint l’arbitre à inter-rompre momentanément lesdébats. Sur le plan du jeu, lacadence offensive constatéedepuis la précédente journée avecles 18 buts inscrits s’est poursuivie

au grand bonheur des spectateursqui en demandent encore plus. Ausoir de cette étape, ce sont lesAlgérois qui étonnent avec undémarrage tonitruant négociantavec l’art et la manière leurs sor-ties. Aussi, ils ont tiré profit decette journée en s’imposant avecl’art et la manière face auxHussein-déens, occupant le fau-teuil de leader en compagnie desHarrachis qui, eux aussi, assurentsans faire de bruit une cadencerégulière et positive. Ayant démar-ré en trombe cet exercice, lesConstantinois ont été stoppés àSétif par des Ententistes quiavaient cette rage de vaincre, seretrouvant revigorés en ces tempsde vaches maigres et évitant ainsi

de sombrer dans la crise. Reculantd’un cran, les Sanafir sont rejointspar les Usmistes et les étonnantsnouveaux promus de Tadjenanet.Derrière ce trio, se positionnent enoutsiders les Béjaouis, lesSudistes de la Saoura et lesMouloudéens d’Alger. Pour lesautres faits saillants, il y a lieu dese pencher sur les sorties desdeux autres nouveaux pension-naires de ce palier, à savoirRelizane et Blida. C’est avec diffi-culté qu’ils font leur apprentissageparmi les ténors du football algé-rien. Par contre, la formation del’Arbaâ donne l’impression de som-brer inexorablement vers le finfond comme en témoignent leurstrois défaites dont deux chez elle. Il

faut avouer que la saignée subie àl’inter-saison en est la cause. Et lasurprise nous vient de la JSKabylie qui se retrouve avant-der-nière. I l faut dire qu’avec uneattaque stérile avec zéro but mar-qué et aucune victoire enregistrée,le cl ignotant est déjà allumé.Comme le hasard fait bien leschoses pour certaines formations,une trêve de deux semaines tombeà pic pour permettre auxensembles mal en point de seremettre en question et nous pen-sons à la JSK, au RC Arbaâ, àBlida et à Hussein-Dey. Par contre,cette trêve n’est pas vue d’un bonœil par les Belouizdadis, lesUsmistes et les Harrachis qui ontle vent en poupe et qui risquentd’être stoppés dans leur élan.

Hamid C.

LIGUE 2 MOBILIS(3e JOURNÉE) : MC EL-

EULMA 2 - AS KHROUB 2

Babyaaccrochée

En recevant l’AS Khroub pour lecompte de la 3e journée du cham-pionnat de Ligue 2 Mobilis, tout lemonde pensait que le MC El-Eulmaallait s’offrir sa première victoire d’au-tant plus que les poulains du néo-coach eulmi, Noureddine Saâdi,menaient au score (2-1) à l’issue dutemps réglementaire. Dans le tempsadditionnel, l’AS Khroub bénéficed’un penalty avant que Belhamri(90+2) ne l’exécute pour remettre lespendules à l’heure. C’était la douchefroide au stade Messaoud Zeghar.Tous les présents n’en revenaientpas ! A l’issue de cette contre-perfor-mance, l’équipe de Babya occupe la9e place avec 4 points (1 victoire, 1nul et une défaite) alors que l’ASKhroub pointe à la 12e position avec3 points, soit trois matchs nuls. Laformation du MC El-Eulma, éliminéede la ligue des champions d’Afriquedevra se ressaisir pour espérer réus-sir l’accession en Ligue 1. Avec l’arri-vée de Noureddine Saâdi à la barretechnique, qui a succédé à l’entrai-neur Chérif Hadjar, l’équipe est appe-lée à revoir ses cartes.

Ahmed A.

ClassementPts J

1 - CA Batna 7 3 2 - A Bou-Saâda 5 3 – – OM Arzew 5 3 9 - MC El-Eulma 4 3 10 -CABB Arréridj 3 3 – – Paradou AC 3 3 – – AS Khroub 3 3

ClassementPts J

1 - CR Belouizdad 7 3- - USM El-Harrach 7 33 - CS Constantine 6 34 - USM Alger 6 35 - DRB Tadjenanet 6 36 - MO Béjaïa 5 3- - MC Alger 5 38 - JS Saoura 5 39 - ES Setif 4 3- - ASM Oran 4 311 - RC Relizane 3 3- - NA Hussein Dey 3 313 - MC Oran 2 314 - USM Blida 1 3- JS Kabylie 1 316 - RC Arbaâ 0 3

Prochaine journée (4e)ASM Oran - DRB TadjenanetUSM El-Harrach - NA Hussein DeyMO Béjaïa - CS ConstantineUSM Alger - MC OranCR Belouizdad - JS KabylieRC Relizane - ES SetifJS Saoura - RC ArbaâUSM Blida - MC Alger

RésultatsDRB Tadjenanet – USM Blida 2 – 1MC Alger – JS Saoura 0 – 0 RC Arbaâ – RC Relizane 0 – 1 MC Oran – MO Béjaïa 3 – 3 JS Kabylie – USM Alger 0 – 1ES Sétif – CS Constantine 2 – 1 NA Hussein Dey – CR Belouizdad 0 – 3USM El-Harrach – ASM Oran 1 – 0

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 31 août 2015 - PAGE15

FOOTBALL

l Le match emballant : C’est austade Ahmed-Zabana d’Oran où lesspectateurs ne se sont pas ennuyés.Et pour cause, chaque équipe a donnél’occasion à ses fans de jubiler en ins-crivant 3 buts chacune dans desdébats «hitchkokiens» marqués parune course-poursuite . L’autre matchemballant en but est celui où lesBelouizdadis ont marqué 3 buts faceaux Husseindéens.

l Les journées prolifiques : Lorsde la deuxième et troisième journée,les attaquants ont fait parler la poudreen inscrivant, à chacune de ces deuxétapes, 18 buts.

l Les joueurs canonniers : Ilssont deux, à savoir Derrag du Chababde Belouizdad et Benyettou del’Entente de Sétif avec 3 buts chacun.Il est vrai qu’avec le soutien de coéqui-piers expérimentés dans chacune deces deux formations, ces deux golea-dors sont servis sur un plateau.

l L’attaque muette : A la surprisegénérale, c’est la formation de la JSKabylie qui reste muette avec le comp-teur offensif bloqué à zéro réalisation.D’ailleurs, cette stérilité offensive s’estmanifestée lors des matchs amicauxdes Canaris où seulement un tout petitbut a été inscrit. De quoi donner dupain sur la planche au nouveau coachBijotat.

l Les spectacles ennuyants :Sur l’ensemble des 24 rencontres dis-putées jusqu’à présent, 4 d’entre ellesse sont achevées sur un triste «0-0».Avec zéro but pouvant les faire chan-ter et danser, les spectateurs présentsdans les stades de Omar-Hamadi ontprobablement pesté contre les acteursde cette confrontation qui n’ont pu êtreefficaces. Si les éléments venus de laSaoura ne pensaient qu’à préserverleur cage du moment qu’ils évoluaienten déplacement, ce sont lesMouloudéens qui sont à blâmer en semontrant inefficaces devant les butsadverses et dont cette stérilité s’estrépétée après celle de l’entame de lasaison face aux Belouizdadis.

l Les équipes qui voyagent bien :Sur les trois journées, Ce sont lesBelouizdadis et les Béjaouis qui horsde leurs bases ont ramené une victoireet un nul.

l Une langue qui s’est enfindéliée : C’est celle de BoualemCharef, le coach d’El Harrach. Ayantboudé depuis des mois la presse,qu’elle soit écrite, parlée ou visuelle, ilvient de surprendre tout son monde enaccordant une interview à la chaînealgérienne «La 3» après la rencontredisputée par sa formation face à cellede l’ASM Oran.

l Le bonnet d’âne : Il est portépar les éléments du RC Arbaâ qui col-lectionnent les défaites que ce soit àl’extérieur ou chez eux.

H. C.

Stat’ du Soir

MC ALGER : LE SPECTRE D’UNE ÉNIÈME SAISON RATÉE

«Mouloudia club… déception»l Il est encore tôt de parler

de podium ou d’objectifs, maisles points qui sont glanés audébut du championnat aurontleur pesant d’or à la fin del’exercice.

La pression s’installe dans lamaison mouloudéenne, jusque-làrien de nouveau, ce club a habi-tué ses supporters aux décep-tions, à chaque intersaison, lesdirigeants n’hésitent pas à seservir de l ’argent de laSonatrach, pour engager desjoueurs à coups de millions endollars (Saladin l’Ethiopien etRoberson le Brésilien), en euros(Karaoui, Gourmi et tous lesexpatriés) et dinars (Hachoud etconsorts locaux) payés, non paran mais par mois, cette saison leprésident Raïssi avec son adjointHadj Ahmed ont cassé la tirelirede la Sonatrach, faisant unrecrutement tous azimuts.

Cinq onéreux attaquants, zéro efficacité

La l igne offensive a étéannoncée la plus dangereusedurant l’intersaison, le présidentRaïssi, sous l’influence de HadjAhmed qui avait misé sur lesnoms, s’attache les services deDerardja, Merzougui, Abid etSalaheddine, sans oublierRoberson et Ngoula, à ce jour etaprès trois journées disputées,aucun élément cité n’a encore

réussi à marquer le moindre but.Une grande déception pour lessupporters mouloudéens, qui ontbeaucoup misé sur les atta-quants chevronnés engagés parle club, pour un départ en forcedès l’entame du championnat,hélas ce n'est pas du tout le cas.Constatant que leur équipe peineà gagner dans leur stade fétichede Bologhine, l’échec concédéface à la Saoura a fait replongerles supporters dans le doute surles capacités de ce Mouloudiaversion 2015-2016. Est-i lcapable de réaliser les objectifsassignés par le président Raïssi,à savoir jouer le podium, avecune équipe incapable de gagner

à domicile. De son côté, le stafftechnique par le biais de sonpremier responsable Artur Jorgereconnaît la faiblesse de soncompartiment avant «nous avonsfailli en matière d’efficacité, l’at-taque a du mal à trouver sesrepères. Il y aura cette mini-trêveau cours de laquelle nous allonstravailler pour remédier à noslacunes», a-t-il dit.

Le staff technique sur la selletteLa relation entre la direction

des Vert et Rouge et le stafftechnique connaît un véritablecoup de froid, de mauvaiseslangues qui rôdent au niveau dela vil la de Chéraga siège du

MCA, confirmant que les joursd’Artur Jorge sont comptés. Lecoach portugais commence àdésapprouver les interférenceset autres remarques des diri-geants dans son travail. Maiscette fois-ci, le président Raïssiest décidé à convoquer ArturJorge dans son bureau : «Il esttout à fait clair et cela relève demon droit d’avoir des explica-tions», dira le président, quisemble avoir mal saisi le schématactique opéré par le coach faceà la JS Saoura «je n’ai pas com-pris la tactique adoptée samedidernier face à Saoura». Avantd’ajouter «il est inconcevablequ’on ne puisse pas gagner àdomicile avec un effectif aussiriche». Cette dernière déclara-tion est tel un lapsus sur l’avenirincertain du staff mouloudéen.Professionnel qu’il est, ArturJorge n’acceptera jamais qu’ons’immisce dans le volet tech-nique.

A. Andaloussi

Ça démarretrès mal pourla JS Kabylie !La JS Kabylie, le club cher

à toute une région, démarresur une mauvaise note sa nou-velle saison sportive à domici-le. Deux rencontres et autantde défaites devant ses fans,voilà le triste bilan des Canarisau stade de Tizi-Ouzou. Endépit de l’arrivée d’un nouveaucoach, le Français Bijotat, quisuccède à Mourad Karouf,l’équipe se cherche encore. Ace rythme, le championnatpourrait s’avérer difficile et trèslong pour les Canaris qui occu-pent une 15e place de rélé-gable au classement généralavec seulement un tout petitpoint ! Et comme un malheurne vient jamais seul, l’attaquede JSK est la seule qui restemuette, sans le moindre butinscrit, en trois matchs dechampionnat. A cette situation,s’ajoute celle des membres ducomité de sauvegarde de laJSK qui réclament la tête deHannachi… Est-ce les pré-mices d’une mauvaise saison,comme les précédentes ?

Ahmed Ammour

COUPE DE TUNISIE

L’ES Sahel conserve son trophée,triplé de Bounedjah

L'international algérien de l'ESSahel Baghdad Bounedjah, auteurd'un triplé historique contre leStade gabésien (4-3) samedi àRadès en finale, a offert à sonéquipe la Coupe de Tunisie defootball, saison 2014-2015. Menés2 à 0 puis 3 à 2, les Etoilés ontréussi à renverser la vapeur grâceà un «coup du chapeau» dubuteur algérien. Le goléador algé-rien a inscrit son premier but —celui de l'égalisation (2-2) — à la42e minute suite à un coup francde Lahmer qui a tenté sa chance.La balle, déviée par Ben Thabet,heurte la transversale et revientdans les pieds de Bounedjah qui a

égalisé sans trembler. Bounedjahrevient encore plus fort en secon-de période avec d'abord, undeuxième but d'une tête croiséepour égaliser encore à l'heure dejeu (3-3). Huit minutes après,Nagguez, parti de la droite, a cen-tré à ras de terre pour le buteuralgérien dont le tir n'a laissé aucu-ne chance à Ben Thabet. Décisif,l'ancien joueur de l'USM El-Harrach n'a malheureusement pasterminé le match avec ses coéqui-piers suite à une expulsion sévère.Mais les Etoilés ont réussi à pré-server leur avance jusqu'au coupde sifflet final. C'est la secondeCoupe de Tunisie de suite pour

Bounedjah après celle remportéela saison dernière. Il s'agit aussidu 10e sacre en Coupe de Tunisiepour l'équipe phare du Sahel,après ceux de 1959, 1963, 1974,1975, 1981, 1983, 1996, 2012 et2014. L'ES Sahel qui a fini lechampionnat de Tunisie à laseconde place, est égalementqualifiée pour les demi-finales dela Coupe de la Confédération defootball. L'international algérien estretenu dans la liste des 23 convo-qués par Christian Gourcuff pourle match contre le Lesotho le 6septembre à Maseru pour lecompte de la deuxième journéedes qualifications de la CAN-2017.

ESPAGNE (2e JOURNÉE)

James et Bale affolent le Real, Vermaelen libère le Barçal Deux doublés de James

Rodriguez et Gareth Bale ont permisau Real Madrid de retrouver l'étin-celle offensive samedi face au BetisSéville (5-0) pour la 2e journée duChampionnat d'Espagne, tandis quele Belge Thomas Vermaelen a libéréle FC Barcelone contre Malaga (1-0).

Un coup franc magistral deJames (39e), un incroyable ciseaudos au but du Colombien (50e) etune passe décisive pour Bale (2e),également buteur d'une belle frap-pe en fin de match (89e) : par leursgestes de classe, ces deux-là ontrendu à la «Maison blanche» sonefficacité perdue la semaine der-nière à Gijon (0-0). Cette belle vic-

toire à domicile permet en outre auReal (4 points) de rester à portéedu duo de tête, composé du Barça(2e, 6 pts) et du Celta Vigo (1er, 6pts), qui a dominé le RayoVallecano (3-0). L'Atletico Madrid(3 points) peut rejoindre les deuxcoleaders en cas de succèsdimanche sur la pelouse du SévilleFC (18h30 GMT). Au stadeSantiago-Bernabeu, le Real abalayé les doutes nés cet étéautour de l'animation offensivesouhaitée par le nouvel entraîneurRafael Benitez. James Rodriguez,déçu d'être remplaçant à Gijon, aréagi de la meil leure desmanières: un puissant coup franc

à angle fermé entré avec l'aide dupoteau (39e), puis une merveilled'enchaînement contrôle-retournéacrobatique qui a enchanté leBernabeu.

Tout va bien au BarçaTout va mieux au Real, et tout

va bien au Barça, qui s'est montrépatient pour battre Malaga grâceau tout premier but en Liga deVermaelen (73e). C'est une libéra-tion pour l 'ancien défenseurd'Arsenal (29 ans), transféré auBarça l'été dernier pour un mon-tant non négligeable (jusqu'à 20 MEUR) mais blessé pendant quasi-ment toute la saison. «On savait

que c'était un joueur de hautniveau», a commenté l'entraîneurbarcelonais Luis Enrique. «Il n'estpas encore au top mais il a faitbeaucoup de bonnes choses.» Lademi-volée de Vermaelen a aussilibéré d'un poids le trident offensif«MSN» (Messi-Suarez-Neymar),muet pour sa première associationde la saison en match officiel. Cestrois-là se sont longtemps heurtésau gardien camerounais CarlosKameni, qui a entretenu une épa-tante invincibilité face au Barça:plus de 250 minutes sans encais-ser de but contre les Catalans enLiga! Lionel Messi, sacré jeudimeilleur joueur UEFA de la saison

2014-2015, a vu trois de ses tenta-tives stoppées par le portier (58e,65e, 70e). Du coup, il a surtout brillédans un rôle d'organisateur, avecnotamment un centre sur lequelson compatriote JavierMascherano a placé une têtedécroisée sur la transversale (26e).Evidemment, en étant plus effica-ce devant, le Barça se serait évitéune frayeur lorsque Charles amanqué de peu l'égalisation dansle temps additionnel (90e+3). Maisles Catalans se contenterontvolontiers de cette courte victoireaprès celle acquise sur le mêmescore à Bilbao lors de la 1re jour-née.

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 31 août 2015 - PAGE16

ATHLÉTISME

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MONDIAUX DE PÉKIN 2015 (FINALE 1 500 M)

Makhloufi échoue au pieddu podium !

l Attendu par tout lemonde, Taoufik Makhloufi,champion olympique 2012 sur 1500 m, n’a pas réussi la courseescomptée en terminant aupied du podium (4e) en finale du1 500 m du Championnat dumonde d’athlétisme de Pékin,avec un chrono de 3:34.77. L’Algérie, parti du couloir

n°12, a pris un bon départ en s’in-tercalant au milieu du groupe lorsdes premiers tours, derrière lesKényans et le Marocain, avant detenter une échappée au derniertour.

Malheureusement, Makhloufin’a pas pu résister au retour desKényans, Asbel Kiprop et ElijahMotonei Manangoi (3:34.63) et duMarocain Abdalaâti Iguider dansla dernière ligne droite, qui d’uncoup d’accélération l’ont complè-tement effacé. Au finish, c’estAsbel Kiprop en 3:34.40 qui rem-porte son troisième titre mondialconsécutif après ceux de 2011 et2013. D’aucuns estiment quel’Algérien est parti trop tôt dansson sprint final, et faute de lièvre,il ne pouvait maintenir son rythmejusqu’au bout. Erreur de stratégie ou excès

de confiance, Makhloufi, donnéparmi les favoris de cette finale, afinalement échoué et devrapatienter jusqu’au 2017, àLondres, pour espérer décrocherson premier titre dans lesChampionnats du monde. Espoirde l’athlétisme national dans cesMondiaux 2015, la délégationrentre au pays sans gloire, sansla moindre médaille !Entre les éliminés lors des

premiers tours et les abandons,Taoufik Makhloufi, 4e en finale du1 500 m, et Larbi Bouraâda qui aterminé à la 5e place au décathlonponctué d’un record d’Afrique del'épreuve, l’Algérie n’aura pasréussi ses «Mondiaux»… Et àdéfaut de podium à Pékin, lesAlgériens devraient se consoler

des Jeux africains qui débuterontle 4 septembre au Congo

Brazzaville. Ahmed Ammour

Classement final 1 500 m1. Asbel Kiprop (KEN) 3:34.40 2. Elijah Motonei Manangoi (KEN) 3:34.63 3. Abdalaâti Iguider (MAR) 3:34.67 4. Taoufik Makhloufi (ALG) 3:34.76 5. Silas Kiplagat (KEN) 3:34.81 6. Nicholas Willis (NZL) 3:35.46 7. Timothy Cheruiyot (KEN) 3:36.05 8. Matthew Centrowitz (Etats-Unis) 3:36.13 9. Charlie Grice (GBR) 3:36.21 10. Leonel Manzano (Etats-Unis) 3:37.26 11. Robby Andrews (Etats-Unis) 3:38.29 . Aman Wote (ETH) Abandon.

JEUX AFRICAINS 2015

Le premiercontingent dela délégationalgérienne

s'envole pourBrazzaville

Deux-cent-sept personnes(207) athlètes et encadrement,composaient le premier contin-gent de la délégation algérien-ne qui s'est envolée tôt dans lamatinée de dimanche pour leCongo Brazzaville où aurontlieu les 11e Jeux africains du 4au 19 septembre. Les athlètesde six (6) disciplines sportives :gymnastique, badminton,boules, boxe, natation, haltéro-philie et volley-ball ont embar-qué à bord d'un vol charter dela compagnie nationale, AirAlgérie. Le 2e contingent de ladélégation algérienne, compo-sé de 183 membres, embar-quera le 9 septembre pourBrazzaville, avec six disciplinessportives à son bord : cyclisme,beach-volley, taekwondo, ten-nis de table, lutte et athlétisme,ainsi que les sélections natio-nales d'handisport (athlétismeet powerlifting, ndlr). Tous lessportifs prenant part aux JA-2015 seront hébergés au villa-ge africain de Kintélé, d'unecapacité de 7 800 l i ts, sesituant à quelques kilomètresseulement du lieu de la compé-tition. A Brazzaville, l'Algériesera représentée par 136 ath-lètes dont 99 dames, engagésdans dix-neuf disciplines : ath-létisme, volley-ball, karaté,gymnastique, judo, escrime,boxe, lutte, natation, cyclisme,basket-ball, tennis de table,sports de boules, taekwondo,haltérophil ie, badminton,beach-volley et handisport(athlétisme et powerlifting).Lors de la précédente éditionJA-2011 à Maputo(Mozambique), l'Algérie avaitparticipé avec un effectif de265 athlètes, dont 122 dames,représentant 19 disciplines.Elle avait remporté un total de84 médailles (22 or, 29 argentet 33 bronze), terminant 5e auclassement final.

MARATHON

Abandon àmi-parcours

des AlgériennesAït Salem etBarkahoum

Les Algériennes Souad Aït Salem etDrici Barkahoum, alignées dimanchematin sur le marathon des Mondiaux-2015 d'athlétisme à Pékin (Chine), ontabandonné leur course à mi-parcours,pour des raisons n'ayant pas encoreété dévoilées. Les choses avaient pour-tant relativement bien démarré pour lesAlgériennes, particulièrement pour AïtSalem, qui se trouvait dans le pelotonde tête avant de décrocher peu après lapremière heure de course. Le marathona été remporté par l'Ethiopienne de 25ans, Mare Dibaba, en 2h 27 min 35 sec,devant la Kényane Helah Kiprop(2h27:36) et Eunice Kirwa (Bahreïn) en2h27:39, au moment où la doubletenante du titre la Kényane EdnaKiplagat s'est contentée de la 5e place.L'abandon d'Aït Salem a été un véri-table coup dur, surtout que cette athlètesemblait au meilleur de sa forme, à telpoint qu'elle ambitionnait de terminer aumoins parmi les huit premières du clas-sement, selon son entraîneur, AbdellahMahour Bacha. A l'instar des deuxAlgériennes, onze parmi les 67«dames» ayant pris part à ce marathondes Mondiaux-2015 ont abandonné lacourse à mi-parcours, au moment oùl'indonésienne Lalita Babar et l'ukrai-nienne Olena Popova ont été les seulesà ne pas s'aligner sur la ligne de départ.

L'Ethiopienne Mare Dibaba sacréechampionne du monde

L'Ethiopienne Mare Dibaba, âgée de25 ans, a été sacrée championne dumonde du marathon avec un temps de2h 27 min 35 sec, dimanche matin àPékin. Elle a devancé au sprint laKényane Helah Kiprop (2h27:36) etEunice Kirwa (2h27:39.), du Bahreïn.La Kényane Edna Kiplagat, doubletenante du titre (2013/2011), a pris lacinquième place, décrochée à deuxkilomètres de l'arrivée.

AFROBASKET 2015

Une «honorable» 6e placepour l’Algérie

l Battue par le Sénégal (75-58) en quarts de finale du 28e

Championnat d’Afrique desnations de basket-ball(Afrobasket 2015) messieurs, lasélection algérienne de basket-ball termine le tournoi africainà une «honorable» 6e place auclassement général à l’issue desa défaite, samedi, face àl’Egypte (63-69) en match declassement pour la 5e place. Après son élimination des

quarts de finale par le Sénégal,le Cinq national a battu, vendre-di, le Gabon (84-76) en match declassement pour la 7e placeavant de s’incliner devant lesPharaons. Un objectif atteintpuisqu’avant son départ pour laTunisie pour prendre part àl’Afrobasket 2015, le sélection-neur national, Ali Filali, avaitannoncé comme objectif «amé-liorer le dernier classement» duCinq national qui avait terminé12e à Abidjan en 2013. Repêchéepar la Fiba Afrique (invitation), lasélection nationale avait entamél’Afrobasket 2015 par une victoiresur le Zimbabwe avant de s’incli-ner face respectivement au Cap-Vert et à la Côte d’Ivoire pour ter-miner 3e de son groupe (D) àl’issue de la première phase. Lasélection algérienne élimine le

Cameroun des huitièmes de fina-le avant de se heurter auxSénégalais aux quarts lesquelsont pris le meilleur sur les Vertsen l ’emportant (75-58). A cestade de la compétition, le stafftechnique national ne peut quese féliciter de la performance deses poulains qui ont relevé le défien dépit du départ «irrespon-sable» de Fayçal Sahraoui aumil ieu de la compétit ion. Lejoueur pro de la Rochelle(France), faut-il le rappeler, arefusé de rester sur le banc faceaux Ivoiriens, selon le sélection-neur national… Et comme son objectif est

désormais atteint, le Cinq natio-nal devra honorer sa participation

aux Jeux africains à Brazzaville,en République du Congo, du 4au 19 septembre 2015.

Ahmed Ammour

Les résultats de la sélectionnationale à l’Afrobasket 2015

1er tourAlgérie-Zimbabwe 87 – 67 Cap-Vert-Algérie 78 – 69 Algérie-Côte d’Ivoire 74 – 81 8e de finaleAlgérie-Cameroun 73 – 71 Quart de finaleAlgérie-Sénégal 58 – 75 Matchs de classements5e et 8e placeAlgérie-Gabon 84 – 76 5e et 6e placeAlgérie-Egypte 63 – 69

VOLLEY-BALL : MONDIAL2015 DAMES (JAPON)

6e défaite pourl'Algérie, battuepar l'Argentine La sélection algérienne féminine de

volley-ball a été battue (3-0) par sonhomologue argentine (25-11, 25-8, 25-11) en match disputé dimanche matin àMatsumoto (Japon) pour le compte dela 6e journée des Mondiaux-2015 de ladiscipline. Il s'agit de la 6e défaite pourles Algériennes en autant de matchs,après les revers déjà essuyés contre lePérou, la Chine, la Corée du Sud, laSerbie et les Etats-Unis, tous sur lemême score de trois sets à zéro. Lasélection algérienne prend part à ceMondial-2015 avec une jeune équipe,dont la moyenne d'âge est de seule-ment 19 ans, car les seniors ont étéengagées dans les Jeux africains-2015,qui débuteront dans quelques jours auCongo-Brazzaville. Outre l'Algérie, lerendez-vous nippon, qui se dérouleselon un système de championnat,regroupe onze autres nations : le Pérou,la Chine, la Corée du Sud, la Serbie, lesEtats-Unis, l'Argentine, Cuba, le Kenya,la République dominicaine, la Russie etle Japon (pays hôte). Les deux pre-miers au classement se qualifieront auxJeux olympiques de 2016, à Rio deJaneiro (Brésil).

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 31 août 2015 - PAGE 17

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Hachis parmentierde poulet

2 blancs de poulet, 1 kg de pommes de terre, 1 oignon,1 œuf, 1 petit verre de lait, 2 gousses d'ail, 1 bouquetde persil haché, 2 cuillerées à soupe de crème fraîche,2 cuillerées à soupe de chapelure, 80 g de beurre,

bouillon de volaille, 40 g de fromage râpé, 1 pincée demuscade en poudre, sel, poivre

Épluchez lespommes de terre,lavez-les et coupez-les en grosmorceaux. Mettez-les dans unecasserole d'eaufroide, salez etlaissez cuire 25minutes. Egouttez-les, passez-les aumoulin à légumesafin d’obtenir unepurée, ajoutez le lait, l'œuf, la crème, le persil et lamuscade, salez et poivrez, bien mélanger et laissez cuire àfeu doux jusqu’à ce que la purée soit onctueuse. Hachezfinement le blanc de poulet. Pelez l’oignon et l'ail, etémincez-les. Dans une poêle, faites-les revenir avec lebeurre fondu jusqu'à ce qu'ils soient dorés, ajoutez lehachis de poulet et faites-les colorer sur feu doux, salez etpoivrez, couvrez de bouillon de volaille et laissez cuirependant 30 minutes. Dans un plat légèrement beurré,déposez une couche de purée de pommes de terre puisune couche de hachis de poulet, salez et poivrez, terminezavec une couche de purée, saupoudrez de chapelure et defromage râpé et enfournez pendant 40 minutes. Servezchaud.

Mini-muffinsdouble chocolat300 g de farine, 2 œufs, 20 cl de lait,

100 g de beurre fondu, 1/2 c. à c. de sel, 125 g de sucre en poudre, 2 c. à s. de cacaonon sucré, 1 sachet de levure chimique,

150 g de chocolat noir

Concassez lechocolat noir pouren faire despépites. Pour cela,cassez le chocolaten morceaux.Placez-les dans unsac en plastiqueque vousdéposerez sur uneplanche. A l'aided'un rouleau àpâtisserie, concassez le chocolat en pépites enveillant à ne pas faire de miettes. Préchauffezle four à 180°C (thermostat 6). Dans unsaladier, préparez la pâte «sèche» enmélangeant la farine, la levure, le sucre, lecacao, les pépites de chocolat et le sel. Dans un autre saladier, préparez la pâte«liquide» en mélangeant les œufs, le lait et lebeurre fondu. Puis versez la pâte liquide sur lapâte sèche. Mélangez rapidement avec unecuillère en bois. La pâte doit être pleine degrumeaux. Versez la préparation dans lesmoules à mini-muffins. Faites cuire environ 20 minutes. Dégustez-les tièdes.

La caféine agit sur lacontraction des muscles : alorsque les vaisseaux sanguins onttendance à se contracter,entraînant une hypertensionartérielle, les muscles despoumons se dilatent. Le café favorise donc larespiration. Cette dernièrepropriété de la caféine, en plusde l'effet stimulant, confère à lacaféine une classification de«dopant» chez les sportifs.Pendant la grossesse, la

caféine étant une molécule depetite taille, il a été prouvéqu'elle traverse la barrièreplacentaire et s'accumule dansl'organisme du fœtus. Chez cedernier, la demi-vie de lacaféine est de 150 heures ! Sivous êtes enceinte et que vousbuvez du café trèsfréquemment, la caféine vadonc s'accumuler chez le fœtus.Ce dernier va subir un retard dedéveloppement (prématurité,poids réduit à la naissance).

Le café : son effet sur la tension et la respiration

Dur, dur de freiner sa consommationde sucre quand on a été habituée,dès son plus jeune âge, à enconsommer beaucoup. Le petitsucre dans le café, celui du yaourt,les desserts… Vous avez des fringales, des enviesde sucre à longueur de journée etvous aimeriez apprendre à lesdominer ? Parce que plus on mange sucré,plus on a envie de manger sucré.

Le sucre et ses dangersPour se motiver à arrêter le sucre, ilfaut d’abord avoir conscience desdangers qu’il représente.En effet, il est à l’origine de

nombreuses maladies qui devraient,à elles seules, nous refroidir etréfréner vos envies de sucre :diabète, cholestérol, prise de poids,hypertension artérielle…Il serait même impliqué danscertains cancers comme celui del’estomac, du sein, du côlon ouencore de l’utérus. De quoi avoir peur pour sa santé !Le sucre affaiblit nos défensesimmunitaires en attaquant la florebactérienne intestinale, favorisantpar à même la prolifération demycoses intestinales.Le sucre est également accuséd’accélérer le vieillissement de lapeau et des organes.

Accros au sucré,ceci peut vous aider !

QUESTIONAssimilons-nous mieux nosnutriments si notre assiette

est bien présentée ?Vrai Il est bien connu qu'unebonne alimentationcommence par lesyeux ! Une assiettebien présentée,remplie decouleurs, quiréjouira l'œil, déclenchera automatiquementune salivation accrue. La salive est d'une importance capitale dans l'assimilation desnutriments et essentielle dans la digestion des féculents.

Beauté

ACNÉ ET MAQUILLAGEAstuces pour une belle peau

Le saviez-vous ? Quand la santé passe

par les piedsRiche en terminaisons nerveuses, le pied se prêtenaturellement aux massages. Ainsi, la réflexologie, qui vise àtraiter l’individu dans sa globalité, considère que les organessont reliés entre eux par des courants d’énergie circulant àtravers dix zones longitudinales, qui s’étendent du sommet ducrâne aux orteils.Ces flux sont perturbés en cas de maladie ou d’un troubleéventuel. Pour le réflexologue, tous les organes du corps sontreprésentés sur nos pieds par des zones ou des points ditsréflexes. Son travail consiste alors à les presser et à lesmasser, afin de rétablir les flux énergétiques à l’origine destroubles. Il ne faut pas s’attendre à des miracles de la part decette thérapie,mais elle peuts’avérerbénéfique,notamment encas de stress etde fatigue. Aproscrire si voussouffrez dedéminéralisation,de phlébite, dediabète ou derhumatismeinflammatoire du pied.

*Contrairement aux idées reçues,même si vous souffrez d'acnévous pouvez vous maquiller. Mais attention, pas n'importecomment. Il est important de ne pas étouffervotre peau avec des fonds de teinttrop gras, non adaptés et parfoiscomédogènes. Si vous souhaitez vous maquillerpour camoufler un peu les lésionsd'acné, optez pour des fonds deteint fluides, hypoallergéniques etmatifiants qui absorbent l'excès desébum. *Démaquillez-vous tous lessoirs. Car même si vous utilisezun fond de teint noncomédogène et hypoallergénique,vous devez laisser votre peaurespirer durant la nuit. Le démaquillage est un gestesanté, indispensable pour votrepeau. *Ne triturez pas vos boutons.

Même si l'envie est parfois trèsforte, oubliez-les. Car si vos mainsne sont pas propres, vous risquez

de les surinfecter et surtout devous faire des cicatricesindélébiles.

Phot

os :

DR

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de six tubes de l’ONB (Orchestre national de Barbes).Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Une chanteuse et un trompettiste»

1- POULINA2- ALIK3- RENDEZ-VOUS BARBÈS4- DAME DE COEUR

5- EN CONCERT

6- LIVE-QUINZE ANS DE

SCÈNE

MOT RESTANT = TANIYA MICHELE-BASILE THÉOLEYRE

O V P E R Y E L O E H TU Z O E T A N I Y A M ES E U N E C S E D S I LB D L N C IA N I A H SR E N E E AB R A Z L BE K A I V E Q U I N L ES I L L T R E C N O C ND A M E D E C O E U R E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

M E S S E R G H I N E - B A C HA M I E - I N A - E R - F E R AL I S - S A L L E S - T I R E RV S - A P S - T U - B E - E T AE - A V E - T E - P E I N E E SI N T E R E T - V E R N I S - SL I E - M E - F E I N T E - N AL E - N E - C E R N E E - V I NA C R E - P A R I T E - H A - TN E E - C A N O T S - N A - J ET S - V A R I C E - D U R E E SE - M A R I N E - B E L A I T -S P O L I E E - H E - - R N - P- R I S E E - S A L A D E - A RM E N E S - S A M - L E - D U OE T E S - M A L I E N - P O - TR A S - P I M E N T - P O N T EC I - B A N - R A - R E I N E S

E - A R R E T A - T E R R E N TN E T - N E E - T A C L E E - EA C - B E S - R E P U E S - C RI R A I T - R O S I E R - V A -R I A S - R O U T E S - P O - EE T S - B O U L E S - V O L A S- E - M O U L E S - P E S T E SS - C O U L E R - B A S E - R AE G O - G I N - V E R T - R A YC O N T E S T E R A I E N T - A

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- B R A N D A O - B R E S I L -A R O M E - M U S E E - C L U BT U B E - P E I N E - D O - N AT I E - M A R E S - F O R T E SA T - G A R E S - L O U E E - TQ - M I L E - - - - S E S - V IU N I T E S - - - - S S - V I A

A U N E S - - - - - E - F I T -N E E S - H E U R T - R O D E OT E R - S A N T E - V I R E - R- S - C A R T E - L A M E - M EA - F A N E E - P A L E - G A GS O U D A N - P R I E - V E L O- T H I A G O M O T T A - L I N

LETTRES DELETTRES DEJAKARTAJAKARTA

- - H A L I M - - - - - - -- - W E L T E V R E D E N -- - - - I N D O N E S I E -- J A J A K E R T A - - - -K E B A Y O R A N - - - - -- - - - - - K A M P U N G S- - - B A T A V I A - - - -

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Le Soird’Algérie Détente Lundi 31 août 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonex-club

Assembléerusse

----------------Figure

Pronom----------------Assoiffé----------------SingeSa région

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Monsieur----------------Article----------------Préposition

Pronom----------------Sommet----------------A payerHabitant----------------Issue----------------Réserve

Poisson----------------Stations----------------EquipentSens----------------Fin de série----------------Cacha

Bas----------------

VirilsDans le ton----------------

VedettesIle----------------Tellement----------------Répare

Attachées----------------Clair (inv)----------------Dans lapageSélection

qu’ilentraîna

Bruit----------------Tellure----------------SalivePays----------------Capitale----------------Egaré

Pays----------------

Camp

Flâne----------------

MorneTexte

----------------Rocher

Maladie----------------

Acariâtre

Rejeta----------------

VraiTravaux

----------------Cité antique

Idéal----------------

ViaMet

----------------Siège

Branché----------------Lentille (inv)

Lac----------------

Griffe

Iridium----------------Géniteur----------------Roue àgorges

Crasseux----------------Baryum----------------CrétinOutil

----------------Micro

Chaleur----------------Prométhéum

Espèce----------------Conjonction----------------Dinar

Sonclub

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1- BARRAGE

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LETTRES DE : Java

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Lundi 31 août 2015 - PAGE 19

Discrètement----------------Apporter

Exclama----------------Eprouves

Hardi----------------

CuvesDinar----------------Mesures----------------Pansée

Dans le mois----------------Nuit----------------Mâchoires

Note----------------Pied devigne

Rigoles----------------Issue----------------Adulé

Nouveau----------------Béryllium----------------Possessif

Mesure----------------Pareil----------------Molybdène

Patriarche----------------Dans l’arène----------------VoixSécrétion----------------Césium----------------Fleur

Vrai----------------Louas----------------RemplitBlessants----------------Revenus

Colère----------------Déplacées----------------CobaltRéunion

----------------Grasses

Contournas----------------Sombres----------------Critiqué

Attendu----------------Brigand

Riches----------------Soupçons----------------Sélénium

Hardi (dés)----------------Rappel

Mesure----------------Sélénium----------------Découvert

Dans lereste

----------------Enlevé

Vacances----------------Repose

Appris----------------

Fin deséries

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Mer----------------Gallium

Pronom----------------Perdue

Ex-ENTV----------------Certains

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Fer----------------Calculée

Lisière----------------

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Echoue----------------Blague

Ville d’Italie----------------Arrêter (ph)

Pays----------------Conjonction

Fit feu----------------Persista

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Sélénium----------------Radium----------------A l’avanceReconnais----------------Constructeurallemand

Enfantin----------------Césium

Lisses----------------Interprétée

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MiserSource

----------------Praséodyme

Chicanes----------------

QuaisIridium

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Traînes----------------Chaton

Bondit----------------Rejetée

Fin de série----------------

ArticleFerments----------------Leaderangolais

Roue àgorge

----------------Etire

RigolesRéfuter

----------------Cadeaux

Soldats----------------Sommet

Tresse----------------Ingurgitée

Monnaie----------------

FleuvePronom----------------Chefs----------------Cuivre

Appréciation----------------

NoteNote

----------------Nobélium

Mitoyen----------------Culture

Lots----------------

RushPossessif----------------

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Page 21: Par Kamel Bouchama Le Cnes réhabilité filePAGE 4 PAGE 5. Selon des indiscrétions, la circulaire du Premier ministre Sellal, relative au départ à la retraite des

Le procès des journalistes de lachaîne qatarie Al-Jazeera quis’est achevé samedi dernier au

Caire, ne restera pas dans les annalescomme un modèle du genre, en matiè-re de justice. Certes, il y aurait à redi-re sur les orientations générales de lachaîne, et plus particulièrement sur leparti pris de ses correspondants enEgypte, en faveur des «Frères musul-mans», et de leurs actions violentes.En témoigne notamment la contribu-tion de la station du Caire, Al-kahéraMubasher aux campagnes de déso-béissance des islamistes, après l'évic-tion du président «élu» MohamedMorsi. Les autorités égyptiennes ontlaissé faire, puis sont passées à l'ac-tion contre les «lampistes», en arrê-tant une dizaine de journalistes, fautede pouvoir s'en prendre aux comman-ditaires. C'est ainsi que des journa-listes qui faisaient leur métier, mêmede façon contestable, moralement etprofessionnellement(1), se sont vusinculper d'atteinte à la sécurité inté-rieure de l'Egypte. La majorité desmembres du groupe, baptisé pour lesbesoins de la cause, «Cellule duMarriott», en référence au prestigieuxhôtel d'où ils émettaient, a étécondamnée à trois ans de prison. Lesmagistrats égyptiens qu'on a connusplus libres et plus soucieux de tenirleur rôle, ne sortent pas grandis de ceprocès, et la très démocratique Al-Jazeera a eu beau jeu de crier au dénide justice. La chaîne qatarie aurait étépourtant plus avisée de claironnerqu'on lui faisait un procès politique,vu que la politique était son objet pre-mier depuis son lancement.Mais dans un an, peut-être moins,

l'Egypte et le Qatar se seront réconci-liés, sûrement au détriment d'un tiers,

les journalistes égyptiens et étrangersauront été relâchés, ou expulsés, etl'affaire retombera dans l'oubli. Enfinpresque, puisqu'il restera cette imageprégnante de l'une des avocates duprocès, qui a éclipsé par sa présencetous les autres acteurs, la star du tri-bunal, et pour cause, j'ai nommé AmalClooney. L'avocate du barreau londo-nien, née Amal Alam-Eddine, estissue d'une authentique famille liba-naise, même si elle opère souspavillon britannique. Son patronymefamilial la prédisposait à être l'éten-dard d'une toute autre cause, mais leLiban possède encore ces formulesqui permettent l'accès à la modernité,sans passer par la case de la magie.Connue pour appartenir à un cabinetinternational dont les services ne sontpas à la portée du premier venu, AmalClooney était chargée de défendre lechef de la «cellule du Marriott»,l'Egyptien Mohamed Fadhel Fahmi.Apparemment excédé par la placeoccupée par Mme Clooney, dans lesmédias lors de ce procès, et sansdoute mu par la jalousie, l'acteurégyptien Mohamed Karim a eu uncoup de sang. Sur sa page Facebook,il a manqué de galanterie et de fair-play en interpellant l'avocate entermes peu amènes : «Qu'est-ce queGeorges Clooney t'a trouvée, quenous n'avons pas vu. Qu'est-ce qui luia plu chez ta mère ?»Une façon carrément injurieuse de

rappeler l'adage universel selonlequel quiconque veut épouser unejeune femme doit regarder la mamanpour voir comment sa fille sera dansvingt ans. Ce qui n'est pas très gentilpour Mme Alam-Eddine mère. L'acteurqui attend sans doute son tour de selaisser prendre par pur aveuglement,

s'en est pris aussi à l'acteur américainpour son manque de goût en matièrede femmes. Sachant que s'il a vrai-ment fait le bon choix, pour lequel ilavait toute la latitude, c'est certaine-ment celui d'Amal qui, une fois n'estpas coutume, allie la beauté à l'intelli-gence. Un autre procès venant d'uncomédien quasi inconnu, donc trèsprésomptueux, et visant un géant ducinéma, apaisé et respecté commeGeorges Clooney. Ce dernier, grandséducteur, a prouvé qu'il aimait nonseulement le bon café, comme le sug-gère la célèbre publicité, mais qu'ilappréciait aussi «l'arabica», dans sagraine féminine. Devant les réactionsindignées, Mohamed Karim a retiréson post, offrant ainsi une redditionen rase campagne au couple Clooney,qui n'en avait pas besoin pour ajouterà sa gloire. Cette «victoire» confirmetoute la sympathie dont peut jouir unmariage américano-arabe, lorsqu'iln'est pas contre nature, comme ceuxqui se concluent trop souvent dans larégion. Un mariage dont le modèleagréé, et quasiment inimitable, est lecouple Washington-Ryadh, uni par lepacte dit du «Quincy».Curieux couple, apparemment mal

assorti, formé par une des plusanciennes démocraties au monde, etune monarchie théocratique, survi-vance moderne des dynasties musul-manes, qui ont domestiqué l'Islampour leurs intérêts. Pétrole oblige,puisque malgré tous leurs moyenstechnologiques investis dans l'exploi-tation du gaz de schiste, les Etats-Unis, ne paraissent pas être en mesu-re de se passer du pétrole saoudien.C'est sans aucun doute ce pacte quele roi Salman va renouveler solennel-lement en se rendant ces jours-ci aux

Etats-Unis, non pas pour régler le pro-blème palestinien, mais pour confor-ter le nouveau front ouvert contrel'Iran. Il n'y a donc rien de nouveausous le soleil, et avant que le ciel nes'assombrisse, regardons plutôt versle couple Amal-Georges Clooney : cesdeux-là représentent certainementune lueur d'espoir pour un avenirautre que celui que certains nous pré-parent.

A. H.

1) Les aventures marocaines du«journaliste» égyptien d'Al-Jazeera,Ahmed Osmane, ne sont pas près des'achever puisque les révélations surses mariages de jouissance (orfi) sesuccèdent. Non content de ces brèvesétreintes, l'animateur y a ajouté lesinsultes contre le pays et ses habi-tants. Ce qui a suscité l'indignation denos confrères marocains, indignationlégitime mais qui aurait pu s'exprimerplus tôt. D'abord, et surtout, contreces mariages à la mode islamiste, etavec des responsables du parti aupouvoir comme entremetteurs.

2) Le pacte a été signé à bord ducroiseur américain USS-Quincy, entrele président Franklin Roosevelt, et leroi Ibn-Séoud, le 14 février 1945, pourune période de 60 ans. Il a été renou-velé pour la même durée en 2005.http://ahmedhalli.blogspot.com/

Il y a mariages, et mariages

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Christian Gourcuff dévoile la liste des 23 contre le Lesotho.Une liste équilibrée selon…

… Madani Mezrag !

Je ne connais pas les raisons qui les poussent àmettre en prison le général Hassan. Je ne connais pas legénéral Hassan. Sauf de réputation. Celle d’un militaireà la carrière aux trois quarts sacrifiée à la lutte contreles terros. Je ne connais pas les raisons qui les pous-sent à mettre en prison le général Hassan. Peut-être debonnes raisons. Peut-être de mauvaises. Peut-être demalsaines. Ou peut-être pas. Je note juste avec un«intérêt curieux» ce mouvement original, ce croisementincongru, cette intersection théoriquement impossible,mais tellement réelle en terre algérienne : le généralHassan est emmené en prison. Mis en taule. Le «giniral»Mezrag, plus connu auprès de ses copines du maquissous le sobriquet de Super M.M. est mis sur un piédes-tal forestier d’où il annonce fièrement et en toute libertéla création de son FIS bis. Pour celui qui a été la chevilleouvrière du DRS dans le combat anti-tangos, c’est lacase prison. Pour le tango, c’est la case gloire et hon-neurs. Peut-être ne faut-il y voir qu’un simple hasard ducalendrier. Le hasard adore les calendriers. Surtout les

calendriers algériens qui sont comme chacun sait truf-fés de hasards. Tous les calendriers du monde le saventet admettent la chose : leurs collègues calendriersd’Algérie abritent quantité de hasards, des nids dehasards, des campements innombrables où se terrentles hasards les plus hasardeux de l’engeance hasard.Le hasard étant par définition… imprévisible, nousdevrons alors nous contenter de cette seule explicationque je me hasarde à partager avec vous, à tout…hasard : il ne faut pas voir de lien entre l’embastillementd’un général patron de la lutte contre la vermine verte etla montée au firmament d’un concentré de cette vermineverte soudain déguisé en chef de parti. Tout lien seraitfortuit. Et s’il s’en présentait un de lien, par un malheu-reux… hasard, alors ce lien rejoindrait à son tour la caseprison. Un général du combat anti-barbus derrière lesbarreaux. Un «giniral» de camping-paradis en liberté, engoguette et en surpuissance politique, c’est juste le des-tin, le Mektoub. N’y voyez rien de pernicieux. Fermez unpeu plus fort les yeux et dites-vous que c’est celal’Algérie de demain. Celle qui se construit maintenant etse dessine aux intersections mortifères, aux croise-ments inimaginables. Inimaginables, hier. Je fume duthé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Case prison ! Case parti !

Par Ahmed [email protected]

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