16
ULAIRE Quotidien d’informations de proximité - ISSN 0851 2444 - N° 3340 - Mercredi 12 Janvier 2011- Prix : 100 FCFA Le P Le P O O P P CONDAMNE PAR LE CNRA Sidy Lamine Niasse casque 5 millions Page 2 BARA TALL EXPRIME SA SATISFACTION SUR LA MOBILISATION DES SENEGALAIS LA CSA DECRETE «2011, l’année des grandes batailles revendicatives» Page 11 Junior prie pour la victoire de Wade «Li kumu doyul…» PRESIDENTIELLE 2012 Deux soldats tués et un autre blessé ENCORE UN ACCROCHAGE ENTRE MILITAIRES ET REBELLES A BIGNONA Page 7 * (*) «Li kumu doyul dara dula doy (on ne peut espérer plus que ça)» ESCROQUERIE ET ABUS DE CONFIANCE Pour un milliard, l’ex beau-fils du Président Abdou Diouf poursuit deux notaires Page 10 Page 3 Pages 2,4,5,6 Le tribunal trop petit pour contenir l’immense foule qui s’est mobilisée pour Bara Tall Le procès des chantiers de Thiès renvoyé au 18 mars 2011, la vente du siège de Jls differée au 8 février 2011 L’expert de l’Etat donne raison à Bara Tall qui accepte de refaire la route Fatick-Kaolack selon les conditions de ce dernier Bara Tall

POP 20110112

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: POP 20110112

ULAIREQuotidien d’informations de proximité - ISSN 0851 2444 - N° 3340 - Mercredi 12 Janvier 2011- Prix : 100 FCFA

Le PLe P OO PPCONDAMNE PAR LE CNRA

Sidy LamineNiasse casque 5 millions

Page 2

BARA TALL EXPRIME SA SATISFACTION SUR LA MOBILISATION DES SENEGALAIS

LA CSA DECRETE

«2011, l’année desgrandes bataillesrevendicatives»

Page 11

Junior prie pour lavictoire de Wade

«Li kumudoyul…»

PRESIDENTIELLE 2012

Deux soldats tuéset un autre blessé

ENCORE UN ACCROCHAGE ENTRE MILITAIRESET REBELLES A BIGNONA

Page 7

*(*) «Li kumu doyul dara dula doy (on ne peut espérer plus que ça)»

ESCROQUERIE ET ABUS DE CONFIANCE

Pour un milliard, l’exbeau-fils du PrésidentAbdou Diouf poursuitdeux notaires

Pag

e 10

Page 3

Pages 2,4,5,6

* Le tribunal trop petit pour contenir l’immense foule qui s’est mobilisée pour Bara Tall * Le procès des chantiers de Thiès renvoyé au 18 mars 2011, la vente du siège de Jlsdifferée au 8 février 2011 * L’expert de l’Etat donne raison à Bara Tall qui accepte derefaire la route Fatick-Kaolack selon les conditions de ce dernier

Bara Tall

Page 2: POP 20110112

2Off… Off…

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3340 - Mercredi 12 Janvier 2011

SandwichLa mobilisation était forte, hier, au palais de jus-tice de Ndakaaru. Parents, amis, employés,politiciens et société civile, tous s'étaient donnérendez-vous à ce même lieu pour manifesterleur soutien à leur frère, disent-ils. Après leprocès qui n'a pas duré longtemps, un hommetenant un sac rempli de sandwiches, les dis-tribuait au public venu nombreux assister auprocès.

Griots Ce n'est désormais plus seulement que dansles mariages, baptêmes, meetings politiques etautres cérémonies qu'on trouve les griots. Leprocès de Bara Tall, hier, au palais de justice deNdakaaru était l'occasion rêvée pour bon nom-bre de griots de se remplir les proches. Ils sefaufilaient dans la foule et on les prendrait mêmecomme des gens venus soutenir le Pdg de JeanLefebvre. Généralement des femmes au teintfortement dépigmenté, elles surveillent commede l'huile sur du feu les autorités présentes surles lieux. Et dès que l'occasion se présente,elles se précipitaient pour faire les éloges deces dernières espérant en retour de l'argent.Chacune s'arrangeait à sa manière pour se rem-plir les poches autant que possible.

Vendeurs Le procès de Bara Tall, c'était aussi la bonnemarche des affaires des vendeurs de sachetsd'eau et de cartes de recharge de crédit télé-phonique. Ces derniers étaient très sollicités,hier, surtout les vendeurs de sachets d'eau.Pour ce jeune garçon qui vend des sachetsd'eau pour le compte de sa mère, le Palais dejustice doit tous les jours accueillir une tellefoule. «J'ai vendu beaucoup de sachets d'eau.Ma mère sera contente de moi, car j’ai gagnéénormément d’argent aujourd’hui. Si ça pouvaitêtre comme ça tous les jours…», s’est-il réjoui,inconscient des tourments des personnes con-traintes de se rendre dans ce temple de Thémis.

Assane DiopCondamné pour l’assassinat Me Babacar Sèye,en compagnie de Clédor Sène et Pape IbrahimaDiakhaté, Assane Diop est décédé, hier, auservice de réanimation de l’hôpital Principal deDakar, des suites de graves brûlures consécu-tives à l'explosion d'une bonbonne de gaz. Ledéfunt garde du corps de Baïla Wane, ex-Dg dela Lonase, a été inhumé, hier, à Rufisque.

LibérauxPour se relancer, après leur défaite aux Locales,les libéraux de Pikine ont mis en place, hier, uncadre de concertation. Face à la presse, ledéputé Amadou Diarra, nouveau porte-paroledu Pds à Pikine, a révélé que ledit cadre estsous la supervision de Seck-Mbao, président del’Assemblée nationale, et comprend 8 commis-sions. Cependant, au niveau des différentescommissions, on note l’absence des ténorspolitiques du département. Daour Niang Ndiaye,Kansoubaly Ndiaye, Alioune Niang de l’Aser, laministre Aminata Lo, étaient tous aux abonnésabsents. Même si Amadou Diarra déclare urbiet orbi que c’est de manière consensuelle etdémocratique que cette structure a été mise surpied.

Libéraux (bis)Restons avec les libéraux pour signaler le lance-ment, hier, du Mouvement «And taxawuNdaakaar-Plateau pour élire (Njomboor) en2012». L'objectif de ladite structure composéedes jeunes des différentes tendances libéralesde la localité est de faire en sorte que lesresponsables adultes (DiopSy, Fadel Gaye,Farba Senghor) puissent se retrouver autour del'essentiel : la réélection de (Njomboor) en2012. Afin que le Pds reprenne la Commune deNdakaaru-Plateau des mains de l'opposition.Baba Touré et ses «frères»qui estiment que le maire socialiste AliouneNdoye «n'a rien fait à Ndakaaru-Plateau»,demandent à sa majesté d'ériger uneDélégation spéciale. Pour finir, ils invitent Pape«Dagit» Diop à discuter avec toutes les sec-tions Pds de Ndakaaru, comme ce fut le cas en2007.

«Mbapat»Lorsqu'on évoque les «mbapat», l’image ren-voie aux séances de lutte organisées initiale-ment en zone rurale et maintenant en ville et quiconstituent le vivier des grands champions del'arène. Mais au niveau des contrées duSaloum, le vocable désigne les procédés fraud-uleux de certains opérateurs privés de la filièrearachidière qui délaissent les points de venteagréés pour s'approvisionner dans les loumas(marchés hebdomadaires). Cela, à des prix endeçà de la cotation officielle de 165 francs Cfafixée par le Comité national interprofessionnelde l’arachide (Cnia).

«Mbapat» (bis)Une pratique vivement dénoncée par certainsresponsables politiques dont le député MoussaCissé de Nganda. La réplique ne s'est fait pasattendre du côté du sénateur Mouhamed Dieng,un des principaux acteurs de la filière. La mainsur le cœur, ses partisans jurent qu'au contraire,ce dernier octroie chaque année des centainesde tonnes de semences gracieusement aux pro-ducteurs du département de Koungheul. Rienque pour cette campagne, il en est à 300 mil-lions de crédits pour les agriculteurs duBambouck.

Sidy passe…Condamné par le Conseil national de régulationde l’audiovisuel à payer une amende de 5 mil-lions de francs Cfa, à la suite de la diffusion del’émission «Le busines du sexe», la télé duMollah de Khar-Yalla est passé à la caisse, hier.En effet, Walf Tv, qui a reçu le 7 janvier dernierune missive du Receveur général du Trésor pub-lic lui demandant de s’acquitter de l’amende, n’apas attendu longtemps pour s’exécuter. Aussi,hier, Sidy Lamine a signé un chèque de 5 mil-lions à l’ordre du Receveur.

…à la caisseMais ce ne fut pas sans rappeler qu’après récla-mation et relance à payer, il a déjà eu à verser,par le passé, à Worldspace la somme de 150millions depuis 2005, puis à la Rdv le montantde 25 millions, dont 5 millions à l’huissier quiréclamait sa part depuis mai 2009 ainsi qu’auBsda une enveloppe de 15 millions depuisdécembre 2010. Et que maintenant, c’est autour du Cnra d’empocher 5 briques. «Notrecredo : ‘La liberté de presse n’a pas de prix’,nous oblige même à supporter jusqu’à la souf-france physique», dit le Mollah.

Conférence «La Rose-Croix, une voie de connaissance pourles temps modernes». Tel est le thème des con-férences exceptionnelles qui seront aminéespar le conférencier officiel de l'Ancien et mys-tique ordre de le Rose-Croix (Amorc), M.Jacques Sardreux. Après Thiès aujourd'hui à 17heures, Jacques Sardreux sera à Ndakaaru ven-dredi prochain, à la même heure, dans un hôtelpour un face-à-face avec les membres de laRose-Croix et le public. Des conférencespubliques qui se dérouleront en deux parties.Visez la suite

Conférence (bis)Dans la première, le conférencier expliquera enquoi les Rose-Croix, depuis leur apparition, n'ontcessé de prôner un enseignement et unephilosophie accessible à tous. La seconde seraarticulée autour de questions-réponses poséespar l’auditoire. Présenté dans la plupart desouvrages de référence comme l'héritier desRose-Croix du XVIIe siècle, l'Amorc se définitcomme un mouvement philosophique, initiatique

qui s'étend dans le monde. Il a pour devise «laplus large tolérance dans la plus stricte indépen-dance». L'Amorc est aussi «reconnu d'utilitépublique dans plusieurs pays en raison de sacontribution à la culture et à la fraternité entrepeuples».

Arnaqueur Le taximan Amdy Ndiaye n’oubliera pas sitôt lecoup fourré dont il a été victime, hier. Un clientqu’il a embarqué sur la corniche des Hlm lui a eneffet piqué 4000 francs, en plus de ne pas luipayer la course de 3500 francs sur laquelle ilss’étaient accordés pour un aller-retour Hlm-Pikine-Hlm. Il se trouve, raconte le taximan quelorsqu’ils sont arrivés à la cité Lobatt Fall, leclient indélicat est descendu pour entrer dansune maison. Au bout de plusieurs minutes, il estressorti et lui a demandé de le conduire à l’a-gence Ecobank de Pikine afin qu’il retire de l’ar-gent pour le remettre à quelqu’un à Pikine Rue10. C’est après qu’ils ont fait cap sur la Rue 10où le taximan s’est immobilisé devant une mai-son et son passager et descendu pour sonner àla porte d’une villa.

Arnaqueur (bis)«Après avoir discuté avec celui qui lui a ouvert laporte, il est ensuite revenu vers moi pourdemander de lui prêter 4000 francs, parce qu’ildevait remettre à cette personne 164 000francs mais il n’a que 160 000 francs. Il m’a ditqu’après, on irait à l’agence Ecobank pour qu’ilretire de l’agent et me rende mes sous»,explique Amdy Ndiaye. Sauf qu’au retour à labanque, le client est descendu pour entrer dansl’agence, puis il est ressorti au moment où letaximan manœuvrait pour se garer. Gêné par unautre véhicule, au moment où son client traver-sait la route, Amdy Ndiaye confie que c’est à cemoment qu’il l’a perdu de vue. Il a eu beaupatienter et chercher partout, il n’y avait plus latrace du client indélicat. Le taximan jette alors unœil sur le sachet en plastique que son clientavec déposé sur le siège avant du véhicule.Mais à l’intérieur, surprise ! Il y avait des paque-ts de cigarettes vides, des canettes de boissonet des boîtes de café aussi vides et du papier.

Arnaqueur (ter)Finalement, le taximan dit être retourné dans lapremière maison où était entré son passager.Là, la maîtresse de maison lui a fait comprendrequ’elle ne connaissait pas le monsieur et que cedernier lui a dit qu’il avait un besoin pressant etqu’il voulait se soulager. Ce qu’il a fait avant deressortir de la maison. Le taximan de se rendrealors dans la deuxième maison visitée par sonclient. Là, encore, même chose. «La jeune fillequi lui a ouvert la porte m’a dit qu’il ne connais-sait pas et que lorsqu’il s’est présenté à la porte,il a demandé un homme travaillant à Ndakaaru ethabitant la maison. Elle m’a dit avoir indiqué qu’iln’y avait aucun homme dans la maison travail-lant à Ndakaaru et qu’elle ignorait la personnequ’il cherchait. Sur ce, elle l’a congédié», ren-seigne le taximan qui a fini par se résigner, com-prenant qu’il avait été victime d’une arnaque.Aussi, il attire l’attention de ces collègues chauf-feurs de taxi et les appels à la prudence.

SéquestrationMassène Diop, ancien journaliste à Stade etWalfSports, dit avoir vécu une matinéecauchemardesque, hier, du côté de Nord Foire.Il affirme en effet avoir été séquestré dans leslocaux de l’agence immobilière Erra où il s’étaitrendu pour réclamer la restitution de sa caution.«J’avais pris en location une chambre dans unimmeuble sis à Liberté 4 auprès de l’agenceErra, il y a trois mois. Mais une fois dans l’im-meuble, j’ai découvert que certains locatairesétaient des consommateurs de chanvre indien.

Alors j’ai décidé de quitter l’immeuble, surtoutqu’entre-temps, il y a eu un baptême dans l’im-meuble et le tuyau d’égout s’est retrouvébouché, sans être réparé. J’ai saisi l’agencepour dire que j’allais libérer la chambre etdemander la restitution de ma caution», expliqueM. Diop, qui précise avoir rendu la clé de lachambre depuis le 4 décembre. Visez la suite…

Séquestration (bis)«Le gestionnaire de l’agence m’avait dit qu’ilsallaient constater l’état de la chambre avant deme restituer ma caution, mais depuis lors, ilsrefusent de me rendre mon argent», ajouteMassène Diop qui dit s’être rendu hier à l’a-gence pour être éclairé. Seulement, il indiquequ’une fois sur place, il a été séquestre sur leslieux pendant plus d’une heure par la respons-able de l’agence, Mme Mame Diarra Diagne.«Avec des loubards, elle m’a empêché de quit-ter l’agence et m’a retenu contre mon gré pen-dant plus d’une heure. Il y a même un huissierqui était sur place et qui a assisté à la scène.Puis, ils ont appelé un policier et après unmoment de discussion, c’est ce dernier qui m’atransporté dans un véhicule bleu et m’a déposé,après qu’il a reconnu que c’était anormal qu’onme retienne contre mon gré», indique M. Diopqui affirme qu’il veut son argent et qu’il va porterplainte contre l’agence.

La réplique de… Joint au téléphone, Mme Mame Diarra Diagneaffirme qu’il n’y a jamais eu de séquestration. «Ilest venu avec l’insulte à la bouche et nous ainjurié comme il voulait. C’était d’ailleurs devantun agent assermenté car l’huissier qui s’occupede nos dossiers litigieux était présent. Il a seméun grand boucan et créé le désordre dans l’a-gence. Il n’a qu’à donner la preuve de ce qu’ilavance. Car s’il persiste, je vais porter contre luiet ce n’est pas une menace», rétorque MmeDiagne.

…L’agence ErraPuis, ce fut au tour du gestionnaire de l’agenceErra, Sinta Jandéty, de renchérir pour souligner: «effectivement, Massène Diop est venu medire qu’il libère la chambre parce qu’elle ne luiconvient plus, il y a de cela deux semainesseulement. Je lui ai alors dis que la procédurec’est qu’il notifie à l’agence un préavis de deuxmois. Mais il ne l’a jamais fait et à juste rendu laclé. Et là, il est venu demander la restitution deces 50 000 francs de caution en faisant un scan-dale. On a alors appelé la gendarmerie de laFoire parce qu’il dérangeait tout le monde. Ungendarme est venu et l’on a arrangé la situation,puis il est parti avec lui. C’est tout. Maintenant,puisqu’il persiste, on porte plainte». No com-ment !

PublicC’est là le nom d’un nouveau mensuel d’infor-mations générales qui vient d’être mis sur lemarché. Lancé par le Groupe Promo Consultingde Mbagnick Diop «Souche», ce journal encouleur, riche de plusieurs rubriques, est fort de12 pages. Public traite de l’actualité et de la viequotidienne des Sénégalais et à pour Directeurde publication Cheikh Mouhamadou Bâ. Le pre-mier numéro qui a été mis sur le marché, il y apeu, présente à sa Une l’immeuble que BallaGaye a offert à sa mère. Il y est aussi questiondes nouvelles tendances vestimentaires,notamment des tenues provocantes pour mieuxvendre. Et à côté d’un papier sur la fille deNjomboor et un autre sur les 24 heures passésavec Tata Vivi aux Usa, il y a un reportage sur lesmineurs qui envahissent les dancings, ainsiqu’un article sur la bataille de paternité autour dela danse Youzba.

Chef du Desk Politique : Barka Isma B åChef du Desk Soci�t� & Culture : Abdou Aziz SECKChef du Desk Faits divers : Abdoulaye DIEDHIOU

Chef du Desk Economie : Bachir FOFANAChef du Desk Sports : Mbaye Jacques DIOP

Impression : Roto Of7, SodidaDistribution : 7�ditions S.a.

POUR VOS CRITIQUES ET SUGGESTIONS,appelez le Médiateur de la Rédaction,

Ba�dy Sow au 77 535 02 08 - E-mail : [email protected]

LE POPULAIREest �dit� par 7�ditions S.a. au Capital de 30.000.000 F Cfa

Adresse : M�dina, Rue 9x6. T�l�phone : 33 823 00 49.Fax : 33 842 77 81. B. P. : 11357 - Dakar.

E.mail : [email protected] - Site web : www.popxibaar.com

COMITE EDITORIAL

Editeur : Pape Samba KANE Directeur de la Publication : Daouda DIARRA

R�dacteur en chef : Harouna DØMEConseiller : Mansour KANE

SERVICE COMMERCIAL :N¡1 Rue Mass Diokhan� x Peytavin

T�l et Fax : 33 842 30 89 (ou 77 653 10 16)E-mail : [email protected]

GROUPE COM7

DIRECTEUR G�N�RALMohamed NDAO

DIRECTEUR DE LÕINFORMATION, EDITEURPape Samba KANE

RempartTTTTEEEEUUUUSSSSSSSS

Désespérons de tout, sauf de notrejustice. Car elle constitue le dernierrempart auquel s’adosse notre démoc-ratie, malmenée régulièrement par lesombre despotisme de Njomboor.L’exercice est, il est vrai, des plus dif-ficiles et souvent, on le clame sanstrop y croire. Mais point d’alternativeet nous sommes obligés de faire avec.Les magistrats ne cessent de réclamerles moyens de leur indépendance,l’opinion le sait, mais comme c’estl’Exécutif qui dispense les sous et enmême temps tire les ficelles du min-

istère public, maître des poursuites, lejusticiable se retrouve vite entre lemarteau et l’enclume. En tout cas,avant la justice immanente duCréateur, seul Souverain, le peuple àqui est déléguée la souveraineté ici-bas dispose des moyens de se fairejustice. D’une manière démocratiqueet par les urnes. Ou d’une autre. Etc’est l’atmosphère au temple deThémis, hier, à l’occasion des procèsde Jean Lefebvre, qui inspire tout cela.Que justice soit donc faite.

Samba ALAAR

Page 3: POP 20110112

3Faits divers

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3340 - Mercredi 12 Janvier 20110

Escroquerie, abus de confiance et com-plicité portant sur la somme de 1 milliardde francs. Ce sont là les infractions viséesdans la plainte de Ibrahima Diop,Directeur général de la structure Tds, con-tre les notaires P. D, M. T et le fils de cedernier, B.T. Donnant suite à cette affaire,le procureur de la République a saisi lasection de recherches de la gendarmeriepour enquête. Entendu dans le cadre del'enquête ouverte, Ibrahima Diop a révéléque M. T, notaire de son état, est dans unpremier temps entré en contact avec luipar le biais de courtiers, pour lui signifierdétenir procuration d'une dame répondantau nom de R. A. S, établie en France, pro-priétaire d'un immeuble objet du titrefoncier N°10012/Dg, d'une superficie de24 827 m2, sis au Km 8, route deRufisque. Poursuivant, la victime qui futl'époux de Yacine Diouf, fille de l'ancienprésident Diouf, a affirmé que pour le con-vaincre d'acheter cet immeuble, M. T luiavait certifié que le terrain était libre detoutes charges et qu'il n'y avait aucunedifficulté, pour sa société Tds, de prendrepossession des lieux, dès conclusion dela vente.

Des notaires parmi les personnesincriminés dans cette affaire

Convaincu par la présentation faite parson vis-à-vis, par ailleurs agent assermen-té, Ibrahima Diop qui agissait au nom desa société Tds, a accepté le principe.C'est sur ces entrefaites qu'il a contractéauprès de sa banque, la Sgbs, un prêt

portant sur la somme de 1 milliard defrancs. Ledit prêt accordé, Ibrahima Diopa mobilisé la somme de 1,400 milliardfrancs, pour les frais d'acquisition duditimmeuble, finalement fixé à la somme de993 millions de francs. La vente a été ainsiconfirmée au notaire Me P. D, après quoi,l'acte de vente a été formalisé et paraphéentre M. T, en sa qualité de mandataire dela dame R. A. S et Ibrahima Diop, à lasomme de 600 millions de francs, verséeentre les mains du notaire Me P. D. Et 293millions sous forme de charges et 100 mil-lions remis directement à Me M. T et lereliquat de en espèces à son fils B. T.Cependant, à la suite de la signature del'acte de vente, Ibrahima Diop est aviséque l'immeuble qu'il venait d'acquérir n'é-tait en réalité pas à vendre. Motif, l'État duSénégal l’avait ciblé pour en faire unezone de recasement des populations duvillage de Hann, ceci, dans le cadre de larestructuration et de la régularisation fon-cière dudit village.

Il avait contracté un prêt de 1 milliard à la Sgbs pour

acquérir ledit immeublePour solution à cette impasse, IbrahimaDiop a pris langue avec le notaire TamaroSeydi qui a, par voie de courrier, demandéà son confrère Me P. D de ne pas se des-saisir de la somme de 600 millionsreprésentant le prix déclaré dans l'actequ'il a lui-même établi jusqu'à ce que la sit-uation soit clarifiée. Mais il s’est trouvéque Me P. D a versé les 600 millions à M.

T. Ainsi, a été organisée au bureau de cedernier une réunion à laquelle avaient prispart Me Tamaro Seydi, Me P. D etIbrahima Diop. Au sortir de cette réunion,M. T avait assuré à son monde qu'il n’yavait aucun problème de jouissance. Il s'é-tait aussi engagé à solutionner tout prob-lème de jouissance qui adviendrait.Seulement, malgré ces assurances fer-mes, Ibrahima Diop, patron de Tds, estresté sur sa faim. Les choses allant de

mal en pis, il a tenté vainement desdémarches en narrant sa situation auxministres des Finances et de l'Urbanisme,pour solutionner cette affaire ou, à défaut,se faire rembourser son argent. Les min-istres rencontrés lui ont confié «que cetimmeuble était exproprié pour cause d'u-tilité publique». Ne sachant plus à quelsaint se vouer, il a donc saisi la justice.Affaire à suivre.

ESCROQUERIE, ABUS DE CONFIANCE PORTANT SUR UN MILLIARD DE FRANCS

L'ex-beau-fils du Président Abdou Diouf achète un immeubleexproprié pour cause d'utilité publique

Abdoulaye DIÉDHIOU

Contracter un prêt d'un milliard de francs, pour les besoins de l'achat d'unimmeuble, sis à Hann et récolter des promesses non tenues. C'est lamésaventure vécue par Ibrahima Diop, ex-beau-fils du Président AbdouDiouf. Parmi les personnes incriminées dans ce coup foireux, desnotaires. La brigade de recherches de la gendarmerie a ouvert une enquê-te.

Du fond de sa cellule où il a été admisdepuis dimanche dernier, O. Ba environâgé de 30 ans, se mord certainementencore les doigts, à force de se culpabilis-er d'avoir ôté la vie à sa propre mère, parmégarde. L'incident qui a donné suite audrame s'est produit dimanche dernier, auxenvirons de 23 heures, dans l'enceinte deleur domicile familial, sis au quartier GourelSerigne à Matam. Explicitant ces circonstances, nos sourcesont révélé que ce jour, O. Ba, mécanicienauto de son état, de retour du travail, avaitété interpellé par sa mère, qui lui avaitdemandé de lui remettre la dépense quoti-dienne du lendemain. Sur Ce, O. Ba lui abrandi la somme de 1 000 F. Un montantjugé trop juste pour couvrir les besoins durepas qui serait servi à toute la famille, sonépouse y compris. C'est ainsi que O. Baest entré dans sa chambre pour se procur-er de quoi compléter cette dépense. Et c'est de là aussi que vont partir leschoses. N'ayant pas retrouvé l'argent qu'ilavait gardé dans sa chambre, il est ressor-ti furieux, se lamentant d’avoir fait l'objetd'un vol. Argumentant ses accusations, il asouligné que l'auteur de ce vol ne pouvaitnullement être sa mère et son épouse,avant d'incriminer explicitement sa soeur. Ils'en est suivi un échange de propos aigre-doux entre O. Ba et sa soeur A. Ba, avant

qu'ils n'en viennent aux mains. Alerté par labagarre entre ses deux enfants, leurmaman A. D., âgée de plus de 60 ans, estintervenue pour les séparer. À peine a-t-elle tenté de s'interposer qu'elle a reçu deviolents coups de poing administrés par O.Ba et qui étaient destinés à sa soeur. Lavieille dame, mise Ko, s'affale de tout sonlong à même le sol, inerte. Une posture quia intrigué les membres de la famille qui onttenté, dans le feu de l'action, de laréanimer en vain. C'est ainsi que la policeet les sapeurs-pompiers de la localité sontavisés. Sur place, les soldats du feu sesont empressés d'acheminer la victime auxurgences du district sanitaire de Matam.Trop tard, la vielle dame A. D. avait fini desuccomber des suites des violents coupde poing que lui avait malencontreusementasséné son fils O. Ba. Le corps de la vic-time a été acheminé à la morgue pourautopsie. Pendant ce temps, les hommesdu commissaire Ibrahima Diop qui avaientfini de constater les faits, ont procédé àl'arrestation de O. Ba qui puait l'alcool, aupoint qu'il ne semblait pas sur le coupmesurer la gravité de l'acte fatal qu'il venaitde signer. Conduit au poste de police, il anarré les faits tels que décrits ci-dessus. Ila ainsi été placé en garde-à-vue et devraitincessamment être déféré au parquet deMatam, au terme de sa détention légale,certainement pour le délit d'homicideinvolontaire.

DRAME AU QUARTIER GOUREL SERIGNE À MATAM

O. Ba tue par mégarde sa mère, au coursd'une bagarre avec sa soeur

A. DIÉDHIOU

La brigade mobile de sécurité et desurveillance de l'Université CheikhAnta Diop de Dakar (Ucad) a effec-tué avant-hier une importante sai-sie de drogue au sein même ducampus social. Le Directeur duCentre des œuvres universitaires(Coud), pour sa part, exige unassainissement des lieux.

Après l'arrestation des étudiants «Ibadous»pour vente de drogue, il y a de celaquelques mois, la brigade mobile de sécuritéet de surveillance de l'université esttombée, avant-hier nuit, sur des trafiquantsde chanvre indien. Et une valeur non encoreestimée de chanvre indien mis dans un saca été saisie par le rectorat. «Hier nuit (Ndlr:avant-hier), la brigade mobile de sécurité desurveillance est tombée sur des trafiquantsde drogue. Comme vous le voyez, ils étaienten scooter à l'intérieur du campus universi-taire et une importante prise de drogue a étéfaite, pour une valeur que je ne sauraisestimer parce que je ne suis pas un expert»,a renseigné Sitor Ndour, Directeur duCentre des œuvres universitaires (Coud)qui a fait face à la presse hier après sonentretien avec le nouveau recteur de l'Ucad. Une situation qui fait dire à M. Ndour que«l'université ne peut pas continuer à être unespace de non droit». Et pour cela, leDirecteur du Coud exige un assainissementet une sécurisation du campus universitaire.

«Il faut impérativement assainir si on ne veutpermettre à nos fils, les étudiants, d’étudierdans ces conditions et demain être lesresponsables de ce pays», dit-il.

Sitor Ndour veut-il remettre encoreen cause les franchises universi-

taires ?«Vous voyez que la drogue est devenueaujourd'hui une réalité, elle circule et sevend comme de petits pains au niveau ducampus. Donc, il faut que, en relation avecles autorités étatiques, l'on puisse menerdes opérations de sécurisation. Il fautnécessairement que de temps à autre lapolice nous aide à sécuriser l'espace univer-sitaire». Précisant que «les trafiquants ont fui et ontlaissé derrière eux leur scooter et le produitqu'ils venaient écouler», Sitor Ndour sou-tient que les conséquences ne sont pasestimables puisqu’il y a des comportementsanormaux notés au niveau de certains étudi-ants. «Je ne peux pas comprendre que desgroupes non organisés, des groupes d'étu-diants non élus, qui ne sont pas desdélégués puissent débarquer dans desrestaurants avec des bombes asphyxiantes,pulvériser le personnel, déverser le contenudes marmites et s'en aller impunément», a-t-il dit. Donc, «nécessairement, il fautassainir et heureusement je rencontre unevolonté du côté du nouveau recteur, unevolonté au niveau des différents commis-saires de Dakar pour aller dans le sens del'assainissement de l'université», martèle-il.

UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR

De chanvre indien saisi près du Rectorat

Marianne NDIAYE (Stagiaire) ZIGUINCHOR - Il était 11 heures, hier, aulycée El Hadj Omar Lamine Badji, sis auquartier Djibock, dans la périphérie deZiguinchor, lorsqu’un essaim d’abeilles estvenu y semer la panique, au moment où lescours se déroulaient le plus normalement dumonde dans les salles de classe. Les crisenvahirent alors l’établissement où c’était lesauve-qui-peut général tant du côté desélèves que des professeurs. Chacun cher-chant un endroit où se réfugier pour échap-per aux abeilles qui avaient envahi le lycée. C’est la débandade et l’abandon des bâti-ments abritant les classes renvoyait auxscènes surréalistes notées dans le mêmeétablissement, l’année dernière, avec desélèves sautant du premier étage pour sesauver et échapper ainsi aux abeilles quiavaient ne première fois pris d’assaut l’étab-lissement. Et même si on n’a pas assisté àun spectacle aussi dramatique, hier, forceest de constater que, pris de peur, tout lemonde, élèves comme professeurs et per-sonnel administratif, a pris ses jambes à soncou. Comme l’a confirmé Mamadou LamineBa, professeur d’anglais au Lycée Omar

Lamine Badji. «Oui je confirme qu’on a étédélogés par des abeilles. Tout le monde aquitté les classes de manière désolanteparce que ce n’est quand même pas la pre-mière fois. L’année dernière, la même choses’était produite et c’était plus graved’ailleurs. Heureusement, cette fois-ci, il n’ya pas eu de blessé comme cela avait été lecas l’année dernière», a avoué M. Ba.Face à cette situation, les professeurs dulycée Omar Lamine Badji de Ziguinchor lan-cent un appel aux autorités compétentespour déloger ces abeilles de leur lieu de tra-vail avant que l’irréparable ne se produise.Ils estiment que c’est un danger qu’il fautenrayer une fois pour toutes afin d’assurerleur sécurité et celui des pensionnaires del’établissement. «Nous demandons auxautorités compétentes de faire le néces-saire pour déloger ces abeilles d’ici. Parceque qui connaît les abeilles sait que ce n’estpas une mince affaire et que cela peut facile-ment tuer. L’école abrite plus de 1000élèves. Je pense donc c’est que c’est undanger qu’il faut enrayer tout de suite. Carmalheureusement, nous cohabitons avecces abeilles-là», a confié M. Ba.

Idrissa benjamin SANE (Correspondant)

LYCÉE EL HADJ OMAR LAMINE BADJI DE ZIGUINCHOR

Des abeilles délogent élèves et personnel

Page 4: POP 20110112

4Economie

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3340 - Mercredi 12 Janvier 2011

Appelé à la barre du Tribunal correctionnel, hier,le procès des «Chantiers de Thiès » quiimplique Bara Tall de Jean Lefebvre et MbayeSamb, Seyni Seck et Marwan Zakhem, a étérenvoyé au 18 mars 2011. Il s’agit en effet d’unsecond renvoi décidé par le juge en accordavec les deux parties à cause de la constitutionde nouveaux avocats, mais également pourpermettre aux avocats de l’Etat de prendre con-naissance du rapport de l’Inspection générale

d’Etat (Ige) et celui des experts commis pourévaluer les travaux effectués à Thiès. Il fautcependant souligner que lors du premier renvoi,le 2 novembre dernier, ces deux rapports ne fai-saient pas partie des pièces versées audossier. «C’est d’accord parties que nous avons accep-té le renvoi de l’affaire», a expliqué MeOusmane Sèye, à la fin de l’audience. Maispour Me Ciré Clédor Ly, un des conseils de

Bara Tall, «le renvoi est dicté pour une bonneadministration de la justice. Il s’agit d’un procèsqui ne pourrait pas se tenir en une seulejournée, ni en deux jours». Me Ly fait référenceà la vingtaine d’avocats constitués et à latrentaine de témoins cités. Il ajoute que «cer-tains avocats n’étaient pas aussi prêts que lesavocats de l’Etat». Pour lui, «il faudrait plusieursjours pour vider cette affaire. Et il fallait un jourélastique qui commencerait un vendredi pourque le procès qui commence puisse être tenusans discontinuité. Donc, on disposerait dusamedi, du dimanche et peut être même detoute une semaine parce qu’il faut la manifesta-tion de la vérité». Mais l’autre motif de renvoi a trait à la citation àcomparaître des ministres en fonctions (voir parailleurs). En effet, la défense a cité les ministres

d’Etat Abdoulaye Diop et Madické Niang.Seulement, il faut signaler qu’il faut une autori-sation spéciale du président de la Républiquepour que ces ministres soient à la barre.D’ailleurs, à ce sujet, Idrissa Seck, l’ancienPremier ministre présent hier au tribunal, l’a«vivement souhaité» parce qu’il estime que«c'est absolument indispensable à la manifesta-tion de la vérité». Et d’ajouter : «Moi-même j’aiété Premier ministre et je suis là. Pourquoi euxqui sont des ministres ne sont pas là ?» Pour rappel, dans l’affaire dit des «Chantiers deThiès », l’Etat du Sénégal poursuit Bara Tall,Marwan Zakhem, Massamba Sall Samb et ElHadj Seyni Seck des chefs d’inculpation de«détournement de deniers publics» et «escro-querie sur la base de surfacturation» portant surun montant de 14 milliards de francs Cfa.

AFFAIRE DES CHANTIERS DE THIES

Bara Tall repasse le 18 mars pour le grand déballage

Par Bachir FOFANA - Birane LO Awa DABO (Stagiaire) & Cheikh DIALLO (photos)

Le procès des «Chantiers de Thiès» qui implique Bara Tall et d’autresentrepreneurs a été renvoyé au 18 mars 2011 à la demande des deux par-ties. Déjà, la bataille s’annonce épique, au vu des témoins cités. Mais,pour Idrissa Seck, ancien Premier ministre, il n’est pas question que luise présente et que les ministres en fonction ne le fassent pas. Toujoursest-il que le patron de Jls s’est dit très satisfait de la grande mobilisationde ses partisans. Quant à la vente à la criée de l’immeuble abritant lesiège de son entreprise, l’échéance a été repoussée au 8 février prochain.

Monsieur Fulgence Diame Thione Faye et famille à Ndiaganiao, Monsieur Pierre Fayeet Famillle à Dakar, Madame Nina Penda Faye et famille à Dakar, Les familles Faye,Diouf, Ngom, Gning et Diop, ont la profonde douleur de vous faire part du décès deleur fils, frere, pere, oncle et cousin

Monsieur Ngor Gérard FAYEDécès survenu le jeudi 06 janvier à Dakar.La messe du 8ème jour sera dite en la chapellle St jean de Dieu de GuédiawayeQue la terre de Ndiaganiao lui soit légère Amen.

AVIS DE DECES

Le tribunal départemental de Dakar arefusé du monde, hier, lors du procèsde Bara Tall. Politiciens, membres dela société civile, syndicalistes, poly-techniciens, journalistes, leadersd'opinion, toutes les couches de lasociété s'étaient mobilisées pour sou-tenir le Président directeur général deJean Lefebvre Sénégal (Jls).

Le patron de Jean Lefebvre Sénégal (Jls), BaraTall, représente beaucoup dans ce pays. Et cequi s'est passé hier au tribunal de Dakar l'adémontré. Du fait de son procès dans le cadredu dossier des chantiers de Thiès, le palais dejustice de Dakar s’est en effet avéré trop petitpour contenir l’immense foule qui s’est mobil-isée pour sa cause. A peine les portes ont-ellesété ouvertes que le tribunal a été submergé degens de couches sociales diverses, venant departout, pour ne pas rater son procès.Hommes politiques, membres de la sociétécivile, syndicalistes, journalistes, polytechni-ciens, leaders d'opinion, bref toutes les couch-es de la société s'étaient massivement mobil-isées aux côtés des employés et membres defamilles de Jls.

La sécurité renforcée au tribunalTôt le matin, les cars rapides, bus NdiagaNdiaye et autres taxis et voitures personnellesavaient déjà occupé le parking en face du tribu-nal départemental de Dakar. Des éléments duGroupement mobile d'intervention (Gmi) engrand nombre étaient aussi visibles pour assur-er la sécurité tout autour du palais de justice.Les forces de l'ordre éprouvaient d’ailleursd’énormes problèmes à réguler la circulation àcause du grand nombre de véhicules sur leslieux. Une situation qui créait même desembouteillages aux abords du tribunal. Unetrès forte mobilisation qui ne se voit pas tous

les jours au temple de Thémis qui attirait mêmel'attention de curieux passants qui ne man-quaient pas de se poser des questions sur cequi se passait sur les lieux. Avant le procès, la devanture et le hall du tribu-nal étaient déjà pleins de monde et les gen-darmes en charge de la sécurité à l’intérieur dutribunal éprouvaient du mal à canaliser tout cemonde, en dépit du renforcement du dispositif.Une foule qui a aussi fait les frais des prob-lèmes d'organisation au niveau du tribunal. Eneffet, après s'être fait indiquer la salle 1 commedevant abriter l’audience, les premiers venusqui s'étaient tranquillement installés se sontvus dire que c'est dans la salle 3 que le procèsallait se tenir. Et c'était la course devant la portede cette salle pour faire la queue. Un rang quigrossissait au fur et à mesure que les minutespassaient. Un des agents chargés de préparerles salles, vint vers 9 heures dire à tout ce beaumonde que c'est bien à la salle 1 que va se tenirle procès. Ce qui provoqua une nouvelle

course dans les couloirs du tribunal pour avoirune place. Chacun pensant que c'était la bonnesalle puisqu'elle était ouverte et les gens com-mençaient à s'installer. Et en quelques secon-des, toutes les places étaient prises. Un publicdans lequel on retrouvait un parterre de per-sonnalités, tels Moustapha Niasse, CheikhTidiane Gadio, Ousmane Tanor Dieng,Maguette Thiam, El Hadji Malick Diop, El HadjiMalick Gackou, Bassirou Sarr de Aj, SidyLamine Niasse, Abdou Latif Coulibaly, etc.

Le public ballotté d’une salle à l’autreMais à peine ce public avait-t-il fini de s’installerqu'on vint de nouveau lui faire savoir que leprocès se tiendrait finalement à la salle 7, laplus spacieuse du palais de justice de Lat-Dior.Nouvelle course, tout le monde se précipitepour cette salle. Mais, une fois sur place, seule

une partie de cette grosse foule eut la chancede trouver une place assise ou debout.Toujours est-il que quelques instants avant queles juges ne s'installent, Idrissa Seck fit sonentrée, encadré par un groupe de garde decorps, dont des femmes. Une entrée qui a sur-pris plus d'un puisque, avec l'arrivée de PapeDiouf un peu plus tôt dans la matinée, beau-coup avaient pensé qu'il ne serait question quel’ancien Premier ministre soit au rendez-vous,lui qui est cité comme témoin dans cetteaffaire. Du côté du public, certains sont venus mêmedes régions, à l’image de Mme Gaye qui a quit-té Thiès avec une délégation de trois carsNdiaga Ndiaye pour venir soutenir son frère,dit-elle : «Bara est notre frère et nous sommesvenus pour lui signifier notre soutien. Noussommes déterminés à l'accompagner jusqu'aubout. Il est très généreux envers nous et nousdevons lui en être reconnaissants». MbassGaye est aussi de la même délégation et à sonavis, le Pdg de Jean Lefebvre est innocent :«Bara Tall ne fait qu'aider les Sénégalais, c'estun frère pour moi. Nous serons derrière luijusqu'au bout». On pouvait aussi noter dans la foule laprésence de griots qui profitaient de l'occasionpour faire l'éloge de certaines autorités etresponsables politiques. «Bara est un hommede vertu, c'est pourquoi nous sommes là»,confie un parmi eux. Au sortir du procès, cha-cun faisait des commentaires. Des applaud-issements ont accompagné Bara Tall jusquedevant son véhicule où il a parlé à la presseégalement venue très nombreuse pour couvrircet événement qui restera dans les annales, enraison notamment du monde fou qu’il a drainéau tribunal de Dakar.

PROCES DE JLS DANS LE DOSSIER DES CHANTIERS DE THIES

Le tribunal trop petit pour contenir l’immense foule qui s’est mobilisée pour Bara Tall

SOUVENIREl Hadji Ousmane Mandiaye BÈYE,

Ancien Fonctionnaire des chemins de fer à Thiès (12 janvier 1988 - 12 janvier 2011)

& son Epouse

Adja Marietou

El Hadji Malick Bèye, El Hadji Ibrahima Bèye,ses fréres et soeurs, du Sénégal et du Mali,

neveux, parents, amis et fils vous prient d’avoirune pensée pieuse de leur âme

Fatiha + 11 Likhlass

TAMAKA TECHNOLOGIEVente de matériels informatiques - Prestations de services

MATÉRIEL SOUS GARANTIE CONSTRUCTEUR - ORIGINE C.E.ERue 16 x 16 - Bld Gueule Tapée

après hôpital Abass Ndao, en face le Poste finance Soumbédioune

Tél : 33 823 89 65 / 77 513 62 90 E-mail : [email protected]

ORDINATEURS PC NEUFS – Windows 7

* HP PAVILLON : 2.7Ghz/4Go/640 Go + Ecran 23’’* HP PAVILLON all in one : 1.6/4Go/500 Go Core duo

* ACER : 2.7/3Ghz/640 Go + Ecran 19’

ORDINATEURS PORTABLES OCCASION DELL PRECISION M70

Wifi - Bluetooth - Graveur combo

* 2.0 / 1024 / 60-80 à 170 000 F* 2.0 / 2Go / 60-80 à 190.000 F

* 2.13 / 2Go / 80-100 à 210.000 F* 2.26 / 2Go / 100 à 225.000 F

ORDINATEURS PORTABLES NEUFS : WINDOWS 7

HP 625 Core Duo, Ecran 15.6ÕÕ, 2.10Ghz/20Go/250Go

à 350 000 F

ORDINATEURS PC OCCASSION* Dell GX 280 SFF 2.8 / 512 / 80 + �cran Dell 17ÕÕ

à 140 000 F (clavirs & souris Dell)

IMPRIMANTES multifonction HP

* HP 2050 (3 en 1) à 50 000 F* HP 4500 (4 en 1) à 70 000 F

Accessoires : Antivirus - Modem RouteursDisques dur externe, C l � u s b É É e t c.

* Ordinateur portable de Marque HPmodel NX9010 : 200 0002.8Giga Hertz de processeur

Mémoire 512Mo et 1Go pour certains40 Giga octets de disque dur

* Ordinateur portable Dell D600 : 180 000Processeur 1.6Giga Hertz

Disque dur 40Go ; Mémoire 512Mo

* 1 pc portable Compaq : 190 0003Giga Hertz de processeur

80 Go de disque dur ; 512 Mo de mémoire

* Pc portable HP Compaq : 180 0002.6Giga Hertz de processeur

40Giga octet de disque dur ; 512Mo de mémoire

SAHEL TICContact : 77 632 69 46/ 77 795 39 11

Clé wifi : 20 000FrsDisque dur externe Toshiba 250GO : 60 000Frs

Page 5: POP 20110112

5Economie

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3340 - Mercredi 12 Janvier 2011

Bara Tall était hier au Tribunal pour d’une partson procès sur les chantiers de Thiès, etd’autre part la vente à la criée de l’immeubleabritant le siège de son entreprise JeanLefebvre. Une situation qu’il a qualifiée dejour de liquidation, aussi bien de sa personneque de son entreprise. «Aujourd'hui, c'est undouble jour. Aujourd'hui, c'est d'abord un jourpour liquider l'entreprise, et peut être aussi àcôté, dans une salle voisine, liquider l'entre-

preneur», dit M. Tall qui ajoute : «Aussi bienl'une et l'autre procédures ont été renvoyées.On verra maintenant ce qu'il en est. La ventede l'immeuble, je crois, a été renvoyée au 8février, et le procès au 18 mars». Donnantson impression sur les renvois de ces deuxaffaires, le Pdg de Talix Group dira : «C’estqu'un jour viendra où tout cela sera résolu.J’espère que la mobilisation ne faiblira pas.Pas une mobilisation pour faire un meeting

politique, mais pour qu'il y ait un maximumd'oreilles pour entendre ce qui se dira endirect afin de pouvoir répercuter ce qui se diradans cette salle. Parce qu'il y a des chosesqui se diront dans cette salle que je ne diraijamais dans la rue». S’agissant de la mobilisation dont nombre deses travailleurs aujourd’hui au chômage ontfait montre, Bara Tall l’a appréciée positive-ment. Il a ajouté à l’endroit de ses travailleurs: «Mon rôle, c'est de les réconforter et leurdire qu'au bout de tout cela, il y aura la vérité,et il n'y a rien de plus beau que la vérité». Cequi lui a fait ajouter : «Ces travailleurs, ilsauraient pu, quand ils me voient, crier auvoleur parce que je leur dois de l’argent.Mais, s’ils sont là, cela me va droit au cœur».

«Li kumu doyul, dara dula doy»S'estimant «content» des deux renvois con-nus par les affaires de vente du siège de Jls

et des chantiers de Thiès, Bara Tall espèreque «d'ici là, des solutions seront trouvées»au niveau de son staff «pour pouvoir conserv-er pas tant ce bâtiment, mais conserver celieu de travail qui fait vivre des centaines,sinon des milliers de pères de famille. Je m'enréjouis». Il faut rappeler qu'il y a quelques jours, lesbanques en relation d'affaire avec l'entrepriseJls, ont décidé de procéder à la saisie et à lavente de l'immeuble abritant au Point E, àDakar, le siège de la société de Bara Tall pourune créance d'environ 900 millions de francsCfa.Gardant sa sérénité quant à l'issue de cesaffaires, l’entrepreneur se félicite de la fortemobilisation de ses sympathisants en ces ter-mes : «Li kumu doyul dara dula doy (on nepeut espérer plus que ça)». Une façon pourlui de manifester sa satisfaction.

BARA TALL SUR SES DEUX PROCÈS HIER

«C’est pour liquider l'entreprise, et dans unesalle voisine, liquider l'entrepreneur»

Présent hier en qualité de témoin cité par ladéfense, l’ancien Premier ministre Idrissa Seckespère que la lumière sera faite sur l’affaire des«Chantiers de Thiès». «J'espère que la lumièresera faite, nous le devons aux Sénégalais, nousle devons au reste du monde, nous le devonsau fonctionnement optimal de notre démocra-tie, nous le devons au bon fonctionnement denotre justice et nous le devons aux pères defamille qui sont incriminés dans cette affaire», adéclaré M. Seck au sortir du tribunal. Et d’a-jouter : «Ce procès est une bonne chose,dans la mesure où il permettra de déterminerde quel bord se trouve la vérité. Car pour qu'unpays avance, il faut que sa justice avanceaussi». Interpellé sur le rôle qu’il a joué dans le déroule-ment des travaux entrepris dans sa ville, dansle cadre de la fête d’indépendance de 2004,Idrissa Seck a tenu à dire que «le maire deThiès n'a aucun rôle dans les chantiers deThiès. C'est le Premier ministre que j'étais quien a. Et ce Premier ministre, son rôle a consistéà mobiliser l'ensemble du gouvernement, lesministres et leurs administrations pour la miseen œuvre d'une décision du président de laRépublique d'organiser cette édition de notrefête de l'indépendance à Thiès en 2004». Il aaussi souligné que «sur les chantiers de Thiès,le maire de Thiès ne les dirigeait pas. C'est lePremier ministre qui avait les commandes. Etmême lui, son rôle était de mobiliser les min-

istres et l'administration comme le ministre desFinances qui mobilise des fonds, pour leursdonner les instructions nécessaires afin que lafête puisse se tenir à Thiès».Quant à la comparution des ministres en fonc-tion qui doit se faire avec l’aval du président dela République, le maire de Thiès «le souhaitevivement, c'est absolument indispensable à lamanifestation de la vérité». D’ailleurs, ajoute-t-il, «c'est ce qui explique ma présence ici.Puisque moi, mon procès a été déjà conclu parun non-lieu total et définitif de la Haute Cour dejustice et je suis ici pour que la vérité se mani-feste, et pour que notre système judiciairefonctionne dans d'excellentes conditions, cequi est absolument essentiel au bon fonction-nement de notre démocratie».Par ailleurs, Idrissa Seck a déclaré qu’il ne saitpas ce qui est reproché à Bara Tall dans ledétail. «Je n'en sais strictement rien», dit-il,avant d’ajouter : «Mais, ce qui m'étaitreproché a fait l'objet d'un examen approfondidepuis des années avec toutes les instructionspossibles et il a été conclu que strictement riende ce qui m'était reproché n'était vrai, n'étaitfondé. C'est cela qui a justifié le non-lieu total etdéfinitif me concernant». Ce qui lui fait dire :«Maintenant, au plan politique, il est évidentque toute cette histoire des chantiers de Thièsavait un but fondamental, qui était de détruireun fils d'emprunt au profit d'un fils biologique».

IDRISSA SECK, ANCIEN PREMIER MINISTRE

«J'espère que la lumière sera faite, nousle devons aux Sénégalais»

MOUSTAPHA NIASSE, LEADER DE L’AFP«Un dirigeant ne doit pas être un

homme de ‘fitna’, un dirigeant doitéviter de persécuter son peuple»

Beaucoup de femmes étaient là, beaucoupde jeunes étaient là, les Sénégalais sontvenus, attirés par l'intérêt patriotique, lancerun avertissement à tous ceux qui veulentparce qu'ils détiennent une partie du pouvoirexécutif, alors que le pouvoir n'appartientqu'à Dieu, déstabiliser le moral desSénégalais, par des gesticulations. Je neparle pas de la justice sénégalaise, j'ai durespect parce que c'est la justice de monpays, je parle des décideurs politiques à quije veux lancer un appel. Il n'y a que le pouvoirde Dieu qui ne finit pas. Le pouvoir qui estprésentement exercé à la tête de ce pays parM. Abdoulaye Wade va prendre fin. Il prendrafin ce pouvoir-là. Il faut que celui qui l'exerceet ceux qui l'entourent sachent que s'ils ontété mis à la tête de l'Etat, c'est par la volontéde Dieu et par le suffrage des Sénégalais.C'était pour protéger les Sénégalais, lesaider à évoluer vers les progrès, le bien-être,la sécurité et qu'un dirigeant ne doit pas êtreun homme de ‘fitna’, un dirigeant doit éviterde persécuter son peuple. Un dirigeant dignede ce nom doit assumer, dans son comporte-ment de tous les jours, le présent et l'avenirde ses compatriotes en puisant la force dansle souvenir du passé et dans les faits degloire que les générations passées ont lais-sés comme héritage. Quand on écoute l'énoncé de la liste destémoins, ceci annonce simplement que si ceprocès se tenait un jour, il serait un grandprocès. Et que certainement au-delà du oudes prévenus, il y en a certainement d'autressur d'autres affaires. La justice, par essence,elle se dit à partir de la loi et du droit au nomde la société, c'est ce qu'on appelle la nation.J'espère que ce procès aura lieu et que lalumière sera complètement faite sur tout cequi est dit et tout ce qui ne se dit pas. En toutcas, tous les témoins étaient dans leurmajorité présents dans la salle, sauf peut êtreles membres du gouvernement qui sont citéscomme témoins. Parce que la procédure,c'est qu’il faut un décret du chef de l'Etatautorisant un membre du gouvernement enactivité à se présenter à un procès. Il y a uneprocédure qu'il faut respecter. C'est sansdoute ce qui n'a pas eu lieu, qui fait que lesministres n'ont pas pu venir. Les décrets lesautorisant à répondre à une convocation,peut être que ces décrets n'ont pas étésignés. Pourquoi ? On se pose la question.

DOCTEUR MAME MAIRE FAYE«Ils n'ont pas d'arguments»

Ils ont renvoyé le procès parce qu'ils n'ontpas d'arguments. Ce qui est important, c'est

la mobilisation, nous sommes tous derrièreBara Tall. Personnellement, il est comme unfrère pour moi. Je suis avec lui, quoi qu'ilpuisse m'en coûter.

YOUSSOU TOURÉ«Bara Tall n'a pas sa place

au tribunal»Il y a dans ce pays un terrorisme d'Etat qui nedit pas son nom. Parce que nous ne pouvonspas comprendre que Bara Tall qui emploieplus de 3000 travailleurs qu’aujourd'hui l'Etatlui doit des milliards avec lesquels il devraitpayer ses employés et qu'on parle desdettes qu'il doit à l'Etat. L'Etat a une positionà la limite criminelle. On veut tuer un hommeet des enfants. Bara Tall n'a pas sa place autribunal, ceux qui y ont leur place sont ceuxqui ont acheté des cuillères à 40 000 francs,ceux qui ont pillé la Lonase et d'autres struc-tures de ce pays. Dans ce pays, nousn'avons pas d'opposition, les syndicats n'ex-istent plus et c'est la raison pour laquelle lepouvoir croit aujourd'hui qu'il peut disposercomme il l'entend de la vie et de l'avenir desSénégalais. Mais cela ne se passera pas,vous avez vu la forte mobilisation. Ceux quisont là ne sont pas là pour des raisons poli-tiques. Ils sont là pour prendre en charge lespréoccupations des Sénégalais et des tra-vailleurs de Jean Lefebvre. Cette situationest plus qu'un acharnement. Je n'ai aucunrapport avec Bara Tall. Quand on était auPalais, sur les 19 centrales, nous étions lesseuls à oser parler de Bara Tall. Et c'est cejour-là que le président de la République aclarifié sa position. Aujourd'hui, les syndicatsont failli à leur mission première qui est dedéfendre les travailleurs. Ils n'ont rien faitdepuis plus de cinq ans. Nous lançons unappel à toutes les centrales syndicales pourprendre en charge les travailleurs de JeanLefebvre.

OMAR FAYE, LEERAL ASKAN WI«Que le procès ait lieu en 2011 ou en 2014, nous

serons toujours là» Cette forte mobilisation de populationsatteste que Bara Tall est un homme légitimequi fait la fierté des Sénégalais. C'est unebonne chose de voir Idrissa Seck au tribunal,il reste maintenant Macky Sall. Et ce qu'il fautpréciser, c'est que tous les politiciens quisont venus l'ont fait en tant que citoyens pourassister un digne fils du pays. Aucunerécupération politique n'est possible. Que leprocès ait lieu en 2011 ou en 2014, nousserons toujours là pour Bara Tall. Parce qu'ilest innocent. Il a été victime d'une duremanipulation. C'est pourquoi nous exhortonsMe Wade à se ressaisir. Il n'a pas intérêt àfaire disparaître 3000 emplois dans ceSénégal sans travail.

RRééaaccttiioonnss…… RRééaaccttiioonnss…… RRééaaccttiioonnss……

Par Bachir FOFANA - Birane LO - Abdoulaye DIEDHIOUAwa DABO (Stagiaire) & Cheikh DIALLO (photos)

La vente à la criée du siège de JeanLefebvre Sénégal saisi par la Cbao pourune créance de 900 millions de francs deCfa, se déroulant concomitamment auprocès sur les «Chantiers de Thiès» quimet aux prises l’Etat du Sénégal et Bara Tallet trois autres prévenus, n’a pas eu lieuhier. Comme l’autre affaire, elle a été ren-voyée au 8 février prochain à la demandedes avocats de Bara Tall et en accord avecles conseils de la Cbao. Jean Lefebvre Sénégal était représentée àcette audience par son avocat Me Aly Fall

qui avait en face le cabinet Kongo et Koïtacommis par la Cbao. La «confrontation» àla barre entre ces deux avocats, qui avaitpour objet la vente programmée du siègede l'entreprise Jls, sis au Point E, suite à larequête de la Cbao, qui comptait ainsirecouvrer sa créance de 900 millions duepar Bara Tall, n'a pas eu lieu. Et pour cause,les parties ont convenu d'un communaccord le renvoi de cette vente. Un principesuivi par le juge qui a prononcé le renvoi del'affaire à la date du 8 février prochain.

VENTE PROGRAMMÉE DU SIÈGE DE JLS À L'AUDIENCE DES CRIÉES

Le juge diffère l'échéance au 8 février prochain

Page 6: POP 20110112

6Economie

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3340 - Mercredi 12 Janvier 2011

La voie qu'avait empruntée l'Etat dans sadétermination à rayer Jean LefebvreSénégal (Jls) de la carte des entreprisessénégalaises du secteur des Btp, enrecourant à une expertise judiciaire pourobtenir la réparation de la route Fatick-Kaolack, a débouché non sur une amplifica-tion des difficultés de Bara Tall, mais, contretoute attente, sur un cadeau inattendu pourl'entrepreneur. En effet, dans les conclu-sions qu'il vient de déposer au tribunal, l'ex-pert que le juge avait désigné sur demandede l'Etat pour se pencher sur cette questionindique que la reprise des travaux sur cetronçon va coûter quatre fois plus cher que

ce qui devait être payé à Bara Tall. Du painbéni sur lequel le patron de Jean LefebvreSénégal (Jls) n'entend nullement cracher. «Il s'est passé aussi autre chose, hier. Uneprocédure, parce qu'il y en a à la pelle quis'enchaînent, elle concernait cette fameuseroute Fatick-Kaolack. Il fut un temps où nousavions été condamnés, tant que nous nereferions pas cette route, à payer 20 millionsde francs par jour de retard. Nous avionsrefusé, non pour ne pas refaire cette route,mais nous avions refusé de faire cette routede la façon dont on nous avait demandé dele faire et qui, comme on l'avait dit, dans lesconditions d'exploitation qu'on voulait lui

imposer, n'allait pas tenir», explique BaraTall.

«Je suis prêt à refaire cette route,selon les conditions de leur

propre expert»«On nous a obligés à faire le contrat quenous avions signé, on nous a imposé desconditions d'exploitation qui n'étaient pas lesbonnes. Et il en est advenu ce qu’il estadvenu. J'avais la possibilité de refuser dansun premier temps et d'être radié pour refusd'exécution d'un contrat. Je ne l'ai pas fait.J'ai exécuté ce contrat et il en est advenu cequ'il est advenu. On a été condamné et j'airefusé de refaire cette route par mon entre-prise dans les conditions qui étaient les con-

ditions contractuelles en vigueur», poursuit-il.Mais, révèle Bara Tall, «depuis lors, l'Etat duSénégal a commis un expert, cet expert estvenu dire au tribunal que pour construirecette route, il faut 4 fois plus que ce qu'onnous a payé. Donc aujourd'hui, la chose estdite. Je n'ai jamais autant accepté une con-damnation que celle-là». Une tournurealléchante dessinée par l'expert dans sesconclusions qui ne surprend pas Bara Tall.«Je suis prêt à être condamné à refaire cetteroute, mais selon les conditions de leur pro-pre expert. Et selon les conditions que leurpropre expert a dites, c’est quatre fois plusque le prix qu'il m'avait payé pour faire la pre-mière route».

COUP DE THÉÂTRE DANS L'AFFAIRE DE LA ROUTE FATICK-KAOLACK

L'expertise judiciaire démontre que la reprise de la routecoûtera 4 fois plus que ce qui devait être payé à JlsLes résultats de l'expertise judiciaire que l'Etat avait demandée pour obte-nir la réparation de la route Fatick-Kaolack par l’entreprise Jean LefebvreSénégal (Jls) ont été déposés au tribunal avant-hier. Les conclusions del'expert vont surprendre plus d'un du côté des pourfendeurs de Bara Tall.Car elles soulignent que la reprise de ce tronçon chaotique coûteraquatre fois plus que ce que Bara Tall doit percevoir pour avoir fait les tra-vaux initiaux.

Birane LO

Antivirus kaspersky/Norton/avira à partir de 13000Carte TV/FM externe 20000Carte TV/FM interne 13000Carte mère 28000Clé USB 1G/2G/4G/16G à partir de 5000Cartouche HP laser 15A/12A/13A/49A à partir de 20000Cartouche d'encre HP jet d'encre à partir de 10500Cable UTP catégorie 6 100/mDisque Dur interne 40/80/120/160/200/250/500G à partir de 25000Disque Dur externe /160G/250G/320G/500G à partir de 45000Ecran plat DELL/HP/ACER 105000Graveur DVD 20000Imprimante laser couleur à partir de 150000Imprimante multifonction à partir de 40000Imprimante laser noir et blanc à partir de 90000Modem routeur wifi à partir de 37500 Modem routeur ADSL Dlink à partir de 30000Onduleur 600/800/1000VA à partir de 21000Photocopieuse PM/GM à partir de 200000Switch 5/8/16/24 ports à partir de 7000Webcam à partir de 7000

BBAAYYEE OOFFFFIICCEEVente matérielle et consommable d'ordinateurs

Fournitures Bureautiques

Avenue Blaise Diagne * 29 coté Maison de la CultureDouta Seck en face Pharmacie Médina

Tel : 33821 94 44 – port : 77511 66 78 – 76 882 36 75

SPECIALE PROMOOrdinateur portable 2ème main

HP/DELL/TOSHIBA à 190000Processeur 1,8Ghz/Ram 512/Disque Dur 40G/wifi

Ordinateur PC P4 DELL à 135000Processeur 2,4/Ram512/Disque Dur 40G /écran plat 17''

La journée du mardi 11 janvier 2011 estdoublement chargée pour l’entreprise JeanLefebvre Sénégal (Jls). En effet, leDirecteur général de Jls, Bara Tall, passaiten jugement au Tribunal correctionnel deDakar, alors que du côté du Tribunal descriées, une autre procédure se déroulaitautour de la saisie-vente de l’immeuble abri-tant le siège de l’entreprise, au Point E. Unsiège où régnait une grande sérénité, aumoment où s’ouvraient ces procès qui ontfinalement été renvoyés, respectivement au18 mars et 8 février. Le personnel trouvé surplace affichait la confiance. «Parce que cer-tain que, quelque soit la rudesse del’épreuve, Jls restera débout et Bara Tall,aura raison sur ses contempteurs», dira unesecrétaire trouvée dans un bureau. Une confiance qui en dit long sur la sérénitéqui habite les employés de Jls, bien que leurnombre soit passé depuis 2006 de 3000 àseulement 15 agents pour le personneladministratif et 90 personnes pour l'en-cadrement technique. Et à en croireMapathé Touré, conseiller juridique etexpert fiscal de l'entreprise, cette situationn'a en rien dérangé les convictions des unset des autres. «Car nous sommes engagésderrière notre Pdg et sommes prêts àmourir avec lui, si telle est la volonté du filsde son père qui a tenté de nous endormir enun moment donné pour mieux nous avoir». Selon les employés de Jls, si l'entreprise atenu debout et que personne n'a occupé larue depuis lors, c'est parce que l'esprit defamille a prévalu, dans un contexte où les

gens sont prompts à protester à travers lesmédias. Cela, malgré qu’ils sont restés 9mois sans salaire. «Grâce au plan social misen place, tout s'est bien passé jusqu’ici»,souligne Mapathé Touré selon qui «aucunemployé ne voulait partir ou chercher du tra-vail ailleurs. Tout le monde est resté fidèle àJls jusqu'au bout. Et cela va continuerainsi». Cette sérénité à toute épreuve qui règnedans les couloirs du siège de Jls n’a decommun que le calme plat dans lequelbaigne le lieux. Certains bureaux sont fer-més et les couloirs presque vides en cettematinée du 11 janvier 2011, crucial pourl’avenir de cette entreprise qui a été leleader dans son domaine au Sénégal, avantd’être victime d’une opération de liquidationorchestrée depuis les hautes sphères del’Etat par des gens tapis au cœur du régimelibéral. «L'avenir de l'entreprise est entre les mainsde ceux qui nous ont soutenus dénonçantainsi les maux qui gangrènent notre sociétéà savoir l'injustice et l'arbitraire», lâche M.Touré pour qui la mobilisation et les soutiensdont Bara Tall a bénéficié au moment de serendre au tribunal attestent de «l'attache-ment des Sénégalais aux valeurs. Devantcette mort programmée de l'entreprise et deson président, le personnel est déterminéeà mourir avec son président et à allerjusqu'au bout sans défaillir. Car, à ce jour,personne n'a jamais réclamé quoi que cesoit. Et quelle qu'en soient les con-séquences, nous serons tous là à nous bat-tre».

À l’heure des procès, le personnel affichaitune sérénité déconcertante au siège de Jls

Baïdy SOW

RENSEIGNEMENT NOUS CONTACTERAUX HEURES DE BUREAU

Pikine Icotaf, Villa N° 5221 Tél : 76 511 42 4777 908 41 15 - Bur. 33 853 20 26

[email protected] - [email protected]

Toute transaction immobilièreLocation-Achat-Vente-Gerance

VOTRE CABINET IMMOBILIER DE PROXIMITE

TERRAINS À VENDRE (pr ix hors frais)

3 Ouest Foire : 200m2 à 30 000 000frs CFA3 Ouest Foire : 150m2 à 25 000 000frs CFA

3 Nord Foire : 150m2 avec fondation

à 30 000 000frs CFA3 Cité Djily Mbaye : 200m2

à 30 000 000frs CFA3 Almadies à 175 000frs CFA/m2

RENSEIGNEMENT NOUS CONTACTER AUX HEURES DE BUREAU

Pikine Icotaf, Villa N° 5221 Tél : 76 511 42 4777 662 75 08 - Bur. 33 853 20 26

[email protected] - [email protected]

Toute transaction immobilièreLocation-Achat-Vente-Gerance

T E R R A I N S À V E N D R E(Prix hors frais)

3 Keur Massar : 150 m2 à 3 500 0003 Diamniadio : 150 m2 à 1 600 0003 Sangalkam : 150 m2 à 1 500 0003 Lac Rose : 150 m2 à 1 500 0003 Lac Rose (Rive) 300 m2 à 3 500 0003 Zac de Mbao : 150 m2 à 6 000 0003 Rufisque Extension 150 m2 à 2 500 0003 Tivaouane Peulh 150 m2 (bail) à 2 500 0003 Kounoune : 150 m2 à 2 200 0003 Diass : 300 m2 à 2 500 0003 Thiès : 300 m2 à 1 000 0003 Sébikotane : 150 m2 à 1 200 000

(Possibilité de crédit)(Possibilité de crédit)

VOTRE CABINETIMMOBILIER

DE PROXIMITE

LA SONEX REMERCIE TOUS SES CLIENTSET PARTENAIRES ET LEURS SOUHAITE UNE

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2011

LA SONEX REMERCIE TOUS SES CLIENTSET PARTENAIRES ET LEURS SOUHAITE UNE

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2011

DAKAR COMPUTER

Avenue Blaise Diagne X Rue 31 M�dina Tel.fax : 33 821 76 46 — 77 540 56 21

77 644 80 66 — 76 661 31 66 Email : [email protected]

p4:processeur 1.8,disque dur 40go,ram512 + ecran plat 17" 115000p4:processeur 2.4,disque dur 40go,ram512 + ecran plat 17" 120000p4:processeur 2.6,disque dur 40go,ram512 + ecran plat 17" 122500p4:processeur 2.8,disque dur 40go,ram512 + ecran plat 17" 125000p4:processeur 3.0,disque dur 40go,ram512 + ecran plat 17" 130000p4:processeur 3.2,disque dur 40go,ram512 + ecran plat 17" 135000

UC:processeur 1.8(1.7,1.6)dique dur 40go,ram 512 50000UC:processeur 2.4 dique dur 40go;ram 512 60000UC:processeur 2.6 dique dur 40go,ram 512 62500 UC:processeur2.8 disque dur 40go,ram 512 65000UC:processeur 3.0 disque dur 40go,ram 512 75000UC:processeur 3.2,disque dur 40go,ram 512 80000* ECRAN CRT 15000 * ECRAN PLAT 17" HP ET DELL 55000

* ECRAN PLAT 19" HP ET DELL 65000

3 Ordinateur portable dell:60go,ram1go,processeur 2.13 2100003 Ordinateur portable dell:80go,ram2go,processeur2.0 2500003 Ordinateur portable mini hp:160g.ram1go,processeur1.6 2000003 Ordinateur portable: DELL:250g.ram3go,processeur 2.1 3450003 Ordinateur portable toshiba250go,ram3go,processeur2.2 3500003 Ordinateur portable HP 320go,ram3go,processeur2.2 350000

Page 7: POP 20110112

7Politique

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3340 - Mercredi 12 Janvier 2011

ZIGUINCHOR - La matinée d’hier a ététrès mouvementée pour les usagers de l’axeBignona-Sénoba, à hauteur des villages deMampalago et Diabir, localités situées dansle département de Bignona. Selon nossources, des éléments armés jusqu’auxdents et supposés appartenir auMouvement des forces démocratiques de laCasamance (Mfdc), ont fait irruption surcette Nationale 4, aux environs de 9h, pourprocéder à un braquage, précisément àSilinkine. Nos interlocuteurs ajoutent que c’est aumoment où ils dépouillaient les passagersque les assaillants ont été surpris par unepatrouille de l’armée. C'était parti pour deséchanges de tirs entre combattants du Mfdcet soldats de l’armée. Et l'accrochage s'est

poursuivi jusqu'en pleine forêt, entre Diabiret Mampalago. Bilan des échauffourées :deux militaires tués et un blessé. En outre,quatre véhicules appartenant à des civilsauraient été emportés par les assaillants. Seulement, selon des sources, un desvéhicules en questions appartiendrait à l’ar-mé et serait équipé d’une mitrailleuse (M-60)et d’une radio de transmission. Nos sourcesindiquent que les rebelles qui se sont repliésen territoire gambien avec les voitures sontdésormais susceptibles de capter les trans-missions de l’armée grâce au véhicule mili-taire qu’il détienne. À Bignona depuis dimanche dernier, dans lecadre d’une journée d’intégration, MamadouLamine Dianté, Secrétaire général nationaldu Saemss, a eu la malchance de tomber sur

ce braquage. Mais, plus de peur que de mal,dans la mesure où seuls les pneus et le radi-ateur de son véhicule ont été endommagés.Le syndicaliste a finalement regagné Dakar.Il faut, en outre, relever que de 9h à 13h30minutes, la circulation a été bloquée auniveau de cette Nationale 4. Rappelons que le lundi 26 décembre dernier,à Boutolate, localité située à 2 km de laCommune de Bignona, l’armée sénégalaiseavait perdu sept de ses soldats et plusieurs

combattants du Mfdc tués lors d'un violentaccrochage entre des Diambars et desmembres du mouvement irrédentiste. Dans un communiqué signé par son chef, lecolonel Abdourahim Kébé, la Direction del'information et des relations publiques desarmées (Dirpa) confirme l'information. Nonsans préciser que «les opérations se pour-suivent sur le terrain afin de sécuriser davan-tage les populations et leurs biens et de con-server l'initiative sur les éléments armés».

ACCROCHAGE ENTRE L'ARMÉE ET DES COMBATTANTS DU MFDC À BIGNONA

Deux militaires tués et quatre véhicules emportésLes affrontements se poursuivent de plus belle entre l'armée et les com-battants du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance(Mfdc). Des éléments du mouvement irrédentiste qui effectuaient un bra-quage à Silinkine, dans le département de Bignona, se sont heurtés à uneunité d'intervention de l'armée. Bilan de l'accrochage : deux militaires tuéset un autre blessé, quatre véhicules emportés.

Idrissa Benjamin SANE (Correspondant)

L’Alliance pour la république (Apr) est fon-cièrement contre le projet de découpageterritorial du gouvernement, à en croire sonporte-parole. Seydou Guèye, qui nous arendu visite, hier, tourne en dérision leditprojet. «C’est un découpage faussementterritorial, mais véritablement électoraliste,puisqu’on avait connu ça en 2009, àquelques jours des élections locales. Legouvernement avait procédé à undécoupage, ce qui avait empêché l’opposi-tion d’être présente sur beaucoup de circon-scriptions», déclare-t-il. Selon lui, «l’objectifde ce découpage est double : première-ment, en découpant les territoires et les col-lectivités locales, le pouvoir cherche àrompre pour la cohérence de la majoritépolitique dans les collectivités localités gag-nées par Bennoo Siggil Senegaal.Deuxièmement, en découpant les collectiv-ités locales qui sont aux mains du Partidémocratique sénégalais, Abdoulaye Wadecherche à remembrer et à renforcer lamajorité du Pds par le transfert de quelquesquartiers et de villages pour renforcer samajorité. Ce qui est inacceptable». Seydou Guèye estime que Bennoo doitattaquer «ces actes» devant les juridictionsnationales et prendre en compte ce combat.

«Les déclarations de Wilane sont à ranger sur le compte du

dérapage verbal»Sur la sortie de Massène Niang,Coordonnateur du Mouvement pour lesocialisme et l’unité (Msu), qui considèreque Moustapha Niasse est le candidat idéalde Bennoo Siggil Senegaal, le camarade departi de Macky Sall indique : «C’est uneposition personnelle. La question fondamen-tale est posée, et elle doit être réglée à l’in-térieur de Bennoo qui a choisi depuis ledébut la modalité de la discussion et de laconcertation pour régler cette question decandidature plurielle ou unique». Ce qui

importe, selon le porte-parole de l’Apr,«c’est de travailler à être présent sur lesquestions électorales».Seydou Guèye ne manque pas de réagir auxpropos du porte-parole adjoint du Ps surl’Apr. Et c’est pour asséner : «Les déclara-tions de Wilane sont à ranger sur le comptedu dérapage verbal. Il est réputé pour soncôté excessif. Je pense que la position deWilane n’engage pas le Parti socialiste,puisque le Ps a bien compris que, pour fairefonctionner Bennoo, nous sommes tousdébiteurs les uns des autres à l’obligationde loyauté». Avant d’ajouter : «Au- delà desaccords qui doivent nous lier, il y a une rai-son hautement patriotique, puisque même lenom de Bennoo nous oblige à avoir un com-portement de loyauté et de respectmutuel».

Moustapha BA (Stagiaire)

SEYDOU GUÈYE DE L’APR SUR LE DÉCOUPAGE DES COLLECTIVITÉS LOCALES

«C’est faussement territorial, mais véritablement électoraliste»

Le projet de découpage territorial ini-tié par le ministre de laDécentralisation et des Collectivitéslocales, Aliou Sow, continue de sou-lever des vagues de contestations,notamment dans la région deKaffrine. Après les populations deKeur Ismaïla, dans la proche banlieuede la Commune de Birkelane, c’est autour de celle de la Communauté rura-le de Médinatoul Salam, près deNganda, de se faire entendre par lavoix du député libéral Moussa Cissé.

KAFFRINE - Le projet de découpage territo-rial initié par Aliou Sow, ministre de laDécentralisation et des Collectivités locales,n’agrée pas les élus de la Communauté ruralede Médinatoul Salam, dans le département deBirkelane. «Le ministre Aliou Sow envisage defractionner la Communauté rurale deMédinatoul Salam pour créer la Communautérurale de Pathé Thiagaye contre la volonté despopulations», renseigne le député MoussaCissé «Nganda». Argumentant son rejet d’untel découpage, le parlementaire de la majoritésoutient que «ce serait la plus petite commu-nauté rurale au Sénégal». S’interrogeant surles motivations d’un tel projet, l’ancien com-pagnon du président Wade dit qu’il est de sondevoir d’informer à temps ce dernier. «Je nesais pas si le président Wade est au courantdes éventuelles conséquences de cedécoupage qui ne se justifie ni au plan politique,encore moins au plan d’une bonne harmonisa-tion de l’aménagement du territoire. C’est dureste ce qui a amené les conseillers ruraux de

Médinatoul Salam à rejeter le projet à une fortemajorité», révèle ce proche du président duConseil régional, Babacar Gaye.Soulignant que la communauté rurale cibléeconstitue l’une des rares circonscriptions dansla zone contrôlée par la coalition Sopi, ledéputé libéral Moussa Cissé en appelle à lasagesse du président Wade. «Il faut qu’il dis-suade le ministre Aliou Sow de passer à l’actecontre la volonté des populations con-cernées».

PROJET DE DÉCOUPAGE DU DÉPARTEMENT DE BIRKELANE

Le député libéral Moussa Cissé interpelle Wade

Élimane FALL (Correspondant)

ONDULEUR 600/800/1000 VA � partir de 21 000IMPRIMANTE � partir de 25 000IMPRIMANTE / MULTIFONCTION � partir de 40 000IMPRIMANTE LASER � partir de 65 000CåBLE UTP 100/MMODEM ROUTEUR ADSL DLINK � partir de 30 000MODEM ROUTEUR WIFI � partir de 40 000DISQUE DUR EXTERNE 160G¡/250G¡/320G¡/500G¡/1000G¡ � partir de 40 000BOITIER 15 000IMPRIMANTE LASER COULEUR � partir de 150 000

BBAAYYEE CCOOMMPPUUTTEERR Vente mat� r ie l s et consommables d Õo rd inateurs

- Fourn i tures bureautiques

Avenue Blaise Diagne x Rue 05 en face Stade Iba Mar Diop, Dakar- T � l : 33 842 71 81 — Port. : 77 562 89 33 - 77 529 82 21

Fax : 33 821 20 47 - Email : [email protected] web : www.bayecomputer.com

SSSSPPPP EEEE CCCC IIII AAAA LLLL EEEE PPPP RRRR OOOOMMMM OOOO FFFF IIII NNNN DDDD ’’’’ AAAA NNNN NNNN EEEE EEEE* ORDINATEUR PORTABLE 1er MAIN

HP/TOSHIBA / ACER/COMPAQ

Processeur 2.10 DUAL Cor / Ram 3GHZ / disque dur 320 Gograveur DVD Webcam int�gr � wif i

* ORDINATEUR DE BUREAU P rocesseur : 2.6 Dual core Ram 2 Go / disque dur 250 Go

Graveur DVD, �cran plat 19ÕÕ

* ORDINATEUR PORTABLE HP P rocesseur : 1.7 MHZ / Ram : 2Go /Disque dur : 80 Go

Wifi int�gr� � 200 000 F

SSSS PPPP EEEE CCCC IIII AAAA LLLL PPPP RRRR OOOO MMMM OOOO FFFF IIII NNNN DDDD ’’’’ AAAA NNNN NNNN EEEE EEEE* BATTERIE PORTABLE HP/TOSHIBA/ACER/DELL…

* CHARGEUR ORDINATEUR PORTABLE

Seydou Guèye

Aliou Sow, ministre dela Décentralisation et

des Collectivitéslocales

Page 8: POP 20110112

8

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3340 - Mercredi 12 Janvier 2011

DétentePPPP oooo pppp dddd éééé tttt eeee nnnn tttt eeeeMots fléchés niveau 2Mots fléchés niveau 1

Mots Croisés Pêle-Mêle

Page 9: POP 20110112

9

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3340 - Mercredi 12 Janvier 2011

DétentePPPP oooo pppp dddd éééé tttt eeee nnnn tttt eeeeMots fléchés niveau 3

S. U.M.A. : 824 24 18 824 60 30..Hôpital Principal : 839 50 50.Hôpital Le Dantec : 822 24 20.Hôpital Abass Ndao : 822 13 37.Hôpital Fann : 825 19 30.Hôpital Général de Grand Yoff :827 74 68 – 825 08 19.Hôpital traditionnel de KeurMassar : 878 63 18.Eau - Service Dépannage(24h/24) :800 00 11.Sénélec - Dépannage :33 867 31 00.Police Secours : 17. SapeursPompiers : 18.Aéroport Léopold Sedar Senghor de Dakar : 820 10 41.Port Autonome de Dakar :823 45 45 (24h/24) - 823 46 46 (Capitainerie) - 833 17 17(Pilotage).Sonatel :Renseignements annuaire : 1212 -Service dérangement : 1413 Service client : 1441

Téléphones utiles

Heures de prièresMUSULMANES

Suba : 06h 38 mnTisbar : 14h 15 mnTakusaan : 16h 45 mnTimis : 17h 04mn Geewee : 20h 04 mn

CATHOLIQUES

Cathédrale : 07h 00 mn 18h 00 mn

Mar tyrs : 06h 30 mn 18h 30 mn

Saint-Joseph : 18h 00 mn

SOLUTIONS DES JEUX DU 11 JANVIER 2011

Fléchés 1 Fléchés 2

Croisés Fléchés 3

Sudoku

Mots mêlés

ECUREUIL

Sudoku

Bélier (21 mars - 20 avril) : Ne recherchez pas la faci-lité. Tenez compte de l'opinion de votre entourage, elleaura son importance dans ce que vous réaliserez,aujourd'hui.Vous pourriez y trouver l'occasion de gainssupplémentaires appréciables .Taureau (21 avril – 21 mai) : Vous allez entrer dansune phase un peu plus austère sur le plan professionnel.Vous pourrez progresser dans votre travail et améliorervotre situation, mais uniquement, si vous retroussez vosmanches et ne rechignez pas à la besogne.Ce sontvotre énergie et votre volonté qui seront vos meilleursatouts. En revanche, il ne faudra pas compter sur lachance pure .Gemeaux (22 mai– 21 juin) : Dans votre métier, il seratemps de faire le point sur vos plans grandioses.Reconnaissez qu'un peu de modestie et de réalismevous épargnera bien des soucis.N'essayez pas demordre des morceaux trop gros pour mâcher. D'autrepart, sachez que lâcher la proie pour l'ombre vousconduirait à votre perte .Cancer (22 juin – 23 juillet) : Des problèmes tech-niques pourraient vous freiner, aujourd'hui. La patiencedevra être de mise.Et n'hésitez pas à contacter des per-sonnes compétentes, pour vous aider. Même si vousperdiez un peu de temps, vous rattraperez, sans difficul-tés. Alors, inutile de vous mettre plus de pression !Lion (24 juillet – 23 août) : Vous aurez tout planifié,jusqu'aux plus petits détails, aujourd'hui. Et pourtant, unévènement inattendu pourrait vous retarder.N'ayezaucune inquiétude ! Les étoiles vous accompagnent, etvous soutiennent. Vous pourriez reporter à une dateultérieure, la période sera plus propice!Vierge (24 août – 23 septembre) : Aujourd'hui,vous apprendrez, encore plus, dans vos activités.Les personnes compétentes vous transmettront leursavoir faire.Et vous saurez à la hauteur de leurs exi-gences. Votre détermination et votre motivation nevous lâchent pas !

Balance (24 septembre – 23 octobre) : Les expé-riences récentes, même les plus mauvaises, vous ontpermis d'évoluer, et de vous enrichir,personnellement.Aujourd'hui, vous saurez affronter tousles nouveaux challenges. Vous regagnez du coup, votreassurance et votre confiance. Continuez, vous êtes surla bonne voie !Scorpion (24 octobre – 22 novembre) : La situationfinancière pourrait être difficilement affrontable, aujour-d'hui. Vous vous rongerez de scrupules.Cependant, ilest encore temps, de redresser la situation. Si vousréduisez vos dépenses, jusqu'à la fin de ce mois. Lemois prochain vous retrouverez votre rythme de vie !Sagittaire (23 novembre - 21 decembre) : N'hésitezpas à signer de nouveaux contrats, aujourd'hui. Les pro-messes de gains qui leur sont associées reposent surdes bases solides. Vous n'aurez pas de souci à vousfaire !Les perspectives financières sont très bonnes .Capricone (22 decembre - 20 Janvier) : Evitez devous lancer dans des spéculations douteuses. Lesastres refuseront de vous accorder une chance du ton-nerre aujourd'hui, et vous risquez de perdre votre mise.Faites preuve de plus de patience et de réflexion!Préparez vos projets en profondeur, et ne vous laissezpas influencer par tous les avis divergents que l'on pour-ra vous donner .Verseau (21 Janvier -19 Fevrier) : Vous manquerezdiablement de lucidité dans votre travail. Et vous aurezune fâcheuse tendance à faire confiance à des per-sonnes peu scrupuleuses.Elles ne songeront qu'à seservir de vous, ou même à vous escroquer. Alors, siquelqu'un vous propose une affaire, ou si vous devezchoisir un associé, redoublez de vigilance .Poissons (20 Fevrier – 20 Mars : Votre vie quotidien-

ne dans le cadre de votre travail ne sera pas facile, maissi vous faites face sans affolement, vous devriez pouvoirprogresser quand même.De très nombreuses planètesrisquent de vous valoir un emploi du temps surchargé etune ambiance de travail assez tendue .

Horoscope

BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES…

Il était une fois un homme et une femme parfaits quise rencontrèrent. Après s'être fait la cour, ils se mar-ièrent, leur union était bien sûr parfaite. La nuit duréveillon de Noël, ce couple parfait conduisait leurvoiture parfaite le long d'une route déserte, lorsqu'ilsremarquèrent quelqu'un en détresse sur le bord dela route. Etant parfaits, ils s'arrêtèrent pour apporterleur aide. Cette personne était le Père Noël, avec sahotte remplie de cadeaux. Ne voulant pas que desmilliers d'enfants soient déçus la veille de Noël, lecouple parfait pris le Père Noël et ses jouets à bordde la voiture parfaite et l'accompagnèrent dans sadistribution de cadeaux. Malheureusement, en rai-son du mauvais temps, le couple parfait et le PèreNoël eurent un accident. Seul l'un d'entre euxsurvécu, lequel ? Voir la solution ci-dessous.

Continuez de descendre. La femme parfaite a survécu. En fait, c'est la seulepersonne de cette histoire qui existe vraiment. Toutle monde sait bien que le Père Noël et l'homme par-fait n'existent pas. Les femmes s'arrêtent de lire àpartir d'ici, pour elles uniquement, c'est la fin de lablague. Les hommes peuvent continuer. Continuezde descendre (seulement les hommes, j'ai dit !)Donc , si le Père Noël n'existe pas, pas plusd'ailleurs que l'homme parfait, la femme devait forcé-ment conduire, cela explique l'accident. D'autre part,si vous êtes une femme et que vous êtes en train delire ceci, nous sommes encore en train d'illustrer uneautre vérité : Les femmes n'écoutent jamais ce qu'onleur dit !

(Phortail.org)

INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES…

ETATS-UNIS - Dexter donnerait-il des enviesde meurtres ? Le 12 décembre dernier,Deborah Flores-Narvaez, une danseuse de 31ans, prévient sa colocataire qu'elle se rend chezson petit ami Jason Griffith, à Los Angeles, poury regarder un épisode de la série. Depuis, plusde nouvelles de la jeune femme, jusqu'à ce quela police retrouve son corps découpé enmorceaux et coulé dans du ciment, vendredidernier, au domicile de son compagnon. Selon les premiers éléments de l'enquête, lecouple s'est disputé, l'homme a battu à mort sa

compagne et a paniqué. Il a alors découpé lecadavre à la hache, avant de le dissimuler dansdu ciment frais, avec l'aide de son colocataire.C'est ce dernier qui a craqué et prévenu lapolice, près d'un mois après le forfait.Jason Griffith a indiqué aux enquêteurs qu'iln'avait pas prémédité son geste. En octobre, ilavait déjà été entendu par la police après avoirviolemment frappé Deborah. Inculpé pourmeurtre, il devrait être jugé prochainement.

(20minutes.fr)

Il invite sa petite amie à regarder un épisode de «Dexter»et la découpe à la hache

Un Homme, une Femme, le Père Noël, un accident !

Page 10: POP 20110112

10

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3340 - Mercredi 12 Janvier 2011

Politique

OBJECTIF DE LA FORMATION :Former des professionnels en analyse, for-mulation et mise en œuvre des politiquescommerciales ainsi qu’aux techniques denégociations multilatérales.

CORPS PROFESSORAL :Enseignants de l’UCAD, Experts de l’OMC,du CCI, de la CNUCED, Professionnels dusecteur public et privé

CONDITIONS D’ACCES :Maîtrise ou Diplôme équivalent

PUBLIC CIBLE :Titulaires de toute maîtriseCadres du secteur public et du privé ;Cadre des organisations internationalesDiplomatesAvocatsIngénieursAgents des ONG

Master II Professionnel de Politiques et Négociations Commerciales Internationales

CONTACT: Mme Bana DIAKm 1 Av. Cheikh Anta DIOP (ex. locaux BRGM)Tél : (221) 33 864 14 10 - (221) 77 439 00 52

Fax : (221) 33 864 14 10 - Site web : www. pnci-ucad.sn

Date limite de dépôt des dossiers : le 14 Janvier 2011

Une victoire éclatante lors de l’électionprésidentielle prochaine. Voilà ce queAbdoul Aziz Sy Junior, porte-parole duKhalife général des Tidianes, souhaite à MeWade et à son camp. Une position qu’il ditavoir d’ores et déjà adoptée, tout seul, sansque personne ne lui ait demandé quoi que cesoit. Le marabout s’exprimait, avant-hier, à l’occa-sion de la visite que Khouraïchi Thiam, min-istre de l’Économie maritime, effectuait àTivaouane, pour évaluer l’état d’avancementdes travaux du complexe frigorifique de laville sainte dont la première pierre a étéposée l’année dernière. «Vous vous êtesdéplacé pour quelque chose de très impor-

tant. Le complexe qu’on attend depuislongtemps, on avait hâte de l’avoir, à causede la dimension de Tivaouane et tout ce qu’ilrenferme. Tivaouane en a besoin. Tivaouaneappartient à tout le monde, c’est pourquoitout le monde y vient», dit Junior à l’endroitdu ministre. Et de poursuivre : «On vous enremercie et en remercie le président de laRépublique. C’est vrai qu’il est à la tête dupays, mais c’est par votre intermédiaire quecet acte est posé». Satisfait de ce projet, le porte-parole duKhalife général des Tidianes souligne enoutre : «Le Prophète (Psl) dit que celui quine remercie pas une personne neremerciera pas Dieu. On espère que les

travaux s’achèveront avant le Gamou. Et quele président et vous viendraient l’inaugurer.Et que cela soit pour vous l’ouverture d’uneporte pour la campagne électorale verslaquelle vous allez vous acheminer». Et d’en-chaîner : «Avant que vous n’en fassiez lademande, nous prions pour qu’il (ndlr : MeWade) ait une victoire éclatante. Dieu fasseque vous ayez la victoire comme vous le

voulez, et que ça soit dans la paix et lecalme». Faisant allusion à la tension qui sévit dans lepays, Junior martèle : «Il y aura toujoursbeaucoup de bruit, mais c’est le Sénégalaisqui est comme ça. Le Sénégalais ne fait queparler, mais il s’en arrête à ça. Quand il sefatigue, il va se reposer et dormir».

PRESIDENTIELLE 2012

Abdoul Aziz Sy Junior prie pour la victoire de Me WadeLe porte-parole du Khalife général des Tidianes, Abdoul Aziz Sy Junior, adéjà choisi son camp pour l’élection présidentielle à venir. Il dit prier pourla victoire de Me Wade. Le marabout a fait cette révélation, avant-hier, àla faveur de la visite du ministre Khouraïchi Thiam à Tivaouane.

Birane LO

THIÈS - Le Parti socialiste (Ps) organiseles 14, 15 et 16 janvier prochains, à Thiès,des «Journées portes ouvertes». L’objectifde cette grande manifestation dont l’ouver-ture sera présidée par le Secrétaire généraldu parti, Ousmane Tanor Dieng, consiste,selon Lamine Kane, Coordonnateur de laCommission formation, animation desUnions départementale et communale deThiès, à «mieux faire connaître le Partisocialiste aux jeunes (étudiants, élèves, enparticulier), aux enseignants, mais égale-ment à tous les citoyens dont l’écrasantemajorité souffre, au quotidien, des effets dela politique de ruine nationale imposéedepuis une dizaine d’années à notre peuplepar le régime libéral d’Abdoulaye Wade etsa famille». Une politique caractérisée, àl’en croire, par «l’incompétence, l’absenced’éthique des gouvernants dans la gestiondes ressources publiques, les scandales deplus en plus nombreux». Les «verts» de la cité du Rail veulent rappel-er que «le Parti socialiste, c’est d’abord lesgrandes figures historiques qui ont joué unrôle politique important, aussi bien au niveaunational que départemental». Pendant trois jours, ils s’attelleront à évo-quer leur contribution dans la constructiond’un État de droit, d’une République dotéed’institutions solides, d’un pays respecté enAfrique et dans le monde entier. Ils parlerontégalement du Ps comme étant l’engage-ment des jeunes, des femmes et des tra-vailleurs dans toutes luttes, démocratiques,politiques et culturelles, pour affranchir lepeuple de l’oppression coloniale et de ladomination néo-coloniale.Ces «Journées portes ouvertes», qui vont

constituer un espace d’échanges inter-générations sur toutes les questions quiinterpellent le pays, la ville et le départementde Thiès, la gestion locale etc., aurontcomme programme des expositions, desconférences-débats, des témoignages d’an-ciens responsables du parti, mais égalementde l’animation en continu. «On se mobilisepour que le peuple sénégalais se débar-rasse au plus vite d’Abdoulaye Wade, deson clan, de son régime et de tous ceux quis’activent présentement pour se réclamerde son héritage», conclut Lamine Kane,Coordonnateur de la Commission forma-tion, animation des Unions départementaleet communale de Thiès.

JOURNÉES PORTES OUVERTES DU PARTI SOCALISTE À THIÈS

Opération de charme des «verts» enversles populations de la cité du Rail

Tidiane CAMARA (Correspondant)

Le Comité de veille et de suivi desrecommandations de la missiond’audit du fichier électoral en vuedes prochaines élections a été ins-tallé, hier, sans son président. Lamouvance présidentielle et l’oppo-sition n’ont pu trouver un consen-sus quant au choix du président deladite structure. Sur proposition del’Alliance sopi pour toujours (Ast),la Commission électorale nationaleautonome (Céna), la société civileet les partis se sont donné rendez-vous, aujourd’hui, pour désigner leprésident.

Créé par le décret N° 2012-1776 du 30décembre 2010, le Comité de veille et desuivi des recommandations de la missiond’audit du fichier électoral en vue des élec-tions législatives et présidentielle de 2012est fonctionnel depuis, hier. Mais, le prési-dent dudit Comité n’a pu être désigné du faitdes divergences entre l’opposition (BennooSiggil Senegaal et les non-alignés) et le pôleprésidentiel. Doudou Ndir, président de la Céna, explique: «Le président du Comité de veille, par lavolonté de tous les acteurs politiques,devait être issu de la société civile. Il appar-tient donc à la société civile de faire laproposition des personnalités au seindesquelles le choix serait opéré. Les per-sonnalités désignées devaient réunir un cer-tain nombre de critères, à savoir l’intégrité,l’impartialité, être de nationalité sénégalaise,être de bonne moralité, être une personnal-

ité marquant la vie politique sénégalaise. Lasociété civile a fait trois propositions. Nousavons estimé que les trois propositions quiont été faites étaient des propositions por-tant sur des personnes qui réunissaient tousles critères». Avant de préciser : «Il y a eudes divergences quant au choix du prési-dent du Comité de veille. Une proposition aété faite à laquelle une autre proposition arépondu. Donc nous nous sommes retrou-vés avec deux propositions émanant dedeux camps opposés». Face au blocage, l’ancien Médiateur de laRépublique souligne : «Une des parties (lamouvance présidentielle) a demandé qu’onlui concède un délai de 24 heures pour seconcerter avec ses mandants afin d’avoirune proposition qui se rapprocherait peut-être de l’autre partie. Nous avons demandéde lever la séance pour nous retrouverdemain (ndlr : aujourd’hui), à 16 heures». Doudou Ndir affirme en outre qu’au cas oùun consensus ne serait pas trouvé,«d’autres moyens comme le vote serontutilisés pour décanter la situation». Pour sa part, Omar Diop, représentant lasociété civile, soutient : «Hormis RacineKane de l’organisation Enda et ValdiodioNdiaye, candidats à la présidence duComité, le professeur Babacar Guèye rem-plit tous les critères pour occuper le poste.Il est constitutionnaliste et a une expériencedes élections». À en croire M. Diop, si le président n’a puêtre désigné, c’est parce que l’Alliance sopipour toujours (Ast) et l’opposition ont portérespectivement leur choix sur Racine Kaneet le professeur Babacar Guèye.

LE CHOIX DU PRÉSIDENT DU COMITÉ DE VEILLE SUR LE FICHIER ÉLECTORAL DIVISE L’OPPOSITION ET LE PÔLE PRÉSIDENTIEL

Bennoo et les non-alignés plébiscitentle Pr Babacar Guèye, l’Ast dubitative

Moustapha BA (Stagiaire)

Abdoul Aziz SyJunior

OusmaneTanor Dieng,

Secrétairegénéral du Ps

Page 11: POP 20110112

11Société

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3340 - Mercredi 12 Janvier 2011

FACE AUX COUPURES D'ELECTRICITÉ ET À LA HAUSSE GÉNÉRALISÉE DES PRIX

La Csa décrète «2011 l’année des grandes batailles revendicatives»

Les multiples urgences qui étranglent les popu-lations sénégalaises appellent de la part dumonde syndical une réaction appropriée. C'estpourquoi le Secrétaire général de la

Confédération des syndicats autonomes (Csa),Mamadou Diouf, estime que «face à la criseénergétique, aux coupures intempestivesd'électricité, à la récurrence des augmentationsde prix de denrées de première nécessité, auxproblèmes de salaires des enseignants et de lapersistance des inondations dans certaineslocalités du pays comme la banlieue de Dakar,incontestablement, c’est à ces différentsniveaux qu’il convient d’établir les urgencespour les organisations de travailleurs». C'estdans cette perspective, révèle M. Diouf, que«la Csa a décidé de faire de 2011 l’année desgrandes batailles revendicatives pour mettre finau dilatoire et amener le gouvernement àinscrire les préoccupations du mouvementsocial au rang de ses priorités».En attendant la définition et le déroulementd'autres plans d'action de lutte syndicale,Mamadou Diouf a, au nom de ses camarades,

engagé les syndicats des secteurs en difficultéà déposer leur préavis de grève. «La Csa seréserve le droit de déposer seule ou avec toutecentrale qui partage ses préoccupations unpréavis de grève générale, et à de descendredès à présent sur le terrain pour mobiliser lestravailleurs», indique M. Diouf.Une stratégie de combat qui risque d’être delongue haleine, avec comme objectif «la baissedes prix des denrées de première nécessité ; ladiminution effective de la fiscalité sur lessalaires ; le règlement définitif du problème del’énergie et la fourniture continue de l’électricitédans les entreprises et services et les foyers ;le règlement définitif et équitable du contentieuxavec l’entreprise Jean Lefebvre Sénégal et lerespect des règles de transparence dans l’attri-bution des marchés des Btp ; l’abandon défini-tif du projet de précarisation des emplois parune révision des articles L42 et suivants du

Code du travail ; le règlement des droits destravailleurs des entreprises liquidées ou en liqui-dation ; la revalorisation de la fonction technici-enne par une finalisation immédiate des négoci-ations avec le Sdts et la régularisation desarriérés de reclassement et d’avancement destravailleurs de l’Agence nationale des statis-tiques et de la démographie (Ansd) ; la finalisa-tion des conventions collectives des secteursdu nettoiement, du gardiennage et de la sécu-rité privée ; l’adoption d’une convention collec-tive des acteurs et promoteurs culturels ; larégularisation diligente de la situation desobservateurs de pêche et la possibilité pour euxd’embarquer dans des navires battant pavillonsénégalais ; l’implication des syndicats dusecteur de l’hydraulique urbaine et de l’as-sainissement dans le processus de la nouvelleréforme institutionnelle en cours ; l’assainisse-ment du secteur des transferts d’argent afind’assurer la sécurité des opérations et de pro-téger La Poste contre toute concurrencedéloyale ; et l'organisation d'une rencontreautour de la Primature entre les ministères desFinances, Fonction publique, Travail et organisa-tions professionnelles pour une solutionacceptable au problème des 53 préposés desDouanes injustement poussés à la retraite».

Abdoul Aziz SECK

La Confédération des syndicats autonomes (Csa) a décrété, hier, lorsd'une conférence de presse, «2011 l’année des grandes batailles revendi-catives». L'objectif étant de combattre la recrudescence des coupuresd'électricité et la hausse généralisée des prix des denrées de premièrenécessité. D'ailleurs, ces syndicalistes veulent déclencher une grève géné-rale pour annoncer la couleur au gouvernement.

Le 1e jour des codifications àl'Université Cheikh Anta Diop de Dakar(Ucad) s'est déroulé hier dans un climatsocial apaisé, malgré les nombreusescraintes suscitées par les signes avant-coureurs enregistrés la veille.

Les signes avant-coureurs d'un probableaffrontement, qui ont été constatés avant-hier,avec des étudiants qui ont investi la rue endébut de soirée pour incendier des pneus etbloquer la circulation au niveau des divers axesroutiers qui desservent l'Université CheikhAnta Diop de Dakar (Ucad), n'ont pasdégénéré lors du premier jour des codifica-tions. Ces opérations de codification quiétaient attendues avec anxiété se sont finale-ment déroulées dans la tranquillité et dans lasérénité. Tôt dans la matinée d’hier, le campussocial bat déjà son plein. Si certains sedépêchent en direction des amphithéâtres poursuivre les cours magistraux, d'autres font laqueue devant les restaurants pour prendre leurpetit-déjeuner. Des étudiants assis sur lesbancs publics discutent entre eux. Au mêmemoment, ceux qui doivent codifier, munis deleurs documents, investissent les pavillons I, H,B où se tiennent les opérations. Les membresde la sécurité du Centre des œuvres universi-taires de Dakar (Coud) sont positionnés à desendroits stratégiques des différents pavillons.Après quelques heures d'attente, les codifica-tions tant attendues démarrent sans problème.Et les responsables du Coud appellent les étu-diants, par ordre de mérite, dans le calme, latranquillité et la sérénité. Trouvé au pavillon I, au milieu de cette fouleimmense, des documents à la main, le sac audos, attendant son tour, Mbaye Faye, étudianten 2ème année d'histoire, indique : «Il y avait

la panique et la confusion ces derniers jours caron disait qu'il y aurait des confrontations entreles étudiants et les membres du Coud à causedes codifications. Mais aujourd'hui, à notregrande surprise, tout se passe très bien. Lesétudiants sont en train de codifier dans le calmeet la sérénité. Donc nous pouvons dire quetout se déroule bien». Dans le même ordreidée, Jean Noël Faye qui est en 2ème annéed’anglais vient à peine de récupérer les clés desa chambre : «Les codifications se déroulentpar ordre de mérite et moi j'ai déjà codifié.Depuis ce matin, tout se passe très bien»,assure-t-il. Très souriant, ce jeune homme trèsélancé confirme qu'il n'y a pas de perturbation,ni de frustration. «Apparemment, ils ont trouvéun terrain d'attente ce matin, raison pour laque-lle, tout se passe dans le calme», pense-t-il.

C’est la concertation qui a finalement prévalu

Dans le même registre, Amadou Sakhir Gaye,étudiant en 2e année d’anglais explique :«aujourd'hui, ceux qui sont en Duel 2 doiventcodifier et moi je fais partie de ceux-là.J'attends mon tour». Pour M. Gaye, si la paixest revenue au campus, c’est parce lesautorités ont accepté que le collectif des étudi-ants siège lors des codifications pour qu'il y aitbeaucoup plus de transparence et pour qu'il n'yait pas de magouille comme ce fut le cas durantles années précédentes. Pour sa part, Moustapha Biaye, membre ducollectif des étudiants de la Faculté des lettres,revient sur la manière dont la tension a été dis-sipée. «Quand nous avons créé notre Collectifdes étudiants de la Faculté des lettres, le 2février dernier, nous avons voulu nousentretenir avec le Directeur du Coud, mais il nevoulait pas nous voir. Il avait refusé caté-goriquement. Mais aujourd'hui, puisqu'il savaitqu'il y aurait probablement des manifestations à

l'université, il s'est décidé à nous recevoir.C'était de son intérêt. C'est pourquoi il n'y apas eu de confrontation. Nous avons trouvé unterrain d'attente». Ces étudiants qui ont commencé les codifica-

tions dans la tranquillité suite à un terrain d'en-tente avec les autorités du Coud, espèrent voirce climat apaisé accompagner les opérationsjusqu'à vendredi, date à laquelle elles serontclôturées.

PLUS DE PEUR QUE DE MAL A L’UCAD

Le 1e jour des codifications vécu dans un climat social apaisé

Marianne NDIAYE (Stagiaire)

Makhtar Ndoye, le responsable de l'hébergementdu Centre des œuvres universitaires de Dakar(Coud), s'est entretenu avec la presse hier pourdécliner les stratégies mises en place pour descodifications sans échauffourées. «Je pense quevous avez constaté vous-même ; ce que nouscraignions n'a pas eu lieu. Les travaux sedéroulent normalement avec toutes les partiesconcernées et on pense terminer cela de cettefaçon», déclare M. Ndoye. «Les étudiants sontassociés à la codification, le travail préalable a étéfait et pour cela, il n'y a pas eu d'objection ni deréclamation», affirme-t-il. «Nous avons usé lacommunication et le dialogue pour un bondéroulement des codifications. Parce que jepense que s'il y a problème, c'est parce qu'il y amanque de dialogue. Et c'est normal que desgens s'inquiètent puisque la codification est uneétape cruciale dans la vie universitaire. Nousavons peu de lits pour beaucoup de postulants.5000 lits pour à peu près 70.000 étudiants, donccela va de soi que la répartition va susciter desinquiétudes et des craintes de la part de ceux quipensent qu'ils ne seront pas sur la liste». MakhtarNdoye a par ailleurs précisé qu’il y a des textesqui réglementent les codifications. Et l’un des arti-cles dit : «seuls sont bénéficiers les étudiantsadmis à la première session. C'est pourquoi nousavons adopté les critères de la codification et nondes critères d'excellence de la Faculté».

«Je confirme qu'il y a des lits qui se vendent»

Cependant, le responsable de l'hébergement duCoud estime que pour avoir moins de problème,il faut avoir le maximum de lits. «Je pense qu'ilfaudrait renforcer la capacité d'accueil pour pou-voir donner plus de chance aux étudiants»,déclare M. Ndoye.Répondant à ceux qui l'accusent d'avoir vendudes lits, le responsable des codifications déclarececi : «ce sont des syndicalistes. Et ils ont utiliséce discours de façon stratégique pour être dansle système. Mais vendre des lits à notre niveau,ce n'est pas possible, notre responsabilité ne

nous permet pas d'aller sur ce terrain. Mais moi,je suis comptable de la codification et tous les583 lits, je connais leurs destinataires». Aussi,pense-t-il : «c'est vraiment déplorable que desgens, pour atteindre leurs objectifs, utilisent desdiffamations, des calomnies, des choses qui nesont pas vraiment dignes d'une personne». Mais,il confirme néanmoins qu'il y a certaines person-nes qui vendent les lits. «Je confirme qu'il y a deslits qui se vendent et je peux vous montrer desétudiants qui se sont plaints l'année dernière»,révèle-t-il. Sur la situation des handicapés, il dira :«les handicapés ont un quota de 150 lits qui estréparti par pourcentage du côté des garçons etde celui des filles. Les étudiants pensaient queleur dotation avait été diminuée, mais ce n'est pasle cas».

MAKHTAR NDOYE RESPONSABLE DE L'HÉBERGEMENT DU COUD

«Nous avons usé le dialogue pour unbon déroulement des codifications»

M. NDIAYE (Stagiaire)

Les étudiants handicapés, n’ont pas digéré que15 de leurs lits aient été attribués à leurs cama-rades haïtiens et marocains. Tout en précisantque cette situation est à l'origine du retard deleurs codifications, Aboubacar Diallo, présidentde l’Association des étudiants handicapés(Aeh), réclame la restitution de ces 15 lits.«Il faut qu’ils nous restituent les 15 lits, les étudi-ants valides ont déjà codifié, ils vont bientôt nouschasser de ces logements provisoires, alors quejusqu’à présent, nous n’arrivons pas à codifier»,peste le représentant des étudiants handicapés.Et se prononçant sur le cas des étudiants dré-panocytaires avec qui ils avaient «au départ,convenu d'une lutte commune pour les réattribu-tions de tous les lits», M. Diallo de préciserqu'une certaine attitude de ces derniers les arévulsés : «Mais nous ne sommes pas tombésd’accord sur la forme de lutte, ce sont les dré-panocytaires qui ont fait les affiches qui accusentle recteur et le directeur du Coud de voleurs».

15 DE LEURS LITS ATTRIBUÉS AUX HAÏTIENS ET MAROCAINS

Les étudiants handicapés réclamentla totalité de leur quota

Aminata DEME (Stagiaire)

COMMUNIQUE DE PRESSELes membres de l’Association Nationale des Assistantes et Secrétaires duSénégal ANASS et toutes les secrétaires du Sénégal sont conviés en assem-blée générale : le Samedi 15 Janvier 2011 au centre culturel DanielBrothier (en face du commissariat central de dakar) à partir de 9h00.

Vu l’importance de l’ordre du jour, la présence de tous est vivement souhaitée.

Contact : 76 130 21 94 Fatou Diop Sock

PRÉSIDENTE NATIONALE

Mamadou Diouf,Secrétaire général

de laCsa

Page 12: POP 20110112

12Société

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3340 - Mercredi 12 Janvier 2011

EMBOUTEILLAGES SUR CERTAINS AXES ROUTIERS DE DAKAR

Un retour au calvaire pour les usagers

Se déplacer au niveau de certains axes de lacapitale rappelle les périodes de dursembouteillages que chauffeurs et autresusagers de la route pensaient révolues,depuis la construction de nouvelles infra-structures. Mais ce phénomène est revenudepuis un certain moment. Ce qui met lesusagers dans un calvaire insoutenable. Dupont de la Patte d'Oie au centre-ville en pas-sant par le rond-point de Liberté 6, l'avenueCheikh Anta Diop, le rond-point de la Rts,celui du Front de Terre, etc., le décor est lemême. On assiste à d'énormes bouchonsfaisant perdre aux usagers beaucoup detemps pour aller travailler ou vaquer simple-

ment à leurs occupations. Une situation qu'illustre bien le centre-villeau niveau du carrefour de Sandaga. «On estobligé de faire des déviations. Et parfois leslongues attentes nous donnent des maux derein ou des crampes au niveau des jambes»,déplore Mbaye Ngom au volant de sonvéhicule. Et selon lui, «c'est le soir et lematin qu'il y a plus d'embouteillages surtoutau niveau de la route de Rufisque, allant deKeur Mbaye Fall à Bountou Pikine». Ne s'at-tendant pas à une fin de ce calvaire, il dit :«il sera difficile de régler le problème desembouteillages parce qu'il y a trop devoitures».

Moussa Ndiaye chauffeur de taxi se lamentepour sa part des conséquences négativesqu'une telle situation induit sur le prix du car-burant. «Avec les embouteillages, on perdtrop de gasoil alors qu'il coûte cher. Parfois,pour déposer un client, on perd trop detemps. On fait des déviations», ajoute-t-il.C'est pourquoi il estime : «on doit organiserla circulation avec des feux de signalisation». Chauffeur de car rapide, Modou Falldénonce pour sa part l'indiscipline et le nonrespect du code de la route par certains con-ducteurs. «Les gens ne respectent pas lecode de la route ; en plus ils sont indisci-plinés. Il y a aussi les travaux sur certainesroutes comme à l'avenue Cheikh Anta Diopqui créent des blocages». Et puis, «presquetout le monde a un moyen de déplacement à

Dakar, c'est un facteur du problème desembouteillages». Les chauffeurs ne sont pas les seuls à vivrele calvaire mais aussi les piétons qui interpel-lent l'Etat à prendre des mesures. «C'est dif-ficile de se déplacer à Dakar. Et le gouverne-ment doit nous aider. On est à chaque foisen retard au travail. L'avenue Cheikh AntaDiop est bloquée et le pont de la Patte d'Oieaussi», explique Abdou Aziz Diop. L'envahissement des artères par lesmarchands ambulants est également évoquédans les facteurs favorisant les embouteil-lages. «Les gens n'ont plus où passer àcause des marchands ambulants. Ils s'instal-lent n'importe où. Certains parmi les chauf-feurs sont indisciplinés et ignorants»,regrette Malick Anne, commerçant.

Awa DABO (Stagiaire)

LOCALITÉ : Matam

TYPE DE CONTRAT : CDD

DATE DE CLÔTURE : 17 janvier 2011

MISSIONS :Sous la supervision directe du Program Manager, leResponsable Administratif et Financier est chargé (H/F)

z D’assurer le traitement/règlement quotidien des questions administratives et financières du bureau pourpermettre à l’équipe de fonctionner convenablement ;

z D’Interpréter les données financières pour le compte du Program Manager et des différents responsables de volets en cas de besoin ;

z De Veiller à la production des rapports financiers hebdomadaire, mensuel et trimestriel du Field Office, et àleur validation avant leur transmission dans les délais aubureau de Counterpart à Dakar ;

z De conseiller et assister le Program Manager sur tous les sujets importants relatifs à la gestion financière,

administrative et comptable du programme del’Organisation sur le terrain ;

z De coordonner avec le Directeur Administratif etFinancier basé à Dakar pour la clarté et l’exactitude desdonnées et informations financières ;

z De veiller à ce que les dépenses dans les différentscentres de coûts soient correctement vérifiées et intégrées dans tous les rapports de suivi de la situation budgétaire ;

z De veiller à ce que les règlements, les achats et la gestionde la trésorerie soient effectués dans le respect desnormes fixées par l’Organisation ;

z De veiller au respect des procédures bancaires et le cash-flow suivant les prévisions du programme ;

z De veiller à la préparation des états mensuels des salairesy compris la déduction et le versement des impôts,

de l’assurance et de tout autre prélèvement prévu dansles statuts ;

z De veiller à l’exécution des prêts et avances au personnelconformément aux procédures de l’Organisation ;

z De Tenir le registre des immobilisations, et procéder régulièrement à l’inventaire du matériel du bureau de Matam ;

z Assurer le suivi des appels de fonds,des avances de fondset des Dépenses au niveau du Field Office ;

z D’élaborer et fournir à l’équipe des informations sur lagestion financière mensuelle lors des séances de revuebimensuelles, mensuelles et d’élaboration des PAT ;

z D’assurer le suivi et le contrôle des comptes financiersdes partenaires du programme, et rédige les rapportsy afférents ;

z De contribuer au renforcement des capacités etcompétences des partenaires et des responsables devolets dans le domaine de la gestion administrative,financière et comptable.

z D’appuyer les responsables de volets dans l’organisationet la gestion des sessions de formation ;

z D’assurer la gestion des véhicules de sorte qu’ils soientbien entretenus et utilisés de façon optimale.

QUALIFICATIONS ET EXPÉRIENCES

z Avoir un diplôme supérieur et/ou tout autre diplômereconnu en comptabilité ;

z Avoir une expérience d’au moins trois ans dans un poste similaire ;

z Avoir une connaissance et une expérience avérée dessystèmes informatisés, de préférence avec un package en comptabilité de même qu’une capacité avancée de l’utilisation d Excel ;

z Avoir une bonne aptitude à gérer les relations avec des personnes diverses ; capacité à travailler seul et dans différentes équipes ;

z Avoir d’excellentes capacités communicationnelles,avec une bonne maîtrise du Français et de l’Anglaisparlés et écrits ;

z Avoir une bonne capacité à gérer des tâches conflictuelles ;une capacité à fixer des priorités et à les donner un rendement de haute qualité de façon régulière ;

z Avoir une connaissance certaine des principes del’équité des genres, et engagement et une bonne disposition à les développer au sein de l’équipe ;

z Etre capable d’effectuer des déplacements à traversle pays pour le suivi et l’appui technique aux partenaires

du programme

AVIS DE RECRUTEMENTUne ONG Internationale de la place recrute

un Responsable Administratif et Financier (Homme /Femme)

Les candidats devront envoyer leur acte de candidature (CV + lettre de motivation) à l’adresse e-mailsuivante : [email protected] en mentionnant le titre du poste au niveau de l’objet.

CONSIDÉRATIONS ADDITIONNELLES* Les candidatures reçues après la date limite de dépôt ne seront pas considérés.

* Seuls les candidats retenus sur la liste restreinte seront contactés* Les candidatures féminines sont vivement encouragées

De longues heures d'attente au niveau de certains axes routiers de la capitale,c'est la galère que vivent au quotidien les usagers depuis un certain moment.Une situation constatée au niveau d'axes comme la Patte d'oie, le rond-point deLiberté 6, l'avenue Cheikh Anta Diop et le centre-ville.

Les embouteillages notés sur certains axesroutiers de la capitale comme au niveau durond-point de Liberté 6 ou du pont Sénégal 92à Grand Médine, qui de manière quotidiennesont à l’origine de sérieux calvaires pour lespopulations, ne sont pas le fruit du hasard.«L'ensemble des travaux et le défaut de feuxde signalisation font que la mobilité urbaine estperturbée», explique Dramé Seck, directeurdes Transports terrestres. «Dans le cadre de lagestion de la mobilité urbaine, les gestionnairesde réseaux comme le Cetud (Conseil exécutifdes transports urbains de Dakar), l'Apix(Agence nationale chargée de la promotion desinvestissements et grands travaux), l'ex-Anoci(Agence nationale pour l'organisation de la con-férence islamique) et les collectivités localessont en train de construire des routes»,indique-t-il. Un ensemble de travaux qui n’estpas étranger aux bouchons constatés auniveau de certains axes. Listant les travaux encours, il souligne : «pour ce qui est de la routede Ouakam, il y a des travaux qui sont encours, ce qui cause forcément des perturba-

tions sur le réseau. Deuxièmement, la Ville deDakar en a parlé, ils ont lancé des appels d'of-fres pour la gestion des carrefours par des feuxde signalisation. Parce qu'il n'y a plus de feuxde signalisation à Dakar. Pour le rond-pointLiberté 6, c'est le même cas ; au niveau de laroute du Front de terre, il y des travaux d'as-sainissement. Sur la route de Rufisque, c'est lamême situation». «C'est tout ça qui perturbe lamobilité urbaine», précise-t-il. En ce qui concerne les dispositions prises, ilindiquera : «il y a une réflexion qui est menéepour des systèmes intelligents de gestion descarrefours. Et le ministre Nafi Diouf Ngom nousa demandé de réfléchir pour un systèmed'alerte qui permettra aux usagers d'être infor-més de ce qui se passe sur les axes routierspour qu'ils puissent les éviter en cas de prob-lème. La mairie a fait un point de presse con-cernant les feux de signalisation pour dire quedes carrefours seront construits». Egalement,indique-t-il, «le Cetud va travailler sur l'éclairageau niveau du pont Malick Sy». Il déplore toutefois le non-respect des disposi-tions du Code de la route qui constitue selon lui«un facteur de blocage».

A. DABO (Stagiaire)

L’Hôpital général de Grand-Yoff (Hoggy) va bien-tôt renouer avec les perturbations.L’Intersyndicale et le Cadre unitaire des tra-vailleurs ont décliné hier, lors d’une Assembléegénérale (Ag), le premier plan d’action de 2011qu’ils comptent dérouler avec une grève program-mée pour les 15 et 16 février prochains. Lepréavis de ce mouvement d’humeur, qui serasans doute ressenti par les usagers, seradéposé, selon le Dr Abdoulaye Bousso, le 15janvier prochain. Dans ce même sillage, unedéclaration de marche prévue pour le 27 févri-er sera notifiée à l’autorité de police. Endehors de ces deux grandes étapes du nou-veau plan de lutte des travailleurs duditEtablissement public de santé (Eps), une largecampagne d’affichage doublée d’une tournéeauprès des partenaires au développement duSénégal sera menée pour vilipender lesdirigeants de l’Hoggy et leur gestion. Cette reprise de la lutte syndicale par le person-nel de l’Hoggy s’explique, selon les syndicalistesqui ont animé l’Ag, par le gouffre dans lequel lastructure qui peine à voter son budget 2011 esten train de plonger. Voilà un hôpital, dit le DrBousso, qui ne paye plus depuis plus de dix moisles primes de motivation, qui ne reverse plus lescotisations sociales ni à l’Institution de prévoy-ance retraite du Sénégal (Ipres) ni à la Caisse desécurité sociale (Ces). «Ces dettes socialescumulées ont atteint presque 1,5 milliard»,indiquent-ils. D’ailleurs, révèlent les syndicalistes,«certains retraités n’ont pu percevoir que 17 000francs». Au même moment, l’Etat doit à cet Eps,selon eux, 1,5 milliard de francs au titre du plan

Sésame. Quant à la trésorerie, la situation d’en-dettement de l’hôpital est de 6 milliards de francs.Pourtant, rappellent-ils, «le ministre de la Santén’avait pas hésité à tresser des lauriers à celui quia mis la structure dans cette situation, en luipromettant même de le recruter dans sonCabinet au cours d’une émission Diine akDiamono pour les résultats obtenus. Car cedernier avait déclaré qu’il a épongé la dette del’hôpital et a fait des bénéfices de cinq milliards.Ce qui est totalement faux, au vu des rapports dubilan annuel et du rapport du commissaire auxcomptes ; les chiffres parlent d’eux-mêmes». L’autre motivation de ce mouvement d’humeurréside dans ce qu’ils appellent le licenciementarbitraire de leur représentant au niveau duConseil d’administration, Ousseynou Sow. Pourrappel, dit le Dr Bousso, «le 17 juillet 2009, l’an-cien directeur de l’hôpital avait pris un acte arbi-traire de licenciement du représentant du person-nel sans l’avis du Conseil d’administration et enviolation flagrante des dispositions du Code dutravail, notamment en son article L114. Lequelarticle stipule que tout licenciement d’un déléguédu personnel doit être autorisé au préalable parl’Inspection du travail. C’est d’ailleurs cet acteposé par l’ancien directeur qui avait conduit auxévénements du 19 juillet et précipité son départ; à la suite d’une rencontre entre le ministre de laSanté, Modou Diagne Fada, et la communautémédicale de Hoggy». Et ce dernier avait déclarépour son arbitrage que «le premier acte que lenouveau directeur va poser est de revenir sur lanote de licenciement du représentant du person-nel». Mais, «malheureusement, depuis lors, iln’en est rien».

Abdoul Aziz SECK

DRAMÉ SECK, DIRECTEUR DES TRANSPORTS TERRESTRES

«L'ensemble des travaux et le défaut de feux de signalisationfont que la mobilité urbaine est perturbée»

CRISES CYCLIQUES À L’HÔPITAL GÉNÉRAL DE GRAND-YOFF

Le personnel en grève les 15 et 16 février prochains

Page 13: POP 20110112

13

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3340 - Mercredi 12 Janvier 2011

Inter

Le 12 janvier, Haïti commémore le pre-mier anniversaire du tremblement deterre. Pour bon nombre d’Organisationsnon gouvernementales, le bilan estcatastrophique : rien ou presque n’a étéfait depuis un an.

Il a suffi de 90 secondes pour mettre Haïti àgenoux. Des secondes interminables pendantlesquelles plus de 200 000 personnes ont ététuées, plus de 100 000 habitations totalementdétruites, et plus du double inutilisables en raisondes fissures. Au total, ces 90 secondes ont jetépar terre 20 millions de m3 de gravats, « de quoiremplir suffisamment de camions-bennes misbout à bout pour couvrir la moitié de la terre »,écrit l’Organisation non gouvernementale Oxfamdans son rapport.La Fédération internationale de la Croix-Rougerappelle pour sa part les efforts réalisés : 170 000familles hébergées dans des abris d’urgence, dumatériel pour 160 000 familles, de la nourriturepour près de 200 000, de l’eau ou des latrinespour plus de 300 000 et des messages par télé-phone portable à plus d’un million de personnesapportant des informations cruciales sur la santé,le ravitaillement ou la sécurité. Pourtant, mêmeavec sa vision résolument optimiste, la Fédérationinternationale de la Croix-Rouge est bien obligéede constater que sur 1 300 000 personnes sansabri au lendemain du tremblement de terre,1 000 000 sont toujours dans des abris précaires.

Un million de personnes dans des abrisprécaires

Pour Oxfam, l’urgence, c’est avant tout de déblay-er : seulement 5 % des gravats ont été évacuésdepuis un an. Or l’expérience prouve que ledéblaiement est le préalable absolu à toute recon-struction. Deuxième priorité concrète pour lesONG : restaurer les infrastructures : routes, four-niture d’eau potable et assainissement. L’eau étaitdéjà un problème avant le tremblement de terre.Elle l’est d’autant plus depuis le séisme et surtoutdepuis l’apparition du choléra mi-octobre. C’estun des rares points positifs que souligne Oxfam

dans son rapport : la Direction nationale de l’Eaupotable et de l’Assainissement (Dinepa), créée unan avant le séisme, a parfaitement fonctionné,réussissant tant bien que mal à restaurer un sys-tème de fourniture d’eau potable.

Un gouvernement haïtien dans l’attente

Au niveau des institutions, la priorité, selon tousles observateurs, c’est une bonne gouvernancede l’Etat haïtien. Le manque de confiance dans lesinstitutions et l’administration, fait que les haïtiensne se tournent pas vers leurs gouvernants poursolliciter de l’aide ; et que les organisationshumanitaires évitent de s’appuyer sur les respon-sables locaux ; quant aux donateurs, n’ayant pasconfiance dans les institutions, ils passent outre ets’appuient sur les organisations humanitaires...Dans ce contexte, le gouvernement haïtien setrouve privé de ses moyens de décision et d’ac-tion. Il ne peut que constater, impuissant, les déci-sions prises par la « république d’ONG ». Déjàtrès présentes avant le tremblement de terre,celles-ci sont omniprésentes. Bien que faisantpartie du paysage, Oxfam admet qu’elles doiventfaire preuve de plus de transparence quant à leursfinancements et à leurs programmes, afin qu’ilpuisse y avoir une coordination globale entre leursactions. Et il y a là également une réelle respons-abilité des donateurs internationaux. Réunis àNew York en mars 2010, ils avaient promis plusde deux milliards de dollars, dont seulement 45 %sont arrivés un an après.

La Commission provisoire très critiquée

L’organisation Oxfam est particulièrement critiquesur l’action de la Commission provisoire de recon-struction d’Haïti, créée en avril et dirigée par BillClinton et le Premier ministre haïtien, Jean-MaxBellerive. « La commission a échoué jusqu’àprésent à se montrer à la hauteur de son man-dat », écrit Oxfam qui lui demande d’en finir avec« le bouclier d’indécision et de retard » qui carac-térise son travail. Le rapport cite l’exemple desfonds versés par la Commission pour la construc-

tion de logements provisoires alors que rien n’aété débloqué pour déblayer le site ! Il n’y aura pas de reconstruction en Haïti sans lesHaïtiens, écrit en substance Oxfam. Tous les pro-grammes d’aide doivent tenir compte de leurspoints de vue et de leurs besoins. Il faut reconstru-ire un tissu social qui commence par un logementet un travail. Pour cela, il faut accélérer la forma-tion d’ouvriers haïtiens afin qu’ils disposent d’untravail qui aide à la reconstruction des infrastruc-tures et aider les femmes à travers du microcréditpour leur assurer un moyen de subsistance...

Reste que dans un pays ultramoderne comme leJapon, il a fallu sept ans pour reconstruire Kobéaprès le tremblement de terre de 1995. LaNouvelle-Orléans est loin d’être reconstruite cinqans après le cyclone Katrina. La reconstructiond’Haïti ne pouvait donc pas se faire en un an. Maisle rythme actuel n’est pas acceptable pour tout unpeuple qui n’attend pas que la reconstruction desdégâts du tremblement de terre, mais une recon-struction du pays, tout court.

(MFI)

HAÏTI

Triste bilan un an après le tremblement de terre

CCOONNNNEECCTTIISS HHOOUUSSEECCOONNNNEECCTTIISS HHOOUUSSEE

PABX 1LIGNE 8 POSTES (1/8) 50 000PABX 3 LIGNE 8 POSTES (3/8) 65 000CABLE TELEPHONIQUE 7 PAIRES 350/mlCABLE TELEPHONIQUE 14 PAIRES 650/mlCABLE TELEPHONIQUE 28 PAIRES 1300/mlCABLE UTP CAT 5E CERTIFIE 175/mlCABLE UTP CAT 6E CERTIFIE 275/mlCABLE FTP CAT 6E CERTIFIE 325/mlONDULEUR 600 VA 22 000ONDULEUR 800 VA 27 000ONDULEUR 2000 VA 100 000ONDULEUR 3000 VA 200 000BATTERIE ONDULEUR 12V/7 AH 9 000SOURIS OPTIQUE 2 500CLAVIER 2 000MICRO CASQUE 1 500HAUT PARLEUR 3 500CLE USB 2 GB 6 000

PPRROOMMOOTTIIOONN NNOOEELL

93 RUE AMADOU ASSANE NDOYETEL 33 821 12 54 /// 77 367 12 25

ADRESSE 1: Parcelles Assainies Unité 05, près du cinéma Unité 03ADRESSE 2 : Fass Casier 85, en face rond point ONU

Contact : 77 634 61 71 / 33 851 57 32 / 33 821 04 17Email : [email protected]

Venant de France spécial promo fin d’année

3 P3 800 à 866 Mhz 256 Mo 20Go + écran CRT 17’ à 35.000f3 P3 1000 Mhz 256 Mo 20Go + écran CRT 17’’ à 40.000f3 P4 2.4 GHz 512Mo 40Go + écran CRT 17’’ à 75 000f3 P4 2.4 GHz 512Mo 40Go + écran Plat 17’’ (neuf) à 120 000f3 P4 2.8 GHz 512Mo 80Go + écran Plat 19’’ (neuf) à 145 000f3 P4 2.8 GHz 512Mo 80Go + écran Plat 20’’ (neuf) à 170 000f

3 Écran plat 19’’ (neuf) à 65 000 F 3 Écran plat 20’’ (neuf) à 75 000F

LE MEILLEUR CADEAU A OFFRIRF Ensemble P4 2.4Ghz 512Mo 40go

écran plat 20’’ (neuf) + clés Usb 1 Go à 160 000 Cfa

F Ensemble P4 2.8Ghz 512Mo 80go + écran plat 20’’+ clés Usb 1Go + TABLE à 195 000 Cfa

DEPECHEZ VOUS

Barrette mémoire 256/ 512 /1Go à part. 12 000Disque dur Seagate 80, 160 Go à partir 29 000H.parleur Mercury Logitech designhifi, à p. 4 000Papier photo 135 gr / 180 gr 50 feuilles 5 000ENCRE (originale) HP 27A HP 56 A à partir 11 000Machine à relier Pro Volume 410 p. 45 000Machine à plastifier A4 Multi- températures 44 000

Microsoft

Ecran plat neufHP/Dell /Mercur 17” / 19”à. part. 89 000Portable Core duo ACER /DELLInspiron ACER aspire 2Ghz/250Go Dvdrw15,4’webcam 309 000Port. HP/Toshiba PDcore 4,2/250 Go Dvd 15,6 (1an) 359 000Portable mini , EE pc Acer/HP/ (G: 1 an) a.p. 199 000Sac portable Compaq/HP/Toshiba 17 500HP/DellP4Tour 3.0/ 1024 / 160 Go 17” plat (1/2an)à.p . 189 000Dell tour P4 2.8Ghz 512Mo 80Go E plat 17” (1/2an) 159 000Port. HP/ Dell PM 1024/60DvdcdrwWifi15 ”1/2an 179 000

DDEESSTTOOCCKKAAGGEEIFoire

Imprim. HP 16/12ppm Couleur -Usb 2 27 500Imprim.Scan.Copieur Coul. MFP2180 . (1an) 49 000Imprim. HP laserjet 1006/2035/1320(1an) part. 89 000Imprim.Scan.Copieur Fax. HP (1an) 85 900Imprim. A3 Coul. HP1280 C 45ml Usb // (1an) 169 000Imprim.Laser Coul. HP1215/1515//3800 (1an) 149 000Onduleur-rég.tension Unitec 600va 4prise(1an ) 22 500Copieur Pro Canon NP6317/IR1600 (1an) a.p 259 000Scanner plat HP Coul. Usb (G.1an) 49 000Combo DVD Graveur CD Liteon / LG 17 500Graveur DVD double couche Liteon / LG 19 000Graveur DVD Externe LG, HP a.p 39 000Anti virus Norton, Kaspersy 2009 a.p 15 000Clé USB Kingston 1Go/2/4/8Go à partir 5 000Clé MP3 512/1Go, MP4 à partir 13KF Tél. 33 822 18 08IPOD à p. 24000F HTC WindowMobile IIPPHHOONNEE 239M

GarantieS E N E G A L

33 ,, UC 2Go/ 250Go Dvdrw : 118899000000FREK!!

Tél.77 675 55 55 / 76 683 04 04 Tél.77 675 55 55 / 76 683 04 04 LLOOGGIICCIIEELLSS OORRIIGGIINNAAUUXXWINDOWS 7 ++ OFFICE++ENCARTAORDINATEUR++

CCOONNSSEEIILLSSCCOONNSSEEIILLSS,, ,, FFAACCIILLIITTEESSFFAACCIILLIITTEESS PPAAIIEEMMEENNTTPPAAIIEEMMEENNTT T. 822 18 08P4 MERCUR Neuf Multimédia 3.0ghz /1Go 160 Go DvdrwEcran Plat + Haut Parleur+ webcam Multifonction : Imprimante +copieur+ scaner) + Onduleur 650 VA G:arantie : 2 AN 299 000PC: HP/ DELL Core duo / 2Go / 320 Dvd rw Ecran TFT 21’’6 port Usb P. memory+ H.Parl. 1 kw G arantie : 1an 299 000

PC HPCORE 2 + W.7 +OFFICE +ENCARTA: 319 000 !

WINDOWS 7 72 900F - Office 2010 39 000FFini les problèmes avec les logiciels piratés.Achetez l’original. C’est LOYAL en plus !!!

®73, Av Peytavin

Duocore

PARCELLES ASSAINIES UNITE 2

NON LOIN DE LA MOSQUÉE

TEL: 33 851 51 57 - 77 574 15 82

DDIIAALLTTAABBEE TTRRAADDIINNGG

* CLE USB 4 A 16 GO à partir de 7 500 Frs* APPAREIL PHOTO NUMERIQUE

à partir de 30.000 Frs* Sd carte pour appareil numérique à 6.000 Frs

* DISQUE DUR 20/40/250 GOà partir de 10 000 Frs

* DISQUE DUR LAPTOP 40 A 160 GO à partir de 25.000 Frs

* DISQUE DUR EXTERNE 120 A 500 GO à partir de 35.500 Frs

* IMPRIMANTE MULTIFONCTION HPà partir de 40.000 Frs

* Clé Wifi 300 Mbps à 12.500 Frs

PROMO FIN D’ANNÉENOUVEL ARRIVAGE

P 4 UC 1.6 à 3.2 à partir de 35 000 FrsP4 complet à partir de 47 000 FrsOrdinateur portable PM / Duo

Core à partir de 145 000 Frs

Vendredi après-midi, c'est accompagné de sonpère, et de deux gendarmes, qu'un enfant de sixans a quitté l'école. Direction : le centre de réten-tion de Nîmes, dans le Gard. La veille, son père aété interpellé pour vol de carburant, puis placé engarde à vue. Lors de son contrôle d'identité, lesgendarmes se sont aperçu que cet homme, denationalité russe, était en situation irrégulière enFrance depuis 2007. Et l'ont signalé aux autoritéscompétentes.

Pouvaient-ils faire comme s'ils nel'avaient pas vu ?

"Ils avaient l'obligation de signaler la situation"commente mardi sur Le Post une source prochede l'enquête. "Vu la situation de cet homme, ildevait être reconduit à la frontière avec lesgaranties liées à cette situation" poursuit cettemême source, ajoutant "le juge des libertés et dela détention devait se prononcer sur son cas, d'oùson placement, en attendant cette décision, encentre de rétention."

Comment s'est déroulée l'interventiondes gendarmes à l'école

"Lors de sa garde à vue, quand il a été signifié aupère qu'il allait devoir se rendre en centre derétention, son premier souhait a été de récupérerson fils" nous explique encore cette même sourceproche de l'enquête. Deux gendarmes ont alorsaccompagné le père de l'enfant jusqu'à l'école pri-maire : "Les gendarmes étaient en civil et le pèren'était ni menotté, ni tenu. Les gendarmes nesont pas entrés dans la classe. Ils ont attendula fin de la récréation pour récupérer l'enfant.Cela n'a pas eu lieu aux yeux de tous. Lesenseignants, prévenus, ont retenu l'enfant enfin de récréation, et au lieu de le faire retourneren classe, il a retrouvé son père. Et ils sont partistous ensemble."

Et ensuite ?Une fois l'enfant récupéré, les gendarmes ontaccompagné le père et l'enfant chez eux "pourrécupérer des affaires personnelles dont ilsauraient besoin au centre de rétention" nous dit-on encore.Tout s'est-il donc déroulé comme cela aurait dû ?"A partir du moment où le désir d'un homme, qui

consistait à rester en France et à ne pas aller encentre de rétention, n'a pas été respecté, on nepeut pas dire que tout s'est bien passé" nousrépond la même source proche de l'enquête.Poursuivant "toutefois, concernant l'interventiondes gendarmes, elle s'est plutôt bien passée,avec humanité."La compagne du père de l'enfant, également ensituation irrégulière, a elle aussi été priée derejoindre le centre de rétention.

Qu'en pense le préfet ?Dans un communiqué que Le Post s'est procuré,le préfet de Haute-Loire stipule notamment que"la procédure de reconduite en cours s'estdéroulée dans le plus strict respect du droit etdans des conditions respectueuses des person-nes."Le communiqué du préfet, toujours, nousapprend que le père de cet enfant, en Francedepuis 2007, a été débouté de sa demanded'asile en avril 2009, avant de voir son recoursrejeté en juillet 2010. Une nouvelle demande a ànouveau été rejetée fin octobre, et, la semainedernière, le refus de séjour et l'obligation de quit-ter le territoire lui ont été confirmés.

Qu'en pense le représentant local de la LDH ?

Interrogé à ce sujet par Le Post, le représentantde la LDH (Ligue des Droits de l'Homme) deHaute-Loire, Jean-Louis Grenier réagit depuis lamanifestation organisée en fin d'après-mididevant l'école : "Le droit interne français a peut-être été respecté, mais pas son esprit, et encoremoins le droit international, qui doit pourtant l'em-porter, et qui oblige les enfants à aller à l'école."Jean-Louis Grenier nous dit "qu'entre 150 et 200personnes se sont réunies pour manifester leurmécontentement". Il revient sur les faits : "C'esttout à fait inadmissible. D'un point de vue humain,car cet enfant est scolarisé depuis plus de 3 ansà Langeac. Et également car la convention inter-nationale obligeant la scolarisation des enfantsn'est pas respectée. Cette obligation de scolaritéest prioritaire sur le fait d'être sans-papiers."Un autre rassemblement de soutien pourrait êtreorganisé samedi devant la préfecture du Puy-en-Velay.

(LePost.fr)

SANS PAPIERS

A 6 ans, il passe de l'école au centre de rétention

Page 14: POP 20110112

14

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3340 - Mercredi 12 Janvier 2011

InterIMPASSE EN CÔTE D'IVOIRE

Au moins deux personnes tuées à Abidjan dans des violences

Au moins deux personnes ont été tuées parballes mardi à Abidjan, dans des affrontementsentre forces de l'ordre fidèles à LaurentGbagbo et habitants d'un quartier favorable àson rival Alassane Ouattara.

Ces violences interviennent alors que la criseopposant les deux hommes, qui revendiquent laprésidence ivoirienne depuis l'élection du 28novembre, persiste malgré les médiationsafricaines comme celle du Premier ministrekényan Raila Odinga, attendu de nouveau cettesemaine à Abidjan.Dans le quartier populaire d'Abobo, au nord dela capitale économique, les corps de deux civils,portant des traces de balles, étaient étendusmardi matin par terre, a constaté une journalistede l'Afp. L'un, torse nu, se trouvait sur le bitumeet l'autre dans une ruelle à proximité.Non loin de là, des habitants, montrant destraces de sang sur le sol, ont affirmé avoir vudeux autres corps, de membres des Forces dedéfense et de sécurité (Fds) loyales à M.Gbagbo. Mais ces décès n'avaient pas pu dansl'immédiat être confirmés auprès des autorités.Les Fds avaient investi le quartier en nombre àbord de pick-up et de véhicules de transportblindés, et ont longuement échangé des tirsavec des habitants, ont rapporté des témoins.

Les forces de l'ordre sont venues «fouiller» desmaisons, affirmant y «chercher des armes», ontraconté plusieurs habitants.De son côté, le gouvernement Gbagbo a faitétat de la mort de deux membres des forces del'ordre, fidèles à Laurent Gbagbo, «tués parballes» mardi lors d'affrontements à Abidjanavec des habitants d'un quartier favorable àAlassane Ouattara, l'autre président ivoirienproclamé. Deux éléments des Forces dedéfense et de sécurité (Fds) ont été «tués parballes» mardi lors de ces heurts dans le quarti-er d'Abobo (nord), a indiqué à l'Afp une sourceau ministère de l'Intérieur.Devant une foule de jeunes en colère quiavaient érigé des barricades à son approche,une patrouille de l'Opération des Nations-Uniesen Côte d'Ivoire (Onuci) qui se dirigeait vers lazone a dû faire demi-tour, a-t-on constaté.Charles Blé Goudé, chef des «jeunes patri-otes» pro-Gbagbo, qui devait tenir dans l'après-midi un meeting dans le même quartier, l'afinalement reporté, «pour permettre le bondéroulement de l'opération militaire».La crise postélectorale a fait environ de 200morts depuis la mi-décembre, selon l'Onu.Les médiations africaines, comme celle de l'ex-président nigérian Olusegun Obasanjo le week-end dernier, n'ont pas permis de lever le

blocage. Après une première visite infructueusela semaine dernière avec trois chefs d'Etat man-datés par la Cedeao, le médiateur de l'Unionafricaine, Raila Odinga, doit se rendre en Côted'Ivoire «jeudi ou vendredi», selon son porte-parole. Mais sa marge de manoeuvre semblaittoujours aussi étroite, chacun des deux rivauxs'estimant seul président légitime.

Gouvernement d’union de Ouattararejeté par le camp Gbagbo

Le camp Ouattara a proposé aux partisans deM. Gbagbo de former un «large gouvernementd'union» si leur champion accepte de se retirer.Mais en faisant cette offre, l'ambassadeur pro-

Ouattara reconnu à l'ONU, Youssoufou Bamba,a précisé que M. Ouattara devait auparavant«être reconnu comme président».La «victoire» de M. Gbagbo est «non négocia-ble», a répliqué le président de son parti, leFront populaire ivoirien (Fpi), Pascal AffiN'Guessan. Il s'est dit «prêt à examiner» lesseules solutions qui découleraient de ce «pointde départ».Alors que la crise politique s'enlise, la crainte deviolences pousse toujours des Ivoiriens hors deleur pays. Environ 600 d'entre eux fuientchaque jour au Liberia, a indiqué l'Onu, enregis-trant un total de 25 000 réfugiés ivoiriens.

(Afp)

Le rapt au Niger des deux Françaisretrouvés morts, dont l'un tué d'uneballe dans la tête après un assautsamedi au Mali de soldats françaiscontre leurs ravisseurs, a été com-mandité par Mokhtar, un émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

«C'est Mokhtar Belmokhtar qui a commanditéles enlèvements des otages. C'est lui. Sesgens nous ont dit que c'est bien lui. Il n'y aaucun doute sur ça», a déclaré à l'Afp un médi-ateur malien actuellement basé dans le nord duMali, qui avait auparavant négocié avecl'Algérien Belmokhtar des libérations d'otageseuropéens.«Oui, c'est Belmokhtar l'auteur de l'enlèvementdes otages. Parmi les ravisseurs, il y avaitdirectement ses hommes», a affirmé unesource nigérienne, également impliquée par lepassé dans une affaire de libération d'otageseuropéens dans le Sahel.Vendredi soir, les deux Français de 25 ans,Antoine De Léocour et Vincent Delory, ont étéenlevés dans un restaurant du centre deNiamey et retrouvés morts le lendemain aprèsun assaut des forces françaises en territoiremalien contre les ravisseurs.Leurs dépouilles, entreposées dans une petiteclinique privée de Niamey, devaient être rapa-triées par un vol mardi soir qui arrivera à Paristôt mercredi matin, a précisé une source diplo-matique au Niger.Le ministre français de la Défense, AlainJuppé, a révélé mardi depuis le Tchad que l'undes otages était «mort d'une balle dans latête», ajoutant avoir «toutes les raisons depenser» que les deux hommes avaient «étéexécutés par les ravisseurs».Selon une source médicale qui a pu voir les

corps à Niamey, les otages «avaient étéattachés, les mains dans le dos, et ils avaientdes traces noires sur le corps». Une sourceproche de la présidence nigérienne avait aupar-avant assuré à l'Afp que «les corps étaient cal-cinés».Des sources policières françaises ont quant àelles assuré que «le corps de l'un des deuxotages français était complètement calciné».Une autopsie doit être pratiquée à l'Institutmédico-légal de Paris.Quatre ravisseurs ont été tués et deux autresblessés, interrogés à Niamey, a indiqué M.Juppé, détaillant le bilan de l'intervention mili-taire française qui s'est aussi soldée par la mortde trois gendarmes nigériens. Deux soldatsfrançais ont également été blessés.Selon des sources maliennes, des hélicoptèresde combat français ont tiré sur le convoi devéhicules des ravisseurs dans le nord du Mali,à une quinzaine de kilomètres de la localitémalienne de Tabankor (35 km au sud deMénaka), où des épaves calcinées ont étéretrouvées.Parmi ces épaves, «un gros véhicule 4x4immatriculé au Bénin», selon une autoritéadministrative dans le nord du Mali. A Niamey,des témoins avaient déclaré que les Françaisavaient été emmenés à bord d'un tel véhicule.Les régions de Niamey comme de Bamako,jadis zones «vertes» où il était possible de cir-culer en sécurité selon Paris, sont devenueszones «oranges» où il est recommandé de nepas se rendre «sauf raison impérative».Dans la capitale, si certains expatriés françaisavaient déjà quitté le pays, Madjid, 24 ans,responsable marketing d'une entreprisefrançaise, à Niamey depuis cinq mois, ne veutpas plier bagage. «Je ne cèderai pas à quelquemenace que ce soit».

(Afp)

NIGER

Un des Français tué d'une balle dans latête, un émir d'Aqmi désigné

De nouveaux heurts ont éclaté ce mardi entredes habitants du faubourg ouvrier d'Ettadamen,dans la banlieue de Tunis, et les forces de l'or-dre, ont rapporté plusieurs témoins. Selon cesderniers, des groupes de manifestants ontsaccagé des magasins et mis le feu à unebanque. Les policiers se sont lancés à leurpoursuite à l'aide de matraques. C'est la pre-mière fois que des violences graves sont sig-

nalées dans la capitale tunisienne depuis ledébut des émeutes à la mi-décembre.Ces affrontements interviennent alors que qua-tre civils ont été tués lundi dans des affronte-ments avec la police à Kasserine, dans le cen-tre-ouest de la Tunisie, a annoncé mardi le min-istère tunisien de l'Intérieur. Selon un commu-niqué, «des groupes ont attaqué des postes depolice (...) armés de cocktails Molotov et debarres de fer. Les policiers ont été contraintsde se défendre». Ces derniers ont ainisi «tirédes coups de feu en l'air, mais les jets de cock-tails Molotov se sont intensifiés. Il y a eu desmorts parmi les assaillants et huit blessés etbrûlés parmi les policiers», précise-t-il.

Bilan officiel de 21 mortsLe bilan des émeutes de ces derniers jours enTunisie s'établit à 21 morts, a ainsi déclaré cemardi soir le ministre des Communications enqualifiant de fausses informations les chiffressupérieurs à ce bilan officiel. «Je vous confirmeque le nombre de morts durant le week-end estde 21», a dit Samir Labidi lors d'une con-férence de presse. Le précédent bilan officielétait trois fois inférieur.«Tous les autres chiffres donnés par la télévi-sion et les agences qui parlent de 40 à 50(morts) sont totalement faux», a-t-il ajouté. Lesnouvelles violences ont eu lieu alors que leprésident Ben Ali a promis, lors d'une allocutiontélévisée, la création de 300 000 emplois d'icideux ans, afin de calmer l'agitation de lajeunesse.

(20mn)

TUNISIE

De nouveaux affrontements à Tunis

NIGERIALes violences communautaires

auraient fait 13 morts dans un village

Treize personnes auraient été tuées ce lundilors d’une attaque dans le village de Warengau centre du Nigeria, lit-on sur Le Figaro. Situédans l’Etat du Plateau, ce village majoritaire-ment peuplé de chrétiens est l’objet d’unecohabitation difficile entre ceux-ci et les musul-mans. Des policiers ont été envoyés dans larégion qui a connu ces derniers mois des vio-lences entre communautés.

TUNISIELa France appelle ses

ressortissants à la prudenceLa France déplore les violences en Tunisie etappelle à «l’apaisement». C’est ce qu’àdéclaré ce lundi le porte-parole du gouverne-ment, François Baroin. Il a ajouté que «seul ledialogue permettra de surmonter les prob-lèmes économiques et sociaux» dans ce pays,lit-on dans Le Parisien. Il a conseillé auxressortissants français de Tunisie de se tenir à

l’écart des manifestations et d’adopter «la plusgrande réserve».

FRANCELe fils Bokassa s’élève contre

la vente aux enchères duchâteau paternel

L’un des fils de Jean-Bedel Bokassa,Georges, ancien ministre de la Défense deson père (1975-1976), a sollicité l’interventiondu président français Nicolas Sarkozy contrece qu’il considère une spoliation de l’héritagede sa famille. Le château de son père, l’em-pereur déchu de Centrafrique mort en 1996,devait être vendu aux enchères ce mercredi àVersailles avec une mise à prix de 735 000euros, lit-on dans Les Echos. D’une superficiehabitable de 547,78 m2 et comprenant unemaison de gardien (95,49 m2), le château deHardricourt (Yvelines) est la demeure où l’ex-empereur s’était installé en décembre 1983,quatre années après avoir été chassé du pou-voir par l’armée française. Selon les experts,les enchères ne devraient pas dépasser 1,2million d’euros, en raison du mauvais entretiende la propriété.

Brèves… Brèves… Brèves… Brèves…

P C PA S C H E R

Route Zone de Captage, Front de Terre CONTACTS : T�l : 33 864 50 93

76 473 07 95 - 77 638 50 27 - 77 410 61 63

PPPP RRRROOOOMMMMOOOOTTTT IIIIOOOONNNN FFFF IIIINNNN DDDD Õ’Õ’AAAANNNNNNNNEEEEEEEE 2222000011110000

Dell D600 PM - 1.6/512/30 130 000HPNX9010 P4 - 2.8/512/40, Wifi 140 000Dell D505 PM - 1.6/1024/40, Wifi 150 000

Toutes les grandes marques Dell , Compaq, HP, IBM

CARACTERISTIQUES

FRQ , RAM , disk

PRIX

UCS UC + CRT + Plat 17ÕÕ

Imprim. Laser Canon LBP 1000 + Toner 25 000

DÕAUTRES CONFIGURATIONS DE VOTRE CHOIX POSSIBLES

Page 15: POP 20110112

15

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3340 - Mercredi 12 Janvier 2011

SportsFOOT : 9E ÉDITION CAN U-17 «RWANDA 2011»

Les «Lionceaux» ratent l’occasion d’écrire l’histoire

Ils étaient partis à Kigali avec la ferme volon-té de marquer l’histoire. Mais les«Lionceaux» quitteront la compétition la têtetrès basse. Car, ils ont été la premièreéquipe à être éliminée du tournoi qui prendfin le 22 janvier. Et ce sont les «Etalons»cadets du Burkina Faso qui sont passés parlà, au terme d’une rencontre palpitante sanc-tionnée par une défaite (3 à 2).Vu la bon comportement de l’équipe en sec-onde période, on est en droit d’affirmer queles protégés de Boucounta Cissé sonttombés les armes en main. Après avoir eu lamaîtrise du jeu dans les 24 premières min-utes, des erreurs de positionnement ont vitechangé la physionomie du match. En l’e-space de moins de cinq minutes, lesBurkinabés ont su plier la rencontre. Cela,grâce à un doublé de l’attaquant ZamiouSama (25e et 28e m) et un troisième but deSenior Zerbo (26e mn). Du coup, ZamiouSama rejoint le Congolais SamarangueBinguila à la tête des meilleurs buteurs avecdeux buts.Le visage différent présenté lors de la sec-onde mi-temps n’a pas suffi pour empêchercette élimination prématurée. Les«Lionceaux» ont beau multiplier les assauts

devant la défense adverse, mais il fallaitcompter sur leurs pieds carrés et leurmanque d’application sur le dernier geste.Car, la réduction du score par RémyMassalan (49e mn) et Ibrahima Dramé (52emn) n’a pas suffi pour refroidir les ardeursdes Burkinabés qui, avec 3 points, se relan-cent dans la compétition.À défaut de marquer l’histoire, les«Lionceaux» chercheront désormais àsauver l’honneur, lors de leur dernier matchde poule. Ce sera contre l’équipe du paysorganisateur, le 14 janvier prochain. Ce quine sera pas du mince à faire face à un adver-saire qui, malgré la qualification pour laCoupe du monde, ne voudra point entacherson parcours.Hier, les «Amavoubi» du Rwanda ont signéleur second succès d’affilée, face aux«Pharaons» d’Egypte. Le but qualifiant leRwanda pour les demi-finales est l’oeuvre deFaustin Usenguimana (15e mn). En plus dupasseport pour les demi-finales, le Rwandaest le premier à décrocher son ticket qualifi-catif pour le Mondial 2011, prévu du 18 juinau 10 juillet au Mexique. Le second billet dugroupe A qualificatif pour les demi-finalessera âprement disputé entre le Burkina et

l’Egypte qui se rencontrent le 14 janvier.Dans la poule B, les premières tendancespour les demi-finales pourraient se dessinerdès cet après-midi, à l’issue des rencontresqui vont se dérouler à Umunganda stadiumde Gisenyi. Après avoir infligé une correc-tion à la Gambie (3-0), championne en titre,le Congo est très attendu pour confirmer

face à la Côte d’Ivoire. Ce sera le choc desvainqueurs car, les Ivoiriens ont déjà eu rai-son des Maliens (2-1), lors de leur entrée enmatière. La seconde affiche du groupeopposera le Mali à la Gambie pour le rachat.C’est un autre derby de la sous-régionouest-africaine.

Youssouph BADJI

Le Sénégal est la première équipe éliminée de la 9e Can des moins de 17ans, qui a démarré depuis le 8 janvier dernier, à Kigali (Rwanda). Les«Lionceaux» ont perdu leur seconde sortie devant les «Etalons» duBurkina Faso (3-2).

C’est maintenant officiel. L’attaquant duJaraaf, Abdoul Khadre Dieylani Fall (21 ans),s’est engagé avec l’Aj Auxerre (Ligue 1 deFrance) pour quatre ans et demi. Le meilleurjoueur local sénégalais de la défunte saisona fait des tests concluants en septembre etn’attendait que le mercato d’hiver pourrejoindre les Bourguignons. Les dirigeantsn’ont pas voulu être doublés par d’autresclubs qui convoitaient fortement DieylaniFall. Il s’agit notamment de Rennes (L1France) et de plusieurs clubs allemands.Dieylani Fall est la seconde recrued’Auxerre, lors de ce mercato hivernal,après l’attaquant sud-coréen Jung Jo-Gook.Il arrive au moment où l’autre attaquant

blessé, le Polonais Ireneusz Jelen, s’estcomplètement remis de blessure qui l’avaitéloigné des stades depuis le 28 novembre2010 et a repris les entraînements mardidernier.Autre mouvement qui pourrait intéresser lesélectionneur national Amara Traoré, c’estle retour annoncé du Franco-SénégalaisAbdoulaye Konko à la Juventus de Turin.Les dirigeants bianconeri, à la recherche derenforts défensifs, seraient très intéresséspar le latéral droit du Fc Séville (LigaEspagne). Lors de ses nombreusestournées européennes, le coach des«Lions» a rencontré Konko ainsi qued’autres binationaux pour leur faire part deson projet pour le football sénégalais.

Y. BADJI

FOOT : TRANSFÉRÉ DU JARAAF A AUXERRE

Dieylani Fall s’engage pour quatre ans et demi

L'ancien défenseur central international duSénégal, Lamine Diatta, natif du 02 juillet1975 à Dakar, a débarqué depuis lundiaprès-midi à Sousse. Libre de tout engage-ment, Lamine Diatta a subi le test médical etphysique d'usage avant de discuter lesclauses de son éventuel contrat avec lesdirigeants étoilés, et de signer hier un con-trat avec l'Etoile Sahel de Tunisie jusqu'à lafin de la saison, avec une possibilité prolon-gation. Lamine Diatta qui a évolué également aucours de sa longue et riche carrière sur leflanc droit de la défense, a été le capitainede la sélection sénégalaise des annéesdurant.Lamine Diatta a entamé une carrière profes-sionnelle en Europe en 1998-1999 au seindu Toulouse FC avant d'endosser les mail-lots de l'Olympique de Marseille (France),du Stade Rennais (France), de l'OlympiqueLyonnais (France), de l'AS Saint-Etienne(France), Be_ikta_ (Turquie), NewcastleUnited (Angleterre), Hamilton (Angleterre),Ahly Doha (Qatar). Le club tunisien quicompte dans ses rangs Saïd Ghezal,Lassâad Jaziri, Adel Chedly, Issam Jebali ainfligé à Etoile Sportive de Tunis une correc-tion, lors du classique de lundi dernier entreles deux équipes. Deuxième actuellementdu classement avec 31 points, l'Etoile Sahel

de Tunisie est juste derrière son grand rival,EST 32 points après 14 journées de cham-pionnat.

Mbaye Jacques DIOP avec etoile-du-sahel.com

Lamine Diatta signe avec l'Etoile Sahel de Tunisie

Dolph de l’écurie Rock Energie etSentel de l’école Lansar, c’est l’af-fiche qu’organise dimanche pro-chain le promoteur HyacintheNdiaye dit Manga 2 au stadium IbaMar Diop. Un combat doté du dra-peau Ousmane Dramé maire deNioro.

Manga productions, dans sa politique devulgarisation de la lutte mais surtout de l’é-closion des jeunes espoirs, organise cedimanche, au stadium Iba Mar Diop, le grandgala de lutte doté du drapeau du Maire deNioro, Ousmane Dramé. Un choc qui mettraaux prises deux jeunes lutteurs, Dolph del’écurie Rock Energie des ParcellesAssainies et Sentel de l’école de lutteLansar. Deux lutteurs en quête de réhabilita-tion pour avoir concédé lors de leursdernières sorties chacune une défaite. Maisau regard de cette affiche placée sous lehaut patronage du ministre d’Etat, ministredes Forces Armées, Bécaye Diop, ce com-bat est aussi une manière pour l’ancien roides arènes Manga 2 de rendre un hommageau maire de Nioro, Ousmane Dramé, cegrand amateur mais aussi le docteur des gri-ots comme aime si bien le dire MamadouGarmi Mbaye. Le parrain de se réjouir d’une

telle manifestation. «Il est vrai que cetteannée, j’ai été même obligé de décliner cer-taines propositions, mais celle de Mangaétait différente des autres, eu égard à cequ’il a fait dans la lutte et ce qu’il représenteaujourd’hui. Et c’est une fierté et un honneurpour moi», renseigne le parrain. Ce dernier,en observateur très averti de la lutte, pensequ’il faut assainir le milieu de la lutte.«L’évolution de la lutte a atteint de tellesproportions qu’il urge aujourd’hui d’avoirune plus grande vision dans sa gestion. Ilfaut assainir aussi le milieu afin d’éviter cer-tains dérapages, surtout dans le comporte-ment des lutteurs», a lâché OusmaneDramé qui faisait allusion à cette violencevécue dimanche dernier au stadium Iba MarDiop, lors du combat entre Jaguar de Pikineet Batika de Fass. Le parrain du combat du16 janvier a aussi exhorté le Comité nation-al de gestion à revoir les sanctions sur leslutteurs, et surtout à faire preuve de plustransparence dans la gestion de ces retenussur le cachet des lutteurs.En combats préliminaires, Ousmane Ngomdit Boy Ndiago du Walo va à l’assaut dePape Mour Guèye de Fass Bennoo, ModouFaye Guinaw Rail défie Bass Junior de l’é-cole de lutte Manga 2. Enfin, Mbaye DiaDiop N°2 de l’écurie Boy Bambara rencon-tre Ndamal Cadior de Yeumbeul Mbollo.

DRAPEAU OUSMANE DRAME MAIRE DE NIORO

Combat de l’ultime chance pour Dolph et Sentel

Mbaye Jacques DIOP

Rue 31 x Blaise Diagne - (M�DINA DAKAR)T�l : v 33 821 41 21 v 77 541 01 06 v 70 605 01 91

Email : [email protected]

PPPP OOOORRRRTTTT AAAABBBB LLLL EEEE DDDDUUUU AAAALLLL ----CCCCOOOORRRR EEEEDell lattitude D6201.6 - 1024 ram 80 go disque durWifi - DvdRom - Cdrw

z Entreprises

z Ecoles

z Particuliers

DDDDUUUUAAAA LLLL ----CCCC OOOORRRREEEE3.0 1 go ram 80 go écran plat 17p livré avec clavier et souris sans fil

à 175.000 francs

OFFRESPÉCIALE

* Imprimantes multifonctions à partir de 55.000 F * Carte wireless PCMCIA à 12 500 F* Point d’accès wireless cell vision à 35.000 F * Lampe retro projecteur 3M Overhead projection 1600 séries à 150.000 francs

* Imprimante hp lasercouleur cm 1312

à 300.000 F

OFFRE SPECIALE SUR LES IMPRIMANTES

NEUVES LASER COULEUR HP

* 2.4 - 512 - 40 go écran crt 17’’ à 75.000 F

* 2.6 - 512 - 40 go écran plat 15’’ à 100.000 F

* 2.8 - 512 - 40 go écran plat 17’’ à 120.000 F

Lamine Diatta

Page 16: POP 20110112

16

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3340 - Mercredi 12 Janvier 2011

Sports

Situation actuelle des clubs Depuis quelques années, les diversesdynamiques amorcées par les membres, sup-porters, dirigeants et joueurs ont égalementconnu des rayonnements divers et des réus-sites relatives au vu des efforts fournis, mais larestructuration du football national et régional amodifié le classement des clubs dans le cham-pionnat professionnel de Ligue 1. Les équipesissues des quartiers et localités populaires,Niary Tally, Uso, Touré Kunda, Hlm, font aujour-d’hui légion dans l’élite du football sénégalaisqui demande plus de force d’engagement et departicipation pour lui redonner son éclat et sonbrio d’antan, et se placent dans le paysage foot-ballistique national et dans le cœur des férus. Après avoir connu des moments de gloire, leséquipes de l’Asc les Jaraaf, la Jeanne d’Arc,l’Us Gorée, le Ndiambour et l’As Saloum quisont en D2 sont toutes en perte de vitesse etd’impact médiatique, et ont vu leurs intérêts etleurs cotes de popularité baisser auprès dessympathisants depuis l’apparition des clubs dequartiers dans l’élite. Le projet sportif sans résultat glorieux a

relégué le plus grand phénomène socio-sportif

de notre pays des années 60 au rang deruine sportive. La Jeanne d’Arc, l’Us Gorée,l’Asc les Jaraaf, à une moindre échelle, ontperdu leur éclat dans le gotha des clubs quisont et font le fierté du microcosme du footballsénégalais. Le reclassement du football dans notre pays,survenu vers la fin des années 2000, a poussécertains clubs comme Ndiambour, As Saloum,Stade Mbour, etc… vers les divisionsinférieures.

Clubs de type nouveau Cette situation est une preuve que les clubslocaux conçus sur le modèle communautaire,traditionnel et cantonal sont condamnés à dis-paraître, à défaut d’opérer une mutation de leurorganisation pour s’adapter aux exigences dufootball actuel dans notre pays. Il existe des fac-teurs de croissance et des poches de réservedans chaque club concerné, car le reclasse-ment ne peut pas retirer aux clubs leur potentielpopulaire.Dans cette nouvelle dynamique, les clubs pop-ulaires ont conçu ce nouveau modèle qui a pourbut unique de redonner les couleurs dans une

dimension collective, sociale, sportive d’en-traide. Un modèle nouveau pour soutenir lesbesoins répertoriés du club, d’un centre de for-mation et d’une association sportive à vocationpopulaire afin de bien et mieux préparer lesacteurs principaux, les joueurs, à la pratiqued’un sport qui se veut, au-delà du talent,exigeant pour rester compétitif. Aujourd’hui, les clubs traditionnels doivents’adapter à un nouveau modèle socio sportifconçu pour les propulser dans les premiersrangs du football avec un projet à moyen termebasé sur une période triennale ou quadriennale. Certains clubs traditionnels, depuis la réformede Lamine Diack à nos jours (1965 à 2010),doivent désormais s’adapter à la conduite dunavire, dans le respect de ce qui a été fait pour

reconstruire, avec toutes les énergies, le pro-jet de demain car les cendres d’hier sont désor-mais dispersées et les succès de demain récla-ment des fondations. Le professionnalisme a frappé depuis trois ansaux portes du football sénégalais. Une ère nou-velle commence, une autre classification vas’imposer. Et si les clubs traditionnels veulenttendre vers cette mutation, sans outil adéquatet dans leur situation actuelle, ils vont dis-paraître à jamais.Aujourd’hui, les clubs doivent dépasser cettegestion patriarcale qui est souvent ce mur delamentations et de contestations de certainsdirigeants, pour être ces véritables équipesmodernes dotées d’une structure formelleforte.

ENTRE REFORME ET RESTRUCTURATION

Les clubs traditionnels, devancés par ceuxpopulaires, sont-ils en perte de vitesse ?

Réalisé par Mbaye Jacques DIOP

La forte présence des équipes populaires issues des quartiers, notammentUso, Niary Tally et Touré Kunda, dans le quatuor de tête, démontre lanette domination de ces dernières devant celles dites traditionnelles,notamment le Jaraaf, l’Us Gorée et la Jeanne d’Arc qui ne sont plus les«grands». Après les succès des années 60, 70, 80, 90 et même 2000, lesclubs traditionnels sénégalais ont connu des fortunes diverses.

MBAYE DIOUF DIA (ASC TOURÉ KUNDA)

«S’adapter au nouveaumodèle d’organisation ou

disparaître»

Je crois que notre performance de l’annéedernière en Ligue 2 nous a confortés dans nosobjectifs et nous avons demandé aux techniciensde miser tout le potentiel sur le début de la sai-son. Et notre objectif est de glaner plusieurspoints en 8 journées. Il est vrai que nous avionsun championnat très difficile avec des clubscomme la JA et le Jaraaf, et je vous garantis queles clubs attendus au classement final par cer-tains observateurs risquent d’être déçus. Noussommes à notre seconde année et toutes leséquipes qui n’auront pas une bonne organisationvont être laissés en rade. Il faut une nouvelleméthodologie, une nouvelle organisation avec unnouveau modèle de gestion pour jouer les pre-

mières places. Notre objectif est de terminerdans les huit premiers de cette ligue. Touré Kundaa compris que seule une bonne organisation vanous permettre de vivre dans ce milieu profes-sionnel. Les clubs populaires sont en passe deprendre le relais et c’est une nouvelle tendanceavec cette fibre de quartier, ce qui n’est pas le casaujourd’hui pour les clubs traditionnels qui n’ontpas de base affective et qui sont souvent géréespar un groupe de six à sept personnes.

OUMAR GUÈYE NDIAYE (USO)

«Nous avons misé sur lastabilité»

Ce qui est important au sein de notre club, c’estsurtout la stabilité car depuis trois ans, nous tra-vaillons dans ce sens pour progresser. Nousavons gardé ce noyau dur pour améliorer au fildes années. Nous avons eu un technicien trèsexpérimenté qui a un grand vécu de l’élite, avec àses côtés d’anciens joueurs de Ouakam pourl’aider dans sa mission. Nous avons fait monterde jeunes joueurs. Et sur le plan organisationneldu club, nous avons rajeuni avec l’intégration desjeunes et de toute la population de Ouakam.L’Uso existe depuis 1951 et est ancré dans lecœur des villageois qui le vivent au quotidien etmettent la pression sur les dirigeants. Nousavons une obligation de résultats mais aussi depérenniser ce que nous faisons. Aujourd’hui,c’est notre meilleur début de saison et notreambition est de disputer les dix premières placesmême si notre première place nous surprend.Mais seul le travail paie et nous avons l’obligationde maintenir le niveau des performances car leplus dur commence maintenant.

DJIBRIL WADE (ASC NIARY TALLY)

«Organisation et visioncomme leitmotiv»

Par rapport à notre parcours de l’année dernière,nous sommes obligés d’avoir plus d’ambition caril n’est plus question de jouer le maintien mais dese battre pour disputer les premières places,surtout avec des supporters exigeants. Il est vraique nous avons mal abordé la saison du fait d’unemauvaise préparation hivernale. Le problème estde voir si l’ordre établi est bon, si les clubs tradi-tionnels ont bien travaillé. À part le Jaraaf qui a étéun club de la Médina et qui a perdu sa base affec-tive, et à un degré moindre les clubs de régionscomme le Casa Sport et la Linguère qui se sontimposés, les autres n’ont rien fait pour s’amélior-er. Aujourd’hui, la réalité du football n’arrange pascertains clubs des régions qui se déplacentquinze fois dans la saison, alors que moi, je ne lefais que trois fois cette saison, c’est-à-dire àSaint-Louis, Ziguinchor et Mbour. Donc, le mériterevient surtout aux clubs des régions qui font 15déplacements dans la saison. A Niary Tally, nousavons une base populaire qui nous permet de tra-vailler tout en élargissant notre base affective.Cela doit être valable pour As Pikine et GFC.Nous avons une organisation et une vision quinous permettent d’avoir de grandes ambitions etde faire de Niary Tally un club de référence.

NDOFFÈNE FALL (ASC LES JARAAF)

«Il faut mettre fin à cette forme de gestion

actuelle et tendre vers unemutation»

Il faut que les clubs traditionnels acceptent cetterupture car on ne peut pas gérer le footballcomme dans les années 70. Avant, on avait desassociations ; ce qui implique une certainedémocratie où c’est toujours la majorité qui l’em-porte. Et dans cette majorité, est-ce qu’il y a cetteexpertise ? Alors que quand on est profession-nel, c’est la compétence et l’expertise. Il faut faireconfiance et responsabiliser les personnes et lesévaluer. À défaut de résultat, on les remercie.Dans le club de type nouveau, il faut des résultats

immédiats avec des objectifs évolutifs. Il est vraique nous avons mal démarré, mais le match con-tre le Casa Sport nous donne des raisons denourrir des espoirs. Il faut mettre fin à cette formede gestion associative pour s’adapter à l’environ-nement, professionnel au risque de se voir damerle pion par les clubs ayant une base affective.

ALIOUNE NDIAYE (US GORÉE)

«L’avenir appartient auxéquipes de l’intérieur»

Je crois qu’aujourd’hui, il y a une nouvelle formede gestion dans les clubs et on voit que les clubspopulaires comme Yeggo, Niary Tally et TouréKunda sont tous issus du mouvement navétane ;donc ils ont une base affective avec des support-ers passionnés. Contrairement aux clubs commele Jaraaf, l’Us Gorée, la Jeanne d’Arc où l’onretrouve des supporters de cœur. Ce qui fait sou-vent qu’il y a même une différence d’âge entre lessupporters des clubs populaires et ceux tradition-nels. Toutefois, il faudra aussi souligner quel’avenir du football sénégalais se trouve à l’in-térieur du pays. Les clubs des régions vont béné-ficier de nouveaux stades avec le projet chinoispour la réalisation et la réhabilitation des stadesrégionaux. Ils auront des terrains contrairementaux équipes de la capitale qui sont obligées delouer des terrains d’entraînement.

LES AVIS ET PROPOS DE CERTAINS PRESIDENTS DE CLUB DE FOOTBALL

Organisation et méthode de gestionCertains présidents de club, notamment Mbaye Diouf Dia de Touré Kunda,Oumar Guèye Ndiaye de l’Uso, Djibril Wade de Niary Tally, Ndoffène Falldu Jaraaf et Alioune Ndiaye de l’Us Gorée sont unanimes à dire que lesclubs traditionnels doivent s’adapter à un nouveau modèle pour ne pasêtre laissés en rade par les clubs populaires, ou à défaut disparaître del’élite comme Ndiambour de Louga, Stade Mbour, Us Rail de Thiès, AsSaloum de Kaolack et Suneor de Diourbel tous relégués en Ligue.Toutefois, parmi eux, d’autres aussi soutiennent que l’avenir du footballsénégalais se trouve dans les régions de l’intérieur qui vont bénéficier desinfrastructures sportives de qualité avec le projet de construction desstades avec les Chinois.

Us Ouakam