PE 90 : Un campus encore plus vert - em-lyon.com · PE 90 : Un campus encore plus vert Page 1 Projet d’Etudes Entrants 2013 Projet d’études N° 90 Noms des élèves : CAMARA

PE 90 : Un campus encore plus vert Page 1

Projet d’Etudes Entrants 2013

Projet d’études N° 90

Noms des élèves : CAMARA Bambo Adama

DEMBY RODRIGUES Taissa FAYE Tomasia Adèle

JAILLET François LANGLET Amandine

Commanditaire : GIRAUD-MAINAND Catherine

Tuteur(s) scientifique(s) : CONTRAIRES Elise

FRIDRICI Vincent

Conseiller en communication : MEYER Carol

Conseiller en gestion de projet : BICHOT Charles-Edmont

Département d’accueil : STMS

Date du rapport : juin 2014

Titre complet du projet

PE 90 : Un campus encore plus vert !


Résumé

Dans le contexte de la campagne "Sur le campus aussi, je trie" menée par la chaire Eco-

Emballage de l'ECL et l'EM, notre projet fait suite à celui qui a mené à la création de l'ACT'Eco (Aire

de Collecte et de Tri de l’Ecole). Cette aire de collecte permet de trier séparément cartons, DEEE

(Déchet d'Equipements Electriques et Electroniques), ferrailles, bois et déchets industriels banals.

Nos objectifs sont d'abord d'établir un état des lieux du tri sur le campus, puis de déterminer et

mettre en place des solutions permettant l'amélioration du tri sur le campus. Pour établir l'état des

lieux, comprendre le cycle du tri est nécessaire et permet de repérer à quels niveaux du cycle le tri

est déficient. Ce cycle est composé de cinq étapes que sont la consommation (et le tri par les

consommateurs), la collecte, le tri, le recyclage et le conditionnement.

Sur le campus, les zones de tri sont réparties en quatre instances que sont l'administration et

les bureaux, les bâtiments d'enseignement, les laboratoires, les résidences étudiantes (Comparat et

Adoma). Dans la première, nos investigations ont montré que le tri du papier grâce aux poubelles

bleues mises en place par l'école est plus efficace que dans les bâtiments d'enseignement car la

quantité de papier produite y est plus importante. Dans les laboratoires, le tri est très spécifique pour

des raisons de sécurité. En effet les déchets produits sont des déchets industriels spéciaux (DIS) et

l'école en est responsable. L'ACT'Eco est très efficace auprès du personnel de l'école mais beaucoup

moins auprès des élèves. En effet, des déchets encombrants ont été trouvés lors de nos enquêtes

dans les locaux poubelles des résidences. Dans ces dernières, le problème vient à la fois des élèves

qui ne trient pas en général car les consignes ne sont pas claire selon eux mais aussi des agents

d'entretien qui ne respectent pas forcément les règles mises en place par l'école. Le résultat est

entre autre la plainte du Grand Lyon (service de collecte de Lyon) quant à l'état du tri sur Centrale.

Pour régler optimiser le tri, la mise en place des machines Lemon Tri et de poubelles à double

flux a été proposée. La dernière n'est pas en place tandis que la première l'est avec un succès plus

faible qu’espéré. En effet ces machines récupèrent les cannettes, les gobelets en plastique et les

bouteilles plastiques et sont situées à côté du lieu de consommation mais nous avons montré

qu'elles pourraient être plus utilisées. Pour trouver d'autres solutions, nous avons contacté des

personnes extérieures (autres écoles...) mais les réponses n'ont pas été fructueuses. Certaines des

solutions proposées n’étant pas réalisables (changement de couleurs des poubelles) ou ayant des

faibles chances de succès (concours de tri), elles ont donc été abandonnées. Pour régler les

problèmes de tri, il faut d'abord agir sur les étudiants et les résidences. Au regard des enquêtes

menées, des affiches ont été crées pour inciter les gens à trier et pour leur expliquer dans quelle

poubelle chaque déchet doit aller. Pour les sensibiliser encore plus, nous avons publié des mots clairs

et concis sur le tri dans le journal de l'école.

Il reste encore à mettre en place la sensibilisation des agents d'entretien sur le tri dans les

résidences. En outre, les solutions proposées doivent être pérennes. Cette tâche est extrêmement

difficile car les élèves présents dans les résidences changent chaque année et donc la sensibilisation

doit être continuellement refaite. Comme notre projet se place dans un contexte écologique, il a été

remarqué que certaines lumières des salles de TD ou des cuisines de Comparat restent allumées

toute la nuit. Il serait aussi nécessaire de mettre en place des solutions contre la consommation

d'énergie.


Remerciements

Nous souhaitons remercier toute personne s'étant investie à quelque niveau que ce soit dans

notre projet d'étude.

D'abord, un grand merci à notre commanditaire Catherine Giraud-Mainand, sans qui ce

projet n'aurait pas existé.

Un grand merci à nos tuteurs, Elise Contraires et Vincent Fridrici, qui ont été présents et

disponibles toutes les fois où nous avions besoin de leurs conseils et de leurs connaissances.

Merci à Carole Meyer et à Charles-Edmont Bichot pour leurs conseils et remarques avisés qui

nous ont permis de mieux gérer notre PE et nos présentations.

Ensuite, nous voulons remercier toutes les personnes qui ont accepté de prendre le temps de

nous recevoir et de répondre à toutes nos questions. Leur aide nous a été précieuse dans

l'élaboration et le développement de notre projet.

Nous tenons aussi à remercier le Piston Hebdomadaire (PH) de nous avoir consacré un article

dans le journal de l'école toutes les semaines (ou quasiment) pendant trois mois.

Enfin un merci à tous les élèves de l'Ecole Centrale de Lyon qui ont répondu à notre

questionnaire sur le tri dans les résidences.


Table des matières

Résumé .................................................................................................................................................... 2

Remerciements ....................................................................................................................................... 3

Table des matières .................................................................................................................................. 4

Introduction ............................................................................................................................................. 6

Première partie : Cahier des charges ...................................................................................................... 7

I. Le cycle du tri ............................................................................................................................... 7

II. Cahier des charges ....................................................................................................................... 8

1. Le pré-tri et la collecte ............................................................................................................. 8

2. Solutions .................................................................................................................................. 9

3. Mise en place ........................................................................................................................... 9

III. Organigramme des tâches et des responsabilités ................................................................ 10

Deuxième partie : Diagnostic ................................................................................................................ 11

I. Résidences ................................................................................................................................. 11

II. L’Act’Eco, déchèterie du campus .............................................................................................. 12

III. Laboratoires ........................................................................................................................... 13

IV. Bâtiments du campus ............................................................................................................ 14

V. Bilan ........................................................................................................................................... 14

Troisième partie : Recherche de solutions et faisabilité ....................................................................... 15

I. Tri à l’extérieur de l’école .......................................................................................................... 15

1. Classement des campus verts de l’Etudiant .......................................................................... 15

2. Benchmark ............................................................................................................................. 15

II. Réalisation du tri sur le campus ................................................................................................ 16

1. Organisation d’un concours .................................................................................................. 16

2. Changement de la couleur des poubelles ............................................................................. 16

3. Poubelles à double-flux ......................................................................................................... 17

4. Journée de collecte des encombrants ................................................................................... 18

Quatrième partie : Mise en place des solutions .................................................................................... 18

I. Sensibilisation ............................................................................................................................ 18

1. Réalisation d’affiches pour les poubelles .............................................................................. 18

2. Publication de messages sur le PH ........................................................................................ 19

3. Affiches pour la lumière ........................................................................................................ 20

4. Suivi des manges – cannettes de Lemon Tri ......................................................................... 20


II. Mise à disposition de sacs supplémentaires ............................................................................. 22

Cinquième partie : Solutions à développer ........................................................................................... 23

I. Résolution des problèmes de collecte des déchets dans les résidences .................................. 23

II. Instauration de poubelles « double flux » sur le campus ......................................................... 24

III. Réduction des consommations inutiles ................................................................................ 24

Conclusion ............................................................................................................................................. 26

Bibliographie.......................................................................................................................................... 28

Annexes ................................................................................................................................................. 29


Introduction

Le projet d’étude « pour un campus plus vert » se place dans un contexte écologique

d’actualité, qui est la réduction de la quantité de déchets produite par l’activité humaine.

Commandité par la chaire Eco-Emballages de l’Ecole Centrale, il a pour objectif principal d’améliorer

le bilan écologique de l’école, en se concentrant notamment sur l’aspect de récupération des

déchets. Le présent rapport présente l’ensemble du travail effectué dans le cadre de ce projet

d’étude, de son début en octobre 2013 à sa fin en mai 2014.

Faisant suite au projet d’étude « Amélioration du traitement des déchets produits sur le

campus de l’Ecole Centrale de Lyon » réalisé en 2008 par des élèves de la promotion sortante 2010,

qui avait amené à la création de nouveaux systèmes de récupération des déchets recyclables, nous

nous sommes entre autres intéressés au fonctionnement de ces systèmes, et avons voulu vérifier

qu’ils étaient toujours bien opérationnels.

Sur le conseil de Mme Giraud-Mainand, co-directrice de la chaire Eco-Emballage et donc

commanditaire de notre projet d’étude, nous avons voulu adopter une approche assez globale de la

production des déchets sur le campus, en diagnostiquant le type et la quantité de déchets produits

par zone sur le campus. Ce travail préalable nous a permis d’avoir une meilleure vision de la

problématique globale d’optimisation de la quantité de déchets produite.

Une grosse partie de notre projet s’est par ailleurs focalisé sur l’étude du dysfonctionnement

du tri dans les résidences, dysfonctionnement dont nous avons tenté de déterminer l’origine par une

approche la plus rigoureuse et scientifique possible.

Dans la poursuite de notre projet, nous avons suivi une démarche simple et adaptée à cette

situation, qui se découpe en trois parties : diagnostic de l’existant et des problèmes rencontrés,

proposition de solution, puis mise en place des solutions choisies car étant les plus adaptées. Les

diagnostics étaient réalisés de deux manières différentes : par contact puis rencontre avec les

personnes responsables concernées, ou par constatation directe via enquête de terrain. Une annexe

dédiée à l’organisation et la gestion de notre projet peut être trouvée en annexe de ce rapport.

Dans un premier temps est présenté le cahier des charges et des spécifications, effectué au

tout début du projet, qui nous a permis de cerner les attentes et les tâches importantes à venir.

Ensuite sont présentés les différents diagnostics que nous avons été amenés à faire. La troisième

partie aborde les solutions proposées, la suivante leur mise en place, et la dernière ouvre sur les

possibilités d’amélioration et les problèmes restant à résoudre.


Première partie : Cahier des charges

Notre projet d'étude ("Un campus encore plus vert") est à visée écologique. Il s'inscrit dans le

cadre de la campagne "sur le campus aussi, je trie" c'est pourquoi notre projet doit mener à

l'amélioration du tri des déchets sur le campus mais aussi à un bon classement de l'école Centrale

Lyon dans les classements des campus verts. Nos objectifs sont multiples : dans un premier temps,

nous devons établir un état des lieux du tri sur le campus. Puis au regard de cet état des lieux, nous

devons proposer des solutions pour améliorer le tri. Enfin, nous devons assurer la mise en place de

ces solutions.

I. Le cycle du tri

Pour mieux comprendre les enjeux du projet, il est nécessaire de rappeler les consignes

générales de tri et les principes de la collecte, du traitement et du recyclage des déchets. Qu'est-ce

qu'un déchet? "La loi du 15 juillet 1975 précise qu'un déchet est tout résidu d'un processus de

production, de transformation ou d'utilisation, toute substance, matériau ou produit ou plus

généralement, tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l'abandon." [1] Il existe

plusieurs sorte de déchets comme le suggère cette citation; par exemple les déchets agricoles ou

hospitaliers. Cependant dans le cadre de notre projet, seul les déchets ménagers (résidences),

municipaux (administration) et industriels (laboratoires) sont intéressants. Les déchets produits par

l'école sont donc de natures très différentes. Mais il font tous partis de la cycle du tri.

Figure 1 : Cycle du tri

Le cycle du tri commence par la création de déchets, continue avec le pré-tri de la part du

détenteur du déchet; ensuite vient la collecte des déchets puis le tri et le recyclage des déchets dans


différentes filières. [2] Ces éléments sont indispensables pour avoir une vision d'ensemble et pour

identifier à quels niveaux sont les problèmes et pour mieux les régler. De plus pour pouvoir mieux

repérer les problèmes, il faut connaitre les filières de recyclage et les règles de tri. Les filières de

recyclages sont multiples, et sont propres aux différents types de déchets qui existent : plastiques,

verre, papier, bois, déchets verts, métaux, piles, pneus et DEEE (Déchet d'Equipements Electriques et

Electroniques). [3] A l'intérieur de chaque filière, il faut parfois séparer à nouveau les déchets : par

exemple suivant le type de pile, le recyclage n'est pas le même. De plus le coût de valorisation d'un

déchet est lié à son poids; c'est pourquoi il y a des filières dans lesquelles le recyclage n'est pas

beaucoup développé, c'est le cas pour certain plastiques. Il existe des entreprises qui sont spécialisée

dans la collecte puis la valorisation d'une seule filière comme le papier. Toutes instances peut faire

appel à ces entreprises et trier séparément le papier par exemple. Cependant, les ordures ménagères

sont ramassées par la municipalité, et il serait compliqué et cher de demander au particuliers d'avoir

une poubelle par filière et de réquisitionner un camion qui ramasse les ordures pour chaque filière.

Les ordures ménagères sont pré-triées par leurs détenteurs qui séparent les déchets recyclables des

autres. C'est pourquoi il existe des règles de recyclages; il faut trier les papiers et journaux (cahiers,

enveloppes, etc.), les emballages en cartons (briques, boîtes, etc.), les bouteilles et flacons

plastiques, et les emballages métalliques (canettes, conserves, aérosols, barquettes alu, etc.). [4] Ces

règles sont liées aux filières de recyclage mais aussi aux méthodes des centres de tri pour trier les

déchets. Pour mieux comprendre tous ce qui entoure le tri sur le campus, la visite d'un centre de tri

s'impose. En fait les règles de tri ne sont pas assez précises pour optimiser le tri par les machines

décrites en annexe. En effet pour que tri du papier (par exemple) par les machines soit optimum, il

faut qu'il soit plat et non en boule; ceci nous explique pourquoi les poubelles bleues pour le papier à

l'école Centrale ont cette ouverture allongée.

II. Cahier des charges

Pour définir les tâches qui sont liées au projet, il faut identifier dans quelle étape du tri l'école

peut agir. En ce qui concerne le tri et le recyclage, on ne peut choisir que l'entreprise qui ramasse les

déchets quand ce n'est pas la municipalité qui s'en charge. L'école et notre projet ne peuvent qu'agir

sur le pré-tri et la collecte des déchets. Il faut donc se renseigner sur ces deux aspects. De plus, il est

possible d'agir sur les solutions et la mise en place de ces solutions.

1. Le pré-tri et la collecte

Le tri concerne beaucoup de personnes sur le campus mais ces personnes ne trient pas les

mêmes types de déchets. En effet, les personnes travaillant à l'administration créent des déchets de

bureaux de type papier. En parallèle, les laboratoires créent des déchets de type plutôt industriels.

Tandis que les élèves manipulent principalement des déchets ménagers. C'est pourquoi il faut

identifier dans un premier temps les moyens de tri qui existent à l'école Centrale et dans un second

temps vérifier l'efficacité de ces moyens et de la collecte. A l'école Centrale, le papier est trié

séparément, c'est un moyen de tri adapté pour l'administration. Il y a aussi l'ACT'Eco qui sert

principalement pour les objets encombrant (plutôt destiné au laboratoire). L'ACT'Eco a été mis en

place en 2008 par un projet d'étude, notre projet fait suite à cette création. Dans les résidences, le tri

est celui imposé par la municipalité qui ramasse les déchets des étudiants. Pour pouvoir approfondir


nos connaissances sur ces différents types de moyens de tri, il est nécessaire d'interviewer les

personnes qui sont en charges (voir annexe 12). Frédéric Roberjot, responsable des services

techniques, peut nous renseigner sur le tri du papier et sur la collecte des déchets sur le campus à

l'extérieur des bâtiments. Il peut nous donner des informations sur la quantité de papier trié à l'école

Centrale. Stéphanie GROS est en charge de la résidence Comparat, elle peut donc nous en apprendre

plus sur le tri dans les résidences et sur comment marche la collecte des déchets dans les étages par

les agents d'entretient et nous donner le contact de la responsable si besoin est. Pour vérifier l'état

de fonctionnement de l'ACT'Eco, il faut interviewer Bruno Fileppo qui pourra aussi nous expliquer les

changements interne de l'ACT'Eco depuis sa création. En ce qui concerne le tri dans le laboratoire, il

faut contacter Carole BERNARD, responsable Sécurité, qui pourra nous renseigner sur l'état du tri

dans les laboratoires et sur comment il fonctionne. Pour vérifier que le tri fonctionne bien dans les

résidences (ou autres si besoin), il est possible d'abord de faire des enquêtes de terrains et regarder

dans les poubelles si le tri est fait. Ensuite les questionnaires directement aux concernés sont en

général efficace pour savoir ce qu'il en est vraiment.

2. Solutions

Pour proposer des solutions efficaces et surtout adaptées au besoin, il est indispensable

d'analyser les résultats des questionnaires (où il est préférable que chacun puisse mettre un

commentaire et proposer des solutions) et des enquêtes de terrains. Il faut confronter les solutions

les unes aux autres pour trouver la ou les meilleurs, les plus adaptées. Pour pouvoir avoir encore plus

de solutions à confronter, il faut aller les chercher à l'extérieur du campus : le Benchmark. Il faut

contacter d'autres campus, en particulier celui de l'INSA Lyon qui est réputé pour être un campus

vert. [4] Il faut joindre le plus de campus possible car il est possible que certain ne répondent pas. En

outre, il est essentiel de contacter le journal L'Etudiant car ils avaient contacté l'école dans le but de

faire un classement des campus les plus verts. En effet, il est intéressant de savoir à quelle place

l'école Centrale se situe et de pouvoir contacter les écoles mieux classées pour qu'elles fassent part

de leurs solutions. Les solutions peuvent être de différents types allant de la mise en place d'un

nouveau moyen de tri à la sensibilisation du personnel sur le tri.

3. Mise en place

Lors de la mise en place des solutions, il faudra faire attention aux autorisations qui nous

sont allouées. Il faudra probablement contacter les responsables qui nous ont renseignés sur le tri

sur le campus. Suivant l'endroit où la solution devra être mise en place, la personne à contacter

changera. En ce qui concerne la sensibilisation et en particulier l'affichage dans les bâtiments de

cours, il faut contacter Chrsytele MARTOGLIO. Pour faire accepter les affiches, il faut contacter

Marine METRAL à la communication. En ce qui concerne la mise en place d'un nouveau moyen de tri,

il faut construire un petit dossier montrant que cette mise en place est bénéfique. Il faut étudier les

gisements mais aussi les filières d'exploitation et le montant que l'école devra dépenser.


III. Organigramme des tâches et des

responsabilités

L’organigramme des tâches présente l’ensemble des tâches et sous-tâches qui composent le

projet. Son importance est capitale car il permet une répartition organisée du travail, et facilite pour

le chef de projet la validation des objectifs pour chaque grande tâche. Notre organigramme des

tâches est détaillé en figure 2. Cet organigramme, ainsi que tous ceux qui vont suivre, ont été réalisés

à l’aide du logiciel Microsoft Visio.

PROJET :

Un Campus encore plus vert

Recyclage des déchets produits

dans les laboratoires

Tri sur d’autres campus

Tri dans les résidences

Mise en place de poubelles à double

flux Suivi des mange-

cannettes de Lemon Tri

Questionnaire

Enquêtes de terrain

Enquête W1bis

INSA LYON

ENSMA

Suivi de l’utilisation

Création d’affiches

Figure 2 : Organigramme des tâches

L’organigramme des responsabilités associe à chaque acteur du projet la responsabilité d’une

tâche ou sous-tâche. Notre organigramme des responsabilités est détaillé en figure 3.

PROJET :

Un Campus encore plus vert

Bambo CAMARA

Taissa DEMBY

Tomasia FAYE

François JAILLET

Amandine LANGLET

Recyclage des déchets produits

dans les laboratoires

Tri sur d’autres campus

Tri dans les résidences

Mise en place de poubelles à double

flux

Suivi des mange-cannettes de Lemon

Tri

Figure 3 : Organigramme des responsabilités


Deuxième partie : Diagnostic

Conformément au cahier de charge, nous avons réalisé un diagnostic déchets afin de dresser

un état des lieux de la gestion des déchets sur le campus. Cette étape passe nécessairement par des

prises de contact avec les différents responsables sur le campus, en particulier avec Mr ROBERJOT

(Responsable Services Techniques) nous avons pris connaissance de la mission d’audit réalisée par

entreprise extérieure sur demande des services techniques de l’école. Ce rendez-vous nous a ainsi

permis d’avoir une vision du fonctionnement global de la gestion sur le campus.

Le diagnostic s’est principalement effectué dans les résidences étudiantes de l’école car il est

connu que le tri y est mal effectué. Nous avons également effectué des diagnostics dans les

laboratoires, et dans les locaux d’enseignement de l’école.

I. Résidences

Sur le Campus se trouvent deux résidences, la résidence Paul Comparat, gérée par l’école, et

la résidence Adoma, privée. Le tri dans ces deux résidences s’organise de manière singulièrement

différente. La vie en résidence Comparat s’organise autour d’une cuisine commune à chaque étage,

dans laquelle on trouve deux types de poubelle : une rouge pour les déchets recyclables, et la

dernière blanche pour les déchets non recyclables. De plus, chaque étage possède trois poubelles

communes (une pour les déchets recyclables, une pour le verre et la dernière pour ceux non

recyclables), situées dans un petit local à côté de la cuisine. On trouve par ailleurs dans ce local un

affichage expliquant les types de déchets à jeter dans chaque poubelle. Il y a deux poubelles

différentes par chambre, une pour le carton, l'autre pour le reste des ordures ménagères. Enfin, en

bas de chaque bâtiment se trouvent des bacs pour déchets recyclables (vert avec couvercle jaune) et

non recyclage (gris avec couvercle noir) où les agents responsables de la collecte des déchets

mettent les sacs de poubelle des étages. La résidence Adoma, contrairement à Comparat, est

organisée comme une résidence étudiante classique : elle propose en grande majorité des studios

individuels, chacun possédant son propre coin cuisine. Le tri est donc laissé à la charge de chacun.

Chaque bâtiment possède un local pour les ordures ménagères, c’est-à-dire les déchets communs, et

des bacs à tri sont à disposition dans le parking situé derrière les bâtiments

Il est connu que le tri dans ces résidences est de manière générale mal respecté, voire non

réalisé. Afin de prendre connaissance des difficultés dans la Résidence Paul Comparat, nous avons

visité les cuisines des différents bâtiments de celle-ci. Nous avons ainsi pu confirmer que le tri était

en général très peu effectué dans ces dernières. Nous avons également rencontré le personnel

d’entretien des bâtiments afin de connaitre les difficultés rencontrées dans la réalisation du tri. Ces

derniers n’ont fait que confirmer le constat fait au préalable.

Nous avons aussi effectué une enquête sur une semaine entière afin d’examiner l’état des

locaux poubelles et l’efficacité du tri dans ces derniers. Cette investigation s’est révélée

particulièrement intéressante car elle nous a permis de confirmer qu’en plus du fait que le tri est

peu respecté, il y a aussi un manque notable d’informations sur les différentes installations destinées

au tri mises à disposition des étudiants et du personnel au sein de l’école tels que l’ACT’Eco. Toujours

dans cette idée de diagnostic, nous avons élaboré deux questionnaires à destination des élèves des


résidences Adoma et Comparat qui ont été diffusés via le mail de promo, et dont les résultats

peuvent être retrouvés dans les annexes (2&3). Le but de ces questionnaires était d’identifier les

freins à la réalisation du tri dans ces résidences. Nous avons reçu un nombre de réponse satisfaisant,

mais la proportion d’étudiants ayant répondu aux questionnaires reste tout de même relativement

faible. En effet sur un effectif d’environ 350 élèves nous n’avons reçu que 54 réponses pour le

questionnaire de Comparat. Concernant celui d’Adoma, on ne note que 36 réponses. Les principales

difficultés soulignées par les étudiants sont le manque de clarté des instructions ainsi que l’absence

d’action collective.

En résidence Comparat, on remarque qu’après le passage des facteurs, les boites aux lettres

des résidences sont souvent pleines de publicités. Ces magazines et autres papiers publicitaires sont

souvent ramenés par les étudiants dans leurs chambres (pour être jetés) ou déposés à l’endroit

réservé au dépôt des courriers à récupérer par la poste.

II. L’Act’Eco, déchèterie du campus

Suite au projet d’étude des étudiants de la promotion 2010, une déchèterie appelée ACT’Eco

(pour Aire de Collecte et de Tri de l’Ecole) a été créée en 2008.[6] A cet endroit sont réalisés une

collecte de cartons, une collecte « DEEE » (unités centrales, claviers, imprimantes,...) une collecte de

ferrailles (tout type de métaux ferreux ou non ferreux), une collecte de bois et une collecte de

déchets industriels banals (polystyrène, laine de verre,...).

A sa création en 2008, deux points fondamentaux à modifier : mieux séparer les déchets à

trier et rassembler les différentes bennes de déchets non dangereux dans un espace clôt. Le

fonctionnement prévoyait que les différents déchets seront transportés jusqu’à l’aire par le service

d’entretien ou par le personnel lui-même. Afin de faire un état de lieux actuel du fonctionnement,

nous avons rencontré Mr Fileppo le superviseur de la déchèterie. Actuellement six bennes de

stockage sont à disposition, chacune d'elles identifiée par un pictogramme, permettant ainsi de

savoir le type de déchets qu'elle reçoit.

Nos investigations ont montré que cette déchèterie sur le campus marche bien avec le

personnel, cependant la grosse difficulté résulte aux niveaux des étudiants, comme témoigne ces

images ci-dessous.

On trouve dans les locaux poubelles des résidences des déchets qui sont normalement être

acheminés à ACT’Eco. Les élèves ne semblent pas être informés de l’existence d’un tel dispositif sur

Figure 5 : Local poubelle (Résidence Comparat) : micro-onde, carton

(10/12/2013)

Figure 4 : Local poubelle (Résidence Comparat) : micro-onde, bois,

ferraille (27/03/2014)


le campus ou tout simplement ne veulent pas faire l’effort d’acheminés les déchets prévus à cet

effet. Mr Fileppo nous a fait part du fait que certains n’hésitent pas à rentrer dans les bennes afin de

fouiller et de récupérer des objets dont ils pourraient avoir besoin. Il estime cela dangereux car la

non vigilance peut faire qu'on peut leur jeter des déchets souvent volumineux, tranchant. Il juge

difficile d’empêcher ces genres de comportements. Il peut arriver quelques fois que des personnes

viennent déposer leurs objets à côté des bennes sans chercher à les ranger dans la benne

correspondante mais ça reste des cas isolés. La benne dédiée à la collecte de cartons est souvent vite

remplie à cause du volume des cartons (et non de la masse), un moyen de compresser les cartons

avant de les jeter serait le bienvenu.

Notre objectif vis-à-vis de ce point sera de nous assurer, par une enquête de fond, de son

bon fonctionnement. En effet, il est important pour nous de pouvoir constater qu’une solution

apportée en matière de développement durable peut être pérenne, ce qui sera un critère majeur

que nous devrons prendre en compte dans la mise en place de solutions.

III. Laboratoires

Avec Mme Carole Bernard (Responsable Sécurité), nous avons pris connaissance du

fonctionnement du tri des déchets au niveau des différents laboratoires de l’école, de leur

production jusqu’à leur acheminement (voir annexe 5). L’école produit des déchets de types

chimiques, biologiques, voir radioactifs (de manière très occasionnelle). La gestion de ces déchets,

appelés DIS (déchets industriels spéciaux), n’est pas la même que pour des déchets ménagers.

Chaque type de déchet est soumis à des réglementations spécifiques et l’école est responsable de

ses déchets jusqu’à élimination finale.

Les déchets chimiques sont produits essentiellement dans le bâtiment F7. On en localise

également au niveau du H9, H10 et un peu au D4. L’école est en accord avec la société SERPOL, qui

met à dispositions des bidons homologués de 10L dans lesquels sont stockés par exemple les

solvants, les acido-basiques et les révélateurs ou fixateur (laboratoire photo). Quant aux déchets

biologiques, ils sont produits essentiellement aux bâtiments G8 et H9 sont les de niveau 1 c’est-à-dire

des produits ne présentant pas de risque pour l’homme. L’école est en accord avec la société

TECHMED, qui fournit des boites en cartons et des contenants de couleur jaune homologué

permettant de les stocker. Chaque laboratoire stocke les déchets dans ses locaux et l’enlèvement par

la société d’élimination est organisé selon des délais imposés par la réglementation qui dépendent

des quantités de déchets produits sur l’ensemble du site de l’école.

Globalement, on note un bon fonctionnement, le seul point qui interpelle est au niveau des

« soutes »extérieures de stockage. Pour les déchets chimiques, l’idéal serait de créer une soute avec

plusieurs cellules respectant les règles de compatibilités des produits chimiques. Pour les déchets

biologiques, il faudrait créer une soute à l’extérieur des bâtiments car les déchets ne possèdent pas

encore une zone dédiée à leur stockage.


IV. Bâtiments du campus

Dans chaque salle de cours et de TD mais aussi dans chaque bureau et dans les locaux des

associations, il existe un bac approprié pour le tri du papier, voir figure 6. Ces bacs portent une

indication montrant qu’ils sont utilisés uniquement pour le papier. Ils sont de couleur bleu avec une

fente afin d’éviter aux utilisateurs de froisser les papiers (ce qui optimise le tri dans les centres de tri)

ou d’y mettre d’autres déchets. Le ramassage est réalisé par les femmes de ménage deux fois dans la

semaine (Mardi et vendredi), en alternance avec le ramassage des déchets banals. De manière global

le tri du papier est bien fait dans ces locaux d'administration et les bureaux. Dans les locaux

d'enseignement, le tri est fait mais la quantité de papier est moindre par rapport à celle produite par

l'administration et les bureaux.

Figure 6 : Photo d'un bac à papier (12/03/2014)

Notre projet s'inscrivant dans une visée écologique, nous avons voulu aller un peu plus loin

que le tri des déchets sur le campus. Nous avons observé que les lumières de beaucoup de salles

restaient allumés même lorsqu'il n'y avait personne à l’intérieur. C'est notamment le cas des salles de

TD du W1bis qui ne s'éteignent pas automatiquement comme au W1.

V. Bilan

Durant cette étape de diagnostic, il ressort une bonne prise de conscience de la nécessité de

mettre en place une gestion des déchets sur le campus, le tri sélectif des déchets est proposé pour

une grande majorité des déchets générés sur le campus. L’existence de contrats de collecte et de

traitement pour les déchets dangereux de nature chimique ou biologique produits par les différents

laboratoires de l’école est également à noter. Cependant les principaux problèmes sont le manque

de motivation et d’investissement des étudiants, l’organisation repose sur la bonne volonté de

certains élèves dans le tri des déchets ménagers.

Dans les résidences Comparat, nous avons constaté que les indications sur les poubelles de

tri dans les cuisines ne sont pas suffisamment claires et aussi les instructions des affiches se

contredisaient par rapport à la couleur des poubelles, lesquelles ne sont d’ailleurs parfois pas

respectées par l’entreprise chargée de la collecte des déchets. Nous avons également constaté un


manque notable d’informations. Le tri dans les chambres individuelles semble très peu répandu. En

ce qui concerne la résidence Adoma, des affiches d’information sont présentes dans les bâtiments,

mais leur efficacité reste à prouver. Très peu de gens semblent faire l’effort de faire le tri qui les

obligerait à amener leurs déchets jusqu’au parking. Quant à la déchèterie ACT’Eco sur le campus, elle

n’est pas assez utilisée par les élèves. Il y a donc nécessité de proposer des solutions pérennes afin de

palier à tous ces problèmes.

Troisième partie : Recherche de solutions et faisabilité

Une fois le cahier des charges établi et le diagnostic réalisé, nous nous sommes intéressés

aux solutions pouvant être apportées afin d’améliorer le tri en général sur le campus. De

nombreuses idées nous sont apparues intéressantes. Toutefois, il nous a fallu choisir parmi ces

dernières celles à mettre en place en se basant sur plusieurs critères tels que leur pertinence, leur

faisabilité, leur rentabilité.

I. Tri à l’extérieur de l’école

1. Classement des campus verts de l’Etudiant

Un des objectifs de notre projet d’étude était d’améliorer le rang de l’école dans le

classement des campus verts devant être réalisé par le journal l’Etudiant. En effet le journal avait

demandé aux responsables du développement durable dans différentes écoles dont l’école Centrale

de Lyon des informations sur la manière dont le développement durable était pris en charge au sein

des campus. Un classement des campus les plus « verts » devait par la suite être diffusé dans le

journal l’Etudiant. Ce classement aurait pu nous permettre de positionner notre campus par rapport

aux autres mais n’a cependant jamais été publié et nos mails adressés aux responsables du journal

afin de connaitre les causes de sa non publication sont restés sans réponse. Nous avons tout de

même trouvé intéressant de découvrir la manière dont les autres campus s’organisent.

2. Benchmark

Afin de compléter nos idées visant à améliorer le tri et d’avoir une vision plus vaste de la mise

en place du tri en dehors du campus, il nous a paru important de nous renseigner sur les mesures

appliquées sur d'autres campus. Nous avons donc réalisé un benchmark des actions en faveur du

développement durable réalisées sur d’autres campus. Toutefois, malgré les nombreuses écoles

contactées (Arts et Métiers de Chambéry, Centrale Nantes, ENSMA, INSA Lyon : voir contact en

annexes 14 et 15), très peu ont répondu ou donné les informations demandées.

Parmi ces derniers nous pouvons citer l’INSA Lyon. En effet, il s’agit d’une école dans laquelle

de nombreuses actions ont été réalisées en faveur du tri. Dans leur restaurant universitaire par

exemple, un système de tri a été mis en place pour permettre la récupération des déchets

recyclables. Une grande campagne de sensibilisation au tri a également été organisé afin d’inciter les

étudiants à trier plus. Des crêpes étaient ainsi distribuées aux étudiants qui participaient. Nos


contacts avec l’ENSMA nous ont également expliqué comment le tri était effectué dans l’école.

L'administration collecte les piles usagées et les cartouches d'encres. Il existe des bennes différentes

pour les déchets industriels, les papiers-bois-cartons et les déchets communs non recyclables. Dans

leur foyer, les déchets sont aussi triés; les déchets métalliques comme les cannettes sont séparés du

verre et des autres déchets. En outre les résidences des étudiants possèdent des bacs de tri sélectif :

papier carton, verre, plastique et métaux.

En définitive, le benchmark nous a offert une piste sur les différents dispositifs et les

opérations fonctionnant dans les autres campus et pouvant être réalisées pour améliorer le tri dans

le nôtre. Il nous a également permis de réaliser que la majorité des dispositifs utilisés dans les autres

écoles sont déjà disponibles dans notre campus et qu’ainsi la clé de l’amélioration du tri est la

sensibilisation sur ce dernier

II. Réalisation du tri sur le campus

1. Organisation d’un concours

En plus des différentes améliorations à effectuer sur les installations disponibles pour le tri, il

semble primordiale de sensibiliser davantage les étudiants. C’est dans cet optique que nous avons

pensé à l’organisation d’un concours ludique qui inciterait les étudiants à trier et leur montrerait tous

les impacts positifs que cela pourrait engendrer.

Deux propositions nous ont semblé intéressantes : un concours récompensant les étages

ayant le plus trié sur une période d’une semaine ou un concours primant l’étudiant ou l’étage ayant

proposé la meilleure idée écologique.

Afin d’être mieux armés pour organiser notre concours, nous avons accompagné l’association

Planet&Co dans l’organisation de leur concours de tri de cannettes, de gobelets et de bouteilles en

plastique. La participation à cet événement constituait un moyen d’avoir une vision sur l’implication

des étudiants dans le développement durable plus précisément dans le tri en général. Cette

expérience s’est toutefois avérée dissuasive et nous a poussés à penser à d’autres méthodes de

sensibilisation des étudiants. En effet, parmi les 28 étages présents dans la résidence Comparat, un

seul étage a participé à l’événement malgré le prix de 50euros qu’il y avait à gagner. Ce qui montre le

manque d’intérêt que beaucoup d’étudiants portent au tri et le réel besoin de sensibilisation.

2. Changement de la couleur des poubelles

Afin de sensibiliser les étudiants et de les aider à réaliser plus facilement le tri, il nous a fallu

étudier tous les freins à la réalisation de celui-ci. Ainsi à l’issu de l’état des lieux, plusieurs

changements nous ont semblé nécessaires pour une bonne réalisation du tri dans les résidences. En

effet, les enquêtes de terrain réalisées et les réponses des étudiants au questionnaire ont montré

que quelques installations et indications portaient à confusion. Ainsi beaucoup d’étudiants ont

signalé que la couleur des poubelles à savoir le rouge pour les déchets recyclables et le blanc pour les

déchets non recyclables ne correspondaient pas aux couleurs standards utilisées et que cela pouvait

induire en erreur.


Figure 7 : Poubelles rouge et blanche dans les cuisines de la résidence Comparat

Nous avons donc pris contact avec la responsable de la résidence Paul Comparat (Mme

Stéphanie Gros) afin d’étudier la possibilité de changer la poubelle rouge en une poubelle de couleur

jaune correspondant plus à la couleur des poubelles de tri usuelle. (voir annexe 11)

Malheureusement les poubelles ayant déjà été remplacées il y a de cela deux ans, il n’est pas

possible d’en racheter de nouvelles pour une question de budget. Il nous a donc fallu trouver

d’autres méthodes pour limiter cette confusion telle que la conception d’affiches donnant des

indications claires et concises sur la poubelle à utiliser en fonction du déchet à jeter.

3. Poubelles à double-flux

Suite au diagnostic effectué durant la phase d’état des lieux nous nous sommes intéressés

aux dispositifs qui pourraient être mis en place afin d’améliorer le tri sur l’ensemble du campus. Nous

avons ainsi trouvé intéressant de remplacer les poubelles situées à l’ extérieur des bâtiments par des

poubelles à double-flux pour permettre aux étudiants ainsi qu’au personnel de pouvoir effectuer le

tri partout sur le campus. Ces poubelles permettraient de récupérer une quantité non négligeable de

déchets recyclables.

Figure 8 : Poubelle extérieure en octobre


Toutefois la quantité de déchets présents étant importante principalement pendant l’été, il

serait nécessaire d’effectuer des enquêtes de terrain sur différentes périodes de l’année afin

d’étudier plus en profondeur la rentabilité qu’aurait l’installation de tels dispositifs.

4. Journée de collecte des encombrants

Suite à l’insuccès du concours de tri entre étages organisé par l’association Planet&co, nous

avons réfléchi sur la possibilité d’organiser au lieu du concours entre étage, une journée de collecte

des encombrants. En effet, la fin de l’année scolaire correspond à la période à laquelle la majorité

des étudiants déménagent. Ces derniers se débarrassent ainsi de nombreux objets qui pourraient

être récupérés et par la suite être ramener à l’Act’Eco et placés dans les bacs à disposition ou

ramassés par les camions spéciaux du Grand Lyon. Il semblerait toutefois qu’un événement similaire

est organisé par la mairie de la ville. L’école pouvant y participer directement, l’organisation de cette

journée ne constituait donc pas une priorité. Nous avons donc décidé de nous concentrer sur

d’autres actions plus bénéfiques et urgentes que nous allons vous exposer dans la partie qui suit.

Quatrième partie : Mise en place des solutions

I. Sensibilisation

Après avoir analysé les résultats des questionnaires portant sur le tri au sein des résidences,

les retours que nous avons eus nous ont clairement indiqué un manque de motivation et

d’investissement des étudiants dans le tri des ordures quotidiennes.

Dans la résidence Adoma, puisque les cuisines sont individuelles et se trouvent dans les

chambres, chaque étudiant effectue le tri à sa manière. Ainsi la mise en place d’une action collective

s'avère compliquée, d'autant plus qu'il s'agit d'une résidence gérée par une société privée et que

notre pouvoir d’action est ainsi très limitée.

Cet obstacle n’existe toutefois pas pour la résidence Comparat qui est gérée par l’école

Centrale de Lyon, d’où la possibilité de s’adresser directement aux responsables de la résidence

présents sur le campus. De plus, dans la résidence Comparat, les cuisines sont communes : il y a une

cuisine par étage. Une action collective semble ainsi plus réalisable. C’est pour toutes ces raisons

que nous avons décidé de concentrer nos actions sur cette résidence.

1. Réalisation d’affiches pour les poubelles

Grâce aux réponses obtenues via le questionnaire, nous avons pu identifier les principaux

freins à la réalisation du tri dans la résidence. L’un des nombreux problèmes rencontrés représente

le manque de clarté des consignes de tri.

Ayant pris connaissance de toutes ces informations, nous avons réalisé de nouvelles affiches

plus claires et concises. Il s’agit de deux affiches : une affiche pour les déchets recyclables et une


autre pour les non-recyclables avec sur chacune d’elles une photo de la poubelle correspondante

(rouge pour recyclable et blanc pour non recyclable). Nous avons présenté sur les affiches des

exemples des déchets les plus habituels accompagnés de leurs photos. Ces affiches sont disponibles

en grand format dans les annexes 6 et 7. Ces dernières aideront ainsi les étudiants à mieux réaliser

le tri en indiquant clairement la poubelle à utiliser en fonction des déchets.

Figure 9 : Affiche pour poubelle blanche : déchets non

recyclables

Figure 10 : Affiche pour poubelle rouge : déchets

recyclables

2. Publication de messages sur le PH

Par ailleurs, toujours dans cet optique d’accroitre la motivation des étudiants et de les

informer davantage sur le tri, nous avons trouvé important de réaliser une sensibilisation en

continu. C’est à cet effet que nous effectuons une publication hebdomadaire d’un message dans le

journal de l´école (le PH). Ces messages ont pour objectif de montrer aux étudiants límportance du

tri grâce à la présentation des réalisations concrètes faites grâce au recyclage et au tri , mais aussi de

donner des informations générales concernant le tri montrant ainsi que sa mise en place peut être

faite simplement, sans grands efforts contrairement aux idées reçues. Les mots publiés sont faits de

manière à être le plus concis possible et écrits dans un langage accessible afin que les articles

restent captivants et que les étudiants les lisent chaque semaine. Les différents mots publiés dans le

PH sont disponibles en annexe 8.


3. Affiches pour la lumière

Par ailleurs, toujours dans cette optique d’accroitre la motivation des étudiants et de les

informer davantage sur le tri, nous avons trouvé important de réaliser une sensibilisation en

continu. C’est à cet effet que nous effectuons une publication hebdomadaire d’un message dans le

journal de l´école (le PH). Ces messages ont pour objectif de montrer aux étudiants límportance

du tri grâce à la présentation des réalisations concrètes faites grâce au recyclage et au tri, mais

aussi de donner des informations générales concernant le tri montrant ainsi que sa mise en place

peut être faite simplement, sans grands efforts contrairement aux idées reçues. Les mots publiés

sont faits de manière à être le plus concis possible et écrits dans un langage accessible afin que les

articles restent captivants et que les étudiants les lisent chaque semaine. Les différents mots

publiés dans le PH sont disponibles en annexe 9.

Figure 11 : Affiche pour l'économie de lumière

4. Suivi des manges – cannettes de Lemon Tri

En partenariat avec l'entreprise Lemon Tri, la chaire Eco-Emballage de Centrale a mis en

place sur le Campus Centralien deux machines de récupération des emballages. Ces machines,

fournies par Lemon Tri, permettent de recueillir les cannettes, gobelets en plastique et bouteilles

que les utilisateurs sont susceptibles de consommer aux distributeurs présents sur les lieux. Un

système de rétribution par jeton, échangeable contre une boisson chaude au bar de l'école, est là

pour inciter les gens à faire ce petit geste écologique. Ces deux machines sont situées au bâtiment

W1 et au bâtiment de l'association, en position stratégique à côté des distributeurs. Ce

positionnement est adapté pour les personnes consommant sur place leur produit retiré au


distributeur, mais l’est un peu moins pour celles l'emportant en d'autres endroits, comme les salles

de TD du W1bis.

Nous nous sommes intéressés, quelques semaines après la mise en place de ces machines, à

la quantité de déchets toujours jetée par les élèves de l'école dans les poubelles du W1bis, et

avons mené une enquête de terrain sur une semaine dont les résultats sont rassemblés dans la

figure ci-dessous :

Figure 12 : Résultats de l'enquête du W1bis

On constate que les étudiants jettent encore beaucoup de déchets dans les poubelles

des salles de TD, et ne mettent pas nécessairement à profit les nouvelles machines Lemon Tri. Pour

pallier à ce problème, nous envisageons la mise en place d’affiches humoristiques et attractives dans

les salles de TD, afin d’inciter les élèves à faire l’effort de conserver leurs déchets pour les jeter dans

la machine de tri. L’affiche est disponible en grand format en annexe 10.

Lundi 10/03 Lundi 17/03 Mercredi 19/03 Jeudi 20/03 Vendredi 21/03

28

18 24

1

19

63 59 57

22

69

4 2 1 0 3

Quantités récoltées

cannettes gobelets bouteilles plastiques


Figure 13 : Affiche incitant à utiliser les machines Lemon tri et les bacs à papier

II. Mise à disposition de sacs supplémentaires

L’entretien des espaces communs de la résidence Comparat est pris en charge par

l’entreprise privée GSF. Le personnel d’entretien de cette dernière se charge de nettoyer les parties

communes des bâtiments. Ils remplacent et récupèrent les sacs poubelles qui se trouvent dans les

cuisines et dans les locaux poubelles de chaque étage et les rassemblent dans les locaux à benne

situés en bas de chaque bâtiment. Toutefois, pendant les week-ends il n’y a pas de prestation et

puisque le restaurant universitaire est fermé pendant cette période les étudiants préparent eux-

mêmes leur nourriture ce qui entraine une production d’ordures ménagères importante. Les

poubelles destinées aux ordures ménagères (non recyclables) se remplissent ainsi très rapidement et

les étudiants utilisent alors les poubelles destinés aux déchets recyclables pour jeter leurs déchets.

Cela a pour conséquence le mélange de tous les déchets recyclables et non recyclables et donc le non

respect du tri.

Grâce aux enquêtes de terrain réalisées auprès des étudiants, il nous a semblé important de

trouver une solution à ce problème. Nous avons donc pris contact avec Mme Stéphanie GROS (voir

annexe 11), responsable de la gestion des résidences afin de lui faire part des nombreux problèmes

constatés et demander entre autres la mise à disposition de sacs poubelles supplémentaires pour les

weekends. Láction a été rapidement mise en place même si quelques relances ont été nécessaires et

la personne en charge du remplacement des sacs poubelles laisse désormais un sac blanc en plus

(pour les ordures ménagères) quand elle effectuait son service du vendredi. Léntreprise qui

sóccupe du ménage étant une entreprise privée, il faut toutefois que tous ses employés soient

informés pour que ce soit une action durable. C’est pour cela que des relances peuvent être

nécessaires afin de cette action soit pérenne.


Cinquième partie : Solutions à développer

Afin d’améliorer encore le bilan écologique de l’école, plusieurs voies restent encore à

exploiter. Nous avons mis en évidence certaines d’entre elles, afin qu’elles puissent être

éventuellement reprises par un autre projet d’étude ou autre groupe de travail.

I. Résolution des problèmes de collecte des

déchets dans les résidences

Comme nous avons pu le constater lors de nos enquêtes sur le terrain, le tri dans les

résidences, bien que théoriquement en place, est en pratique loin d’être correctement respecté. Les

différentes anomalies observées étaient :

- Tri mal effectué par les étudiants selon les étages.

- Non-respect des règles de tri des poubelles par l’entreprise GSF responsable de

l’entretien

- Absence intermittente des bacs poubelle

Ces anomalies relèvent bien souvent de simples négligences ou bien d’un manque de

communication entre les différents acteurs ou entités entrant en jeu dans la chaîne de récupération

des déchets. Néanmoins, ces quelques erreurs se traduisent globalement par un découragement des

différents acteurs, notamment les étudiants chez qui le geste de tri n’est pas toujours forcément

instinctif et qui manquent généralement de motivation pour le faire.

Les solutions que nous proposons sont donc les suivantes :

- S’assurer que les employés de GSF respectent bien les consignes de tri. Cela est

indispensable au bon fonctionnement du système, et joue énormément sur la motivation

des gens.

- Remplacement des affiches dans les cuisines par celles plus claires que nous avons

réalisées

- Concertation avec le Service des Espaces Verts de l’école (chargé d’acheminer les bacs

poubelles pour récupération par le Grand Lyon) afin de s’assurer qu’il y a toujours au

moins un bac par type d’ordure présent dans les locaux poubelle des bâtiments, ou bien

s’arranger pour qu’ils ne restent pas absents trop longtemps.


II. Instauration de poubelles « double flux » sur le

campus

L’idée de placer sur le campus des poubelles « double flux » est à l’origine issue de

constatations sur la diversité des ordures qui sont habituellement jetées dans les poubelles

extérieures de l’école. Il s’avère qu’une partie d’entre elles s’assimile à des déchets recyclables, que

l’on pourrait donc récupérer en installant une double poubelle, équipée de deux sacs plastiques, l’un

pour les déchets recyclables, le reste pour les autres. Par ailleurs, ce genre de solution est appliquée

lors de grands évènements se déroulant sur le campus de l’école, citons notamment le Challenge

Centrale Lyon, pour lequel un nombre considérable de doubles poubelles est installé en divers

endroits du campus.

Le concept de poubelle à double flux n’est pas nouveau, car il peut être trouvé dans dde

nombreux lieux publics d’agglomérations, comme par exemple le centre commercial de la part-dieu à

Lyon. Nous nous sommes bien évidemment inspirés de ces exemples pour avoir une idée du type de

poubelle à mettre en place sur le campus.

Le problème principal de cette solution est qu’elle demande un investissement financier

important, au vu du nombre de poubelles potentiellement à remplacer, ainsi qu’un investissement

supplémentaire des agents des Espaces Verts de l’école, chargés de la collecte des déchets récupérés

dans ces poubelles. Il semble donc important, afin de débloquer les crédits nécessaires, de réaliser

une étude sérieuse de la quantité de déchets recyclables récupérables dans ces poubelles. Cela serait

donc une première piste à exploiter afin de lancer ce projet, qui est d’une certaine ambition.

Une autre solution serait de proposer de lancer un test d’un tel type de poubelles à un

endroit prédéfini sur le campus, afin d’en estimer l’efficacité et les apports potentiels. Une telle

solution serait probablement plus simple et surtout moins chronophage à mettre en œuvre, mais

aurait l’inconvénient de ne mesurer la valeur de cet apport uniquement en le ou les lieux ou ce type

de poubelle aura été installé.

III. Réduction des consommations inutiles

Concernant les économies mineures d’électricité, qui rappelons-le n’étaient pas l’objectif

premier de notre PE, nous avons pu lancer quelques pistes, qui restent néanmoins à concrétiser.

Les premiers lieux concernés sont les salles du bâtiment W1bis, couramment utilisées pour

les TD. Il a été remarqué que beaucoup d’élèves et/ou professeurs avaient tendance à laisser la

lumière de ces salles allumées après leur cours, ce qui engendrait une consommation d’énergie

inutile le midi ou le soir. Pour remédier à cela, nous avons proposé d’apposer des affiches incitant les

usages des salles de bien éteindre la lumière avant de partir. Une autre solution, plus efficace et

intelligente mais aussi plus coûteuse, serait d’installer un système intelligent de détection de

présence dans les salles, comme c’est déjà le cas dans les salles du premier étage du W1. Au vu du

nombre conséquent de salles de TD (10 par étage soit un total de 20 salles), une telle solution paraît

a priori peu envisageable dans un futur proche.


Le même problème a par ailleurs pu être constaté dans la résidence Paul Comparat, et plus

particulièrement dans les cuisines. Celles-ci sont en effet situées au milieu des étages, et n’ont donc

pas accès direct à la lumière naturelle. Ces cuisines restent, dans beaucoup d’étages, allumées toute

la journée, alors même qu’elles ne sont pas utilisées. Nous avons donc voulu tenter de remédier à

cela au moyen des mêmes affiches que précédemment. Une rapide constatation nous fait avancer

l’idée qu’un meilleur positionnement des interrupteurs permettrait probablement d’améliorer la

situation, et inciterait encore plus les élèves ainsi que le personnel d’entretien à veiller à cette simple

règle de bon vivre-ensemble.

Nous étions par ailleurs concernés par les dépenses d’énergie inutiles, qui sont observables

dans la vie de tous les jours sur le campus. Un premier exemple est celui des télévisions utilisées dans

divers lieux communs pour la diffusion d’informations diverses et la publicité d’évènement. Nous ne

pouvons que louer cette mesure mise en œuvre par la direction de communication de l’école, mais

trouvons dommage que ces éléments de communication restent allumés en permanence même le

weekend, alors que les lieux de passage où se situent ces éléments ne sont plus en libre accès au

public. Une reprogrammation de ces éléments permettrait peut-être de résoudre de manière

intelligente ce problème de consommation inutile d’énergie.


Conclusion

Ce projet d’étude avait pour double objectif d’apporter des solutions aux différents

problèmes concernant le tri ou la récupération des déchets sur le campus de l’Ecole Centrale de

Lyon, et de faire état de la pérennité des solutions déjà apportées.

Les conclusions du travail effectué sont que les systèmes de collecte des déchets mis en place

par le projet d’étude « Amélioration du traitement des déchets produits sur le campus de l’Ecole

Centrale de Lyon », qui étaient rappelons le l’Aire de Collecte et de Tri de l’Ecole (ACT’Eco) et le

système de récupération des déchets papier et cartons dans toutes les salles du campus, sont encore

aujourd’hui complètement opérationnels, et les résultats affichés sont très satisfaisants.

Pour ce qui est des problèmes concernant le tri sur le campus, ceux-ci concernent

principalement le tri dans les résidences, qui n’est de manière presque systématique pas effectué

correctement. Cela pose un problème assez grave vis-à-vis des exigences du Grand Lyon, qui exige un

taux de recyclage bien plus important que celui actuel.

Par ailleurs, il nous a semblé important de pointer dès le début du projet l’absence de

dispositifs pour récolter les déchets recyclables autres que le papier ou le verre dans les lieux autres

que les résidences sur le campus. Cela a changé avec l’arrivée des deux machines Lemon Tri, dont

l’utilité est plus que justifiée, mais dont les résultats et la portée sont loin d’être parfaites comme

nous l’a très bien montrée l’étude que nous avons réalisée dans le seul W1bis.

Notre projet d’étude s’étant assez concentré sur la phase d’analyse de la situation et des

besoins, les actions réalisées se sont pour la plupart limitées à de la sensibilisation au niveau des

étudiants, chez qui l’on retrouve le plus de problèmes à faire correctement le geste de tri. Un

sondage nous a permis d’obtenir un premier avis de la part des étudiants. Nous avons tenté de

sensibiliser les étudiants en publiant des petits articles dans le journal officieux de l’école qui leur est

destiné. Enfin, nous avons réalisé une série d’affiches, dont nous espérons qu’elles seront utilisées à

bon escient par les organismes concernés.

Les limites du projet se sont faites sentir par l’intermédiaire du manque de motivation

évident de la plupart des étudiants de l’école concernant la problématique du développement

durable et la nécessité pour tous de réduire sa quantité de déchets produite, ou du moins de la gérer

plus intelligemment. Ce manque de motivation a pu être très aisément mis en avant par le manque

de participation au concours co-organisé avec l’association à visée écologique de Centrale

Planet&Co, le petit nombre relatif de réponses aux questionnaires que nous avons proposés, et les

constatations globales que nous avons pu faire dans les résidences et les lieux de travail des

étudiants.

La mise en place de poubelles à double flux sur l’ensemble du campus, avec la participation à

la fois de la chaire Eco-Emballages mais aussi de la direction du patrimoine, constitue une piste

importante de développement pour le futur. Elle passerait par une étude préalable permettant de

confirmer ou d’infirmer l’utilité d’un tel dispositif. Par ailleurs, la poursuite de la sensibilisation des


étudiants, déjà bien engagée cette année par la chaire Eco-Emballages avec la distribution de tracts

et flyers incitant et proposant de l’aide au tri, est un enjeu majeur de cette problématique. Les futurs

projets portant sur le même sujet devront s’appuyer sur l’aide que peut apporter un club à visée

écologique tel que Planet&Co.


Bibliographie

[1]Chapitre 1 p.5 de Les déchets Collecte. Traitement. Tri. Recyclage. de Tristan TURLAN, publié en

mai 2013, édition DUNOD

[2] Document sur les consignes de tri :

planche6 http://www.federec.org/sites/default/files/lextension_des_consignes_de_tri_-

_albert_azoubel_-_pollutec_2012.pdf (consultation en octobre 2013)

[3]Chapitre 6 de Les déchets Collecte. Traitement. Tri. Recyclage. de Tristan TURLAN, publié en mai

2013, édition DUNOD

[4] p.6 du Guide du tri rentrée 2013 de la Chaire Eco'emballage

[5] Site de l'INSA, page sur le développement durable:

http://envue.insa-lyon.fr/mai10/adecouvrir5_0510.php (octobre 2013).

[6] Rapport du projet 93 (promotion 2010) : Amélioration du traitement des déchets produits sur le

campus de l'Ecole Centrale de Lyon

[7] Sites utilisés pour publier les mots dans le PH

http://www.paysdeluxeuil.fr/Le-Saviez-Vous/Tout-savoir-sur-le-tri-des-dechets

http://www.smedar.fr

http://www.trierplusfort.com/actualites/actualite/article/ces-dechets-pour-lesquels-on-a-encore-

des-doutes.html

http://www.ecoemballages.fr/fileadmin/contribution/flash/idees-recues/animation-laver-

emballages.swf

http://www.paysdeluxeuil.fr/Le-Saviez-Vous/Tout-savoir-sur-le-tri-des-dechets

http://www.trierplusfort.com/actualites/actualite/article/ces-dechets-pour-lesquels-on-a-encore-des-doutes.html

http://www.trierplusfort.com/actualites/actualite/article/ces-dechets-pour-lesquels-on-a-encore-des-doutes.html

http://www.ecoemballages.fr/fileadmin/contribution/flash/idees-recues/animation-laver-emballages.swf

http://www.ecoemballages.fr/fileadmin/contribution/flash/idees-recues/animation-laver-emballages.swf


Annexes

Annexe 1 : Compte rendu de la visite au Centre de Tri Veolia .............................................................. 30

Annexe 2 : Questionnaire Résidence Comparat.................................................................................... 38

Annexe 3 : Questionnaire Résidence Adoma ........................................................................................ 40

Annexe 4 : Compte rendu du Rendez-vous avec Mr Fileppo ................................................................ 42

Annexe 5 : Compte rendu de la rencontre avec Mme Carole BERNARD .............................................. 43

Annexe 6 : Affiche pour poubelle blanche - déchets non recyclables .................................................. 45

Annexe 7 : Affiche pour poubelle rouge - déchets recyclables ............................................................. 46

Annexe 8 : Articles publiés dans le journal de l'école ........................................................................... 47

Annexe 9 : Affiche pour l'économie de la lumière ................................................................................ 49

Annexe 10 : Affiche incitant à utiliser les machines Lemon Tri et les bacs à papier ............................. 50

Annexe 11 : Compte Rendu du rendez-vous avec Stéphanie Gros ....................................................... 51

Annexe 12 : Tableau récapitulatif des interviews ................................................................................. 52

Annexe 13 : Tableau récapitulatif du tri sur le campus ......................................................................... 53

Annexe 14 : Echange de mails avec l’INSA Lyon.................................................................................... 54

Annexe 15 : Contacts du Benchmark et du Journal l’Etudiant ............................................................. 55

Annexe 16 : Gestion et organisation du projet d’étude ........................................................................ 56


Annexe 1 : Compte rendu de la visite au Centre de Tri Veolia

Etudiants PE 90 – « Un campus encore plus vert »

Tomasia FAYE

François JAILLET

Taissa DEMBY

Amandine LANGLET

Bambo Adama CAMARA

Mercredi 20 Novembre, nous sommes allés au Centre de Tri Veolia pour mieux connaître le

processus de recyclage, comment il fonctionne, et découvrir ses différentes étapes. Nous avons été

reçus par Monsieur Thomas Fouzin, chargé de communication chez Eco-Emballages, qui nous a

expliqués le cycle du recyclage et précisé des données statistiques actuelles.

Petite présentation

Jusquén 1992, il ný avait pas de déchetterie en France. C’est à partir de cette année que la

LOI n° 92-646 relative à l'élimination des déchets ainsi qu'aux installations classées pour la protection

de l'environnement a été créée. Les entreprises doivent depuis suivre les principes du « pollueur-

payeur » et de REP (Responsabilité Elargie du Producteur), étant responsables de leurs emballages et

des obligations matérielles et/ou financières du producteur à l'égard d'un produit, jusqu'au stade

final de son cycle de vie. Ce fut la naissance des éco-organismes pour la fraction emballages

ménagers. Aujourd´hui, plus de 3 millions de tonnes d’emballages ménagers sont recyclés tous les

ans.


Figure 14 :Progression du taux de recyclage depuis 1992

1- La conception des emballages :

Les emballages facilitent le geste de tri, avec l’info tri point vert, les gens trient plus et mieux:

en effet, les erreurs de tri diminuent, grâce à une information claire mise à disposition du citoyen-

consommateur.

Figure 15 : Schéma global de la boucle de tri


On peut noter aussi léxpansion de l´éco-conception des emballages. Les entreprises

commencent à optimiser les emballages, leurs tailles et matériaux pour éviter le gaspillage.

2-Consommation et tri

La prévention commence dès l’acte de consommation. Lídée est que celui qui achète est

aussi responsable du tri de ses déchets. Pour améliorer le tri chez le consommateur il faut agir en

mobilisant et en informant.

3- La collecte

Il existe deux méthodes de collecte : la collecte réalisée au porte-à-porte et la collecte par

apport volontaire.

Figure 16 : codes couleur utilisés pour les différentes méthodes de collecte



4- Le centre de tri

C’est une installation dans laquelle les déchets issus des collectes sélectives sont triés par

catégorie : plastique, carton, métaux… puis conditionnés et stockés avant d’être transportés dans des

usines pour être recyclés.

Fonctionnement :

Quand les déchets arrivent, ils sont divisés en deux lignes : la ligne multi matériaux-vrac et la

ligne multi-sacs et emballage. La première passe par un trommel (machine dans laquelle il y a

différentes tailles de trous qui permettent de séparer les déchets en fonction de leur taille), de cette

manière on sépare les éléments fins, les moyens et les gros. Les éléments de grande taille

correspondent essentiellement au carton mais il peut arriver que dáutres déchets (souvent des

erreurs de tri) sortent par le même trou que le carton. C’est pour cela qu'après le trommel, les

éléments de grande taille sont regroupés sur un tapis et dirigés vers la salle de pré-tri, où ces erreurs

vont être corrigées. Dans cette salle a aussi lieu la séparation des déchets de la deuxième ligne, dóù

sortent les déchets correspondant aux refus (tissu et plastique), les emballages et dáutres déchets

encore. Après cette salle, le carton est dirigé vers une salle de tri de cartons, où les employés vont

séparer les cartons encombrants (refusés) qui vont vers l´évacuation dans des bennes où les cartons

vont être compressés et mis sous forme de balle pour ensuite être acheminé vers les centres de tri.

Figure 17 : Photo du tromel


Les emballages vont poursuivre leur chemin vers le crible balistique qui va séparer les

déchets non pris en charge, les éléments fins et les corps plats. Les flux d’éléments fins et les refus de

tri vont poursuivre leur chemin jusqu´à la fin du tapis où il y a une courant de Foucault responsable

des aciers et de láluminium qui seront envoyés directement à l´étape de presse. Les corps plats

iront avec les autres qui sont sortis du crible vers látelier corps plats et les corps creux vont vers

látelier corps creux. Les autres sont compactés deux fois et sont mis en balle.

Dans látelier de corps plats, les déchets passent par un tri optique qui distingue les cartons

qui sortent directement pour être compressé, et les papiers qui passent par un tri manuel avant

d´être compressé.

Dans látelier de corps creux, il y a aussi un tri optique qui sépare les refus en polyéthylène

clair, polyéthylène foncé, pehd (polyéthylène haute densité) et briques alimentaires, qui vont aussi

être compressés.

Finalement, après tout ce processus, les déchets ainsi triés vont vers la presse à balle qui en

fera des balles des différents matériaux triés qui seront par la suite acheminés vers les filières de

recyclage.


5- Recyclage

Cést un procédé de traitement des déchets et de réintroduction des matériaux qui en sont

issus, dans le cycle de production d’autres produits équivalents ou différents. Le recyclage permet de

réduire les volumes de déchets, et donc la pollution, et de préserver les ressources naturelles en

réutilisant des matières premières déjà extraites. Aujourd´hui, 97% des emballages en France sont

recyclés.

On a constaté une stagnation du taux de recyclage en 2012 à 67% mais l'objectif est

d'atteindre 75% et pour y parvenir, on doit continuer la sensibilisation et ne pas oublier que chacun

doit être responsable de ce qu’il consomme.

Figure 18 : Photo d'un balle de déchet

http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/developpement-durable-dechet-5725/



Annexe 2 : Questionnaire Résidence Comparat



Annexe 3 : Questionnaire Résidence Adoma



Annexe 4 : Compte rendu du Rendez-vous avec Mr Fileppo

Mardi 15 Octobre, nous avons rencontré Mr Fileppo, le Responsable chargé de l’Act'Eco. Ont été

abordés durant ce RDV, l'état des lieux (ce qui a été fait), le fonctionnement ainsi que les problèmes

qui existent.

Moyens de stockage

Dans l'espace entièrement dédié à Act'Eco, il existe en tout 6 bennes de stockage. Chacune de ces

bennes est identifiée par un pictogramme, permettant ainsi de savoir le type de déchet qu'elle reçoit.

On note ainsi une collecte de CARTON, une collecte DEEE (unités centrales, claviers, souris,

imprimantes,...), FERRAILLES (tout type de métaux ferreux et non ferreux), BOIS (planches, palettes,

poutres,...), DECHETS INDUSTRIELS BANALS (polystyrène, laine de verre et tout type de déchets non

dangereux,...). Pour mettre les déchets dans les bennes, on peut utiliser un chariot si les déchets sont

lourds sinon on peut directement les jeter par-dessus bord.

Fonctionnement

L'espace est ouvert de 07h30 jusqu'au soir. Cette mesure a été prise afin d’empêcher des non

Centraliens d'y acheminer leurs déchets ce qui étaient souvent le cas avant la mise en place de l’Act

Eco. A nos jours, d'après Mr Fileppo, le tri est assez bien respecté. Depuis le magasin, il a accès à

l'espace de tri, lui permettant ainsi de surveiller de façon régulière la bonne réalisation du tri et le

remplissage des bennes. D'ailleurs, certains n’hésitent pas à le solliciter en cas de doute sur la benne

qu'il faut utiliser ainsi que pour le dépôt d’objets trop lourds dans la benne.

La collecte de CARTON demeure la plus imposante. L'école est en partenariat avec COVED,

société qui s'occupe de l'acheminer. C'est sur appel de l'école qu'elle se présente afin d'acheminer le

tri effectué. On compte en moyenne un ramassage de tri de cartons 2 fois dans le mois. Quant aux

autres bennes le ramassage dépend de la quantité de déchets présente. Le ramassage n'est pas

automatique il se fait sur demande de l’école (en cas de nécessité : benne pleine). Ainsi pour

certaines bennes comme celle de polystyrène le ramassage n’a souvent lieu qu’une seule fois par

trimestre.

Les déchets les plus dangereux (chimiques, etc..) ne sont pas contenus dans les bennes dans

l’Act’Eco. Ils sont emmagasinés dans le magasin à coté de ce dernier dans des bacs bien fermés et

sont pris en charge par une société particulière qui vient les récupérer directement dans le magasin


Annexe 5 : Compte rendu de la rencontre avec Mme Carole

BERNARD

18/02/2014

Le rendez-vous avec Mme Carole Bernard porta sur l’état de lieux des déchets au niveau des différents laboratoires de l’école, de leur production jusqu’à leur acheminement. En effet, l’école produit des déchets de types chimiques, biologiques, voir radioactifs (de manière très occasionnelle). La gestion de ces déchets, appelés DIS (déchets industriels spéciaux), n’est pas la même que pour des

déchets ménagers. Chaque type de déchet est soumis à des réglementations spécifiques et l’école est responsable de ses déchets jusqu’à élimination finale. A cet effet, un formulaire appelé BSDI (bordereau de Suivi des Déchets Industriels) est signé par les deux parties (l’école et la société) permettant d'assurer la traçabilité des déchets et de constituer une preuve lors d’un contrôle par exemple. Déchets Chimiques : Les déchets chimiques sont produits essentiellement dans le bâtiment F7. On en localise également au niveau du H9, H10 et un peu au D4. L’école est en accord avec la société SERPOL, qui met à dispositions des bidons homologués de 10L dans lesquels sont stockés par exemple les solvants, les acido-basiques et les révélateurs ou fixateur (laboratoire photo). C’est pour des raisons de sécurité qu’on utilise des bidons de 10L, afin d’éviter ainsi un stock en quantité très important dans les labos car une fois plein, ils sont apportés dans les soutes déchets à l’extérieur des bâtiments. En plus ces bidons sont faciles à transporter. Des seaux spéciaux et bacs spéciaux sont également fournis par SERPOL permettant respectivement de garder des matériaux souillés et la verreriesouillés. Des métaux lourds, huiles moteurs, du mercure ou encore du fréon sont aussi produits, tous récupérés par SERPOL dans les mêmes conditions que décrites précédemment. IL est à noter qu’ils existent deux « soutes » extérieures localisées au niveau du D5bis et du J12, dans lesquels sont stockés tous ces déchets chimiques en attendant que la société les récupère. D’après Mme Bernard, l’idéal serait d’avoir plusieurs cellules pour chaque genre de déchets chimiques. On note également que certains déchets chimiques sont valorisés en tant que combustibles dans l’industrie, comme les solvants dans la cimenterie. SERPOL vient récupérer les déchets quand les soutes sont pleines, après prise de RDV par téléphone. Déchets Biologiques : Les déchets biologiques produits à l’école sont de niveau 1 essentiellement, c’est-à-dire des produits ne présentant pas de risque pour l’homme. Toutefois, il arrive que certains déchets de type 2 (risque avéré mais peu contaminant pour l’homme et avec prophylaxie) soient produits. La réglementation est beaucoup plus stricte que pour les déchets chimiques. Il faut impérativement les neutraliser soit par autoclavage (désactivation par chaleur) ou par désactivation chimique (utilisation d’eau de javel par exemple). Ces déchets biologiques ne sont en aucun cas valorisés et sont condamnés à être incinérés. Les bâtiments G8 et H9 sont les principaux producteurs. L’école est en accord avec la société TECHMED, qui fourni des boites en cartons et des contenant de couleur jaune homologué permettant de les stocker.Chaque laboratoire stocke les déchets dans ses locaux et l’enlèvement par la société d’éliminationest organisé selon des délais imposés par la réglementation qui dépendent des quantités de déchets produits sur l’ensemble du site de l’école. Autres déchets : Les néons entrent dans la catégorie des déchets industriels banals(DIB). L’école en produit, et est en accord avec la société RECYLOM qui met également à dispositions des bacs pour le stockage et les récupère une fois plein.


Quant aux déchets radioactifs, on peut noter qu’il n’existe quasiment pas de production. Actuellement, il n’y a que des appareils à rayons X. Ces appareils, qui possèdent une source scellée, ne produisent pas de déchets radioactifs. On fait appel au constructeur de l’appareil quant il faut changer la source ou l’éliminer. En conclusion, on note un bon fonctionnement global, le seul point qui interpelle est au niveau des « soutes »extérieures de stockage.

- Pour les déchets chimiques, l’idéal serait de créer une soute avec plusieurs cellules respectant les règles de compatibilités des produits chimiques.

- Pour les déchets biologiques, il faudrait créer une soute à l’extérieur des bâtiments car les déchets ne possèdent pas encore une zone dédiée à leur stockage.


Annexe 6 : Affiche pour poubelle blanche - déchets non

recyclables


Annexe 7 : Affiche pour poubelle rouge - déchets recyclables


Annexe 8 : Articles publiés dans le journal de l'école [7]

26/05

« Le saviez-vous : Il faut laver les emballages et ôter les bouchons des bouteilles plastiques

avant de les trier ?

Non, il suffit de bien vider les bouteilles et on peut laisser les bouchons, cést plus pratique

et plus propre car leur contenu ne coule pas sur les autres emballages.

PE 90 »

19/05

Horizontal :

1: c'est un espace aménagé,

gardienné et clôturé où les

particuliers peuvent déposer

gratuitement leurs déchets

occasionnels.

4: C'est un procédé de traitement

des déchets (déchet industriel ou

ordures ménagères).

5: Elément métallique

7: C'est un matériau dur, fragile

(cassant) transparent.

8: Ce terme désigne en général un

papier rigide et plus épais que le

papier ordinaire.

9: C'est un récipient étanche destiné à recevoir les déchets, en particulier les ordures ménagères.

Vertical :

2: Un objet pouvant contenir d'autres objets.

3: Un matériaux â partire de pétrole.

6: C'est un objet en fin de vie ou une substance issue d'un processus, jugés inutiles, dangereux ou

encombrants, et dont on veut se débarrasser.

PE 90

21/04

« Le saviez-vous : Quelques numéros


1 tonne de papier-carton recyclée = 2,5 tonnes de bois épargnées 1 tonne de plastique recyclée =700 à 800 kilos de pétrole brut économisés 1 tonne de verre recyclée = 660 kilos de sable préservés Soyez conscient! Le planet vous remercie! PE 90 »

07/04

"Le saviez-vous: Que deviennent les déchets...

LES PAPIERS ET CARTONS : ils servent à la fabrication de cartons d'emballage, de papier journal, de papiers d'essuyage pour ateliers, de papier à lettres et d'enveloppes

LES PLASTIQUES : ils servent à fabriquer des fibres textiles, comme la laine polaire des pulls, mais aussi des tubes, des bacs de coffrage pour piscines, des conteneurs, des flacons de lessive ou du mobilier urbain

LE VERRE : il sert à la fabrication de nouvelles bouteilles. PE 90"

30/03

" LE SAVEZ - VOUS: Peut-on trier tout ce qui est en verre dans le bac à verre ?

Et bien non. Le bac à verre accueille uniquement les emballages en verre, c’est à dire les flacons,

bocaux et bouteilles, à l’exception des flacons de parfum. Les objets en verre, tels que la vaisselle ou

les plats en verre ne doivent pas y être mélangés, mais jetés dans la poubelle ordinaire.

PE 90."

24/03

« Afin d'améliorer le tri des déchets sur le campus, nous allons à partir d'aujourd'hui publier chaque

semaine quelques petits jeux concernant le tri sélectif, notamment afin de vous enlever vos doutes

les plus communs. Par exemple, savez-vous ce qu'il se passe quand on fait un erreur de tri?

Les déchets non recyclables sont collectés, triés, mis en "refus de tri" (et facturé en surplus!) puis

transportés à l'incinérateur pour y être détruits: là encore, cela coûte beaucoup plus cher à la

collectivité que s'ils avaient été jetés dans la poubelle.

Pour éviter que la facture n'augmente davantage, il est primordial de connaître et respecter les

consignes de tri, et c'est ce que l'on compte vous aider à faire à partir de cette semaine »


Annexe 9 : Affiche pour l'économie de la lumière


Annexe 10 : Affiche incitant à utiliser les machines Lemon Tri

et les bacs à papier


Annexe 11 : Compte Rendu du rendez-vous avec Stéphanie

Gros

Nous avons pris rendez vous avec Stéphanie Gros pour lui poser des questions sur le tri dans

les résidences:

-Contact pour rencontrer le responsable qui s'occupe du tri dans les étages et comment se passent le

ramassage des poubelles

-Possibilité de changer la couleur des poubelles car certaines personnes nous ont rapporté que les

couleurs les embrouillaient

-Possibilité de mettre des sac plastiques supplémentaires dans les cuisines pour les Weekend car le

dimanche soir les poubelles débordent.

-Possibilité de mettre des affiches dans les cuisines pour que les étudiants tri plus

La personne extérieure chargée de ramasser les poubelles doit descendre les sacs de tri, les

vider dans les bennes à couvercle jaune et remettre les sacs plastiques dans les poubelles des étages.

Cette méthode nous parez fastidieuse et non efficace; nous avons demandé à S.Gros s'il ne serait pas

mieux de jeter les sacs plastiques et en mettre des nouveaux mais elle nous a répondu que ça

couterait trop cher à l'entreprise privée qui s'occupent des poubelles (et du ménage). Dans les faits,

les sacs plastiques sont jetés quand même puisque le tri n'est pas fait.

Les poubelles de tri ont été achetées il y a deux ans à la demande de Planet&co. La couleur

choisi était le rouge car il n'y avait pas d'autres couleurs dans lesquelles les poubelles avaient des

couvercles et la taille adaptée. On ne peut donc pas changer les poubelles de tri pour en avoir dans

une autre poubelle. Elle nous a aussi précisé que dans les poubelles de tri il est sensé avoir des sacs

transparents tandis qu'il ya des sacs opaques dans les poubelles d'ordure ménagères. Des fois, ce

n'est pas respecté. A Adoma, c'est à chacune de descendre ces poubelles et de les mettre dans les

bennes adaptées. Mais les étudiants habitant à Adoma ne savent pas forcément où sont les locaux

poubelles reservés à Adoma (ou même s'il y en a). Une des conséquence de ce problème est que les

étudiants jettent leurs poubelles dans les locaux du bâtiment X (Comparat) sans regarder s'elles

atterrissent dans le bon bac ou même dans un bac.

Pour les sacs poubelles en plus dans les cuisines, S.Gros nous a informés qu'elle avait déjà fait

la demande mais elle n'a pas été satisfaite; elle nous a assuré qu'elle allait redemander. Pour les

affiches dans les cuisines, elle nous a juste exprimé son doute sur la durée de vie des affiches.


Annexe 12 : Tableau récapitulatif des interviews

Fonction

Cadre du Rendez-Vous

Frédéric

ROBERJOT

Responsable Services techniques

Etat des lieux du fonctionnement

Global du tri sur le campus

Carole BERNARD

Responsable Sécurité

Diagnostic du tri dans les laboratoires

Bruno Fileppo

Superviseur de l’Act’Eco et

magasinier

Etude du fonctionnement de l’Act’Eco

Stéphanie Gros

Responsable résidence Paul

Comparat

Tri dans les bâtiments de la résidence

Dominique Jean-

Blanc

Responsable logistique de la

direction du Patrimoine Poubelles à double flux

Jean-Claude

Bruyas Responsable des espaces vert Poubelles à double flux


Annexe 13 : Tableau récapitulatif du tri sur le campus


Annexe 14 : Echange de mails avec l’INSA Lyon

-------- Message original --------

Sujet: Re: Tri sélectif

Date : Sun, 13 Apr 2014 22:55:22 +0200

De : insa Objectif 21 <[email protected]>

Pour : Amandine Langlet <[email protected]>

Bonjour Amandine,

Coté quantification, j'avoue qu'il n'y a pas eu de statistiques. Pour les photos, je fais une petite recherche dans

les archives et je reviens vers toi.

Bon courage.

Durablement,

Kamar pour O21

Le 5 février 2014 15:28, Amandine Langlet <[email protected]> a écrit :

Bonjour,

Je voudrais savoir si vous avez pu quantifier l'efficacité de vos actions et si vous pourriez me passer des photos

représentatives de ce que vous avez fait (par exemple la disposition des poubelles au restau ou dans les

résidences...). A quelle fréquence passez vous dans les résidences?

Cordialement,

Amandine Langlet

Le 07/12/2013 10:51, Amandine Langlet a écrit :

Bonjour,

Merci beaucoup pour votre réponse, elle m'a bien aidée

Cordialement,

Amandine

Le 09/11/2013 18:40, insa Objectif 21 a écrit :

Bonjour Amandine,

Je m'excuse du retard de ma réponse, j'attendais la réunion de rentrée des vacances pour pouvoir en discuter.

Notre action se devise en deux parties:

* La mise en place du tri dans le grand restau:

Pour cela, il a fallu discuter avec la direction des restaurants pour avoir leur accord puis nous avons commandé

les poubelles de tri avec les autocollants explicatifs nécessaires. Il est aussi nécessaire d'engager une action

concernant le recyclage en aval.

* La sensibilisation des étudiants que ce soit dans le resatu ou dans les résidences étudiantes:

Pour le resatu, nous avons collé des affiches et des autocollants de sensibilisation au tri mais aussi des supports

explicatifs pour aider au tri. Nous avons aussi fait des permanences pour superviser le tri des plateaux.

Concernant les résidences, nous distribuons des sacs de tri commandé du Grand Lyon et nous passons dans les

résidences avec des flyers explicatifs et des crêpes pour récompenser ceux qui trient :p

Voilà, je crois que j'ai fait le tour. J'espère que j'ai répondu à ta question.

Bon courage :)

Durablement,

Kamar pour Objectif 21

mailto:[email protected]




Annexe 15 : Contacts du Benchmark et du Journal l’Etudiant

ENSMA : [email protected] (élève)

Centrale Nantes : [email protected]

ENSAM : [email protected] (élève)

INSA Lyon : [email protected] (élève)

L'étudiant : [email protected]



Annexe 16 : Gestion et organisation du projet d’étude

Le diagramme de GANTT est un graphique présentant l’ensemble des tâches d’un projet sur

une échelle temporelle. Il permet de visualiser de manière rapide et efficace l’agencement temporel

des différentes tâches entre elles et de voir de manière simple si les échéances sont respectées ou

pas.

Pour réaliser notre GANTT, nous avons utilisé le logiciel Microsoft Visio, dont la licence est

accordée aux élèves de l’école. Nous avons voulu faire apparaître sur ce graphique à la fois les

évènements de type ponctuel, tels que les rendez-vous, les échéances ou les points de mi-parcours

et les tâches à réaliser, à durée allongée dans le temps. Par ailleurs, le logiciel nous permettait

d’afficher les liens entre les différentes tâches à la manière d’un diagramme PERT, ce que nous avons

aussi utilisé pour plus de clarté.

Nous avons présenté lors du RVP1 une première version de notre GANTT, assez complexe et

peu lisible.


Suite aux remarques de nos tuteurs, nous avons donc opté pour une version plus simple de

ce GANTT, qui permet de synthétiser les grands axes de notre projet.


Check-list de rapport de Projet d’Etudes

A remplir par les rédacteurs (élèves)

et à insérer en dernière page du rapport

A développer

Renseigner la case par le nom du responsable, ou la date ou une simple croix lorsque la

vérification a été faite.

Vérification présence Vérification qualité

Contenu

Table des matières X X

Introduction X X

Conclusion générale X X

Bibliographie X X

Résumé X X

Table des figures X X

Forme

Vérification orthographe X X

Pagination X X

Homogénéité de la mise en

page

X X

Documents

PE 90 : Un campus encore plus vert - em-lyon.com · PE 90 : Un campus encore plus vert Page 1 Projet d’Etudes Entrants 2013 Projet d’études N° 90 Noms des élèves : CAMARA