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NUMERO 16 MODE CULTURE TENDANCES

Posemag16

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Numéro 16 de Pose Mag avec en vedette la chanteuse Christine and the Queens, mais aussi des séances photos et interviews d'Elodie Frégé, London Grammar et d'Olivia à Paris. Au programme également, des chroniques estivales, des sélections shoppings, un horoscope spécial été et des articles mode culture et tendances !

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NUMERO 16MODE CULTURE TENDANCES

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DIRECTEUR DE LA PUBLICATION / RÉDACTEUR EN CHEFEnrique Lemercier

PHOTOGRAPHESPauline Darley, Matthieu Dortomb, Amel Kerkeni, Rachel Saddedine, Maxime Stange

RÉDACTIONAntoine Bertoni, Juliette Cany, Armelle H., Alexandra Le Fur,

Enrique Lemercier, Krystel Madelaine, Marie Parent, Marine Revel

STYLISTESCécile Réaubourg (Trouvailles Chics), Tatiana Dumabin, Antoine Mont

ILLUSTRATIONSPhilippe Dufour-Loriolle, Marygribouille, Sess

GRAPHISMESabrina Berguer et Enrique Lemercier

CORRECTRICE/TRADUCTRICECorinne Garcia

REMERCIEMENTSNous remercions les personnalités qui nous ont fait confiance et qui ont accepté sans hésiter d’être présentes dans ce numéro : Christine and the queens, London Grammar et Elodie Frégé. Un grand merci à leurs équipes pour nous avoir

permis d’organiser ces différentes séances photos et interviews.

© 2013. Tous droits réservés. Pose Mag, marque déposée.

Représentant légal: Enrique LemercierLa reproduction même partielle des articles, textes et photographies parues dans Pose Mag est interdite sans autorisation

écrite préalable de directeur de la publication. La rédaction n’est pas responsable des textes et images publiées qui engagent la seule responsabilité de leur auteur. Les marques et adresses qui figurent dans les pages rédactionnelles de

ce numéro sont données à titre d’information, sans but publicitaire. Ce magazine ne peut être vendu.

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A l’heure où vous lirez ces quelques lignes, il se peut que je sois tranquillement en train de me faire dorer la pilule au soleil (ne me demandez pas comment j’ai eu l’idée d’utiliser cette expression désuète. C’est sûrement dû au manque de vitamine D). Il se pourrait également que je sois aussi enfermé chez moi, devant mon ordinateur à consulter les statistiques en temps réel de ce dernier numéro.Parce que c’est très sympa de vouloir sortir un nouveau numéro en août mais après avoir couru après les quelques attachés de presse qui n’étaient pas encore partis en vacances, harcelé mes rédacteurs pour qu’ils rendent leur copie avant de monter dans l’avion et mes photographes pour qu’ils m’envoient leurs séances photo avant de troquer leur Reflex pour leur bouée canard... Et bien moi, ça m’a épuisé tout cela et je n’ai pas eu le temps de prévoir quoi que ce soit pour les vacances !Mais bon, je crois que cela en valait la peine (n’oublions pas que je ne suis pas encore bronzé alors j’ai le droit d’écrire en toute subjectivité !).Ce numéro spécial été vous réserve de belles surprises, avec des sélections shopping et des chroniques pleines de soleil, un édito mode et beauté spécial sirène, des rencontres musicales avec London Grammar et Elodie Frégé, une séance photo avec trois jeunes hommes qui ont l’air de beaucoup s’amuser dans un parc, une pose astrale que vous pourrez dévorer les pieds dans le sable...En couverture, Christine And The Queens. Mon gros coup de cœur musical du moment. C’est donc tout naturellement que je lui ai fait une place d’honneur dans ce numéro que je vous laisse découvrir de suite. Je dois en effet vous laisser, j’ai rendez-vous au (Point) soleil !

DES MILLIONS DE FRANÇAIS QUI PARTENT EN VACANCES L’ÉTÉ. ET MOI, ET MOI, ET MOI...

par Enrique Lemercier

EDITO

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MODE&TENDANCESEDITO p10MEREWIF

SHOPPING p22VACANCES, J’OUBLIE TOUT ?

EDITO p36THE PARK

TENDANCES p44LES FAUX PAS DE LA RENTRÉE

EDITO p56AIN’T SO SOFT ANYMORE

SHOPPING p90JE VAIS ATTRAPER UN COUP DE SOLEIL

EDITO p94HURRICANE

ET AUSSICHRONIQUE p26APOLOGIE D’UN ÉTÉ EN VILLE

CHRONIQUE p52GÉNÉRATION BOOMERANG

POSE DRINK p66UN VERRE AVEC... MARISOL

LES CAUCHEMARS... p92DE L’ÉTÉ

POSE BEAUTÉ p111UN ÉTÉ HYDRATÉ

CHRONIQUE p116ET VIVA CORSICA !!!

POSE FOOD p122INSTANTS GOURMANDS SANS COMPLEXE

POSE ASTRALE p124HOROSCOPE DE L’ÉTÉ

p118

p36

5

p94

p114

p70

p28

CULTUREINTERVIEW p28LONDON GRAMMAR

ZOOM SUR p32LE TUBE DE L’ÉTÉ

CHRONIQUE p34J’AIME PAS LES FESTIVALS !

EN COUVERTURE p70CHRISTINE AND THE QUEENS

TELEVISION p108LES SÉRIES : LE RITUEL DE L’ÉTÉ

RENCONTRE p112OLIVIA À PARIS

PORTRAIT p118ELODIE FRÉGÉ

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ARMELLE H./REDACTRICE

Armelle H. est rédactrice freelance presse écrite, auteure de plusieurs ouvrages et manager d’artistes. Elle collabore également au blog Pose Mag : Culture, Interview et chronique hebdo «Homme, Femme, Mode d’Emploi». Elle a d’ailleurs sorti un livre qui regroupe une sélection de chroniques et interviews qu’elle a réalisées pour notre support : « Rédactrice pour Pose Mag ! » (Editions Baudelaire).http://armelleh.com/

ANTOINE BERTONI/REDACTEUR

Les gens m’appellent l’idole des jeunes, mais je préfère me définir comme un mec d’exception. Un pinceau à la main et mon imper’d’intervieweur de renom sur le dos : « Ich bin hier für dich ».

JULIETTE CANY /REDACTRICE

Cany. Juliette Cany. Agent sous couverture, j’espionne, collecte, décortique puis balance tout à Pose Mag ! Mon terrain de jeu ? Le monde en général. Mode, musique, ciné, fête du cochon ou évènement mondain, tout m’inspire ! Curieuse, passionnée, optimiste (et très modeste !), je rêve d’évasion. Plusieurs grands voyages m’ont appris à ne pas avoir peur du changement. Mon leitmotiv: tout faire à fond ! J’aime saisir les opportunités et j’ai donc attrapé Pose Mag au vol, en espérant que ça vous plaise...

CONTRIBUTEURS

MARIE PARENT/REDACTRICE

Community manager, blogueuse, «liseuse de magazines», fan de True Blood, compte se marier avec Eric Northman d’ici quelques temps. C’est un vampire ? M’en fous ! Compte monter les marches de Cannes un jour (même si je ne travaille pas dans le Cinéma) et remporter un Oscar pour l’ensemble de ma carrière (je m’entraîne toutes les semaines pour mon discours, un vase à la main).www.laventuriere.com

KRYSTEL MADELAINE/REDACTRICE

Si je dis que j’aime « How I met your mother », la mode et les bébés animaux, c’est cliché ? Bon alors disons plutôt que je mets le feu à n’importe quel dancefloor (Gilbert Montagné/Beyoncé même combat), que je rêve de faire le tour du monde et que j’ai une passion inexpliquée pour la moutarde. Community manager dans la vie (j’adore cette expression), j’aime aussi écrire, j’ai même une fâcheuse tendance à l’incontinence rédactionnelle...http://jesensquecematin.over-blog.com/

ALEXANDRA LE FUR/REDACTRICE

La vie sans musique ne vaut d’être vécue. C’est avec cet adage vissé au corps que je traine mes converses trouées à tous les concerts et festivals possibles. Secrètement, je veux faire comme Dalida et mourir sur scène (enfin, ça, c’est le plan ! L’initiatrice ayant échouée, la place est libre pour le Guinness Book). Dans les tribulations de la quête de l’artiste de la journée, de la semaine, du mois, de l’année, de la décennie, je traque les nouvelles sorties comme un détective privé, jamais rassasiée.

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MARINE REVEL/REDACTRICE

Titulaire d’un BEP Astres Célestes obtenu en 1982 à l’Université de Gentilly, je lis le ciel comme on lit la presse people, de travers et uniquement dans le train. «Jamais sans ma lunette astronomique», telle est ma devise. Je sais de quoi demain sera fait, et croyez moi, c’est pas jojo.

CONTRIBUTEURS

PAULINE DARLEY/PHOTOGRAPHE

Photographe sur Paris, j’ai suivi des études en communication et effectué des stages vers le monde de l’image pour m’ouvrir à un environnement photographique. J’aime créer avec l’humain et composer en mode et portraits. Pour résumer mon travail en photographie je pourrais citer plusieurs mots : symbolisme, ambiances, émotions mais surtout passion. http://paulinedarley.com/

MATTHIEU DORTOMB/PHOTOGRAPHE

Après des cours aux Beaux Arts et son BTS de graphisme en poche, il s’installe à Paris pour acquérir une expérience plus complète. Ses photographies sont souvent reconnaissables par leur côté ludique, coloré et décalé. Matthieu Dortomb insulfe de la poésie à travers des tapisseries rétros, des jouets, du maquillage... jouant ainsi sur notre rapport nostalgique à l’enfance. http://www.matthieudortomb.com

RACHEL SADDEDINE/PHOTOGRAPHE

Photographe freelance basée sur Paris. Sans cesse influencée par la musique, le cinéma et ses icônes, c’est dans la mode et le portrait qu’elle développe son travail de photographe. Elle recherche des ambiances, des attitudes, des gueules, et à en tirer ce qu’elle y voit. http://rachelsaddedine.com

AMEL KERKENI/PHOTOGRAPHE

C’est le théâtre, l’esthétique de la mise en scène et sa force symbolique qui m’ont amenée vers la photographie. Lors de mon tout premier cours en chambre noire, en développant une ancienne pellicule, j’ai eu un choc: j’ai vu mon grand-père, décédé, apparaître dans le révélateur. La photographie ne m’a alors plus lâché. J’aime créer une atmosphère et les thèmes que je traite sont en rapport avec ce que je vis, ce qui me touche, ce qui m’obsède. http://amel-kerkeni.com

MAXIME STANGE/PHOTOGRAPHE

Photographe depuis 5 ans, je me suis spécialisé d’abord dans le portrait, et en arrivant à Paris, j’ai commencé à «étudier» la photographie de mode. Je la pratique depuis un an, et je trouve tous les jours, des nouveaux défis à relever dans ce domaine, et des choses à faire évoluer, dans mes lumières, dans mes traitements, dans mes prises de vues... Le réel travail d’une vie en perspective.www.maxime-stange.com

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CÉCILE RÉAUBOURG/STYLISTE

Styliste freelance, blogueuse, rédactrice… ou juste une passionnée, dingue de mode, dénicheuse de bonnes adresses, un peu geek sur les bords. Une fille élevée au chocolat, bercée par le Prince de Bel-Air, Beverly Hills, Friends, SAX… bon je m’arrête là ! Bref, une féministe qui travaille dans la Mode, si si c’est possible ! S’amuser, s’exprimer, oser et surtout ne pas se prendre la tête pourrait être ma devise ! http://trouvailleschics.over-blog.com/

CONTRIBUTEURS

MARYGRIBOUILLE/ILLUSTRATRICE

J’ai 28 ans, je suis illustratrice indépendante, je vis et gribouille dans mon petit appartement près de la mer, au Havre.Mon univers est coloré, frais, avec des personnages pétillants et décalés. Je travaille pour le web, la publicité, l’édition, la presse et les particuliers.Je m’amuse et raconte mes petits quotidiens sur mon blog (http://www.marygribouille.net).

PHILIPPE DUFOUR-LORIOLLE/ILLUSTRATEUR

PDL est graphiste et illustrateur à Paris. Il affronte les contrariétés de la vie armé d’une pointe BIC afin de vous en livrer, à chaque numéro, une brochette aux vertus exutoires.http://www.summerkisses.fr

SESS/ILLUSTRATEUR

Sess a commencé à travailler pour Pose Mag en tant que maquilleur. Il signe d’ailleurs avec sa fidèle coéquipière Camille (avec qui il forme le duo de maquilleurs Mademoiselle Mu) le make-up pour l’édito Merwif dans ce numéro. A côté de cela, Sess est également dessinateur de BD et illustrateur. Vous retrouverez également ses illustrations dans notre désormais célèbre Pose Astrale !http://10placeducolonelbourgoin.blogspot.comet sur Facebook : Mademoiselle Mu

TATIANA DUMABIN/STYLISTE

Après des écoles de mode et d’arts appliqués à Paris, j’ai multiplié les expériences et collaborations auprès d’un costumier, de maisons de prêt-à-porter et de rédactions mode mais aussi en tant que conseillère en image. Je suis passionnée depuis toujours par la mode et en particulier par l’univers des années 50, la folie punk/grunge de l’Angleterre des 70’s mais également par le style Hip hop des années 90. http://www.tatianadumabin.fr

ANTOINE MONT/STYLISTE

Jeune parisien, styliste photo et artiste peintre à ses heures perdues...Toujours le sourire aux lèvres, curieux, épicurien mais sérieux. Je suis passionné par la vie et tout ce que celle-ci peut m’apporter afin de nourrir mon imagination et mon inspiration, pour me permettre de grandir artistiquement.

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CONTRIBUTEURS

CORINNE GARCIA/CORRECTRICE

Passionnée par les voyages et la lecture, j’ai vécu plusieurs années aux Etats-Unis et j’habite aujourd’hui à Ottawa au Canada. J’aime surfer sur les blogs et les webzines de toutes sortes. Anglais, français, peu m’importe, j’aime naviguer d’une langue à l’autre. Mon petit côté perfectionniste pour l’orthographe me vaut le surnom de MissTypo.

ENRIQUE LEMERCIER/RÉDACTEUR EN CHEF

Grand lecteur de magazines depuis mon plus jeune âge, j’avais toujours rêvé de pouvoir diriger mon propre support. Désormais à la tête d’une équipe de passionnés talentueux, j’officie en tant que rédacteur en chef de Pose Mag pour apporter un regard nouveau et décalé sur la mode, la culture et les tendances. J’ai également une addiction aux motifs animaliers sur les vêtements, je devais me confesser. Twitter : @MisterPoseMag

SABRINA BERGUER/GRAPHISTE

« Si le JT de France 2 marche moins bien que celui de TF1, c’est aussi parce que le rouge en est la couleur dominante. Le rouge c’est l’urgence, le danger, le stress. C’est anxiogène. Pour adoucir, ils ont mis du blanc. Résultat : une ambiance aseptisée, genre hôpital. Le bleu nuit c’est neutre et plus élégant. ».Le pire c’est que j’y crois.Twitter : @NabrisaBerg

10 Body scarabée ON AURA TOUT VU

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PHOTOGRAPHE : PAULINE DARLEY / LE CRIMEMODÈLE : CLÉMENTINE LEVYMAKE-UP : SESS ET CAMILLE DE MADEMOISELLEMUHAIR : BRIGITTE MEIRINHO (AVEC LES PRODUITS TIGI)STYLISME : TATIANA DUMABINASSISTANTE PHOTO : LARA GUFFROY

MEREWIF

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14 Robe ANNE VALÉRIE HASH / Bracelet ON AURA TOUT VU

15 Collier ON AURA TOUT VU

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17 Robe et bague ON AURA TOUT VU

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VACANCES J’OUBLIE TOUT ?

Oyé, Oyé, amies du farniente, du mojito et du transat ! Aujourd’hui cassons les préjugés et rappelons au commun des mortels que tout le monde ne part pas en vacances durant les mois de Juillet/Août. En effet, nous ne sommes pas tous contraints et forcés de prendre nos vacances en même temps que nos marmots (parce que nous n’en avons pas encore tout simplement) et c’est tellement plus sympa de partir avec (ou sans) Roméo hors saison pour profiter de bons plans voyage miraculeux et de l’absence notable d’enfants sur les plages (Aaaaahhhhh Luxe, Calme et Volupté)

Bref, vous l’aurez bien compris, je fais partie des meufs qui, n’ayant pas d’enfants avec problème de « crèche », « Centre aéré », « conjonctivite hyperactive » (oui je sais ça n’existe pas mais c’est marrant à imaginer non ? Non ?) se voit un peu obligée de prendre ses vacances quand tout le monde remet le nez dans ses dossiers en septembre… C’est ce qu’on appelle dans le jargon : « un gros kiff » !!! (me dites pas que vous ne trouvez pas ça hyper kiffant de partir après tout le monde en sachant que notre bronzage tiendra jusqu’en octobre « au moins » alors que vos collègues juilletistes ont déjà récupéré leur teint de placoplâtre ! Oh jouissance extrême !!)

Robe Moshino : 240€

Bracelet Fendi : 470€

Par Marie Parent

Chaussures Matiko : 195€

SHOPPING

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JE NE VEUX PAS TRAVAILLER, JE NE VEUX PAS DÉJEUNER, JE VEUX SEULEMENT OUBLIER… (C’EST UNE CHANSON DE PINK MARTINI, DON’T WORRY)

Franchement c’est quand même génial de bosser en juillet/août ! Parce que :

1. Vos boss ne sont pas là (cf : problèmes enfants)2. Vous faites des apéros avec vos collègues 3. Vous rigolez carrément plus souvent (cf.apéros collègues) 4. Vous profitez des terrasses chaque midi que vous justifiez par un rendez-vous client alors qu’en fait vous mangez avec vos copines 5. Grâce à ces moments terrasses vous prenez de jolies couleurs 6. Vous êtes canon et vous pouvez porter ce que vous voulez sur votre lieu de travail sans vous prendre la moindre réflexion (cf : Boss pas là)

Alors on se permet les shorts un peu plus courts, les hauts un peu plus transparents, les compensées vachement compensées, le vernis plus coloré, en d’autres termes, vous mettez de l’ordre dans vos cheveux, un peu plus de noir sur les yeux… (Dalida, on t’aime) histoire de vivre l’été en ville mais l’été quand même ! Et de toute façon, on risque d’avoir un été indien cette année (Joe Dassin on t’aime aussi) donc vous pourrez continuer à porter vos tenues hautes en couleurs jusqu’en octobre !

Chaussures Louboutin : 495€

Par Marie Parent

Vernis OPI : 13,90€

Pochette Moshino : 240€

Robe Sass & Bide : 770€

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C’EST L’AMOUR À LA PLAGE (AOUM TCHATCHATCHA)

Youhouhouuuuuuu tout le monde est rentré ! Et vous faites juste votre valise pour partir à l’autre bout de … la France (bah oui vous avez 15 jours de vacances, l’Australie c’est pas pour tout de suite…) Mais c’est pas grave, vous pourrez quand même vous la jouer « surfeuse de la mort/sexy cool » pendant 15 jours à la plage ! Mais on porte quoi à la plage pour se la jouer « Moi j’ai toujours vécu près de la mer, l’iode c’est la vie, les vagues c’est mon esprit » (Brice de Nice en mode fifille)Bon le côté « surfeuse de l’extrême » faut le gérer de manière subtile parce que 1. Vous n’êtes pas une surfeuse et 2. Non franchement vous n’êtes vraiment pas une surfeuse !!!Sur la plage, vous jonglez entre les petites robes légères et les tenues sporty (mais pas non plus Mel C. Vous n’êtes pas Sporty Spice …)

Maillot de bain Jennyfer : 19,99€

Short Morgan : 49€

Sac Chloé : 495€

Casquette Profound Aesthetic : 39,77€

Espadrilles River Island : 13€

Sonia by Sonia Rykiel : 90€

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TIENS TOUT A CHANGÉ CE MATIN, JE N’Y COMPRENDS RIEN, C’EST LA FÊTE, LA FÊTE (DÉDICACE MICHEL FUGAIN)

Après avoir bu la tasse un nombre incalculable de fois en tentant de vous mettre au surf (je vous avais dit que c’était une mauvaise idée), vous ne supportez plus le goût salé de la mer et d’ailleurs vous ne supportez plus les vagues, le sable qui colle aux fesses et ces blondasses bronzées qui vous narguent en draguant les locaux (et qui y arrivent… elles ! B…..)Il ne vous reste plus qu’à vous rendre dans le festival de musique le plus proche de votre lieu de villégiature (oui il y a encore des festivals, vous ne rêvez pas) Alors vous vous la jouez « Coachella »/ « Calvi on the rocks » et vous allez leur montrer aux blondasses bronzées qui surfent comme des déesses que la reine du dancefloor c’est VOUS ! Maillot de bain de OUF (ou trikini pour les audacieuses), tunique baba/bobo, fleurs dans les cheveux, espadrilles (pieds nus pour les audacieuses en trikini) ou même boots vous êtes tellement sexy que vous êtes même étonnées quand vous vous croisez devant la glace ! Alors maintenant que les vacances sont presque terminées, que vous êtes dorées comme une baguette qui sort du four (drôle de comparaison dites-vous ?), il ne vous reste plus qu’à profiter de ces derniers instants de pur bonheur avant de rentrer voir le teint blafard de vos collègues !

Bonnes vacances les filles !

Serre-tête D&G : 795€

Boots Isabel Marrant : 375€

Boucles D’oreille Patricia Peppe : 130€Maillot de bain Princess Tam Tam : 90€

Top MicHael Kors : 190€

Sac Zara : 69,95€

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Construire des cités et les peupler est un phénomène antérieur à l’apprivoisement des règles d’hygiène élémentaires. De ce postulat, je me permets, en vous épargnant la méthodologie fastidieuse utilisée, de tirer deux conclusions choc. Tant pis si je dérange, mais je l’affirme : il ne faut pas s’étonner que la Yersina Pestis (la peste) ait éradiqué aussi rapidement 30 à 50% de la population européenne dans les années 1350 mais, surtout, l’homo erectus a toujours aspiré à devenir un homo urbanus. À ne pas confondre avec un urbaniste homo.

Sans agora, point de démocratie. Sans cité, point de res publica. Sans Paris, point d’été pour wesh ma gueule. Joie de la condition de stagiaire, NON, je ne pars pas en vacances. Je suis condamnée à hanter les couloirs de métro jusqu’au dernier jour de la saison estivale. Et c’est de loin la condamnation la plus douce qui soit.

J’ai probablement dû développer un certain goût du masochisme depuis que la grande famille des droits de l’Homme m’a réduite en esclavage, mais la perspective d’étouffer dans mon bureau sans climatisation, 9h par jour, pour un salaire inexistant m’emplit de joie. La joie d’en sortir, à 18h30 pétantes, prête à m’emparer des petits plaisirs que Paris a jalousement conservés spécialement à mon attention. Celle de prendre place aux terrasses que les jeunes cadres dynamiques ont volontairement abandonnées, sans aucun scrupule. Ces terrasses, habituellement prises d’assaut, qu’il faut aborder avec l’œil aguerri du rapace, afin de se saisir d’une table et d’une chaise comme on se saisit d’une proie. Quelle joie de poser son royal séant sur une assise qui n’attendait que lui. Je les entends gémir, « prends-moi, me disent-elles, prends-moi avant qu’un Chinois ne le fasse ». Alors je les exauce et ce sentiment délicieux de faire le bien autour de moi me fait oublier que je vais payer ma pinte 7 euros. Quand on aime, on ne compte pas.

Les after-works ont cette saveur particulière, en été, celle du soleil, mais surtout celle du sentiment du devoir accompli. En été, à Paris, je suis la gardienne du savoir-vivre à la française. Sans moi, qui pour garder un œil sur nos terrasses chéries, celles que nous prenons d’assaut toute l’année ? Qui peut garantir au Parisien en vacances que ses précieux spots n’auront pas viré échoppes à touristes septembre venu ? Je le peux. Je le dois. Je m’en réjouis.

Illustration : Marygribouille http://www.marygribouille.net/

CHRONIQUEAPOLOGIE D’UN ÉTÉ EN VILLE

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Mon masochisme est encore inexistant de bon matin, lorsque je découvre un siège disponible dans le métro entre 9h et 9h30. Je me sens comme Cristobal qui découvrit les Amériques. Je n’y suis pour rien, je n’ai pas fait exprès de tomber nez à nez avec cette terre, qui m’est promise, mais je sens que cette révélation divine va changer à jamais la face du monde. Jusqu’à ce que j’arrive à Ecole Militaire. Je ne peux m’empêcher de me dire que la nature est bien faite. Comme si la chaleur étouffante d’une capitale en plein mois d’août avait suffi à créer un phénomène d’auto-régulation. Pour mieux laisser respirer les autres, certains bons samaritains ont préféré déserter la Régie Autonome des Transports Parisiens, qu’ils soient loués. Et tant pis s’ils ont délaissé le métropolitain pour le train à grande vitesse, la peste pour le choléra, du haut de mon strapontin, renommé la Pinta pour l’occasion, je leur rends un vibrant hommage intérieur, à base de propos peu propres, que pour le hip-hop je développe.

Les Buttes Chaumont, le canal Saint-Martin, tous les points d’eau, tous les parcs, le week-end venu, n’ont rien à envier à la Côte d’Azur un 15 août. Les marées humaines ont troqué les serviettes éponges pour des nappes multicolores, la peau dorée pour un blanc légèrement rosé, seules persistent bouteilles de rosé et guitares mal accordées. J’aimerais alors comprendre l’intérêt de parcourir des centaines de kilomètres pour retrouver cette ambiance « collé-serré ».Je serais même incapable, à ce stade, de faire la différence entre une cigale et un pigeon, entre un vendeur de chouchous et un vendeur d’eau à la sauvette. Et puis, dans l’herbe ou sur le béton, pas de sable dans la culotte. Et il n’y a pas de méduses dans les fontaines. Ce n’est ni à la Villette, ni à André Citroën, ni à Monceau que je vais me faire emmerder par l’hélico de P.Diddy ou par les avions publicitaires Champion. C’est aussi pour cette raison que je ne troquerais le bucolisme citadin contre aucune plage de sable blanc.

Autre perle que réserve Paris à ceux qui choisissent de lui rester fidèles, les touristes. Si la ville se vide progressivement des autochtones, d’intrépides voyageurs, probablement de grands aventuriers, s’emparent impunément de ses trottoirs, de ses transports, de ses terrasses. Et c’est l’un de mes plus grands bonheurs que de m’asseoir à côté d’un couple d’Américains et de laisser les volutes bleuâtres de ma Lucky leur chatouiller le fond du palet. Tout comme j’aime à piétiner derrière de gros Allemands en soufflant. Et râler après les Strasbourgeois dans le métro. Et me moquer des gens qui essaient de parler français. Les pauvres, il faut dire qu’ils n’ont pas le choix, quel serveur à Paris essaie encore de baragouiner quoi que ce soit en anglais ? Mais ils ont raison, dans l’industrie du tourisme : 900 millions de francophones à travers le monde, et il faudrait que ce soient toujours les mêmes qui fassent un effort ? Je m’indigne, je m’insurge. Il faut féliciter tous ces serveurs qui osent encore dresser la barricade de la langue entre eux et leur chiffre d’affaire. Et ce n’est pas Abdou Diouf qui me contredira.

La densité exponentielle de touristes au mètre carré entre juillet et août permet de ne pas perdre la main en attendant le retour de nos exilés, de tous ceux qui sont partis au front. «  Mais avance, bordel  ! T’as jamais vu un couloir de métro  ?  ».

Et tant pis si l’on doit me gaver de Daft Punk jusqu’à en vomir du Get Lucky, je ne suis pas prête à dire Bye Bye Macadam. Et puis de toute façon, je n’en ai pas les moyens.

Marine Revel

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INTERVIEWLONDON GRAMMAR

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INTERVIEW

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Vous vous êtes faits connaître grâce au titre « Hey now », que vous aviez publié sur Soundcloud. Le titre compte à ce jour plus de 520 000 écoutes et plus de 700 000 vues sur Youtube. Est-ce que vous vous attendiez à un tel succès ?

Hannah : Je ne pense pas que nous soyons vraiment « connus ». Nous ne nous sentons pas célèbres ! Mais ça a été incroyable, et nous sommes très occupés aujourd’hui, ce qui est vraiment excitant pour nous.

Que faisiez-vous respectivement avant de créer le groupe London Grammar ?

Nous étions tous à l’université, nous nous y sommes rencontrés. Nous étions dans la même fac, nous faisions

de la musique pendant notre temps libre. Ensemble c’est devenu plus sérieux, et quand nous avons signé, c’est devenu professionnel.

Hannah, on peut dire que tu as une voix vraiment envoutante. Quand t’es-tu rendu compte de ce « don » ?

Le déclic c’est surtout fait grâce à Dan, il y a 4 ans, qui m’a dit que j’étais douée et que je devrais arrêter de chanter sous la douche ! Et depuis, je pense que ma voix a beaucoup évolué avec London Grammar.

London Grammar est un jeune groupe anglais en vogue qui réunit Hannah Reid, Dot Major et Dan Rothman. Après avoir conquis le web avec la mise en ligne de leur premier titre « Hey now », ils ont sorti l’EP « Wasting my young years » et terminent actuellement leur premier album qui sortira à la rentrée. Entre temps, ils ont enregistré un très bon titre avec le duo anglais Disclosure, « Help me lose my mind ». De passage à Paris, nous en avons profité pour les rencontrer et pour savoir qui se cachait derrière ce nouveau groupe très prometteur.

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Votre premier album, « If you wait » sortira en septembre prochain. A quoi peut-on s’attendre ? Il y aura surtout des chansons traditionnelles, dans la veine de « Wasting my young years ». Mais aussi des morceaux plus expérimentaux, plus électroniques, comme « Hey now ». Il y a ces deux facettes chez nous, mais l’atmosphère générale reste la même.

On pourrait qualifier votre musique de pop urbaine énigmatique, avec des ballades aux accents poétiques et mélancoliques, auxquels le timbre de voix de Hannah colle parfaitement. Mais est-ce que vous pourriez vous diriger vers un autre style musical plus tard ?

Dan : Je pense que comme tous les groupes, nous allons vouloir évoluer au fil de notre carrière, et nous avons envie qu’elle soit longue. Il n’est donc pas impossible que nous explorions de nouveaux genres dans le futur mais je ne pense pas que cela sera délibéré. Nous nous ne dirons pas « nous allons faire un album dance ». Mais naturellement je pense que, comme nous-mêmes nous allons évolué, notre musique évoluera aussi.Nous devrions peut-être faire un disque rockabilly ! (rires)

Comment se répartit le « travail » au sein du groupe ?

Dan : Je joue de la guitare, c’est à peu près tout. Hannah chante et écrit les paroles, elle joue aussi du piano. Dot joue du piano, de la batterie et... quoi d’autre déjà ? Des pads ! Et beaucoup de programmations électroniques, comme on peut les entendre sur « Hey now ». Et chaque chanson peut être le fruit de n’importe quelle combinaison.Hannah : On a tendance à composer la musique avant les paroles. Je n’ai jamais écrit les paroles en premier. D’habitude on « jamme » ensemble, chacun écrit ses parties, on s’écoute les uns les autres et tout ça commence à former une chanson. C’est généralement de cette façon que nous travaillons.

Vos visuels et vos clips sont toujours très soignés. Est-ce que vous considérez que l’image est aussi importante que votre musique ?

Pas vraiment. Ce qui s’est passé avec nos chansons qui se sont retrouvées en ligne avec juste une photo de notre groupe n’était pas du tout calculé. C’est juste que nous n’avions rien d’autre de prêt, et ça a créé malgré nous une sorte de mystère, relayé sur les blogs. Mais finalement les gens ont dû se concentrer sur la musique, ce qui est pour nous définitivement la chose la plus importante.

Et si je vous parle de mode, est-ce que cela vous intéresse ? Avez-vous des créateurs ou marques fétiches ?

Hannah : J’adore les vêtements, et j’aime être jolie. J’ai un intérêt pour la mode mais pas plus que ça pour être honnête.

Vous êtes actuellement à Paris pour votre promo mais est-ce que vous aimez cette ville et si oui, pourquoi ?

Hannah : Nous adorons vraiment cette ville. C’est l’endroit où nous avons passé le plus de temps en Europe, en dehors de l’Angleterre. Ca commence à ressembler à une seconde maison pour nous. Et je ne sais pas ce que nous aimons le plus mais je peux vous dire ce que nous aimons le moins : les embouteillages ! Tout le monde a toujours été très gentil avec nous ici, et d’un grand soutien. Et c’est une très belle ville ! En plus Dot est un peu Français !

Est-ce qu’il y a des artistes musicaux français que vous écoutez ?

Dan : Nous aimons beaucoup M83 et aussi Daft Punk bien sûr !

Un dernier petit mot en français (ou en anglais si c’est vraiment trop compliqué) pour vos fans ?

Dot : Mon français est très mauvais mais nous adorons les Français.

Propos recueillis par Enrique Lemercier

Crédit photo et polaroid : Maxime Stange

Suivez l’actualité de London Grammar sur http://www.londongrammar.com/

Le Nouvel EP Wasting my young years

en vente depuis le 1er juillet 2013

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Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, le temps de la Lambada, la Macarena , de Carrapicho ou encore de Wes ! D’un temps où la première note de ces tubes suffisait à vous faire lever de votre chaise et à enchaîner une choré (hyper pointue) en rang d’oignons, tels des petits soldats disciplinés, le sourire aux lèvres et le croupion dandinant.

Pour ceux n’ayant pas connu cette époque bénie, le tube de l’été avait les particularités suivantes :

- Un rythme exotique et festif

- Une chorégraphie simple, répétitive et pouvant être facilement exécutée, même par les gens ayant des difficultés de synchronisation.

- Cette chorégraphie devait avoir une forte propension à vous faire vous déhancher et fléchir les genoux.

- Pour être efficace, le tube de l’été devait être capable de faire bondir de leur chaise n’importe quel rabat-joie, de relancer la boum (oui, à l’époque c’étaient des boums) la plus pourrie et de créer une belle communion entre les pires ennemis, les liens de la dance étant les plus forts.

- Enfin, un tube de l’été se doit de bien rester en tête. Après tout, il est par essence éphémère et doit exister à fond durant sa période de gloire.

Si le concept (marketing) de tube de l’été existe depuis les années 60, force est de constater, à mon grand regret, qu’il a perdu de son charme depuis pas mal d’années !

Je daterais cette dégringolade tubesque à 2002 et Las Ketchup (et ses mouvements de ciseaux qui allaient bien). Oui car après ça, on a eu des tubes bien sûr, mais quésaco de la choré, élément central du tube de l’été ?

Et puis il faut bien dire que depuis une dizaine d’années, nous avons droit à l’annuel tube de David Guetta et aux gros hits US bien dansants pour bouger son booty. Efficaces, attendus mais tellement moins frais et second degré que les tubes de nos jeunes années (#vieilleavantlheure) !

Cependant parfois, il me suffit de me remémorer certains titres quelque peu…traumatisants (Il est vraiment phénoménal, Bo le lavabo, Dirladada ou encore Miss camping) et je me dis qu’au final ces tubes de l’été resteront un élément fort de mes souvenirs d’été attendris, et ça vaut peut-être mieux comme ça !

Krystel Madelaine

ZOOM SURLE TUBE DE L’ÉTÉ, LA MADELEINE DE PROUST ENSOLEILLÉE !

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Maxi Fouta Prune, 250x150cm30,00 euros

sur www.just-fouta.com

Pour ce numéro spécial «summer kisses», intéressons-nous de près à la serviette de bain. Je ne suis pas de cette école qui tend à nous convaincre que la serviette de plage est un accessoire vestimentaire. Laissant à ma seule entreprise le soin de déterminer les vérités de ce monde décimé par les guerres, j’ai fait le choix de la dissidence. En effet, prenant appui sur l’argument irréfutable du «on nous ment», je me suis ancré dans cette théorie qui considère le drap de bain comme un accessoire décoration, réel prolongement de vos intérieurs délaissés le temps d’un amour d’été. Les vacanciers entrant dès lors dans une démarche artistique d’appropriation de l’espace public par un jeté anodin (mais non moins enjoué) de drap de bain.

Le choix de son drap de bain n’est donc pas à laisser au bon vouloir de votre meilleur allié face à l’adversité, le hasard. Vous n’avez pas choisi votre appartement sur le simple fait qu’un dauphin gigantesque vous faisait en plus d’un sourire éclatant un petit clin d’oeil charmeur. Vous avez fait preuve de pragmatisme et de raison afin de vous garantir un bien-être relatif, suivez donc la même logique pour votre serviette de plage.

Laissez-moi vous prendre la main et vous inviter à découvrir les bienfaits de la Fouta. La Fouta n’a pas pour seul bénéfice de vous inviter à l’évasion et aux rêves, elle va plus loin. C’est en effet la seule serviette de bain qui allie un antagonisme jusque-là irrémédiable ; elle vous sèche rapidement et se sèche rapidement. De plus, elle est fine ce qui la rend tout à fait apte à supporter un petit sac de ville et à s’inviter dans tout parc ou lieu arboré. Et enfin, elle est belle, dernier argument qui la rend tout à fait indispensable.

Cette sélection shopping sonne le glas d’un ailleurs réjouissant alors souriez, vous êtes déjà bronzés.

ALLONGEZ-VOUS, LE SOLEIL VOUS VA SI BIEN par Antoine Bertoni

Fouta vert de Gris, 100x200cm14,50 euros

sur www.loliv.frFouta plate Orange corail, 200x100com

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ZOOM SURLE TUBE DE L’ÉTÉ, LA MADELEINE DE PROUST ENSOLEILLÉE !

POSE DECO

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L’été. C’est un peu la période des festivals. Ce moment où une foule immense envahit un lieu loin de tout, pris par une mission quasi mystique de communion musicale. Ça, c’est pour la théorie assez jolie. La réalité est autre. Un festival c’est un amas de personnes plus ou moins fraiches (attends le troisième jour, tu verras la fraicheur sur les visages et les corps), qui ne sont pas là pour la musique, ni pour relâcher la pression, mais pour s’en mettre plein la tête sur une durée déterminée.Donc là, tu te demandes pourquoi je n’aime pas les festivals, alors que c’est un peu un passage obligé quand tu aimes la musique, cette chance d’avoir plus d’artistes au m² que toute l’année écoulée ?

J’AIME PAS LES FESTIVALS !

CHRONIQUE

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Justement, parce qu’un festival c’est tout, sauf l’amour de la musique.C’est une grande messe consumériste de tous les artistes qui ont fait le buzz l’année écoulée.Et qu’y a-t-il de mal à ça ? rien à priori, sauf que..Si comme moi, tu as trainé tes sneakers déformées dans certains festivals, au bout d’un certain nombre d’années, tu les conchies. Pourquoi ? parce qu’il n’y a aucune originalité.Ne t’inquiète pas, si tu as loupé les Eurockéennes en juillet à Belfort, Rock en Seine en août sera un bon rattrapage.Pourquoi ? parce que les têtes d’affiche sont les mêmes partout.Donc là, tu te dis que j’exagère, que je ne suis pas cool et que tu veux des preuves.Ok, allons-y !

Jeudi 4 juillet 2013, qui monte sur scène aux Eurockéennes ? LA FEMME, groupe émergent qui a beaucoup fait parlé de lui cette année. Tu les as loupés ? t’inquiète pas, ils seront à Rock en Seine le samedi 24 aout.Ah ? tu veux les têtes d’affiche ? Soit, ça ne me gène pas de te faire un comparatif.Phoenix aux Eurockéennes le samedi 6 juillet – Phoenix à Rock en Seine le samedi 24 août.ASAP Rocky le samedi 6 juillet aux Eurocks, sera à Rock en Seine le dimanche 25 aout.Black Rebel Motorcycle Club, Eurocks : 6 juillet, Rock en Seine : samedi 24 août (à noter que BRMC a fait cette année : Benicassim en Espagne, Garorock en France, les Eurockéennes, Rock en Seine et j’en passe). Tu parles d’une surprise ou d’un évènement…

Et nos Français me diras-tu ? eh bien si je prends l’exemple de Lou Doillon, elle aura fait cette année : les Eurockéennes, le Paléo, les Vieilles Charrues, les Francofolies, etc.

Bon, à part les programmations pas originales, cela ne justifie pas cette aversion me diras-tu ? Oui, j’avoue, il y a autre chose.Les différentes catégories de festivaliers. On a un bel échantillon à chaque terrain foulé.

Il y a plusieurs espèces, les « je m’en mets plein dans le nez », je ne vais pas m’étendre sur le sujet de la drogue c’est mal, m’enfin je leur conseillerais de ne pas continuer à moins de vouloir finir comme Janis, Jim et Jimi. Les jeunes filles, qui revêtues de short en jeans ultra courts s’étonnent que la première catégorie joue les lourdingues. (bah oui, c’est étonnant qu’au bout de trois jours à se saoûler, à dormir quatre heures, et en communauté…)

Les alcoolisés stade 3 : oui, le jeune homme qui est en transe en train de danser comme s’il cherchait à expulser un être maléfique de son corps façon L’Exorciste n’est pas dans son état normal. Non, il a juste oublié qu’un soleil de plomb pendant six heures d’affilée dans une foule compacte, avec comme seul désaltérant trois à quatre litres de bière ne font pas bon ménage.

Les dangereux, ceux qui te poussent, ceux qui chantent faux en hurlant comme si leur vie en dépendait, les grands qui trouvent toujours le moyen de se foutre devant toi, les pogoteurs en puissance.

Ça commence à faire beaucoup à supporter sur trois journées…Tu vas me dire, si tu n’aimes pas, tu n’y vas plus alors. Faux. J’y vais. J’en choisis un, depuis deux ans, c’est Rock en Seine. J’y vais une journée, que je choisis en fonction de la programmation, et j’apprécie cette unique journée. Un condensé de mon année musicale écoulée, où j’essaie de faire abstraction qu’un concert dure cinquante petites minutes et où je passe mon temps à courir entre les différentes scènes. J’en ressors généralement ravie et frustrée. Frustrée car cinquante minutes pour une tête d’affiche c’est peu, très peu par rapport à ce que ces artistes sont capables de faire pendant leurs concerts.Cette impression d’avoir consommé de l’art comme une boulimique en phase de crise. Ceci dit, c’est un passage obligé de l’été. Un été sans festival n’est pas un été.

Alexandra Le Fur

J’AIME PAS LES FESTIVALS !

CHRONIQUE

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Dominic : Veste vintage, T-shirt Tom Taylor, Pantalon Eleven Paris, Basket New Balance, Sac à dos AMI.Arthur : Veste La Comédie Humaine, T-shirt vintage, Pantalon Eleven Paris, Baskets Converse, Casquette vintageVictor : Veste Nike vintage, T-shirt H&M, Jeans 7 for all mankind, Baskets Eleven Paris

THE PARKPHOTOGRAPHE : MATTHIEU DORTOMBMODELS : DOMINIC@NATHALIE, VICTOR@NATHALIE, ARTHUR@MGMSTYLISTE : ANTOINE MONTGROOMING : MOUNIRA BOUGHANEM

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41 Lunettes de soleil Spitfire, T-shirt H&M, colliers vintage

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T-shirt Eleven Paris, Tatouage éphémère Bernard Forever T-shirt Eleven Paris

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Pull Eleven Paris, Casquette H&M avec thermocollant La Pièce x Adieu et à demain

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Veste ZARA / Chemise BARBOUR / Jupe Lacoste chez DERNIER CRIE VINTAGE / Chaussettes DIM / Chaussures BATA / Boucles d’oreilles ALDO / Noeud papillon JULES

Veste en jean vintage, Chemise Tom Taylor, T-shirt H&M avec thermocollant La Pièce x Adieu et à demain,Lunettes de soleil Spitfire

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Chemise blanche La Comédie Humaine,chemise à carreaux Gaastra, Casquette ZooYork, Lunettes de soleil Trussardi

T-shirt ZooYork, Lunettes de soleil Spitfire, Casquette vintage

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47 Carré La Comédie Humaine, colliers vintage, Tatouages éphémères Bernard Forever

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Arthur : T-shirt New Balance, Lunettes de soleil Spitfire,Tatouage éphémère Bernard ForeverDominic : T-shirt Eleven Paris, Casquette ZooYorkVictor : T-shirt Go Sport

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Sweat HIP POPE / Jupe HOTEL PARTICULIER / Colliers HIP POPE / Bracelets ELENA MEYER / Bague ELENA MEYER

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CHRONIQUE

On en parle de plus en plus dans les médias, vous l’avez peut-être même vécu ou connaissez de près ou de loin une pauvre victime de cette « maladie » : 30 ans, retour chez les parents. Victime oui ! Car loin du Tanguy, heureux de vivre chez papa maman, ravi d’avoir sa chambre rangée, son déjeuner préparé, son linge plié et son bout du nez nettoyé, la génération boomerang ne revient pas chez les parents par plaisir mais par contrainte !

GÉNÉRATION BOOMERANG : À 30 ANS, JE RETOURNE CHEZ MES PARENTS !

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Le chômage, le prix des loyers, la difficulté croissante de bâtir un couple solide sont les principales causes de ce phénomène. Exit super appart/mezzanine/vue sur la mer et liberté (bon j’exagère certes mais vous comprenez le principe) welcome chambre rose d’adolescents, peluches sur le lit et posters de Léo (Dicaprio bien sur) sur les murs.

Le phénomène semble être international, plus masculin que féminin. Il concerne environ 35 % des hommes européens de 25 à 34 ans, contre seulement 21 % des Européennes de la même classe d’âge (selon Le Monde). En France le retour au bercail des 25 à 34 ans est passé de 8 à près de 12 % entre 2006 et 2011 et cela s’accentue d’année en année. Nos pauvres petits poussins doivent remballer leur fierté et demander asile à papounet et mamounette.

Si c’est dur pour les enfants, cela peut également être brutal pour les parents qui peuvent le vivre comme un échec. Sans mentionner la gêne de dire aux amis que le petit dernier revient vivre à la maison car il ne trouve pas de travail (malgré le Bac + 5, le permis, 3 langues parlées couramment, un diplôme de broderie ou peinture sur soie ajoutent-ils comme pour se justifier), il faut maintenant et on ne sait pour combien de temps revivre à trois au lieu de deux.

Alors justement comment faire pour que cette situation délicate ne se transforme pas en version privée de Resident Evil ? Avant tout il faut une grande tolérance des 2 côtés. Les parents doivent comprendre que l’enfant est en souffrance, un peu paumé et désarmé face à ce manque d’indépendance et ne pas juger le pauvre gosse.

Au contraire il faut le pousser subtilement au derrière avec des paroles positives et lui redonner confiance en lui. L’enfant de son côté, ne doit pas redevenir un ado cocooné par sa maman mais bien rester un trentenaire fier et adulte qui va faire les courses de temps en temps par exemple, rend des services, aide au ménage, prépare le repas etc...

Les parents doivent sentir que leur poupon taille XXL est dynamique et reste battant. Ensuite, il est nécessaire de faire confiance à votre enfant. Je le répète, il n’a pas choisi de revenir, il subit cela autant que vous. Disons le, aussi fort qu’on aime nos parents, nous ne sommes pas fait pour vivre avec eux jusqu’à pas d’âge ! Ne le harcelez pas. Oui il refait son CV, oui il postule à des offres et remplit son dossier Pôle Emploi.. Si une terrible envie vous prends de poser des questions, jouez-la finement  sous peine de crise familiale sévère.

Enfin et surtout, il faut dans la mesure du possible respecter l’intimité de l’un et de l’autre. Laisser vos parents se retrouver dans des moments à 2 (restos, ciné, balades en tout genre) et laisser vos bambins faire une grasse mat, sortir le soir, partir en week-end sans les culpabiliser.. Oui même au chômage ils ont besoin de prendre l’air  !

Le mieux dans tout cela c’est que normalement ca ne dure pas  ! La situation retournera vite à la normale et de nouveau, vos enfants viendront vous taper 200 euros pour payer le loyer. Bon vous pouvez toujours tomber sur le trentenaire qui assume pleinement son retour et qui le vit plus que bien.. Mais la tendance est plus honte et impression de crash test que «  happy face  » ou pompedup sur le dance floor ! Notons quand même : c’est bien un problème de société et non un problème individuel. Sans vouloir accuser la crise qui a le dos bien large, il est grand temps de relancer les em-bauches si on ne veut pas finir avec une population trop vieillissante (car oui, les trentenaires chez leur parents font des enfants de plus en plus tard !). Si les entreprises laissaient un peu plus de chance aux jeunes, si les universités proposaient des parcours professionnalisants, si, si, si... Avec des si, le monde serait si joli...

Juliette Cany

Illustration : Marygribouille http://www.marygribouille.net/

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La rentrée approche, on a la tête ailleurs, on se souvient du beau serveur de la plage qui nous servait des Caïpirinhas incroyables… A un moment donné on s’est même dit qu’on allait tout quitter pour vivre avec lui près de la plage en vendant des crêpes (oui… des crêpes).

C’est là qu’il faut faire très attention ! Vous êtes partagée entre l’envie d’être encore en vacances et celle de vous remettre au boulot, bref vous souffrez de troubles bipolaires qu’on peut appeler « le syndrome de la rentrée ». Vous faites n’importe quoi, vous portez vos créoles dorées achetées sur le marché d’Aix-en-Provence avec votre tenue de parfaite « working girl » et vous continuez à arborer fièrement votre panier en osier acheté dans l’un des rares magasins de votre lieu de vacances. Pour faire simple, vous êtes dans le total fashion faux-pas !!! Pour remédier à cela, voici quelques conseils à suivre scrupuleusement pour éviter les moqueries de vos collègues, de vos amis et de votre famille !

par Marie Parent

1.ON RANGE BIEN SAGEMENT SES SOUVENIRS DE VACANCES

Alors oui, vous avez acheté ces bracelets brésiliens colorés, des bracelets dorés et des bracelets en bois que vous avez portés fièrement tout l’été parce que tout le monde les portait « là-bas » ! Vous avez également fait l’acquisition d’une jupe à volants que vous trouviez tellement atypique, un sac en crochet, un pendentif indien (qui en fait n’est pas indien du tout), une bague tête d’aigle, un foulard ethnique que vous avez mis dans vos cheveux, et j’en passe !Un conseil, sortez-vous de la tête l’envie de reporter tout ça une fois revenue chez vous ! Rangez vos « souvenirs » dans une belle boîte (et fermez la à double tour), vous aurez le droit de l’ouvrir dans un mois. Et si en l’ouvrant (et seulement si) vous sentez que vous pouvez totalement porter vos trouvailles des vacances, alors vous aurez le droit. En attendant, trouvez vite la belle boîte pour ranger tout ça !

Collier Pull&Bear : 9,99€

Panier en osier Madame à Paris sur www.laredoute.fr : 55€

Bracelet Camaïeu : 6,95€

Foulard Promod : 16,95€

TENDANCESLES FAUX PAS DE LA RENTREE !

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2. ON NE PORTE PAS SON MANTEAU D’HIVER MAINTENANT ! NON, NON, NON !

Oui je sais, vous avez économisé des mois pour vous offrir ce magnifique manteau et vous avez eu envie de pleurer de joie lorsque vous êtes sortie du magasin avec votre Graal entre les mains ! Cependant, la saison des manteaux c’est pas pour tout de suite ! Attendez encore un peu pour faire votre effet et épater la galerie ! A part mourir de chaud dans le métro et passer pour une personne qui a choppé la grippe en plein mois de septembre, c’est tout ce qu’il se passera pour vous.

Grosso modo, on attend les vacances de la Toussaint pour sortir son manteau (sauf contre-indication météorologique bien entendu). Avant, on porte ses manteaux de mi-saison (ne mentez pas, je sais que vous en avez plein dans votre armoire !)

3. NE VOUS FAITES PAS ENGLOUTIR PAR LE TWEED !

OUI, le tweed est LA matière de la rentrée! J’espère que vous l’aimez parce que vous allez le voir partout et sous toutes les coutures. Cependant attention à ne pas sombrer dans le look « institutrice 1970 » ce serait dommage… Alors le tweed pour la rentrée, on le porte avec parcimonie ! On commence tout doucement à l’intégrer dans notre dressing parce que mine de rien, le tweed c’est la matière de l’automne ! Et même si l’automne est une saison magnifique, on peut attendre encore un mois ou deux pour s’y jeter corps et âme ? Non ?

Manteau Chloé : 1960€ Manteau Mango : 149€Manteau Isabel Marant : 970€

Robe Dolce&Gabbana : 875€ Jupe Mickael Kors : 890€Veste Proenza Schouler : 1480€

TENDANCES

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PHOTOGRAPHE : MAXIME STANGEMODÈLE : DASHA @ EVIDENCE MODEL MANAGEMENT MAKE-UP : MADEMOISELLEMU HAIR : JANE BRIZARD STYLISTE : TATIANA DUMABIN

AIN’T SO SOFT ANYMORE

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AIN’T SO SOFT ANYMORE

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59 Manteau de fourure HOTEL PARTICULIERS / Chemise KARL BY KARL LAGARFELD / Leggings en cuir GIORGIO / Bijoux MAWI chez L’ECLAIREUR

60 Combinaison ANNE VALERIE HASH / Bijoux MAIYET/ Chaussures ZARA

61 Top et bustier ANNE VALERIE HASH / Jupe DKNY / Chaussures PETE SORENSEN / Bijoux MAIYET

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Manteau et combinaison ANNE VALERIE HASH / Bijoux MAIYET / Chaussures ZARA

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Robe et ceinture vintage

Mini pull brodé VERONIQUE LEROY / Jupe ANNE VALERIE HASH / Collier ASOS /Bague MAWI Chez L'ECLAIREUR / Escarpins ZARA

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Veste HOTEL PARTICULIERS / Pull FINE COLLECTION / Jupe DKNY / Chaussettes MARCHAND DRAPIER / Lunettes de soleil TOM FORD / Chaussures PETE SORENSEN

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En 2000, tu as été élue meilleure coiffeuse d’avant-garde à Londres. Tu as eu l’occasion de coiffer les têtes couronnées hollywoodiennes et tu tutoies Salma Hayek l’air de rien. Après tant de reconnaissance, n’as-tu pas pensé à ne te déplacer qu’en calèche ?

Pour tous les jours, un cheval blanc me suffit !

Tu as ouvert, il y a un peu plus d’un an et demi, Marisol Paris qui s’inscrit comme l’une des meilleures adresses de la capitale. Tu as apporté à ton salon une dimension d’atelier. Peux-tu nous expliquer ta démarche?

J’ai fait un workshop pour le Vitra Design Museum à Boisbuchet il y a quelques années, et l’ambiance qui y régnait m’a beaucoup plu : un espace ouvert où les gens échangeaient leurs idées, tous très détendus. C’était comme être dans une bulle créative… et récréative ! J’ai voulu garder ça dans mon atelier. Un endroit chaleureux où on se sent bien.

Il s’agit donc d’un espace de pure création où se retrouvent conseils et coiffures sur mesure, travail de perruques et réalisation d’œuvres en cheveux.

Comment envisages-tu ces différentes formes d’expression ? Est-ce que ces trois disciplines te semblent interconnectées ou s’agit-il d’espaces radicalement différents qui permettent de te donner un horizon plus vaste ?

J’aime bien les antagonismes : des coupes très simples et très ascétiques jusqu’à l’extravagance et « l’importabilité » de certaines perruques. Je ne peux pas concevoir l’un sans l’autre. C’est un processus qui est, à sa base, le plaisir de travailler.Donc oui, toutes les disciplines sont indissociables les unes des autres : c’est une globalité, un joyeux fatras !

Tu es connue pour couper exclusivement sur cheveux secs, quelle est la différence avec une coupe sur cheveux mouillés ?

On voit tout de suite l’implantation, la force des épis. Les cheveux réagissent différemment selon la personne, le volume peut-être plus ou moins immédiat… Avec le poids de l’eau, tous les cheveux mouillés se ressemblent, on perd toute forme d’identité…Et puis c’est rassurant pour le coiffeur car il sait où il va, et pour la cliente, qui voit au fur et à mesure la coupe se construire.

Je suis de ces personnes qui peuvent aisément faire des rencontres inopinées à la sortie du lit. Il me suffit d’être en plein «Walk of shame», soit la marque de l’oreiller ancrée sur la joue, les fringues de la veille criant détresse et les cheveux au sortir d’un championnat de G.R.S., pour rencontrer tout un tas de monde sur mon passage.

C’est dans ces circonstances qu’un matin de novembre 2012, m’est présentée Marisol, experte du cheveu dont le talent et la créativité n’est plus à prouver. J’aurais pu m’attendre, de sa part, à un regard curieux voir désapprobateur sur mon état de décomposition général mais pas du tout. Je me rappelle de son humour et surtout de son sourire complice. Marisol fait partie de ces personnes avec lesquelles on se sent bien de suite. Nous aurions pu, à ce titre, passer des heures à nous brosser mutuellement les cheveux en nous racontant nos vies. C’est ainsi que tout naturellement, l’envie m’a pris de vous faire découvrir un peu plus ce personnage à part entière qui je le sais, vous plaît déjà.

POSE DRINKUN VERRE AVEC... MARISOL

par Antoine Bertoni

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Si l’envie me prenait de me faire une permanente blonde avec frange asymétrique et rasé sur les cotés, comment appréhenderais-tu mon envie d’ailleurs capillaire ?

Avec beaucoup d’amusement : je te conseillerais même des choses beaucoup plus radicales ! Histoire de pousser tes limites… Mais tant que je m’appellerai Marisol aucune permanente ne sera pratiquée au salon !Plus sérieusement, pour les envies très radicales, j’aurais plutôt tendance à proposer des perruques… J’ai pu refuser des clientes brunes qui voulaient ressortir du salon avec un blond nordique. Arriver à une belle couleur est quelque chose qui s’inscrit dans le temps. Il faut aussi respecter la nature du cheveu. C’est comme ça que j’envisage mon travail.

Tu participes à beaucoup d’éditos mode pour des magazines prestigieux et notamment pour le magazine Elle. Comment abordes-tu ces collaborations, les perruques sont-elles réalisées spécialement pour les éditos ?

Certaines oui, en commande spéciale. Mais la plupart sont issues de mes collections qui suivent un peu le calendrier de la mode, automne/hiver – printemps/été. On fait une présentation presse et ensuite, les stylistes nous contactent pour les shootings…

La dernière parution en date est celle de Grazia / summer 2013 dans un édito mode de Julie Pailhas « blanc toujours blanc « dans lequel on retrouve une perruque blonde conique surdimensionnée qui reconstruit toute la silhouette. Comment t’est venue l’inspiration pour cette création ?

Oh la la, et si je te disais que c’était un mix entre « Breakfast at Tiffany’s », les oiseaux appelés « Inséparables » et l’Amérique du Sud ? Disons que ce serait Holly Golightly vendeuse d’oiseaux exotiques dans le Caracas des années 50 !…

Au regard de tes origines espagnoles, la place de Desigual sur le marché européen ne te donne pas envie de manifester jour et nuit devant l’ambassade espagnole pour crier ton désarroi ?

Je le confesse, je ne connaissais pas cette marque. Après enquête, il me vient l’envie de rejoindre l’église la plus proche et de brûler un cierge en demandant : « MAIS POURQUOI ?!! ».

Le studio sera fermé en août, c’est pourquoi vous verrez errer un nombre incalculable d’âmes en peine dans les rues de Paris, quelle est ta destination vacances cet été ?

La Corse, moitié mer, moitié montagne, et en famille ! J’aime bien nous imaginer en Robinson…

En toute confidences quels sont tes projets pour la rentrée ?

Le lancement d’une gamme d’accessoires en cheveux, disponibles au salon et sur internet… Un nouveau corner au salon sera réservé aux coiffures à base de tresses : chignons, attaches... Pour des jours plus sages, et des nuits moins tranquilles !

Marisol Paris, 33ter rue des Tournelles, 75003 Paris.01.44.61.18.34

www.studiomarisol.com

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PHOTOGRAPHE : PAULINE DARLEY / LE CRIME ASSISTANTE : PHANY FAUVET MAKE UP : SESS DE MADEMOISELLEMUHAIR : STEVEN LAUDAT STYLISTE : CÉCILE RÉAUBOURG (TROUVAILLES CHICS)REALISATION : ENRIQUE LEMERCIER

CHRISTINE AND THE QUEENS

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73 Manteau de fourure HOTEL PARTICULIERS / Chemise KARL BY KARL LAGARFELD / Leggings en cuir GIORGIO / Bijoux MAWI chez L’ECLAIREUR

Blouson en cuir et pantalon American Retro / Chemise The KooplesBoucle d’oreille et bague Bernard DelettrezSac Perrin Paris / Vernis à ongles Color Club France

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Pantalon American Retro / Chemise The KooplesChaussures Rupert Sanderson chez departementduluxe.comBoucle d’oreille Bernard Delettrez

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Top Christine Phung / Collier Jordane Somville / Bague Bernard Delettrez /

Pantalon American Retro / Chemise The KooplesChaussures Rupert Sanderson chez departementduluxe.comBoucle d’oreille Bernard Delettrez

76 Diadème Reine Rosalie / T-shirt Ma Demoiselle Pierre / Manches Perrin Paris

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Robe et ceinture vintage

Diadème Reine RosalieT-shirt Ma Demoiselle PierreManches Perrin ParisPantalon The KooplesChaussures Louboutin

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Veste The Kooples T-shirt La Comédie Humaine Pantalon American Retro Collier Reine Rosalie Bague Ma Demoiselle Pierre

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Veste The KooplesT-shirt La Comédie HumainePantalon American RetroChaussures LouboutinBague Bernard DelettrezVernis à ongles Color Club France

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Robe et ceinture vintage

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Robe Céline MéteilBagues Bernard Delettrez et Ma Demoiselle PierreVernis à ongles Color Club FranceAppareil photo vintage

84 Sweat rebrodé Raphaelle H’Limi / Jupe The Kooples / Chaussures Aperlai sur departementduluxe.com / Bijou de main squelette Bernard Delettrez /

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CHRISTINE AND THE QUEENS

Il y a des artistes qui vous touchent plus que d’autres et ce qui est sûr, c’est que Christine and the Queens m’a tapé dans l’oeil (et dans les oreilles) ! C’est à travers son précédent EP « Mac Abbey » que j’ai découvert cette artiste et cela a tout de suite été un véritable coup de coeur musical. Un coup de cœur plus que confirmé lorsque je l’ai vue en concert au Nouveau Casino. Christine and the Queens est un ovni dans le paysage musical français, aussi douée dans ses compositions que dans ses reprises surprenantes, c’est donc avec plaisir que nous lui avons fait une place d’honneur, dans ce numéro. Mes hommages Majesté !

INTERVIEW

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Avant de commencer cet interview, est-ce que je dois m’adresser à toi en te tutoyant ou en te vouvoyant ? Parce que tu as choisi comme nom de scène « Christine and the Queens », pour devenir plusieurs, donc c’est compliqué à gérer.

(Rires) La première question est bien ! Je pense que tu peux me tutoyer parce que tu parles quand même à Christine. En fait on est Christine and the Queens sur scène mais là tu as quand même la représentante, la diplomate !

Et d’ailleurs, être cinq personnes à la fois, si je peux me permettre, ce n’est même plus de la schizophrénie, c’est quoi ?

C’est pire que ça oui moi je dirais que c’est une maladie de comédienne. Ca dépasse la simple pathologie, c’est comme un jeu.

En lisant ta bio, on peut apprendre que tu viens de l’univers du théâtre et des livres. Pourquoi ce choix de bifurquer vers la musique ?

Ce n’était pas du tout un projet que j’avais au départ. C’est vrai que je partais vraiment plus sur du théâtre mais j’ai eu comme une crise existentielle généralisée en 2010. Je pourrais te dire exactement quand j’ai eu cette crise-là, où je ne me suis plus sentie à ma place dans ce que j’avais installé comme vie. Je n’étais pas spécialement à l’aise, j’avais l’impression de ne pas être facile à diriger en tant que comédienne, que je n’étais pas vraiment une comédienne et que j’avais plus envie de mettre en scène quelque chose, mais je ne savais pas quoi. Et c’est quand j’ai rencontré des travestis à Londres que tout s’est mis en place et que je me suis dit que j’avais envie de me mettre en scène moi, en tant que personnage de scène et je me suis autorisée aussi à penser à la musique. J’avais tout le temps fait du piano mais je n’avais jamais écrit de chanson. Cela a plus été un accident de parcours.

C’est l’univers des drag queens, lorsque tu étais à Londres, qui t’a beaucoup inspiré. Donc si j’enfile une robe et une perruque, j’ai une chance pour que tu écrives une chanson sur moi ?

Tout à fait ! Non, plus sérieusement, c’est un peu plus compliqué que cela. Etre un travesti, c’est quelque chose qui est un projet de vie aussi et qui est souvent lié à une histoire personnelle très forte. Ce sont des gens qui ont souvent des histoires assez incroyables, qui ont dû faire des choix, qui ont dû faire leur coming out durant lequel tout ne s’est pas forcément bien passé parce que c’est difficile de faire son coming out en tant que gay mais c’est parfois encore plus difficile de dire qu’on est un travesti. Plusieurs personnes que j’avais rencontrées là-bas

n’avaient quasi plus de famille et se reconstituaient une famille sur place avec d’autres travestis. Ce qui est intéressant, c’est qu’ils sont à la fois dans cet univers pop, glamour, ils font de la musique, des playbacks, ils sont intéressés par la mode... Et en même temps, il y a tout ce côté un peu tragique de leur histoire qui fait toujours leur force. Souvent leur personnage de travesti s’inspire de traumas qu’ils ont eu ou de faiblesses qu’ils ont. Moi je trouvais ça très intéressant, même en tant que jeune fille non travestie car ce sont des inspirations pour tout le monde, prendre ses faiblesses pour en faire des forces.

Après l’avoir vu plusieurs fois en concert, je peux affirmer que Christine se déhanche très bien sur scène. Est-ce inné ou bien est-ce le fruit d’un long travail ?

Je ne voudrais pas me la raconter mais je crois que c’est un peu inné ! Ce n’est pas quelque chose à laquelle je réfléchissais au départ sur scène et on me faisait de plus en plus la réflexion « mais ce n’est pas possible, pourquoi tu te déhanches comme ça ? ». Je ne sais pas, je crois que j’ai un don pour le booty shake. Par contre j’ai des faiblesses au niveau des bras, donc je mise tout sur le déhanché !

Tu es auteure, compositrice, coproductrice de tes chansons et à côté de cela, tu aimes également faire des covers. On peut par exemple découvrir sur internet tes reprises de titres de Michael Jackson, d’Alain Bashung... A l’inverse, qui aimerais-tu voir reprendre une de tes chansons un jour ?

Bonne question ! Je crois que j’aimerais bien qu’une de mes chansons soit samplée par un rappeur. J’aime beaucoup Kendrick Lamar donc s’il samplait une de mes chansons, je serais extrêmement honorée !

Toujours en parlant de reprises, sur ton dernier EP, on peut découvrir la cover de « Photos souvenirs », de William Sheller. Comment t’est venue cette idée plutôt étonnante ?

C’est vrai qu’on ne pense pas forcément à William Sheller quand on écoute ma musique mais en fait, à chaque fois que je fais un EP, je réfléchis un peu à une dramatisation, c’est-à-dire que je pense à une histoire aussi et j’aime toujours bien intégrer une reprise qui puisse se fondre avec ce que j’imagine comme histoire. Dans cet EP, la chanson « Nuit 17 A 52 » parle d’une rupture et d’une histoire d’amour que j’ai eu. Je connais très bien William Sheller car j’avais son best of chez moi quand j’étais petite et j’aime beaucoup ce chanteur. Je ne le cite pas en référence mais c’est un des chanteurs français que j’aime bien.

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Il a un côté un peu excentrique kitsch qui me plaît. Je cherchais une reprise en français, car je voulais vraiment creuser cette langue et j’ai tout de suite pensé à « Photos souvenirs » parce que ça parle d’un amour qu’on a perdu et du moment où on se pose la question de savoir ce qu’il est devenu. Je trouvais que cela faisait sens. Après, j’étais un peu stressée de reprendre cette chanson car j’avais peur d’être incomprise ! Mais c’est plutôt drôle que ça soit éloigné de ce que je fais car j’ai pu l’emmener ailleurs.

A l’heure où je te pose ces questions, tu t’apprêtes à prendre la pose devant notre photographe. Est-ce que Christine se sent aussi à l’aise devant un objectif que sur scène ?

Ce n’est pas exactement le même exercice quand même. D’ailleurs, ce qui est assez drôle, c’est de voir les photos de concert, par rapport aux photos que tu fais pour les magazines. Sur les photos de concert, j’ai l’air complètement hystérique, parce que je suis dans le lâcher prise et je ne pense pas à poser. Les photos de magazine, c’est plus de la pose. Après j’aime beaucoup la mode, Vogue et Coco Rocha et tout ça... Et j’aime bien faire des séances photo !

« Christine est sale ». C’est ce que tu affirmes dans le titre « Kiss my crass ». En même temps, elle passe son temps à se recouvrir de paillettes pendant ses performances. D’où te vient ce toc ? C’est pour exacerber ton côté bling bling ?

En fait, quand on y réfléchit, les paillettes, c’est une sorte de saleté chic. Mais « Christine est sale », c’est drôle, cette phrase déclenche des réactions très variées en fonction du public que j’ai. Quand je parlais tout à l’heure de reconvertir ses faiblesses en forces et bien Christine, par un moment, je l’ai pensée comme un personnage qui pouvait récupérer tout ce qui m’énervait moi en tant que jeune fille dans le monde d’aujourd’hui. Qu’est-ce qu’on demande aux jeunes filles de maintenant ? D’être belles, présentables, chics mais pas trop, insolentes mais pas trop... Il y a toujours une espèce de mesure insupportable et il faut être parfaite... Et comme moi je ne me sentais pas du tout à ma place là-dedans, je me suis dit que Christine serait sale, malpolie, culottée et un peu folle ! Et les paillettes, c’est parce que j’ai un côté kitsch je crois. Mais ça marche à chaque fois les paillettes, même sur des grandes scènes. Les gens sont éblouis par ce petit effet !

Durant tes concerts, tu as la particularité d’apparaître parfois avec des danseurs sur scène mais toujours sans musicien. Pourquoi ce choix ?

C’est un vrai choix de base que j’ai fait. Comme je compose seule, pour l’instant, je ne collabore donc pas avec des musiciens, sauf pour le dernier EP où j’ai collaboré avec un guitariste mais c’est très récent. Je trouvais ça artificiel de me créer un groupe de scène pour simplement en avoir un. Je préfère attendre de faire des rencontres par moi-même pour faire un groupe live parce que je voudrais vraiment en avoir un plus tard, mais un groupe avec des gens qui aient vraiment du caractère, un groupe un peu drôle. Et donc j’ai décidé que temps que je n’aurais pas ça, je resterais toute seule. C’est un choix qui est parfois compliqué, surtout en France car c’est essentiellement ici qu’on me fait des réflexions sur ce dispositif : « Où sont les musiciens ? », « Ce n’est pas du live, ce n’est pas de la musique live »... Je leur réponds qu’en même temps, moi, j’aime le show. Quand je fais un concert, je pense d’abord à un show. Et donc du coup, quand on m’a demandé de m’entourer, j’ai pensé à des danseurs. Comme je l’ai dit, je pense que quand j’aurai fait les rencontres qui me donneront envie d’avoir un groupe, j’en aurai un. Pour l’instant, je pense spectacle avant tout !

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Il y a quelques jours, Perez Hilton a publié un post à ton sujet. Est-ce que tu penses que Christine and the Queens pourrait donc s’exporter à l’étranger ?

J’aimerais beaucoup ! Avec internet, YouTube, avec la manière dont la musique peut se diffuser, je trouve cela un peu absurde de penser juste en termes de territoire. Il faut penser en termes de musique et de genre musical. C’est aussi pour cela que j’écris en français et en anglais et que j’aimerais aussi écrire en italien, en espagnol, en portugais... J’adore tourner à l’étranger j’aime aussi cette notion de partage de la musique. Donc j’espère que Perez Hilton va m’implanter sur le territoire !

Côté mode, on peut dire que tu as ton propre style, qui mêle vestiaire masculin et accessoires féminins. Est-ce un look que tu as développé en rapport avec ton projet ou bien est-ce que tu t’es toujours plus au moins habillée comme cela ?

C’est marrant car c’est pas du tout un style que j’avais avant, je m’habillais très girly, avec des robes, c’était très différent ! Mais j’ai toujours idéalisé des filles comme Katharine Hepburn qui avait un style assez garçon manqué chic, je trouvais ça très classe. Et quand j’ai créé Christine, je me suis dit que c’était l’occasion d’assumer cet amour pour le masculin féminin. Moi je ne suis pas très androgyne physiquement mais justement, j’aime bien m’habiller en smoking, tout en étant assez féminine. Et puis c’est assez pratique pour danser !

Tu prépares actuellement ton premier album. A quoi peut-on s’attendre ?

A tout ! Là je compose, j’en suis à un stade ou on n’a pas encore choisi les chansons. Je suis en pleine ébullition. Je ne m’interdis rien et je constate que j’écoute des choses assez surprenantes par rapport à avant. Maintenant j’écoute beaucoup de rap, alors qu’avant, c’était de la musique pop classique, David Bowie, Michael Jackson... Ca commence à me donner envie. Je ne sais pas si je pourrais rapper mais cela m’influence dans mon esthétique de production. On peut donc s’attendre à pas mal de choses. Je n’ai pas envie de me sentir enfermée dans un genre. Je compose sur un ordinateur, mais j’aimerais bien qu’il y ait de l’acoustique aussi... Je n’ai pas envie de m’interdire quoi que ce soit. Je pense qu’on peut s’attendre à une certaine liberté de ton.

Quels sont tes autres projets pour la rentrée ?

Je vais reprendre les concerts, j’ai des dates qui tombent actuellement, j’aurai aussi le Festival des Inrocks à Paris. Et puis je pense qu’il y aura peut-être un nouveau clip qui sortira. Là, on va continuer le travail et puis l’album !

Je demande souvent aux artistes que j’interviewe s’ils ont un dernier mot pour leurs fans et nos lecteurs. Alors, Christine and the Queens, avez-vous quelque chose à déclarer ?

J’ai ma devise tu sais ! Ma devise, c’est « be freaky », ça veut dire soit libre d’être ce que tu veux être, y compris, crétin ou fou...

Propos recueillis par Enrique Lemercier

Pour suivre l’actualité de Christine and the queens : http://www.christineandthequeens.com/

EP « Nuit 17 A 52 » disponible depuis juin 2013

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JE VAIS ATTRAPERUN COUP DE SOLEIL

par Enrique Lemercier

Vacances, vacances. Ca y est, c’est mon tour. Mais je n’ai toujours pas préparé ma valise et je crois que je n’ai plus rien à me mettre (on a toujours une bonne excuse pour faire un peu de shopping sur le net). Alors vite, j’enfile ma panoplie de shoppeur fou et à moi short de bain à imprimé piscine (à porter dans sa baignoire ou en faisant le ménage pour un dépaysement total en cas de séjour forcé chez soi cet été). J’ai sélectionné également un modèle plus « soft », avec simplement quelques petits palmiers, pour les moins téméraires d’entre vous. J’ai ajouté à cela un T-shirt imprimé ours parce que ma passion pour les motifs animaliers a survécu au printemps. N’en déplaise à certains... Pour parfaire le tout, une paire de sneakers AMI, avec une touche de néon qui séduira les plus modeux d’entre nous. Plage oblige, j’ai choisi un drap de bain doux et résistant (si vous n’y connaissez rien, demandez à votre mère, tante, ou mamie... Il y aura toujours quelqu’un dans votre entourage pour parler linge de bain avec vous et qui se fera un plaisir d’épiloguer sur le grammage de l’éponge. Je vous prédis alors des heures de débat passionnantes). Pour ma part, je l’ai pris en 580g/m2 et de couleur givré, histoire d’apporter un peu de sobriété à cet ensemble. Enfin, j’embarque avec tout cela une pochette iPad très pratique, qui me permettra de geeker confort au soleil et un carnet pour noter d’éventuelles formidables idées d’articles pour le numéro de la rentrée !

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Protège iPad en cuir Origami Coach 195 €

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La vie, ce n’est pas que le chant et la danse. Parfois c’est une suite d’agacements et d’incompréhensions face à un Grand Tout qui s’amuse à cacher dans les éléments les plus innocents l’ignoble contrariété qui vous laissera mal vissé pour toute la journée. Nous essaierons, dans cette nouvelle rubrique de Pose Mag, d’en faire un inventaire certes non exhaustif mais qui se révèlera, espérons-le, exutoire.

LES CAUCHEMARS...

DE L’ÉTÉ Texte et illustration par Philippe Dufour-Loriolle

Notre mantra : « Les deux plus grands mensonges de l’humanité sont : « Ça marche » et « C’est compatible »

1 Les écrans solaires EN SPRAY

Chers messieurs les ingénieurs en packaging, je voudrais porter à votre attention que le concept d’ »Huile sèche » n’est qu’un argument marketing qui, comme l’écrasante majorité de ses petits camarades, n’a aucune réalité tangible. Manipuler un flacon et appuyer ( très fort !) sur le pulvérisateur se révèle être une mission parfaitement impossible une fois les doigts gras. De plus, les flacons ne fonctionnant pas la tête en bas, j’en conclus qu’il nous est intrinsèquement demandé de nous dédoubler pour pouvoir s’en appliquer sur le dos ou à l’arrière du genou. Parce qu’un coup de soleil sur le creux poplité, chers amis, est une douleur que je ne souhaite à personne. À part peut-être auxdits ingénieurs.

2 Les « draps de plage » des grandes maisons Alors, oui, ils sont doux et profonds comme les divans du poète, oui ils en « jettent », oui vous les avez payés un demi SMIC. MAIS !… Mais ces immenses tapis aux couleurs chatoyantes prendront toute la place et pèseront une tonne dans votre valise, garderont en souvenir, que vous le vouliez ou non, un échantillon non négligeable des grains de sable de toutes les plages visitées dans leurs fibres épaisses de « premier choix » et ne sècheront tout simplement JAMAIS une fois humidifiés par votre sueur/vos bains de mer. Bien sûr, toute tentative de nettoyage ne se déroulera donc qu’en présence de professionnels, aucun particulier sain d’esprit ne possédant une machine acceptant une charge d’un poids équivalent à un sanglier mort.

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LES CAUCHEMARS...

3 Les lunettes de soleil à branches droites Bon, oui, ça donne un profil imbattable, c’est hyper looké, méga vintage, tout ça. Mais à l’usage, on s’aperçoit vite que la seule alternative à les sentir glisser non-stop le long de l’arête de son nez est de régler les branches au plus serré de votre crâne… jusqu’à vous le scier. Voire même de tenir la tête un peu étrangement inclinée vers l’arrière.On ne parle, bien entendu, même pas de ce moment où, sur la plage, après avoir grillé quelques nerfs à vous appliquer de la crème solaire en spray, vous présenterez votre dos au soleil en vous étendant dans votre drap de bain *****L afin de poursuivre la lecture de ce polar qui vous passionne ; et que là, la tête en avant et la peau ointe, vos lunettes glisseront sur le bout de votre nez à la même fréquence que le rythme cardiaque d’un lapereau victime d’une grave crise d’anxiété.Pour vous détendre, me direz-vous, quoi de mieux qu’un bain de mer ?« HAHA ! ERREUR ! car…

4 Les méduses

Parce que d’accord, même si c’est très beau, c’est quand même un peu dégueu, et puis ça sert à rien.

Dans le prochain numéro, si vous le voulez bien, je vous expliquerai pourquoi, cependant et malgré tout, il vaut mieux être contrarié en vacances que contrarié au bureau.

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PHOTOGRAPHE AMEL KERKENIMODÈLE JENNA@DOMINIQUEMODELSMUAH ALEXANDRE NICOUDSTYLISTE SARAH DELANNOY

HURRICANE

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HURRICANE

Robe blanche brodée de fleurs DEFINED MOMENT. Bague articulée avec papillons en argent et bague articulée nid d’abeille or et argent, le tout BERNARD DELETTREZ. Bagues «Peter» en laiton plaqué or et palladium MADEMOISELLE PIERRE CHEZ CARATIME.

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98 Robe avec empiècements en cuir NINO BOLLAG / Mitaine en cuir d’agneau glacé AGNELLE / Collier croix dorée SYLVIA TOLEDANO CHEZ CARATIME / Bague de main PP FROM LONGWY / Bague articulée avec papillons en argent et bague articulée nid d’abeille or et argent, le tout BERNARD DELETTREZ / Bagues «Peter» en laiton plaqué or et palladium MA DEMOISELLE PIERRE

99 Robe avec empiècements en cuir NINO BOLLAG / Mitaine en cuir d’agneau glacé AGNELLE / Collier croix dorée SYLVIA TOLEDANO CHEZ CARATIME / Bague de main PP FROM LONGWY / Bague articulée avec papillons en argent et bague articulée nid d’abeille or et argent, le tout BERNARD DELETTREZ / Bagues «Peter» en laiton plaqué or et palladium MA DEMOISELLE PIERRE

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Manteau brodé sans manches en cuir et fourrure TSOLO MUNKHRobe courte blanche CHRISTINE PHUNG / Robe longue en coton ALIBELLUS Bijou d’oreille plume et griffe BIJULES

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Robe longue en mousseline de soie ETIENNE JEANSONCollier en porcelaine et cuir JORDANE SOMVILLEBague articulée avec papillons en argent et bague articulée nid d’abeille or et argent, le tout BERNARD DELETTREZ. Bagues «Peter» en laiton plaqué or et palladium MA DEMOISELLE PIERRE

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Coiffe en or PP FROM LONGWY. Robe col brodé feuilles dorées ETIENNE JEANSON.

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MES SÉRIES DE LA RENTREE

LES SERIES : LE RITUEL DE L’ETE

TELEVISION

Alors voilà, j’avoue, je suis accro aux séries, mais aux séries bien faites, attention, il y a des critères quand même. On n’accepte pas la médiocrité par ici.Le souci ? C’est que comme toi, les diffuseurs sont en vacances l’été, et que c’est donc une période de vache maigre désespérante.La solution ? Se garder des séries spéciales été, tout en essayant de ne pas être spoilée avant de les voir (oui, j’aime le goût du risque).Alors voilà ma sélection été, et mes impatiences de la rentrée !

Première série été par excellence : DEXTER.Dexter, saison 8 (et donc dernière saison pour le tueur du Miami Metro) a débuté sur la chaîne américaine Showtime le 30 juin et se terminera le 22 septembre aux Etats-Unis.Pourquoi faut-il voir cette énième saison de Dexter ? Parce que l’évolution du tueur en série est prodigieuse, tout comme la place importante que prend Debra lors des deux dernières saisons.En guest divine pour cette dernière saison ? Charlotte Rampling, dans le rôle d’une neuropsychiatre spécialisée dans l’étude comportementale des psychopathes.

LUTHER : série britannique diffusée sur BBC.Pourquoi j’aime cette série ? Outre cet accent cockney qui me rend dingue, la noirceur et l’esthétique particulière de cette série en font un chef d’œuvre made in UK.Le pitch ? Compliqué à expliquer, John Luther est un inspecteur non-conventionnel qui enchaine les galères et les résolutions de crimes. Des affaires lourdes où les maniaques se succèdent. Sa quête de justice n’épargne pas sa vie privée.Série composée de trois saisons, avec respectivement 6, 4 & 4 épisodes, elle s’est terminée ce mardi 23 juillet sur la BBC. Tu vas me dire, ils ne se sont pas foulés sur le nombre d’épisodes. Oui mais tu as tort, c’est une série brillamment écrite, tournée avec des personnages forts.Les deux premières saisons ont été diffusées sur Canal+ en France. Joie et bonheur, selon les rumeurs, un film serait en préparation.

par Alexandra Le Fur

MES SÉRIES DE L’ÉTÉ

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GAME OF THRONES : oui, je la garde pour l’été, autant vous dire qu’après l’épisode 9 de la dernière saison, j’ai été spoilée…Pourquoi j’aime cette série ? Parce qu’elle est incomparable. Son univers, les décors, la mise en scène et les personnages hauts en couleur en font un must see absolu.Pourquoi je la garde pour l’été au risque d’être spoilée comme cette année ? Parce que les séries de qualité se font rares en été, comme évoqué plus haut, et que j’aime ce moment particulier où je regarde parfois très en retard des œuvres charnières. Et c’est ce qu’est Game of Thrones, une œuvre charnière.

SUITS : ou l’art du quiproquo organisé.La série sans se prendre la tête. Le pitch ? Mike est un jeune homme doué d’une mémoire particulière, appelé mémoire eidétique. La vie a fait qu’il a dû renoncer à son rêve d’être avocat, et qu’à la place il passe avec succès des examens pour les autres.Un jour, il passe un entretien pour un poste d’assistant dans un cabinet d’avocats. Il n’a ni les diplômes, ni les compétences. Il est pourtant embauché par Harvey Specter, qui le fait passer pour un ancien d’Harvard comme l’exige le cabinet. Lourd de ce secret, Mike doit se débrouiller pour ne pas être grillé.

HOUSE OF CARDS : la manipulation politique est un art.Diffusé sur Netflix, House of Cards est chef-d’œuvre porté par le talentueux Kevin Spacey (une de mes idoles) et Robin Wright (ex Mme Sean Penn). Elle est l’adaptation US de la série britannique du même nom.C’est l’histoire de Frank Underwood (Kevin Spacey) membre du Congrès démocrate et whip du gouvernement à la Chambres des représentants (en gros il s’assure que les parlementaires sont présents et votent en suivant les lignes directrices du parti) qui aspirait à être secrétaire d’état après l’élection du président. Il est trahi par le président et l’équipe en place et jure de se venger avec la complicité de sa femme Claire, dirigeante d’une association écologique qui espérait avec la nomination de son époux en tant que secrétaire d’état, étendre son action aux pays étrangers.Il s’agit de manipulation pure, subtile, et rondement menée.Même si j’ai eu du mal à accrocher aux trois premiers épisodes, j’en suis maintenant totalement accro.La première saison comporte treize épisodes, et une deuxième saison est d’ores et déjà en tournage.

MES SÉRIES DE LA RENTREE

GREY’S ANATOMY : mon côté fleur bleue.Bon, Grey’s, ça s’essouffle un peu, on a quand même certains personnages qui ont survécu à une bombe, un tueur fou, un crash d’avion etc, ce qui fait beaucoup. Malgré tout, la créatrice et scénariste principale Shonda Rhimes garde un fil conducteur avec ses personnages qui restent attachants.J’avoue, je suis cette série depuis le début, et je veux connaître la fin. Et même si Shonda Rhimes arrive encore à me surprendre, il s’agit pour moi d’une série sans prise de tête, mais qui devient longue et quasi sans intérêt à suivre. La saison 9 est prévue aux USA cette année, d’après les informations disponibles, il ne s’agira pas de la dernière. Ceci dit, il va bien falloir que ça se termine un jour. ...

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HOMELAND : la raison pour laquelle j’attends septembre avec impatience !Saison 3, je trépigne, je tape des pieds, j’attends depuis quasiment un an ! j’en peux plus (la patience n’est pas ma qualité première).A noter, Homeland qu’on ne présente plus est la série préférée de Barack Obama (si si).Claire Danes est prodigieuse, son personnage est parfaitement construit, cette série est spectaculaire et il me tarde vraiment de voir le premier épisode de la saison 3 après ce season finale de malade !Homeland est diffusé sur Showtime, juste après Dexter pour les Américains. Imagine la soirée de dingue le dimanche ! De quoi te consoler du lundi qui s’annonce !

THE GOOD WIFE : la découverte de l’excellente Julianne Marguiles.Julianne, c’était l’infirmière dont Georges Clooney tombait amoureux dans Urgences.Et bien Julianne est depuis 2009 Alicia Florrick, femme au foyer qui doit reprendre sa robe d’avocate et construire sa carrière à quarante ans, après le scandale pour corruption et infidélité de son politicien de mari. Embauchée dans le cabinet de son amour de fac, elle monte les échelons, et devient associée.Cette relation passée la hante, et elle compose au jour le jour, entre le déshonneur, et ses ambitions en tentant de garder la tête haute et en montrant l’exemple à ses enfants.Pourquoi j’aime cette série ? Parce qu’elle est classe, que Julianne Marguiles méritait un rôle comme celui-là pour montrer son talent, que c’est bien écrit, bien filmé et magnifiquement produit par Ridley et son frère le regretté Tony Scott.

GIRLS : l’anti Sex & The City.Girls est écrite par Lena Dunham et produite par le génial Judd Apatow . Cette série raconte l’histoire de quatre amies d’une vingtaine d’années vivants à New York.Alors dit comme ça, tu te dis, « ouais, encore un truc gonzesses ultra friquées, jeunes, jolies, avec le monde à leurs pieds…du déjà vu mille fois ! » oui mais t’as tort sur toute la ligne.Il s’agit de l’exploration de névroses (le personnage de Lena Dumham est quand même bien barré !) et de cette dizaine charnière de la vingtaine.Hannah, écrivaine en devenir, au physique peu flatteur à qui ses parents vont couper les vivres, est en coloc avec Marnie, jolie jeune femme responsable de famille tradi américaine. Tout les oppose, et pourtant elles sont amies. Dans le groupe, on a Soshanna , jeune femme perdue, vierge et un peu nunuche, et enfin, la cousine de Soshanna, Joanna, imprévisble, bohème et qui s’est plantée de karma.Série courte, mais riche en rebondissement, aux situations cocasses, et avec beaucoup d’esprit. Le buzz autour de cette série est mérité, et il me tarde de voir la saison 3.

LES SERIES : LE RITUEL DE L’ETE

(LA SUITE)

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Vous le savez, chez Pose Mag, boostés par notre rédac chef, on a l’art de vous trouver des petits produits géniaux qui vous rendent belle. Belle oui, car pour ce numéro on vous présentera deux produits spécial filles, pour que choubidou ait toujours envie de vous croquer. Effet garanti !

par Juliette Cany

POSE BEAUTÉUN ÉTÉ HYDRATÉ

Sérum Addiction d’Absolution

Voici un cocktail d’huiles essentielles et extraits de fleurs créé spécialement pour nous faire du bien. Irritations, sécheresse, manque de souplesse ou d’éclat, ce soin nourrit votre peau ni trop, ni trop peu.

Rien ne sert de me creuser la tête alors qu’il se présente très bien tout seul : « Avez-vous déjà rêvé d’un soin universel ? Un soin ayant le pouvoir d’adoucir, hydrater, réparer, protéger, équilibrer, régénérer ? Qui soit bénéfique hiver comme été, qui puisse être l’unique élu de votre trousse beauté ou se mélanger intelligemment à vos crèmes ? Un soin dont vous aimerez le parfum et les résultats, un soin que votre peau aimera inconditionnellement ? »

Convaincu ? Le seul bémol, comme son nom l’indique, il rend complètement accro !

Addiction d’Absolution - 60 euros les 30 ml (mais dure 5 mois) - exclusivement sur internet.

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Ce baume ultra hydratant vous transporte aussitôt ouvert dans un immense jardin anglais de roses sauvages aux heures fraîches du matin. Il est juste merveilleux.

Fondant, doux, très facile à appliquer, un parfum très agréable, il nourrit votre peau comme jamais. À utiliser tous les jours ou en complément de votre lait habituel, vous verrez tout de suite la différence.

C’est comme si Mère Nature avait inventé les roses pour notre seul plaisir.

Trêve de blabla, le mieux c’est de l’essayer !

Rosa Lisa dans les boutiques Lush – 30 euros les 225 grammes

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Olivia à Paris est une illustratrice talentueuse et drôle. Son blog éponyme, qu’elle alimente régulièrement, permet de découvrir ses illustrations. Elle a collaboré avec plusieurs marques de prêt-à-porter et a sorti également des BD dont la dernière s’intitule « Dodue, ou comment j’ai vaincu la dictature de la minceur ». Appréciant beaucoup son univers, nous suivons avec attention son travail et nous l’avions d’ailleurs interviewée il y a maintenant trois ans pour notre site. Nous avons donc tout naturellement décidé de l’inviter dans les pages de ce numéro estival et de lui faire prendre la pose, entre deux questions ensoleillées.

OLIVIA À PARISL’INTERVIEW COQUILLAGES ET CRUSTACÉS

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A l’heure où je te pose ces questions, il fait 35° à Paris. Ca va, tu gères ?

Ca va tranquille, je suis semi andalouse, donc la chaleur, j’ai plutôt l’habitude. Mais je suis une fille de l’hiver, j’aime le froid qui te pique les oreilles, qui te ramone la narine et te congèle la kératine du cheveu.

J’ai cru voir sur les réseaux sociaux que tu t’étais aménagé un petit coin de paradis dans ton jardin. Tu sais que je t’envie beaucoup d’avoir un endroit comme cela à Paris !

Aaaahhh oui je comprends, on a une chance incroyable ! On a trouvé cette petite maison sur les bords de Marne, à 15 minutes de Châtelet en RER, c’est limite indécent tellement c’est joli. On a tout de suite signé pour 25 ans de crédit et chaque matin, je me félicite.

Quels sont tes projets de vacances pour cet été ? Tu es partie en vacances, tu vas partir ?

Je suis actuellement en vacances. Je n’aime pas trop ça, les vacances, je préfère travailler la terre de mon jardin, planter, élaguer, voir plein d’amis différents tous les jours. De toute façon, je suis un ours.

Tes vacances idéales, ça serait quoi ?

Ca serait une anesthésie générale pour prendre l’avion, aller à Mexico ou en Caroline du Nord, connaître vraiment d’autres univers qui n’ont rien à voir avec ce que je connais. Mais il me faut un anesthésiste, donc, à cause de l’avion.

Ta dernière BD est un témoignage pour montrer à tes lectrices que l’on peut passer outre le diktat de la minceur. Donc Olivia à Paris est totalement à l’aise en maillot sur la plage ?

Cf ma page Facebook ! J’y ai posté une photo de moi en maillot et je me sens bien ! J’ai perdu assez de temps à me gaver de drainant, de complexes, de stratagèmes pour mettre ma serviette le plus près de l’eau, je m’accepte enfin comme je suis, et à vrai dire, ça fait du bien.

Le meilleur régime pour l’été, c’est quoi ?

Beaucoup d’amour. C’est beau ce que je dis !

Où tes parents t’amenaient en vacances quand tu étais petite ?

En Espagne, tous les ans, mon père étant Andalou et directeur d’agence de voyages (hinhin), c’était pour lui l’occasion de revoir sa famille et de nous ouvrir à ses racines, bien qu’il ne nous ait jamais apprit l’espagnol. ...

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Est-ce que tu travailles quand même ou tu fais un break estival ?

Actuellement je travaille pour un constructeur automobile, j’illustre pour leur dernière voiture, mais j’essaye de décrocher, vraiment besoin d’une pause parfois. Ca fait 4 ans que je carbure tous les jours, donc là j’ai décidé de décrocher un peu. De toute façon, ici, on a un Wifi digne de l’intérieur de terres sibériennes.

Et justement, quels sont tes projets pour la rentrée ?

Hmmm travailler, continuer mon sport et me mettre au tome 3, parce que quand même ça va bien de buller.

Propos recueillis par Enrique Lemercier

Crédit photos : Rachel Saddedine pour Pose Mag

Pour suivre l’actualité d’Olivia à Paris : http://blog.oliviaaparis.com/

J’adorais, quand je les entendais parler, c’était comme une chanson. J’ai toujours adoré ce pays, d’ailleurs si en 2001 je ne rencontrais personne, j’avais prévu d’aller vivre là bas. J’ai rencontré mon mari, du coup je suis sur les bords de Marne.

Si je te dis amour de vacances, ça t’évoque des bons ou des mauvais souvenirs ?

Plutôt des bons, en Espagne, grrr, les andalous sont si beaux, avec leurs peaux tannées, le brun de leurs cheveux. J’adorais. Mon mari est blond et vosgien, comme quoi, rien n’est écrit. ;)

Un livre en particulier qui va t’accompagner cet été ?

« 25 leçons de sérénité » de Christophe André, et « Méditer jour après jour », toujours de Christophe, j’aime beaucoup parce que c’est bien expliqué, abordable et que ça fait un bien fou. C’est un homme formidable à la tête de l’Hôpital Sainte Anne, qui a introduit la méditation dans la psychiatrie, et en plus d’être beau et zen, il est vraiment extrêmement gentil. Du genre la bonté incarnée, et il n’y en a pas assez, des comme ça.

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La destination de notre lieu de vacances n’est jamais anodine. Certains partiront dans la famille ou chez des amis installés dans le Sud, la Bretagne ou la Charente. D’autres opteront pour l’étranger, afin de découvrir des cultures différentes. Et puis, d’autres se ressourceront en altitude, préférant la fraîcheur et le silence aux plages bondées et bruyantes.

HOMME, FEMME,MODE D’EMPLOIET VIVA CORSICA !!!

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L’entre terre et mer compte de plus en plus d’ adeptes. Elle offre des activités variées dans un cadre sauvage qui n’a d’égal que son insolente beauté. De qui je parle ? De la Corse, bien sûr !

Il vous suffit de traverser le continent pour la rejoindre en quelques heures si vous optez pour le bateau. Mais chaque été, c’est la même galère au port  ! Nous sommes tenus de nous présenter à l’embarquement une heure avant le départ et de patienter bien gentiment dans nos voitures sous un soleil de plomb. Aligner en file indienne, tous ces véhicules et leurs occupants vont devenir durant plusieurs minutes notre unique centre d’intérêt.

Cette masse de population en inertie totale ressemble étrangement à une vague d’exode en temps de guerre. La lecture des diverses plaques d’immatriculation nous révèle que tous ces gens proviennent de divers départements français. Inutile de tenter une vague approche verbale ou de déclencher un timide sourire à vos voisins, ils sont tous exténués par les kilomètres déjà parcourus.

Les enfants s’impatientent  : ils ont faim, soif, envie de faire pipi. Les chiens ont besoin de se dégourdir les pattes et de dégainer leurs besoins. Divers volumes s’imposent à vos oreilles : quelques échanges sur un ton soutenu, les radios dans la série ‘à chacun son style », les communications téléphoniques de vos voisins,… La promiscuité rend l’intimité inexistante. Bienvenue à la foire d’Empoigne !

Mais, par-dessus tout, je me régale lorsque les uns après les autres, ils tentent d’atteindre le coffre de leur voiture. L’ouverture se fait très souvent avec une délicatesse impressionnante, et pour cause… Un geste brusque et c’est la cata  ! Les gamelles entassées çà et là chutent, le sac de jouets des enfants contenant balles, ballons et raquettes s’étale sur le macadam, les quelques courses alimentaires effectuées avant le départ se répandent au pied du véhicule… et une cacophonie se déclenche instantanément.

Soudain, comme sortie de nulle part, vous aper-cevez enfin celle qui vous régale chaque année  : la beigeasse. Si la majorité des vacanciers réunis ici portent short et débardeur ou robe légère, la beigeasse se distingue par sa tenue, ses chaussures et sa coiffure apprêtée. Elle campe une démarche fière et assurée, au milieu des files de voitures, laissant présager qu’elle vient de fouler le tapis rouge au Festival de Cannes.

La beigeasse ne sourit pas, elle assure un parfait contrôle de la bouche « lèvres pincées » et du menton en galoche. La beigeasse est généralement blonde, entre 35 et 50 ans, femme et mère de famille. Elle inspecte sans relâche l’apparence de sa tribu, n’hésitant pas à replacer une mèche de cheveux déplacée sur la tête de ses bambins et à dégainer ses lingettes.

Plus que tout, j’aime son regard hautain et méprisant, son attitude décalée qui la rend si vulnérable au milieu de la foule. Contrairement à nous, je suis convaincue qu’elle ne se tiendra pas sur le pont au moment du départ  ; sa coiffure ne résisterait pas au vent.

Une fois embarquée, elle se mettra en quête d’un éventuel ascenseur, avant de se résoudre à atteindre le pont 9 en empruntant les escaliers, du haut de ses 12 cm de talons. La classe internationale  ! Pas une émotion ne transparaît sur son visage ou dans ses yeux. Joie ou douleur ? La beigeasse est fière d’être pudique, elle est la reine du self-control. Elle regagnera alors sa cabine, s’isolant spontanément de la faune, durant tout le voyage et ne réapparaîtra qu’au moment de quitter notre embarcation.

Alors que le bateau s’éloigne de Marseille, nous nous tenons sur le pont, les poumons gorgés d’iode, les cheveux dans le vent et les yeux rivés sur la terre qui semble rétrécir, face à l’immensité de la mer. Les vacances peuvent enfin commencer  !

Armelle H.

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L’INTERVIEW MUSICALElodie Frégé est de retour avec un nouvel opus intitulé « Amuse-bouches », sorti fin juin. Un titre qui a attisé notre curiosité, surtout que le premier single « Comment t’appelles-tu ce matin ? », sorti quelques semaines avant, était une jolie surprise. Nous sommes donc partis à sa rencontre dans un beau dinner parisien. Au programme, quelques photos de l’artiste et une interview toute en musique.

Nous te rencontrons aujourd’hui en pleine journée promo. On t’a en effet beaucoup vu ces derniers temps, depuis la sortie de ton nouvel opus. Ce n’est pas trop dur d’enchaîner les interviews, shootings, plateaux télé... ?

C’est fatigant mais ça n’est pas difficile car je suis contente de le faire et contente que les gens s’intéressent à ce que je fais. On est souvent exténué à la fin d’une journée mais en même temps, on a la satisfaction d’un travail bien accompli. J’ai besoin de travailler en plus, tout cela est très salvateur. J’aime cette période tempétueuse, quand on a plein de choses à dire et à faire. On n’a plus beaucoup de temps pour nous mais on sait que ce n’est qu’une période.

Dans quel type d’exercice de ce genre te sens-tu le plus à l’aise ?

Ce que je préfère faire en promo, ce sont les live. J’en ai fait quelques-uns en radio ces derniers jours, sur Europe 1, France Inter, France Bleu... C’est ça le plus intéressant pour moi parce que je ne suis pas en train d’expliquer ce que j’ai fait sur le disque mais je le montre. Moi ce que j’aime surtout c’est faire rêver et projeter les gens dans un univers. Je ne suis pas du tout à l’aise en séance photo et sur certains plateaux télé. Parfois ça me bloque un peu, je me sens un peu rigide et d’un seul coup il y a un truc qui se déclenche et ça va mieux !

Justement, pour changer un peu et t’éviter de répondre aux questions que tout le monde te pose, j’ai décidé de te poser un questionnaire en rapport avec des titres de tes chansons. Alors tout d’abord, « Comment t’appelles-tu ce matin ? », est-ce qu’il t’est déjà vraiment arrivé de te poser cette question ?

Alors c’est plutôt drôle parce que pour le coup, cette question, on me la pose souvent !

ELODIE FRÉGÉ

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Oui, cela m’est déjà arrivé de me regarder dans la glace et de me demander comment je m’appelais. Il y a une dimension un peu schizophrénique dans cette chanson parce que parfois, c’est à soi que l’on peut se poser la question. Après, c’est une histoire vraiment fantasmée. C’est parce que cela me faisait rire d’imaginer ce ballet avec une des danseuses qui changeait tout le temps de partenaire. C’était presque cinématographique pour moi. Et à côté de cela, c’était une envie d’exprimer la solitude mais avec dérision, avec cette femme qui cherche l’amour ou des bras pour la tenir, n’importe quels bras, homme, femme, vieux, jeunes, de n’importe quelle origine... C’est vraiment quelque chose de très ouvert, comme un puzzle que l’on pouvait reconstituer à l’infini, entre plusieurs corps.

On ressent un vrai brin d’extravagance chez toi. Alors cette « folie » qui se dégage de toi n’est-elle vraiment que « passagère » ?

Je pense que je suis empreinte d’une folie douce. Je ne suis pas totalement folle. Je cherche toujours à me protéger, donc elle ne s’exprime pas de façon outrancière, en tout cas, pas en public ! Mais en effet, je pense que j’ai quelque chose en moi, qui d’ailleurs me nourrit en tant qu’artiste, qui est de l’ordre de la folie et de l’extravagance surtout.

Dans ton premier album, tu parlais « de l’eau » pour noyer chagrins et peines. Est-ce que depuis tu as dû changer de type de boisson pour oublier ?

(rires) Mojito pour ce nouvel album je pense ! C’est drôle parce que ce premier album, c’était un album dans lequel je n’avais pas vraiment trouvé ma place, puisque c’était le premier après la sortie de la Star Academy. J’ai choisi ce titre parmi une sélection que l’on m’avait proposée. Je pense que mon DA de l’époque me voyait comme la nouvelle Dido. C’est vrai qu’on a quelques points communs donc ce n’était pas mal vu mais moi j’avais envie d’exprimer autre chose mais je me cherchais encore. Mais je l’ai vite compris et j’ai su que ce disque, je ne pouvais pas le chanter sur scène et c’est pour cela que j’ai refusé la tournée. Le titre que je préférais c’était « Je te dis non ».

« La belle et la bête ». La belle, c’est toi, sans aucun doute. Mais la bête ? Vraiment ? Ton genre de garçon c’est donc le mec grand, viril et poilu ?

Je ne réponds pas aux questions d’ordre privé donc je ne peux pas répondre à ça mais j’aime bien en effet tous ces couples mythiques, comme celui de La belle et la bête. C’est un conte qui m’a beaucoup marqué.

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L’INTERVIEW MUSICAL

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Et à côté de cela, c’est vrai qu’on voit souvent de très jolies filles, même si elles sont très intelligentes aussi, qui sont avec des garçons qui ont des gueules, un vrai charisme plutôt qu’une beauté parfaite. Sans trop me dévoiler donc, je peux simplement dire que pour ma part, je ne suis pas très fan de Ken !

Pour quel type de question pourrais-tu donner ta « langue au chat » ?

Tout ce qui touche à ma vie privée justement. C’est bizarre parce que je fais un album qui parle de cela mais cela ne veut pas dire que c’est ma vie que je mets en avant et que j’ouvre mon lit à tous les regards. Ecrire sur ces thèmes très intimes, cela me permet peut-être d’exprimer certains fantasmes ou de parler de choses que j’ai observées... Je suis une grande observatrice de l’humain.

Si je te dis gastronomie, tu es plutôt « amuse-bouches » ou bon gros plat familial ?

Je suis une dévoreuse ! J’ai un très grand appétit. C’est sans doute lié à ma curiosité mais j’aime goûter à plein de choses. Ma nature profonde, c’est de goûter, de tester les choses. Amuse-bouches, cela permet de goûter, c’est pour cela que j’ai un penchant pour ces choses-là. Des petites choses différentes... Un seul plat énorme, cela donnera peut-être moins de plaisir. Après, comme je suis gourmande, j’avoue qu’un bon plat bien préparé, avec un bon vin, c’est pas mal aussi !

« Entrer chez moi sans pudeur en prélude », mais chez toi, c’est comment en fait ?

Chez moi ? Cette chanson, elle parlait de ma famille en fait. C’est une des seules chansons que j’ai écrite sur ma famille et sur la difficulté de dire aux gens qui nous sont proches depuis toujours qu’on les aime. Moi je suis très pudique avec les gens pour qui j’ai une vraie affection. Ma grand-mère venait de disparaître et cette chanson, c’était un peu pour elle.

Tu parlais également du « jeu des 7 erreurs » dans une de tes chansons. Quelle est la plus grosse erreur que tu aies faite à ce jour ?

Je ne sais pas car je ne considère pas les actes faits comme des erreurs même si cela peut en être aux yeux d’autrui. Pour moi, ce sont juste des marches à gravir et puis parfois, on rate une marche mais on finit toujours à accéder à celle qui est au-dessus. Donc je n’ai pas vraiment de regret, sauf un, celui de ne pas avoir compris tout de suite qu’il ne fallait pas parler de soi. J’ai donc fait quelques erreurs en début de carrière.

Tes prochaines vacances, c’est quoi ? « Plage » ou « Pique-nique sur la lune » ?

J’adorerais aller dans l’espace ! Je suis fascinée par l’astronomie. J’ai souvent observé des choses dans le ciel. Quand j’étais petite, je rêvais d’avoir un télescope pour observer la lune. Mais « Pique-nique sur la lune », c’est vraiment un clin d’oeil parce que la lune, c’est équivoque, cela évoque une partie du corps. Le mot « nique » évoque aussi quelque chose, s’envoyer en l’air... Il y avait vraiment un jeu avec cette chanson. Ce n’est pas moi qui ait fait la musique, c’est Marc Colin et Liset Alea et c’est elle qui m’a suggéré cette idée de pique-nique sur la lune. Je me suis toujours penchée sur leur musique et j’ai tout de suite suivi cette route vers l’espace. Cela m’a vraiment fait rire d’écrire ça. J’étais contente quand je l’ai enregistrée parce qu’il y avait vraiment une espèce de folie, un côté très charmeur, drôle et espiègle. Et sinon je ne prends pas de vacances, parce qu’il faut que je travaille ! (rires)

Un dernier mot pour nos lecteurs et tes fans, « Tu veux ou tu veux pas » ?

(Rires) Moi je veux ! Venez, venez ! Je veux qu’ils écoutent les chansons de cet album, qu’on les partage, je veux les rencontrer sur scène, donc je veux, évidement !

Propos recueillis par Enrique LemercierCrédit photos : Maxime Stange pour Pose Mag

Pour suivre l’actualité d’Elodie Frégé : http://www.elodiefrege.com

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par Enrique Lemercier

Pour ce numéro spécial été, j’ai décidé d’instaurer une nouvelle rubrique consacrée aux bonnes choses ! Parce que je ne sais pas vous, mais moi (hélas), la chaleur ne me coupe pas l’appétit. Alors les repas à base de quelques feuilles de salade, de carottes râpées et d’une tomate, c’est sympa, diététique, hydratant, sain... Mais perso, ça ne me fait pas rêver ! Alors pour un été gourmand, je vous ai donc préparé une sélection de produits coup de cœur, qui comprend des huiles d’olive aux saveurs originales et des émulsions, un apéritif girly (mais qui devrait aussi séduire les amateurs d’anis), à consommer en piscine (avec beaucoup d’eau et des glaçons) et à accompagner de quelques chips, un Frappuccino vendu en supermarché, pour les inconditionnels de chez Starbucks. Pour me donner bonne conscience, un peu de thé Detox pour faire passer tout ça !J’ai ajouté à cela un livre pour apprendre à réaliser des gâteaux en pâte à sucre dignes de ceux que l’on peut découvrir dans nos séries américaines préférées et qui risquent d’en mettre plein la vue à vos invités. Et pour terminer en beauté, une idée de recette élaborée par une des nos rédactrices. Je file, tout cela m’a mis en appétit et ça tombe bien parce que c’est l’heure du goûter !

Apéritif 51 Rosé * saveur fruits rouges (fraises, cassis, framboises) :

14,50 € les 70 cl (prix moyen)

Kusmi Tea Detox : 14.80 € la boîte de 125g et 23,90 € la boîte de 250g

Livre « Cake Design en pâte à sucre » de Morgane Sirguey (les Editions de Saxe) : 8,50 €

Frappuccino Starbucks vanille, café ou mocha :

2,30 € (prix moyen)

POSE FOOD

Chips Tyrrells cheddar affiné et ciboulette : 3,20 € le paquet de

150 grammes (prix moyen)

* à consommer avec modération, l'abus d'alcool est dangereux pour la santé

INSTANTS GOURMANDSSANS COMPLEXE

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Huiles d’olive A l’Olivier à la truffe du Périgord : 8,85 €

Envie d’une recette facile, savoureuse, aussi parfaite chaude que froide ? Suivez le guide et vous aurez un plat idéal pour vos pique-niques et barbecues, parfait avec une simple salade verte ou en accompagnement de grillades.

Pour réaliser cette recette pour 2-3 personnes, vous aurez besoin de :(Les ingrédients sont prévus pour un plat de 27 cm X 17 cm)- 400g de cottage cheese (mais attention ça rend pas mal d’eau) ou de ricotta (pour une version plus onctueuse)- 1 grosse aubergine ou 2 petites- 4 tranches de jambon fumé- 1 poivron rouge ou jaune- 1 petite courgette- une poignée de parmesan (optionnel)- sel, poivrePour la sauce tomate : - 3 grosses tomates- 1 oignon- 1 échalote- 1/2 carré de bouillon de légume type Kub Or

1 Pour commencer, faire préchauffer votre four à 180°

2 Préparer la sauce tomate- Faire revenir les tomates coupées, l’oignon, l’échalote dans un trait d’huile d’olive. - Faire réduire en incorporant le bouillon Kub Or délayé dans le l’eau au fur et à mesure. Dès que le mélange commence à attacher, ajouter du bouillon jusqu’à ce que la sauce réduise et fasse une compotée.- Réserver la sauce

3 Préparer le millefeuille de légumes- Couper les aubergines, les courgettes et les poivrons en fine tranche de 5mm environ dans la longueur- Assaisonner le cottage cheese de sel, poivre ou autres épices/herbes de votre choix- Badigeonner le plat d’un peu d’huile d’olive puis commencer le montage : Disposer des tranches d’aubergines au fond du plat, puis recouvrir de compotée de tomates, disposer les tranches de courgettes, puis recouvrir du cottage cheese, disposer 2 tranches de jambon fumé, puis les lamelles de poivrons puis de nouveaux de la compotée de tomates… Jusqu’à épuisement de vos ingrédients.Pour finir parsemer de parmesan pour faire gratiner le millefeuille !

4 Faire cuire pendant 1h environ. Baisser le feu si besoin et couvrir d’une feuille d’aluminium si le dessus commence à noircir.Démouler, il n’y a plus qu’à déguster illico ou à laisser refroidir pour déguster frais.

Bon appétit

RECETTE DE L’ÉTÉ : LE MILLEFEUILLE FONDANT DE LÉGUMES

Emulsions A l’Olivier saveur noisette framboise : 5,30 €

par Krystel Madelaine

par Enrique Lemercier

* à consommer avec modération, l'abus d'alcool est dangereux pour la santé

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Bélier : Cet été, votre numéro fétiche sera le violet.

Gémeaux : Je ne vous adresserai pas la parole tant que vous porterez des créoles.

Lion : Pour rugir de plaisir. Mais pas cet été. Cet été, c’est ceinture (de chasteté).

Taureau : Je n’avais jamais rien vu de si gros. Votre mini short est bien trop serré.

Cancer : Vous avez la tong triste.

Vierge : cf. Lion. Sauf que vous avez manifestement retrouvé la clef. Cochonne.

POSE ASTRALEL’HOROSCOPE DE L’ÉTÉ

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Balance : Elvis a téléphoné, il aimerait récupérer sa combi patte d’éph’. En plus ça vous boudine.

Sagittaire : Vous avez peur des petits animaux. Si vous êtes une fille, c’est mignon. Si vous êtes un garçon, c’est moche.

Verseau : Votre crustacé n’a pas peur des plages abandonnées ? Ça tombe bien.

Scorpion : La seule ligne qui vaille la peine d’être lue dans votre paume, c’est la ligne de coke que vous avez laissée en vous essuyant le nez. Même ça, vous êtes incapable de le faire convenablement.

Capricorne : Comme vous avez découvert le féminisme la semaine dernière, vous condamnez mes prévisions pour le signe précédent. Epilez-vous les dessous de bras, ça fouette.

Poissons : Mais vous êtes encore là, vous ?

Horoscope librement sorti de la boule de cristal de Marine RevelIllustrations par Sess / http://10placeducolonelbourgoin.blogspot.fr/

POSE ASTRALE