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J Radio1 2006;87:1194-1431 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2006 lundi 23 octobre Séances scientifiques et thématiques Pathologie kystique du pelvis féminin Séance organisée par la SIGU et le groupe de travail SFR-Imagerie de la Femme i Responsable : Yann Robert i im Objectifs pédagogiques Bonne utilisation des examens para-cliniques : biologie, imagerie, épreuves fonctionnelles, endoscopie. Président : Jean-Noël Buy , . . 7, . * 1 " partie Modérateur : Alain Thille 15 ho0 Durée : 10 minutes LE POINT DE VUE DU CLINICIEN : QU'ATTEND-IL DU RADIOLOGUE DANS LE BILAN D'UNE IMAGE ANNEXIELLE KYSTIQUE J P Luco~, P COLLINET, M COSON, D VINATIER LILLE - FRANCE Résumé : Les attentes du clinicien dépendent de l'âge de la patiente, des antécédents et du tableau clinique. Cependant, l'identification de l'organe responsable est fondamentale dans toutes les situations. En cas d'origine ovarienne, le clinicien demande un résultat « anatomo- pathologique radiologique D tant la crainte du cancer ovarien est grande. Outre les critères radiologiques de l'image en elle-même, il importe de préciser d'éventuels signes d'extension loco-régionale, signant alors la malignité, et qui peuvent modifier le protocole théra- peutique. A l'opposé, la liste exhaustive des signes en faveur de la bénignité etlou du caractère fonctionnel permettent de rassurer, de temporiser, voire de programmer une intervention simple, par coelio- scopie. La taille de la lésion est un critère important dans les possi- bilités de voie d'abord. En cas de lésion tubaire dans un contexte infectieux, l'imagerie conforte le diagnostic, mais c'est l'évolution clinique sous traitement qui dictera l'indication opératoire. En l'absence d'infection en cours, le gynécologue cherche à évaluer les possibilités de récupération d'une trompe fonctionnelle après traite- ment. L'endométriose cumule ces difficultés diagnostiques et pronos- tiques, et un véritable bilan d'extension est nécessaire. L'existence d'adhérences ou d'envahissement des organes de voisinage permet de prévoir la lourdeur du geste chirurgical et d'en calculer le rapport bénéfice -risque. En cas d'antécédents chirurgicaux, le diagnostic de pseudo-kystes permet d'éviter des interventions lourdes et inutiles. Mots clés : Ovaires, tumeur - Pelvis, kyste 15 h 15 Durée : 15 minutes KYSTE DE L'OVAIRE : BENIN OU MALIN. LA REPONSE DE L'ECHOGRAPHIE N PERROT, I THOMASIN-NAGGARA, M BAZOT, C MARSAULT PARIS - FRANCE Objectifs : Apport de l'échographie dans la caractérisation d'une lésion ovarienne de nature liquidienne. Résumé : L'échographie réalisée par voie endovaginale, seul abord réellement fiable, dans ce contexte, doit, face à une image annexielle de nature liquidienne, diagnostiquer sa nature ovarienne, analyser la structure du kyste : liquidien pur à parois fines, uniloculaire ou mul- tiloculaire ; rechercher des signes en faveur d'un kyste e suspect » : végétations endokystiques, cloisons épaisses, épaississement pariétal localisé, contenu liquidien avec échos. L'apport du Doppler, incons- tant dans ce type de kyste, n'est utile que pour la caractérisation d'une image solide intrakystique en particulier végétations versus caillot. Conclusion : L'échographie reste l'examen de première intention pour l'analyse d'une masse annexielle. Si elle est contributive, elle permet une analyse statique et dynamique de la lésion. En fonction des images on s'oriente vers une pathologie fonctionnelle, organique bénigne ou « suspecte B. On propose alors une imagerie complémen- taire : IRM le plus souvent. Mots clés : Ovaires, technique d'exploration - Ovaires, kyste - Echographie, kyste 15 h35 Durée : 15 minutes KYSTE DE L'OVAIRE : BENIN OU MALIN. LA REPONSE DU SCANNER ET DE L'IRM M BAZOT (l), I THOMASSIN-NAGGARA (l), J NASSAR (2), A CORTEZ (1), E DARA~ (l), C MARSAULT (1) (1) PARIS - FRANCE, (2) BEYROUTH - LIBAN Objectifs : Rappeler les critères diagnostiques de kyste ovarien en TDM et IRM. Décrire les signes macroscopiques suspects de mali- gnité. Corréler angiogenèse, angioscanner pelvien et IRM dynamique injectée. Résumé : L'échographie endovaginale (EV) couplée au Doppler cou- leur permet un tri initial entre kystes ovariens fonctionnels et organi- ques, élimine une pathologie kystique extra-ovarienne et diagnostique

Pathologie kystique du pelvis féminin

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Page 1: Pathologie kystique du pelvis féminin

J Radio1 2006;87:1194-1431 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2006 lundi 23 octobre

Séances scientifiques

et thématiques

Pathologie kystique du pelvis féminin

Séance organisée par la SIGU et le groupe de travail SFR-Imagerie de la Femme i Responsable : Yann Robert i im Objectifs pédagogiques

Bonne utilisation des examens para-cliniques : biologie, imagerie, épreuves fonctionnelles, endoscopie.

Président : Jean-Noël Buy

, . . 7 , . * 1 " partie

Modérateur : Alain Thille

15 ho0 Durée : 10 minutes

LE POINT DE VUE DU CLINICIEN : QU'ATTEND-IL DU RADIOLOGUE DANS LE BILAN D'UNE IMAGE ANNEXIELLE KYSTIQUE J P L u c o ~ , P COLLINET, M COSON, D VINATIER LILLE - FRANCE

Résumé : Les attentes du clinicien dépendent de l'âge de la patiente, des antécédents et du tableau clinique. Cependant, l'identification de l'organe responsable est fondamentale dans toutes les situations. En cas d'origine ovarienne, le clinicien demande un résultat « anatomo- pathologique radiologique D tant la crainte du cancer ovarien est grande. Outre les critères radiologiques de l'image en elle-même, il importe de préciser d'éventuels signes d'extension loco-régionale, signant alors la malignité, et qui peuvent modifier le protocole théra- peutique. A l'opposé, la liste exhaustive des signes en faveur de la bénignité etlou du caractère fonctionnel permettent de rassurer, de temporiser, voire de programmer une intervention simple, par cœlio- scopie. La taille de la lésion est un critère important dans les possi- bilités de voie d'abord. En cas de lésion tubaire dans un contexte infectieux, l'imagerie conforte le diagnostic, mais c'est l'évolution clinique sous traitement qui dictera l'indication opératoire. En l'absence d'infection en cours, le gynécologue cherche à évaluer les possibilités de récupération d'une trompe fonctionnelle après traite- ment. L'endométriose cumule ces difficultés diagnostiques et pronos- tiques, et un véritable bilan d'extension est nécessaire. L'existence d'adhérences ou d'envahissement des organes de voisinage permet de prévoir la lourdeur du geste chirurgical et d'en calculer le rapport bénéfice -risque. En cas d'antécédents chirurgicaux, le diagnostic de pseudo-kystes permet d'éviter des interventions lourdes et inutiles.

Mots clés : Ovaires, tumeur - Pelvis, kyste

15 h 15 Durée : 15 minutes

KYSTE DE L'OVAIRE : BENIN OU MALIN. LA REPONSE DE L'ECHOGRAPHIE N PERROT, I THOMASIN-NAGGARA, M BAZOT, C MARSAULT PARIS - FRANCE

Objectifs : Apport de l'échographie dans la caractérisation d'une lésion ovarienne de nature liquidienne. Résumé : L'échographie réalisée par voie endovaginale, seul abord réellement fiable, dans ce contexte, doit, face à une image annexielle de nature liquidienne, diagnostiquer sa nature ovarienne, analyser la structure du kyste : liquidien pur à parois fines, uniloculaire ou mul- tiloculaire ; rechercher des signes en faveur d'un kyste e suspect » : végétations endokystiques, cloisons épaisses, épaississement pariétal localisé, contenu liquidien avec échos. L'apport du Doppler, incons- tant dans ce type de kyste, n'est utile que pour la caractérisation d'une image solide intrakystique en particulier végétations versus caillot. Conclusion : L'échographie reste l'examen de première intention pour l'analyse d'une masse annexielle. Si elle est contributive, elle permet une analyse statique et dynamique de la lésion. En fonction des images on s'oriente vers une pathologie fonctionnelle, organique bénigne ou « suspecte B. On propose alors une imagerie complémen- taire : IRM le plus souvent.

Mots clés : Ovaires, technique d'exploration - Ovaires, kyste - Echographie, kyste

15 h35 Durée : 15 minutes

KYSTE DE L'OVAIRE : BENIN OU MALIN. LA REPONSE DU SCANNER ET DE L'IRM M BAZOT (l), I THOMASSIN-NAGGARA (l), J NASSAR (2), A CORTEZ (1), E DARA~ (l), C MARSAULT (1) (1) PARIS - FRANCE, (2) BEYROUTH - LIBAN

Objectifs : Rappeler les critères diagnostiques de kyste ovarien en TDM et IRM. Décrire les signes macroscopiques suspects de mali- gnité. Corréler angiogenèse, angioscanner pelvien et IRM dynamique injectée. Résumé : L'échographie endovaginale (EV) couplée au Doppler cou- leur permet un tri initial entre kystes ovariens fonctionnels et organi- ques, élimine une pathologie kystique extra-ovarienne et diagnostique