PLANETE ACTU N° 10

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N° 10 - Printemps 2011 - France - Magazine gratuit

Une idée du VégétarismeLorsqu’ils chassaient, les anciens respectaient les animaux, priaient pour leurs âmes et les remerciaient de les avoir nourris. Aujourd’hui, on est loin du compte avec des élevages en batterie où les animaux souffrent. Une viande imprégnée de tant de souffrance peut-elle nourrir les hommes au sens propre du terme ? Ne consomme-t-on pas les toxines et l’énergie d’une maltraitance ? A vous de voir !

Le citron sous toutes ses formesProbablement inconnu dans l’Antiquité Occidentale, le citron nous comble de ses bienfaits depuis la nuit des temps. Ce fruit jaune

soleil qui pousse naturellement semble issu de plu-sieurs hybridations entre le cédrat, la lime et le gros pamplemousse asiatique d’époque. Quoi de mieux qu’une bonne citronnade pour étancher sa soif ?

Infos environnementales

Décidément après avoir mis à mal les réserves de pétrole, l’homme n’a pas fini de se surpasser dans sa détermination à détruire la planète. Profit oblige ! Le prix du précieux or noir flambe et le spectre du pétrole et gaz de schiste réapparaît.

Les news de la planèteA découvrir : Les chinois boudent le riz OgM - grosse chaleur sur la terre - L’Année internationale des forêts - L’équilibre mondial en danger - L’Afrique peut nourrir le Monde - L’or traçable - Des produits de la mer durables - Arrivée des poissons flutes sur le littoral monégasque.

Que fait-on à la planète ?

Pour la remercier, nous la saccageons petit à petit. Etonnant comme réaction, non ! Pourtant, elle est patiente et subit sans vraiment broncher. Mais jusqu’à quand ?

Versailles et le Potager du RoiEh oui, le roi Louis XiV disposait de son propre potager, noblesse et bon sens oblige. un véritable chef-d’œuvre à découvrir absolument.

Pour le giEC, près de 80% de l’approvisionnement mondial en énergie pourrait être assuré par des sources d’énergies renouvelables. Découvrez aussi une multitude de News sur la nature et la planète.

Non aux gaz de schiste

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Selon le WWF, « une majorité écrasante de citoyens européens désire que les produits de la mer qu’ils consomment proviennent de stocks gérés de façon respon-sable. C’est l’enseignement principal d’un sondage portant sur 14 pays d’Europe commandé par le WWF. De plus, la plupart des sondés se plaignent de ne pas avoir accès aux informations nécessaires concernant la provenance des poissons qu’ils consomment. Sans surprise, ils sont une majorité à soutenir une réforme ambi-tieuse de la Politique Commune de la Pêche afin d’assurer une pêche durable car responsable. ». Aujourd’hui la situation de la pêche dans le monde est catastrophi-que. Mers et océans se vident de leurs richesses. Les populations de poissons sont en chute libre. Plus de 70% des stocks marins sont surexploités. Certaines espèces comme le thon rouge de Méditerranée sont au bord de l’effondrement. un grand nombre de consommateurs désirent des produits de la mer durables. En effet, la pêche irresponsable ravage nos océans et nos mers. Les poissons sont le fruit d’une fragile biodiversité. ils fournissent de la nourriture et du travail à des millions de personnes et chose paradoxale, la faune marine régule notre climat. La réforme de la Politique Commune de la Pêche en Europe nous donne une occasion unique d’arrêter la surpêche idiote et de gérer de façon responsable cette ressource vitale. isabelle Autissier, la Présidente du WWF France, s’est exprimée sur le sujet en déclarant que, « Pour assurer un avenir à la fois pour les ressources halieutiques, les pêcheurs et les consommateurs européens, il est grand temps de s’engager dans une réelle réforme de la Politique Commune des Pêches ». Commentant le sondage, Hervé Gomichon, le directeur qualité du groupe Carrefour a affirmé que « ce sondage montrait claire-ment que les consommateurs souhaitent être en capacité d’identifier si leur consommation de poissons participe ou non à la surpêche. Cela va nécessiter des changements dans le cadre de la PCP mais aussi à l’échelle des distributeurs. Traçabilité et information du consommateur, c’est ce qu’essaye de faire Car-refour au travers de sa politique de pêche responsable ». Source : communiqué de presse du WWF

Dans l’espoir de voir des efforts conséquents de sensibilisation destinés à renforcer une gestion efficace et durable, l’assemblée générale des Nations unies a proclamé 2011 ‘année internationale des forêts’. Les forêts sont magiques ! Elles ont bercé les histoires de notre enfance. Nos ancêtres les vénéraient. Pour eux, les forêts étaient vivantes. Elles possédaient une âme protégée et étaient habitées par des esprits. Véritables arches de Noé de la biodiversité, ces lieux de vie, renferment tout ce dont nous avons besoin, même les médicaments de demain. Faut-il encore qu’elles aient

des lendemains heureux. Le parc forestier mondial abrite aujourd’hui plus de la moitié de la biodiversité planétaire. Chaque jour, on y découvre de nouvelles espèces. La survie des populations les plus démunies du monde est accrochée aux forêts qui leur fournissent la nourriture, le bois de construction, de chauffe et bien d’autres choses encore. Terriblement menacée, la forêt est en danger de mort. Chaque minute, l’équivalent de 33 terrains de football de couverture forestière est détruit par l’homme, soit 13 millions d’hectares. Malgré les cris d’alarmes lancés depuis vingt ans au sommet de rio et récemment à Nagoya, la déforestation à l’instar de l’appétit d’un ogre avale les arbres, les feuillages, la flore et la faune en laissant derrière elle une machine à argent. Heureusement, des gens se battent et s’efforcent de sauver notre biodiversité forestière. WWF en fait partie et lance pour 2011, la campagne « forêts vivantes » avec comme objectif : zéro déforestation nette en 2011. Source : WWF

Le Musée Océanographique de Monaco nous informe de la découverte d’un nouveau poisson sur son littoral. Quelle ne fut pas la surprise pour gérard rinaldi, un pêcheur monégasque, de découvrir dans ses filets trois spécimens d’une espèce qui pour le moins lui parue bizarre. Pêchée à 23m de profondeur, ces trois poissons insolites sont amenés au responsable des aquariums du Musée Océanographique afin de les identifier. Le verdict tombe, il s’agit d’une espèce tropicale, la « Fistulaire » dénommée aussi « Poisson flûte ». Ce poisson est originaire de la mer rouge, de l’océan indopacifique et d’Afrique de l’Est. Cette découverte, nous rappelle une fois de plus que la faune marine de Méditerranée change et s’enrichie de nouvelles variétés. Mis à part les espèces introduites accidentellement ou non par l’homme, de nouvelles variétés de poissons profitent des changements de conditions climatiques pour migrer en Méditerranée. D’une taille moyenne d’un mètre, ce poisson fait partie du lot de la soixantaine d’individus tropicaux originaires de Mer rouge qui via le Canal de Suez ont investi la Méditerranée. Déjà connu dés 2000 en Méditerranée Orientale, le Poisson flûte a allègrement pris possession de la partie occidentale de la Méditerranée pour maintenant arriver près de Monaco. une fois de plus, nous constatons un changement de latitude des poissons vivant habituellement dans les mers chaudes, réchauffement climatique oblige.La Méditerranée vous intéresse ? Nous vous encourageons à visiter la magnifique « exposition Méditerranée » du Musée Océanographique de Monaco. Elle offre des images exceptionnelles et fait réfléchir sur les phénomènes dont nous sommes témoins (méduses, sacs poubelles…) tout en nous proposant d’adopter de bonnes pratiques pour cet espace en danger.Source : Musée Océanographique de Monaco - Avenue Saint-Martin – MC 98000 Monaco. Tél : +377 93 15 36 00

Des poissons-flûtes découverts près du littoral méditerranéen monégasque

Les européens désirent des produits de la mer durables

E D i T OQue faisons-nous à notre planète ?La terre va tellement mal que chaque an-née nous nous sentons presque obligés de mettre en avant un organe qui la compose. 2010 était l’année de la biodiversité, 2011 celle des forêts, 2012 sera… Bref, bien que la démarche soit louable et nécessai-re, il est quand même pitoyable que l’on en soit arrivé là. Nous aurions dû naturel-lement prendre soin de notre terre, c’est tellement évident, juste une question de bon sens. Bon, arrêtons de nous lamenter et agissons. Que faut-il faire ? Et bien, c’est très simple, chaque jour accordons au moins une de nos actions à la planète. Cela peut se traduire par : un dialogue de prise de conscience avec une personne de son choix, un geste éco-citoyen, une adhésion à une association dédiée à la nature, un don destiné à planter un arbre, ne plus prendre sa voiture pour aller au boulot, trier soi-gneusement ses déchets, diminuer la quan-tité de ses poubelles, manger des aliments non traités chimiquement, faire attention à sa consommation électrique, etc. Et oui, si dans le monde chaque personne effectuait au moins une action par jour, cela change-rait rapidement la donne. Ensemble tout est possible, l’homme en est capable, il suffit d’y penser sincèrement. Bien entendu, les actions écologiques gouvernementales en seraient facilitées. Non, nous ne sommes pas utopiques, c’est possible, l’homme est foncièrement bon ! Il suffit de raviver la petite flamme qui est en lui et que le monde moderne a malheureusement pris soin de détruire, à l’instar d’un rouleau compresseur.

Dans un autre registre, nous avons mis Paris à l’honneur dans ce numéro. De par son passé, ses jardins et ses monuments, cette ville nous rapproche de la beauté qui est la meilleure ambassadrice du respect que nous devons porter à la planète. Messieurs les décideurs, moins de voitures dans Paris semble être une urgence environnemen-tale, je sais que vous y pensez, on compte sur vous.

La rédaction, D. Soulet

PLANETE ACTuALiTESMagazine édité par la SArL CD Editions10, rue Blacas 06000 NiceTél. 04 93 92 26 07 – Fax. 04 93 13 45 37Mail : [email protected] : 06 58 06 79 04N° RCS NICE 484 323 589N° de commission paritaire en coursISSN : 1961-3806Dépôts légaux à parutionDirecteur de publication :M. Christian PiNSONRédaction : Au journal 06 76 14 26 54imprimé en u.EOnt participé à ce numéro : C. Pinson, D. Soulet, Docteur Jean Pierre Willem, Caroline David, Antoine rogani, isabelle Delair.Mise en page : Béatrice Gallas 06 74 89 17 86Les articles et publicités contenus dans ce magazine paraissent sous la seule responsabilité de leurs auteurs.Le magazine « Planète Actualités » n’en sera en aucun cas responsable.

2011, l’année internationale des forêts

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Les chinois ne veulent pas de riz OgM ! C’est ce que rapporte un article écrit par Pan Wenjing, responsable de la campagne Alimen-tation et Agriculture à greenpeace Chine. Preuve en est, les bureaux de « greenpeace Pékin » reçoivent d’importants appels téléphoni-ques, lettres et courriels de la part des ménagères, des collégiens, des marchands de semences et même des agriculteurs demandant comment éviter le riz OgM. greenpeace ressent de plus en plus la colère des consommateurs envers les aliments génétiquement mo-difiés. D’après un sondage commandé par l’association, 69% des consommateurs chinois et 79% des habitants de Hong-Kong ne veulent pas du riz OgM.

Nous le savons tous, le riz est plus qu’une denrée en Chine, il est culturel. Dans le pays, la riziculture est vieille de plus de 7000 ans. A tel point que lorsque l’on pense Chine, on pense riz. Et pour cau-se, les bébés chinois sont nourris avec de la bouillie de riz et pres-que tout les plats, contiennent du riz. L’annonce par les autorités de l’introduction du riz OgM, malgré l’opposition du public, a jeté

Messieurs les détracteurs du réchauffement climatique, lisez bien ce qui va suivre et révisez votre jugement. Depuis que les relevés de tempéra-tures existent, il n’a jamais fait aussi chaud sur terre qu’au mois de juin 2010. Tous les records planétaires de chaleur ont été battus. Qui plus est, selon les données de l’Agence Océanique et Atmosphérique Américaine, la température moyenne pour la période d’avril à mai 2010 a été la plus éle-

La flambée mondiale du cour de l’or menace une fois de plus notre environnement. Pour le WWF « Les conséquences de cette ‘‘fièvre de l’or’’ qui poussent les chercheurs d’or et les multinationales minières à aller chercher au plus vite de nouveaux gisements aurifères sont bien connues. Il s’agit de la pollution des fleuves français de Guyane, des déplacements de villages entiers aux Philippines, de l’empoisonnement de l’eau potable touchant plus de 2 millions de personnes en roumanie, du soutien financier aux milices armées de Colombie et du Congo, de l’exploitation de milliers d’enfants au Burkina Faso, Niger et Ghana, etc. ». Malgré de nombreuses opérations mondiales d’envergures com-me celles lancées au Pérou pour détruire les installations illégales ou semi légales (sans permis d’études environnementales), les extractions informelles prolifèrent. Pour preuve, prés d’un quart de l’or produit au Pérou (5ème producteur mondial) provient d’exploitations illicites. Le phénomène des pirates de l’or est important, il menace la planète et no-tamment l’Amazonie d’un désastre environnemental par contamination chimique (mercure, cyanures…), sans parler des micro-déforestations des alentours et du fractionnement des rivières. Et oui, l’extraction de l’or nécessite des produits chimiques comme le cyanure et l’acide nitri-que auxquels s’ajoute la suppression du mercure par précipitation. Pour

un froid dans la population. Elle s’est sentie trahie dans ce qu’elle a de plus chère, sa culture et son intégrité. Mal-gré le message de rejet envoyé claire-ment au gouvernement, les tractations visant l’introduction du riz OgM se déroulent à huis clos. Le peuple n’a même pas été informé que deux certi-ficats de biosécurité concernant deux lignées OgM ont été accordés. Chose qui contribuera à ouvrir la voie de l’ère OgM en Chine.

Pan Wenjing, a décidé de ne pas en rester là, il presse le gouverne-ment de tenir compte de l’avis des mères, des cultivateurs et autres qui s’insurgent contre l’entrée du riz OgM dans leur alimentation. L’état chinois doit prendre au sérieux la menace des cultures OgM sur l’envi-ronnement, la sécurité alimentaire et la santé en cessant cette expérience d’introduction OgM. Source: Greenpeace

vée. L’observation principale nous vient du centre des données climatiques nationales de la NOAA (National Oceanic And Atmospheric Administra-tion). Cet organisme procède mensuellement à une analyse comparative des températures fondée sur des données remontant à 1880. Le résultat est sans appel, la température moyenne de notre planète pour juin 2010 a été de 16,2 °C, ce qui représente un écart de + 0,68° par rapport aux 15,5 degrés Celsius de température moyenne observée au 20ième siècle. récemment, les plus fortes chaleurs ont été observées au Pérou, dans l’est et l’ouest de l’Asie ainsi que dans le centre et l’est des Etats-unis. Dans le cadre de la politique d’échange mondial des données météorologiques, le centre climatique de Pékin confirme que la Mongolie intérieure ainsi que les pro-vinces Heilongjiang et Jilin (nord-est de la chine) ont subit une hausse des températures jamais égalée depuis 1951. Paradoxalement, d’autres régions ont subit une baisse des températures par rapport à la normale comme le sud de la Chine, le nord ouest des Etats-unis et la Scandinavie. En Europe, l’Espagne a subit un mois de juin légèrement plus froid.En Juin, la température à la surface des océans s’est située autour de + 0,54° au dessus de la moyenne du 20 ème siècle. Avec 16,4°C, juin 2010 aura été le 4ème mois de juin le plus chaud depuis 1880. C’est l’océan atlantique qui a battu tous les records. Quant à la température des terres, elle s’est élevée en juin 2010 de 1,07°c au dessus de la moyenne des mois de juin du siècle dernier.

éviter que ces produits toxiques se déversent dans la nature, la tra-çabilité de la produc-tion d’or doit être une priorité. Qu’en est-il en France ? C’est exacte-ment la question que le WWF France, en collaboration avec les trois syndicats français de la bijouterie-joaillerie, a posé à un panel repré-sentatif constitué de 200 professionnels de la filière. La réponse est claire, aujourd’hui la filière française est en retard. Face à ce constat, « l’étude du WWF-France propose un chemin d’amélioration continu qui permettrait aux professionnels de s’engager pour soutenir un changement des pratiques d’extractions aurifères afin de garantir à leurs clients une meilleure traçabi-lité et des produits issus de pratiques plus responsables ». Cette évolution est nécessaire, elle favorisera le maintien de la confiance des consomma-teurs envers la filière bijoutière et joaillière française.

Sources : WWF France

Les chinois boudent le riz OGM

Grosse chaleur sur la Terre

Or traçable, la filière française en retard

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En février 2011, lors de la conférence annuelle des Etats Membres du Fond international de Développement Agricole (FIDA), Rome a accueilli les 167 représentants. Le 19 février Kofi Annan est monté au créneau et n’a pas hésité à dire que : « LÁfrique possède les territoires et les personnes permettant de développer un système agricole capable de produire assez de surplus pour assurer la sécurité alimentaire mondiale dans les décennies à venir. ». L’ancien secrétaire général de l’ONu devenu aujourd’hui le Président de l’Alliance pour une révolution Verte en Afrique (AGRA) a déclaré que « grâce à des idées créatives, des partenariats efficaces, léngagement des gouvernements et les efforts des petits agriculteurs de bons progrès allant vers ce but ont déjà été réalisés. ». il poursuit et enfonce le clou en expliquant que « ces efforts continus visant à plus de ressources et dínitiatives rendront lÁfrique capable de créer un surplus de production dédié à léxportation mondiale. ». Dans son allocution, Kofi Annan a évoqué les causes

La population mondiale est exponentielle, ce qui n’est pas de bon augure puisque cela signifie qu’elle va augmenter de plus en plus vite. De 1,8 milliard en 1900, elle avoisine aujourd’hui les 7 milliards ! Malheureusement, la quantité de nourriture produite par hectare de terre arable ne suit pas. La révolution verte initiée en 1960 par William gaud, administrateur à l’époque de l’united States Agency for international Development (USAID), a connu un succès que l’on peut qualifier de mitigé au vu des inconvénients qu’elle a induits. Au bout du compte, elle s’est traduite par une augmentation de productivité de 10 à 12 % à relativiser. Depuis deux décennies la production par personne en nourriture de base (les céréales) a baissé partout dans le monde. Au fur et à mesure de la hausse de la population mondiale, les ressources alimentaires mondiales devront être divisées en théorie par le nombre croissant d’êtres humains. Ce raisonnement est d’autant plus grave qu’il est utopique parce que dans le monde les richesses ne sont actuellement pas réparties équitablement. L’avancée des biocarburants et les conséquences du réchauffement climatique n’arrangent pas les choses. Ce qui signifie que les famines vont augmenter si rien n’est fait. Heureusement des

Selon Kofi Annan, « l’Afrique peut nourrir le monde »qui ont transformé l’Afrique en continent du déclin agricole où la pauvreté rurale a augmenté considérablement. il a aussi mis en avant les différents facteurs de cette déchéance comme la mauvaise gestion des ressources, une économie et une infrastructure faibles, un déséquilibre du régime commercial global et une baisse dramatique de l’aide au développement ces trois dernières décennies. Pour lui, « Le manque dáccès aux crédits et autres services financiers a aussi été un frein énorme au développement agricole. Mais tout cela commence à changer grâce aux efforts innovateurs dún travail commun avec les banques afin de partager les risques et augmenter les prêts à l’agriculture. ». Il a pris note des 160 millions de dollars affectés par le FiDA et lÁgrA à des prêts abordables destinés à l’agriculture. Quant au président du FiDA, il exhorte les leaders qui gouvernent les 167 pays membres à se focaliser sur l’énergie de la jeunesse pour établir une économie rurale dynamique et durable. Le président a noté que le soutien envers les régions rurales permettra

L’équilibre alimentaire mondial en dangeractions mondiales à différents niveaux sont en cours, croisons les doigts pour que cela suffise et pour qu’elles aboutissent. La petite embellie de 2010 traduisant la baisse du nombre de personnes souffrant de la faim doit être prise avec discernement. Ne crions pas victoire trop tôt. il reste encore 927 millions de personnes mal alimentées sur la planète, ce qui est nettement supérieur au niveau d’avant les graves crises alimentaires mondiales de 2008 où 850 millions de personnes souffraient de la faim.De nombreux pays sont affectés par la sous-alimentation dans le monde et certains sont plus particulièrement meurtris : la république Démocratique du Congo, le Burundi, l’Erythrée, le Tchad, la Sierra Leone, Haïti, les Comores, la république centrafricaine, la Tanzanie, le Cambodge, le Soudan, le Zimbabwe, le Burkina Faso, le Togo, la Guinée-Bissau, le Rwanda, Djibouti, le Mozambique, le Yémen, le Niger, l’Angola, le Libéria, la Zambie, l’Ethiopie, l’Inde, le Bangladesh, le Népal, Madagascar.

L’Afrique est la plus touchée

Malgré l’engagement planétaire fixé par l’ONu de réduire la faim dans le monde d’ici à 2015, la « faim chronique » grandit sur terre. Avec sur son territoire plus de 70% des ultra-pauvres mondiaux ayant moins d’un demi-euro par jour, l’Afrique est la plus touchée. D’après un rapport de l’institut de recherche sur les Politiques Alimentaires, parmi les 25 pays du monde atteignant des niveaux alarmants de famine, quatre vivent des situations alimentaires extrêmement préoccupantes : le Burundi, le Congo, l’Erythrée et le Tchad. Toujours selon ce rapport une lueur d’espoir pointe le bout de son nez puisque l’Angola, le ghana, le Mozambique et l’Éthiopie ont redressé de façon admirable leur indice de pauvreté sans

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pour autant avoir vaincu la faim. Pour finir, le rapport met en évidence la corrélation entre PIB et situation alimentaire des pays concernés. Plus le PIB est élevé, moins la nourriture manque. C’est pour cela qu’il faut à tout prix que les pays africains redressent leur situation économique et que l’aide qui leur est accordée priorise les prêts économiques via les actions équitables d’argent utile. un phénomène particulier améliore néanmoins l’état des pays Africains, il s’agit des transferts de fonds envoyés par les émigrés africains du monde entier. Leurs bienfaits se font sentir jusque dans les contrées les plus rurales de leurs pays d’origine, ils améliorent la situation sociale et alimentaire de l’Afrique. Dans beaucoup de cas, l’argent est utilisé pour la survie de leurs proches mais aussi pour adoucir la vie sociale de tous les jours jusqu’à permettre d’ envoyer de nouveau les enfants à l’école. Pour exemple, bien que la majorité des transferts ne soient pas comptabilisés politiquement parlant, la banque mondiale explique que l’argent envoyé par les maliens immigrés en France à contribué à la construction de 50% des infrastructures locales.

l’établissement d’économies rurales actives qui constitueront la clé permettant de relever les grands défis que sont la réduction de la faim et de la pauvreté mais aussi la protection climatique et environnementale.

Source : communiqué de presse n° IFAD/09/2011

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ENVIRONNEMENT

Origine des Gaz et pétrole de schisteD’où vient le pétrole ?

Le pétrole provient de la décomposition natu-relle des matières organiques végétales et ani-males emprisonnées dans les sédiments. Dans la nature les matières organiques proviennent des herbes, des plantes et des animaux qui for-ment la biomasse. une partie de cette biomasse va se déposer lentement au fond des étendues d’eau et sédimenter. Et oui, là où il y a du pé-trole, il y avait de la vie, des lacs et des océans ! La « tectonique des plaques » enfonce lente-ment les sédiments dans le sol. Le milieu étant peu oxygéné, l’action des bactéries permet la maturation nécessaire à la formation d’une substance organique particulière, le kérogène. La « géothermie » fait augmenter progressive-ment la température de la masse sédimentaire (1°C à 19°C par million d’années). On a alors apparition de roche mère riche en kérogène. Disséminé dans la partie minérale du sédiment (ou roche mère), le kérogène est la forme in-termédiaire entre la sédimentation organique naturelle et le pétrole ou le gaz. Dans certaines zones, sous l’augmentation continue de la température le kérogène présent dans la roche mère subit une pyro-lyse progressive (décomposition sans flamme d’un composé organi-que sous l’action d’une forte chaleur) qui expulse d’abord de l’eau et du CO2 pour donner naissance à des nappes de pétrole et du gaz que l’on retrouve dans les gisements conventionnels. gaz et pétrole peuvent aussi se trouver emprisonnés entre les failles des schistes. Mélangés à de la boue et du limon, des petits filets de pétrole brut ou des petites nappes de gaz peuvent au fil du temps s’accumuler et s’agencer entre des couches sédimentaires organiques. On les re-trouvera dans les gaz et les pétroles de schistes. il existe aussi dans le monde des gisements de roche mère.

Les schistes

Les schistes se présentent sous forme de roches disposées en cou-ches d’aspect feuilleté. issus d’un phénomène nommé schistosité, ils sont constitués de feuillets lamellaires superposés et peuvent être formés de roches sédimentaires et/ou métamorphiques. Les « roches sédimentaires » sont formées d’argile qui a longuement sédimenté au fond d’étendues d’eau. Elles sont le résultat d’un compactage ac-cumulatif de débris minéraux (provenant de la dégradation d’autres roches) et de débris organiques (issus de restes de végétaux, d’ani-maux, d’algues, de planctons…).

- Les « schistes argileux sédimentaires » sont issus d’une transfor-mation au niveau de la croute terrestre qui induit une schistosité du terrain. ils peuvent piéger du gaz et du pétrole dans leurs interstices et sont à la une d’une actualité détonante.

- Les « schistes bitumeux » dont le nom prête à confusion ne sont pas géologiquement parlant des schistes mais des roches sédimentaires fine-ment granulées. Elles sont riches en substances organiques (les kérogènes) qui ne sont ni plus ni moins que les précurseurs du pétrole.- Les « sables bitumeux » sont le mélange d’une forme semi solide de pétrole brut (bitume) avec du sable, de l’argile minéral et de l’eau.

Tout au long des siècles, les variations de pres-sion et de température recristallisent et défor-ment certaines roches sédimentaires ou mag-matiques qui par métamorphisme aboutissent à la formation de « roches métamorphiques ». Le métamorphisme est une transformation physico chimique des roches solides qui se produit dans la croute terrestre. il se situe entre la sédimen-tation et le magma. ici aussi leur transforma-tion dans le sous-sol provoque une schistosité qui donne un « schiste métamorphique ». Les schistes métamorphiques ne renferment pas

d’hydrocarbures. Parmi ces schistes, on trouve l’ardoise, le gneiss, le schiste…etc.

Quelques catégories de schistes intéressent particulièrement cet arti-cle. il s’agit des schistes sédimentaires et des sables bitumeux riches en pétrole et en gaz mais aussi des schistes contenant des roches mères nommées « schistes bitumeux » renfermant du kérogène.

Pétrole de schiste et kérogène contenus dans la roche

il ne faut pas confondre les gaz et pétrole de schiste piégés dans les failles sédimentaires avec le kérogène contenu dans la roche même. Les méthodes d’extraction sont différentes.

- Le pétrole de schiste se trouve dans des interstices sableux compris entre des couches épaisses argileuses et les sables bitumeux sont un vague mélange de pétrole, d’argile, d’eau et de sable. Ce pétrole piégé en profondeur dans le sol est très difficile à extraire. Son exploitation nécessite l’injection à forte pression d’un mélange d’eau et de pro-duits chimiques, ce qui est préjudiciable à l’écologie mondiale.

- riche en substances organiques, le kérogène ou « Oil Shale » est contenu dans une roche sédimentaire nommée « schiste bitumeux ». Pour faire simple, c’est du pétrole non fini qu’il faut chauffer. Deux méthodes d’extraction existent, celle des mines à ciel ouvert et les extractions internes. Dans les mines à ciel ouvert, on retire les cou-ches supérieures pour exposer le kérogène à l’air afin de le transfor-mer par la suite en le chauffant à 500°C. Mais les schistes bitumeux peuvent aussi être utilisés tel quel en les brûlant directement comme bas-combustible ou comme matériaux de base dans l’industrie. Pour

les extractions internes, la compagnie Shell ex-périmente un procédé nommé « retorting in situ » permettant de chauffer d’énormes volu-mes de roches par le biais d’importantes résis-tances électriques placées dans des puits verti-caux. Pour exemple, on rencontre des Oil Shale sur le site de greenriver aux Etats-unis. C’est là que le bât blesse ! Non content d’avoir puisé abondamment le sang noir de la terre, Homo su-per intelligentus va se substituer à la nature pour produire du gaz et pétrole de schiste. Comme nous l’avons vu dans la formation naturelle du pétrole, le kérogène contenu dans les schistes bitumeux a subi une longue pyrolyse naturelle pour se transformer en gaz et en pétrole. Et bien, Homo super intelligentus va lui faire subir une pyrolyse artificielle en le chauffant à 500 °C pour obtenir ce que la nature a mis des millions d’années à fabriquer, du gaz et du pétrole. Ouah, ça décoiffe !

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ENVIRONNEMENT

Décidément après avoir mis à mal les réserves de pétrole, l’homme n’a pas fini de se surpasser dans sa détermination à détruire la planète. Profit oblige ! Au vu de l’offre et de la demande à laquelle s’ajoute l’incertitude des conflits politiques mondiaux, le prix du précieux or noir flambe et le spectre du pétrole et gaz de schiste réapparaît.

La France et l’Île-de-France en ébullition

Sur le plan écologique, l’Île-de-France qui exploite depuis longtemps quelques gisements conventionnels de pétrole fait de nouveau parler d’elle. En effet la composition géologique de son sous-sol est propice aux gaz et pétrole de schiste. riche en futurs gisements, notamment en Seine et Marne, dans l’Essonne et dans les Yvelines, la région se retrouve dans la ligne de mire des écologistes qui craignent le pire. Avec un gisement potentiel près de la forêt de Fontainebleau, vingt demandes déposées et trois permis d’exploration acceptés, la situation semble sulfureuse.

Entachées de trois autres autorisations d’exploration accordées dans le Sud, bien d’autres régions de France sont concernées par l’épandage de cette nouvelle exploitation de gaz et pétrole de schiste. A tel point que la situation s’est vite médiatisée (heureusement) et les réactions contre ces exploitations se sont enchaînées, ce qui a fait bouger les choses. Et pour cause, dès février la ministre de l’écologie Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé vouloir retarder les explorations et la suspension des premiers forages explorateurs. Chose qui fut faite. A l’assemblée, le premier ministre a même donné son avis et s’est prononcé pour la suspension des autorisations.

« Michel HAVARD, député UMP du Rhône, a été nommé le 13 avril 2011 par la Commission du développement durable de l’Assemblée Nationale, co-rapporteur de la proposition de loi déposée par Christian JACOB, visant à abroger les permis de recherche des gaz de schiste et à interdire leurs explorations et leurs exploitations sur le territoire national. », tout en permettant « l’approfondissement des connaissances et évaluations scientifiques, à ce jour insuffisantes, concernant l’impact réel sur l’envi-ronnement, la santé et le climat de ces techniques et méthodes d’exploita-tion des hydrocarbures non- conventionnels. ». Discutées le 10 Mai der-nier en séance publique à l’Assemblée Nationale, toutes ces propositions initiées par Christian Jacob ont été adoptées à quelques nuances près. L’avancée est belle puisqu’elle signifie que les permis précédemment ac-cordés seront abrogés si les entreprises titulaires persistent dans la voie de la fracturation hydraulique. Elles ont par conséquent deux mois pour proposer une autre technique d’extraction sinon les autorisations seront abrogées. Comme le désiraient François Fillon et Eric Besson, la porte reste ouverte à une « exploitation propre des gaz de schiste. ». Mainte-nant, il reste aux sénateurs à faire de même, croisons les doigts..

La Chine, le Canada et les Etats-Unis à contre courant écologique

Exploitant depuis plusieurs décennies des schistes bitumeux et des sables bitumeux, notamment à Fushun et Maoming, et sous prétexte de faire face à sa croissance économique extrêmement rapide, la Chine poursuit une politique d’investissements dans l’exploitation de gaz et pétrole de schiste et de schiste bitumeux. Avec plus de trente milliards de m3 dis-ponibles, elle a ouvert en août 2010 un centre national de recherche sur le gaz de schiste et n’hésite pas à sécuriser ses installations. Des accords d’envergure ont même été conclus au Canada et aux uSA.

D’énormes quantités de ce nouveau pétrole se trouveraient sur le continent américain et notamment au Québec. Les Etats-unis pourraient multiplier par deux leur production d’ici 2030. Le Québec s’est lancé à fond dans l’aven-ture. Ce qui a entraîné un tollé général dans le pays. Très inquiets, les anti-gaz de schiste ne s’essoufflent pas. Même les ingénieurs doutent. D’après « ra-dio-Canada.ca », un sondage effectué par la firme Senergis indique que trois

ingénieurs sur cinq sont pour l’heure défavorables à l’exploitation des gaz de schiste au Québec.

Les gisements de schiste bitumeux et de sables bitu-meux sont nombreux dans le monde

Malheureusement le monde est loin d’être en reste dans ce type d’exploita-tion. Deux grandes catégories de gisements sont présentes dans le monde : Les schistes bitumeux et les schistes sableux emprisonnant du gaz et du pé-trole dans leurs mailles. Les schistes bitumeux sont des roches sédimentaires à grain fin contenant de la matière organique (kérogène). Les tentatives d’exploitation de ces réserves, très compliquées à entreprendre, ont connu des succès très limités. De nos jours, seuls la Chine, le Brésil, la Russie, l’Al-lemagne, Israël et l’Estonie utilisent les schistes bitumeux. Beaucoup plus faciles à exploiter par la très polluante technique de la fracturation, les sables de schiste bitumeux sont nombreux dans les sous-sol bien garnis du monde. Parmi eux, notons le Canada, les Etats-Unis, la Russie (avec pas moins de 80 gisements), la Suède, le Maroc, la Turquie, l’Estonie, la Syrie, la Thaïlande, Israël (avec un énorme gisement), la Jordanie, le Brésil, l’Australie…etc.

Conséquences pour l’environnement de l’extraction de gaz et pétrole de schiste

il n’y a pas photo, les pétroles issus de schistes de sables bitumineux d’origine sédimentaire sont les pétroles les plus coûteux et les plus pol-luants. L’extraction et la production de gaz et de pétrole provenant des couches de schiste est extrêmement énergivore et polluante. Elle consiste à fracturer en profondeur la roche renfermant l’hydrocarbure en injectant à très fortes pressions d’incommensurables quantités d’eau et de produits chimiques (10 à 15 millions de litres par puit).

Quant à la composition du liquide de fracturation, elle peut varier en fonc-tion des exploitants. Par exemple, une de celle utilisée au Québec est faite d’eau associée à du sable de silice flexible à laquelle s’ajoute toute une série de produits chimiques comme les polyacrimalides, l’isopropanol, triméthyloctadécylammonium, xylène sulfonate de sodium, hypochlorite de sodium, gomme de guar, huile de base à faible toxicité, amine quater-naire, monohydrate de nitrilotriacétate de trisodium, isopropanol, métha-nol, phosphate de tibutyl, hydrochloric acid. Et ce n’est pas tout, avec un rejet de CO2 cinq cent pour cent supérieur aux extractions classiques de pétrole, l’impact sur le climat est catastrophique. De plus, l’eau usée qui remonte à la surface peut entraîner avec elle de l’arsenic, du cobalt, du molybdène, de l’étain, du plomb, du zinc, du vanadium, du chrome, de l’aluminium… qui en cas de disfonctionnement ou de fissure de l’instal-lation peuvent souiller la nappe phréatique. Le recyclage est long, il coûte cher et fait une fois de plus appel à des produits chimiques. Et la santé ?

Le problème provient de la partie des eaux usées qui remontent à la sur-face et de la souillure des nappes phréatiques. Dans le meilleur des cas, ces eaux nocives décantent dans des stations d’épuration avant de se dé-verser dans les rivières pour aboutirent dans les robinets. Dans certains endroits des Etats-unis, la fracturation hydraulique a rendu l’eau imbu-vable. L’Agence fédérale de protection de l’Environnement s’inquiète du phénomène d’autant plus que certaines installations ne respectent pas toujours les normes de sécurité et sont dans certains cas hors-la-loi. Avec 93000 puits, le Texas constate une augmentation notoire de cas d’asthme chez des enfants vivant dans les régions voisines de ces exploitations.

Non aux gaz et pétrole de schiste

Injecter des produits chimiques dans les entrailles de mère nature, ce n’est pas cool pour la planète,

d’autant plus que 50% restent au fond.

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INFOS ENVIRONNEMENTALES

Selon un communiqué de presse du syn-dicat des énergies renouvelables, daté du 11 mai 2011, le groupe d’experts inter-gouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a présenté, lundi 9 mai 2011, un rapport qui : « conclut que près de 80% de l’approvisionnement mondial en éner-gie pourrait être assuré par des sources d’énergies renouvelables d’ici au milieu de ce siècle si l’effort est soutenu par des politiques publiques adéquates » (…).

Pour le GIEC, près de 80% de l’approvisionne-ment mondial en énergie pourrait être assuré par des sources d’énergies renouvelables.

Le service d’information de l’ONu explique que si nous arrivons à ces 80%, cela permettra de contenir l’augmentation de la température moyen-ne dans le monde en deçà de deux degrés Celsius au 21e siècle, confor-mément à l’objectif agréé par les pays dans les accords de Cancún. Le rapport indique que le potentiel pour passer d’une part de 13 % en 2010 à 80 % en 2050 existe bien. Dans ce potentiel on trouve : le solaire, les gisements, les éoliennes, la géothermie, l’hydraulique et la biomasse. Les 120 experts affirment que « le potentiel technique des énergies renouvela-bles dépasse la demande actuelle ». Ce n’est donc pas la disponibilité des ressources, mais les politiques énergétiques des Etats qui permettront ou non aux énergies renouvelables de prendre une place prépondérante dans

le mix énergétique mondial. En effet, même si certaines sont d’ores et déjà compétitives par rapport aux énergies fossiles, les énergies renou-velables ont encore, pour la plupart et presque partout dans le monde, besoin de soutiens publics pour se développer et diminuer leur coût grâce à des avancées technologiques et de larges marchés. L’union européenne, sous Présidence Française s’est engagée, dans la voie préconisée par les experts du GIEC en se fixant un premier objectif de 20 % d’énergies re-nouvelables en 2020. Notre pays a été plus loin, avec le grenelle de l’en-vironnement, en se dotant d’une loi qui porte à 23 % notre consommation d’énergies renouvelables à cet horizon.

Le Syndicat des énergies renouvelables

Il regroupe 550 adhérents, représente un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros et plus de 80 000 emplois. Elle est l’organisation professionnelle qui rassemble les industriels de l’ensemble des filières énergies renouvelables : biomasse (FBE), bois, biocarburants, éolien (FEE), énergies marines, géothermie, hydroélectricité…

Jean-Louis BAL, Président du Syndicat des énergies renouvelables, rappelle que : « Le Grenelle de l’environnement a permis une prise de conscience réelle des enjeux liés au réchauffement climatique et a im-pulsé une dynamique en faveur des énergies renouvelables, qu’il s’agit désormais d’entretenir et d’amplifier, comme le recommande le rapport du GIEC ».

Sources : Syndicat des énergies renouvelables

Pour en subir parfois les conséquences, nos compatriotes qui vivent en Polynésie connaissent bien le phénomène Niña. Alors qu’est-ce qu’une Niña, comment ça fonctionne ? L’augmentation de l’intensité des alizés déplace les eaux chaudes équatoriales de surface de l’océan Pacifique central et ouest vers l’Asie. Il s’en suit une remontée à la surface des eaux froides situées coté Amérique du Sud et une augmen-tation des eaux chaudes coté Océanie et Australie. Ces eaux chaudes s’évaporent et charge l’air en humidité. Cette humidité concentre des fortes pluies vers l’Océanie et l’Australie. Mais ce n’est pas tout, le phénomène Niña provoque aussi un renforcement des cyclones dans les Caraïbes et du froid en Amérique du Nord avec une sécheresse en Amérique du Sud.

Selon un communiqué de presse de « itinéraire éco 3 », la démarche en-vironnementale de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur se félicite de l’arrivée en avril 2011 de 12 nouveaux hébergements engagés dans un élan écologiste. Ces éco-hébergements viennent rejoindre les 52 struc-tures déjà existantes. Proposé par le réseau des Chambres de Commerce et d’industrie de PACA, ce programme dénommé « itinéraire éco 3 » est soutenu par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’ADEME et l’union Européenne. L’idée est belle, elle est ouverte aux hébergements touristiques des 6 départements de la région.Depuis septembre 2010, l’initiative a déjà conquis 32 hôtels, 23 cam-pings, 4 gîtes-chambres d’hôtes et 5 résidences de tourisme. Ces 64 en-treprises suivent à ce jour « l’itinéraire éco 3 » qui s’articule autour de trois points essentiels qui consistent à atteindre les objectifs suivants : - Prendre soin de la planète en réalisant des économies de consommation d’eau et d’électricité tout en gérant de façon écologiste les produits d’entretien.

- Être en accord et en phase avec la régle-mentation environnementale.- Tout faire pour obtenir un label environ-nemental reconnu, Ecolabel Européen, green globe, Hôtels au Naturel, Clef Verte qui sera un atout commercial important.

Le programme opérationnel proposé consis-te à apporter une aide aux établissements pour leur faciliter la mise en place d’une démarche environnementale tout en les ac-compagnant jusqu’au label. Les profession-

nels engagés sont tout d’abord conseillés dans le choix du label le mieux adapté à leur entreprise, puis formés à l’utilisation d’un outil d’auto-dia-gnostic en ligne, leur permettant d’évaluer leurs performances environ-nementales au regard de l’écolabel choisi. Chacun bénéficie d’un suivi individuel par un consultant expert en environnement, d’une aide à la constitution du dossier de candidature au label, d’ateliers de travail col-lectifs et d’une promotion de son action auprès de la presse nationale, ré-gionale et spécialisée.

Venez nous rejoindreOuvert à tout professionnel de la région PACA (hôtelier, gestionnaire de camping, de résidence de tourisme, de gîte ou de chambre d’hôte), ce dispositif est limité à 105 participants.

Date de clôture des inscriptions : fin 2011.Tarifs : de 450 à 800 € TTC suivant la taille et le type d’établissement, durée de l’accompagnement : 18 mois. Infos : http://www.itineraire-eco3.com et CCi du Var : [email protected]

La CCI du VarPilote du programme itinéraire Eco3, la CCi du Var a très tôt incité les professionnels du tourisme varois à se tourner vers une gestion plus res-ponsable de leur entreprise. riche de 7 ans d’expérience, elle s’est po-sitionnée fin 2008 pour mettre en place cette démarche régionale axée sur les nouvelles attentes des professionnels : obtenir une marque de reconnaissance de façon à valoriser leur choix auprès de leur clientèle.

Sources : CCI du Var

GIEC et énergies renouvelables

NIÑA, comment ça fonctionne ?

Tourisme durable, la région PACA à l’honneur

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BIO

Oui, chez Bio c’ Bon, on aime la nature ! La qualité de la vie passe par des produits sains qui respectent la santé et par le respect des hommes qui produisent ces denrées. Pour Bio c’ Bon le savoir faire des producteurs, la revalorisation des terroirs et la préservation des économies locales sont les bases d’un concept, fondateur d’équilibre et de bien-être. rester humble face à la nature, au vivant et aux ressources naturelles est une préoccupation majeure. Dans les magasins de l’enseigne, on croit en ces principes et on s’engage. Pour preuve, la mise en œuvre concrète d’une politique d’acces-sibilité que le consommateur retrouve à chaque instant.

Nous avons rendu visite à ces magasins

La clarté, l’agencement des magasins et la bienveillance du personnel nous mettent immédiatement à l’aise. une rapide sensation de bien-être nous donne l’envie de découvrir les produits. On se sent chez soi. L’ambiance est chaleureuse. Les légumes de qualité respirent la fraîcheur. Et, cerise sur le gâteau, les employés sont particulièrement attentionnés, respectueux et volontaires. Besoin d’un conseil ou de l’avis d’un naturopathe, pas de problème, il suffit de demander. On ne se sent pas un simple client mais un être qui partage avec Bio c’ Bon les mêmes passions que sont l’amour de la terre, le respect de la filiale bio et l’envie de bien se nourrir.

Les paniers Bio

ils sont somptueux et d’un prix abordable. Lors de nos vi-sites la richesse de ces paniers de saison a attiré notre at-tention. Nous avons perçu au travers de leur fraîcheur et de la qualité de leur composition toute une volonté de partage associée à un désir de bien faire. Le panier de fruits et lé-gumes de saison à 10€ fait environ 4kg et se démarque sur deux points essentiels : il ne contient que des produits de consommation courante et ne cache pas de légumes oubliés ou d’autres produits marginaux. De plus, il est disponible tous les jours sans réservation. On perçoit à travers ce pa-nier le réel engagement de Bio c’ Bon envers le consomma-teur et la nature.

Un gage de bien vivre, le choix

Bio c’ Bon, dans le souci de vous bichonner, a mis en place un bon approvisionnement journalier en fruits et légumes de saison, en pains frais variés, en fromages à la coupe, en plats traiteur et en viande (au magasin Lecourbe). Préoc-cupé par le bien-être de ses clients, le choix des produit est mis en avant avec un bar à vrac (céréales, fruits secs, bis-cuits...) pour acheter la quantité que l’on souhaite sans payer l’emballage, un large assortiment de produits frais, dont de nombreuses spécialités sans lait de vache (brebis, chèvre, soja, etc.), une cave à vin, toute l’épicerie salée et sucrée, un rayon bébé (nutrition, soin du corps et hygiène), des pro-duits sans gluten et sans sel, un espace bien-être, un rayon compléments alimentaires bébé, enfant et adulte, des bois-sons, des éco-produits et enfin un conseil sur tous ces pro-duits relayé par nos vendeurs et nos naturopathes !

Bio c’ Bon, des magasins qui aiment la vie.

Bio c’ Bon Les Lilas56 rue de Paris 93260 Les Lilas

Tél. : 01 43 60 41 30 Lundi au samedi : 10h-20h

Dimanche : 10h-13h

Bio c’ Bon Lecourbe18-24 rue Lecourbe 75015 ParisTél : 01 45 67 08 56 Lundi à vendredi : 10h-20h Samedi : 9h-20h Dimanche : 10h-13 h

Le magasin Sèvres-Lecourbe s’est agrandi et propose désormais toute une gamme d’équipement de cuisine (casseroles et poêles en inox et en fonte), d’ustensiles éco-logiques en bois, de peintures naturelles, de textiles pour les bébés et la maison en coton bio avec en plus une papeterie recyclée, une librairie et un coin jardinage.

Bio c’ Bon St-Lambert2 rue Saint-Lambert 75015 ParisTél. : 01 45 54 43 05 Lundi au samedi : 10h-20h

Bio c’ Bon Acacias46 rue des Acacias 75017 ParisTél. : 01 40 68 73 08 Lundi au samedi : 10h-20h

Bio c’ Bon Parmentier52 avenue Parmentier 75011 ParisTél. : 01 43 55 59 22 Lundi au samedi: 10h-20h Dimanche: 10h-13h

Bio c’ Bon Levallois64 rue Rivay

92300 Levallois-PerretTél. : 01 40 89 04 91

Lundi au samedi : 10h-20h Dimanche : 10h-13h

Bio c’ Bon Montrouge6 rue Georges Messier

92120 MontrougeTél. : 01 46 54 25 00

Lundi: 15h-20h Mardi au samedi: 10h-20h

Dimanche: 10h-13h

Bio c’ Bon Balard80, rue Balard 75015 Paris


Bio c’ Bon Vincennes127 rue de Fontenay 94300 Vincennes


Dimanche : 10h-13h

Les magasins

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L’univers nous a donné un havre de beauté en nous offrant une magnifique demeure, notre terre. Elle est bien plus qu’une maison. Petit a petit, comme une future maman timide, elle a commencé par donner vie aux éléments (air, eau, terre, molécules..). Puis, elle a engendré la diversité de la vie. Et, au fils des longues années de l’évolution, elle a choisi de nous mettre au monde. C’est notre mère protectrice.

Que fait-t-on pour la remercier ? Nous la saccageons petit à petit. Etonnant comme réaction, non !

Pourtant, elle est patiente. Elle subit sans vraiment broncher. Cer-tes, de temps en temps, elle nous rappelle à l’ordre avec quelques catastrophes météorologiques qui sonnent comme le glas de l’aver-tissement suprême. Mieux vaut l’écouter et réagir vite en espérant qu’il ne soit pas trop tard. Ci-dessous, chapitre après chapitre, nous allons montrer du doigt les énormes dégâts que nous lui avons in-fligé en espérant qu’il y aura une prise de conscience collective.

Le pillage de la terreNous lui prenons tout, jusqu’à ses entrailles (eau, nourriture, minerai, gaz, pétrole …). Ses richesses sont gaspillées de façon grossière et inéqui-table. Les pays pauvres manquent de tout pendant que les pays riches gaspillent. Non contents de piller notre mère nourricière, nous la polluons sans vergogne. La terre devient une poubelle. Terre, eau et mer, nous dé-truisons tout. Les forêts vierges deviennent les meubles des riches. Elles sont remplacées par des palmiers à huile d’Afrique (huile de palme), par des élevages de bovins destinés aux pays industrialisés, par des cultures d’agro-carburants et par des cultures transgéniques. Sommes-nous rai-sonnables d’agir de la sorte ?

Les agro-carburants et la déforestationLa stupidité humaine a quasiment épuisé les ressources actuelles de pé-trole. Aussi sous prétexte de remplacer le pétrole, des millions d’hectares de cultures nourricières sont détruits au profit de cultures à biocarburant. il faut 240 Kg de maïs pour produire une cinquantaine de litres d’agro-carburant. A la place, on aurait l’équivalent nutritionnel d’un an de nourri-

ture pour un enfant. Dans le monde, pas moins de 850 millions d’indivi-dus souffrent de la faim. Sommes-nous obligés de vider les assiettes des plus pauvres pour remplir nos réservoirs d’essence ? D’autant plus qu’avec les récents problèmes climatiques le prix des céréales ali-mentaires ne cesse de croitre. La déforestation écorche la terre. La forêt amazonienne rapetisse de jour en jour. La Malaisie et l’indonésie

déforestent à outrance. A la place, elles produisent à elles seules 80% des quantités d’huile de palme mondiale. Cette déforestation tue la vie animale et végétale. Les habitats des animaux sont détruits ce qui entraîne souvent leur mort. Le drame des orangs-outans qui dépérissent pour que les riches se gavent d’huile de palme ne peut pas nous laisser indifférent. La biodiversité végétale est tout simplement ravagée.

Les gaz à effet de serreMalgré les réticences de certains, le rôle prédominant des rejets industriels du CO2 dans le réchauffement climatique est maintenant admis. Les gaz à effet de serre sont représentés par la vapeur d’eau, le CO2, le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (NO2), l’ozone (O2), les hydrofluorocarbu-res (HFC), les perfluorocarbures et l’hexafluorure de souffre (SF6). Les activités industrielles et les transports répandent abondamment du CO2 dans l’atmosphère. A tel point qu’il est le premier gaz à effet de serre émis. Ce n’est pas tout, l’élevage à outrance, nécessaire pour satisfaire les be-soins grandissants des pays riches en viande, dégage dans l’air des doses considérables de CO2 expulsées par la respiration des animaux et aussi

ÉCOLOGIE

du méthane produit par le système diges-tif des ruminants. Ce surplus global des émissions de gaz à effet de serre a pour conséquence directe l’augmentation de la température de la planète. Nous avons longuement parlé dans nos précédents numéros des conséquences dramatiques d’une augmentation supérieure à 2°C de la température planétaire. On aurait, une accélération de la fonte de la banquise, une augmentation significative du ni-veau de la mer, des raz-de-marée, une sécheresse globale, des inondations, un manque d’eau et de nourriture, des dé-placements massifs de populations, un massacre de la biodiversité… etc.

Les OGM et pesticidesNon contents de polluer la planète, nous osons même modifier la généti-que des « vivants » qui nous entourent et qui nous nourrissent. Les OgM augmentent l’usage des pesticides et ne règlent ni la pauvreté ni la faim dans le monde. Outre le fait que nous les consommons, ces molécules chimiques contaminent les sols et les nappes phréatiques. Elles nous em-poisonnent petit à petit et souillent notre belle demeure, la terre. Le Panel OgM, pesticides et probablement les ondes magnétiques détruisent les abeilles. Nous avons besoin des abeilles pour la pollinisation et la trans-mission de la vie. Non seulement les OgM et les pesticides salissent notre planète, mais ils ont une incidence sur notre devenir. Les conséquences sont graves, infertilités, maladies, cancers…

La biodiversité en dangerPlus de biodiversité, plus d’hommes ! Le manque de pollinisation, le ré-chauffement climatique, la fonte de la calotte glacière arctique, les séche-resses, les inondations successives, les marées noires, les pollutions des rivières et des océans, la déforestation, (la liste est longue)… agissent comme des petites bombes sur la biodiversité. Les conséquences sont déjà là. La moitié des 35000 espèces animales et végétales recensées en France est menacée. La fonte de la banquise décime les ours blancs et bien d’autres espèces. La sécheresse et le changement climatique provoquent la mort de nombreux animaux dans le désert. La déforestation mondiale tue tout sur son passage et va même jusqu’à nous asphyxier. L’Amazonie n’est-elle pas le poumon de la terre ? Concernant la chasse et la pêche, le manque de réglementation et la non application des règlements existants détruisent à jamais certaines espèces et vident les océans.

La pollution chimique et la radioactivitéL’eau, les océans, l’air, le sol et le sous-sol sont de plus en plus soumis aux pollutions chimiques diverses d’origine humaine ou animale (nitra-tes, chlorures, contaminations bactériennes des eaux usées) mais aussi d’origine agricole (pesticides, insecticides, fongicides …), industrielle (déchets industriels, particules, fumées etc.), automobile sans oublier les marées noires et les accidents nucléaires. Tchernobyl et Fukushima nous l’ont montré, nous ne devons pas jouer avec l’atome. D’autant plus que d’autres solutions moins dangereuses existent vraiment.

Que fait-t-on à la planète ?

Homme s’il te plaît arrête de détruire ta planète.

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FLASh INFOS

Dans un décor cosy et apaisant les délices de la bio vous attendent. Oui, j’ai bien dit délices, à commencer par les macarons bio aux saveurs parfaites que l’on peut déguster à toute heure de la journée. Ensuite, on ne sait plus par où commencer tellement le choix est attractif. Pour les repas de midi,

des petits plats bio spécialement préparés pour vous attendent vos papilles gustatives, surtout si elles aiment l’excellence ! Les

après-midi sont aussi à l’honneur avec des boissons chaudes raffinées dont 18 variétés de thés bio, des cocktails de jus de fruits pressés riches en vitamines, des pâtisseries à vous couper le souffle et bien d’autres surprises. Bien entendu, Sylvie, l’adorable patronne cuisinière, attache une importance

toute particulière à la qualité des denrées alimentaires bio qu’elle sélectionne et choisit personnellement. ingrédients en

main, elle peut alors se mettre au travail, laisser agir son talent et composer des recettes où originalité et goût se marient à merveille.

ici, on est au bal des saveurs et Sylvie s’emploie à les faire danser avec des compositions particulières de soupes fraîches, des succulents plats du jour, des tartes aux mille parfums, des quiches originales, des desserts hors normes et pour les pressés des sandwichs peu communs, le tout bio et fait maison. il ne vous reste plus qu’à vous installer et déguster tout en prenant soin de vous grâce aux vertus alimentaires des aliments bio choisis.

Petit clin d’œil au passé, autrefois un restaurateur était bien plus qu’un simple aubergiste, il restaurait au sens propre du terme. C’est-à-dire qu’il permettait à une personne de se reconstituer énergétiquement parlant par les bienfaits de sa cuisine. Sylvie a su retrouver cet esprit et s’emploie à l’appliquer dans sa cuisine.

Dans sa passion, notre cuisinière ne s’arrête pas là, elle compose sur commande des pâtisseries aux formes 3D de votre choix (Bateaux, Chalets…) et donne des cours de macarons.

Pour notre passionnée de cuisine bio la démarche consiste à proposer l’excellence culinaire à des prix abordables avec des menus allant de 9,90 € à 14,50 €. Avant de partir pensez à commander votre panier bio (3Kg) spécial Sylvie à neuf euros.

Adresse : 47, rue de Laborde - 75008 Paris. Métro : Saint-Augustin - Miromesnil.Internet - Blog : http://Bio-Sphere-Cafe.blogspot.com Tél : 01 42 9345 58

Dans le troisième arrondissement de Paris, juste à côté du Conservatoire des Arts et Métiers, un nouveau lieu dédié aux « Thérapies de Bien Être » vous attend. L’authenticité, la sérénité de l’endroit nous ont agréablement surpris. L’atmosphère est calme et douce, ce qui favorise la détente et le ressourcement. L’association de thérapeutes Aster qui gère le lieu vous propose en plus de ses activités la possibilité de louer deux salles pour vos stages, soins, cours, conférences, concerts et expositions temporaires. Alors rejoignez-nous !

Très sympathique, la responsable de l’association saura vous écouter et vous renseigner en fonction de vos aspirations.

N’hésitez pas à téléphoner (06 16 32 38 71) ou à vous rendre sur www.asterzen.com pour découvrir l’association ainsi que les différents stages et activités qui vous sont proposées.

Adresse : 70 rue du Vertbois - 75003 ParisMétros : Arts et Métiers, république, Temple, réaumur Sébastopol, Strasbourg Saint Denis...

La pollution ne nous ménage pas, elle pénètre notre corps tout entier et atteint même nos cheveux. Alors ne les martyrisons plus et optons pour de magnifiques colorations bio. Dans le treizième arrondissement, un salon de coiffure

prend soin de vous, de votre cuir chevelu et de vos cheveux. L’accueil est nature et sympathique, on se sent de suite à l’aise et nos cheveux frétillent d’avance du bien-être que l’on va leur procurer. Alors dans la détente, installez-vous dans les confortables fauteuils et laissez-vous chouchouter.

Le conseil et le choix de la coiffure

Chez Biocoiff votre beauté est à l’honneur et le choix de la coiffure

et de la couleur qui vous embellit est une priorité. La complicité qui se crée avec la personne qui vous chouchoute va vous permettre de trouver le look qui vous convient le mieux. Le cas échéant, un logiciel de visagisme Cybhair Vision peut vous aider au travers de simulations de coiffures et de couleurs (plus de 300 possibilités).

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Elle se déroule en trois temps. Tout d’abord la phase shampooing à base de plantes qui prépare votre cuir chevelu à recevoir la teinture. La base lavante du shampooing choisi nettoie et hydrate vos cheveux en douceur tout en leur donnant brillance et vitalité. Puis on passe à la phase de détoxication des cheveux qui se fait grâce à un masque d’argile. Et enfin, on arrive à l’étape de la coloration végétale naturelle bio et à l’application du soin fixateur de couleur. Les résultats obtenus sont superbes, vos cheveux resplendissent et respirent la santé.

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Bio Sphere Café (Paris)

Espace AsterZen

Biocoiff Paris 13ème

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Situé en plein cœur d’un parc ardéchois arboré de 100 hectares, un centre d’accueil hors du commun vous attend, le Domaine du

Taillé. Les pierres et les bois qui façonnent cette bâtisse se noient dans la beauté d’une Ardèche méridionnale où senteurs, végétation et paysages embellissent l’âme. ici, tout est propice à votre épanouissement et l’architecture du lieu qui allie tradition et modernité s’est attachée à épouser les dénivelés du paysage. Venez découvrir le jardin Zen parsemé de buis, d’azalées, d’arbousiers, de camélias et d’érables. Cerise sur le gâteau, dès le mois de juin, vous pourrez apprécier la piscine naturelle construite à même le rocher dans son écrin de plantes aquatiques. Vos

stages de yoga, d’arts martiaux et autres se dérouleront dans une atmosphère propice à l’éveil. Ouvert du 15 mars au 15 décembre le site est accessible à tous. De la villégiature de prestige aux stages et séminaires d’entreprises, le domaine est là pour vous accueillir. repos et ressourcement seront au rendez-vous avec à votre disposition : une bibliothèque, une salle de 55m², un dojo de 200m², une aire de tir à l’arc, 3 chambres à deux lits, 22 chambres individuelles, 7

chambres «couple», 12 chalets individuels, 2 chalets «couple», 3 tentes traditionnelles à 2 places, 2 suites et 2 appartements. Voilà un an qu’au Domaine du Taillé tout a été mis en œuvre pour obtenir l’écolabel Européen. Et bien c’est chose faite, le Domaine du Taillé est heureux de vous annoncer qu’il a été reconnu par l’AFNOr comme le premier centre d’accueil spécialisé en développement personnel en France, écolabellisé !

Renseignements : Jean d’Aulan - Domaine du Taillé - 07 200 VESSEAuX Tél : (33) 04 75 87 10 38 - Email : domainedutaillé@wanadoo.fr

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Stages et ressourcement au Domaine du Taillé

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PLANETE Actualités

ProkiticComplexe lyophilisé micro-encapsulé et gastro-résistant de choux, de radis noir, d’ail fermenté et de lactobacillus de KimchiComplexe probiotique végétalConfort intestinalIdéal pour les intolérances au lactose

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ET DE LEURS FLORES PROBIOTIQUES

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SANTÉ NATURELLE

Les Probiotiques sont des micro-organismes vivants (bacté-ries, levures…) existant dans certains produits alimentaires ou compléments alimentaires qui lorsqu’ils sont ingérés en quan-tité suffisante agissent positivement sur la flore microbienne déjà présente de l’organisme et sont bénéfiques pour la santé. Certaines substances alimentaires ont la particularité de nour-rir un groupe particulier de micro-organismes ayant élu domi-cile dans l’intestin, on les nomme prébiotiques. Souvent consti-tués de polysaccharides non amidonnés et d’oligosaccharides peu digérés, ils favorisent le développement et la croissance.

Un peu d’histoire

Une centaine d’année auparavant, en 1907, un éminent scientifique ukrainien professeur à l’institut Pasteur de Paris, Elie Metchnikoff (1845 - 1916), constate que les bactéries produisant de l’acide lactique offrent bon nombre de faveurs à la santé. Cet éminent immunologue, prix Nobel et découvreur de la phagocytose par les globules blancs, travaille sur l’auto- intoxication des intestins et sur le vieillissement qui s’en suit. il s’aperçoit qu’en remplaçant les microbes intestinaux nocifs (tels que les clostridium) par des microbes utiles, on peut annihiler ce vieillissement intestinal et voir même allonger la vie. Puis en 1917, Al-fred Nissle, un médecin allemand intrigué par un sous-officier épargné par une épidémie de gastro-entérite sanguinolente à schigella a l’idée d’analyser les selles de ce dernier. il y trouve une souche non pathogène d’Escherichia coli qu’il prendra soin d’utiliser avec brio par la suite pour traiter les infections gastro-intestinales à salmonelles et schigella. C’est alors qu’Henry Tissier de l’institut Pasteur isole une bactérie, le bifidobacterium bifidum, tout en soulignant qu’elle prédomine dans les intestins des bébés nourris par allaitement. il insiste sur les avantages cliniques des traitements par des bifidobactéries dans la diarrhée des nourrissons. Au fil du temps le phénomène « bonnes bactéries intes-

tinales » s’estompe pour ressurgir dans les années 1950 avec le terme de « Probiotiques » qui s’oppose au terme d’antibiotiques. Les médecins de l’époque ont mis un certain temps à s’apercevoir que les antibiotiques détruisent autant les bonnes bactéries intestinales qui nous protègent que les bactéries pathogènes. ils s’aperçoi-vent alors que la prise de Probiotiques

maintient le bon équilibre intestinal lors d’un traitement par des anti-biotiques. Aujourd’hui les recherches vont bon train et les Probiotiques nous surprennent chaque jour.

Un peu de physiologie

Les humains naissent exempts de tout germe saprophyte ou pathogène, on dit qu’ils sont axéniques. Puis en quelques jours, une flore micro-bienne spécifique se développe et s’organise tout le long du tube diges-tif. C’est ainsi que chez l’adulte 10 puissance 14 bactéries appartenant à plus de 300 espèces différentes se retrouvent dans le tube digestif. Parmi ces centaines de milliers de milliards de bactéries différentes, seulement 30 à 40 espèces forment 99 % de la flore du corps humain. Au niveau de l’estomac, la flore est rare, seules quelques bactéries ca-pables de résister à un tel milieu acide subsistent. Ensuite, plus on avan-ce dans l’intestin, plus la flore microbienne (majoritairement anaérobie) augmente progressivement pour devenir très abondante dans le colon. Installée en permanence dans l’intestin, cette flore intestinale micro-bienne qui nous veut du bien est autonome et capable de se multiplier. Les fonctions de la flore sont multiples : elle a un rôle physiologique en permettant les fermentations et elle agit sur le plan anti-infectieux en faisant barrière à la colonisation par des micro-organismes pathogè-nes. La résultante pour l’organisme est globalement positive mais dans

Probiotiques et Prébiotiquescertains cas, des dérèglements aux effets néfastes de la flore intestinale peuvent induire des maladies désagréables.

L’action des Probiotiques

Théoriquement, les Probiotiques ingérés en quantité suffisante sont capables de contrer la prolifération des micro-organismes nuisibles à l’origine de nombreux désagréments (diarrhées infectieuses, vaginites, etc.). Ils contribuent également au meilleur fonctionnement de l’intestin et à la digestion des aliments. A savoir que le bon état général de l’or-ganisme est lié au fonctionnement de l’intestin. De fait, de nombreux laboratoires à travers le monde cherchent à mieux comprendre les mé-canismes inhérents à l’action bénéfique des Probiotiques. L’INRA en fait partie et s’emploie à élucider ces mécanismes. Depuis plus de 10 ans, les chercheurs de l’unité de neurogastroentérologie et nutrition de l’iNrA concentrent une partie de leur énergie sur le rôle de l’ali-mentation dans les douloureux phénomènes inflammatoires digestifs. Leurs travaux ont permis une meilleure compréhension des mécanis-mes de l’action des prébiotiques. Lactobacilles et Bifidobacterium sont

les deux plus importantes espèces de bactéries produisant de l’acide lactique présentes sur le marché des Probiotiques alimentaires. Concernant « Lactobacil-lus farciminis », une bactérie naturelle-ment présente dans certains aliments, les résultats sont là. Les chercheurs se sont aperçus que, chez un rat présentant une inflammation associée à une distension colique, l’administration sur plusieurs jours de « Lactobacillus farciminis » soulage ses douleurs. Lactobacillus far-ciminis, possède la capacité de produire du monoxyde d’azote (NO) in vitro. Les travaux des chercheurs de l’iNrA ont

mis en évidence que l’effet anti-inflammatoire observé vis-à-vis d’une colite expérimentale est essentiellement due à des mécanismes liés à la libération dans le colon de NO par la bactérie Lactobacillus farciminis. Dans leur lancée, ils ont poursuivi leurs travaux sur les effets de Lac-tobacillus farciminis dans la réponse immunitaire et sur l’entérocyte. Constatant qu’un stress important provoque une hausse de la perméabi-lité intestinale accompagnée d’une douleur colique chez le rat, les cher-cheurs de l’iNrA ont démontré que la bactérie diminuait la contraction du cytosquelette intracellulaire, via une inhibition de la chaîne légère de myosine (MLC). Phénomène qui a pour conséquence de réduire l’augmentation de la perméabilité intestinale. En allant plus loin, ils ont constaté que l’administration orale de Lactobacillus farciminis dans différents modèles inflammatoires digestifs faisait baisser les taux de cytokinines pro-inflammatoires et favorisait la production de cytokini-nes anti-inflammatoires. Chose qui démontre un effet immunomodu-lateur local de Lactobacillus farciminis. Bien d’autres travaux promet-teurs sont en cours dans le monde. L’action bénéfique des Probiotiques sur les intestins semble de plus en plus évidente, ils régénèrent, protè-gent et stimulent la flore intestinale. Ils empêchent aussi l’adhésion des bactéries pathogènes aux parois intestinales, tout en prenant leur place.

Probiotiques et intolérance au lait

On estime que 45 à 50% de la population Française est sujette à l’intolérance au lait et à ses dérivés avec les inconvénients gastro-intestinaux que cela entraîne. Certaines colonies de Probiotiques, si bénéfiques à la sphère gastro-intestinale et à l’immunité sont sou-vent issues de la fermentation du lait (lactobacilles et bifidobacté-ries). Elles sont en fait des dérivés du lait. Heureusement, il existe des Probiotiques qui ne sont pas issus du lait mais d’autres denrées fermentées comme le chou, etc. Ouf !

Docteur Jean Pierre Willem

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SANTÉ NATURELLE

L’importance de l’iode Le 26 avril 1986, et oui, déjà 25 ans ! L’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl explose et projette dans l’air un nombre inconsidérable de particules radioactives qui forment très rapidement un nuage. L’intensité de l’explosion fut tellement forte qu’elle dépassa de 90 fois celle d’Hiroshima. Les autorités n’ont pas su mesurer immédiatement l’ampleur de la catastrophe et ont attendu trois longues journées pour informer la planète. Pendant ce temps la radioactivité s’en est donnée à cœur joie et a envahi l’Europe. Les populations ukrainiennes mal informées ont tardé à être évacuées. Des comprimés d’iode (iodure de potassium) leur ont finalement été distribués. Sans doute un peu tard car pour que l’iode saine soit efficace, elle doit saturer et protéger la thyroïde immédiatement ou au plus tard dans les 36 heures qui suivent la contamination. La protection est efficace à 100% dans les 6 heures qui précèdent la contamination. D’où l’intérêt d’être prévenu à l’avance ou très tôt (lorsque cela est possible bien entendu). Une heure après, le taux d’efficacité passe à 90 %, deux heures plus tard il est de 80% pour tomber à 50% dans les cinq heures qui suivent. Nous insistons sur la rapidité de la prise d’iode non radioactive parce qu’une fois fixé à la glande, l’iode radioactif est indélogeable. Souvenez-vous, à l’époque on nous avait menti sur le passage du nuage radioactif au-dessus de notre territoire. Merci pour nos thyroïdes ! A certaines doses, l’irradiation de la thyroïde est extrêmement dangereuse et peut aller du simple nodule, au goitre jusqu’au cancer. La dangerosité dépend de plusieurs facteurs comme l’intensité de l’irradiation, le temps d’inhalation, la charge thyroïdienne en iode au moment des faits (les carencés sont plus exposés) et la masse de la thyroïde. Les petites masses thyroïdiennes comme celles des enfants sont très exposées. Les femmes pour des raisons hormonales sont aussi très sensibles à cette irradiation.

Le rôle de l’iode dans la thyroïdeL’iode permet le bon fonctionnement de la thyroïde. La dose journalière recommandée quotidienne est de 150µg à 200µg.

il entre dans la fabrication des hormones thyroïdiennes, notamment T3 et T4. Histologiquement, la thyroïde est constituée de nombreux follicules qui sont en quelque sorte les unités fonctionnelles de la glande. Agencées en un épithélium uni stratifié, les thyréocytes, cellules situées autour de ces follicules , oxydent l’iodure provenant du sang en iode et biosynthétisent de la thyroglobuline. Puis, il va y avoir iodation cytoplasmique de la thyroglobuline fraîchement fabriquée. Ensuite, près de la membrane folliculaire, côté extérieur, la thyroglobuline iodée va établir les liaisons suivante : T1 + T2 = T3 et T2 + T2 = T4. C’est alors que par endocytose le tout re-rentre dans la cellule pour former un lysosome qui grâce à des enzymes appropriées va séparer la T3 et la T4 de la thyroglobuline. T3 et T4 pourront ainsi être envoyées dans le sang. Bien entendu, le fait de prendre de l’iodure de potassium, en cas de menace nucléaire, évite que de l’iode radioactive vienne se fixer sur la glande et provoque à terme une pathologie ou un cancer. L’iode radioactif est alors éliminé dans les urines.

Où trouve-t-on l’iode ?Dans le sel de cuisine iodé, dans le sel de l’Himalaya, dans la canneberge, dans les poissons blancs (aiglefin, cabillaud..), dans les farines blanches de poisson, dans les crustacés (huîtres crues, crevettes…), dans les viandes, dans les céréales et le pain, dans les haricots et surtout les haricots blancs, dans les fraises, les mûres, les groseilles… etc. Pour mémoire, le sel iodé a été enrichi en iode au début du 20ème siècle afin d’éviter les problèmes thyroïdiens et de lutter contre le crétinisme (retardement de la croissance et attardement mental) dû au manque d’iode qui sévissait à l’époque dans certaines campagnes et montagnes reculées.

Difficile d’évaluer les dégâts du nuage sur la santé.L’apparition des troubles thyroïdiens n’est pas immédiate. Elle se fait dans le temps en fonction de différents facteurs comme le taux de contamination, la masse de la glande, le taux de saturation en iode et l’état général de la glande au moment des faits. La

période d’incubation peut varier de 5 à 35 ans. Il est par conséquent fortement difficile d’affirmer que l’apparition d’un nodule cancéreux (ou non) est due au passage du nuage chargé en iode radioactif de Tchernobyl. C’est sur ce point précis que jouent les différents organismes qui émettent des réserves à indemniser les victimes de la catastrophe. Les enfants, les femmes (pour des raisons hormonales) et les fœtus (dès trois mois) ont été plus exposés que les autres. Bref, aujourd’hui encore, de nombreuses personnes se battent pour faire reconnaître leurs pathologies et des actions de reconnaissance sont en cours.

Et pourtant, la prévention était simpleIl fallait agir sur deux axes :

1/ Administrer des comprimés ou des ampoules d’iode sain immédiatement après l’explosion aux doses suivantes : 100mg pour les adultes, 50mg en-dessous de treize ans et 25mg en-dessous de huit ans. Fallait-il encore que l’on soit informé du passage du nuage chargé d’iode radioactif.

2/ Eviter les aliments sensibles à la contamination comme les végétaux, le lait animal parce que l’herbe qu’ils broutent a pu être contaminée…

A l’heure de Fukushima, souvenons-nous de Tchernobyl et de nos thyroïdes.

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Qu’en est-il de Fukushima ?Le 11 Mars 2010, le drame du Japon a plus que fortement endommagé la centrale nucléaire de Fukushima. Des explosions d’hydrogène se sont produites, libérant d’énormes quantités de radioactivité. Aujourd’hui, la radioactivité est bien là. Le japon est lourdement touché. En ce qui nous concerne, il est vrai que la centrale est loin mais la terre est vivante et les masses d’air atmosphériques se déplacent. La radioactivité initiale se dilue petit à petit sous l’effet de la circulation atmosphérique pour former un panache d’air contaminé. Pour mémoire au bout de 8 jours l’iode radioactif est beaucoup moins virulent. Mais qu’en est-il du césium ? il a une durée de vie de 15 à 30 ans. Il est avec l’iode la principale source de contamination lors des accidents de centrales nucléaires. En premier lieu, la contamination se fait par les feuilles des végétaux. Puis, le césium s’enfonce dans la terre et contamine la plante par les racines. Les animaux mangent alors de l’herbe radioactive et sont de fait contaminés. une fois ingéré par les mammifères et par l’homme, le césium 137 se répartit dans les muscles. Dès le 23 Mars dernier, ce panache radioactif a survolé la France après avoir traversé le pacifique, de nombreux pays et l’Atlantique. Malheureusement la contamination ne s’arrête pas là. Malgré leurs efforts, les autorités et l’exploitant de la centrale ont beaucoup de mal à neutraliser les réacteurs. Pendant ce temps, Fukushima continue à émettre des radiations. Le 11 avril l’agence de sûreté nucléaire japonaise

passe la catastrophe de Fukushima au niveau 7 (niveau max) sur l’échelle iNES des risques nucléaires, c’est-à-dire au même niveau que Tchernobyl. Ils auraient dû le faire avant ! De par son scénario, ce désastre nucléaire n’est pas semblable à Tchernobyl, mais mises bout à bout, les doses cumulées émises sont supérieures à celles de la centrale russe. Bref tout cela n’est pas de bon augure.A lire, «les pathologies de la thyroïde» par le Dct J.P. Willem aux éditions du Dauphin.


Allongement de la vie, rêve ou cauchemar ?Ah, l’immortalité ! Vaste question qui le cas échéant fait cauche-marder ou rêver âmes et cerveaux. Certains scientifiques emplis de fiction existentielle sont persuadés que nous pourrons pour la pre-mière fois modifier et créer la vie en assemblant atomes et molé-cules à l’identique d’un « jeu de Lego ». Les perspectives seraient phénoménales et vertigineuses. On pourrait réparer, régénérer, voir créer de toute pièce un organe. Le vieux rêve de l’humanité deviendrait bel et bien réel. En quelque sorte, cela nous offrirait l’utopie hallucinante d’un monde de « post-humains » touchant à l’immortalité. S’agirait-il vraiment d’un rêve réalisé ou cela pour-rait-il se transformer en vilain cauchemar ? Le mythe de Faust reste vivace !

Dès les années cinquante un éminent savant, Jean rostand, prônait l’avènement d’un « Ho-mo-biologicus ». il prédisait que l’homme moderne vivrait bien plus longtemps.

Aujourd’hui, l’idée nous rattrape. Les avancées rapides de la « gé-nétique-clonage », de la biologie, des biotechnologies, des neu-rosciences, de la nanomédecine pourraient aboutir à des mer-veilles en matière de longévité. Certains sont impatients et se de-mandent combien de temps fau-dra-t-il encore attendre. D’autres redoutent la création de cette vie artificielle. Elle se déroulerait au-delà d’une simple régénération tissulaire ou d’organes défec-tueux et poserait finalement de nombreux problèmes. Aux Etats unis des apprentis sorciers ou pseudo-scientifiques essaient de forcer l’espace qui sépare la longévité naturelle de la longévité génétiquement bricolée. Théoriquement, les souffrances seraient gommées par l’avancée des neurosciences. Les nanotechnolo-gies maîtriseraient l’horloge biologique. Cela permettra de vivre à un âge optimal de vingt ans sans aucune altération en combi-

nant force physique et mentale pour sans doute mourir en bonne santé. Oh ! rêveurs transhumanistes qui encensaient un être très performant, pouvez-vous imaginer sereinement que nous ne naî-trons plus de la rencontre de deux gamètes liée à un acte d’amour mais au travers de manipulations biotechnologiques médicales ? Notre objectif se réduirait alors à donner de la vie aux longues années de sa vie. L’ennui nous guetterait-t-il pas ? Si vous avez la vraie réponse, on est preneur !

imaginons que nous parvenions un jour à atteindre l’immortalité, l’apothéose ! Pour l’instant, il s’agit d’un rêve. Mais si cela de-

venait une réalité, le cauchemar pourrait être au rendez-vous ? La planète déjà bien peuplée serait hyper surpeuplée. il faudra in-terdire les naissances, stériliser les êtres ou coloniser et peupler d’autres planètes à condition qu’elles existent. Notre monde finirait par ne plus jamais voir un enfant.

Certains cerveaux maléfiques pourraient envisager de liquider le surplus humain par l’essai-mage de virus mortels que nous possédons déjà comme le virus Ebola, la grippe aviaire etc.…

Mieux vaut oublier cette vision transhumaniste de l’être humain imaginée par certains hommes. Finalement, en réfléchissant bien, nous pouvons faire appel à d’autres valeurs émergentes qui effacent l’idée de voir l’homme assimilé à une machine. La vraie vie n’est pas dans la durée mais dans l’intensité.


SANTÉ NATURELLE

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NUTRITION

Comment savoir ce que mangeaient nos ancêtres les hommes préhis-toriques ? Tout simplement grâce à la flore et à la faune de l’époque qui sont d’excellents éléments révélateurs. Mais ce n’est pas tout, les traces laissées sur l’émail des dents fossilisées, le type de dents retrouvées et la composition physico-chimique des os et des dents sont autant d’éléments qui s’ajoutent au panel d’informations dont nous disposons. Les résultats sont là, depuis la nuit des temps, vers 7 millions d’années (Miocène), l’ancêtre de l’homme consomme des plantes, des fruits sauvages, des tubercules et éventuellement des petits insectes. Puis à partir du pliocène, le charognage et la chasse sont occasionnellement introduits dans l’alimentation préhistorique, l’essentiel restant toujours végétal. De plus lorsqu’ils chassaient, les anciens respectaient les animaux, priaient pour leur âme et les remer-ciaient de les avoir nourris. Aujourd’hui, on est loin du compte avec des élevages en batterie où les animaux souffrent, ne voient pas le jour et sont parfois abattus avec tant de cruauté que cela nous dégoûte et nous attriste. une viande imprégnée de tant de souffrance peut-elle nourrir les hommes au sens propre du terme ? Ne consomme t-on pas les toxines et l’énergie d’une maltraitance ? A vous de voir !

Végétarisme, végétalisme et macrobiotiqueConstitué d’aliments végétaux, le régime végétarien exclue la chair ani-male mais admet les poissons et les sous-produits d’origine animale tels que le lait, les œufs, etc. Par contre le végétalisme est beaucoup plus strict puisqu’il interdit les poissons et tous les sous-produits animaux. il se contente de tout ce qui est végétal comme les fruits, les légumes et les céréales. Quant au régime macrobiotique, son approche végétalienne est fondée sur un équilibre Yin et Yang des aliments.

Les raisons qui mènent au végétarismeElles sont nombreuses, le sujet est vaste, multiple et d’ordre divers. Pour certaines personnes et notamment une catégorie de jeunes, le végétarisme correspond à une attitude de rejet de la société de consommation avec tous les abus qu’elle génère et que nous payons si cher. Elles désirent vivre autre-ment que ceux qui induisent ce système. Pour d’autres, la question est pu-rement philosophique voire spirituelle. Par exemple, ce n’est pas pour rien que dans l’hindouisme, si l’on veut intégrer un ashram et suivre l’enseigne-ment d’un maître, on doit tout d’abord avoir une attitude végétarienne voire végétalienne. En effet toute souffrance animale est incompatible avec une élévation spirituelle. Le massacre des animaux et la maltraitance qui s’y rat-tache choquent le cœur des personnes sensibles. ils constituent une énorme motivation qui les pousse à se tourner vers une nourriture végétarienne. une autre raison mène au végétarisme, il s’agit de l’énergie solaire. Les plan-tes croissent au travers de cette énergie et le fait de les consommer permet aux hommes et aux animaux de se développer pleinement. Les humains qui mangent de la viande ont accès à l’énergie solaire par le biais d’hôtes inter-médiaires. Par contre, le fait d’être végétarien donne accès directement à cette énergie. Le bien-être alimentaire et la santé que procure le végétarisme semblent être aussi des sources de conversion. une alimentation trop carnée n’est pas bénéfique à la santé, loin s’en faut. Ce n’est pas pour rien que la fameuse campagne publicitaire nous rabâche sans cesse la phrase suivante : « Pour votre santé, mangez au moins 5 fruits et légumes par jour ».

Le fait de refuser uniquement de consommer de la viande en acceptant les sous-produits comme le lait et les œufs est une bonne chose, mais il a ses

limites. En effet, pour produire du lait, il faut faire naître des petits veaux qui seront à leur tour sacrifiés pour que le lait de la vache se transforme en yaourt, fromage et spécialités laitières. Paradoxalement, vu sous cet angle, le végétarien ne résout pas entièrement la souffrance animale. Dans ce cas, le végétalisme semblerait bien plus doux pour les animaux mais attention aux risques possibles de carences que peut générer ce type de régime no-tamment en vitamines (B12, D etc..), en fer, en calcium, en iode, en omé-ga-3, en acides aminés essentiels (tryptophane, méthionine, lysine…). Une prudence doit s’appliquer aux enfants et aux femmes enceintes dans cette forme d’alimentation. un bilan-conseil diététique fait par un professionnel est vivement conseillé, il vous permettra d’éviter certaines erreurs alimen-taires tout en respectant vos idées.

Le besoin d’une alimentation végétale complète et équilibréePour équilibrer leur régime, les adeptes du végétarisme privilégient les pro-téines d’origine végétale, les produits laitiers, les œufs, les fruits, les miné-raux, les oligo-éléments etc. Jetons un coup d’œil averti sur la qualité de ces nutriments. Avez-vous entendu parler de biodynamie, de culture responsa-ble, etc. Dans les années 1924, suite à une baisse de la productivité et de qua-lité des semences et fourrages, un groupe d’agriculteurs demande à rudolf Steiner de trouver une solution. Ce dernier pense alors à mettre en phase les cultures et les lois de la nature. L’agriculture biodynamique voit le jour avec des rendements bien supérieurs à la normale et une qualité nutritionnelle hors normes. grâce aux travaux de Steiner, on s’aperçoit qu’il y a protéine et protéine. Que peut donner comme qualité nutritionnelle une protéine issue d’une agriculture intensive qui ne respecte rien ou pire, qui est d’origine OgM ? Nous préférons ne pas y penser.

Néanmoins, le végétarisme renferme un certain nombre de pièges que les adeptes doivent éviter. Hormis les besoins quantitatifs journaliers de pro-téines végétales que nous aimerions voir atteindre 1,5g/J/kg, nos aliments doivent apporter les bons acides aminés présents dans les protéines. Parmi les 22 acides aminés existants, 8 ne peuvent pas être synthétisés par le corps humain et doivent être apportés par la nourriture, on les dit essentiels (AAE). En général, les protéines végétales ne possèdent pas les 8 AAE dans de bonnes proportions d’utilisation pour l’homme. Les céréales sont carencées en lysine et tryptophane. Les légumineuses et les graines oléagi-neuses sont carencées en cystéine et méthionine. Les algues et le soja ont quasiment les 8 AAE. Qu’elles proviennent de la mer ou d’eau douce, les algues ont un apport nutritif exceptionnel avec une bonne disponibilité des 8 AAE. Leur contenu en chlorophylle, leur concentration enzymatique et l’apport en oligo-éléments en font un aliment de choix. Les œufs ont de très bonnes qualités nutritionnelles et utilisent à 100% leurs 8 AAE.

L’alimentation à base végétale requiert quelques connaissances de base afin d’éviter les carences, les excès et les déviances alimentaires. La préférence va aux aliments complets, frais, non OgM, de culture biologique ou bio-dynamique et récoltés à maturité afin de préserver leur caractère organo-leptique. Dans la mesure du possible, il faut bouder les cultures intensives actuelles qui répondent à des impératifs de productivité et de profits avec des sols pesticidés boostés aux engrais chimiques. Pour exemple, la culture intensive du soja en Amérique latine pourrait voir l’Amazonie brésilienne se transformer un jour en un vaste champ de soja hyper-pesticidé. Méfiance aussi des plantes hybridées (OGM) dont le seul but est le profit via une augmentation en tout genre de leur résistance.

Une idée du végétarisme

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NUTRITION

Attention aux excèsLa vie est équilibre et nuance. Comme nous l’explique la théorie du yin et du yang, la voie du milieu doit prédominer dans toute chose. Dans le cadre d’un régime végétarien ou végétalien, elle s’applique bien évi-demment à la consommation des denrées. Parmi les nombreux cas où la modération doit primer, nous allons ci-dessous vous en citer deux.

Le SojaDe nos jours, quasiment tous les médias vantent les valeurs du soja dans la prévention des symptômes de la ménopause, du cancer du sein et autres can-cers ainsi que des maladies cardiaques et l’ostéoporose. Depuis plus d’une di-zaine d’années, les industriels du soja ont investi des sommes colossales dans la recherche, la promotion et la commercialisation. Mais attention même si nous pensons que certains aliments à base de soja consommés en quantité normale peuvent constituer une bonne adjonction alimentaire, le soja a ses limites. Il ne suffit pas de manger du soja pour échapper aux symptômes de la ménopause, au cancer du sein, à l’ostéoporose et aux maladies cardio-vas-culaires. Un petit groupe de scientifiques ne partageant pas l’optimisme sans condition vantant les vertus du soja pensent que les bénéfices ont été sures-timés et que certains aliments au soja peuvent s’avérer nocifs pour une caté-gorie d’individus. Malgré ses bons côtés, la plante a aussi des inconvénients volontairement passés sous silence. Parmi eux, notons les trois anti-nutri-ments majeurs (phytates, goitrigènes et inhibiteurs d’enzymes) présents dans la graine de soja qui permettent au soja de se protéger des rayons solaires et des invasions bactériennes virales ou fongiques. ils ont, pense-t-on, quelques

effets positifs mais peuvent aussi s’avérer toxiques. Le soja renferme des phytoestrogènes notamment des isoflavones (génistéine et daidzéine). Le rôle des isoflavones sur notre santé est largement étudié de nos jours. Même si des recherches intenses ont montré que ces molécules semblent nous protéger de certains désordres hormono-dépendants tels que le cancer du sein, d’autres n’ont dénoté aucun effet. Bref comme dans toute bonne chose, la prudence est de conseil, notamment chez les enfants pour des raisons hormonales. Mieux vaut consommer du soja raisonnablement pour ne pas devenir les possibles

victimes des campagnes publicitaires du monde agro-industriel qui pousse à la consommation à outrance. En résumé, le soja oui, l’abus, non !

Les laitages et le fromageNous ne sommes pas des veaux, alors pourquoi consommer incon-sidérément du lait de vache, notre code génétique n’est pas le même. Par ailleurs, après l’âge de six ans nous n’avons plus de lactase. La présence importante de caséine dans le lait de vache a de nom-

breux inconvénients, nous n’allons pas tous les énumérer ici. Parmi ces derniers notons une malabsorption intestinale avec parfois une atrophie villositaire sur fond d’intolérance alimentaire associée à une élévation d’immunoglobulines g qui ont pour conséquences : - Le passage de macromolécules à travers une paroi intestinale devenue poreuse (syndrome de l’intestin poreux). - La malabsorption des minéraux (calcium, magnésium, potassium), des vitamines du groupe B et C et des oligo-éléments avec les conséquences qui s’en suivent.

Laissons de côté les certitudesLa démarche végétarienne est bonne et permet de monter d’un cran la qualité de son alimentation. Elle correspond à une première marche salutaire qui peut selon votre ressenti vous amener progressivement vers le végétalisme tout en respectant les règles sessentielles de la diététique. De nombreuses autres ap-proches alimentaires vont au-delà de l’aspect purement matériel de la chose. C’est ainsi que le crudivorisme, la macrobiotique, l’instinctothérapie, le shel-tonisme, le céréalisme, le régime biologique humain, la méthode Kousmine, etc. ont vu le jour. Plus on raisonne au niveau alimentaire, plus les doutes surgissent et plus on a de mal a trouver le régime qui nous convient. Bien en-tendu, on trouve des personnes parfaitement saines de corps et d’esprit dans tous les régimes. un seul élément est commun à tous les systèmes, il s’agit de la nécessité de consommer des produits vrais, sains, sans traitements gé-nético-chimiques qui excluent le règne animal. Le choix de l’alimentation est propre à chacun, il vient du plus profond de l’être mais il ne doit en aucun cas occulter les règles diététiques de base qui sont les garantes de votre santé.


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BIO

Au départ, l’aventure commence par l’histoire d’un homme désirant créer une entreprise où les

rapports humains prédominent. Cet homme, c’est Didier Le gars. une rencontre avec Nature et Progrès

ile-de-France va déterminer son choix, ce sera la création d’un supermar-ché coopératif de produits biologiques. Des consommateurs Bio manifes-tent à ce même moment leur désir de profiter, dans un lieu unique, d’un maximum de produits issus de l’agriculture biologique et écologique. Dans l’espoir d’exhausser leur désir, une souscription est lancée auprès des parisiens qui affectionnent la bio, des producteurs bio et des fabricants de produits labélisés bio à laquelle s’ajoutent des fonds de placements éthiques et alternatifs. En 1993, grâce à cette souscription, le premier su-permarché bio voit le jour en région parisienne, à Montreuil. Le succès est au rendez-vous et en 1996 deux nouveaux magasins ouvrent à Neuilly et à Boulogne. C’est ainsi que démarre la belle aventure Nouveaux Ro-binson, une Société Anonyme coopérative à capital variable.

Une aventure où tout le monde participeune belle épopée ne se vit pas seule. C’est pour cela que chez les Nou-veaux robinson, les clients, les fournisseurs et les employés sont ac-teurs à part entière de l’aventure. La coopérative le sait, elle n’est qu’un maillon de la chaîne et le respect de toute la filière doit être sa priorité. Ce respect se retrouve auprès des fournisseurs, des clients et des sa-lariés. Sur 650 fournisseurs, huit sur dix sont des petits producteurs et des transformateurs. L’engagement de la coopérative envers ses fournisseurs ne s’arrête pas là, elle propose de leur offrir une bouffée d’oxygène en réduisant les délais de règlement. Dans les magasins les vendeurs sont à votre service. Sur simple de-mande, ils vous renseignent et vous aident à mieux compren-dre l’agriculture biologique. Chez les Nouveaux robinson les prix ont leur importance et la volonté de maintenir des prix bas toute l’année se retrouve dans tous les articles de l’en-seigne. Particulièrement dans une sélection de 80 produits de base à marge réduite (riz, pâtes, huile, lait de soja, fromage, tofu, confiture, thé, produit de vaisselle...) qui offre à la clientèle l’accessibilité d’un « panier complet ». Les sa-lariés ne sont pas en reste, ils profitent pleinement du fonctionnement coopératif. Dans cette démarche, les richesses générées sont réparties de façon équitable avec une échelle des salaires réduite (inférieure à 3) et la moitié des bénéfices répartie (pour 70% environ) de façon égali-taire entre tous les employés.

Les produitsici, les fournisseurs sont respectés et l’ensemble des produits achetés est soumis à une attention particulière. Tous les produits biologiques sont de qualité et bien entendu certifiés Bio. Pour mémoire l’agriculture biologi-que exclut l’usage d’engrais, de pesticides de synthèse et d’organismes génétiquement modifiés. Quant aux produits écologiques (produits non alimentaires), ils respectent la nature et sont d’origine artisanale et/ou issus d’entreprises qui privilégient le développement local. Et ce n’est pas tout, avec plus de 8000 références présentes dans les magasins, la biodiversité des rayons est assurée à merveille. Nous avons tout particulièrement ap-précié l’initiative du « panier robinson ». il permet aux petits budgets d’avoir accès à la Bio et aux clients habitués à l’enseigne de réaliser des économies. Comme nous l’avons vu plus haut, ce panier est constitué de 80 produits importants dans la vie de tous les jours. Dans un souci d’information et de transparence, des fournisseurs viennent régulièrement rencontrer les clients des Nouveaux robinson, sans doute aussi une belle occasion d’échanger des idées tout en parlant de leurs produits.

Un engagement socialDans un esprit solidaire, les Nouveaux robinson soutiennent des as-sociations qui sont parties prenantes de l’écologie et du social. La pérennité de ce soutien a permis à ces associations de favoriser leurs initiatives environnementales et la valeur des hommes.

L’Aventure Nouveaux Robinson

Montreuil-sous-Bois - 9349, rue Raspail - 93100 Montreuil-sous-Bois Téléphone : 01.49.88.70.44.Métro : ligne 9, arrêt : robespierre Bus : ligne 318, arrêt : Voltaire Du lundi au vendredi de 10h à 20h Le samedi de 9h à 20h

Ivry-sur-Seine - 9432, rue Marat - 94200 ivry-sur-Seine Téléphone : 01.78.12.09.70Métro : Ligne 7, arrêt : Mairie dívry Bus : 125, 132, 182, 323 arrêt : Marie dÍvry Du lundi au vendredi de 10h à 20h Le samedi de 9h à 20h

Montrouge - 925, rue Théophile Gautier - 92120 Montrouge Téléphone : 01.49.85.00.07.Métro : Ligne 4, arrêt : Porte d’Orléans Bus : 68, 126, 128 arrêt : Gabrielle de Guerchy Montbus, 128 arrêt : Amaury Duval 125, 187, 188, 197, 297 : arrêt Gabriel PériDu lundi au vendredi, de 10h à 20h Le samedi, de 9h à 20h

Boulogne- 92127, avenue Jean-Baptiste Clément - 92100 Boulogne Billancourt Téléphone : 01.41.10.94.10Métro : Ligne 10, arrêt : Boulogne Pont de St Cloud Bus : 72,175, 52, 160, 467, 460, arrêt : rhin et Danube Du lundi au vendredi, de 10h à 20h Le samedi, de 9h à 20h

Neuilly-sur-Seine -9216, rue des Graviers - 92200 Neuilly-sur-Seine Téléphone : 01.47.47.92.80Métro : Ligne 1, arrêt : Pont de Neuilly Bus : lignes 43, 73, 144, 157, 158,174, 176, arrêt : Pont de NeuillyDu lundi au vendredi, de 10h à 20h Le samedi, de 9h à 20h

Depuis le mois de Mars 2010, les 12 magasins parisiens de Bio Génération ont rejoint les rangs des Nouveaux robinson. Ceci permet à l’enseigne de s’inscrire dans le domaine du commerce de proximité parisien tout en assurant la pérennité de Bio Génération.

Paris 6ème 68/70, rue du Cherche-Midi - 75006 PARIS Téléphone : 01.42.22.15.18Métro : Ligne 4, 10 ou 12, arrêt St Pla-cide, Rennes, Sèvres Babylone ou VaneauHoraires d’ouverture Du lundi au samedi de 10h à 20h

Les magasinsParis 10ème 61, rue Chabrol - 75010 PARIS Téléphone : 01.47.70.77.95Métro : ligne 7, arrêt PoissonnièreLe lundi de 10h à 20h, du mardi au samedi de 9h30 à 20h

Paris 10ème 195, rue du Faubourg saint-Martin - 75010 PARIS Téléphone : 01.40.35.16.02Métro : Ligne 7 ou 7bis, arrêt Château Landon ou Louis BlancDu lundi au samedi de 10h à 20h

Paris 12ème 34, rue d’Aligre - 75012 PARIS Téléphone : 01.43.42.53.23Métro : Ligne 8, arrêt Ledru rollinLe lundi de 14h30 à 20h, du mardi au samedi de 10h à 20h et le dimanche de 9h30 à 12h45

Paris 12ème 212, avenue Daumesnil - 75012 PARIS Téléphone : 01.43.44.65.87Métro : Ligne 6 ou 8, arrêt DausmenilLe lundi de 10h à 20h, du mardi au samedi de 9h30 à 20h

Paris 13ème 1, rue Elsa Morante - 75013 PARIS Téléphone : 01.53.61.10.65Métro : Ligne 14, arrêt Bibliothèque François MitterrandDu lundi au vendredi de 10h à 20h, le samedi de 11h à 19h

Paris 17ème 47, rue Guersant - 75017 PARIS Téléphone : 01.44.09.74.64Métro : Ligne 3, arrêt Porte de ChamperretLe lundi de 10h à 20h, du mardi au samedi de 9h30 à 20h

Paris 17ème 38, rue des Moines - 75017 PARIS Téléphone : 01.42.29.05.67Métro : Ligne 13, arrêt BrochantLe lundi de 14h30 à 20h, du mardi au samedi de 10h à 20h et le dimanche de 9h30 à 12h45

Paris 18ème 45, rue Marx Dormoy - 75018 PARIS Téléphone : 01.46.07.07.66Métro : Ligne 2 ou 12, arrêt La Chapelle ou Marx DormoyDu lundi au samedi de 10h à 20h

Paris 19ème 30, avenue de Flandre - 75019 PARIS Téléphone : 01.40.35.73.81Métro : Ligne 2, 5 ou 7 arrêt Stalingrad ou riquetDu lundi au samedi de 10h à 20h

Paris 20ème 34, rue de Bagnolet - 75020 PARIS Téléphone : 01.43.79.56.46Métro : Ligne 2, arrêt Alexandre DumasLe lundi de 10h à 20h, du mardi au samedi de 9h30 à 20h

Paris 20ème 13, cours de Vincennes - 75020 PARIS Téléphone : 01.43.48.01.96Métro : Ligne 1, 2, 6 ou 9, arrêt NationDu lundi au samedi de 10h à 20h

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CUISINE NATURE

Fruit du citronnier, le citron nous émerveille tous les jours. Ses va-riétés sont nombreuses de part le monde, la plus commune étant l’Eureka. Au fil du temps, cet agrume à chair pulpeuse a envahi nos cœurs. Ses vertus lui ont donné ses lettres de noblesse. Riche en vitamine C, il est célèbre pour les bienfaits qu’il procure à notre organisme. De nombreuses recettes à base de citron donnent nais-sance à des délices culinaires qui flattent nos papilles et nous réga-lent. Nous en dévoilons quelques unes un peu plus bas. Et puis, quoi de mieux qu’une bonne citronnade pour étancher sa soif ?

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Un peu d’histoire

Probablement inconnu dans l’Antiquité Occidentale (Grèce...), le ci-tron semble provenir de la nuit des temps. Originaire d’Orient, il a mûri à l’état sauvage sur les contreforts himalayens ainsi que dans les contrées indiennes et chinoises. Ce fruit jaune soleil qui pousse naturellement semble issu de plusieures hybridations entre le cédrat, la lime et le gros pamplemousse asiatique d’époque. Ses vertus sont tellement remarquables qu’elles lui donnent les ailes nécessaires à sa diffusion. De fait, il s’implante un peu partout dans le monde, notam-ment en Mésopotamie. Le peuple Hébreux le cultive et en Egypte il est un fruit sacré. Le citron emprunte la route des caravanes de l’épo-que et gagne le royaume de Médie (l’Iran). Là, les agriculteurs l’accli-matent et améliorent ses qualités. il porte alors le nom de pomme de Médie. grâce aux arabes, il gagne l’Europe via l’Espagne. Les grecs anciens le connaissent, ils l’introduisent comme symbole de fécondité dans les mariages. Embarqué dans les bâteaux comme anti-scorbut, il se répand aux Amériques grâce à Christophe Colomb. Ses qualités médicinales le glorifient d’une excellente réputation et chaque siècle lui alloue de nouvelles vertus. On l’utilise comme anti-vomitif, diu-rétique, vermifuge mais aussi lors de coupures, de piqures d’insectes, etc. C’est à partir du XVii ème siècle que son emploi s’étend à la cuisine où il prend une place d’honneur dans de nombreux plats.

Située dans les Alpes Maritimes près de la frontière italienne, la ma-gnifique ville de Menton fête le citron chaque année au mois de février. Et pour cause, dans les années 30 la ville était le premier producteur de citron d’Europe. il n’en fallu pas plus à la municipalité de l’époque, désireuse de développer son tourisme, pour faire évoluer son carnaval vers la fête du citron. Cette fête est magnifique, elle allie création, ori-ginalité et beauté.

Recettes à base de citron extraites du livre d’Antoine Rogani, « Merveilleux citron »

Comment choisir ses citronsPréférez les citrons bio, bien entendu. En-suite, optez pour un citron à écorce fine, il est plus juteux et il est d’un jaune plus foncé. un bon citron doit être ferme et lourd. Sa peau brillante et régulière colle à la chair. En matière de consommation, les français en consommeraient en moyenne 2 kg par personne et par an.

Conseil santé : prendre au lever du lit un jus de citron mélangé à un verre d’eau chaude. Nettoyage de l’organisme assuré.

Cocktail d’étéIngrédients : 2cl de jus de citron vert, 10 cl de jus d’orange, 60 cl de jus d’ananas. Préparation : Verser tous les ingrédients sur de la glace et servir bien frais.

Cocktail de fruitsIngrédients : Le jus d’un demi-citron, le jus d’une orange, le jus d’un pamplemousse, 1 cuillère à soupe de sirop de fraise.Préparation : Verser le mélange sur des glaçons. Mélanger et déposer en final le sirop de fraise sans remuer.

Le citron sous toutes ses formesCocktail citron-pommesIngrédients : 2 cl de jus de citron, 6 cl de jus de pommes, une pincée de vanille.Préparation : Versez le tout dans un verre avec des glaçons. Bien mé-langer l’ensemble.

Tapenade au citron et aux olivesIngrédients : 30 olives noires, une bonne poignée de basilic, le zeste d’un demi-citron, 2 gousses d’ail, du sel, une cuillère à soupe d’huile d’olive.Préparation : Ecraser les gousses d’ail et les mélanger avec du sel. Hacher les olives noires, le basilic et le zeste du citron. Mélanger le tout avec l’huile d’olive. Mettre au frais.

Escalope de poulet a la marocaineIngrédients : 4 escalopes de poulet ou de dinde, 3 citrons, 300g de se-moule fine, de l’huile d’olive, un peu d’eau, 2 cuillères à soupe de sucre.Préparation : Faire chauffer l’huile et y faire revenir délicatement les escalopes. Presser les citrons par-dessus en final et les zestes coupés en tout petit morceaux. Ajouter un peu d’eau. Saupoudrer de sucre et monter la cuisson pendant 3mn. Servir votre viande avec de la semoule cuite à la vapeur ou à l’eau.

Saumon au citronIngrédients : 300g de saumon environ, 1 citron jaune et un vert, 1 jaune d’œuf, un peu d’aneth, persil, ciboulette le tout bien hachés, huile d’olive, 1 cuillère à soupe de moutarde, sel, poivre. Préparation : Faire cuire le saumon de préférence à la vapeur 5mn. Le couper ensuite en petits morceaux. râper 1 cuillère à café de zeste de citron jaune et tout le zeste de citron vert. Mélanger au saumon avec un peu d’huile d’olive, sel, poivre. Délayer le jaune d’œuf avec la mou-tarde. Ajouter le jus de citron et verser peu à peu de l’huile. Mélanger le tout et servir dans des petits moules.

Tarte au citronIngrédients : Pâte brisée ou sablée, 3 citrons verts, 150g de sucre, 3 œufs, et 2 jaunes. Préparation : Enlever les extrémités d’un citron avant de le trancher en fines lamelles (12 à 15). Enlever les pépins. Faire fondre le sucre avec un peu d’eau. Ajouter les rondelles de citron et cuire à feu doux 25mn. réserver le sirop de cuisson. Etaler la pâte dans un moule beurré. re-couvrir d’un papier aluminium et d’haricots secs. Faire précuire quel-ques minutes. Presser le jus des citrons restants et les mélanger au sirop chaud. Fouetter les œufs. Verser le sirop citronné avec une passoire fine sur le fond de tarte. Mettre au four 20 mn. Servir tiède avec les rondelles de citrons et éventuellement un peu de chantilly.

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Selon la philosophie taoïste chinoise, FENg SHui si-gnifie vent et eau. Le vent transporte la matière qui va être condensée par les nua-ges. Puis, cette matière va, grâce à la pluie, retourner à la terre pour la nourrir. Les chamanes chinois de l’anti-quité le savaient, le vent et l’eau sont la source de tou-te énergie vitale nommée Qi. Cette énergie apporte abondance et bénédiction à notre environnement et à notre vie.

Le Feng Shui est avant tout une tradition liée à la géomancie du sol et à l’observation des formes et paysages qui dessinent et composent la nature et ses

transformations. La première chose que le pratiquant en Feng Shui doit apprendre, c’est la compréhension du flux énergétique terres-tre et sa façon de coopérer. En maîtrisant le contact de l’homme avec les mémoires passées et futures d’un lieu, on devient un vec-teur essentiel du bien être et de l’harmonie que ce soit sur terre ou dans tout l’univers.

Le fait de comprendre l’énergie du sol par le vent, l’eau, l’air, le feu, le bois, la terre, le métal nous permet de nous relier au grand univers. L’énergie qui émane de chaque type de configura-tion terrestre est particulière ( un sol plat, dégagé, montagneux…). En fonction du monde visible et invisible, on parle d’ondes de formes, de vibrations. il nous faut apprendre à nous sensibiliser au grand univers, au Tai chi et à la nature pour mieux vivre en harmonie entre ciel et terre.

Le Feng shui est un véritable art de vivre très respecté par ceux qui le pratiquent chaque jour pour gagner en qualité de vie. C’est une science vieille de plus de 4500 ans qui a pour objectif d’har-moniser l’être humain dans ses environnements proches (maison, entreprise, jardin…).

Nous faisons tous partie du grand univers, tout nous relie les uns aux autres. Les chinois depuis la nuit des temps étudient les mou-vements qui sont en perpétuels changements sur la planète et qui entrent en interaction avec l’homme. Pour un habitat, le Feng Shui du jardin est le plus important de toute la discipline. il va permettre de créer des énergies béné-fiques dans tout l’environnement. En effet, c’est en ce lieu que l’énergie cosmique qui nous entoure et nous traverse doit avoir une qualité irréprochable et propice. Si en ouvrant notre porte ou nos fenêtres, l’énergie est néfaste, le Feng Shui intérieur sera affecté et beaucoup moins optimal. Ce n’est pas seulement l’hu-

LE JARDIN FENG ShUI, MIROIR DE NOTRE VIEmain qui va profiter de cette source bénéfique, mais aussi toute la vie créée à l’intérieur de ce jardin paradis (les plantes, les arbres, les animaux, l’eau…)

Le jardin est d’une importance capitale dans un lieu de vie. C’est lui que l’on voit en premier en entrant dans une propriété. il est le prolongement et l’enveloppe de notre habitat. Nous devons le rendre aussi harmonieux, agréable et confortable que l’intérieur de notre maison. On dit souvent que notre apparence physique est le reflet d’une partie de notre intérieur, il en est de même pour notre jardin. Autrement dit, le jardin est le reflet de notre monde intérieur...... il est un lieu d’ancrage permanent. Les sociologues l’expliquent en disant qu’en travaillant la terre, on travaille sur nos racines, sur notre force intérieure. On apprend à être en har-monie avec cet élément qui nous tient debout chaque jour quoi qu’il arrive.

A travers les nombreuses règles mises à jour pour honorer l’éner-gie cosmique qui est en nous et autour de nous, pratiquer le Feng Shui du jardin va nous permettre d’ apprendre à écouter la nature. Que ce soit le ciel, la terre, l’homme mais aussi leur point de ral-liement et le monde visible et invisible.

Passer de l’inconscient à la conscience active en utilisant le Feng Shui dans votre jardin :

Depuis la nuit des temps et dans toutes les civilisations les sym-boles et les perceptions subtiles sont le langage codifié de notre inconscient. Dans notre jardin, le Feng Shui va nous permettre de créer une véritable connexion entre le ciel et la terre pour le bien-être de tous les êtres vivants qui s’y trouvent.

Quelques exemples de Feng Shui au jardin :

Attention, avant d’en arriver à placer les formes, les couleurs des décorations et des végétaux, les chemins, les protections extérieu-res du terrains, les portails… sachez que cela nécessitera de nom-breuses observations poussées et qu’il existe une multitude de for-mules Feng shui à étudier. Alors soit vous êtes patient et studieux, soit vous vous adressez à une personne initiée.

«Créer un lieu, et un temps,C’est prendre conscience activement de cet environnement qui nous porte,C’est se donner une chance,C’est devenir le bâtisseurDe sa cathédrale intérieure»

« Comme la maison, le jardin est le miroir de notre âme, le prolongement de notre moi intérieur, notre double »

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* Le yin et le yang pourront être utilisés pour recréer une unité fon-damentale avec l’univers. Les coins calmes (repos) et les coins plus vivants (repas dans le jardin) seront favorisés. De grands arbres et arbrisseaux seront plantés. ils pourront être agrémentés de statues posées à l’horizontale ou à la verticale…

* Le jardin sera divisé en huit secteurs de 45 degrés représentant, par exemple, les huit aspirations de la vie de l’homme nécessaires à une meilleure destinée ( amour, santé, richesse, connaissance, car-rière, renommée, aides extérieures, le bienfait pour les enfants...). Par le biais des trigrammes, chaque secteur donnera, en plus des aspirations Feng Shui, des tas d’autres indications.

* Les cinq éléments du Tao (l’eau, le bois, le feu, la terre, le métal) seront à l’honneur afin de répondre aux bienfaits universels (cou-leurs, formes, matières, symboliques…)

* Le terrain sera aménagé pour faire circuler harmonieusement le Qi (énergie vitale) par le biais de formules très poussées : par exemple on va calculer les cassures, les tournants des chemins à l’intérieur d’un terrain et définir où placer l’eau (rivière artificielle, piscine…).

La situation des portails d’entrées et de sorties sera soumise à des calculs qui détermineront s’ils sont bien placés énergétiquement parlant.

* Les énergies personnelles du bâtiment et des habitants seront scru-tées afin de mieux positionner les lieux de jeux, de lecture, de re-pos, de repas, de divertissement… A chaque individu est attribué un élément de la nature. On peut par exemple être de l’élément métal. Dans le pakua, en fonction de l’élément qui nous caractérise, nous aurons des secteurs ( est, ouest, nord…) divisés en huit parties de 45 degrés qui nous seront bénéfiques ou néfastes. Il en sera de même de la direction du regard une fois assis qui doit nous être porteuse. Par exemple, je suis assis au sud du jardin et je regarde en direction du nord : quel impact aura cette observation sur une personne ?

* Nous allons aussi étudier l’impact de la forme du terrain sur le lieu et donc sur les habitants et comment remédier à plus de régularité.

* Les points vitaux et de respiration du jardin serons activés.

* En observant ce qui se passe dans le quartier, le village, on pourra protéger le terrain des nuisances extérieures qui l’entourent et ainsi créer l’harmonie et l’unité entre ces deux territoires.

* Le numéro de la propriété, le nom du lieu….seront sujets a un travail de notre part.

* Bien d’autres paramètres seront encore pris en considération.

Caroline DAViD Directrice du Centre Européen Feng Shui

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Situé au nord du Palais du Louvre, 6 rue de Montpensier à Paris en plein cœur du ier arrondissement, sous la tutelle du Centre des monuments nationaux, le Palais-royal est un havre de paix et de beauté. il est riche d’histoire et met à l’honneur le patrimoine de la France.

MONUMENTS ET JARDINS

Pour plus d’infos : http://www.monuments-nationaux.fr/ http://www.palais-royal.monuments-nationaux.fr/

La cour d’honneur, la galerie d’Orléans et le jardin

En entrant côté rue Saint-Honoré, on découvre la cour d’honneur qui s’intercale entre le Palais et le jardin. grâce à l’initiative de Jack Lang, cette cour abrite un alignement de colonnes faites de marbre blanc et noir éclairées en vert fluorescent, les colonnes de Buren. En fait, la cour d’honneur remplace la verrière centrale et les boutiques de la grande ga-lerie d’Orléans qui furent démolies par le passé (en 1935). Aujourd’hui, la galerie d’Orléans s’intercale entre la cour et le jardin. Le Conseil d’Etat, la Comédie Française, le Conseil Constitutionnel et le Ministère de la Culture bordent l’endroit. Puis, droit devant, le magnifique jardin

du Palais-royal ouvre ses bras. Ce lieu est carrément magique. Fleuri à souhait, il est une oasis d’arbres et de fleurs où les oiseaux sont heureux de vivre. L’atmosphère est sereine, on s’y sent bien et on n’a pas l’im-pression d’être en ville. Tout se passe comme si l’on était dans un espace temps ou passé et réalité se côtoient dans une atmosphère de nature protégée. Deux double rangées de tilleuls forment deux grandes allées qui longent chaque coté des pelou-

ses agrémentées de massifs fleuris. Pour ceux qui veulent s’attarder, des petits carrés meublés de bancs sont à disposition. Au milieu, reposant et agréable à regarder, un magnifique bassin muni de somptueux jets d’eau s’anime de tous ses flots. Bref, ici l’esprit s’épanouit, tout est propice à la détente. Sous les arcades qui entourent le jardin, des galeries ornées de nombreuses vitrines flattent vos pupilles. Haute couture et artisanat de luxe ont investi les lieux pour notre plus grand bonheur. Le jardin est labellisé par le ministère de la culture « jardin remarquable » pour une durée de 5ans, ce qui traduit la qualité de l’entretien, la bonne intégra-tion dans le site de ce dernier ainsi que la beauté de sa composition sans oublier son intérêt botanique et historique.

L’histoire du palais

L’histoire du Palais-royal est liée à celle du Cardinal de richelieu. Dès qu’il devient ministre en 1624, il choisit de s’installer sur Paris. A l’époque, son influence est sans commune mesure, ce qui explique que lorsqu’il demande à Jacques Lemercier (1585-1654), un brillant archi-tecte du moment bâtisseur de la Sorbonne, de lui construire un hôtel qui portera son nom, son souhait est immédiatement exaucé. L’Hôtel de ri-chelieu voit le jour quelques années plus tard et le Cardinal s’empresse d’y habiter de 1629 à 1633. Époque durant laquelle il acquiert les terrains voisins qu’il destine à la construction d’un vaste palais intégrant un splen-dide jardin. il va de soi que l’ensemble prend le nom de Palais Cardinal. Très habile, durant l’année 1636, le Cardinal de Richelieu lègue par an-ticipation l’ensemble du palais au roi Louis XViii et à ses héritiers di-rects. Après la mort du roi, son épouse Anne d’Autriche devenue régente du royaume s’installe dans les lieux en 1643. C’est à ce moment que le Palais du Cardinal de richelieu devient le Palais-royal. Amoureux de théâtre, richelieu avait pris soin d’aménager une salle de spectacle dans l’aile sud du palais. En 1660, le Roi Louis XIV ouvre la salle au public et fait aménager une entrée donnant sur l’actuelle rue de Valois. Notre célèbre Molière prend demeure en ce palais, il y joue la majorité de ses pièces jusqu’à mourir sur la scène du théâtre du Palais-royal. S’installant au Louvre en 1661, Louis XIV donne jouissance du Palais -Royal à son frère Philippe de France, duc d’Orléans, dénommé Monsieur. C’est ainsi que le Palais devient la demeure de Monsieur. A la mort de Louis XiV, Philippe II d’Orléans (1674-1723), le fils du frère de Louis XIV, devient régent de France et s’installe au Palais-royal en attendant que Louis XV accède au pouvoir l’année de ses quatorze ans. il donne naissance à Louis d’Orléans dit le pieu (1703-1752) qui enfanta à son tour Louis Philippe Ier d’ Orléans dit le Gros (1725-1785). Aux prémices de la révolution, le Palais appartient à Louis-Philippe Joseph d’Orléans (1747-1793) devenu

Palais-Royal, un havre de beauté et d’histoire dans ParisPhilippe l’égalité, fils de Louis Philippe 1er d’Orléans (dit le Gros Phi-lippe). Reconstruit après un incendie, Louis-Philippe Joseph d’Orléans en fait un célèbre lieu de vie parisien où boutiques, théâtre, cafés… sont tellement prisés que le Palais-royal est appelé Palais Marchand. Arrive alors la révolution de 1789, période durant laquelle le Palais-royal va avoir son rôle à jouer. En effet, pendant la révolution de nombreux et cé-lèbres mouvements populaires se réunissent au Palais. En1793, il devient bien national. Pendant le Directoire (1795-1799) des cercles de jeux et des filles de mauvaise vie hantèrent les lieux. Sous Napoléon, il est une fois de plus renommé et porte désormais le nom de Palais du Tribunat. Le Tribunat est une des quatre assemblées de la Constitution de l’An Viii. Ensuite, de 1814 à 1848, le lieu est restitué aux héritiers de la famille des ducs d’Orléans. Sous son règne qui durera 17 ans et demi, Louis Philippe (fils de Philippe Egalité) fait fermer les tripots qui s’étaient installés au Palais-royal, ce qui fait considérablement baisser sa fréquentation. En Juillet 1948, les révolutionnaires renversent une fois de plus la monarchie et pillent l’endroit. Brûlé de nouveau lors des évènements de la Commu-ne en 1871, le Palais est reconstruit deux années plus tard pour accueillir le Conseil d’Etat.

Le Centre des monuments nationaux

Le Centre des monuments nationaux est un établissement public admi-nistratif placé sous la tutelle du ministre de la Culture et de la Communi-cation. il est présidé par isabelle Lemesle. Son rôle consiste à conserver, restaurer, gérer, animer et ouvrir à la visite près de 100 monuments na-tionaux propriétés de l’Etat. La vraie diversité de ses splendides monu-ments illustre l’ampleur et la richesse du patrimoine français de toutes les époques. Parmi ces derniers citons pour exemple, les abbayes, les châ-teaux, les grottes préhistoriques, les sites archéologiques… et bien sûr le Palais-royal. Le Centre des monuments nationaux s’enorgueillit de ses 9 millions de visiteurs annuels sur l’ensemble de son réseau.

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La préhistoire possède déjà ses plantes bienveillantes. Au Jurassique parmi les nombreuses forêts de conifères recouvertes de fougères et de mousses, on trouve une importante flore riche en ginkos, cycladées, araucarias, prêles géantes… A cette époque, il n’y a ni fleurs ni herbes. A partir du Crétacé, les fleurs commencent à pousser au travers des fougères géantes et des cycladées qui s’épanouissent à merveille. Les hommes préhistoriques sont certainement les pères de l’herboristerie. En phase avec la nature, ils ne se fient pas uniquement au hasard pour découvrir les plantes qui les soulagent mais ils écoutent aussi leur instinct, fort développé à l’époque. Sans doute sont t-ils très proches de l’énergie de la création ! Vous savez, cette énergie de vie que l’on retrouve dans toute chose et dans chaque plante qui nous veut du bien. Habiles, les premiers hommes savent observer le comportement des animaux. ils mémorisent les plantes vers lesquelles les bêtes faibles ou malades se tournent. De là à les utiliser pour eux, il n’y a qu’un simple pas à franchir. Petit à petit, d’abord par la cueillette puis par la culture, l’homme apprivoise les plantes. Ensuite, l’histoire fait le reste et au fil du temps et des contrées des habitudes thérapeutiques associées aux plantes prennent formes. Nous insistons sur le fait que chaque région du monde dispose de ses propres plantes suffisantes aux femmes et hommes qui les habitent. C’est ainsi que chaque peuple développe ses propres potions, onctions ou infusions qui tiennent compte de ses besoins. rien ne sert de chercher ailleurs ce que l’on a chez soi. Certaines compositions faites de mélange de plantes sont par le passé farouchement gardées secrètes et d’autres plus usuelles se mettent à la portée de tous, on les nomme « simples ». De nos jours, les bienfaits des plantes et compléments alimentaires ne sont plus à démontrer. Cependant, certains médecins ou spécialistes en phytothérapie expliquent qu’il vaut mieux se tourner vers des produits élaborés à base de plantes saines et non pesticidées qui ont de fait un pouvoir vibratoire supérieur.

« Écoutez avec votre regard d’enfant. Vous trouverez cela très simple ».L’Être Humain reste persuadé qu’il peut demeurer enfermé, trottiner peu, manger des steaks-frites, passer des heures devant la télévision ou assis au bureau à pianoter sur son ordinateur ! Belle erreur ! Lorsque l’on étudie un animal, on analyse son biotope, sa palette alimentaire, ses cycles de sommeil, etc.Sorti de son biotope, l’Être humain abandonne ses racines, il est l’animal qui respecte le moins les lois de la nature et le seul au monde à développer autant de maladies, à être si mal dans la vie, si dépressif, si malheureux. un poisson vivant au fond des mers dans le noir, le froid et les hautes pressions qui se retrouve dans une eau tropicale bien chaude, peu profonde, lumineuse et sans sa palette alimentaire habituelle a peu de chance de survivre longtemps. C’est cela l’importance des paramètres environnementaux que l’homme moderne oublie de prendre en compte pour lui-même. Vous en conviendrez facilement, il ne reste plus grand chose des conditions de notre vie originelle ! Nous nous «débrouillons» pour survivre, oui, mais dans quel état ! Par contre, si l’on s’applique un peu, en surveillant son alimentation ou en ayant un minimum d’activité physique, les résultats sont souvent au rendez-vous. il n’y a rien de magique. Prenons l’exemple d’un ordinateur, il a besoin d’énergie, son «alimentation», c’est le 220 V. Pour que ses composants s’expriment, il faut leur apporter l’électricité pour laquelle ils ont été conçus ! À 280 V, il y aura des incohérences logicielles et certains composants vont lâcher ! Il ne servirait à rien de changer à l’infini les éléments hors d’usage, ni de tenter de stabiliser les aberrations logicielles ! il est alors nécessaire de lui redonner, en tout premier lieu, le type d’énergie que réclame sa conception, ce n’est qu’une mécanique primaire. A l’inverse, notre organisme arrive à compenser nombre de carences dont le mouvement, avec plus ou moins de succès ! Nous le savons bien, notre emploi du temps, la fatigue accumulée, notre état physique, l’âge et les divers problèmes de santé que l’on rencontre n’en restent pas moins, de mauvais prétextes à toujours remettre à plus tard le fait de s’occuper de soi. On voit le résultat ! revenons aux mouvements dont nous en avons tant besoin pour être en forme. S’il nous fallait trouver notre nourriture dans la nature, nous serions soumis à de nombreux exercices et conduits à nous déplacer pendant des heures. Notre corps retrouverait alors les conditions de vie originelles qui lui manquent tant.En nous apportant les résultantes internes de l’activité physique, la Chi Machine® ne soigne donc rien. Elle ne fait que restituer à l’organisme de meilleures caractéristiques de fonctionnement, comme le sport, le plein air, la lumière, une nourriture saine, etc.Avec la chi machine, c’est toujours le bon moment pour commencer à revivre. Jean-François Coulange

La longue histoire des plantes qui nous veulent du bien

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JARDINS

Eh oui, le roi Louis XiV disposait de son propre potager, noblesse et bon sens oblige. un véritable chef-d’œuvre à découvrir absolument. Créé tout spécialement pour la table royale, cet antre de nobles cultures est situé à Versailles, tout près du quartier Saint-Louis qui depuis le 18ème siècle a su conserver toute son authenticité avec ses petites rues où l’on voyage dans le temps. Dès 1678, Jean-Baptiste de La Quintinie, directeur des jardins royaux de l’époque, débute le projet pour finalement ne le terminer qu’en 1683. Pourquoi tant d’années ? Sans doute à cause du temps passé à assécher le terrain marécageux. En effet, non loin du parc Balbi, la construction du po-tager a nécessité des travaux gigantesques d’assainissement pour ôter l’eau de cette zone marécageuse nommée à juste titre « l’étang puant ». une fois la zone asséchée, le remblaiement du terrain nouvellement créé a nécessité l’apport d’une terre que l’on a voulu de très bonne qualité en l’acheminant depuis les collines de Satory avoisinantes. Cet Eden de production potagère, d’arbres fruitiers et d’agrément, destiné à subvenir aux besoins royaux, a rapidement attisé la curiosité de la cour qui de fait, n’a pas hésité à s’y ren-dre. Certes, la ballade était distrayante, ludique et belle. Aussi, comme pour nous remercier de tant d’attention, ce lieu empli des prémisses de l’écologie continu à fournir des fruits et légumes, non plus pour la table royale mais

pour les papilles et le bien-être de nombreux passionnés, tous amateurs de variétés savoureu-ses et souvent très rares. Bien entendu, ce joyaux est classé monument historique depuis 1926. Il est la preuve vivante d’une époque ou l’on attachait une importance royale à bien se restaurer, dans tous les sens du terme.

Situé non loin de la célèbre pièce d’eau des Suisses, à deux pas du châ-teau, les travaux de maçonnerie exécutés par Mansart ont abouti à la création de terrasses et de hauts murs, ainsi qu’à une porte monumentale en fer forgé permettant au roi Soleil d’y entrer majestueusement. Situé en contrebas d’une belle terrasse qui offrait au roi et maintenant aux visiteurs une vue incomparable sur les cultures, on trouve le grand carré central. Articulé tout autour d’un grand bassin circulaire orné d’un jet d’eau central, ce grand carré central se divise en seize petits carrés de légumes regroupant une cinquantaine d’espèces végétales traditionnelles et anciennes (courges ou topinambours). L’époque étant à l’utilisation de l’eau d’arrosage sans aucune réserve, les 3 hectares de ces 16 parcelles étaient abondamment irrigués. Cachés derrière de hauts murs entourant le grand carré, vingt neuf jardins clos donnent vie à des arbres fruitiers en contre-espalier qui faisaient à l’époque la fierté du roi. Certains diront qu’avec ses quatre terrasses surélevées, la ressemblance du jardin avec un théâtre n’est pas loin. Les terrasses du levant et du couchant ont été aménagées en sortes de rampes, afin que la circulation des charrettes soit facilitée. Des poiriers palissés entourent les carrés tout près des contre-es-paliers. En 1785, dans une zone trop humide au sud plusieurs murs furent supprimés. L’insuffisance de l’aération avaient fait disparaître 6 jardins.

Jean-Baptiste de la Quintinie désirait fournir au roi des fruits et légumes hors saisons. Pari gagné ! grâce à l’architecture particulière des vingt neuf jardins qui composaient ce potager, il put ainsi fournir à la table

Versailles et le Potager du Roidu roi des asperges en janvier, des fraises en mars, des figues et même des melons.

De nos jours, le potager s’étend enco-re sur 9 hectares. il a en grande partie conservé son architecture de départ. Malheureusement, aujourd’hui il ne reste qu’une douzaine de jardins clos. Bonne nouvelle néanmoins, pour le bonheur de tous, ces jardins abritent toujours des arbres fruitiers de toutes sortes, pommiers et poiriers princi-palement.

La production du Potager du Roi

Originalité du site, grâce à la richesse des terres et à ses 5000 arbres qui le composent, le Potager du roi s’enorgueillit de produire des légumes et des fruits en quantité plus que suffisante. Pommes et poires sont les reines du verger, tandis que les légumes occupent toute l’année les carrés du jardin. Les courges multicolores, mais aussi les cardons, les bettes, les po-tirons, les tomates piriformes, les poireaux, les carottes… sont cultivés et vendus sur place au public. Chaque année, ce sont 20 tonnes de légumes et 50 tonnes de fruits qui sont récoltées, pour être vendues ou transfor-mées. La vocation du jardin consiste à conserver et à présenter ces collec-tions de fruits et légumes. On y vient aussi bien pour le plaisir des yeux que pour celui des papilles… Et, c’est ouvert au public depuis 1991 ! Avec neuf hectares de potager à cultiver, les douze jardiniers spécialistes taillent et entretiennent 2800 poiriers et 2100 pommiers, sans parler des autres fruits et légumes produits chaque année au rythme des saisons.

Les quatre saisons du potager

Le printemps, les arbres en fleurs et les senteurs qui s’en dégagent… D’avril à juin, après avoir humé les parfums des fleurs de pommiers, poiriers et autres pêchers, on traversera les seize carrés du Potager pour découvrir des laitues, carottes, artichauts, herbes fines, ail, oignon, échalotes, pommes de terre précoces, fèves…

En été et en automne, c’est l’heure des récoltes… Les récoltes de fruits débutent mi-juin par les petits fruits tels que fram-boises, groseilles, cassis, etc… Il faudra attendre fin juin pour les pre-mières pommes «Stark Earliest» et mi-juillet pour les poires «Citron des Carmes».

Puis vient septembre, le mois le plus chargé, avec la récolte des variétés à fort tonnage : poires Beurré Hardy, Louise Bonne…, pommes Canada, Calville, … De juillet à septembre, le Potager du Roi regorge en outre de melons, de concombres, de navets, radis ou bien encore de laitues d’été. Et vient aussi le temps des confitures…

L’hiver, le Potager se dénude… Mais les jardiniers ne cessent de travailler, ils préparent la terre, l’en-richissent de compost et s’activent à la taille de formation des arbres pour améliorer leurs formes et le goût des fruits. Ainsi, pour parfaire ce précieux et splendide jardin, les jardiniers maîtrisent pas moins d’une trentaine de formes : trident, losange, palmette à la diable, arceau, u double encadré, vase, gobelet, etc…

Les différentes écoles rattachées au potager

Dans son histoire, le potager abrita successivement l’École Centra-le lors de la révolution, l’institut national agronomique en 1848, puis l’École nationale d’horticulture en 1873. Celle-ci devint par la suite l’École nationale supérieure d’horticulture (ENSH), transférée à An-gers en 1995 aujourd’hui nommée INHP (Institut National d’Horticulture et de Paysage) Le jardin est placé depuis 1976 sous la responsabilité de l’École nationale supérieure du paysage (ENSP), qui à l’origine était une division de l’ENSH.

[email protected] www.versailles.ecole-paysage.fr/potager/visite/visite.html Les visites du potager du Roi Tél. 01 39 24 62 62 Photos : Office de Tourisme de Versailles

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Situé en plein cœur de Paris dans l’antre du Quartier Latin, le mu-sée National du Moyen Âge de Cluny réunit deux magnifiques mo-numents chargés d’histoire médiévale : les thermes gallo-romains de Lutèce (du Ier au IIIème siècle après J.C.) et l’hôtel des abbés de Cluny du XVème siècle. Le lieu est agrémenté d’un jardin d’inspi-ration médiévale très romantique.

Alexandre Du Sommerard (1779-1842) était un archéologue et un important collectionneur. Il élit domicile à l’hôtel de Cluny qu’il su conserver en bon état et même agrandir. C’est en 1843 que l’état fonde le musée National du Moyen Âge grâce aux collections d’Alexandre Du Sommerard. Depuis, le musée National du Moyen Âge de Cluny s’enrichie et conserve une multitude d’œuvres de tous les âges allant de l’époque gallo- romaine qui illustre la multipli-cité des racines de la création artistique moyenâgeuse au début du XVIème siècle. Vous pourrez ainsi, en visitant le musée, parcourir près de quinze siècles d’art historique.

Un peu d’histoireL’Abbaye de Cluny (Bourgogne) et ses quartiers parisiens.

A la demande de guillaume ier d’Aquitaine dit le pieux, l’Abbaye de Cluny voit le jour en 909 avec à sa tête l’abbé Bernon de Beaune qui instaure au monastère la règle de Saint Benoît. Da-tant du Vième siècle, cette règle bénédictine fédérait un système dans lequel les moines dirigés par un abbé partageaient leur temps entre la prière et le travail. C’est ainsi que l’abbaye devint un lieu réformateur de la règle bénédictine mais aussi un important site intellectuel du Moyen Âge. L’abbaye prend une importance culturelle fé-dératrice et devient puissante. A tel point que durant l’abba-tiat d’Odon de Cluny (927-

942), son deuxième abbé, elle est même autorisée à battre monnaie. L’Abbé Odon n’en reste pas là puisqu’il fait de l’Abbaye de Cluny un centre intellectuel qui s’impose sur tout le territoire et où la culture est reine. L’influence culturelle de Cluny se répand rapidement et on vient étudier à Cluny (Bourgogne). Au début du XIIIème siècle le quartier latin parisien s’intellectualise et accueille l’université. L’Abbaye de Cluny, forte de sa notoriété et de sa culture, ne tarde pas à y installer ses quartiers parisiens. Dans les années 1270, Yves de Vergy, abbé de Cluny de l’époque décide de loger les novices de son ordre près de la Sorbonne et lance la construction du collège de Cluny, un vaste en-semble destiné à accueillir les étudiants. L’Abbaye de Cluny se doit de loger ses abbés à Paris. C’est ainsi que, près des thermes un pied a terre destiné à accueillir les Abbés de Cluny voit le jour avec la naissance de l’hôtel de Cluny. Reconstruit à la fin du XVème siècle par l’abbé Jac-ques d’Ambroise (1485-1510), cet hôtel accueille de nos jours avec les thermes le musée National du Moyen Âge. Quant au collège de Cluny, il fut malheureusement progressivement démoli dès 1823.

Les thermes de paris

Après la bataille de Lutèce (-53) qui scelle la victoire de Jules César, les romains prennent possession de la ville. Lutèce, la gallo - romaine, enrichie de son oppidum voit ainsi le jour. L’oppidum est un lieu de protection où les défenses naturelles sont amplifiées par des murs et des fortifications. L’occupation de la ville n’est pas acceptée immédia-tement. Mais, grâce à une subtile politique d’assimilation de la part des autorités romaines, les habitants de Lutèce, se mettent a apprécier les bienfaits d’une société agréable et évoluée. La ville prospère et profite

Le Musée National du Moyen Âge de Cluny, un voyage dans le tempspleinement de la Pax Romana (paix romaine) ainsi que de la prospé-rité qui s’étend dans la gaule romaine. Comme de nombreuses autres cités de gaulle, Lutèce se plie aux règles d’urbanisation romaine. Elle s’étend de l’Île de la Cité à la montagne Sainte-geneviève située rive gauche de la seine qui accueille une grande partie de la population. La montagne Sainte-geneviève voit éclore de belles villas gallo - romaines dont certaines possédaient leurs propres thermes. La vie s’y déroule paisiblement, à tel point que la garnison romaine sur place est de faible importance. Lutèce voit fleurir de magnifiques édifices : Le forum qui était situé sous la rue Soufflot, les arènes de la rue Monge, les thermes de Cluny au Nord, les thermes de la rue gay-Lussac au sud et les ther-mes de l’est sous le Collège de France. initialement, les thermes de l’empire romain sont privés et appartiennent aux riches. Au ier siècle, les thermes deviennent publics et jouent un rôle social important. On ne s’y rend pas uniquement pour se baigner. C’est un vrai lieu de vie où l’on peut rencontrer des amis, jouer aux dés, traiter des affaires, faire du sport, se faire couper les cheveux, se faire beau…etc. L’architec-ture des thermes englobe différentes salles de vie et espaces de bains comme les frigidarium (salles froides), les tepidarium (bains tièdes) et les caldarium (salles chaudes). Les thermes de Cluny (fin IIème siècle) appartenaient à un vaste ensemble formant les grands thermes publics de Lutèce. Aujourd’hui, le bon état de conservation d’une partie de cet ensemble, situé à Cluny, nous offre un magnifique témoignage de cette époque. Bien conservé, le frigidarium de Cluny, avec sa voute de 15m de haut, est aujourd’hui englobé dans le musée. Les deux caldarium du sud et de l’ouest sont à l’état de ruines identifiables depuis le XVIIème siècle mais sont tout de même bien visibles.

Les différentes collections du muséeAntiquité et haut Moyen Âge

L’empire romain nous a laissé un héritage culturel fort important. La période gallo-romaine est prospère artistiquement. Suite à la migration d’est en ouest des peuplades germaniques, les invasions barbares mor-cèlent petit à petit l’Empire romain. Malgré les nombreux efforts de riposte des romains allant de la guerre à l’octroi de terre en passant par d’habiles négociations, l’empire romain finit par se morceler progres-sivement pour disparaître au Vème siècle. Cette chute permet au haut Moyen Âge de prendre le relais de l’Antiquité. il s’en suit une période de transition assez troublée faite de multiples conquêtes européennes, de déplacement massifs de populations. Cette époque voit les valeurs de l’Antiquité s’étioler.

Le musée abrite un bon nombre d’œuvres antérieures à l’époque mé-diévale. Les œuvres présentées dans le frigidarium témoignent de la romanisation de la gaule. Vous y découvrirez le trésor de St-Marc-le-Blanc (VIème siècle av. J.C.) , le pilier des nautes (Ier siècle) , la statut de prêtre romain (IIème siècle), les deux têtes de lion Empire romain (IVème et VIème siècle), le feuillet de diptyque Constantinople (Vème siècle), Ariane et son cortège Constantinople (VIème siècle), la passoire liturgique Gaule (VIème siècle), la couronne votive (VIIème siècle), la plaque de reliure Empire germanique (Xème siècle), le devant d’autel Bâle (XIème siècle), …. etc.

L’art roman

Postérieur à l’art pré-roman, ce style artistique d’Europe Occidentale du Xième- Xiième siècles préfigure l’art gothique. L’architecture romane se manifeste autour de grands bâtiments et notam-ment les églises dont l’art redéfinit la voute ro-maine. Parmi les collections du musée, le monde roman est à l’honneur avec un panache remarqua-ble d’œuvres et notamment : La plaque de reliure, la tête du prophète St Denis, le vitrail de st Denis, le christ en croix, la sainte femme (vallée de Boi – Catalogne), la charité de St Nicolas (Troyes) et bien d’autres œuvres à découvrir….

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Le Musée National du Moyen Âge de Cluny, un voyage dans le tempsLes sculptures gothiques

Très raffinée, l’architecture gothi-que prend vie en Île-de-France et en Picardie au Xiième siècle. L’identi-té, la forme élaborée et la puissance de cette architecture proviennent de l’alliance d’un renouveau architec-tural à une pensée philosophique. Mieux vaut parler de culture go-thique. Sa beauté nouvelle favorise sa diffusion en Europe Occidentale jusqu’au XViième siècle et même beaucoup plus tard avec l’appari-tion du style néogothique. Le musée National du Moyen Âge rassemble un bon nombre d’œuvres gothiques provenant du décor architectural de Notre-Dame ainsi que de nombreux chefs d’œuvres d’italie, d’Europe du Nord et d’Angleterre.

Les objets représentant la vie quotidienne du Moyen Âge

Plusieurs salles du musée national sont dédiées aux objets ayant trait à la vie quotidienne de la dernière pé-riode du Moyen Âge. Vous pourrez ainsi admirer une multitude d’œu-vres liées à la vie des seigneurs et des dames (toilette, chasse, lectu-re…), au quotidien des hommes, à la table,…et aux armes.

La collection du musée nous offre un panel considérable d’objets usuels dont une carte à jouer enluminée (XVème), une table pliante (1480-1500), une cloche à main (XVème), un porte serviette du sud de l’Alle-magne (1490-1500), un robinet du XIVème siècle, un pichet (XVème), une tasse (XVème) …etc.

Les enluminures, vitraux et peintures

rassemblés sous le thème « des arts de la couleur » le musée fait re-vivre vitraux, peintures et enluminures du Moyen Âge. régalez vos pupilles avec le vitrail de la région parisienne, le devant d’autel (Angle-terre), le vitrail des joueurs d’échecs provenant de l’hôtel de la Bessée de Villefranche-sur-Saône, le chevalier donateur (Strasbourg), le sacre

de David (Amiens), le feuillet enluminé du Lec-tionnaire de Cluny, le couronnement de la vierge (enluminure sur parchemin …..) etc. Les orfèvreries et ivoires

une belle collection de trésors de riches abbayes et de grands princes d’Occident est réunie au musée. il s’agit d’objets en or, en argent et en cuivre souvent ornés de pierres ou émaillés re-flètant le savoir faire des orfèvres moyenâgeux. L’ivoire est à l’honneur au musée avec l’une des plus belle collection parisienne qui s’étend de la fin de l’Antiquité à la fin du Moyen Âge. L’époque moyenâgeuse étaient fortement atta-chée à l’ivoire.

Les tapisseries, broderies et tissus

Le Moyen Âge dans sa splendeur est gourmand de soieries et tissus précieux en tout genre. A cette époque les textures de Byzance et d’Italie connais-sent un franc succès. L’art de la teinture est subli-mé. Pour preuve les magnifiques tentures repré-

sentant différents épisodes de la Dame à la Licorne, véritables joyaux du musée.

Les expositions et évènementsLe musée nous offre des expositions sur des thèmes historiques à l’instar de celle concernant l’épée, ses usages, ses mythes et ses symboles que l’on peut découvrir jusqu’au 26 septembre 2011. Du 28 no-vembre 2011 au 5 mars 2012, Gaston Fé-bus sera à l’honneur. Figure particulière de la deuxième moitié du XiVème siècle, gaston iii de Foix n’hésite pas à se faire appeler « Fébus » qui signifie soleil. Il or-ganise lui-même sa propre légende.

Des évènements animent toute l’année le musée National du Moyen Âge. Le premier jeudi de chaque mois vous pourrez découvrir tout par-ticulièrement une œuvre présentée par un conservateur. Des manifes-tations, des concerts, des colloques, des conférences et du cinéma sont à votre disposition au musée. Bien entendu des visites guidées sont à votre service. N’hésitez pas à vous renseigner.

Musée de Cluny - Musée national du Moyen Âge 6 place Paul Painlevé 75005 Paris Renseignements : 01 53 73 78 00 (standard et serveur vocal) et au 01 53 73 78 16 (accueil) Le musée est ouvert : Tous les jours sauf le mardi, de 9 h 15 à 17 h 45 Fermeture de la caisse à 17 h 15 - Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre. Comment s’y rendre : Métro Cluny-La Sorbonne / Saint-Michel / Odéon Bus n° 21 - 27 - 38 - 63 - 85 - 86 - 87 RER ligne C Saint-Michel / ligne B Cluny - La Sorbonne Parcs de stationnement : Rue de l’Ecole de Médecine, rue Soufflot et Parc Saint-Michel (entrée place Saint-André-des-Arts). Taxis : rue Soufflot / place Saint-Michel / place Maubert. Stations Vélib: 20 rue du Sommerard, 42 rue Saint-Jacques, 5 rue de la Sorbonne. Email : [email protected]

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