65
PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE (PNLT) CÔTE D’IVOIRE

PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

  • Upload
    voliem

  • View
    220

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE LUTTE

CONTRE LA TUBERCULOSE

PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE

(PNLT)

CÔTE D’IVOIRE

Page 2: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

SOMMAIRE

Acronymes et abréviations

Introduction

I-Analyse situationnelle

I-1. Situation géographique et démographique

I-2. Situation socio politique

I-3. Situation socio économique

I-4. Situation sanitaire

I-4.1.Organisation, fonctionnement et financement du système de santé

I-4.2 - Cadre épidémiologique

I-4.3. Principales actions prioritaires du système de santé

I-4.4. Epidemiologie de la tuberculose

I-5. Aperçu de l’évaluation du plan stratégique 2006-2010

I-5-1- Leçons apprises

1-5-2 Difficultés contraintes de la mise en œuvre du PSN 2006-2010

I-5-3- Recommandations

I-5-4-Orientations politiques 2012-2015

II- CADRE DE PLANIFICATION STRATEGIQUE DE LA LUTTE

II-1. Rappel historique

II-2. Fondements et principes directeurs

II-2-1-Fondements

II -2-2 : Principes

II-3. Rôles et responsabilités des acteurs dans la lutte

II-3.1 Le Programme National de Lutte contre la Tuberculose

II-3-1-1 : Mission

II.3-1-2 : Organisation

II-3-2. Les Institutions (CCM, Bailleurs, ONG)

III- FORMULATION DU PLAN QUINQUENAL 2012-2016

III-1. Vision

III-2. Résultat d’impact

III-3. resultats d’effets

III-4 Axes strategiques/DPS

III-4-1- Poursuite de l’extension et du renforcement de la stratégie Dots de qualité

III-4-2- Prise en charge de la co-infection tuberculose/VIH, la tuberculose multi

résistante et reponse apportée aux besoins des populations pauvres et vulnérables

III-4-3- Contribution au renforcement du système de santé sur la base des soins de santé

primaires

III-4-4-Implication de tous les soignants

III-4-5-Implication des malades et des communautés par des partenariats

III-4-6-Promotion de la recherche

III-5-Activités

IV-MECANISME DE MISE EN ŒUVRE ET SUIVI-EVALUATION

IV-I -Planification et mise en œuvre des activités

IV-2- Population cible du programme

V-. INFORMATION SANITAIRE

V.1 Circuit de l’information

V.2 Rôles des structures impliquées dans le suivi évaluation

VI-INDICATEURS

VII-BUDGET

Page 3: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

ACRONYMES ET ABREVIATIONS

ANAP Association National d’Aide aux Prisonniers

APR Appareil de Protection Respiratoire

APSR Approche Pratique de la Santé Respiratoire

ARV Antirétroviraux

ASC Agent de Santé Communautaire

ASM American Society for Microbilogy

BK Bacille de Koch

CAB Cabinet

CAP Connaissances, Attitudes et Pratiques

CAT Centre Antituberculeux

CCC Communication pour un Changement de Comportement

CCM Country Coordinating Mecanism

CDC Center for Diseases Control ATLANTA

CDIP Conseil Dépistage à l’Initiative du Prestataire

CDT Centre de Diagnostic et de Traitement

CDV Conseil et Dépistage Volontaire

CFA Communauté Financière Africaine

CHR Centre Hospitalier Régional

CHS Centre Hospitalier Spécialisé

CHU Centre Hospitalier Universitaire

CI Côte d’Ivoire

CICR Comité International de la Croix Rouge

CNACI Comité National Antituberculeux de Côte d’Ivoire

CNO Centre Nord Ouest

CNR Centre National de Référence

COLTMR Collectif des ONG de Lutte contre la Tuberculose et les Maladies Respiratoires

CSE Centre de Surveillance Epidémiologique

CT Centre de Traitement

CTB Coopération Technique Belge

DD Directeur Départemental

Page 4: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

DEPS Direction des Etablissements Publics Sanitaires

DIPE Direction de l'Information de la Planification et de l'Evaluation

DOTS Direct Observed Therapy strategy

DPS Domaine de Prestations de Services

DR Direction Régionale

DSC Direction de la Santé Communautaire

EGPAF Elisabeth Glazer Pediatrics Aids Fundation

EIS Enquête sur les Indicateurs de Santé

EP Extrapulmonaire

ESPC Etablissements Sanitaires de Premier Contact

ESTHER Ensemble pour une Solidarité Thérapeutique Hospitalière en Réseau

FM Fonds Mondial de Lute contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme

FN Forces Nouvelles

FSU Com Formation Sanitaire Urbaine à base Communautaire

GDF Global Drug Facility

GLC Green Light Committee

GSA Groupe Scientifique d’Appui

GTT Groupe Technique de Travail

HAI Health Alliance International

HCR Haut Commissariat aux Réfugiés

HG Hôpital Général

HTA Hypertension artérielle

ICAP International Center for AIDS Care and treatement Programs

IDE Infirmier Diplômé d’Etat

IDH Indice de Développement Humain

IEC Information Education Communication

Ig M Immunoglobulines M

INH Isoniazide

INS Institut National de la Statistique

IPCI Institut Pasteur de Côte d’Ivoire

IRSP Institut Régional de Santé Publique

IST Infection Sexuellement Transmissible

Page 5: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

LAT Lutte Antituberculeuse

LNR Laboratoire National de Référence

MAC Maison d’Arrêt et de Correction

MSHP Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique

MSLS Ministère de la Santé et de la lutte contre le Sida

MST Maladie Sexuellement Transmissible

OMD Objectifs du Millénaire pour le Développement

OMS Organisation Mondiale de la Santé

ONG Organisation Non Gouvernementale

ONUSIDA Programme Commun des Nations Unies sur le VIH/Sida

ORL Oto-Rhino-Laryngologie

PDV Perdu De Vue

PEC Prise En Charge

PEPFAR President’s Emergency Plan For AIDS Relief

PEV Programme Elargi de Vaccination

PIB Produit Intérieur Brut

PIM Primo Infection Maladie

PMA Paquet Minimum d’Activités

PNDS Plan National de Développement Sanitaire

PNLS Programme National de Lutte contre le Sida

PNLT Programme National de Lutte contre la Tuberculose

PNN Programme National Nutrition

PNPEC Programme National de Prise En Charge médicale des PVVIH

PNSSU Programme National de Santé Scolaire et Universitaire

PNT Programme National Tuberculose

PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement

PPH Pneumo Phtysiologie

PSN Plan Stratégique National

PSP Pharmacie de la Santé Publique

PVVIH Personnes Vivant avec le VIH

RGPH Recensement Général de la Population et de l’Habitation

SAPH Société Africaine de Plantation d’Hévéas

Page 6: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

SCMS Sensibilisation Communication Mobilisation Sociale

SE Suivi et Evaluation

Sida Syndrome Immuno Déficitaire Acquis

SMS Short Message System

SNIS Système National d`Information Sanitaire

SOGB Société de caoutchouc de Grand Béréby

STEPS Surveillance des Facteurs de risque des maladies chroniques

TB ou TUB Tuberculose

TB-MR Tuberculose Multi Résistante

TPM- Tuberculose Pulmonaire à Microscopie Négative

TPM+ Tuberculose Pulmonaire à Microscopie Positive

TPS Tradi-Praticiens de Santé

UA Union Africaine

UFR Unité de Formation et de Recherche

UICTMR (Union) Union Internationale Contre la Tuberculose et les Maladies Respiratoires

VAD Visite à domicile

VIH Virus de l'Immunodéficience Humaine

Page 7: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

INTRODUCTION

La tuberculose demeure dans le monde et particulièrement dans les pays en voie de

développement, un problème majeur de santé publique. On estime en effet, qu’un tiers de la

population mondiale est infectée par le bacille de KOCH. Parmi les 9,4millions de cas estimés

en 2009, 95% sont dans les pays en voie de développement de même que 98% des deux

millions de décès. Elle touche préférentiellement dans ces pays les populations

économiquement actives de 15 à 50 ans dans 75% des cas.

Malgré les efforts consentis par l’état de Côte d’Ivoire en matière de prise en charge de la

tuberculose, cette maladie continue de progresser. Au cours des cinq dernières années, le

nombre des malades s’est accru, passant de 21 204 malades en l’an 2006 à 23 210 malades en

2010 dont 14 131 cas de tuberculose pulmonaire à frottis positifs (la forme contagieuse de la

maladie).

Parmi les facteurs incriminés dans cette recrudescence, on note la paupérisation constante des

populations avec son corollaire de malnutrition. Ces facteurs ont été aggravés par les

déplacements massifs des populations du fait de la crise socio-politique survenue dans le pays

depuis le 19 Septembre 2002.

La pandémie du VIH/sida demeure à ce jour le facteur le plus propice au développement de la

tuberculose.

L’impact négatif de l’infection à VIH sur la situation épidémiologique de la tuberculose est

considérable en Côte d’Ivoire où 36 à 41% des cas de tuberculose sont attribuables au VIH. La

prévalence du VIH chez les tuberculeux reste élevée (39% en 2007, , 24% en 2010).

La tuberculose demeure la première infection opportuniste et la première cause de décès chez

les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) en côte d’ivoire.

L’insuffisance, voire l’arrêt des prestations de service dans les formations sanitaires situées

dans les zones de conflit, a contribué en partie à l’aggravation de la maladie et à l’augmentation

de l’incidence de la tuberculose; l’incidence des cas déclarés toutes formes confondues pour

l’année 2010 était de 106 cas pour 100 000 habitants.

Face à l’ampleur du problème, le gouvernement a mis en place des structures de prise en charge

et a formé du personnel compétent à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Cet engagement

de l’Etat se traduit également par une disponibilité régulière et gratuite des médicaments

antituberculeux essentiels. L’appui des partenaires nationaux et internationaux a contribué à

améliorer les performances du PNLT.

On a dénombré en 2010, 140 Centres de Diagnostic et Traitement (CDT) fonctionnels dont 16

Centres Antituberculeux (CAT) ; 1642 personnels de santé formés pour l’identification des

cas suspects et le suivi des patients mis en traitement.

Le volet communautaire n’est pas en reste; ainsi 353 membres d’ONG ont été formés au suivi

des malades en dehors des structures sanitaires. 753 Agents de Santé Communautaires (ASC)

ont été également recrutés, formés et dotés de vélos pour assurer le suivi communautaire des

patients, pour l’identification et pour la référence des cas suspects des communautés vers les

formations sanitaires.

La crise socio-politique qu’a connue le pays de 2002 à 2010 a malheureusement contrarié ces

efforts; ce qui n’a pas permis d’atteindre l’ensemble des objectifs fixés dans le Plan

Stratégique National 2006-2010.

Ce plan est arrivé à échéance en décembre 2010 dans un contexte de crise postélectorale qui a

davantage accentué les facteurs de risque d’infection et de développement de la tuberculose au

sein de la population.

C’est dans ce contexte que le PNLT s’engage à se doter d’un nouveau plan stratégique couvrant

la période quinquennale 2012-2015.

Elaboré au moment où le pays s’achemine vers la normalisation avec la fin de la crise

postélectorale, le Plan Stratégique National 2012-2015 ambitionne d’œuvrer continuellement

pour une réduction de la morbidité et de la mortalité liées à la tuberculose à travers le

Page 8: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

renforcement de la lutte contre cette maladie sur toute l’étendue du territoire national. Ce plan

vise à proposer des mesures correctrices pour le quinquennat à venir suite à une évaluation du

précédent plan stratégique qui a permis l’identification des difficultés qui continuent d’entraver

la lutte antituberculeuse.

Il axe ses interventions sur les 6 piliers de la stratégie Halte à la Tuberculose adoptée par notre

pays en 2007, à savoir :

poursuivre l’extension d’une stratégie DOTS de qualité et son amélioration

lutter contre la co-infection TB/VIH, contre la TB-MR et s’attaquer à d’autres défis

contribuer au renforcement du système de santé

impliquer tous les soignants : approche public-public et public-privé

donner aux personnes atteintes de tuberculose et aux communautés la capacité d’agir

favoriser et promouvoir la recherche

A l’issue de l’analyse de la situation, les domaines suivants ont été retenus:

amélioration de l’accès à un diagnostic exact et un traitement efficace (infrastructures,

équipements)

suivi et évaluation

surveillance épidémiologique

co-infection TB – VIH

tuberculose – MR

approche pratique de la santé respiratoire

engagement des secteurs ne relevant ni du ministère de la santé ni de l’Etat (Tous les

soignants)

sensibilisation, communication et mobilisation sociale

promotion de la recherche.

La bonne exécution de ce plan permettra de consolider les acquis afin d’atteindre un taux de

dépistage de 70% des cas de TPM+ attendus et un taux de guérison de 85% d’ici 2015.

L’atteinte de ces objectifs contribuera à la réalisation des OMD (Objectifs du Millénaire pour le

Développement) en 2015 à savoir :

arrêter la progression de l’incidence et amorcer sa diminution ;

réduire de moitié la prévalence de la tuberculose et la mortalité liée à la tuberculose par

rapport à 1990.

Page 9: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

I-ANALYSE DE LA SITUATION

I-1. Situation géographique et démographique

La Côte d’Ivoire est située en Afrique occidentale au sud du Sahara entre le 10° degré de

latitude Nord, le 4° et le 8° degré de longitude Ouest. Elle a une superficie de 322 462 km2.

Elle est limitée à l’ouest par le Libéria et la Guinée-Conakry, au nord par le Mali et le Burkina

Faso, à l’est par le Ghana et au sud par le Golf de Guinée (figure1).

Au plan de l’organisation administrative, le pays est subdivisé en 12 districts, 31 régions

administratives, 85 départements, 323 sous-préfectures et plus de 8.500 villages. Dans le cadre

du processus de décentralisation, 56 conseils généraux, 2 districts autonomes (Abidjan et

Yamoussoukro) et 718 communes ont été créés. La capitale politique de la Côte d'Ivoire est

Yamoussoukro, et Abidjan la capitale économique et administrative. (Chiffre à vérifier)

La population du pays est estimée pour l’année 2010 à environ 21 991 151 habitants sur la base

des données du Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) de 1998. Le

taux de croissance démographique est estimé à 2,8% selon l’Institut National de Statistique

(INS) en 2006. La densité moyenne de cette population est estimée à 68 habitants au kilomètre

carré et le taux d’urbanisation est estimé à 3,2%. Presque la moitié de cette population (49%)

vit dans les zones urbaines. Elle est composée en grande partie de sujets jeunes (40,6% ont

moins de 15 ans).

La dynamique du peuplement du pays est caractérisée, d’une part, par une fécondité élevée et

précoce se traduisant par un taux brut de natalité de 37,9‰ et un indice synthétique de

fécondité de 4,6 enfants par femme en 2006. D’autre part, La Côte d’Ivoire est un pays de

forte immigration liée à sa situation géographique et historique de carrefour d’échanges

économiques et culturels, ce qui explique une forte présence de populations étrangères (26% de

la population totale).

En ce qui concerne l’alphabétisation, selon l’Enquête des Indicateurs sur le SIDA (EIS) en

2005, 39% des hommes et 54% des femmes sont analphabètes. Il est établi qu’en raison de la

crise socio politique qu’a connue le pays, cette situation s’est dégradée.

L’espérance moyenne de vie à la naissance est de 47 ans dans la population générale.

Page 10: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Figure 1 : Situation géographique de la Côte d’Ivoire

I-2. Situation socio politique

La Côte d’Ivoire est une République démocratique avec un régime de type présidentiel.

Longtemps considérée comme un havre de paix et de stabilité politique en Afrique de l'Ouest,

le pays a traversé une série de crises sociopolitiques depuis 1999. Il connaît son premier coup

d’état militaire en décembre 1999 suite à une mutinerie au sein de l’armée.

La crise militaro-politique, survenue le 19 septembre 2002, a entraîné une partition du pays en

deux zones, le Sud sous contrôle gouvernemental et les zones Centre, Nord, Ouest (CNO) sous

contrôle des Forces Nouvelles (FN). Les Accords politiques de Ouagadougou ont permis la

mise en place d'un gouvernement de transition le 7 avril 2007 avec pour mission de préparer la

sortie de crise par la tenue d’élections libres et transparentes sous l’égide de la communauté

internationale.

Le deuxième tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 a été suivi d’une

accentuation du conflit militaro-politique au cours duquel le pays a connu une escalade de

violences aux conséquences sociales désastreuses avec un déplacement massif des populations

Page 11: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

vers les pays voisins et l’intérieur du pays, notamment à l’Ouest, où le Haut Commissariat pour

les Réfugiés (HCR) a dénombré au 19 mai 2011, plus de 182 000 réfugiés ivoiriens au Libéria.

Le nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays est estimé à environ 500.000

sans compter les 200.000 autres qui ont trouvé refuge dans les pays voisins. Ce regain de

violence a occasionné la mort d’au moins 3 000 personnes.

A l’instar des nombreux dégâts matériels occasionnés (destruction des habitations,

villages, plantations), les services sociaux de base n’ont pas été épargnés. Singulièrement, au

niveau des services de santé des zones de guerre, on relève une profonde perturbation dans le

fonctionnement du fait de la fuite du personnel et du pillage des structures sanitaires.

La normalisation de la situation sociopolitique est espérée avec la fin du conflit armé et

la mise en place du nouveau gouvernement.

I-3. Situation socio-économique

Depuis la fin de la décennie 90, l’économie de la Côte d’Ivoire évolue dans un

environnement de crises sociopolitiques et militaires.

Cette crise sociopolitique que traverse le pays a conduit à l’arrêt de plusieurs projets de

développement et au recul de l’activité dans les différents secteurs de l’économie. Elle a eu des

effets négatifs sur la croissance du PIB qui a été fortement ébranlée entre 2000 et 2003. Les

taux en volume ont été respectivement -2,3%, et -1,7%.

Toujours dominée par le binôme café-cacao, l’économie nationale a connu une légère

amélioration depuis 2004 grâce aux ressources engendrées par l’extraction pétrolière, le

développement du secteur des télécommunications et le commerce.

Ce redressement de la croissance se traduit par des taux respectifs de +1% en 2004, +1,8% en

2005 et +1,2% en 2006.

Néanmoins, le rapport 2006 du PNUD plaçait la Côte d’Ivoire au rang de 164ème

pays sur 177

avec un Indice de Développement Humain (IDH) estimé à 41,5%. La proportion des ménages

vivant en dessous du seuil de pauvreté évaluée à 38,4% en 2002, selon une enquête menée par

l'INS. Ce taux était de 48.9% en 2008 selon l’Enquête sur le Niveau de Vie (ENV 2008).

I-4. Situation sanitaire

I-4.1.Organisation, fonctionnement et financement du système de santé

Le système de santé ivoirien s’est constitué et développé progressivement à partir du dispositif

sanitaire hérité de la période coloniale.

L’organisation du système de santé ivoirien comprend l’offre publique de soins, l’offre privée

de soins et l’administration sanitaire (Cf. arrêté n°28 du 8 février 2002).

Il est dominé par un secteur public plus grand et un secteur privé en plein essor, à côté

desquels, la médecine traditionnelle occupe une place relativement importante.

Dans le cadre de la politique de décentralisation administrative, les collectivités territoriales

interviennent dans la planification sanitaire et l’offre des soins.

Le secteur sanitaire public

L’offre publique de soins est organisée selon une pyramide sanitaire à trois niveaux (figure2) et

comporte deux versants : le versant offre de soins et le versant administratif.

Page 12: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

48 HG

1338 ESPC

17 CHR

4 CHU + 9 autres EPN

Niveau central: Ministre, cabinet, 2 Directions

Générales, Directions Centrales, services rattachés

Niveau central: Ministre, cabinet, 2 Directions

Générales, Directions Centrales, services rattachés

Niveau intermédiaire: 19

Directions régionales

Niveau intermédiaire: 19

Directions régionales

Niveau périphérique: 89 districtsNiveau périphérique: 89 districts

Versant administratifVersant offre de soins

Figure 2 : Secteur sanitaire public Ivoirien

Le versant offre de soins est subdivisé en trois niveaux :

- le niveau primaire est constitué des Etablissements Sanitaires de Premier Contact

(ESPC) que sont les centres de santé, les centres de santé spécialisés et les formations

sanitaires.

- le niveau secondaire est constitué des établissements sanitaires de recours pour le

premier niveau (HG, CHR, CHS).

- le niveau tertiaire est composé des établissements sanitaires de recours pour le

deuxième niveau (CHU, Instituts Nationaux Spécialisés).

Le versant administratif comprend deux niveaux : les services centraux et les services

extérieurs

- les services centraux sont composés du cabinet du MSLS, des services et directions

rattachés et des directions générales et centrales. Ils ont une mission de définition,

d’appui et de coordination globale de la santé.

- les services extérieurs sont composés de 30 Directions Régionales (DR) et de 79

Directions Départementales (DD) ou Districts sanitaires en 2012. Ils ont pour missions

de coordonner l’activité sanitaire dépendant de leur ressort territorial et de fournir un

support opérationnel et logistique aux services de santé.

Il est à noter que d’autres ministères participent à l'offre de soins à travers leurs infrastructures

sanitaires (Défense, Economie et Finances, Emploi, Fonction Publique, Affaires sociales,

Education, Intérieur).

Page 13: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Le secteur sanitaire privé à but lucratif et non lucratif

Le secteur sanitaire privé s’est développé progressivement ces dernières années avec

l’émergence d’établissements sanitaires privés de toutes classes et de toutes catégories

(polycliniques, cliniques, centres et cabinets médicaux, officines privées de pharmacie et

infirmeries privées). En dépit du Décret N° 96 – 878 fixant les conditions d’autorisation et

d’immatriculation pour l’installation des professionnels de santé dans le secteur privé complété

par l’Arrêté N° 21/MSHP/DGS/DEPS/S6DESPr du 16 juillet 2007 qui crée le cadre du

partenariat public – privé, le secteur sanitaire privé s’est développé parfois de manière

anarchique. On note une installation de plusieurs établissements sans autorisation préalable.

La plupart de ces établissements sont des centres de soins infirmiers dont plusieurs

fonctionnent dans l’illégalité.

Par ailleurs, on note une faible collaboration entre le secteur privé et le secteur public et une

insuffisance de la règlementation de ce secteur.

Le secteur privé confessionnel, les associations et les organisations à base communautaire

participent également à l'offre de soins surtout au niveau primaire. Mais l’absence d’une

politique de contractualisation et l’insuffisance organisationnelle des ONG constituent une

entrave à l’expansion du secteur associatif.

La médecine traditionnelle

Le Gouvernement a instauré une collaboration des services publics de santé avec les tradi-

praticiens à travers le Programme National de Promotion de la Médecine Traditionnelle. En

2007, plus de 8500 tradi-thérapeutes (tradi-praticiens de santé (TPS)) ont été recensés et

regroupés par spécialité. 689 d’entre eux ont été formés à l’anatomie, à l’hygiène

conventionnelle ; 60 d’entre eux ont également droit de propriété intellectuelle. Cependant, la

médecine traditionnelle souffre de plusieurs faiblesses dans sa structuration.

On peut citer l’insuffisance dans les orientations, l’absence de loi fondamentale et de décret

d’application spécifique à la médecine et à la pharmacopée traditionnelles, la non pertinence

des recherches plus individualisées qu’axées sur les besoins de l’ensemble de la population,

l’anarchie dans l’exercice de la médecine traditionnelle, et l’absence d’approche

pluridisciplinaire conformément à la stratégie du Programme National de Promotion de la

Médecine Traditionnelle.

Le financement du secteur de la santé

Le financement de la santé en Côte d’Ivoire est principalement assuré par l’Etat, les partenaires

au développement et les ménages.

L’Etat consacre en moyenne 5% du budget national au Ministère en charge de la santé. Cette

part a baissé d’environ 20% au cours de ces dernières années, passant de 98,6 milliards de

francs CFA en 2000 à 79 milliards en 2006.

Sur la période de 2000 à 2006, la contribution des partenaires au budget du Ministère de la

Santé a été de 7,053 milliards de francs CFA en moyenne par an, ce qui représente 8,7% du

budget octroyé au Ministère en charge de la santé.

La contribution des ménages provient de deux sources : le recouvrement des actes de santé et

des médicaments dans les établissements sanitaires publics et les paiements directs par le tiers

payant via les assurances privées et les mutuelles d’assurance de santé.

Selon les données disponibles, sur la période 2000-2006, on estimait à 4 milliards de francs

CFA les recettes du recouvrement des actes de santé, à 10,7 milliards celles des médicaments et

à 14 milliards celles du tiers payant. La contribution des ménages au financement de la santé

s’élèverait globalement à 28,7 milliards de francs CFA en moyenne par an, soit 35,4% du

budget octroyé au Ministère en charge de la santé.

L’Etat avec sa contribution de 84,48 milliards de francs CFA en moyenne par an demeure la

principale source de financement du système de santé ivoirien.

Page 14: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

I-4.2 - Cadre épidémiologique

Le niveau actuel des principaux indicateurs de morbidité et de mortalité rend compte de l’état

de santé général de la population. Il traduit dans une certaine mesure le niveau de la demande

de soins de la population notamment, pour les couches les plus vulnérables.

L’épidémiologie du pays est dominée par les maladies infectieuses et parasitaires qui

représentent 60% de la morbidité diagnostiquée.

L’incidence des maladies endémiques reste toujours élevée, principalement chez les enfants.

Le paludisme

Le paludisme constitue un véritable problème de santé publique en Côte d’Ivoire. En

effet, selon les données statistiques disponibles, ce fléau représente la première cause de

morbidité et de mortalité en Côte d’Ivoire chez les enfants de moins de 5 ans. En 2008,

l'incidence du paludisme dans la population générale était de 84,16‰. Chez les enfants de

moins de 5 ans, cette maladie avait une incidence de 217,31‰. Ce fléau n’épargne aucune zone

du pays.

Le VIH/Sida

La surveillance du VIH en Côte d'Ivoire met l'accent sur la population générale; les

principaux piliers de la surveillance comprennent les enquêtes dans la population et la

surveillance sentinelle basée sur les services de consultations prénatales. La première enquête

sur le VIH faite dans la population en Côte d'Ivoire est l’EIS de 2005. Elle a donné un taux de

séroprévalence nationale du VIH de 4.7%. Dans cette enquête, la prévalence du VIH était plus

élevée chez les hommes âgés de 40 à 44 ans et chez les femmes âgées de 30 à 34 ans. La

prévalence globale chez les femmes était le double de celle des hommes: avec des taux

respectifs de 6,4% et 2,9%. La prévalence du VIH est aujourd’hui estimée à 3,4% chez les

personnes âgées de15 à 49 ans (estimation de l’ONUSIDA de 2010 pour l’année 2009). Les

données provenant des sites réguliers de surveillance sentinelle des services de consultations

prénatales indiquent une diminution statistiquement significative de la prévalence du VIH chez

les femmes enceintes en milieu urbain, passant de 8,39% en 2002 à 4,16% en 2008. Une baisse

réelle de la prévalence de 4,45% à 2,16% a également été constatée chez les femmes enceintes

en milieu rural pendant cette même période. On estime à environ 450.000 le nombre de PVVIH

en Côte d'Ivoire en 2010.

La tuberculose

Avec une prévalence estimée selon le rapport 2010 de l’OMS de 661 cas pour 100 000

habitants pour toutes formes confondues et une incidence estimée de 399 cas pour 100 000

habitants pour les nouveaux cas à frottis positif, la Côte d’Ivoire est affectée de manière sévère

par le problème de la tuberculose. La co-infection tuberculose - VIH/Sida pose un problème de

santé publique. La séroprévalence du VIH chez les patients tuberculeux était d'environ 24% en

2010 dont 27% sous ARV. La prévalence de la tuberculose multi-résistante était estimée à

2,5% en 2006.

Les autres maladies transmissibles

En 2007, 2008 et 2009 le nombre de cas suspects de choléra était respectivement de

8,42 et 12 cas.

En 2009, les cas suspects de méningite cérébro-spinale étaient de 554 et 517 cas suspects de

fièvre jaune avaient été notifiés dont 21 cas confirmés positifs aux IgM antiamaril.

Les maladies non transmissibles

Les effets de la transition nutritionnelle et de la sédentarité croissante font augmenter le

taux de maladies cardio-vasculaires et de cancers de même que l’obésité et le diabète de type 2.

Page 15: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

En effet, l’enquête STEPS Côte d’Ivoire 2005 a révélé que 88,1% des populations en Côte

d’Ivoire avait un faible niveau d’activité physique.

Les maladies non transmissibles restent dominées par les maladies métaboliques, les maladies

cardio-vasculaires dont l’hypertension artérielle (HTA) et les cancers.

Le diabète sucré touche 5,7% de la population adulte. En milieu hospitalier, 40 à 88 % des

patients présentent des complications de type métabolique aigués (comas acidocétosique et

hypoglycémique) compromettant ainsi le pronostic vital.

L' HTA est actuellement en nette progression. L’enquête STEPS réalisée en 2005 a révélé sur

l’ensemble de la population âgée de 15 à 64 ans, une prévalence de l’HTA de 21,7%. La

population d’hypertendus augmente avec l’âge pour atteindre 58,4% dans le groupe d’âge des

55-64 ans.

Toujours selon l’enquête STEPS 2005, dans la région des Lagunes, le surpoids était observé

chez 24,6% des sujets de sexe masculin et 37,6% des sujets de sexe féminin âgés de 15 à 64

ans, tandis que l’obésité atteignait 9,1% de la population masculine. Cette obésité s’associe au

diabète dans 19 % des cas et ajoute ainsi ses effets délétères à ceux de la maladie diabétique. Il

en résulte un accroissement du taux de complications cardio-vasculaires.

Concernant le cancer en Côte d’Ivoire, 15 000 nouveaux cas sont attendus par an. Parmi ces

cancers, ceux de la femme sont de loin les plus nombreux. L’incidence était de 98,8 cas pour

100 000 habitants en 2004 avec 25,2% de cancers du sein et 23% de cancers du col de l’utérus.

Chez l’homme, l’incidence est légèrement inférieure (82 pour 100.000) avec une incidence

élevée des cancers de la prostate (31%) et des cancers primitifs du foie (28 %).

Les affections odonto-stomatologiques, les affections de la sphère

ORL, les affections ophtalmologiques

Les enquêtes nationales et régionales révèlent une forte prévalence des maladies bucco-

dentaires, notamment la carie dentaire avec 62,4 % chez les enfants de 12 ans, 70,9 % chez les

15 ans et 89 % chez les 35-44 ans et les parodontopathies aux mêmes âges de référence

respectivement de 73%, 78%, 84%. On observe une recrudescence de pathologies lourdes telles

que le Noma, le Lymphome de Burkitt et les lésions buccales associées au VIH/Sida. En milieu

scolaire, la carie dentaire est la deuxième cause d’absentéisme des élèves.

Concernant les affections ophtalmologiques, la prévalence de la cécité est estimée à 2 % de la

population générale. La cataracte est présente chez 1% de la population et provoque une cécité

curable et totalement réversible. Le glaucome survient chez les sujets beaucoup plus jeunes, et

provoque la cécité chez de nombreux malades.

Les maladies émergentes, ré émergentes, anciennes ou négligées

L’ulcère de Buruli constitue un véritable problème de santé publique avec des cas

d’infirmité permanente enregistrés notamment chez des enfants d’âge scolaire. Le nombre de

cas cumulé est passé de 500 en 1994 à 25 000 en 2006. En 2009, l’incidence était de 0,13‰.

Certaines pathologies bien connues, persistent encore et nécessitent une attention particulière.

Il s’agit de la Trypanosomiase Humaine Africaine avec 0,17% de prévalence de 2000 à 2006, la

bilharziose avec 0,21‰ comme incidence en 2006 et le pian (avec une incidence de 0,23‰ en

2004 et 0,27‰ en 2006).

D’autres maladies anciennes comme la dracunculose dont aucun cas n’a été enregistré dans les

villages sous surveillance entre 2007 et 2009, la lèpre, l'onchocercose et la syphilis sont en

voie d’élimination ou d’éradication ou en nette régression et ne constituent plus un problème de

santé publique. Elles restent néanmoins préoccupantes.

Page 16: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

I-4.3. Principales actions prioritaires du PNDS

Cinq domaines d’actions prioritaires du système sanitaire ont été définis par le PNDS 2009-

2013.

Priorité 1 : Renforcement du cadre institutionnel, organisationnel et gestionnaire

Il s'agira d'élaborer, de réviser, de réadapter les politiques et textes indispensables à

l'amélioration du cadre institutionnel du système de santé, de mettre en place des mécanismes

de coordination intra et intersectoriels fonctionnels, d'actualiser et renforcer les outils de

gestion du secteur, de renforcer les capacités des gestionnaires et des acteurs du système de

santé à tous les niveaux, d'améliorer la gouvernance du système et l’utilisation rationnelle des

ressources (humaines, matérielles, financières).

Priorité 2 : Amélioration de la disponibilité des ressources

Il s'agira d'accroître le financement du secteur, de développer des mécanismes complémentaires

de financement du secteur, d'assurer l'adéquation des ressources humaines avec les besoins du

système de santé, de rendre disponibles et accessibles les ressources matérielles à tous les

niveaux.

Priorité 3 : Amélioration de la disponibilité, de l'accessibilité et de la qualité des

prestations des services de santé Il s'agira d'améliorer la couverture sanitaire en infrastructures et équipements particulièrement

dans les zones fortement touchées par la crise, d'assurer la disponibilité effective du paquet

minimum d’activités (PMA) aux différents échelons de la pyramide sanitaire, d'améliorer la

qualité des prestations sanitaires, de renforcer la lutte contre les maladies, de mettre en place

une démarche qualité au sein des établissements de soins à tous les niveaux de la pyramide

sanitaire, de développer un système de couverture généralisée du risque maladie.

Priorité 4 : Amélioration de la disponibilité et de l'accessibilité à des médicaments et autres

intrants stratégiques de qualité Il s'agira de garantir la disponibilité des médicaments et autres intrants stratégiques de qualité

au niveau de la Pharmacie de la Santé Publique (PSP), d’assurer la disponibilité des

médicaments et autres intrants stratégiques de qualité dans tous les établissements de soins de

la pyramide sanitaire, d'assurer l'accessibilité des médicaments et autres intrants stratégiques

de qualité aux populations, de promouvoir la prescription et l'utilisation rationnelle des

médicaments de qualité.

Priorité 5 : Renforcement de la promotion de la santé

Il s'agira de promouvoir l'utilisation des services de santé, l'hygiène publique, individuelle et

collective, environnementale, hospitalière et alimentaire, et de favoriser l'adoption de

comportements et modes de vie favorables à la santé.

I-4.4. Epidemiologie de la tuberculose

Prévalence, incidence et décès estimés

Avec une prévalence estimée selon le rapport 2010 de l’OMS à 156 cas pour 100 000 habitants

pour toutes formes confondues et une incidence estimée à 139 cas pour 100 000 habitants pour

les nouveaux cas à frottis positif, la Côte d’Ivoire est affectée, de manière sévère, par la

tuberculose.

En 2009, le taux de mortalité lié à cette pandémie était estimé à 85 cas pour 100 000 habitants.

Page 17: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Incidences et cas notifiés

De 1994 à 2010, le nombre de cas de tuberculose dépisté a augmenté en moyenne chaque année

d’environ 4,6% pour les nouveaux cas à frottis positif et 5,4% pour toutes les formes de

tuberculose. Cependant, les activités de dépistage ont connu une baisse au cours des années

1999, 2000, 2002,2005, 2009 et 2010 en rapport avec la crise sociopolitique. Ces baisses sont

plus accentuées en 2002, 2005 et 2009 où il a été constaté un taux négatif d’accroissement

pour toutes les formes de tuberculose. (Tableau 1)

Tableau I : Evolution des cas notifiés de tuberculose en Côte d'Ivoire; 1992-2010

Années

Nombre

de CDT

TPM+

nouveaux cas

Taux

d'accroissement

(%)

TB

toutes formes

Taux

d'accroissement

(%)

1992 30 6.322 8.436

1993 30 7.279 15 9.563 13

1994 29 7.659 05 10.731 12

1995 33 8.254 08 11.988 12

1996 36 8.927 08 13.104 09

1997 46 9.093 02 13.802 05

1998 60 9.850 08 14.841 08

1999 72 10.047 02 15.056 01

2000 63 10.276 02 15.541 03

2001 51 11.006 07 17.242 11

2002 59 10.940 -01 16.031 -07

2003 57 11.339 04 18.035 13

2004 58 12.282 07 20.593 14

2005 68 12.496 02 20026 -03

2006 92 12 924 03 21 204 05

2007 96 14 071 8,87 23 383 9,3

2008 104 15 306 8,77 24 084 3

2009 121 14300 -6 ,57 23009 -4,46

2010 140 14131 -1,18 23210 0,87

L’incidence moyenne des cas déclarés de tuberculose de 2001 à 2010 est de 106 cas pour 100

000 habitants pour toutes les formes et de 66 cas pour 100 000 habitants pour les nouveaux cas

à frottis positif. Contrairement au nombre absolu de nouveaux cas TPM+, leur incidence est

restée relativement stable depuis 2001. L’incidence des cas de tuberculose toutes formes a

connu une augmentation plus importante en 2007 et 2008, avant de chuter jusqu’en 2010

autour de 106 cas pour 100.000 habitants (Figure 3).

Page 18: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Figure 3: Evolution du taux d'incidence de la tuberculose de 2001 à 2010

La répartition selon les formes de tuberculose déclarées montre une prédominance des

nouveaux cas à frottis positifs dont la proportion varie entre 60% et 67% de 2002 à 2010. On

note 3 à 5% de retraitement, 8 à 10% de TPM- et 17 à 22% de formes extra-pulmonaires

(Tableau 2).

Tableau II : Répartition des cas de tuberculose enregistrés selon la forme de 2002 à 2010

Année

Positifs Négatifs

EP Total Nx Rec Rep Ech

TPM- >15

ans

TPM- <15

ans

2002 11 071 405 133 313 1 386 443 2819 16 570

% 67% 2% 1% 2% 8% 3% 17%

2003 11 388 556 162 274 1 704 532 3489 18 105

% 63% 3% 1% 2% 9% 3% 19%

2004 12 282 645 181 279 1 813 797 4596 20 593

% 60% 3% 1% 1% 9% 4% 22%

2005 12 496 635 110 235 1 764 551 4235 20 026

% 62% 3% 1% 1% 9% 3% 21%

2006 12924 785 129 279 1783 894 4410 21204

% 61% 4% 1% 1% 8% 4% 21%

2007 14071 965 115 235 2409 600 4988 23383

% 60% 4% 0% 1% 10% 3% 21%

2008 15294 1069 103 257 2313 420 4592 24048

Page 19: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

% 64% 4% 0% 1% 10% 2% 19%

2009 14300 998 137 301 2003 318 4952 23009

% 62% 4% 1% 1% 9% 1% 22%

2010 14131 1017 130 372 2078 303 5179 23210

% 61% 4% 1% 2% 9% 1% 22%

Résultats du traitement

La prise en charge des nouveaux cas de tuberculose à frottis positifs montre une augmentation

du taux de succès du traitement passant de 68% en 2001 à 79% en 2010. On note une

réduction du taux de transfert de 9 à 3% ; mais le taux de perdu de vue reste important

supérieur à 7%.

Page 20: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Tableau III: Résultats du traitement des nouveaux cas TPM+ de 1996 à 2010

Le taux de succès du traitement des anciens cas est en général très faible (inférieur à 69%)

excepté en 2006 où ce taux a atteint 71%. Le taux d’échec en moyenne est resté élevé et a

oscillé entre 4 et 11%.

Guéris Tt complet Echec Transfert PDV DCD

Nombre total des cas

analysés

1996 60% 7% 1% 7% 21% 4% 7554

1997 54% 7% 2% 14% 18% 5% 8083

1998 55% 7% 2% 13% 17% 6% 9569

1999 54% 10% 3% 13% 14% 6% 9 074

2000 52 % 12 % 2 % 11 % 18 % 5 % 11 006

2001 56% 12% 3% 9% 15% 5% 9 559

2002 54% 13% 2% 8% 16% 7% 10 613

2003 61% 11% 2% 7% 12% 7% 11 209

2004 61% 11% 2% 5% 14% 7% 12 058

2005 63% 12% 2% 6% 10% 8% 12 523

2006 63% 12% 2% 6% 10% 8% 12 565

2007 62% 11% 1% 7% 13% 5% 14 068

2008 67% 9% 2% 4% 9% 9% 15293

2009 69% 10% 3% 3% 7% 8% 14259

2010 67% 12% 2% 8% 9% 3% 13907

Page 21: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Tableau IV: Résultats du traitement des cohortes de retraitement de 2001 à 2010

Guéris Tt complet Echec Transfert PDV DCD

Nombre de cas

de

retraitement

2001 45% 11% 7% 6% 22% 8% 456

2002 39% 12% 10% 6% 25% 8% 489

2003 41% 11% 11% 6% 18% 12% 818

2004 46% 7% 11% 6% 20% 11% 484

2005 48% 17% 8% 3% 14% 10% 774

2006 53% 18% 7% 3% 11% 8% 1137

2007 47% 21% 4% 9% 16% 3% 1 301

2008 55% 12% 7% 4% 9% 12% 1426

2009 50% 14% 11% 3% 9% 13% 1436

2010 51% 14% 9% 12% 11% 3% 1519

Résistance aux antituberculeux

Selon les résultats de deux enquêtes nationales sur la résistance primaire aux antituberculeux,

le taux de résistance primaire est passé de 5,4% en 1996 à 2,5% en 2006. Pour les cas de

retraitement, le taux de résistance secondaire est estimé à 8,6% selon le rapport OMS 2008.

Co-infection Tuberculose et VIH

La Côte d’Ivoire, avec une prévalence nationale du VIH de 3,4% selon le rapport ONUSIDA

2009 et une incidence de la tuberculose de 106 cas pour 100. 000 habitants, est profondément

affectée par le double fléau de la tuberculose et le VIH. La prévalence du VIH chez les patients

tuberculeux était de 24% en 2010. L’épidémie du VIH a intensifié le problème de la

tuberculose. Celle-ci est la plus importante infection opportuniste associée au VIH en Côte

d'Ivoire. De 2007 à 2010, la prévalence du VIH parmi les patients atteints de la tuberculose est

passée de 39%, à 24%. Cependant, beaucoup reste à faire chez les patients tuberculeux car le

tiers des malades n’est pas testé pour le VIH alors que le conseil CDIP et le test au bout du

doigt ont été adoptés au plan national.

D’autre part, la recherche systématique et le dépistage de la tuberculose chez les PVVIH ne

sont pas effectifs dans tous les centres de prise en charge du VIH. Seulement 09 centres de

prise en charge du VIH sur 428 ont intégré le dépistage et le suivi des patients tuberculeux.

Page 22: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

I-5. Aperçu de l’évaluation du plan stratégique 2006-2010

1-5-1 Leçons apprises

Malgré la crise militaro-socio-politique qu’a traversée la Côte d’Ivoire, la mise en œuvre du

plan stratégique 2006-2010 a permis de noter quelques bonnes pratiques notamment :

- la prise en charge de la TB dans 15 prisons

- la mise en place d’un cadre de collaboration entre le Programme National de prise en charge

médicale de PVVIH (PNPEC) et le Programme National de lutte contre la Tuberculose (PNLT)

pour la lutte conjointe TB-VIH

- l’introduction d’un module sur le Programme National de lutte contre la Tuberculose à l’UFR

des sciences médicales

- l’Implication de la société civile dans la PEC de la tuberculose à travers le TDO

communautaire

- la PEC nutritionnelle des patients tuberculeux vulnérables (prisonniers et coinfectés TBVIH)

Tout ceci a été possible grâce au renforcement des ressources humaines (affectation et

formation du personnel), aux contributions financières des partenaires et des autres

organisations internationales.

1-5-2 Difficultés et contraintes de la mise en œuvre du PSN 2006-2010

Au nombre des difficultés qui ont entravé l’atteinte de certains objectifs, on retiendra les points

suivants :

Ressources humaines

La mobilité des ressources humaines a été une difficulté dans la mise en œuvre du PSN. En

effet, les personnels formés dans le cadre de la lutte contre la tuberculose sont souvent mutés

dans d’autres services ou structures sanitaires. Par ailleurs le manque de motivation

(indemnité, profil de carrière, …) des agents de l’Etat entraine une instabilité de ceux-ci.

Gestion programmatique

Au niveau programmatique, les contraintes les plus importantes rencontrées concernaient:

les réticences persistantes de nombreuses FSU COM à intégrer la LAT (lutte

antituberculeuse) dans leurs structures. En effet en 2010, seulement 16% des FSU

COM existant à Abidjan ont intégré la LAT contre les 50% attendus. Cette situation

limite la décentralisation de la lutte dans la ville d’Abidjan.

l’insuffisance de ressources financières du PNLT explique qu’il existe encore certains

centres en attente de formation de leur personnel pour le démarrage des activités ;

la non application de la recherche active de la TB dans toutes les prisons ;

la non fonctionnalité du LNR ;

l’absence de logiciel de gestion des médicaments au sein de la pharmacie du PNLT ;

la faible collaboration entre les centres de PEC de la TB et ceux du VIH malgré

l’existence d’une plate forme de collaboration. Cette insuffisance pourrait s’expliquer

en partie par : (i) l’absence de reproduction et de diffusion de la fiche de référence

contre référence élaborée, (ii) l’absence de réunion du GTT (Groupe Technique de

Travail) au niveau régional, (iii) l’absence de plan de communication pour la promotion

du plan stratégique 2006-2010.

Financement

La lutte contre la tuberculose en Côte d’Ivoire est fortement dépendante de l’aide

extérieure ;

Page 23: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

L’Insuffisance des ressources financières ; Sur les 21 422 833 412 F CFA prévus

comme budget

pour la mise en œuvre du plan, environ 15 169 652 060 F CFA ont été mobilisés.

Par ailleurs, certains partenaires financiers ont exécuté directement une partie du budget, ce qui

rend difficile la traçabilité du budget exécuté dans le cadre de la mise œuvre du PSN 2006-

2010.

La complexité des procédures des différents bailleurs ralentit le rythme de décaissement avec

pour corollaire le retard dans la réalisation de certaines interventions/activités.

Environnement externe

Instabilité politique

Le quinquennat 2006- 2010 a été marqué par un changement fréquent à la tête du ministère en

charge de la santé (3Ministres). Le temps d’adaptation et d’appropriation du plan en cours a

entraîné le retard dans la mise en œuvre de certaines activités du PNLT.

Crise militaro-politique

Le contexte politique de la mise en œuvre du plan stratégique 2006-2010 a été marqué par la

crise militaro-politique déclenchée en septembre 2002. Cette crise aggravée au cours de la

période postélectorale a affecté la mise en œuvre des activités du programme (arrêt des

activités ; destruction de structures, vols de biens).

1-5-3 Recommandations

Les principales recommandations de la revue sont :

Dépistage

Etendre la Couverture nationale

Promouvoir et améliorer la qualité du dépistage des cas dans le système de santé.

Prise en charge (PEC)

Accroître le taux de guérison de la tuberculose

Réviser le guide technique de la TB en prenant en compte les nouvelles recommandations

de l’OMS.

Lutte contre la coïnfection TB/VIH

Elaborer un plan d'action pour la lutte conjointe TB/VIH (PNLT, PNPEC)

Appliquer le contrôle de l’infection tuberculeuse dans les établissements de soins en Côte

d’Ivoire

Prise en charge de la tuberculose à bacilles multi-résistants

Améliorer le convoyage des expectorations des cas suspects de TB MR vers le centre

national de référence (IPCI) pour dépistage

le suivi des patients TB-MR sous traitement (VAD, appui nutritionnel, examen para-

clinique, outils de gestion).

Prise en charge nutritionnelle

Intégrer les aspects nutritionnels dans les activités de tous les centres de prise en charge de la

tuberculose en partenariat avec le Programme National de Nutrition (PNN).

Développer la prise en charge communautaire à tous les niveaux

Renforcer la collaboration entre le CDT des MAC et les ONG d'insertion sociale pour

améliorer la prise en charge (PNLT, CARITAS, ANAP).

Page 24: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Suivi-Evaluation Valoriser les ressources humaines

Réaliser une enquête pour mesurer la satisfaction des clients vis-à-vis des services offerts

Intégrer au plan de S&E les directives en matière d'archivage des outils de gestion

Concevoir et élaborer une revue épidémiologique trimestrielle à transmettre aux CAT/CDT

Elaborer une grille d'évaluation des capacités de suivi évaluation des CAT/CDT

Mettre en place au niveau du service formation un logiciel pour la gestion des formations

Adapter la codification des services du PNLT avec des numéros d'identification conformes

au système national

Recherche opérationnelle

Impliquer davantage les institutions de recherche

Susciter des travaux de recherche opérationnelle pour apporter des solutions aux goulots

d’étranglement identifiés lors de la mise en œuvre des activités du PSN 2006 -2010.

Mobilisation des ressources

Augmenter le budget annuel alloué à l’achat des médicaments antituberculeux de seconde

ligne et consommables.

Rechercher d’autres sources de financement avec les partenaires nationaux et

internationaux

Réorganisation du PNLT

Prendre des mesures administratives pour la création d’organes de coordination différents des

structures techniques de prise en charge de la tuberculose.

1-5-4 Orientations politiques 2012-2015

La Côte d’Ivoire aspire à mettre en œuvre un système de santé responsable, équitable et

efficace dans lequel tous les ivoiriens auraient accès à des soins de qualité sur tout le territoire

national. Cette vision est soutenue par les valeurs de l’équité, de la justice sociale, de l’éthique

et de la solidarité.

La vision en matière de lutte anti tuberculeuse s’intègre dans le contexte international des

Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) à son objectif 6, cible 8 avec la

réduction de moitié de l’incidence et de la mortalité liée à la tuberculose en 2015 par rapport à

1990 et l’élimination de la maladie d’ici 2050.

Au terme de la présente revue, tout en maintenant les acquis de la stratégie halte à la TB, les

efforts de lutte contre la tuberculose en Côte d’Ivoire pour la période 2012-2016, doivent

particulièrement s’orienter vers les domaines suivants :

amélioration de l’accès à un diagnostic exact et un traitement efficace

suivi et évaluation

co- infection TB – VIH

tuberculose – MR

approche Pratique de la Santé Respiratoire (APSR)

engagement des secteurs ne relevant ni du ministère de la santé ni de l’état (Tous les

soignants)

sensibilisation, communication et mobilisation sociale

promotion de la recherche.

II- CADRE DE PLANIFICATION STRATEGIQUE DE LA LUTTE

Page 25: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

II-1. Rappel historique

En Côte d’Ivoire, face aux ravages que faisait la tuberculose, la société civile à travers le

Comité national antituberculeux de Côte d’Ivoire (CNACI) a attiré l’attention des pouvoirs

publics en 1958, sur la nécessité d’une meilleure organisation de la lutte contre la tuberculose

en Côte d’Ivoire. Celle-ci a commencé au début des années 1960, au sein du CHU de

Treichville.

De 1960 à 1990 la lutte antituberculeuse a été organisée par le Ministère en charge de la santé à

travers le CNACI basé au Centre Antituberculeux (CAT) d’Adjamé qui sera reconnu comme

une ONG d’utilité publique en 1961. L’ouverture du CAT d’Abidjan à Adjamé, en 1962, a été

le premier acte officiel marquant le début du programme, suivie de la création de 7 nouveaux

CAT dans les principales villes du pays: Abengourou, Abidjan (Treichville), Bouaké, Gagnoa,

Korhogo, Man et Daloa.

Le CNACI a dirigé les activités de lutte contre la tuberculose en Côte d’Ivoire par la

construction, l’équipement et le financement du fonctionnement de tous les CAT. Il a aussi

contribué à la formation de nombreux médecins et agents de santé.

Dans un processus continuel de décentralisation, des centres de diagnostic et de traitement de la

tuberculose intégrés aux secteurs de santé rurale existants ont été créés, portant ainsi à 34 les

unités chargées des activités de lutte antituberculeuse au début des années 1980.

L’apparition des premiers cas de Sida en 1985 et l’augmentation du nombre de cas de

tuberculose ont conduit dès 1989, sous l’impulsion du projet Retro-CI à initier le conseil

dépistage volontaire (CDV) du VIH chez les patients tuberculeux dans deux CAT (Adjamé,

Treichville). Le CDV s’est étendu aux 6 autres CAT (Abengourou, Bouaké, Gagnoa, Korhogo,

Man et Daloa) de 1994 à 2003 avec la surveillance de la séroprévalence du VIH chez les

patients tuberculeux.

De 1990 à 1995, la direction du CAT d’Adjamé a assuré la Coordination de la lutte

antituberculeuse.

De 1995 à 2000, la lutte antituberculeuse a été intégrée au PNLS/MST/TUB. En 1998, le CAT

d’Adjamé a été choisi par l’initiative ONUSIDA pour l’accès aux soins ARV des patients

tuberculeux.

En Août 2001, le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT) a été créé par

l’arrêté N°279 du 08 Août 2001 modifié par l’arrêté N°312 /MSHP/CAB du 04 octobre 2007

lui-même modifié par l’arrêté N°118/MSHP/CAB du 06 mai 2009.

A partir de 2004, l’appui des partenaires internationaux a donné un élan à la lutte

antituberculeuse par une meilleure couverture en CDT, une amélioration des activités de suivi,

une meilleure gestion des stocks des intrants et un renforcement en ressources humaines et

matérielles.

A partir de 2008, le PNLT a mis en place une meilleure organisation pour la prise en charge de

la TB-MR par la création d’un service spécifique, l’élaboration et la diffusion des directives

pour la PEC TB-MR, la soumission aux initiatives GLC et FM Round 9.

II-3. Fondements et principes directeurs

II-3 -1-Fondements

Page 26: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Au plan international

Il s’agit surtout d’engagements politiques en faveur de la lutte contre la tuberculose.

En 1995, la stratégie DOTS, stratégie de base qui a servi à toutes les activités de lutte contre la

tuberculose, a été lancée en tant que stratégie OMS. Elle s’articule autour de cinq points :

1. engagement politique accompagné d’un financement accru et durable

2. dépistage des cas par un examen bactériologique de qualité avérée

3. traitement standardisé et supervisé, accompagné d’un soutien au patient

4. système efficace d’approvisionnement et de gestion des médicaments

5. système de suivi et d’évaluation et mesure de l’impact

Pour renforcer la stratégie DOTS, la Déclaration d’Amsterdam de 2000 a manifesté son soutien

à l’Initiative Halte à la tuberculose. Le premier plan mondial Halte à la tuberculose a été lancé

en 2001 et le cadre DOTS élargi qui sert de base à toutes les activités de lutte contre la

tuberculose a été adopté en 2002.

Le Plan mondial Halte à la tuberculose (2006-2015) établit le cadre décennal de lutte contre la

tuberculose. La stratégie mondiale recommandée par l’OMS pour stopper la tuberculose et

atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement d’ici 2015 est la stratégie Halte à

la Tuberculose. Elle est énoncée comme suit:

1. poursuivre l’extension d’une stratégie DOTS de qualité et son amélioration

2. lutter contre la co-infection TB-VIH, contre la TB-MR et s’attaquer à d’autres défis

• Collaboration dans le domaine de la lutte contre la co-infection tuberculose/ VIH

• Prévention de la tuberculose multirésistante

• Mesures en faveur des prisonniers, des réfugiés, d’autres groupes à risque et des

situations particulières

3. contribuer au renforcement des systèmes de santé

• Participation active aux efforts pour améliorer la politique des systèmes de santé, les

ressources humaines, le financement, la gestion, la prestation de services et les systèmes

d’information

• Partager les nouvelles approches permettant de renforcer les systèmes, y compris de

l’approche pratique de la santé respiratoire (APSR)

• Adaptation d’innovations venant d’autres domaines

4. impliquer tous les soignants

• Approches public-public et public-privé

• Normes internationales pour la prise en charge de la tuberculose

5. donner aux personnes atteintes de tuberculose et aux communautés la capacité d’agir

• Plaidoyer, communication et mobilisation sociale

• Participation de la communauté aux soins de la tuberculose

• Charte des patients pour les soins antituberculeux

6. favoriser et promouvoir la recherche

• Recherche opérationnelle centrée sur les programmes de lutte

• Travaux de recherche pour la mise au point des outils diagnostics, des médicaments et

des vaccins nouveaux.

Page 27: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Par ailleurs, les chefs d’Etat et de Gouvernement africains ont manifesté leur engagement à

travers la Déclaration d’Abuja et le Plan d’Action sur le VIH/sida, la tuberculose et les autres

maladies infectieuses connexes d’avril 2001, qui reconnaissent les difficultés à formuler des

politiques, stratégies, structures et procédures réalisables en vue d’une prévention et d’une lutte

adéquates contre ces maladies.

En août 2005, les ministres de la santé africains ont déclaré la tuberculose comme urgence dans

la région Afrique en signant la Déclaration de Maputo qui émet des recommandations à

l’intention des Etats membres et des partenaires techniques et financiers, leur demandant de

mettre en place et en œuvre immédiatement des stratégies et plans d’urgence pour contenir

l’épidémie qui s’aggrave. Parmi les interventions prévues, il faut renforcer les actions

coordonnées tuberculose/VIH, étendre les partenariats nationaux de lutte contre la tuberculose,

appliquer des stratégies visant à réduire les taux d’inobservance et d’arrêt du traitement par les

patients, accélérer la recherche sur de nouveaux schémas thérapeutiques de plus courte durée et

sur les outils diagnostics appropriés.

En octobre 2005, lors d’un sommet tenu à Gaborone, au Botswana les pays membres de l’UA

se sont par ailleurs engagés à réaliser l’accès universel aux soins d’ici 2015. La Déclaration de

Gaborone cherche à promouvoir un système intégré de fourniture de soins qui repose sur une

prestation de soins essentiels centrés sur le client dans le but d’élargir l’accès au traitement

contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et renforcer les systèmes de santé, préconisant une

allocation d’au moins 15 % à la santé dans les budgets nationaux comme cela a été décidé dans

la Déclaration d’Abuja 2001.

Au plan national

Les fondements qui sous-tendent la Politique Nationale en matière de lutte anti tuberculeuse

sont:

reconnaissance de la tuberculose par le gouvernement ivoirien et ses partenaires comme

un problème majeur de santé publique

adoption en 1995, de la stratégie DOTS par la Côte d’Ivoire

adoption en 2000, par l’Etat de Côte-d’Ivoire des Objectifs du Millénaire pour le

Développement notamment l’objectif n°6 la cible 8 qui s’énonce comme suit: d’ici à

2015 avoir maitrisé le paludisme et d’autres grandes maladies et commencer à inverser

la tendance actuelle

engagement des pouvoirs publics en 2001 à accroître les ressources humaines et

financières et à développer un programme antituberculeux qui couvre l’ensemble du

territoire et constitue une activité permanente du système de santé national

adoption en 2006 de la Stratégie Halte à la tuberculose par l’Etat de Côte d’Ivoire

II -3-2 Principes

La lutte contre la tuberculose en Côte d’Ivoire est menée conformément aux principes

directeurs suivants :

- selon l’article 7 de la constitution de la Côte d’Ivoire, l'Etat assure à tous les citoyens

l'égal accès à la santé

- l’Etat Ivoirien assure le leadership de la lutte contre la tuberculose à travers le Ministère

en charge de la santé

- le PNLT assure la coordination des activités de lutte contre la tuberculose

Page 28: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

- le PNLT agit conformément aux principes énoncés dans le PNDS tels que, la

consolidation des acquis, l’unicité du système de santé, le développement de la qualité

des soins, le renforcement du système de santé, le respect des engagements

internationaux relatifs à la santé

- les prestations relatives aux activités préventives et promotionnelles (vaccination du

PEV, consultation pré natale, consultation de planification familiale et activités de lutte

contre les grandes endémies comme la tuberculose) sont exonérées de toute redevance

- les médicaments antituberculeux sont gratuits

- les résultats des découvertes scientifiques sur la tuberculose sont mis à la disposition de

tous de manière équitable

- les malades co-infectés de la tuberculose et du VIH bénéficient aussi bien de la prise en

charge de la tuberculose que du VIH/sida

- le test de dépistage du VIH est volontaire et il est proposé systématiquement aux

malades atteints de tuberculose

- les cas de tuberculose multi résistante sont détectés et pris en charge systématiquement

II-4. Rôles et responsabilités des acteurs dans la lutte

II-4.1 Le Programme National de Lutte contre la Tuberculose

II-4-1-1 Mission

- Contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité liées à la tuberculose, par des

activités de type, promotionnel, préventif, curatif et de recherche

- Contribuer à un meilleur impact sur le système de santé

Le programme assure le leadership de la lutte contre la tuberculose dans le pays. Son

organisation comprend un versant administratif et un versant prestation de soins.

II.4-1-2 Organisation

Versant administratif

Le niveau Central

L’administration, l’animation, l’appui scientifique du PNLT sont assurés par la direction de

coordination du programme et le Groupe Scientifique d’Appui (GSA).

Direction de coordination

Elle est rattachée au Cabinet du Ministre en charge de la santé. Elle est dirigée par un directeur

coordonnateur, secondé par un directeur coordonnateur adjoint. Ils sont aidés par huit chargés

d’étude ainsi que par des médecins, des pharmaciens et des personnels d’appui. Les services de

la direction de coordination sont:

- le service formation, prise en charge et prévention

- le service approvisionnement et pharmacie

- le service laboratoire

- le service suivi évaluation

- le service de la tuberculose multi résistante

- le service de la lutte conjointe TB/VIH

Page 29: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

- le service communication et suivi communautaire

- le service administratif et financier

La coordination du Programme National de Lutte contre la Tuberculose a pour mission de

contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité liées à la tuberculose, par des

activités de type promotionnel, préventif, curatif et de recherche ; de contribuer à un meilleur

impact sur le système de santé.

Elle est chargée de :

- assurer la gestion administrative, technique et financière du programme

- assurer la représentation du programme

- définir les orientations stratégiques du programme

- élaborer et faire adopter les directives du programme

- assurer en collaboration avec les autres niveaux du système sanitaire, le suivi de la mise

en œuvre des directives du programme

- planifier et suivre l’exécution du plan d’activités du programme

- exécuter le plan d’activités du programme en tenant compte des niveaux central,

régional et périphérique

- participer à la mobilisation des ressources

- rendre compte de façon périodique de l’état d’avancement de la mise en œuvre du

programme à la Direction de la Santé Communautaire (DSC)

Groupe Scientifique d’Appui

Le Groupe Scientifique d’Appui est constitué d’un groupe d’experts nationaux. Il appuie la

mise en œuvre du Programme National de Lutte contre la Tuberculose et la finalisation des

outils de gestion élaborés par la direction de coordination du programme.

Le niveau régional

Il est constitué par 16 Centres Antituberculeux (CAT) dirigés chacun par un médecin chef

suppléé dans ses tâches par un médecin adjoint.

Le médecin-chef du CAT coordonne les activités de lutte antituberculeuse au niveau de sa zone

de supervision, sous la direction des Directeurs Régional et Départemental de la Santé. Il

collabore avec les médecins du Centre Hospitalier Régional et les autres médecins du District.

Il fait partie de l’équipe cadre du District où est situé le CAT.

Les activités du niveau intermédiaire sont :

- la mise en œuvre des directives du programme antituberculeux au plan régional

notamment l’extension de la stratégie Halte à la Tuberculose

- la formation initiale et le renforcement de capacité du personnel

- la collecte, l’analyse et la transmission des données trimestrielles au niveau central

- la tenue des outils de gestion de la tuberculose

- la gestion du stock de médicaments

- la supervision des Centres de Diagnostic et de Traitement, des laboratoires de

microscopie et des ONG de la région intervenant dans la lutte antituberculeuse

Le PNLT prévoit le renforcement du rôle de coordonateur régional du médecin chef.

Page 30: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Le niveau périphérique

Le Directeur Départemental est le responsable de la lutte contre la tuberculose dans le district.

Le médecin responsable du Centre de Diagnostic et Traitement est chargé de la mise en œuvre

des activités de lutte antituberculeuse dans son aire de santé.

En 2010, ce niveau était constitué par 124 Centres de Diagnostic et Traitement (CDT) dirigés

chacun par un médecin suppléé dans ses tâches par un infirmier.

Le responsable du Centre de Diagnostic et Traitement est sous l’autorité du Directeur

Départemental de la Santé (médecin chef de district).

Il a pour activités essentielles :

- la bonne tenue des outils de gestion

- la collecte, l’analyse et la transmission des données au niveau régional

- la supervision des Etablissements Sanitaires de Premier Contact (ESPC) qui

assurent le suivi des malades

- la transmission des rapports d’activités au niveau intermédiaire

Versant Prestation de soins

Il comprend, les structures de soins et le réseau de laboratoires.

Les structures de soins

Il existe trois niveaux de structures

Le niveau central

Il est composé de :

- 03 services de Pneumo-phtisiologie (CHU de Bouaké, CHU de Treichville, CHU

de Cocody)

- 01 Centre National de Référence (CNR). Il est logé au sein de l’Institut Pasteur de

Côte Ivoire (IPCI)

Le niveau régional

Il est composé de 16 CAT qui sont les centres de référence au niveau régional. Ils sont sous la

direction d’un médecin coordonnateur régional de la lutte antituberculeuse assisté d’un

médecin chef adjoint qui mène les activités de type promotionnel, préventif et curatif.

Les principales activités sont :

- le dépistage des patients présentant des symptômes suspects de tuberculose

- la prise en charge des malades (suivi du traitement et suivi bactériologique)

- la prise en charge des patients bénéficiant des régimes de 1ère

et de 2ème

intention

- la recherche active des patients perdus de vue

- la recherche active des sujets contacts

- la gestion du stock de médicaments

- la mobilisation des Agents de Santé Communautaire (ASC), des ONG et de la

famille pour le suivi du traitement des malades tuberculeux selon la stratégie Halte à

la Tuberculose

- l'organisation de la Communication pour le Changement de Comportement (CCC)

Le niveau périphérique

Il est constitué de CDT, d’ESPC et de CT.

Page 31: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Les CDT sont des structures de lutte antituberculeuse qui sont intégrées dans certains

établissements sanitaires. Ils assurent la prise en charge précoce des cas suspects de

tuberculose.

Les principales activités sont :

- le dépistage des patients présentant des symptômes suspects de tuberculose

- la prise en charge des malades (suivi du traitement et suivi bactériologique)

- la prise en charge des patients bénéficiant des régimes de 1ère

intention

- la gestion des médicaments antituberculeux

- la recherche active des patients perdus de vue

- la recherche active des sujets contacts

- la mobilisation des Agents de Santé Communautaire (ASC), des ONG et de la

famille pour le suivi du traitement des malades tuberculeux selon la stratégie Halte à

la Tuberculose

- l'organisation de la Communication pour le Changement de Comportement

Les ESPC, au nombre de 29 en 2010, assurent la confection et le convoyage des lames au

CDT/CAT. Les CT sont sollicités pour le suivi du traitement des malades ne disposant pas de

structure de prise en charge dans leur aire sanitaire.

Réseau de laboratoires de microscopie

Missions du réseau de laboratoires

Elles consistent à diagnostiquer et à assurer le suivi bactériologique des cas de tuberculose.

Organisation du réseau de laboratoires de microscopie

Il comprend trois niveaux:

o Le niveau central

Le Centre National de Référence (C N R)

C'est une section du laboratoire central de Mycobactériologie de l'Institut Pasteur de Côte

d'Ivoire.

Les principales fonctions du Centre National de Référence sont :

- assurer le contrôle de qualité et la supervision du réseau de laboratoire

- contribuer à la formation initiale et au renforcement des capacités des techniciens de

laboratoire

- assurer la surveillance épidémiologique de la résistance bactérienne aux

antituberculeux

- déterminer les taux de résistances primaire et secondaire aux médicaments

antituberculeux

- participer au diagnostic de la tuberculose par la microscopie et autres techniques de

laboratoire

- établir et définir un système homogène de notification pour les laboratoires

- élaborer des guides techniques et des documents de normes des laboratoires

Le Centre National de Référence est en liaison avec le PNLT par l’intermédiaire du service

laboratoire. Il est également en relation avec un laboratoire supra national pour son évaluation

externe en l’occurrence le laboratoire de Milan.

Page 32: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Le Centre de Diagnostic et de Recherche sur le SIDA(CeDReS)

Il assure le Diagnostic de la Tuberculose au sein du Centre hospitalier Universitaire de

Treichville et appuie le laboratoire national de référence, au niveau de la culture et des tests de

sensibilité.

o Les laboratoires Régionaux

Ils sont constitués par les laboratoires des centres antituberculeux de régions et sont tenus par

un bio technologiste. Ils assurent le diagnostic de certitude de la tuberculose et le suivi du

traitement par la recherche du BAAR sur les frottis d’expectoration par la microscopie optique

à lumière blanche ou à florescence. Ceux – ci supervisent les laboratoires des CDT de la région

une fois par trimestre. Ils en contrôlent le système de notification, le respect des procédures

techniques et l’approvisionnement en matériels, réactifs et consommables de laboratoire.

En attendant la culture de mycobactérie au niveau intermédiaire, le laboratoire du plus grand

centre au niveau du pays (CAT Adjamé) a été rénové pour l’initiation de la culture au niveau

régional.

o Les laboratoires périphériques

Ils sont représentés par les laboratoires des centres de diagnostic et de traitement des districts,

où sont adressés les patients suspects de tuberculose. Ils sont dirigés par des bio technologistes

ou aides techniciens. Ils assurent également le diagnostic de certitude de la tuberculose par la

recherche des BAAR dans les frottis d’expectoration du malade par la microscopie optique à

lumière blanche.

II-4-2. Les Institutions (CCM, Bailleurs, ONG)

Comité National Antituberculeux de Côte d’Ivoire (CNACI)

Le Comité National Antituberculeux de Côte d’Ivoire, organisation non gouvernementale a été

reconnu d’utilité publique depuis 1961. Il a été le principal instigateur de la lutte

antituberculeuse en Côte d’Ivoire. Il apporte ces dernières années, son appui à la lutte anti

tuberculeuse à travers le financement de la participation du personnel aux cours internationaux,

la mobilisation de la communauté au cours des célébrations officielles des journées mondiales

de la tuberculose, la rémunération de certains personnels d’appui des CAT et CDT et

l’équipement de certaines structures de lutte contre la tuberculose.

Fonds Mondial de lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le

Paludisme

Dans le cadre de la lutte contre la tuberculose, la Côte d’Ivoire a bénéficié des financements

Round 3, Round 6 et Round 9 du Fonds Mondial. Ces financements ont permis de renforcer les

activités de prise en charge à travers la formation du personnel, la réhabilitation et l’équipement

des structures, le suivi et évaluation des activités de lutte contre la tuberculose et

l’approvisionnement en réactifs et consommables de laboratoire. Concernant le Round 9

intitulé « Prévention de la tuberculose multi résistante par l’amélioration de la prise en charge

globale de la tuberculose » en cours d’exécution, le projet prévoit l’acquisition des

médicaments antituberculeux et le renforcement de la prise en charge globale des malades

tuberculeux multi résistants.

PEPFAR

Page 33: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

De 2002 à 2005, le premier accord de coopération entre le MSHP et le projet Retro-CI/CDC-

Atlanta a permis de développer les activités TB/VIH.

Depuis 2007, le PNLT bénéficie du financement PEPFAR. Il est le principal partenaire du

PNLT pour le renforcement de la lutte conjointe TB/VIH. Il contribue également à la lutte

contre la TB-MR. Il finance directement les activités à travers les projets soumis par le PNLT

et par le biais de ses partenaires de mise en œuvre (EGPAF, ACONDA-VS-CI, ICAP, HAI, la

fondation Ariel GLAZER, SEV-CI, ASM…). L’appui du PEPFAR porte entre autres sur les

réhabilitations, l’équipement des structures de prise en charge, le renforcement des capacités, le

renforcement du système de suivi évaluation, le renforcement des activités du contrôle de

l’infection, l’amélioration du dépistage du VIH chez les tuberculeux, le dépistage de la TB chez

les PVVIH et la prise en charge des patients co-infectés TB/VIH.

Organisation Mondiale de la Santé (OMS)

L’OMS appuie chaque année le PNLT à travers l’organisation de la journée mondiale de la

tuberculose, la formation continue des personnels de santé et la réunion bilan de la lutte

antituberculeuse. L’OMS est le premier conseiller en matière de tuberculose du programme.

Elle apporte un appui technique au PNLT pour la rédaction et la soumission à certaines

initiatives internationales de lutte contre la tuberculose.

GDF

Il appuie le programme dans le processus d’approvisionnement en médicaments anti

tuberculeux. Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Fonds Mondial Round 9, le GDF est

l’agent d’achat des produits pharmaceutiques.

L’Union

Anciennement appelé Union Internationale Contre la Tuberculose et les Maladies Respiratoires

(UICTMR), ce partenaire aide le programme dans les différentes orientations à prendre pour

une meilleure prise en charge des malades à travers l’évaluation externe du programme.

L’union participe au renforcement de capacités des acteurs de lutte contre la tuberculose à

travers le financement des cours nationaux et internationaux. Elle apporte un appui technique

au PNLT pour la développement des outils de gestion et l’élaboration des différentes

soumissions aux financements internationaux.

Autres programmes de santé

Avec le Programme National de Prise En Charge des Personnes Vivant avec le VIH/sida

(PNPEC/PVVIH) un cadre de collaboration a été mis en place en décembre 2008 en vue de

mener une lutte efficiente contre ce double fléau TB/VIH.

Avec le Programme National de Santé Scolaire et Universitaire (PNSSU) la collaboration porte

sur le renforcement des capacités techniques des médecins des services de santé scolaires et

universitaires pour la promotion de la lutte antituberculeuse dans les écoles.

Avec le Programme Elargi de Vaccination (PEV) la collaboration porte sur la prévention de la

tuberculose par la vaccination par le BCG à la naissance.

Avec le Programme National de Nutrition (PNN) la collaboration porte sur l’appui nutritionnel

des patients tuberculeux dénutris.

Page 34: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Pharmacie de la Santé Publique (PSP)

C’est la centrale nationale d’achat, elle assure l’acquisition, le stockage et la distribution des

médicaments et autres produits du programme sur toute l’étendue du territoire national. Elle

assure les activités de suivi et évaluation relatives à la gestion des médicaments antituberculeux

et des intrants de laboratoire à tous les niveaux.

Dans le cadre de l’exécution des projets du Fonds Mondial, une convention régissant les

activités de gestion des stocks lie le PNLT à la PSP.

Autres ministères

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique appuie le PNLT

pour l’élaboration des curricula de formation dans les Unités de Formation et de Recherche en

sciences médicales et les instituts de formation sociale ;

La collaboration avec le Ministère de l’Economie et des Finances porte sur le financement des

médicaments, le fonctionnement des services du PNLT, le salaire du personnel impliqué dans

la lutte antituberculeuse, la construction et l’équipement des structures de santé.

Autres partenaires

Certains partenaires tels que le COLTMR, le HCR, le CICR, ESTHER, CTB apportent leur

appui à la lutte antituberculeuse en Côte d’Ivoire.

Secteur Privé

Certaines structures privées telles que la SOGB, la SAPH, le complexe sucrier de Borotou Koro

ont intégré la prise en charge de la tuberculose dans leurs centres de santé. Le PNLT envisage

de renforcer la collaboration avec les Confédérations des Entreprises Privées de Côte d’Ivoire

(CECI) à travers la création des CDT au sein de leurs structures.

Page 35: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

1. Organigramme

Page 36: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

III- FORMULATION DU PLAN QUINQUENAL 2012-2016

III-1. Vision

La Côte d’Ivoire aspire à mettre en œuvre un système de santé responsable, équitable et

efficace dans lequel tous les ivoiriens auraient accès à des soins de qualité sur tout le territoire

national. Cette vision est soutenue par les valeurs de l’équité, de la justice sociale, de l’éthique

et de la solidarité.

La vision en matière de lutte anti tuberculeuse s’intègre dans le contexte international des

Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) à son objectif 6, cible 8 avec la

réduction de moitié de l’incidence et de la mortalité liée à la tuberculose en 2015 par rapport à

1990 et l’élimination de la maladie d’ici 2050.

III-2. Résultat d’impact L’Incidence de la tuberculose multi résistante chez les nouveaux cas est réduite à 1%

III-3. Résultats d’effets

1. La couverture du territoire en site de dépistage et traitement de la tuberculose atteint 1 centre

pour 100 000 habitants.

2. Le taux de guérison du traitement des nouveaux cas de tuberculose frottis positifs atteint

85%

3. 80% des malades tuberculeux sont testés pour le VIH

4. 100% des cas de TB MR bénéficient d’un Traitement Directement Observé

III-4. Axes strategiques/domaines de prestation de service (DPS)

6 axes stratégiques ont été identifiés en vue d’atteindre l’impact escompté, il s’agit de :

- La Poursuite de l’extension et du renforcement de la stratégie Dots de qualité

- La Prise en charge de la coïnfection tuberculose/VIH, la tuberculose multi résistante

et réponse apportée aux besoins des populations pauvres et vulnérables

- La Contribution au renforcement du système de santé sur la base des soins de santé

primaires

- l‘implication de tous les soignants

- L’Implication des malades et des communautés par des partenariats

- La promotion de la recherche

III-4-1- Poursuite de l’extension et du renforcement de la stratégie Dots de qualité

Amélioration de l’accès à un diagnostic exact et un traitement efficace

Tuberculose chez l’enfant

Soutien aux patients

Achats et gestion des approvisionnements

Suivi et évaluation

Gestion et supervision du Programme

III-4-2- Prise en charge de la co-infection tuberculose/VIH, la tuberculose multi résistante et

reponse apportée aux besoins des populations pauvres et vulnérables

Co- infection TB – VIH

Tuberculose – MR

Page 37: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Groupes à Haut risque : Prisonniers

Groupe spécifique : les bouviers

Contrôle de l’infection

III-4-3- Contribution au renforcement du système de santé sur la base des soins de santé

primaires

Infrastructures

Développement des ressources humaines

Approche Pratique de la Santé Respiratoire (APSR)

III-4-4-Implication de tous les soignants

Engagement des secteurs ne relevant ni du ministère de la santé ni de l’état (Tous les

soignants)

III-4-5-Implication des malades et des communautés par des partenariats

Sensibilisation, communication et mobilisation sociale

III-4-6-Promotion de la recherche.

Page 38: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Impact : L’Incidence de la tuberculose multi résistante chez les nouveaux cas est réduite à 1%

Axe1 : Poursuite de l’extension et du renforcement d’une stratégie Dots de qualité

Objectif 1 : La couverture des sites de dépistage de la tuberculose atteint 1CDT pour 100 000 habitants

Objectif 2 : 14 176 TPM + nouveaux cas sont dépistés en 2016

Objectif 3 : 85% de taux de succès de traitement est atteint

Objectif4 : 8% d’enfants dépistés parmi tous les cas enregistrés

Objectif 5 : 100% des patients tuberculeux dénutris ou vulnérables reçoivent un supplément alimentaire

Objectif 6 : L’approvisionnement en antituberculeux est assuré à 100% dans toutes les structures de prise en charge

Objectif 7 : L’information générée par le suivi évaluation est de qualité

Objectif 8 : La gestion du programme est efficace

Effets escomptés Produits Interventions prioritaires Responsables de Mise

en Oeuvre

DPS 1 : Amélioration de l’accès à un diagnostic exact et un traitement efficace

Effet 1 : La couverture des sites de

dépistage de la tuberculose atteint 1CDT

pour 100 000 habitants.

257 CDT sont fonctionnels Création de 117 nouveaux CDT -DC PNLT

-Médecin Chef CAT

réouvertures des anciens CDT non fonctionnels (Combien ?) -DC PNLT

-Médecin Chef CAT

La capacité technique de 257

CDT est renforcée

Renforcement des capacités techniques des structures de prise en charge de la

tuberculose.

-Nombre de structures

-Nombre de personnes

-Qualification du personnel à renforcer

-DC PNLT

-Médecin Chef CAT

Renforcement de l’équipement des laboratoires existants

-Nombre de laboratoire

-Quel équipement

-DC PNLT

Effet 2 : 14 176 TPM + nouveaux cas sont

dépistés en 2016

La tuberculose est recherchée

dans les populations à haut risque

de façon active

Une Campagne semestrielle par zone de coordination pour le dépistage de

masse de la tuberculose (écoles, casernes, …)

-DC PNLT

-Médecin Chef CAT

-Caritas

Le personnel de laboratoire est

motivé

Motivation des microscopistes par l’instauration d’une prime mensuelle CNACI

Le personnel soignant est

renforcé sur la stratégie Halte à la

tuberculose

Information et Sensibilisation de tout le personnel soignant DC PNLT

-Médecin Chef CAT

Formation du personnel à la stratégie Halte à la tuberculose

-Nombre de personnel à former

DC PNLT

Effet 3 : 85% de taux de succès de

traitement est atteint

Le personnel des CAT/CDT est

motivé et compétent

Motivation des personnels de santé des CDT par l’instauration du prix du

meilleur CDT de l’année

-DC PNLT

Renforcement des capacités des personnels de santé dans la prise en charge de

la tuberculose

-DC PNLT

Les malades sont observant au

traitement de la tuberculose

Application du Traitement Directement Observé sur les sites de prise en

charge

-Médecin Chef CAT

-Caritas

Renforcement de la prise en charge communautaire des patients

(Accompagnement des patients à domicile, Visite à domicile, Recherche des

irréguliers au traitement…)

-DC PNLT

-Caritas

Page 39: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Accroissement du nombre de Centres de Traitement (CT) de la TB -Médecin chef CAT

Mise à niveau des infirmiers au cours des réunions de District pour le suivi

des patients

-Médecin chef CAT

Tuberculose chez l’enfant

8%d’enfants dépistés tuberculeux parmi les

cas enregistrés

100% des enfants contacts sont

identifiés et référés au CAT/CDT

pour le dépistage

Recherche active de la tuberculose chez les enfants contacts des patients à

frottis positif

-Médecin chef CAT

-Responsable CDT

VAD à tous les malades TPM+ -Caritas

- CAT / CDT

Diffusion et application de l’algorithme de dépistage de la tuberculose chez

l’enfant

-DC PNLT

-CAT / CDT

Soutien aux patients

L’adhésion au traitement de la tuberculose

est accrue

100% des patients tuberculeux

dénutris ou vulnérables reçoivent

un supplément alimentaire

Distribution de Kits alimentaires aux malades dénutris -DC PNLT

-CAT/CDT

Distribution des kits anthropométriques aux CDT/CAT -DC PNLT

100% de patients TB-MR sont

soutenus

Contribution au transport et aux examens de 830 malades atteints de

tuberculose multirésitante

-DC PNLT

-Caritas

Achats et gestion des Approvisionnements

L’acquisition des antituberculeux est

assurée

100% des antituberculeux est

acquis

Acquisition de 100% des besoins nationaux -DC PNLT

-PSP

-Partenaires

L’approvisionnement en antituberculeux

est assuré à 100% dans toutes les structures

de prise en charge

100% des structures de

coordination sont équipées

Equipement de la direction de coordination et des 18 coordinations régionales

(matériel roulant, matériel informatique, communication, carburant)

-DC PNLT

Equipement de la pharmacie des CAT en matériel informatique et en logiciel

de la gestion des médicaments antituberculeux

-DC PNLT

Formation à l’utilisation des logiciels de gestion -DC PNLT

-PSP

100% des CDT sont

approvisionnés en antituberculeux

Approvisionnement des CAT/CDT en médicaments par la PSP -DC PNLT

-PSP

Formation du personnel des CDT sur la gestion des médicaments -DC PNLT

-PSP

Suivi et évaluation

L’information générée par le suivi

évaluation est de qualité

100% des CDT/CAT fournissent

leurs rapports dans les délais

Renforcement de la coordination au niveau des CAT

-Equipement en matériel informatique, matériels roulants et carburant

-DC PNLT

-DIPE

-CAT

100% des CDT/CAT fournissent

des données de qualité

Supervisions semestrielles des CAT -DC PNLT

Supervisions semestrielles des PPH -CAT

Supervisions trimestrielles des CDT -CAT

Vérification des données sur site -CAT

-DC PNLT

100% des acteurs du niveau

central et régional impliqués dans

la lutte sont formés à la

coordination, la planification et

Formation du personnel du niveau central et régional à la coordination, la

planification et au suivi-évaluation

-DC PNLT

Page 40: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

au suivi-évaluation

les activités de planification et de

suivi évaluation sont renforcées

Réviser les outils de gestion en vue d’intégrer les aspects de la stratégie Halte

à la tuberculose (TB chez l’enfant, APSR, communautaire)

-DC PNLT

-Caritas

Réviser le guide de supervision -DC PNLT

Reproduction et distribution des outils de gestion -DC PNLT

Organiser des réunions semestrielles d’évaluation au niveau de chaque CAT -DC PNLT

-Médecin Chef CAT

Organiser des réunions annuelles au niveau national -DC PNLT

Intégration au plan de S&E des directives en matière d’archivage des outils de

gestion

-DC PNLT

Conception et diffusion d’une revue épidémiologique trimestrielle à

transmettre aux CAT/CDT

-DC PNLT

Elaboration d’une grille d’évaluation des capacités de suivi évaluation des

CAT/CDT

-DC PNLT

Mise en place d’un logiciel pour la gestion des formations -DC PNLT

-DIPE

Adaptation de la codification des services du PNLT avec des numéros

d’identification conformes au système national

-DC PNLT

-DIPE

Elaboration des plans d’action annuels nationaux -DC PNLT

-Médecin Chef CAT

Gestion et supervision du Programme

La gestion du programme est efficace Nouvel organigramme

disponible

Restructuration du programme -Cabinet MSLS

-DC PNLT

Revue annuelle Organisation d’une revue annuelle du programme -DC PNLT

Audit annuel Organisation d’un audit annuel des projets du programme -DC PNLT

-Partenaires financiers

suivi régulier des activités du

programme

Appui technique au programme -UICTMR

-GDF

-OMS

-CDC/ PEPFAR

Organisation des réunions de coordination -DC PNLT

-CAT

Page 41: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Impact : L’Incidence de la tuberculose multi résistante chez les nouveaux cas est réduite à 1%

Axe 2 : Prise en charge de la co-infection tuberculose/VIH, la tuberculose multi résistante et réponse apportée aux besoins des populations pauvres et vulnérables

Objectif 1 : La coordination de la lutte conjointe est assurée

Objectif 2 : 90% des tuberculeux sont testés pour le VIH

Objectif 3 : 52% des patients TB co infectés mis sous ARV

Objectif 4 : 90% de patients TB/VIH positifs ont reçu au moins une dose de Cotrimoxazole

Objectif 5 : 100% des PVVIH font l’objet de la recherche active de la TB lors des consultations

Objectif 6 : 50% des structures de prise en charge de la TB mettent en œuvre les mesures du contrôle de l’infection

Objectif 7 : 100% des cas de TB-MR bénéficient d’un Traitement Directement Observé

Objectif 8 : 100% des prisons fonctionnelles assurent les activités de dépistage actif de la tuberculose

Objectif 9 : 80% des Bouviers bénéficient d’un dépistage actif de la tuberculose bovine

Effets escomptés Produits Interventions prioritaires Responsables

Réduire la charge du VIH chez les tuberculeux

90% des tuberculeux sont testés pour le

VIH

Tous les prestataires des services

de la TB sont compétents pour le

CDIP

Formation des prestataires des services de PEC de la TB pour le CDIP -DC PNLT

-PNPEC

La capacité technique des CDT/

CAT est renforcée pour le

dépistage du VIH

Approvisionnement régulier des CDT/CAT qui ont intégré la lutte conjointe en

intrants pour le dépistage du VIH

-DC PNLT

-PNPEC

-PSP

Reproduction et diffusion des boites à images sur la lutte conjointe dans les

nouvelles structures

-DC PNLT

-PNPEC

56% des patients TB co infectés mis sous

ARV (à débattre)

Tous les prestataires des services

de la TB sont compétents pour la

PEC de la co infection TB/VIH

Formation des prestataires des centres de PEC de la TB à la co infection TB/VIH

étendre la prescription des ARV aux infirmiers

-DC PNLT

-PNPEC

La capacité technique des

CDT/CAT est renforcée pour la

PEC de la co infection TB/VIH

Approvisionnement régulier des CDT/CAT en ARV -DC PNLT

-PSP

Amélioration de la référence contre-référence des patients des CDT ne prescrivant

pas les ARV

-District

-CAT/CDT

Equipement de tous les CAT en matériel de laboratoire pour le bilan initial -DC PNLT

-Partenaires

techniques et

financiers

90% de patients TB/VIH positifs ont reçu

au moins une dose de Cotrimoxazole

La chimio-prophylaxie au

cotrimoxazole est prescrite chez

les malades TB/VIH dans les

CDT/CAT

Approvisionnement régulier des CDT/CAT en cotrimoxazole -DC PNLT

-PSP

Mettre en place des mécanismes de collaboration

La coordination de la lutte conjointe est

assurée

Implication effective de toutes

les parties prenantes (PNLT ;

PNPEC ; Partenaires)

dans la lutte conjointe

Organisation des réunions trimestrielles au niveau central (GTT central) -DC PNLT

-GTT

Organisation des réunions semestrielles au niveau régional (GTT décentralisé) -Médecin chef CAT

-DR

-DD

Organisation des supervisions conjointes (PNLT/PNPEC) des activités TB/VIH -DC PNLT

-PNPEC

-Médecin chef CAT

Page 42: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Réduire la charge de la TB chez les PVVIH

100% des PVVIH font l’objet de la

recherche active de la TB lors des

consultations

Le questionnaire sur la recherche

de la TB chez les enfants (0-5ans)

est intégré dans le dossier client

Intégration du questionnaire sur la recherche de la TB dans le dossier client chez

les enfants (0-5ans)

-DC PNLT

-DIPE

Le dossier client révisé est

disponible au niveau des

structures

Reproduction et diffusion du dossier client des adultes et des enfants (0-5ans) -DC PNLT

-DIPE

-Partenaires

Les prestataires des sites de prise

en charge des PVVIH sont

coachés sur la recherche active de

la TB

Coaching sur site des prestataires de prise en charge des PVVIH -DC PNLT

-Médecin CAT

50% des structures de prise en charge de

la TB mettent en œuvre les mesures du

contrôle de l’infection

Mesure de gestion Validation et reprographie du plan national et des documents de formation -DC PNLT

Mesures de protection sont

appliquées au niveau des CAT

/CDT

Approvisionnement des CAT/ CDT en kits pour le contrôle de l’infection -DC PNLT

-PSP

Référence des patients co infectés guéris de TB dans les centres de PEC des

PVVIH

-CAT

Mesures administratives et

organisationnelles sont

appliquées dans les CDT/CAT

Mise en place du comité de coordination nationale -DC PNLT

Mise en place des comités locaux -CAT/CDT

Sensibilisation du personnel aux mesures standards de précautions -DC PNLT

- CAT/CDT

Formation de 200 personnels soignants et non soignants au contrôle de l’infection -DC PNLT

Elaboration, validation, reproduction et diffusion des supports de sensibilisation et

d’information (affiches, dépliants)

-DC PNLT

-CAT

-Caritas

IEC des clients sur la TB nosocomiale -CAT/CDT

-Caritas

Mesures environnementales sont

appliquées dans les CDT/CAT

Réhabilitation de 20 CDT /CAT par an en tenant compte des principes de

prévention de tuberculose nosocomiale

-DC PNLT

-DIEM

Equipement des structures de PEC de la TB en matériels et équipement pour une

ventilation mécanique

-DC PNLT

Développement d’un plan type de construction en tenant compte des normes

architecturales

-DC PNLT

-DIEM

Tuberculose multi-résistante

100% des cas de TB-MR bénéficient d’un

Traitement Directement Observé

La capacité de prise en charge de

la TB-MR est renforcée au niveau

de 4 centres de prise en charge de

la TB (3 PPH, Adzopé)

Reproduction et diffusion des directives de PEC des cas de TB MR -DC PNLT

Reproduction et diffusion des outils de gestion des cas de TB multi résistante

(registre, guides, cartes et dossiers des malades…)

-DC PNLT

Elaboration validation des documents de formation en PEC de la TB-MR -DC PNLT

Réhabilitation des structures (4) de PEC de la TB-MR -DIEM

Page 43: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Formation du personnel des structures à la PEC de la TB-MR -DC PNLT

Acquisition d’un stock de médicaments de seconde intention pour 814 patients

TB-MR sur 5ans

-DC PNLT

-PSP

Développement d’un partenariat avec l’Institut de cardiologie pour la prise en

charge chirurgicale des TB-MR

-DC PNLT

-ICA

Un appui financier et un soutien

alimentaire sont assurés pour les

814 cas TB-MR

PEC biologique des 814patients TB-MR sur 5ans -DC PNLT

-IPCI

-CEDRES

Fourniture des kits nutritionnels pour 814 malades sur 5 ans.

Plaidoyer auprès de PAM pour un appui alimentaire des patients

-DC PNLT

Contribution au transport de 814 malades atteints de TB multi résistante sur 5 ans -Caritas

Contribution au transport des assistants sociaux pour le suivi à domicile des

patients TB-MR en traitement ambulatoire

-DC PNLT

Tuberculose dans les prisons

100% des prisons fonctionnelles

assurent les activités de dépistage actif

de la tuberculose

La lutte contre la tuberculose

est intégrée dans les prisons

Validation du plan stratégique de lutte contre la tuberculose dans les prisons -DC PNLT

Le dépistage actif de la tuberculose chez tous les prisonniers à l’admission dans les

prisons

-CAT

Le dépistage et le traitement des pensionnaires des prisons -CAT / CDT

L’organisation de l’itinéraire du patient tuberculeux à la sortie de la prison -CAT

-Caritas

-Régisseur

Sensibilisation sur les directives de lutte contre la tuberculose dans les prisons -CAT

-Caritas

Coordination des activités de lutte contre la tuberculose dans les prisons -DC PNLT

-CAT

-Caritas

Tuberculose Chez les Bouviers

80% des Bouviers bénéficient d’un

dépistage actif de la tuberculose bovine

La lutte contre la tuberculose

bovine est intégrée dans les

activités de routine

Identification des bouviers et des éleveurs -DC PNLT

-Ministère de la

production animale

Organisation de l’itinéraire des éleveurs depuis la ferme d’origine jusqu’au point

de vente

-DC PNLT

-Ministère de la

production animale

Page 44: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Formation des pairs éducateurs à la sensibilisation sur la consommation de lait de

vache préalablement bouillie ; à faire examiner le bétail par un vétérinaire

Dépistage actif de la tuberculose bovine chez les éleveurs -CAT

Visite systématique annuelle des bouchers et bouviers -CAT

Page 45: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Impact : L’Incidence de la tuberculose multi résistante chez les nouveaux cas est réduite à 1%

Axe 3 : contribution au renforcement des systèmes de santé sur la base des soins de santé primaires

Objectif 1 : 25% des CAT/CDT appliquent l’Approche Pratique de la Santé Respiratoire (APSR)

Objectif 2 : Les ressources humaines sont développées

Objectif 3 : Les infrastructures de prise en charge de la tuberculose sont adaptées

Effets escomptés Produits Interventions prioritaires Responsables

Approche Pratique de la Santé Respiratoire

25% des CAT/CDT appliquent l’Approche

Pratique de la Santé Respiratoire

La capacité des CAT/CDT pour

la mise en œuvre de l’APSR est

renforcée

Insertion du module de l’APSR dans outils de formation intégrée

Formation des agents à l’APSR -DC PNLT

Equipement des centres en matériels pour la mise en œuvre de l’APSR -DC PNLT

Développement des ressources humaines

Les ressources humaines sont développées les personnels médicaux et

paramédicaux ont leurs capacités

renforcées

Formation d’assistants sociaux à l'utilisation des fiches de suivi des patients à

domicile pour les patients TB-MR

-DC PNLT

Formation des IDE et éducateurs de pairs pour la prise en charge de la

tuberculose

-DC PNLT

-CAT

-Caritas

Formation de médecins des pharmaciens, IDE, assistants sociaux (PNLT,

PPH, CAT, Cardiologie) à la PEC des cas de TB-MR

-DC PNLT

Formation de médecins des CAT à l'utilisation du guide de supervision -DC PNLT

Formation de personnels des CAT et du PNLT à l’utilisation du logiciel pour

la gestion de stocks

-DC PNLT

-PSP

Formation de gestionnaires de stocks des pharmacies des CDT à la gestion des

stocks

-DC PNLT

-PSP

Formation de personnels des CAT, des CDT et du PNLT à la -Centre national de

pharmacovigilance

Page 46: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

pharmacovigilance

Formation et mise à niveau des microscopistes des CAT/CDT -DC PNLT

Cours international sur la tuberculose à Cotonou -DC PNLT

-Caritas

Cours de management sur la tuberculose à Cotonou -DC PNLT

-Caritas

Cours de mycobactériologie appliquée aux besoins des PNT (Cotonou) -DC PNLT

Conférences internationales et Africaines de l’Union -DC PNLT

Cours international sur l’infection à VIH et les IST dans les pays à ressources

limitées

-DC PNLT

Formation aux techniques de micro bactériologie en Algérie -DC PNLT

Cours international de suivi évaluation à Aboisso -DC PNLT

-Caritas

Cours international en gestion de la lutte contre la co infection TB/VIH et la

tuberculose pharmaco résistante (Bénin IRSP)

-DC PNLT

Cours international de gestion optimale des approvisionnements pour les pays

en voie de Développement

-DC PNLT

Cours international sur le contrôle des maladies tropicales (TB, VIH, Maladies

négligées)

-DC PNLT

Cours régional d’IEC/CCC sur le sida, la tuberculose et le paludisme -DC PNLT

-Caritas

Stage sur la prise en charge de la tuberculose dans les prisons au Brésil -DC PNLT

Renforcement des capacités du personnel en recherche opérationnelle (Cours

de l’Union)

-DC PNLT

Renforcement des capacités du personnel en pharmacovigilance -DC PNLT

Page 47: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Infrastructures

Les infrastructures de prise en charge de la

tuberculose sont adaptées

117 structures de prise en charge

de la tuberculose sont réhabilitées

Réhabilitation des sites de prise en charge de la tuberculose -DC PNLT

-DIEM

Equipement des CAT en matériels audio-visuel et informatique -DC PNLT

Equipement des ONG et ASC en mobiliers roulants -Caritas

Impact : L’Incidence de la tuberculose multi résistante chez les nouveaux cas est réduite à 1%

Axe 4 : Implication de tous les soignants

Objectif 1 : 150 structures privées sont impliquées dans la lutte contre la tuberculose

Objectif 2 : 500 patients tuberculeux à frottis positifs dépistés dans les services de santé des entreprises privées

Effets escomptés Produits Interventions prioritaires Responsables

Renforcer le partenariat entre le PNLT et les secteurs ne relevant ni du ministère de la santé ni de l’état (Tous les soignants)

150 structures privées sont impliquées

dans la lutte contre la tuberculose

10 réunions organisées entre le

secteur privé et le PNLT

Identification des structures privées -Cabinet MSLS

Organisation d’une réunion semestrielle entre le secteur privé et le PNLT -DC PNLT

-Caritas

Les 500 agents du secteur privé

sont formés à l’identification et à

l’orientation des cas suspects de

tuberculose vers les CDT

Formation de 500 agents du secteur privé à l’identification et à l’orientation

des cas suspects de tuberculose vers les CDT

-DC PNLT

-Caritas

500 patients tuberculeux à frottis positifs

dépistés dans les services de santé des

entreprises privées

10 nouveaux centres de santé du

secteur privé offrent des services

de dépistage et de traitement de la

tuberculose

Ouverture de CDT dans les centres de santé privés et confessionnels -DC PNLT

-Caritas

Page 48: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Impact : L’Incidence de la tuberculose multi résistante chez les nouveaux cas est réduite à 1%

Axe 5 : Implication des malades et des communautés par des partenariats pour assurer la sensibilisation, la communication et la mobilisation sociale

Objectif 1 : La mobilisation sociale pour l’accroissement du financement de la lutte antituberculeuse est assurée

Objectif 2 : Le partenariat Public Privé est renforcé dans les 20 régions sanitaires du pays

Objectif 3 : Les activités SCMS sont assurées par les communautés

Objectif 4 : Suivi évaluation et supervision des activités de communication

Objectif 5 :

Le renforcement des capacités institutionnelles et organisationnelles des acteurs communautaires

Effets escomptés Produits Interventions prioritaires Responsables

Mobilisation sociale pour l’accroissement des sources de financement pour la lutte contre la tuberculose:

Effet 1 : Le financement de la lutte

antituberculeuse s’est accru de 100%

La contribution nationale à la

LAT est accrue

Organisation de plaidoyer auprès du Gouvernement -DC PNLT

Organisation de plaidoyer auprès des autorités politiques locales -CAT / CDT

Création d’un Fonds de lutte contre la tuberculose -DC PNLT

-CNACI

Organisation de galas de bienfaisance en faveur de la lutte contre la

Tuberculose en Côte d’Ivoire

-DC PNLT

Création des groupes de soutien à la LAT -DC PNLT

-Caritas

Les sources de financement

sont diversifiées

Organisation de tables rondes annuelles de mobilisation des ressources en

faveur de la lutte contre la TB en CI

-Cabinet MSLS

-DC PNLT

-Caritas

Organisation de plaidoyer auprès des bailleurs internationaux de la LAT -Cabinet MSLS

-DC PNLT

Renforcement du Partenariat Public Privé

Effet 2 : la contribution du secteur privé dans la

LAT est accrue

Création de comités régionaux du Partenariat Public-Privé en faveur de

la lutte antituberculeuse

-DC PNLT

-Patronat

-CAT

-Caritas

-Organisations syndicales

Organisation de plaidoyer à l’endroit des dirigeants d’entreprises privées -DC PNLT

-Patronat

Le renforcement des capacités des acteurs communautaires, les agents de

presse et des paramédicaux sur la TB et la co infection

-DC PNLT

-Caritas

-REPMASCI

Page 49: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Sensibilisation de la population sur TB

Effet 3 : 70% de la population est sensibilisée sur

la tuberculose

La population est mobilisée

pour la lutte contre la

tuberculose

Célébration de la Journée Mondiale de la Tuberculose -DC PNLT

-Caritas

-Autres partenaires

Organisation d’une pétition de signature pour le soutien des populations à

la LAT (A expliquer)

-DC PNLT

-Caritas

-CNACI

Organisation des concours sur la TB et la co infection -DC PNLT

La communication sur la

tuberculose est renforcée

Création d’une ligne verte et émission par téléphonie mobile de SMS

d’informations sur la tuberculose

-DC PNLT

Création d’un périodique sur la TB et la co infection -DC PNLT

Production médiatique de la tuberculose -DC PNLT

-Caritas

Création d’un centre national de documentation -DC PNLT

Organisation des séances d’information et sensibilisation de la

communauté sur la TB et la co infection

-DC PNLT

-Caritas

Suivi évaluation et supervision des activités de communication

L’information générée par le suivi évaluation est

de qualité

les activités de planification et

de suivi évaluation sont

renforcées

Supervision des activités de soins et soutien aux malades TB et co

infectés

-DC PNLT

-Caritas

-CAT

Réunions trimestrielles d’encadrement des ASC -DC PNLT

-Caritas

-CAT

Organisation de Fora annuels des acteurs communautaires et des

communicateurs avec le PNLT

-DC PNLT

-Caritas

-CAT

Evaluation des besoins en soins et soutien aux patients TB et TB/VIH -DC PNLT

-Caritas

-CAT

Enquête CAP sur la tuberculose -DC PNLT

-Caritas

Renforcement des capacités institutionnelles et organisationnelles des acteurs communautaires

La gouvernance et le leadership des organisations

communautaires sont renforcés

Les organisations du système

communautaire contribuent

efficacement à la réponse

Renforcement des capacités institutionnelles et organisationnelles des

acteurs du système communautaire en matière de plaidoyer au niveau

national et régional

-Caritas

-DC PNLT

Page 50: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

nationale Renforcement de la gestion des ressources matérielles au niveau des

acteurs communautaires

-Caritas

Renforcement des ressources financières pour la mise en œuvre des

programmes/projets des acteurs communautaires

-Caritas

-DC PNLT

Un cadre de partenariat

multisectoriel de coordination

efficace est mis en place entre

public-privé-système

communautaire

Renforcement du réseautage et de la coordination communautaire -Caritas

-DC PNLT

Renforcement de la collaboration entre les structures de santé et les

organisations communautaires dans le cadre du continuum des soins

-Caritas

-DC PNLT

Développement d’un partenariat stratégique et opérationnel entre les

secteurs public-privé et systèmes communautaires

-Caritas

-DC PNLT

-CECI

Formation des acteurs communautaires et entreprises à la coordination, la

planification et au suivi évaluation

-Caritas

-DC PNLT

Les patients tuberculeux et TB/VIH sont

protégés contre la discrimination et la

stigmatisation

Les patients tuberculeux et

les coinfectés connaissent

leurs droits et devoirs et les

exercent

Conduite de plaidoyer pour l’adoption de projet de loi sur la tuberculose

et la coinfection TB/VIH

-DC PNLT

-Caritas

Vulgarisation des dispositifs légaux qui protègent contre la stigmatisation

et la discrimination à l’endroit des

-Caritas

-DC PNLT

Renforcement des capacités des professionnels du droit en matière de

stigmatisation et de discrimination dans la lutte contre la tuberculose

-Caritas

-DC PNLT

Renforcement des capacités des organisations communautaires sur les

dispositifs légaux relatifs à la stigmatisation et la discrimination

-Caritas

-DC PNLT

Promotion de la protection des droits et devoirs des tuberculeux et des

coinfectés tb/vih au sein des communautés

-Caritas

-DC PNLT

Les capacités techniques des acteurs

communautaires sont renforcées

Les agents communautaires

sont renforcés sur la stratégie

halte à la tuberculose

Formations des acteurs communautaires sur la stratégie halte à la

tuberculose

-Caritas

-DC PNLT

Information et sensibilisation des leaders communautaires -Caritas

Référence systématique des enfants de 0 à 5 ans de l’entourage des

patients TPM+ vers les CAT/CDT

-Caritas

Implication de la communauté dans l’identification et l’orientation des

cas suspects et des sujets contacts

-Caritas

Permanence des acteurs sur les sites de dépistage et de prise en charge

des patients

-Caritas

-DC PNLT

Implication de la communauté dans le suivi des malades de la

tuberculose

-Caritas

Organisation des anciens tuberculeux en groupe de soutien -Caritas

Relance téléphonique des irréguliers au traitement -Caritas

Renforcement des capacités des acteurs communautaires sur les soins et

soutiens à apporter aux tuberculeux dans la communauté

-Caritas

-DC PNLT

Page 51: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Les acteurs communautaires

sont impliqués dans le suivi

des patients

Octroi de financement aux acteurs communautaires -Caritas

Motivation financière des ASC pour le suivi des patients tuberculeux -Caritas

-DC PNLT

Renforcement des capacités des acteurs communautaires sur la double

stigmatisation TB/VIH

-Caritas

-DC PNLT

Renforcement des capacités des acteurs communautaires dans la prise en

charge communautaire de la tuberculose

-Caritas

-DC PNLT

Renforcement du soutien psychosocial et économique des tuberculeux et

coinfectés TB/VIH

-Caritas

-DC PNLT

Le cadre de suivi évaluation

du secteur prive est

performant

Appropriation et utilisation par les structures du secteur privé, des outils

de collecte de données

-Caritas

Production par le secteur privé, des informations qui alimentent le

système national de S&E

-Caritas

-CECI

Utilisation par les structures du secteur privé, des données produites par

le système national de S&E pour une meilleure prise de décision

-Caritas

-CECI

Impact : L’Incidence de la tuberculose multi résistante chez les nouveaux cas est réduite à 1%

Axe 6 : promotion de la recherche opérationnelle

Effets escomptés Produits Interventions prioritaires Responsables

Accès à un diagnostic exact et un traitement efficace de la tuberculose

Des interventions pour une prise en charge

correcte de la tuberculose sont identifiées

L’efficacité prophylaxique de l’INH dans

l’apparition de la PIM chez les sujets

contacts de moins de 5ans dans les CAT

d’Abidjan est connue

Enquête sur la situation actuelle de la chimio-prophylaxie primaire à

l’INH chez les enfants de moins de 5ans dans les CAT d’Abidjan

-DC PNLT

Le niveau de satisfaction des clients est

connu Réalisation d’une enquête pour mesurer la satisfaction des clients vis-à-

vis des services offerts

-DC PNLT

-Caritas

Page 52: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Les délais de prise en charge de la

tuberculose dans les CAT/CDT de CI sont

identifiés

Etude sur le délai de diagnostic et de mise sous traitement chez les

patients dans les CAT/CDT de CI

-DC PNLT

Des mesures de prévention de la tuberculose

nosocomiale chez le personnel des CAT en CI

sont identifiées

La prévalence de l’infection nosocomiale

dans la ville d’Abidjan est déterminée

Etude sur la Tuberculose en milieu de soin : cas de la ville d’Abidjan -DC PNLT

Connaissance, attitude et pratiques du

personnel infirmier exerçant dans les

CAT/CDT en CI sont déterminées

Etude sur les Connaissance, attitude et pratiques du personnel infirmier

exerçant dans les CAT/CDT en CI

-DC PNLT

Soutien aux patients

Les interventions sur le soutien nutritionnel des

malades de la tuberculose sont encouragées

L’impact des activités de nutrition sur la

qualité de vie des malades de la tuberculose

est déterminé

Réalisation d’une étude d’impact des activités de nutrition

programmées sur la qualité de vie des malades de la tuberculose

-DC PNLT

-CAT

La prévalence de la malnutrition chez les

malades de la tuberculose dans les CAT

d’Abidjan est connue

Evaluation du statut nutritionnel des malades tuberculeux nouvellement

dépistés dans les CAT d’Abidjan

-DC PNLT

-CAT

Coinfection TB/VIH

Impact du VIH sur les décès dans la

population des malades de la tuberculose

Evaluation du bénéfice de l’initiation précoce des ARV chez les co-

infectés

-DC PNLT

-PNPEC

Situation actuelle de la chimioprophylaxie primaire du cotrimoxazole

chez les malades co-infectés TB/VIH dans les CAT d’Abidjan

-DC PNLT

-PNPEC

Page 53: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

IV- MECANISME DE MISE EN ŒUVRE ET SUIVI EVALUATION

IV- 1 -Planification et mise en œuvre des activités

Le présent plan sert de base pour l’établissement de plans opérationnels tous les deux ans et de

plans d’actions annuels.

Dans le souci d’atteindre les objectifs définis, des activités pertinentes ont été

identifiées. Leur mise en œuvre sera coordonnée par le PNLT.

Au début de chaque trimestre, les différents services techniques du PNLT, sur la base

du plan de travail budgétisé planifieront les activités qu’ils prévoient mener durant cette

période. La cellule suivi et évaluation l’analysera afin d’assurer la qualité de cette planification

en vérifiant si les activités sont éligibles (c'est-à-dire inscrites dans le Plan d’action) et

respectent les principes d’antériorité (bonne chronologie dans la programmation).

Spécifiquement, les services auront à produire pour chaque activité contenue dans le plan, des

termes de référence qui doivent être soumis pour validation. Cette validation portera

essentiellement sur les aspects suivants :

- l’objectif général et spécifiques

- La méthodologie utilisée : elle doit être probante et permettre d’atteindre les résultats

attendus de manière efficiente

- La pertinence des personnes/structures impliquées dans l’exécution de l’activité

- le chronogramme d exécution

- le budget alloué : il doit être justifié et ne couvrir que l’activité

A la fin de la mise en œuvre de chaque activité, un rapport doit être élaboré et devra clairement

spécifier le niveau d’atteinte des résultats escomptés.

IV-2 Population cible du programme

- La population générale : la sensibilisation et l’amélioration de l’accès aux services DOTS

des populations va entrainer une réduction de l’incidence et de la transmission de la tuberculose

au sein de la population générale.

- Les groupes spécifiques :

Les prisonniers : le dépistage actif des cas dans les prisons va entrainer une

réduction de la transmission dans le milieu carcéral.

Les malades tuberculeux et patients tuberculeux multirésistants: ils

bénéficieront d’une prise en charge de qualité et d’un soutien social.

Les accompagnants des malades tuberculeux multirésistants: les

accompagnants des malades bénéficieront de mesures de protection individuelles

et collectives.

Les acteurs impliqués dans la lutte: bénéficieront d’un renforcement de

capacité et de mesures de lutte contre la transmission nosocomiale de la

tuberculose.

Les ONG/associations/ASC : bénéficieront d’un renforcement de capacité pour

étendre la mise en œuvre de la DOTS communautaire.

L’entourage du malade en particulier les enfants

Les bouviers

V. INFORMATION SANITAIRE

Page 54: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

V.1 Circuit de l’information

L’utilisation d’un système d’information simple et standardisé constitue un atout majeur

pour le renforcement du système de suivi évaluation de la lutte antituberculeuse en Côte

d’Ivoire.

Le système national d’information du PNLT est intégré dans le système national

d’information sanitaire du pays. Il comprend trois niveaux :

- le niveau périphérique représenté par les CT , les CDT et les districts sanitaires ;

- le niveau régional représenté par les CAT et les directions régionales ;

- le niveau central représenté par le service de suivi évaluation de la coordination du

PNLT et les directions centrales.

Les niveaux périphériques et régionaux sont des structures de soins qui sont chargés de

recueillir trimestriellement de façon routinière à l’aide d’outils standardisés, les données sur la

lutte antituberculeuse.

La collecte des données est faite par les infirmiers ou les médecins des CDT qui les

transmettent aux CSE des districts sanitaires et au CAT où les médecins chefs font une

première vérification avant de les compiler et les envoyer au PNLT.

Le PNLT centralise au niveau de son service suivi et évaluation les informations sur la

tuberculose. Ces données sont encore vérifiées et transmises à la DIPE par le même service.

Il est à noter que les données transmises aux CSE des districts sanitaires intègrent SIGVISION

et vont directement à la DIPE.

Annuellement le PNLT et la DIPE vérifient la concordance et l’exactitude des données

transmises avant de les valider.

Les données du volet communautaire sont collectées par les ASC et transmises selon le même

circuit, mais les données parviennent à l’unité de suivi et évaluation de Caritas Côte d’Ivoire et

du PNLT de façon simultanée.

V.2. Rôles des structures impliquées dans le suivi évaluation

Les acteurs du suivi évaluation du PNLT sont les suivants :

- les districts sanitaires et les directions régionales de la santé

- Le PNLT

- la DIPE/MSLS

- Les ONG/associations/ASC

- le PNPEC/MSLS

- le CCM.

Les districts sanitaires et les directions régionales de la santé

Les directions régionales de la santé et les districts sanitaires, à travers les structures et le

personnel, ont pour rôle la collecte, l’analyse, l’utilisation, la transmission des données et la

rétro information. En outre, ils assurent la validation, la prise de décisions stratégiques et la

diffusion des informations sur la lutte antituberculeuse de leur aire de santé. Ils sont chargés de

la transmission des données à la DIPE.

La coordination du PNLT

La direction de coordination du PNLT est l’organe d’exécution et de gestion du plan.

Elle a pour mission de développer les outils de gestion, de traiter, d’analyser et de valider les

données. Elle est chargée de l’élaboration des rapports trimestriels au plan national, de la prise

de décisions stratégiques, de la diffusion des informations aux acteurs et aux partenaires.

Page 55: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

La DIPE

Structure centrale du Ministère de la santé et de la Lutte contre le Sida chargée de la

planification et du suivi évaluation du système national d’information sanitaire. Elle a pour rôle

de collecter, analyser, valider et diffuser les informations nationales.

Les ONG, associations et agents de santé communautaires

Le secteur communautaire est composé :

- d’agents de santé communautaires (ASC) désignés par la communauté. Ils sont formés pour

gérer les problèmes de santé de leur communauté d’origine. Ils participent à travers le district, à

des actions de santé telles que la vaccination des enfants lors des Journées Nationales de

Vaccination Polio, la distribution d’Ivermectine, de fer, de vitamine A, de contraceptifs de

préservatifs et de moustiquaires imprégnées.

- des ONG partenaires du PNLT interviennent dans la lutte contre la tuberculose.

Partenaires d’exécution pour les soins communautaires, les ASC et les ONG interviennent dans

la collecte des données relatives à leurs activités, l’analyse et la prise de décisions à leur niveau.

La gestion de l’information au niveau communautaire n’est pas prise en compte dans le SNIS.

Cependant, dans le cadre du PNLT, les données sur la prise en charge communautaire de la

tuberculose sont collectées au niveau des ONG et transmises parallèlement au district sanitaire

et à l’unité centrale de suivi évaluation du PNLT par le CAT auquel est rattachée l’activité de

suivi communautaire.

Le PNPEC

Structure du Ministère en charge de la Santé chargée de la coordination de la prise en charge

médicale des PVVIH en Côte d’Ivoire, elle a pour rôle de collecter, analyser, valider et diffuser

les informations nationales sur les activités de prise en charge du VIH/sida en Côte d’Ivoire.

Elle collabore avec le PNLT dans le cadre de la prise en charge de la co-infection TB/VIH.

Le CCM ou Mécanisme de Coordination Pays

Composé de plusieurs entités réunies dans une instance de coordination nationale, il

est chargé d’assurer le suivi de la mise en œuvre des propositions approuvées par le Fonds

Mondial

Plan de collecte des données de routine

Les outils de gestion sont renseignés quotidiennement par les services de prise en charge.

Chaque trimestre, les services périphériques réalisent le rapport d’activité et le transmettent

avant le 5ème

jour du mois suivant la fin du trimestre au niveau régional. Le niveau régional fait

la compilation des rapports et les transmettent à la coordination avant le 15ème

jour suivant la

fin du trimestre. 45 jours après la fin du trimestre, la coordination doit finaliser le rapport et le

diffuser.

Tableau VI: Caractéristiques de collecte des données de routine

Niveau support de collecte Fréquence Délai après fin trimestre

Central Electronique trimestrielle 45j

Régional Electronique/papier trimestrielle 15j

Périphérique Papier trimestrielle 5j

Page 56: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Plan de collecte des données non routinières

Il s’agit des études et enquêtes

Tableau VII: Planning de réalisation

Enquête/Etudes Responsables Années de réalisation

2012 2013 2014 2015

Enquête sur la situation actuelle de la chimio-prophylaxie

primaire à l’INH chez les enfants de moins de 5ans dans

les CAT d’Abidjan

Service de prise en charge du

PNLT

X

enquête sur la satisfaction des clients vis-à-vis des services

offerts

Service de Suivi et Evaluation

du PNLT

X X

Enquête sur les retards au diagnostic et au traitement de la

tuberculose pulmonaire chez les patients pris en charge

dans les CAT de CI

Service de prise en charge du

PNLT

X

Enquête sur les connaissances, attitudes et les pratiques du

personnel infirmier exerçant dans les CAT en CI

Service de Suivi et Evaluation

du PNLT

X

Etude d’impact des activités de nutrition programmées sur

la qualité de vie des malades de la tuberculose

Service de prise en charge du

PNLT

X

Evaluation du statut nutritionnel des malades tuberculeux

nouvellement dépistés dans les CAT d’Abidjan

Service de Suivi et Evaluation

du PNLT

X

Evaluation du bénéfice de l’initiation précoce des ARV

chez les co-infectés

PNLT /PNPEC X

Enquête sur la situation actuelle de la chimioprophylaxie

primaire du cotrimoxazole chez les malades co-infectés

TB/VIH dans les CAT d’Abidjan

PNLT /PNPEC X

Evaluation du DOT communautaire à confirmer

Page 57: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Plan de diffusion et d’utilisation des informations

La diffusion des informations se fera trimestriellement aux acteurs à tous les niveaux de

la pyramide sanitaire, aux bénéficiaires des interventions, aux partenaires (techniques et

financier, de mise en œuvre) et aux autorités politiques et administratives.

Les canaux de diffusions sont : le bulletin d’information trimestriel, les publications, les

réunions régionales semestrielles et réunions bilans annuels, site internet PNLT, la JMT, les

conférences sur la tuberculose, la télévision et la radio, la presse écrite.

Les informations diffusées vont servir :

o à la réorientation des stratégies et politiques des activités

o aux échanges des expériences

o aux plaidoyers pour la mobilisation des ressources et pour la recherche de

financements

o aux réajustements des financements

o à la planification

o à la recherche opérationnelle

Plan d’évaluation du PSN

La revue à mi parcours du plan se fera en juin 2014 avec tous les partenaires sous la

supervision de l’OMS. Les recommandations de cette revue permettront la prise de décisions

en vue de l’atteinte des objectifs du programme. Une revue finale se fera à la fin du plan en juin

2016.

Page 58: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

VI. INDICATEURS

Tableau VIII : Indicateurs

Objectifs Indicateurs Baseline Année Source CIBLES

Mode de calcul Mode de

collecte/Méthode Périodicité

2012 2013 2014 2015 2016

Objectif 1 Poursuivre l’extension et le renforcement d’une stratégie Dots de qualité

X1

Taux de notification des

nouveaux cas à frottis

positifs

65/100

000 hbts 2011

Rapport

annuel du

PNLT

64/

100000

63/

100000 63/100000

63/

10000

0

63/

100000

Nombre de nouveaux cas

dépistés x 100 000 sur la

population totale

SNIS (Système

National

d'information

sanitaire)

Annuelle

X2

Nombre et pourcentage

de nouveaux cas de

tuberculose à frottis

positifs traités avec

succès au niveau national

10900(7

8,4%) 2011

Rapports de

traitement 11367 (79%)

11655

(81%)

12133

(83%)

12625

(85%)

13339

87%)

Comptage/Nombre de

nouveaux cas de TPM+

traités avec succès x 100

sur nombre total de

TPM+ déclarés

SNIS (Système

National

d'information

sanitaire)

Annuelle

X3

1.3

Nombre et pourcentage

de laboratoire avec un

résultat d’assurance

qualité pour la

microscopie directe

satisfaisant

63

(52%) 2009

Rapport de

supervision 136 (60%) 150(65%) 165(70%)

180

(75%) 196 (80%)

Comptage / Nombre de

laboratoire avec un

résultat d’assurance

qualité pour la

microscopie directe

satisfaisant x 100 sur

nombre total de

laboratoires fonctionnels

(Rapports de)

supervision Annuelle

X4

1.6

Nombre Total de

tuberculose toute formes

enregistrées

22 920 2011 Rapports de

dépistage 23287 23659 24038 24422 24813 Comptage

SNIS (Système

National

d'information

sanitaire) Trimestriel

Nombre total de

tuberculose frottis

positifs enregistrées

14405 2011 Rapport de

dépistage 14389 14619 14853 15091 15332 Comptage

SNIS (Système

National

d'information

sanitaire) Trimestriel

X6

1.7

Nombre et pourcentage

d’enfants dépistés

tuberculeux parmi les

cas enregistrés

1021

(4%) 2011

Rapports de

dépistage 1164(5%) 1420(6%) 1683(7%)

1832

(7.5%

)

1985

(8%)

Comptage / Nombre

d'enfants dépistés x 100

sur total des cas

enregistrés

SNIS (Système

National

d'information

sanitaire) Trimestrielle

X7

1.9 Nombre de centres de

santé appliquant l’APSR ND 2010 (ND) 0 4 8 12 16 Comptage

((Rapports de)

supervision de

districts

Annuelle

Page 59: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

X8

1.10

Nombre et pourcentage

de services de prise en

charge de la tuberculose

n’ayant pas signalé de

rupture de stock de

médicaments de 1ère

intention entraînant une

rupture de traitements au

cours de l’année écoulée

140 2011

Rapport

trimestriel de

commande de

médicaments

140(100%) 180(100%) 220(100%) 240(1

00%)

245(100%

)

Comptage / Nombre de

services de prise en

charge de la tuberculose

n'ayant pas signalé de

rupture de stock de

médicaments de première

intention x 100 sur

nombre de services de

prise en charge de la

tuberculose

SNIS (Système

National

d'information

sanitaire)

Annuelle

X9

1.11

Nombre et pourcentage

de centres de prise en

charge de la tuberculose

qui fournissent à temps

des rapports complets

129

(92%) 2010

Rapport de

dépistage

Rapport de

traitement

140(100%) 180(100%) 220(100%) 240(1

00%)

245(100%

)

Comptage/Nombre de

centre de prise en charge

de la tuberculose ayant

fourni à temps des

rapports complets x 100

sur nombre total de

centres

SNIS (Système

National

d'information

sanitaire)

Trimestrielle

Objectif 2 Prendre en charge la co-infection tuberculose/VIH, la tuberculose multirésistante et répondre aux besoins des populations pauvres et vulnérables

X10

2.2

Nombre et pourcentage

de patients tuberculeux

ayant bénéficié d’un test

de dépistage du VIH

parmi les patients

enregistrés dans les

centres de prise en

charge de la tuberculose

18229

(80%) 2011

Rapports de

dépistage 19088(82%)

19866(8

4%)

2066

4(86

%)

2148

3(88

%)

22323(90%)

Comptage / Nombre de

patients testés x 100

sur nombre de patients

tuberculeux

SNIS (Système

National

d'information

sanitaire) Trimestrielle

X11

2.3

Nombre et pourcentage

de patients tuberculeux

positif au VIH

4774

(26%) 2011

Rapports de

dépistage 4583(24%)

4571(23

%)

4548(

22%)

4513(

21%) 4466(20%)

Comptage / Nombre de

patients coinfectés

TB/VIH x 100 sur

nombre de patients

tuberculeux testés

SNIS (Système

National

d'information

sanitaire) Trimestrielle

X12

2.4

Nombre et pourcentage

de patients TB/VIH

positifs ayant reçu au

moins une dose de

Cotrimoxazole

3671

(79%) 2011

Rapports de

dépistage 3758(82%)

3840(84

%)

3911(

86%)

3972(

88%) 4020(90%)

Comptage / Nombre de

patients coinfectés

TB/VIH mis sous

cotrimoxazole x 100

sur nombre de patients

coinfectés TB/VIH

SNIS (Système

National

d'information

sanitaire) Trimestrielle

X13

2.5

Nombre et pourcentage

de patients TB/VIH qui

commencent ou

continuent un traitement

ARV au cours ou à la fin

du traitement

antituberculeux

1725(36

%) 2011

Rapports de

dépistage 1503(40%)

1689(44

%)

1877(

48%)

2065(

52%) 2251(56%)

Comptage/Nombre de

patients coinfectés

TB/VIH mis sous

ARV x 100 sur nombre

de patients coinfectés

TB/VIH

SNIS (Système

National

d'information

sanitaire) Trimestrielle

X14

2.9

Nombre de structures

appliquant les mesures de

contrôle de l'infection

0 2010

Bordereau de

livraison des kits

de contrôle

0 20 45 65 90 Comptage

Examen des

bordereaux de

livraison des kits de

contrôle

Annuelle

X15

2.10

Nombre de cas de

tuberculose diagnostiqué

chez le personnel de

santé

8 2010

Rapport Conseil

de Santé /

Rapport PNLT

7 6 5 4 3 Comptage Requête au niveau

du Conseil de Santé Annuelle

X16

2.13

Nombre de patients

TBMR confirmés au

laboratoire

0 2010

Rapport de

dépistage des

TBMR

158 160 163 165 168 Comptage

SNIS (Système

National

d'information

sanitaire) Annuelle

X17

2.14

Nombre de patients

TBMR confirmés au

laboratoire mis en

traitement

0 2010

Rapport de prise

en charge des

TBMR

158 160 163 165 168 Comptage

SNIS (Système

National

d'information Annuelle

Page 60: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

sanitaire)

X18

2.16

Nombre de patients

tuberculeux à frottis

positifs dépistés dans les

prisons

126 2010 Rapports de

dépistage 130 135 140 145 150 Comptage

SNIS (Système

National

d'information

sanitaire) Trimestrielle

Objectif 3 Contribuer au renforcement du système de santé sur la base des soins de santé primaires

X19

3.1 Nombre d'agents de santé formés à la

prise en charge de la tuberculose 153 2009

Rapports de

formation 150 150 150 150 150 Comptage

Exploitation des

rapports de

formation du PNLT

Trimestrielle

Objectif 4 Impliquer tous les soignants

X20

4.1

Nombre de patients tuberculeux à

frottis positifs dépistés dans les

services de santé des entreprises

privées

60 2011

Rapport

trimestriel de

dépistage des

services de santé

des entreprises

privées

70 80 90 100 120 Comptage

SNIS (Système

National

d'information

sanitaire)

Trimestrielle

Objectif 5 Donner aux malades et aux communautés les moyens d’agir par des partenariats

X21

5.1

Nombre d'agents de santé

communautaire et de membres des

ONG formés à l'identification des cas

suspects et au suivi des malades

tuberculeux

660 2009 Rapports de

formation 174 170 170 170 170 Comptage

Exploitation des

rapports de

formation

Trimestrielle

X22

5.2

Pourcentage de la population ayant

une connaissance exacte de la

tuberculose (mode de transmission,

symptômes et traitement)

(ND)

29,6

%

(2010

)

2012

Enquête sur les

connaissances,

attitudes et

pratiques

Enquête

CAP

(détermi

nation

des

valeurs

de base)

60% Enquête CAP

Nombre de personnes

ayant répondu

correctement à toutes les

questions relatives à la

tuberculose (mode de

transmission, symptômes

et traitement) x 100 sur le

nombre total de personnes

interrogées

Exploitation des

résultats de l'enquête

CAP

Chaque 3 ans

5.3

Nombre et pourcentage de nouveaux

cas de tuberculose à frottis positifs

orientés par les communautaires

(ONG, ASC) parmi les nouveaux cas

de tuberculose à frottis positif

déclarés aux autorités sanitaires

nationales

ND 2010 Rapport

PNLT 2727 (19%)

2770(19

%)

2814

(19%

)

1285

9(19

%)

2905 (19%)

Comptage / Nombre de

nouveaux cas de

tuberculose à frottis

positifs orientés par la

communauté x 100 sur

nombre de nouveaux cas

de tuberculose à frottis

positifs déclarés

SNIS (Système

National

d'information

sanitaire)

Trimestrielle

X24

5.4

Nombre et pourcentage de nouveaux

cas de tuberculose à frottis positifs

suivis ou supervisés par les

communautaires (ONG, ASC) parmi

les nouveaux cas de tuberculose à

frottis positif déclarés aux autorités

sanitaires nationales

1337

(9%) 2010

Rapport

PNLT 7194 (50%)

8771(60

%)

1039

7

(70%

)

1207

3

(80%

)

13799(90%)

Comptage / Nombre de

nouveaux cas de

tuberculose à frottis

positifs suivis par la

communauté x 100 sur

nombre de nouveaux cas

de tuberculose à frottis

positifs déclarés

SNIS (Système

National

d'information

sanitaire) Trimestrielle

Page 61: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

X25

5.5

Nombre et pourcentage de nouveaux

cas de tuberculose à frottis positif

traités avec succès parmi les

nouveaux cas de tuberculose à frottis

positif suivis ou supervisés par les

communautaires (ONG, ASC)

377

(28%) 2010

Rapport

PNLT 6115 (85%)

7543(86

%)

9045(

87%)

1062

4(88

%)

12419(90%)

Comptage / Nombre de

nouveaux cas de

tuberculose à frottis

positifs suivis par la

communauté et traités

avec succès x 100 sur

nombre de nouveaux cas

de tuberculose à frottis

positifs suivis ou

supervisés par la

communauté

SNIS (Système

National

d'information

sanitaire) Trimestrielle

Objectif 6 Favoriser et promouvoir la recherche

X26 6.1

Nombre d’études de recherche

opérationnelle réalisées par le PNLT 1 2010

Rapport annuel

du PNLT 0 2 3 4 5 Comptage

Vérification des

rapports de d'étude Annuelle

VII- .BUDGET

VII-1 Catégorie budgétaire

Tableau IX: Catégories budgétaires

CATEGORIE BUDGETAIRE BUDGET PAR ANNEE ( en Euro)

TOTAL

Taux

(%)

2 012 2 013 2 014 2 015 2 016

Amélioration du diagnostic 1 961 794 3 770 813 4 819 077 4 221 825 4 453 942

19 227 452 25,8%

Soutien au patient 318 897 322 933 328 986 333 017 339 075

1 642 908 2,2%

Antituberculeux première ligne 1 088 030 1 107 534 1 127 430 1 146 565 576 363

5 045 922 6,8%

Suivi et évaluation (y compris l'évaluation de l'impact) 2 484 2 484 2 484 2 484 2 484

12 422 0,0%

Gestion du programme et supervision 1 942 644 2 534 525 2 436 899 2 666 882 3 529 609

13 110 559 17,6%

Personnel 1 589 824 2 026 561 2 245 342 2 354 732 2 182 780

10 399 238 14,0%

Assistance technique international 160 000 201 600 140 000 110 000 100 000

711 600 1,0%

Formation 782 605 1 094 700 947 029 891 148 761 893

4 477 374 6,0%

Activités de collaboration TB-VIH 1 122 591 1 144 805 1 162 956 1 183 697 1 141 372

5 755 422 7,7%

Antituberculeux de deuxième ligne 963 405 975 600 993 893 1 006 088 1 024 380

4 963 365 6,7%

Gestion de la tuberculose multirésistante (en excluant

antituberculeux de deuxième ligne) 204 806 1 289 234 240 571 242 681 215 356

2 192 649 2,9%

Groupes à haut risque - 12 026 29 285 4 709 4 709

50 730 0,1%

Contrôle de l'infection 206 799 220 323 209 930 212 506 204 530

1 054 088 1,4%

Page 62: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Tuberculose chez l'enfant 1 086 2 172 2 172 2 172 2 172

9

774 0,0%

Approche pratique de la santé respiratoire (PAL) 2 820 21 307 28 980 15 035 15 035

83 176 0,1%

Approche public-privé (PPM/ISTC) 351 299 45 956 45 956 45 956 351 299

840 466 1,1%

Sensibilisation, communication et mobilisation sociale (ACMS) 340 217 498 929 879 721 1 395 838 1 614 611

4 729 316 6,4%

Recherche opérationnelle 15 152 30 305 30 305 30 305 30 305

136 372 0,2%

Budget Total (en Euro) 11 054 455 15 301 808 15 671 015 15 865 639 16 549 916

74 442

833 100%

Budget Total (en Francs CFA) 6 595 722 326 10 037 986 341 10 280 185 842 10 407 858 920 10 856 744 945

48 178 498

373

100%

VII- 2 Résumé des coûts par activité

Tableau X : Couts par activités

2012 2013 2014 2015 2016 Total

1.2 Amélioration du diagnostic 1 961 794 3 770 813 4 819 077 4 221 825 4 453 942 19 227 452

1.2.1 Coût total des laboratoires de microscopie 261 600 876 602 885 195 740 480 745 921 3 509 798

1.2.2 Coût total pour les laboratoires de culture 59 048 333 725 645 476 471 394 311 123 1 820 766

1.2.3 Coût total pour les laboratoires ATS 410 005 425 382 433 204 433 337 433 537 2 135 465

1.2.4 Coût total pour les tests moléculaires 1 138 1 152 1 174 1 188 1 210 5 862

1.2.5 Coût total des autre équipements (inclus radiographie) 213 897 394 029 953 257 594 231 960 851 3 116 265

1.2.6 Coût total pour le programme d'assurance qualité 16 107 739 923 900 771 981 195 1 001 301 3 639 297

1.2.7 Coût total des rubriques "Autres" 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 5 000 000

1.3 Soutien au patient 318 897 322 933 328 986 333 017 339 075 1 642 908

1.3.1 Coût total des mesures incitatives 318 897 322 933 328 986 333 017 339 075 1 642 908

1.4 Antituberculeux de première ligne 1 08 030 1 107 534 1 127 430 1 146 565 576 363 5 045 922

1.4.1 Coût total des médicaments pour Cat I & III 366 258 372 118 378 072 384 121 1 500 569

1.4.2 Coût total des médicaments de Catégorie II 56 178 57 052 57 966 58 880 230 076

1.4.3 Coût total des médicaments pour les enfants 8 337 10 164 12 048 13 115 43 664

1.4.4 Coût total du stock de sécurité 425 944 432 740 439 654 446 691 453 829 2 198 858

Page 63: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

1.4.5 Coût total gestion des médicaments 231 314 235 460 239 690 243 758 122 534 1 072 756

1.5.1 Suivi et Evaluation 2 484 2 484 2 484 2 484 2 484 12 422

1.5.1.1 Coût total de la surveillance de routine 2 484 2 484 2 484 2 484 2 484 12 422

1.5.2 Gestion du programme et supervision 1 942 644 2 534 525 2 436 899 2 666 882 3 529 609 13 110 559

1.5.2.1 Coût total des processus de recrutement 4 573 2 287 2 287 2 287 2 287 13 721

1.5.2.2 Coût total des réunions du personnel au niveau national 29 796 29 796 29 796 29 796 29 796 148 980

1.5.2.3 Coût total des réunions avec les équipes des niveaux

intermédiaire et périphérique 16 166 24 998 24 998 24 998 24 998 116 158

1.5.2.4 Coût total de production et de distribution de guides

techniques (y compris pour le renouvellement des technologies et

nouvelle définition des cas) 18 419 18 419 18 419 18 419 18 419 92 095

1.5.2.5 Coût total de supervision au niveau national 46 034 46 034 46 034 46 034 46 034 230 170

1.5.2.6 Coût total de supervision au niveau intermédiaire 9 388 22 800 36 212 68 400

1.5.2.7 Coût total pour le renforcement de la supervision 11 696 11 696 11 696 11 696 11 696 58 480

1.5.2.8 Coût total de transport 1 027 146 993 697 1 336 976 1 534 405 1 837 023 6 729 247

1.5.2.9 Coût total des fournitures de bureau, du local, des

équipements et de l'entretien au niveau national 32 304 32 304 32 304 32 304 32 304 161 520

1.5.2.10 Coût total infrastructure 516 802 516 802

1.5.2.11 Coût total pr les autres rubriques 747 122 835 692 898 177 966 944 1 527 053 4 974 988

1.5.3.1 DRH: Personnel 1 589 824 2 026 561 2 245 342 2 354 732 2 182 780 10 399 238

1.5.3.1.1 Coût total pour le personnel du niveau national 176 255 324 452 324 452 324 452 156 250 1 305 861

1.5.3.1.2 Coût total pour le personnel du niveau intermédiaire 716 975 755 638 755 638 755 638 755 638 3 739 527

1.5.3.1.3 Coût total pour le personnel au niveau périphérique 696 593 946 471 1 165 251 1 274 642 1 270 892 5 353 849

1.5.3.2 DRH: Assistance technique internationale 160 000 201 600 140 000 110 000 100 000 711 600

1.5.3.2.1 Coût total des missions d'évaluation internationales 60 000 99 000 40 000 10 000 209 000

Page 64: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

1.5.3.2.2 Coût total pour le personnel international 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 500 000

Coût total pour les rubriques autres 2 600 2 600

1.5.3.3 DRH: Formation 782 605 1 094 700 947 029 891 148 761 893 4 477 374

1.5.3.3.1 Coût total formation pour la prise en charge du patient

et la gestion du programme 445 802 580 333 472 313 457 403 404 998 2 360 849

1.5.3.3.2 Coût total formation pour le diagnostic 29 520 60 848 39 962 39 962 39 962 210 254

1.5.3.3.3 Coût total formation pour le TB-VIH 298 028 395 752 382 551 360 090 316 673 1 753 094

1.5.3.3.4 Coût total formation pour la TB multirésistante 9 256 46 537 18 511 260 74 564

1.5.3.3.5 Coût total formation pour PAL 11 231 33 692 33 692 78 615

2.1 Activités de collaboration TB-VIH 1 122 591 1 144 805 1 162 956 1 183 697 1 141 372 5 755 422

2.1.1 Coût total des mécanismes de collaboration 54 533 54 533 54 533 54 533 218 132

2.1.3 Coût total des activités pour réduire la charge du VIH chez

les patients atteints par la tuberculose 1 068 058 1 090 272 1 108 422 1 129 164 1 141 372 5 537 288

2.2 Tuberculose multirésistante (TB-MR) 1 168 211 2 264 834 1 234 464 1 248 769 1 239 736 7 156 014

2.2.2 Coût total pour les antituberculeux de deuxième ligne 963 405 975 600 993 893 1 006 088 1 024 380 4 963 366

2.2.3 Coût total des antituberculeux pour réactions adverses 4 816 4 877 4 968 5 029 5 121 24 811

2.2.4 Coût total pour relance abandon et suivi des contacts 161 880 163 930 167 003 169 052 172 126 833 991

2.2.5 Coût total pour soutenir le GLC 38 110 38 110 38 110 38 110 38 110 190 550

2.2.6 Coût total pour infrastructure 1 067 073 1 067 073

Coût total des rubriques "Autres" 15 245 30 490 30 490 76 225

2.3.1 Groupes à risque 12 026 29 285 4 709 4 709 50 730

2.3.1.1 Coût total de l'analyse de la situation 9 672 9 672

2.3.1.2 Coût total des coordinations avec des partenaires et

autres ONG 2 355 4 709 4 709 4 709 16482

2.3.1.3 Coût total de développement des stratégies 24 576 24576

2.3.2 Contrôle de l'infection 206 799 220 323 209 930 212 506 204 530 1 054 088

2.3.2.1 Coûts totaux de gestion général 13 139 24 010 10 921 10 758 58 828

2.3.2.2 Coût total des mesures d'environment 10 670 10 670 10 670 10 670 10 670 53 350

2.3.2.3 Coût total des mesures de protection respiratoire 182 834 185 484 188 178 190 914 193 694 941 104

Page 65: PLAN STRATEGIQUE NATIONAL 2012-2015 DE … · ORL Oto-Rhino-Laryngologie PDV Perdu De Vue PEC Prise En Charge PEPFAR President¶s Emergency Plan For AIDS Relief ... Limpact négatif

Coût total pour les rubriques "Autres" 156 159 161 164 166 806

2.3.3 La tuberculose chez l'enfant 1 086 2 172 2 172 2 172 2 172 8 774

2.3.3.1 Coûts totaux de la phase de préparation 1 086 2 172 2 172 2 172 2 172 8 774

3.2 Approche de santé respiratoire (PAL) 2 820 21 307 28 980 15 035 15 035 83 176

3.2.1 Coûts totaux au niveau national 6 272 13 945 20217

3.2.2 Coûts totaux au niveau sub-national 2 820 15 035 15 035 15 035 15 035 62960

4.1/4.2 Approche public-privé PPM/ISTC 351 299 45 956 45 956 45 956 351 299 840 466

4.1.1 Coûts totaux au niveau national 316 482 11 139 11 139 11 139 316 482 666 381

4.1.2 Coûts totaux au niveau sous-national 34 817 34 817 34 817 34 817 34 817 174 085

5.1 Sesibilisation, communication et mobilisation sociale

(ACSM) 340 217 498 929 879 721 1 395 838 1 614 611 4 729 316

5.1.1 Coût total gestion générale 11 016 21 589 10 107 2 985 45697

5.1.2 Coût total pour les activités de sensibilisation 5 015 5 015 18 362 18 362 18 362 65116

5.1.3 Coût total de la communication 66 640 73 143 129 387 107 064 146 348 522582

5.1.4 Coût total de la mobilisation sociale 237 151 381 385 678 973 1 222 814 1 406 386 3926709

Coût pour les rubriques "Autres" 31 410 28 370 31 410 37 490 40 530 169210

6.1 Recherche opérationnelle 15 152 30 305 30 305 30 305 30 305 136 372

Coût total pour les activités de lutte contre la tuberculose 11 054 455 15 301 808 15 671 015 15 865 639 16 549 916 74 442 833