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Photos : DR MARDI 15 NOVEMBRE 2016 - 15 SAFAR 1438 - N° 7948 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Contribution l PÉTROLE Quelle sera la nouvelle politique de l’Opep ? Par Saïd Kloul (P. 8 et 9) l CAN-2017 Quelles chances pour les Verts au Gabon ? l APRÈS LA DÉFAITE FACE AU NIGERIA Raouraoua dégage la responsabilité des joueurs PAGE 13 Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l TARIK-IBN-ZIAD (AÏN DEFLA) 2 personnes assassinées dans un faux barrage l LE CODE DE WILAYA SERA SUPPRIMÉ À PARTIR DE L’ANNÉE PROCHAINE Un numéro identifiant pour chaque véhicule l Deux jeunes citoyens, qui voulaient fuir un faux barrage, dressé dans la soirée de dimanche par un groupe de 3 à 4 individus, ont été atteints par les balles des terroristes, avant d’être achevés à l’arme blanche. l Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a annoncé l’entrée en vigueur de la carte électronique d’immatriculation des véhicules à partir de 2017. Chaque véhicule aura un numéro identifiant. Les codes de wilaya actuels sur les plaques d’immatriculation seront supprimés. PAGE 3 PAGE 4 l FLN : OULD ABBÈS DRESSE SON PREMIER BILAN ET MET EN GARDE : «Je n’ai mandaté personne à parler en mon nom !» l Djamel Ould Abbès dresse un premier bilan de ses premiers jours comme secrétaire général du Front de libération nationale. Prioritairement, les résultats de sa démarche entreprise sitôt élu : «Le 22 octobre, nous avons pris le relais avec une feuille de route bien précise, celle de recoller les morceaux du FLN qui est la colonne vertébrale de l’Etat algérien», dira, d’ailleurs, le successeur de Ammar Saâdani. PAGE 3

Par Saïd Kloul (P. 8 et 9) TARIK-IBN-ZIAD (AÏN … · l LE CODE DE WILAYA SERA SUPPRIMÉ ... et des Collectivités locales a annoncé l’entrée en vigueur de la carte ... relais

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MARDI 15 NOVEMBRE 2016 - 15 SAFAR 1438 - N° 7948 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Contribution l PÉTROLE

Quelle sera la nouvellepolitique de l’Opep ? Par Saïd Kloul (P. 8 et 9)

l CAN-2017

Quelles chances pourles Verts au Gabon ?

l APRÈS LA DÉFAITE FACE AU NIGERIA

Raouraoua dégagela responsabilité

des joueurs PAGE 13

Editio

n du C

entre

- ISSN

IIII

- 0074l TARIK-IBN-ZIAD (AÏN DEFLA)

2 personnesassassinéesdans un fauxbarrage

l LE CODE DE WILAYA SERA SUPPRIMÉ À PARTIRDE L’ANNÉE PROCHAINE

Un numéro identifiantpour chaque véhicule

l Deux jeunes citoyens, qui voulaient fuir un fauxbarrage, dressé dans la soirée de dimanche par un groupe

de 3 à 4 individus, ont été atteints par les balles desterroristes, avant d’être achevés à l’arme blanche.

l Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a annoncé l’entrée en vigueur de la carteélectronique d’immatriculation des véhicules à partir de 2017. Chaque véhicule aura un numéro

identifiant. Les codes de wilaya actuels sur les plaques d’immatriculation seront supprimés.

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l FLN : OULD ABBÈS DRESSE SONPREMIER BILAN ET MET EN GARDE :

«Je n’ai mandatépersonne à parleren mon nom !»

l Djamel Ould Abbès dresse un premier bilan de ses premiers jours commesecrétaire général du Front de libération nationale. Prioritairement,

les résultats de sa démarche entreprise sitôt élu : «Le 22 octobre, nousavons pris le relais avec une feuille de route bien précise, celle de recoller

les morceaux du FLN qui est la colonne vertébrale de l’Etat algérien»,dira, d’ailleurs, le successeur de Ammar Saâdani. PAGE 3

Page 2: Par Saïd Kloul (P. 8 et 9) TARIK-IBN-ZIAD (AÏN … · l LE CODE DE WILAYA SERA SUPPRIMÉ ... et des Collectivités locales a annoncé l’entrée en vigueur de la carte ... relais

n Un jour, un sondage

OUI : 17,7%

NON :80,5%

S. OPINION : 1,8%

Résultat sondage

Pensez-vous que l’Algérie a encore une chance de se qualifier à laCoupe du monde de football qui doit se dérouler en Russie en 2018 ?

NON Sans opinionOUI

Pensez-vous que la réunion de l’Opep, qui se tiendra cette fin de moisà Vienne, arrivera à un accord pour la remontée du prix du pétrole ?

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

KilomètresJe ne sais pourquoi, mais la ville

de Tizi-Ouzou devient un véritabletraquenard pour les automobilistes.Une fois qu'on est dedans, difficilede circuler. Pour parcourirquelques kilomètres, le temps secompte en heures. Ce qui est extra-ordinaire, c'est que les automobi-listes sont habitués.

Quand tu racontes ton calvaire,on te dit que tu n'as rien vu. Maisc'est vraiment pénible. A qui lafaute ? J'en appelle à Marx : «Leshommes ne se posent que les pro-blèmes qu'ils peuvent résoudre.»

A. [email protected]@yahoo.fr

La colère monte chez les agences de voyages qui s’occupent du Hadj et de laOmra. En effet, on apprend que le syndicat des agences de voyages a tenu uneassemblée générale et exprimé leur ras-le-bol par rapport à l’organisation du Hadjpour lequel il est exigé maintenant une somme de 2 000 rials pour l’obtention duvisa et pour ce qui est du visa pour la Omra, l’Office du Hadj vient deprendre la décision que, désormais, c’est lui qui s’occupe de cetaspect administratif.

Diabète et charlatansLe président de l’Association des diabétiques

vient de monter au créneau à l’occa-sion de la Journée du diabètepour dénoncer les pseudo-méde-cins qui ont fait leur apparitionces derniers temps et qui affir-ment qu’ils ont trouvé un remèdemiraculeux à cette maladie chro-

nique. Même le ministère de laSanté a fait preuve de «timidi-

té» par rapport à ces charla-tants. Certains parmi euxont même trouvé uneoreille attentive auprès duministère de la Santé.

ERISCOOPERISCOOPMardi 15 novembre 2016 - Page 2

[email protected]

Cigarettes, augmentationsavant l’heure

Avant même l’entrée en vigueurde la nouvelle loi de finances etses répercussions sur certainsproduits, des fabricants decigarettes font dans l’anticipa-tion. Ainsi, depuis quelquesjours, les consommateurs detabac ont remarqué l’aug-mentation des prix surcertaines marques decigarettes.

La colère des agences de voyages

SO IT DIT EN PASSA NTSOIT D IT E N PASSAN T

I l est des jours comme ça où je bloquesur des souvenirs qui me submergentlorsque l’adolescence des uns fait un

clin d’œil à la mienne, depuis longtempspassée. Je me surprends à contester le faitqu’il y ait un temps pour l’insouciance etun autre pour les confiscations. J’avoue nepas avoir, encore, rompu le fil avec ledécès de l’immense Leonard Cohen, lepoète disparu aux textes duquel on s’ac-croche pour ne pas laisser aller des souve-nirs qui défient la brutalité du temps pré-sent. Des souvenirs d’une intrépidité liée àun temps où l’on pouvait se laisser alleraux pensées les plus folles jusqu’à s’imagi-ner invincible. Une jeunesse insouciante

que n’inquiétaient pas les hommes deHouari Boumediène dont elle ne pensaitpas, prioritaire, de disputer l’autorité. Ledépart de celui qui a bercé mes rêves d’en-gagement a fait revivre ce temps heureuxoù entre garçons et filles, nous allionscamper en plein hiver, protégés par desgendarmes plus attentifs à notre bien-êtrequ’à organiser une chasse aux couples. Untemps où la mixité n’était pas corollaire desexualité débridée et où, en tout cas, on nepensait pas, impérativement, à lui faire por-ter l’essence d’une quelconque déprava-tion.

Plus jamais cela n’arrivera. On a regar-dé les intentions se dégrader et la société

penser de façon malsaine et perdre sesrepères ou ce dont elle aurait pu hériterd’un comportement social magnifiquementtolérant. A quoi rime, aujourd’hui, cetteattitude frénétique qui consiste à se cou-vrir la tête et à presque se découvrir l’arriè-re-train ? Les jeans qui marquent fort la sil-houette ne me dérangent pas. Maiscomment peuvent-ils ne pas déstabiliserceux qui chantent les louanges d’unemorale répressive et pensent devoir veillersur l’honneur de l’immense tribu Algérie ?C’est incroyable comme la disparition d’unauteur que l’on imagine volontiers partirenaître dans les bras de sa belle nous faitréaliser combien le monde qui nous entou-

re se déteste ! J’ai aimé ce temps où lesjeunes gens que nous étions ne se préoc-cupaient pas de paradis à conquérir et serevendiquaient d’un monde aimant fairel’amour et pas la guerre.

M. B.

Par Malika [email protected]

Un temps pour les confiscations !

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Le Soird’Algérie Mardi 15 novembre 2016 - PAGE 3Actualité

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - C’était à l’ouverture destravaux du bureau politique duparti, réuni hier lundi dans l’après-midi à Hydra. L’homme l’avoue : ilest venu pour faire face à la crisequi secoue le parti, «non pasdepuis 2013, mais depuis 2009,au lendemain du 9e congrès. Lacrise et les différends remontent àcette époque-là et, dès octobre2010, il y a eu des protestations.Cela s’est accentué en 2012après les élections législatives.En juin de la même année, estsurvenue une crise qui a secouéle bureau politique dont certainsmembres ont demandé publique-ment un retrait de confiance àl’ancien secrétaire générald’alors».

En d’autres termes, la crise estsituée par Djamel Ould Abbès àl’époque de l’ancien secrétairegénéral et ancien chef de gouver-nement, Abdelaziz Belkhadem. Ilprécisera encore : «Il y a eu de laviolence, du grabuge, des injureslors d’une session du comité cen-tral à l’hôtel Ryad de Sidi-Fredj,

entre des militants et des cadres,voire même des ministres duparti, malheureusement. En jan-vier 2013, les choses se sontaggravées davantage encorelorsque l’ancien secrétaire géné-ral d’alors avait demandé un votede confiance qu’il avait perdu.Depuis, et pour la première foisde son histoire, le FLN étaitdemeuré sans direction pendant 7mois.» C’est donc davantage àAbdelaziz Belkhadem qu’àAmmar Saâdani que Ould Abbès«attribue» la crise au parti. Aprèsces rappels, l’actuel patron duFLN évoquera ses premièresactions et leurs résultats. «J’aipersonnellement mené descontacts avec des frères militants,des cadres, d’anciens respon-sables qui étaient en retrait. Il y aeu ceux qui m’avaient contacté,ceux que j’ai rencontrés, ceux quim’ont contacté par courrier (…) Jepeux aujourd’hui annoncer, offi-ciellement, la liste de tous nosfrères, anciens cadres qui ont finipar accepter de revenir et de tra-vailler au sein du parti, sous l’égi-

de du secrétaire général, dubureau politique.»

Le SG du FLN annoncera ainsiune série de noms comme l’an-cien président de l’APN et ancienministre, Abdelaziz Ziari, lesanciens ministres, RachidHarraoubia, El Hadi Khaldi etMohamed Seghir Kara, l’ancienprésident de l’UNJA, MohamedBourzam, d’anciens membres dubureau politique commeAbdelkrim Abada et DaâdouaLayachi, l’ancienne ministre,Nadia Labidi.

Ould Abbès parlera égalementde contacts avec les anciensministres Moussa Benhamadi et

Abdelkader Khomri, de mêmeque l’expert en économie, le pro-fesseur Abderrahmane Mebtoul.Hier également, à la réunion dubureau politique, ont été conviés,comme «invités d’honneur, leministre de l’AgricultureAbdesselam Chelghoum qui pré-side la commission étude et pros-pective, ainsi que l’ancienministre des Finances, MohamedDjelab, qu’Ould Abbès vient denommer comme président de lacommission des finances au parti.

Pour autant, cette premièremission n’est pas encore termi-née : «Je remercie tous ces frèresqui nous ont rejoints et j’affirme

que les portes du parti sont tou-jours ouvertes à tous ses enfants.Jusque-là, depuis le 22 octobre,nous avons œuvré à assainir l’at-mosphère», dira encore le patrondu FLN.

«Avec moi, la chkara, c’est fini !» La venue de Djamel Ould

Abbès à la tête du FLN coïncideavec une période préélectoraletrès sensible, généralementcaractérisée par une course effré-née aux candidatures, notam-ment pour les législatives. D’oùcette précision du secrétairegénéral du FLN : «Je tiens à pré-ciser que je n’ai mandaté person-ne à parler en mon nom pour pro-mettre des postes de député à telou untel.» Un véritable pavé dansla mare surtout lorsque OuldAbbès ajoutera cette mise engarde : «Aujourd’hui, je brandisjuste un carton jaune mais la pro-chaine fois ce sera le rouge ! Ilfaut que tout le monde sache queseule la Commission nationale depréparation des élections serahabilitée à recueillir les candida-tures et ce sera le président duparti, le Président Bouteflika, quitranchera en dernier ressort. Je ledis et le répète, avec moi, la chka-ra, c’est fini !» Qui est visé par cesmises en garde ? Les jours àvenir promettent bien des sur-prises du côté de Hydra…

K. A.

FLN : OULD ABBÈS DRESSE SON PREMIER BILAN ET MET EN GARDE :

«Je n’ai mandaté personne à parler en mon nom !»Djamel Ould Abbès dresse un premier bilan de ses pre-

miers jours comme secrétaire général du Front de libéra-tion nationale. Prioritairement, les résultats de sadémarche entreprise sitôt élu : «Le 22 octobre, nousavons pris le relais avec une feuille de route bien précise,celle de recoller les morceaux du FLN qui est la colonnevertébrale de l’Etat algérien», dira d’ailleurs le successeurde Ammar Saâdani.

BUDGET 2017

La commission des finances de l’APN revient sur ses propositions d’augmentation de taxesLe ministre des Finances, Hadji

Baba Ammi, a présenté hier à l’APNle projet de loi de finances pour2017 soumis au débat en plénière.La commission des finances de lachambre basse du Parlement n’apresque rien apporté à la moutureproposée par le gouvernement.

Les dépenses publiques prévues autitre du projet de loi de finances pour 2017soumis hier au débat en plénière àl’Assemblée populaire nationale sont de6883 milliards de DA, soit 7% de moinscomparativement à 2016. Le ministredes Finances, Hadji Baba Ammi qui a pré-senté le projet devant les députés, a préci-sé que le projet de loi prévoit de réduire lebudget d’équipement de 8,4% et d’aug-menter celui de fonctionnement de 2%comparativement à 2016. Le budget defonctionnement passe ainsi de 4 500 à 4591 milliards de DA dont la masse salarialedes fonctionnaires représente 2172 mil-liards de DA (2 232 milliards en 2016, soit -60 milliards de DA) et les transferts sociaux1861 milliards de DA.

Dans ce contexte, il convient de noterque les dotations réservées à l’Office algé-rien interprofessionnel des céréales (OAIC)pour subventionner les importations desblés et celles réservées à l’Office nationalinterprofessionnel du lait (Onil) pour sub-ventionner les importations de poudre delait ont été revues à la baisse. Moins de 39milliards de DA pour l’OAIC et moins de 11milliards de DA pour l’Onil comparativementà 2016, soit une coupe de 50 milliards deDA. Aussi, la dotation de la Caisse nationa-le des retraites (CNR) qui représente 3% de

la fiscalité pétrolière passe à 47 milliards deDA au lieu de 50 milliards en 2016.

Une révision à la baisse qui contrastesurtout avec les projections faites par legouvernement sur les prix du pétrole. Lebudget élaboré par le gouvernement préju-ge d’une fluctuation des prix du baril dupétrole dans une fourchette allant de 50 à60 dollars, soit des recettes en haussecomparativement à 2016 où la moyennedes prix enregistrée vient à peine de fran-chir la barre des 40 dollars.

En tout cas, la commission des financesde l’APN qui a préparé un long rapport pré-liminaire n’a pas apporté à la mouture pré-sentée par le gouvernement des modifica-tions qui méritent d’être signalées. Sinondes reformulations pour soigner la formedu texte. Sinon, une proposition d’un articlepour soi-disant enrichir cette mouture, le 72bis, qui suggère l’exonération des maté-riaux destinés au chantier de la grande

mosquée d'Alger des droits de douanes etde la TVA. La commission des finances dela chambre basse du Parlement, qui a pro-posé dans un premier temps d’augmenterla taxe instituée par le gouvernement surles rechargements électroniques, s’est rat-trapée à la dernière minute et est revenuesur cette proposition. Ce qui fait que letexte proposé par le gouvernement estsoumis au débat en plénière, presque enl’état.

191 députés se sont inscrits pour interve-nir. La plupart des interventions de la jour-née d’hier étaient hors sujet. Que des flat-teries de la part des députés du FLN, tour-nant à la caricature dès la première prise deparole celle BahaeddineTliba dont le proposencensant le président Bouteflika a fait direau président de l’APN Mohamed Larbi OuldKhelifa : «Il y a dans votre intervention unepart de discours d’adieu (khotbet ouadaâ) etune part de préparation du terrain pour le

retour (tamhid tariq el awda)». Et un numérojoué par le député «spécifique» TaharMissoum qui a apporté une boîte de froma-ge en portion, un linceul, un parfum et unpeu d’encens pour les besoins de sadémonstration : «Le pays ressemble à cetteboîte de fromage en portions, où les amisdes décideurs prennent des parts au détri-ment des autres Algériens. Personne, parexemple, ne demande des comptes àHaddad au sujet du retard qu’il accuse dansla réalisation, depuis maintenant six ans,d’un tronçon de 35 km de route reliantMédéa à Ksar El Boukhari. Mais pour moi,le directeur des impôts a agi sur injonctiondu ministre de l’Industrie comme s’il étaitson responsable tutélaire pour me faire unredressement fiscal sur une période oùj’étais exonéré d’impôts. Mais sachez qu’il ya une justice divine. La mort n’épargnerapersonne !»

L. H.

Djamel Ould Abbès, SG du FLN.

Le mot «faux barrage» lui-même réveille des traumatismesenfouis dans la mémoire desAlgériens et qu’on croyait avoirbannis du lexique étant lié à uneépoque révolue parce que lesblessures et les bleus dans l’âmecommençaient à se résorberdurant cette dernière quinzained’années de paix revenue et de

stabilité. Et pourtant, un de cesguet-apens de la mort a bien eulieu la nuit dernière, dans lacommune de Tarik-Ibn-Ziad, surles collines qui précèdent DjebelEllouh, un mont qui fut durant ladécennie 1990 le fief degroupes armés qui semaient laterreur au sein des populationssous la férule d’un certain «émir».

L’attentat a eu lieu dimancheen fin d’après-midi vers 17 h,sur la route qui mène de OuedEl Djemaâ (daïra de AïnLechiakh) vers Aghbal, unelocalité située à 9 km à l’est deTarik-Ibn-Ziad.

Selon des sources locales, levéhicule qui se dirigeait versAghbal a été immobilisé par unarbre mis en travers de lachaussée et les 2 occupants dela voiture se sont retrouvés pié-

gés et ont essuyé des tirs d’ar-me automatique. Blessés, les 2victimes ont été achevées à l’ar-me blanche avant que le feu nesoit mis au véhicule.

Le conducteur, K. M., unjeune homme de 27 ans, résidantdans la commune de Bir OuldKhelifa, a été transféré à lamorgue de l’hôpital de KhemisMiliana tandis que l’autre victimea été transférée à Blida.

Karim O.

TARIK-IBN-ZIAD (AÏN DEFLA)

2 personnes assassinées dans un faux barrageLa nouvelle a circulé dans la soirée de dimanche à

lundi comme une traînée de poudre dans toutes lescontrées de la wilaya.

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Le Soird’Algérie Mardi 15 novembre 2016 - PAGE 4Actualité

Salima Akkouche - Alger (leSoir) - Après le passeport biomé-trique, la carte nationale biomé-trique et le permis électroniquebiométrique, qui sera fin prêt d’icila fin de l’année, les collectivitéslocales préparent la mise en placede la carte d’immatriculation élec-tronique des véhicules à partir del’année prochaine.

«Il y aura un numéro identifiantpour chaque véhicule commepour tous les citoyens algériens»,a déclaré hier le ministre del’Intérieur et des Collectivitéslocales. Noureddine Bedoui, quis’exprimait sur les ondes de laRadio Chaîne 3, a indiqué quetout ce travail de numérisationpermettra de régler et de régulerun grand nombre de problèmes etde questions d’actualité commeles accidents de la circulation.Pour ce faire, dit-il, il faut d’abordun arsenal juridique adapté.

A ce sujet, l’invité de la rédac-tion a indiqué qu’une délégationinterministérielle à la sécurité et laprévention routière a été instituée.«Toute action qui concerne lesroutes, la régulation routière, lasécurité routière avec l’ensembledes services de sécurité sera sousl’autorité de cette délégation qui vapouvoir répondre à toutes les pré-occupations des citoyens», a assu-ré le ministre de l’Intérieur. Ce der-nier a aussi annoncé qu’une pistemultisectorielle est actuellement àl’étude concernant la mise enplace d’un code de fiscalité.

«Nous allons avoir en Algérienotre code de fiscalité et de finan-ce locales qui va pouvoir arrêterles grandes valeurs de la fiscalitélocale et qui va dynamiser à l’ave-nir la fiscalité locale avec de nou-veaux mécanismes et une nou-

velle dynamique», a indiquéNoureddine Bedoui qui a soulignéque ce code de la fiscalité localesera promulgué d’ici trois mois auplus tard.

Evoquant le faible taux derecouvrement de la taxe foncièreau niveau local, Bedoui a indiquéque seulement 17% de la taxefoncière sont recouvrés. «Nousne récoltons que 17% de la taxefoncière. Nous ne sommes pas auniveau par rapport aux défis quenous devons relever et les actionsd’urgence que nous devonsmener tout de suite», estime leministre de l’Intérieur. Cependant,ajoute-t-il, les communes dispo-

sent de grandes potentialitéshumaines et naturelles qu’ellesdoivent exploiter. «Je crois queles potentialités naturelles ethumaines qui existent sur le terri-toire national peuvent rendre noscommune des communes poten-tiellement équilibrées sur le planfinancier et potentiellement richesà base de ces richesses», a-t-ilsoutenu.

Noureddine Bedoui a soulignéqu’il ne s’agit pas, cependant, dedémultiplier ou de rajouter denouvelles taxes mais «nousavons des potentialités fiscalesque nous n’avons pas recouvréeset nous voulons recouvrer notredû». Cela se fera, dit-il, à traversla mise en place de mécanismes«nécessaires» pour récupérer«ce dû».

Sur un autre volet, l’interve-nant a rassuré que le Fonds com-

mun de solidarité des collectivitéslocales sera maintenu pour veniren aide aux commune qui sont endifficultés financières.

D’ailleurs, selon lui, ce fonds adégagé 600 millions de centimespour l’année 2016-2017 rien que

pour le transport scolaire.Il a également participé à la viabi-lité, dit-il, des lotissementssociaux créés au Sud et dans lesHauts-Plateaux à travers 15 mil-liards de centimes.

S. A.

LE CODE DE WILAYA SERA SUPPRIMÉ À PARTIR DE L’ANNÉE PROCHAINE

Un numéro identifiant pour chaque véhicule Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a

annoncé l’entrée en vigueur de la carte électronique d’imma-triculation des véhicules à partir de 2017. Chaque véhiculeaura un numéro identifiant. Les codes de wilaya actuels surles plaques d’immatriculation seront supprimés.

Il a fallu le déplacement du premierresponsable de la compagnie d’AirAlgérie à l’aéroport internationald’Alger et sa rencontre avec lespilotes grévistes pour que ces der-niers décident de suspendre leurmouvement de grève. «C’était le seulgage d’assurance qui nous a permisde reprendre le travail», nous a décla-ré un syndicaliste, après une grève desept heures qui a totalement paralyséle trafic aérien.Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Après

un arrêt de travail qui a duré près de septheures et qui a causé un retard importantdans le trafic aérien notamment vers l’interna-tional, le syndicat des pilotes décide dereprendre le travail après que le P-dg de lacompagnie s’est engagé «à prendre en char-ge les revendications des concernés».

«Les discussions entre les deux parties ontduré jusqu’à une heure tardive dans la nuit du

13 au 14 novembre», indique-t-on. En effet,M. Abdou Bouderbala s’est rendu à l’aéroportinternational d’Alger pour discuter directementavec les responsables syndicaux des pilotes.Les premières négociations ont été entaméespour «aboutir à un accord de principe entre

les deux parties». Ainsi, «la direction généralede la compagnie a entamé des négociationsavec le syndicat des pilotes pour étudier leursrevendications socioprofessionnelles», aconfirmé, pour sa part, la directrice de la com-munication d'Air Algérie, Mounia Bertouche.Mais pour le syndicat des pilotes, «cette sus-pension est juste temporaire. Tout sera décidélors de l’entame des négociations. Si la direc-tion générale ne respecte pas ses engage-ments, le syndicat des pilotes prendra sesresponsabilités».

Pour rappel, en raison de la grève lancéedimanche soir mais qui a touché uniquementl’aéroport Houari-Boumediène, les vols inter-nationaux vers Istanbul et Dubaï avaient étéannulés ainsi que certains vols domestiques,a-t-on précisé de même source, ajoutant quedès hier matin, le trafic aérien a repris.

«Dans la journée de lundi, il sera procédéau jumelage de quelques vols pour libérer desavions afin de pouvoir assurer d’autres vols,mais tout rentrera dans l’ordre en fin de jour-née», a-t-on assuré.

A. B.

BOUDERBALA DONNE DES ASSURANCES

Les pilotes d’Air Algérie suspendent leur grève

La future société mixte algéro-espagnole, qui fabriquera enAlgérie les appareils de voie et lesappareils de dilatation pour lesrails, est constituée de l'entreprisepublique spécialisée dans la réali-sation des infrastructures ferro-viaires, EPE/Infrafer et la sociétéespagnole DF-Rail, fabricantinternational d'appareils de voieet d'appareils de dilatation.

Le protocole d'accord de créa-tion de cette société de droit algé-rien a été paraphé par le P-dgd'Infrafer Bouchema Slimane et leDG de DF-Rail Algérie,Abdesslam Mohamed, en présen-ce du ministre des Travauxpublics et des Transports,

Boudjemâa Talaï, et l'ambassa-deur d'Espagne en Algérie,Alejandro Polanco Matas.

Selon les explications des res-ponsables présents, ces typesd'appareils sont importés à 100%,et au moment où le réseau natio-nal existant compte environ 4 000appareils de voie et d'appareils dedilatation, les projets ferroviairesen cours de lancement nécessi-tent, quant à eux, la fourniture de2 000 appareils similaires à l'hori-zon 2025, d'où la nécessité d'ins-taller une usine localement poursubstituer à l'importation de cesd'équipements.

Dotée d'un capital d’1 milliardde dinars (51% pour la partie

algérienne et 49% pour le parte-naire espagnol), la société, pre-mière du genre en Afrique, visedans un premier temps à satisfai-re la demande locale, avec untaux d'intégration de 20% durantles deux premières années, et100% après dix ans, avant de selancer dans l'exportation vers lespays de l'Afrique du Nord puisvers d'autres pays africains.

M. Bouchama a expliqué àl'APS que l'objectif est de «substi-tuer à l'importation de ce typed'appareils et acquérir la techno-logie de fabrication avec des tauxd'intégration progressifs», souli-gnant que le projet est un inves-tissement «très important» dansle domaine des équipements desvoies ferrées.

Pour sa part, M. Mohamed asouligné que cet accord représen-te un «avantage énorme» pourl'Algérie car la fabrication d'appa-reils de voie est «un secret gardé

par 4 ou 5 entreprises dans lemonde, donc, l'Algérie en bénéfi-ciera beaucoup, après avoir trou-vé un partenaire qui va partageravec elle cette technologie à tra-vers la formation et l'intégrationnationale, permettant au paysd'être autonome et exportateurdans 10 ans».

Le second protocole d'accorda été signé par le P-dg de l'entre-prise portuaire de Djendjen (Jijel)Abderrezak Sellami, le P-dg dugroupe Logitrans, Boualem Kini,et le président du conseil d'admi-nistration du Groupe Gema,Khirat Mohamed.

Il vise la création d'une baselogistique au niveau du port deDjendjen, permettant de le doterd'un circuit d'approvisionnementefficace, constituer et mobiliserrapidement les stocks des produitsstratégiques, notamment les pro-duits alimentaires et les médica-ments, ainsi que la réduction des

délais de livraison et de dédoua-nement des marchandises.

Cette nouvelle société entreles trois entreprises algériennespermettra la création de 250emplois directs et 1 500 emploisindirects, a-t-on indiqué.

M. Sellami a estimé, à cetteoccasion, que la nouvelle sociétépermettra de réunir les efforts destrois entreprises algériennes pourcréer de la synergie entre troisacteurs majeurs du secteur, per-mettant le développement dusavoir-faire et la gestion des fluxde marchandises.

Le P-dg du groupe Logitrans a,pour sa part, expliqué que l'accordvise «l'optimisation et la massifi-cation des flux de la marchandi-se», soulignant que l'objectif finalest la réduction des coûts de lalogistique de 35% actuellement à15% qui est la norme mondiale,permettant de baisser le prix finalau profit du consommateur.

APS

COOPÉRATION ALGÉRO-ESPAGNOLE

Signature de deux protocoles d'accord pour la créationd'entreprises dans le domaine des transports

Deux protocoles d'accord ont été signés hier à Algerpour la création de deux entreprises, la première une joint-venture algéro-espagnole dans la fabrication des équipe-ments pour les voies ferrées et la seconde, une sociétémixte entre trois entreprises algériennes dans la logis-tique maritime.

Abdou Bouderbala, P-dg d’Air Algérie.

Noureddine Bedoui, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales.

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Le Soird’Algérie Mardi 15 novembre 2016 - PAge 5Actualité

Younès Djama - Alger (LeSoir) - «Nous avons 22 fermesaquacoles avec une capacité deproduction de 11 500 tonnes paran. Sur ce total, il existe 17fermes pour l’aquaculture marined’une capacité de production de10 000 tonnes environ. Les projets en cours d’étude

sont au nombre d’une centainedont les projets ont été déposésau niveau du centre derecherche du ministère. Cettecentaine d’études représententautant de projets en devenir,selon Taha Hammouche, coordi-nateur de l’administration char-gée de la pêche et de l’aquacul-ture au ministère de l’Agriculture,de la Pêche et de l’Aquaculture. Ce responsable s’exprimait

en marge d’un atelier consacréau potentiel algérien en matièred’aquaculture et de conchylicul-ture (élevage des huîtres et desmoules) organisé en partenariat

avec l’Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agri-culture à travers son bureaud’Alger. Le responsable soutientque ces projets portés par desprivés auront toutes les facilitéset l’accompagnement de la partdes pouvoirs publics qui enten-dent développer cette filière. Des concessions leur seront

données tant en mer qu’endehors. «Aujourd’hui, nous necomptons pas les fermes auniveau des centres de recherchequi sont avant tout des fermesd’appui aux investisseurs pourqu’ils puissent acquérir les tech-niques d’élevage. Nous comp-tons beaucoup sur les investis-seurs privés pour construire cesfermes aquacoles et ce, d’unemanière économique et pourapporter un produit de qualité, enquantité et à un bon prix pour lescitoyens», a indiquéM. Hammouche. L’objectif natio-

nal affiché par le gouvernementsur le moyen terme est de dou-bler la production de poisson,aujourd’hui estimée à 110 000tonnes par an. Il faut savoir qu’ily a une forte proportion de pro-duction classique et très peu pro-vient de l’élevage aquacole quiest une activité très récente dansnotre pays. «Nous allons doublernotre production de poisson nonpas avec les ressources exis-tantes en mer du fait qu’elles seraréfient et ce, dans tout leBassin méditerranée, tous lespays sentent ce manque de res-source en mer, il faut donc alleret c’est la recommandation de laFAO au niveau mondial, versl’élevage dans les fermes aqua-coles», dira Taha Hammouche. Ilconvient de rappeler quel’Algérie a bénéficié d’une enve-loppe financière de la FAO del’ordre de 116 000 dollars à l’effetde développer la filière aquacolequi n’en est qu’à ses premiersbalbutiements en Algérie malgréle potentiel existant. C’est ce qu’a souligné l’un des

meneurs d’une étude sur cepotentiel, en l’occurrenceLaurenzo Gennari, expert dans

le domaine des élevages desespèces aquacoles et consultantauprès de la FAO à Rome. «Ilexiste d’un point de vue du milieutoutes les conditions pour déve-lopper la culture aquacole, aux-quelles il faut ajouter une fortevolonté institutionnelle pour lefaire, a expliqué M. Gennari, quinote un problème de «manqued’expérience» qui n’est cepen-dant pas une barrière insurmon-

table. Toutes les conditions sontréunies, encore faut-il «débu-reaucratiser» le processus decréation des fermes aquacoles. Les experts préconisent un

accompagnement plus accru desentreprises qui existent pour lesaider à progresser, et ce, passeulement d’un point de vue éco-nomique mais également pra-tique.

Y. D.

LANCEMENT D’UN PARTENARIAT ENTRE L’ALGÉRIE ET LA FAO

L’aquaculture pour doubler la production de poisson

La production de poisson est estimée à 110 000 tonnes par an.

La filière de l’élevage aquacole est encore balbutianteen Algérie malgré le potentiel existant à bien des égardssous-exploité. Un partenariat est engagé entre l’Algérie etl’Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation etl'agriculture (FAO) d’une valeur de 116 000 dollars afin dedévelopper cette filière.

Experts algériens et européensse sont réunis hier pour un atelierde travail s’inscrivant dans le cadredu Programme d’appui à la mise enœuvre de l’Accord d’association(P3a) avec l’Union européennepour ce qui est du secteur de l’en-seignement supérieur et de larecherche scientifique.

Naouel Boukir - Alger (Le Soir) -Outre les autres domaines de coopérationauxquels est dédié ce programme, laréunion d’hier s’est portée sur les modali-tés d’échange pour ce qui est de la qualitéde l’enseignement supérieur et de lapédagogie. Mais pas que, puisque laréforme de ce secteur se veut aujourd’huiglobale. En effet, à travers les instrumentsdu P3a, c’est «le passage d’un mode degestion administratif à un nouveau modede gestion managérial qui est en réflexionactuellement», a déclaré Hakim Djebrani,directeur du développement et de la pros-pective au ministère de l’Enseignementsupérieur. Et ce, à travers «la mise enplace de projets d’établissements», a-t-ilprécisé. Plus explicitement, cela signifiela gestion de l’université telle une entre-prise et non plus comme une administra-tion. Autrement dit, elle devra fonctionneravec ses propres moyens matériels etfinanciers. D’où la nécessité que chaqueétablissement universitaire élabore sonpropre business plan, projet d’établisse-ment, dans ce cas, qui lui est adapté. La réforme du système de

l’Enseignement supérieur par l’instaura-tion d’un management de qualité n’inclutpas uniquement la gestion dans son sensadministratif mais le fonctionnement glo-bal de l’université algérienne : qualité del’enseignement, pédagogie, gérance,financement, entre autres.

La séance de travail d’hier organiséeau Centre de recherche sur l'informationscientifique et technique (Cerist) et ayantregroupé chercheurs et experts algérienset européens «va contribuer à la définitionde la nouvelle stratégie nationale duministère de l’Enseignement supérieur etde la Recherche scientifique», selonDjilali Lebibat, directeur national du P3a.Par ailleurs, «ayant contribué financière-

ment aux travaux de recherche du pro-gramme Horizon 2020, l’Algérie pourrabénéficier et investir ses résultats sur leplan national», a indiqué Clément Evrouk,expert légal et membre du comité de ceprogramme, unité de l’éducation nationa-le, de l’enseignement supérieur et de larecherche en France. L’un des projets qui sera bientôt finali-

sé et qui sera certainement bénéfique

pour les établissements et cités universi-taires algériens est celui de la gestion dessystèmes alimentaires et des eaux. Et ce,au regard des gaspillages, surfacturationset détournements des approvisionne-ments ainsi qu’un manque d’hygièneconséquents dont les étudiants sont lespremières victimes, mais qui sont deve-nus une quasi-norme aujourd’hui.

N. B.

COOPÉRATION UNION EUROPÉENNE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

Le passage à un mode de gestion managérialde l’université algérienne

Mohamed Kebci - Alger (LeSoir) - Mais faudrait-il, néan-moins, faire l’économie d’uneinflation en la matière à mêmed’alourdir et inutilement le systè-me juridique du pays. Une infla-tion avec son corollaire inévi-table, la régression en terme dequalité de ces textes, qui se fon-dent sur les principes générauxet non sur des formules explica-tives, l’imprécision des disposi-tions juridiques qui les rendnécessairement vagues et doncinopérants, loin de la réalité etde la vérité de la société, de sesvaleurs, de ses ambitions, deses idéaux et des éléments deson identité.

Ceci dit, et même si, selon lesecrétaire général du ministèredes Relations avec leParlement, «l’évolution de laproduction législative en Algérieest, à la fois, positive et notabledu fait, a-t-il dit, hier lundi, à l’ou-verture d’un séminaire organiséde concert avec l’Union euro-péenne sur l’élaboration destextes législatifs, «de la promul-gation de lois au diapason desvariables nationales et interna-tionales, répondant favorable-ment aux besoins renouvelésde notre société», rien n’em-pêche, selon lui, de «tirer profitdes expériences des autres enmatière de travail législatif».

Des expériences dont cellesde pays comme la Hongrie dontle gouvernement est le «moteurde la législation» avec 95% desprojets de lois émanant de lui.Avec, cependant, la possibilitépour tout parlementaire d’initierun quelconque projet de loiavec moins de tracasseriestechniques puisque devant justele motiver, selon CsillaSchalbert, conseillère au dépar-tement des relations extérieuresà l’Assemblée nationale decette petite République parle-mentaire du Vieux Continent.Loin de ce qui est en cours cheznous où les initiatives parlemen-taires, assujetties par ailleurs àune vingtaine de paraphes dedéputés, ont rarement pour nepas dire jamais abouti. Encoreque tout projet de texte, une foisavalisé par une super-commis-sion parlementaire composée

de 39 membres représentants,est l’objet de plusieurs «évalua-tions techniques», avec, notam-ment, la prise en compte de«l’opinion publique». A noter que lors de ce sémi-

naire de deux jours, puisquedevant se poursuivre aujour-d’hui, d’autres expérienceseuropéennes seront présen-tées. Dont celle de l’Allemagne

avec une première communica-tion autour de la «planificationet la coordination du processuslégislatif» dans ce pays, et uneseconde autour de «l’expertisejuridique et l’expertise spéciali-sée nécessaire. Ou encore cellede la Croatie avec une commu-nication autour des «principeset outils d’amélioration de laqualité des textes et de leurintelligibilité».

M. K.

ÉLABORATION DE TEXTES LÉGISLATIFS

L’expérience européenneà la rescousse

L’élaboration des textes législatifs répond à une nécessitétemporelle accompagnant, de ce fait, l’évolution de la société,dans tous les aspects, politique, économique et social, soit lepur produit de l’environnement et du patrimoine humanitaireuniversel commun.

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Selon les chiffres officiels surles 800 000 habitants de la wilayade Aïn Defla, seuls la moitié, soit unpeu plus de 400 000 ne disposentpas encore des bienfaits du gaznaturel dans leurs foyers.

C’est la remarque faite par le nouveau chef del’exécutif de la Wilaya, Aziz Benyoucef, lors de lavisite qu’il vient d’effectuer dans la daïra de BordjEmir Khaled et les communes de Tarik Ibn Ziad etBir Ould Khelifa qui lui sont rattachées. «Il s’agitlà de taux qui demeurent relativement faibles parrapport à d’autres wilayas telles que Tizi Ouzou etautre Sidi Bel Abbès où ils sont bien plus élevés,certaines avoisinent les 100%, même si le tauxnational de raccordement approche actuellementles 70%, il ne faut pas se faire piéger par cespourcentages car la réalité est que la moitié desfoyers ne dispose pas de cette source d’énergie».

Toujours selon ces chiffres, la wilaya de AïnDefla au 30 octobre dernier a connu un taux depénétration de 52, 6% et un taux de raccorde-

ment de 47,46%. Certes, des progrès ont été réa-lisés mais ils restent bien en deçà des attentesdes populations notamment celles qui occupentles versants sud de la chaîne de l’Ouarsenis,notamment celles des daïras de Bathia, ou cellede Aïn Lechiakh où les hivers sont rigoureux.

En effet, si en 1999 le taux de pénétration dugaz naturel était de 15%, au 30 octobre 2016 (soitaprès 17 ans), il est de 52,6% en passant par22,06% en 2004, et 33% en 2009, avec unréseau de distribution d’une longueur de 141,94km et un nombre d’abonnés actuellement de 14827 situés dans 23 des 36 communes que comp-te la wilaya de Aïn Defla.

Le nombre de chefs-lieux de communes quidisposent du gaz naturel est passé de 8 en 1999,à 11 en 2004, à 14 en 2009 pour atteindre les 23actuellement.

Corrélativement, on note que le nombred’abonnés qui est actuellement de 65 595 était de14 827 en 1999, 24 580 en 2004 et 38 936 en2009. On indique qu’aux 23 chefs-lieux de com-munes déjà alimentées, des travaux sont en voied’achèvement pour deux autres communes,

Zeddine et El Hoceïnia, des travaux sont en courspour alimenter les deux communes de AïnLechiakh et Oued El Djemaâ.

Pour ce qui est de la commune de TachtaZougagha, les travaux n’ont pas encore été lan-cés, note-t-on, tandis que la commune de Tarik-Ibn-Ziad, à l’extrême sud-est de la wilaya, elle doitse contenter d’être programmée dans le cadre duprogramme complémentaire, donc à attendre desjours meilleurs.

Par ailleurs, les 7 communes de Bathia, ElHassania, Belaâs, El Maien, Djemaâ OuledCheikh, Oued Chorfa et Birbouche, toutes situéesentre la rive sud du Chélif et les contreforts de lachaîne de l’Ouarsenis, ces 7 communes ne figu-rent dans aucun programme.

On fait pourtant remarquer qu’en 17 ans,l’évolution du taux de pénétration a été de 250%.

Pour ce qui est de cet important retard dans ladotation des foyers en gaz naturel, selon d’an-ciens cadres, il est imputable au manque d’ambi-tion lors de l’élaboration des programmes dedotation alors que la conjoncture était très favo-rable, à l’époque où au niveau central, toutes les

propositions étaient avalisées, ce qui n’est plusd’actualité de nos jours et même à court oumoyen terme, restriction budgétaire oblige.

Karim O.

Le Soird’Algérie Mardi 15 novembre 2016 - PAGE 6Régions

AÏN DEFLA

Des taux de raccordement et de pénétrationdu gaz naturel à peine moyens

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CONSTANTINE

Les pompiers en colère

Hier, le siège de la direction dewilaya, sis à la zone industriellePalma, est demeuré ceinturé toutau long de la journée par un impo-sant dispositif de sécurité. Et pourcause, les éléments composantles deux sections qui n’étaient pasde service ont tenu à observer unpiquet de grève pour exiger ledépart du directeur de wilayaauquel il est reproché un autorita-risme devenu insupportable pourses administrés.

Près de 200 pompiers se sont,en effet, rassemblés dans l’encein-te de la direction pour protestercontre ce qu’ils considèrentcomme un abus de pouvoir etd’autoritarisme dont sont victimesles agents, tous grades confondus,de ce corps au niveau des dix uni-tés que compte la wilaya deConstantine.

Un mouvement qui ne semblepas avoir attendu l’aval de la sec-tion syndicale de la Protection civi-le au niveau de cette wilaya pourse déclencher, puisque son secré-taire général qui s’est refusé àtoute déclaration à la presse auraitrépondu aux appels de la Directiongénérale et du Syndicat nationalde la Protection civile affilié àl’UGTA, en s’entretenant avec lesprotestataires afin de consignerleurs doléances en attente de l’ar-rivée d’une délégation de respon-sables et syndicalistes d’Alger.Doléances qui se résument ni plusni moins à l’exigence du départ dudirecteur de wilaya que les protes-tataires accusent d’être à l’originedu malaise de par «les dépasse-ments répétitifs et incompréhen-

sibles» dont il se serait rendu cou-pable depuis sa nomination à latête de la direction de wilaya, il y amoins de deux ans.

Entre autres reproches citéspar les agents et officiers gré-vistes, l’on note les sanctions abu-sives, mutations, rétrogradations,empêchements des promotions etautres restrictions qui touchent ycompris aux droits inhérents auxaccidents de travail, très fréquentsdans les missions des pompiers,au droit aux journées de récupéra-tion, voire même la réduction des

moyens matériels où l’on évoquequ’il arrive à des agents de payerde leurs poches le carburant pourles véhicules de service.

Accusations que le concernés’est refusé de commenter enrepoussant tout contact avec lapresse au moment où la colère de

ses administrés risque de débor-der puisque ces derniers promet-tent de reconduire leur mouvementtout en s’acquittant de leur missionpremière qui est assurée quoti-diennement par l’une des trois sec-tions.

K. G.

TIPASA

La technologie high-tech acquise par les télécoms

M. Gharbi révélera à propos de cettenouvelle technologie des MSAN qu’ellepermet de concentrer un nombre impor-tant de lignes en transport, où le clientdisposera, sur sa simple demande d’uneligne fixe, à sa guise et à sa demandesans encombrer les équipements dutéléphone, de l'ADSL, et éventuellementla télévision, contrairement à la ligneclassique qui nécessite des équipe-ments spécifiques à installer chez leclient pour différentes prestations endehors bien sûr de la concentration deslignes et qui permet d'alimenter tout un

quartier par le biais d'une petite armoire.L’orateur déclare qu’il y a 83 équipe-ments MSAN, qui vont être mis en servi-ce, soit près de 30 000 lignes à installerà travers des modernisations et dévelop-pements.

En réponse à des doléances émisesrécemment par des citoyens, concernantle règlement des factures de téléphoneet de l’internet dans les agences de lawilaya de Tipasa notamment, après defastidieux déplacements, le directeur deAlgérie Télécom a révélé que plusieurspoints de présence seront assurés, au

sein des villes et villages enclavés où ilest prévu la création d’une dizaine depoints de présence.

Toujours à propos du téléphone fixeet de l’internet, dans certaines villes dela wilaya, le directeur d’Algérie Télécom,interpellé à propos de l’absence du fixe,dans certains points des villes de lawilaya, déclare à ce propos qu’il y a unprojet de développement du réseau etque les travaux sont engagés et serontreceptionnés incessamment pour que lefixe et l’internet soient disponibles auniveau de ces villes.

A cette occasion, le directeurd’Algérie Télécom a été interpelléconcernant certains dérangements ; à cepropos, il a été précisé qu’il y a actuelle-ment des ateliers d’assainissement duréseau, dans le cadre d’une qualité deservice meilleure. Il a été déclaré égale-ment qu’il y a une vaste opération d’as-sainissement au niveau du réseau à

Hadjout, à Ahmer-el-Aïn et à Bourkika etoù il a été révélé que le réseau com-prend plusieurs centaines d’abonnés envoie d’assainissement.

M. Gharbi, interpellé à propos de lasituation des MSAN (Multi-ServiceAccess Node), une nouvelle technologiequi permet à travers des équipements delignes et de commutation, de concentrerun nombre important de lignes en trans-port qui permettent d'alimenter tout unquartier par le biais d'une petite armoire,l’orateur dira qu’il y a actuellement 101équipements MSAN installés dans lawilaya de Tipasa, dont 12 à Bou Ismaïl,10 à Koléa et 14 à Cherchell.

En marge de cette information, l’ora-teur déclare qu’il y a 83 équipementsMSAN, qui vont être mis en service, soitprès de 30 000 lignes à installer à tra-vers des modernisations et développe-ments.

Houari Larbi

Ce fut au titre d’un regroupement au sein de l’Agence régionalede Tipasa, que M. Gharbi, le directeur d’Algérie Télécom deTipasa, procéda à une communication sur la nouvelle technologiede télécommunications appelée «système MSAN». A ce propos,M. Gharbi déclarera qu’il y a une vaste opération d’assainisse-ment au niveau du réseau téléphonique de la wilaya et il révéleraque le réseau existant comprend plusieurs abonnés en voie d’as-sainissement au niveau du réseau téléphonique de la wilaya.

En moins de deux années, le directeur de wilaya dela Protection nationale serait parvenu à susciter leconsensus contre sa propre personne de la part de laquasi-majorité des quelque 1 200 éléments représen-tant les trois sections composant ce corps au niveaude la capitale de l’est du pays puisque la colère de cesderniers a atteint son paroxysme.

M'SILA

Ibn Rachik El M'siliest de retour

La bibliothèque municipale de la ville deM'sila a organisé, au début de cette semaine, lepremier colloque national ayant pour thème«Pour une renaissance intellectuelle et littérairepionnière». Pour la première fois, un tel travailse fait sur ce grand homme de littérature et depoésie natif de cette ville de M'sila, appeléautrefois «El Mouhamadia» durant les IVe et Ve

siècles de l'hégire en l'an 390, correspondant àl'an 1000 après J-C.

Il s'appelle Abou Ali Hassen Ibn Rachik aliasEl Massili et El Karawani, fils d'un bijoutier qui luiapprit dès son jeune âge le métier de sesancêtres et comment modeler et façonner lesbijoux en or, avant d'opter pour l'écriture en verset en prose voire rédiger des textes tout simple-ment, il a préféré la littérature et le monde del'inspiration au détriment du métier et le gagne-pain.Il se rendit à la ville de la science et dusavoir «El Karawan» en Tunisie où il a fréquentédes savants et des hommes de littérature, profi-tant de cette occasion pour approfondir sesconnaissances chez Mohamed Ibn Djaâfar ElKazaz Tamimi et Abou Ishak Ibrahim ElHawssari. Il devient poète du palais de l'Etat«Ziride» au temps du souverain «El Mouaiz BenBadis», avant de s'exiler en Sicile où il mouruten l'an 1064 qui correspond à 456 l'année del'hégire. Durant deux jours, des professeurs etuniversitaires venus de plusieurs wilayas dupays se sont attelés à mettre en exergue la viede cet homme de science et de littérature, mal-heureusement méconnu chez lui en Algérie, etauront l'occasion de débattre les conditionsd'éducation et d'instruction du poète comme onaura l'occasion de parler des phénomènes cul-turels dans le Maghreb arabo-musulman durantcette ère là, la collaboration d'Ibn Rachik dans lemouvement scientifique intellectuel et littéraireen Andalousie et dans le Maghreb arabe.

Les séminaristes ont parlé d'une rencontreinternationale dans les prochaines éditions.

A. Laïdi

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II ne reste plus que 45 jours pourque l’année 2016 tire à sa fin.Revoilà, donc, le découpage admi-nistratif pour les Hauts-Plateauxremis en jeu, et ce, à l’approchedes élections électorales. Un jockerpour ceux qui attendent depuisbelle lurette ! A l’exemple desSéfraouis qui attendent leur villesur le podium des wilayas… depuis32 ans. Barakat !

La patience n’a que trop duré et leschoses demeurent au même stade. Ledécoupage administratif en statut de wilayane verra jamais le jour, avouent certains spé-cialistes, pour plusieurs raisons d’ailleurs,financières, problème régionalisme, tribalis-me, mais toujours est-il, une wilaya délé-guée, un pas en avant d’un chef-lieu dedaïra.

Rappelons la délégation des notables dela ville de Aïn-Sefra qui a été reçue fin février2015 au siège du palais du gouvernement àAlger par le Premier ministre, à l’effet, de luitransmettre un message d’«inquiétude» dela population séfraouie, qui continue àattendre depuis 1984, depuis la spoliation dustatut de wilaya de la capitale des Monts desKsour au profit de Naâma. Le Premierministre, Abdelmalek Sellal, qui a reçu la

délégation, l’a assurée que Aïn-Séfra figuredans la liste des wilayas déléguées promuesdes Hauts-Plateaux et que celle-ci intervien-dra au courant de 2016.

M. Sellal a également laissé entendrequ’il fera son possible pour que la wilaya deAïn-Sefra soit une région qui relèverait duSud, c’est dire qu’elle aurait fort possible sonstatut au courant de 2015. Mais rien ne fut.Après ces promesses, le premier respon-sable du gouvernement a saisi par écrit lewali de Naâma, lui demandant d’informer lapopulation de Aïn-Sefra et le chargeant depréparer le terrain pour l’installation des

infrastructures nécessaires pour que la villesoit au rendez-vous le jour J.

L’ex-wali de Naâma, M. Hamidou, a, àson tour, transmis les vœux de cette promo-tion à la population locale, en envoyant unémissaire qui a lu en public la lettre transmi-se par le Premier ministre à la populationséfraouie.

Or, les sorties médiatiques et les pro-messes vont bon train, mais sur terrain, rien! Revoilà encore, pour la énième fois remissur le tapis, lors de la rencontre dernière-ment du gouvernement-walis. Mais la décep-tion des Séfraouis qui se sont déjà soulevés

à plusieurs reprises, notamment la grandeprotestation des habitants de Haï Salem deAïn-Séfra qui ont coupé la RN6 durant plusde 30 heures, protestant contre le dévelop-pement local. II ne faut pas donc s’étonnerque d’autres protestas seraient organisées siles choses demeurent ainsi. Car toutes lescartes se jouent à l’approche des échéancesélectorales, mais une fois le rendez-vouspassé et la stabilité gagnée, tout est remis,renvoyé aux calendes grecques.

Pour nous situer loin dans le temps, ausiècle dernier pour ainsi dire, le découpageterritorial de 1984 a vu Aïn-Séfra perdre savirginité par un mariage combiné du fameuxordre chronologique 44 Aïn-Defla – 45 Aïn-Sefra (passant subitement au profit deNaâma) et 46 Aïn-Témouchent ; une preuveconcrète d’un droit spolié qui demeure tou-jours sous les yeux des Séfraouis «unehogra pure et simple»de la part desdirigeants d’alors que les gouvernants quiont succédé à la tête de l’Etat n’ont pu le rec-tifier et n'ont pu rendre à César ce qui appar-tient à César.

Enfin, les Séfraouis restent toujours dansl’attente des promesses et des déclarationsde M. Bédoui, ministre de l’Intérieur et desCollectivités locales, qui a déclaré qu’il nereste plus que quelque temps pour l’annoncedes wilayas déléguées pour les Hauts- Pla-teaux, qui interviendra normalement au plustard avant la fin de l’année en cours.

B. Henine

Le Soird’Algérie Mardi 15 novembre 2016 - PAGE 7Régions

REMISE EN JEU DU DÉCOUPAGE ADMINISTRATIF

La longue patience des Séfraouis

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En outre, les infrastruc-tures routières ainsi que lesréseaux d'approvisionnementen gaz naturel, électricité,eau et d'assainissement dansles quartiers de la périphérieet le centre-ville ont connuune nette évolution grâce auvolume important d'investis-sements alloué depuis 2008par l'Assemblée populairecommunale (APC) dans lecadre des différents plans dedéveloppement.

Une rénovation globale quia touché autant les centresurbains que ruraux. «Ces tra-vaux, qui visent l'améliorationdu cadre de vie des habi-tants, se poursuivront encorecette année par tronçons», aexpliqué à notre journal leprésident de l'APC de BelacelBouzegza, en l’occurrence M.Cheikh Benaouda.

Dès le début de sep-tembre, ajoutera-t-il, des

chantiers ont été lancés etconcernent la réhabilitationdu réseau d'assainissementde Benaka, l'élargissement

du réseau d'assainissementde Mouaïssia, la réalisationdu réseau d'assainissementde Zeguier, la réhabilitationdu réseau d'AEP de Mehafid,la réalisation du réseaud'AEP de Bouazid, le revête-ment de la route principale deMouaïssia. Dans ce cadre, ilfaut signaler que de grandsefforts ont été déployés parl'APC de Belacel Bouzegza

pour lutter contre l'habitatprécaire, «un vrai casse-tête»où pas moins d’une centainede baraques et habitats pré-caires ont été démolis par lesservices de l'APC.

De même, l'éradicationdes décharges sauvages etdes dépôts industriels quinuisent beaucoup à l'imagede la ville.

A. Rahmane

RELIZANE

Belacel Bouzegza, une communeen plein essor

Suite à l’article paru le vendredi-samedi12 novembre 2016 sous le titre «La cimente-rie produira 3 millions de tonnes par an»,nous avons reçu les précisions suivantes dela Société des ciments de Béni-Saf.

«Votre correspondant écrit, je le cite “lasituation socioprofessionnelle de l’ensembledes travailleurs s’est nettement amélioréedepuis l’installation du directeur, du fait queplus de 200 travailleurs ont bénéficié de pro-

motions pour l’évolution de leur carrière”.Si la situation socioprofessionnelle des

travailleurs s’est nettement améliorée, ce quiest vrai, cela est dû surtout aux performancesobtenues en matière de production et devente de ciment et par conséquent aux béné-fices et primes de performances versées auxtravailleurs. Quant à la promotion des 200 tra-vailleurs, ce processus se fera dans le cadrede la mise en œuvre du volet réorganisation

en cours de finalisation par une expertiseextérieure confiée au bureau d’étudesINPED.

Par ailleurs, concernant le 2e volet, àsavoir la réalisation de la 2e ligne pour uneproduction de 3 000 000 tonnes annuels, lespropos rapportés par votre correspondantsont démunis de tout fondement quant à saconfirmation des contrats déjà conclus.»

Le directeur général

Bonne nouvelle pour les intellectuelsde la wilaya de Aïn-Témouchent car unconseil consultatif culturel vient de voir lejour, un conseil qui comprendra leshommes de lettres, dans les languesarabe et française, des journalistes, étu-diants, professeurs universitaires etautres cadres de la bibliothèque nationaleMalek-Bennabi de Aïn-Témouchent.

D'ailleurs ce conseil est chapeauté par la direc-tion de cette institution culturelle qu'est laBibliothèque nationale, il a pour but d’enrichir lascène culturelle locale, renforcer la relation entre lesécrivains et les lecteurs, promouvoir les écrivainslocaux et les encourager moralement, inculquer laculture de la lecture et de l’écriture chez la popula-tion des élèves et des étudiants et booster toutes lesinitiations à la création et à l’innovation culturelle.

Ainsi le premier numéro a été signé le 1er novembredernier sous le titre Katib oua kiteb (écrivain et lec-teur), coïncidant avec la célébration de la révolutiondu peuple algérien pour recouvrer sa dignité et sonindépendance.

L’appétit a été ouvert avec l’invitation du poète dumelhoun et auteur, Belkacem Miloud qui est, entreautres, un ancien moudjahid dans la région témou-chentoise. Ce poète autodidacte a psalmodié desvers de son répertoire devant une modeste assistan-ce. Selon l’écrivain et membre actif de ce conseil,Réguig Miloud, «ce conseil est ouvert à toutes lespersonnes morales et physiques qui œuvrent béné-volement à la promotion de la culture locale. Il a pourbut d’encourager les talents en herbe pour la créa-tion, l’innovation et le suivi des activités culturellesde la bibliothèque de lecture publique, dont l’organi-sation mensuelle d’une rencontre Katib oua kiteb».

S. B.

AÏN-TEMOUCHENT

Un conseil consultatif culturel est né

LAKHDARIA

Des centainesde citoyens

devant le siègede l’APC poursoutenir leur

maire destituéDepuis jeudi dernier, jour où le wali de

Bouira avait pris la décision de suspendrele P/APC de Lakhdaria qui venait d’êtrecondamné pour la deuxième fois à la pri-son avec sursis dans des affaires liées àla gestion et la dilapidation des denierspublics, les citoyens de la commune deLakhdaria ne cessaient de témoigner àleur maire de la sympathie et toutes lesformes de soutien, dont les plus en vue,sont incontestablement ces centaines demessages exprimés sur la pageFacebook du maire, Oukil Mohamedd’obédience FFS.

Pour sa part, la direction du FFS aréagi à ce qu'elle considère comme unacharnement judiciaire contre les éluslocaux.

Hier, alors que le Drag était sur placeau siège de la daïra, pour préparer avecle chef de daïra l’élection d’un nouveauP/APC, des centaines de citoyens de lacommune se sont rassemblés devant lesiège en présence de plusieurs membresde la direction du FFS, dont entre autres,Ali Laskri, Mohamed Nebou, ChafaâBouaïche, Aouchiche Youcef.

Le chargé de communication du FFS,Youcef Aouchiche, a déclaré qu’ils sont làpar solidarité avec leur élu, le P/APC deLakhdaria, et pour dénoncer cette déci-sion prise par le wali de Bouira, ce d’au-tant qu’avant cette destitution, l’adminis-tration avait déjà destitué le P/APC deBoumerdès et celui de Telaghma, desdécisions qui s’apparentent à de véri-tables cabales contre les élus du FFS.

Pour leur part, les présents qui enton-naient des slogans à la gloire du FFSdemandaient l’annulation de la décisionde destitution du P/APC, Oukil Mohamed.

Y. Y.

La Société des ciments de Béni-Saf nous écrit

Commune limitrophe de Relizane à l’est, BelacelBouzegza est une ville en plein essor qui a réussi à sedoter d'une série de projets (infrastructures et équipe-ments) importants réalisés dans différents domaines(santé, éducation, jeunesse et sport, urbanisme, cultu-re, logement…), de promouvoir les conditions de viede ses habitants et de renforcer son rayonnement.

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Le Soird’Algérie Contribution

L’ Opep a décidé, lors de la réunionqui s’est tenue à Alger le 29 sep-tembre 2016, de réduire sa pro-

duction. N’ayant donné qu’une fourchette deproduction, cette réduction devrait être confir-mée lors de la réunion de novembre à Vienneen ce qui concerne le chiffre final. Ils y décide-ront des parts de réduction de chacun.

La décision dispense la Libye, l’Iran et leNigeria. La Fédération de Russie n’a pas étéquant à elle évoquée dans la déclaration finale.Il y a fort à croire qu’elle fera partie de ceux(pays et compagnies pétrolières) qui profiteront,comme par le passé, des décisions de l’Opepsans être obligés de se serrer la ceinture.

L’Arabie Saoudite aurait finalement doncaccepté (si je peux me permettre cetteexpression) de «mettre de l’eau dans son vin»pour non seulement réduire sa productionmais aussi sans conditionner son accord parla participation de l’Iran à l’effort commun.Nous allons dans ce qui suit donner quelquesobservations sur les conditions objectives quiont mené à cette décision et ses possiblesconséquences immédiates.

De la crise1- Le marché pétrolier a été inondé durant

l’été 2014 par les pays membres de l’Opep,entraînés par l’Arabie Saoudite. Celle-ci vou-lait garder ses parts de marché, disait-elle.Elle voulait plus précisément contrecarrer lesattaques que l’Iran, dans une guerre des prixépuisante, lance depuis longtemps sur le mar-ché asiatique : la Chine, l’Inde, le Pakistan, leJapon et d’autres…, et qu’il n’allait pas man-quer de lancer sur ses zones d’influence del’Europe, après la levée, alors imminente, del’embargo international. Il en était de mêmedu côté des Etats-Unis dont la productionavait surpassé celle de l’Arabie Saoudite et dela Fédération de Russie. Les associations deproducteurs américains, avec leurs lobbies,avaient lancé de lourdes campagnes enfaveur de la levée de l’interdiction d’exporterle pétrole et le gaz. Il en fut fait ainsi puisqueles Etats-Unis ont commencé à exporter dupétrole en 2016 vers le Japon.

2- Cette politique, en détruisant les cours,a eu pour effet d’exclure du marché les com-pagnies occidentales, y compris les majorsqui produisent des «tight oil» (schistes, gise-ments compacts) de l’offshore profond etautres gisements difficiles à forer et/ou à pro-duire, qui se trouvent dans des conditionsenvironnementales très sévères et dont lescoûts d’extraction sont élevés. Elle a mêmepoussé à la banqueroute plus de 60 compa-gnies pétrolières (surtout les indépendantes)et autant de sociétés de services d’Amériquedu Nord et du Royaume uni. Les majors ontsubi des manques à gagner importants etmême des pertes substantielles, mais ellesont résisté à la tempête grâce à leur surfacefinancière et à l’importance de leur secteuraval pétrolier qui, habituellement, fournissaitplus de 40% de leurs résultats financiers, pourcertaines d’entre elles.

3- Autres conséquences, les compagniespétrolières américaines ont fait un effort colos-sal de réduction des coûts sous tous leursaspects, ce qui a permis à la production amé-ricaine de résister grâce notamment auxschistes que d’aucuns décriaient en disantque ce type de formation allaient se «dégon-fler». On parlait même de «bulle des schistes».

4- Rappelons les premières réactions dumarché à des évènements conjoncturels enmai 2016. D’abord les sabotages récurrentsdes oléoducs au Nigeria avaient provoquéune réduction totale de près 1,8 MM de barils.Au Canada, le gigantesque incendie qui aravagé la région des sables bitumineux deFort McMurray en Alberta a entraîné la ferme-ture de plusieurs champs de pétrole et uneréduction de la production de plus de 1 MM debarils en 15 j à fin mai 2016. Couplés auxannonces des baisses estivales des stocksaméricains et l’augmentation de la consom-mation habituelle d’été, ces évènements ont

fait sortir le pétrole de la zone de turbulencedes 30 $/bbl et conduit par voie de consé-quence à la reprise très sensible de l’activitéde forage. Aux Etats-Unis, du 13-5-2016 au30/9/2016, 116 appareils de forage supplé-mentaires ont été remis en activité. De cenombre, 109 ont été mis sur les champs d’hui-le ; au Canada : 126 appareils supplémen-taires ont été ajoutés par rapport à l’inventairedu 6/5/2016(Baker Hugues Intec rigs count).

Situation d’avant la réunion d’Alger 5- La production de l’Opep d’août 2016 a

été de 33.45 MMb/j (chiffres AIE). Elle était, àla veille de la réunion, à 33.24 MMb/j. Réduirela production pour la situer entre 32.5 et33MMb/j pose quelques problèmes : quid desprojets pétroliers des différents membres del’Opep qui sont lancés déjà et qui vont êtrefatalement mis en service à plus ou moinsbrève échéance et augmenter leur capacitéde production ? Qu’en sera-t-il pour les paysmembres qui ont été freinés dans leur produc-tion par des évènements internes et qui, unefois leurs problèmes réglés, vont augmenterleur production, voire même vouloir rattraperleur retard ? Que deviendra l’accord lorsqueles pays non membres de l’Opep vont mettreen production leurs nouvelles découvertes ?Peut-on compter sur une reprise économiquechez les pays consommateurs, notammentles pays de l’OCDE du BERC et des NPIA,pour absorber l’écart qui va certainement secreuser ? Or, une éventuelle accélération durythme de croissance de l’économie mondialereste encore incertaine tant pour son niveauque pour le timing.

6- Par rapport aux capacités installées, endehors de l’Iran, de l’Irak, du Nigeria et de laLibye, tous les pays membres de l’Opep tour-naient au maximum ou presque ; l’ArabieSaoudite en est très voisine. Bien que l’Iranne soit pas à sa capacité maximale, il abesoin de faire beaucoup d’efforts pour aug-menter sa production. Il ne faut donc pas s’at-tendre à ce qu’il atteigne, sans risque tech-nique ou de sécurité, sa capacité potentiellesur des chapeaux de roues.

7- La production de l’Arabie Saoudite estdirigée en grande partie vers l’exportation,une partie bien sûr allant vers la consomma-tion interne. L’été étant terminé, la consom-mation d’énergie dans le royaume et dansl’hémisphère nord doit baisser, le transportétant le plus gros consommateur d’énergieprimaire avec la génération de l’électricitétirée vers le haut par la climatisation, notam-ment au Proche et Moyen-Orient.

L’augmentation de sa production qu’elle aopérée au début de l’été 2016 n’est plusnécessaire (avril 10,157MMb/j ; mai 10,241 ;juin 10,50 ; juillet 10,62 ; chiffres Opep«sources secondaires»). Réduire la produc-tion par rapport au pic de l’été n’est donc pastrès contraignant pour elle. De fait elle avaitcommencé à opérer des réductions déjà aumois de septembre.

8- Le déficit budgétaire du royaume pour2016 est estimé par le FMI à 13,5% de sonPIB. Ce déficit est tel que le gouvernement adécidé une réduction des salaires et/ou autres avantages financiers des fonctionnaires à partir du 1er octobre 2016.Cela concerne les ministres, les membres duMadjliss Achoura et les employés du gouver-nement (Oilpro du 3/10/2016).

Les ouvriers émigrés indiens, pakistanais,

philippins… sont restés sans salaire pendantplusieurs mois.

L’effet de la chute des prix durant plus de24 mois sur l’économie saoudienne, aggravépar ses interventions militaires au Yémen etses participations financières dans les conflitsdes autres pays voisins devient difficile à sup-porter. L’Arabie Saoudite a été obligée cesderniers mois de vendre des actifs à l’étrangerpour réduire son déficit.

9- Last but not least, la stratégie de protec-tion, voire de conquête pratiquée depuis 2 ansavec l’inondation du marché pour y garderdes positions sûres a été renforcée ces der-niers mois par l’investissement dans le raffina-ge. Jean-Francois Seznec, professeur adjointau Middle East Studies, Johns Hopkins Uni-versity’s (School of Advanced InternationalStudies) souligne en effet que l’Aramco a faitdes acquisitions et négocie actuellement desprojets dans l’Aval aux USA, au Yémen, auJapon, en Corée du Sud, et ailleurs.

«Il semble donc, dit-il, que 60 à 70% de saproduction sera absorbée par ses propres raf-fineries, ce qui réduira sa dépendance desmarchés pétroliers et de l’Opep.» Tout lemonde comprendra donc que l’Arabie Saou-dite, d’abord contrainte par ses difficultés quenous avons citées plus haut, s’est aussi ralliéeaux autres membres parce qu’elle était dansune position confortable ayant pris lesdevants en augmentant sa production pourles besoins internes de l’été, autrement ditson pic de production qui pourra servir alorsde référence pour les quotas de réduction(voir plus loin). Elle peut se passer maintenantdes augmentations de la fin du printemps.

10- Pour ce qui est de l’Iran, celui-ci auraitproduit en septembre 2016 3,665 MMb/j(sources secondaires Opep rapport octobre2016,). Ses plans sont de produire 4 à 4,2MMb/j, soit 380 000b/j de plus. D’aprèsl’Agence d’information iranienne, citée par leWord Oil du 4 octobre 2016, il vise à augmen-ter ses exportations de 150 000 bbl/j. L’Iran,certes, est parvenu à satisfaire son importantmarché asiatique, mais connaissant l’état despuits et des autres installations qui souffrentd’un grand déficit d’entretien depuis plus de10 ans, parce que la technologie est occiden-tale, il me paraît que l’Iran, malgré son tissusindustriel, atteindra déjà difficilement les 4 à4,2MMb/j.

Pour aller au-delà il aura besoin de beau-coup d’investissements, beaucoup de capi-taux et de technologie.

Or c’est l’ensemble de son industrie et deson infrastructure qui a souffert de l’embargoet qui va donc demander beaucoup de capi-taux pour en rétablir le niveau. Le peuple ira-nien a besoin de voir ses conditions de vieaméliorées, ayant vécu des contraintes trèssévères pendant de longues années. Déjà en2007-2008 les carburants étaient rationnéspour les personnes et les sociétés. C’est pro-bablement le cas encore.

Comme les élections présidentielles sontprévues pour mai 2017, le gouvernementvoudra sûrement donner la priorité aux aspi-rations de la population.

L’accord sera-t-il facile à formaliser ?11- On voit que l’accord dans son

ensemble est intervenu dans un climat carac-térisé par des raisons objectives qui ontamené l’Arabie Saoudite à l’accepter. Il nefaut cependant pas vendre la peau de l’ours

avant de l’avoir tué. La décision de l’Opep deréduire la production reste encore à finaliseren ce mois de novembre. Les acteurs sur lemarché savent qu’il reste encore beaucoupde tractations entre les membres. Les détailsde l’accord vont être difficiles à arrêter. Il fau-dra d’abord fixer le niveau global de produc-tion de l’ensemble de l’organisation. Entre32,5 MMb/j et 33 MMb/j, l’impact sur les prixne sera pas le même.

12- Par la suite il faudra s’accorder sur lesréductions de production de chacun, ce quiexige de dire par rapport à quel niveau. C’estla question du niveau de production dit pic deréférence.

L’Opep n’a pas un système incontestablepour obtenir les données de production.

Elle donne pour ses statistiques deuxchiffres de production de ses membres à par-tir de deux sources différentes (l’une directe-ment des pays membres et l’autre, de plu-sieurs organismes indépendants, dite sourcesecondaire). La première source est peufiable car dans les situations de crise lesquantités produites sont confidentielles et leschiffres donnés officiellement ne sont pas tou-jours exacts.

Les seconds ne peuvent pas être exactscar obtenus par le truchement de recoupe-ments qui ne sont pas toujours les mêmespour tous, ce qui en limite la fiabilité.

L’Irak n’a pas manqué de soulever cettequestion, puisqu’elle aurait failli faire capoterl’accord disant que les données de l’Opepminimisent sa production donc son pic deréférence.

Il a contesté le chiffre de 4.35 MMb/jdonné par l’Opep qui, pour lui, était sous-esti-mé de 300 000 b/j (Offshore 3/10/2016).

En plus de ces questions, les problèmesde géopolitique et de zones d’influence res-pectives et la préservation du plus large pré-carré possible vont jouer un grand rôle dansla finalisation de cette décision.

Le break even price13- Le break even price ou seuil de renta-

bilité est le prix du baril de pétrole (ou de l’uni-té de n’importe quel produit) au-dessousduquel l’activité n’est plus rentable. Cet indi-cateur relie le prix du brut, le coût pour le pro-duire et le niveau de production. Tous les pro-ducteurs des pays à économie de marché lesurveillent en permanence.

Il doit toujours rester suffisamment au-des-sus du coût de production pour assurer lacontinuité de cette activité.

Si les coûts augmentent et dépassent leprix du baril ou si le prix du baril baisse endessous du coût supporté pour le produire,alors l’économie de l’activité est en danger.On doit alors faire le maximum possible pourréduire les coûts par une meilleure efficacité,y compris par l’élimination de tout ou partiedes investissements.

Dans le domaine du pétrole et du gaz, ceprix n’est pas le même d’une formation à uneautre ou d’un champ à un autre et à l’intérieurmême d’une même formation ou d’un même champ.

Il en était de même du côté des Etats-Unis dont laproduction avait surpassé celle de l’Arabie Saouditeet de la Fédération de Russie. Les associations deproducteurs américains, avec leurs lobbies, avaientlancé de lourdes campagnes en faveur de la levée del’interdiction d’exporter le pétrole et le gaz. Il en fut

fait ainsi puisque les Etats-Unis ont commencé àexporter du pétrole en 2016 vers le Japon.

Mardi 15 novembre 2016 - PAGE 8

Par Saïd Kloul(*)Quelle sera la nouvellePÉTROLE

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Le Soird’Algérie Contribution

Il est aussi diffèrent d’un opérateur à unautre, y compris sur une même formation,voire un même champ.

14- La reprise significative de l’été a eu lieuen grande partie sur les «tight oil» dont desschistes qui ont un break even price inférieurà 50 $/bbl en moyenne. Selon un rapport deRystad Energy, les «break even prices» entête de puits (qui ne tiennent pas compte ducoût de traitement, de stockage, de trans-port…) des principales formations a baissédepuis 2013 de 22% par an. Il a atteint 33$/bbl dans le Permien, secteur du Delaware,32 $/bbl sur Bakken, 35 $/bbl sur Niobrara et39 $/bbl sur Eagle Ford. Comparativementaux autres formations, le Permien, grâce àses énormes potentialités (formé de plusieursbassins de rentabilités différentes et qui s’éta-le sur 800 km par 500 km), a vu son activitéde forage maintenue à un bon niveau durantles années 2015 et 2016. Sur les autres for-mations par contre on avait réduit le forage,les zones à bonne rentabilité y étant beau-coup moins importantes. L’activité n’y a reprissignificativement que vers mai 2016. Parallè-lement à la recrudescence des forages denouveaux puits, 1515 puits entre le 1er mai etle 31 août 2016, on note une nette reprise despuits interrompus en cours de forage entrel’automne 2014 et le printemps 2016, pourdéfaut de prix suffisants. Ceci est d’autant vraipour les formations autres que le Permien quiont axé leurs efforts sur la reprise de ces puits.Ainsi 315 puits ont été puisés dans les stocksde ces puits en attente. Cette addition d’untotal de 1830 puits au parc des puits produc-teurs s’est faite grâce aux «break even prices»obtenus en 2016. Au prix du brut d’août-sep-tembre 2016 les meilleurs opérateurs y obtien-nent un retour sur l’investissement de 20%.Selon l’estimation de l’agence gouvernemen-tale EIA, sur les seules formations citées plushaut, l’inventaire de ces puits inachevés étaitestimé à 4 432 au 1er mai 2016, dont plus de 2700 sur le Permien et Eagle Ford. A fin août2016 il n’y en avait plus que 4117.

15- Pour illustrer la grande vitalité de cer-taines formations de schistes, on a vu le casdu Permien qui a maintenu un bon niveau deforage malgré la dépression et pour lesquelson peut prédire, sans risque d’erreurs, quedes prix à 50 $ vont donner un coup de fouetà ses activités. Il en est de même pour EagleFord (formation avec plusieurs champs,longue de 800 km et large de 80 km).

A la conférence «UnconventionalResources Technology Conference» de SanAntonio le 2 août 2016, Dr Svetlana, faisantpartie d’une équipe du BEG, Bureau of Eco-nomic Geology, Université du Texas, qui aétudié Eagle Ford dans le détail en considé-rant plusieurs scénarios de coûts et de pro-ductivité, a montré qu’à un prix de 40 $/bbl, 32000 puits peuvent produire ; à 60 $ le nombrepasse à 47 000 et à 100 $ le nombre de puitspasserait à 93 000. Noter que de 2008 à août2016, 21 000 puits environ y ont été forés(d’après les rapports de la Texas Rail RoadCommission). Ce qui signifie qu’ils ont identi-fié 11 000 emplacements de puits supplémen-taires qui peuvent être forés et produire demanière rentable à seulement 40 $/bbl.

Conséquences immédiates de l’accord16- Un spécialiste du marché a signalé

que de prime abord, les observateurs ont étésurpris par l’accord, ne s’attendant pas à ceque l’Opep prenne une telle décision.

17- Au lendemain de l’annonce d’Alger, lesprix du brut ont amorcé une hausse relative-ment rapide. C’est ainsi que le Brent était cotéà New York à 49 $/bbl le 30/9 : 49,2 $/bbl, le1/10 : 49,9 $/bbl, le 2/10 : 50,7 $/bbl, le 3/10et 52,67 $/bbl le 18/10 (site Nasdaq).

18- Les contrats «future» de brent ont étéconclus le 4/10 comme suit (site Barchart) :

Livraisons Décembre 2016 : 52,55$/bblJanvier 2017 : 53,19$/bblFévrier 2017 : 53,71$/bblMars 2017 : 54,45$/bbl

Le 18/10 des contrats pour livraison àmars étaient conclus à 54,33 $/bbl.

Le 4/10 pour les mêmes mois de livraisonle WTI a oscillé autour de 53 $/bbl pour retom-ber à 52,85 le 18 du même mois.

On est en droit de penser qu’au contrairedes livraisons immédiates, les prix des contrats«future» vont encore augmenter ; les marchésen effet vont devenir nerveux à l’approche dela date de réunion de fin novembre, à moinsque ne transpirent des informations suscep-tibles de donner crédit à un possible échec.

A la décision finale des quotas de réduc-tion, les acheteurs tireront les conclusions enfonction de l’ampleur de la coupe finale déci-dée et resteront attentifs aux offres dispo-nibles sur le marché et des tendances desstocks américains.

19- Comme tout le monde l’a souligné,l’évènement le plus important n’est pas ladécision de réduire la production, mais le faitque l’Opep se regroupe autour d’une positioncommune pour redevenir crédible. Les mar-chés continueront cependant à observerattentivement si cette position résistera nonseulement aux divers assauts que le marchésubira de la part des autres acteurs maisaussi aux pressions des différentes crisesinternes aux pays membres (Iran, Venezuela,Nigeria…) et aux questions de géopolitique

au Moyen-Orient, exacerbées par l’interven-tion des USA, de la Russie et de la France…Qu’en serait-il au retour de la Libye quidemandera à revenir à son niveau de produc-tion d’avant les évènements qui continuent dela secouer ?

20- Le rôle des stocks des pays de l’OC-DE, notamment les Etats-Unis, est connu. Lesstocks US (sans les stocks stratégiques)étaient de 695 MM de barils au 30 septembre2016 (agence gouvernementale américaineIEA), c’est-à-dire environ 90 jours d’importa-tion (7.7 millions bbl/j). Ces stocks jouent unrôle tampon contre les poussées du marché.Sans eux la réponse à l’annonce de la déci-sion d’Alger aurait été sûrement plus abrupte.

21- Globalement les opérateurs, échau-dés, attendent un prix qui dépasse assezdurablement leur break even price formationpar formation pour reprendre leur activité surces formations. Nous avons dit précédem-ment qu’au-dessus de 50 $/bbl les formationsque nous avons citées plus haut deviennentrentables. Bien plus, à 60 $/bbl, 70% des puitsdes tight oil et des projets de développementde réserves conventionnelles présentés au«pre-FID» (FID=Final Investment Decision,importante étape dans le long processusd’engagement de projets) sont acceptés auxcomités exécutifs des sociétés (Etude deWood McKenzi, d’après W.O. 13/7/2016).Pour la reprise effective des investissements, ilreste, entre autres, que la confiance s’installe.

22- Comme la rentabilité dépend aussi descoûts, il faut s’attendre qu’à l’avenir, d’impor-tantes actions supplémentaires, pour lesréduire davantage, soient prises par les opé-rateurs : amélioration encore et toujours de laqualité des opérations, application de techno-logies de plus en plus performantes, modifica-tion parfois structurelle des organisationsallant jusqu’à des coupes drastiques avecvente de larges pans d’actifs, des fusions etacquisitions. Ceci entraînera encore une bais-

se du break even price qui va leur permettrede supporter les baisses de prix du fait del’augmentation de la production.

23- Au plan des réductions des coûts, rap-pelons que les compagnies pétrolières, pourrester bénéficiaires durant la crise, ont beau-coup dégraissé leurs effectifs et se sont déles-tées de beaucoup d’actifs qui n’étaient plusrentables à ces prix-là.

Sur un autre volet des coûts, pour résister,en Amérique du Nord, les compagnies,contraintes de réduire les coûts de forage etde maintenance des puits, ont obligé lessociétés de forage et de service à réduireleurs tarifs. Ainsi, même les sociétés commeSchlumberger, Halliburton et BHI ont dûconsentir des rabais de l’ordre de 45% sur lesservices ; les appareils de forage offshore ontvu leurs tarifs baisser jusqu’à 50%.

Il semblerait que ces sociétés ne résistentque grâce à des produits à contenance tech-nologique élevée, celles qu’elles sont lesseules à détenir et qui leur donnent un avan-tage comparatif sur les autres.

24- En attente de jours meilleurs, de nom-breuses compagnies ont acquis dans les tightoil des ressources qu’elles pensent êtrecapables de transformer en importantesréserves récupérables, auprès de sociétésfragilisées par de lourds endettements

qu’elles ont contractés en temps d’euphorie,lorsque les schistes avaient le vent en poupeà cause du brut à 100 $/bbl et plus. Lesréserves se sont même vendues ces derniersmois jusqu’à 18 $/boe (baril équivalent pétro-le). A l’heure actuelle une bonne partie du Per-mien (à cause de ses réserves potentielles) achangé de main.

Conséquences à court et moyen termesNous avons dit qu’un tarif supérieur à 50

$/bbl durant plusieurs semaines, voire plu-sieurs mois était nécessaire pour que les opé-rateurs reprennent confiance. Se rappelercependant les éléments suivants dont leseffets sont parfois opposés :

25- Les prix du brut augmentant, il fauts’attendre à une stagnation plus longue, voireune contraction de l’économie mondiale. Eneffet d’après une courbe AIE-Drillinginfoconsultant, au mois d’août, l’augmentation duprix de $30 à $40+ a fait augmenter l’excè-dent de l’offre par rapport à la demande, cequi peut signifier qu’il y a eu un ralentissementde la croissance. Il faut donc s’attendre à uneréaction analogue face à la nouvelle remon-tée des prix. Ce ralentissement affectera parricochet les prix du brut.

26- D’après Douglas-Westwood Consul-tant, les sociétés de forage auraient reformé16% de leur flotte depuis le 1er janvier 2015. Ilest donc exclu de revoir la flotte de forage àson ancien niveau avant au moins 2 ans.

27- Plus de 300 000 employés ont étélicenciés par les compagnies du secteur. AuRoyaume-Uni seul, on estime qu’à fin 2016,près de 150 000 employés dans le pétrole etle gaz seront licenciés.

Il ne faut évidemment pas s’attendre à lesvoir remobilisés rapidement et dans leur tota-lité. Beaucoup auront changé de métier,d’autres seront à la retraite (population qui,avec celle qui coûte cher tels que experts etpersonnel expérimenté, est prioritairement

ciblée par ce genre de licenciements).28- Les nouvelles recrues auront besoin deplusieurs mois de formation sur le poste detravail surtout en ce qui concerne les postes àhaute technicité. Il n’est pas évident non plus,à cause de ces années de crise, la plus sévè-re supportée par cette industrie depuis plusde 50 ans, que celle-ci ait gardé encore unebonne attractivité. Probablement que peud’étudiants ont choisi des études pétrolièrespendant ces deux dernières années.

29- Les sociétés vont donc d’abord débau-cher chez leurs pairs, ce qui va provoquerbeaucoup de surenchère dans les salaires.Les nouvelles recrues à haut potentieldemanderont elles aussi des salaires enconséquence. C’est la même situation qu’adécrite, au début du boum des schistes,Andrew Gould, Chairman et CEO de Schlum-berger, lors de la présentation qu’il a faite en2012 à la Barclay’s Bank.

30- Sociétés de service et sociétés deforage ont «bu la tasse» en 2015-2016. Ellesne vont donc pas se lancer tête baissée dansdes opérations de réinvestissement, ce qui vaaffecter leurs capacités d’offre de services.Par conséquent, et ce sera le plus grosimpact, l’activité augmentant, les sociétés deforage et de service vont relever leur prix etvoudront même rattraper les pertes subiesces deux dernières années, ce qui feraremonter les coûts parallèlement aux prix dubrut, le break even aussi.

31- De tous ces développements s’ensui-vra une demande accrue de capitaux que lescompagnies pétrolières, même les plus nan-ties, ne possèdent pas. La plupart d’entreelles ont enregistré des pertes sur leurs bilansannuels 2015 et les 2 premiers trimestres2016. Elles auront donc beaucoup de mal àréunir les fonds. Comme les banques ontenregistré elles aussi des pertes à cause desnombreuses sociétés inscrites au chapitre 11(loi américaine sur la banqueroute), il est évi-dent que les capitaux seront rares et les prêtsbancaires chers. Ceci augmentera derechefles coûts d’extraction du pétrole et du gaz. Ilen sera de même du «break even price».

32- A moyen terme, l’industrie du pétrole etdu gaz ressentira les effets du désinvestisse-ment des 2 dernières années dans l’explora-tion. Il faudra se rappeler que le cycle indus-triel dans l’exploration- production est de 4 à 7ans. En conséquence la production s’en res-sentira, le marché aussi.

ConclusionQuelle sera, à l’avenir, la ligne politique

que suivra l’Opep ? Quelle sera sa politiquede production face au marché ? Lorsqu’il fau-dra procéder à la réduction de la production,la plus grande prudence sera nécessaire.

En plus des capacités d’absorption dumarché, il sera essentiel de tenir compte duprix que coûtera le baril aux producteurs pourle mettre à la disposition de l’acheteur enAmérique du Nord.

La tentation d’un prix du baril qui dépasseles 60 $, sans tenir compte du marché et ducoût, entraînera, en effet de boomerang, unereprise plus ou moins accélérée des activités.Elle va donner aux sociétés pétrolières inter-nationales, en même temps qu’aux pays del’Opep bien sûr, des liquidités qui vont leurpermettre d’investir dans les tight oils, notam-ment les schistes et les régions réputées tropchères à explorer et à développer. Cecientraînera rapidement une surproduction qui,à moins qu’elle ne soit absorbée par le mar-ché, fera redescendre les prix à un niveau quipeut être préjudiciable aux pays de l’Opepeux-mêmes. Un pétrole à prix bas amènerade plus une politique de sur-stockage dansles pays de l’OCDE, ce qui entretiendra desniveaux de prix bas.

En un mot, une réduction inconsidérée dela production équivaudra pour l’Opep à setirer une balle dans le pied.

S. K.* Ancien conseiller pour l’Amont du

PDG de Sonatrach (1999-2003).

Comme tout le monde l’a souligné, l’évènement le plusimportant n’est pas la décision de réduire la production,mais le fait que l’Opep se regroupe autour d’une position

commune pour redevenir crédible. Les marchéscontinueront cependant à observer attentivement si

cette position résistera non seulement aux divers assautsque le marché subira de la part des autres acteurs maisaussi aux pressions des différentes crises internes auxpays membres (Iran, Venezuela, Nigeria…) et aux

questions de géopolitique au Moyen-Orient, exacerbéespar l’intervention des USA, de la Russie et de la France…

Mardi 15 novembre 2016 - PAGE 9

politique de l’Opep ?

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L'exposition à ce gaz toxiqueet sournois constitue un dangerrécurrent chaque hiver. Cettesemaine, les services de la Pro-tection civile de la wilaya tiennentà médiatiser une campagne deprévention sur les risques d'in-toxication au monoxyde de car-bone. «Des drames et des catas-trophes évités de justesse ser-vent d'exemple et sensibilisent le

grand public», nous déclarent lesorganisateurs. Chaque hiver, lessecouristes de la Protection civiledes différentes unités de lawilaya sont mis en alerte pourdes suspicions d'intoxications aumonoxyde de carbone. L'inhalation de ce gaz fait cou-

rir de graves menaces aux vic-times. Plusieurs personnes ontété sauvées d'une mort certaine.

Elles doivent aussi leur survie àl'intervention rapide des pom-piers ou au fait que cela s'estproduit la journée et pas la nuiten dormant. Un chauffage ou unchauffe-bain, mal réglés ou nonconformes, génèrent une forteconcentration de gaz toxique enpeu de temps. Les intervenantsdans cette campagne informentque tous les espaces d'une habi-tation sont vite envahis en casd'émanation, en précisant queles risques augmentent quand le

système d'aération est défaillantlui aussi. «L'intoxication estimportante si les victimes pré-sentent des vertiges, troubles ducomportement, perte de connais-sance...», nous déclare un prati-cien spécialiste exerçant à l'EPHIbn-Zohr de Guelma, précisantque la vigilance est de mise àl’approche de l'hiver. Vérificationchaque année des installationsde chauffage, des conduits, nepas boucher les aérations, tellessont les recommandations de

cette campagne de sensibilisa-tion, qui va durer huit jours, du 15au 22 novembre. Selon le programme dévoilé

par la cellule de communicationde la Protection civile de lawilaya, cette campagne se pré-sente sous forme de portesouvertes et touchera le grandpublic des daïras de Guelma,Bouchegouf, Hammam Debagh,Hammam N'bails, Khezaras etOued Zenati.

Noureddine Guergour

Le Soird’Algérie Mardi 15 novembre 2016 - PAGE 10Faits divers

GUELMA

Les pompiers sensibilisent sur l'intoxication au monoxyde de carbonePlusieurs familles ont failli perdre la vie sans même

s'en apercevoir. En cause : le monoxyde de carbone éma-nant du chauffage ou du chauffe-bain.

Dans le même sillage, 2 362véhicules et 7 086 individus ont étécontrôlés (dont 3 conducteurs ontété arrêtés pour conduite en étatd’ivresse et présentés devant la jus-tice), 208 P-V ont été établis auxautomobilistes pour diverses infrac-tions, 49 permis de conduire ont étéretirés aux chauffards, plusieursmotocyclistes ont été verbaliséspour nuisance sonore des motossans pot d’échappement, ainsi que11 467 interventions effectuées enpatrouille motorisée et pédestredans les milieux urbains, note enco-re le bilan, qui fait ressortir égale-ment une étude pour l’élimination de

7 points noirs, objets de plusieursaccidents, alors que la prudencereste toujours de mise.Dans les activités des différentes

brigades de l’urbanisme et la protec-tion de l’environnement, le bilanenregistre 17 contraventions dansdifférents délits, notamment les éta-lages de marchandises sur la voiepublique, les constructions illicites,

les bavures urbanistiques, les véhi-cules en panne perturbant la circula-tion, les détritus abandonnés, l’en-tassement des ordures, l’élevagedes animaux dans les centres d’ha-bitation, etc. Des solutions en vue, àl’effet d’éventuelles solutions pouréradiquer ces fléaux nuisibles à lasanté publique. Par ailleurs, plu-sieurs sorties ont été effectuées encompagnie des services du com-merce et des APC à travers les com-merces. Reste que le numéro Vert1548 et le 17 police-SOS demeurenttoujours au service des citoyens.

B. Henine

BILAN DU MOIS D’OCTOBRE 2016

Plus de 11 400 interventions des policiers à Naâma

Le bilan du mois d’octobre 2016, établi par la Sûreté dewilaya de Naâma, en milieu urbain concernant la sécurité rou-tière, fait état de 10 blessés dans 10 accidents de la route,causés généralement par le non-respect du code de la route(refus de priorité, excès de vitesse et autres).

«Les ouvriers effectuaient destravaux d’entretien et de réfectionde certaines parties du tunnel en

question quand l’échafaudage,de plusieurs mètres de haut,s’est écroulé tel un château de

cartes sous l’effet de la surchar-ge. Les éléments de Protectioncivile sont intervenus avec céléri-té et les 35 ouvriers furent trans-férés vers les polycliniques deBen-M’hidi et Bouteldja. Tous présentent des blessures

plus ou moins graves et actuelle-ment, leur état est stationnaire.De fait, ce sont 5 unités de la

Protection civile qui ont été mobi-lisées avec 11 ambulances et 4camions ainsi qu’une cinquantai-ne d’éléments avec un médecincommandant», a-t-on ajouté.Il est à signaler que c’est

l’Agence nationale des barrageset transferts (ANBT), qui supervi-se les travaux en question.

Daoud Allam

BARRAGE DE CHAFFIA (EL TARF)

35 personnes blessées dans l’effondrementd’un échafaudage

Selon un communiqué de la Protection civile, «ce sontexactement 35 ouvriers d’une entreprise qui ont été blesséslors de l’effondrement d’un échafaudage installé dans le tun-nel «du trop-plein» au niveau du grand barrage de Chaffia,sis dans la commune éponyme et qui a une capacité de stoc-kage de 160 millions de mètres cubes, et ce, hier matin».

En effet, et selon nos mêmessources, les deux adolescentesétudient au CEM sis au centre-ville d’El Tarf et habitent la cité

des 300 logements Koreïchi.Les raisons qui les ont pous-sées à fuir leur domicile ont traitparticulièrement à leurs condi-

tions de vie exécrables du faitque leurs parents sont extrême-ment conservateurs et qu’ellessont interdites de télévision,d’avoir un téléphone portable,et même d’avoir un compteFacebook comme les autresjeunes de leur âge. D’ailleurs,ce sont les raisons invoquées

dans la lettre trouvée. Parailleurs, les services de sécuritéont diligenté une enquête et ontétabli un bulletin de recherchepour retrouver les deux adoles-centes qui ont pris la poudred’escampette dans une totalediscrétion.

D. A.

LES SERVICES DE SÉCURITÉ ONT LANCÉ LES RECHERCHES

Fugue de deux adolescentesDeux adolescentes âgées de 14 et 15 ans ont fugué de

leur domicile, hier, en laissant une lettre à leurs parentsdans laquelle elles expliquent les raisons de leur acteextrême, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon le responsable de lacellule de communication de laProtection civile d'Oum-El-Bouaghi en date du 12 de cemois, les éléments de l’unité

secondaire de la Protection civi-le de Aïn M’lila se sont déplacésà la cité du 1er-Novembre 3dans l'un des quartiers de laville pour dégager le corps sans

vie d'un septuagénaire. Selon lemême communiqué, la victime,un homme répondant aux ini-tiales de A. M. âgé de 70 ansaurait trouvé la mort en chutantdu premier étage où il occupaitun appartement, une chute qui

lui a été fatale, puisqu’il renditl’âme sur les lieux de l'accident.Le corps de la victime a été

transféré par les pompiers àl'EPH Amirat-Slimane de lalocalité.

Moussa Chtatha

OUM-EL-BOUAGHI

Chute mortelle d’un septuagénaire à Aïn M’lilaUn homme âgé de soixante-dix ans a trouvé la mort en

chutant d'un immeuble.

MOSTAGANEM

Arrestation de 2 dealeurs enpossession decannabis et depsychotropesLes éléments de la brigade de

lutte contre les stupéfiants de laSûreté de daïra de HassiMamèche ont réussi à mettre lamain sur deux individus qui com-mercialisaient de la drogue, a indi-qué dimanche dernier la cellule decommunication de la Sûreté dewilaya.Agissant sur information, les

enquêteurs ont arrêté deux dea-leurs âgés de 25 et 26 ans à la forêtde Bladia, relevant de la localité deHassi Mamèche et une fouille cor-porelle a permis la découverte deprès de 253 grammes de cannabis,de 33 comprimés psychotropesainsi qu'une somme d'argent esti-mée à 2 850 DA. Présentés au parquet de

Mostaganem, les mis en cause ontété placés sous mandat de dépôtpour le chef d’inculpation dedétention de stupéfiants à des finsde commercialisation.

A. B.

SOULAGEMENT DANS LE QUARTIERDE SID-EL-BACHIR

Enfin, le gang des troismalfaiteurs arrêté à OranC’est dans la commune de Bir-El-Djir que trois individus

tous des repris de justice, parmi eux un délinquant qui cumu-le à lui seul 15 mandats d’arrêt, activaient dans le quartier deSid-El-Bachir. Entre trafic de drogue et agressions, le gang semait la ter-

reur parmi la population. Âgés entre 25 et 40 ans, ces indivi-dus avaient imposé leur loi aux riverains.Sauf que la brigade relevant de la Sûreté de wilaya n’a

pas ménagé ses efforts pour les mettre hors d’état de nuire.Ainsi, après une fouille des domiciles des accusés, desarmes blanches et de la drogue ont été saisies. L’arrestation des trois malfaiteurs a grandement soulagé

les habitants du quartier. A. B.

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Le Soird’Algérie Culture Mardi 15 novembre 2016 - PAGE 11

SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED,ALGER)Du 16 au 19 novembre : 1re éditiondu concours national Abdelkrim-Dalide la chanson andalouse.BIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIAJEUNESSE (38, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Mercredi 16 novembre à 14h30 :Rencontre avec la jeune poétesse

Sarah Hadj Messaoud, autour deson recueil Mes mots sur les maux,paru aux Editions El-Faïrouz.MAISON DE LA CULTURE AHMED-AROUA (KOLÉA, TIPASA)Du 15 au 30 novembre : Film Lepuits de Lotfi Bouchouchi, avecNadia Kaci, Laurent Maurel, ZahirBouzerar, Layla Metsitane,Mohamed Adar, Ourais Achour.SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH

EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER)Jeudi 17 novembre à 18h30 :Concert de Zahia Benzengli àl’occasion de la sortie de l’albumFlorilège andalou.GALERIE EZZOU’ART DU CENTRECOMMERCIAL & DE LOISIRS DEBAB-EZZOUAR (ALGER)Jusqu’au 24 novembre : Exposition«Un moment de vie» de l’artisteplasticien Mahmed Irki.

BIBLIOTHÈQUE NATIONALE (EL-HAMMA, ALGER)Jusqu’au 15 novembre : Exposition«Gravures de El Quijote», àl’occasion de l’année MiguelCervantès en Algérie.MUSÉE NATIONAL DU BARDO(AVENUE FRANKLIN-ROOSEVELT,ALGER)Jusqu’à la fin de l’année :Exposition «L’Algérie dans la

préhistoire. Recherches etdécouvertes récentes».GALERIE ASSELAH (39, RUEASSELAH-HOCINE, ALGER)Jusqu’au 18 novembre : Expositionde peinture «Vers une autredimension» de Mohamed Djoua.GALERIE AÏCHA-HADDAD (84, RUEDIDOUCHE-MOURAD, ALGER)Jusqu’au 17 novembre : Expositionde peinture par Asma Mebarki.

[email protected]

14e ÉDITION DU DIMAJAZZ

La guerre des communiquésAsix jours du lancement de la

14e édition du Festival inter-national Dimajazz de

Constantine, les organisateursont posté un communiqué surleur page officielle en interpellantle public sur la nécessité de semontrer solidaire envers «son»public. Plutôt qu’un communiqué,c’est un appel au public du Dima-jazz lancé dimanche par lesorganisateurs qui affirment com-prendre les critiques et lesdoutes légitimes de beaucoupd’inconditionnels quant à l’éditionde cette année. Précisant d’em-blée qu’ils ne peuvent pas toutrévéler, les auteurs déclarentcependant que les préparatifs dufestival «se déroulent dans desconditions extrêmement diffi-ciles» et de pointer deux raisonsprincipales à l’origine de ces diffi-cultés : d’abord, les moyensfinanciers puisque, rappellent-ils,le Dimajazz a été «sévèrementtouché» par les restrictions bud-gétaires qui ont frappé le secteurde la culture. D’où le retard enre-gistré dans l’annonce des datesde cette édition car «la liste desfestivals institutionnalisés main-tenus par le ministère n’a été ren-

due publique qu’au mois de mai2016». Les organisateurs affir-ment, par ailleurs, que lesassemblées élues de Constanti-ne refusent d’aider le festivaldepuis deux années ; ils accu-sent à ce propos «des partis poli-tiques» aux commandes de laville. La deuxième raison invo-quée est le lieu où se dérouleral’événement, la toute nouvellesalle Ahmed-Bey inaugurée enavril 2015 et devenue «un sanc-tuaire difficile à franchir» alorsqu’elle était censée s’ouvrir à lajeunesse de Constantine pourqu’ils puissent être nombreux àaccéder aux grands événementsculturels. «En 2015, il a fallumener une bataille pour y intro-duire le Dimajazz et le mêmescénario se répète cette année.L’organisme chargé de sonexploitation exige en effet desconditions financières qui dépas-sent l’entendement. Nous avonsfrappé à toutes les portes en res-pectant la hiérarchie et ce n’estque la semaine dernière que laquestion a été tranchée par lenouveau wali M. Kamel Abbas».Ainsi, l’édition 2016 s’annonceplus pénible que celle de l’annéedernière : le ton général de cetexte indique que le grand publicdevra prendre son mal en patien-ce pour pouvoir accéder auxconcerts. Les organisateurs

demandent, en effet, aux fidèlesdu festival de se montrer soli-daires et compréhensifs quantaux conditions dans lesquelles sedéroulera l’événement maisaussi, annoncent-ils, quant auxtarifs d’entrée car «les recettesdes concerts doivent contribuerau financement du festival».

Or, à l’heure où nous écrivons,un communiqué de l’Office natio-nal de la culture et de l’informa-tion (ONCI) vient de tomber pourdémentir l’information selonlaquelle le festival se déroulera àla salle Ahmed-Bey : «Le seularrangement que nous avons euavec les organisateurs du festival

est le paiement par ces derniersdes créances de l’édition 2015que nous attendons encore à cejour.» L’ONCI dénonce ainsi l’in-capacité des organisateurs àrégler des problèmes techniqueset financiers et leur propension à«les dissimuler en incombant laresponsabilité à l’ONCI».

Pour rappel, le Dimajazz quiaura lieu du 19 au 24 novembremultiplie les têtes d’affiche avecnotamment Salif Keïta, MartaHigh, Celtic Social Club et lecome-back du rocker chaoui Dja-mel Sabri et de son groupe lesBerbères.

S. H.

Il y a bien longtemps, un amiavait ramené de France desalbums de Leonard Cohen.C’est comme si le poète etchanteur canadien était devenuun membre de notre banded’étudiants. Leonard Cohen, quipourtant chante à peine, nousberçait de sa voix mélancolique.On l’entendait et l’écoutait toutle temps. Chacun avait sa chan-son préférée comme So LongMarianne, Suzanne, The Stran-ger Song, Lover, lover, lover,Dance me to the end of love etd’autres douces mélodies. Ceuxqui n’étaient pas forts enanglais aimaient particulière-ment Un Canadien errant et ThePartisan à cause des passagesen français.

Le temps est passé. En 2016,Leonard Cohen écrit Steer yourway (Suis ta voie), une chansonde son nouvel album You wantit darker. «Suis ta voie, oh! moncœur. An par an, mois par mois,jour par jour, pensée par pen-sée», écrit le lauréat du prixPrince des Asturies des Lettresen 2011.

Que c’est triste maintenantd’entendre It seemed the betterway après avoir appris que Leo-nard Cohen est mort !

K. B. [email protected]

Leonard Cohen,le Canadien errant

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Par Kader Bakou

Auteur de plusieurs publica-tions relatives au rôle jouépar la région, et particulière-

ment Fedj M’zala, l’actuelle Ferd-jioua, dans les grands faitsd’armes et d’insurrection, tout aulong de l’occupation colonialedont, entre autres celui «Desévènements du 8 Mai 1945 àFedj M’zala», notre ami etconfrère Mokrani MohamedSadek vient de renforcer sonrépertoire et celui de l’histoire dela Révolution algérienne par unenouvelle publication ayant pourtitre, Fedj M’zala, du début de larésistance à la révolution, 1830-1954, ouvrage qui vient deparaître chez les éditions Dar ElHouda de Aïn M’lila (Oum ElBouaghi). Selon l’auteur, FedjM’zala typonyme aujourd’huiremplacé par Ferdjioua (commu-ne de la wilaya de Mila) a été lethéâtre d’évènements multiplesdes résistances et révoltes popu-laires, puis du mouvement natio-naliste et réformiste.

Tiré à 1 000 exemplaires, cetouvrage de 255 pages traduitl’esprit rebelle qui a toujoursanimé la tribu des Kotamas,issue justement de la région et

évoque la contribution de lapopulation locale aux évène-ments du 8 Mai 1945, ainsi quetous les autres sacrificesconsentis durant la révolutionarmée. L’auteur insiste sur l’im-pact des actions des Bouakaz(1713 à 1875), la révolte desZouaghas et le soutien apportépar la région à l’insurrection decheikh El Mokrani, terminant pardonner un aperçu indicatif surles fractions tribales qui compo-sent la population de Fedj M’za-la, devenue commune mixte en1880.

Abdelmadjid Mhaïmoud

VIENT DE PARAITRE À MILA

Fedj M’zala, du début de la résistanceà la Révolution 1830-1954 de

Mokrani Mohamed Sadek

Phot

os : 

DR.

L’entreprise de promotion de l’art et des activitésculturelles et sportives de la ville de Blida orga-nise, ce mercredi, une soirée musicale en hom-

mage au grand interprète de la musique arabo-andalouse, Dahmane Benachour.

Six chanteurs Ali Metidji, Chaâbane Lamari,Farid Khodja, Lamia Madini, Samir Laleug et Zer-rouk Mekdad seront de la partie. Cette soirée qui sedéroulera à la salle Alexandra de Blida, plusconnue sous le nom de la salle Ouali, sera uneoccasion pour retremper les mélomanes blidéensdans l’ambiance musicale surtout que depuis uncertain temps, écouter la nouba arabo-andalouseest devenue chose rare dans la ville des Roses.

Et c’est pour cette raison que de telles initiativessont à encourager pour préserver ce genre musicalqui, à défaut de concerts, disparaîtra à jamais alorsque Blida a toujours été le berceau, voire le bastionde la musique chère à Zyriab.

Ainsi, le public va certainement se délecter avecles belles pièces musicales que vont chanter cesinterprètes, notamment celles du maître Ali Metidjiqui est âgé aujourd’hui de 81 ans. Ancien musiciende la radio et de la télévision algériennes sous ladirection de Mustapha Skandrani, cet artiste a detout temps œuvré pour la sauvegarde de ce patri-moine. D’ailleurs, il organise tous les vendredis des

après-midis musicaux chez lui. Rappelons queDahmane Benachour est décédé le 15 septembre1976 à l’âge de 63 ans. C’est au sein de l’associa-tion El Widadia de Blida qu’il a fait ses débuts musi-caux en 1933 après avoir été découvert par legrand musicien Mohamed Yessad dit Hadj Medj-beur. De par sa voix exceptionnelle, DahmaneBenachour a fait aimer la nouba arabo-andalouseau large public. Notons enfin qu’un court-métragesur la vie et l’œuvre de ce dernier sera projeté enouverture de la soirée.

M. Belarbi

SOIRÉE EN HOMMAGE À DAHMANE BENACHOUR

La nouba arabo-andalouse ce mercredià Blida

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 15 novembre 2016 - PAGE13

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FOOTBALLALORS QUE LE PRÉSIDENT DE LA FAF SOUHAITE UNE CONSÉCRATION LORS DE LA CAN-2017

Quelles chances pourles Verts au Gabon ?

l La page des qualificationsau Mondial 2018 tournée, lesregards se tournent désormaisvers Gabon-2017 où l’ENd’Algérie aura comme adver-saires, dès le premier tour,outre le Zimbabwe, deux grosbras : la Tunisie et le Sénégal.

Georges Leekens peut conti-nuer sa mission à la barre tech-nique des Verts. C’est la princi-pale information à t irer ducommuniqué de la FAF publiéhier annonçant la réunion de l’en-traîneur belge, dimanchequelques heures après le retourd’Uyo où la sélection a pris l’eauface au Nigeria, avec lesmembres de son staff. Une ren-contre qui s’est déroulée en pré-sence du président de la FAF,lequel a tenu à assurer «le stafftechnique de son soutien aprèsavoir déjà pris les dispositionsnécessaires pour permettre àl’équipe de se préparer à la CANdans les meilleures dispositionspossibles», précise notamment letexte du site de la FAF. Lors decette réunion de travail, Leekensa fait le bilan du dernier stage dela sélection avant et pendant lematch du Nigeria et s’est projetésur la prochaine échéance, laCAN-2017(14 janvier-5 février)en l’occurrence. Aucun détailsupplémentaire n’a filtré sur lestenants et aboutissants de cerendez-vous entre Raouraoua,Leekens et les membres desstaffs de l ’EN. Le probableréaménagement du staff tech-nique avec l ’éviction du duoNeghiz-Mansouri, comme avan-cé au lendemain de la mise àl’écart du Serbe MilovanRajevac, n’est plus la «priorité»de la FAF pour la simple raisonque l ’échéance «CAN-2017»avance à grands pas. En fait,deux petits mois nous séparentdu rendez-vous gabonais durantlequel les Verts, pratiquementhors concours pour le Mondialrusse, sont dans l’obligation d’at-teindre (au moins) les demi-

finales. Dimanche, en marge dutirage au sort de la Couped’Algérie seniors-garçons,Mohamed Raouraoua a placé labarre haut en nourrissant l'ambi-tion de revenir avec le trophéedes terres gabonaises.

Celui qui admettait (enfin) queles Verts ne sont plus conqué-rants devant les grands d’Afriquea réitéré sa promesse, lors de laréunion de dimanche avecLeekens et son staff, d’offrir les«meilleures dispositions pos-sibles» pour que le Onzed’Algérie revienne du Gabonavec le trophée continental.

La «révolution» de Raouraouaen marche !

«Depuis le match face à laCôte d'Ivoire en Guinée équato-riale, l'équipe nationale n'a paseu l'occasion d'affronter un groscalibre. Aujourd'hui, nous nousrendons compte qu'i l y a ungrand travail à accomplir encorepour être parmi les ténors del'Afrique», a-t-il reconnu avouantque les démonstrations des Vertsface à l'Ethiopie, le Lesotho etles Seychelles lors des élimina-toires de la CAN-2017, n’avaientaucun sens dès lors que lescoéquipiers de Feghouli sontincapables de se mettre au dia-

pason des meilleures équipesafricaines du moment. Les reversessuyés face au Mali, la Côted’Ivoire et tout récemment faceau Nigeria, intervenu un moisaprès le premier nul concédé,face au Cameroun, par l’EN algé-rienne à Blida depuis août 2010,ont ouvert l’esprit et les yeux aupatron de la FAF qui, dans sesdifférentes déclarations, annonceune révolution prochaine au seinde l’effectif des Verts. L’arrivéed’Ounas, Bennacer et d’autresjeunes éléments encore àconvaincre pour rejoindre lesrangs de la sélection nationale(Machache, Boutobba, MaximeLopez, entre autres) semble indi-quer un prochain remue-ménageau sein de l’effectif des Verts.Parmi les joueurs ciblés par la«purge», i l semble bien queSofiane Feghouli figure en poleposition. Lui qui a «flingué» toutle monde au lendemain du nulconcédé face au Cameroun. Malen point à West Ham, il semble«chercher» une dispense lors dela CAN-2017, histoire de recon-quérir un statut de titulaire ausein des Hammers. Surtoutqu’une telle opportunité se pré-sentera forcément avec le départen sélection lors de la Gabon2017 d’un certain nombre de

footballeurs africains, à l’instar duGhanéen André Ayew et lesSénégalais Diaphra Sakho etCheikhou Kouyaté. Et l’anciennevedette du FC Valence nesemble pas l’unique élément àrayer des listes de la sélectionnationale qui verra le renfort dejoueurs auparavant «blacklistés»à l’exemple de Ramy Bensebainiet Ishak Belfodil. Même les«caprices» d’antan accordés auxinternationaux algériens serontbannis à l’image de ces datesFifa où l’Algérie est la seule équi-pe qui ne dispute que les matchsofficiels. Aussi, désormais lesVerts vont devoir venir auxstages pour un programme quicomprendra également desmatchs amicaux internationaux.Des regroupements seront effec-tués en Afrique au l ieu duCTN/FAF de Sidi Moussa quandla situation l ’exige. Aussi, leregroupement qui précédera laCAN-2017 sera selon toute vrai-semblance organisé au Gabonsinon dans un pays limitrophe dupays des Bongo. Un match ami-cal est prévu avant le rendez-vous gabonais. Le nom de laCôte d’Ivoire, champion d’Afriqueen titre, est cité pour donner laréplique à Bentaleb et consorts.

M. B.

LA PROCHAINE DATE FIFAAURA LIEU ENTRE LE 28 AOÛT

ET LE 5 SEPTEMBRE 2017

Algérie-Zambieun jour d’Aïd ?

La reprise du troisième tour africainqualificatif du Mondial 2018 aura lieuau début du prochain exercice sportif.Les deux prochains rounds (3e et 4e

journées) se joueront lors de la dateFifa qui s’étalera du 28 août 2017 au 2septembre de la même année. Dans legroupe B, composé de l’Algérie, duNigeria, du Cameroun et de la Zambie,les deux étapes à venir sont d’impor-tance. Si les Super Eagles remportentleur face-à-face direct avec les LionsIndomptables, ils anéantiront tous lesespoirs de leurs adversaires. Parmilesquels les Verts de Georges Leekens(ou d’un autre entraîneur). Ces der-niers auront en face les Chipolopolosde la Zambie à qui ils rendront visite àNdola à la fin du mois d’août, probable-ment le lundi 28 août sinon le mardi 29août. Pour la manche «retour», lesdates entre le samedi 2 septembre etle mardi 5 septembre sont proposéessachant qu’entre les deux rencontresun minimum de 72 heures est imposépar la Fifa.

Si les prévisions calendaires sontrespectées, la date du 1er septembre2017 coïncidera avec le premier jourdes fêtes de l’Aïd El-Kébir. Soit la veilledes matchs «retour» de la zone africai-ne. Les Verts qui devront retourner enAlgérie juste à la fin du premier roundface aux Zambiens devront opter nor-malement pour la date du 3 septembresinon le 4 septembre. Cela dépendra,faut-il le rappeler, de l’observation ducroissant lunaire prévue le jeudi 31août. Si l’Aïd El-Kébir est fêté le 2 sep-tembre, la rencontre Algérie- Zambieaura lieu quarante-huit heures plustard, soit le lundi 4 septembre.

Il est bon de signaler que la Fifa aprévu trois dates avant la reprise desqualifications du Mondial. Outre la pre-mière date consacrée exclusivementau continent africain, la CAN-2017étant prévue entre 14 janvier et le 5février, l’instance d’Infantino a arrêtéles dates du 20 au 28 mars 2017 pourles matchs internationaux puis uneseconde entre le 5 et le 13 juin 2017.Celles-ci devront voir la FAF program-mer des matchs amicaux en prévisiondes qualifications du Mondial-2018 quis’achèveront en novembre de l’annéeprochaine.

M. B.

EN MARGE DE LA CÉRÉMONIE DU TIRAGE AU SORT DES TRENTE-DEUXIÈMES DE FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIE SENIORS-GARÇONS

Raouraoua dégage la responsabilité des joueursl La FAF se tourne vers la CAN-

2017. Au lendemain de la défaitesubie à Uyo, son présidentMohamed Raouraoua expliquait àla presse qui couvrait le tirage ausort des 32es de finale de la Couped’Algérie le pourquoi du com-ment.

Le patron de la Fédération defootball n’a jamais assisté à pareillecérémonie. Dimanche soir, il était àl’ESHRA d’Aïn Bénian, certaine-ment pour marquer les esprits. Enfin communicateur, MohamedRaouraoua a apparu détendu, passtressé et déterminé à en«découdre» avec tous ceux qui lecritiquent et descendent en flammesson équipe nationale. Face auxjournalistes qu’il évite habituelle-ment, Raouraoua a repris de vieillesrengaines. «Le football n’est pasune science exacte. C’est un jeu fait

de victoires et de défaites. Cettefois-ci, la chance n’a pas été denotre côté et on doit l’accepter. Quiaurait cru que le Cameroun allaitperdre deux points sur son stadedevant la Zambie ? Nous devonspenser à l'avenir proche et corrigerles lacunes dont souffre le groupe.Les éliminatoires devront reprendrele mois de septembre et nousavons 4 matchs à disputer», a-t-ild’abord déclaré devant un parterrecurieux de comprendre les raisonsd’une telle bérézina. Pour le premierresponsable du football national,l’échec d’Uyo est « logique » et nepeut être accusé d’avoir failli.«Personne n’est responsable.Pourquoi ne pas dire qu’on a fait unbeau match ? Qu’on s’est créé aumoins six occasions de but, alorsque l’adversaire n’en a eu que troisqu’il a concrétisé, du reste», assureencore Mohamed Raouraoua, tou-

jours «protecteur» du groupeAlgérie qu’il avait déjà défendulorsque certains ont osé accuserM’Bolhi, Feghouli et Brahimi d’être àl’origine de la mise à l’écart deMilovan Rajevac. Le chairman del’instance fédérale osera même uneanalyse objective en relevant quel’EN «traverse une période particu-lière» dans son évolution. Unephase qui a commencé, pour nepas l’oublier, au lendemain de laCAN-2015 en Guinée équatorialeoù les Verts ont connu leur premiergros couac en se faisant lessiverpar les Eléphants de Hervé Renard,lors d’un pathétique quart de finale.

Mais Mohamed Raouraouaaffiche sa «croyance» de voirMedjani et compagnie reprendre dela hauteur. «Nous avons déjà oubliéla Coupe du monde dans la mesureoù on ne jouera pas avant août2017. Nous avons demandé aux

joueurs de se focaliser sur la CANque nous allons aborder en force.C'est un challenge très intéressantpour notre équipe nationale quijouera ses chances à fond et pour-quoi pas revenir avec le trophée àAlger», enchaîne le rusé présidentde la FAF qui se «mouillera», par la

suite, dans un discours empreintd’une certaine religiosité : «Si Allahle veut, on se qualifiera même avecneuf points. D'ici là, nous auronsune meilleure sélection, avec beau-coup plus de moyens», conclut le(pieux) patron de la FAF. Amen.

M. B.

AUJOURD’HUI À DOHA

Raouraoua reçoit l’ordre de mériteolympique de l’ACNO

En plein naufrage du football algérien, Mohamed Raouraoua recueilleéloges et récompenses. Aujourd’hui à Doha, en marge de la 21e AG del‘Acno (Association des comités nationaux olympiques), le président de laFAF recevra l’ordre de mérite olympique de ladite association. Le nom deMohamed Raouraoua a été proposé par le COA de Mustapha Berraf,autre instance nationale du sport qui a essuyé les pires critiques après ladéroute de nos sportifs aux JO de Rio de Janeiro. Raouraoua recevracette distinction des mains de Sheikh Ahmed Al-Fahd Assabah (présidentde l’Acno) en présence de Thomas Bach (président du CIO). M. B.

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 15 novembre 2016 - PAGE14

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FOOTBALLCOACH VAHID DEPUIS LE JAPON :

«Si tu fais l'unanimité,c'est pas bien»

l Quand Vahid Halilhodzic apris la tête des «Samouraïsbleus» en mars 2015, il neconnaissait rien du Japon.L'entraîneur globe-trotteurdécouvre, savoure, dérangeaussi, mais il l'assure, il n'a«peur» de rien et est «pleind'ambitions» pour le Mondial-2018. Prochain rendez-vous crucial

sur la route vers la Russie :contre l 'Arabie Saouditeaujourd’hui (11h35). «Jamais jen'aurais imaginé qu'un jour jeserais là», confie le sélectionneurde l'équipe nationale, lors d'unentretien accordé à l'AFP. «Là»,c'est le pays des «ninjas, robots,sumos», mais pas vraiment uneterre de football. Un an et demiplus tard, il défend son bilan etécarte les critiques de la presselocale après l'humiliation subiedébut septembre contre lesEmirats Arabes Unis, au 3e tourdes qualifications au Mondial.L'œil noir, il peste encore contre«l'arbitrage», selon lui «injuste».«Quand tu perds un match, tu estout seul. C'est au Japon commepartout. Tu es le coupable idéal,ça arrange tout le monde», lâchele Franco-Bosnien de 64 ans, cri-nière blanche, stature hiératiqueet mise impeccable.

«Pas inquiet du tout»Est-il inquiet pour son avenir

à ce poste ? «Ah non, non. Non,

ça, c'est mon métier. Je ne suispas inquiet du tout. Je peux êtreremercié et partir demain, mais jefais tout ce que je peux faire»,réagit «Coach Vahid», rompuaux risques de la professionaprès avoir été limogé dans sariche carrière au Paris SG et enCôte d'Ivoire. «Je n'ai pas peurde cette responsabilité». C'estqu'il aime les défis, le technicienqui a conduit en 2014 l'Algérie àune qualification historique en 8esde finale du Mondial avant unebatail le épique face àl'Allemagne : «j'en ai encore lachair de poule», souffle-t-il. Alorsil travaille d'arrache-pied, pas-sant des heures à décortiquerdes vidéos, à peaufiner sa tac-

tique. Sa femme est restée àLille, ses enfants à Paris, sonquotidien est monacal, toutabsorbé qu'il est par sa tâche.Déterminé à «transformer le foot-ball japonais, qui traverse unmoment délicat» avec la décep-tion des précédentes Coupes dumonde et d'Asie. «Un payscomme le Japon doit avoir unniveau supérieur», assène VahidHalilhodzic. «Je suis vraimentengagé dans ce projet. Je bous-cule peut-être certaines choses,je dis des choses que tout lemonde ne peut pas apprécier.Mais si tu fais l'unanimité, c'estpas bien». Loin, dit-il, d'être «ledictateur» qu'on décrit souvent,son style «direct peut blesser»

dans une société soucieuse àl 'extrême de ne pas heurterautrui, il le reconnaît.

«L'ambition comme Vahid»Les médias se sont fait l'écho

de tensions avec les joueurs,d'une communication difficile,mais lui aff irme «dialoguerdavantage» maintenant. «C'estvraiment un plaisir de travailleravec eux», assure-t-il, saluant lesens de la «discipline» et du«respect» propres aux Japonais.I ls sont même «trop respec-tueux» : «j 'aimerais bien detemps en temps qu'ils soient plusagressifs, plus malins, plusvicieux», lance le sélectionneur.«J'aimerais bien qu'ils aient l'am-bition comme Vahid», poursuit-il,parlant de lui à la troisième per-sonne comme à son habitude.«Même comme joueur, je n'ai-mais pas perdre», se souvientl'ancien attaquant (Velez Mostar,Nantes, PSG). «Il faut créer laculture de la gagne, il faut que legroupe déteste la défaite». VahidHalilhodzic déplore toutefois «lemanque de temps» pour prépa-rer les rencontres, alors que denombreux joueurs évoluent enEurope et «arrivent fatigués parle décalage horaire». Déjà se prend-il à rêver de

défiler au cœur de Tokyo, accla-mé par une foule immense. «J'aiplein d'ambition, confie-t-il, maisle chemin n'est pas facile».

CÔTE D’IVOIRELaurent Pokou,«l'Empereur

baoulé», tire sarévérence

L'ancienne gloire du football ivoi-rien, Laurent Pokou, est décédée dansune clinique abidjanaise, rapportentplusieurs sources dans la capitale éco-nomique ivoirienne. Le défunt était plusconnu sous les sobriquets de«l'Empereur baoulé» ou «l'hommed'Asmara», en référence à sa presta-tion lors de la Coupe d'Afrique desnations de football en 1970 enEthiopie. L'Ivoirien était le meilleurbuteur de l'histoire de la CAN en deuxéditions (1968 et 1970), avec un totalde 14 buts. Il ne sera dépossédé deson record que par l ' internationalcamerounais Samuel Eto'o, mais encinq éditions. Laurent Pokou (69 ans)était interné depuis de longs mois, à laPolyclinique internationale Sainte-Anne-Marie (Pisam) où il a rendu l'âmece dimanche, confirme une sourceproche de la Fédération ivoirienne defootball. L'homme souffrait d'un «malpernicieux» contre lequel il a lutté etqui l'a «arraché à notre affection», pré-cise une autre source famil iale.Laurent Pokou a porté 70 fois (1967-1980) la tunique tricolore orange-blanc-vert de la sélection ivoirienne defootball. Plusieurs fois champion deCôte d'Ivoire avec son club de cœur,l'Asec Mimosas, il a mené une carrièreprofessionnelle en France, notamment,au Stade Rennais et à l'AS NancyLorraine.

AFRIQUE DU SUDLa fédérationsud-africaine

suspend Mashaba

La Fédération sud-africaine de foot-ball (Safa) a annoncé, dimanche, lasuspension jusqu’à nouvel ordre, deson sélectionneur national ShakesMashaba. Mashaba sera remplacé parl’un de ses adjoints, Owen da Gama,pour le match amical face auMozambique, prévu mardi. «Cela sem-blait nécessaire d’employer desmesures disciplinaires après le regret-table incident du stade Peter Mokabasamedi», a indiqué la Safa, refusant defaire tout commentaire supplémentairepour le moment. Mashaba pourraitpayer son oisiveté après la rencontreface au Sénégal (2-1) en qualificationsdu Mondial-2018, lui qui a mis prèsd’une heure avant de se rendre enconférence de presse. Selon la presselocale, le sélectionneur des BafanaBafana était sur la sellette depuis desmois après la non-qualification pour laCoupe d'Afrique des nations (CAN-2017).

COUPE D'ALGÉRIE SENIORS-GARÇONS (32es DE FINALE)

MOB-NAHD, CSC-ASMO et JSMB-USMB à l'affichel Le tirage au sort des 32es

de finale de la coupe d'Algériede football qui s'est déroulédimanche à Alger a donné lieuà de belles affiches entre MOBéjaïa-NA Hussein-Dey, CSConstantine-ASM Oran et JSMBéjaïa-USM Blida. Le tirage au sort effectué à

l'Ecole supérieure d'hôtellerie etde restauration d'Aïn-Bénian(Alger), a vu la présence duministre de la Jeunesse et desSports, El Hadi Ould Ali, du pré-sident de la Fédération algé-r ienne de footbal l (FAF),Mohamed Raouraoua et lesprésidents de clubs qualifiésaux 32es de finale de la Coupe

d'Algérie. «C'est un match qu'ilfaut prendre très au sérieuxface à une équipe du NAHDhabituée à jouer les premiersrôles en Coupe. Nous avonsl'avantage de recevoir sur notrestade, ce qui est très importantdans ce genre de rencontres. On va jouer nos chances à

fond et faire le maximum pourarracher la qual i f icat ion», adéclaré à l 'APS, le nouveauprésident du MOB, Far idHassissen. Le CS Constantine qui tra-

verse une période difficile, aural 'occasion de se réconci l ieravec son public à l'occasion deson match face à l'ASM Oran,mais la tâche des Sanafir ne

sera guère faci le face auxOranais. «C'est une rencontreentre deux équipes qui seconnaissent très bien. On vaessayer de faire le maximumface à un spécialiste de Coupe.Notre premier objectif reste leretour parmi l'élite, mais dansce genre de matchs, tout estpossible», a déclaré à l'APS, leprésident de l 'ASM Oran,Mohamed El-Moro. Le tirage au sort de la Coupe

d'Algérie 2016 a donné l ieuégalement à une affiche entreanciens pensionnaires de Ligue1, à savoir JSM Béjaïa, leaderactuel de Ligue et USM Blidaqui occupe la 3e place du clas-sement. Le DRB Tadjenanet qui

occupe la dix ième place duclassement de Ligue 1 avec 12peti ts, se déplacera à BordjBou-Arrér id j pour af f ronterl'équipe locale, une rencontrequi sera peut-être synonyme dedéclic pour les protégés de l'en-traîneur Bougherara. Le vainqueur de la dernière

édition, le MC Alger, a héritéd'un club de division amateur, àsavoir l'OM Arzew. Le championd'Algér ie 2015-2016, l 'USMAlger devra passer ce cap sansdifficulté devant l'équipe du NTSouf (Inter-Régions).

*Les rencontres des 32es definale se dérouleront les 25 et26 novembre sur le terrain duclub tiré en premier.

Le tirage au sort1. ES Sétif (Ligue 1)-SCM Oran (Amateur) 2. CRB Aïn-Fekroun (Ligue 2)-O. Médéa (Ligue 1) 3. CS Constantine (Ligue 1)-ASM Oran (Ligue 2) 4. CAM Skikda (Régionale)- ES Guelma (Amateur)5. RC Relizane (Ligue 1)-ES Mostaganem (Amateur) 6. RC Kouba (Amateur)-USM Bel-Abbès (Ligue 1) 7. USM Alger (Ligue 1)-NT Souf (Inter-Régions)8. AS Bordj Ghedir (Inter-Régions) - CR Belouizdad (Ligue 1)9. JSM Béjaïa (Ligue 2)-USM Blida (Ligue 2)10. A. Sidi Mahdi (Régionale)-MC Saïda (Ligue 2) 11. US Chaouia (Amateur)-IRB Lahdjar (Inter-Régions) 12. US Beni Douala (Amateur)-NR Bouchegouf (Régionale) 13. CRB Hennaya (Inter-Régions)-Représentant du Sud-Ouest 14. WAB Tissemsilt (Inter-Régions)-JS Kabylie (Ligue 1) 15. IS Tighennif (Inter-Régions)-E. Sour-Ghozlane (Régionale) 16. USM Annaba (Amateur)-US Biskra (Amateur)

17. DRB Staouéli (Régionale)-IRB El-Kerma (Inter-Régions) 18. Nasr El-Fedjoudj-IRBAE Hadjar (Saïda/Régionale) 19. MO Béjaïa (Ligue 1)-NA Hussein-Dey (Ligue 1)20. CA Batna (Ligue 1)-JS Azazga (Inter-Régions) 21. JSB Sidi Bouaziz (Régionale)-ASO Chlef (Ligue 2) 22. ORB Oued-Fodda (Inter-Régions)-Paradou AC (Ligue 2) 23. MC Alger (Ligue 1)-OM Arzew (Amateur)24. USM Khenchela (Amateur)-EC Oued Smar (Régionale)25. NC Magra (Amateur)-JS Saoura (Ligue 1) 26. RCB Oued R'hiou (Amateur)-ES Bouakal (Inter-Régions)27. FCB Frenda (Inter-Régions)-HB Chelghoum Laïd (Amateur)28. MB Oued Sly (Inter-Régions)-USM Harrach (Ligue 1) 29. MC Oran (Ligue 1)-MC El-Eulma (Ligue 2) 30. ES Berrouaghia (Inter-Régions) -US Tébessa (Amateur) 31. CABB Arréridj (Ligue 2)-DRB Tadjenanet (Ligue 1) 32. CRB El-Milia (Régionale)-MB Rouissat (Amateur).

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FOOTBALLNA HUSSEIN-DEY

Le Nasr veut renouer avecles victoires

l 11e avec 12e points, le NAHussein-Dey reste sur une sériede cinq matchs sans victoire enchampionnat, 450 minutes dedisette. Sa dernière victoireremonte au 30 septembre der-nier face au CA Batna (2-1), ilprépare son derby face à l’USMAlger avec comme ambition derenouer avec les succès et derevenir au classement.

L’arrivée d’Alain Michel à labarre technique n’a pas donnéencore ses fruits. Succédant àYoucef Bouzidi, le technicienfrançais espère remporter sa pre-mière victoire avec les Sang etOr jeudi à l’occasion du derbyalgérois. «Après quatre défaitesde rang en championnat, on nepeut pas faire la fine bouche surun point pris lors d’un derby (faceau CRB) qui partait à chanceségales (…) Je reste satisfait dece résultat qui brise cette mau-vaise série, c’est ce que je

retiens», a déclaré Alain Michelqui affirme que face à l’USMA,l’équipe «doit commencer avecune nouvelle bonne série, si c’estbien possible. L’USMA part favo-rite sur papier, mais seulementsur papier. Nous aurons nospropres arguments à faire valoir,nous jouerons nos chances lors

de cette partie, car ce qui estaujourd’hui important, c’est d’en-granger un maximum de pointsd’ici la trêve hivernale». Et pourbien se préparer au plan anti-usmiste, l ’ancien driver duChabab compte mettre sur piedun nouveau schéma tactique.«Face au CRB, dans le schéma

que nous avions mis en place,lorsque les deux milieux de ter-rain de couloir ne font pas le tra-vail défensif, ça apporte systé-matiquement un déséquilibrederrière, c’est ce qui est arrivélors de cette rencontre. Il fautque tout le monde assume satâche à 100%, c’est ça qui appor-tera de l’assurance et de la soli-dité en défense», a expliquéAlain Michel exhortant ses pou-lains à assumer chacun son rôlesur le terrain. A ce titre, il comptemettre dans le bain quelquesjeunes du Milaha. «Il y a une cer-taine quantité de jeunes talen-tueux au club. Le NAHD a tou-jours été un club qui puise dansson réservoir. La direction duclub veut perpétuer cette traditionet nous travaillons là-dessus. Il ya certains jeunes qui sont vrai-ment pas mal, il y a Khacef, AïtAbdelmalek, mais aussi Bouzidiqui est très bon. Chacun aura sachance bientôt», a-t-il déclaré enespérant remporter sa premièrevictoire avec le NAHD jeudi.

Ah. A.

ATHLÉTISME : MARATHOND’ATHÈNES

Belle 2e place pourDahmani Kenza

Kenza Dahmani a terminé le 34e

Marathon international d’Arthènes(Grèce) à la 2e place avec un chrono de2h 38mn 28sec remporté, dimanche,par la Kenyane Nancy Aruseie en 2h38mn 13 sec. Une belle performancepour la championne d’Algérie du semi-marathon, qui avait terminé à la 50e

place du marathon des derniers Jeuxolympiques de Rio avec un chrono de2h 38:37. Par ailleurs, la 3e place dumarathon d’Athènes est revenue à laGrecque Ourania Rembouli qui complè-te le podium avec un temps de 2h49mn 24sec. Chez les hommes, c’estégalement un Kényan qui s’est imposé.Il s’agit de Luka Rotich Lobuwan, 28ans, qui a remporté l’épreuve en 2h12min 49 sec devant ses compatriotesBenson Kipruto (2h 13min 24sec) etBernard Kitur (2h 13min 32 sec). Pourrappel, quelque 50 000 coureurs, venusdes quatre coins du monde, ont partici-pé à la 34e édit ion du marathond’Athènes. Ils ont emprunté la mêmeroute que Phidipiddes en 490 avant JCet que lors des Jeux olympiques de1896. Un parcours de 42,195 kilo-mètres entre la bourgade de Marathonet le stade de marbre d’Athènes.

Ah. A.

CONFÉDÉRATION AFRICAINED’ATHLÉTISME (CAA)

L’Algérien HakimToumi élu à

la commissiondes athlètes

L’ancien champion d’Afrique du lan-cer du marteau, l ’Algérien HakimToumi, a été élu à la commission desathlètes à la Confédération africained’athlétisme (CAA). Présidée par leKényan David Rudisha, double cham-pion du monde et olympique du 800 m,qui a remplacé l'ancien sprinteur nami-bien Frankie Frederick, cette commis-sion est composée de l'ancienne sprin-teuse nigériane Mary Onyali et del’ancienne sprinteuse ivoirienneAmandine Allou Affoué. Elle devraitêtre complétée prochainement par troisnouveaux membres d'Afrique du Sud,d'Ethiopie et du Cameroun.

Ah. A.

USM ALGER

Les Rouge et Noir préparent le Milaha

Une occasion pour les cama-rades de Zemma de se racheterd’autant plus qu’ils restent surdeux défaites consécutives, faceau CAB (2-1 ; 9e journée) etdevant l’USMH (0-2 : 10e jour-née). Et sur les trois derbies dela capitale en championnat,

l’équipe de Soustara n’a rempor-té qu’un seul, face au CRBelouizdad (1-0 ; 5e journée)avant de perdre face au MCA (2-1 ; 7e journée) et devant l’USMEl-Harrach (2-0 ; 10e journée).Pour le derby de ce jeudi, le néo-driver usmiste a tracé un pro-

gramme axé sur le travail techno-tactique afin de travailler lesautomatismes de l’ensemble desjoueurs. L’entraîneur Paul Put,qui a déjà conquis les suppor-ters, en décidant d’ouvrir lesportes du stade aux supporterslors de la première séance de lasemaine, attend un grand soutiende ces derniers. Eux qui étaientderrière le départ de Jean-MichelCavalli. Le technicien belge abien compris que pour réussir samission, il doit avoir le soutien dela galerie. Ah. A.

KAMEL MOUASSA(ENTRAÎNEUR DU

MC ALGER) :«Une place aupodium, il fautla défendre»Les capés de coach

Mouassa ont réussi une impor-tante victoire, dimanche soirface au CS Constantine. Unsuccès qui propulse les Vert etRouge sur la plus hautemarche du podium en compa-gnie de l’USMA et du MCO. LeMouloudia comptabil ise unmatch retard, face au MOBéjaïa. Alors que le peuplemouloudéen commence àrêver du titre, le coach desMouloudéens Kamel Mouassademeure très prudent car, pourlui, le parcours est très long.«Je ne peux être que satisfaitde cette victoire. Dans laforme, ces 3 points sont pré-cieux. Dans le fond, mon équi-pe a parfaitement réussi àremonter le score et gagner lesduels face à une équipe quinous a posé beaucoup de pro-blèmes sur le plan du jeu. Aveccette seconde victoire d’affilée,le groupe s’est complètementdécomplexé», assure-t-i l .Depuis sa venue à la tête dustaff technique, succédant àMenad, Kamel Mouassa aobtenu deux succès en autantde matchs. Ce qui n’incite pasle natif de Guelma à s’enflam-mer. «Je ne cesse de dire auxjoueurs que seul le travailpaye. Maintenant, il faut redou-bler d’efforts car on a uneplace au podium qu’il faudraitdéfendre», dira l’ex-driver de laJSK qui se projette déjà sur laprochaine sortie de son équipe.«Nous avons un autre rendez-vous important à préparer, underby face au CR Belouizdadque nous devons bien négo-cier», conclut Mouassa.

A. A.

RC RELIZANE

La pression commence à monter avant la JSKl Il ne reste plus que 5 jours

avant la rencontre tant attendueface à la JS Kabylie. Chez lesjoueurs, la pression commence àmonter.

Le staff technique l’a bienremarqué et tente, par tous lesmoyens, de canaliser cette pres-sion et la rendre positive pour lesjoueurs, afin de leur permettred’aborder ce match dans lesmeilleures conditions possibles et

certainement pas comme faceaux gars du Titteri, l’Olympiquede Médéa. Ainsi, après que leprésident Hameri et l’entraîneuren chef Bouakaz eurent beau-coup discuté avec les joueurs, lestaff technique s’est tourné main-tenant vers un travail de sensibili-sation et de motivation pourmettre les joueurs en confianceavant de reprendre la compétitionofficielle. Le Rapid est d’ores et

déjà plongé dans l’ambiance decette rencontre et a un seul motd’ordre : la victoire et les troispoints du match pour avancer.Après cette discussion avec ladirection, les joueurs ont comprisqu’il fallait battre le fer tant qu’ilest chaud, à commencer par leprochain choc de la 12e journéedu Championnat face auxCanaris de la JS Kabylie.

A. Rahmane

AU LENDEMAIN DU CRI LANCÉ PAR LES ASSOCIATIONS SPORTIVES DE LA RÉGION

El Hadi Ould-Ali dépêche une commissiond’enquête à Tamanrasset

Réagissant à l’appel pressantdu mouvement associatif sportifde la wilaya de Tamanrasset, leministre de la Jeunesse et desSports El Hadi Ould-Ali a pris ladécision de dépêcher une com-mission d’enquête à l’effet de s’en-quérir sur place de la situationdéplorée par l’ensemble desacteurs dans le domaine dessports dans cette région du Suddu pays. En effet, pas moins de 27clubs ainsi que des présidents,entraîneurs et autres figures spor-tives locales issus de

Tamanrasset et d’In Salah ont prispart récemment à un point depresse pour dénoncer — diront-ils— leur ras-le-bol voire l’exclusionauxquels ils sont confrontés nonsans remettre en cause le travailde la commission d’attribution dessubventions. Saisissant les hautesinstances du pays dont le MJS.Les plaignants sont allés même às’élever contre l’absence totaled’une stratégie de prise en chargedes potentialités du Sud et la mau-vaise gestion des infrastructuresdédiées à la pratique et la promo-

tion des sports toutes disciplinesconfondues. Cela dit, tous ces crisde détresse lancés par les asso-ciations sportives de la wilaya deTamanrasset n’ont pas laisséinsensible le MJS, lequel a donnédes instructions fermes à sesenquêteurs en vue de faire toutela lumière sur le sujet avant deprendre les décisions qui s’impo-sent pour permettre enfin auxjeunes sportifs de la région deTamanrasset d’évoluer dans unclimat sain et favorable.

Mourad Benameur

SON ASSOCIATIONORGANISERA LA FINALE DE LA

COUPE D’ALGÉRIE DE FOOTBALLPOUR DÉTENUS

Bergui à BéjaïaDans le cadre de la réinsertion du

jeune détenu, M. Abderrahmane Berguiprésident de l’association Ouled El-Houma s’est déplacé à Béjaïa pourorganiser la finale de la 9e édition de lacoupe d’Algérie de football des détenusplacée sous le thème de la lutte contrela violence prévue le 30 novembre2016 au niveau de l’établissement deBéjaïa.

Cette coupe d’Algérie des détenusest organisée par l’association OuledEl-Houma sous le patronage de Mon-sieur le Ministre de la Justice et Gardedes sceaux en collaboration avec laDirection générale des établissementspénitentiaires et de la rééducation et laDirection de la jeunesse et des sportsde la wilaya de Béjaïa. A cette occa-sion, M. Bergui Abderrahmane animeraune conférence de sensibilisation surtous les fléaux au profit des jeunesdétenus.

l Après avoir arraché le point du match nul face au MC Oran, au stadeBouakeul (0-0), lors de la 11e journée du championnat de la Ligue 1Mobilis, qui leur permet d’ailleurs de rester co-leaders, les Rouge et Noirse sont mis au travail, lundi, avec deux séances d’entraînement pour pré-parer leur prochain derby algérois face au NA Hussein-Dey, programméjeudi après-midi au stade du 5-Juillet en match avancé de la 12e journée dela Ligue 1.

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Soir Retraite Le Soird’Algérie Mardi 15 novembre 2016 - PAGE 16

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — e.mail : [email protected]

La commission de la santé,des affaires sociales, du travail etde la formation professionnelle aexaminé le projet de loi sur laretraite «en toute transparence»,a affirmé M. Melakhessou dansune déclaration à l'APS, précisantque «toutes les parties concer-nées par la loi ont été conviéesaux travaux pour donner leursavis, dont le directeur général dela sécurité sociale au ministère,l'Union générale des travailleursalgériens (UGTA), les syndicatsautonomes des secteurs de lasanté et de l'éducation nationaleet l'administration publique». «Al'exception du Syndicat nationaldes praticiens spécialistes desanté publique, les syndicatsautonomes n'ont pas répondu pré-sents», a-t-il ajouté. Le respon-sable a fait savoir que la commis-sion avait élaboré un projet derapport préliminaire sur le projetde loi relatif à la retraite compor-tant «un amendement sur la forme(formulation)» mais ne proposant«aucun amendement au fond»,ajoutant que certains «récla-maient le retrait du projet». Quatre députés de l'opposition

membres de ladite commission,qui compte 52 membres, se sontretirés des travaux lors l'adoptionpar la commission de son rapportpréliminaire le 16 octobre, a-t-ilprécisé. Le 8 novembre, des dépu-

tés de l’opposition rendaient publicun communiqué où ils dénon-çaient les pratiques opaques duprésident de la commission de lasanté, des affaires sociales, dutravail et de la formation profes-sionnelle, lui reprochant notam-ment d’avoir voulu imposer un rap-port préliminaire non conformeaux débats ayant prévalu.

Débat en plénière à l’APN le 27novembre et vote le 6 décembreL'APN poursuivra l'examen de

ce projet de loi en toute démocratielorsqu'il sera soumis à examen enséance plénière le 27 novembreprochain, a souligné le président dela commission, précisant que «80députés interviendront» à cetteséance. Si des amendements sontproposés lors de la séance pléniè-re, ils seront examinés par lebureau de l'APN qui soumettra à lacommission ceux répondant auxconditions requises, a encore préci-sé le responsable, ajoutantqu'après leur examen, la commis-sion rédigera le rapport complé-mentaire à soumettre au vote le6 décembre prochain.Le projet de loi sur la retraite

vient en application des recom-mandations de la 19e tripartite,relatives au système national deretraite et à la sauvegarde deséquilibres financiers de la Caissenationale des retraites (CNR). Le

projet de loi propose «l'abrogationdes dispositions de la retraite sanscondition d'âge instituées par l'ar-ticle 2 de l'ordonnance no 97-13 du31 mai 1997 modifiant et complé-tant la loi no 83-12 du 2 juillet 1983relative à la retraite». Les dispositifs de retraite sans

condition d'âge et de retraite pro-portionnelle ont été mis en placedans le cadre du programmed'ajustement structurel à l'effet deprendre en charge les compres-sions d'effectifs qui ont suivi la fer-meture de bon nombre d'entre-prises nationales. En dépit dudépassement de cette période, lesystème national de retraite conti-nue d'enregistrer un nombre impor-tant de départ volontaire à la retrai-te avant l'âge de 60 ans, sur la basedes dispositifs de 1997, ce qui aentraîné un sérieux préjudice pourles équilibres financiers de la CNR.

3e grève des syndicats à partir du 21 novembreAussi, le projet de loi propose-

t-il la suppression de ces disposi-tifs exceptionnels conçus pourune période transitoire et le retourà la règle de l'âge minimum de laretraite à 60 ans en vigueurdepuis 1983. Ces mesures permettent de

sauvegarder le système nationalde retraite basé sur le principe desolidarité intergénérationnelle. Par ailleurs, le projet de texte

consacre le droit des travailleursà poursuivre volontairement leuractivité au-delà de l'âge minimumde 60 ans dans la limite de cinq(5) années. Cette disposition per-mettra aux travailleurs concernésde valider des années de travailsupplémentaire au titre de leurretraite. Le présent projet de loiprévoit le principe de sources

additionnelles de financementdes dépenses de retraite quipourraient apporter un appoint àla source naturelle de finance-ment de ces dépenses consti-tuées des cotisations sociales.Mais les syndicats autonomessont plus que jamais décidés às’opposer à l’adoption de ce pro-jet de loi par les parlementaires. Après leur 2e grève en

octobre, à l’issue de leur réunionbilan du 29 octobre, ils ont pro-grammé 2 nouvelles grèves pource mois-ci, de 3 jours chacune, lapremière démarrera dès le 21novembre. Ils ont envisagé aussides regroupements aux mêmesdates, à la fois au plan régional,et un rassemblement devantl’APN le 27 novembre, jour del’entame des débats sur le projetde loi par les députés.

LSR

COURRIER DES LECTEURS

SUPPRESSION DE LA RETRAITE À 60 ANS

La dernière ligne droiteLe président de la commission de la santé, des

affaires sociales, du travail et de la formationprofessionnelle, Ali Melakhessou, a indiqué jeudidernier que le projet de loi sur la retraite avaitété examiné par la commission «en toute trans-parence».

Droit à l’indemnité compensatoireNous saluons Le Soir d’Algérie pour nous avoir réservé ce judicieux

espace qui donne un écho aux cris des retraités. Nous vous rappor-tons, ci-après, une exaction commise par la direction générale del’ENGTP de Reghaïa à l’endroit de ses retraités du Sud. Une indemnité compensatoire (IC) a été instaurée par le ministère

de l’Energie, par la circulaire n°27/Cabag du 18 avril 2009 en répara-tion, bien que tardive, d’un préjudice commis à l’encontre des tra-vailleurs du Sud, du groupe Sonatrach, dont l’IZCV n’était pas soumi-se à cotisations. Les non-résidents (personnel soumis au congé derécupération) en ont été injustement exclus, alors qu’en toute logiquece sont eux les premiers qui devaient profiter de cette mesure. L’en-semble des retraités de SH/DP et de ses filiales en ont bénéficié, saufles retraités de l’ENGTP. Cette IC, qui a été instituée pour mettre fin à une injustice flagrante,

est versée en une seule tranche dans le solde de tout compte dechaque partant en retraite. Nous espérons vivement que la raison et lebon sens de nos responsables prévalent et qu’une prompte et sagedécision soit prise pour en faire bénéficier ceux qui sont encore de cemonde.

Redjdal Khaled, Tazmalt, wilaya de Béjaïa, retraité ENGTP Hassi-R’mel

Remerciements des marinsJe tiens à remercier toute l’équipe du journal Le Soir d’Algérie et

spécialement la rubrique «Soir Retraite» pour la publication de l'articleintitulé «Pénibilité du métier de marin» dans vos colonnes du 4 sep-tembre 2016. Cette publication va certainement contribuer à mieuxconnaître le métier de marin. Encore merci de la part de tous les marins.

Khichane Abdelhakim

Le président conservateur duBrésil, Michel Temer, est décidé àprésenter cette année un projet deréforme des retraites pour sortir lepays de son grave déficit budgétai-re, malgré les résistances même ausein de ses alliés. Il n'y a pas encore de projet offi-

ciel, mais on sait déjà que le projetdurcira les conditions actuelles,notamment en ce qui concerne l'âgeminimum de la retraite.

Ses partisans allèguent que lerégime de retraite brésilien est «unebombe à retardement», avec un«trou» pour cette année qui attein-dra 46 milliards de dollars.

Les dépenses du régime desretraites, qui représentaient 2,5%du PIB en 1988, pèsent actuelle-ment pour plus de 7% dans un paysqui est de surcroît plongé dans larécession pour la deuxième annéeconsécutive.

«Le Brésil dépense en sécuritésociale la même proportion du PIBque le Japon, avec à peine un tiersde son pourcentage de personnesâgées. Je pense qu'il n'y a rien deplus parlant pour comprendre l'aber-ration de la situation au Brésil. Ici, si quelqu'un commence à

contribuer à 15 ans et que c'est unefemme, elle peut prendre sa retraiteà 45 ans», explique un expert enfinances publiques.

Le budget de fonctionnement du secteur du travail, de l'emploi et de la sécuritésociale en baisse de 33,13% en 2017

Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécuritésociale a indiqué mercredi dernier que le budget defonctionnement du secteur pour 2017 avait baissé de33,13% par rapport à 2016, soit un recul de plus de75 milliards de dinars par rapport à 2016, a précisé leministre dans un exposé devant la commission desfinances et du budget de l'Assemblée populaire natio-nale (APN), sur le budget du secteur dans le cadre del'examen du projet de loi de finances 2017. Dans le projet de budget de l'Etat pour 2017, les

crédits alloués au secteur au titre de la loi de finances2017 s'élèvent à 151 milliards de dinars contre 226

milliards de dinars en 2016. Répondant aux préoccu-pations des membres de la commission au sujet duprojet de loi relatif à la suppression de la retraiteavant 60 ans, notamment en ce qui concerne ladéclaration des travailleurs auprès des caisses de lasécurité sociale, le ministre a rappelé qu'entre 15 000et 16 000 travailleurs informels avaient été déclarésauprès des caisses de sécurité sociale.

Il a, par ailleurs, souligné que l'inspection du Tra-vail procédera en 2017 au contrôle des entreprisespubliques eat privées pour veiller à la bonne applica-tion du code du travail.

Le Brésil face au défi de moderniser son système des retraites

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 15 novembre 2016 - PAGE 17

[email protected]

Tarte au poulet250 g de pâte brisée, 4 escalopes depoulet, 2 tomates, 1 poireau, 200 g de

petits pois, 10 cl de crème fraîche, 1 œuf,1 c. à soupe de moutarde, 15 cl d’huile

d'olive, 1 bouquet de persil, 100 g degraines de sésame, 1 c. à soupe de curry,

sel, poivre

Préchauffez le four à 210 °C (th.7). Abaissezla pâte, garnissez-en un moule à tarte.Piquez-la avec une fourchette sur toute sasurface et parsemez-la de graines desésame. Faites cuire à blanc 15 minutes puislaissez refroidir. Faites cuire les blancs depoulet à la vapeur. Salez, poivrez etparsemez de curry. Faites cuire 20 minencore, puis coupez-les en aiguillettes. Lavezle blanc de poireau, coupez-le en tronçons.Faites cuire ces tronçons dans l’eaubouillante salée avec les petits pois pendant5 min puis égouttez-les. Coupez les tomatesen rondelles. A l'aide d'un fouet, montez lacrème fraîche (elle doit être très froide)comme pour une chantilly. Préparez la saucecomme une mayonnaise, ajoutez le curry puisincorporez délicatement la crème fouettée.Versez la sauce sur le fond de tarte,garnissez de légumes et décorez avec lepersil ciselé. Dégustez cette tarte avec unesalade verte.

Trucs et astucesFaire digérer les bananesà un bébé Lorsque le bébécommence à manger etqu’on peut lui donner desbananes, ces dernières sontsouvent régurgitées. Pouréviter ce problèmeet que bébé lesdigère mieux, ilfaut les fairepocher deux à troisminutes dans de l’eau bouillante après lesavoir bien pelées. Ecraser ensuite le fruitavec le sucre et le donner à l’enfant unefois tiède ou froid.

Eviter le creux de onzeheures Coup de pompe, ilsuffit de prendre unebanane et del’écraser dans unecuillère à soupe demiel. Ce mélange esthyperénergétique et

donnera rapidement laforme à une personne en état de

faiblesse. Attention, ce n’est pas indiquépour certains diabétiques.

Soigner une verruesans douleur Pour faire partir uneverrue sans douleur,faite mariner dans duvinaigre des peauxd'orange pendant unenuit. Après lamacération, couper un morceau de la taillede la verrue, pas plus car ça ramollit lapeau. Placer le morceau sur la verrue et lefaire tenir avec un sparadrap, laisser agirtoute une nuit. Renouveler l'opération tousles jours. La verrue disparaîtra doucement.

INFO

Si l'on maigrit très vite, on risquedavantage de reprendre du poids ensuite.VRAI De nombreuses observations l'ont montré! Alors, mieux vaut savoir prendre sontemps pour maigrir, et ne pas vouloirperdre plus de 3 à 4 kilos par mois audébut, 1 à 2 kilos ensuite... Ce qui peutfaire quand même, sur une année, 15 à25 kilos de moins !

Banale et bénigne, l'extinction devoix est classiquement due à uneinflammation du larynx oularyngite.Si vous sollicitez à l'excès vos cordesvocales, celles-ci se fatiguent et deviennentl'objet d'une inflammation. C'est le cas par exemple après avoir crié àpleine voix lors d'une manifestation ou pourse faire entendre, ou bien après avoir chantépendant des heures. Les cordes vocales ont alors du mal à vibreret les sons émis sont modifiés, voire trèsatténués. A l'extrême, vous devenez aphone.Et si c'était grave ?Pas de panique, l'extinction de voix est unphénomène bénin qui disparaît rapidement,

le plus souvent en 24-48 heures, voire enquelques jours.Dans tous les cas, une simple extinction devoix qui dure plus d'une semaine doitamener à consulter un ORL.Ce conseil est également valable en cas devoix bitonale (à deux tons) ou de douleurs àl'oreille associées.Enfin et surtout, si l'extinction de voix estassociée à une gêne respiratoire, cela peutêtre grave. Il faut consulter rapidement un ORL, etd'autant plus s'il s'agit d'un enfant, car sonlarynx n'est pas prêt pour résister àl'inflammation. Le risque est que l'extinction de voixtémoigne d'une laryngite sous-glottique,voire d'une épiglottite (inflammation del'épiglotte), rare mais grave.

Que faire en cas de simple extinction de voix ?Mettez vos cordes vocales au repos, c'est unimpératif. Et surtout, ne vous forcez pas àmurmurer car l'air froid qui entre par labouche aggrave la situation.Gargarisez-vous avec de l'eau tiède et dumiel de romarin ou de thym plusieurs fois parjour, ou bien avec de l'eau et du sel.Faites des inhalations d'eucalyptus ou dethym.Humidifiez votre chambre.Contre l'inflammation vous pouvez prendredes anti-inflammatoires.

SANTÉ

Au secours ! j’ai perdu ma voix

FINANCIER 80 g de poudre d'amandes, 60 g farine,

100 g beurre, 150 g sucre, 4 blancs d'œufs

Mélanger les blancs d'œufs, la farine, lesucre et les amandes en fouettanténergiquement. Ajouter le beurre fondu.Verser dans un moule beurré. Cuire 20minutes à 200°C (thermostat 6/7).

Hydratez-vousBuvez beaucoup d’eau pourvous hydrater de l’intérieur etfaites une bonne nuit desommeil (au moins 7 heures).Les cernes peuvent faire chicchez les mannequins desdéfilés, mais chez les vraiesfilles? Pas tant que ça. Aprèsavoir démaquillé votre visagepour la nuit, utilisez une crèmeau rétinol pour accélérer laproduction de collagène devotre peau. Le matin,appliquez une crèmehydratante de jour avec SPF30, puis pincez vos pommettespour un effet bonne mine.

Faites attention à voscheveuxVous ne voulez pas avoir l’airtotalement échevelée. Donc,donnez un peu d’amour à voscheveux quand vous ne portezpas de maquillage : tirez-lesen arrière avec une queue decheval ou améliorez juste votrechevelure du saut du lit en ypassant une noisette demousse de coiffage ou unevaporisation de conditionneursans rinçage pour leur donnerune texture de filledécontractée.

Blanchissez vos dentsQuand vous ne portez nirouge-à-lèvres ni blush, il estencore plus important que vos

dents soient vraimentblanches. Utiliser du fil dentaireaide : cela enlève la plaqueentre les dents, l’endroitoù elle commence à seloger habituellement.Vous pouvezégalement lesbrosser avec dubicarbonate desoude une fois parsemaine, ce quiest une alternativebon marché à unblanchimentdentaire.

Peignez vosonglesUne pointe decouleur sur vos ongles vousrend, eh bien brillante (celadétourne aussi l’attention devotre visage sansmaquillage). Lâchez-vous dans le choixdes couleurs : toutce qui va de naturelà bleu foncé, en

passant par les rouges et lesbruns.

Belle sans maquillage

BON À SAVOIR Calmer un saignement de nez

Ne vous mouchez pas lorsque survient un saignement de nez (cela risquerait d’empirer), maisasseyez-vous, avec la tête légèrement inclinée au-dessus d’un récipient qui recueilleral’écoulement. Pressez légèrement les ailes du nez pendant une dizaine de minutes. Une fois lesaignement stoppé, nettoyez-vous le visage avec un coton imbibé d’eau tiède.

Phot

os :

DR

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de treize villes du Pérou.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Ecrivain péruvien»

1- LIMA2- CALLAO3- CHICLAYO4- AREQUIPA5- CHINCHA

ALTA6- HUAN CAY7- TRUJILLO8- PISCO

9- CHIMBOTE10- SULLANA11- CUZCO12- HUARAZ13- TALARA

MOT RESTANT = REINOSO

R A R E I N O S O L O AA C O C S I P O L I Y RL H Y T R U J I L M A EA I A A L QT M C C C UZ B N A I IA O A L H PR T U H A T L A A L C AA E S U L L A N H A O CU H O C Z U C A C N I H

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

P H I L O D E N D R O N - C O RH A L E - R U E R A S - D I S EO T E - S U - T U S - C E D E SS A - P E - O T E - R A C - - SP - F O N C E E - S A V O U R EH O U S T O N - S E V I R A - NA M I T I E - H E R I T A - M TT I - E R - N A R R E E - C O IE S S E - S A L I E S - B O U MS E C - L U T T E R - D O - L E- S - C A R T E S - B A M B I NI - R A N G E S - T O M B E N TN O I R C I R - R A S - E T S -D R A - E R - D A N S E R A - OI N N E S - R I N C E R - I N UV E T U - B E R G E S - D L - ZI R E - R E L I E R - R I - O BD A - M E N A G E - P A V A N E

U - B E N I T E - R O D A I - KA M A N I T E - M A L I N - M IL A C T E E - T I T A N - D O SI L - O R - G E L E R - F O N TS I E N - D I N A R - R E S T AT E S - F E L O N - H A T E - NE N - S E M E R - D A M E - M -S - N E - U T - P A R I - S U S- D E M O N - A C T E - A U R AD E F I N I T I V E M E N T - C

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- B O U L A Y A - I S T R E S -F A T S - V E N I R - R I - A CA S E - H A - T E - L E S - C LR E - T E R R E - V I S E R - EI - P A T I R - B A S S E - S RD E L I R E - - - - T E - T A M- P I R E - - - - - E - F E - ON U E E - C - - - - - G A L O N

I R E - R A T E R - T E R - U TC E - S E V I R - B E R C E - FH - B A V E R - N O R M E - C OE T A P E S - L U I R E - P R O- R I A L - S U I T E - P U I TM I L I E U D E T E R R A I N -

LETTRES DELETTRES DE

ORISSAORISSA

- - - - - R O U R K E L A -- - - - - O R I Y A - - - -- - - - - - I N D E - - - -- - - - - A S O K A - - - -- - - - - - S I K H A R A -- - B E N G A L E - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Mardi 15 novembre 2016 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Son métier En est leténor

Durée----------------Photos----------------PagayerVille d’Italie Huile

Arsenic----------------Institut----------------Piégée

Durée----------------Crier----------------Nickel

Démonstratif----------------Nickel----------------FruitsValléeengloutie----------------Article----------------Douce

Argon----------------Magiciens

Peina----------------Désolé

Ex-Annaba----------------

Outils

Terres----------------Mesures----------------Raide

Poignet----------------Strontium----------------InutileNote----------------Préposition----------------Panorama

Fabriques----------------

DoperRinça

----------------Loupée

Rongé----------------

JaillisVoie ferrée----------------

DanseFlotter

----------------Fatal

Aperçus(inv)

----------------Souverain

Volonté----------------

RepasParti irakien----------------Régulateur

Membres----------------Glucides

Concept(ph)

----------------Hideux

Pouce----------------Attaque

Possessif----------------Cervidé

Insensible----------------Ville deFrance----------------Grecque (inv)

Consonnedouble----------------Spécimens----------------Tamis

A payer----------------Prénom

Existence----------------Bien-être----------------Saint

Dormeurs----------------Cabas----------------PoloniumCordes

----------------Guetter

Pure----------------Semblable

Son combat

1- CALIFE2- VILLE3- PAYS4- CALIFE5- RÈGNE6- VILLE DUDÉSERT7- VILLE D’ES-PAGNE8- RÉGION

OMEYYADE

1

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LETTRES DE : Omeyyades

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Mardi 15 novembre 2016 - PAGE 19

Présidentebérislienne

----------------Terrain

Paradis----------------Se moque

Anneau----------------

CrétinManganèse----------------Professeur----------------Savoure

Cité antique----------------Rayon----------------Article

Infinitif----------------Diplôme----------------FlaquesArticle----------------Voyelledouble----------------Fut apte

Roue àgorge----------------Radium----------------Joyeux

Possessif----------------Ovation----------------Vierges

Enlevé----------------

Lisse

Concept----------------

DémèlePanorama

----------------Voies

Elevées----------------Feuilletons

Prénom----------------

PhotoGrasses

----------------Cède

Iridium----------------Calife----------------Gros titre

Enlevions----------------Parasite----------------Oses

Partie----------------Dans la rose----------------Consonnedouble

Prométhéum----------------

PerforerPrison----------------Vire----------------Clore

Peuple----------------Lettre----------------SatisfaireNaturel----------------Orgie----------------Rejoint

Broyer----------------Organe----------------SoignerPalmipède

----------------Intrigue

Revenus----------------Géniteurs----------------EchouerNéon

----------------Cuivre

Atouts----------------

Aggravés

Rebellescolombiens----------------Viennes aumondeDégradation----------------

Fermerésolution

Ouestalgérien

----------------Apaiser

Conclu----------------

Volumes

Sosies----------------

NiaisesLiaison----------------Mélodie----------------Encore

Raconter----------------Dégonflés

Note ‘inv)----------------

Préfixe

Meuble----------------

HumilierRompre

----------------Génitrices

Lac----------------

CoupésCasser

----------------Glaces

Etain----------------Lettres de

TunisRigoles

----------------Sombres

Courtes----------------Arbrisseau----------------Cellulespronom

----------------Chaîne TV

Niaises----------------

Joyau

Phoque----------------

NouéesPoissons

Fruit----------------

Cries

Bateaux----------------

Détruire

Astate----------------Traîneaux----------------SaineAdulée

----------------Habits

EchéanceRoman deFeraoun----------------Cinéastefrançais

Dans le train----------------Préposition----------------Négation

Erigés----------------

CalciumSalive

Singe----------------

Article

Particules----------------

DéversaiHuttes

Oiseau----------------

Lot

Gave----------------Pots----------------Cérémonie

Musée----------------

Pur

Grecque----------------

ShootErbium

----------------Société

Idéal----------------

EgoNazis

----------------Sociétés

Dans la nuit----------------Compagnie

pétrolière

Arènes----------------

Chlore

Air----------------Négation----------------AmériciumHabiles

----------------Pays

Camps----------------

Bord

Alliée----------------Singulière-

ment

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Comment l’Afrique a-t-elleaccueilli la victoire de DonaldTrump et qu’attend-elle de

lui ? C’est à ces questions que sepropose de répondre JohnCampbell dans une récente contri-bution au Council for ForeignAffairs(*).L’intervention d’un professeur

nigérian de science politique dansThe New York Times traduit lescraintes de la grande masse desAfricains : le repli de l’Amériquesur elle-même et le mépris desquestions internationales par l’ad-ministration Trump. L'Afrique estla grande absente de la campagneprésidentielle, à l’exception d’unelégère référence au radicalisme dji-hadiste – s’agissant de la situationen Libye et non en Afrique subsa-harienne. L’intérêt de Trump pour

l’Afrique est à la mesure du poidsde ce continent dans les échangesde son pays. Les Etats-Unis impor-tent d’Afrique principalement desproduits primaires, en particulier lepétrole et les minéraux, et offrentun investissement limité dans lesmarchés «frontaliers». Les échanges reposent juridi-

quement sur un accord commer-cial préférentiel entre les Etats-Unis et l 'Afrique, la Loi sur lacroissance et les potentialités enAfrique (the African Growth andOpportunity Act- AGOA), récem-ment reconduit mais qui demeuresans conséquence majeure pourl'économie américaine. Les Etats-Unis renvoient à leur

opinion publique une image demécènes, plutôt que de parte-naires, de leur présence sur levieux continent noir. Sont notam-ment mis en exergue les pro-grammes d'assistance, principale-ment dans le domaine de la santéet de l'éducation des filles. A ce

titre, le Plan d'urgence duPrésident pour le soulagement dusida (the President’s EmergencyPlan for AIDS Relief - PEPFAR)reste, depuis sa signature parGeorge W. Bush, une parfaite illus-tration de ce mécénat. De mêmequ’il existe des accords de défen-se avec quelques pays africains,comme le Kenya et Djibouti, maisqui demeurent encore sans grandesignification. C’est sur le long terme que John

Campbell invite à apprécier l’im-portance de l'Afrique pour les inté-rêts des Etats-Unis, «en ce quiconcerne le changement clima-tique, les épidémies et toute unesérie de problèmes de sécuritépotentiels». Par ailleurs, l'Afrique pèse du

poids du nombre d’Etats qu’ellecomprend dans les organisationsinternationales et se trouve aucœur de l'agenda général desEtats-Unis pour «promouvoir ladémocratie, les droits de l'Hommeet la primauté du droit» — autantde questions qui paraissent étran-gères au lexique de Trump.Si les relations internationales

sont «façonnées par des per-sonnes aussi bien que des poli-tiques», John Campbell rappelleque si «environ 70% des ambassa-deurs (US à l’étranger – Ndlr) sontdiplomates de carrière, en Afriquetous le sont, à deux exceptionsprès : l 'Afrique du Sud et laTanzanie. De même, le secrétaired'Etat adjoint pour l'Afrique est unofficier de carrière étranger». Dans l’immédiat, aucun change-

ment notable n’est toutefois per-ceptible : «Au moins pendant unan ou deux, la politique africainede la nouvelle administrationrisque de se caractériser par unecontinuité.»C’est dans l’autre sens qu’il va

falloir chercher le changement : laperception que se font lesAfricains de l’Amérique. JohnCampbell croit pouvoir écrire,dans une autre étude, que le pres-tige des Etats-Unis prend unsérieux coup en Afrique(**).«L'image des Etats-Unis en

Afrique repose davantage sur lecommerce et l'aide. Les Africainsadmirent et cherchent à imiterl'Etat de droit des Etats-Unis et lesinstitutions de gouvernance large-ment exemptes de corruption. Ilscherchent à imiter les électionsaméricaines qui sont crédibles etacceptées par les gagnants et lesperdants. Le pluralisme ethniqueet religieux des Etats-Unis a long-temps été admiré. C'est aussi latradition américaine d'au moinsune certaine civilité en politique.»Par ailleurs, à l'exception notabledu Liberia, les Etats-Unis ne fontpas partie de la mémoire coloniale.«Hélas, ce n’est plus le cas»,

croit pouvoir dire John Campbell :«Il faudra un certain temps et uneffort considérable des Etats-Unispour réparer les dommages à leurréputation à la suite des électionsde 2016.» Ses contacts au Nigeriaet en Afrique du Sud l’autorisent àaffirmer que «pour beaucoupd'Africains, la richesse personnelleet le manque de transparenced'Hillary Clinton sont une preuvede sa corruption personnelle, ce àquoi ils sont tous trop familiers.Quant à Donald Trump, sa rhéto-rique anti-immigrants et anti-musulmans résonne négativementdans une partie du monde quienvoie un nombre important d'im-migrants aux Etats-Unis et où,peut-être, la moitié de la popula-tion est musulmane.» Ainsi, «pour un trop grand

nombre d'Africains, les Etats-Unisne sont plus un phare de la liberté

et de la démocratie. Ils partagentplutôt certaines caractéristiquesde la plupart des Etats africains,comme la corruption du gouverne-ment, la précarité des institutions,les conflits ethniques, et la mal-honnêteté des politiciens. Pournous Américains, la réalité est,bien sûr, beaucoup plus nuancée.Mais la nuance ne voyage pasbien». Du moins, pas à la vitesse des

extrêmes.A. B.

(*) John Campbell, Sub-SaharanAfrica and a Trump Administration,Council for Foreign Affairs, 9novembre 2016. http://www.cfr.org/(**)John Campbell, U.S. Prestige

Takes a Hit in Africa, 8 novembre2016. http://www.cfr.org/

Trump et l’Afrique

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

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PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Rebrab obtient enfin la reconnaissance et les hon-neurs du FCE…

… brésilien !

Je suis resté un long moment à lire et à relirecette information parue dimanche en page 8 duquotidien Liberté : «Encore un hiver sans gaz àOuled-Tadjine.» Rire ? Pleurer ? J’avoue que lepremier réflexe a été de refermer les pages dece journal, d’avaler la dernière goutte de caféfroid, de jeter la tasse dans l’évier et de sortir.Pour aller où ? Je ne le savais pas. Il me fallaitde l’air. Plus d’air que ne m’en donnait lafenêtre de ma cuisine entrouverte. Pour enfinavaler cette évidence, grosse comme uneboule, aux relents fétides : pourquoi encoreécrire ? A quoi bon se gausser d’une missiond’alerte en ces terres autistes, sourdes et àl’avenir tracé à l’encre sympathique sur du par-chemin miteux ? Finalement, j’ai renoncé à sor-tir. Comme d’autres renoncent à espérer voirarriver un jour le gaz dans leur contrée qu’un

vent pervers a baptisée perfidement du nom de«Ouled-Tadjine» ! Rire ou pleurer de cetteassociation ubuesque entre le Tadjine et le gaz? Entre le présent et l’absent. Et puis, par mafenêtre toujours entrouverte, s’est immiscéecette autre idée encore plus tordue, plusvicieuse. Ouled-Tadjine, commune abandonnéepar le gaz est-elle arrosée par la… 4G ?Comme pour boucler la boucle et faire laurier àcette parabole des possibles en terre impos-sible. Comment expliquer calmement auxesprits ordonnés et raisonnablement comparti-mentés que le gaz n’arrive pas au Peuple etaux Enfants de la Cuisson ? Rire ? Pleurer ?On ne rit pas de Ouled-Tadjine sans gaz. Onécrit. On se condamne à écrire, et à écrireencore sur ces hivers discriminants. Commedes passerelles d’encre rageuse entre l’âge depierre et l’âge de feu. Et pour que cette encrene sèche surtout pas, fumer du thé pour resteréveillé à ce cauchemar qui continue.

H. L.

Rire ? Pleurer ?

Par Ammar [email protected]