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POTENTIALITES TOURISTIQUES DU BENIN ET OPPORTUNITES D’EMPLOIS -------x------ Par Paul C. AKOHA Administrateur du Tourisme et de l’Hôtellerie Directeur du Développement Touristique Téléphone: 97.31.22.56 E-mail: [email protected]

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POTENTIALITES TOURISTIQUES DU BENIN ET OPPORTUNITES D’EMPLOIS

-------x------

Par Paul C. AKOHAAdministrateur du Tourisme et de l’Hôtellerie

Directeur du Développement TouristiqueTéléphone: 97.31.22.56

E-mail: [email protected]

Introduction

Les poses de premières pierres, ces derniers temps, pour la réalisation de grands projets hôteliers, résultent de la détermination du Dr Boni YAYI, Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, de doter notre pays d’infrastructures hôtelières susceptibles de permettre au secteur du tourisme de jouer pleinement son rôle de cinquième pôle de développement de notre économie.

En effet, le tourisme est la première industrie dans le monde et maintient toujours sa place de secteur d’activité économique porteur de croissance.

Malgré le terrorisme, les catastrophes naturelles et le marasme économique, les arrivées de touristes internationaux, dans le monde, progressent et atteindront cette année un milliard d’arrivées de touristes.

Grand pourvoyeur d’emplois et de revenus, le tourisme joue un rôle économique et social primordial et constitue l’une des activités économiques majeures du troisième millénaire.

Malgré le faible niveau de son développement, dans notre pays, le tourisme est la 2ème source de rentrée de devises après le coton.

Il apporte une contribution d’environ 1% au PIB, bien qu’une bonne partie des revenus du tourisme ne soit pas prise en compte dans le calcul de cet apport.

Pour accroître cette contribution du tourismeà l’économie nationale, le Gouvernement aentrepris d’actualiser la Politique Nationale duTourisme élaborée en 1996 et adoptée en1998. En effet, il est nécessaire etindispensable que la politique sectorielle dutourisme et les actions qu’elle envisages’intègrent dans les Objectifs du Millénaire pourle Développement (OMD), les OrientationsStratégiques du Développement (OSD) de notrepays, la Stratégie de Croissance pour laRéduction de la Pauvreté (SCRP) et la décentra-

-lisation intervenue depuis 2003, pour permettreà ce secteur de jouer sa partition dansl’émergence de notre pays.

L’un des handicapes majeurs de notretourisme est la faible capacité et qualité desprestations hôtelières que le Gouvernement aentrepris de lever par la constructiond’infrastructures hôtelières modernes de grandstanding et le renforcement des capacités par

l’organisation, chaque année, de séminaires de

formation et de recyclage du personnel desréceptifs hôteliers, des agences de voyages etdes guides. Ces séminaires s’étendentégalement aux gérants des établissementshôteliers. En 2011, cinq (05) séminaires ont étéorganisés et ont porté respectivement sur lestechniques de guidage, la technologie hôtelièrede réception et de housekeeping et latechnologie de restauration pour ce quiconcerne le personnel d’exécution et sur lagestion pour les directeurs ou gérants desréceptifs.

I – Les potentialités touristiques du Bénin

Notre pays fascine le visiteur par la densité et lavariété de ses ressources touristiques, naturelles etculturelles.

En effet, le Bénin possède de nombreusesressources touristiques comportant des sites,monuments, événements, manifestations et autresattractions touristiques qui, pour la plupart, n’ont connuaucune valorisation susceptible de les transformer envéritables produits touristiques.

Ces ressources peuvent être classées en trois

principales catégories comme suit:

1. Les potentialités physiques et naturellescomportant une diversité de sols et de végétationayant un aspect à la fois environnemental etreligieux: ce sont notamment les forêts dont lesmieux protégées sont les forêts sacrées; la mer et laplage, le réseau hydrographique présentant une richebiodiversité d’espèces aquatiques, les pratiques depêche traditionnelle et les fortes possibilités denavigation sur les lacs, lagunes, rivières et fleuves denotre pays.

2. Les potentialités relatives à l’héritagehistorique et culturel comprenant :

� un patrimoine bâti remarquable et varié ;� un patrimoine religieux ;� un patrimoine historique lié aux chefferies, à

la royauté, à l’esclavage, au passé colonial et aux traditions.

2. Les activités socio - économiques d’intérêt touristique comme:

- la transformation artisanale de produitsagricoles;

- la fabrication traditionnelle d’outils de travail;- l’artisanat; - les marchés traditionnels riches en couleurs

et en animation qui sont des lieux de rencontre et d’échange;

- la cuisine du terroir, une cuisine riche et savoureuse.

Ces potentialités se retrouvent, en nombreplus ou moins important, dans la plupart deslocalités de notre pays. Leur valorisationpermettrait de renforcer les produits de l’offretouristique du Bénin en qualité et en quantité.

II – L’offre touristique béninoise :

Elle est l’ensemble des attraits touristiques du

Bénin valorisés et mis à la consommation, des

équipements, dispositions et organisation mis

en place pour accueillir les touristes et rendre

agréable leur séjour. Ses composantes sont :

2.1- Les attraits touristiques valorisés qui

comprennent les attraits naturels, humains

et culturels mis en valeur pour la

consommation touristique.

2.1.1- Les attraits naturels :

Ce sont les curiosités existant dans la nature tels

que les cours et chutes d’eau, les paysages etreliefs exceptionnels (belvédères, massifsmontagneux, littoral, rivages, embouchures…etc). Ces curiosités sont nombreuses maiscelles mises en valeur ou directementconsommables et composant l’offre touristiquesont : le Parc National de la Pendjari, le Parc W,les chutes de Kota, la cascade de Tanougou, lebelvédère de Koussoukouangou,

Le littoral notamment à Fidjrossê et à Grand-Popo, la Bouche du Roy (embouchure du fleuve Mono), la lagune de Ouidah à la hauteur de Casa del Papa à Azizakouê, le lac Nokoué…etc

2.1.2- Les attraits humains :

Ce sont les traits de caractère des populations qui font d’elles des personnes accueillantes et hospitalières ou non. Chez les Béninois et selon la plupart des visiteurs, c’est la gaîté et le sourire qui dominent et sous-tendent leur tradition d’hospitalité légendaire.

2.1.3- Les attraits culturels :

Fruit de l’histoire du peuple, de ses us et coutumes, ces attraits sont matériels et immatériels. Ils sont nombreux au Bénin dont l’histoire a été fortement marquée par la royauté, la traite négrière, la colonisation et la décolonisation.

- Les attraits liés à l’histoire :

Ils se trouvent dans les musées, sur les sites et lieux historiques. Ceux valorisés et mis à la consommation touristique sont :

• Les musées :

Les plus connus et visités sont les musées d’Abomey, de Porto-Novo, de Ouidah, de Parakou et de Natitingou.

• Les sites et lieux historiques :

Les palais royaux, signes ostentatoires desgrands royaumes du Bénin, existent à Allada,Abomey, Porto-Novo, Kétou, Kinkinhoué,Dassa-Zoumé, Savalou, Savê, Parakou, Nikki,Djougou… etc. Ils sont, pour la plupart, rénovés,ou en cours de rénovation dans le but d’entransformer certains en musées.

• La" Route de l’Esclave" …etc

- Les attraits liés aux us et coutumes :

Ils sont générés par le cadre et les conditions de vie des populations, leurs croyances et pratiques religieuses à travers le temps.

- Les attraits liés au cadre de vie des populations :

Ce sont les habitudes vestimentaires et culinaires, les techniques traditionnelles de travail notamment de construction de l’habitant(l’architecture).

Les habitudes vestimentaires et culinairestraditionnelles diffèrent selon les ethnies. Ellesont été influencées et enrichies dans certainesrégions par la présence d’étrangers commedans les villes côtières où ont résidé desNégriers et des esclaves affranchis.

L’architecture n’a pas échappé à cette influencenotamment à Ouidah, Agoué, Athiémé et Porto-Novo où est apparue une architecture afro-brésilienne dont les vestiges sont nombreuxdans ces villes. Non valorisés, et protégés, ilssont en voie de disparition.

• En matière d’architecture, il convient de mettre l’accent sur les habitations typiques comme les tatas somba et les villages tanekas dans l’Atacora; les villages lacustres du Sud Bénin dont le plus connu est Ganvié.

- Les attraits liés aux croyances et pratiques religieuses :

Au Bénin, les principales et anciennescroyances sont le VODOUN et le culte desAncêtres, le Christianisme et l’Islam. De ces trois religions, seul le VODOUN, d’essence "païenne" n’est pas importée.

Les lieux de culte et les manifestations liés à ces croyances sont très attrayants notamment ceux relatifs au VOD OUN dont le Bénin est le berceau. Ils sont nombreux mais très peu valorisés et mis à la consommation.

2.1.4 – Les infrastructures et équipements misen place pour recevoir les touristes et rendre leur séjour agréable :

Ils comprennent les infrastructures hôtelières et les équipements de congrès, colloques, conférences, fêtes, et autres manifestations.

2.1.5 - Les structures d’organisation de circuitset de transport de touristes:

Elles comprennent les agences devoyages, les bureaux de location devéhicules… etc.

2.1.6- L’artisanat :

Il utilise plus de 350.000 personnes activeset dynamiques qui travaillent l’argile, le bois,le fer, le cuivre,la bronze…etc pour fabriquerdes masques,des statuettes, des tambours rituels, des objets et outils utilitaires.

2.1.7 - Les voies et moyens de transport :

Il s’agit du transport aérien,du transport

maritime, du transport fluvio-lagunaire et du

transport routier.

2.1.8 - Les moyens de communications :

Le Bénin est desservi par un réseau de

télécommunication numérique à haut débit.

Le pays dispose de technologies les plus

récentes.

D’énormes travaux sont réalisés et d’autres sont encours dans le cadre de la modernisation et de l’extensiondes installations.

2.1.9-Les dispositions et mesures prises pour facil iterl’entrée, le déplacement et le séjour des touristes .

En dehors des dispositions et mesures d’ordregénéral prises pour l’entrée et le séjour des étrangers auBénin, aucune disposition nationale particulière n’a étéprise pour faciliter l’entrée et le séjour des visiteurs dansnotre pays en vue de développer le tourisme.

Les seules dispositions prises l’ont été dans uncadre sous-régional. C’est la création d’un VisaTouristique Entente (VTE) valable pour les cinqpays membres du Conseil de l’Entente : LeBénin, le Burkina-Faso, la Côte-d’Ivoire, le Nigeret le Togo. Mais cela n’a pas abouti. Il y aégalement des dispositions prises ou en coursd’étude au niveau de l’UEMOA dans le cadre dela Politique Commune du Tourisme.

2.1.10 - Les ressources humaines:

Des ressources humaines qualifiées sont nécessaires et indispensables au secteur de l’hôtellerie et du tourisme, parce qu’elles conditionnent la bonne qualité des prestations.

Malheureusement, elles font défaut dans nosréceptifs hôteliers. Elles sont non seulementinsuffisantes mais elles sont aussi et surtoutsans qualification. A peine 10% du personnel denos réceptifs hôteliers ont reçu une formation debase dans le domaine.

III – Les forces et faiblesses, les opportunités et contraintes del’offre touristique béninoise: Elles se présentent comme suit :

FORCES FAIBLESSES

Accessibilité/déplacements

•Infrastructures routières passables • Tarif du transport aérien élevé même entre les pays dela sous région

• Peu de liaisons aériennes directes des capitales européennes à partir de Cotonou mais cela s’améliore

Climat

• Température moyenne de 25°c• Climat agréable, très propice au tourisme dans tout le

pays de novembre à avril chaque année

• Saisons pluvieuses d’Avril à Juillet et de septembre à Novembre dans le Sud et de Juin à Octobre dans le Nord

Sécurité

• Paix sociale• Climat général de sécurité : bon

• Destination peu connue

Accueil

• Population accueillante

• Ressources humaines

• Infrastructure d’hébergement et prestations hôtelières de mauvaise qualité

. Personnel hôtelier et touristique peu formé, gentille mais peu professionnel

Patrimoine touristique naturel

• Riche et varié• Patrimoine naturel: littoral, lagunes, parcs, nationaux,

paysages et décors pittoresquesCadre institutionnel et réglementaire

• Plages non propices à la baignade• Ressources touristiques naturelles peu valorisées

• Faible et inadapté

Suite :

FORCES FAIBLESSES

Patrimoine culturel

• Fortes authenticité et originalité - Berceau du vodoun

• Vestiges de: - la royauté, - la traite négrière- la colonisation- les chefferies

. villages typiques:- villages lacustres- tata somba- Tanekas

• Peu valorisées

• Manque de restauration et de conservation

• Perte progressive d’authenticité

• Manque de professionnalisme chez les guides.

OPPORTUNITES CONTRAINTES

• Avantages sur la concurrencerégionale en matière de :

- Parc nationaux (W et Pendjari)- Berceau du vodoun

• Projet d’aménagement touristiquede la Route des Pêches.

• Projet de valorisation touristique duquartier historique de Ouidah.

• Possibilité de récupérer en partieles parts de marché des pays de lasous- région qui connaissent destensions politiques et qui ne sontpas stables

Forte concurrence sous régionale qui dispose plus d’atouts dans ledomaine du balnéaire, d’infrastructureshôtelières et en matière de vestiges de latraite négrière pour ce qui concerne leGhana.

• Les quelques foyers de tension dansla sous région la font considérercomme une région à risques

Au regard des ressources touristiques dontdispose notre pays, de la stabilité politique et de la paixsociale qui y règnent, de l’amélioration du climat desaffaires, de nombreuses possibilités s’offrent pour ledéveloppement du tourisme par la valorisation de nosrichesses touristiques en vue du renforcement et de ladiversification des produits composant l’offre actuelle entenant compte des forces et faiblesses, desopportunités et contraintes de ladite offre pour la mise enmarché de nouveaux produits touristiques ou de produitscomplémentaires.

Au regard des besoins des marchés du tourisme, que jen’ai pas le temps de présenter ici à travers la demande, et des préalables que je viens de citer, les produits touris-tiques ci-après peuvent être développés :

• Les produits de découverte de la nature :

− découverte de la forêt : flore, faune et sacralité (l’imaginaire traditionnel, l’immatériel ) ;

− navigation sur les rivières, les lacs, les lagunes et les fleuves: pêche sportive, randonnées, observation de lamantins sur le fleuve Ouémé, de baleines sur notre côte à certaines périodes de l’année, … etc.

• Les produits de découverte de la culture liés à :

− l’histoire des localités et du pays;

− le patrimoine bâti ; − les pratiques religieuses en particulier le vodoun ;− les royaumes et les chefferies ;− les traditions, l’esclavage et la colonisation.

• Les produits de découverte des activités économiques traditionnelles d’intérêt touristique :

− Marchés villageois et urbains ;− Ateliers et magasins artisanaux ;− Activités de transformation de produits agricoles.

. Les produits touristiques de santé comme le thermalisme;

• Les produits spécifiques liés au tourisme d’affaires :− congrès, séminaires, foires ;− voyages ‘’incentive’’ (détente seule ou détente et

réflexion) … etc.

Ces produits peuvent être autonomes, c'est-à-dire vendables seuls, ou en complément à d’autres produits au plan national ou régional dans les circuits touristiques.

IV- La création d’emplois:

Le développement de ces produits et le renforcement de l’offre par l’amélioration des éléments qui la composent, sa promotion sur les marchés émetteurs de touristes sur la base d’une étude pointue de la demande touristique de la ‘’ Destination Bénin’’ avec des moyens matériels, humains et financiers appropriés, ferait accroître énormément les flux touristiques

.

vers notre pays et engendrait la création denombreux emplois directs et indirects dans lessous-secteurs ci-après:

- l’hôtellerie où fourmillent des postes d’emplois;

- l’agence de voyages;- l’animation (salles de jeux et d’attractions, boîtes de nuit … etc.);

- le transport terrestre, ferroviaire, fluvial, maritime et aérien;

- l’agriculture et l’élevage;- l’architecture;- l’informatique (le tourisme électronique)

-- la restauration;- l’artisanat (utilitaire, de décoration ou d’art);- la musique et la danse du terroir (culture);- le guidage des touristes…etc.

En effet, de par sa nature même et par les effets qu’il induits, le tourisme constitue un énorme champ d’activités et de postes de travail qui permet à un grand nombre de demandeurs d’emplois d’accéder à des postes et à des niveaux de revenus acceptables.

Si nous prenons, par exemple, le Projet Route des Pêches, le niveau de qualité des équipements proposés suppose qu’une main d’oeuvre formée soit disponible, en particulier dans l’hôtellerie.

Or, actuellement, le niveau de formation est très faible : la formation de base des trois quarts du personnel hôtelier n’aurait pas dépassé le niveau primaire, et le personnel ayant eu une formation professionnelle serait inférieur à 10%, il y a quelques années.

Les personnels d’encadrement manquent très fortement (connaissance des ratios de gestion et des coûts, organisation du travail et formation des personnels d’exécution, contrôle de la qualité des prestations). Pour les personnels d’exécution, les besoins de formation sont surtout importants dans les domaines suivants : réception (et notamment la formation en langues étrangères), la cuisine, le restaurant (gestion des coûts, service) et la maintenance technique des installations et équipements.

Pour le développement touristique de la Route des Pêches, les besoins de personnels en hôtellerie seront, au minimum, de l’ordre de 1.500 à 1.800 employés à raison de:

• 450 à 500 employés à Togbin / Adounko Beach.• 70 à 80 employés à Avlékété.• 1.000 à 1.200 employés à Djègbadji.

Ces emplois se répartiraient comme suit :• Administration / gestion : 8 à 10%• Réception : 9 à 12%

• Etages : 18 à 22%• Bar / restaurant : 25 à 30%• Cuisine : 13 à 15%• Maintenance : 14 à 16%• Autres postes : 5 à 8%.

Ce projet créerait 6.900 à 8.280 emplois indirects. C’est le premier projet d’aménagement de zone touristique dans notre pays qui en dispose de plusieurs. Il est donc clair que les projets de développement du tourisme apporteraient ,non seulement, des devises pour notre pays mais seraient également un puissant moyen de création d’emplois.

Le Projet de développement touristique de la Route des Pêches n’étant pas encore réalisé, les possibilités actuelles de création d’emplois dans le secteur sont celles, non moins importantes, des projets de réalisation de réceptifs hôteliers de grand standing et de grande capacité en cours dans notre pays et qui a commencé par AZALAÏ HOTEL DE LA PLAGE dont l’inauguration a été faite hier.

A court terme (2 à 4 ans), ces projets créeraient 1.375 emplois directs et 6.203 emplois indirects.

Les besoins en personnel qualifié qu’impliquerait le développement de notre tourisme sont énormes et des dispositions devront être prises pour pouvoir les satisfaire en quantité et en qualité.

Conclusion :

Bon nombre de Béninois et de Béninoisessentent d’une manière ou d’une autre, que letourisme peut fortement contribuer audéveloppement de l’économie nationale. Maisjusqu’à l’avènement du Gouvernement duPrésident Boni YAYI qui a fait du tourisme lecinquième pôle de développement del’économie nationale, la question du tourisme atoujours été timidement abordée par l’Etat.

En effet, bien qu’ayant fait élaborer etadopter une Politique Nationale de Tourisme,l’Etat n’a pas pris les disposition appropriéespour asseoir les bases matérielles dedéveloppement du tourisme en vue de faire decette activité l’un des leviers de l’économienationale; pourtant, le pays dispose d’immensespotentialités pouvant faire du tourisme l’un despôles majeurs de son développementéconomique.

Aujourd’hui, le Gouvernement du Changement et de la Refondation a classé le tourisme parmi les secteurs prioritaires de développement de l’économie nationale en vue de faire du Bénin un pays émergent.

Ce secteur qui occupe déjà la deuxième place dans l’économie nationale en matière de source de devises après le coton, prendrait des pas d’avance sur ce dernier s’il bénéficiait des mêmes moyens et de la même attention que lui.

Tel est l’essentiel de mes propos, je vous remercie.

Paul C. AKOHAAdministrateur du Tourisme et de l’Hôtellerie

Directeur du Développement TouristiqueTéléphone: 97.31.22.56

E-mail: [email protected]