Plan n°5 - février 2007 A p p r e n d r e à r é d i g e r u n d i a l o g u e

Ça vous chatouille ? […] Le tambour : Quand j'ai dîné, il y a des fois que je sens une espèce de démangeaison ici. Ça me cha-touille, ou plutôt ça me gratouille. Knock : Attention. Ne confondons pas. Est-ce que ça vous chatouille, ou est-ce que ça vous gra-touille ? Le tambour : Ça me gratouille. Mais ça me cha-touille bien un peu aussi… Knock : Est-ce que ça ne vous gratouille pas da-vantage quand vous avez mangé de la tête de veau à la vinaigrette ? Le tambour : Je n'en mange jamais. Mais il me semble que si j'en mangeais, effectivement, ça me gratouillerait plus. […] Knock, Jules Romain

Types de phrases Déclarative Exclamative Interrogative Impérative

Formes de phrases Affirmative Négative

Il faut être positif […] Olivier De Los Bueis : Lopez Caro insiste beaucoup sur le jeu sur les cô-tés : toi qui devait être replacé dans l’axe par Luxemburgo, tu retrouves le côté gauche… Zinedine Zidane : C’est comme ça, pour l’équilibre. Je retrouve ma place que je n’ai pas perdue en même temps. Même si Luxemburgo avait voulu me mettre der-rière les deux attaquants, avec toutes les blessures qu’il y a eu, toutes les absences, ça a été difficile de le faire : je ne l’ai pas fait souvent. Olivier De Los Bueis : Tu évoques les blessures, ça a été une année pénible pour toi à ce niveau là… Zinedine Zidane : Je n’ai pas été gâté. Je ne suis pas épargné : mais en même temps, pendant presque dix ans je n’ai jamais rien eu. On arrive à la fin (rires) et c’est vrai que les coups que je prenais il y a cinq six ans ou un peu plus, ça me faisait moins mal. Aujourd’hui, je prends un peu plus de temps pour récupérer. Olivier De Los Bueis : Est-ce que tu te dis que le temps passé hors des ter-rains cette saison, c’est autant de fraî-cheur en plus pour cette deuxième partie de saison ? Zinedine Zidane : On verra. Mais de toute façon, mon objectif est de jouer un maximum de match et pas de me réserver. Je préfère ne pas être blessé et jouer. […]

Une farce détestable Devant le bar de César, à la terrasse. Le chauffeur et Escarte figue sont assis au bord du trottoir. César, songeur, est assis contre le mur.Au milieu du trot-toir, il y a un cha­peau melon. M. Brun arrive. Il regarde le chapeau melon, puis il s'avance. M. Brun - Bonjour, Messieurs! César - Bonjour, M. Brun ! M. Brun (montre le chapeau) - Qu'est-ce que c'est que ça ? Le chauffeur - Ça, M. Brun, c'est un chapeau melon. Quand vous êtes passé à côté, pourquoi vous n'y avez pas donné un grand coup de pied ? M. Brun - Parce que je n'en ai pas vu la né-cessité. Escarte figue - Vous ne l'avez pas vu parce que vous êtes Lyonnais. Un Marseillais, M. Brun, s'il voit un chapeau melon sur un trottoir, il ne peut pas se retenir, il shoote. M. Brun. - Et ensuite, qu'est-ce qu'il se passe? Le chauffeur (confidentiel). - Écoutez, M. Brun. Sous ce chapeau, il y a un pavé. Le pre-mier qui va shooter, de tout sûr, il se casse la cheville. Et alors, c'est rigolo…

© César. Marcel Pagnol

Conjugaison composé Passé

Dialogues Roman photo

Bande Dessinée

Théâtre

Interview

AIDES encore → ne … plus quelque chose. tout → ne … rien quelqu’un → ne … personne

toujours → ne … jamais déjà → ne … encore beaucoup → pas du tout

1 - Dans les phrases, souligne le verbe, écris son infinitif et entoure le GS (= Groupe Sujet) ■ J’ai posé les boulettes de papier dans une cuvette sèche. ■ Je suis arrivé tout droit d’Afrique. ■ Nous avons déchiré des journaux en tout petits morceaux. ■ Il a rapporté pour le dessert une belle brio-che dorée. ■ Papa a coupé la brioche en cinq parts égales. ■ Il s’est approché lentement derrière papa. ■ Elle a préparé un gâteau en forme de lapin. ■ Madame Lelièvre a trouvé une hirondelle blessée. ■ Elle s’est beaucoup amusée avec le dessin animé. ■ Béatrice et sa sœur ont mangé un esquimau à la vanille et au chocolat. ■ Tu as fermé le radiateur. ■ Vous êtes rentrés de votre travail vers 17 heu-res. ■ Vous avez repoussé l’édredon. 2 - Souligne l’auxiliaire employé pour former le passé composé et donne l’infinitif du verbe conjugué. ■ Les lapins ont balayé les pommes de pins. ■ Ils ont arraché des ronces. ■ Ils sont repartis sans bruit. ■ Leurs queues ont disparu. ■ La lune est montée. ■ La nuit d'hiver a enveloppé le paysage d'un épais brouillard argenté. ■ Au petit matin, l'océan s'est apaisé. ■ Le soleil est apparu. ■ Le bateau a ralenti. ■ Tous ont compris. ■ An-toine et Pauline ont gagné la voie ferrée sur leur vélo. ■ Ils ont em-prunté des chemins forestiers. ■ Ils sont arrivés à la petite gare de Basmont. ■ Ils ont fait deux kilomètres. 3 - Dans chaque phrase, souligne le verbe, donne son infinitif et entoure son sujet. ■ Tu l’as trouvée. ■ J’ai choisi un costume de golf. ■ Je suis allé(e)aux lavabos. ■ J’ai eu faim. ■ Je me suis précipité(e). ■ Un fil de fumée s’est élevé. ■ La fumée a diminué. ■ Je suis revenu(e) à la plage. ■ Je n’ai pas pu boire. ■ Il est retourné. ■ Elle est retournée. ■ Ils sont retournés. ■ J’ai pris la boîte à sucre. ■ Je suis retourné dans ma chambre. ■ Je me suis disputé avec ma sœur. ■ Je l’ai jetée par la fenêtre. ■ On l’a frappée. ■ On les a frappés. ■ Elle est allée se percher. ■ Elle m’a fait un clin d’œil. ■ Les crabes n’ont pas été gênés par l’arrivée de Robinson. ■ Il a fini. ■ J’ai fini. ■ Il n’a rien vu. ■ Je n’ai rien vu. ■ Il est venu au monde. ■ Elle est venue au monde. ■ Ils sont venus au monde. ■ Elles sont venues au monde. ■ Les parents ont appris que l’enfant avait une cervelle d’or. ■ J’ai été montré douze fois. ■ Elle a été montrée douze fois. ■ Ils ont été montrés douze fois.

► LE PASSÉ COMPOSÉ (1)

► LE PASSÉ COMPOSÉ (3)

► LE PASSÉ COMPOSÉ (2)

5 - Transpose au passé composé en remplaçant « la pan-thère » par « les panthères » La panthère Elle saute à plus de huit mètres. Elle escalade sans peine le tronc de l’arbre. Puis elle patiente pour atteindre une proie. Une antilope arrive. Les bébés panthères assistent au repas et profitent d’un morceau de viande. 6 - Transpose ce texte au passé composé Les hommes déguisés en bisons grondèrent, grattèrent le sol avec fureur, pointèrent leurs cornes dans notre direction… Et ce fut la charge, où se mêlèrent charges et esquives. Je fus le premier à at-teindre mon but et je poussai un cri. Le bison que je touchai avec ma flèche s’écroula et resta inanimé… J’en eus beaucoup de fierté. D’autres cris éclatèrent et d’autres bêtes tombèrent.

7 - Complète ces deux textes en conjuguant les verbes au pas-sé composé. ■ Hier, à la cantine, Marion (manger) de la choucroute. Elle (aimer) ce plat. Ensuite, Marion (jouer) dans la cour de récréation. Puis, elle (aller) dans la salle de jeux et elle (regarder) un album de photos. Ensuite, la cloche (sonner) et les élèves (regagner) leur classe. ■ Hier, c’était mon anniversaire. Maman (acheter) de la farine, des œufs et du lait. Puis, elle (préparer) un gros gâteau. Au dessert, papa (allumer) les bougies et j’(souffler) très fort pour les éteindre. Le gâteau était délicieux, j’en (manger)une grosse part.

► LA PHRASE NÉGATIVE

10 - Souligne les négations dans les phrases négatives ci-dessous. Transforme ces phrases négatives en phrases affir-matives ( sers-toi des aides ).

Elle n’a pas de machine à laver. →…… Ils ne sont pas agressifs. →……. Non, il n’y avait rien ! →…… Nous ne savons pas encore faire les divisions. →…… Lion n’a plus chaud. →…… Je n’appelle personne. →………… Je ne bois jamais de café après le repas. →……… Tu n’aimes pas du tout le chocolat. →…………

avoir être tourner J’ / je

Tu Il, on Elle

Nous Vous

Ils Elles

4 - Complète ces tableaux au passé composé → Utilise toute la largeur de ton cahier pour recopier les tableaux

aller arriver s’élancer J’ / je

Tu Il, on Elle

Nous Vous

Ils Elles

pouvoir Il …………………...photographier la tour Eiffel. arriver Sylvain ……………………………….le premier. se regarder Elle …………………..……………dans la glace. écouter Tu ……………la chouette marcher dans le grenier. examiner Vous ……………...…..ce mur, pierre par pierre ! maigrir Pendant sa maladie, elle ….…………..de cinq kilos. éclater Ils ………………..…..de rire à l’arrivée du clown. aller Elles ……………..………………à la fête foraine. faire Nous …………………...du vélo toute la journée. prendre J’ …………………….l’avion pour la première fois.

8 - Conjugue les verbes de ces phrases au passé composé → Utilise toute la largeur de ton cahier pour recopier le tableau

9 - Transpose ce texte avec « nous » Je suis entré dans l’école, j’ai gravi l’escalier en face de moi et j’ai pénétré dans la classe. Je suis monté sur l’estrade pour demander à la maîtresse d’excuser mon retard. Elle a accepté mes excuses et a consenti à pardonner car ce n’était pas habituel. J’ai alors gagné ma place et elle est allée au tableau.

► LA PONCTUATION

► LECTURE : LECTRA

22 - 23 Texte : « Un accident de chemin de fer (1)» 24 - Texte : « Un accident de chemin de fer (2)»

11 - 12 Écris le contraire de ces phrases. → Utilise l’aide de l’exercice n°10.

Il fait encore chaud →... Dans ce pays, il fait toujours chaud. →... J’ai tout dit. →... Christian est déjà venu dans cette école. →... Quelqu’un frappe à la porte. →... Tu as caché quelque chose dans ta poche. →... Tout le monde est venu l’applaudir. →… Je ne m’appelle plus Cassard. →… Je m’étais dit que je n’utiliserais plus le doigt magique sur quel-qu’un. →... Si l’un de vous demande si Melle Rivière est redevenue normale, la réponse est NON. Elle ne le sera jamais plus. →... Vous n’aurez jamais plus rien à craindre de moi ni de ma famille. →…

13 - Recopie ce texte en plaçant la ponctuation du dialogue. → Chaque carré doit être remplacé par un signe de ponctuation

□ Je suis là□ dit la voix□ sous le pommier□ □ Qui es-tu □ dit le petit prince□ Tu es bien joli□ □ Je suis un renard□ dit le renard□ □ Viens jouer avec moi□ lui proposa le petit prince□ Je suis telle-ment triste□ □ Je ne puis pas jouer avec □ dit le renard□ Je ne suis pas appri-voisé□ □ Ah □ pardon□ fit le petit prince□ Mais□ après réflexion□ il ajouta □ □ Qu'est-ce que signifie □ apprivoiser□ □ 14 - 15 Recopie ce texte en plaçant la ponctuation du dialo-gue.

→ Chaque carré doit être remplacé par un signe de ponctuation L'aveugle □ Bonjour□ enfants□ qui êtes-vous □ D'où venez-vous □ Vous apportez des nouvelles □ Est-ce vrai que le monde existe□ est-ce vrai que le soleil brille □ La bergère et le ramoneur □ Oui c'est vrai□ nous l'avons vu□ L'aveugle □ Comment est-il □ La bergère □ Il brille□ il est tout jaune□ II est doré quand il se lève□ et tout rouge quand il se couche□ Le ramoneur □ Et la lune aussi nous l'avons vue□ et nous pouvons vous dire comment ça marche□ l'oiseau nous a expliqué□ L'aveugle □ L'oiseau □ Ils ont vu aussi un oiseau □ Je vous l'avais dit□ les amis□ nous sommes sauvés□ le monde existe□ le soleil brille et il y a aussi des oiseaux□ Ah□ La vie est belle□ nous verrons tout cela un jour□ En avant la musique□

16 - Transforme les phrases suivantes selon les modèles ex. : Ce chien est beau. → Quel beau chien ! Cette chienne est belle.→ Quelle belle chienne ! Il fait un temps de chien. – Cet homme est bizarre. – Nous éprou-vons de la joie de vous revoir.- Cette matinée est splendide. – Cette fille est intelligente. – Il y a du vacarme dans la rue.

ex. : Est-ce qu’il est revenu ? → Est-il revenu ? Est-ce que vous aimez cette musique ? – Est-ce que tu as ton ap-pareil photo ? – Est-ce qu’ils vont souvent se baigner ? – Est-ce que vous rêvez d’aventures ?

17 - Indique le type de la phrase : (Interrogative - Déclarative - Exclamative - Impérative) Pourras-tu venir demain ? Range ce livre dans la bibliothèque. Nous avons vérifié les freins. Ne faites pas tant de bruit. A quelle heure t’es-tu couchée hier soir ? Céline et Julien ne sont pas d’ac-

► LES TYPES DE PHRASES

cord. Un peu de courage ! Est-ce que les enfants sont à la maison ? J’ai bien trop chaud ! Émilie dessine un chat.

18 - Chacune de ces phrases répond à une question. Trouve la question qui s’appliquerait au groupe souligné. S’il y a un mot interrogatif, entoure-le. J’en ai parlé à mon meilleur ami. →... Ce roman a été écrit par Daniel Pennac. →... C’est Roberte qui a fait ces confitures. →... J’ai acheté des lunettes de soleil au supermarché. →... J’ai acheté des lunettes de soleil au supermarché. →... Je pars en voyage à la fin de la semaine. →... Je pars en voyage pour une semaine. →... Je viendrai te voir parce que tu me manques. →… J’ai acheté ce fauteuil pour que ma grand-mère se repose. →... Ton père viendra te voir mardi soir. →...

19 - Trouve le radical commun à chaque famille de mots. * arboretum, arbrisseau, arboricole, arbuste, arboriculture. Le radical commun est le mot : ………………………………. * sanguinaire, sanguin, sangsue, saigner, sanguinolent, sang-froid. Le radical commun est le mot : ………………………………. * porcin, porcher, porcherie, porc-épic. Le radical commun est le mot : ……………………………….

20 - Trouve le plus de mots possibles de la famille de chacun des mots suivants. blanc : ............................................................................................. homme : ............................................................................................. pied : ............................................................................................. poule : .............................................................................................

21 - Pour chaque mot proposé, trouve, avec l'aide d'un dic-tionnaire, ce qui est demandé. Herbe un adjectif : ………; un verbe : ………; un nom : …………... Soleil un adjectif : ………; un verbe :……… ; un nom : …………….. Liberté un adjectif : ……… ; un verbe : ………; un nom : ...……… un adverbe : …………….. Lit un nom : ………………... un verbe : ………………...

► LES MOTS DE LA MËME FAMILLE

AIDE POUR LE DIALOGUE

Les synonymes de « dire » et « répondre » Acquiescer ; affirmer ; ajouter ; annoncer ; apprécier ; approuver ; avertir ; avouer ; bouder ; balbutier ; chuchoter ; commenter ; com-pléter ; confier ; conseiller ; constater ; crier ; déclarer ; déduire ; de-mander ; discuter ; éclaircir ; émettre ; encourager ; énoncer ; essayer ; expliquer ; exposer ; exprimer ; féliciter ; formuler ; gémir ; grogner ; gronder ; hurler ; indiquer ; insister ; interpréter ; interroger ; inter-rompre ; ironiser ; inventer ; invoquer ; juger ; lancer ; marmonner ; murmurer ; nier ; ordonner ; oublier ; parler ; penser ; préciser ; pré-senter ; prétendre ; prononcer ; proposer ; protester ; questionner ; raconter ; rappeler ; rapporter ; rassurer ; redire ; rechigner ; refuser ; regretter ; relater ; remarquer ; répéter ; répliquer ; reprendre ; rétor-quer ; riposter ; ronchonner ; s'écrier ; se féliciter de ; se moquer ; se réjouir ; s'étonner ; s'exclamer ; s'inquiéter de ; s'interroger ; soupirer ; suggérer ; supplier ; trouver.

Contraires : se taire, écouter, cacher

Les styles direct et indirect Le style direct rapporte les paroles des personnages telles qu’elles ont été prononcées. C’est de l’oral écrit. Le style direct s’accompagne de signes de ponctuation permettant au lecteur de savoir précisé-ment qui parle. Le style direct caractérise le dialogue. Le style indirect rapporte les paroles des personnages sans les citer précisément et intégralement. Le style indirect caractérise le récit. Les incises L'auteur donne par des incises les indications qu'il souhaite pour éclairer le lecteur. Il se sert d'indices : - sur la manière dont la réplique est prononcée ..., murmura Élodie; ..., cria Pierre - sur les sentiments des personnages ..., se moqua-t-il; ..., approuva-t-il d'un air inquiet - sur son comportement …., précisa-t-il en refermant brusquement la porte. La ponctuation du dialogue est spécifique. Elle aide le lecteur à mieux savoir qui parle. À chaque changement d'interlocuteur, il faut aller à la ligne et placer un tiret. Si j'utilise un verbe et un sujet pour introduire les phrases du dialogue, je les fais suivre de deux points et je place des guillemets avant et après les paroles rapportées.

Les types de phrases Les phrases exclamatives, interrogatives, impératives sont très nom-breuses puisqu'elles servent à rapporter l'oral. L'interview ressemble au dialogue. Pour rendre le dialogue vivant, l'auteur doit : - trouver un sujet de conversation bien précis. - avoir des personnages bien typés (selon leur caractère, leur âge, leurs intérêts, leur milieu) - faire du dialogue un élément déterminant de l'action (dispute, dis­cussion, marchandage, demande de renseignements, provocation, réaction à un ordre, ...) - rendre clairement les sentiments éprouvés par les personnages (amertume, soulagement, surprise, jalousie, joie, colère, ...) et les re­lations qu'ils entretiennent (méfiance, égalité, supériorité de l'un sur l'autre, cordialité, franchise, distance, ...) - éviter les formules toutes faites, ici sans intérêt (Bonjour, comment allez-vous ?, ...)

► ECRIRE UN DIALOGUE

26 - Imagine le dialogue entre le père de Boule et le chien Bill. Utilise le style direct. N’oublie pas la ponctuation. Trouve un titre à cette histoire.

→ Utilise une fiche photocopiée

SOURCES POUR CE PLAN DE TRAVAIL : http://www.cartables.net/banque/index.php Défi écrire, éditions Accès Travailler en grammaire autrement, CDDP de la Marne

25 - Choisis une couleur pour chaque personnage et souligne seulement ce qu’il dit dans le texte.

→ Attention : Tu ne dois pas tout souligner !

« Il n’y a personne, dit le reporter. - Personne ! répondit Pencroff. - Voilà longtemps que cette chambre n’a été habitée, fit observer Harbert. - Oui, bien longtemps ! répondit le reporter. - Monsieur Spilett, dit alors Pencroff, au lieu de retourner à bord, je pense qu’il vaut mieux passer la nuit dans cette habitation. »

L’île mystérieuse, Jules VERNE.

27 – Réécris ce texte correctement. Tu dois aller à la ligne à chaque fois que c’est nécessaire et mettre la ponctuation du dialogue qui convient. Clérard est grand, mince et sévère. Il porte des lunettes cerclées d’or et des vêtements stricts. Martin ne l’aime guère. Où allez-vous, Malivert ? demande le directeur d’un ton glacial. Je sors, monsieur, répond le groom. J’ai rendez-vous avec un ami. Il n’en est pas question ! Descendez immédiatement aux cuisines. Le plongeur est malade et il reste énormément de vaisselle. Mais j’ai congé ! insiste le garçon indigné. Et puis je ne suis pas plongeur, moi ! Tu veux perdre ta place, Martin ? Tu veux que j’avertisse tes tuteurs ? me-nace Clérard en le tutoyant brusquement. Sa voix est devenue tran-chante, presque cruelle. Non… non, monsieur. Tu es le groom de cet hôtel, un employé, un domestique, ni plus ni moins. Tu as compris ? Oui, monsieur. Alors répète ce que je viens de dire, siffle Clérard. Son comportement paraît extrêmement bizarre à Martin. Il cherche à l’humilier, à l’écraser. Pourquoi ? Répète ! exige le directeur. Je suis le groom de l’hôtel, murmure le garçon à contrecœur, un employé, un domestique …

…………………………………………………………...