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Communauté d’Alès Agglomération Programme Local de l’Habitat 2014 - 2019 Diagnostic, orientations et programme d’actions Document en vue de l’arrêt en Conseil Communautaire Décembre 2013 Contact 188 allée de l’Amérique Latine 30900 Nîmes tél. 04 66 29 97 03 fax 04 66 38 09 78 [email protected] www.urbanis.fr Ecouter, conseiller, agir pour un habitat digne et durable

PLH Alès Agglomération 2014-2019, adopté le 26 juin 2014

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PLH Alès Agglomération 2014-2019, adopté le 26 juin 2014

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Communauté d’Alès Agglomération

Programme Local de l’Habitat 2014 - 2019

Diagnostic, orientations et programmed’actionsDocument en vue de l’arrêt en Conseil Communautaire

Décembre 2013

Contact188 allée de l’Amérique Latine30900 Nîmestél. 04 66 29 97 03fax 04 66 38 09 [email protected]

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Equipe URBANIS

Chef de projet : Morgane [email protected]él : 04 66 29 97 03

Directeur d’étude : Claude JAMOT

Expert Marché du logement : François MOULONGUET

Chargé d’études : Vincent GEMINIANI

Chargée d’études : Solène MATHE

Cartographe : Marie MELETOPOULOS

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Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

IntroductionLa Communauté d’Alès Agglomération, créée le 1er janvier 2013, aengagé en juin 2013 l’élaboration d’un Programme Local del’Habitat. Ce Programme s’inscrit dans le prolongement desProgrammes Locaux de l’Habitat réalisés par la communautéd’Agglomération du Grand Alès (16 communes), sur les périodes2002-2007 et 2008-2013.

L’objectif d’Alès Agglomération est d’élaborer un nouveaudocument qui tire le bilan des actions conduites dans le cadre duprécédent PLH, intègre les problématiques et les enjeuxspécifiques de la nouvelle Agglomération, prenne en compte lesdocuments de référence (Projet d’Agglomération, SCOT, PDH,PDALPD, porter à connaissance de l’Etat) ainsi que les évolutionsdu contexte législatif et règlementaire.

La mise en œuvre de ce programme traduit la volonté del’Agglomération et de ses communes membres de répondre demanière efficace aux aspirations résidentielles des ménages duterritoire dans toutes leurs diversités et leurs attentes, et demobiliser, dans le cadre de sa délégation de compétence des aidesà la pierre, les outils et les moyens adaptés aux enjeux propres àl’Agglomération.

Le présent rapport comprend les trois volets du Programme Localde l’Habitat, à savoir : le diagnostic, qui intègre l’évaluation des actions du précédent

PLH, la prise en compte des grandes évolutionsdémographiques et économiques du territoire, l’analyse dumarché immobilier local dans toute sa diversité et le repéragedes besoins prioritaires en logement et en hébergement ;

les orientations stratégiques, qui vont conditionner le futurdéveloppement résidentiel du territoire ;

le programme d’actions complet, en termes d’objectifs deproduction, d’outils et de moyens à mettre en œuvre(règlementaires, opérationnels, financiers et autres), ainsi quesa déclinaison à l’échelle communale.

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Sommaire

1è r e partie : Diagnostic 6

1. Le contexte territorial du Programme Local de l’Habitatd’Alès Agglomération 7

1.1. Une nouvel le Agglomérat ion de 50 communes et p lus de 100 000habi tants 7

1.2. Des documents de référence à prendre en compte 11

2. Objectifs et réalisations du 2 è m e Programme Local del’Habitat 2008-2013 14

2.1. Rappel des grandes l ignes du PLH établ i en 2007 14

2.2. Les réa l isat ions f in 2013 16

3. Le diagnostic actualisé en 2013 24

3.1. Les dynamiques soc io-économiques 24

3.2. Les caractér is t iques généra les du parc immobi l ier 35

3.3. Le parc pr ivé ex is tant 38

3.4. Le logement soc ia l 49

3.5. Le logement et l ’hébergement des personnes en d i f f icu l tés 57

3.6. Le marché immobi l ier : é ta t des l ieux et perspect ives 63

3.7. Les pol i t iques communales 74

2è m e partie : Orientations stratégiques 77

1 è r e or ientat ion : assurer une product ion soutenue et d ivers i f iée 78

2 è m e or ientat ion : répondre aux besoins des jeunes et des act i f s locaux 78

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3 è m e or ientat ion : répondre aux besoins en logement des ménages endi f f icu l té (dont s i tuat ions d ’u rgence) 79

4 è m e or ientat ion : poursu ivre l ’ent ret ien, le renouvel lement e t lad ivers i f icat ion du parc soc ia l pub l ic 81

5 è m e or ientat ion : poursu ivre la réhabi l i ta t ion du parc pr ivé, développer etétendre la lu t te contre l ’habi ta t ind igne 82

6 è m e or ientat ion : promouvoi r la qual i té urbaine et le développement durable83

7 è m e or ientat ion : pour a t te indre les ob ject i fs poursu iv is , organiser lesmoyens de product ion et promouvoi r des out i ls adaptés aux contexteslocaux 83

3è m e partie : Programme d’actions 84

1. Les objectifs de production 85

1.1. Une product ion g lobale de 1 175 logements par an 85

1.2. 260 logements locat i fs soc iaux par an, hors p rogramme de rénovat ionurbaine 88

1.3. 100 logements par an en access ion à la propr ié té abordable 91

1.4. Le logement adapté et l ’hébergement 91

1.5. 400 logements soc iaux ex is tants réhabi l i tés chaque année 92

1.6. 100 logements anc iens pr ivés réhabi l i tés par an, dont 10 logementssor t is de l ’ ind ign i té 92

1.7. Récapi tu la t i f des object i fs de product ion par produi ts e t par ter r i to i res92

2. Les actions et les outils 93

2.1. L ’act ion fonc ière 93

2.2. La mise en œuvre de la po l i t ique de l 'habi ta t à t ravers les PLU 94

2.3. Les mesures en faveur du logement soc ia l 94

2.4. Les mesures en faveur de l 'access ion à la propr ié té abordable 96

2.5. Les mesures en faveur du logement adapté et de l ’hébergement 97

2.6. Les mesures en faveur du parc ex is tant 98

2.7. Les mesures en faveur du développement durable 100

2.8. Le su iv i de la po l i t ique de l ’habi ta t tout au long du PLH 101

3. La territorialisation du programme d’actions sur les 50communes d’Alès Agglomération 103

Annexes 125

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1ère partie :

Diagnostic

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Le contexte territorial du Programme Local de l’Habitat d’Alès Agglomération1

1.1. Une nouvelle Agglomération de 50 communes et plus de100 000 habitants

•Une cadre institutionnel rénové

Au 1er janvier 2013, AlèsAgglomération s'est substituéeà quatre anciennesintercommunalités (Le GrandAlès et les trois Communautés decommunes « Autour d’Anduze »,du « Mont Bouquet » et de la« Région de Vézénobres ») et aintégré cinq nouvelles communesisolées (Sainte-Croix-de-Caderle,Saint-Bonnet-de-Salendrinque,Vabres, Saint-Jean-de-Serres etMassanes).

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Ce territoire de plus de 100 000 habitants (estimation 2013), regroupant 50 communes, marque unenouvelle étape du développement du bassin alésien.1

Alès Agglomération se positionne désormais, en nombre d'habitants, comme la 2ème Agglomération dudépartement du Gard (après Nîmes Métropole, 27 communes, 234 000 habitants).

Au 1er janvier, AlèsAgglomération a reprisl'ensemble descompétences, activitéset équipements desquatre Communautésantérieures.

Carte des anciennes intercommunalités et communes isolées constitutives d’Alès Agglomération

Source : Alès Agglomération

•Un territoire de contrastes : Ville et piémonts

La ville centre del’Agglomération, Alès,comptait en 2009, 41 432habitants.

A 40 km au Nord-ouestde Nîmes, elle est édifiéedans une boucle duGardon d'Alès, dans laplaine, au pied desCévennes.

La ville s’estprogressivement étenduesous forme d’uncontinuum urbain (l’unité

1

Source : Alès Agglomération

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Grand Alès Mont Bouquet

Région de

Vézenobres

Autour d’Anduze

St Jean deCeyrargues

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urbaine INSEE compte 22 communes), qui englobe les communes de 1ère couronne, agglomérées à la villecentre.

Le développement péri-urbain s’affirme aujourd’hui en direction du Sud, qui bénéficie à la fois de laproximité d’Alès et de l’ouverture vers Nîmes et le couloir languedocien.L’aménagement à deux fois deux voies de la RN 106, et plus récemment la desserte ferroviaire (Contratd’axe Nîmes Alès), accélèrent le désenclavement de l’Agglomération, et renforcent l’attractivité résidentiellede sa partie Sud.

De part et d’autre de cet axe urbain, l’Agglomération englobe deux secteurs de Piémont, peu peuplés, quiconservent leur caractère rural : à l’Ouest, le piémont cévenol, touristique, aux portes du Parc National des Cévennes, avec ses deuxbourgs-centres historiques d’Anduze et de Saint-Jean-du-Gard ; à l’Est, un secteur collinaire de garrigues qui s’étend, au-delà des limites de l’Agglomération, vers Barjac auNord-Est, Bagnols sur Cèze à l’Est, Uzès au Sud-Est.

A travers sa communication, Alès Agglomération s’affirme comme « un territoire de passage et d'ouvertureau carrefour du Grand Sud » :

« vers l'Est, par Seynes etBouquet, elle regarde vers lavallée du Rhône, Avignon,Marcoule ;vers le Sud-Est, par Brignon etBoucoiran, elle est tournée versNîmes et Marseille…vers le Sud-Ouest, de Ribaute àTornac, elle s’ouvre surMontpellier, et au-delà surBarcelone ;vers l'Ouest et le Nord enfin, parla vallée de Saint-Jean-du-Gard,elle pénètre dans les Cévennes,ce territoire magnifique classé parl'Unesco au patrimoine mondial del'humanité…».2

Après avoir subi le déclin de l’activité minière à la fin des années 70, le bassin alésien est engagé depuisplusieurs années dans une politique volontariste de redéveloppement, d’accueil d’entreprises (pépinières,ateliers relais, incubateur…), en valorisant son savoir-faire industriel :

« Cette dynamique, impulsée par une politique économique pilotée par les organismes locaux regroupés au seinde l’Agence de Développement Alès Myriapolis (Ville d’Alès, Communauté d’Agglomération, CCI Alès Cévennes,École des Mines) a notamment permis la création, il y a 10 ans, d’une politique de filières, comme les Sportsmécaniques, les éco-activités ou encore les biotechnologies et de nouvelles filières à explorer : l’industrieagroalimentaire et l’exploitation du bois des Cévennes. Aux grands groupes historiquement implantés dans la

2 Source : Alès Agglomération

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Alès

Source : INSEE – Portrait de territoire

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Capitale des Cévennes (Merlin Gerin, Crouzet, Rhodia, Axens…), s’est ainsi progressivement ajoutée unecinquantaine d’entreprises, souvent de taille plus modeste, mais généralement spécialisées dans des secteurs deproduction innovants et High Tech »3.

•Une politique de l’habitat pilotée depuis 2002 parl’Agglomération

La communauté d’Agglomération d’Alès a engagé son premier Programme Local de l’Habitat en 2002, etbénéficie de la délégation de compétence des aides à la pierre depuis le 14 février 2005.

Depuis janvier 2006, tous les services de la Ville d'Alès et de l’Agglomération ont été regroupés dans 7pôles dits « de politiques publiques » :pôle Citoyenneté ;pôle Développement du territoire ;pôle Enfance/Jeunesse ;pôle Environnement urbain ;pôle Infrastructures ;pôle Solidarités ;pôle Temps libre.

La politique de l’habitat est pilotée par un service rattaché au pôle « Développement du territoire », quiintègre également les services économie, tourisme, pôle mécanique et urbanisme.

Les principales activités de ce service habitat sont :la mise en œuvre et le suivi du Programme Local de l’habitat ;les Opérations Programmées d’Amélioration de l’Habitat ;la production neuve de logements sociaux (HLM), par délégation de compétence de l’Etat ;la réhabilitation des logements communaux.

Au sein de l’ancienne Communauté d’Agglomération du Grand Alès (16 communes), ce service a pilotél’élaboration des deux programmes Locaux de l’Habitat :un premier PLH 2002-2007, adopté le 19 décembre 2001 ;un second PLH 2008-2013, adopté le 20 décembre 2007.

Dans le prolongement du 1er PLH, une étude foncière a été conduite en 2006 sur les 16 communes del’Agglomération.

Un « Schéma directeur de l’habitat », démarche initiée par le Conseil Régional en lien avec l’Etat et lescollectivités territoriales, a été étudié en mars 2008 à l’échelle du Pays Cévennes.

Une nouvelle étude foncière est en cours depuis 2011, également sur le périmètre du Pays.

Le détail de l’activité du service habitat au cours des 6 dernières années figure au chapitre « Objectifs etréalisations du 2ème programme local 2008-2013 ».

3 Source : Alès Agglomération

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1.2. Des documents de référence à prendre en compte

•Le Projet de territoire de l’Agglomération

Alès Agglomération a élaboré son Projet de territoire, approuvé le 3 octobre 2013 à l’unanimité.

Ce projet comporte un programme d’actions articulé autour de 5 thèmes :aménagement durable du territoire : solidarité et équilibre ;développement économique et vitalité des activités ;innovation territoriale ;qualité du mode de vie ;rayonnement et attractivité – Image et notoriété.

•Le Pays et le SCOT du Pays Cévennes

Alès Agglomération fait partie du Pays Cévennes, qui inclut en outre quatre communautés de communes àforte dominante rurale du Pays.

Le SCOT est en cours d’élaboration à l’échelle de ce Pays : « Elaboré à partir des souhaits et aspirationsde chaque entité membre du Pays, il a vocation à fournir aux élus un cadre juridique pour traduire de façonopérationnelle le projet d’aménagement et de développement durable du territoire du Pays Cévennes àl’horizon 2030 ».

L’approbation du SCOT est annoncée pour fin 2013. Le PLH est élaboré en compatibilité avec le SCOT.

Le document d’orientations et d’objectifs prévoit une structuration et une organisation de l’espace couvertpar le SCOT à partir, d’une part d’un renforcement des équipements structurants de la ville centre, Alès, etd’autre part du développement de pôles de centralité secondaires. Sur le territoire de l’Agglomération, les pôles identifiés sont Anduze, Saint-Jean-du-Gard, Vézénobres etBrouzet-les-Alès. Il est préconisé de renforcer ces pôles en termes d’équipements, de services et detransports. En matière d’habitat, le SCOT fixe d’une part des objectifs de production, d’autre part des prescriptions etrecommandations qui s’appliqueront aux Programmes Locaux de l’Habitat.

Ces prescriptions sont détaillées autour de 4 grands thèmes4 :distribution spatiale et volume des logements à construire ; créer les conditions de la mixité sociale ;requalifier et optimiser le parc existant pour maintenir son attractivité ;mettre en place des outils pour la réalisation des objectifs de réhabilitation et optimisation du parc delogements.

4 Se reporter au DOO du SCOT pour le détail des prescriptions et recommandations.

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En termes de production, le SCOT fixe un objectif de 1 700 logements à produire à l’échelle du Pays. Ilrappelle que les PLH doivent définir pour chaque commune le nombre et la répartition des logements àproduire. Il précise qu’un pourcentage de logements sociaux et d’accession abordable doit être fixé pour lesopérations d’aménagement d’une certaine importance.Pour le territoire « espace urbain et péri-urbain d’Alès», qui recoupe celui de l’Agglomération, le SCOTpréconise une production de 25% de logements sociaux.

•Le Programme Départemental de l’Habitat du Gard

Le Programme Départemental de l’Habitat du département du Gard est en cours d’adoption. Selon le codede la Construction et de l’Habitation (art. L 302-10 à L 302-12) :

« Un plan départemental de l'habitat est élaboré dans chaque département afin d'assurer la cohérenceentre les politiques d'habitat menées dans les territoires couverts par un programme local de l'habitat etcelles menées dans le reste du département.

Ce plan définit des orientations conformes à celles qui résultent des schémas de cohérence territoriale etdes programmes locaux de l'habitat. Le plan prend également en compte les besoins définis par le plandépartemental d'actions pour le logement des personnes défavorisées et ceux résultant des sorties desétablissements d'hébergement ou services figurant au schéma départemental d'organisation sociale etmédico-sociale défini à l'article L. 312-4 du code de l'action sociale et des familles.

Ce plan comporte un diagnostic sur le fonctionnement des marchés du logement et définit les conditions demise en place d'un dispositif d'observation de l'habitat dans le département. Le plan départemental de l'habitat est élaboré conjointement, pour une durée de six ans, par l'Etat, ledépartement et les établissements publics de coopération intercommunale ayant adopté un programmelocal de l'habitat ou ayant délibéré pour engager la procédure d'élaboration d'un tel programme ».

Le PDH n’est donc pas un document prescriptif, mais un document de synthèse.

Néanmoins, comme le précise le porter à connaissance de l’Etat, ce document évalue, en cohérenceavec le SCOT Pays Cévennes, les besoins en logements familiaux à :1 175 logements annuels, logements libres et aidés confondus ;dont 260 logements sociaux, soit 22% du total de la production.

•Le Plan Départemental d’actions pour le logement despersonnes défavorisées (PDALPD)

Le 6ème Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées (2013-2017), incluantle Plan Départemental de l’Accueil, de l’Hébergement et de l’Insertion- PDAHI, est en phase de finalisation.Il se fixe 6 objectifs :Objectif I : Développer l’offre de logements et d’hébergement pour le public du PlanObjectif II : Améliorer les conditions de logements et d’hébergement Objectif III : Optimiser le rapprochement entre l’offre et la demande de logements et d’hébergementObjectif IV : Accompagner les ménages et contribuer à leur solvabilité Objectif V : Prévenir les expulsions domiciliairesObjectif VI : Renforcer le pilotage et l’animation du plan.

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Le PDALPD rappelle le lien qui doit s’opérer avec les PLH :

« Les PLH ont un lien étroit avec le PDALPD dans la mesure où ils sont le document principal régissantl’intervention publique sur l’offre de logement et notamment l’offre de logements sociaux.Il est essentiel que le PDALPD soit en mesure d’exprimer en direction du PLH les besoins spécifiquesidentifiés sur son territoire.Sur le parc public, ces besoins concernent la réponse apportée en nombre de logements sociaux PLUSet PLAI, des possibilités de création de places d’hébergement ou Résidences Sociales.Pour le parc privé, les objectifs de créations de logements conventionnés au titre de l’action 3 duPDALPD, la mise en œuvre de l’opération Habiter Mieux ou encore les modalités d’intervention sur lalutte contre l’habitat indigne ou non décent.Plus spécifiquement, le PLH doit également permettre de prendre en compte les objectifs identifiés par lePDALPD concernant le logement adapté aux gens du voyage sédentarisés. »

•Le Porter à connaissance de l’Etat

Le Porter à connaissance de l’Etat a été communiqué à l’Agglomération le 22 avril 2013.Il rappelle les attentes de l’Etat autour de 5 grands enjeux :le développement de l’offre de logements, et notamment de logements sociaux ;la prise en compte des besoins en hébergement ;la lutte contre la précarité énergétique ;la lutte contre l’habitat indigne ;la mise en œuvre du schéma départemental d’accueil des gens du voyage.

Le porter à connaissance précise notamment les objectifs de production de logements sociaux pour les 4communes soumises aux dispositions de l’article L 302-5 du CCH, qui leur impose d’atteindre en 2025 untaux de 20% de logements locatifs sociaux.

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Objectifs et réalisations du 2ème

Programme Local de l’Habitat 2008-2013

2.1. Rappel des grandes lignes du PLH établi en 2007

Courant 2007, le Grand Alès a conduit l’étude de son second Programme Local de l’Habitat à l’échelle des16 communes qui constituaient alors une Agglomération de 74 000 habitants. Ce PLH a été adopté le 20décembre 2007.

•Le diagnostic

Le diagnostic de 2007 a porté les constats suivants :après 10 années de stagnation, l’Agglomération du Grand Alès connaissait une reprise démographique,estimée à 500 habitants par an ;la construction neuve connaissait depuis 2004 une très forte progression, passant de 500 logements à prèsde 1000 logements en rythme annuel ;une diversification de la production de logements s’était amorcée, notamment avec l’essor de la productionimmobilière sur Alès et la relance du logement social ;un effort important était entrepris pour la requalification et le renouvellement du parc existant, à traversd’une part une OPAH communautaire (2002-2006), d’autre part, un projet de rénovation urbaine sur lesdeux grands quartiers d’habitat social d’Alès, les Cévennes et les Prés-Saint-Jean.

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•Les orientations et le programme d’actions

Le programme local de l’habitat 2008-2013 s’est fixé comme objectifs quantitatifs :la production, tous produits confondus, de 800 logements par an sur le territoire du Grand Alès (16communes) ;au sein de cet objectif, la production 185 logements locatifs sociaux (hors reconstitution du parc socialANRU), dont 150 logements locatifs publics (HLM).

Les quatre communes soumises aux obligations de la loi SRU devaient pour leur part réaliser un objectifde rattrapage de 49 logements par an.

L’objectif de rééquilibrage de la production en faveur des secteurs démunis (communes périphériques) étaitréaffirmé par le PLH, tout comme la nécessité de prendre en compte le logement des ménages défavorisésdans la production future :25% de PLA I et 50% de PLUS pour le logement HLM public ;55% d’ANAH social et 15% d’ANAH très social pour les logements privés conventionnés.

Le PLH 2008-2013 a par ailleurs défini six orientations stratégiques :

Première orientation : une production de logements en volume suffisant

Deuxième orientation : répondre aux besoins des jeunes et des actifs locauxo Permettre l'accueil et la «formation» des jeunes ménages par le développement de l'offre

en logements locatifs,o Maintenir l'accession à la propriété des classes moyennes et modestes.

Troisième orientation : répondre aux besoins en logement des ménages en difficultés (dontsituations d’urgence)

o Prendre en compte le rôle prépondérant du parc privé locatif,o Développer l'offre pour les ménages les plus modestes,o Développer une offre adaptée en hébergement d’urgence, logements d’insertion et

logements adaptés aux personnes les plus en difficultés (public PDALPD),o Développer une offre en logements adaptés aux personnes âgées et aux ménages à

mobilité réduite,o Améliorer les politiques d’attribution pour les logements locatifs sociaux.

Quatrième orientation : optimiser et requalifier le parc existanto Mettre en œuvre les opérations de renouvellement urbain (2005/2011) sur les quartiers

sociaux,o Finaliser la réhabilitation du parc social public,o Poursuivre la réhabilitation du parc privé ancien, engager la lutte contre l’habitat indigne.

Cinquième orientation : promouvoir la qualité urbaine et le développement durable

Sixième orientation : pour atteindre les objectifs poursuivis, organiser les moyens de production etpromouvoir des outils adaptés aux contextes locaux.

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2.2. Les réalisations fin 2013

•La production

Une production globale de logements qui s’est ralentie à partir de 2008

Alors que l’objectif du précédent PLH était de 800 logements par an sur les 16 communes del’Agglomération du Grand Alès, le nombre de logements autorisés entre 2008 et 2012 (5 premièresannées du PLH), n’a été, selon les statistiques Sitadel2, que de 544 logements par an.Ces chiffres, qui sont analysés dans le détail plus loin, reflètent le coup d’arrêt porté à la promotion privée,alors en plein essor sur la commune d’Alès, à partir de la crise de 2008.

Une production de logements locatifs sociaux publics « familiaux »conforme aux objectifs

Dans ce contexte de ralentissement de la production globale, l’Agglomération a tenu ses engagements enmatière de programmation de logement sociaux.

Selon les données d’Alès Agglomération, 1001 logements locatifs publics « familiaux » ont été (ou vontêtre) financés sur la période 2008-2013, soit 167 logements par an5, à rapprocher de l’objectif de 150logements.

2008 2009 2010 2011 2 012 2 013 TotalMoyenneannuelle

2008-2013

Total LLS publics "familiaux" financés 189 236 172 44 109 251 1 001 167

Dont, PLUS121 130 113 28 73 126 591 99

64% 55% 66% 64% 67% 50% 59% 59%

Dont, PLA I56 49 42 11 30 57 245 41

30% 21% 24% 25% 28% 23% 24% 24%

Dont, PLS12 57 17 5 6 68 165 28

6% 24% 10% 11% 6% 27% 16% 16%Source : Alès Agglomération - Données actualisées août 2013 (pour 2013 : prévisions de financement).

Au sein de cette production, la part du PLA I atteint 24% (proche de l’objectif de 25%), la part du PLS16% seulement (objectif : 20% maximum).

5 Ce chiffre ne comprend ni les EHPAD (104 lits financés en 2011), ni les foyers (17 lits financés en 2011), ni les structures

d’hébergement (1 lit financé en 2008 et 36 lits prévus en 2013). Il ne comprend pas 15 logements sociaux financés en 2013 sur

3 communes qui n’appartenaient pas au Grand Alès.

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Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

Sur les 1001 logements financés de 2008 à 2013 sur les 16 communes du Grand Alès :658 logements, soit 66% du total, ont été financés sur la commune d’Alès, dont 87% de PLUS ou PLA I ; 277 logements, soit 28% du total, ont été financés sur les 4 communes soumises aux obligations de la loiSRU, dont 70% de PLUS ou PLA I ;70 logements, soit 7% du total, ont été financés sur les autres communes de l’Agglomération, dont 91% dePLUS ou PLA I.

En complément, une production soutenue de logements privésconventionnés

A travers les OPAH, ou en secteur diffus, 258 logements privés ont été financés, ou conventionnés sanstravaux, sur la durée du PLH sur le territoire du Grand Alès, soit 43 logements par an.

2008 2009 2010 2011 2 012 2 013 TotalMoyenneannuelle

2008-2013

Total logements conventionnés privés financés 38 47 60 23 43 47 258 43

Dont, très sociaux 7 5 3 2 0 3 20 3

Dont, sociaux 19 35 43 11 24 32 164 27

Dont, conventionnés sans travaux 12 7 14 10 19 12 74 12

Source : Alès Agglomération - Données actualisées août 2013 – (pour 2013 : prévisions de financement ; estimation pour les conventionnés sans travaux).

Sur ces 258 logements conventionnés privés financés sur la période 2008-2013 :70% concernent la commune d’Alès ;13% concernent les 4 communes soumises aux obligations de la loi SRU ;16% concernent les 11 autres communes de l’Agglomération du Grand Alès.

Au total, une production forte de logements sociaux, publics et privés

>Sur l’ensemble de l’Agglomération du Grand AlèsAu total, 1259 logements ont été ou sont en voie d’être financés sur le territoire de l’ancienneAgglomération du Grand Alès sur la période 2008-2013, soit 210 logements par an, chiffre supérieur auxobjectifs qui étaient de 185 logements.

2008 2009 2010 2011 2 012 2 013 TotalMoyenneannuelle

2008-2013

Logements locatifs sociaux publics 189 236 172 44 109 251 1 001 167

Logements privés conventionnés 38 47 60 23 43 47 258 43

Total 227 283 232 67 152 298 1 259 210

Source : Alès Agglomération - Données actualisées août 2013 (pour 2013 : prévisions de financement)

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>Sur les communes soumises à l’article 55 de la loi SRULe nombre de logements sociaux, publics et privés, « familiaux », financés sur la période 2008-2013 surces 4 communes est en concordance avec les objectifs de rattrapage du PLH.

Logementsfinancés 2008-2010

Logementsfinancés 2011-2013

Logementsfinancés 2008-2013

Pro

duct

° an

nuel

lem

oyen

ne

Obj

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s P

LH 2

007

Logt

s fin

ancé

s / o

bjec

tifs

LLS

pub

lics

Priv

és c

onv.

Tot

al

LLS

pub

lics

Priv

és c

onv.

Tot

al

LLS

pub

lics

Priv

és c

onv.

Tot

al

St-Christol-lez-Alès 33 2 35 49 2 51 82 4 86 15 16 92%

St-Hilaire-de-Brethmas 16 9 25 40 2 42 56 11 67 11 12 93%

St-Martin-de-Valgalgues 24 3 27 15 3 18 39 6 45 8 6 125%

St-Privat-des-Vieux 35 6 41 65 3 68 100 9 109 18 15 121%

Total 108 20 128 169 10 179 277 30 307 51 49 103%

Source : Alès Agglomération - Données actualisées août 2013 (pour 2013 : prévisions de financement).

Cependant, le dénombrement officiel du PAC au 1-1-2012 fait apparaitre une évolution faible du parc delogement locatifs sociaux « en service » sur les 4 communes concernées depuis le précédent décompte de2009, qui s’explique par le décalage entre les dates de financement et de livraison.

Afin de prendre en compte les efforts de production récents de ces communes, ces chiffres ont étéactualisés au 1-1-2014, à partir de l’identification des programmes HLM livrés dans chaque communedepuis le 1-1-2012, et d’une estimation des logements privés conventionnés entrés en service depuis cettedate (comptabilisés 1 an après leur date de financement).

Selon cette estimation, le parc social de ces 4 communes aura progressé de 206 logements entre le1-1-2009 et le 1-1-2014, soit + 41 logements par an.

Total logements

sociaux au 1-1-2009*

Totallogementssociaux

au 1-1-2012*

Totallogementssociaux

au 1-1-2014**

Evolution 2009-2014

St-Christol-lez-Alès 200 210 289 89

St-Hilaire-de-Brethmas 51 94 97 46

St-Martin-de-Valgalgues 267 261 294 27

St-Privat-des-Vieux 45 50 89 44

Total 563 615 769 206

Sources : * DDTM - Dénombrement logements sociaux loi SRU** Agglomération - URBANIS

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•Les actions et les programmes mis en œuvre surl’Agglomération du Grand Alès (hors ANRU)

Le soutien à la production et à la réhabilitation des logements sociaux

Le service habitat d’Alès Agglomération a assuré le financement et le suivi des programmes delogements locatifs sociaux.Si les conditions de production locales n’ont pas nécessité, en raison du prix modéré du foncier, de soutienfinancier massif de l’Agglomération, celle-ci a néanmoins appuyé financièrement quelques opérations pourassurer leur bouclage financier : ce sont les opérations Puy Sainte Marie, Romain Roussel, Puech Redon,pour un montant d’environ 100 000 € (auxquels s’ajoute la surcharge foncière de l’Etat pour ce qui concerneles opérations Puy Sainte-Marie et Puechredon).

L’Agglomération intervient également en appui auprès des bailleurs sociaux, notamment Logis Cévenols,pour la mobilisation des prêts PAM (CDC) pour la réhabilitation des logements sociaux (hors ANRU).

Ces interventions ont concerné au total 2 900 logements :2008 : 664 logements 2009 : 297 logements2010 : 210 logements 2011 : 1 461 logements2012 : 90 logements2013 : 178 logements

Le soutien à la réhabilitation du parc privé et à la production de logementsconventionnés

Dans le prolongement de l’OPAH communautaire conduite sur la période 2002-2006, l’Agglomération alancé simultanément trois OPAH entre 2007 à 2011 :« Quartiers anciens d’Alès » ;« Bourgs et hameaux du Grand Alès » ;« Mons et Vallées du Grand Alès ».

L’Agglomération a soutenu, à travers ces OPAH ou en diffus, la réhabilitation du parc privé à travers undispositif d’aides financières directes aux propriétaires :aide aux propriétaires occupants, pour tous travaux ;aide spécifique aux propriétaires occupants pour l’installation d’équipements sanitaires ;aide aux propriétaires bailleurs en cas de conventionnement (jusqu’en 2012) ;aide de 500 € aux propriétaires occupants dans le cadre du programme « Habiter Mieux ».

Un budget d’environ 300 000 € est programmé chaque année pour ces aides directes.

Aucune action n’a été entreprise en direction des copropriétés récentes , et l’Agglomération n’a pas étésollicitée en ce domaine par les propriétaires ou professionnels locaux. Aucune situation grave ne semble àdéplorer, mais un soutien pourra néanmoins s’avérer nécessaire à l’avenir, notamment pour des travauxd’amélioration énergétique.

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La lutte contre l’habitat indigne

L’Agglomération n’a pas mis en place de dispositif spécifique pour intervenir sur l’insalubritédiffuse, mais la production d’un nombre important de logements sociaux, publics ou privés, a néanmoinspermis de reloger des ménages issus de logements indécents ou insalubres. Par ailleurs, le SCHS d’Alès, dans le cadre du Pôle Départemental de Lutte contre l’Habitat Indigne, apréparé et suivi la mise en application d’arrêtés d’insalubrité.Dans le cadre du présent PLH, une réflexion sur la mise en place d’un dispositif spécifique de type MOUSpourra s’avérer nécessaire.

L’Agglomération participe, avec Logis Cévenols, à un projet de résorption d’habitat insalubre sur le sitede la Loubière. Cette opération consiste à reloger plusieurs familles de gens du voyage sédentarisés dansdes habitations précaires près de l’aire d’accueil de Tamaris, dans 7 nouveaux logements PLA I construits àproximité. Les dossiers administratifs sont en cours.

L’accession « abordable »

L’Agglomération a soutenu en 2010 la mise en place de 12 Pass Foncier, pour un montant d’aidesdirectes de 42 000 €.

Deux opérations de PSLA ont été montées, 6 logements à Saint-Jean-du-Pin (Logis Cévenols), et 8 àSaint-Martin-de-Valgalgues (FDI). Deux logements seulement ont été vendus, et les opérations ont dû êtrereconverties en LLS.

Les structures d’hébergement

Deux Maisons-Relais sont prévues pour être financées en 2013 (PLA I) :une structure de 15 lits « Halte soins santé », portée par l’association « la Clède », avenue de Stalingrad àAlès (reconversion d’un bâtiment existant - Opérateur : SFHE Arcade - Public : hommes seuls endifficultés);une « pension de famille » de 21 places, «Les Papillons», avenue du docteur Goubert à Alès, « lieud’accueil et de vie pour personnes en situation de précarité, souffrant d’isolement et de troubles sociaux,voire de problèmes psychiques » (Opérateur : Amis de l’Atelier - UNAFAM - Logis Cévenols).

Le foyer de jeunes travailleurs des Prés-Saint-Jean a été reconverti et le projet de reconstruction d’unnouveau foyer à Rochebelle est pour l’heure abandonné. Le besoin des jeunes du campus del’apprentissage reste en conséquence insatisfait.Deux demandes de financement PLS ont en revanche été déposées en 2013, l’une pour le Foyer desOlivettes (Un toit pour Tous), 92 logements, l’autre pour la surélévation de la structure d’hébergement del’Ecole des Mines d’Alès (32 studios).

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•L’avancement du programme de rénovation urbaine (ANRU)

Le bilan fin 2013

Le renouvellement des deux grands quartiers d’habitat social d’Alès, les Prés-Saint-Jean et les Cévennes,a fait l’objet d’un projet de rénovation urbaine avalisé par l’ANRU en mars 2007. Ce projet s’est traduit parune «convention pluriannuelle de Rénovation Urbaine des Quartiers des Près-Saint-Jean et desCévennes», signée le 09 décembre 2008 et qui couvre la période 2008-2013.

Le projet, amendé et complété au cours de la période par trois avenants, poursuit pour chacun des deuxquartiers les objectifs suivants :

Pour le projet urbain du quartier des Prés-Saint-Jean :réduction de la vulnérabilité face aux inondations ;clarification de la trame viaire et des connexions à la ville;équipements en lien avec le tissu environnant ;aménagement des espaces extérieurs et amélioration de la qualité urbaine ;résidentialisation et réhabilitation du parc de logements sociaux.

Pour le projet urbain du quartier des Cévennes :clarification de la trame viaire et des connexions à la ville;équipements en lien avec le tissu environnant ;aménagement des espaces extérieurs et amélioration de la qualité urbaine ;résidentialisation et réhabilitation du parc de logements sociaux.

En termes d’aménagement urbain et d’équipements, l’essentiel des actions prévues par laconvention a été réalisé.

En termes de logement, le projet prévoyait un programme de démolitions limité, une reconstitution de l’offre,essentiellement hors site (compte tenu de la vulnérabilité des Près-Saint-Jean au risque inondation), uneréhabilitation légère de l’ensemble des logements sociaux conservés, ainsi qu’une amorce de diversificationà travers l’intervention de « la Foncière ».

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L’état d’avancement de ces actions fin 2013, terme de la convention, est le suivant :

Objectifs Réalisations

1. Démolitions

242 logements répartis sur les deux quartiers114 logements inondables supprimés en rez-de-chaussée des Prés-Saint-Jean

114 logements démolis aux Prés-Saint-Jean30 logements démolis aux Cévennes52 logements en cours de démolition aux Cévennes (quai du Grabieux)20 logements qui restent à démolir aux Cévennes(Rue du Finiels)

2. Reconstitution de l’offre

242 logements à reconstruireLes 114 logements inondables supprimés sont compensés dans le cadre de la programmation courante

103 logements reconstruits9 en cours de constructionLes autres projets de reconstruction sont à l’étude, pour l’essentiel sur des sites identifiés sur la commune d’Alès

3. Réhabilitation

Réhabilitation légère et résidentialisation du parc social

Prés-Saint-Jean : travaux concentrés sur le Nord du quartier. Investissement faible, de l’ordre de 4100 € par logement (résidentialisation partielle, halls, désenfumage…). Restent de gros besoins d’investissement selon étude HTC

Cévennes : réhabilitation légère également (halls, désenfumage, chauffe-eau) + isolation par l’extérieur (3 immeubles restant à traiter).

La diversification de l’offre, à travers l’intervention de « la Foncière » (terrain réservé aux Prés-Saint-Jean),n’a pas été mise en œuvre, et la Foncière a récemment annoncé son retrait du projet.

Les perspectives

La convention arrivant à son terme sans que l’intégralité du programme ne soit réalisée, un avenant desortie est prévu : les dernières actions devront être engagées avant fin 2013, et l’ensemble du programmeachevé en 2016.

Parallèlement, des contacts ont été entrepris avec la direction de l’ANRU afin d’inscrire Alès dans lecadre d’une nouvelle phase de rénovation urbaine (ANRU 2). Aucune décision n’est attendue avant leprintemps 2014.

Cette démarche s’appuie notamment sur l’étude urbaine réalisée par Logis Cévenols et Alès Agglomérationen 2011- 2012, avec le concours de l’ANRU, intitulée « Etude sur les Perspectives pour les Prés-Saint-Jean ».

Partant du constat que le projet de rénovation urbaine avait eu des ambitions et des moyens limités, et queles fondamentaux du quartier restaient préoccupants (plus de 25% de logements vacants), cette étude apréconisé des scénarios ambitieux pour le renouvellement du quartier à moyen/long terme, intégrant enparticulier sa vulnérabilité au risque inondation.

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Les grands principes de ce projet sont de :restructurer l’entrée Sud des Prés-Saint-Jean et greffer le quartier sur la ville ;créer une coulée verte, axe de recomposition du quartier ;ouvrir le quartier vers le Gardon ;recomposer le Nord du quartier en intégrant de nouvelles fonctions urbaines (parc, ferme école, grandéquipement…).

Les différents scénarios prévoient une réduction du nombre des logements sociaux (reconstitués pourl’essentiel hors site), et une diversification, tant de l’habitat que des fonctions urbaines. Conçu pour 20 ansou plus, ce projet, s’il est validé, pourrait démarrer pendant la durée du PLH.

Une étude urbaine comparable est programmée sur le quartier des Cévennes en 2016, au terme duprogramme opérationnel en cours.

URBANiS – décembre 2013 24

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Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

Le diagnostic actualisé en 2013

33.1. Les dynamiques socio-économiques

•Une nette reprise de la croissance démographique entre1999 et 2009

La Communauté d’Alès Agglomération a connu entre 1999 et 2009 une reprise de sa croissancedémographique, au taux de 1,07% l’an, proche de celui du département du Gard (zone de comparaison),qui était de 1,2%.

La population totale a ainsiprogressé de 87 275 habitantsen 1999 à 97 120 habitants en2009. En prolongeant cettetendance, Alès Agglomérationatteindrait 100 900habitants au1er janvier 2013.

Cette croissance reposeexclusivement sur le soldemigratoire, le solde naturel surla période étant nul (0%).

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Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

Cette croissance reposeprincipalement sur les communespéri-urbaines du Sud del’Agglomération Alèsienne.

La ville centre, Alès, estnéanmoins également encroissance, au taux de 0.4% l’an ;sa population progresse de39 282 habitants en 1999, à41 432 habitants en 2009.

La métropolisation del’Agglomération s’est affirméeentre 1999 et 2009, comme lemontre la densification forte de lacommune d’Alès et de sacouronne péri-urbaine Sud.

URBANiS – décembre 2013 26

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Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

•Une croissance qui s’accompagne d’un développementimportant du parc de logements

La croissance démographique s’est accompagnée d’une forte progression du nombre des logements, enparticulier des résidences principales :le nombre total de logements passe de 43 491 en 1999, à 51 689 en 2009, soit + 820 logements par an enmoyenne.le nombre des résidences principales passe de 36 959 en 1999, à 43 906 en 2009, soit + 695 résidencesprincipales par an en moyenne.

Le taux de croissance du parcdes résidences principales atteintsur la période 1,74% l’an, alorsque le taux de croissance de lapopulation n’est que de 1,07%.

C’est la résultante de ladiminution de la taille moyennedes ménages, qui régresse de2,36 personnes par ménage en1999, à 2,21 en 2009.

Sur la ville centre, Alès, lenombre de logements progressesur la période de 284 logementspar an, dont 252 résidencesprincipales.

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•Mais un ralentissement de la construction neuve à partir del’année 2008

L’évolution du nombre des logements autorisés met en évidence un pic de production au cours des années2004-2008, puis un net ralentissement.

Le nombre moyen delogements autorisés par an surles 50 communes del’Agglomération, qui était de970 logements sur la période2002-2007, est tombé à 730logements sur la périoderécente 2008-2012 (quicorrespond aux 5 premièresannées d’application du PLH).

Ce repli s’expliqueprincipalement par laproduction sur la ville centre,qui est passée de 403logements par an entre 2002 et2007, à 247 logements entre2008 et 20126.

Alors que l’objectif du précédent PLH était de produire 800 logements sur l’Agglomération du Grand Alès, lenombre de logements autorisés entre 2008 et 2012 sur les 16 communes membres n’a été que de 544logements par an.

La baisse de la production deslogements collectifs (promotionprivée), essentiellement sur laville centre, est la principalecause de cette inflexion à partirde 2008.

On constate en effet que laproduction de logementsindividuels, production quasiexclusive des autrescommunes, est relativementstable, avec même uneprogression de l’individuelgroupé sur la période récente.

6 A noter que selon les relevés du Service Habitat d’Alès Agglomération, le nombre des logements autorisés à Alès serait

sensiblement supérieur aux données Sitadel2 : 491 logements sur la période 2002-2007 (au lieu de 403) et 315 entre 2008 et

2012 (au lieu de 247). La tendance à la baisse reste cependant la même.

URBANiS – décembre 2013 28

0

200

400

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2 002 2 003 2 004 2 005 2 006 2 007 2 008 2 009 2 010 2 011 2 012

Evolution de la construction neuve par territoireAlès Agglomération

Source : Sitadel2 - Nombre de logements autorisés

Autres communes Alès

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2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2 012

Evolution de la construction neuve par produit

Alès AgglomérationSource : Sitadel2 - Nombre de logements autorisés

Individuels purs Individuels groupés Collectifs

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>Production moyenne de logements neufs par an entre 2008 et 2012 sur Alès Agglomération

Entre 2008 et 2012, l’essentiel de la production est resté concentré sur Alès, les communes de 1ère

couronne et l’axe Alès – Anduze.

Sur ces communes péri-urbaines, on constate une diversification de la production à travers la partsignificative de l’individuel groupé et du collectif.

NB : La montée en puissance du nouveau dispositif de soutien à l’investissement locatif « Duflot », pour lequelAlès et plusieurs communes de l’Agglomération ont obtenu l’agrément en juin 2013, pourrait générer dans lesmois à venir une relance de la production.

URBANiS – décembre 2013 29

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Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

•Une mutation de la structure des ménages

Une diminution continue de la taille moyenne des ménages

Entre 1999 et 2009, le nombre de logements a progressé de 18,8 %, alors que la population n'augmentaitque de 11,2 %.

Ce décalage s’explique par la diminution importante de la taille moyenne des ménages, un phénomènenational qui se poursuit sans discontinuité depuis les années 60, et qui s’est accentué sur la période1999-2009.

Sur l'ensemble del’Agglomération, le nombremoyen de personnes parménage est ainsi passé de2,36 en 1999, à 2,21 en 2009.

La taille des ménages et son évolution varient selon les communes :

Dans les communes péri-urbaines du Sud del’Agglomération (Saint-Christol-lez-Alès, Bagard, Ribaute-les-Tavernes…), où s’installent enplus grand nombre les famillesavec enfants, le nombre moyende personnes par ménage estsupérieur à la moyenne.A l’inverse, dans les communesdes Cévennes, à Salindres et surla ville centre, le nombre moyende personnes par ménage estinférieur à la moyenne.

URBANiS – décembre 2013 30

0,00

0,50

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2,50

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3,50

1968 1975 1982 1990 1999 2009

Evolution du nombre moyen de personnes par ménage entre 1968 et 2009

Alès agglomérationSource : INSEE

Alès

Autres communes

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Sur Alès, la taille moyenne des ménages régresse de 2,18 personnes par ménage en 1999 à 2,02 en 2009.

Sur les autres communes de l’Agglomération, la taille moyenne des ménages passe de 2,53 personnes parménage en 1999 à 2,38 en 2009.

Cette diminution de la taille des ménages, dont les études nationales indiquent qu'elle va se prolonger,implique de produire, à croissance démographique égale, un nombre de logements plus important.

Le recul du modèle standard « couple avec enfants »

Dans le détail, la diminution moyenne du nombre de personnes par ménage reflète une évolution sensiblede la structure des ménages que les politiques de l'habitat à venir devront prendre en compte.

Alors que le nombre total des ménages a progressé de 19 % sur l’Agglomération, l’analyse par catégorie deménage montre d’importantes disparités, notamment l’augmentation très forte du nombre des personnesseules et des familles monoparentales.

>Structure des ménages et évolution entre 1999 et 2009 sur Alès AgglomérationNombre de

ménages en 2009 Evolution 1999-2009 Tendance

Personnes seules 15 334 36% +++

Familles monoparentales 4 552 31% +++

Couples sans enfant 12 682 18% +

Couples avec enfants 10 349 -3% -

Source : INSEE

Ces évolutions s’inscrivent dans les tendances nationales.

L’augmentation dunombre des personnesseules, comme celle descouples sans enfants,reflète pour une large partle vieillissement de lapopulation et questionned’une part sur ledéveloppement d’une offreadaptée à ce profil deménages, d’autre part surle renouvellement dupeuplement du parcexistant, notamment duparc social d’Alès.

L’augmentation du nombre desfamilles monoparentales pose la question de l’accueil de ces ménages, souvent précarisés, en particulierdans le parc social.

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Une population vieillissante, mais rajeunie « par le Sud » del’Agglomération

La part des plus de 75 ans dans lapopulation totale progressefortement, tout comme celle des 45-59ans.

A l’inverse, la proportion des moins de44 ans régresse, particulièrement latranche des jeunes actifs de 30 à 44ans.

L’indicateur de jeunesse7 est très faible, 73% en 2009 sur la commune d’Alès et 81% sur l’ensemble del’Agglomération, alors qu’il atteint 97% en moyenne sur le département du Gard et 111% sur l’ensemble duterritoire national.

Néanmoins, en concordanceavec les évolutionsdémographiques soulignéesprécédemment, les évolutions1999-2009 montrent unphénomène derajeunissement dans lescommunes du Sud del’Agglomération, alors qu’àl’inverse, la part relative desjeunes de moins de 14 anscontinue à régresser sur Alèset les communes cévenoles.

7 Rapport entre le nombre de personnes de moins de 20 ans et celles de plus de 60 ans.

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Un profil socio-professionnel en évolution

Si l’on considère la part desménages selon la CSP de lapersonne de référence :

le nombre des agriculteursexploitants est en forte diminution(effectif très faible) ;le nombre des ouvriers est stable(mais il régresse en valeurrelative) ;le nombre des cadres etprofessions intellectuellessupérieures, des professionsintermédiaires et des employés esten augmentation.

Ces évolutions rejoignent les moyennes départementales et reflètent un phénomène général detertiarisation qui n’est pas propre au territoire d’Alès Agglomération.

Autre phénomène marquant : les retraités forment aujourd’hui la catégorie de population la plusnombreuse : ils représentent 30,6% des plus de 15 ans sur l’Agglomération en 2009, et 31,4% sur la villed’Alès. Si l’on ajoute au nombre de ces retraités la catégorie « autres personnes sans activitéprofessionnelle », on obtient pour le cumul de ces deux catégories « inactives » un taux de 50,2% surl’Agglomération et de 54,2% sur la ville d’Alès.En revanche, la progression du nombre des retraités sur l’Agglomération est sensiblement inférieure à lamoyenne départementale : + 32%, contre +35% pour le Gard.

•Des indicateurs économiques contrastés

Alès Agglomération offre un volume d’emplois supérieur au nombre d’actifs ayant un emploi résidant dansla zone :on compte en 2009, 36 531 emplois sur l’Agglomération, pour 33 774 actifs ayant un emploi résidant dansla zone, soit un indicateur de concentration d’emploi de 108,2 ;la commune d’Alès est le principal pôle d’emploi, avec 21 820 emplois (60% des emplois del’Agglomération) pour 12 900 actifs résidants ayant un emploi, soit un indicateur de concentration d’emploide 169,2 (Nîmes : 156,5).

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Le taux d’activité sur le territoireatteignait en 2009, 67,3%, chiffrelégèrement inférieur à la moyennedépartementale (68,8%).

Les communes du Sud del’Agglomération présentent lestaux d’activité les plus élevés.

Le nombre d’emplois sur le territoire afortement progressé entre 1999 et 2009,passant de 30 379 à 36 531 emplois, soit +20%, alors que la population n’a augmentépendant la même période que de 11,2%.

Les emplois du territoire, en 2009, sedénombrent principalement dans les domainesdes services privés (40,2%) et del’administration (34%). Il reste néanmoins uneproportion d’emploi dans l’industrie de 14,6%,supérieure à la moyenne départementale(12,3%), mais en repli (17,9% en 1999, 14,6%en 2009).

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Le taux de création d'entreprise est inférieur à la moyenne départementale (15,2% pour l’Agglomération en2011, contre 17,3% pour le Gard).

L’emploi est relativement ancré localement puisqu’en 2009, 41,5% des actifs ayant un emploitravaillaient dans leur commune de résidence (ils étaient 47% en 1999). Seulement 4,8% des actifs ayantun emploi travaillent hors du département du Gard. La proportion est plus forte à Alès, où 66,9% des actifsayant un emploi travaillaient dans la commune en 1999.

Les niveaux de revenus desménages sont sensiblementinférieurs à la moyennedépartementale :

un salaire net horaire moyen en 2010de 11,2 € sur Alès, de 11,6 € surl’Agglomération (11,7 € en moyennedépartementale),un revenu net déclaré moyen en2009 de 16 338 € à Alès, de 18580€sur l’Agglomération (20 292 € enmoyenne départementale),un taux de foyers fiscaux nonimposés de 62,1% à Alès et de57,4% sur l’Agglomération (52,1% enmoyenne départementale).

D’une manière générale, le territoire se caractérise par l’importance des transferts sociaux dans lerevenu disponible des ménages : indemnités chômage, allocations diverses, et surtout retraites.

Le taux de chômage8 est sensiblement supérieur aux moyennes départementales et régionales . Selon lesstatistiques gouvernementales, il était, début 2013 :de 16,9% sur la zone d’emploi d’Alès9 ;de 14% sur la zone d’emploi de Nîmes ;de 14,5% sur la Région Languedoc Roussillon ; de 10,4% en moyenne nationale.

Le chômage sur la zone d’emploi d’Alès a suivi une courbe parallèle à celles qui caractérisent la Région etle territoire national :recul jusqu’en 2008 (avec un niveau minimum de 12,3% sur la zone d’emploi au 1er trimestre 2008) ;progression, accélérée à partir de 2009, jusqu’au taux actuel de 16,9%.

Comme sur l’ensemble du territoire national, ce sont essentiellement des emplois masculins, du secteurproductif marchand, qui ont été détruits par la crise.

8 Taux de chômage localisé – Source : Préfecture de Région - INSEE9 La zone d’emploi INSEE déborde d’Alès Agglomération et englobe une partie de l’ex-pays minier.

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3.2. Les caractéristiques générales du parc immobilier

•Un parc de logements différencié selon les communes etles territoires

Caractéristiques générales du parc

Le parc immobilier des communes d’Alès Agglomération est constitué essentiellement de résidencesprincipales : celles-ci (au nombre de 43 906 en 2009), représentent 85% du total des logements, contre79,3% en moyenne départementale.

Comparativement à la moyenne départementale, le parc immobilier d’Alès Agglomération compte :moins de propriétaires occupants ; plus de logements HLM ;un peu moins d’habitat individuel.

La ville centre se distingue par un taux encore moindre de propriétaires occupants, de grands logements, etd’habitat individuel, mais à l’inverse un taux de logements HLM10 très supérieur.

Plusieurs évolutions du parc enregistrées entre 1999 et 2009 sont révélatrices de l'augmentation généraledu niveau de confort des logements :le nombre moyen de pièces des résidences principales augmente de 4,0 à 4,1 ; le nombre des résidencesprincipales de 5 pièces ou plus progresse fortement, passant de 11 128 à 14 970 (+34,5%) ;le confort des résidences principales progresse également : 97,5% des résidences principales avaient unesalle de bains en 2009, et 88,2% d’entre elles étaient équipées du chauffage central, contre 80,5% en 1999.

10 Le taux de logements HLM indiqué ici est celui de l’INSEE 2009.On constate un écart avec la source RPLS utilisée plus loin.

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0% 20% 40% 60% 80% 100%

Résidences principales

Habitat individuel

Part des HLM dans les RP (INSEE)

Propriétaires occupants

Logements de 5 pièces ou +

Indicateurs comparatifs du parc de logements en 2009Alès Agglomération

Source : INSEE

Gard Alès agglomération Commune d'Alès

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Résidences secondaires et logements vacants

Les résidences secondaires (3 571logements en 2009) représentent 6,9%du parc de logements. Leur nombre aprogressé de 10,7% entre 1999 et 2009.Le taux de résidences secondaires estnettement supérieur dans les communestouristiques des Cévennes, mais aussidans celles du piémont Est (Bouquet...).

Les logements vacants (4 212logements en 2009) représentent 8,1%du parc de logements. Leur nombre aprogressé, selon l’INSEE, de 27,3%entre 1999 et 2009. Territorialement, lapart des vacants est forte à Alès, dansles gros bourgs cévenols (Anduze,Saint-Jean-du-Gard), mais aussi dansplusieurs communes du Sud del’Agglomération.

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Typologie et enjeux d’intervention

L’habitat des communes en dehors d’Alès se répartit schématiquement entre le bâti ancien et lesextensions pavillonnaires récentes.On comptait ainsi en 1999 sur les 49 communes hors Alès, 82% de maisons individuelles (23 216logements), et seulement 18% d’appartements (4 965 logements), dont la plupart situés dans desimmeubles anciens ne comptant que quelques logements en centre village.

Les enjeux concernant ce bâti seront :la poursuite de l’amélioration du bâti ancien existant ;le traitement de l’habitat insalubre ou indécent, en intégrant les contraintes morphologiques observéessur Alès mais aussi sur certains bourgs (Anduze, Saint-Jean-du-Gard) ;la lutte contre la précarité énergétique et plus généralement l’amélioration des performancesthermiques, qui concerne tant le parc ancien qu’une partie significative du parc pavillonnaire récent.

A l’inverse, la commune Alès comptait en 1999, 63,5% d’appartements (14 820 logements), et 36,1% demaisons individuelles (8 420 logements). Parmi les appartements, les 2/3 sont de statut privé, situés dansde petits immeubles anciens mais aussi dans des copropriétés des années 60, réparties dans la ville, avecune forte concentration dans les quartiers rénovés du centre ville.

Sur Alès, aux enjeux précédemment énoncés et aux problématiques propres au parc social de la ville,s’ajoutent celui de ces copropriétés, qui peuvent nécessiter des améliorations, notammentthermiques.

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3.3. Le parc privé existant

•La présence de logements indignes sur le territoire

Le niveau de confort normatif n'est plus à ce jour un critère significatif en matière de logementinconfortable, les éléments de confort standard (WC, salle d'eau) étant présents dans la quasi-totalité deslogements avec une progression significative au fil des années sous l’impulsion notamment desprogrammes successifs publics d’aides à la réhabilitation (OPAH, PIG).

Les sources les plus fines sont les données Filocom, qui doivent néanmoins être maniées avec prudence.Selon ces données, le territoire comptait ainsi en 2007, sur un total de 45 700 résidences principales :1 348 identifiées comme sans confort (3% du parc) ;11 296 disposant d’un confort partiel (24,7% du parc) ;90 ménages en situation de sur-occupation lourde ;5730 logements entrant dans le champ du parc privé potentiellement indigne, soit près de 16% desrésidences principales privée, et donc un chiffre supérieur à la moyenne départementale (11%). A unniveau plus fin de l’analyse, on note une concentration des situations sur les communes des Cévennes etdu Sud de l’Agglomération.

Part de propriétaires occupants Part de locataires privés Communes secrétisées

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Ces indicateurs, s'ils reflètent un niveau d'inconfort ou de vétusté des logements, ne permettent pas dequantifier le parc réellement indigne (insalubre ou en péril imminent), qui selon toutes les enquêtes deterrain est beaucoup plus restreint. Les mauvaises conditions d’habitabilité d’une fraction du parc immobilierhabité sont cependant une réalité bien présente sur le territoire, comme le révèle pour partie le volume desplaintes enregistrées au titre de l’indécence sur le Grand Alès depuis 2010.

Nombre de signalements

Sur le plan opérationnel, le traitement des situations repose localement :d’une part, à Alès, sur la mobilisation du Service communal d’Hygiène et de Santé de la Ville à travers laprise en compte des situations dans toute leur diversité : infractions au règlement sanitaire départemental,habitat indigne…d’autre part, sur les autres communes du territoire, à travers le lancement par l’ARS de diagnostics sociauxet techniques portant sur les situations de dégradation les plus graves : insalubrité, locaux impropres àl’habitation, saturnisme.

A l’échelle de l’Agglomération, depuis 2010, on note la prise d’arrêtés d’insalubrité sur 28 situationsconcentrées essentiellement sur Alès (46% des cas), soit un chiffre relativement faible en regard du poidsdémographique du secteur (selon la formulation du Porter à connaissance de l’Etat en date d’avril 2013).

La présence sur Alès de longue date du SCHS permet d’apporter un certain nombre de précisionssur le contenu de son intervention et le contexte social auquel il est confronté :le traitement des situations d’habitat dégradé représente 80% du temps d’intervention du service ;le volume des plaintes dans ce domaine s’est établi à 40 situations en 2012, dont 10 au titre de l’habitatinsalubre (mais pas de cas de saturnisme constaté), et le reste au titre du non respect du règlementsanitaire départemental (principalement des problèmes d’humidité suite à l’absence de ventilation et desinstallations électriques non conformes) ;

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100

50

10

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dans bon nombre de situations, le bailleur réalise les travaux nécessaires suite aux avertissements ou auxinjonctions avant le lancement des procédures coercitives. En conséquence, la mise en œuvre effective desarrêtés règlementaires11 correspond aux situations de blocage avérées et de refus du propriétaire d’engagerles travaux ;sur la ville d’Alès, les difficultés concernent la partie est du cœur de ville (Hôtel de ville / gare / BdGambetta) et les faubourgs Auvergne, Rochebelle et Soleil ; ceci essentiellement sur des petits collectifs(3/5 appartements) construits avant 1950, appartenant à des bailleurs locaux (en nom propre ou sous formede SCI) ;le profil social des locataires qui disposent de petits revenus est très varié : familles nombreuses etmonoparentales, couples sans enfants, peu de ménages en situation irrégulière et pas de personnesâgées.

Un objectif plus ambitieux de traitement de l’habitat indigne pourrait reposer sur la mise en place demoyens supplémentaires de repérage des situations sur le terrain, d’outils d’accompagnement desbailleurs et surtout des occupants (suivi social, prise en compte du relogement temporaire et définitif,mesures de protection...). Ce constat est particulièrement vrai sur les communes hors Alès qui ne disposentpas de services spécifiques affectés à cette mission.

•Les copropriétés sur Alès : des ensembles immobiliers àconforter

La commune d’Alès compte de vastes ensembles immobiliers régis sous le régime de la copropriété, soitde construction relativement ancienne (Baticoop), soit plus récente (après 1960), correspondant à desbâtiments situés en bordure du Gardon (Quai Jean Jaurès) ou dans le cœur de la ville (Centr’Alès, Air etLumière).

A ce jour, ce bâti garde une vocation d’accueil pour des propriétaires souvent âgés, en raison de leursituation, de la proximité des services et de leur accessibilité (ascenseur). De manière moins significative,ces copropriétés peuvent constituer une cible pour les jeunes ménages en tant que première accession ouen logement locatif en raison des prix pratiqués, relativement abordables (de 1 000 à 1 500 € le m² selonles ensembles immobiliers).

Si on ne note pas de mouvement réel de désaffection ou de forte rotation sur ces bâtiments, lapréoccupation majeure concerne la consommation d’usage des appartements concernés fauted’isolation thermique et la présence de modes de chauffage collectif au fuel peu performants. Enconséquence, les charges sont en augmentation constante, et peuvent représenter de 150 à 200 € par moispour un appartement de 100 m², soit environ 35% du loyer brut.

Les programmes de travaux réalisés ont consisté principalement en la réfection des parties communes, leravalement des façades, la mise en sécurité des équipements (réseaux, ascenseurs…), à l’initiative dessyndicats de copropriétaires.

Une requalification d’ensemble (isolation par l’extérieur) nécessiterait des travaux d’envergure qui nesemblent pas envisageables à court terme en raison de leur coût prévisionnel et d’une prise de décisioncollective difficile à engager (moyens financiers, poids des ménages âgés propriétaires…).

11 1 arrêté d’insalubrité en 2011, aucun en 2012 ; 3 mises en demeure de locaux impropres à l’habitation et 2 arrêtés de péril en

2012.

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•La dimension énergétique du parc immobilier

L’amélioration énergétique des bâtiments est un enjeu récent. Elle prend place dans un cadre plus large delutte contre le réchauffement climatique et de préservation de nos ressources naturelles. Cette prise encompte fait suite au Grenelle 1 et 2 de l’Environnement et plus particulièrement au rapport présenté enfévrier 2008 par Monsieur Pelletier (alors Président de l’ANAH) concernant la « Rénovation des bâtimentsexistants ». Notre diagnostic s’appuie principalement sur ce document tant pour les indicateurs deréférence que par la méthodologie utilisée. Notons que de nombreuses mesures réglementaires récentes,fiscales et d’aides à la rénovation des bâtiments anciens, trouvent leurs sources dans ce rapport qui aretranscrit le travail du comité « Rénovation des bâtiments existants » du Grenelle 1 de l’Environnement.

Le contexte international et national, les enjeux macro-environnementaux

Le protocole de Kyoto en 1997, à l’initiative de l’Europe, a fixé comme objectif à la France de diviser par 4à l’horizon 2050 les émissions de CO2 par rapport à 1990. C’est ce que l’on appelle plus communément le« facteur 4 ». Le Grenelle 1 et 2 de l’Environnement en 2008/2010 a consacré le rôle clé du secteur du bâtiment dansle respect du protocole de Kyoto, et a fixé des objectifs au secteur du bâtiment existant selon les étapessuivantes :

Consommation énergétique moyenne en KWh d’énergie primaire

2008 240 kWhep/m2.an

2012 - 12% 210 kWhep/m2.an

2020 - 38% 150 kWhep/m2.an

2050 - 70 à - 80% 50 à 80 kWhep/m2.an

Le bâtiment représente en France près de la moitié de la consommation en énergie finale répartie pour 2/3dans les logements et pour 1/3 dans les bâtiments tertiaires. Le gisement d’économie d’énergie estconsidérable.

Suite à la prise de conscience de cet enjeu et pour y répondre, toute une série de mesures ont étérécemment mises en place.

Définitions :Energie finale ef : l’énergie finale correspond aux kWh d’électricité ou de gaz naturel qui apparaissent sur lafacture adressée au consommateur.Energie primaire ep : l’énergie primaire représente l’énergie nécessaire pour extraire, distribuer, stocker, etproduire l’énergie mise à disposition chez le consommateur. Dans le cas de l’électricité, 1 kWh d’énergie finale correspond à 2.58 kWh d’énergie primaire. Pour les autressources d’énergie, 1 kWh d’énergie finale correspond à 1kWh d’énergie primaire.

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La réglementation thermique des bâtiments existants

Avant 1975, il n’existait pas de réglementation thermique. Le parc construit avant cette date représentedonc une cible d’amélioration privilégiée. Depuis 1975, cette réglementation évolue graduellement. La réglementation en cours aujourd’hui est laRT2005 (réglementation thermique 2005). Pour les travaux de rénovation, les premières mesures datent du3 mai 2007 avec la « RT2005 existant ».

On a deux cas de figure :- si la SHON réhabilitée est supérieure à 1 000 m2 et si les travaux sont supérieurs à 332 € HT/m2 et

si la construction est postérieure à 1948, la Réglementation Thermique (RT) est dite « globale »c’est-à-dire que les règles sont équivalentes à la RT pour le neuf ;

- dans tous les autres cas, la Réglementation Thermique est dite « élément par élément », cequi signifie que chaque amélioration thermique doit répondre à des performances minimales. L’idéeétant qu’il n’est pas imposé une performance globale mais que la rénovation peut se fairepartiellement sur certains postes, ces améliorations devant répondre à une exigence de qualité :« On ne fait pas tout mais ce qu’on fait, on le fait bien ». La réhabilitation complète n’est pasimposée ; elle peut se faire par étape.

Depuis lors, le Grenelle 2 a apporté quelques prises en compte nouvelles : - élaboration d’un Diagnostic de Performance Energétique à compter du 1er janvier 2012 et dans un

délai de 5 ans pour les immeubles équipés d’une installation collective de chauffage ou derefroidissement ;

- élaboration d’un audit énergétique à compter du 1er janvier 2012 et dans un délai de 5 ans pour lesimmeubles en copropriété comprenant plus de 50 lots et construits avant 2001 ;

- pour les copropriétés, les nouvelles règles de majorité sont simplifiées concernant les travauxd’économie d’énergie ;

- prise en compte de la « précarité énergétique » notamment dans le PDALPD.

État des lieux du parc ancien

Le parc de logements est conventionnellement divisé en 3 groupes caractéristiques : les immeubles construits avant 1949, ceux construits entre 1949 et 1974, ceux construits après 1974.

Le parc ancien correspond aux logements et aux bâtiments construits avant 1975, ceux qui n’ont pasbénéficié d’une réglementation thermique particulière.

>Nombre de résidences principales selon l’année de contruction

Avant 1949 % 1949 à 1974 % 1975 à 2005 %

12 071 29% 13 152 31% 16 748 40%

Source : Insee 2008

Plus de la moitié du parc est construit avant 1975 et nécessite dans son ensemble une mise à niveauénergétique. L’habitat construit avant 1949 représente avec 13 344 logements le segment le plus important.

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Les immeubles construits avant 1949, une typologie bien établie

Les immeubles construits avant 1949 représentent un peu moins d’un tiers du parc des résidencessecondaires. Ils sont construits de manière traditionnelle en pierre avec une typologie relativementhomogène que l’on retrouve regroupée dans les centres historiques ou bien sous forme d’un habitatdispersé.On distingue la maison villageoise la plus ancienne, l’immeuble de rapport dont une partie résulte d’unetransformation de maison de maître, et le mas cévenol représentatif de l’habitat dispersé.

Nombre de résidences principales construites avant 1949 selon le type de logement

Maisons individuelles Appartements Total

6 848 5 223 12 071

Source : INSEE 2008

>La maison villageoiseOn la rencontre dans les centres historiques les plus anciens. Ils’agit généralement d’une maison individuelle souvent étroited’une seule travée, sur 3 ou 4 niveaux, enserrée dans un tissudense. Dans bien des cas, le rez-de-chaussée, autrefois uneremise ou pièce annexe, a été aménagé en pièce de vie et lesétages sont occupés comme chambres. Les maisons sedifférencient par leur nombre de façades avec le bâtimenttraversant ou pas.

Ces maisons villageoises sont parfois imposantes (plusieurs travées) et peuvent, dans ce cas, abriterplusieurs logements.

La construction est traditionnelle, avec des fondations peu profondes sur muret épais. Les murs sont enmaçonnerie de pierre calcaire (ou schiste) enduits à la chaux plus ou moins bâtardée de ciment. Lescloisons sont en briques. Les planchers sont faits de carrelage posé sur des planches et le plafond rampantdu dernier en lattis passé au plâtre. Le toit est à un ou deux versants et la toiture en tuiles canal posées àsec sur des pare-feuilles ou des chevrons.

>L’immeuble de rapport et la maison de maîtreLes immeubles de rapport se caractérisent par un bâti dense élevé de 2 à3 étages avec une façade sur rue et une à l’arrière donnant sur une coursouvent étroite ou sur une rue arrière. Ce type d’immeuble est peuprésent, on le rencontre toutefois çà et là dans les centres anciens les plusimportants. Ce sont souvent des maisons de maître rénovées en habitatlocatif de 4 à 6 logements. La construction est traditionnelle. Les murs sont en maçonnerie de pierrecalcaire (ou schiste) enduits à la chaux plus ou moins batardée de ciment.Les cloisons sont en briques. Les planchers sont faits de carrelage posésur des planches et les plafonds en lattis passé au plâtre. Le toit est àdeux versants et la toiture en tuiles canal posées à sec sur des pare-feuilles ou des chevrons. L’escalier est souvent central.

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>L’habitat disperséL’habitat dispersé est bien présent sur tout le territoire. Le mascévenol est souvent imposant et complexe, composé d’unejuxtaposition de bâtiments contigus et emboités aux fonctionsautrefois bien définies : écurie, resserre, porcherie, pièce etséchoir à châtaignes… . L’orientation est fréquente au sud avecen partie centrale l’habitation protégée par les annexes qui sontautant d’espaces tampons sur les côtés et à l’arrière. Lesouvertures sont de faibles dimensions. L’escalier est fréquemmentextérieur.

La construction est traditionnelle. Les murs sont en maçonnerie de pierre schisteuse enduite. Les cloisonssont en briques. Les planchers sont faits de carrelage posé sur des planches et les plafonds en lattis passéau plâtre. Le toit est à deux versants et la toiture en tuiles canal posées à sec sur des pare-feuilles ou deschevrons (en lauze localement et pour les mas les plus anciens).

Diagnostic énergétique moyen estimé des immeubles construits avant 1949

Chauffage électrique Combustible (gaz)

Cas typeEnergie

consommée enkwhep/m2/an

Emission (GES)KgéqCO2/m2.an

Energieconsommée enkwhep/m2/an

Emission (GES)KgéqCO2/m2.an

Maison villageoise 450 (F) 26 (D) 245 (E) 57 (F)

Immeuble de rapport 425 (F) 24 (D) 235 (E) 55 (E)

Mas cévenol 430 (F) 25 (D) 236 (E) 55 (F)

Performance moyenne 435 (F) 25 (D) 238 (E) 56 (F)

Sources : diagnostics établis sur des cas types par la méthode 3CL

Les trois typologies d’immeubles représentatifs du bâti construit avant 1949 présentent une performancethermique voisine – autour de 235 kwhep/m2/an pour une énergie fossile - qui correspond finalement assezbien aux caractéristiques communes : un habitat dense ou « écologique » (orientation au sud et espacestampons…) et une construction traditionnelle.

Les améliorations thermiques à envisager pour être en accord avec les objectifs du Grenelle - 150kwhep/m2/an - devront diviser par 2 la consommation moyenne des logements construit avant 1949. Cesaméliorations sont le plus souvent d’une mise en œuvre simple mais nécessitent un nouvel investissement.L’Anah, dans le cadre de son programme « Habiter mieux », finance les propriétaires occupants modestespour autant que les travaux génèrent une économie d’énergie de 25%. Depuis 2013 les propriétairesbailleurs peuvent également bénéficier de subventions spécifiques si l’amélioration thermique après travauxest d’au moins 35%. Cette « éco-subvention » s’ajoute à celles déjà existantes.

A noter l’importance de l’habitat collectif particulièrement à Alès qui compte 62% de résidencesprincipales situées dans un immeuble collectif. Ailleurs également, puisque 19 communes ont uneproportion d’appartements égale ou supérieure à 20%.

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Les immeubles construits entre 1949 et 1974

Construits avec des techniques nouvelles, dite « modernes », et à l’époque d’une énergie bon marché, ilsreprésentent environ 1/4 du parc et sont considérés comme le segment particulièrement énergivore. Onrencontre un habitat individuel sous forme de villa 4 faces, plus rarement des villas accolées (en bande).L’habitat collectif représente plus de la moitié des immeubles.

Nombre de résidences principales construites entre 1949 et 1974 selon le type de logement

Maisons individuelles Appartements Total

6 130 7 022 13 152

Source : INSEE 2008

L’habitat individuel

6 130 maisons individuelles ont été construites pendant lesannées 1949/1975 avant la première réglementation thermique. Ces constructions sont bâties avec des matériaux modernes, enparpaings de béton ou en béton (cas des « chalandonnettes »préfabriquées) sur vide sanitaire et ne disposent le plus souventque d’une isolation en toiture en laine de verre qui a perduaujourd’hui une partie de son efficacité.

Ces maisons individuelles présentent un mauvais bilanénergétique. Cela s’explique avant tout par l’importancesurfacique des parois non isolées vitrées et opaques donnant surl’extérieur. Les maisons en bande ou accolées auront un meilleurbilan. Ces maisons le plus souvent occupées par leur propriétaireont souvent déjà été améliorées. Pour les ménages disposant deressources modestes, il y a risque de précarité énergétique.

Immeubles ouvriers

Ce sont généralement de petits immeubles qui offrent souvent desespaces extérieurs. L’exemple choisi est situé à Alès. Il secompose de 4 logements de 64 m² environ, 2 au rez-de-chausséeet 2 à l’étage. Chacun dispose d’un extérieur et d’une entréeindépendante. L’étage est accessible par un escalier extérieuradossé au mur latéral. L’immeuble est compact construit sur videsanitaire avec des matériaux « modernes » parpaings enduits. Leslogements ont été plus ou moins améliorés – changement desmenuiseries, pose d’un chauffage central à gaz. L’étude de casprend en compte les améliorations pour le chauffage.

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Diagnostic énergétique moyen estimé des immeubles (individuels et immeubles ouvriers) construits entre1949 et 1974

Chauffage électrique Combustible (gaz)

Cas typeEnergie

consommée enkwhep/m2/an

Emission (GES)KgéqCO2/m2.an

Energieconsommée enkwhep/m2/an

Emission (GES)KgéqCO2/m2.an

Villa type 4 faces 460 (F) 26 (D) 254 (E) 59 (F)

Immeuble ouvrier 424 (F) 25 (D) 280 (E) 67 (F)

Sources : diagnostics établis sur des cas types par la méthode 3CL

Les immeubles collectifs

Pour ce type de bâtiments, nous ne disposons pas d’étudeslocales sur le bilan énergétique des logements. L’exercice est parailleurs difficile dans un immeuble collectif où la performance del’appartement est étroitement corrélée à sa situation dansl’immeuble. Qu’il soit situé au milieu ou au dernier étage, dans lecorps du bâtiment ou à l’angle, son bilan énergétique passera dusimple au double. Pour estimer le bilan thermique moyen de cetype de logement, nous disposons d’une étude récente de l’Anah -

« modélisation des performances énergétiques du parc de logement, mars 2008 ». Sachant que lestechniques de construction modernes d’après-guerre sont similaires sur tout le territoire, il nous semblelégitime d’utiliser cette étude qui a le mérite de nous donner un ordre de grandeur des bilans énergétiques.Nous avons pondéré les valeurs, pour tenir compte du contexte local et sa zone climatique conventionnelleen matière de bilan thermique (le Gard est situé en zone IId).

Diagnostic énergétique moyen d’un logement situé dans un immeuble collectif bâti entre 1949 et1974

Consommation moyenne en énergie primaire

France Gard IId (x0,9)

Logements collectifs non rénovés 460 414

Logements collectifs rénovés 250 225

Sources : modélisation des performances énergétiques du parc de logements, Anah mars 2008

Ce segment qui représente 53% des résidencesprincipales – 72% à Alès - est un enjeu centralde la mise à niveau énergétique du parc pourcette période. Sa mise en œuvre est par ailleursparticulièrement difficile pour les copropriétés.Le Grenelle 2 impose des audits énergétiques àcompter du 1er janvier 2012 et avant fin 2016,aux copropriétés de plus de 50 lots équipées

d’installations collectives de chauffage ou de refroidissement. Une des actions possibles serait d’inciter lescopropriétés non concernées par ces obligations à réaliser ces audits qui sont des préalablesindispensables à des travaux d’améliorations thermiques.

NB : l’ADEME et la Région financent les audits à hauteur de 50% (25+25) pour les copropriétés non soumises àl’obligation.

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Saint-Jean

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La précarité énergétique : une problématique émergente

L’étude Pelletier (décembre 2009) définit la précarité énergétique comme étant « la situation desménages dépensant plus de 10% de leur revenu pour l’énergie ». Cette définition a été revue par la loiENE « Grenelle 2 » (art.11/loi du 31.5.90 : art. 2 et 4) et élargie ; il s’agit d’une personne qui éprouvedans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à lasatisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de sesconditions d’habitat. Cette situation résulte de la combinaison de trois facteurs : des ménages à basrevenus, une mauvaise qualité thermique des logements, et le coût de l’énergie. Environ 13% des ménagesen France seraient concernés dont presque 62% de propriétaires occupants et 55% de ménages âgés.

Première estimation des situations de précarité énergétique

A partir de l’étude Pelletier « Qui sont les ménages confrontés à la précarité énergétique ? » (ANAH etSEREHO 30 novembre 2009), et en appliquant les ratios nationaux dégagés par l’étude au territoire, il estpossible d’obtenir un premier estimatif, un ordre de grandeur, des ménages touchés par la précaritéénergétique et de leur qualité.

Estimation des ménages consacrant plus de 10% de leur revenu à l’énergie

Ménage

13% des 45 749 ménages 5 947

dont 56% de propriétaires occupants 3 330

dont 44% de locataires du privé 2 617

% tirés de l’étude « ANAH/SEREHO Qui sont les ménages confrontés à la précarité énergétique » 30 nov. 2009 - Filocom 2013.

5 947 ménages propriétaires occupants ou locataires du privé consacreraient plus de 10% de leur revenupour l’énergie.

Les propriétaires occupants sont les plus concernés. Ceux dont les revenus sont modestes et qui résidentdans un logement énergivore risquent avec une augmentation probable de l’énergie de voir leur situations’aggraver. Le rapport Pelletier permet d’affiner un peu plus le dénombrement de ces ménages disposantde ressources modestes en resserrant un peu plus la statistique, ne retenant que les ménages appartenantau quartile inférieur du niveau de vie.

Propriétaires Occupants consacrant plus de 10% de leur revenu pour l’énergie et appartenant au quartileinférieur (Q1) du niveau de vie (en précarité énergétique)

Ménages consacrant plusde 10% à l’énergie

Part des PO Q1 en situationde précarité énergétique

Ménages cibles

En maison individuelle 5 947 31% 1 844

En immeuble collectif 5 947 4,7% 280

Total 2 124

% tirés de l’étude « ANAH/SEREHO Qui sont les ménages confrontés à la précarité énergétique » 30 nov. 2009 - Filocom 2013

Les propriétaires occupants disposant de ressources modestes habitant une maison individuellereprésentent un segment fragile particulièrement menacé par la précarité énergétique.

Le programme d’aide aux propriétaires occupants « Habiter mieux » cible tout particulièrement cettecatégorie de ménages. La prime d’Aide de Solidarité Ecologique a été revalorisée en 2013.

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Conclusion : un besoin généralisé d’amélioration thermique

L’objectif du Grenelle de l’environnement d’améliorer de 38%, c’est-à-dire de passer d’une consommationmoyenne de 240 KWhep/m2/an à 150 nécessite une amélioration thermique importante du parc delogements anciens.

Pour atteindre ces objectifs, l’Etat a mis en place des aides pour les propriétaires occupants et bailleursavec le dispositif « Habiter mieux », des mesures d’incitations financières comme la défiscalisation ou l’éco-prêt à taux zéro, et des mesures législatives comme l’obligation d’audit énergétique qui contribueront àaméliorer la performance moyenne des logements. Ces mesures toucheront plus certainement l’habitatindividuel et les situations qui présentent le moins de difficulté tant pour le diagnostic, « quels travaux faireen priorité ? », que pour la décision d’engager des travaux.

>Les enjeuxDans ce contexte, les copropriétés et notamment les copropriétés moyennes, celles non soumises àl’obligation d’un audit énergétique, auront des difficultés pour engager des travaux pertinents. Cescopropriétés représentent un premier enjeu d’autant plus important que les logements collectifs construitsavant 1975 sont nombreux, à Alès notamment.

Le deuxième enjeu concerne les ménages en situation de précarité énergétique et plus particulièrementune majorité de propriétaires occupants de maisons individuelles.

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3.4. Le logement social

•Un parc social concentré sur Alès, mais qui se diversifie àtravers la production nouvelle

Nombre et répartition spatiale des logements HLM familiaux

Le stock de logements locatifs sociaux familiaux12 atteignait au 1er janvier 2012, selon le Répertoire du ParcLocatif Social (RPLS), 7 086 logements ; de l’ordre de 300 logements supplémentaires ont été livrésdepuis cette date.

Si l’on rapporte ce chiffre au nombre total des résidences principales (estimé à 46 000 au 1/1/2012), le tauxd’équipements de l’Agglomération en logements locatifs sociaux publics familiaux atteindrait 15,4%.

>Répartition du parc locatif social (familial) selon la date de construction, sur Alès Agglomération

12 Hors EPAHD, foyers et hébergements spécifiques

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6 020 LLS familiaux, soit 85% du parc de l’Agglomération, sont localisés sur la commune d’Alès.L’histoire industrielle et minière de la ville explique la part importante du logement social sur la commune(28,2% des résidences principales, selon le mode de calcul qui précède), concentré à l’origine dans troisgrands quartiers bâtis entre 1958 et 1975, les Prés-Saint-Jean, les Cévennes, et le centre ville (rénovationurbaine des années 60). En dehors d’Alès, les communes à disposer d’un parc significatif sont :les pôles cévenols : Anduze, Saint-Jean-du-Gard ;Salindres, site industriel ;les communes péri-urbaines les plus proches, notamment celles soumises à la loi SRU, qui ont amorcé uneproduction au cours des dernières années.

Les opérateurs

Le principal opérateur de l’Agglomération est Logis Cévenols, OPH de l’Agglomération, avec un parc de 5227 logements13, soit 73% du parc total. Logis Cévenols possède 85% du parc de la ville d’Alès,mais seulement 7,4% du parc des autres communes. Les autres opérateurs présents sur le territoire sont,par ordre décroissant du nombre de leurs logements14 :Un Toit pour Tous (766)Habitat du Gard (339)Neolia (283)SFHE (256)SEMIGA (171)Domicil (64)Vaucluse Logement (12).

La typologie du parc

Le nombre de pièces par logement se situe dans les normes générales du parc social, avec une dominantede logements de taille intermédiaire (80% de T3/T4), et assez peu de grands logements (5,4% de T5 etplus). Une partie significative du parc de la ville d’Alès (quartier des Prés-Saint-Jean notamment) présentedes normes dimensionnelles en deçà des minimums actuels.

>Répartition du parc locatif social « familial » selon le nombre de pièces par logementNombre de pièces 1 2 3 4 5 6 Total général

Alès 161 678 2449 2407 285 40 6020

Anduze 7 17 38 32 1 95

Boisset-et-Gaujac 4 22 21 7 54

Boucoiran-et-Nozières 1 3 3 7

Brignon 9 11 2 22

St-Christol-lez-Alès 5 7 59 77 21 169

St-Hilaire-de-Brethmas 6 11 21 17 3 58

St-Jean-du-Gard 36 8 34 29 4 111

St-Jean-du-Pin 5 6 11

St-Martin-de-Valgalgues 1 29 116 82 10 4 242

St-Privat-des-Vieux 10 18 4 32

Salindres 3 51 86 66 3 1 210

Thoiras 3 2 1 6

Vézénobres 17 16 14 2 49

Total général 220 835 2876 2771 339 45 7086Source : RPLS 2012

13 Source : Rapport d’activités Logis Cévenols 201214 Source : RPLS 1/1/2012

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Les modes de financement et les loyers

Le parc social de l’Agglomération est constitué pour l’essentiel de logements HLM dits «ordinaires» : 83%de HBM, HLMO, PLA ou PLUS. La proportion des logements à caractère très social (PLM-PSR, PLA I, PLA TS) n’est que de 12,4% ;cependant, une part très significative du parc HLMO d’Alès peut être considérée aujourd’hui comme unparc très social « de fait », notamment dans le quartier des Prés-Saint-Jean où les loyers sont très faibles.

>Répartition du parc locatif social « familial » selon le mode de financement

Logement « ordinaire » Logement trèssocial

Logementintermédiaire

Au

tre

To

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énér

al

HB

M

HL

M O

PL

A

PL

US

PL

M P

SR

PL

A I

PL

A T

S

ILM

PL

S

Alès 12 4041 500 433 222 164 407 40 100 101 6020

Anduze 46 45 4 95

Boisset-et-Gaujac 30 9 1 4 10 54

Boucoiran-et-Nozières 6 1 7

Brignon 16 2 4 22

St-Christol-lez-Alès 100 58 4 6 1 169

St-Hilaire-de-Brethmas 21 17 17 3 58

St-Jean-du-Gard 62 12 36 1 111

St-Jean-du-Pin 7 4 11

St-Martin-de-Valgalgues 80 87 12 5 58 242

St-Privat-des-Vieux 25 7 32

Salindres 112 30 63 5 210

Thoiras 5 1 6

Vézénobres 42 2 5 49

Total général 12 4341 873 628 222 201 459 40 149 161 7086

Source : RPLS 2012

Les données disponibles auprès de Logis Cévenols (73% du parc) font apparaitre en 2012 un loyer moyenpour ce bailleur de 277 € mensuels, auquel s’ajoutent 74 € de charges. Ce loyer est inférieur de 9% à lamoyenne des OPH comparables.15

15 Source : Logis Cévenols – rapport d’activités 2012

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A l’échelle de l’ensemble del’Agglomération, 78,6% deslogements HLM ont un loyerprincipal compris entre 201 et400 €.

•Un triple enjeu d’entretien, de renouvellement et dediversification

Un enjeu d’entretien et de renouvellement du parc ancien, notamment surAlès

64% du parc HLM de la commune d’Alès est antérieur à 1975 (cf carte). Cette proportion est d’environ50% pour les pôles d’Anduze et Saint-Jean-du-Gard et la commune de Salindres. A l’inverse, la totalité duparc des autres communes (dont les communes SRU) est postérieure à 1974.Autre indicateur : 65% des logements ont été construits avec des modes de financement antérieurs à laréforme de 1977(HBM, HLMO, PLM-PSR).

Alès est donc confrontée, du fait de l’ancienneté de son parc, à un enjeu majeur de renouvellement, quiconcerne essentiellement les quartiers du Projet de Rénovation Urbaine, au premier rang desquels lesPrés-Saint-Jean.

Sur ce plan, les démolitions programmées dans le cadre du projet ANRU sur ce quartier ne sont qu’uneamorce des interventions à venir. L’obsolescence du bâti (Cités « Million » avec des surfaces inférieures de10% aux minimas actuels), le développement de la vacance (306 logements aux Prés-Saint-Jean en 2012)plaident pour un renouvellement à terme de l’ensemble du parc social de ce quartier de 1 300 logements,comme l’a préconisé l’étude urbaine conduite en 2012.

La question du renouvellement se pose également sur le quartier de Clavières (260 logements).Le quartier des Cévennes peut à l’inverse être pérennisé à moyen terme, du fait d’un bâti de meilleurequalité, à la condition que les enjeux de peuplement et d’équilibre social soient résolus.

Parallèlement à cette question du renouvellement du parc, des programmes d’entretien sontindispensables, soit pour pérenniser durablement certaines cités, soit pour entretenir certaines autreslorsque leur démolition n’est pas envisagée à court terme. Ces interventions ne consistent plus à réhabiliter globalement telle ou telle cité, mais à mettre en œuvredans le cadre des Plans Stratégiques de Patrimoine de chaque organisme, des programmes d’entretienou de mise à niveau programmés, par poste : ascenseurs (programme 2006-2012 conduit par Logis

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Cévenols à hauteur de 6 M€ d’investissement), réhabilitation thermique, chaudières, résidentialisation,reprise des entrées, accessibilité, mise en sécurité électrique…).

Parmi les autres communes possédant un parc ancien, Salindres a conduit en 2011 un projet derenouvellement à travers la démolition d’une barre de 34 logements en centre ville, compensée par laconstruction de 63 villas (Habitat du Gard).

Un enjeu de diversification spatiale

L’enjeu de diversification était déjà au cœur du précédent PLH.

Outre que 85% du parc social est concentré sur Alès, seules 14 communes sur les 50 que comptel’Agglomération disposent de logements sociaux.

L’Etat rappelle dans son porter à connaissance que le SCOT et le PDH ont préconisé la production de 260logements sociaux par an, sur un objectif de production total de 1 175 logements.Le PAC rappelle par ailleurs les objectifs de rattrapage importants des 4 communes soumises auxobligations de la loi SRU.

Résidences

principales2012

Totallogements

sociaux2012

Déficit

Rattrapage2014-2016(25% dudéficit)

Rattrapage2017-2019(33% dudéficit)

Totalproductio

n delogements

sociaux

St-Christol-lez-Alès 2 959 210 382 96 126 222

St-Hilaire-de-Brethmas 1 910 94 288 72 95 167

St-Martin-de-Valgalgues 1 880 261 115 29 38 67

St-Privat-des-Vieux 2 145 50 379 95 125 220

Total 8 894 615 1164 291 384 675

Sources : DDTM - Porter à connaissance

Les 4 communes concernées devraient ainsi assurer pendant la durée du PLH une productionmoyenne de 112 logements par an.

D’une manière générale, les opérateurs, et notamment Logis Cévenols, privilégient depuis plusieurs annéescette diversification en concevant de petits programmes (10 à 40 logements au plus), tant sur Alès(programmes répartis dans les différents quartiers de la Ville) que dans les autres communes del’Agglomération.

Un contexte relativement favorable à la production

Outre que le territoire dispose en moyenne d’un niveau d’équipement en logement sociaux élevé, sesdisponibilités foncières restent importantes, avec des coûts du foncier brut relativement modérés pour laRégion, notamment en comparaison des Agglomérations du couloir languedocien et du littoral.

En périphérie d’Alès, les opérateurs trouvent ainsi des opportunités avec des charges foncières inférieuresà 200 €, dont 100 € pour le foncier brut. Pour cette raison, l’Agglomération n’a pas eu à instituer jusqu’alorsde subventions systématiques pour la production du logement social.

Quelques difficultés sont néanmoins soulignées pour équilibrer des opérations complexes, notamment enacquisition amélioration.

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La VEFA est également utilisée (30 à 60% de la production récente de Logis Cévenols), et constitue dansla période actuelle une bouée de secours pour la promotion privée.

•Des demandeurs très modestes, mais une demandesélective

L’approche de la demande ressort de l’analyse du fichier de la demande sociale (DREAL), complétée parles données de Logis Cévenols issues de son rapport d'activité 2012.

Le fichier la demande sociale comptabilise 2 186 demandeurs, dont 1 743 (80%) sur la commune d'Alès.Viennent ensuite les communes de Saint-Christol-lez-Alès, Saint-Privat-des-Vieux, Anduze, et Saint-Martin-de-Valgalgues.

>EPCI - demandes de logements sociaux par commune et logement actuel

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Au

tre

Alès 1743 524 595 161 149 146 61 50 57

Anduze 52 21 13 4 5 4 2 3

Bagard 1 1

Boisset-et-Gaujac 26 14 4 1 1 3 1 1 1

Boucoiran-et-Nozières 1 1

Brignon 2 2

Cruviers-Lascours 1 1

Massillargues-Attuech 1 1

Monteils 1 1

St-Césaire-de-Gauzignan 2 1 1

St-Christol-lez-Alès 136 61 30 16 15 5 4 4 1

St-Hilaire-de-Brethmas 23 10 5 6 1 1

St-Jean-du-Gard 29 9 3 2 11 3 1

St-Jean-du-Pin 9 3 4 1 1

St-Martin-de-Valgalgues 50 25 9 9 1 1 3 2

St-Privat-des-Vieux 53 25 14 7 5 1 1

Salindres 39 12 14 3 5 3 2

Vézénobres 17 3 4 5 2 1 1 1

Total 2186 712 696 215 195 168 71 64 65

Source : DREAL : fichier de la demande sociale

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On observe que 696 demandes, soit 32 %, émanent de locataires déjà résidents dans le parc social.Ce pourcentage est encore supérieur selon Logis Cévenols, pour qui 48 % des demandes en 2012émanent de locataires de logements HLM.

Les demandeurs HLM surl'Agglomération d’Alès disposent deressources très modestes : 53 %des ménages déclarent moins de1000 € de ressources mensuelles.

Corrélativement, de nombreuxdemandeurs sont dans des situationsprofessionnelles précaires : 33 %d'entre eux sont au chômage.

Un logement trop cher, un logementtrop petit, des raisons de santé, puisl'absence de logement propre,viennent dans l’ordre en tête desmotifs des demandes.

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Les demandeurs sont plutôt jeunes(67% d’entre eux ont moins de 50ans), et les ménages sont enmajorité de petite taille, avecnotamment 47 % de personnesseules.

Au-delà de ces statistiques générales, l'analyse conduite par Logis Cévenols apporte un éclairagecomplémentaire, qui conduit à relativiser pour partie cette demande.

En 2012, Logis Cévenols a enregistré 2161 demandes, dont seulement 1158 étaient complètes.Près de la moitié des demandeurs étaient déjà locataires HLM, dont 26 % au sein de Logis Cévenols.63 % des demandeurs ont eu au moins une proposition.

Cependant, pour 406 locations effectuées en 2012 (dont 327 nouveaux entrants et 79 mutations), LogisCévenols a enregistré 852 refus. Ceci traduit notamment le rejet des grands quartiers d'habitat social d'Alès (Près-Saint-Jean, Cévennes) etde certaines cités parmi les moins prisées (Promelles, Prés Rasclaux…) ; la demande est à l’inverse trèsforte sur les nouveaux programmes et les quartiers les plus attractifs (le Rieu, la Prairie…).

Ainsi, s'il existe bien une demande, elle apparaît, sur la ville d'Alès, essentiellement qualitative.Beaucoup de demandeurs refusent certaines localisations ; simultanément, le taux élevé de demandes demutations au sein du parc social témoigne d’une aspiration à un meilleur logement, dans un meilleurquartier.

Ce constat corrobore l'enjeu de requalification et de renouvellement du parc social existant sur laville centre.

La situation est différente dans les autres communes, notamment celles de la 1ère couronne d’Alès, oùla demande est très supérieure à l’offre disponible, compte tenu notamment du faible taux de rotation ausein du parc HLM récent, et donc attractif, de ces communes. On note qu’une forte proportion de cesdemandeurs (70%) sont locataires du parc privé ou en situation d’hébergement.

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3.5. Le logement et l’hébergement des personnes en difficultés

•L’hébergement des personnes défavorisées

Le Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées du Gard, élaboré pour lapériode 2013-2017, met en place plusieurs outils dans le but de proposer un nombre suffisant de logementsadaptés aux besoins de chacun. L’objectif est, par le biais des différents types d’hébergement, de permettrela réinsertion des plus défavorisés. Les demandeurs sont soit orientés dans ces centres par le SIAO via le115, soit orientés pas les services sociaux.

Sur le territoire, trois associations gèrent le dispositif d’hébergement d’urgence.

Les établissements de la Clède, de la Gerbe et de la Croix Rouge Française comptent 43 placesd’hébergement d’urgence. La Commune de Saint-Jean-du-Gard propose également 1 logement.En période hivernale, le taux d’occupation est de 100%. Pour la Croix Rouge Française, ces lits prennent laforme de foyer. La Clède propose des chambres et des appartements dont certains sont destinés auxfemmes avec enfants mais les séjours doivent rester courts. Ce centre compte également 19 places destabilisation. L’association a lancé des travaux de rénovation et d’agrandissement du centre. La fin destravaux est prévue en 2014.L’association La Gerbe, basée à Lézan propose 10 places en maison relais destinées aux femmes victimesde violences avec ou sans enfants.

A cela, il faut ajouter les places d’hébergement destinées aux demandeurs d’asile. Le CADA, Centred’Accueil des Demandeurs d’Asile, géré par le Préfet, compte 70 places. Le parc de places de CADA estcomplété par un dispositif d’accueil d’urgence. Ce dispositif est destiné à accueillir, à titre transitoire, desdemandeurs d’asile préalablement à leur admission éventuelle en CADA. Il permet, en outre, de prendre encharge des demandeurs d’asile ne pouvant pas bénéficier d’un hébergement en CADA. Alès compte 10places supplémentaires d’accueil d’urgence des primo-arrivants. Ce centre est également géré parl’Association La Clède.

Les Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) ont pour vocation la réinsertion despersonnes, par le biais de séjours d’hébergement plus longs et par un suivi social rapproché. L’associationLa Clède gère deux types de structures. Une première est destinée aux femmes seules ou avec enfants.Ce CHRS prend la forme de foyer ou de logements dispersés pour un total de 25 places. Le 2ème CHRS estdestiné à tous les publics et compte 36 places.

L’association La Gerbe, toujours sur la commune de Lézan, dispose d’une pension de famille pouvantaccueillir 10 femmes isolées dans des appartements. Contrairement à la maison relais, les séjours sontgénéralement plus longs.

L’association la Clède compte également 36 logements temporaires (pouvant être déjà comptabilisés plushaut), qui prennent la forme de chambres mais aussi des logements plus grands du T2 au T4.

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La Clède compte adapter son offre d’hébergement par l’intermédiaire de trois projets : - rénovation et agrandissement du site d’Alès rue Montbounoux : fin des travaux prévue en

2014 ;- création de 15 Lits Halte Soins Santé (LHSS) : cet hébergement d’urgence est destiné aux

femmes et aux hommes souffrant de pathologies aigües. Les personnes sans domicile fixe sonthébergées le temps de leur crise. La durée des séjours est de 3 mois renouvelables. Permis deconstruire accordé en août 2013.

- création de 6 appartements de coordination thérapeutique : ces appartements sont destinésaux femmes sans domicile fixe et souffrant de pathologies chroniques. La durée des séjours est de6 mois renouvelables.

L’article L312-1 du Code de l’Action Sociale et des Familles, fixe selon la taille de l’EPCI, une capacitéminimale de lits d’hébergement d’urgence :« La capacité à atteindre est au minimum d'une place par tranche de 2 000 habitants pour lescommunes membres d'un établissement public de coopération intercommunale dont la populationest supérieure à 50 000 habitants et pour les communes dont la population est au moins égale à 3 500habitants qui sont comprises, au sens du recensement général de la population, dans une Agglomérationde plus de 50 000 habitants comprenant au moins une commune de plus de 10 000 habitants. Cettecapacité est portée à une place par tranche de 1 000 habitants dans toutes les communes qui sontcomprises dans une Agglomération de plus de 100 000 habitants ».

En 2010, l’Agglomération d’Alès (unité urbaine au sens de l’Insee) comporte 93 363 habitants, soit endeçà du dernier seuil mentionné par le présent article.Bien qu’il comporte plus de 100 000 habitants (estimation Insee 2013), l’EPCI d’Alès Agglomération restedans le premier champ d’obligation, à savoir 1 place par tranche de 2 000 habitants et par commune. Dixcommunes d’Alès Agglomération sont à ce jour concernées.

CommunesPopulationInsee 2009

Places recensées au1/10/13

Nbre de placesrèglementaires

Alès 41 432 201 20

Saint-Christol-lez-Alès 6 617 - 3

Saint-Privat-des-Vieux 4 430 - 2

Saint-Martin-de-Valgalgues 4 162 22 2

Saint-Hilaire-de-Brethmas 4 160 - 2

Anduze 3 303 - 1

Salindres 3 058 - 1

Saint-Jean-du-Gard 2 687 1 1

Bagard 2 430 - 1

Boisset-et-Gaujac 2 302 - 1

Lézan16 1 378 19 0

Total 243 34

16 Commune de moins de 2 000 habitants hors champ d’application de la Loi, disposant néanmoins de places en hébergement

d’urgence.

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Avec 243 places sur son territoire, l’Agglomération d’Alès dépasse largement les objectifs fixés parla loi (mutualisation des places prévues par la loi). En revanche, les centres sont pleins de 90% à 100% toute l’année et en période hivernale, il est parfoisnécessaire de loger des personnes dans des chambres d’hôtel. Cette offre est, de plus, concentrée sur lacommune d’Alès.

Trois catégories de personnes forment la majorité des besoins. Les jeunes de 18 à 25 ans représententenviron 1/3 des demandeurs. Vient ensuite les femmes victimes de violences et isolées. L’association laClède pointe également du doigt la question des personnes sans domicile fixe et vieillissantes qui ontbesoin de soins spécifiques que ne peuvent leur apporter les centres d’hébergement existants.

•L’hébergement des personnes âgées

Le département du Gard, comme la majorité des territoires français, connait un vieillissement général de sapopulation. Alès Agglomération voit même ce phénomène amplifié. En effet, la part départementale despersonnes âgées de plus de 60 ans représente 25% de la population au 1er janvier 2009 contre 28% pourAlès Agglomération. De plus, la part des personnes âgées de plus de 75 ans, les plus dépendantes, estdans le Gard de 9,5% contre 11,5% pour Alès Agglomération.

Le schéma départemental d’organisation sociale et médico-sociale en faveur de l’autonomie despersonnes, élaboré pour la période de 2011 à 2014, axe la question du logement des personnes âgées surdeux grandes orientations.La première est le maintien à domicile de ces personnes le plus longtemps possible. Aujourd’hui, près de90% des personnes âgées vivent dans leur logement. Ce maintien passe par la mise en place par lesCCAS des communes de services, comme par exemple le portage des repas. Le Département, parl’intermédiaire de l’APA permet aux personnes de recevoir des aides à domicile. Concernant l’adaptation des logements, l’Anah, les caisses de retraites et les mutuelles permettent auxmoins fortunés de financer les travaux d’adaptation des logements.

Alès Agglomération, en réponse à cette importante part de personnes vieillissantes offre un grand nombrede lits en établissements. En effet, Alès Agglomération recense plus de 1 200 lits soit un taux d’équipementde 109 lits pour 1 000 habitants de plus de 75 ans ce qui devance juste le taux d’équipementdépartemental qui est de 108 lits (Région : 88 ; France : 118).Cette offre est composée presque exclusivement de lits en EHPAD assez bien répartis sur le territoired’Alès Agglomération. Ces EHPAD, au regard du vieillissement de la population, ont un taux deremplissage de 90%. De plus, ils offrent environ une centaine de places en unité Alzheimer occupées pardes patients qui peuvent provenir de l’extérieur du département.

A contrario, le territoire offre assez peu de places en « Foyers Logements », type de structureintermédiaire entre le domicile et les structures très médicalisées. Ces foyers prennent la forme derésidences avec de petits appartements privatifs et des lieux de vie collectifs.

Plusieurs projets vont voir le jour :à Saint-Jean-du-Gard, un EHPAD de 72 places devrait ouvrir en 2014 ;l’hôpital d’Uzès devrait ouvrir un EHPAD de 74 lits à Euzet-les-Bains en 2016 ;le Centre Hospitalier d’Alès a pour projet l’agrandissement significatif de l’EHPAD de Saint-Christol-lez-Alès, 90 places supplémentaires sont prévues, ce qui portera l’établissement à 162 lits ;une résidence-service pour séniors de 20 logements gérée par le CCAS de Salindres devrait aussi ouvrirses portes en 2016 ;

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l’EHPAD de Saint-Privat-des-Vieux a pour projet la réalisation, à proximité, d’une résidence service, de 64studios destinés à des personnes âgées autonomes.

Le projet innovant d’une pension de famille, nommée Maison en Partage, comptant 10 logementsadaptés intégrés à un programme de logement social à Alès a vu le jour en 2013 avec l’appui du CCAS.Les résidents sont indépendants mais suivis, s’ils en font la demande, par une personne référente. Un localcommun est prévu pour échanger, mais cette structure n’est pas considérée comme un foyer à proprementparler.

En additionnant l’ensemble de ces projets à l’offre existante, le territoire d’Alès Agglomération aura àl’horizon 2016 un taux d’équipement en lits destinés aux personnes âgées de 138 places pour 1 000habitants de plus de 75 ans.

•L’accueil des personnes handicapées

L’objectif est de favoriser l’hébergement et le logement des personnes handicapées en établissements,mais aussi à domicile (logements adaptés, publics ou privés). Le schéma départemental d’organisationsociale et médico-sociale en faveur de l’autonomie des personnes, élaboré pour la période de 2011 à 2014,établit les besoins et fixe des objectifs en la matière.

D’après le schéma, le département est divisé en Unités territoriales (UTASI). Alès Agglomération se situedans l’unité dite « Cévennes Aigoual ».Le nombre de demandeurs de l’Allocation d’Education de l’Enfant Handicapé a augmenté de 26% dans leGard entre 2003 et 2010 et, plus particulièrement dans les UTASI de Nîmes et de Cévennes Aigoual.

Le territoire compte deux établissements offrant des Services d’Education et de Soins Spécialisés àDomicile (SESSAD) qui accompagnent dans leur environnement naturel des enfants et des adolescentsporteurs d’une déficience mentale, atteints d’autisme ou de troubles apparentés, ou polyhandicapés. LesSESSAD interviennent à domicile et au sein des établissements auprès d'enfants et adolescentshandicapés scolarisés en milieu ordinaire ou dans un dispositif d'intégration collective.Cette présence est assez faible compte-tenu des besoins croissants du territoire.En revanche, le territoire compte un nombre assez important de lits destinés aux adultes handicapés. Eneffet, 237 places en établissements spécialisés sont réparties sur le territoire.

L’offre d’hébergement se distingue en trois grandes catégories selon la situation de handicap de chacun :

>Les foyers d’hébergement : 122 litsCes établissements assurent l'hébergement et l'entretien des personnes adultes handicapées qui exercentune activité pendant la journée, en milieu ordinaire, en entreprise adaptée ou en milieu protégé (ESAT). Lefonctionnement de ces établissements peut varier au niveau de la formule d'hébergement (pouvant aller dubâtiment spécifique et autonome, aux petits groupes de logements diffus dans l'habitat ordinaire) et del'encadrement, qui peut laisser une part plus ou moins importante à l'autonomie sociale (participation à lavie du foyer : courses, préparation des repas, par exemple).

>Les foyers occupationnels : 85 litsLes foyers de vie ou foyers occupationnels accueillent certains adultes handicapés pour leur proposer desanimations et des activités en fonction de leur handicap. Certaines structures peuvent également proposerun hébergement. Ces foyers s'adressent principalement aux personnes qui ne peuvent pas exercer uneactivité professionnelle, y compris en milieu protégé, c'est-à-dire en structure spécialisée. Les personnessusceptibles d'être accueillies dans ces structures doivent bénéficier d'une autonomie suffisante pour se

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livrer à des occupations quotidiennes : activités ludiques, éducatives ainsi qu'une capacité à participer àune animation sociale.Ils peuvent être de statut public ou privé.

>Les Foyers d’Accueil Médicalisés : 30 litsLes foyers d'accueil médicalisé accueillent des adultes gravement handicapés inaptes à toute activitéprofessionnelle et qui ont besoin de l'assistance d'une tierce personne pour les actes essentiels ou d'unsoutien et suivi médical régulier (distinction avec les Maisons d'Accueil Spécialisées : MAS).En principe, les foyers d'accueil médicalisé (FAM) accueillent des personnes un peu moins dépendantesque la population hébergée en MAS. Dans la pratique, les publics sont sensiblement les mêmes.

Plus précisément, le schéma départemental d’organisation sociale et médico-sociale en faveur del’autonomie des personnes a fixé comme objectif pour l’Unité territoriale des Cévennes Aigoual, la créationde :

- 39 places en Foyer d’Accueil Médicalisé ;- 15 places en foyer occupationnel ;- 10 places en Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés (SAMSAH).

•Le logement étudiant

Alès Agglomération ne dispose pas de campus étudiant à proprement parler. Plusieurs établissements,essentiellement sur Alès, offrant des formations techniques particulières, disposent de leurs propresinternats mais qui répondent juste à la demande. Leurs taux d’occupation frôlent les 100%. Seul l’AFPA dela Grand’Combe a un taux d’occupation de 50% suite à un transfert des effectifs scolaires sur Alès distantede 13 km. Ces internats comptabilisent 634 places.

L’Ecole des Mines dispose de sa résidence étudiante qui propose 522 lits, de la simple chambre au T1équipé. Les listes d’attentes sont pleines pour les années suivantes et les étudiants en 1 ère année, quiconnaissent leur acceptation à l’Ecole des Mines seulement 2 mois avant la rentrée, doivent souvent seloger par leurs propres moyens. De plus, l’Ecole des Mines est dispersée sur deux pôles : Alès et Nîmes.L’antenne de Nîmes doit fermer ses portes à la rentrée 2014, ce qui va engendrer le déménagement desétudiants nîmois. L’école a pour projet l’extension de bâtiments existants et la création de nouveaux locauxqui permettront la création de 240 logements supplémentaires. Mais les travaux n’ont pas commencé àce jour.

Suite à la fermeture du Foyer de Jeunes Travailleurs et à la réorganisation de l’enseignement supérieur surAlès, des besoins importants se font donc sentir concernant le logement étudiant.

Le projet de réaménagement de l’ancien hôpital de Rochebelle en résidence étudiante permettra lacréation de 92 places regroupées dans 77 studios. Le rez-de-chaussée sera destiné aux locauxcommuns, comme une salle commune et une salle de sport. Les services de restauration se feront dans leslocaux de l’AFPA voisins.

52 lits seront réservés aux apprentis du campus de l’Apprentissage géré par la CCI ; l’autre partie seraréservée aux étudiants de l’AFPA.

La résidence Rochebelle devrait ouvrir ses portes en 2014, mais le projet reste en attente de financements.

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•L’accueil des Gens du Voyage

La révision du schéma d’accueil des gens du voyage (juin 2012) prévoit la rénovation de l’aire existanted’Alès (26 places) ou la création d’une nouvelle aire de 30 places à Alès ou à Saint-Christol-lez-Alès.

Alès Agglomération et la Ville d’Alès ont pour projet la création de 7 ou 8 villas (PLAI) destinées auxfamilles résidant depuis longtemps sur l’aire existante. Ces villas seront adaptées aux besoins des famillespar le biais d’une MOUS (Maîtrise d’Œuvre Urbaine et Sociale). Le terrain est identifié et la maîtrised’œuvre du projet sera assurée par Logis Cévenols. L’aire existante pourra parallèlement être réaménagée.

Ce projet est une réponse à la sédentarisation des gens du voyage dans des conditions saines. Ildevrait contenir le développement de situations de précarité et l’installation de familles sur des terrains quine disposent pas d’équipement prévu à cet effet.

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3.6. Le marché immobilier : état des lieux et perspectives17

•Les dynamiques locales et autres éléments qui déterminentle fonctionnement du marché immobilier

Un marché immobilier contrasté avec de fortes différenciations spatiales

La distinction des composantes du marché du logement sur le territoire d’Alès Agglomération est évidenteentre les communes plus excentrées, à fort potentiel touristique, et le secteur alésien plus tourné vers larésidence principale. De même, les logiques communales de développement résidentiel peuvent influerdirectement sur les composantes de l’offre en logements proposée.

On différencie ainsi : la ville centre d’Alès, qui concentre l’emploi local et dispose d’une offre immobilière diversifiée, logementancien et plus récent, parc social et privé ;la première couronne alésienne et les communes situées le long de l’axe routier Nîmes-Alès, caractériséespar un développement de type péri-urbain sous forme d’expansion pavillonnaire autour d’un noyauvillageois ;des secteurs plus excentrés au pied des Cévennes, marqués par l’économie touristique avec un habitatancien bien présent sous forme de centres bourgs et d’un habitat dispersé.

Il en résulte de forts contrastes que ce soit au niveau des types de clientèles, des prix constatés et de ladiversification des acteurs présents dans la production de logements.

Les éléments qui influencent les conditions de la demande et de laproduction de logements

>Sur le plan nationalLes politiques d’accompagnement financier de l’Etat dans le domaine du logement ont un impact direct surles conditions de production et de solvabilité des ménages ou des investisseurs : conditions d’octroi auxprimo-accédants du Prêt à taux zéro, éligibilité (ou non) du territoire aux dispositifs d’incitation àl’investissement locatif privé, réforme des plus-values immobilières (qui a un impact fort sur le marché dulogement touristique en particulier).

17 Sources d ‘information : Données statistiques :

DREAL Languedoc Roussillon : indicateurs prix foncier, maison, appartements, PTZ

ADIL 30 : Marché locatif

Entretiens auprès du milieu professionnel

Agences immobilières : Agence Abbaye (M. Bastide), Century 21 (M. Coudert), GLC (M. Martin), Agence Reynes

(Mme Koechlir)

Promoteurs / aménageurs : GGL, Maisons vertes (M. Katouniant), Hectares (M. Julien), Sol promotion (Mme

Rourissol),

Analyse documentaire

ADIL 30 (Mme Vincent) : Observatoire départemental des loyers du parc locatif privé 2010 / 2011 / 2012, étude PTZ

2012

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Le renforcement de la règlementation thermique, de même que la raréfaction de l’offre foncière disponibledans le cadre de la mise en application des PPRI, sont des éléments qui influent directement sur le coûtdes produits de sortie de l’immobilier, en particulier du logement neuf.

>Sur le plan localLe renforcement de l’accessibilité du territoire par l’amélioration de la desserte en transports Nîmes-Alès(route, rail) impactent la demande en logements, en particulier des jeunes ménages (primo-accession) à larecherche d’un habitat individuel plus accessible en terme de prix en comparaison avec les conditions dumarché nîmois. Les politiques économiques en particulier de diversification de l’emploi local amènent denouveaux besoins résidentiels provenant des actifs : logements de qualité en location et accession.

•Une baisse récente des valeurs foncières et immobilièrescontrastée selon les différents segments du marché

Faisant suite à une période de forte progression des prix, on note sur le territoire d’Alès Agglomération lespremiers éléments du retournement du marché avec une baisse des prix mesurée à travers lesdifférents indicateurs statistiques et le vécu des professionnels de l’immobilier.

Sur la période 2000 / 2012 (Données statistiques DREAL LR)

>En ce qui concerne le terrain àbâtir

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On constate sur le territoire d’Alès Agglomération :

une très forte progressionconcomitante du prix unitaire duterrain à bâtir et de celui au m², cecijusqu’en 2007 ;un décrochage des prix à compter de2008, ceci étant particulièrement vraisur la ville d’Alès, suivi d’unestabilisation en cours ;une régulation du marché par ladiminution de la taille des lots (1500m² en moyenne en 2000, 1000 m² en2012) ;de forts contrastes selon lescommunes avec des prix plus élevéssur le secteur alésien et sa premièrecouronne.

>En ce qui concerne les maisons sur le territoire d’Alès Agglomération :

on constate un quasi doublement desprix sur la période 2000/2010 ;le cycle le plus haut du marchés’établit en 2007, suivi d’une périoded’oscillation des prix et d’un rebondconstaté en 2010 ;la baisse des prix sur les maisons estréellement amorcée depuis 2010 (-18% sur deux ans pour l’ensemble del’Agglomération), et particulièrementmarquée sur la ville d’Alès.

>En ce qui concerne les appartements anciens sur le territoire d’Alès Agglomération :

le prix moyen des appartementsanciens a triplé sur 12 ans pouratteindre 105 000 € en 2012 (1 450 €le m² habitable) ;la hausse des prix, si elle estmaximale sur la période 2000/2006,se maintient au fil des années ycompris en 2012 ;peu de contrastes de prix en Alès et lereste de l’Agglomération maisl’essentiel du volume des ventess’établit cependant sur la ville centre.

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Les tendances en 2013

Sur les premiers mois de l’année 2013, selon les professionnels rencontrés, on constate, dans un volumede transactions en baisse, une contraction des prix concernant principalement les maisons mais aussi lesappartements anciens ou récents : de l’ordre de -5% ou – 10% selon les agences rencontrées et lesproduits. Dans ce contexte, les négociations immobilières entre acheteurs et vendeurs sont particulièrementâpres, avec des délais de vente ralentis en raison des difficultés des vendeurs de biens à intégrer leretournement du marché.

Sur le créneau du terrain à bâtir, selon les aménageurs, les prix sont stabilisés avec une forte réticence dela part des propriétaires fonciers à diminuer leurs exigences financières. La régulation du marché amorcéepar les aménageurs par une diminution de la taille des lots à bâtir semble avoir atteint une certaine limite enraison des difficultés de commercialisation constatées sur des terrains de moins de 300 m² (Alès), cecimalgré un prix attractif. Cela montre l’intérêt limité de la clientèle alésienne pour ce type de produit, perçucomme trop minimaliste, d’autant qu’il reste en diffus des terrains mieux dimensionnés.

•Le profil des clientèles d’acquéreurs de biens immobiliersneufs et anciens

Sur un plan général, les professionnels décrivent actuellement une dégradation des conditions desolvabilisation des candidats à l’achat (accédants et investisseurs) en raison de conditions plusdifficiles d’accès au crédit, de la baisse des aides publiques au logement, de l’instabilité fiscale (dont laréforme des plus-values immobilières), et du contexte généralisé de crise économique qui freine la prise dedécision. Ces éléments se retrouvent sur le plan national, mais ont un impact particulièrement marqué surle territoire d’Alès Agglomération, en raison d’un contexte socio-économique difficile lié notamment à laforte présence de ménages à revenus modestes ou modérés.

Une fragilisation des primo-accédants

L’allongement de la durée des prêts combinée à des dispositions de l’Etat d’incitation à l’accession à lapropriété à travers le Prêt à Taux Zéro (voire le crédit d’impôt sur les intérêts des emprunts) ont permisdans les années antérieures aux jeunes ménages locaux ou extérieurs de concrétiser leur aspirationrésidentielle sur le territoire d’Alès Agglomération malgré la hausse continue des prix : achat d’une maisonindividuelle ou appartement neuf pour les plus aisés, maison de ville ou appartement ancien pour les moinsfortunés.

Selon les professionnels, la primo-accession est actuellement en difficulté de par les obstaclesrencontrés par les candidats potentiels : conditions d’accès au crédit bancaire plus restrictif (apport defonds propres nécessaire), dernière réforme du PTZ qui exclut un certain nombre de ménages potentiels,notamment les plus solvables et les porteurs de projets dans l’ancien, prix de revient des opérations à lahausse sur l’habitat individuel (coût construction, taxes locales), budgets fragilisés par le coût croissant del’énergie (frais de chauffage, déplacements).

De fait, l’aspiration toujours présente pour un habitat individuel des jeunes ménages actifs disposant d’unbudget global type de 170 000 € (terrain 50/70 000 €, maison 100/120 000 €) pour un revenu mensuel del’ordre de 2 200 € à 3 000 €, trouve de moins en moins satisfaction.

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Certains aménageurs ont intégré dans leur démarche cette dégradation de la situation face à une aspirationtoujours aussi forte des jeunes ménages pour un habitat individuel : un projet à l’étude sur Alès (secteurRochebelle) de maisons clefs en mains de 80 m² habitables, avec petit jardin privatif, pour un prix de revientplafond de 150 000 €, correspond à des ménages disposant d’un revenu de 2 500 € par mois et ayant lacapacité à rembourser sur 25 ans une mensualité d’emprunt de 750 €.

>Les prêts à Taux Zéro d’accession à la propriété en 2011 sur Alès Agglomération

La carte ci-dessus représentant la distribution de Prêts à Taux Zéro sur le territoire d’Alès Agglomérationmontre bien la concentration de la primo-accession aidée sur Alès, sa première couronne, et lescommunes situées sur l’axe routier Nîmes-Alès. A l’opposé l’accession abordable est très limitée envolume sur le secteur cévenol et l’Est de l’Agglomération.

Parmi les 454 PTZ distribués en 2011 :230 (51%) sont situés sur la ville d’Alès et sa première couronne (St-Christol-lez-Alès, St-Hilaire-de-Brethmas, St-Privat-des-Vieux, St-Martin-de-Valgalgues) ;270 (60%) correspondent à des achats dans le parc ancien, dont 80% à des ventes sur Alès ville.

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Les données statistiques concernant les ménages bénéficiaires du PTZ en 2012 (source ADIL 30)indiquent :un profil de ménage plus social en ce qui concerne le territoire d’Alès Agglomération avec un revenu moyeninférieur de 10% à la moyenne départementale (le taux d’endettement est de l’ordre de 26% par rapport auxressources des primo-accédants) ;un prix de revient des opérations de l’ordre de 167 000 € pour une construction individuelle sur un terrainsur Alès Agglomération, soit une dépense inférieure de 14% à l’ensemble des opérations réalisées sur leGard.

Le marché de l’ancien

Le marché de l’ancien (appartements, maisons de village) peut représenter une réelle opportunité pourles ménages à revenus modérés, voire modestes en raison des prix relativement peu élevés, de l’ordrede 1 000 € à 1 500 €, que l’on retrouve localement.

Dans un certain nombre de cas, il s’agit plus d’un choix par défaut pour des raisons économiques, qui n’estpas en phase avec les aspirations, notamment celles de la clientèle jeune, en termes de prestations (facilitéde stationnement, espaces extérieurs, distribution intérieure) ; mais ce choix peut constituer une premièreétape de leur parcours résidentiel.

C’est le cas de jeunes ménages (dont certains travaillent sur Nîmes et qui souhaitent résider dans leur villed’origine), qui réalisent leur premier achat sur un appartement de type T2, voire T3, avec un budget comprisentre 50 000 € et 80 000 €.

Les vastes copropriétés d’Alès localisées le long du Gardon ou en cœur de ville présentent aussi desopportunités d’accession, en particulier pour les personnes âgées en raison de leur localisation et desconditions d’utilisation (présence d’ascenseur, sécurisation). D’autres ensembles collectifs plus anciens (parexemple « Baticoop ») sont plus ciblés sur les clientèles les moins solvables, en raison d’un prix d’achatparticulièrement accessible (800/1 200 € le m²).

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On note une déqualification de certaines villas construites dans les années 1970 présentant des handicapsen termes d’aménagement intérieur et surtout de performance énergétique. Sur ce segment du marché desvillas, les négociations à l’achat sont particulièrement ardues avec d’importants rabais négociés par lesfuturs acquéreurs. L’échelle des prix est relativement large : produits standard de l’ordre de 150 à 180 000 € pour une maison de 100 m² construite sur un terrain de 800m², 120 000 € pour une petite maison de lotissement sur le quartier Rochebelle à Alès, maisons au-delà de 250 000 € sur des produits plus récents et situés sur des terrains plus grands.

Pour ces dernières, il s’agit d’un profil type de cinquantenaires (voire plus) disposant d’importants moyensfinanciers (suite à la revente d’un bien antérieur) et d’origine extérieure, mais disposant souvent d’attacheslocales.

La fragilisation des investisseurs privés sur le marché local

Ces investisseurs peuvent être concernés à la fois par une acquisition dans un logement neuf ou dans leparc existant. Il existe toujours une clientèle d’opérateurs privés locaux (professions libérales,entrepreneurs dont BTP, jeunes retraités) dans l’ancien, avec l’acquisition de logements type T2 et T3destinés à la location : exemple d’achat d’un appartement à rafraichir de deux pièces pour 60 000 € avec unloyer de l’ordre de 400 € mensuel, soit une rentabilité prévisionnelle de l’ordre de 5%.

Cependant, l’attractivité de l’investissement locatif est à la baisse en raison de la détente du marchélocatif local (stagnation voire baisse des loyers, risque de vacance entre deux locations) et deperspectives de revalorisation immobilière de plus en plus aléatoires.

La réhabilitation dans le cadre du conventionnement Anah (de l’ordre de 30 logements par an surl’Agglomération) est une des pistes de sécurisation de l’investissement locatif en raison dusubventionnement important des travaux et de la modération des loyers qui en découle, gage d’une locationplus aisée et stable.

L’investissement locatif dans le neuf est largement fragilisé depuis plusieurs années par la refontesuccessive des divers dispositifs fiscaux, qui ont notamment concerné certaines communes del’Agglomération : Scellier puis Duflot en 2013 entrainant une sélectivité entre les communes concernées ounon par l’application de l’avantage fiscal qui en découle (réduction d’impôt).

De fait, on constate un effondrement de la demande en logements collectifs de la part des investisseurs quise limitent actuellement à quelques opérations financières dans le logement individuel diffus.

Le repli marqué de la promotion immobilière locale dans la périodeactuelle

Sur la période de 2000 à 2008, le secteur d’Alès et de sa première couronne a fait l’objet d’une constructionneuve dynamique portée par les promoteurs locaux, nîmois, voire extérieurs à la région. Dans uneconjoncture économique favorable, des dispositifs fiscaux avantageux pour les investisseurs sous forme deréduction d’impôt et une offre foncière abondante et accessible en terme de prix, ont entrainé uneproduction de logements collectifs de type T2 et T3, acquis pour partie par des investisseurs non alésiens.

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A l’heure actuelle la promotion locale est en panne en raison de la crise, à laquelle il faut ajouterl’instabilité des dispositifs fiscaux18 à l’origine du retrait des investisseurs locaux ou extérieurs. Par ailleurs,cette clientèle a été fortement échaudée par les difficultés de gestion locative rencontrées sur lesprogrammes précédents donnant une large part à des petites surfaces en location.

Un seul programme est à ce jour en cours de vente sur Alès, ce qui est très modeste en regard dudynamisme des années antérieures ; les dernières opérations envisagées ont été confrontées à l’échec deleur commercialisation initiale, et ceci sur toute la gamme des produits envisagés (dont standing).

La question de la solvabilité des acquéreurs potentiels locaux a été abordée par les professionnels, sousl’angle d’un prix de revient à la hausse des opérations de logement neuf collectif (coût de construction,taxes, normes techniques règlementaires isolation et accessibilité), induisant un prix de vente de 2 200 €minimum, et d’autre part d’une clientèle confrontée à un prix dans l’ancien relativement bas. Cela renddifficile tout transfert de fonds vers un logement neuf malgré la volonté de certains ménages : cas despersonnes âgées souhaitant revendre leur villa pour acquérir un appartement en centre ville.

Dans ce contexte déprimé, certains promoteurs locaux, afin de maintenir leur activité, nouent un partenariatavec les logeurs sociaux dans le cadre de VEFA mais à un prix négocié de l’ordre de 1 500 le m² desurface de plancher livré clef en main.

On note cependant en terme de prévision (mais commercialisation non démarrée), des projets immobiliersimportants en volume :le lancement sur le secteur de Rochebelle (4 ha) d’une opération immobilière mixte d’envergure associantpartenaires publics (Logis Cévenols) et privés (FDI, promoteur) sur un programme de logements sociauxHLM (50), 25 villas en primo-accession (150 000 € l’unité), 20 villas locatives, 15 terrains à bâtir ;sur le moyen terme la réalisation de 300 logements (dont la programmation précise reste à définir) encentre ville (place des Martyrs) dans la continuité de la mise en place d’un nouvel équipement culturelmajeur (complexe cinématographique multiplexe).

Le tableau ci-contre indique bienl’effondrement de la constructionimmobilière groupée sur Alès àcompter de 2008, faute de clientèle.

L’année 2006 a consisté en un pic de laproduction locale avec 521 logementsvendus dont 90% en collectifs sur Alès,correspondant pour une large part à desproduits de défiscalisation.

18 Le secteur alésien a connu de nombreuses fluctuations quant à la possibilité de bénéficier sur son territoire (pour partie ou

non) des dispositifs fiscaux d’incitation à l’investissement locatif :

dispositif « Robien » ouvert dans un premier temps à tout le territoire ;

recentrage du dispositif Scellier sur les secteurs prioritaires dits en zones tendues ;

Dispositif « Duflot » ouvert, début 2013, aux seules communes de la zone B2, puis maintien, à partir de juillet, aux

communes d’Alès et St-Christol-lez-Alès.

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• Les besoins et l’évolution du marché locatif

Un marché détendu en volume

Les professionnels de l’immobilier confirment leur perception d’un marché locatif disposant d’une offreabondante de biens en location sur le marché en regard d’une clientèle perçue par eux comme solvableen terme de revenus et de garanties. Ils constatent de fait un allongement des délais de relocation deslogements et une négociation à la baisse des loyers entre bailleurs et locataires dans bon nombre desituations.

L’ADIL du Gard, dans son dernier observatoire, indique l’absence d’un écart significatif entre les montantsde loyer découlant de la relocation et ceux des baux en cours. La pratique des bailleurs locaux, face aurisque de vacance, est donc dans bien des situations de ne pas augmenter le loyer au départ d’un locataire(à l’exception des grands logements T4 et des maisons plus facilement louables).

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La demande des ménages en activité se porte sur des logements confortables de type T2 et T3, voire desgrands appartements et de l’habitat individuel. Un autre créneau est représenté par la clientèle desretraités, plus tournée vers des appartements avec terrasse ou des petites maisons de 3 pièces avec unextérieur (ceci faisant suite à un souhait de rapprochement du centre ville et des services de proximité).

Les professionnels de la gestion locative décrivent plus que jamais une fragmentation du marché locatifavec un segment de clientèle sociale en forte progression : jeunes en situation de précarité, famillesmonoparentales, adultes en recherche d’emploi et même retraités disposant de petits revenus. Il endécoule de réels problèmes de solvabilisation de ce type de clientèle, le développement des impayés deloyers, des exigences de garanties locatives (perte d’emploi, éclatement des ménages) difficiles à satisfaire.Cet aspect est présent sur le bassin alésien frappé par le ralentissement économique mais aussi sur lessecteurs plus excentrés composés de communes cévenoles touchées de longue date par la présence deménages précaires liés au travail saisonnier en particulier.

Des déséquilibres au niveau de l’occupation qui fragilisent certainssegments du marché locatif

La ville d’Alès et dans une moindre mesure sa première couronne (St-Christol-lez-Alès, St-Privat-des-Vieux) ont connu sur la période 2003/2008 une forte production de logements neufs locatifs portée par ladéfiscalisation immobilière.

Ces livraisons n’ont pas été sans conséquence sur l’occupation du parc ancien dont la partie de clientèle laplus solvable a été attirée par les prestations de ces nouveaux logements (stationnement, terrasse,isolation).

Il en résulte une réelle désaffection du logement existant qui trouve de plus en plus difficilementpreneur (progression de la vacance, délai de location de plus en plus long). Ce phénomène d’aspiration esttoujours à l’ordre du jour dans la mesure où ces logements provenant de la promotion immobilière ontconnu une réelle baisse des loyers suite à leur première mise en location afin de trouver preneur etpermettre par là à l’investisseur de bénéficier de son avantage fiscal (dispositifs De Robien et Scellier).Ainsi de fait, on constate un faible écart de loyer entre les loyers du parc récent et du parc ancien (sourceADIL 30 : Observatoire des loyers).

Autre élément de fragilisation pour les bailleurs du parc ancien, le niveau élevé de la production HLM deces dernières années qui elle aussi a capté une part significatrice des candidats locataires, disposant pourcertains de revenus conséquents (logements type PLS et PLUS en particulier), dans des logementsdisposant de bonnes prestations.

Ainsi le parc ancien joue plus que jamais un rôle d’accueil (ou de maintien) des populations les plusmodestes ou en situation de précarité. On peut réaliser le même constat pour les maisons de villagesans extérieurs et à la distribution peu fonctionnelle.

>Annexe : comparaison du niveau des loyers privés (dont défiscalisés), sociaux HLM

Type T1 T2 T3 T4

Loyers libres 289 € 370 € 470 € 490 €

Loyers Duflot B2 258 € 434 € 524 € 644 €

Loyers PLAI zone 3 174 € 251 € 328 € 386 €

Loyers PLUS zone 3 196 € 283 € 370 € 435 €

Loyers PLS zone 3 263 € 379 € 496 € 584 €

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•Synthèse : approche des besoins en logement par type deménages

Type ménagesConditions et difficultés d'accès au

logementActions prioritaires à conduire

Jeune ménages

Possibilités de décohabitation dans le parc récent privé sur Alès et la première couronne mais niveaux de prix élevés (et celui des garanties exigées)

Parc ancien peu attractif (prestations)

Développement d'un parc privé récent à loyer intermédiaire

Conditions d'accès au parc privé (garanties)

Familles avec enfants

Pour les plus modestes, parc social locatif et parc privé ancien

Pour les ménages actifs, cible de l'accession à la propriété mais dégradation des conditions économiques d'accès

Développement du parc social (PLUS et PLAI) / maintien d'un parc social public abordable

Développement de l'accession abordable

Familles mono-parentales

Public prioritaire du parc social

Parc locatif privé non accessible (prix, garanties) ou déqualifié (ancien)

Développement produits PLAI / maintien d'un parc social public abordable

Ménages âgés

Parc locatif privé et public accueillant (réponse aux garanties, stabilité)

Pour les propriétaires âgés souhait de rapprochement des équipements et services

Enjeu de l'adaptation du parc de logements au handicap et au vieillissement

Anticipation de l'évolution à terme de l'habitat individuel sous-occupé

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3.7. Les politiques communales

• Le développement urbain récent de l’Agglomération

L’urbanisation récente de l’Agglomération d’Alès est très différenciée selon les secteurs. Globalementquatre groupes se distinguent :

- la Ville d’Alès, où la production neuve repose principalement sur des opérations en renouvellementurbain et sur le comblement de dents creuses en zones constructibles ;

- les communes périurbaines de la 1ère couronne, qui ont connu un développement rapide et souventanarchique avec pour conséquence une typologie d’habitat dominée par le pavillonnaire(lotissements). Toutefois sur la période récente, il est à noter un recours plus fréquent à des modesopératoires de type ZAC (projets en cours sur Saint-Christol-lez-Alès, Saint-Privat-des-Vieux,Saint-Hilaire-de-Brethmas, Saint-Martin-de-Valgalgues) et une diversification des formes d’habitat(individuels groupés voire quelques petits collectifs) ;

- les communes de taille intermédiaire desservies directement par la RN 106 et le couloir Alès-Anduze, qui ont connu une production quasi-exclusive de maisons individuelles sous forme delotissements (communaux parfois) ;

- les communes rurales, qui connaissent une urbanisation faible, souvent auréolaire autour deshameaux traditionnels (quelques dents creuses devenues rares, ou des terrains urbanisablescomportant des contraintes en termes d’assainissement, de topographie). Certaines d’entre ellesont déjà épuisé leur potentiel en renouvellement urbain (faible taux de vacance) notamment cellesbénéficiant d’une attractivité touristique.

• Les disponibilités foncières et les projets des communes

Un cadrage général est fourni par l’étude foncière récemment menée sur le Pays Cévennes qui englobeAlès Agglomération. Ces données peuvent être mises en perspective avec les entretiens réalisés dans lecadre du PLH auprès des 50 communes d’Alès Agglomération.

Le graphique présente uncomparatif du potentiel foncierdisponible par unité urbaine endistinguant leur mobilisation enfonction du zonage dudocument d’urbanisme. Lepotentiel urbanisable à courtterme est important sur la villed’Alès et les communes de 1ère

couronne, mais globalement cesont ces dernières quiconcentrent l’offre foncière laplus importante.

Source : Pays Cévennes : Etude foncière pour le logement 2012

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En volume et en équivalent logement cela représenterait au total sur la nouvelle Agglomération d’Alès plusde 2 500 hectares et près de 26 000 logements potentiels.

Source : Pays Cévennes Etude foncière pour le logement 2012

Plusieurs communes ont lancé, ou l’envisagent prochainement, la révision de leur document d’urbanisme,ce qui entraînera un remaniement de ces valeurs.En 2013, la majorité des communes de l’Agglomération (57% d’entre elles) dispose d’un POS, un peumoins d’un tiers sont dotées d’un PLU et 13% des communes sont en carte communale ou soumises auRNU.

Si le potentiel foncier analysé à l’échelle de l’EPCI est important, plusieurs communes ont des possibilitésde développement restreintes par l’exposition de leur territoire à des risques naturels (inondation et risquesminiers principalement) ou limitées par la ressource en eau, ou encore par la Loi Montagne…Ces contraintes sont parfois rejointes par la volonté politique, en particulier dans les zones rurales outouristiques. Elle exprime le souhait de maîtriser l’évolution démographique pour maintenir un cadre de viede qualité qui fait aussi partie de l’économie de ces secteurs.

Dans le cadre de l’étude du PLH, les élus de chaque commune ont été interrogés sur leurs projets àl’horizon des six prochaines années : 6 827 nouveaux logements (soit 1138 par an) ont été identifiés sur leterritoire. Plus de la moitié de cette production sera portée par la Ville d’Alès, près de 1/5ème par les quatre communespéri-urbaines (SRU) et environ 29% par les autres communes.

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Production globale envisagée/an dont logements sociaux « SRU »

Alès 600 (53%) 120 (45%)

4 communes SRU 206 (18%) 90 (34%)

Autres communes 332 (29%) 54 (21%)

Alès Agglomération 1 138 (100%) 264 (100%)

Rappel objectifs SCOT/PDH

1 175 260

Source : entretiens communaux réalisés d’août à octobre 2013

Sur la ville d’Alès, la future production se concentrera dans le tissu existant (dents creuses, divisions deterrains, renouvellement urbain), mais aussi en frange de l’urbanisation existante, notamment par lareconversion de zones d’activités. Ces modes de développement permettent des formes d’habitat variées(individuels et petits collectifs).

Les communes de la première couronne d’Alès (Saint-Christol-lez-Alès, Saint-Privat-des-Vieux, Saint-Hilaire-de-Brethmas, Saint-Martin-de-Valgalgues), mais aussi des communes desservies par la RN 106(Vézénobres) prévoient de maîtriser leur développement à travers des opérations en ZAC. Un nouveaumode opératoire, pour la plupart d’entre elles, qui devrait amener une plus grande diversité dans les formesd’habitat (éco-quartier à Vézénobres). Ces ZAC sont de tailles variables, de près de 100 logements pour laZAC de Saint-Martin à plus de 200 pour la ZAC de Valès à Saint-Christol-lez-Alès. En parallèle ladensification du tissu existant se poursuit dans ces communes (dents creuses encore disponibles, divisionsde terrain).

Des communes de tailles intermédiaires (Boucoiran et Nozières, Brouzet-les-Alès, Salindres,…) ont fait lechoix de se développer en extension urbaine sous forme de lotissements (de 10 à 25 lots). A l’inverse, une opération visant à créer un centre bourg est portée par la commune de Tornac avec unprogramme mixte : commerces, équipements publics, habitat.

Plusieurs zones AU1 notamment sur des communes le long de la RN 106 devraient être libérées au coursdes prochaines années. Additionnées, elles pourront également produire un nombre important delogements : Ribaute les tavernes, avec un potentiel de 150 logements, Ners et Martignargues (dont les PLUdevraient être prochainement approuvés), Saint Césaire-de-Gauzignan. Il s’agira principalement d’habitatpavillonnaire.

Sur les autres communes, de tailles plus modestes, le développement se poursuivra de manière diffuse,quasi-exclusivement au sein du tissu déjà urbanisé (dents creuses, petites opérations ponctuelles enrenouvellement urbain). La maison individuelle domine là aussi toujours la production neuve.

Une description détaillée des projets par commune sera présentée dans le cadre de la territorialisation duprogramme du PLH.

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2ème partie :

Orientations stratégiques

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Sept grands engagements pour une politique maîtrisée du logement dans la Communauté d’AlèsAgglomération sont déclinés ci-après.

1ère orientation : assurer une production soutenue et diversifiée

Le constat Plusieurs approches chiffrées concernant les objectifs de production en logements (dont sociaux) surl’Agglomération alésienne ont été déclinées par des documents portant sur des territoires plus vastes : Scotdu Pays Cévennes, Programme Départemental de l’Habitat du Gard, et ont été repris dernièrement dans lePorter à connaissance de l’Etat. Ces éléments de quantification doivent être rapprochés avec les chiffres réels de la production enregistrésces dernières années, et être mis en perspective avec les projets de développement résidentiel souhaitéset identifiés sur chacune des communes concernées.

L’enjeu est de fixer un objectif réaliste de production en logements tenant compte des données de cadrage(SCOT), des évolutions pressenties de la démographie, du potentiel foncier mobilisable et de la capacitédes acteurs à produire.

2ème orientation : répondre aux besoins des jeunes et des actifslocaux

Le constatL’objectif global de production en logements constitue certes une donnée de cadrage importante, mais au-delà des chiffres affichés, un des enjeux essentiels porte sur la déclinaison qualitative du développementrésidentiel. Il s’agit bien de produire des logements en phase avec les besoins réels des ménages locauxdans toutes leurs aspirations en termes de localisation, de diversité de produits et de niveaux de prix.Cela permettra l'accueil et le parcours résidentiel évolutif dans le temps des jeunes et des classesmoyennes, éléments clef pour le développement économique et l'équilibre socio-démographique duterritoire.

•Permettre l'accueil et la «formation» des jeunes ménagespar le développement de l'offre en logements locatifs

Première « marche » dans un parcours résidentiel, le logement locatif est destiné aux nouveaux ménagespar décohabitation : jeunes actifs, couples, familles. Le diagnostic a montré que cette fonction était rempliepour l’essentiel encore par la ville centre qui dispose d’un parc de logements locatifs privés et publics

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important et ce, malgré un effort significatif ces dernières années réalisé par plusieurs communes(« communes SRU » en particulier).

Il a également montré que la production récente tendait à se spécialiser : des petits logements dans le parcprivé, du logement familial dans le parc social. Des demandes précises s'expriment ainsi, notamment enlogements de type 2, dans le parc social, et dans le parc locatif privé, un besoin de renouvellement deslogements (logements obsolètes des centres anciens dont celui d’Alès...).

•Maintenir l'accession à la propriété des classes moyenneset modestes

Le maintien de l’accession à la propriété des classes moyennes et modestes sur le territoirecommunautaire représente deux fonctions complémentaires : satisfaire la demande des ménages extérieure et locale (dont il faut considérer la faiblesse relative desrevenus), et par là conforter l’essor économique du territoire, améliorer la fluidité du marché en permettant des mouvements résidentiels en chaîne à partir de sorties dulogement social "par le haut". Or, depuis peu, ce mouvement est freiné par la crise économique et lesrestrictions financières (accès aux crédits, aides de l’Etat minorées) qui rendent de plus en plus difficiles lesaspirations des primo-accédants, qui sont les premiers à vouloir sortir du parc locatif.

•Les moyens à mettre en œuvre

Sur l’ensemble du territoire (et dans une moindre mesure sur Alès qui dispose d’une offre immobilièrediversifiée), il s’agit de développer une production en logements locatifs publics et privés de qualité. Cetteoffre devra apporter une réponse à la demande des jeunes ménages (avec potentiellement des enfants), etainsi favoriser un renouvellement des populations communales, ainsi qu'une gestion plus optimale deséquipements publics.Il s’agit également de mettre en place les outils nécessaires au maintien d’un volant significatif d’accédantsà la propriété, en particulier pour les jeunes ménages désireux de quitter le parc locatif privé et social ou ledomicile parental.

3ème orientation : répondre aux besoins en logement desménages en difficulté (dont situations d’urgence)

Le constat : Le diagnostic a souligné la faiblesse des revenus, voire la précarité croissante de nombreux ménagesprésents sur le territoire de l’Agglomération. L’importance du parc social sur Alès de même que le rôle clefjoué par le parc privé ancien apportent de réelles solutions en matière d’hébergement pour les plusdémunis. Cependant des besoins bien présents restent à couvrir sur certaines communes peu équipées en logementautonome locatif. Par ailleurs, d’autres besoins spécifiques correspondent au vieillissement de la populationou de ménages ne pouvant disposer d’un logement indépendant en raison de leur fragilité sociale.

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•Développer l'offre en logement autonome pour les ménagesles plus modestes

Il s’agit donc de continuer à développer la production sociale et de veiller à ce que la composante trèssociale de l’offre nouvelle soit bien affirmée.Pour ce faire, plusieurs orientations sont à combiner :poursuivre un programme volontariste de développement de l'offre en logements sociaux, et, au sein de ceprogramme, d'une offre très sociale (type PLAI) et plus accessible en raison du niveau des loyers pratiqués,consolider les fractions du parc privé à vocation sociale qui le méritent (qualités techniques et urbaines,localisation favorable à la mixité sociale) au moyen d'une action publique adaptée (aide à la réhabilitation...)tant sur Alès que sur les bourgs anciens des autres communes de l’Agglomération,favoriser le maintien des ménages très modestes dans le parc social ancien par des actions visant àoptimiser les loyers de sortie à l’issue d’opérations de réhabilitation.

•Développer une offre adaptée en hébergement d’urgence,logements d’insertion et logements adaptés aux personnesles plus en difficulté

L’objectif est d’apporter des réponses adaptées aux personnes les plus en difficulté n’ayant pas accès, pourdes raisons diverses, au logement dit « ordinaire » : personnes sans domicile fixe, personnes ayant desdifficultés d’accès ou de maintien dans un logement, groupe de population présentant des difficultéspropres, etc…Le diagnostic a montré que malgré une capacité en logements d’urgence supérieure aux objectifs de la loiDALO, des besoins réels en centres d’hébergements sont encore bien présents concernant les jeunes, lesfemmes victimes de violences ainsi que les personnes sans domicile fixe et vieillissantes.

Il s’agira dans le cadre du PLH :de veiller au développement des structures d’hébergement d’urgence et d’insertion en lien avec les acteurslocaux et associatifs, en prenant en compte les objectifs du PDALPD en cours ; et de veiller parallèlement àune meilleure répartition spatiale,d’apporter une meilleure fluidité aux parcours d’insertion par la production de logements très sociauxautonomes (déjà évoqués ci-dessus) et ainsi de proposer des produits de sortie ;de répondre aux objectifs du Schéma départemental d’accueil des gens du voyage qui prévoit la rénovationde l’aire existante d’Alès ou la création d’une nouvelle aire sur la ville centre ou à Saint -Christol-lez-Alès.

•Développer une offre en logements adaptés aux personnesâgées et aux ménages à mobilité réduite

Les évolutions démographiques décrites dans le diagnostic ont montré le poids grandissant de la populationâgée en particulier sur le secteur des Cévennes mais aussi sur la ville centre. Outre le développementprogrammé de structures d’accueil spécialisées type EHPAD, le maintien à leur domicile des ménagesâgés nécessite des actions d’accompagnement ciblées. Les personnes à mobilité réduite ont, elles aussi,besoin de réponses spécifiques qui favorisent leur autonomie, et par là une meilleure intégration à la viesociale.

En conséquence, la future production devra tenir compte de ces besoins en logement à travers :la poursuite de la réalisation de logements « adaptés » dans les programmes neufs (public/privé)notamment en rez-de-chaussée,

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la prise en compte, dans les politiques publiques de réhabilitation, des besoins d’adaptation spécifique, tantdans les logements occupés que dans les locaux vides : aides financières aux travaux, accessibilité(ascenseurs), conseils en aménagement, etc... Ces programmes ciblés d’incitation aux travaux concernentles quartiers anciens, les copropriétés des années 1950/1960 qui sont des lieux de résidence privilégiés depersonnes âgées, voire le parc HLM le plus ancien.

4ème orientation : poursuivre l’entretien, le renouvellement et ladiversification du parc social public

Le constat : Outre la question cruciale du financement du logement social et de la mobilisation du foncier disponible,d’autres éléments qualitatifs doivent être intégrés dans la démarche de production de nouveaux logementsconventionnés ; ceci afin de faciliter son essor et de conduire à une meilleure acceptation par les acteurslocaux (élus, habitants en particulier). Une attention très soutenue doit porter également sur le parc socialexistant, soit dans le cadre d’une approche urbaine de requalification de quartiers à forte connotationsociale, soit sous forme d’interventions plus diffuses.

•Poursuivre les opérations de renouvellement urbain sur lesquartiers sociaux d’Alès

Cela concerne, sur la ville d’Alès, les quartiers Près Saint Jean et Cévennes à travers des actions globalesde requalification portant sur le bâti et le cadre de vie largement engagées dans le cadre du programme derénovation urbaine : opérations de démolition, de reconstruction et de réhabilitation portant sur le parcimmobilier ; équipements et aménagements publics ; connexion urbaine avec les autres quartiers de la ville.Ces programmes doivent être finalisés d’ici 2016.En parallèle, une nouvelle phase de la rénovation urbaine (ANRU 2) pourrait être lancée sur la durée duprochain PLH s’appuyant sur le constat d’une fragilisation encore bien présente des populations en place etd’un déficit d’intégration urbaine de ces quartiers.

•Finaliser la réhabilitation du parc social public en diffus

La conservation et la modernisation du parc social le plus ancien (rénovation thermique en particulier) touten maintenant des loyers accessibles aux ménages les plus modestes, constituent un enjeu majeur de lapolitique locale de l’habitat. Cette action est d’autant plus opportune que le parc social neuf propose desloyers nettement plus élevés (PLUS et surtout PLS).

•Rechercher l’intégration des nouveaux programmes delogements sociaux

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Au sein du tissu existant, une attention toute particulière doit être portée à la forme urbaine et à laconception architecturale des programmes sociaux neufs afin de tenir compte des composantesenvironnementales et sociales présentes, ceci étant particulièrement vrai sur les communes peu pourvuesà ce jour en parc social public.

Dans les zones d’extension futures du développement résidentiel, l’implantation des logements sociaux doittenir compte en particulier de la présence (ou des projets) d’équipements de proximité et de la desserte entransports en commun.

• Améliorer les politiques d’attribution pour les logementslocatifs sociaux

L’objectif est d’éviter la paupérisation du parc social existant et de mieux prendre en compte la gestion desménages présentant de grandes difficultés à s’insérer dans le parc social traditionnel. Cette orientationrepose sur une concertation accrue entre logeurs sociaux, Etat, services sociaux et communes pour lagestion des attributions dans le parc existant et dans la production nouvelle.Il s’agit de répondre en priorité, dans le cadre des politiques d’attribution des logements locatifs sociaux,aux besoins locaux bien identifiés en amont, à savoir les publics en difficulté mais aussi les ménages àrevenus « intermédiaires » pour qui le logement social représente une première étape de leur parcoursrésidentiel.

5ème orientation : poursuivre la réhabilitation du parc privé,développer et étendre la lutte contre l’habitat indigne

Le constat : Un certain nombre de ménages vivent dans des conditions de précarité (inconfort / insalubrité /consommation énergétique excessive) dans les centres anciens, voire dans l’habitat énergivore construitentre l’après-guerre et 1970. Les équilibres à trouver entre le parc ancien et les constructions récentes sont un autre élément à prendreen compte. En effet, les produits neufs ont pour effet d'opérer une dévalorisation relative des produits plusanciens et de favoriser un mouvement centrifuge des ménages qui contribue aux déséquilibres sociauxentre quartiers. L'enjeu est d'éviter que ces mouvements n’affectent trop fortement certains secteurs etforment à terme des lieux d'exclusion.

Les politiques de requalification de l’habitat ancien (ou de logements de construction plus récente) menéesen lien avec les priorités de l’Etat doivent être poursuivies sur l’ensemble de l’Agglomération endifférenciant : La poursuite des programmes déjà engagés sur le territoire :amélioration de l’habitat (parc locatif privé, logement de propriétaires occupants, reconquête des logementsvacants),campagne en faveur de l’embellissement des façades,intervention sur l’amélioration de la performance énergétique du parc ancien.Le lancement de nouvelles interventions à l’échelle de l’Agglomération :mise en place d’un dispositif élargi spécifique et volontariste de lutte contre l’habitat indigne,

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mise en place d’un dispositif de veille portant sur les grandes copropriétés énergivores construites entre lesannées 1960 et 1975 pouvant s’accompagner du soutien aux programmes de travaux nécessaires dansune approche qualitative.

6ème orientation : promouvoir la qualité urbaine et ledéveloppement durable

Le constat : Priorité affirmée dans le SCOT, le développement durable repose sur une approche globale associant lesinterventions sur le cadre de vie, l’habitat et l’accessibilité du territoire à travers les transports, dans unevolonté de limiter les consommations énergétique et de l’espace.

Les interventions concerneront : l’amélioration de la performance énergétique du parc immobilier (neuf et surtout ancien) ;la réalisation d’opérations exemplaires dans leur conception urbaine, sociale et environnementale, de typeéco-quartiers,la prise en compte dans le développement résidentiel des nouvelles infrastructures de transport collectif(liaison ferroviaire),la part accordée dans la production en logements aux opérations de renouvellement urbain et aussi à lamobilisation des dents creuses au sein du tissu existant afin de limiter la consommation du foncier,l’optimisation des règles de densité sur les secteurs d’extension en fonction des projets et la prise encompte de leur impact sur la conception de l’aménagement (implantation du bâti, espaces collectifs).

7ème orientation : pour atteindre les objectifs poursuivis,organiser les moyens de production et promouvoir desoutils adaptés aux contextes locaux

Les chantiers prioritaires de l’Agglomération alésienne sur les prochaines années concernent :la relance de la production en logements privés (accession, location) en terme de volume et de produitsorientés sur la réponse à apporter aux besoins locaux,la diversification de la production en matière de logement locatif, en particulier social, ainsi qu’une meilleurerépartition géographique,l’entretien du parc existant dans toute sa diversité (privé et social) en y intégrant l’approche urbaine derequalification des grands quartiers d’habitat social,la promotion d’un mode de production plus économe à la fois en termes d’espace et de déplacements.

Ces objectifs diversifiés de production supposent un travail à entrées multiples sur le foncier,l’aménagement, les documents d’urbanisme, les produits, la mobilisation et la coordination des acteurslocaux. Enfin, les communes et Alès Agglomération devront continuer à se doter de l'ingénierie nécessaireà la bonne conduite et à la maîtrise des projets (assistance à maîtrise d'ouvrage), et pour le pilotage d’undispositif d’observation des marchés et d’évaluation du PLH.

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3ème partie :

Programme d’actions

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1Les objectifs de production

1.1. Une production globale de 1 175 logements par an

•Un objectif qui conjugue les besoins démographiques et lerenouvellement du parc existant

Le SCOT du Pays Cévennes a retenu pour le territoire d'Alès Agglomération un taux de croissancedémographique ambitieux de 1,5 % par an.À l'horizon du PLH (fin 2019), ce taux de croissance portera la population d'Alès Agglomération à 112 000habitants.

Outre la croissance démographique, l'estimation des besoins en logements, notamment en constructionneuve, doit prendre en compte trois autres paramètres :

- l’évolution du nombre moyen de personnes par ménage, - le renouvellement du parc de logements existants, - l'évolution du nombre de logements vacants et des résidences secondaires.

Les hypothèses retenues pour chacun de ces paramètres sont les suivantes :

Evolution du nombre de personnes par ménage

Les analyses prospectives (INSEE notamment) montrent que la taille moyenne des ménages va continuer àdiminuer sur l’ensemble du territoire national dans les prochaines années. Sur Alès Agglomération,l’hypothèse est que cette diminution de la taille des ménages va se poursuivre, mais à un rythme ralenti parrapport à la période antérieure compte tenu de l’arrivée de nouvelles familles avec enfants, notamment auSud de l’Agglomération. Le taux de régression retenu est en conséquence de -0,33% pour la période 2014 -2019, contre -0,65% entre 1999 et 2009.

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Selon ces hypothèses (croissance de la population et desserrement des ménages), les besoins strictementdémographiques sur la période du PLH se décomposeront de la manière suivante :

- 746 logements par an pour faire face à la croissance démographique ;- 160 logements par an pour prendre en compte la diminution du nombre de personnes par ménage.

Soit 906 logements au total.

Renouvellement du parc de logements existants

Ce renouvellement concernera notamment le parc privé ancien déqualifié, mais aussi le parc socialobsolète. Le taux annuel de renouvellement retenu par hypothèse est de 1% par an du parc de logementsconstruits avant 1948, soit environ 200 logements par an. Cependant, le besoin de renouvellement pourra s’avérer supérieur si d’importants programmes dedéconstruction devaient être mis en œuvre sur certains quartiers d’habitat social.

Evolution des logements vacants et des résidences secondaires

Le nombre des vacants a fortement augmenté entre 1999 et 2009, de 91 logements par an. Le nombre desrésidences secondaires à quant à lui progressé de 35 logements par an. L’hypothèse retenue est celle d’unralentissement de la progression des vacants (+ 25 logements par an) en raison des politiques deréhabilitation et de renouvellement du parc mises en œuvre, et d’une progression plus rapide (44logements par an) du nombre des résidences secondaires, compte tenu de l’attractivité pour lavillégiature des territoires de piémont, Cévennes notamment. La combinaison de ces différents paramètresdétermine un besoin global de 1 175 logements neufs par an :

>Estimation des besoins en logement : Scénario prospectif sur Alès Agglomération

1ère étape : estimation de la population au terme du PLH (31 décembre 2019)

Population au 1er janvier 2013 (estimation) 100 900

Taux de croissance annuelle 2013 - 2019 (hypothèse SCOT) 1,50%

Population au 31 décembre 2019 111 983

Augmentation annuelle moyenne de la population 1 583

2ème étape : estimation du nombre de personnes par ménage au terme du PLH (31 décembre 2019)

Nombre moyen de personnes par ménage au 1er janvier 2013 (estimation) 2,16

Taux annuel d'évolution de la taille des ménages 2014 - 2019 (hypothèse) -0,33%

Nombre moyen de personnes par ménage au 31 décembre 2019 2,11

3ème étape : estimation du nombre de résidences principales au terme du PLH (31 décembre 2019)

Nombre de résidences principales au 1er janvier 2013 46 713

Nombre de résidences principales au 31 décembre 2019 53 058

4ème étape : estimation du nombre de nouveaux logements à produire annuellement sur la durée du PLH (2014-2019)

Evolution annuelle moyenne du nombre des résidences principales 906

Renouvellement du parc existant, par an 200

Evolution annuelle moyenne du nombre des logements vacants 25

Evolution annuelle moyenne du nombre des résidences secondaires 44

Besoins en construction neuve, par an 1 175

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•Une répartition spatiale qui s’inscrit dans le projet deterritoire d’Alès Agglomération

Le projet de territoire et le SCOT ont fixé les principes de développement de l'Agglomération, notamment lerenforcement des équipements structurants de la ville centre, Alès, et d'autre part le développement depôles de centralité secondaires.

Le Programme Local de l'Habitat prend en compte ces orientations à travers la ventilation des objectifs deproduction des logements neufs. Alès et les 4 communes les plus peuplées qui lui sont aggloméréesconstruiront ainsi de l’ordre de 815 logements par an, soit 70% de la production nouvelle del’Agglomération.

En s'appuyant sur le découpage de l'espace préconisé par le SCOT (voir carte page 10 et liste en annexe),la ventilation des objectifs de production sera la suivante :

Alès, la ville centre 600 logements par an

Espace péri urbain 415 logements par an

dont, 4 communes « SRU » 215 logements par an

Piémont Ouest (ou Cévennes) 130 logements par an

Piémont Est (ou Garrigues) 30 logements par an

Cette ventilation est cohérenteavec les objectifs de production dechacune des communes, tellequ’elle figure au chapitre« Territorialisation des objectifs deproduction ».

•Une part significative de cette production réalisée sousforme de réinvestissement urbain

Une partie significative de la production de logements nouveaux se réalisera sous forme deréinvestissement urbain, notamment sur la ville centre.

Alès prévoit ainsi d'accueillir de nouveaux logements, de manière substantielle, à travers l'urbanisation desemprises résiduelles, les divisions de terrains bâtis et le renouvellement urbain (démolition de maisons en

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vue de la construction d'immeubles), au sein du tissu existant (zones U). La ville prévoit notamment laréalisation de logements dans le cadre du projet emblématique de la place des Martyrs.Elle prévoit également de porter la hauteur autorisée des constructions à R+4 dans certains secteurs ducentre-ville et de réinvestir d'anciennes zones d'activité. Par ailleurs, dans les communes de première couronne, une partie significative des nouvelles constructionsprendra place sur des emprises résiduelles au sein de zones déjà urbanisées ou ouvertes à l’urbanisation.

On peut donc estimer globalement la part du réinvestissement urbain à plus de 40 % de la productionfuture sur la période 2014-2019.

1.2. 260 logements locatifs sociaux par an, hors programme derénovation urbaine

•La répartition spatiale de la production

Au sein de la production globale de 1 175 logements nouveaux par an, le Programme Local de l'Habitatprévoit la production de 260 logements locatifs sociaux, soit 22 % de la production totale.Alors que le Grand Alès (16 communes, 80 000 habitants), sur lequel portait précédent PLH, avait dépassésur la période 2008-2013 son objectif de production de 150 logements par an, en finançant en moyenne160 logements par an, cet objectif de 260 logements sur l'Agglomération élargie (50 communes, 100 000habitants) traduit une montée en puissance.Cet objectif est cohérent avec les projets et les intentions recensées dans chacune des communes (cf.chapitre « Territorialisation des objectifs de production »).

La répartition prévisionnelle de cette production sur le territoire de l’Agglomération tient compte des besoinsexprimés, mais également des obligations de la loi «Solidarité et Renouvellement Urbain» pour les 4communes concernées.

La ventilation territoriale de la production de logements locatifs sociaux sera la suivante :

Alès, la ville centre 120 logements par an

Espace péri urbain 132 logements par an

dont, 4 communes « SRU » 102 logements par an

Piémont Ouest (ou Cévennes) 6 logements par an

Piémont Est (ou garrigue) 2 logements par an

La production des 4 communes SRU a été fixée selon les modalités légales, en actualisant au 1-1-2014 lesdonnées relatives au parc existant de chaque commune et au déficit qui en découle :

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>Objectifs de production des communes soumises à la loi SRU

Estimationrésidencesprincipales

1/1/2014

Nbrelogementssociaux au

1/1/2014

Déficit

Rattrapage2014/2016

(25% du

déficit)

Rattrapage2017/2019(33% dudéficit)

Objectifs2014/2019

Totallogementssociaux au

1/1/2020

Saint-Christol-Lez-Alès 3 015 289 314 79 104 182 471

Saint-Hilaire-de-Brethmas 1 966 97 296 74 98 172 269

Saint-Martin-de-Valgalgues 1 900 294 86 22 28 50 344

Saint-Privat-des-Vieux 2 220 89 355 89 117 206 295

Total 9 101 769 1 051 263 347 610 1 379

Soit 102 logts / an

Cette production nouvelle permettra aux communes concernées d’augmenter très significativement la partdes logements sociaux dans leur parc de résidences principales, et de se rapprocher ainsi des objectifs dela loi SRU.

>Projection au 1-1-2020

Estimationrésidencesprincipales

au1/1/2014

Productiontotale de

résidencesprincipales2013/2019

Estimationrésidencesprincipales

au1/1/2020

Totallogements

sociauxau

1/1/2014

% delogements

sociauxau

1/1/2014

Totallogements

sociauxau

1/1/2020

% delogements

sociauxau

1/1/2020

St-Christol-Lez-Alès 3 015 437 3 452 289 9,6% 471 13,6%

St-Hilaire-de-Brethmas 1 966 260 2 226 97 4,9% 269 12,1%

St-Martin-de-Valgalgues 1 900 240 2 140 294 15,5% 344 16,1%

St-Privat-des-Vieux 2 220 300 2 520 89 4,0% 295 11,7%

Total 9 101 1 237 10 338 769 8,4% 1 379 13,3%

•La production supplémentaire dans le cadre de larénovation urbaine

A cette production de logements sociaux dans le cadre du PLH s’ajoutera celle destinée à renouveler leparc existant.

106 logements à reconstituer sont identifiés à ce jour dans le cadre du bouclage du programme ANRU 1 :- Les Romarins : 23 logements,- Winston Churchill : 25 logements,- Terrasses du Gardon : 32 logements,- Opérations à déterminer : 26 logements.

Par ailleurs, si des démolitions complémentaires venaient à être décidées, la reconstitution consécutive del’offre sociale viendrait en sus des objectifs de production affichés dans ce document19.

19 Alès et Logis Cévenols ont déjà réalisé des études en ce sens, notamment sur les Prés Saint Jean, qui pourront être mises

en œuvre si la ville est retenue dans le cadre d’un programme ANRU 2.

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•La nature des logements sociaux à produire

Catégories de financement

Outre le rééquilibrage territorial et la répartition de la production sur chacune des communes, le ProgrammeLocal de l'Habitat propose une répartition par produit du logement locatif social, adaptée à la demandelocale. Le diagnostic a montré que cette demande émanait à la fois d'un public familial de classesmoyennes (jeunes actifs à la recherche d’un logement locatif, considéré comme une étape dans sonparcours résidentiel), mais aussi de publics défavorisés et/ou spécifiques (ménages à très faiblesressources, personnes isolées, familles monoparentales, personnes âgées…), pour qui le logement socialreprésente le plus souvent la seule alternative.

La répartition de la production sur la période 2008 – 2013 était de 24% de PLA I, 60% de PLUS et 16% dePLS.

Compte tenu des besoins enregistrés, rappelés dans le porter à connaissance de l’Etat, le PLH 2014-2019 prévoit la répartition suivante :

- 30% de PLA I- 60% de PLUS- 10% de PLS.

La production de PLS sera par ailleurs réservée, sauf exception, à la Ville centre et aux 4 communes SRU.

Typologie des logements

La production nouvelle devra prendre en compte le profil des demandeurs, le type de logements demandésainsi que les évolutions spécifiques de la démographie locale. L’Etat rappelle par ailleurs dans son porter àconnaissance le besoin de grands logements (T5 et plus) pour loger les familles nombreuses.

>Type de logement social demandé

T1 T2 T3 T4 T5 et +

Alès 7% 27% 39% 24% 3%

Autres communes 8% 26% 44% 19% 2%

Source : Dreal – Fichier de la demande sociale

En tenant compte de ces différents paramètres, mais aussi de la perception de la demande effective par lesbailleurs locaux, la répartition type indicative des futurs programmes pourrait être la suivante:

>Répartition type indicative et publics cibles

T1 T2 T3 T4 T5 et +

Alès 5%20 25% 42% 25% 3%

Autres communes 5%² 25% 45% 23% 2%

Publics cibles Etudiants

Publics spécifiques Personnes seules

Familles

20 T1 à prévoir selon demandes spécifiques : étudiants, foyers handicapés…

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1.3. 100 logements par an en accession à la propriétéabordable

Il s’agira de favoriser la production de logements au prix plafond de 150 000€ (valeur 2013), destinésessentiellement aux primo-accédants.Cette production, dans laquelle se sont déjà engagés certains promoteurs, pourra être demandée par lescommunes à tout aménageur, public ou privé, à hauteur de 20% au minimum de chaque programme.En complément de cette production, non aidée directement mais pouvant bénéficier du PTZ, quelqueslogements pourront réalisés en PSLA21, en tenant compte des difficultés ou des erreurs de programmationantérieures, et plutôt en zone péri-urbaine Sud.

L’objectif global de cette production « abordable » est de 100 logements par an.

1.4. Le logement adapté et l’hébergement

L’ensemble des projets et des besoins identifiés sont développés dans la partie « diagnostic ».Les réalisations suivantes prendront place pendant la durée du PLH :

Public Projets

Personnes défavorisées

Structures d’hébergement :- 21 places en maison relais (Amis de l’atelier - Alès - 2014)- 15 lits halte soins santé (La Clède - Alès - 2014)- 6 appartements de coordination thérapeutique (La Clède - Alès)

Création complémentaire de 10 places d’hébergement d’urgence dans les communes de plus de 2000 habitants qui en sont dépourvues.

Personnes âgées

EHPAD :- EHPAD 72 places (Saint Jean du Gard – 2014)- EHPAD 74 places (Euzet les bains – 2016)- Agrandissement EHPAD + 90 lits (Saint Christol les Alès)- Résidence Séniors 20 logements (Salindres – 2014)- Résidence Séniors 64 logements (Saint Privat des Vieux).

Nouveaux projets innovants type « Maison en partage » réalisée à Alès en 2013 : programme et localisation à définir.

Personnes handicapéesQuelques places en foyer d’accueil médicalisé, foyer occupationnel, SAMSAH22 : programme et localisation à définir.Réhabilitation du Foyer des Olivettes (92 logements) Alès 2015.

EtudiantsRéaménagement de l’ancien hôpital de Rochebelle en une résidence étudiantede 92 places regroupées dans 77 studios (2014).

Gens du voyage

Rénovation de l’aire d’Alès (26 places), ou création d’une nouvelle aire de 30 places à Alès ou Saint-Christol-lez-AlèsCréation de 7 à 8 villas (PLAI), par le biais d’une MOUS, destinées aux familles résidant sur l’aire existante.

21 PSLA : Prêt social location accession22 Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés

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1.5. 500 logements sociaux existants réhabilités chaque année

L’Agglomération poursuivra son soutien à la réhabilitation du parc social existant des différents bailleurs àtravers la mobilisation des prêts PAM (CDC), à hauteur d’environ 500 logements par an, dont 450appartenant à Logis Cévenols (prolongation des données 2008-2013).

1.6. 100 logements anciens privés réhabilités par an, dont 10logements sortis de l’indignité

L’Agglomération poursuivra son intervention en faveur de la réhabilitation du parc privé ancien en intégrantles priorités de l’ANAH (cf « Actions et outils »).

Quantitativement, 100 logements anciens seront réhabilités annuellement, soit 600 sur la durée du PLH.

Répartition par statut d’occupation - 60 logements de propriétaires occupants,- 40 logements de propriétaires bailleurs, ou vacants avant travaux, tous conventionnés.

Répartition par nature de travaux- 60 logements améliorés thermiquement,- 10 logements sortis de l’indignité.

Répartition territoriale- 50 logements sur Alès,- 50 sur les autres communes de l’Agglomération.

1.7. Récapitulatif des objectifs de production par produits etpar territoires

Globalement, à titre indicatif, la production neuve annuelle pourra se répartir de la manière suivante :

Productiontotale

LLSAccessionabordable

Résidences diverses23

Autres logements

CollectifIndividuelGroupé

IndividuelPur

Alès 600 120 50 15 200 130 85

Autres communes 575 140 50 15 30 50 290

Total 1 175 260 100 30 230 180 375

23 Comptées 1 pour 3

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2Les actions et les outils

2.1. L’action foncière

C’est une des conditions essentielles de la future production. La forte inflation des prix (coûts de laconstruction et foncier) constatée ces dernières années rend nécessaire la mise en place de nouveauxmoyens, c'est-à-dire une relance de la politique foncière sur les secteurs stratégiques du futurdéveloppement résidentiel. Cela suppose une articulation étroite entre l’Agglomération et les communes.

Des études préalables de programmation pourront être lancées en amont sur certains secteursstratégiques, de manière à définir les conditions de mobilisation du foncier, le programme prévisionnel desopérations et les modes opératoires à mettre en œuvre.

En parallèle, les objectifs de densité de l’habitat énoncés par le SCOT du Pays Cévennes pourront êtretraduits dans les documents d’urbanisme. Selon la typologie de la commune, les projets d’aménagement urbain rechercheront ainsi à atteindre lesobjectifs suivants :

- une moyenne de 31 logements à l’hectare dans la ville centre et les espaces périphériquesdenses de l’Agglomération ;

- une moyenne de 21 logements à l’hectare dans les pôles de centralité et les communespériurbaines de l’Agglomération ;

- une moyenne de 17 logements à l’hectare dans les pôles de centralité et les bourgs de l’espacerural ;

- une moyenne de 13 logements à l’hectare dans les villages et hameaux en espace rural.

La préservation de la ressource foncière passera également par :la poursuite du renouvellement urbain et de la densification de l’existant ;la définition, dans les documents d’urbanisme communaux, de secteurs privilégiés d’urbanisation et uneouverture progressive à l’urbanisation de ces secteurs ;la conduite de réflexions plus poussées en termes de formes urbaines.

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2.2. La mise en œuvre de la politique de l'habitat à travers lesPLU

Les Plans Locaux d'Urbanisme doivent être compatibles avec le SCOT mais aussi avec le ProgrammeLocal de l'Habitat.

Outre le fait que les PLU devront prévoir des capacités de construction suffisantes au regard desobjectifs quantitatifs du PLH, ils devront permettre par leur cadre règlementaire (règlement, mais aussiOrientations d'Aménagement et de Programmation), de promouvoir la diversité de l'habitat.

En 2013, moins d’un tiers des communes de l’Agglomération sont dotées d’un PLU approuvé (la majoritédes communes sont toujours en POS). Néanmoins plusieurs d’entre elles ont lancé, ou l’envisagentprochainement, la révision de leur document d’urbanisme.

Les PLU en cours devront permettre la réalisation effective des opérations d'aménagement et desprogrammes immobiliers, dans les délais prévus par le PLH.

Ils devront autant que possible favoriser les opérations d'ensemble et les opérations d'aménagementconcerté (ZAC), favorables par nature à la mixité des fonctions urbaines et à la diversité de l'habitat.

Ils pourront permettre de programmer des emplacements réservés (art L 123-2 du C.urb) pour desprogrammes de logements répondant aux objectifs de diversité fixés par le PLH, mais aussi et surtout,d'imposer sur l'ensemble des zones urbaines (U) ou d'urbanisation future (AU) un pourcentage delogements locatifs sociaux et de logements en accession à la propriété abordable24 (art L 123-5-1 duC.urb.).

Les modalités d'application des dispositions en faveur du logement aidé sont précisées au point suivant.

2.3. Les mesures en faveur du logement social

Le Programme Local de l'Habitat prévoit un développement du logement social sur le territoire del’Agglomération d’Alès dans la continuité des actions engagées sur la période passée.L’effort de production doit donc être poursuivi au moyen des outils décrits ci-dessous.

•L'intégration de logements sociaux dans les opérationsd'aménagement et les programmes immobiliers

Les objectifs fixés par le Programme Local de l'Habitat pour chacune des communes sont ambitieux, etnécessitent que le logement social soit mieux intégré à la production globale.

Pour cela, le PLH préconise d'intégrer systématiquement, dans toutes les communes dites SRU qui n’ensont pas encore dotées (Saint-Hilaire-de-Brethmas et Saint-Privat-des-Vieux), un pourcentage delogements sociaux dans les programmes immobiliers et dans les opérations d'aménagement (ZAC oulotissements), comme le prévoit le code de l'urbanisme, lors de la transformation des POS en PLU.

24 Ces dispositions sont déjà mises en œuvre par plusieurs communes du territoire dont Saint-Christol-lez-Alès et Anduze et

doivent l’être prochainement notamment sur les communes de Saint-Pivat-des-Vieux et de Saint-Hilaire-de-Brethmas où les

PLU sont en cours d’élaboration.

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Ces dispositions s'appliqueront à tous les programmes immobiliers neufs et à toutes les opérationsd'aménagement (ZAC publiques ou privées, lotissements) et éventuellement à partir de seuils qui seront àdéfinir à l’échelle de chaque commune dans le cadre de son étude de PLU.

Ce processus de péréquation des charges foncières permettra de faciliter, en ce qui concerne la productioncourante, le montage financier des opérations.

Le pourcentage de logement social imposé dans la production neuve ne pourra être inférieur à 20%,ce taux étant l’objectif à atteindre à terme en matière d’équipement en logement social. En parallèle lescommunes SRU s’engagent à rattraper leur déficit selon l’échéancier décrit dans le chapitre « les objectifsde production » en impulsant ou favorisant des opérations exclusivement ou majoritairement sociales.

Les communes ou les opérateurs privés qui cèderont leurs terrains aux opérateurs HLM devront proscriretoute mise en concurrence basée sur la valeur du foncier. La concurrence pourra en revanche porter sur laqualité des projets et sur la réactivité des opérateurs.

•L’utilisation des autres règles d’urbanisme en faveur dulogement social

En complément de la disposition qui précède, mais de manière plus restreinte, les communes, SRUnotamment, pourront créer des emplacements réservés pour des programmes de logements. Cesemplacements seront essentiellement des opportunités stratégiques. Les programmes prévus sur cesemplacements pourront être soit exclusivement du logement social, soit des programmes mixtes permettantune péréquation des charges foncières au bénéfice des logements sociaux.

Enfin, les mécanismes complémentaires prévus par le code de l'urbanisme en faveur du logement socialseront utilisés : majoration du COS dans les opérations comportant du logement social, limitation danscertaines zones de l'obligation de places de stationnement pour les logements sociaux, mesures fiscales.

•Le portage foncier

L’EPF Languedoc-Roussillon pourra être sollicité, à la demande des communes, par le biais de conventionspour assurer le portage foncier d'emprises stratégiques ou d'opportunités à saisir. Dans un second temps,ces terrains seront cédés à un opérateur social25.

•Le soutien financier de l’Agglomération en faveur de laproduction sociale

Le niveau des charges foncières sur le territoire ne rend pas nécessaire une intervention financièresystématique de l’Agglomération.

En conséquence, les aides directes sur fonds propres de la collectivité pourront être orientées, en ciblantplus particulièrement les programmes financièrement déséquilibrés.

Ceci s’applique notamment aux centres anciens (acquisitions améliorations, « dents creuses ») où lesvaleurs du foncier élevées se cumulent avec des montants de travaux importants pour aboutir à des prix de

25 La commune de Brignon a déjà fait appel à l’EPF LR pour acquérir un terrain en centre-ville dans le but de réaliser un

programme mixte de logements, sociaux notamment, et d’équipements. Les négociations avec le propriétaire sont en cours.

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revient très supérieurs aux valeurs d’équilibre admissibles. Ces opérations plus coûteuses serontnéanmoins utiles, à petits volumes, pour contribuer aux politiques urbaines de l’Agglomération. L’enjeu seradonc essentiellement qualitatif.

•Les dispositifs d'accompagnement en faveur du logementsocial

Au-delà des éléments d'appréciation fournis par le PLH, il pourra s'avérer nécessaire d'assister lescommunes ou les opérateurs dans l'évaluation locale des besoins afin de mieux calibrer les futursprogrammes de logements sociaux, sur les plans quantitatif et qualitatif. Cette assistance pourra prendre laforme de missions courtes (4-5 jours), assurées en interne ou confiées à un prestataire privé.

•L’assistance aux communes pour la révision du PLU et lanégociation avec les promoteurs et les aménageurs

Cette assistance sera apportée aux communes, à la demande, par les services de l’Agglomération. Ils'agira notamment de veiller à la transposition des préconisations du PLH dans les PLU en cours(orientations d'aménagement et de programmation, règlement), mais aussi d’appuyer les communes dansleurs négociations.

•La coordination des politiques d'attribution

L’action publique de soutien aux opérations immobilières (foncier notamment) visant à la mixité del’occupation peut avoir pour corollaire un droit de regard des pouvoirs publics (dont communes) surl’occupation future des logements. Cette priorité est bien évidente en ce qui concerne les programmesde logements sociaux mais peut s’étendre aux programmes aidés de type accession à la propriété.

2.4. Les mesures en faveur de l'accession à la propriétéabordable

Le soutien à l'accession à la propriété, notamment des jeunes actifs, est un objectif important duprogramme local de l'habitat. Il s'agit d'offrir à ces ménages, sur le territoire communautaire, des produitsqui répondent à leurs aspirations en termes de surface, de qualité, de typologie, et qui correspondent à leurbudget. Cette politique doit permettre à un nombre plus important de jeunes actifs d'accéder à la propriétéavec des mensualités de remboursement qui n'obèrent pas excessivement leur budget.

•Intégrer l'accession à la propriété abordable dans lesprogrammes immobiliers et les opérations d'aménagement

Comme en matière de logement social, la production de logements en accession à la propriétéabordable peut être intégrée à la production globale, en utilisant les dispositions prévues par le code de

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l'urbanisme, notamment l'intégration systématique d’un pourcentage de ces logements dans lesprogrammes immobiliers et les opérations d'aménagement.

L'objectif est de produire dans les opérations d’ensemble de chaque commune (ZAC ou lotissements) 20%de logements en accession à la propriété abordable, c'est-à-dire à des niveaux de prix inférieurs à lamoyenne des prix du marché. Ces produits pourront être réalisés soit sous la forme de logements clés enmain (notamment dans les ZAC), soit par le biais de lots à bâtir à prix minoré.

Afin de tenir compte des capacités financières des candidats à l’accession à la propriété, les logementsabordables ne devraient pas dépasser, pour une superficie habitable de l’ordre de 80 m², autourde150 000 € en budget global (à adapter selon les communes).26

•Des actions d'information et de communication

Les services de l’Agglomération pourront avoir une mission d’accueil et d’information auprès descandidats à l’accession à la propriété : information sur les aides financières mobilisables et sur lesprogrammes ciblés en cours (accession abordable en particulier). Ces actions pourront être particulièrement efficaces dans la période de baisse des prix qui s’amorce.Elles pourront être conduites en partenariat avec l'ADIL.

2.5. Les mesures en faveur du logement adapté et del’hébergement

Le Programme Local de l'Habitat prévoit des objectifs de production en matière de logement adapté etd'hébergement qui complètent les actions départementales et s'inscrivent notamment dans le cadre du plandépartemental d'action pour le logement des personnes défavorisées (PDALPD).

Des opérations concrètes (création d’une maison relai portée par la fondation les Amis de l’Atelier, de litsHalte Soins Santé de l’association La Clède, …) doivent ainsi être réalisées pour répondre aux besoins despersonnes défavorisées ou handicapées et seront suivies dans leur financement et leur réalisation parl’Agglomération (au titre de sa délégation des aides à la pierre).

Le diagnostic a également souligné le poids important des personnes âgées sur le territoirecomparativement à la moyenne départementale. La question de l’adaptation de leur logement dans uneperspective de maintien à domicile et les réponses graduelles que le territoire pourra leur offrir en fonctionde leur niveau d’autonomie sont fondamentales.

Les communes, sensibles à cette problématique, ont impulsé plusieurs projets de création ou d’extensiond’EHPAD (Saint Jean du Gard, Euzet-les-Bains, Saint-Christol-Lez-Alès, …) qui se réaliseront au cours duprochain PLH et permettront le maintien voire le renforcement de la capacité d’accueil sur le territoire.

La principale action concerne néanmoins le maintien à domicile. L’Agglomération d’Alès poursuivra ainsison soutien financier et technique à l’adaptation des logements à travers la reconduction de l’OPAH.

26 Un projet de 25 villas en primo accession devrait prochainement voir le jour sur le quartier de Rochebelle à Alès. Ces villasclé en main réalisées sur un terrain de 200 à 300 m² seront commercialisées 150 000 €. Les maisons seront destinées auxfoyers disposant d’un minimum de 2.500 € de revenu mensuel ce qui correspond à une capacité de remboursement d’environ750 euros par mois sur 25 ans. L’opération Rochebelle est une opération mixte sur 4 ha qui comprend également des terrains àbâtir, des villas à la location et un programme social.

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Enfin le développement d’une offre alternative, entre le maintien à domicile et l’admission en EHPAD, devraêtre favorisé sur le territoire. L’Agglomération a déjà soutenu le projet innovant de Maison en Partage sur laville d’Alès (logements adaptés intégrés à un programme de logement social offrant la possibilité d’un suivide la personne âgée).

D’autres projets pourront également contribuer à la diversification de l’offre pour des personnes âgéesautonomes ne souhaitant plus rester à domicile. C’est par exemple le cas à Saint-Privat-des-Vieux, avec unprojet de création de studios pour personnes valides adossé à l’EHPAD existant.Ces formules pourront être reproduites dans d’autres communes.

2.6. Les mesures en faveur du parc existant

Les actions de mobilisation et de valorisation du parc existant proposées s’inscriront dans la continuité desactions déjà menées par l’Agglomération. Les dispositifs proposés seront toutefois recadrés en fonction desrésultats obtenus au cours des années précédentes et des blocages rencontrés. Ils s’inscriront égalementdans les nouvelles orientations de l’Etat et de l’Anah, notamment le programme « Habiter mieux ». La luttecontre l’indignité fera l’objet d’une opération spécifique qui offrira les moyens humains et techniques derepérer et résorber ces situations.

•Renforcer la lutte contre l’habitat indigne par un dispositifspécifique

La mise en place d’un dispositif spécifique et volontariste de lutte contre l’habitat indigne constitueraun axe important de travail pour l’Agglomération. Outre la contribution à la redynamisation des centresanciens, cette action fonctionnera comme un filet de protection social pour les propriétaires occupants engrandes difficultés, souvent des personnes âgées, et comme garde-fou pour contenir d’éventuels «marchands de sommeil » profitant d’un parc social de fait important.

Ce dispositif reposera sur la mise en place de moyens supplémentaires visant à : - repérer les logements et ménages concernés notamment par l’organisation d’un partenariat avec

les acteurs concernés (publics, associatifs),- suivre les occupants (accompagnement social),- organiser les relogements (provisoires ou définitifs),- accompagner les communes dans la mise en œuvre des outils coercitifs,- veiller au bon déroulement des travaux prescrits ou à la non-remise sur le marché des logements

frappés par une interdiction d’habiter.

•Poursuivre la rénovation thermique du parc immobilier

L’objectif du Grenelle de l’environnement est d’améliorer de 38% les performances thermiques deslogements, c’est-à-dire de passer d’une consommation moyenne de 240 à 150 KWh EP/m2/an.Pour atteindre ces objectifs, l’Etat a mis en place des aides pour les propriétaires occupants et bailleursavec le dispositif « Habiter mieux », des mesures d’incitations financières comme la défiscalisation ou l’éco-prêt à 0%, et des mesures législatives comme l’obligation d’audit énergétique qui contribueront à améliorerla performance moyenne des logements.

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L’Agglomération d’Alès poursuivra à travers son dispositif d’OPAH l’action de rénovation thermiqueen faveur des propriétaires occupants à revenus modestes (habitat individuel et copropriétés des années1945-1975, parc ancien), et l’élargira, conformément au nouveau règlement du programme national«Habiter Mieux», aux logements locatifs. Un repérage spécifique des ménages en situation de précarité énergétique (consacrant plus de 10% deleur revenu à l’énergie), estimés par le diagnostic à près de 6 000 sur l’Agglomération, sera mené parl’Agglomération à travers la mise en place d’un réseau de partenaires et par l’établissement d’un plan decommunication.

•Accompagner la rénovation thermique des copropriétés

Le Grenelle 2 impose des audits énergétiques à compter du 1er janvier 2112 et avant fin 2016, auxcopropriétés de plus de 50 lots équipées d’installations collectives de chauffage ou de refroidissement. Non soumises à cette obligation, les petites et moyennes copropriétés rencontreront certainement desdifficultés pour engager des travaux pertinents. Ces copropriétés représentent donc un enjeu d’autant plus important que les logements collectifs construitsavant 1975 sont particulièrement nombreux sur le territoire de l’Agglomération.

L’Agglomération pourra ainsi initier des actions d’information sur son territoire pour inciter toutes lescopropriétés concernées à réaliser ces audits, préalables indispensables à des travaux d’améliorationsthermiques. Un partenariat avec l’ADEME et la Région (finançant les audits à hauteur de 50% pour lescopropriétés non soumise à l’obligation) peut être envisagé.

En parallèle, un dispositif de veille portant sur les grandes copropriétés énergivores construites entreles années 1960 et 1975 sera mise en place. Il pourra s’accompagner d’un soutien aux programmes detravaux nécessaires. Cette action de veille peut être élargie aux ensembles immobiliers de construction beaucoup plusrécente réalisés dans le cadre de la défiscalisation immobilière (De Robien, Scellier) présentant des signesde fragilisation en raison de leur mode d’occupation (concentration de logements locatifs).

•Garantir le bon entretien du parc social public

Le diagnostic a montré que 64% du parc HLM de la commune d’Alès est antérieur à 1975. Cette proportionest d’environ 50% pour les pôles d’Anduze, de Saint-Jean-du-Gard et la commune de Salindres. A l’inverse,la totalité du parc des autres communes (dont les communes SRU) est postérieur à 1974.

Alès est donc confrontée, du fait de l’ancienneté de son parc, à un enjeu majeur de renouvellement, quiconcerne essentiellement les quartiers du Projet de Rénovation Urbaine, au premier rang desquels lesPrés-Saint-Jean. Une étude urbaine conduite en 2012 préconise un renouvellement de l’ensemble du parc social de cequartier. Aussi, si des démolitions complémentaires venaient à être décidées, la reconstitution consécutive de l’offresociale viendrait en sus des objectifs de production affichés dans ce programme.

En parallèle de la question du renouvellement du parc, des programmes d’entretiens sontindispensables. Il s’agit de veiller à l’adaptation du parc social aux évolutions en cours à travers lelancement de programmes de travaux d’entretien réguliers sur les immeubles et les logements notammenten matière de rénovation thermique. Ces interventions consistent à mettre en œuvre dans le cadre desPlans Stratégiques de Patrimoine de chaque organisme, des programmes d’entretien ou de mise à niveauprogrammés, par poste : ascenseurs (programme 2006-2012 conduit par Logis Cévenols à hauteur de 6 M€

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d’investissement), réhabilitation thermique, chaudières, résidentialisation, reprise des entrées, accessibilité,mise en sécurité électrique…).

2.7. Les mesures en faveur du développement durable

L’économie d’espace, la maîtrise des déplacements et de la consommation énergétique sont desorientations majeures du SCOT qui doivent guider le développement résidentiel et la politique de l’habitatde l’Agglomération.

Il s’agit de distinguer les trois axes majeurs d’intervention suivants :

•La promotion de la qualité environnementale dans l’habitatau sens large

Elle comprendra :le lancement des travaux de rénovation thermique dans le parc ancien (privé et public),la production de logements neufs labellisés en basse consommation,le développement des énergies renouvelables,l’innovation dans la construction au niveau des choix constructifs et le développement des matériauxdurables.

•La valorisation du foncier disponible et bien desservi

Une part de la production future en logements concernera le tissu existant à travers la mobilisation desdents creuses et la reconversion du bâti désaffecté ou en voie de mutation afin de limiter laconsommation du foncier.

Les densités préconisées par le SCOT du Pays Cévennes seront mises en œuvre sur les secteursd’extension en fonction des projets et de la typologie des communes.

Le développement résidentiel prendra en compte les nouvelles infrastructures de transport collectif (liaisonferroviaire).

•Le développement de l’éco-quartier de Vézénobres, la ZACde Camp Redon

Dans une volonté de mixité fonctionnelle, habitat et activités, il sera réalisé au cœur du village deVézénobres un éco-quartier de 100 à 150 logements sur une superficie globale de 8 hectares.

Les principes généraux qui concernent l’aménagement de la zone seront les suivants : la limitation de l’imperméabilisation des sols et la gestion des eaux pluviales,le recyclage des déchets, les circulations douces,la qualité des espaces extérieurs avec le recours aux essences locales,

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le développement des équipements et services de proximité (médiathèque, mairie).

D’autres principes concernent la mixité de l’habitat et des produits ; ceci à travers une part affectée aulogement social, la présence de logements individuels et collectifs.

Sur un plan général, la future politique communautaire de l’habitat sera conduite, à travers ses choixstratégiques (sélection des programmes et des opérateurs en particulier), sur des principes de qualitéenvironnementale et de mixité sociale des projets présentés. Un référentiel spécifique d’évaluation pourraêtre établi à cette intention.

2.8. Le suivi de la politique de l’habitat tout au long du PLH

Il se traduira par deux leviers déjà en place et à développer sur les 6 années à venir.

•Le service habitat de l’Agglomération

Il est chargé d’aider à la réalisation des objectifs et des actions du PLH par une assistance techniqueapportée auprès des communes sur les thèmes suivants : la définition des projets d’aménagement et immobiliers dans le respect des objectifs de mixité sociale, dedensité et de qualité environnementale,l’assistance auprès des communes dans l’élaboration des documents d’urbanisme afin de veiller au respectdes objectifs de production définis dans le PLH sur les plans quantitatif et qualitatif,l’assistance aux communes dans leurs négociations avec les opérateurs publics et privés,l’aide au montage opérationnel des opérations d’urbanisme (ZAC,…),le soutien aux opérations exemplaires et expérimentales (restructuration urbaine, nouvelles formesurbaines…),la coordination avec les acteurs du logement : Etat, Département, Région.

•L’observatoire de l’habitat

Sur la durée de réalisation du 3ème PLH (6 ans) et chaque année, il est prévu :

l’élaboration d’un tableau de bord et d’un bilan annuel décrivant les diverses actions conduitesdans le cadre du PLH communautaire : description de l’action, niveau d’avancement, impact sur le marchélocal de l’habitat, perspectives et réorientations éventuelles.

l’organisation tous les trois ans d’un Forum d’échanges réunissant l’ensemble des acteurs de lapolitique de l’habitat (communes, professionnels, institutions publiques et autres personnes associées)visant à :

présenter le bilan des actions engagées (cf. ci-dessus),présenter des réalisations concrètes de la politique communautaire de l’habitat, voire desexpériences réussies provenant d’autres territoires,

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favoriser ainsi les échanges entre des partenaires provenant d’horizons différents (public/privé notamment) et par là l’appropriation collective du programme communautaire.

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La territorialisation duprogramme d’actions sur les 50communes d’AlèsAgglomération3

•Alès

La commune d’Alès prévoit la production de 600 logements par an, soit au total 3 600 logements sur ladurée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :de manière substantielle, à travers l’urbanisation des emprises résiduelles, les divisions de terrainsbâtis et le renouvellement urbain (démolition de maisons en vue de la construction d’immeubles) ausein du tissu urbain existant (Zones U) ;par le développement de logements individuels et de petits collectifs à l’Est du territoire communal(« le Rieu ») ;dans le cadre du projet emblématique de la Place des Martyrs ;à travers l’augmentation des hauteurs, portées à R+4 en centre-ville dans le cadre de la révision duPLU ;par la reconversion de zones d’activités (« terrain Crouzet », « Croupillac ») ou de cités ouvrières(Tamaris) ;de manière limitée ; dans le quartier du Brésis (individuel diffus) ;sur le secteur du « Carreau de la mine ».

A plus long terme, Alès a programmé un projet d’extension de 45 ha sur les Hauts d’Alès, qui accueillera lefutur développement de la ville.

Au sein de la production globale de 3 600 logements, 600 logements locatifs sociaux publics sontenvisagés sur la durée du PLH (minimum100 par an), répartis à titre indicatif comme suit :

petites opérations (20 - 30 logements) en secteur diffus (Rieu, centre-ville…) : 250 logements ;opérations d’ensemble (Carreau de la mine, Place des Martyrs) : 120 logements ;reconversion de zones d’activité : 150 logements ;Hauts d’Alès : 80 logements.

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A ces logements locatifs sociaux publics s’ajouteront 120 logements locatifs privés conventionnés (20 paran), produits dans le cadre des opérations d’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

•Anduze

La commune d’Anduze prévoit d’accueillir entre 600 et 700 habitants à l’horizon des 10 prochaines annéesce qui induit une production d’environ 31 logements par an, soit au total 186 logements sur la durée duPLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisés, soit dans des dents creuses, soit à travers ladivision de terrains bâtis existants ;des petits lotissements réalisables à court terme ;une zone d’extension au Nord de la commune.

Au sein de la production globale de 186 logements, 26 logements locatifs sociaux (HLM) sont envisagés surla durée du PLH :

terrain communal rue Rollin : 15 à 16 logements locatifs sociaux et entre 4 et 5 logements enaccession abordable.ancienne Gendarmerie rue Pélico : 10 logements locatifs sociaux.

Le nouveau PLU de la commune impose désormais une servitude sociale dans toutes nouvellesopérations.

A ces logements locatifs sociaux publics s’ajouteront 6 logements locatifs privés conventionnés (1 par an),produits dans le cadre des opérations d’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

•Bagard

La commune de Bagard prévoit la production de 20 logements par an, soit au total 120 logements sur ladurée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers ladivision de terrains bâtis existants ;

Au sein de la production globale de 120 logements, 12 logements locatifs sociaux sont programmés sur ladurée du PLH.

chemin du Carriol sur un terrain de 1 870 m² appartenant à la commune, construction d’un petitcollectif (R+2) par Logis Cévenols comprenant 12 appartements (dont 6 T3 et 6 T4). Le rez-de-chaussée sera adapté aux Personnes à Mobilité Réduite. Le permis de construire devrait êtredéposé en 2014.

A ces logements locatifs sociaux publics s’ajouteront 4 logements locatifs privés conventionnés, produitsdans le cadre des opérations d’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

•Boisset et Gaujac

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La commune de Boisset et Gaujac prévoit la production de 26 logements par an, soit au total 156logements sur la durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers ladivision de terrains bâtis existants ;dans les zones 1AU du PLU, soit 30 hectares classés comme terrains constructibles et encoredisponibles ;création de 2 logements communaux (T3) au-dessus du futur local professionnel (podologue) auniveau du centre commercial ;opération privée de 8 logements dans l’ancienne propriété de « Mont Vaillant » à destination despersonnes âgées. Opération prévue pour 2014 à côté du centre Alzheimer, avec conventionnementAnah.

Quatre autres logements locatifs privés conventionnés, produits dans le cadre des opérationsd’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération, sont envisagés.

Aucun logement social public n’est à ce jour programmé.

La commune est en cours de révision de son PLU.

•Boucoiran et Nozières

La commune de Boucoiran et Nozières prévoit la production de 7 logements par an, soit au total 40logements sur la durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :plusieurs dents creuses dans le « haut » du village de Boucoiran : potentiel d’environ une quinzainede logements ;Lotissement « Les jardins de la Tour », 17 lots ;Lotissement « Les Brunes II », 4 à 5 lots.

Au sein de la production globale de 40 logements, 2 à 3 logements locatifs sociaux communaux(PALULOS) sont envisagés dans l’ancienne mairie (livraison envisagée 2015).

A ces logements communaux s’ajoutera au moins 1 logement locatif privé conventionné, produit dans lecadre des opérations d’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

Document d’urbanisme : carte communale qui offre encore plusieurs zones d’extension.

•Bouquet

La commune de Bouquet prévoit la production de 3 logements par an, soit au total 18 logements sur ladurée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants ;

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ouverture à l’urbanisation de plusieurs zones autour de 3 hameaux (une fois le PLU approuvé fin 2013).

Aucun logement locatif social n’est programmé à ce jour.

•Brignon

La commune de Brignon prévoit la production de 9 logements par an, soit au total 54 logements sur ladurée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers ladivision de terrains bâtis existants ;par le développement de logements individuels sur un terrain le long de la rue du Temple ;par le comblement d’une dent creuse, sur un terrain communal chemin de Brignon ;par le comblement d’une dent creuse - projet de greffe urbaine sur la rue de Brienne.

A plus long terme, Brignon a programmé son développement par l’ouverture à l’urbanisation d’une zone àproximité de la rue « Serre de Brienne », une fois le PLU approuvé (le PADD sera validé en 2013).

Au sein de la production globale de 54 logements, 15 logements locatifs sociaux publics sont envisagés surla durée du PLH, répartis à titre indicatif comme suit :

par réhabilitation complète de 3 logements communaux à l'église et à la poste, à livrer début 2014,par le comblement d’une dent creuse - projet de greffe urbaine sur la rue de Brienne. L’EPF est encours de négociation avec le propriétaire (GFA Le Moulin) pour ce terrain qui sera divisé en 3 :

la première partie accueillera la nouvelle mairie ;la deuxième partie accueillera 3 petits collectifs de 4 appartements soit au total 12 logements

sociaux ainsi que 3 commerces en rez-de-chaussée ;la dernière partie accueillera entre 5 et 9 maisons de village pour de la primo accession ;

ce programme fera l’objet d’un concours visant à désigner l’opérateur.

Au moins 1 logement locatif privé conventionné sera produit dans le cadre des opérations d’amélioration del’habitat conduites par l’Agglomération.

•Brouzet les Alès

La commune de Brouzet les Alès prévoit la production de 12 logements par an (sur la base d’un objectif de1000 habitants en 2025 correspondant à 150 logements en sus), soit au total 72 logements sur la durée duPLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé dans les nombreuses et larges dents creuses (enparticulier, un potentiel de 40 logements dans la partie Sud de la zone U et un volume équivalent en zoneNB), soit globalement 80 logements ;l’ouverture à l’urbanisation de 3 zones d’extension sous forme d’habitat individuel (potentiel 42 logements),soit successivement :

- Le Vignaudet : 0,8 ha, 10 logements potentiels en continuité des premières constructions déjàédifiées ;

- La Vignasse C320 : 0,78 ha, 8 logements potentiels ;- La Lauze : 2ha, 25 logements potentiels sous réserve d’un projet d’aménagement d’ensemble.

Les deux dernières zones actuellement non constructibles seront ouvertes à l’urbanisation suite àl’élaboration du PLU en cours (échéance fin 2014).

URBANiS – décembre 2013 107

Page 108: PLH Alès Agglomération 2014-2019, adopté le 26 juin 2014

Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

Au-delà du PLH, l’urbanisation se poursuivra à travers la densification du tissu existant, voire d’autreszones d’extension qui restent à préciser dans le cadre du futur PLU.Au sein de la production globale de 72 logements, 11 logements locatifs sociaux publics sont envisagés surla durée du PLH, répartis à titre indicatif comme suit :deux autres bâtiments représentent un nouveau potentiel de production sociale à partir de la restaurationdes deux presbytères, soit 3 logements sociaux à moyen terme ;la commune est propriétaire d’un terrain en plein centre du village de 1200 m² qui pourrait faire l’objet d’uneopération mixte à l’étude (8 logements et une crèche) associant les logeurs sociaux (Logis Cévenols, UnToit pour Tous) ; ceci au-delà de 2016 de par les délais de réalisation et la résolution de l’accessibilitédélicate de ce foncier.

En complément, au moins un logement locatif privé conventionné sera produit dans le cadre des opérationsd’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

•Castelnau Valence

La commune de Castelnau Valence prévoit la production de 4 logements par an, soit au total 24 logementssur la durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers ladivision de terrains bâtis existants ;la construction de 7 lots sur un terrain à l’ouest du village (entre la Bourgade et Margaillette).

Au sein de la production globale de 24 logements, 2 logements locatifs communaux conventionnéspourraient être envisagés sur la durée du PLH :

l’ancienne école est fermée depuis 3 ans. Le projet de la commune serait de faire des logementscommunaux Palulos dans l’ancienne école ou de transférer la mairie dans l’ancienne école et doncde faire ces logements dans la future ancienne mairie.

A ces logements locatifs communaux s’ajoutera au moins 1 logement locatif privé conventionné produitdans le cadre des opérations d’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

L’élaboration du PLU devrait être lancée en 2014-2015.

•Corbès

La commune de Corbès prévoit la production de 1 logement par an, soit au total 6 logements sur la duréedu PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants ;bâtisse communale au nord du village : projet de rénover un logement, de construire un hangar et de louerà un loyer modéré les terres et les bâtiments à un agriculteur afin d’entretenir la vocation agricole duterritoire.

Au sein de la production globale de 6 logements, 1 logement communal conventionné potentiel peut êtreenvisagé sur la durée du PLH :

URBANiS – décembre 2013 108

Page 109: PLH Alès Agglomération 2014-2019, adopté le 26 juin 2014

Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

dans la mairie : 1 logement Palulos.

•Cruviers Lascours

La commune de Cruviers Lascours prévoit la production de 6 logements par an, soit au total 36 logementssur la durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants.

Au-delà du PLH, l’urbanisation se poursuivra essentiellement dans le cadre de la future opérationd’ensemble « Néo-centre » entre Cruviers et Lascours. Cette opération (soumise à l’approbation dunouveau PLU en cours d’élaboration) comprendra des équipements publics, des commerces et deslogements.

Au moins 1 logement locatif privé conventionné sera produit dans le cadre des opérations d’amélioration del’habitat conduites par l’Agglomération.

Aucun logement locatif social n’est programmé à ce jour.

•Deaux

La commune de Deaux prévoit la production de 3 logements par an, soit au total 18 logements sur la duréedu PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants ;le POS de la commune permet encore la construction de 60 maisons individuelles.

La commune élabore en parallèle son PLU. Le PADD a été approuvé en septembre 2013. Le PLU prévoitd’atteindre 750 habitants d’ici 2030. Avant d’engager ce développement, la commune devra investir dansses réseaux (voiries, réseaux secs et humides).

Au moins un logement locatif privé conventionné sera produit dans le cadre des opérations d’améliorationde l’habitat conduites par l’Agglomération.

Aucun logement social public n’est programmé à ce jour.

•Euzet-les-bains

La commune d’Euzet-les-bains prévoit la production de 2 logements par an, soit au total 12 logements surla durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :

URBANiS – décembre 2013 109

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Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers ladivision de terrains bâtis existants.

Au-delà du PLH (après approbation du PLU), l’urbanisation se poursuivra essentiellement dans la plaineagricole de la commune :

sous forme de nouveaux quartiers d’habitations,dans l’ancien établissement thermal, le long de la D981 : résidence sécurisée avec un parc (type« Sénioriales ») avec des maisons adaptées pour des jeunes retraités.

Au sein de la production globale de 12 logements, 1 logement communal conventionné peut être envisagésur la durée du PLH :

droit de préemption sur 1 maison et une grange dans le centre ancien, en face de la mairie. Lagrange servira d’atelier municipal. La maison sera transformée en logement communal ou bienvendue.

Un projet d’EHPAD est en parallèle en cours de finalisation et sera opérationnel en 2016 :EHPAD « Jean Lasserre » construit sur un terrain de 1 hectare, avec une capacité de 74 lits.L’EHPAD dépendra de l’hôpital d’Uzès.

Au moins un logement locatif privé conventionné sera également produit dans le cadre des opérationsd’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

La commune lancera l’élaboration du PLU en 2016.

•Générargues

La commune de Générargues prévoit la production de 3 logements par an, soit au total 18 logements sur ladurée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants.

Après approbation du PLU et au-delà du PLH, l’urbanisation se poursuivra essentiellement sur le hameaude « Blateiras ».

Au sein de la production globale de 18 logements, 4 logements locatifs sociaux sont envisagés sur la duréedu PLH : dans l’ancienne gare (propriété communale) : projet de 4 logements. Aucun bailleur intéressé à ce jour bienque ce soit un projet important pour le conseil municipal. La commune ressent le besoin d’êtreaccompagnée pour le montage de l’opération.

A ces logements s’ajoutera au moins 1 logement locatif privé conventionné produit dans le cadre desopérations d’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

•Les Plans

La commune des Plans prévoit la production de 5 logements par an, soit au total 30 logements sur la duréedu PLH.

URBANiS – décembre 2013 110

Page 111: PLH Alès Agglomération 2014-2019, adopté le 26 juin 2014

Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers ladivision de terrains bâtis existants ;disponibilité pour la construction d’environ 30 maisons individuelles (carte communale);objectif d’approbation du PLU d’ici 2 à 3 ans avec l’ouverture de nouvelles zones à l’urbanisation.

La station d’épuration est saturée (200 EH). Son agrandissement dans les prochaines années est doncindispensable.Aucun logement locatif social public n’est à ce jour programmé.

•Lézan

La commune de Lézan prévoit la production de 16 logements par an, soit au total 96 logements sur la duréedu PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants ;terrain à côté du centre médical.

Au moins deux logements locatifs privés conventionnés seront produits dans le cadre des opérationsd’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

Aucun logement social public n’est à ce jour programmé.

•Martignargues

La commune de Martignargues prévoit la production de 4 logements par an, soit au total 24 logements surla durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants ;ouverture à l’urbanisation de plusieurs zones (approbation du PLU fin 2013) : Une zone au sud du village (àl’ouest de la D191), deux zones au nord du village (rue la Parran).

Au moins 1 logement locatif privé conventionné sera produit dans le cadre des opérations d’amélioration del’habitat conduites par l’Agglomération.

Aucun logement locatif social public n’est programmé.

•Massanes

La commune de Massanes prévoit la production de 1 logement par an, soit au total 6 logements sur ladurée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :

URBANiS – décembre 2013 111

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Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants.

La commune est dotée d’un POS datant de 1996. Le PLU a été lancé en 2003 mais la démarche seconfronte au problème de la ressource en eau. L’étude concernant la phase de recherche a été lancée. LePLU ne sera efficient qu’après 2019.

•Massillargues Atuech

La commune de Massillargues Atuech prévoit la production de 4 logements par an, soit au total 24logements sur la durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants ;le POS actuel permet la construction d’une trentaine de maisons individuelles.

Au moins 1 logement locatif privé conventionné sera produit dans le cadre des opérations d’amélioration del’habitat conduites par l’Agglomération.

Aucun logement locatif social public n’est à ce jour programmé.

•Méjannes les Alès

La commune de Méjannes les Alès prévoit la production de 7 logements par an, soit au total 42 logementssur la durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers ladivision de terrains bâtis existants.

Au sein de la production globale de 42 logements, 3 logements communaux conventionnés pourraient êtreenvisagés sur la durée du PLH :

1 propriété bâtie communale en face de la poste est à la vente depuis un certain temps. Si lacommune n’arrive pas à la vendre, la création de quelques appartements (3) pourrait être envisagée.

A ces logements communaux s’ajouteront 2 logements locatifs privés conventionnés, produits dans le cadredes opérations d’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

L’élaboration du PLU a été lancée le 25 mars 2010. Il prévoit 2000 habitants d’ici 2030.

•Mialet

La commune de Mialet prévoit la production de 2 logements par an, soit au total 12 logements sur la duréedu PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :

URBANiS – décembre 2013 112

Page 113: PLH Alès Agglomération 2014-2019, adopté le 26 juin 2014

Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers ladivision de terrains bâtis existants.

Au moins 1 logement locatif privé conventionné sera produit dans le cadre des opérations d’amélioration del’habitat conduites par l’Agglomération.

Aucun logement locatif social public n’est à ce jour programmé.

•Mons

La commune de Mons prévoit la production de 16 logements par an, soit au total 96 logements sur la duréedu PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants ;l’urbanisation des zones I AU.

Trois logements locatifs privés conventionnés seront produits dans le cadre des opérations d’améliorationde l’habitat conduites par l’Agglomération.

Aucun logement locatif social public n’est à ce jour programmé.

•Monteils

La commune de Monteils prévoit la production de 5 logements par an, soit au total 30 logements sur ladurée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants.

Au moins 1 logement locatif privé conventionné sera produit dans le cadre des opérations d’amélioration del’habitat conduites par l’Agglomération.

Aucun logement locatif social public n’est à ce jour programmé.

•Ners

La commune de Ners prévoit la production de 8 logements par an, soit au total 48 logements sur la duréedu PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants ;l’urbanisation de la zone AU01 prévu sous forme d’orientation d’aménagement, environ 25 maisons ;l’urbanisation des zones AU02, 12 maisons potentielles ;

URBANiS – décembre 2013 113

Page 114: PLH Alès Agglomération 2014-2019, adopté le 26 juin 2014

Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

l’urbanisation de la zone AU03, 5 maisons possibles.

Au sein de la production globale de 48 logements, 2 logements locatifs sociaux communaux sont envisagéssur la durée du PLH, notamment dans le cadre de la rénovation de la mairie : projet de 2 logements au premier étage de la mairie. La mairie serait au rez-de-chaussée et s’agrandiraitdans la cour existante.

A ces logements communaux s’ajoutera au moins 1 logement locatif privé conventionné, produit dans lecadre des opérations d’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

•Ribaute-les-Tavernes

La commune de Ribaute-les-Tavernes prévoit la production de 20 logements par an, soit au total 120logements sur la durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants ;l’urbanisation de la zone AU1 située entre Ribaute et les Tavernes (150 maisons à venir mais calendrierincertain car soumis à une opération d’ensemble) ;l’urbanisation d’un terrain communal situé entre la route des deux villages et le chemin JeanCavalier (opération d’ensemble mais rien de défini) ;dans la cave coopérative qui a été rachetée par la commune, projet de 2 logements communaux nonconventionnés (1 T3 et 1 studio).

Au-delà du PLH, l’urbanisation se poursuivra essentiellement sur la zone AU1 et le terrain communalsoumis à opération d’ensemble.

Au sein de la production globale de 120 logements, 2 logements locatifs sociaux communaux sontenvisagés sur la durée du PLH :

Au-dessus de la mairie : 2 logements

A ces logements communaux s’ajouteront 3 logements locatifs privés conventionnés, produits dans le cadredes opérations d’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

•Saint-Bonnet-de-Salendrinque

La commune de Saint-Bonnet-de-Salendrinque prévoit la production de 1 logement par an, soit au total 6logements sur la durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions aux abords du bourg et notamment à l’entrée du village sur un terrain de 3000 m²(pas de projet identifié à ce jour) ;la carte communale approuvée le 06/04/2010 permet encore la production d’une dizaine deconstructions au maximum.

Aucun logement locatif social public n’est à ce jour programmé.

URBANiS – décembre 2013 114

Page 115: PLH Alès Agglomération 2014-2019, adopté le 26 juin 2014

Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

•Saint-Césaire-de-Gauzignan

La commune de Saint-Césaire-de-Gauzignan prévoit la production de 7 logements par an, soit au total 42logements sur la durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers ladivision de terrains bâtis existants ;une urbanisation autour du Mas Nouguier ;l’urbanisation de la zone AUb soumise à une opération d’ensemble.

Au sein de la production globale de 42 logements, 6 logements locatifs sociaux publics pourraient êtreenvisagés sur la durée du PLH :

une maison dans le centre du village est en vente (100 000 €) et offre un potentiel de 6 logements.

A ces logements sociaux s’ajoutera au moins 1 logement locatif privé conventionné, produit dans le cadredes opérations d’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

•Saint-Christol-lez-Alès

La commune de Saint-Christol-lez-Alès prévoit une production de près de 73 de logements par an, soit autotal 437 logements sur la durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :ZAC de Valès (2ème tranche et 3ème tranche), 120 logements prévus sur les 5 prochaines années ;ZAC des Combes environ 80 logements entre 2017 et 2019 ;petits lotissements : Chemin des Vignes environ 14 lots bâtis porté par un privé ;des opérations 100% sociales présentées ci-dessous ;une production diffuse d’une dizaine de logements par an.

Au sein de la production globale de 437 logements, 160 logements locatifs sociaux publics sont envisagéssur la durée du PLH (27 par an), répartis à titre indicatif comme suit :

emplacement réservé en centre-ville (maison et terrain adjacent) : une vingtaine de logements dont 3en réhabilitation (opération 100% sociale, étudiée par Logis Cévenols), commerces en rez-de-chaussée ;ZAC de Valès : 2ème tranche de la ZAC, 8 logements en VEFA avec un Toit Pour Tous ;Ribautelle, 8 logements ;ZAC des Combes (2017-2018) 30 logements et 20 autres envisagés en maison partage pourpersonnes âgées ;terrains de l’INRA (terrains appartenant à la commune et à l’Agglomération), zone d’activité et unecinquantaine de logements sociaux ;Chemin des Vignes de 4 à 6 logements ;depuis 2010, le PLU impose 25% de logements locatifs sociaux sur tous les permis de plus d’unlogement. Cette servitude sociale conduit à produire en diffus 3 PLS /an en moyenne (adossés à uneproduction diffuse d’une dizaine de logements par an).

A ces logements locatifs sociaux publics s’ajouteront 12 logements locatifs privés conventionnés, produitsdans le cadre des opérations d’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération (potentiel à courtterme : conventionnement d’une dizaine de logements privés appartenant à la CCI).

URBANiS – décembre 2013 115

Page 116: PLH Alès Agglomération 2014-2019, adopté le 26 juin 2014

Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

La commune soutient également le projet de construction d’un EHPAD de 90 lits en attente de l’agrémentde l’ARS (terrain de 1,5 ha à changer de vocation, aujourd’hui en zonage économie/tourisme).

•Saint-Etienne-de-l’Olm

La commune de Saint-Etienne-de-l’Olm prévoit la production de 2 logements par an, soit au total 12logements sur la durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants.A plus long terme, la commune a programmé son développement par l’ouverture à l’urbanisation d’unezone au sud-est du village une fois le PLU approuvé (lancement PLU fin 2014) ;

Au moins 1 logement locatif privé conventionné sera produit dans le cadre des opérations d’amélioration del’habitat conduites par l’Agglomération.

Aucun logement locatif social public n’est à ce jour programmé.

•Saint-Hilaire-de-Brethmas

La commune de Saint-Hilaire-de-Brethmas prévoit de produire environ 43 logements par an, soit autotal 260 logements sur la durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :une opération d’aménagement concerté, la ZAC du Golf, 200 logements ;des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers ladivision de terrains bâtis existants ;un lotissement communal (chemin de St Hilaire à Larnac) axé sur de l’accession abordable – lotsd’environ 800 m² à 70 000€.

Au sein de la production globale de 260 logements, 104 logements locatifs sociaux publics sont envisagéssur la durée du PLH :

La Jasse (chemin de Méjannes) : 28 logements locatifs sociaux réalisés par Logis Cévenols ;La Rouvière : 26 logements locatifs sociaux (Logis Cévenols) ;La ZAC, 50 logements sociaux (25% du programme).

A ces logements locatifs sociaux publics s’ajouteront 12 logements locatifs privés conventionnés (2 par an),produits dans le cadre des opérations d’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

Le prochain PLU (lancement de l’élaboration en cours) intégrera une servitude sociale (1 tiers de logementsocial imposé dans toutes nouvelles constructions, à confirmer par les études à venir).

•Saint-Hippolyte-de-Caton

La commune de Saint-Hippolyte-de-Caton prévoit la production de 1 logement par an, soit au total 6logements sur la durée du PLH.

URBANiS – décembre 2013 116

Page 117: PLH Alès Agglomération 2014-2019, adopté le 26 juin 2014

Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants ;à l’entrée du village, sur la route de Saint Etienne de l’Olm, ouverture à l’urbanisation une fois la zonecouverte par l’assainissement collectif (2014).

Aucun logement locatif social public n’est à ce jour programmé.

•Saint-Jean-de-Ceyrargues

La commune de Saint-Jean-de-Ceyrargues prévoit la production de 2 logements par an, soit au total 12logements sur la durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions en conformité avec le PLU en vigueur sur la commune.

Aucun logement locatif social n'est à ce jour programmé.

•Saint-Jean-de-Serres

La commune de Saint-Jean-de-Serres prévoit la production de 4 logements par an, soit au total 24logements sur la durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers ladivision de terrains bâtis existants ;sur les terrains constructibles autour du village, un potentiel de 150 logements (mais une rétentionfoncière de la part des propriétaires).

Au sein de la production globale de 24 logements, 3 logements locatifs sociaux publics pourraient êtreenvisagés sur la durée du PLH :

sur la grande Place, une maison (R+1) de 160 m² est à la vente (300 000 €) avec un potentiel de 3logements. La commune souhaiterait voir s’y créer du logement social mais n’a pas les moyensd’acquérir ce bien.

Au moins 1 logement locatif privé conventionné sera produit dans le cadre des opérations d’amélioration del’habitat conduites par l’Agglomération.

•Saint-Jean-du-Gard

La commune de Saint-Jean-du-Gard prévoit la production de 10 logements par an, soit au total 60logements sur la durée du PLH.

URBANiS – décembre 2013 117

Page 118: PLH Alès Agglomération 2014-2019, adopté le 26 juin 2014

Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers ladivision de terrains bâtis existants ;un terrain de 4 500 m² appartenant à la commune, situé derrière l’aquarium sur la route de Sainte-Croix-de-Caderle. Pas de projet défini mais une opération d’ensemble est envisagée ;dans le secteur des Olivettes ;à Combe d'Ase, au nord de la commune ;7 lots encore disponibles pour de la primo-accession (Un Toit pour Tous) au sud de la commune. Avendre pour 45 € le m².

Cinq logements locatifs privés conventionnés seront produits dans le cadre des opérations d’améliorationde l’habitat conduites par l’Agglomération.

La construction d’un EHPAD est également prévue pour 2014 dans le quartier de la gare. Il comprendra 56à 72 lits dont 8 en unité Alzheimer. L’EHPAD Soubeyran sera géré par une association.

Aucun logement locatif social public n’est à ce jour programmé.

•Saint-Jean-du-Pin

La commune de Saint-Jean-du-Pin prévoit la production de 9 logements par an, soit au total 54 logementssur la durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants ;un lotissement en centre-ville, en face de la mairie ;2 opérations le long de la D217.

A plus long terme, la commune a programmé le développement de la commune sur le plateau, au niveau« des plos » à côté de la ferme photovoltaïque ; sur une zone AU soumise à opération d’ensemble quiaccueillera une part de logements locatifs sociaux.

Au sein de la production globale de 54 logements, 24 logements locatifs sociaux sont envisagés sur ladurée du PLH : livraison au 1er semestre 2014 de 24 maisons individuelles avec jardin et garage construites par LogisCévenols.

A ces logements sociaux s’ajouteront 2 logements locatifs privés conventionnés, produits dans le cadre desopérations d’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

•Saint-Just-et-Vacquières

La commune de Saint-Just-et-Vacquières prévoit la production de 2 logements par an, soit au total 12logements sur la durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :

URBANiS – décembre 2013 118

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Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants ;l’urbanisation de la zones II AU située au nord-ouest de Saint Just ;l’urbanisation de la zone II AU (route Roc Cabrier) direction Vacquières.

Au-delà du PLH, l’urbanisation se poursuivra également dans ces zones II AU du PLU.

Au moins 1 logement locatif privé conventionné sera produit dans le cadre des opérations d’amélioration del’habitat conduites par l’Agglomération.Aucun logement locatif social public n’est à ce jour programmé.

•Saint-Martin-de-Valgalgues

La commune de Saint-Martin-de-Valgalgues prévoit la production de 40 logements par an (sur la base d’unobjectif de 1500 habitants supplémentaires dans les 15 ans à venir), soit au total 240 logements sur ladurée du PLH. Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé faiblement densifié à l’heure actuelle, soit dans des dentscreuses, soit à travers la division de terrains bâtis existants ;l’urbanisation de 2 zones AU situées à l’écart du noyau ancien village en différenciant :

secteur dit de « La Jasse » classé en 2AU, à partir d’un terrain de 5 ha situé à proximité immédiatedu tissu pavillonnaire. Il représente un potentiel d’environ 100 logements (dont une partie enlocatif social) dans le cadre d’un projet d’ensemble qui reste à définir et de conditions d’accès àrésoudre ;

secteur dit « Le Mas Rathier» classé en 2 AU (10 hectares environ) en bordure de la rocade dansle cadre d’un projet de type ZAC soutenu par l’Agglomération et mixant logements et activitésmais dont la réalisation butte là aussi sur un problème d’accès non résolu à ce jour. Cela peutreprésenter un potentiel de 100 logements.

Au-delà du PLH, l’urbanisation se poursuivra essentiellement par la reconquête des dents creuses etl’aménagement de la zone d’extension potentielle dite « Le Mas de Crante » relativement excentrée (enbordure de l’axe vers Saint-Julien-les-Rosiers) classée en 1 AU et représentant un potentiel foncierconstructible de l’ordre de 15 hectares sur le moyen terme.

Au sein de la production globale de 240 logements, 60 logements locatifs sociaux publics sont envisagéssur la durée du PLH (minimum10 par an), répartis à titre indicatif comme suit :« Porte de Saint-Martin » 7 villas (Logis Cévenols) seront livrées après 2014 en logement locatif social;la transformation de l’ancienne gendarmerie avec une livraison prévue pour 2015 de 8 logements locatifssociaux (Logis Cévenols) ;le Secteur de la Jasse, 20% de locatifs sociaux soit 20 logements ;la ZAC du « Mas Rathier », 25% de locatifs sociaux soit 25 logements.

A ces logements locatifs sociaux publics s’ajouteront 12 logements locatifs privés conventionnés (2 par an),produits dans le cadre des opérations d’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

•Saint-Maurice-de-Cazevieille

La commune de Saint-Maurice-de-Cazevieille prévoit la production de 5 logements par an, soit au total 30logements sur la durée du PLH.

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Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants ;un lotissement de 6 lots sur la route de Brignon ;création d’un logement communal situé dans l’ancienne poste.

Au moins 1 logement locatif privé conventionné sera produit dans le cadre des opérations d’amélioration del’habitat conduites par l’Agglomération.

Aucun logement locatif social public n’est à ce jour programmé.

•Saint-Paul-la-Coste

La commune de Saint-Paul-la-Coste prévoit la production de 3 logements par an, soit au total 18 logementssur la durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers ladivision de terrains bâtis existants ;zone AU, terrain de 1,5 ha pour créer un nouveau hameau (Mas Bertrand, D160). Le projet denouveau hameau est subordonné à l’assainissement collectif. Pas de calendrier défini.

Au sein de la production globale de 18 logements, la construction d’un logement communal conventionné etd’une résidence pour séniors comprenant 5 logements pourrait être envisagée sur la durée du PLH :

un logement communal conventionné potentiel dans le nouveau hameau envisagé ;terrain de 700 m² dans le centre identifié pour construire une résidence de 5 maisons groupées àdestination de personnes âgées aujourd’hui isolées dans les mas en secteur diffus. La commune n’anéanmoins pas les moyens financiers pour porter seule ce projet.

A cette production s’ajoutera au moins 1 logement locatif privé conventionné, produit dans le cadre desopérations d’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

•Saint-Privat-des-Vieux

La commune de Saint-Privat-des-Vieux prévoit d’accueillir 1 000 habitants supplémentaires à l’horizon 2020(selon les orientations du SCOT), ce qui induit la production de 300 logements sur la durée du PLH, soit 50logements par an.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :à court terme, des constructions au sein du tissu déjà urbanisé faiblement densifié à l’heure actuelle,soit dans des dents creuses, soit à travers la division de terrains bâtis existants ; dans une volontéd’une meilleure utilisation des réseaux existants et de lutte contre le mitage constaté sur lacommune.à moyen terme, l’urbanisation progressive de 3 secteurs dédiés à l’urbanisation en distinguant :le secteur de Mazac, actuellement urbanisable (zone AU1) ;le secteur de l’ancien projet de la ZAC Vabre (zone AU1) qui comprenait initialement une opérationd’ensemble mixte (450 logements) et correspondait à la création d’un nouveau quartier. La commune

URBANiS – décembre 2013 120

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s’oriente désormais sur le maintien des équilibres urbains et en particulier du noyau villageois, avecun projet d’envergure plus modeste sur la partie haute du terrain qui privilégie une urbanisation sousforme de greffe urbaine connectée au vieux village ;le secteur Le Plot (zone AU1).

Au-delà du PLH, l’urbanisation se poursuivra essentiellement par une reconquête des dents creuses etl’aménagement en continu des secteurs d’extensions définis ci-dessus ou sur d’autres secteurs à définirdans le cadre de la révision du PLU.La commune, soumise à l’article 55 de la Loi SRU, mettra en œuvre tous les moyens à sa disposition pourrépondre à ses objectifs de rattrapage.

Au sein de la production globale de 300 logements, 135 logements locatifs sociaux publics sont envisagéssur la durée du PLH (environ 23 par an), répartis à titre indicatif comme suit :

un premier projet à l’initiative du groupe Union Présentia comprenant 64 logements type PLS privésdans le cadre d’une résidence de services située route de Saint-Privat ; livraison prévue en 2015 ;deux autres projets, à l’étude, portés par Logis Cévenols, correspondant respectivement à 50logements sur le secteur Le Rieu de Saint-Privat et 6 logements supplémentaires sur une dentcreuse du vieux village (rue de la République) ;un autre projet, à échéance plus lointaine, concernant une opération de démolition-reconstructionsituée dans le vieux village (secteur de l’église) de 15 logements sociaux (Un Toit pour Tous), fonciernon maîtrisé.

A ces logements locatifs sociaux publics s’ajouteront 12 logements locatifs privés conventionnés (2 par an),produits dans le cadre des opérations d’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

•Saint-Sébastien-d’Aigrefeuille

La commune de Saint-Sébastien-d’Aigrefeuille prévoit d’accueillir 550 habitants d’ici 2018 ce quicorrespond à une production de 2 logements par an, soit au total 12 logements sur la durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :un lotissement communal de 4 lots prévu en 2014 (entre 60 et 70 €/m²) ;1 à 2 terrains au hameau de la Cabanette ;un projet locatif au hameau de la Fabrègue : 2 à 3 logements ;quelques réhabilitations de logements vacants (mais de plus en plus rares) ;quelques transformations de résidences secondaires en résidences principales ;un peu de densification suite à l’extension du réseau d’assainissement collectif.

Au moins 1 logement locatif privé conventionné sera produit dans le cadre des opérations d’amélioration del’habitat conduites par l’Agglomération.

Aucun logement locatif social public n’est à ce jour programmé.

•Sainte-Croix-de-Caderle

La commune de Sainte-Croix-de-Caderle prévoit la production de 1 logement par an, soit au total 6logements sur la durée du PLH.

URBANiS – décembre 2013 121

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Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers ladivision de terrains bâtis existants.

Aucun logement locatif social public n’est à ce jour programmé.

•Salindres

La commune de Salindres prévoit la production de 30 logements par an, soit au total 180 logements sur ladurée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants ;dans le futur lotissement Trial ;dans le futur lotissement le long de la rue du Malpas.

Au sein de la production globale de 180 logements, 75 logements locatifs sociaux publics sont envisagéssur la durée du PLH : lotissement Trial (au sud de la commune, derrière la mairie) : il est prévu 27 logements locatifs sociauxavec Logis Cévenols, une résidence pour les personnes âgées comprenant 20 maisons (gérée par leCCAS de la commune) et 30 maisons individuelles privées. Début des travaux début 2014 ;lotissement de la rue du Malpas : il est prévu 12 logements locatifs « Un Toit pour Tous » ainsi que 35maisons individuelles privées ;Mas Soulery : projet de 16 logements locatifs sociaux (villas).

A ces logements locatifs sociaux publics s’ajouteront 6 logements locatifs privés conventionnés (1 par an),produits dans le cadre des opérations d’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

•Servas

La commune de Servas prévoit la production de 2 logements par an, soit au total 12 logements sur la duréedu PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants ;potentiel de construction : 30 maisons individuelles.

Aucun logement locatif social public n’est à ce jour programmé.

•Seynes

La commune de Seynes prévoit la production de 1 logement par an, soit au total 6 logements sur la duréedu PLH.

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Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants.

Aucun logement locatif social public n’est à ce jour programmé.

•Soustelle

La commune de Soustelle prévoit la production de 1 logement par an, soit au total 6 logements sur la duréedu PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé ;une construction d’un logement communal (villa) au hameau « Arbousse ».Au sein de la production globale de 6 logements, 1 logement locatif social public est prévu :La Clédette : un logement locatif social (PLAI).

•Thoiras

La commune de Thoiras prévoit la production de 6 logements par an, soit au total 36 logements sur ladurée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants ;ouverture à l’urbanisation de plusieurs zones (approbation du PLU fin 2013) : ouverture autour de plusieurshameaux.

Au moins 1 logement locatif privé conventionné sera produit dans le cadre des opérations d’amélioration del’habitat conduites par l’Agglomération.

Aucun logement locatif social public n’est à ce jour programmé.

•Tornac

La commune de Tornac prévoit la production de 5 logements par an, soit au total 30 logements sur la duréedu PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers ladivision de terrains bâtis existants ;projet d’opération d’ensemble à côté de la mairie visant à créer un centre bourg (opération mixtecomprenant des équipements publics, des commerces et de l’habitat).

Au-delà du PLH, l’urbanisation se poursuivra essentiellement dans le cadre de la future opérationd’ensemble à côté de la mairie.

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Au sein de la production globale de 30 logements, 4 logements communaux conventionnés sont envisagéssur la durée du PLH :

ces appartements vont être aménagés dans l’ancienne poste à côté de la mairie ; 2 F1 et 2 F2 enPLAI.

A ces logements communaux s’ajoutera au moins 1 logement locatif privé conventionné, produit dans lecadre des opérations d’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

•Vabres

La commune de Vabres prévoit la production de 2 logements par an, soit au total 12 logements sur la duréedu PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants ;ouverture à l’urbanisation d’un terrain en face de la mairie ;ouverture à l’urbanisation d’un terrain entre la mairie et le cimetière.

Aucun logement locatif social public n’est à ce jour programmé.

•Vézenobres

La commune de Vézenobres prévoit la production de 22 logements par an, soit au total 132 logements surla durée du PLH.

Cette production sera assurée spatialement de la manière suivante :des constructions au sein du tissu déjà urbanisé, soit dans des dents creuses, soit à travers la division deterrains bâtis existants ;des petits lotissements existants (« Terres du Soleil ») ou réalisables à court terme ;la zone UB de la gendarmerie ;l’urbanisation des zones II AU situées dans le bas du village (« le Frayssé ») ;l’urbanisation de la zone II AUa (Mas David) située à l’Est du village ;la future ZAC au lieu-dit « Camp Redon », projet structurant à vocation d’éco-quartier de 8 ha au cœur duvillage, où une production peut être envisagée avant le terme du PLH.

Au-delà du PLH, l’urbanisation se poursuivra essentiellement dans le cadre de la future ZAC « CampRedon ».

Au sein de la production globale de 132 logements, 8 logements locatifs sociaux sont envisagés sur ladurée du PLH : zone UB : 2 logementsZAC « Camp Redon » : 6 logements.

Il s’agit notamment des secteurs où un pourcentage de logements sociaux est imposé par le PLU (10%).

A ces logements locatifs sociaux publics s’ajouteront 3 logements locatifs privés conventionnés, produitsdans le cadre des opérations d’amélioration de l’habitat conduites par l’Agglomération.

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Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

URBANiS – décembre 2013 125

Logements sociaux HLM

familiaux

Résidences et EHPAD

Logements sociaux

communaux (PALULOS…)

Logements sociaux privés conventionnés

avec l'Anah (estimation)

Total production prévue en logts

sociaux

Alès

Petites opérations (20-30 logements) en secteur diffus (Rieu, centre ville…) :250 logements ;Opérations d’ensemble (Carreau de la mine, Place des Martyrs) : 120 logements;Reconversion de zones d’activité : 150 logements ;Hauts d’Alès : 80 logements. Soit au total 600 LLS

600 120 720 3 600

Anduze 16 LLS sur un terrain communal de l'avenue Rollin (+ 4 ou 5 en accession abordable) ; 10 LLS sur l'ancienne gendarmerie rue Pelico (Logis Cévenols) soit 26 LLS au total

26 6 32 186

Bagard Création de 12 appartements par Logis Cévenols 12 4 16 120Boisset-et-Gaujac 0 LLS prévu 12 12 156Boucoiran-et-Nozières 2 à 3 Palulos dans l'ancienne mairie 3 1 4 40Bouquet 0 LLS prévu 0 18Brignon 3 petits immeubles avec au total 12 appartements + 3 logts communaux 12 3 1 16 54Brouzet-les-Alès 3 LLS sur les presbytères ; 8 LLS sur terrain communal au centre du village 11 1 12 72Castelnau-Valence 2 logements communaux conventionnés potentiels 2 1 3 24Corbès 1 logement communal conventionné potentiel dans la mairie 1 1 6Cruviers-Lascours 0 LLS prévu 1 1 36Deaux 0 LLS prévu 1 1 18Euzet-les-Bains Opération sur 1 ha. EHPAD de 74 lits (24LLS) -hôpital d’Uzès ; 1 logement communal

conventionné potentiel (revente du bien également envisagée)24 1 1 26 12

Générargues Projet de transformer la gare (propriété communale) en 4 LLS 4 1 5 18Les Plans 0 LLS prévu 0 30Lézan 0 LLS prévu 2 2 96Martignargues 0 LLS prévu 1 1 24Massanes 0 LLS prévu 0 0 6Massillargues-Atuech 0 LLS prévu 1 1 24

Méjannes-les-Alès1 maison (appartenant à la commune) en face de la poste est à la vente depuis quelques temps. Si la commune n’arrive pas à la vendre, la création de quelques appartements (3) est envisagée.

3 2 5 42

Mialet 0 LLS prévu 1 1 12Mons 0 LLS prévu 3 3 96Monteils 0 LLS prévu 1 1 30Ners Projet de 2 logements sociaux au premier étage de la mairie. 2 1 3 48Ribaute-les-Tavernes 2 logements locatifs sociaux envisagés au-dessus de la mairie 2 3 5 120Saint-Bonnet-de-Salendrinque 0 LLS prévu 0 0 6Saint-Césaire-de-Gauzignan Une maison dans le centre du village en vente pour 100 000€, les travaux s’élèvent à

200 000€. Possibilité de faire 6 LLS.6 1 7 42

Saint-Christol-lez-Alès 182

20 LLS (centre ville) ; 8 LLS dans la ZAC de Valès ; 8 LLS Ribautelle; 30 et 20 LLS ZAC des Combes; environ 50 LLS sur les terrains de l'INRA ; 6 LLS sur le chemin des Vignes ; 18 PLS, soit 3/an (servitude sociale), + EHPAD 90 lits (30 équivalents LLS) soit au total 190 LLS

160 30 12 202 437

Saint-Etienne-de-l'Olm 0 LLS prévu 1 1 12Saint-Hilaire-de-Brethmas 172 28 LLS ch. de Méjannes avec Logis Cévenols (programme revu à la hausse ) ; 26 LLS

Logis Cévenols (la Rouvière) ; ZAC (50 LLS) soit au total 104 LLS104 12 116 260

Saint-Hippolyte-de-Caton 0 LLS prévu 0 6Saint-Jean-de-Ceyrargues 0 LLS prévu 0 12Saint-Jean-de-Serres Sur la grande place, une maison (R+1) de 160m² est à la vente (300 000€). Possiblité de

faire 3 logements.3 1 4 24

Saint-Jean-du-Gard Livraison d'un EHPAD fin 2014 comprenant 56 à 72 places (24LLS). 24 5 29 60Saint-Jean-du-Pin Livraison au 1er semestre 2014 de 24 LLS construits (Logis Cévenols). 24 2 26 54Saint-Just-et-Vacquières 0 LLS prévu 1 1 12

Saint-Martin-de-Valgalgues 50 7 LLS Porte St Martin ; 8 LLS ancienne gendarmerie ; 20% de la Jasse soit 20 LLS + Zac "le Mas Rathier" 25 LLS soit au total 60 LLS

60 12 72 240

Saint-Maurice-de-Cazevieille 0 LLS prévu 1 1 30Saint-Paul-la-Coste 1 logement communal conventionné potentiel et une résidence de 5 logements

groupés pour séniors soit au total 6 LLS5 1 1 7 18

Saint-Privat-des-Vieux 206 64 LLS union présentia ; 50 LLS le Rieu de St Privat; 6 LLS rue de la République étudiés par Logis Cévenols ; 15 LLS vieux village en DR, soit au total 135 LLS.

135 12 147 300Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille 0 LLS prévu 1 1 12Sainte-Croix-de-Caderle 0 LLS prévu 0 6

Salindres27 LLS avec Logis Cévenols au lot . Trial, 20 Logements pour séniors (CCAS de Salindres), 12 LLS Un toit pour tous au lot. Malpas, 16 villas au mas Soulery, soit au total 75 LLS.

75 6 81 180

Servas 0 LLS prévu 0 12Seynes 0 LLS prévu 0 6Soustelle 1 LLS (PLAI) la Clédette 1 1 6Thoiras 0 LLS prévu 1 1 36Tornac 4 appartements aménagés dans l’ancienne poste à côté de la mairie. 4 1 5 30Vabres 0 LLS prévu 0 12

VézénobresZone UB : 2 logementsZAC « Camp Redon » : 6 logements.Soit au total 8 LLS

8 3 11 132

TOTAL sur 6 ans 1 560 1242 78 26 239 1 585 6 833Total annuel 260 207 13 4 40 264 1 139

Sous-total 4 communes SRU

Sous-total sur 6 ans 610 459 30 48 537 1 237Sous-total annuel 102 77 5 8 90 206

Prévisions de production en logements sociaux (2014-2019)

Communes

Objectif PAC Etat :

logements sociaux

Opérations en LLS public/Palulos/ EHPAD identifiées (hors conventionnés privés)

Production envisagée (total des logements)

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Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

Annexe 1

•Données statistiques sur les communes

URBANiS – décembre 2013 126

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Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

Source :

Population

totale en

2009

INSEE

Taux de croissance

de la population

1999-2009

INSEE

Nbre total de

logements en

2009

INSEE

Nbre de

résidences

principales 2009

INSEE

Nbre moyen de

personnes par

ménage 1999

INSEE

Alès 41 432 0,5% 23 331 20 529 2,02

Saint-Christol-lès-Alès 6 617 1,9% 2 917 2 672 2,48

Saint-Privat-des-Vieux 4 430 0,9% 1 994 1 835 2,41

Saint-Martin-de-Valgalgues 4 162 -0,3% 1 931 1 761 2,36

Saint-Hilaire-de-Brethmas 4 160 1,4% 1 858 1 713 2,43

Anduze 3 303 0,9% 2 202 1 554 2,13

Salindres 3 058 0,0% 1 516 1 396 2,19

Saint-Jean-du-Gard 2 687 0,4% 1 714 1 233 2,18

Bagard 2 430 2,1% 1 011 925 2,63

Boisset-et-Gaujac 2 302 2,6% 998 863 2,67

Ribaute-les-Tavernes 1 740 3,3% 843 697 2,50

Vézénobres 1 698 2,1% 877 739 2,30

Mons 1 458 0,8% 679 593 2,46

Lézan 1 378 3,5% 666 558 2,47

Saint-Jean-du-Pin 1 320 0,8% 636 560 2,36

Méjannes-lès-Alès 1 073 1,7% 493 450 2,38

Tornac 880 2,0% 500 382 2,30

Brignon 815 2,2% 403 341 2,39

Boucoiran-et-Nozières 739 1,8% 396 312 2,37

Générargues 698 0,9% 426 313 2,23

Ners 681 1,2% 369 287 2,37

Massillargues-Attuech 675 2,5% 364 283 2,39

Saint-Maurice-de-Cazevieille 653 3,1% 333 271 2,41

Cruviers-Lascours 631 3,6% 287 243 2,60

Monteils 607 4,2% 244 223 2,72

Brouzet-lès-Alès 601 3,4% 348 253 2,38

Deaux 589 2,2% 262 238 2,47

Mialet 575 0,7% 647 282 2,04

Saint-Jean-de-Serres 514 1,4% 264 216 2,38

Sébastien-d'Aigrefeuille 507 1,5% 324 210 2,41

Thoiras 424 1,7% 305 181 2,34

Martignargues 404 5,3% 195 160 2,53

Euzet 400 4,0% 229 173 2,31

Castelnau-Valence 382 4,0% 194 151 2,53

Saint-Étienne-de-l'Olm 344 4,0% 174 139 2,47

Saint-Just-et-Vacquières 288 1,0% 151 116 2,48

Saint-Césaire-de-Gauzignan 286 2,5% 157 116 2,47

Saint-Paul-la-Coste 279 2,4% 259 125 2,23

Les Plans 219 4,6% 99 81 2,70

Saint-Hippolyte-de-Caton 204 2,5% 104 83 2,46

Servas 195 2,5% 103 84 2,32

Massanes 189 3,5% 103 84 2,25

Bouquet 186 2,7% 165 83 2,24

Saint-Jean-de-Ceyrargues 158 0,1% 90 65 2,43

Soustelle 151 1,9% 114 62 2,44

Corbès 150 1,7% 93 65 2,31

Seynes 139 0,4% 107 74 1,88

Sainte-Croix-de-Caderle 121 1,3% 78 50 2,42

Vabres 98 -0,4% 71 39 2,51

Saint-Bonnet-de-Salendrinque 90 1,8% 63 40 2,25

Total 97 120 1,1% 51 687 43 903 2,21

URBANiS – décembre 2013 127

Page 128: PLH Alès Agglomération 2014-2019, adopté le 26 juin 2014

Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

Sources :

Nbre moyen de

logements autorisés sur

la période 2008-2012

Sit@del2

dont, logements

collectifs

Sit@del2

% de logements

collectifs

autorisés

Sit@del2

Nbre total de

logements en

2009

INSEE

Taux de

construction

2008-201227

Sit@del2 INSEE

Alès 247 122 49% 23 331 11

Saint-Christol-lès-Alès 58 26 46% 2 917 20

Saint-Privat-des-Vieux 57 6 11% 1 994 29

Saint-Martin-de-Valgalgues 28 6 20% 1 931 15

Saint-Hilaire-de-Brethmas 38 0 0% 1 858 20

Anduze 21 7 34% 2 202 10

Salindres 9 0 0% 1 516 6

Saint-Jean-du-Gard 8 0 0% 1 714 5

Bagard 26 3 10% 1 011 25

Boisset-et-Gaujac 29 2 7% 998 29

Ribaute-les-Tavernes 23 0 0% 843 27

Vézénobres 10 1 6% 877 11

Mons 18 1 5% 679 27

Lézan 15 3 17% 666 23

Saint-Jean-du-Pin 22 5 24% 636 34

Méjannes-lès-Alès 8 1 8% 493 16

Tornac 9 0 0% 500 17

Brignon 2 0 0% 403 5

Boucoiran-et-Nozières 13 0 0% 396 33

Générargues 3 1 29% 426 8

Ners 7 0 0% 369 18

Massillargues-Attuech 4 0 0% 364 12

Saint-Maurice-de-Cazevieille 6 0 0% 333 18

Cruviers-Lascours 6 1 17% 287 20

Monteils 7 0 0% 244 29

Brouzet-lès-Alès 7 1 21% 348 19

Deaux 3 0 0% 262 13

Mialet 1 0 0% 647 2

Saint-Jean-de-Serres 3 0 12% 264 13

Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille 2 0 0% 324 6

Thoiras 1 0 0% 305 3

Martignargues 3 0 0% 195 16

Euzet 1 0 0% 229 6

Castelnau-Valence 5 0 0% 194 27

Saint-Étienne-de-l'Olm 2 0 0% 174 9

Saint-Just-et-Vacquières 1 0 0% 151 9

Saint-Césaire-de-Gauzignan 8 0 0% 157 54

Saint-Paul-la-Coste 1 0 0% 259 3

Les Plans 3 0 0% 99 28

Saint-Hippolyte-de-Caton 2 0 20% 104 19

Servas 3 0 0% 103 27

Massanes 2 0 0% 103 16

Bouquet 1 0 0% 165 8

Saint-Jean-de-Ceyrargues 1 0 0% 90 9

Soustelle 0 0 0% 114 4

Corbès 1 0 0% 93 13

Seynes 1 0 0% 107 11

Sainte-Croix-de-Caderle 1 0 0% 78 8

Vabres 1 0 0% 71 20

27

Nombre de logements neufs autorisés par an pour 1000 logements existants

URBANiS – décembre 2013 128

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Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

Saint-Bonnet-de-Salendrinque 1 0 0% 63 16

Total 730 186 26% 51 687 14

Sources :

Logements locatifs

sociaux familiaux (2012)

RPLS

Taux de

vacance 2011

FILOCOM

Parc privé

potentiellement

indigne (PPPI) 2011

PPPI

Taux de Parc privé

potentiellement indigne

(PPPI) 2011

PPPI

Alès 6 020 12,4% 4 279 20,8%

Saint-Christol-lès-Alès 169 5,4% 345 11,8%

Saint-Privat-des-Vieux 32 6,6% 150 7,3%

Saint-Martin-de-Valgalgues 242 8,9% 312 16,6%

Saint-Hilaire-de-Brethmas 58 6,8% 195 10,4%

Anduze 95 16,8% 399 25,2%

Salindres 210 10,1% 233 15,4%

Saint-Jean-du-Gard 111 16,0% 360 26,4%

Bagard 8,0% 94 9,8%

Boisset-et-Gaujac 54 4,7% 142 14,9%

Ribaute-les-Tavernes 7,6% 154 20,6%

Vézénobres 49 9,6% 75 9,5%

Mons 6,2% 50 8,0%

Lézan 10,0% 138 21,8%

Saint-Jean-du-Pin 11 7,0% 76 12,5%

Méjannes-lès-Alès 5,0% 53 11,2%

Tornac 6,9% 58 13,9%

Brignon 22 13,8% 70 21,1%

Boucoiran-et-Nozières 7 11,4% 76 22,0%

Générargues 5,9% 50 14,6%

Ners 8,3% 62 19,6%

Massillargues-Attuech 7,2% 42 14,3%

Saint-Maurice-de-Cazevieille 9,3% 37 13,6%

Cruviers-Lascours 8,5% 46 18,2%

Monteils 6,1% 14 5,8%

Brouzet-lès-Alès 11,2% 30 11,3%

Deaux 5,3% 25 10,2%

Mialet 8,4% 63 20,9%

Saint-Jean-de-Serres 9,5% 50 22,3%

Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille 3,2% 40 18,3%

Thoiras 6 11,7% 39 20,3%

Martignargues 7,0% 16 9,9%

Euzet 7,7% 21 11,7%

Castelnau-Valence 9,0% 27 17,2%

Saint-Étienne-de-l'Olm 6,1% 19 13,4%

Saint-Just-et-Vacquières 4,5% 16 14,8%

Saint-Césaire-de-Gauzignan 6,1% 41 29,2%

Saint-Paul-la-Coste 8,2% 29 21,3%

Les Plans 7,7% 15 17,0%

Saint-Hippolyte-de-Caton 8,0% 8 9,2%

Servas 7,4% 11 13,6%

Massanes 11,1% 16 18,8%

Bouquet 6,6% 13 15,1%

Saint-Jean-de-Ceyrargues 12,0% 14 18,2%

Soustelle 13,3% 21 30,9%

Corbès 19,1% 10 15,6%

Seynes 8,9% 7 8,6%

Sainte-Croix-de-Caderle 7,0% 17 30,4%

Vabres 7,4% 7 15,9%

Saint-Bonnet-de-Salendrinque 7,0% 5 12,2%

Total 7 086 - 8 070 -

URBANiS – décembre 2013 129

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Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

URBANiS – décembre 2013 130

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Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

Annexe 2

•Liste des personnes rencontrées dans le cadre dudiagnostic

Communes

Alès M. ROUSTAN Maire

Anduze M. IGLESIAS Maire

Bagard M. VIALA Maire

Boisset-et-Gaujac M. BROUSSE Maire

Boucoiran-et-Nozières M. FERNANDEZ Maire

Bouquet M. SECLE Maire

Brignon M. ESCOFFIER Maire

Brouzet-les-Alès M. BOUDET Maire

Castelau-Valence M. BOUGAREL + M. ROUCAUTE Maire, 1er adjoint

Corbes M. SCHNEIDER Maire

Cruviers-Lascours M. SCHOR

DeauxM. FERRIER, M. TABONE, M.DAUDE, M. MARJOLLET, Mme. LEONETTI Maire, Conseillers & adjoints

Euzet-les-Bains M. OZIL Maire

Générargues M. BENAZET Maire

Les Plans M. VIGOUROUX Maire

Lézan M. TORREILLES Maire

Martignargues M. REYNAUD + M. JEANNOUTOT Maire & Adjoint

Massanes Mme. CRUVELLIER Maire

Massillargues-Atuech Mme. GENOLHER + Mme. LEGRAND Maire & 1er adjoint

Méjannes-les-Alès M. TEISSIER Maire

Mialet M. ROUANET + M. MASSAL Maire & 1er adjoint

Mons M. BERTRAND Maire

Monteils Mme REDONDO Secrétaire de mairie

Ners M. PUPET Maire

Ribaute-les-Tavernes M. GAUJOUX Maire

St-Christol-lez-Alès M ROUX + M TEISSIER Maire & Adjoint au cadre de vie et à l'urbanisme

St-Bonnet-de-Salendrinque Mme. MASSON Maire

St-Césaire-de-Gauzignan M. GRAS Maire

St-Etienne-de-l'Olm M. BRULE Maire

St-Hilaire-de-Brethmas M. ROUX Maire

URBANiS – décembre 2013 131

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Elaboration du Programme Local de l’Habitat intercommunal 2014/2019 d’Alès Agglomération

St-Hippolyte-de-Caton M. SOULIER Maire

St-Jean-de-Ceyrargues M. HUGUES Maire

St-Jean-de-Serres M. AIGOIN Maire

St-Jean-du-Gard M. ANTHERIEU Maire

St-Jean-du-Pin M. MAUBERNARD Maire

St-Just-et-Vacquières M. BUREL Maire

St-Martin-de-Valgagues M. MARROT Maire

St-Maurice-de-Cazevieille M. BONNAFOUX Maire

St-Paul-la-Coste M. CHAPON Maire

St-Privat-des-Vieux M. RIBOT Maire

St-Sébastien-d'Aigrefeuille M. BEAUD Maire

Ste-Croix-de-Caderle M. JULIEN Maire

Salindres M. VERDELHAN Maire

Servas M. VARIN D'AINVELLE Maire

Seynes M. GRIMAL Maire

Soustelle M. CAPDUR Maire

Thoiras M. ANDRE Maire

Tornac Mme RIEU Maire

Vabres M. MAURIN Maire

Vézenobres M. MIALHE & Mme LE LAN Maire & DGS

Administrations et professionnels

Alès Agglomération M. SILVESTRE Chef du service Habitat

DDTM du Gard M. CASTETS Chef du service Habitat Construction

Logis Cévenols M. GARCIA & M. GIRAUD Directeur général, Directeur de la Production

Conseil Général du Gard M. JEANNET Chef du service Habitat

Agence Abbaye M. BASTIDE

Agence Century 21 M. COUDERT

Agence GLC M. MARTIN

Agence Reynes Mme KOECHLIR

Maisons Vertes M. KATOUNIANT

Hectares M. JULIEN

Sol Promotion Mme ROURISSOL

GGL M. PASCAL

Association La Clède M. FERNANDEZ Directeur adjoint

URBANiS – décembre 2013 132

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PAGEs RETOUR

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Extrait du projet de SCOT du Pays Cévennes

Page 135: PLH Alès Agglomération 2014-2019, adopté le 26 juin 2014

Les 50 communes d’Alès Agglomération

Page 136: PLH Alès Agglomération 2014-2019, adopté le 26 juin 2014
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