PCP_isolateur_gros_oeuvre_toiture

Bruxelles, juin 2009

En collaboration avec le Fonds de Formation professionnelle de la Construction

Profil

de compétences

professionnelles Isolateur gros œuvre / toiture

Profil de compétences professionnelles Nom

2

Bruxelles, juin 2009

En collaboration avec le Fonds de Formation professionnelle de la Construction

Profil

de compétences

professionnelles Isolateur gros œuvre / toiture

Secteur

Construction

Profil de compétences professionnelles Isolateur gros œuvre / toiture

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La base de données relative aux structures des professions et profils professionnels peut être

consultée sur le site web du SERV. www.serv.be, via le lien "beroepsprofielen".

Le copyright des profils professionnels du SERV appartient au SERV.

L'utilisation de données et de citations est autorisée pour autant que la source soit mentionnée

correctement.

WD/2009/4665/11

SERV l Rue de la Loi 34-36 l 1040 Bruxelles l Tél: 02.20.90.111 l Fax: 02.21.77.008 l [email protected] l

www.serv.be


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Table des matières

TOC

Pour faciliter la lecture du texte, nous avons décidé d'employer la forme masculine.

Il va sans dire que par "il" ou 'lui", nous entendons également "elle".


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Introduction

Le présent document décrit la profession d'isolateur gros œuvre/toiture.

Dans la première partie, nous délimiterons le terrain des recherches. Nous situerons la

profession dans le secteur et nous préciserons le domaine de travail de la personne qui

exerce ce métier. L'aperçu de la profession définit le métier et marque ses limites par rapport

à d'autres métiers. Nous aborderons également les attestations ou certificats exigés pour

exercer la profession ainsi que les conditions de travail particulières.

La deuxième partie constitue l'essentiel du profil de compétences professionnelles. Nous

décrirons l'expertise dont a besoin la personne qui exerce ce métier, à l'aide de compétences

appliquées dans le contexte professionnel. Ces compétences décrivent ce dont quelqu'un a

besoin pour obtenir de bons résultats au travail. Nous formulerons, pour chaque compétence,

une description, des indicateurs, des connaissances de base, des attitudes de base, et les

choix et dilemmes éventuels.

La troisième partie donne une définition du professionnel débutant pour ce métier spécifique.

On y décrit ce que l'on attend exactement d'un débutant et en quoi ses compétences diffèrent

encore de celles du professionnel expérimenté.


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Préface

Tant au niveau international qu'en Flandre, on se base de plus en plus sur les compétences

pour décrire les professions. C'est la raison pour laquelle le SERV a mis au point un nouveau

format axé sur les compétences pour les profils de compétences professionnelles.

Différents types d'utilisateurs

Les profils de compétences professionnelles sont rédigés à l'intention d'un public très varié et

sont destinés à diverses utilisations (l'adéquation entre l'enseignement et le marché du travail,

la politique de MRH dans les entreprises/organisations et les secteurs, les conseils en

orientation scolaire et professionnelle, etc.). Les PCP cherchent par conséquent à répondre à

toutes sortes de questions. Cela fait du PCP un document technique dont tous les éléments

ne sont pas aussi importants ni aussi compréhensibles pour tout le monde.

Selon le type d'utilisateur, le document sera sujet à une lecture ‘différente’. Nous distinguons

trois grands types d'utilisateurs.

� Type 1: utilisation du PCP pour l'orientation des demandeurs d'emploi, pour l'orientation professionnelle, ou par le profane qui souhaite s'informer sur un métier.

� Type 2: usage professionnel dans les entreprises/organisations ou les secteurs: par exemple pour solliciter un emploi dans une entreprise, rédiger des descriptions de fonctions, organiser des formations internes et faire du coaching.

� Type 3: dispensateurs d'enseignement et de formation: pour déterminer les objectifs ou pour débuter ou adapter une formation

� Si vous êtes un utilisateur de type 1, vous serez surtout intéressé par les éléments suivants:

• Partie 1, qui définit et délimite la profession.

• A la fin du document: annexe 1, où est décrit un ensemble de tâches standard exercées par ce professionnel.

• Dans la partie 2, uniquement la première rubrique: les titres et les descriptions des compétences.

� Pour les utilisateurs de type 2 (les gens du monde des entreprises ou des organisations, c.-à-d. les gens du terrain), les informations suivantes peuvent être particulièrement utiles:

• Partie 2, rubrique Indicateurs. Les indicateurs décrivent le comportement qu'il faut adopter au travail pour obtenir les résultats escomptés. Ce comportement montre si quelqu'un dispose ou non de la compétence voulue.

• Partie 2, rubrique Choix et dilemmes. Les choix et dilemmes décrivent la complexité de la compétence.

� Pour les utilisateurs de type 3 (les responsables de l'enseignement ou de la formation), les informations suivantes sont également pertinentes:


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• Partie 2, rubrique Connaissances de base.

• Partie 2, rubrique Attitudes de base.

• Partie 3, informations sur le professionnel débutant.

Comment lire les compétences dans la Partie 2...

Dans la partie 2, nous décrivons les compétences nécessaires pour exercer la profession en

question. Ces compétences sont déduites de la description du métier et de l'analyse d'un

ensemble de tâches standard. (Vous trouverez un aperçu d'un ensemble de tâches standard à

l'annexe 1.) Chaque compétence est décrite à l'aide des rubriques ci-après.

� Dans la description de la compétence, nous précisons en quoi consiste la compétence et en quoi elle est importante pour atteindre les résultats escomptés au travail.

� Nous utilisons des indicateurs pour décrire le comportement qu'un professionnel doit adopter quand il possède la compétence. Un indicateur ne doit pas être lu en termes absolus, il est indicatif. Cela veut dire que le professionnel ne doit pas répondre à tous les indicateurs dans la même mesure.

� Nous décrivons ensuite les connaissances de base… Nous y citons les connaissances qui sont à la base de la compétence en question ou qui l'étayent. Il s'agit de connaissances sans lesquelles le professionnel ne peut pas adopter le comportement décrit ci-dessus.

� …ainsi que les attitudes de base et les aptitudes de base. Nous décrivons, dans cette partie, les principales attitudes et/ou aptitudes de base sur lesquelles repose la compétence en question. Il s'agit d'attitudes sans lesquelles le professionnel ne peut pas adopter le comportement décrit ci-dessus. Nous analyserons uniquement les attitudes et/ou aptitudes de base étroitement liées à la compétence en question.

� Les choix et dilemmes signalent les problèmes auxquels un professionnel peut se trouver confronté lorsqu'il met cette compétence en œuvre. Les choix et dilemmes auxquels le professionnel va se trouver confronté déterminent en partie la complexité du métier. La complexité peut être en rapport avec des routines standard, l'association de plusieurs routines ou le simple développement de nouvelles routines et le rôle qu'y joue le professionnel (support, exécution, direction). Mais il peut aussi s'agir de zones de tension, de risques et d'opportunités (COLO, septembre 2003, pp. 10-18).


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1. Dél imita t ion e t descr ipt ion de la profess ion

1 . 1 . S i t u a t i o n de l a p r o f e s s i o n

1 . 1 . 1 L e s e c t e u r d e l a c o n s t r u c t i o n

L'isolateur gros œuvre/toiture appartient au secteur de la construction et relève de la CP 124.

Le secteur de la construction comprend la construction résidentielle (gros œuvre et

parachèvement), la construction industrielle et le génie civil (travaux de terrassement, travaux

routiers et travaux hydrauliques), mais aussi des services (la conception, la conduite de

travaux, etc.) ainsi que la fabrication de matériaux et d'éléments de construction.

Le processus de construction commence dans le chef du maître d'ouvrage ou de

l'adjudicateur. Sur base d'un programme d'exigences et de souhaits, l'architecte réalise un

projet, éventuellement en collaboration avec des conseillers techniques. Sur base de ce

projet, le permis de bâtir est accordé ou non. Si c'est le cas, le cahier des charges est rédigé,

les travaux sont adjugés et un contrat d'entreprise est conclu, de sorte qu'on peut passer à la

réalisation. Quand les travaux sont terminés, on procède à la réception du bâtiment, après

quoi le bâtiment peut être mis en service.

On distingue traditionnellement trois méthodes de construction (pour le gros œuvre):

� construction par éléments modulaires ou construction traditionnelle: la construction des parois n'est pas solidaire avec le plancher

� construction coulée ou coffrage: la paroi et la structure de plancher sont coulés sur chantier à l'aide d'un coffrage standardisé

� assemblage d'éléments préfabriqués: les éléments de construction sont amenés sur le lieu de travail.

L'évolution ne s'arrête pas au niveau des matériaux et des éléments de construction.

Les entreprises de construction se caractérisent par leur petite taille et leur caractère national.

La grande majorité des entreprises sont des PME (95%). Toutefois, une tendance prudente à

la concentration et à l'internationalisation se dessine dans le secteur de la construction.

1 . 1 . 2 I s o l a t i o n

Depuis quelques années, sous l'effet de la prise de conscience environnementale, de la

hausse des prix de l'énergie et d'une politique de primes gouvernementales, le secteur de la

construction s'intéresse de plus en plus à l'isolation. L'isolation améliore le confort thermique

et acoustique, et peut s'appliquer en construction neuve comme en rénovation.


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Les isolateurs utilisent certains concepts spécifiques (www.livios.be):

� Niveau K: la valeur globale d'isolation d'un bâtiment

Plus le niveau K est bas, mieux la maison est isolée et moins il y a de déperditions de

chaleur. Le niveau K se calcule à l'aide de la valeur U de chacun des éléments de la

construction (plancher, toiture, mur, ...). En outre, la compacité de l'habitation joue un

rôle dans le niveau K. Plus l'habitation est compacte et plus de niveau K sera bas.

Concrètement, cela veut dire par exemple que des espaces vides provoquent une

hausse du niveau K et qu'une maison de forme cubique aura généralement un niveau K

plus bas qu'une maison en forme de parallélépipède isolée de la même façon. Aux

termes de la nouvelle norme, le niveau K d'un bâtiment résidentiel ne peut pas excéder

K45.

� Valeur U: la valeur d'isolation d'un élément donné de l'habitation (par ex. plancher, mur, toiture, …)

La valeur U d'un élément de construction correspond à la quantité de chaleur qui passe

de l'air d'un espace intérieur à l'air extérieur par heure, par mètre carré et par degré de

différence de température entre mur intérieur et mur extérieur. La valeur U est basée

sur l'épaisseur et le choix des briques, de l'isolation, du vitrage, ... Concrètement, elle

se calcule en divisant la valeur lambda des briques, du matériau isolant, ... par

l'épaisseur (exprimée en mètre). Le calcul de la valeur U ne tient pas compte des

facteurs externes (orientation du mur, paroi, ventilation, qualité de la mise en œuvre,

...). La valeur U s'exprime en W/m²K.

� Valeur lambda (λ): valeur d'isolation relative d'un matériau donné

Plus la valeur lambda est basse, meilleures sont les propriétés isolantes du matériau.

Mais cela ne veut pas dire que des matériaux dotés d'une faible valeur lambda soient

meilleurs pour l'isolation que des matériaux à valeur lambda un peu plus haute. En

effet, une valeur lambda plus haute peut être compensée par une mise en œuvre plus

épaisse du matériau. La valeur lambda s'exprime en W/mK.

Grosso modo, on distingue les matériaux isolants synthétiques et les matériaux isolants

naturels ou écologiques. Les matériaux isolants se présentent aussi sous différentes

formes qui nécessitent une technique de pose ou d'exécution différente: plaques,

laines, mousses, mortiers, flocons, ... Certains isolants se réalisent sur place en

unissant deux composants ou plus.

Le tableau ci-après reprend une liste de quelques matériaux d'isolation avec leur valeur

lambda (www.vibe.be):


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W/mk

Lin 0,038

Chanvre 0,040 à 0,042

Flocons de cellulose 0,039

Fibres de bois 0,037 à 0,040

Liège 0,038 à 0,040

Laine de mouton 0,035

Paille (dans le sens des fétus) 0,080

Paille (en travers des fétus) 0,052

Perlite 0,051

Vermiculite 0,053

Verre cellulaire 0,040 à 0,050

Grains de silicate 0,040

Laine de verre 0,032 à 0,040

Laine de roche 0,035 à 0,040

EPS polystyrène expansé 0,033 à 0,042

XPS polystyrène extrudé 0,029 à 0,038

PF mousse résolique ou phénolique 0,020

PUR polyuréthanne 0,023 à 0,032

PIR polyisocyanurate 0,023 à 0,032

� Niveau E: exprime dans quelle mesure un bâtiment est performant sur le plan de la consommation énergétique

Ici aussi: plus le niveau est bas, mieux c'est. La consommation d'énergie d'un bâtiment

dépend des facteurs suivants:

• les déperditions thermiques (isolation, vitrage, ...)

• les déperditions par ventilation (la ventilation peut entraîner des déperditions thermiques)

• les gains thermiques internes et les gains solaires (orientation – par ex. fenêtres exposées au sud)

• le rendement de l'installation de chauffage et de la production d'eau chaude

• le rendement de l'installation de refroidissement, l'installation d'éclairage, les systèmes d'énergie solaire éventuels

L'architecte calcule un niveau E sur base de tous ces aspects, selon un module de

calcul donné. Ce niveau E est une valeur moyenne globale. Cela veut dire que les

mauvais points d'un aspect seront compensés par les bons points d'un autre aspect.

La réglementation de la performance énergétique (1/1/2006) exige que tous les

logements pour lesquels une demande de permis de bâtir est introduite obtiennent un

certain niveau d'isolation thermique et de performance énergétique ainsi qu'un climat

intérieur sain. Or, à partir de 2010, les exigences PEB vont devenir plus strictes et le

niveau E des habitations passera, en Flandre, de E100 à E80. Un certificat de


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performance énergétique, indiquant la consommation énergétique du logement, y est

obligatoire en cas de vente ou de location de logements (1/11/2008 et 1/1/2009).

Il est également important de prévoir une ventilation suffisante et d'éviter la surchauffe

(intérêt des pare-soleil extérieurs, surtout en présence de constructions légères).

� Norme en matière d'acoustique

Les mesures acoustiques sont basées sur la norme NBN S 01-400-1 (1/2/2008)

(www.cstc.be). Les mesures visant à lutter contre les nuisances sonores sont très

complexes. Un matériau d'isolation thermique n'est généralement pas un bon isolant

acoustique.

Nous allons maintenant passer en revue, pour chaque élément de construction, les

différentes techniques d'isolation thermique (mieux construire, mieux transformer et

économiser l'énergie). Le diagramme ci-dessous présente une habitation isolée en coupe .

Ligne d'isolation continue à travers le plancher, le mur, la fenêtre et le toit.

Une isolation suffisamment continue dans le mur évite les coupures.

ISOLATION DE LA TOITURE

La première chose à faire en isolation thermique comme en isolation acoustique consiste à

isoler la toiture. C'est l'isolation de la toiture qui procure les plus grands gains énergétiques.

� Toiture à versants avec isolation dans les pans de toiture


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Une toiture à versants se compose de plusieurs parties. De l'intérieur vers l'extérieur,

on trouve généralement: un pare-vapeur, une structure portante faite de pannes et de

chevrons ou de fermes, une isolation, une sous-toiture, des contre-lattes et enfin la

couverture (tuiles, ardoises, ...). Il y a quatre façons possibles d'isoler une toiture à

versants. Le choix dépendra de la composition de la structure. Les trois premières

possibilités consistent à isoler le toit de l'intérieur et la quatrième, de l'extérieur.

• Isolation entre les éléments portants

L'espace entre les chevrons et les fermes est bourré de matériau isolant. Si les

chevrons ne sont pas assez épais pour loger suffisamment d'isolant, on fixe un

supplément de bois sur les chevrons. La pose d'une membrane continue étanche

à l'air ou à la vapeur est toujours exigée. C'est la manière la plus courante

d'isoler a posteriori les toitures à versants des logements existants.

• Eléments de toiture isolants et autoportants

La toiture se compose de ‘panneaux-sandwiches’ dans lesquels sont intégrés les

chevrons, l'isolation, la sous-toiture et les contre-lattes.

• Finition intérieure isolante

On peut aussi utiliser des panneaux prêts à poser en carton-plâtre et une

isolation thermique pour l'intérieur des toitures à versants. Il existe aussi des

types de plaques d'isolant déjà munies d'une couche pare-vapeur. Cette

méthode s'applique surtout en cas de transformations.

• Toiture sarking

Les panneaux d'isolation sont posés au-dessus des chevrons et des fermes. Le

grand avantage de ce système est que l'ensemble de la structure portante se

trouve du côté chaud, ce qui évite les ponts thermiques.

� Isolation du plancher du grenier

Si le grenier n'est pas utilisé ou qu'il sert uniquement de rangement, on peut choisir

d'en isoler le plancher. Le grenier proprement dit reste alors soumis aux conditions

atmosphériques.

• En présence d'un plancher massif, composé de hourdis ou d'une dalle de béton, l'isolation peut être posée sur la dalle de plancher. En présence d'un plancher composé d'éléments en bois, la pose de l'isolation se fait généralement entre les poutres. On commence parfois par poser un cadre en bois en vue de rendre le grenier circulable par la suite.

� Toiture plate

Il existe deux méthodes d'exécution pour composer correctement une toiture plate.

Toutes deux sont aussi applicables en rénovation.

• Toiture chaude


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C'est la méthode la plus utilisée, et c'est aussi la meilleure. L'isolant se trouve du

côté extérieur de la toiture, juste en-dessous de l'étanchéité. On commence par

poser un pare-vapeur sur le plancher portant ou sur l'ensemble formé par le

plancher de toiture et la couche de pente. On pose par-dessus l'isolation et

l'étanchéité de toiture en une ou plusieurs couches, selon le matériau utilisé. Il

est important que la couche d'étanchéité se trouve au-dessus de l'isolant.

• Toiture inversée

Dans une toiture inversée, l'isolant est posé au-dessus de la couche d'étanchéité

ou au-dessus de l'étanchéité de toiture. Cette méthode rend indispensable le

lestage du matériau d'isolation afin que ce dernier ne soit pas emporté par le

vent. Comme l'eau de pluie peut circuler sous les plaques d'isolant, il y a une

perte de puissance isolante de 20 à 30% par rapport à une toiture chaude.

� Pourquoi faut-il un écran ou une barrière à la vapeur?

On pose un écran ou une barrière à la vapeur du côté chaud de l'isolation. Il s'agit

généralement d'une membrane synthétique qui empêche l'humidité provenant des

espaces habitables de pénétrer dans l'isolation et d'y entrer en contact avec l'air

extérieur plus froid. En effet, si de l'humidité pénètre dans l'isolation, elle se condense

contre la sous-toiture quand la température extérieure baisse, réduisant ainsi la valeur

d'isolation.

� Qu'en est-il d'une exécution étanche à l'air?

Une bonne isolation ne résiste pas toujours à une pose étanche à l'air. S'il y a des

courants d'air entre les matériaux d'isolation, les déperditions thermiques seront

considérables, et l'isolation perdra donc son efficacité. De toute façon, une fois posés,

les matériaux isolants ne peuvent pas présenter d'ouvertures ni d'interstices.

� Qu'est-ce qu'une sous-toiture?

Une sous-toiture a pour but de protéger la structure sous-jacente contre les intempéries

(pluie et vent). Une toiture en tuiles, par exemple, n'est pas totalement étanche et

nécessite un vide ventilé sous les tuiles pour que ces dernières puissent sécher. La

neige poudreuse risque aussi de pénétrer sous les tuiles par grand vent, et d'humidifier

l'isolation. La sous-toiture évacuera les éventuelles gouttes d'eau vers le chéneau.

Différents matériaux peuvent s'utiliser pour les sous-toitures: plaques rigides, feuilles

ou feutres. Les sous-toitures ne peuvent en tout cas pas être étanches à la vapeur.

ISOLATION DES MURS

On rencontre deux sortes de murs en maçonnerie: les murs creux et les murs massifs. Un mur

creux compte habituellement cinq couches: le parement, la coulisse, l'isolation, le mur intérieur

et une finition intérieure. Les maisons plus anciennes ont encore des murs massifs ou murs

pleins.


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� Isolation dans la coulisse

• La technique de l'injection permet d'appliquer un isolant dans les murs creux de logements existants. Cette technique s'applique aussi en construction neuve, surtout dans les maisons passives. Des petits trous formant triangle sont percés dans la façade ou des incisions sont pratiquées dans la membrane d'étanchéité à l'air tous les 80 cm. L'isolant est injecté à une certaine pression, de sorte que les endroits qui ne sont pas directement accessibles sont également colmatés.

• En construction neuve, l'isolant est appliqué sur la face extérieure du mur intérieur à l'aide de colle ou de chevilles, après quoi on élève le parement. Il est néanmoins important de veiller à bien raccorder l'isolation dans les angles ainsi qu'au droit des baies et des pénétrations.

� Isolation par l'extérieur

Dans le cas d'habitations existantes, la préférence va à l'isolation par l'extérieur mais

cette méthode n'est pas toujours possible pour des raisons techniques, urbanistiques

ou esthétiques. L'habitation est complètement enveloppée, ce qui exclut tout pont

thermique. L'isolation est posée à l'aide de colle ou de chevilles sur le mur existant ou

sur un bâti rapporté. On pose ensuite une protection supplémentaire consistant en un

nouveau parement en briques, ardoises, plaques ou enduit armé. Il faut parfois aussi

corriger les fondations, les saillies des rives de toiture, les baies des portes et fenêtres.

� Isolation par l'intérieur

Cette technique consiste généralement à construire des parois de doublage contre le

mur intérieur. L'isolant peut être posé entre la paroi de doublage et le mur d'origine, ou

entre le bâti de la paroi de doublage. Une autre possibilité consiste à fixer les plaques

d'isolant sur le mur intérieur existant et à fixer la paroi de doublage par-dessus

l'isolation. Il est recommandé de poser un pare-vapeur. Les plaques d'isolant sur

lesquelles un carton-plâtre et une couche de barrière à la vapeur sont déjà fixés

peuvent être simplement fixées sur une structure en bois ou collées sur le mur existant.

Etant donné le risque de condensation et de surchauffe en été, l'isolation intérieure est

une solution délicate qui exige une étude approfondie et une exécution correcte.

� Humidité ascensionnelle

L'humidité ascensionnelle a une influence sur l'isolation des logements. En construction

neuve, on pose une membrane d'étanchéité. En rénovation, l'humidité ascensionnelle

peut être maîtrisée en forant des trous dans les murs et en y injectant un liquide ou une

pâte. Ce n'est qu'après cette opération que l'isolation prend son sens.

FENETRES

On constate de grandes déperditions d'énergie au niveau des fenêtres. Le verre n'est pas un

bon isolant. Or, les fenêtres méritent qu'on s'y intéresse suffisamment, à la fois sur le plan

thermique et sur le plan acoustique. Les fenêtres ont un coefficient de conductivité thermique

plus élevé que les parois isolées. La transmission thermique à travers une fenêtre dépend de

la valeur U du vitrage, de la valeur U des profilés du châssis, de l'intercalaire entre les feuilles


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de verre et des propriétés isolantes d'une éventuelle grille de ventilation. Il est possible

d'intervenir sur chacun de ces éléments afin de limiter les déperditions thermiques.

ISOLATION DU PLANCHER

Même si la plus grande partie de l'énergie se perd au droit des toitures, des fenêtres et des

murs extérieurs, il est recommandé d'isoler le plancher. Non seulement on diminuera la

consommation d'énergie, mais on augmentera considérablement l'impression de confort.

� Isolation par le bas

Si le plancher se trouve au-dessus d'une cave suffisamment haute, il est très facile de

l'isoler par le bas (par le plafond de la cave). En Belgique, la limite de gel se situe à 70-

80 cm sous le niveau du sol. Comme une cave se situe plus bas que cette limite, la

perte d'énergie n'y est pas très marquée. Par contre, un vide sanitaire n'est pas à l'abri

du gel et une isolation y est toujours indiquée. Si l'espace est suffisamment haut pour

qu'on y travaille, on peut fixer l'isolation sur le haut du vide sanitaire.

� Isolation par le haut

Avant de couler la chape, on commence par appliquer une couche isolante sur la dalle

de béton. En cas de chauffage par le sol, cette couche d'isolation doit être bien

égalisée. En rénovation, cette technique consiste à démonter le revêtement de sol et la

chape existants et à les remplacer par une nouvelle composition intégrant une couche

d'isolation. De ce fait, le nouveau sol sera plus haut que l'ancien et il faudra également

adapter les portes, les seuils, etc.

� Faut-il isoler les sols intermédiaires?

Souvent, les locaux situés à l'étage ne sont pas chauffés, ou le sont moins que les

locaux du bas. Il y a moyen de limiter la chaleur qui se perd ainsi de bas en haut. En

rénovation, on rencontre surtout des planchers et des plafonds en bois. C'est

également intéressant du point de vue acoustique. En construction neuve, tous les

murs mitoyens – et donc aussi les planchers – doivent avoir une valeur U-max = 1

W/m²K. A des fins de confort acoustique, les planchers mitoyens doivent être flottants.


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CONCLUSION

Quels que soient le matériau ou la technique d'isolation choisis, une exécution minutieuse et

une pose correcte sont indispensables pour éviter les fuites d'air (par les fissures et les

fentes), les variations de température, la condensation et les ponts thermiques. On appelle

"ponts thermiques" les endroits où l'isolation thermique est interrompue ou n'est pas jointive,

et par où, de ce fait, une grande quantité de chaleur se perd (par ex. dans les angles, au droit

des crochets d'ancrage). A ces endroits, la chaleur intérieure risque de gagner le froid

extérieur, et inversement. Ce phénomène crée des surfaces froides sur les murs intérieurs.

L'air chaud du logement se condense à ces endroits froids. La condensation implique la

présence d'humidité à la surface du mur et peut donner lieu à des nuisances olfactives et, à

long terme, à la formation de moisissures. On perd donc ainsi le bénéfice de l'isolation.

Si l'on procède à une isolation acoustique, il y a également lieu d'éviter les fissures, fentes et

points de contact. Le bruit pénètre par la plus petite ouverture, ce qui veut dire que la

résistance de l'ensemble est égale à celle du maillon le plus faible.

Une bonne isolation ne se limite donc pas à bourrer de l'isolant dans un élément de

construction: il s'agit d'isoler l'ensemble de l'enveloppe du bâtiment sans solution de

continuité. On n'isolera jamais assez. C'est précisément aux endroits où l'isolation fait défaut

ou a été mal réalisée que des problèmes se posent. Mais il est important, en outre, de ventiler

suffisamment la maison bien isolée et de combattre la surchauffe. Isolation et ventilation vont

de pair. On trouve aussi différents systèmes de ventilation sur le marché, mais cela ne rentre

pas dans l'objet de cette étude.


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1 . 2 . A p e r ç u d e l a p r o f es s i o n

1 . 2 . 1 D é f i n i t i o n e t d e s c r i p t i o n d e l a p r o f e s s i o n

L'isolateur gros œuvre/toiture isole les toitures, les murs et les planchers des

habitations afin d'accroître le confort thermique et/ou acoustique des habitants.

Selon le chantier et la commande, l'isolateur gros œuvre/toiture applique un matériau isolant

sur les toitures, les murs ou les planchers. Cela peut aller de la laine isolante aux plaques

d'isolation en passant par les matelas ou les rouleaux munis de languettes. Par ailleurs, le

matériau isolant peut être projeté, insufflé ou injecté. Pour ce faire, l'isolateur gros

œuvre/toiture commande une machine à isoler.

L'isolateur gros œuvre/toiture travaille toujours en déplacement. Il reçoit ses ordres de travail

du maître d'œuvre, mais il est personnellement responsable de l'organisation du chantier et

des travaux. L'isolateur gros œuvre/toiture doit faire de bons rapports à l'entreprise afin que

celle-ci reste au courant des travaux et puisse intervenir en cas de problèmes.

On travaille généralement en équipe. L'isolateur gros œuvre/toiture travaille alors avec un ou

deux isolateurs pour exécuter les tâches d'isolation. Sur les chantiers, l'isolateur gros

œuvre/toiture est directement en contact avec le client.

Enfin, l'isolateur gros œuvre/toiture exécute ses tâches sans prendre de risques.

1 . 2 . 2 D é l i m i t a t i o n

L'attention croissante portée à l'isolation entraîne une hausse de la demande de main-d'œuvre

pour exécuter ces travaux. L'isolateur gros œuvre/toiture peut être appelé à travailler aussi

bien sur des chantiers de construction neuve que sur des chantiers de rénovation. Dans le

processus de construction d'un logement neuf, l'isolateur arrive après les travaux de gros

œuvre/maçonnerie et précède les travaux de plafonnage/électricité. Sur les chantiers de

rénovation, les travaux d'isolation peuvent être exécutés seuls ou en combinaison avec

d'autres travaux.

Mais une bonne isolation commence par une étude approfondie. En construction neuve et en

rénovation, l'architecte a la tâche importante de veiller à ce que le logement soit conforme aux

normes sur le plan de l'isolation. Il donne des conseils au client quant au choix du matériau et

calcule, entre autres, la quantité d'isolant requise. C'est aussi à l'architecte qu'incombe la

responsabilité de contrôler si la mise en œuvre et la pose de l'isolation se sont effectuées

correctement. La participation d'un architecte n'est pas toujours obligatoire pour une

rénovation. Dans ce cas, le travail d'étude et le contrôle relèvent de la responsabilité de

l'entreprise. L'isolateur gros œuvre/toiture reçoit des instructions à propos des matériaux à

utiliser, de leur quantité et de la succession des opérations. L'isolateur est responsable de la


19

qualité de la pose de l'isolation, en ce compris l'étanchéité à l'air et, éventuellement,

l'étanchéité à la vapeur: une condition importante pour le confort des habitants.

La structure des professions du secteur de la construction énumère les professions de base

du secteur (www.serv.be). L'isolation fait également partie des tâches des métiers de maçon,

étancheur de toiture, plafonneur et menuisier. Selon la technique et la partie de l'habitation

concernée (toiture, murs, planchers), ces derniers empiètent sur certaines compétences de

l'isolateur gros œuvre/toiture. En mettant en œuvre la toiture, le mur ou le plancher,

l'étancheur, le maçon, ... posent aussi l'isolation. Par ailleurs, d'autres professionnels, comme

les électriciens et les techniciens, doivent tenir compte de l'isolation déjà posée lorsqu'ils

exécutent leurs travaux.

D'un autre côté, l'ensemble des tâches et le profil de compétences d'un isolateur peuvent se

limiter à une certaine technique et à un certain élément de la construction, selon l'employeur

et selon la spécialisation. En effet, un profil de compétences professionnelles fait abstraction

des caractéristiques spécifiques aux organisations ou aux entreprises. Une profession est un

ensemble cohérent de tâches et de compétences y afférentes; cet ensemble est plus ou moins

standardisé et fait l'objet d'un consensus social.

Enfin, les bricoleurs se risquent aussi à isoler leur maison. Mais ces derniers ne doivent pas

perdre de vue que l'isolation est un travail de spécialiste et doit être exécutée minutieusement

pour éviter les fuites d'isolation.

1 . 2 . 3 A t t e s t a t i o n s o u c e r t i f i c a t s r e q u i s

� Une attestation de gestion d'entreprise est exigée pour s'installer comme indépendant.

� Le permis de conduire CE (camion) est un atout.

1 . 2 . 4 C o n d i t i o n s d e t r a v a i l

Les conditions de travail suivantes sont caractéristiques de la profession d'isolateur gros

œuvre/toiture:

� Equipes de deux ou trois isolateurs

� Travail en hauteur: toitures

� Travail en plein air: toitures et murs extérieurs

� Port de vêtements de protection ou de sécurité

� Travail sur place: déplacements vers des chantiers ou des lieux de travail toujours nouveaux

� Pas d'horaire fixe: terminer la mission si nécessaire

� Travail physiquement contraignant: déplacement de charges, manipulation de tuyaux d'injection


20

� Travail dans des postures inconfortables: à genoux, voûté ou couché

� Travail varié

Vous trouverez davantage d'informations sur les risques et les mesures de prévention

qu'entraînent ces conditions de travail spécifiques dans une note du SERV relative aux

conditions de travail (SERV, 2007) et consultable sur le site web.


21

2. Compétences professionnel les

2 . 1 . P o s e d ' i s o l a t i o n so u p l e ( l a i n e s , m a t e l a s , r o u l e a u x )

Description:

L'isolateur gros œuvre/toiture pose de la laine isolante, des matelas isolants ou des rouleaux

d'isolation de manière à obtenir une couche jointive exempte de fentes. L'isolation peut être

posée entre les poutres ou sur celles-ci, contre des murs et sur des dalles de plancher.

Indicateurs:

L'isolateur gros œuvre/toiture

� prend les mesures.

� construit un bâti en bois si nécessaire.

� adapte la menuiserie à l'épaisseur de l'isolation, si nécessaire.

� découpe une largeur d'isolant supérieure à la distance mesurée entre les poutres.

� serre l'isolation entre les poutres.

� agrafe l'isolation au-dessus des poutres (et non en dedans).

� applique une épaisseur d'isolant correspondant à l'ordre de travail, au matériau et à l'espace.

� colmate l'ensemble des jours, fentes, angles et fissures.

Connaissances de base:

� Mise en place et possibilité d'application des matériaux (isolant et bois)

� Instructions spécifiques à l'entreprise en ce qui concerne les matériaux

� Prévention des ponts thermiques

� Compréhension des méthodes de construction

� Etanchéité à l'air et régulation hygrométrique

Attitudes de base et aptitudes de base:

� Précision

� Efficacité

� Habileté manuelle

� Autonomie

� Esprit technique

Choix et dilemmes:


22

� L'état de la construction sous-jacente: il serait absurde d'isoler quand il y a des problèmes d'humidité ou d'autres problèmes. L'isolateur doit pouvoir le signaler.


23

2 . 2 . P o s e d ' i s o l a t i o n r i g i d e ( p an n e a u x )

Description:

L'isolateur gros œuvre/toiture pose des panneaux d'isolation de manière à obtenir une couche

jointive exempte de fentes. L'isolation peut être posée entre les poutres ou sur celles-ci,

contre des murs et sur des dalles de plancher.

Indicateurs:


� prend les mesures.

� scie les panneaux à mesure si nécessaire.

� applique les panneaux d'isolation en alternant les joints (de préférence en deux couches).

� applique les panneaux d'isolation de manière jointive, sans les comprimer.

� fixe les panneaux d'isolation à l'aide de colle ou de mortier-colle.

� ancre les panneaux d'isolation à l'aide de chevilles ou de tirants.


� colmate l'ensemble des jours, fentes, angles et fissures.


� Placement et possibilités d'application des matériaux





� Précision

� Efficacité


� Autonomie


Choix et dilemmes:

� L'état de la construction sous-jacente: il serait absurde d'isoler quand il y a des problèmes d'humidité ou d'autres problèmes. L'isolateur doit pouvoir le signaler.


24

2 . 3 . P l a c em e n t d e f i l m s

Description:

L'isolateur gros œuvre/toiture place des films au-dessus de l'isolation posée afin de créer un

écran ininterrompu offrant une protection étanche à l'air et, au besoin, étanche à la vapeur.

Indicateurs:


� choisit le matériau en fonction de la pose (angles, chants ou lés).

� découpe le film sur mesure si nécessaire.

� ferme les joints des chevauchements des films à l'aide d'un ruban adhésif adapté.

� raccorde le film dans les angles.

� fixe le film aux structures adjacentes à l'aide de colle ou de ruban adhésif.

� contrôle visuellement les raccords entre les films posés.

� applique au besoin des lattes de support en fonction de la future finition.







� Précision

� Efficacité


� Autonomie


Choix et dilemmes:

� Si le raccordement correct du film à la construction pose problème, l'isolateur doit demander conseil.


25

2 . 4 . C o m m a n d e r l a m a ch i n e à i s o l e r

Description:

L'isolateur gros œuvre/toiture commande une machine à isoler pour projeter et/ou injecter

l'isolant. Les réglages de cette machine sont très simples.

Indicateurs:


� remplit la machine d'un ou plusieurs produits suivant les quantités requises.

� règle les paramètres (pression, température, ...) conformément à l'ordre de travail et à l'espace.

� amène le tuyau de la machine dans l'espace à isoler.

� nettoie (la buse de) la machine après emploi.

� lubrifie les pièces qui en ont besoin.

� contacte l'entreprise en cas de pannes de la machine qu'il ne peut pas réparer lui-même.


� Fonctionnement et possibilités d'application de la machine

� Instructions spécifiques à l'entreprise en ce qui concerne les produits

� Pannes courantes, non techniques, de la machine

� Méthode de nettoyage de la machine


� Vigilance


Choix et dilemmes:

� /


26

2 . 5 . P r o j e t e r ( o u i n su f f l e r ) l e m a t é r i a u i so l a n t

Description:

L'isolateur gros œuvre/toiture projette le matériau isolant sur des planchers, des murs et des

toitures, afin d'obtenir une couche ininterrompue sans joints et de bourrer tous les angles et

fentes de la construction.

Indicateurs:


� vérifie l'absence de poussière et d'humidité du support.

� colle un matériau de protection sur les fenêtres et éventuellement sur les murs.

� manie la buse de la machine à isoler.

� vérifie s'il n'y a pas de cavités dans l'isolation appliquée, surtout au droit des conduites.


� mesure le niveau et l'égalisation de l'isolation si nécessaire.

� ponce les aspérités de l'isolation après séchage, si nécessaire.

Connaissances de base :


� Instructions spécifiques à l'entreprise en ce qui concerne les matériaux (instructions de sécurité)


� Symboles et indications figurant sur les plans techniques

� Utilisation du mètre laser et du niveau


� Précision

� Efficacité


� Autonomie


Choix et dilemmes:

� Lorsqu'il n'est pas possible de bien exécuter le travail (par ex. épaisseur trop faible, support non adéquat, conduites trop hautes), l'isolateur doit le signaler au maître d'œuvre.


27

2 . 6 . I n j e c t e r ( o u i n s u f f l e r ) l e m a t é r i a u i s o l a n t

Description:

L'isolateur gros œuvre/toiture injecte le matériau isolant dans les murs creux et autres

compartiments afin que tout l'espace vide soit rempli et que l'isolation pénètre dans les

moindres recoins.

Indicateurs:


� colmate préalablement les jours et les fentes si nécessaire.

� pratique des ouvertures dans les films.

� fore des trous dans les murs creux.

� amène le pistolet d'injection ou d'insufflation dans les ouvertures ou les trous.

� remplit les espaces vides de matériau isolant.


� contrôle si l'opération n'a pas provoqué de bouchons dans les cheminées et les gaines d'évacuation ou de ventilation.

� contrôle si tous les compartiments sont bien bourrés.

� contrôle la densité de l'isolation appliquée.

� recolle les ouvertures pratiquées dans les films.





� Symboles et indications figurant sur les plans techniques

� Compréhension des méthodes de construction actuelles et anciennes


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� Précision

� Efficacité


� Autonomie


Choix et dilemmes:

� Signalement des défauts techniques dans la construction.


29

2 . 7 . P l a n i f i e r e t o r g a n i s e r

Description:

L'isolateur gros œuvre/toiture reçoit du maître d'œuvre un planning des missions d'isolation et

des chantiers. L'isolateur gros œuvre/toiture doit veiller à ce que le matériau et le matériel

corrects soient présents sur le chantier. Il organisera aussi le chantier et les activités de

manière à faciliter le parachèvement.

Indicateurs:


� reçoit l'ordre de mission du dirigeant.

� suit la liste des matériaux et le plan de chargement lors du chargement de la camionnette.

� prépare l'ensemble des matériaux et matériels nécessaires sur le chantier.

� respecte le temps de séchage des produits si nécessaire.

� prend contact avec l'entreprise si le chantier ne répond pas aux exigences relatives à l'application d'isolation.


� Gestion du temps

� Temps de séchage des produits

� Techniques d'organisation sur chantier: ordre des travaux, méthode de travail, succession logique des tâches


� Capacité d'organisation

� Discipline

Choix et dilemmes:

� /


30

2 . 8 . R a p p o r t e r

Description:

L'isolateur gros œuvre/toiture fait rapport sur les travaux sur le chantier afin que l'entreprise

soit informée des travaux et puisse les réorienter. Au sein d'une équipe, c'est généralement le

même isolateur qui assume cette responsabilité.

Indicateurs:

L'isolateur

� tient à jour les informations sur l'avancement des travaux.

� tient à jour les informations sur le matériau utilisé.

� note les heures prestées (par l'équipe), les absences et les maladies.

� note les fournitures supplémentaires.

� met l'entreprise au courant des problèmes et des écarts par rapport au planning et à l'ordre de mission.


� Livre de bord

� Etats des prestations

� Compréhension de l'importance d'une administration précise

� Accords internes concernant l'enregistrement de données


� Communication verbale

� Communication écrite

� Précision

Choix et dilemmes:

� /


31

2 . 9 . C o l l ab o r e r

Description:

Pendant la pose de l'isolation, l'isolateur gros œuvre/toiture travaille généralement au sein

d'un groupe de deux ou trois collègues sur des chantiers toujours différents. Une bonne

collaboration est nécessaire pour terminer en toute sécurité et dans les délais impartis une

isolation de qualité.

Indicateurs:


� échange des informations fonctionnelles avec ses collègues et avec le responsable.

� se met d'accord avec ses collègues sur une répartition efficace des tâches sur le chantier.

� respecte les décisions prises.

� donne des indications à ses collègues.

� suit les indications de ses collègues.

� pose des questions quand quelque chose n'est pas clair.


� Connaissances de base en communication

� Sa fonction, ses missions et ses responsabilités

� Compréhension de l'exécution des travaux d'isolation.

� Compréhension de l'importance d'une bonne collaboration.


� Collaboration

� Ecoute

� Communication verbale

Choix et dilemmes:

� /


32

2 . 1 0 . E n t r e t e n i r de b o n s r a p po r t s a ve c l e c l i e n t

Description:

Sur le chantier, l'isolateur gros œuvre/toiture entre directement en contact avec le client.

L'isolateur gros œuvre/toiture adapte ses actes aux désirs du client afin que ce dernier soit

satisfait.

Indicateurs:


� écoute les questions ou les réclamations du client et les communique à son employeur.

� informe le client lorsque les travaux peuvent causer des embarras.

� soigne son langage, son comportement et son attitude dans ses contacts avec le client.

� quitte un chantier propre et rangé.


� Connaissances de base en communication

� Français

� Compréhension de l'importance d'un bon service.


� Aptitude aux contacts

� Service

� Conscience de l'image qu'il donne.

� Ecoute

Choix et dilemmes:

� /


33

2 . 1 1 . A c c r o î t r e so n e x pe r t i s e

Description:

Pour continuer à bien exécuter son travail, l'isolateur gros œuvre/toiture doit rester au courant

des dernières évolutions techniques et parfaire ses compétences, par des recyclages mais

aussi chaque jour sur son lieu de travail.

Indicateurs:


� suit des formations/recyclages en accord avec son employeur.

� visite des salons professionnels.

� s'informe des derniers développements (techniques et produits) dans son domaine professionnel.

� consulte des sources d'informations, comme les périodiques, l'internet, etc.

� écoute le feed-back de ses collègues et de son responsable.

� échange des connaissances avec ses collègues.

� applique dans la pratique ce qu'il a appris.

� s'évalue lui-même et évalue la qualité des services/produits fournis.

� se corrige lui-même et corrige la qualité des services/produits fournis.

� prend par à des réunions d'équipe / discussions / échanges de vues


� Possibilités de formation


� Soif d'apprendre

� Connaissance de soi-même

Choix et dilemmes:

� /


34

2 . 1 2 . S é c u r i t é du t r av a i l

Description:

Un isolateur gros œuvre/toiture travaille dans le respect de la sécurité quand l'attention pour la

sécurité au travail devient une composante évidente de son comportement. L'isolateur gros

œuvre/toiture est capable de regarder sa propre manière d'agir d'un œil critique du point de

vue de la sécurité afin de la corriger au besoin. Travailler en toute sécurité veut dire qu'il

identifie à temps ce qui peut mal tourner (= connaissance des dangers et identification des

risques), qu'il apprécie correctement les risques (= évaluation correcte du risque) et qu'il y

réagit de manière appropriée (= maîtrise du risque).

Indicateurs:


� porte des EPI conformément aux conventions en vigueur (chaussures et gants de sécurité, masque de protection respiratoire, masque à ventilation assistée).

� respecte les pictogrammes et les étiquettes de traitement.

� utilise les outils et les machines suivant les instructions de sécurité.

� utilise le matériel et les produits suivant les instructions du fournisseur.

� utilise les élévateurs à nacelles, échafaudages roulants et échelles de manière à ce que ceux-ci ne risquent pas de bouger ou de basculer.

� coupe l'arrivée de courant lors des travaux sur une installation électrique.

� met de l'ordre pour éviter les chutes, les trébuchements et les glissades.

� trie les déchets dans les récipients prévus à cet effet.

� applique des techniques ergonomiques de soulèvement et de levage.

� utilise des accessoires pour transporter des éléments de grandes dimensions et lourds.

� signale les situations présentant un danger au responsable.


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� Instructions et signalisation de sécurité sur le lieu de travail

� Equipements de protection individuelle et possibilités d'applications de ces derniers

� Risques inhérents au travail avec des outils et des machines

� Produits possédant des propriétés dangereuses

� Symboles et indications de danger sur les étiquettes et les panneaux d'avertissement.

� Risques inhérents au travail en hauteur

� Accessoires utilisés pour le travail en hauteur (échelles, échafaudages, nacelles, ...)

� Risques de surcharge ou de mauvaise mise en charge du corps

� Techniques de soulèvement et de levage

� Instructions relatives au traitement des déchets


� Respect de la sécurité

� Respect de l'environnement

� Discipline

Choix et dilemmes:

� /

Remarques:

� Document de référence: SERV (2004) Welzijn op het werk. Een beschrijving van de taken en competenties van elke beroepsbeoefenaar ongeacht beroep of sector.

� Voir également l'annexe II au présent document.


36

3. Professionnel débutant

La description du professionnel débutant fournit souvent des informations importantes pour les

dispensateurs d'enseignement et de formation ainsi que pour d'autres groupes d'utilisateurs.

C'est la raison pour laquelle un chapitre séparé est consacré au professionnel débutant. Le

profil du professionnel débutant indique ce qu'il faut connaître et pouvoir faire après une

formation de base initiale et sans expérience du métier.

On attend d'un isolateur gros œuvre/toiture débutant qu'il ait acquis toutes les compétences

décrites dans le présent document. La mesure dans laquelle il maîtrise ces compétences

augmentera évidemment avec l'expérience du travail. Il en va de même pour la connaissance

technique des produits et la connaissance des procédures propres à l'entreprise: l'isolateur

gros œuvre/toiture ne les acquerra qu'en exerçant effectivement son métier.

Le professionnel début doit surtout savoir que la pose de l'isolation doit être de qualité.


37

Annexe I – Ensemble de tâches standard

Les compétences professionnelles décrites dans la partie 2 ont été déduites de la définition de la

profession et de l'ensemble de tâches standard.

Nous reprenons ci-dessous l'ensemble de tâches standard d'un isolateur gros

œuvre/toiture(m/f).

� Isoler des toitures à versants

• Réaliser une étanchéité à l'air

• Poser un pare-vapeur

• Appliquer une isolation entre les éléments porteurs

• Appliquer une isolation sur les éléments porteurs

• Poser des panneaux-sandwiches et autres panneaux

� Isoler les planchers de grenier

• Construire un bâti en bois

• Poser une isolation


� Isoler des toitures plates



• Marquer des niveaux

• Mesurer des pentes


� Isoler des murs

• Construire un bâti en bois



• Poser des panneaux

• Poser un ruban adhésif de masquage étanche à l'air

� Isoler des murs creux


� Isoler des planchers


• Marquer des niveaux

• Réaliser une finition horizontale et lisse

� Isoler des plafonds


� Isoler des caves/vides sanitaires



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Annexe II – Bien-être au travail

Un profil de compétences professionnelles décrit les compétences d'un professionnel. Des

compétences relatives au ‘bien-être au travail' peuvent également y être abordées. Quel est le

rôle du professionnel dans la réalisation du ‘Bien-être au travail’ et, en particulier, de quelles

compétences doit-il disposer si l'on veut obtenir un lieu de travail sans danger pour la sécurité

et la santé?

Jusqu'en 2004, les chercheurs du SERV ont basé principalement leurs descriptions des

compétences relatives au bien-être au travail sur des informations fournies par le secteur et

d'autres tirées des interviews de professionnels.

Les compétences relatives à la sécurité et à la santé dépassent toutefois les limites de la

profession et du secteur. En outre, il existe déjà, au niveau européen, une longue tradition de

travail législatif et normatif en rapport avec le bien-être au travail. Le secteur lui-même a déjà

accompli un énorme travail en ce qui concerne l'amélioration de la sécurité et de la santé du

cadre de travail et, plus particulièrement, une meilleure prise de conscience de la sécurité

chez les travailleurs.

Nous avons incorporé les informations tirées de ces différentes sources et les informations

professionnelles en matière de sécurité et de santé au travail dont nous disposions déjà à

l'issue de nos propres recherches. C'est sur cette base que nous avons décrit les

compétences générales en matière de bien-être au travail que devrait posséder tout

professionnel, quels que soient sa profession ou son secteur.

Notre effort de systématisation et d'uniformisation des profils professionnels dans le domaine

du bien-être au travail a pour but de fournir un instrument fiable sur lequel les dispensateurs

de formation puissent se baser pour développer des programmes portant sur la sécurité et la

santé.

Pour ce qui est des tâches générales et compétences en matière de bien-être au travail

dont doit disposer tout professionnel - indépendamment de la profession exercée et du

secteur- , on consultera la note ‘Welzijn op het werk’ (SERV, 2004) qui a été discutée et

approuvée au niveau intersectoriel. Vous trouverez cette note sur le site web du SERV. [En

ligne] http://www.serv.be/uitgaven/651.pdf

Si certaines compétences en matière de sécurité sont spécifiques à une profession ou à un secteur, et font partie des compétences clés de la profession, nous continuerons de les reprendre dans le profil de compétences professionnelles proprement dit.


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Liste des organisations et des entreprises

qui ont fait partie du groupe de pilotage

‘ isolateur gros œuvre/toiture (m/f) ’

� Fedustria Vlaanderen Madame BEKKER Ria

� VHB nv Monsieur BIESMANS Jean

� ACLVB Monsieur BORNER Peter

� FGTB-Centrale générale Madame CANNAERT Annick

� ACV Bouw & Industrie Monsieur DAERDEN Justin

� ABVV BBTK Monsieur DE DEYN Erwin

� Fedustria Vlaanderen Monsieur DE ROOCK Chris

� FGTB-Centrale générale Monsieur DESMET Rik

� VCB Monsieur DILLEN Marc

� ACV Bouw & Industrie Madame HEIRMAN Frieda

� VCB Madame HERTOGHS Frike

� FGTB-Centrale générale Madame JAENEN Gaby

� VCB Madame KERCKHOFS Goele

� Bouwunie Madame MASSCHELEIN Hilde

� ACV Bouw & Industrie Madame MEERSMAN Sofie

� Decorteam nv Monsieur MEULEMAN Jan

� LBC-NVK Monsieur VAN REETH Rik

� Fedustria Vlaanderen Monsieur VAN STEERTEGEM Guy

� ACV Bouw & Industrie Monsieur VANTHOURENHOUT Stefaan

� NV Wocon Madame WOUTERS Christel

� ABVV BBTK Madame BORGERS Dominique

� ACV Bouw & Industrie Monsieur BORLOO Deef

� ACV Bouw & Industrie Monsieur CREVITS Enid

� ACV Bouw & Industrie Monsieur DANEELS Piet


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� VCB Monsieur DEGOIGNIES Gerrit

� VCB Madame DE HAECK Geertje

� VCB Monsieur DE KIMPE Frederiek

� Fedustria Vlaanderen Madame GROENINCK Sylvie

� Bouwunie Madame LARIK Anja

� ACLVB Madame LEFEVRE Martine

� VOKA Madame MARIEN Katleen

� Bouwunie Monsieur RAMAEKERS Geert

� FGTB-Centrale générale Monsieur SOETART Jan

� VOKA Madame TEUGHELS Sonja

� FGTB-Centrale générale Madame VAN DER HELST Katrien

� Fedustria Vlaanderen Monsieur VAN GOETHEM Wim

� FEMA Monsieur VAN HOE Marnix

� ACV Bouw & Industrie Monsieur VANDEREECKT Marc

� ACV Bouw & Industrie Madame VERHELST Ann

� FGTB-Centrale générale Monsieur VERHEYE Erwin


41

Sources – Bibliographie

Interviews

� Monsieur Filip Deconinck – B.S.D.

� Monsieur Thomas De Ro – Isolatie & constructie - Isotrie

� Monsieur Dirk Lauwers – Levanto/Bouwerij vzw

� Monsieur Koen Michielsen – Thiers-Horizon

� Monsieur Wouter Stockman – Goed Wonen vzw

� Monsieur Carlos Van de Velde – Isolatie & constructie - Isotrie

� Monsieur Miel Van den Berghe – Algemene ondernemingen Engels en Vander Vennet

� Monsieur René Verhoeven – Isolatie Verhoeven

� Monsieur Benny Willems – Plafo Lux

� Monsieur Raf Wuyts – Boomer bvba

Membres du groupe de développement

� Madame Veerle Hofman – Hofman Aannemingen

� Monsieur Geert Ramaekers – Bouwunie

� Monsieur Etienne Rubens – Komosie (remarques envoyées par écrit)

� Monsieur Kristof Van Roy - FFC

� Monsieur René Verhoeven – Isolatie Verhoeven

Documents

Vande Elst, L. (2008). Hoe isoleer je een bestaande woning? Beter Bouwen en verbouwen,

244, 73-92.

Gouvernement flamand. Praktische gids voor als u gaat bouwen of verbouwen. Brussel:

Vlaams energieagentschap.

Wouters, L. (1998). Beroepsprofielen in de bouwnijverheid. Industrieel isolatiewerker. Louvain:

HIVA.

Sites web

www.bouwdetails.be (isolation de maisons passives et basse énergie)

www.serv.be/beroepsprofielen (structure des professions du secteur de la construction)

www.livios.be (concepts)

www.energiesparen.be (concepts, certificats)

www.beroepsrisico.nl (professions – isolateur façade et coulisse)

www.vdab.be (COBRA)

www.cirsite.be (le conseil d'isolation)

www.habitos.be


42

www.cstc.be

www.dialoog.be/bouwen (conseils construction et énergie)

www.energiesnoeiers.net

www.isolatieverhoeven.be

www.kampc.be (conseils construction et énergie)

www.vibe.be (conseils construction et énergie)