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Porquerolles – 22-27 mai
2005
Pascal ParneixLaboratoire de Photophysique Moléculaire, Orsay
Fédération Lumière-Matièree-mail : [email protected]
Théories statistiques de la fragmentation
et de la nucléation
Porquerolles – 22-27 mai
2005
1 – Introduction 1 – Introduction
Phénomène de fragmentation omniprésent lors de l’excitation d’un système
Relaxation du système Compétition avec l’émission radiative Compétition avec l’ionisation
Que peut-on apprendre sur le système ? Énergie de liaison Effet entropique (transition structurale, transition de type « solide/liquide » ou « liquide/gaz » dans des systèmes de taille finie Dynamique intramoléculaire non réactive Réactivité chimique
Présent à d’autres échelles Physique nucléaire Astrophysique
Porquerolles – 22-27 mai
2005
2 – Introduction 2 – Introduction
Comment exciter un système complexe ?
Excitation optiqueensemble microcanonique
(si le nombre de photons absorbés est bien défini)
Excitation collisionnellesituation intermédiaire
Excitation thermiqueensemble canonique
Porquerolles – 22-27 mai
2005
3 – Introduction 3 – Introduction
Comment modéliser la fragmentation ?
Dynamique quantique oui mais ...Systèmes de petites tailles (qqes atomes) et temps courts (ps)
Dynamique classique oui mais ...Temps relativement courts (ns)
Dynamique mixte classique-quantique oui mais ...Difficulté pour définir les sous-systèmes
Théorie statistique oui mais ...Domaine de validité ?Quelles théories statistiques ?
Porquerolles – 22-27 mai
2005
4 – Introduction 4 – Introduction
Domaine de validité d’une théorie statistique ?
Insensibilité de la dynamique à la façon d’exciter le système IVR et transition vibronique beaucoup + rapide que la dissociation
kd ne dépend pas de t. Dépend uniquement de E
0( ) exp dN t N k t
Porquerolles – 22-27 mai
2005
5 – Introduction 5 – Introduction
Grandeurs fondamentales de physique statistique
Dynamique dépend du nombre de degrés de libertéNombre de constituants du système
Dynamique dépend de l’énergie interne dans le systèmeE (ensemble microcanonique)
ouT (ensemble canonique)
Energie de liaison
E0
Nombre d’états vib., rot., trans. accessiblesDensité d’états (E) (ensemble microcanonique)
ou Fonction de partition Z(T) (ensemble canonique)
Porquerolles – 22-27 mai
2005
6 – Introduction6 – Introduction
Observables expérimentales
Vitesse de dissociation
Spectres de masse
Distribution d’énergie translationnelle
Problème récurrent
Energie interne déposée dans l’agrégat
Porquerolles – 22-27 mai
2005
7 – Introduction7 – Introduction
Difficultés spécifiques aux systèmes complexes Surface de potentiel avec un grand nombre de minima locaux
Anharmonicité importante
Problème éventuel d’ergodicité
Par exemple, LJ13 a plusd’un millier d’isomères !!!
Nombre d’isomères croît exponentiellement avec la taille
Porquerolles – 22-27 mai
2005
8 – Introduction8 – Introduction
SimulationSimulation
Modèle de Modèle de potentielpotentiel
Théories Théories statistiquesstatistiques
ExpérienceExpériencefs/ps/ns ps/ns/s/ms
validation
Porquerolles – 22-27 mai
2005
9 - RRK9 - RRK
Ingrédients du modèle :E0 et
3 70( ) ( ) nn
E Ek E
E
Le système est décrit comme un ensemble de 3n-6 oscillateurs harmoniques couplés entre eux
Le système casse quand l’énergie dans un mode donné est > E0
Seul le réactant est considéré
O.K. Rice, H.C. Ramsperger, J. Amer. Chem. Soc. 49, 1617 (1927)L.S. Kassel, J. Phys. Chem. 35, 1065 (1928)
Problème d’analyse combinatoire: dénombrer les possibilités de mettre E > E0 dans un mode donné
Le nombre de façons de distribuer E dans 3n-6 modes est donné par
3 7
(3 7)!
nE
n
On en déduit
Hypothèses :
Porquerolles – 22-27 mai
2005
10 -TST10 -TST
Séparation des mouvements électroniques et nucléaires réaction = trajectoire sur une surface de potentiel
Il existe une hypersurface qui sépare le parent du produit Hypothèse de non retour
Difficulté principale autour du concept de l’état de transition est sa localisation
Hypothèses :
Vitesse de réaction = flux de passage à travers l’état de transition
Potentiel « loose » ou « tight »
Porquerolles – 22-27 mai
2005
11 - RRKM11 - RRKM
R.A. Marcus, O.K. Rice, J. Phys. Colloid Chem. 55, 894 (1951)R.A. Marcus, J. Chem. Phys. 20, 359 (1952)
Hypothèses TST +
Redistribution d’énergie dans le parent + rapide que la réaction
Séparabilité au niveau de l’état de transition : 1 coordonnée de réaction + modes spectateurs
Equipartition dans les modes spectateurs au niveau de l’état de transition
Quasi Equilibrium Theory (QET)
Porquerolles – 22-27 mai
2005
12 - RRKM12 - RRKM
† ( )( )
( )n
N Ek E
h E
† ( )N E
( )n E
est le nombre d’états vibrationnels accessibles au niveau de l’état de transition
est la densité d’états vibrationnels du réactant
† †( )( )
2 ( )nn
v Ek E
E
†† † †( ) ( ) ( )v tE N E E †
†
1( )t
t
EE
avec† † †t vE E E
et †tE
† †( ) ( )vN E N EEn posant , on obtient
avec †0E E E
Porquerolles – 22-27 mai
2005
13 - RRKM13 - RRKM
Limite classique harmonique de RRKM redonne RRK :
11
†
1
s
iis
ii
Système avec un grand nombre de degrés de liberté :0
† †0
0
( ) ( )E E
N E E E d
0
†0
†0
0
( )( )
( )E E
E E df d
E E d
3 70( ) ( ) nn
E Ek E
E avec
On peut également en déduire :
0
3 6
E E
n
f
Porquerolles – 22-27 mai
2005
14 – Théorie/Expérience14 – Théorie/Expérience
C10H8+ C8H6
+ + C2H2
C10H8+ C10H7
+ + H
X, Y, Z and W, J.P.C.A. xxx, yyyy (2000)
Cations piégés dans une cellule ICR
1 énergie d’excitation
Rapport de branchement et constantes de dissociation pour perte de H et C2H2
Analyse des résultats par RRKM
Fréquences harmoniques de C10H8+
Pour l’état de transition une fréquence est enlevée (coordonnée de dissociation) Fréquences de l’état de transition ajustées autour des valeurs de C10H8
+
Energie de dissociation E0 ajustée
E0 = 4.48 0.10 pour la perte de HE0 = 4.41 0.20 pour la perte de C2H2
Porquerolles – 22-27 mai
2005
15 – RRKM variationnel15 – RRKM variationnel
† ( )N E
Dans les processus sans barrière, la position de l’état de transition peut être très dépendante de E et J
Suivant la coordonnée de réaction, la position de l’état de transition est telle que soit un minimum
Difficultés : choix de la coordonnée de réaction et description de l’état detransition (harmonique, rotateur rigide ...)
Porquerolles – 22-27 mai
2005
16 – RRKM variationnel16 – RRKM variationnel
H2O2 -> 2 OH
Degrés de liberté de transition
D.M. Wardlaw and R.A. Marcus, Chem. Phys. Lett. 110, 230 (1984)
O
OH
HR
2 2 21 2
1 22 2 21 1 2 2
( , , , )2 2 2cl t
j j lH V R
r r R
l1j
IIIIIIIIIIIIII
2jIIIIIIIIIIIIII
1 2J j j l IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
0
( )0
0
( ) ( ) ( )E E
JEJ v tN R N E E d
( )
1 2 1 2( ) (2 1) ... ( )Jt l k clJ dj dj dl dk d d d d H
A E et J fixés, tel que soit un minimum†R ( )EJN R
1
2
H H
O
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17 – Modèle de Weisskopf17 – Modèle de Weisskopf
V. Weisskopf, Phys. Rev. 52, 295 (1937)Modèle initialement développé pour la fission de noyaux
Hypothèses :
Les produits de réaction sont considérés
Principe de microréversibilité
Pas de rotation des produits
An An-1 + Akn
kn-1
Principe de microréversibilité
kn [An]=kn-1 [An-1] [A]
1 1 0( ) ( )n n n nA A A A A AR E R E E
On considère la réaction suivante:
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2005
18 – Modèle de Weisskopf18 – Modèle de Weisskopf
1( ) ( ) ( )
n n
vA A A n nR E k E E
0
1 0 1 1 0
0
( ) ( ) ( ) ( )n n
E Ev
A A A n nR E E k E E d
1( ) ( )nk v 1/ 2( )d d
On en déduit :0
1 0
0
( ) ( )
( )( )
E Evn
n vn
E E d
k EE
0
1 0
1 0
0
( ) ( )( )
( ) ( )
vn
E Evn
E E df d
E E d
et
Généralement 2( ) nR
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19 – Modèle de Weisskopf19 – Modèle de Weisskopf
Limite classique harmonique :
3 80
3 7
( )( )
n
n n
E Ek E
E
3 100
3 80
( )( ) (3 8)(3 9)
( )
n
n
E E df d n n
E E
P.C. Engelking, J. Chem. Phys. 85, 3103 (1986)
02( )
3 7
E E
n
Identique au « modèle » Engelking
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20 – PST/OTS20 – PST/OTS
1
( ) ( )( , ) ( , ) ( )n n
v n nA A A n n r rR E J k E J E E S
1
( 1)0 1 1 0
1 1
( , ) ( , , ) ( ) ( )n n
n vnA A A r n r t t t t n tr tr
n
R E E J S k J d E E d
Hypothèses : Les produits de réaction sont considérés
Principe de microréversibilité
Etat de transition au niveau de la barrière centrifuge (PST/OTS)
Prise en compte de la rotation des produits
Lois de conservation
An An-1 + AKn-1
Principe de microréversibilité
kn [An]=kn-1 [An-1] [A]
1 1 0( ) ( )n n n nA A A A A AR E R E E
kn
J.C. Light, Disc. Faraday Soc., 44, 14 (1967)C.E. Klots, J. Phys. Chem. 75, 1526 (1971)W.J. Chesnavitch and M.T. Bowers, J. Chem. Phys. 66, 2306 (1977)
An
An-1 + A
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2005
21 – PST/OTS21 – PST/OTS
( 1)1 1 0
( ) ( )1 1
( , , ) ( ) ( )( , )
( )
vnn r t t t t n tr trn r
n n v nn r n r
k J d E E dSk E J
S E E
On en déduit :
2
1( , , ) ( , , )2n r t ro t r
t
vk J P J
0
(min)
1 0( 1)
( ) ( )1 1
( ) ( , )
( , )( )
tr
E Evn tr tr tr
nn r
n n v nn r n r
E E J dS
k E JS h E E
( , )tr J est la somme d’états rotationnels entre tr et tr + dtr
2
2 3( )
2t t t
vd d
On a :
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2005
0
(min)
1 0
( )
( , ) ( )
( , )( )
tr
E Ev
tr n tr tr
n v nn r
J E E d
k E JE E
J : moment cinétique initial
tr: énergie cinétique totale libérée
0
(min)
1 0
1 0
( , ) ( )( ; , )
( , ) ( )tr
vtr n tr tr
tr tr E Ev
tr n tr tr
J E E df E J d
J E E d
E,J
E0
An
An-1
tr
Prise en compte rigoureuse de la conservation du moment cinétique par le calcul de ( , )tr J
22 – PST/OTS 22 – PST/OTS
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L
Jr
J
J
L=Jr-J
L=Jr+J
(S)
L=J-Jr
† 2( ) r trL JC
† 2( ) r trL JB
Cas oblate (B>C)*
( )( , ) ( , )tr r r rS
J J dJ dL
* † ( )r tr L
2 2 avecr rBJ K B C
Nécessite de connaître lepotentiel radial
*( , )r rJ * 22 sir r rJ BJ
1/ 22 *2 * 22 2 sir r
r r r r
BJJ BJ CJ
23 – PST/OTS 23 – PST/OTS
(S) contraintes mécaniques et énergétiques
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24 – PST/OTS24 – PST/OTS
Pour un potentiel radial du type , on a
avec
( ) p
p
CV r
r
2 / 22
p p
n r trp
LB J
2 / 2† ( )
p p
p
LL
2/( 2) / 22
2( )
2p p p
p p
pC
p
(contrainte énergétique)
(conservation du moment cinétique)r rJ L J J L
0
( )( )
p
p
CV r
r r
Pour un potentiel radial du type , le problème n’est plus analytique
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25 – PST/OTS25 – PST/OTS
0 max
(min)min
( , )*
1 0
( , )
( ; , ) ( ) ( , )tr r
tr rtr
E E L Jv
r n tr r r tr
L J
f J E J E E J dLd
(max)
1 0
0
( , )( ; , ) ( )
r
vtrt n t r r
r
Jf E J E E d
D’autres distributions statistiques sont accessibles
Distribution de Jr
Distribution de t
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2005
26 – Densité d’états vibrationnelles26 – Densité d’états vibrationnelles
( ) ( ) exp( )cP V N V V dV
Simulation dans l’ensemble NVT
Extraction de P(V) = f(V) dV pour différentes températures
Simulation Monte-Carlo (ensemble des configurations)
Extraction de P(E) = f(E) dE pour différentes températures
Simulation type Nosé-Hoover (ensemble des phases)
Méthode des histogrammes multiples pour reconstruire c(V) ou (E)
Méthode Wang-Landau Extraction directe de la densité d’états configurationelle c(V)
( ) ( ) exp( )P E N E E dE
/ 2 1
0
( ) ( ) ( )gV
cE E V V dV
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27 – Validation : MD/Théorie statistique27 – Validation : MD/Théorie statistique
S. Weerasinghe, F.G Amar, J. Chem. Phys. 90, 4967 (1993)
Comparaison MD et théories statistiques pour J=0
Très bon accord entre simulation MD et PST/OTS
Rôle important de l’anharmonicité
Prédiction d’un accident autour de la transition de phase dans l’agrégat produit
Porquerolles – 22-27 mai
2005
28 – Validation : MD/Théorie statistique28 – Validation : MD/Théorie statistique
G.H Peslherbe and W.L. Hase, J. Chem. Phys. 105, 7432 (1996)
Al7 (J=0) Al6 + Al
kd (ns-1)
E (kcal/mol) PST PST/OTS MD 30 6.00 5.20 4.9 40 54.8 47.6 20.5 50 183 155 70.9 60 338 282 142.3 70 581 484 314.7 80 976 807 504.5
Agrégats d’aluminium (Potentiel LJ + Axilrod-Teller)
DOS vibrationnelle anharmonique absolue
Potentiel radial en –C/r6
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29 – Validation : MD/Théorie statistique29 – Validation : MD/Théorie statistique
Comparaison MD et théories statistiques pour J non nul
Très bon accord entre simulation et PST/OTS
Rôle important de l’anharmonicité, du potentiel radial
( , )tr trJ « Linear RDOS » :
LJ14 (J) LJ13 (Jr) + LJ
J en unité LJ (=53 pour l’argon)
Porquerolles – 22-27 mai
2005
LJ14 (J) LJ13 (Jr) + LJ
30 – Validation : MD/Théorie statistique 30 – Validation : MD/Théorie statistique
22( ) ( ) exp ( ; , )v n
r n rB vib B rot
B JE Ef J J E E f J E J dJ dE
k T k T
Porquerolles – 22-27 mai
2005
31 – Validation: MD/Théorie statistique31 – Validation: MD/Théorie statistique
Agrégat LJ7 devient prolate à haute température
J=3Oblate .....................Prolate
Porquerolles – 22-27 mai
2005
Exemple: agrégat mixte KrXe13
KrXe13
Xe13+KrKrXe12+Xe
32 – Validation : MD/Théorie statistique32 – Validation : MD/Théorie statistique
Porquerolles – 22-27 mai
2005
33 – Distribution de 33 – Distribution de tt
C.E. Klots, J. Chem. Phys. 98, 1110 (1993)
max0 0
1 1
0 0
( ) ( ) ( )t t rE E E E
t n nf x dx x dx
max 2 ( 2) /
maxavec pour ( ) pp pr t p
CBL V r
r
† 2 †max( ) exp / 1 exp /t t B Bf k T B L k T
( 2) / †( ) exp /p pt t t Bf k T
Peut s’écrire sous la forme
Dans l’approximation sphère (B) / atome, on a
Expérience de calorimétrie ?
Porquerolles – 22-27 mai
2005
34 – Validation : MD/Théorie statistique34 – Validation : MD/Théorie statistique
LJ14 (J=0) LJ13 (Jr) + LJ
E
Porquerolles – 22-27 mai
2005
35 – Validation : MD/Théorie statistique35 – Validation : MD/Théorie statistique
Distribution en
1
1( )n
TS E
E
( 2) /( ) expp p tt t
B
fk T
Neutre p=6
Ion p=4
2/3t
22 ( ) ( )
1
1 Nfit PST
i ii
f fN
2/3t
1/ 2ten en
1/ 2t
Porquerolles – 22-27 mai
2005
36 – Vers l’expérience ...36 – Vers l’expérience ...
Energies de liaison
A partir de f(t), déduction des énergies de liaison Dn
K. Gluch, S. Matt-Leubner, O. Echt, B. Concina, P. Scheier and T.D. Märk, J. Chem. Phys. 121, 2137 (2004)
1/ 2( ) exp tt t
B f
fk T
exp nd n
B e
Dk A
k T
avec
2n
e fn
DT T
C et
3
2t B fk T
An est fixéExtraction de Dn
2 2n nC C C
Porquerolles – 22-27 mai
2005
37 – Effets quantiques37 – Effets quantiques
J.P. Neirotti, D. Freeman et J.D. Doll, J. Chem. Phys. 112, 3990 (2000)
Calcul de référence : méthode des intégrales de chemin dans l’ensemble canonique (PIMC)
Potentiel de Morse pour chaque isomère
( )
1
( ) ( )isoN
ii
i
E E
Méthode de comptage
Méthode de superposition
Calcul de la capacité calorifique Cv(T)
Ne13 :
Porquerolles – 22-27 mai
2005
38 – Effets quantiques38 – Effets quantiques
Porquerolles – 22-27 mai
2005
39 – Multi-fragmentation39 – Multi-fragmentation
Modèle séquentiel
C5
C3 + C + C
C3 + C2
C4 + C
C2 + C + C2
C2 + C2 + C
Etape 1 Etape 2 ...
Diaz-Tendero et al, Phys. Rev. A 71, 1 (2005)
Modèle avec évaporations de monomère, dimère et trimère Constantes de dissociation par Weisskopf Intégration des équations aux populations entre t=O et Texp
Porquerolles – 22-27 mai
2005
40 – Multi-fragmentation40 – Multi-fragmentation
Equations aux populations
C5
C3 + C + C
C3 + C2
C4 + C
C2 + C + C2
C2 + C2 + C
Doit prendre en compte le chemin suivi Energies moyennes libérées Peut prendre en compte les différents isomères
(5)(5) (5) (5)55 5,1 5,2( )
dnn k k
dt
(5 1)(5) (5) (5 1) (5 1) (5 1)45 5,1 4 4,1 4,2( )
dnn k n k k
dt
(5 2)(5) (5) (5 2) (5 2)35 5,2 3 3,1
dnn k n k
dt
(5 1 1)(5 1) (5 1) (5 1 1) (5 1 1)34 4,1 3 3,1
dnn k n k
dt
(5 1 2)(5 1) (5 1)24 4,2
dnn k
dt
(5 2 1)(5 2) (5 2)23 3,1
dnn k
dt
(5 1 1 1)(5 1 1) (5 1 1)23 3,1
dnn k
dt
Porquerolles – 22-27 mai
2005
41 – Multi-fragmentation41 – Multi-fragmentation
D.H.E. Gross, Rep. Prog. Phys. 53, 605 (1990)D.H.E. Gross, P.A. Hervieux, Z. Phys. D.: At., Mol. and Clusters 35, 27 (1995)
Microcanonical Metropolis Monte Carlo (MMMC)
'
'
( ') ( ') '
( ') '
A x w x dx
Aw x dx
x’ correspond à un point de l’espace des phases
x’=[Nf; {Nj,Zj,Se,j,Oe,j, Gj}; {rj}; {pj}; {j}; {lj}; {Ev} pour j de 1 à Nf]
0 0 0( ') ' ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) 'T Tw x dx E E P P L L N N Z Z dx
ensemble microcanonique
Nf=5
Porquerolles – 22-27 mai
2005
42 – Multi-fragmentation42 – Multi-fragmentation
1
fN
T jj
N N
1
fN
jj
Z Z
et
E0 énergie totale du systèmeE0 = Ecoulomb + Eelectronique + Evib + Etrans + Erot
L0 moment cinétique du système
P0 moment linéaire du système
Le poids statistique associé à chaque configuration peut s’écrire :
, , , , ,1
( )T
f
N
NZ f e i i r i q i pl iN i
w w N w w w w w
Porquerolles – 22-27 mai
2005
43 – Multi-fragmentation43 – Multi-fragmentation
Expression des poids statistiques
2 3
2 31 1(2 ) (2 )
l c
j i
N Nj i
j ir r
d dw
Contribution angulaire des fragments
3
1 2 31 ( )
( , ,..., )(2 )
f
f
j
Nj
r Nj V
d rw r r r
Contribution translationelle des fragments
* *
1
( )fN
q vj vj vjj
w E dE
Contribution vibrationelle des fragments
1 2
1 2
si aucun recouvrement
si recouvrement spatial
( , ,..., ) 1
( , ,..., ) 0f
f
N
N
r r r
r r r
avec
1
(2 1)fN
e ej ejj
w S O
Contribution dégénerescence électronique des fragments
30 0 0
1 1
( ) ( ) ( )f f
j
N Nr
pl j jj j
w d l d p L L P P E E
Contribution associée aux moments des fragments
Porquerolles – 22-27 mai
2005
44 – Théorie/Expérience44 – Théorie/Expérience
Fragmentation de Cn
Fréquences harmoniques et géométrie des fragments par calculs de chimie quantique Fragments linéaire et cyclique Etats électroniques singulet et triplet
Diaz-Tendero et al, Phys. Rev. A 71, 1 (2005)
Rapport de branchement obtenue par MMMC (t= )
Porquerolles – 22-27 mai
2005
45 – Théorie/Expérience45 – Théorie/Expérience
Déduction de l’énergie interne déposée initialement dans l’agrégat
Rapport de branchement obtenue par modèle séquentiel (effet de la fenêtre temporelle)
Effet de la rotation dans le modèle MMMC
Bon accord expérience/MMMC
Expérience : G. Martinet et al, Phys. Rev. Lett. 93, 063401 (2004)Cn
+ + He -> Cn + He+
Porquerolles – 22-27 mai
2005
46 – Multi-fragmentation46 – Multi-fragmentation
Haute énergie : analyse de la distribution des fragments Modèle de Fisher : tient compte du caractère non idéal du gaz
00 expA
c AAn q A
T T
00 exp coulomb
A
A E c An q A
T T
avec c
c
T T
T
Version modifiée pour tenir compte de l’interaction coulombienne (phys. Nucléaire)
l et
J.B. Elliott et al, Phys. Rev. Lett. 88, 042701 (2002)
M.E. Fisher, Physics. 3, 255 (1967)
Porquerolles – 22-27 mai
2005
47 – Multi-fragmentation47 – Multi-fragmentation
Excitation collisionnelle d’un agrégat H3+(H2)n
Analyse des résultats par le modèle de Fisher Courbe calorique à haute énergie
F. Gobet et al Phys. Rev. Lett. 87, 203401 (2001)