Préconisations 2014 sttt t - ARVALIS › file › galleryelement › pj › e4 › ...Des PMG qui varient énormément Les semis précoces ayant moins programmé, les réserves se

Est

Avec la participation financière du Compte d'Affectation Spéciale pour le Développement Agricole et Rural (CASDAR), géré par le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt

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© ARVALIS - Institut du végétal Choisir Maïs 2013 Alsace - Rhône Alpes - Bourgogne, Franche-Comté - Lorraine

AVANT-PROPOS Le document « Choisir Maïs » pour la grande région EST : ALSACE – RHÔNE-ALPES – BOURGOGNE – FRANCHE-COMTE - LORRAINE complète la collection des documents Choisir et décider « Cé-réales à paille » édités en août 2013. Il doit permettre au tech-nicien et à l’agriculteur de s’approprier les résultats des expérimentations afin d’en tirer profit pour ses choix 2014. Pour l’aider, nous présen-tons le détail des essais, des synthèses et propo-sons nos préconisations. La campagne maïs 2013 n’a pas été un « long fleuve tranquille ». Com-mencée sous la pluie, elle se termine très tardive-

ment, après avoir vécu une période estivale ca-ractérisée par de fortes chaleurs à la floraison et un manque d’eau par en-droit. Les maïs qui végé-taient au printemps ont tout de même réussi à effectuer un cycle com-plet grâce à un automne favorable. Cette cam-pagne maïs restera dans les annales comme une campagne difficile au po-tentiel diminuée d’une dizaine de quintaux par rapport aux deux précé-dentes. Cela illustre en-core plus le fait que d’habitude qu’il est impor-tant de se référer aux en-seignements des cam-pagnes passées, en par-ticulier sur le comporte-ment des variétés de maïs.

Nous en tenons compte dans nos préconisations en nous appuyant sur des données pluriannuelles. La protection phytosani-taire aborde la lutte contre les ravageurs dont la chrysomèle et détaille les performances des stratégies de désherbage. Un grand merci aux agri-culteurs de la grande ré-gion EST qui ont accueilli nos expérimentations ainsi qu’aux nombreux organismes partenaires dont les Chambres d’Agriculture, les Lycées Agricoles et les Orga-nismes Economiques. Merci également aux so-ciétés de l’agrofourniture (semences et produits phytosanitaires) qui nous ont confié des produits à tester

.

Ce document a été rédigé par :

Didier LASSERRE – Yves POUSSET – Thibaut RAY

Avec les contributions de : Didier DELEAU - Josiane LORGEOU – Michel MANGIN –

Bruno MARTIN – Jean-Baptiste THIBORD – Valérie BIBARD – Baptiste SOENEN et le Réseau régional maïs d’ARVALIS-Institut du végétal

Maquette et mise en forme : Joanne SIEBER

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Sommaire


Pages

Bilan de campagne

- Le déroulement de la campagne maïs 2013 1 Variétés

- Fonctionnement des réseaux d’essais 18 Variétés de maïs-grain

- Résultats des essais de variétés maïs-grain 24 - Variétés très précoces S10 25 - Variétés précoces S11 30 - Variétés demi-précoces cornées dentées S12 37 - Variétés demi-précoces dentées S13 44 - Variétés ½ tardives S14 50 - Variétés tardives S15 57 - Variétés très tardives S16 64 - Choix des variétés pour 2014 par zone climatique 69

Variétés de maïs fourrage

- Le point sur les valeurs alimentaires 72 - Résultats des essais de variétés de maïs-fourrage dans le grand Est 76 - Variétés précoces SB 77 - Variétés demi-précoces SC 84 - Variétés demi-précoces et demi-tardives SD 91

Maladies

- Sensibilité des variétés à la fusariose des épis 99 - Sensibilité des variétés à l’helminthosporiose 105

Désherbage

- Compléments d’information sur les produits 112 - Résultats des essais du réseau Est 117 - Protocole flore mixte 117 - Protocole vivaces 121 - Les stratégies de désherbage 125

Ravageurs

- Evolution du contexte réglementaire 130 - Quelles solutions pour protéger les semis de maïs en 2014 ? 130 - La chrysomèle du maïs progresse un peu vers l’ouest et le nord 134 - La pyrale en 2013 138

Fertilisation

- Performance des nouveaux engrais azotés sur maïs 142

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LE MAÏS DANS LA GRANDE REGION EST EN 2013

● ETRANGE CAMPAGNE MAÏS Avec un rendement national moyen estimé sous les 90 q/ha, 2013 ne sera pas une bonne an-née. Cette moindre performance résulte de conditions de culture calamiteuses. Les récoltes tar-dives s’expliquent par des retards de maturité, liées à des semis tardifs, des sommes de tempéra-ture qui n’atteignent pas toujours les normales, mais aussi par les précipitations abondantes de fin octobre et début novembre qui ont perturbé les chantiers de battage. Dans la région Est, les dates de semis, le froid de début de cycle et les déficits hydriques de l’été en culture pluviale constituent les principaux facteurs limitants d’une année qui figure parmi les plus froides et pluvieuses au printemps et chaudes à l’automne depuis 30 ans. Les pluies abondantes de l’hiver et du printemps ont retardé de quelques jours à plusieurs semaines les semis qui de plus se

sont parfois déroulés dans des parcelles à structures de sol dé-gradées (labours et reprises des sols en conditions humides). Le réapprovisionnement en se-mences de variétés plus précoces n’a pas toujours pu se faire. Les températures froides de cette séquence ont eu des consé-quences négatives. Elles ont re-tardé le cycle des cultures et af-fecté l’efficience de la photosyn-thèse durant la période de crois-sance des feuilles et tiges. Si les désherbages de prélevée ont été efficaces, les applications de post-levée sur des maïs qui souffraient et des adventices peu réceptives, ont été difficiles. Il a fallu attendre début juillet pour retrouver un régime de températures permet-tant de neutraliser les retards de végétation qui s’étaient creusés au fil des jours. Compte tenu des retards de stades, les irrigations tardives ont été bien valorisées du fait d’une fin de croissance des

grains dans des conditions de températures et d’éclairements supérieurs aux normales des mois de septembre et octobre. Les températures supérieures aux normales du mois d’octobre ont permis une dessiccation du grain lente mais bien réelle. La pluvio-métrie de l’automne a retardé les récoltes ce qui a pu conduire à de la verse et des pertes d’épis. Les teneurs en eau du grain élevées (comprises entre 28 et 38%) ont alourdi la logistique de collecte avec des besoins de séchage qui vont peser sur les résultats éco-nomiques. Les surfaces de maïs grain du grand Est perdent 23 000 hectares par rapport à 2012, année « boos-tée » par le remplacement des céréales d’hiver gelées. On comp-tabilise 6 200 hectares supplé-mentaires en fourrage en prove-nance des maïs grain pour assu-rer les stocks fourragers.

Surfaces de maïs 2013 en hectares (source FranceAgriMer)

Alsace Lorraine Bourgogne Franche Comté Rhône Alpes Total Grain 132 460 24 500 53 600 31 500 115 350 357 410 Fourrage 14 000 76 200 37 000 24 000 49 000 200 200 Total 146 460 100 700 90 600 55 500 164 350 557 610

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QUELS IMPACTS DES SEMIS TARDIFS SUR LES RENDEMENTS ?

Le printemps exceptionnellement froid et pluvieux a particulièrement perturbé les semis qui se sont étalés d’avril à mi-juin. A partir d’une situa-tion où nous avions deux mêmes variétés semées ou non précocement, nous avons cherché à évaluer les conséquences de ces périodes de semis particulières : semis précoces soumis à des conditions d’implantation difficiles ; semis tardifs bénéficiant de conditions favorables

Sur la station de Lyon Saint Exupéry, nous avons donc semé deux variétés (ROXXY et DKC 4950), à la même den-sité, conduites en régime hydrique opti-mal, à deux dates de semis : le 16 avril et le 6 juin 2013.

Est-ce que les conditions difficiles du printemps ont impacté les semis d’avril ?

Des semis précoces plus sensibles aux ravageurs

Les maïs semés en avril ont eu du mal à démarrer et ont végété au stade 2-3 feuilles pendant presque deux mois. Ils ont donc été très sensible aux ravageurs, notam-ment le taupin. Sur la partie du site d’essai semé en avril, une attaque sévère à réduite la densité de 5000pl/ha.

Des ébauches florales certainement impactées

Le développement des organes floraux commence lorsque 50% des feuilles du maïs sont visibles soit à 7-8 feuilles pour des varié-tés précoces et à 9-10 feuilles pour des variétés tardives. C’est à ce moment-là qu’est déterminé le nombre de rangs par épis.

Le nombre de rangs par épi n’est pas modifié quelle que soit la variété et quelle que soit la date de semis. Ce paramètre n’a donc pas été influencé significativement par les semis précoces, qui ont subi les températures fraîches et les excès d’eau du printemps.

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Le nombre d’ovules par rang (ovules fécondables qui pourront conduire à des grains s’ils sont fécondés) débute un peu plus tard lorsque 70% des feuilles sont

visibles et sera déterminé 220 dj avant la floraison. Les températures froides de début de cycle peuvent affecter la crois-sance des plantes avec des élon-

gations de feuilles et de racines réduites ce qui a pu conduire à la réduction de la longueur des épis et influencer le nombre de grain/m².

16/04/2013 06/06/2013ROXXY 17.7 18.3DKC4950 16.8 16.8

Date de semis

Nombre de rangs /épis

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Semis

Récolte

Variétés Rdt Hum. Rdt Hum.

ROXXY 117.9 23.2 113.2 29.6

DKC4950 128.3 24.5 122.2 31.2

Moyenne 123.1 23.8 117.7 30.4

16‐avr. 6‐juin

25‐oct. 13‐nov.

Quelles composantes de rendements ? Les composantes de deux dates de semis sont diamétralement opposées.

Les semis précoces pé-nalisés par un nombre de grain/m² réduit. Les semis précoces ont été plus sensibles aux ravageurs car ils ont végété pendant presque 2 mois. La densité a été réduite de 5000 pieds/² mais elle aurait dû être compensée par une programma-tion plus importante. Seulement les conditions printanières ainsi qu’au moment de la floraison ont été stressantes. Les floraisons des semis d’avril ont été décalées dans le temps (presque 15 jours par rapport à la normale) et se

sont produites au moment le plus stressant de l’été. Les tempéra-tures maximale étaient de l’ordre de 35 degrés, ce qui a certaine-ment impacté la fécondation. Des carences en azote ont pu être visibles dans les parcelles. Elles peuvent également conduire à une réduction du nombre de grains/m². Il n’y a pas eu de déficit de miné-ralisation durant la phase végétatif du maïs (cf. figure 1). Seulement les fournitures du sol ont certai-nement été surestimées, car une partie de reliquats post récolte a pu être lessivée durant l’hiver.

A l’inverse les semis tardifs ont bénéficié du décalage de stade pour esquiver les périodes stres-santes de la programmation. Les conditions de croissance et de développement étaient idéales pour la formation des rangs et des ovules. De plus les floraisons ont eu lieux quelques jours plus tard que celles des semis d’avril. Les maïs ont donc esquivé les tempé-ratures brutales qu’ont connues les semis précoces ce qui se tra-duit au final par des programma-tions importantes

Des PMG qui varient énormément Les semis précoces ayant moins programmé, les réserves se sont donc concentrées dans un nombre

de grains limités. Les PMG étaient très bons. A l’inverse, par effet de dilutions dans un très grand nombre de grains, les semis tardifs ont affiché un PMG réduit. On peut égale-

ment émettre l’hypothèse que le remplissage s’est réalisé pendant une phase où la photopériode et l’ensoleillement étaient moins importants, ce qui a pu pénaliser cette composante également.

Figure 1 : cumul de jours normalisés minéralisants(JN) pour la station de Lyon St Exupéry sur sol de graviers profonds (MO=1,7) sur les 15 dernières années

Que faut-il retenir de tout cela ? Les semis précoces n’étaient pas au potentiel cette année. Les conditions durant tout le cycle végétatif ont mis à mal les maïs, avec des plantes sensibles aux ravageurs. Dans les conditions de l’année, pour un niveau de précocité qui permettait à une variété de finir son cycle même si elle était semées en juin, il n’y pas eu de grandes différences de potentiel. L’automne généreux (premiers gels arrivés tardivement) a permis au semis tardifs de finir leurs cycles convenablement même si la date de récolte étaient beaucoup plus tardive et le niveau d’humidité également. En semant tardivement, il fallut changer de précocité ce qui a directement impacté le potentiel de parcelles car les variétés précoces sont moins productives.

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BILAN DE CAMPAGNE 2013 EN ALSACE

● UNE CAMPAGNE A OUBLIER Après deux campagnes assez tranquilles et surtout très produc-tives, la nature s’est rebellée cette année ! Avec près de 100 qx/ha de moyenne, le rendement régio-nal perd 20 quintaux. Cela s’accompagne d’un niveau d’humidité élevé, générant des frais de séchage importants et surtout de prix bien moyens. Ajou-tons aussi une hétérogénéité des résultats très importante selon les situations. De 45 à 145 qx/ha, l’échelle des rendements parcel-laires est impressionnante (on signale même 15 qx/ha, voire pas de récolte du tout). Au final, le rendement du maïs grain Alsacien se situe à 12 quintaux sous le trend de l’évolution des rende-ments. Les surfaces régionales diminuent de 9 540 ha par rap-port à 2012, année « artificielle-ment » boostée par des resemis de maïs à la place de blés gelés. Au final, on comptabilise 132 460 ha de maïs et environ 14 000 ha de maïs fourrage. La collecte régionale devrait atteindre 1.3 million de tonnes et conforte l’Alsace en tant que 2ème région productrice de maïs. ● DEUX MOIS DE SEMIS Les premiers semis significatifs commencent au milieu du mois mais s’arrêtent avec les pluies incessantes. La période qui suit voit l’alternance de créneaux favorables et de précipitations conséquentes qui bloquent tout. Le Sundgau est semé courant mai, comme le nord de la région. Les secteurs les plus arrosés, voire inondés (Rieds du Centre-Alsace) sont impraticables avant le mois de juin. C’est même à la fin de ce mois que les tous der-niers maïs sont semés. La re-cherche de variétés plus précoces bat son plein dès la mi-mai mais certains sont contraints de semer ce qu’ils ont commandé en morte saison. Dans la majorité des situa-tions, les levées sont correctes. ● DESHERBAGE MALMENE Grace à l’humidité des sols, les programmes de prélevée ont été satisfaisants. C’est un peu moins

homogène pour la post-levée précoce qui reste intéressante mais qui n’a pas pu bénéficier de conditions optimales pour les foliaires. C’est encore plus vrai pour la post levée classique qui a été très malmenée. Les agricul-teurs profitent des petites pé-riodes de répit sans pluies vers la fin mai. Mais, les températures des jours suivants sont bien basses (2 à 5° sous abri) et les maïs ont du mal à détoxifier cor-rectement. Les symptômes de baïonnettes sont fréquents, allant jusqu’à l’absence d’épi. Signalons que les accidents ont été exacer-bés par des mélanges audacieux voire inconsidérés. ● PEU DE TAUPINS Alors que l’on s‘attendait à de fortes attaques de taupins à cause des mois d’avril et de mai plu-vieux, sur des maïs qui végé-taient, il y a finalement eu très peu de problème. De plus, la plupart des surfaces de maïs sont main-tenant protégées avec un insecti-cide, par obligation règlementaire vis-à-vis de la chrysomèle. L’oscinie est signalée par endroit ainsi que les limaces grises et noires. Si les premières lacèrent le feuillage, les dernières con-somment la graine et provoquent des pertes à la levée. Les cor-beaux sont toujours là et profitent de semis étalés pour trouver de quoi manger. ● CROISSANCE LENTE Les plantes « végètent » pendant quasiment deux mois et passent par toutes les couleurs. Alors qu’il faut habituellement 3 jours pour émettre une nouvelle feuille (44° en base 6), une bonne semaine est nécessaire en 2013. On voit encore des désherbages se faire fin juin sur des maïs à 8 feuilles ! La sortie des panicules est tardive ainsi que la floraison femelle qui se situe après le 25 juillet soit avec une dizaine de jours de retard par rapport à l’habitude. Il fait alors très chaud et la crois-sance des soies est altérée par endroit. Cela conduit à l’absence de fécondation en bout d’épi, et la présence de « bouchons » (voir

explication pages précédentes) Le coup de vent du 7 septembre a provoqué la verse des maïs les plus grands en Centre-Alsace. ● PAS D’HELMINTO, MAIS DES NECROSES RACINAIRES La maladie foliaire est restée discrète en 2013. Par contre, les conditions humides de l’automne ne sont guère favorables aux plantes déjà mal enracinées au printemps et les symptômes de nécroses racinaires puis de verse s’extériorisent alors. ● PLUIE ET IRRIGATION Démarrée début juillet, l’irrigation doit être soutenue tout l’été qui se caractérise par un temps plutôt sec, ponctué ici ou là, par des orages. Ceux qui en profitent, en sols de limons, sauvent en partie leur récolte. On comptabilise de 4 à 8 tours d’eau, soit un peu plus que la normale. Des déficits hy-driques sont diagnostiqués par endroit en observant des régula-tions d’épis (grains avortés le plus souvent en bout d’épis) Au final, entre difficultés de croissance au printemps lors de la mise en place des composantes, à la floraison et après, on révise les rendements à la baisse. Cela est confirmé par le déficit d’environ 700 grains/m2 soit au moins 20 quintaux/ha. ● PYRALE ET CHRYSOMELE Si les premiers papillons sont capturés le 23 juin, le climat qui suit n’est pas très favorable et le pic de vol se situe un mois plus tard. La campagne de prospection effectuée à l’automne détecte une petite progression de la population de pyrale. Les captures de chry-somèle sont plutôt stables (voir chapitre correspondant) ● RECOLTE QUI S’ETERNISE La récolte commencée début octobre se termine début dé-cembre. Il faut même sortir les chenilles dans les zones humides. Plus de peur que de mal pour la qualité sanitaire qui reste correcte. Le fait marquant réside dans les humidités élevées des grains sauf peut-être en toute fin de cam-pagne en plaine.

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BILAN DE CAMPAGNE 2013 EN LORRAINE

● FORTES HETEROGENEITES Alors que les surfaces de maïs grain avaient fortement augmenté en 2012 suite au remplacement des blés gelés, celles-ci se situent maintenant à un niveau intermé-diaire avec 24 500 hectares. Le maïs fourrage progresse de 3 200 hectares en provenance des maïs grain pour assurer les stocks four-ragers et atteint 76 200 hectares. Comme dans toutes les zones de l’Est de la France, la plante maïs a beaucoup souffert en 2013. Le rendement moyen régional an-noncé à 82 qx/ha est le résultat d’une campagne difficile qui a débutée sous la pluie, a connu le manque d’eau et s’est terminée tant bien que mal sous la pluie. Tout cela est à l’inverse de ce qu’on pourrait souhaiter. ● SEMIS ETALES ET CROIS-SANCE LENTE Comme dans tout l’Est de la France, la pluviométrie du prin-temps a perturbé les chantiers de semis dont on observe deux vagues, début mai puis fin mai, cela en décalage de 15 jours avec ce que l’on observe normalement. Il fallait passer entre les gouttes et surtout essayer de travailler sur un sol plus ou moins ressuyé pour semer. La croissance des jeunes plantes est lente en mai et juin sur un sol froid et humide. Les tempé-ratures mesurées sous abri à 2 m de hauteur ne sont pas directe-ment efficaces pour expliquer le développement du maïs. On es-time qu’il faut déduire au moins 80° base 6 au total cumulé sur l’année pour tenir compte de ce phénomène. Cela place la cam-pagne 2013 parmi les plus fraiches des 20 dernières années même le retard a été en partie rattrapé durant l’été. ● DESHERBAGE ET RAVA-GEURS DU SOL. Le désherbage a posé de nom-breux problèmes cette année pour peu que l’on ait été obligé ou que l’on ait choisi de ne pratiquer que des interventions de post-levée. La prélevée a été efficace grâce à l’humidité du sol. Plus tard, le souci était de pouvoir appliquer les

produits dans de fenêtres clima-tiques. Les adventices diverses et variées, comme la véronique, la renouée liseron, l’arroche, pour ne citer que qu’elles, continuaient de pousser. Des interventions tar-dives pour ne pas dire hors norme ont été pratiquées. Heureusement que les solutions herbicides exis-tent (bromoxynil, bentazone, sulfo antidocots...) pour ces cas ex-trêmes. Des symptômes de phyto-toxicité apparaissent suite aux applications réalisées avant les périodes fraiches empêchant les maïs de détoxifier correctement. Le Bulletin de Santé du Végétal signale des attaques de limaces, de tipule et de taupins. Ces der-niers n’ont pas causé d’énormes dégâts dans l’ensemble, en tout cas moins que l’on pouvait craindre avec la période plu-vieuse. Les corbeaux sont tou-jours là, avec quelques parcelles fortement attaquées. ● PYRALE ET PUCERONS La première capture de pyrale est effectuée le 19 juin (maïs à 6 feuilles) sur le secteur de Villers le sec (55) à l’aide de pièges à phé-romones. Les températures qui suivent continuent d’être fraiches et défavorable à l’émergence des adultes. Le pic de vol a été atteint la dernière semaine de juillet, ce qui en fait le vol le plus tardif des 10 dernières années. Les conseils de positionnement des tricho-grammes sont donnés pour la semaine du 10 juillet et la suivante pour les traitements mais le stade limite passage tracteur peut être dépassé. L’intensité du vol reste dans la moyenne par rapport aux années précédentes mais l’activité de ponte a été plus forte avec un seuil de nuisibilité de 10% de plantes avec pontes dépassé en Vallée de Seille, secteur tradition-nellement à risque. La prospection automnale effectuée sur 69 par-celles non traitées indique que l’attaque moyenne de pyrale est nettement plus importante en 2013 que les années précédentes. En effet, on compte 20% de plantes touchées en moyenne sur la région, contre 8% en 2012 et 10% en 2011. Les pucerons, sur-

tout métopolophium, se dévelop-pent surtout après le 10 juillet mais restent à des niveaux non dommageables. Au 20 juillet, les stades des maïs régionaux s’étalent de 8 feuilles (maïs semés tardivement) à 12 feuilles. La date médiane de la floraison femelle se situe début août. Signalons qu’aucune chrysomèle n’a été capturée dans les pièges placés et suivis par le SRAL et la FREDON. ● VALEURS ALIMENTAIRES BIEN MOYENNES Les premières récoltes d’ensilage démarrent mi-septembre dans d’excellentes conditions, avec une majorité après le 23 Septembre et se sont poursuivis jusque fin oc-tobre notamment pour les semis tardifs et dans des conditions plus difficiles. Les rendements sont en retrait par rapport à 2012 avec une moyenne régionale de l’ordre de 10TMS/Ha avec des variations de 6 à 13T MS/Ha. Les valeurs alimentaires sont par contre plutôt correctes avec des taux de MS voisins de 32% mais qui peuvent cacher des disparités (28 à 37% MS) notamment pour les derniers récoltés. La teneur moyenne en amidon est en général correcte avec 32% de la matière sèche. De plus, des teneurs en cellulose et une DMO conduisent à une valeur énergétique plus élevée qu’en 2012 avec des maïs four-rage en moyenne à 0.95 UFL (0.92 à 0.99 UFL). Les valeurs d’encombrement sont moyennes (0.96 UEL) et favorisent l’ingestibilité de ces maïs. Enfin les teneurs en matières azotées de ces maïs sont proches de la normale. ● RECOLTE GRAIN Les récoltes fourrage et grain sont très tardives et s’étalent jusqu’au début du mois de décembre. Les parcelles impactées d’une part par un défaut d’enracinement puis par le manque d’eau estival marquent le coup et affichent des rende-ments faibles que ce soit en ton-nage MS ou en quintaux. Les autres sont correctes sans plus.

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BILAN DE CAMPAGNE 2013 EN BOURGOGNE ET FRANCHE COMTE

● UNE ANNEE TRES CHAHUTEE Comme partout dans l’Est de la France, le maïs a connu l’alternance « froid-chaud-froid » et aussi « humide-sec-humide » en Bourgogne et en Franche-Comté. Le graphique de la page suivante illustre bien ces phénomènes et en particulier la pluviométrie excessive du début de campagne. Les rende-ments sont, comme chaque année, hétérogènes mais sont tirés vers le bas en toute situation. Ceux qui font 120 qx/ha dans les bonnes situa-tions irriguées de la plaine de Che-min font moins bien que l’an passé mais sont enviés par les secteurs de Bresse ou de Haute-Saône très impactés par les conditions de culture 2013. Les dernières estima-tions annoncent environ 85 quin-taux/ha en moyenne contre 96 l’an passé. ● SEMIS TRES ETALES La pluviométrie du printemps a fortement perturbé les chantiers de semis. Alors que les premiers ont sorti les semoirs mi-avril dans les secteurs bien ressuyés, la grande majorité des parcelles n’était acces-sible que le mois suivant, voire encore plus tard. En Bresse, il était souvent impossible de faire quoi que ce soit avant la mi-juin ! Le recours à des variétés plus pré-coces a été une bonne solution dans la mesure du possible. Au final, on comptabilise 146 100 ha de maïs répartis en 85 100 de maïs grain (53 600 ha en Bourgogne et 31 500 ha en Franche Comté) et 61 000 ha de maïs fourrage (37 000 ha en Bourgogne et 24 000 ha en Franche Comté). Début juillet, on rencontre des maïs à trois stades biens distincts : les premiers semés atteignent 1 mètre de haut, les semis de début juin présentent 3 à 4 feuilles et les derniers du 20 juin ont 2 feuilles.

● DESHERBAGE Les mauvaises herbes lèvent mas-sivement sur les premiers semis d’avril. Bien contrôlées par les dés-herbages de prélevée grâce aux pluies, elles le sont bien plus diffici-lement par les interventions de post-levée, fortement perturbées par la météo. Des relevées de gra-minées comme les sétaires sont remarquées dans les parcelles au peuplement clair. Des symptômes de phytotoxicité apparaissent suite aux applications réalisées avant les périodes fraiches empêchant les maïs de détoxifier correctement. ● PEU DE PROBLEME DE RA-VAGEURS DU SOL Des attaques de limaces noires sont signalées dans le cadre du Bulletin de Santé du Végétal vers la mi-mai vu les conditions très hu-mides du moment. Bien que les premiers semis aient végété, les attaques de taupin restent faibles. On signale des attaques de tipules, particulièrement après retourne-ment de prairie. Les oiseaux sont encore là cette année nécessitant des resemis ● L’HELMINTHOSPORIOSE La maladie foliaire est assez dis-crète et intervient, cette année encore, tardivement en saison. On remarque des tâches sur les varié-tés les plus sensibles fin septembre dans le Jura. ● PLUIES ET IRRIGATION Le mois de juillet très sec et chaud bloque la pousse des maïs et met en évidence les problèmes de struc-ture et de compaction. La pluviomé-trie estivale est souvent suffisante pour alimenter les plantes et des irrigations ont été nécessaires dans le Finage. Le week-end pluvieux (20 à 50 mm) de fin juillet permet de sauver les situations extrêmes les plus sèches et les moins bien enra-cinées. La floraison intervenant

pendant la période la plus chaude de l’été, des défauts de fécondation s’extériorisent en bout d’épis. A cela peut s’ajouter un stress hydrique courant août et au final, on observe assez souvent dans les parcelles, des « bouchons », terme désignant des épis incomplètement remplis. Le site de Champdivers (39) suivi par Arvalis et irrigué produit en moyenne « seulement » 107 qx/ha ce qui n’est pas très élevé pour des variétés demi-précoces. ● PYRALE ET CHRYSOMELE L'année 2013, froide pour le maïs, l’est aussi pour la pyrale. Généra-lement observés début juin, les premiers papillons sont capturés à la fin du mois. Le retard est d’une dizaine de jours par rapport à la moyenne des 10 dernières années. Il restera constant tout au long du cycle de la pyrale. le pic de vol est atteint le 22 juillet. Les attaques de pyrale restent finalement modestes pour une année plutôt favorable aux pontes. Les pucerons Metopolo-phium dirhodum sont observés mi-juillet mais aisément contrôlés par les auxilliaires. Concernant la chry-somèle, la première capture est faite sur une parcelle de la com-mune de Lavangeot (39). Par la suite, 73 autres adultes ont été capturés dans la même parcelle. Le réseau de surveillance renforcé mis alors en place n’a pas permis de détecter d’autres chrysomèles. ● RECOLTE QUI S’ETIRE EN LONGUEUR La maturation des maïs est très lente mais elle s’accélère grâce à la semaine douce de la fin octobre. Les derniers maïs grain sont rentrés fin novembre à des humidités en-core élevées par endroit concernant les semis tardifs.

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BILAN DE CAMPAGNE 2013 EN RHONE-ALPES Les rendements Rhône-Alpes sont globalement assez moyens à l’image du national, en net retrait par rapport aux deux dernières années. On retrouve le potentiel des années moins productrices que furent 2009 et 2010 avec 91 qx/ha de moyenne régionale ●UN PRINTEMPS CALAMITEUX. Les premiers jours d’avril laissaient présager des semis dans d’excellentes conditions, avec des sols réchauffés et bien ressuyés. Quelques agriculteurs ont pu bénéfi-cier de cette fenêtre de temps avant l’arrivée de la pluie qui n’a pas cessé jusqu’au début du mois de juin. Dans les secteurs de graviers, les chan-tiers ont pu redémarrer entre deux accalmies mais le reste des mises en terre se sont réalisées au retour des conditions clémentes, soit début juin. D’une façon générale les semis de mai sont ceux qui ont le plus souffert de ces conditions. De nombreuses pertes de pieds ont été à déplorer, surtout dans les limons. Les semis de début avril ont longtemps végété mais la densité était présente, bien qu’inférieure à celle des semis de juin. ●DESHERBAGE: DES EFFICA-CITES VARIABLES. Les conditions humides ont été très favorables aux herbicides de préle-vée. Ce sont ces programmes qui ont obtenus les meilleures efficaci-tés. Toutefois ils ont dû être complé-tés par un ou deux passages en post-levée compte tenu de l’étalement et la lenteur des levées d’adventices. Dans ces conditions les solutions tout en post-levée ont été difficiles à positionner, ce qui a parfois conduit à des échecs. Les maïs végétant, la durée de pro-tection nécessaire a été allongée. Les solutions chimiques ont été poussées dans leurs retranche-ments, comme les solutions méca-niques pour lesquelles il a été diffi-cile, ici encore de trouver des condi-tions de ressuyage optimales.

●UN PARASITISME IMPORTANT Les conditions humides ont rendu la part belle aux limaces. Le niveau de pression a rarement été aussi élevé et conduit au resemis de certaines parcelles. Le taupin a été assez discret. Il n’a pas été présent là où l’on pouvait l’attendre. Les limons engorgés d’eau ne l’on pas favorisés au contraire de certaines situations de graviers où les dégâts ont été non négligeables. ●UN ETE DEFICITAIRE EN EAU. Fin juin, les maïs accusaient une dizaine de jours de retard. Les semis d’avril atteignaient difficilement les 10 feuilles entre le 10 et le 20 juin. Par conséquent la campagne d’irrigation a débuté début juillet pour les situations nord Rhône-Alpes, quelques jours plus tôt pour la Drôme. Elle a ensuite continué jus-qu'à mi-septembre du fait du retard de cycle. L’été a été marqué par des déficits hydriques qui ont pénalisé les cultures pluviales, et maintenu une cadence d’irrigation importante. Durant la période de floraison, entre le 20 juillet et début août, un certain nombre d’orages ont sauvé le nombre de grains par m², même si les fortes chaleurs observées à cette période ont pu causer des régula-tions sur épis, parfois importantes et réduire cette composante de rende-ment. Toutefois en grandes par-celles, ce paramètre a été principa-lement impacté par les pieds man-quants, particulièrement pour les semis de mai en limons. ●DES MALADIES BIEN PRE-SENTES. Le printemps frais et humide n’a pas fait que limiter la croissance des plantes. Il a également été un facteur favorisant pour les champignons telluriques (pythium et rhizoctone principalement) qui induise des né-croses et des disparitions de racines. L’helminthosporiose a été une nou-velle fois discrète cette année. Les premières taches sur les feuillages sont apparues fin août et n’ont pas pénalisé le rendement. A contrario,

les premiers symptômes de fusa-rioses sur épis se sont déclarés assez tôt et n’ont cessé de se déve-lopper, les récoltes tardives n’aidant pas la maitrise des champignons. ●UNE PRESSION PYRALE FORTE L’hiver relativement doux n’a pas été défavorable aux larves. Le printemps a retardé les vols d’une quinzaine de jours. Les dégâts visibles sont prin-cipalement ceux des larves ayant évolué vers une seconde génération. L’efficacité des traitements (biolo-giques et chimiques) est très va-riable. Les échecs de traitement sont dus à une difficulté de positionne-ment et au niveau d’infestation élevé. ●UNE FIN DE CYCLE CLEMENTE POUR LE MAÏS. Le déficit de température, de l’ordre de 100 à 115°/j des mois d’avril et de mai, ont en partie été comblé par le mois d’octobre particulièrement chaud. Il a été providentiel pour permettre aux maïs de terminer leurs cycles. Les PMG sont donc moyens à bons. Toutefois, les maïs ayant été semés très tardivement, ont pu souf-frir de la réduction du rayonnement ainsi que des premières gelées sur-venues fin octobre pour les parcelles d’altitude. ●DES RECOLTES QUI N’EN FI-NISSENT PAS. L’humidité du grain a chuté très lentement ainsi les premières ré-coltes ont été très humides pour laisser la place aux semis de blé. Mais le prix du maïs particulièrement bas, et les coûts de séchage impor-tants ont poussé les agriculteurs à attendre pour laisser le temps au maïs de se dessécher sur pied. Les machines sont lentement sorties des hangars mi-octobre, mais le retour des pluies importantes début no-vembre a particulièrement perturbé la suite des récoltes et des embla-vements.

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FONCTIONNEMENT DU RESEAU D’ESSAIS DE VARIETES PRE-SENTATION DES RESULTATS

Chaque année de nouvelles variétés de maïs inscrites au catalogue officiel français sont proposées en maïs grain et fourrage aux agriculteurs et distributeurs. Les variétés du catalogue européen qui se développent largement ou qui réus-sissent avec succès les épreuves probatoires au réseau de Post-Inscription élargissent l’offre. Ces nouvelles variétés sont comparées sur les principaux critères de choix de variétés dans un réseau d’essais qui couvre les différentes zones de culture. OBJECTIFS DU RESEAU DE POST-INSCRIPTION

Le réseau d'essais variétés Post-Inscription maïs grain et fourrage a pour objectifs de : préciser et comparer les carac-téristiques agronomiques de préco-cité, de rendement, de tenue de tige, tolérance à l’helminthosporiose et de valeur énergétique en fourrage des

nouvelles variétés développées en France, ou susceptibles de l'être, en maïs grain et fourrage. La comparai-son s’effectue avec des variétés de référence et entre hybrides, compléter et confirmer durant une à trois années successives, dans les différentes zones agrocli-

matiques aux quelles les variétés sont destinées, les références ac-quises antérieurement, lors des épreuves CTPS en vue de leur ins-cription au journal officiel ou lors de leur expérimentation en épreuves "probatoires".

L'ORGANISATION ET LA REALISATION DES ESSAIS

L'expérimentation est réalisée par série de précocité. Les variétés de 10 groupes, dont 7 en maïs grain (S10 à S16) et 4 en maïs fourrage (SA à SD), sont testées à l'aide d'essais répartis dans les différentes zones agroclimatiques qui caractéri-sent les conditions de culture du maïs en France. Plus de 300 essais ont été réalisés en 2013 par ARVALIS – Institut du végétal et UFS-Section Maïs

(Etablissements de Semences), en partenariat avec les organismes départementaux de développement (SUAD, GVA, CETA, EDE), les organismes économiques (Coopéra-tives, négociants) et les Lycées Agricoles. La définition des listes variétales et des lieux d’essais, l'acquisition des données et la validation des résul-tats suivent un protocole et des

modes opératoires communs, définis à l'échelle nationale par les repré-sentants des différents partenaires du réseau (Commission Mixte AR-VALIS - Institut du végétal et UFS – Section Maïs). L’organisation, les procédures de travail, l’évolution des règles, la logistique, l’analyse des résultats et leur synthèse et diffusion sont gérées par ARVALIS – Institut du végétal.

LE DISPOSITIF D’EXPERIMENTATION Le choix des lieux d'essais s'effectue sur des critères d'importance de la culture et de représentativité des climats, des sols et des techniques culturales aux quels sont destinés les hybrides, tout en veillant à limiter les biais par une bonne protection de la culture vis-à-vis des ravageurs et des adventices. En dépit des risques d’échecs d’expérimentation rencontrés en situations difficiles, des lieux sont choisis pour leur con-

trainte hydrique afin de répondre à la volonté de fournir des références dans ces contextes. La représentati-vité des résultats passe par l’optimisation des taux de réussite des essais qui repose sur un ac-compagnement des expérimenta-teurs par voie documentaire, jour-nées d’information et visites collec-tives d’essais. Les essais sont réalisés en petites parcelles d’un minimum de 16 m2,

avec maîtrise des effets de voisi-nage par la récolte des rangs cen-traux, selon des dispositifs alpha plans latinisés (la majorité des es-sais) ou blocs Fisher à 3 ou 4 répéti-tions. Les regroupements sont réali-sés à partir d'essais validés sur des critères agronomiques, de respect du protocole, de qualité d’expérimentation et à l’aide d’indicateurs de précision statistique.

LES VARIETES EXPERIMENTEES

L'expérimentation de "Post-inscription" concerne les nou-velles variétés : inscrites au catalogue officiel français dans les différents groupes de précocité en maïs grain et en maïs fourrage. Les nouvelles varié-tés inscrites dans l’année qui ne sont pas testées ont été retirées de l'expérimentation par les obtenteurs pour des raisons de non disponibilité

en semences, de non commerciali-sation immédiate ou bien de listes surnuméraires. Les établissements de semences ont aussi exception-nellement la possibilité de retirer de la publication avant le 15 août des variétés qui présentent des insuffi-sances de qualité de semences. Ces hybrides gardent la possibilité d’être expérimentés l’année suivante en 1ère année.

ayant satisfait avec succès des épreuves d'essais "proba-toires" au réseau de post-inscription. Ce type d'épreuves concerne des variétés qui provien-nent du catalogue européen et des variétés qui sont destinées à la cul-ture de maïs fourrage, alors qu'elles n'ont pas fait l'objet de demande d'inscription en ensilage au cata-logue officiel français, et inverse-

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ment. L'expérimentation de ce type de variétés en essais "probatoires" et de "post-inscription" est effectuée à la demande de l'obtenteur ou des utilisateurs. très largement cultivées. Les variétés les plus développées en France (top 5 et 10 des ventes et surfaces significatives estimées par des enquêtes des membres de l’UFS) qui n’ont pas été étudiées en Post-Inscription les années anté-rieures sont expérimentées au titre

de variétés de référence, en plus des variétés témoins.

L'appréciation de la valeur agrono-mique des nouvelles variétés s'effec-tue en comparaison à des variétés largement cultivées ou reconnues pour leurs bons résultats.

Les variétés sont expérimentées et présentées dans les regroupe-ments selon les rubriques sui-vantes : des variétés de référence et de rappel de séries adjacentes. Ces variétés correspondent aux

témoins de productivité de la série, à des hybrides largement cultivés, ainsi qu’à des témoins de précocité et de tardiveté. Les témoins de sé-ries de précocité adjacentes assu-rent une continuité de références entre groupes de précocité. des variétés testées pour la 2ème ou la 3ème année consécutive en raison de leurs bons résultats agronomiques au cours de l’année précédente et lors des épreuves d’inscription. des variétés testées pour la 1 ère année

DENSITES DE CULTURE ET TRAITEMENTS DES SEMENCES Les variétés sont expérimentées aux densités de culture préconisées par groupe de précocité (pas de diffé-renciation entre hybrides au sein d’une série). Deux niveaux de peu-plement sont retenus par liste varié-tale, une densité élevée et une den-sité plus faible, afin de tenir compte du potentiel de rendement des lieux d'essais. Les densités de semis sont majorées selon les risques de pertes

à la levée. Lorsque cela se justifie (hétérogénéités de levée, dégâts significatifs de ravageurs en début de végétation) des régularisations de peuplement sont réalisées au stade 5 à 7 feuilles du maïs à la densité préconisée. Les semences utilisées répondent aux mêmes règles que celles des grandes cultures. Elles sont certi-fiées par le SOC. Elles sont traitées

à l'aide des produits de protection des semences autorisés et repré-sentatifs des conditionnements cou-ramment utilisés. Les semences ont été protégées en 2011 avec du Cruiser pour limiter les dégâts de ravageurs de début de cycle qui cause des pertes et hétérogénéités de peuplements.

CRITERES DE VALIDATION DES ESSAIS RETENUS DANS LES REGROUPEMENTS Les regroupements pour les diffé-rents critères agronomiques sont réalisés à partir de 5 essais au mi-nimum (exceptionnellement sur 4 essais). Les essais retenus dans les regroupements répondent aux cri-tères suivants :

réalisation de l'essai selon le protocole (liste des hybrides compa-rés, densités de culture homogènes, dans l’intervalle d’une fourchette de tolérance ou dont les écarts n’affectent pas significativement la précision des essais, sélectivité de produits phytosanitaires confirmés, méthodes de notations et de me-sures préconisées, etc...)

implantation de l’essai et con-duite de culture ne faisant pas appa-raître d'hétérogénéités en cours de culture et limitant tous biais éven-tuels dans l'évaluation des variétés. Ces informations sont acquises lors de visites de validation visuelle des essais, au cours desquelles est aussi vérifiée la conformité entre le plan de l’essai et la localisation des variétés dans les parcelles.

bonne précision statistique des résultats. Les écarts-types résiduels

des essais retenus sont inférieurs aux valeurs "seuils" suivantes, avec pour : - le rendement : 1,2 t/ha en ensilage ; 7,0 q/ha en grain pour les groupes précoces, 8 q/ha pour les tardifs, - la précocité : 1,8 point de teneur en matière sèche en ensilage ; 1,2 point (exceptionnellement 1.5 point) de teneur en eau du grain en maïs grain, - la verse à la récolte : 8 à 10 points de verse selon le niveau de verse. Pour être retenus, les essais doivent présenter un taux moyen de verse compris entre 5 et 40 %. Si la moyenne de verse est inférieure à 5 %, les essais sont retenus lorsqu'un hybride de la liste présente un ni-veau de verse supérieur à 8 %. - Les valeurs UFL : 0.025 d'UFL. Sont exclus des synthèses les valeurs UFL d’essais récoltés à surmaturité ou à rendements trop faibles.

homogénéité des résultats entre les essais sur des critères qui structurent au mieux les interactions. Lorsque le nombre d’essais le per-

met, des regroupements sont réali-sés par zone agroclimatique, par niveau de rendement et de maturité à la récolte, ou par type de facteurs limitant rencontré. Pour les essais en limite de précision ou faisant l’objet de commentaires nuancés, la cohérence des résultats entre sites est vérifiée et analysée tant pour ce qui concerne la précocité à la récolte que les rendements. Les covariables explicatives d’écarts de rendement (verse, stade de maturité à la ré-colte, niveau de rendement, mala-dies, etc.) sont aussi prises en compte.

niveaux de rendement, de teneurs en matière sèche de la plante en-tière et en eau du grain représenta-tifs de la culture du maïs et du do-maine d’extrapolation des réfé-rences. Des essais soumis à des accidents exceptionnels et a-typiques sont valorisés en terme de connaissance des variétés mais n’entrent pas dans les synthèses, comme c’est le cas en 2012 suite à des effets de casse précoce causée par une mini tornade.

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PRESENTATION DES RESULTATS

Les regroupements d'essais des différentes séries de précocité sont présentés pour chacune des zones agroclimatiques sur les pages sui-vantes.

Les tableaux de résultats fournis-sent les références obtenues sur les variétés pour les principaux critères agronomiques de caractérisation et de choix des hybrides de maïs. Ils sont illustrés par des figures à proximité des tableaux. Ils précisent aussi les valeurs des tests de com-paraison de moyennes (encadré).

le rendement est exprimé en pourcentage de la moyenne des rendements de tous les hybrides figurant dans la série. Cette moyenne, indiquée en bas des ta-bleaux, est exprimée en quintaux/ha à l'humidité de référence (15 %) pour le grain, en tonnes de matière sèche/ha en fourrage.

Comme les résultats de rendement doivent être pondérés et interprétés au regard de la précocité des varié-tés, les variétés sont présentées dans les tableaux de regroupements d'essais par ordre croissant de tardi-veté à la récolte au sein de chaque

catégorie d’année d’expérimentation (variétés en 1ère, 2ème et 3ème an-nées). Les effets d’allées frontales inhérents à l’expérimentation en petites parcelles sont neutralisés en intégrant la largeur des allées dans les calculs de rendements.

la régularité des rendements est appréciée à l'aide des deux types d'informations suivantes : - les résultats de rendement obtenus sur les 2 ou 3 années d'ex-périmentation précédentes pour les variétés testées depuis deux et trois ans dans la zone agroclimatique. - l'écart-type résiduel intra-variété exprimé en pour cent du rendement moyen du regroupement (colonne E.T. sur les tableaux). Cet indicateur de variabilité des résultats des hybrides d'un essai à l'autre traduit le comportement des hy-brides entre essais. Une valeur faible indique (indépendamment du niveau de rendement), une bonne régularité des performances.

la précocité à la récolte est évaluée par : - l'humidité du grain expri-mée en pourcentage d'eau dans le

grain à la récolte pour les résultats d'essais maïs grain. - la teneur en matière sèche de la plante entière pour les résul-tats d'essais en maïs ensilage. Des graphes de classement de la précocité des variétés à différents stades de maturité sont réalisés à partir de toutes les données d’essais valables. Ils illustrent les différences de vitesse de maturation entre hy-brides et présentent un grand intérêt en 2011 du fait que les moyennes ne se situent pas dans les plages de précocité habituelles.

la tenue de tige : la verse est exprimée en pourcentage de tiges versées au moment de la récolte. Le trop faible nombre d’essais versés en 2011 n’a pas permis d’apprécier ce critère.

la valeur UFL en maïs fourrage. Les références obtenues sur les variétés sont exprimées en pourcen-tage de la moyenne générale de la série. Cette moyenne, indiquée en bas des tableaux, est exprimée en valeur absolue par kg de matière sèche de la plante entière.

Des figures de pondération des critères L’appréciation de la valeur agrono-mique des variétés de maïs passe par la prise en compte simultanée de différents critères. Maïs fourrage Les figures « rendement et précocité à la récolte » permettent d’apprécier les différences de rendement entre hybrides pour des teneurs en MS comparables. Elles facilitent l’identification des variétés qui maximisent les compromis entre les deux critères. Les figures « concentration en UFL, Rendement et iso-rendements en UFL » proposées en maïs fourrage valorisent les caractéristiques de concentration en UFL par kg de matière sèche. La valeur UFL traduit l’aptitude à la transformation en lait des quantités de fourrage ingérées. Elle représente aussi assez bien la valeur en UFV (inférieure de 0.10 point) qui correspond à l’aptitude à la valorisation en production de viande. Les iso courbes de rende-ments en UFL, qui résultent de la multiplication du rendement par la concentration énergétique, fournis-sent un sens de lecture pour la pon-dération des résultats. Néanmoins, il faut noter que du point de vue zoo-

technique, un moindre potentiel de valeur énergétique ne peut être compensé par plus d’ingestion par l’animal. Qu’il s’agisse de variétés de maïs fourrage ou de maïs grain, les fi-gures de rendement annuels en % de la moyenne » illustrent la régula-rité ou la dispersion des perfor-mances de rendement des variétés entre les années d’expérimentation pour la zone géographique considé-rée. Les valeurs des plus petits écarts significatifs à la probabilité de 5% de se tromper sont matérialisées par les longueurs des histogrammes dans l’échelle située en bas des figures. Maïs grain : Les figures de « ren-dement et précocité à la récolte » intègrent des courbes de rende-ments nets équivalents qui tiennent compte des réfactions liées aux calculs des rendements aux normes, des estimations de coûts de sé-chage appliquées aux livraisons des grains humides et d’un prix moyen de vente du maïs de l’année. Elles permettent de relativiser les rende-ments biologiques par les points de teneurs en eau du grain à la récolte selon une approche économique.

Les variétés sur un même axe de rendement net sont équivalentes du point de vue de la recette financière. Les calculs ont été réalisés avec des taux de conversion qui s’inspirent du barème interprofessionnel 2004 actualisé des hausses et baisses successives du coût de séchage par rapport à l’année précédente. Ont été considérés en 2012 une hausse du prix de séchage de 5.2% par rapport à 2011 et un prix de vente du maïs à l’humidité de référence de 20 euros du quintal.

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Exemple de tableau de résultats et légende de

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VARIETES Densité Rendement et Régularité Humidité VerseDemi-Précoces 1000 / Ha en % de la moyenne des essais récolte Récolte

Dentées C2 Rendements E.T. en % en %13 2013 2011 2012 2013 2013 2013 2013

PV-CE

Variétés de référenceDK315 (1) 89.8 95.1 90.6 90.4 4.8 27.7 2.8MAXXIS 91.5 99.6 98.7 100.4 4.8 30.1 5.7SHEXXPIR 92.0 100.2 98.4 98.5 5.0 31.1 10.6ES FLATO 90.1 102.1 102.1 97.3 1.7 29.8 4.9DKC4590 89.5 107.2 105.4 101.9 4.4 30.6 3.4P9578 91.2 - - 102.3 2.2 30.8 2.5ROXXY (2) 86.1 102.2 101.3 94.6 3.6 31.1 3.3

Variétés en 3ème annéed'expérimentationOBIXX 91.6 102.8 100.5 101.7 3.6 30.9 6.5

Variétés en 2ème annéed'expérimentationKASSANDRAS 90.9 - 103.0 106.0 3.2 29.4 4.0DKC4522 90.6 - 103.6 102.4 2.9 30.1 1.6DKC4408 90.7 - 100.6 101.1 2.4 30.2 2.7FERARIXX 91.2 - 100.3 104.5 1.7 30.5 4.0

Variétés en 1ère annéed'expérimentationDS0610C 90.0 - - 98.2 1.5 29.9 5.9KONFESS 91.3 - - 100.7 5.6 30.5 6.1

Référence 100 = 100 = 100 =Moyenne des essais 134.0 q/ha 135.9 q/ha 137.5 q/ha 30.2% 4.6%Nombre d'essais 5 7 7 5 5 6Analyse statistique P.P.E.S. 5.4% 4.9% 5.3% 1.6% 5.2%(1): Variété rappel de la série plus précoce (liste 12)(2): Variété rappel de la série plus tardive (liste 14)PV-CE : regroupement réalisé à partir d'essais des régions Centre-Ouest et Centre-Est

Densités de culture moyennes auxquelles les variétés ont été comparées

Teneurs en eau du grain moyennes obte-nues à la récolte des essais

Verse mesurée à la récolte des essais

Rendement en % de la moyenne générale . Exemple : Kassandras = 106% de 137.5 qx soit 144.1 qx/ha

Ecart-type = indicateur de régularité du rendement. Une valeur faible signifie une bonne régularité entre lieux.

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Légende des tableaux de carte d’identité Fourrage : SB = précoce, SC = ½ précoces Grain : 11 = précoce, 12 = ½ précoce corné denté, 13 = ½ précoce denté, 14 = ½ tardive, 15 = tardive, 16 = très tardive. Catégorie : Référence = variété témoin; Adjacent = variété rappel de série adjacente; Autres = variété cultivée pour un intérêt particulier (résistance aux maladies, etc...), 3 = variété en 3ème année, 2 = variété en 2ème année, 1 = variété en 1ère année du réseau ARVALIS Institut du vé-gétal - UFS. Nom : nom de la variété Obtenteur : société ayant créé la variété Représentant : société vendant la variété. Année : année d’inscription. G/f variété inscrite en grain : mention g, en fourrage : mention f, en grain et fourrage : mention gf, variété du catalogue européen expérimentée en réseaux d’essais ARVALIS Institut du végétal : mention c. Hybride, type de croisement. TV = hybride trois voies, HD = hybride double, HS = hybride simple. HT : sensibilité à l’helminthosporiose, T, tolérant, AT, assez tolérant, AS, assez sensible, I, inter-médiaire, S, sensible. Grain, texture du grain des lignées, d : denté, cd : corné-denté, cd d : corné denté denté, cc : corné par corné, c cd : corné par corné denté. Rang : nombre moyen de rangs observé par épi dans les essais à bon potentiel. PMG : valeur moyenne mesurée du Poids de Mille Grains dans les essais à bon potentiel. T°b6 Semis - Flo : somme de températures nécessaire entre le semis et la floraison femelle. T°b6 Semis - 32 % H2O : somme de températures nécessaires entre le semis et 32% d’humidité du grain (sauf pour certaines variétés précoces : 35% d’humidité). UFL : valeur énergétique exprimée en % de la valeur énergétique moyenne des essais indiqués en UFL par Kg MS. Tiges creuses : anciennement appelée fusariose de tige, R, résistant, AR, assez résistant, AS, assez sensible, S, sensible. Verse récolte : sensibilité à la verse à la récolte, R, résistant, AR, assez résistant, AS, assez sen-sible, S, sensible. * = à confirmer Une case vide ou un tiret : correspond à un manque de référence. Bien sûr, les différents critères concernant les variétés expérimentées pour la 1ère fois doi-vent être confirmés.

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RESULTATS DES VARIETES DE MAIS dans le Nord-Est / Centre-Est ET Sud-EST en 2013

Les pages suivantes présentent : - les regroupements 2013 du réseau national ARVALIS – UFS (Union Francaise des Semences) - Les résultats représentés en pluriannuels, les caractéristiques des variétés.... - Les commentaires sur les variétés préconisées en 2014 - Les tableaux synthétiques de préconisations de semis pour 2014 par petite région

Préconisations de semis pour 2014 Le choix des variétés préconisées résulte des résultats des différents essais 2013 et des années anté-rieures. Par petite région naturelle, nous proposons une liste de variétés qui prend en compte les conditions climatiques moyennes (tardivité par exemple) et les dates de semis (semis souvent retardé dans dans les secteurs humides comme le Ried ou la Bresse par exemple) Les con-ditions inhabituelles de 2013 (pluies, inondations, fraîcheur...) n’influencent pas directement le choix.

La sensibilité à l’helmintho-sporiose est aussi à prendre en compte dans les préconisations, car même si la maladie a été peu dom-mageable depuis quelques années, elle avait fortement marqué la région par le passé. Nous n’avons pas pu effectuer d’observations pertinentes sur le sujet cette année en Alsace, ni dans les régions limitrophes (Bour-gogne, Franche Comté, Rhône Alpes) et donc de mettre en évi-dence des différences variétales. Alors qu’il n’y a pas de discussion sur certaines variétés particulière-ment sensibles (qui extériorisent des

symptômes même en faible pression de maladie), il peut y avoir des com-portements moins affirmé pour des variétés classées « assez tolé-rantes » Elles peuvent, en cas de forte pression de la maladie dès le début de la campagne, être mise en difficulté.

La sensibilité à la Fusariose des épis (Fusarium Graminearum) est un autre critère agronomique dont il faut avoir conscience. Comme pour l’helminthosporiose, certaines varié-tés montrent une certaine sensibilité (Assez Sensible) à ce champignon alors que d’autres présentent une tolérance qui peut varier (Assez Tolérant à Tolérant). En conditions favorable (chaleur et humidité en fin de cycle), ces champignons pour-ront développer des mycotoxines qui altèrent la qualité sanitaire de la production. Pour les variétés qui ont montré le plus de symptômes il faudra veiller à adapter la tardiveté de la variété et sa date de semis en fonction de la région agro-climatique afin de prévoir une récolte avant le 31 octobre.

Les indications sur la surface maximum conseillée par type de précocité tiennent compte des risques climatiques moyens.

L’année 2013, peu favorable, a tout de même permis la récolte « avant l’hiver » mais les craintes de ne pas pouvoir récolter correctement à maturité, avec une bonne qualité sanitaire, sans trop de verse, se sont révélées fondées. Le bon sens de-meure de dire qu’il est dangereux de se cantonner à cultiver des hybrides tardifs.

Les repères de précocité/tardivité sont indiqués en somme de tempé-ratures nécessaires depuis le semis pour atteindre 32% d’humidité du grain. C’est une indication, même si on recherchera à récolter en des-sous de la barre des 30% d’humidité. - Variétés confirmées : Présentent des productivités inté-ressantes depuis au moins 2 ans. Certaines ne sont plus mises en essai mais les échos du terrain per-mettent néanmoins de les juger. - Variétés nouvelles : Apparues en 2013, elles se sont fait remarquer par leurs résultats. Les variétés classées comme « nou-velles » ne sont bien sûr pas préco-nisées sur de grandes surfaces. Le maïsiculteur les cultivera pour « es-sayer » sur quelques hectares.

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Les résultats des variétés GRAIN très précoces

Série S 10

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CHOIX DE VARIETES DE MAIS-GRAIN TRES PRECOCES

Il n’y a pas d’essais de ce type dans la région dans le cadre du réseau Arvalis-Ufs. Le regroupement « Maïs Grain Très Précoces » rassemble des essais de Bretagne, de Nor-mandie et du Nord de la France. Cette année, le niveau de rende-ment atteint tout juste les 101 quin-taux soit 9.5 quintaux de moins que la moyenne de 2011 et 2011. Le taux d’humidité du grain n’est pas particulièrement élevé avec 30.4 % seulement pour des variétés le plus souvent cornées.. Le marché des « très précoces » est restreint mais ce type de variété

peut avoir tout de même son intérêt dans les secteurs les plus froids et surtout lors de semis particulière-ment tardifs (printemps pluvieux comme en 2013 ou semis en dérobé après ray-grass. On signale de la verse à la récolte sur certaines variétés dont ES FI-NALIST qui est particulièrement touché. Si 9 nouveautés étaient testées cette année, seules 3 d’entre elles dépassent les 100% de la moyenne générale.

Les variétés confirmées que nous conseillons COLISEE (Semences de France, 2011) est très productive et surtout très régulière depuis 3 ans ce qui en fait une valeur sûre. Très bon com-portement face à la verse. FABREGAS (Kws, D-2009) est régulière sur 3 ans. Hybride 3 voies. Assez précoce dans la série. LG 30217 (Limagrain, 2012) est un peu en retrait cette année avec seulement 100.5% de la moyenne

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AJAXX Autres R2n SAS R.A.G.T. Semences 2006 HS cd 13.6 M 1640** - I

BENETTO 1èreannée KWS Saat AG Semences de France 2013 HTV cc 14.1 G 1615*

BOKARO 1èreannée R 2n SAS Atoutsem - Gruel-Fayer 2013 HS c.cd AS*

COLISEE 3ème année KWS Saat AG Semences de France 2011 HTV c 15.1 M 1615 - I

ES TECHNO 1èreannée Euralis Semences Euralis Semences 2013 HS cdFABREGAS 3ème année KWS Saat AG KWS Maïs France D-2009 HTV cd AS* AS

HOXXMANN Autres R2n SAS R.A.G.T. Semences 2012 HS cd 16 M à G 1640** AS* -

IDOLL 2ème année KWS Saat AG Semences de France 2012 HTV c.cd 14.8 M 1615* - -

KALIENTES 3ème année KWS Saat AG KWS Maïs France 2011 HTV c.cd 14 G 1590* AS* I

KIPARIS 1èreannée KWS Saat AG KWS Maïs France 2013 HTV cc 13 M 1640*

KONNECTIS 2ème année KWS Saat AG KWS Maïs France 2012 HTV cc - -

KONSENSUS Référence KWS Saat AG KWS Maïs France 2008 HTV c.cd 13 M 1615 AS* I

KONTREBASS Autres KWS Saat AG KWS Maïs France 2009 HTV c.cd - I

KWINNS 1èreannée KWS Saat AG KWS Maïs France 2013 HTV cc AS*

LG30217 2ème année Limagrain Europe, LG Limagrain Europe, LG 2012 HS cd 15 P à M 1605* AS* -

MAS 15P 2ème année Maïsadour Semences Maïsadour Semences 2011 HS c.cd 15.0 M 1600* - -

MAS 17G 1èreannée Maïsadour Semences Maïsadour Semences 2013 HS c.cd AS*

NK FALKONE Référence Syngenta Crop Protection AG Syngenta Seeds 2007 HS cd 13 P 1680 AS* I

RICARDINIO Autres KWS Saat AG KWS Maïs France D-2008 HS cd 14 M 1640* - -

SPHINXX Référence R2n SAS R.A.G.T. Semences 2008 HS c.cd 14.6 M 1640** AR* I

STEFIXX 1èreannée R2n SAS R.A.G.T. Semences 2013 HS c.cd 13.9 P 1630** AR*

SY COMANDOR 1èreannée Syngenta Crop Protection AG Syngenta Seeds 2013 HTV cc 13 P 1680 AS* -

TITOXX 1èreannée R2n SAS R.A.G.T. Semences 2012 HS c.cd 14 G 1640** AR* -

Légende : * à confirmerType d'Hybride : HS = Hybride simple TV = Hybride trois voiesType de Grain : cc = corné c.cd = corné corné-denté cd = corné-denté cd.d = corné-denté denté d = dentéPMG : TP = moins de 270g, P = de 271 à 300g, M = de 301 à 330g, G = de 331 à 360g, TG = plus de 361gNote tiges creuses : R = résitant AR=assez resistant AS=assez sensible S=sensibleHelminthosporiose : AT=Assez Tolérant I=Intermédiaire AS=Assez Sensible

Notes de 2002, 2003, 2004, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011NB : une case vide indique un manque d'information

Carte d'identité des variétés très précoces Série 10

* somme température pour 35% h2o** somme température pour 34% h2o

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mais reste bien classée sur deux ans. Bonne tenue de tige. Les variétés en première année que nous remarquons et conseil-lons pour « essayer » KIPARIS (Kws, 2013), hybride trois voies, se place en tête avec 105.1%

de la moyenne, sans problème par-ticulier de tenue de tige ou autre. Très régulière entre les différents sites d’essais. Un peu tardive dans cette série vu son caractère très typé corné. STEFIXX (Ragt, 2013) obtient à peu près les mêmes résultats avec 104%

de la moyenne et une absence de verse. Même précocité. TITOXX (Ragt, 2012) procure les mêmes résultats économiques (ren-dement et humidité) que les deux variétés précédentes et peut être un bon choix. Pas de verse.

VARIETES Densité Rendement et Régularité Humidité Verse Origine des essaisTrès Précoces 1000 / Ha en % de la moyenne des essais récolte Récolte Dept Commune

Rendements E.T. en % en % * Retenus pour rendement10 2013 2011 2012 2013 2013 2013 2013 et précocité

8 ST QUENTIN LE PETIT14 ST GABRIEL BRECY

Variétés de référence 22 LA CHEZEKONSENSUS 95.2 101.7 94.7 97.2 3.1 29.8 10.9 22 TREGOMEURSPHINXX 97.7 95.9 99.1 101.7 5.7 30.2 4.8 29 LANDELEAUKONTREBASS 92.0 100.4 102.3 97.3 4.4 30.7 6.3 35 ST GERMAIN EN COGLESNK FALKONE 97.8 102.2 96.9 91.8 5.6 32.0 17.0 50 ROMAGNY

62 VILLERS LES CAGNICOURT

Variétés en 3ème annéed'expérimentation * RetenusKALIENTES 99.3 101.1 99.7 98.4 4.7 29.1 12.4 pour verseFABREGAS 99.8 102.0 103.1 101.4 5.3 29.5 9.9 8 ST QUENTIN LE PETITCOLISEE 98.4 102.6 106.2 103.7 5.2 30.4 7.7 14 ST GABRIEL BRECY

22 TREGOMEUR29 LANDELEAU

Variétés en 2ème année 35 ST GERMAIN EN COGLESd'expérimentation 50 ROMAGNYMAS 15P 92.3 - 101.1 98.1 3.5 29.2 10.4 62 VILLERS LES CAGNICOURTLG30217 97.9 - 103.2 100.5 7.0 30.1 15.8IDOLL 98.9 - 99.6 102.5 5.9 30.6 7.4KONNECTIS 96.9 - 99.3 102.9 4.9 30.6 5.2HOXXMANN 97.2 - 102.2 99.0 7.4 31.5 19.2

Variétés en 1ère annéed'expérimentationTITOXX 98.9 - - 102.6 4.8 29.8 4.5SY COMANDOR 99.2 - - 94.8 5.2 30.1 12.1BOKARO 96.7 - - 97.2 3.2 30.2 13.2ES TECHNO 98.7 - - 100.3 3.9 30.5 9.7BENETTO 98.6 - - 102.3 3.8 30.7 6.0KWINNS 98.6 - - 101.0 2.9 31.0 13.0STEFIXX 99.3 - - 104.0 3.9 31.1 3.9MAS 17G 95.1 - - 98.2 5.6 31.1 16.2KIPARIS 98.3 - - 105.1 2.4 31.3 7.4

Référence 100 = 100 = 100 =Moyenne des essais 113.4 q/ha 104.2 q/ha 100.8 q/ha 30.4% 10.1%Nombre d'essais 8 9 11 8 8 7

AAnalyse statistique P.P.E.S. 4.9% 5.7% 5.9% 1.0% 9.0%

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Pour un prix brut de 150 €/t et en appliquant le barème de frais de séchage, le résultat économique des variétés peut se lire le long des droites tracées sur le graphique ou parallèles à celles-ci.

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Les résultats des variétés GRAIN

précoces Série S 11

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ADEVEY 2ème année Maïsadour Semences Advanta / Limagrain Europe 2011 HS cd 15 G 1740 - -

BACKARI CS Autres Caussade semences Caussade semences 2011 HS cd 13.5 TG 1650* - -

BARACCO Autres KWS Saat AG Semences de France 2011 TV c.cd 14.5 G 1660 - -

DKC 3417 Autres Dekalb Genetics Corporation Semences Dekalb / Monsanto 2011 HS c.cd 15.5 TG 1700 - -

DKC 3420 Autres Dekalb Genetics Corporation Semences Dekalb / Monsanto 2003 HS d 14 G à TG 1685 AR AT

DKC 3790. Autres Dekalb Genetics Corporation Semences Dekalb / Monsanto 2010 HS d 14.5 TG 1755 - -

DKC 3912 Autres Dekalb Genetics Corporation Semences Dekalb / Monsanto 2011 HS cd.d 14 G 1770 - -

DS0493B 1ère année Dow Agrosciences Gmbh De Sangosse 2013 HS c.cd 14.9 M 1640 AR*

ES COCKPIT 2ème année Euralis Semences Euralis Semences 2012 HS c.cd 17.3 TP - R* -

ES TOLERANCE 1ère année Euralis Semences Euralis Semences 2013 HS cd R*

GROSSO 3ème année KWS Saat AG KWS Maïs France D 2010 HS cd 15.5 G 1685 - -

KANDIS Autres variétés KWS Saat AG KWS Maïs France 2010 TV c.cd 16 TG 1685 AS -

KASIMENS 1ère année KWS Saat AG KWS Maïs France 2013 HS c.cd 1685 R*

KOHERENS Référence KWS Saat AG KWS Maïs France 2008 HS c.cd 15 M à G 1710 AR I

KONKORDANS 2ème année KWS Saat AG KWS Maïs France 2012 HTV c.cd 13.0 TG 1650 R* -

KOTTBUS Autres KWS Saat AG KWS Maïs France 2012 HTV c.cd 15.0 TG 1660 - -

KREOLIS 1ère année KWS Saat AG KWS Maïs France 2013 HTV cc 1650 R*

KROISSANS 1ère année KWS Saat AG KWS Maïs France 2014 HTV d 15.2 G 1680* AS

LAPERI CS Autres Caussade Semences Caussade Semences 2012 HS c.cd 16.0 TP à P 1680* - -

LG 3258 Référence Limagrain Europe Limagrain Europe, LG 2010 HS cd 15 G 1615* AS* I

LUIGI CS Autres Caussade semences Caussade semences 2010 HS c.cd 16 M 1670* AS* AT

MAS 21D Référence Maïsadour Semences Maïsadour Semences 2008 HS c.cd 17.5 M 1640 AS AS

MAXXENS Autres R2n SAS R.A.G.T. Semences PT 2013 HS d 14.5 P 1680 AS

MILLESIM 3ème année KWS Saat AG Semences de France 2011 HS cd 16 G 1640 R* -

NK FARMTOP Autres Syngenta Crop Protection AG Syngenta Seeds 2008 HS c.cd 14.5 - 1685 AR AT

P8012 Autres Pioneer Hi-Bred International Pioneer semences 2013 HS d 15.4 P 1720 S*

P8134 Autres Pioneer Hi-Bred International Pioneer semences 2013 HS d 15.7 P 1680 AS

P8309 Autres Pioneer Hi-Bred International Pioneer semences 2013 HS d 16.6 TP à P 1720 R* -

P8400 Autres variétés Pioneer Hi-Bred International Pioneer semences 2011 HS d 15 M 1610 AS AT

POMERI CS Autres Caussade Semences Caussade Semences 2012 HS cc 16.0 TP 1620*

PR38V31 Autres Pioneer Hi-Bred International Pioneer semences 2011 HS d 16 M 1720 - AT

RENATINIO Autres KWS Saat AG KWS Maïs France 2013 HS d 13.6 TG 1680* R*

RONALDINIO Référence KWS Saat AG Semences de France 2007 TV c.cd 15.5 G 1660* AR AS

SEBASTO Autres KWS Saat AG Semences de France 2010 TV cc 14.5 G 1640* R* AT

SIXXTUS Autres R2n SAS R.A.G.T. Semences PT 2011 HS cd.d 15.6 G 1905 S -

TENESSY 1ère année KWS Saat AG Semences de France 2013 HTV c.cd 14.6 G 1640 R*

ZEBRIXX 1ère année R2n SAS R.A.G.T. Semences 2012 HS c.cd 14.6 G 1670 AR* -

Légende : * à confirmerType d'Hybride : HS = Hybride simple TV = Hybride trois voiesType de Grain : cc = corné c.cd = corné corné-denté cd = corné-denté cd.d = corné-denté denté d = dentéPMG : TP = moins de 270g, P = de 271 à 300g, M = de 301 à 330g, G = de 331 à 360g, TG = plus de 361gNote tiges creuses : R = résitant AR=assez resistant AS=assez sensible S=sensibleHelminthosporiose : AT=Assez Tolérant I=Intermédiaire AS=Assez Sensible

Notes de 2002, 2003, 2004, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011NB : une case vide indique un manque d'information

Carte d'identité des variétés précoces Série 11

* somme température pour 35% h2o

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CHOIX DE VARIETES DE MAIS-GRAIN PRECOCES S11 NOS PRECONISATIONS

Variétés grain précoces Le regroupement de cette année comprend les zones Nord-Est et Est du Bassin Parisien car les conditions de culture n’ont pas permis d’obtenir suffisament d’essais fiables dans chacune des zones. Il porte sur 7 essais pour une productivité moyenne de 110.4 qx/ha contre 115 en 2012 et 122 qx/ha. L’humidité moyenne est de 33.4% ce qui est représentatif des récoltes tardives des agriculteurs dans la région en 2013.

Dans cette série, 3 essais sont si-tués dans le grand Est : 1 en Alsace à Schwindratzheim en limons battant (122.3 qx/ha), 1 en Lorraine à Maizeray (105.2 qx/ha) et 1 en Franche-Comté à Montseugny (97.1 qx/ha). Quelques nouvelles variétés inscrites début 2013 seront à suivre l’an prochain.

Les variétés confirmées que nous conseillons KOHERENS (KWS, 2008), cultivée depuis 5 ans, continue à présenter un bon rapport entre productivité et précocité, même si elle commence à être dépassée par la nouvelle géné-tique. Floraison précoce comme la plupart des variétés de KWS. Beaux grains ronds, très appréciés par la semoulerie. Inscrite en grain et en fourrage. KONKORDANS (Kws, 2012), hy-bride 3 voies, est un peu en retrait par rapport à l’an passé mais reste intéressante pour sa très bonne tenue de tige. Comportement se-moulier. Très gros pmg et petit nombre de rangs. KANDIS (Kws, 2010), hybride 3 voies cornée-dentée, inscrite en fourrage, testée avec succès dans le réseau probatoire grain série 11 en 2010, et depuis dans le réseau VPI, fait une belle performance en

pluriannuel. Humidité de fin de groupe. Elle est considérée comme mixte grain et fourrage de part son gabarit.. Gros pmg. Un peu de verse récolte cette année surtout à surma-turité. MILLESIM (Semences de France, 2011) se place dans les meilleures depuis 3 ans. Très régulière entre année mais aussi entre lieux, elle a une précocité de milieu de groupe. Cornée-dentée à nombre de rangs/épi élevé. Gabarit moyen. Très bonne tenue de tige. GROSSO (KWS, UE-2010) inscrite en Allemagne procure les mêmes remarques en étant un petit cran en dessous au niveau de la productivi-té. Valeur sûre, sans soucis particu-lier. Cornée-dentée. SIXXTUS (Ragt, UE), la vedette de 2011, n’est plus testée dans tous les essais. Cette variété dentée précoce (cd.d) présente une bonne précocité dans ce groupe ce qui l’a met au même niveau économique, de Kon-kordans ou Kohérens dans les es-sais Rite Alsaciens. Beaucoup de tiges creuses lors des récoltes tar-dives à surmaturité. P84309 (Pioneer, UE), dentée pré-coce, est également du même ni-veau, intéressante dans les secteurs tardifs. ADEVEY (Advanta, 2011), variété de fin de groupe est un peu avanta-gé par sa « tardivité » Elle est, comme l’an passé, très productive dans cette série. Les variétés en première année que nous remarquons et conseil-lons pour « essayer » KROISSANS (Kws, 2013) est la plus productive de la série cette année avec 105% de la moyenne. De type

cornée (c.cd), elle peut être assez tardive par rapport aux autres ce qui ne se voit pas dans les résultats des essais 2013 récoltés à humidité élevé. Un peu de verse récolte à surmaturité. TENESSY (Semences de France, 2013) est du même type. Son gaba-rit est plutôt petit. Elle obtient 102.4% de la moyenne. A suivre. KREOLIS (Kws, 2013) est un hy-bride 3 voies à gros pmg, particuliè-rement cornée. Bons résultats de rendement et très bonne tenue de tige. A suivre. RENATINIO (Kws, UE), inscrit en Allemagne, est un denté pur type DKC3420 ce qui est nouveau chez Kws parmi les précoces. Le plus sec pour une productivité correcte dans les essais du Rite Alsacien. A suivre l’an prochain. Gros pmg. P8012 (Pioneer, UE) est très proche de la précédente (type de grain, humidité, précocité) Pour les milieux tardifs. Présence de tiges creuses lors des récoltes à surmaturité. MAXXENS (Ragt, UE) arrive égale-ment du catalogue européen, avec une inscription au Portugal. Très productif pour une précocité de milieu de groupe. Variété dentée. Variété à petits grains. Tiges creuses à surmaturité. P8134 (Pioneer, UE) est largement en tête des 2 essais Alsaciens pré-coces pour une humidité de milieu de groupe. Bon compromis. Dentée comme tous les Pioneer. DKC3730 (Dekalb, UE) inscrite en Hongrie a été testée dans le réseau probatoire cette année où elle ob-tient d’excellents résultats. Dentée de type DKC3420. A suivre.

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DETAILS DES ESSAIS DU REGROUPEMENT S11

Rendements

Lieu REBAIS BABOEUFSAINT‐QUENTIN‐

LE‐PETITMAIZERAY SCHWINDRATZHEIM SAINT‐HILLIERS

BROYE‐AUBIGNEY‐

MONTSEUGNY

Dpt 77 60 8 55 67 77 70

Réalisateur Dekalb Limagrain Limagrain Arvalis Advanta SyngentaSemences de

FranceDate Semis 27/04/2013 17/04/2013 23/04/2013 25/04/2013 17/04/2013 24/04/2013 06/06/2013Date Récolte 10/11/2013 24/10/2013 30/10/2013 29/11/2013 18/10/2013 30/10/2013 27/11/2013

RONALDINIO 110.6 106.6 125.0 100.9 122.1 94.5 102.9 98.7

KOHERENS 105.3 111.8 135.0 101.4 128.6 88.7 97.6 99.4

MAS 21D 100.1 109.4 129.0 102.6 129.3 89.2 93.9 97.5

NK FALKONE 101.3 118.2 116.1 99.2 116.2 96.6 88.9 95.3

DKC4197 110.2 122.4 126.4 101.3 121.8 104.1 96.7 101.3

KANDIS 112.1 115.9 121.5 111.8 122.8 100.4 92.4 100.5

P8400 102.4 109.9 112.5 99.6 112.0 106.1 97.9 95.8

GROSSO 113.6 110.8 133.5 103.5 124.1 100.6 94.2 100.9

MILLESIM 112.8 113.7 130.8 112.6 124.1 101.4 101.7 103.1

ADEVEY 104.4 113.6 134.9 110.5 131.6 106.4 102.6 104.0

ES COCKPIT 103.2 113.3 122.9 100.6 112.2 104.5 101.0 98.0

KONKORDANS 111.8 120.0 123.9 106.2 123.3 92.8 99.0 100.5

ES TOLERANCE 107.6 117.9 127.6 101.3 114.4 102.4 96.9 99.4

DS0493B 113.4 112.4 131.8 102.8 124.6 98.0 87.8 99.7

KASIMENS 115.7 114.2 127.7 97.3 124.9 98.9 99.7 100.7

KREOLIS 114.4 118.4 133.6 102.4 129.4 91.2 102.1 102.4

KROISSANS 118.7 115.4 135.1 109.9 126.4 104.3 101.6 105.0

TENESSY 107.8 118.2 134.3 105.6 123.7 103.7 98.6 102.4

ZEBRIXX 100.4 109.5 120.9 100.3 116.9 97.6 93.4 95.6

Moyenne générale 108.7 114.3 127.5 103.7 122.5 99.0 97.3

1ère année

Type de variétés Série Précoces (11)

Rendement en % de la

moyenne générale

Témoins

Rappels séries

adjacentes

Autres variétés

3ème année

2ème année

Humidités

Lieu REBAIS BABOEUFSAINT-QUENTIN

LE-PETIT MAIZERAY SCHWINDRATZHEIM SAINT-HILLIERSBROYE-AUBIGNEY

MONTSEUGNY

Dpt 77 60 8 55 67 77 70

Réalisateur Dekalb Limagrain Limagrain Arvalis Advanta SyngentaSemences de

FranceDate Semis 27/04/13 17/04/13 23/04/13 25/04/13 17/04/13 24/04/13 06/06/13Date Récolte 10/11/13 24/10/13 30/10/13 29/11/13 18/10/13 30/10/13 27/11/13

RONALDINIO 32.5 33.6 33.8 28.6 30.8 35.2 36.0 32.9

KOHERENS 34.4 34.1 36.1 30.0 28.8 36.4 34.5 33.5

MAS 21D 32.8 33.7 34.9 29.7 29.5 35.2 33.9 32.8

NK FALKONE 34.4 33.5 36.0 30.3 28.0 35.6 33.3 33.0

DKC4197 35.4 35.6 38.0 32.1 30.0 35.8 32.4 34.2

KANDIS 34.4 34.6 35.9 30.4 31.4 36.2 34.7 34.0

P8400 34.2 34.1 35.6 30.9 27.9 34.6 31.8 32.7

GROSSO 35.7 35.8 36.7 31.1 30.0 36.3 35.9 34.5

MILLESIM 34.3 33.7 34.6 28.9 30.9 35.7 33.6 33.1

ADEVEY 35.8 37.3 36.5 30.2 33.3 36.1 34.1 34.8

ES COCKPIT 33.9 33.3 36.4 29.0 30.2 34.8 34.1 33.1

KONKORDANS 33.6 33.6 36.4 29.2 31.5 35.8 33.3 33.3

ES TOLERANCE 31.7 33.6 34.9 29.1 30.3 35.1 32.7 32.5

DS0493B 33.1 34.6 36.2 30.3 30.8 35.3 33.4 33.4

KASIMENS 34.6 34.9 36.3 30.4 31.6 35.5 34.0 33.9

KREOLIS 33.2 32.8 34.1 29.5 30.2 34.7 34.3 32.7

KROISSANS 35.0 34.4 35.5 29.7 31.1 36.0 34.4 33.7

TENESSY 35.1 33.5 36.2 29.9 29.8 35.7 34.4 33.5

ZEBRIXX 34.2 34.6 35.4 29.4 29.2 35.2 33.9 33.1


2ème année

1ère année

Type de variétés Série Précoce (11)

Humidité moyenne

Témoins

Rappels séries

adjacentes

Autres variétés

3ème année ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



34

VARIETES DE MAIS-GRAIN PRECOCES

Nord-Est et Est du Bassin Parisien

VARIETES Densité Rendement et Régularité Humidité Verse Origine des essaisPrécoces 1000 / Ha en % de la moyenne des essais récolte Récolte Dept Commune


NECE NECE NECE 8 ST QUENTIN LE PETIT55 MAIZERAY

Variétés de référence 60 BABOEUFNK FALKONE (1) 94.0 - - 95.3 4.5 33.0 3.2 67 SCHWINDRATZHEIMP8400 90.6 - - 95.8 6.4 32.7 15.4 70 MONTSEUGNYRONALDINIO 94.4 99.0 98.1 98.7 3.9 32.9 2.1 77 REBAISMAS 21D 92.2 98.3 99.8 97.5 5.3 32.8 5.5 77 ST HILLIERSLG3258 (*) - - - - - - -KOHERENS 94.5 100.3 100.8 99.4 5.5 33.5 3.4DKC4197 (2) 94.3 - - 101.3 3.5 34.2 4.7 * Retenus

pour verseVariétés en 3ème année 8 ST QUENTIN LE PETITd'expérimentation 55 MAIZERAYMILLESIM 94.5 105.2 107.3 103.1 2.6 33.1 3.8 67 SCHWINDRATZHEIMKANDIS 94.6 106.6 102.4 100.5 4.3 34.0 14.7 70 MONTSEUGNYGROSSO 92.7 104.8 104.2 100.9 3.3 34.5 6.9

Variétés en 2ème annéed'expérimentationES COCKPIT 88.4 - 99.0 98.0 4.9 33.1 8.3KONKORDANS 94.5 - 103.9 100.5 3.7 33.3 1.9ADEVEY 93.1 - 108.0 104.0 4.5 34.8 8.9

Variétés en 1ère annéed'expérimentationES TOLERANCE 93.9 - - 99.4 3.5 32.5 13.2KREOLIS 94.3 - - 102.4 4.9 32.7 2.5ZEBRIXX 92.7 - - 95.6 2.0 33.1 6.9DS0493B 93.8 - - 99.7 4.4 33.4 7.8TENESSY 94.9 - - 102.4 2.4 33.5 2.2KROISSANS 93.8 - - 105.0 2.6 33.7 9.3KASIMENS 95.0 - - 100.7 3.6 33.9 0.9

Référence 100 = 100 = 100 =Moyenne des essais 122.0 q/ha 115.2 q/ha 110.4 q/ha 33.4% 6.4%Nombre d'essais 7 5 8 7 7 4Analyse statistique P.P.E.S. 6.9% 6.1% 5.4% 1.1% 13.0%(1): Variété rappel de la série plus précoce (liste 10)(2): Variété rappel de la série plus tardive (liste 12)(*) : Résultats de la variété retirés avant le 15 août à la demande de son représentantNECE : regroupement réalisé sur la zone Nord-Est et Centre-Est

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



35

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



36

Pour un prix brut de 150 €/tonne et en appliquant le barême de frais de séchage (frais augmentés de 1 % par rapport à 2012), le résultat économique des variétés peut se lire le long des droites tracées sur le graphique ou parallèles à celles-ci. Ainsi par exemple, ES TOLERANCE (109.7 qx et 32.5% d’humidité) procure à peu près le même résultat économique que GROSSO (111.5 qx et 34.5% d’humidité) qui est plus productive mais qui est plus humide, etc…

Les 18 essais ne sont pas tous récoltés à la même humidité ce qui permet de se faire une idée du comportement des variétés vis-à-vis de la dessication des grains. Ainsi, si certaines comme ADEVEY sont toujours les plus humides ou ES TOLERANCE toujours parmi les plus précoces quel que soit l’humidité à la récolte, d’autres se comportent différemment. Par exemple, ZEBRIXX se classe dans la moyenne pour une récolte à 35% d’humidité, mais plutôt précoce à 29% d’humidité. Elle a une bonne capacité à perdre de l’eau en fin de cycle. En reliant les points on visualise les courbes de dessication.

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



37

Les résultats des variétés GRAIN demi-précoces

cornées-dentées Série S 12

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



38

Varié

té

Cat

égor

ie

Obt

ente

ur

Rep

rése

ntan

t

ann

ée in

scrip

tion

Type

d'h

ybrid

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Text

ure

gra

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Ran

gs/é

pi c

ond.

favo

rabl

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PMG

Som

me

des

T° s

emis

-32

%

hté

note

tige

s cr

euse

s

not

e H

elm

inth

ospo

riose

BRESILIO 1ère année KWS Saat AG Semences de France 2013 HS cd 14.2 M 1760 R*

DK315 Référence Dekalb Genetics Corporation Semences Dekalb / Monsanto 2002 HS d 15.0 G 1780 AR I

DKC3890 Autres variétés Dekalb Genetics Corporation Semences Dekalb / Monsanto 2009 HS cd.d 13.8 TG 1770 R*

DKC3930 1ère année Dekalb Genetics Corporation Semences Dekalb / Monsanto 2013 HS cd.d 15.9 M 1850 R*

DKC3931 1ère année Dekalb Genetics Corporation Semences Dekalb / Monsanto 2013 HS cd 16.1 M 1830 AR

DKC 4012 2ème année Monsanto Company Semences Dekalb / Monsanto 2012 HS cd.d 14.2 TG 1840 AR

DKC4102 2ème année Monsanto Company Semences Dekalb / Monsanto 2011 HS d 14.0 G 1840 AS

DKC 4114 Autre Monsanto Company Semences Dekalb / Monsanto I 2011 HS d 15.5 G 1840 - -

DKC 4117 2ème année Monsanto Company Semences Dekalb / Monsanto 2011 HS d 17.0 M à G 1830 R* -

DKC 4190 Autre Monsanto Company Semences Dekalb / Monsanto 2010 HS cd.d 14.5 G 1840 AS* I

DKC 4197 Référence Monsanto Company Semences Dekalb / Monsanto 2009 HS d 15.0 G à TG 1830 R* AT

DODIXX Autre R2n SAS R.A.G.T Semences 2011 HS c.cd 16.9 G 1800 S AT

DUGARIXX Autre R2n SAS R.A.G.T. Semences 2010 HS cd.d 14.0 G 1710 AS* I

ES CAPONE 1ère année Euralis Semences Euralis Semences 2012 HS cd 15.6 M 1760 S

ES CUBUS Autres variétés Euralis Semences Euralis Semences 2011 HS c.cd 15.5 M 1790 AS AT

ES GALLERY 1ère année Euralis Semences Euralis Semences 2012 HS cd 17.1 P 1795 S

ES GARANT Autre Euralis Semences Euralis Semences 2010 TV cd 16.5 M 1870 AS* I

FISIXX 2ème année R2n SAS R.A.G.T. Semences 2011 HS d 15.5 TG 1830 S

FRIEDRIXX Autre R2n SAS R.A.G.T. Semences 2006 HS cd.d 14.5 M à G 1735 S I

JOLIET Autre Monsanto Company Caussade Semences 2010 HS cd.d 14.0 TG 1740 R* AT

KAUSTRIAS Autre KWS Saat AG KWS Maïs France DE 2010 HS d 15.5 G 1790 AS AT

KLOUIS 1ère année KWS Saat AG KWS Maïs France 2013 HS cd 13.7 M 1815 R*

KONKRETIS Autre KWS Saat AG KWS Maïs France 2011 HS cd 14.9 M 1790 AR AT

KOLEOPS 2ème année KWS Saat AG KWS Maïs France 2012 HS cd 15.2 G 1790 R

KRYSALIS 2ème année KWS Saat AG KWS Maïs France 2012 HS cd 15.1 M 1790 AR

KWS 9361 Autres variétés KWS Saat AG KWS Maïs France 2011 HS cd 15.0 G 1815 R -

MAS 32F Autre R2n SAS Maïsadour Semences I 2009 HS d 15.0 G à TG 1750 AR* I

NK COBALT Autre Syngenta Crop Protection AG Syngenta Seeds I 2009 HS d 15.5 G 1840 S* I

P9175 Autres variétés Pioneer Hi-Bred International Pioneer semences A 2011 HS d 14.5 G 1760 S

P9203 1ère année Pioneer Hi-Bred International Pioneer semences 2013 HS cd.d 15.3 M 1755 AS

P9261 1ère année Pioneer Hi-Bred International Pioneer semences 2013 HS cd.d 15.1 P 1745 AS

P9400 Autres variétés Pioneer Hi-Bred International Pioneer semences A 2008 HS d 17.0 G 1730 R

PR38A79 Autres variétés Pioneer Hi-Bred International Pioneer semences 2008 HS cd.d 16.5 G 1780 AR I

PR38N86 Référence Pioneer Hi-Bred International Pioneer semences A-2007 HS d 15.0 G 1780 AR AT

PRIVILEGE 2ème année KWS Saat AG Semences de France 2011 HS cd 14.1 M 1760 R

RIVOXX Autre R2n SAS R.A.G.T Semences 2012 HS cd.d 15.0 G 1800 AR

Légende : * à confirmerType d'Hybride : HS = Hybride simple TV = Hybride trois voies

Type de Grain : cc = corné c.cd = corné corné-denté cd = corné-denté cd.d = corné-denté denté d = denté

PMG : TP = moins de 270g, P = de 271 à 300g, M = de 301 à 330g, G = de 331 à 360g, TG = plus de 361g

Note tiges creuses : R = résitant AR=assez resistant AS=assez sensible S=sensible

Helminthosporiose: AT=Assez Tolérant I=Intermédiaire AS=Assez SensibleNotes de 2002, 2003, 2004, 2007, 2008, 2009, 2010

NB : une case vide indique un manque d'information

Carte d'identité des variétés demi précoces cornées dentées Série 12

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



39

CHOIX DE VARIETES DE MAIS-GRAIN DEMI-PRECOCES CORNEES-DENTEES S12 - NOS PRECONISATIONS

Alors que le regroupement portait sur une dizaine d’essais les années précédentes, nous n’avons que 4 essais à analyser en 2013. Leur productivité est correcte sans plus, à l’image de la campagne, avec 120.3 q/ha pour 28.3% d’humidité. Il y a eu un peu de verse dans les essais permettant de différencier les com-portements variétaux sur ce critère.

Les variétés confirmées que nous conseillons PR38N86 (Pioneer, UE) est considé-rée comme variété de référence au sein du réseau Arvalis – Ufs. Elle commence à perdre du terrain. Très gros pmg souvent supérieur à 360 g. Plutôt grand gabarit. P9400 (Pioneer, UE), inscrite en Autriche, figure maintenant dans le réseau. Très bons résultats avec 104.7% de la moyenne. Elle arrive en 2ème position pour une humidité de milieu de groupe. Dentée pure (d), elle se satisfait plutôt des bonnes situations en sol profond et sol se réchauffant rapidement. Peu rustique. Petits pmg et nombre de rangs élevé. DKC4117 (Dekalb, 2011), variété dentée à pmg moyen, déjà testée avec succès en probatoire en 2011, se positionne depuis 2 ans en varié-té charnière avec la série S13, plus tardive. Nombre de rangs par épi important. Résultats en demi-teinte cette année mais correcte en plu-riannuel. Des infestations de puce-rons noirs ont quelquefois été signa-lé en cours d’été sur cet hybride. Très bon comportement face à

l’helminthosporiose. Nombre de rangs élevé. KWS 9361 (Kws, 2011) qui était très productive depuis 2 ans, marque, elle aussi un peu le pas cette année. Un peu tardive dans la série, elle doit être positionnée dans les situa-tions les plus favorables. Floraison tardive. DKC4102 (Dekalb, 2010) est une dentée pure à très bonne vitesse de dessication. Pmg moyen mais nombre de rangs élevé. Variété assez grande à insertion des épis haute. Peu rustique, elle sera à positionner en bonnes situations. DKC4012 (Dekalb, 2012) suit la tendance de DKC4117 pour ses résultats et sa précocité. Bonne tenue de tige. Bon comportement face à l’helminthosporiose. Semble assez « rustique ». Grosse pro-grammation pour un pmg moyen KRYSALIS (Kws, 2012) est bonne en pluriannuel. Précocité de milieu de groupe. Petit pmg mais forte programmation. Sensibilité à l’helminthosporiose notée en 2012 et de la verse. Rien vu cette année. FISIXX (Ragt, UE), inscrite en 2011 au Portugal, obtient les mêmes résultats deux années de suite. Bon potentiel avec une humidité dans la moyenne. Très gros pmg. A noter une note de verse à la récolte con-séquente. Comme cela n’avait pas été vu l’an passé, il faudra vérifier si cela est surtout du aux conditions difficiles de la fin de saison 2013 ;

P9175 (Pioneer, UE) peu rustique est à privilégier dans les bonnes terres. Bons résultats dans les es-sais locaux. Fait son rendement par un très gros pmg. Variété de fin de groupe. Les variétés en première année que nous remarquons et conseil-lons pour « essayer » ES GALLERY (Euralis, 2013 pro-cure 104.1% de rendement pour une précocité de milieu de groupe. Ins-crite en un an. Port dressé. Petits grains mais très grosse programma-tion. Présence de verse dans cer-tains essais peut être dû à sa grande taille, à confirmer. DKC3930 (Dekalb, 2012), est la plus productive de la série avec 105.9% de la moyenne. Régulière entre lieux. Inscrite en un an. Fait son rendement grâce à un pmg élevé. Intéressante, à suivre l’an prochain. Pourquoi pas également en four-rage. ES CAPONE (Euralis, 2012) a su prendre sa 2ème chance cette année. Avec 102.2% de la moyenne en rendement et une humidité de début de groupe, cette variété est à suivre l’an prochain. Petit pmg. Verse éventuelle à surveiller. P9203 (Pioneer, UE), obtient 102.8% de la moyenne. Pas de souci particulier signalé. Assez grande. Semble assez stable entre lieux ce qui suggère une certaine rusticité. A suivre.

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



40


RendementsLieu RANSPACH CHAMPDIVERS BREUSCHWICKERSHEIM RUSTENHARTDpt 68 39 67 68Réalisateur Arvalis Arvalis KWS LimagrainDate Semis 25/04/13 26/04/13 18/04/13 25/04/13Date Récolte 12/11/13 14/11/13 22/10/13 01/11/13

DK315 119.4 98.0 108.3 132.7 95.3

DKC4197 120.3 107.2 100.8 136.2 96.5

PR38N86 129.8 100.9 114.1 129.0 98.5

Rappels

séries

adjacentes

KOHERENS 117.0 106.5 110.8 124.2 95.3

DKC3890 116.5 113.5 105.5 132.5 97.3

ES CUBUS 124.6 105.3 119.7 124.6 98.6

KWS 9361 126.9 106.4 120.0 125.2 99.5

P9400 136.0 114.8 118.7 134.4 104.7

DKC4012 125.9 113.2 111.4 132.1 100.3

DKC4102 126.9 112.2 115.5 134.0 101.6

DKC4117 123.1 108.2 110.7 129.6 98.0

ES CAPONE 123.6 116.7 123.6 127.8 102.2

FISIXX 130.8 107.6 115.9 138.5 102.4

KOLEOPS 121.0 97.2 118.2 130.5 97.0

KRYSALIS 134.3 106.8 119.3 122.7 100.4

PRIVILEGE 129.7 111.0 116.7 139.0 103.2

BRESILIO 124.1 102.1 115.2 122.8 96.5

DKC3930 138.4 112.9 120.1 138.3 105.9

DKC3931 129.3 106.0 116.5 138.0 101.8

ES GALLERY 132.1 117.7 123.2 128.1 104.1

KLOUIS 128.0 105.3 113.2 128.0 98.6

P9203 131.6 115.5 114.6 133.1 102.8

P9261 127.2 106.7 115.7 129.1 99.5

Moyenne générale 126.8 108.3 115.1 130.9

Rendement en % de la moyenne générale

Témoins

Autres variété

2ème

année

1ère année

Type de variétés Série 1/2

Précoces C1 (12)

HumiditésLieu RANSPACH CHAMPDIVERS BREUSCHWICKERSHEIM RUSTENHARTDpt 68 39 67 68Réalisateur Arvalis Arvalis KWS LimagrainDate Semis 25/04/13 26/04/13 18/04/13 25/04/13Date Récolte 12/11/13 14/11/13 22/10/13 01/11/13

DK315 28.2 27.2 34.1 22.9 28.1

DKC4197 26.4 26.8 33.3 22.3 27.2

PR38N86 26.9 26.8 34.0 22.4 27.5

Rappels séries

adjacentesKOHERENS 28.6 27.3 31.7 26.2 28.5

DKC3890 27.1 24.6 32.4 21.9 26.5

ES CUBUS 27.7 30.3 35.4 24.7 29.5

KWS 9361 31.0 28.5 33.2 25.2 29.5

P9400 27.0 27.2 35.0 23.1 28.1

DKC4012 28.3 28.8 34.7 25.1 29.2

DKC4102 27.7 28.0 34.4 23.1 28.3

DKC4117 27.9 28.3 34.9 25.9 29.2

ES CAPONE 28.0 27.3 32.9 22.6 27.7

FISIXX 27.2 28.5 35.0 24.3 28.8

KOLEOPS 28.5 28.6 34.1 24.7 29.0

KRYSALIS 26.6 29.3 33.4 22.9 28.1

PRIVILEGE 26.1 26.1 33.6 22.9 27.2

BRESILIO 27.6 27.6 32.5 25.4 28.3

DKC3930 26.1 28.2 35.9 23.6 28.4

DKC3931 26.9 29.7 34.8 23.1 28.6

ES GALLERY 27.0 28.2 33.8 24.6 28.4

KLOUIS 26.6 28.6 34.3 24.4 28.5

P9203 26.5 27.1 34.3 24.6 28.1

P9261 27.5 28.8 32.7 25.3 28.6

Moyenne générale 27.5 27.9 33.9 24.0

1ère année

Type de variétés Série

1/2 Précoces C1 (12)

Humidité moyenne

Témoins

Autres variétés

2ème année

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



41

VARIETES DE MAIS-GRAIN ½ PRECOCES cornées-dentéesCentre-Est et Vallées Continentales

VARIETES Densité Rendement et Régularité Humidité Verse Origine des essaisDemi-Précoces 1000 / Ha en % de la moyenne des essais récolte Récolte Dept Commune

Cornées Dentées C1 Rendements E.T. en % en % * Retenus pour rendement12 2013 2011 2012 2013 2013 2013 2013 et précocité

O-CE 39 CHAMPDIVERS67 BREUSCHWICKERSHEIM

Variétés de référence 68 RANSPACH LE BASKOHERENS (1) 94.1 - 93.8 95.3 2.8 28.5 6.6 68 RUSTENHARTDKC3890 92.9 98.4 - 97.3 6.5 26.5 3.5DKC4197 93.3 103.2 100.6 96.5 7.0 27.2 7.2DK315 91.1 98.4 96.0 95.3 4.4 28.1 3.9 * RetenusPR38N86 92.9 102.1 100.4 98.5 3.6 27.5 4.7 pour verseP9400 91.7 - - 104.7 2.3 28.1 4.8 68 RANSPACH LE BAS

68 RUSTENHART72 LOUVIGNY

Variétés en 3ème année 72 PARCE SUR SARTHEd'expérimentation 85 NESMYKWS 9361 90.7 105.7 103.7 99.5 3.6 29.5 5.7ES CUBUS 87.5 102.0 101.1 98.6 3.8 29.5 6.1

Variétés en 2ème annéed'expérimentationPRIVILEGE 93.8 - 99.8 103.2 2.5 27.2 4.9ES CAPONE 92.2 - 99.5 102.2 5.5 27.7 13.2KRYSALIS 94.7 - 106.1 100.4 5.7 28.1 11.4DKC4102 92.3 - 104.5 101.6 1.6 28.3 1.9FISIXX 94.0 - 102.4 102.4 3.2 28.8 20.0KOLEOPS 90.0 - 103.7 97.0 5.2 29.0 6.2DKC4012 92.2 - 102.8 100.3 3.0 29.2 8.4DKC4117 90.2 - 103.6 98.0 1.7 29.2 5.7

Variétés en 1ère annéed'expérimentationP9203 94.0 - - 102.8 2.7 28.1 3.9BRESILIO 95.2 - - 96.5 3.0 28.3 8.3ES GALLERY 92.6 - - 104.1 4.5 28.4 15.0DKC3930 93.9 - - 105.9 2.8 28.4 3.3KLOUIS 96.6 - - 98.6 1.7 28.5 4.4P9261 90.7 - - 99.5 1.1 28.6 13.1DKC3931 91.9 - - 101.8 3.3 28.6 4.4

Référence 100 = 100 = 100 =Moyenne des essais 128.5 q/ha 135.0 q/ha 120.3 q/ha 28.3% 14.1%Nombre d'essais 4 10 10 4 4 5Analyse statistique P.P.E.S. 5.0% 4.7% 6.8% 1.8% 9.2%(1): Variété rappel de la série plus précoce (liste 11)O-CE : regroupement réalisé sur les essais des zones du Centre-Ouest et Centre-Est

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Présentation des résultats variétés sous un angle économique

Pour un prix brut de 150 €/tonne et en appliquant le barème de frais de séchage (+ 1 % par rapport à 2012), le résultat économique des variétés peut se lire le long des droites tracées sur le graphique. Ainsi par exemple, la variété DKC3890 (117 qx et 26.5 % d’humidité) procure à peu près le même résultat économique que la variété KWS9361 (119.6 qx et 29.5 % d’humidité) qui est plus productive mais qui est plus humide, etc...

Les 21 essais ne sont pas tous récoltés à la même humidité ce qui permet de se faire une idée du comportement des variétés vis-à-vis de la dessication des grains. Certaines comme par exemple DKC3930 est tardive en récolte précoce, à humidité élevée mais se retrouve la plus sèche quand la récolte est plus tard en saison.

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Les résultats des variétés GRAIN demi-précoces

dentées Série S 13

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45

CHOIX DE VARIETES DE MAIS-GRAIN DEMI-PRECOCES DENTEES

S13 - NOS PRECONISATIONS

Les 5 essais de cette série obtien-nent à peu près le même niveau de rendement depuis 3 ans. Avec 137.5 qx/ha, le potentiel est bon et résulte du fait que la plupart des sites sont bien alimentés en eau. L’humidité moyenne est assez élevée cette année avec 30.2 % soit 3 points de plus que l’an passé et reflète les conditions de l’année.

Les variétés confirmées que nous conseillons DKC4590 (Dekalb, UE) inscrite en Hongrie n’est plus à présenter tant elle fait l’unanimité dans la cam-pagne. Moins en avant, cette année (seulement 101.9% de la moyenne), elle présente une certaine assu-

rance de résultats en toutes situa-tions. Prendre quand même bien soin de la positionner dans les situa-tions adaptées c'est-à-dire dans les milieux chauds bien alimentés en eau. A très bien tenu face aux vents violents de début septembre. ES FLATO (Euralis, UE) inscrite en Italie en 2009 commence à être dépassée par les nouveautés mais reste une valeur sûre de par sa stabilité et sa rusticité. Sans pro-blème particulier. Petit gabarit. Gros pmg pour un nombre de rangs éle-vé. OBIXX (Ragt, 2011) est intéressante car régulière depuis 3 ans. Fait son rendement par une forte program-mation : nombre de grains/m2 élevé

et petit pmg. Bon comportement face à la fusariose des épis. Grand gabarit. P9578 (Pioneer, UE) a la particulari-té de présenter assez souvent 2 épis par plante. Cette « fertilité impor-tante lui permet d’obtenir un grand nombre de grains/m2. Si le climat est favorable au remplissage des grains, cette particularité est bénéfique. Signalons qu’elle est plutôt située en début de groupe vis de vis de l’humidité. Dentée. Plante assez trapue comparée à d’autres. KASSANDRAS (Kws, 2012) dentée tardive de KWS, sort en tête cette année avec 106% de la moyenne et confirme donc ses très bons résul-tats 2012. Stabilité entre lieux. On

Varié

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-32

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ospo

riose

DKC 4408 2ème année Monsanto Company Semences Dekalb / Monsanto H-2011 HS d 16.0 G 1870 - -

DKC 4522 2ème année Monsanto Company Semences Dekalb / Monsanto 2012 HS cd.d 16.4 G à TG 1890 R -

DKC 4590 Référence Monsanto Company Semences Dekalb / Monsanto H-2009 HS d 15.5 M 1880 AR -

DS0610C 1ère année Dow Agrosciences Gmbh De Sangosse 2013 HS cd.d 14.2 G 1830 -

ES FLATO Référence Monsanto Company Euralis semences I-2009 HS d 16.0 M à G - R -

FERARIXX 2ème année R2n SAS R.A.G.T. Semences 2012 HS cd 15.0 G 1850 R -

HERKULI CS Autres variétés Caussade Semences Caussade Semences UE HS cd 13.5 M 1730* - -

KASSANDRAS 2ème année KWS Saat AG KWS Maïs France 2012 HS d 16.1 M 1865 AS -

KONFESS 1ère année KWS Saat AG KWS Maïs France 2013 HS cd.d 16.0 G 1865

MARTELI CS Autres Caussade Semences Caussade Semences I 2012 HS d 14.5 TG 1870 - -

MAS 35K Autres Maïsadour Semences Maïsadour Semences S 2012 HS d 16.0 G 1870

MAXXIS Référence R2n SAS R.A.G.T. Semences 2005 HS d 15.0 G 1855 AS I

OBIXX 3ème année R2n SAS R.A.G.T. Semences 2011 HS d 16.5 M 1850 - -

ORGANDI CS Autres Caussade Semences Caussade Semences 2011 HS cd 13.0 G 1860* - -

P9578 Autres variétés Pioneer Hi-Bred International Pioneer semences 2011 HS d 14.0 M 1780 - -

P9662 Autres Pioneer Hi-Bred International Pioneer semences 2012 HS d 14.0 P à M 1785 AS

P9721 Autres Pioneer Hi-Bred International Pioneer semences 2013 HS d 15.0 TG 1880

P9838 Autres Pioneer Hi-Bred International Pioneer semences H 2012 HS d 14.0 G 1880 -

PR37Y12 Autres Pioneer Hi-Bred International Pioneer semences 2007 HS cd.d 15.5 M 1810 AR I

SHEXXPIR Référence R2n SAS R.A.G.T. Semences 2009 HS cd.d 15.0 G à TG 1830 S I

Légende : * à confirmerType d'Hybride : HS = Hybride simple

Type de Grain : cd = corné-denté cd.d = corné-denté denté d = denté



Helminthosporiose: AT=Assez Tolérant I=Intermédiaire AS=Assez Sensible

Notes de 2002, 2003, 2004, 2007, 2008, 2009


Carte d'identité des variétés demi précoces dentées Série 13

* somme température pour 35% h2o

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signale tout de même une certaine sensibilité à la verse végétative consécutive au coup de vent de début septembre. Correcte vis-à-vis de l’helminthosporiose. Elle apporte de la précocité dans ce groupe. Grosse programmation et petits pmg. MAS 35K (Maïsadour, UE) issue des essais probatoires en 2012 est du même niveau de rendement que la référence DKC4590 mais plus tardive. Tenue de tige à surveiller s’il y a du vent. P9838 (Pioneer, UE) est du même niveau de rendement c'est-à-dire à très bon potentiel. Un point d’humidité en plus que DKC4590.

Variété à faible nombre de rangs mais à très gros pmg (denté rond). FERARIXX (Ragt, 2012) fait mieux que l’an passé avec 104.5% de la moyenne. Très bonne régularité entre lieux. Valorise bien les bonnes terres et l’irrigation. Son grand gaba-rit peut la fragiliser un peu. FUTURIXX (Ragt, 2010) s’en sort encore très bien dans les essais régionaux hors réseau VPI. Inscrite en ½ tardive, elle présente généra-lement une humidité proche de DKC4590 d’où sa présentation dans cette série des ½ précoces dentées. Fait son rendement avec beaucoup de grains et un petit pmg.

Les variétés en première année que nous remarquons et conseil-lons pour « essayer ». DKC4522 (Dekalb, 2012) confirme dans ce regroupement ses bonnes dispositions de 2012 ce qui n’est pas le cas dans les essais du réseau Alsacien réalisé avec la CARA. Gabarit moyen à insertion basse, très typée grain, Grosse program-mation, pmg moyen. Re-testons là l’an prochain. P9721 (Pioneer, UE) nouveauté de cette série, alternative à DKC4590. A suivre.

VARIETES DE MAIS-GRAIN DEMI PRECOCES DENTEES

Centre-Est et Vallées Continentales

VARIETES Densité Rendement et Régularité Humidité Verse Origine des essaisDemi-Précoces 1000 / Ha en % de la moyenne des essais récolte Récolte Dept Commune

Dentées C2 Rendements E.T. en % en % * Retenus pour rendement13 2013 2011 2012 2013 2013 2013 2013 et précocité

PV-CE 1 MISERIEUX3 LA FERTE HAUTERIVE

Variétés de référence 38 LA COTE ST ANDREDK315 (1) 89.8 95.1 90.6 90.4 4.8 27.7 2.8 68 BATTENHEIMMAXXIS 91.5 99.6 98.7 100.4 4.8 30.1 5.7 68 URSCHENHEIMSHEXXPIR 92.0 100.2 98.4 98.5 5.0 31.1 10.6ES FLATO 90.1 102.1 102.1 97.3 1.7 29.8 4.9DKC4590 89.5 107.2 105.4 101.9 4.4 30.6 3.4 * RetenusP9578 91.2 - - 102.3 2.2 30.8 2.5 pour verseROXXY (2) 86.1 102.2 101.3 94.6 3.6 31.1 3.3 1 MISERIEUX

68 URSCHENHEIM79 PAIZAY LE TORT

Variétés en 3ème année 85 LUCONd'expérimentation 85 NESMYOBIXX 91.6 102.8 100.5 101.7 3.6 30.9 6.5 86 CHÂTEAU LARCHER

Variétés en 2ème annéed'expérimentationKASSANDRAS 90.9 - 103.0 106.0 3.2 29.4 4.0DKC4522 90.6 - 103.6 102.4 2.9 30.1 1.6DKC4408 90.7 - 100.6 101.1 2.4 30.2 2.7FERARIXX 91.2 - 100.3 104.5 1.7 30.5 4.0

Variétés en 1ère annéed'expérimentationDS0610C 90.0 - - 98.2 1.5 29.9 5.9KONFESS 91.3 - - 100.7 5.6 30.5 6.1

Référence 100 = 100 = 100 =Moyenne des essais 134.0 q/ha 135.9 q/ha 137.5 q/ha 30.2% 4.6%Nombre d'essais 5 7 7 5 5 6Analyse statistique P.P.E.S. 5.4% 4.9% 5.3% 1.6% 5.2%(1): Variété rappel de la série plus précoce (liste 12)(2): Variété rappel de la série plus tardive (liste 14)PV-CE : regroupement réalisé à partir d'essais des régions Centre-Ouest et Centre-Est

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Rendements

Lieu MISERIEUX LA COTE-SAINT-ANDRE

BATTENHEIM LA FERTE-HAUTERIVE

URSCHENHEIM

Dpt 1 38 68 3 68Réalisateur Arvalis Arvalis Arvalis Limagrain CaussadeDate Semis 24/04/13 18/04/13 17/04/13 19/04/13 17/04/13Date Récolte 25/10/13 30/10/13 09/10/13 22/10/13 16/10/13

MAXXIS 133.0 140.3 147.5 139.4 130.3 100.4

SHEXXPIR 122.0 139.5 138.6 141.1 135.9 98.5

DKC4590 142.2 143.6 141.4 126.8 146.3 101.9

ES FLATO 130.1 138.7 139.7 126.4 134.1 97.3

DK315 120.5 134.9 130.0 108.8 127.3 90.4

ROXXY 126.4 139.0 131.2 117.9 135.6 94.6

Autre variété P9578 136.8 140.8 146.7 138.3 140.5 102.3

3ème année OBIXX 133.7 148.3 135.7 141.0 140.5 101.7

DKC4408 136.3 142.1 139.4 131.5 145.5 101.1

DKC4522 142.9 146.5 141.8 132.8 139.9 102.4

FERARIXX 136.6 146.0 147.0 141.2 147.6 104.5

KASSANDRAS 144.3 148.1 152.3 134.6 149.5 106.0

DS0610C 127.9 142.0 136.6 130.7 138.1 98.2

KONFESS 125.2 144.1 139.1 146.1 137.5 100.7

Moyenne générale 132.7 142.4 140.5 132.6 139.2


moyenne générale

Témoins

Rappels séries

adjacentes

2ème année

1ère année

Type de variétés Série 1/2 Précoces C2 (13)

Humidités

Lieu MISERIEUXLA COTE‐SAINT‐

ANDREBATTENHEIM

LA FERTE‐

HAUTERIVEURSCHENHEIM

Dpt 1 38 68 3 68Réalisateur Arvalis Arvalis Arvalis Limagrain CaussadeDate Semis 24/04/13 18/04/13 17/04/13 19/04/13 17/04/13Date Récolte 25/10/13 30/10/13 09/10/13 22/10/13 16/10/13

MAXXIS 31.9 30.8 31.4 26.5 29.8 30.1

SHEXXPIR 32.8 30.1 34.5 27.6 30.6 31.1

DKC4590 30.5 29.2 33.9 29.5 29.8 30.6

ES FLATO 30.8 29.1 32.4 27.6 28.9 29.8

DK315 30.3 26.2 29.3 25.0 27.6 27.7

ROXXY 31.0 29.0 34.1 30.0 31.5 31.1

Autre variété P9578 28.1 28.6 36.0 29.7 31.3 30.8

3ème année OBIXX 31.6 28.3 35.1 27.6 31.7 30.9

DKC4408 32.0 29.3 32.8 26.7 30.0 30.2

DKC4522 31.8 28.1 34.1 27.3 29.4 30.1

FERARIXX 30.7 29.5 33.4 28.8 30.2 30.5

KASSANDRAS 30.4 27.8 33.4 25.8 29.4 29.4

DS0610C 28.9 27.9 34.4 27.9 30.5 29.9

KONFESS 29.5 29.7 33.8 28.9 30.7 30.5

Moyenne générale 30.75 28.83 33.48 27.77 30.11

1ère année

Type de variétés Série 1/2 Précoces C2 (13)

Humidité moyenne

Témoins

Rappels séries

adjacentes

2ème annéeARVALIS

- Ins

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u vég

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© ARVALIS - Institut du végétal 48 Choisir Maïs 2013 Alsace - Rhône Alpes - Bourgogne, Franche-Comté - Lorraine

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Présentation des résultats variétés sous un angle économique Pour un prix brut de 150 €/tonne et en appliquant le barème de frais de séchage (+ 1% par rapport à 2012), le résultat économique des variétés peut se lire le long des droites tracées sur le graphique. Par exemple, ES FLATO (133.8 qx et 29.8 % d’humidité) procure a peu près le même résultat économique que SHEXXPIR (135.4 qx et 31.1 % d’humidité) qui est plus productive mais qui est plus humide. etc … Classement des variétés selon leur humidité à la récolte dans 3 situations de maturité : 34, 30 et 25 % hum

Les 17 essais ne sont pas tous récoltés à la même humidité ce qui permet de se faire une idée du comportement des variétés vis-à-vis de la dessication des grains. Ainsi, certaines comme KASSANDRAS se trouve dans la moyenne en début de récolte et la précoce en fin de campagne. Sa déssication est rapide. Relier les points permet de visualiser les courbes de dessication.

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Les résultats des variétés GRAIN demi-tardives

Série S 14

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Varié

té

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ntan

t

ann

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tion

Type

d'h

ybrid

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Ran

gs/é

pi c

ond.

fa

vora

bles

PMG

Som

me

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T° s

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-32

% h

té

note

tige

s cr

euse

s

not

e H

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inth

ospo

riose

BALASCO 1ère année KWS Saat AG Semences de France IT-2012 HS d 17.0 G 1900 AR

DKC 4621 1ère année Monsanto Company Semences Dekalb/Monsanto 2013 HS cd.d 17.7 TG 1920 -

DKC 4795 Référence Monsanto Company Semences Dekalb / Monsanto 2009 HS cd.d 16.5 TG 1890 AR AS

DKC 4814 3ème année Monsanto Company Semences Dekalb / Monsanto 2011 HS d 16.3 TG 1930 - -

DKC 4950 Référence Monsanto Company Semences Dekalb / Monsanto 2004 HS d 17.1 G 1915 R I

DKC 4990 3ème année Monsanto Company Semences Dekalb / Monsanto 2010 HS d 17.5 G 1930 AS -

DKC 5031 1ère année Monsanto Company Semences Dekalb/Monsanto 2013 HS cd.d 16.3 TG 1950 AR

DS0747D 1ère année Dow Agrosciences Gmbh De Sangosse 2013 HS d 16.9 G 1940 S -

ES ARCHIPEL Référence Monsanto Company Euralis semences 2004 HS d 17.3 TG - AR

LG30491 2ère année Limagrain Europe Limagrain Europe, LG 2011 HS d 14.5 TG 1960 AR -

MAXXIS Référence R2n SAS R.A.G.T. Semences 2005 HS d 15.3 TG 1855 AS I

MILANNO 2ère année R2n SAS Semences de France 2012 HS cd.d 17.2 M à G 1875 AR -

PARADISIO 2ère année Monsanto Company Euralis Semences 2012 HS d 18.1 G - AR

PINCKI CS 1ère année Caussade Semences Caussade Semences 2013 HS cd 16.6 TG 1920 AS -

PIXXTOL 2ère année R2n SAS R.A.G.T. Semences 2011 HS d 18.1 G 1935 AR AS

ROXXY Référence Monsanto Company R.A.G.T. Semences 2007 HS d 17.4 G 1900 AR

SHANNON 1ère année Limagrain Europe Advanta, Marque de Limagrain 2012 HS cd.d 14.7 M à G 1940 AR S

TEXXEL Autres variétés R2n SAS R.A.G.T. Semences 2010 HS d 16.6 TG 1940 AR

Légende : * à confirmer

Type d'Hybride : HS = Hybride simple





Notes de 2002, 2003, 2004, 2007, 2008, 2009


Carte d'identité des variétés demi tardives Série 14

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CHOIX DE VARIETES DE MAIS-GRAIN DEMI-TARDIVES S 14 - NOS PRECONISATIONS

Cette année le regroupement est composé de 8 essais dont 5 essais en Rhône-Alpes, 1 essai dans l’Allier et deux essais Alsaciens. Le poten-tiel de ce regroupement est inférieur de 10 quintaux par rapport aux ré-sultats de 2012, avec une humidité moyenne de récolte supérieure de 4 points (30,1 % d’humidité en 2013 contre 26.5 en 20112). Tous ces essais sont à haut potentiel avec une ressource en eau non limitante.

Les variétés confirmées que nous conseillons DKC4795 (Dekalb, 2009) un peu en retrait face aux nouvelles variétés, elle n’en reste pas moins intéres-sante pour son très bon rapport rendement/ précocité. Elle reste une référence dans les situations diffi-ciles où les variétés moins rustiques peuvent peiner. 16 rangs/épi seule-ment mais très gros pmg qui ap-proche les 400g ! DKC4814 (Dekalb, 2011) marque légèrement le pas, mais n’en reste pas moins productive. Très régulière depuis 3 ans. Elle reste une valeur sûre même si des symptômes de Fusarium graminearum ont été visibles cette année encore. FUTURIXX (Ragt, 2010) rajoutée dans quelques essais, est une alter-native intéressante pour une humidi-té récolte proche de DKC4590. Nombre grains/m2 très élevé et petit pmg. PIXXTOL (RAGT, 2011) Variété de milieu de groupe, elle est présente depuis 2 ans dans nos essais et affiche cette année encore des ré-

sultats intéressants. Un grand nombre de rangs par épis (18) et une floraison tardive. LG 30491 (Limagrain, 2011) Très grand maïs, avec un potentiel inté-ressant et régulier depuis 2 ans. Elle fait partie des plus tardives de la série et se comporte bien face au développement de fusarioses. A versé en végétation dans les en-droits exposés au vent. MAS 51G (Maïsadour, 2011) est plutôt une variété de fin de groupe, d’ailleurs inscrite en S15 (Tardives) mais repositionnée avec les demi-tardives. Du niveau de LG 30491. Haut potentiel. Pas de souci particu-lier. Les variétés en première année que nous remarquons et conseil-lons pour « essayer ». DKC 4621 (Dekalb, 2013) première cette année aussi bien en potentiel qu’en précocité. Elle s’est montrée assez régulière dans les différents sites d’essais. Petit maïs à insertion basse qui arrive très précocement à maturité mais qui se dessèchera un peu moins rapidement. Bon compor-tement face à Fusarium grami-nearum, à confirmer. DKC 5031 (Dekalb, 2013), Look très typé grain, comme DKC 4621, avec un port plus dressé qui peut peiner à contenir les mauvaises herbes. Elle développe un PMG impressionnant mais malgré tout, elle devrait être intéressante en situations limitantes en eau. Variété de fin de groupe, régulière dans les différents sites d’essais.

DS0747D (De Sangosse, 2013) provient de la nouvelle génétique Dow. Variété productive qui se situe cette année au niveau de DKC4814 avec un point d’humidité en moins. Présence possible de Fusarium graminearum sur épis en récolte tardive. SHANNON (Advanta, 2012), Variété de milieu de groupe au potentiel important. Très grand maïs qui peut avoir tendance à verser suite à des coups de vent. Des symptômes d’helminthosporiose ont été notés, il faudra donc rester vigilant dans les secteurs où la maladie est présente. PINCKI CS (Caussade, 2013) déçoit un peu par rapport à sa bonne ins-cription mais cela est peut-être du à un souci de semences. A revoir en test l’an prochain. Bonne tenue de tige. Bon comportement résultat dans l’essai « maïs crib » de la Chambre d’Agriculture Région Al-sace. P0423 (Pioneer, UE), ne figure pas dans la liste VPI mais a été testée dans certains essais de ce type de variétés. Se place dans les plus productives mais aussi parmi les plus humides. Bonne tenue de tige. A suivre en 2014. SY PRESTIGIO (Syngenta, UE), inscrite en Italie, figure en variété supplémentaire dans quelques es-sais et s’en sort bien. Du niveau économique de DKC4814 (mais quelques quintaux en plus mais un peu plus tardif) A suivre.

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l




Rendements

Lieu MISERIEUXLYON SATOLAS

AEROPORTCONTIGNY MOIRANS SARDIEU

SAINT‐

BARTHELEMYBATTENHEIM URSCHENHEIM

Dpt 1 69 3 38 38 38 68 68Réalisateur Arvalis Arvalis Arvalis Ets Payre Limagrain RAGT Arvalis CaussadeDate Semis 09/04/13 16/04/13 16/04/13 04/06/13 17/04/13 15/04/13 17/04/13 17/04/13Date Récolte 25/10/13 31/10/13 15/11/13 19/11/13 08/11/13 31/10/13 22/10/13 16/10/13

ROXXY 134.2 117.9 137.1 94.7 114.7 123.1 125.1 140.2 94.9

DKC4795 140.7 128.4 134.0 101.8 104.8 127.2 139.7 143.6 98.1

DKC4950 132.0 127.6 129.8 93.4 117.1 126.6 133.3 141.8 96.3

MAXXIS 133.3 129.7 130.8 96.3 112.6 124.0 138.8 136.0 96.3

ES ARCHIPEL 139.2 125.5 148.4 104.4 121.9 127.9 137.1 145.2 100.9

Autre variété TEXXEL 141.7 130.4 144.1 101.5 121.2 134.4 140.7 144.0 101.7

DKC4814 140.6 126.8 139.1 112.6 117.9 131.8 145.3 144.1 101.7

DKC4990 144.5 126.8 138.7 108.2 114.3 136.3 137.5 145.8 101.1

LG30491 133.3 118.5 147.0 101.9 122.4 135.5 147.8 154.8 102.0

MILANNO 139.4 127.6 145.2 93.2 122.1 134.3 129.7 136.6 98.8

PARADISIO 141.2 124.2 137.1 96.2 120.7 132.5 133.8 139.6 98.6

PIXXTOL 145.4 131.9 154.0 99.7 126.7 133.9 143.1 144.9 103.8

BALASCO 136.7 122.9 132.9 90.1 116.6 118.2 133.1 152.0 96.4

DKC4621 147.3 129.3 151.2 104.6 113.7 136.5 147.4 149.4 103.8

DKC5031 147.2 133.0 145.5 100.4 117.9 138.8 148.2 147.0 103.6

DS0747D 135.8 130.6 147.3 100.0 120.6 129.5 139.6 150.6 101.3

PINCKI CS 135.8 130.1 138.9 92.8 113.5 115.2 137.8 146.5 97.1

SHANNON 138.8 132.1 145.9 106.2 123.6 135.1 147.3 147.6 103.5

Moyenne générale 139.3 127.4 141.5 99.9 117.9 130.0 139.2 145.0

2ème année

1ère année

Type de 1/2 variétés Série tardives (14)


moyenne générale

Témoins

Rappels séries

adjacentes

3ème année

Humidités

Lieu MISERIEUX

LYON

SATOLAS

AEROPORT

CONTIGNY MOIRANS SARDIEUSAINT‐

BARTHELEMYBATTENHEIM URSCHENHEIM

Dpt 1 69 3 38 38 38 68 68Réalisateur Arvalis Arvalis Arvalis Ets Payre Limagrain RAGT Arvalis CaussadeDate Semis 09/04/13 16/04/13 16/04/13 04/06/13 17/04/13 15/04/13 17/04/13 17/04/13Date Récolte 25/10/13 31/10/13 15/11/13 19/11/13 08/11/13 31/10/13 22/10/13 16/10/13

ROXXY 28.9 23.2 23.8 29.9 29.5 29.9 32.2 32.1 28.7

DKC4795 29.7 22.9 23.3 30.3 29.3 30.2 30.6 31.0 28.4

DKC4950 32.2 24.5 25.4 32.0 31.5 31.0 35.7 32.8 30.6

MAXXIS 29.9 23.4 23.5 30.4 29.8 31.8 29.9 30.6 28.7

ES ARCHIPEL 31.4 25.4 26.0 32.8 31.6 31.6 34.2 33.8 30.8

Autre variété TEXXEL 33.1 25.4 26.5 33.1 32.9 31.5 36.0 34.5 31.6

DKC4814 32.4 26.6 25.3 31.3 31.9 29.9 33.9 33.3 30.6

DKC4990 31.1 24.0 25.7 31.4 30.8 31.2 34.4 33.4 30.2

LG30491 30.6 24.9 27.6 32.7 32.3 29.1 35.6 34.4 30.9

MILANNO 31.6 23.5 24.5 30.2 33.2 31.2 32.5 32.9 29.9

PARADISIO 30.3 24.5 25.5 31.4 30.6 31.2 33.6 32.4 29.9

PIXXTOL 31.5 23.3 24.9 31.8 31.4 31.1 34.2 33.8 30.2

BALASCO 31.4 24.9 26.0 32.6 29.8 30.0 33.5 33.1 30.2

DKC4621 29.2 23.5 25.5 30.7 30.3 30.2 32.3 31.5 29.1

DKC5031 32.2 24.2 26.2 33.0 31.2 31.7 35.1 33.8 30.9

DS0747D 29.4 22.6 25.6 31.9 30.5 30.1 34.1 33.4 29.7

PINCKI CS 30.2 23.4 26.7 32.2 31.4 30.4 34.0 33.4 30.2

SHANNON 30.4 23.5 26.4 32.6 31.1 30.3 33.8 33.5 30.2

Moyenne générale 30.9 24.1 25.5 31.7 31.1 30.7 33.6 33.0

1ère année

Type de 1/2 variétés Série tardives (14)

Humidité moyenne

Témoins

Rappels séries

adjacentes

3ème année

2ème année ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



VARIETES DE MAIS-GRAIN DEMI TARDIVES

Centre-Est, Alsace et Sud-Est

VARIETES Densité Rendement et Régularité Humidité Verse Origine des essaisDemi-Tardives 1000 / Ha en % de la moyenne des essais récolte Récolte Dept Commune


1 MISERIEUX3 CONTIGNY

Variétés de référence 38 MOIRANSMAXXIS (1) 85.5 96.4 94.2 96.3 3.3 28.7 1.8 38 SARDIEUDKC4795 82.0 102.4 99.6 98.1 4.1 28.4 1.2 38 ST BARTHELEMYROXXY 83.1 99.1 98.4 94.9 2.7 28.7 1.8 68 BATTENHEIMDKC4950 83.7 98.0 98.9 96.3 2.9 30.6 0.8 68 URSCHENHEIMTEXXEL 82.9 102.1 103.7 101.7 1.2 31.6 1.7 69 LYON SATOLASES ARCHIPEL (2) 84.2 98.8 100.5 100.9 2.7 30.8 2.0

* RetenusVariétés en 3ème année pour versed'expérimentation 1 MISERIEUXDKC4990 84.5 103.5 102.2 101.1 3.4 30.2 1.3 68 URSCHENHEIMDKC4814 83.9 105.2 105.4 101.7 3.8 30.6 3.0 69 LYON SATOLAS

Variétés en 2ème annéed'expérimentationPARADISIO 84.6 - 104.1 98.6 2.8 29.9 3.2MILANNO 84.3 - 99.8 98.8 4.5 30.0 1.1PIXXTOL 85.1 - 103.1 103.8 3.3 30.2 2.9LG30491 83.0 - 102.0 102.0 5.2 30.9 6.2

Variétés en 1ère annéed'expérimentationDKC4621 83.9 - - 103.8 3.5 29.1 2.1DS0747D 83.9 - - 101.3 2.5 29.7 2.6BALASCO 85.5 - - 96.4 4.6 30.2 4.3SHANNON 81.9 - - 103.5 2.0 30.2 14.7PINCKI CS 78.0 - - 97.1 4.2 30.2 3.0DKC5031 83.1 - - 103.6 2.9 30.9 1.0

Référence 100 = 100 = 100 =Moyenne des essais 145.5 q/ha 139.7 q/ha 130.0 q/ha 30.1% 3.0%Nombre d'essais 8 6 6 8 8 3Analyse statistique P.P.E.S. 4.2% 6.3% 4.1% 1.0% 6.8%(1): Variété rappel de la série plus précoce (liste 13)(2): Variété rappel de la série plus tardive (liste 15)

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



ARVALIS - I

nstitu

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égéta

l



Présentation des résultats variétés sous un angle économique Pour un prix brut de 150 €/tonne et en appliquant le barème de frais de séchage (+ 1% par rapport à 2012), le résultat économique des variétés peut se lire le long des droites tracées sur le graphique. Par exemple, DKC4795 (127.5 qx et 28.4 % d’humidité) procure a peu près le même résultat économique que TEXXEL (132 .2 qx et 31.6 % d’humidité) qui est plus productive mais qui est plus humide. etc …

Classement des variétés selon leur humidité à la récolte dans 3 situations de maturité : 32, 27 et 23 % hum Les 28 essais ne sont pas tous récoltés à la même humidité ce qui permet de se faire une idée du comportement des variétés vis-à-vis de la dessication des grains. Ainsi, si certaines comme DKC4795 sont toujours les plus sèches, ou TEXXEL une des plus humides, d’autres se comporte différemment comme PIXXTOL qui de « moyenne » passe à « assez précoces » en fin de récolte. En reliant les points on visualise les courbes de dessication.

ARVALIS - I

nstitu

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l

Variétés de maïs grain



tardives Série S 15

ARVALIS - I

nstitu

t du v

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l



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AAPOTHEOZ 3ème année Limagrain Europe Advanta I-2010 HS d 14.5 TG 1960 I - AT

DKC 4950 Rappel de séries adjacentes Monsanto Company Semences Dekalb / Monsanto 2004 HS d 16.2 TG 380 AS R I

DKC5190 Référence Monsanto Company Semences Dekalb / Monsanto 2009 HS cd.d 17.4 TG 1940 AS - AT

DKC5222 2ère année Monsanto Company Semences Dekalb / Monsanto 2012 HS cd.d 17.1 TG 1970 AR - AS

DKC5783 Rappel de séries adjacentes Dekalb Semences Dekalb / Monsanto 2004 HS d 18.6 G 2010 AR/AS - AT

ES ANTALYA Référence Monsanto Company Euralis semences 2008 HS cd.d 16.5 TG 1960 AR - AS

ES ARCHIPEL Référence Monsanto Company Euralis semences 2004 HS d 17.4 TG 1930 AS - AT

LG3490 Autres variétés Limagrain Europe LG 2008 HS d 15.1 G 1940 I - AT

P0222 Autres variétés Pioneer Hi Pioneer Semences IT-2010 HS d 16.8 G 1940 AR AS*

P0725 Autres variétés Pioneer Hi Pioneer Semences IT-2011 HS d 16.1 TG 1950 I AT*

SY OKLAND 2ère année Syngenta seeds Syngenta seeds 2012 HS cd.d 14.5 TG 1900 I - T*

SY ONESTI 3ème année Syngenta seeds Syngenta seeds 2011 HS cd.d 15.0 TG 1930 AR - T

ZOOM 2ère année Monsanto Company Euralis Semences 2012 HS d 16.9 TG - AS - AS

Légende : * à confirmerType d'Hybride : HS = Hybride simple



Note tiges creuses : R = résitant AR=assez resistant AS=assez sensible I=Intermédiaire S=sensible


Fusarium Graminearum : AT=Assez Tolérant I=Intermédiaire AS=Assez Sensible

Notes de 2002, 2003, 2004, 2007, 2008, 2009


Carte d'identité des variétés tardives Série 15

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



CHOIX DE VARIETES DE MAIS-GRAIN TARDIVES S15 - NOS PRECONISATIONS

Les variétés tardives ont été pénali-sées dans nos sites d’essais. Le regroupement 2013 est composé de 9 essais. La Drôme est très bien représenté (5 sites) mais également l’Ain (2 sites), le Rhône et les Bouches du Rhône (1 site chacun). Le potentiel est nettement inférieur cette année avec une moyenne de rendement de 136 qx/ha soit un peu plus de 10 qx de différence par rap-port en 2012 (147 qx/ha). Les ni-veaux d’humidité à la récolte (27%) sont également supérieurs à ce qui est observé habituellement. Les zones de production de ce ni-veau de précocité ont été marquées par les récoltes tardives et des quali-té sanitaires qui se sont dégradées au fur et à mesure que la saison avançait. De nombreuses notations de Fusarium graminearum ont pu être réalisées et permettent de dis-criminer les variétés sur leur carac-tère sensible ou non au champi-gnon. Il convient donc de prendre en compte ce critère dans les choix variétaux, ainsi que d’adapter l’itinéraire technique des parcelles pour éviter au maximum les dérives de mycotoxines. (Cf. chapitre Mala-dies) Les variétés confirmées que nous conseillons AAPOTHEOZ (Advanta, IT-2010) : Grand maïs de milieu de groupe. Tardif à floraison et à maturité, mais il déssèche rapidement par la suite. Un peu de verse a été observée

cette année, certainement dû à sa grande taille. Variété qui se caracté-rise par un faible nombre de rangs/épi. De l’helminthosporiose avait été observé en 2012, mais pas en 2013, année discrète pour la maladie. A réserver aux bonnes situations. LG 3490 (Limagrain, IT-2008) : Le meilleur rapport précoci-té/rendement, qui confirme au fil des ans. Il est également très intéressant face aux fusarioses des épis. De la verse en 2012 suite aux faibles enracinements et à la taille du maïs (très peu de tiges creuses) Maïs à floraison tardive mais qui dessèche rapidement en fin de cycle. Bien en bonnes situations et en situations plus restrictives. DKC5190 (Dekalb, 2009) : Hybride très typé grain, court avec des inser-tions moyennement hautes. Régu-lière, on la retrouve là où on l’attendait ZOOM (Euralis, 2012) : Variété très productive de milieu/fin de groupe à réserver aux bonnes situations. Assez régulière entre les sites de 2013, elle confirme également les bonnes espérances que l’on avait eus en 2012. Un peu de tiges creuses et de Fusarium grami-nearum qui nécessite un accompa-gnement pour récolter précocement. DKC 5222 (Dekalb, 2012) Présente depuis 2 ans dans les essais, elle affiche une régularité intéressante.

Port dressé tombant, insertion basse, elle confirme le potentiel observé l’année passée. Toutefois des symptômes de Fusarium grami-nearum sont notés dans les par-celles. Elle se comporte bien dans les essais à irrigation réduite depuis 2 ans. SY OKLAND (Syngenta, 2012) : Plus irrégulière en pluri-annuel, elle reste productive et précoce tout en étant rustique. Elle se caractérise par un faible nombre de rangs et des épis longs. Assez propre face à Fusarium graminearum, elle pré-sente toutefois des tiges creuses qui ont conduit à un peu de verse. Cette année il n’y a pas de variété en 1ère année d’inscription. Seu-lement deux variétés, déjà pré-sentes sur le terrain, figuraient pour la première fois dans nos essais. P0725 (Pioneer, IT-2010) : Grand maïs, au feuillage imposant, il fleurit tardivement. Intéressante pour sa bonne productivité et son bon com-portement face aux maladies sur épi. P0222 (Pioneer, IT-2011), Variété un peu moins productive mais plus précoce que P0725. Un peu plus courte que sa grande sœur, elle fleurit et arrive à maturité précoce-ment. Des symptômes de Fusarium graminearum ont été observés

.ARVALIS

- Ins

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Rendements

Lieu BOURG‐SAINT‐

CHRISTOPHE

SAINT‐MAURICE‐

DE‐GOURDANS GARDANNE ALIXAN ANNEYRON

SAINT‐PAUL‐

LES‐ROMANS

ETOILE‐SUR‐

RHONE VALENCE

LYON SATOLAS

AEROPORT

Dpt 1 1 13 26 26 26 26 26 69

Réalisateur Agridev Limagrain Arvalis RAGT Caussade Syngenta Arvalis Arvalis Arvalis

Date Semis 17/04/13 16/04/13 25/04/13 15/04/13 06/06/13 22/04/13 10/04/13 11/04/13 16/04/13

Date Récolte 12/11/13 31/10/13 08/10/13 31/10/13 08/11/13 22/10/13 19/10/13 18/10/13 31/10/13

DKC5190 134.1 140.9 158.6 122.1 129.5 130.0 155.6 137.0 134.9 101.6

ES ARCHIPEL 120.3 126.7 150.0 109.0 131.1 124.1 142.1 121.8 123.1 95.7

ES ANTALYA 132.5 125.8 145.4 110.7 115.9 128.2 147.1 124.5 119.4 100.8

DKC4950 132.6 128.3 151.0 118.3 125.8 126.8 141.8 130.4 125.2 101.6

DKC5783 135.0 140.9 153.9 124.9 123.2 133.5 160.0 134.7 124.5 99.8

LG3490 149.3 145.4 157.3 124.7 122.9 134.2 154.8 134.0 135.0 93.3

P0222 142.9 143.2 155.7 117.9 115.5 136.6 154.5 140.8 128.2 93.2

P0725 144.2 149.9 160.8 114.1 135.6 134.4 147.2 137.7 142.6 102.0

SY ONESTI 141.0 135.5 153.0 120.0 126.9 147.6 160.2 138.0 138.9 100.2

3ème année AAPOTHEOZ 147.7 146.6 150.5 125.9 125.4 145.3 144.1 135.1 131.0 102.8

DKC5222 137.4 142.1 159.2 124.9 123.1 133.1 156.8 140.9 134.2 102.1

SY OKLAND 145.5 133.8 145.6 117.8 133.8 146.8 158.2 138.8 137.9 102.3

ZOOM 144.3 141.5 142.8 131.5 139.3 148.0 156.8 149.4 135.7 104.6

Moyenne générale 139.0 138.5 152.6 120.1 126.8 136.1 152.2 135.6 131.6

2ème année

Rendement en %

de la moyenn

e générale

Type de variétés Série tardives (15)

Témoins

Séries adjacentes

Autres variétés

Humidités

Lieu BOURG‐SAINT‐

CHRISTOPHE

SAINT‐MAURICE‐

DE‐GOURDANS GARDANNE ALIXAN ANNEYRON

SAINT‐PAUL‐

LES‐ROMANS

ETOILE‐SUR‐

RHONE VALENCE

LYON SATOLAS

AEROPORT

Dpt 1 1 13 26 26 26 26 26 69 Réalisateur Agridev Limagrain Arvalis RAGT Caussade Syngenta Arvalis Arvalis Arvalis Date Semis 17/04/13 16/04/13 25/04/13 15/04/13 06/06/13 22/04/13 10/04/13 11/04/13 16/04/13

Date Récolte 12/11/13 31/10/13 08/10/13 31/10/13 08/11/13 22/10/13 19/10/13 18/10/13 31/10/13

DKC5190 25.8 25.9 23.4 28.6 36.6 28.4 23.2 25.7 26.2 27.1

ES ARCHIPEL 26.2 27.1 20.9 28.9 35.4 28.0 20.4 22.9 25.3 26.1

ES ANTALYA 27.4 28.1 22.4 29.4 38.3 30.8 22.4 25.8 28.5 28.1

DKC4950 25.2 26.0 22.2 27.9 33.5 28.6 21.0 23.7 25.0 25.9

DKC5783 29.9 29.6 25.2 29.9 40.4 32.2 25.4 26.8 29.4 29.9

LG3490 26.2 24.0 21.0 27.0 37.4 29.0 20.5 23.5 24.7 25.9

P0222 27.1 26.3 21.5 29.6 36.5 28.7 21.4 24.6 26.1 26.8

P0725 28.1 28.1 24.1 29.6 38.1 30.3 22.6 26.5 25.2 28.1

SY ONESTI 25.9 24.5 20.4 27.1 36.5 28.0 22.2 24.2 23.4 25.8

3ème année AAPOTHEOZ 26.7 24.7 23.6 28.3 39.2 28.4 21.9 24.6 25.4 27.0

DKC5222 27.5 27.4 24.4 29.0 39.8 30.7 23.9 25.8 26.7 28.4

SY OKLAND 25.2 24.1 20.7 27.2 37.8 28.5 20.7 23.8 23.1 25.7

ZOOM 28.8 29.0 22.8 28.9 37.5 29.3 23.6 26.1 27.4 28.1 Moyenne 26.9 26.5 22.5 28.6 37.5 29.3 22.2 24.9 25.9

Humidité moyenn

e

Témoins

Séries

adjacentes

Autres variétés

2ème année

Type de variétés

Série tardives (15)

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



VARIETES DE MAIS-GRAIN TARDIVES

Sud-Est et Vallée du Rhône

VARIETES Densité Rendement et Régularité Humidité Verse Origine des essaisTardives 1000 / Ha en % de la moyenne des essais récolte Récolte Dept Commune


1 BOURG ST CHRISTOPHE1 ST MAURICE DE GOURDANS

Variétés de référence 13 GARDANNEDKC4950 (1) 81.9 95.1 93.9 95.7 2.7 25.9 2.5 26 ALIXANES ARCHIPEL 82.2 97.6 94.7 93.2 4.9 26.1 3.6 26 ANNEYRONDKC5190 81.6 102.6 101.1 100.8 2.9 27.1 5.5 26 ETOILE SUR RHONEP0222 82.2 - - 100.2 3.9 26.9 4.8 26 ST PAUL LES ROMANSES ANTALYA 82.4 100.8 97.3 93.3 2.1 28.1 3.4 26 VALENCEP0725 81.0 - - 102.8 4.9 28.1 8.2 69 LYON SATOLASLG3490 82.5 101.8 101.4 102.0 3.4 25.9 9.1DKC5783 (2) 83.0 104.1 101.6 99.8 3.5 29.9 4.4

* Retenuspour verse

Variétés en 3ème année 1 ST MAURICE DE GOURDANSd'expérimentation 13 GARDANNESY ONESTI 82.5 98.1 99.5 102.3 3.5 25.8 6.1 26 ETOILE SUR RHONEAAPOTHEOZ 82.7 102.5 101.9 101.5 4.4 27.0 6.6 69 LYON SATOLAS

Variétés en 2ème annéed'expérimentationSY OKLAND 80.2 - 99.8 102.1 4.4 25.7 6.0ZOOM 83.9 - 105.4 104.6 5.3 28.2 6.6DKC5222 80.1 - 103.1 101.6 2.9 28.4 4.3

Référence 100 = 100 = 100 =Moyenne des essais 152.5 q/ha 147.7 q/ha 136.9 q/ha 27.1% 5.5%Nombre d'essais 9 8 10 9 9 4Analyse statistique P.P.E.S. 4.5% 4.2% 4.3% 0.9% 5.9%(1): Variété rappel de la série plus précoce (liste 14)(2): Variété rappel de la série plus tardive (liste 16)ARVALIS

- Ins

titut d

u vég

étal



ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l




très tardives Série S 16

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



CHOIX DE VARIETES DE MAIS-GRAIN TRES TARDIVES S16

- NOS PRECONISATIONS

Le regroupement 2013 est caractéri-sé par une prédominance des essais Drômois, mais on y trouve égale-ment un essai réalisé dans l’Ain et un autre dans les Bouches du Rhône. Comme dans la série précé-dente, ce sont tous des sites à haut potentiel mais les conditions de l’année n’ont pas permis aux maïs d’exprimer toute la richesse de leur génétique. La moyenne des essais est de 142 qx/ha alors que celui de 2012 affichait 10 qx supplémen-taires. Les variétés confirmées que nous conseillons DKC5783 (Dekalb, 2004) : Régulière en pluriannuel, Milieu de groupe mais au potentiel moyen. Plutôt

intéressante dans les situations restrictives en eau. Des tiges creuses PR33Y74 (Pioneer, IT-2007) Hy-bride de fin de groupe productif. A réserver aux bonnes situations, bien alimentées en eau et où l’offre de température est conséquente. Des tiges creuses. MAS 58M (Maïsadour, IT-2010) Maïs pas trop grand, ayant une insertion d’épi assez basse, qui n’a pas montré de problèmes en pro-duction. Il figure parmis les plus tardifs de la série et n’a pas montré beaucoup de syptômes de Fusarium graminearum. Très régulier dans tous types de situations, même en cas d’offre en eau limitée.

LG 30597 (Limagrain, IT-2010) : Grand maïs à insertion d’épi très haute, ce qui a pu conduire à de la verse cette année. Il développe un très gros PMG. Confirme les bons résultats de 2013. Une variété en première année dans nos essais que nous remar-quons et conseillons pour « es-sayer » P1543 (Pioneer, IT-2009) Hybride productif mais tardif qui dessèche plutôt lentement en fin de cycle et qui tient bien debout. Il s’est bien comporté dans les essais à irrigation réduite.

Var

iété

Cat

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ie

Obt

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Rep

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t

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Type

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% h

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Sens

ibili

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Sens

ibili

té F

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e

l'épi

CORETTA CS Référence Monsanto Company Caussade Semences IT-2007 HS d 17.1 G 2030 AR - AS

DKC5707 2ère année Monsanto Company Semences Dekalb / Monsanto IT-2011 HS d 18.1 G à TG 2020 AR - AT*

DKC5783 Référence Dekalb Semences Dekalb / Monsanto 2004 HS d 18.2 G 2010 AR/AS - AT

ES CAJOU Référence Monsanto Company Euralis Semences 2006 HS d 16.0 G 2005 AS - AT

LG30597 2ère année Limagrain Europe LG IT-2010 HS d 14.7 TG 2040 AR - AT

LYNXX Autre variété Monsanto Company RAGT Semences 2008 HS cd.d 18.5 G 2000 I - AT

MAS 58M 2ère année Maïsadour semences Maïsadour Semences IT-2010 HS d 15.7 G à TG - AS - AT/AS*

P1543 Autre variété Pioneer Hi-Bred Pioneer semences IT-2009 HS d 15.1 TG 2030 AR - -

PR33Y74 Référence Pioneer Hi-Bred Pioneer semences CE HS d 16.3 TG 2050 AR - AS

Légende : * à confirmerType d'Hybride : HS = Hybride simpleType de Grain : cd = corné-denté cd.d = corné-denté denté d = dentéPMG : TP = moins de 270g, P = de 271 à 300g, M = de 301 à 330g, G = de 331 à 360g, TG = plus de 361gNote tiges creuses : R = résitant AR=assez resistant AS=assez sensible I=Intermédiaire S=sensibleHelminthosporiose: AT=Assez Tolérant I=Intermédiaire AS=Assez SensibleFusarium Graminearum : AT=Assez Tolérant I=Intermédiaire AS=Assez Sensible

Notes de 2002, 2003, 2004, 2007, 2008, 2009NB : une case vide indique un manque d'information

Carte d'identité des variétés très tardives Série 16

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l




Rendements

Lieu SAINT‐MAURICE‐DE‐

GOURDANSGARDANNE ALIXAN ALLEX

SAINT‐PAUL‐LES‐

ROMANS

ETOILE‐SUR‐

RHONEVALENCE

Dpt 1 13 26 26 26 26 26Réalisateur Limagrain Arvalis RAGT Maïsadour Syngenta Arvalis ArvalisDate Semis 16/04/2013 25/04/2013 15/04/2013 16/04/2013 22/04/2013 10/04/2013 11/04/2013Date Récolte 31/10/2013 16/10/2013 31/10/2013 14/11/2013 22/10/2013 19/10/2013 18/10/2013

DKC5783 135.13 151.43 131.69 136.32 135.67 142.87 127.6 96.61

ES CAJOU 140.28 142.76 131.42 144.75 150.32 136.7 129.5 98.12

CORETTA 146.81 165.59 136.12 142.18 141.93 143.78 128.39 101.04

PR33Y74 152.48 163.14 144.83 154.19 156.48 143.01 126.47 104.64

LYNXX 131.14 149.64 130.38 133.37 126.25 129.49 122.48 92.79

P1543 142.16 167.13 144.11 138.94 139.47 139.7 130.44 100.75

DKC5707 145.9 151.27 129.4 143.1 140.05 138.08 129.58 98.28

LG30597 155.94 182.49 145.19 150.4 152.59 130.16 131.19 105.38

MAS 58M 147.58 167.31 138.92 149.58 142.32 137.84 134.72 102.39


Témoins

Autres variétés

2ème année

Type de variétés Série Très Tardives

(16)


moyenne générale

Humidités

Lieu SAINT‐MAURICE‐DE‐

GOURDANSGARDANNE ALIXAN ALLEX

SAINT‐PAUL‐LES‐

ROMANS

ETOILE‐SUR‐

RHONEVALENCE

Dpt 1 13 26 26 26 26 26Réalisateur Limagrain Arvalis RAGT Maïsadour Syngenta Arvalis ArvalisDate Semis 16/04/2013 25/04/2013 15/04/2013 16/04/2013 22/04/2013 10/04/2013 11/04/2013Date Récolte 31/10/2013 16/10/2013 31/10/2013 14/11/2013 22/10/2013 19/10/2013 18/10/2013

DKC5783 31.8 23.6 29.7 25.5 34.0 25.7 28.0 28.3

ES CAJOU 29.7 23.2 29.2 25.4 31.4 24.2 27.3 27.2

CORETTA 31.2 24.9 29.7 26.8 33.7 27.8 30.2 29.2

PR33Y74 32.1 24.9 31.3 27.3 35.4 27.0 30.0 29.7

LYNXX 30.3 23.1 28.7 25.1 31.7 23.0 26.8 27.0

P1543 31.5 25.1 31.6 27.2 34.1 26.9 30.1 29.5

DKC5707 30.3 24.2 29.7 25.5 31.7 25.4 28.5 27.9

LG30597 26.6 25.0 30.2 26.4 33.0 25.4 31.1 28.2

MAS 58M 31.7 27.2 31.4 26.5 35.5 27.2 29.5 29.9


Type de variétés Série Très Tardives

(16)

Humidité moyenne

Témoins

Autres variétés

2ème année

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



VARIETES DE MAIS-GRAIN TRES TARDIVES

Sud-Est et Vallée du Rhône

VARIETES Densité Rendement et Régularité Humidité Verse Origine des essaisTrès tardives 1000 / Ha en % de la moyenne des essais récolte Récolte Dept Commune


TZ 1 ST MAURICE DE GOURDANS13 GARDANNE

Variétés de référence 26 ALIXANLYNXX 76.1 102.9 99.4 92.8 2.4 27.0 4.6 26 ALLEXES CAJOU 77.2 96.7 97.9 98.1 5.2 27.2 7.9 26 ETOILE SUR RHONEDKC5783 80.2 98.5 99.7 96.6 3.4 28.3 2.2 26 ST PAUL LES ROMANSCORETTA 77.0 100.2 99.4 101.0 2.4 29.2 4.2 26 VALENCEP1543 74.3 - - 100.8 3.4 29.5 1.8PR33Y74 74.7 104.6 101.1 104.6 3.8 29.7 15.0

* Retenuspour verse

Variétés en 2ème année 1 ST MAURICE DE GOURDANSd'expérimentation 13 GARDANNEDKC5707 77.8 - 99.3 98.3 2.8 27.9 5.1 26 ETOILE SUR RHONELG30597 76.3 - 101.3 105.4 6.7 28.2 9.8 26 VALENCEMAS 58M 76.0 - 105.2 102.4 2.3 29.9 11.2 33 ST MEDARD DE GUIZIERES

47 LAFFITE SUR LOT47 TAILLEBOURG

Référence 100 = 100 = 100 = 31 CALMONTMoyenne des essais 161.7 q/ha 152.5 q/ha 142.1 q/ha 28.5% 12.1%Nombre d'essais 7 5 7 7 8Analyse statistique P.P.E.S. NS 5.3% 1.0% 7.7%TZ : regroupement réalisé à partir des essais versés des régions Sud-Ouest et Sud-Est

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



ARVALIS - I

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égéta

l



CHOIX DES VARIETES DE MAIS GRAIN POUR 2014 DANS LE GRAND EST

Se limiter à 50% des surfaces pour ce type de variétés « tardives » pour le secteur 1 : Vallée du Rhône. 2 : Plaine du Rhône - Plaine de l’Ain – Bas Bugey 3 : Bresse - Dombes - Côtière de Dombes - Marais de Bourgoin - Combes de Savoie - Hardt – Plaine du Rhin – Finage – Plaine de Chemin 4 : Bordure du Sundgau – Ried – Kochersberg - Terres Froides - Plateau de Chambaran - Plaine de Bièvre - vallée de l’Ognon 5 : Sundgau – Pays de Hanau – Outre forêt - Nord de la Haute-Saône 6 : Jura Alsacien – Alsace bossue - Lorraine tardive - Haut Doubs - Monts du Lyonna

Besoins en température

du semis à 32% d’humidité

Variétés confirmées depuis plusieurs années

Variétés nouvelles à essayer sur de petites

surfaces 1 2 3 4 5 6

2040° PR33Y74 MAS 58M LG 30597

P1543 TARDIVES

2000° DKC5783

1950°

AAPOTHEOZ DKC 5190 LG3490 P0725 ZOOM

1900° à 1940°

DKC4814 LG30491 MAS 51G PIXXTOL

DKC5031 DS0747D P0423

1900°

DKC4590 DKC4795

P9838 FUTURIXX

DKC4621 P9721

SY PRESTIGIO

1860° à 1900°

ES FLATO FERARIXX

KASSANDRAS MAS 35K

OBIXX P9578

1825°

DKC4102 DKC 4117

FISIXX KRYSALIS KWS 9361

DKC3930 ES GALLERY

P9203

1760° à 1800°

DKC4012 PR38N86

P9175 P9400

ES CAPONE

1750°

ADEVEY KANDIS P8309

DKC3730 KROISSANS

P8134 TENESSY

1725°

KOHERENS KONKORDANS

MILLESIM SIXXTUS

KREOLIS MAXXENS

P8012 RENATINIO

1670° COLISEE LG30217 STEFIXX PRECOCES

ARVALIS - I

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t du v

égéta

l

Variétés de maïs-fourrage


VARIETES DE MAIS-FOURRAGE

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



Maïs fourrage 2013 Le point sur les valeurs alimentaires

La qualité du maïs fourrage 2013, vue à travers les analyses prati-quées au laboratoire de Germ-Services, est celle d’un maïs as-sez riche en grains, récolté à une maturité parfois élevée. C’est aussi une année marquée par de grandes variations de qualité des maïs, dont les valeurs alimen-taires sont à relier aux conditions de culture. Des matières sèches plus élevées qu’en 2012 Les teneurs en MS sont en moyenne à 34.5 dans l’Ouest, mais certaines analyses sont entre 35 et 40 % MS avec des parties « tige +feuille » desséchées (Figure 1). Dans ce type de situation, attention aux échauf-fements sur le front d’attaque. Les ensilages trop secs, surtout si la longueur de coupe est supérieure aux recommandations d’Arvalis (plus de 10% de particules retenues sur un tamis à mailles de 10mm), sont difficiles à tasser et enferment une grande quantité d’air (une porosité de l’ordre de 3 à 5 litres de gaz par kg de MS quand c’est bien tassé). Pendant plusieurs jours, les levures et moisissures se multiplient et profi-tent de toute nouvelle aération pour reprendre leur développement et occasionner des pertes. Pour limiter les échauffements, il faut mettre du poids sur le dessus du front d’attaque (pour empêcher l’air de pénétrer sous la bâche), et avancer le front d’attaque d’au moins 10 cm par jour en moyenne. Amidon et digestibilité : de grandes variations selon les si-tuations

La qualité semble aussi au rendez-vous cette année. Les maïs 2013 se caractérisent par une teneur en amidon peu élevée, qui dépasse en moyenne 32%. Mais cela ne doit pas masquer l’une des caractéristiques de l’année, qui est une grande va-riabilité des teneurs en amidon (Fi-gure 2). L’écart type est en effet plus élevé que l’année passée, no-tamment dans l’Ouest de la France. La digestibilité est elle aussi très variable. Elle est exprimée via la DMOna (Digestibilité de la Matière Organique de la partie non amidon de la plante) (Figure 3). On observe dans de nombreux cas, des digesti-bilités relativement faibles, à relier aux situations pour lesquelles les pluviométries ont été déficitaires une partie de l’été. Dans d’autres situa-tions, moins déficitaires en eau, la qualité des tiges et des feuilles, qui étaient correctes en début de pé-riode, s’est rapidement dégradée en fin de cycle. On observe là aussi une forte hétérogénéité dans cette ten-dance, essentiellement due à des récoltes trop tardives. La valeur énergétique moyenne est mesurée à 0,91 UFL/kgMS en moyenne, comme en 2011 et 2010 (Figure 4). Ce sont des valeurs énergétiques calculées tout à fait correctes : la teneur en amidon élevée compense, selon les analyses, la baisse de digestibilité des tiges et feuilles. Dans un graphique « Amidon / DMOna », le nuage de points 2013 qui représente l’ensemble des échantillons analysés par le labora-toire Germ-Services, est légèrement décalé vers plus d’amidon et moins de digestibilité « tige plus feuille ». (Figure 5). La valeur énergétique des maïs 2013 reste centrée sur 0,91 UFL/kg de MS. Le nuage de points est cependant très éparpillé,

avec quelques valeurs qui décro-chent et témoignent de situations particulières et contrastées sur l’ensemble du territoire (récoltes tardives, sécheresse estivale…). La valeur d’encombrement calculée parait bonne, mais les valeurs sont également très variables cette an-née (Figure 6) : en cause des condi-tions de culture très contrastées en France et dans l’Ouest en fonction de la date de semis notamment. Ces valeurs s’expliquent aussi par le fait que si la vache peut consommer moins de tiges et feuilles (digestibili-té parfois faible), chaque kg de tiges/feuilles est associé à beaucoup d’amidon, ainsi l’ingestion totale est plus importante. Dernière variable permettant de caractériser les maïs de la campagne 2013, la teneur en protéines (Figure 7). Celle-ci est du même niveau que l’année dernière avec une médiane à 7%. Ce sont donc des valeurs correctes, dans la lignée des valeurs obtenues ces dernières années. Rappel : pour un maïs fourrage moyen (INRA à 33.8%MS), 1 pt de MAT c’est 2.2g de PDIA, 6.1g de PDIN et 1.9g PDIE.

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



Tableau 1 : Maïs fourrage 2013. Composition chimique et valeur énergétique moyennes (source GERM Services – 64 – traitement Arvalis Institut du végétal)

Figure 1 : Maïs fourrage 2013. Répartition des teneurs en matière sèche à la récolte, comparée aux années précédentes (source GERM Services – 64 – traitement Arvalis Institut du végétal

Moyenne 2013

Ecart-type

Moyenne 2013

BZH/PdL

Ecart-type 2013

BZH/PdL

Moy. 2012

Moy. 2011

Moy. 2010

nb analyses 825 825 184 184 937 1058 1172

Crit

ères

ana

lysé

s

Matière sèche %. 32.9 5.4 34.5 4.5 34.6 35.0 34.7

Mat. Minérale %MS 3.7 0.7 3.6 0.7 3.9 3.4 3.4

Mat. Az. Tot. %MS 7.4 0.9 7.0 0.7 7.4 7.5 7.3

Cell. Brute %MS 20.4 3.2 20.5 3.3 22.3 18.9 18.7

NDF %MS 41.0 5.2 41.7 5.0 44.8 39.2 39.5ADF %MS 24.4 3.8 24.3 3.7 25.8 23.9 23.6ADL %MS 2.8 0.5 3.0 0.5 2.8 2.5 2.5

DCS Aufrère %MS 68.4 4.9 68.6 4.4 65.5 69.5 70.1

Amidon %MS 31.6 7.9 32.2 7.9 28.5 35.8 33.6Gluc. Soluble

%MS 6.0 4.2 5.4 3.4 5.3 3.3 8.0

Crit

ères

cal

culé

s DMO%MO 71.8 2.6 71.5 2.4 70.1 72.4 72.6UFL u/kgMS 0.91 0.05 0.91 0.05 0.88 0.93 0.93UFV u/kgMS 0.81 0.06 0.81 0.05 0.78 0.83 0.83PDIN g/kgMS 45.7 5.2 42.9 4.5 45.3 45.8 45.0PDIE g/kgMS 63.8 3.0 63.1 2.9 62.6 64.3 64.5

Dinag % 49.5 4.7 49.8 5.3 47.7 49.9 48.6DMOna % 57.8 4.0 57.0 4.6 57.3 55.9 57.8

UEL u/kgMS 0.95 0.08 0.96 0.08 0.99 0.96 0.96

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Figure 2 : Maïs fourrage 2013 : teneur en amidon comparée aux années précé-dentes. (source GERM Services – 64 – traitement Arvalis Institut du végétal)

Figure 3 : Maïs fourrage 2013 : Qualité de la partie « tige + feuilles » exprimées par la DMOna (Digestibilité de la Matière Organique de la partie non amidon de la plante), comparée aux années précédentes. (source GERM Services – 64 – traitement Arvalis Institut du végétal)

Figure 4 : Maïs fourrage 2013 : Valeur énergétique UFL (source GERM Services – 64 – traitement Arvalis Institut du végétal)

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Figure 5 : Maïs fourrage 2013 : teneur en amidon et qualité de la partie non amidon de la plante (DMOna). Chaque point représente un échantillon analysé. (source GERM Services – 64 – traitement Arvalis Institut du végétal)

Figure 6 : Maïs fourrage 2013 : Valeur d’encombrement (UEL). (source GERM Ser-vices – 64 – traitement Arvalis Institut du végétal)

Figure 7 : Maïs fourrage 2013 : Teneur en MAT (Matières azotées totales). (source GERM Services – 64 – traitement Arvalis Institut du végétal)

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RESULTATS DES VARIETES DE MAIS FOURRAGE dans le Nord-est /

centre-est ET sud-EST

Les pages suivantes présentent : - les regroupements 2013 du réseau national ARVALIS – UFS (Union Francaise des Semences) - Les résultats représentés en pluriannuels, les caractéristiques des variétés.... - Les commentaires sur les variétés préconisées en 2014 Préconisations de semis pour 2014 Le choix des variétés préconisées est fait selon les résultats des différents essais 2013 et des années antérieures. Nous propo-sons une liste de variétés qui prend en compte les conditions climatiques moyennes (tardivité par exemple) et les dates de semis (semis souvent retardé dans les secteurs humides comme le Ried ou la Bresse par exemple). Le choix de la variété de maïs ensilage peut être basé sur le tonnage en matière sèche par hectare pour remplir les silos mais également sur la qualité énergé-tique globale (UFL/kg de MS). Pour ce dernier paramètre il faut tenir compte de la qualité de digestibilité de la partie tige feuille ainsi que de la qualité énergé-

tique (amidon, MAT), à adapter en fonction des compléments dont dispose l’éleveur.

Tout comme les variétés grain,

la sensibilité à l’helmintho-sporiose est aussi à prendre en compte dans les préconisations, Les variétés très sensibles pour-ront être affectées lors du rem-plissage du grain et ce facteur jouera défavorablement sur la qualité énergétique du maïs. De la même façon, un maïs touché précocement par cette maladie présenteront des taux de matière sèche élevés. Cela impactera la digestibilité de la partie tige-feuille mais également la qualité du silo. Il sera plus difficile de la tasser convenablement.

La sensibilité la verse est un

autre facteur à prendre en compte

pour s’assurer du développement normal de la plante (mise en place et remplissage des épis) et de la bonne conservation du silo (limiter les apports de terre). - Variétés confirmées : Présentent des productivités intéressantes depuis au moins 2 ans. Certaines ne sont plus mises en essai mais les échos du terrain permettent néanmoins de les juger. - Variétés nouvelles : Apparues en 2013, elles se sont fait remarquer par leurs résultats. Les variétés classées comme « nouvelles » ne sont bien sûr pas préconisées sur de grandes sur-faces. Le maïsiculteur les cultive-ra pour « essayer » sur quelques hectares.

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Les résultats des variétés FOURRAGE

précoces Série SB

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Variétés de maïs fourrage précoces (SB)

Variétés mises en expérimentation dans le réseau ARVALIS – UFS en 2013

Nom variété Type

d'hybride Type de

grain Année

d'inscription Nom obtenteur Etablissements de semences

Variétés de références

RONALDINIO HTV c.cd 2007 KWS Saat AG Semences de France

LG30275 HS c.cd 2010 Limagrain Europe LG, Marque de Limagrain

NK PERFORM HS c.cd 2007 Syngenta Crop Protection AG Syngenta Seeds SAS

GEOXX HS c.cd 2010 R 2n SAS R.A.G.T. Semences

HENDRIXX HS cd 2008 R 2n SAS R.A.G.T. Semences

KANDIS HTV c.cd 2010 KWS Saat AG KWS Maïs France

Variétés en 2ème année réseau VPI

BARACCO HTV c.cd 2011 KWS Saat AG Semences de France

GROSSO HS cd DE-2010 KWS Saat AG KWS Maïs France

LG30271 HS c.cd 2012 Limagrain Europe LG, Marque de Limagrain

PENELOPE HS cc 2012 Limagrain Europe Advanta, Marque de Limagrain

SY UNITOP HTV c.cd DE-2011 Syngenta Crop Protection AG Syngenta Seeds SAS

Variétés en 1ère année réseau VPI

BOSFOR HTV cc 2013 KWS Saat AG Semences de France

DKC3523 HS cd I-2012 Monsanto SAS, Monsanto Company Semences Dekalb/Monsanto

EQUILIBRO HTV cc 2013 Syngenta Crop Protection AG Jouffray - Drillaud Sem.

ES ALBATROS HS c.cd D-2012 Euralis Semences Euralis Semences

ES SOLID HS cd 2013 Euralis Semences France Canada Semences

ES TAROCK HS cd 2013 Euralis Semences Euralis Semences

FIGORINIO HS cd CZ-2012 KWS Saat AG KWS Maïs France

JULIETT HTV cc 2013 Limagrain Europe Advanta, Marque de Limagrain

KAIXES HTV cc 2013 KWS Saat AG KWS Maïs France

LG30260 HTV c.cd 2013 Limagrain Europe LG, Marque de Limagrain

NIKLAS HTV c.cd D-2012 Limagrain Europe Advanta, Marque de Limagrain

SILOFLEXX HS c.cd 2013 R 2n SAS R.A.G.T. Semences

SUPREXX HS c.cd 2013 R 2n SAS R.A.G.T. Semences

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CHOIX DE VARIETES DE MAIS-FOURRAGE PRECOCES SERIE SB - NOS PRECONISATIONS

Les 6 essais du regroupement sont principalement positionnés en Lor-raine et le nord du Bassin Parisien et produisent 17.3 t MS/ha. La teneur en matière sèche est assez élevée avec 35.6 et résulte des récoltes tardives de cette année. Il n’y a pas de verse récolte significative. Les variétés confirmées que nous conseillons LG30275 (Limagrain, 2010) pré-sente des résulats très réguliers depuis 3 ans. Précocité fin de groupe. Valeur alimentaire moyenne avec une faible teneur en amidon en 2013, bonne tenue de tige, peu sensible à l’helminthosporiose. GEOXX (Ragt, 2010) précocité dé-but de groupe, bonne vigueur au départ, bons rendements plurian-nuels, valeur alimentaire moyenne avec une MAT inférieure en 2013, bonne tenue de tige, assez sensible à l’helminthosporiose. GROSSO (Kws, UE) inscrite en Allemagne depuis 2010, est dans le

réseau depuis l’an dernier. Précocité de fin de groupe. Très bons rende-ments réguliers. Valeur alimentaire faible avec une digestibilité un peu faible, tenue de tige correcte, moyennement sensible à l’helminthosporiose, variété mixte. LG30271 (Limagrain, 2012) : préco-cité milieu de groupe, rendements au niveau des témoins, en retrait en 2013 mais avec une bonne valeur alimentaire, une digestibilité intéres-sante et une MAT élevée en 2013, peu sensible à l’helminthosporiose. PENELOPE (Limagrain, 2012) est de type très cornée. Précocité de milieu de groupe. Un peu en retrait cette année dans l’Est, elle est inté-ressante en pluriannuel. Valeur alimentaire moyenne avec une faible teneur en protéines en 2013, bonne tenue de tige, peu sensible à l’helminthosporiose.

Les variétés en première année que nous remarquons et conseil-lons pour « essayer » : ES ALBATROS (Euralis, 2013) est en tête du regroupement pour son tonnage mais du coup, présente une valeur alimentaire un peu faible. Précocité milieu de groupe, moyen-nement sensible à l’helminthosporiose (à confirmer). FIGORINIO (Kws, 2012) arrive de Tchéquie. Précocité milieu de groupe. Très forts rendements mais faible valeur alimentaire. Un peu sensible à la verse, moyennement sensible à l’helminthosporiose (à confirmer). NIKLAS (Advanta, 2012) est inscrite en Allemagne. Hybride 3 voies à précocité de milieu de groupe. Bonne vigueur au départ, valeur alimentaire moyenne, sensible à l’helminthosporiose (à confirmer).

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Rendement (tonnes/ha)

Lieu VILLERS-LES-CAGNICOURT

BUIGNY-L'ABBE

FERIN DOMART-SUR-LA-LUCE

BOUVRON MARCHEVILLE-EN-WOEVRE

Dpt 62 80 59 80 54 55Réalisateur Advanta Arvalis KWS Euralis KWS MaïsadourDate Semis 19/04/13 23/04/13 17/04/13 02/05/13 20/04/13 23/04/13Date Récolte 26/09/13 24/10/13 20/09/13 27/09/13 24/09/13 28/09/13

RONALDINIO 17.3 19.3 18.3 15.3 13.7 15.7 95.9

LG30275 19.2 20.6 19.2 16.9 15.3 15.9 103.2

NK PERFORM 17.7 20.6 17.3 15.9 15.1 16.8 99.6

Rappel serie adjacente ELIOT 16.4 19.1 18.1 14.7 14.2 14.1 92.9

GEOXX 18.1 21.5 18.6 15.4 15.5 15.5 100.8

HENDRIXX 16.5 19.2 18.4 16.0 15.9 16.1 98.3

KANDIS 17.4 20.9 19.0 14.9 15.5 15.3 99.2

BARACCO 17.6 19.7 18.3 16.4 15.0 14.6 97.8

GROSSO 19.1 22.2 19.1 15.4 15.9 17.1 104.8

LG30271 17.8 20.2 18.2 16.0 14.5 16.4 99.3

PENELOPE 18.0 20.6 18.8 15.6 14.9 15.6 99.7

SY UNITOP 17.9 20.6 18.4 16.0 15.4 15.8 100.3

BOSFOR 15.9 19.4 19.1 15.5 14.6 14.3 95.3

DKC3523 17.3 19.5 18.9 16.4 14.8 14.4 97.5

EQUILIBRO 17.3 18.3 17.6 16.6 15.2 16.2 97.5

ES ALBATROS 19.1 22.1 18.9 16.3 16.8 16.5 105.7

ES SOLID 18.2 21.3 18.6 16.4 14.9 15.6 101.0

ES TAROCK 18.3 20.7 18.6 15.7 16.5 15.4 101.4

FIGORINIO 18.9 21.4 19.3 16.9 15.7 17.0 105.3

JULIETT 18.6 20.1 18.7 16.2 15.8 16.1 101.5

KAIXES 18.1 20.4 18.9 16.3 15.3 15.2 100.2

LG30260 17.3 21.0 19.1 15.7 15.7 16.3 101.3

NIKLAS 17.1 21.9 19.6 15.4 16.2 16.9 103.1

SILOFLEXX 17.8 19.2 18.9 15.9 15.3 15.1 98.4

SUPREXX 17.5 20.7 18.7 16.1 15.5 15.5 100.1

Moyenne générale 17.8 20.4 18.7 15.9 15.3 15.7


moyenne générale

Témoins

Autres variétés

2ème année

1ère année

Type de variétés Série Précoces (SB)

% de Matières sèche

Lieu VILLERS‐LES‐

CAGNICOURTBUIGNY‐L'ABBE FERIN

DOMART‐SUR‐

LA‐LUCEBOUVRON

MARCHEVILLE‐EN‐

WOEVRE

Dpt 62 80 59 80 54 55Réalisateur Advanta Arvalis KWS Euralis KWS MaïsadourDate Semis 19/04/13 23/04/13 17/04/13 02/05/13 20/04/13 23/04/13Date Récolte 26/09/13 24/10/13 20/09/13 27/09/13 24/09/13 28/09/13

RONALDINIO 35.1 42.3 34.2 36.9 37.7 40.4 37.7

LG30275 34.1 36.5 32.7 32.1 34.1 35.6 34.2

NK PERFORM 31.8 38.2 31.1 32.1 33.9 34.1 33.5

Rappel serie adjacente ELIOT 36.6 39.1 36.2 34.5 39.9 38.1 37.4

GEOXX 35.3 43.6 34.3 32.9 37.9 37.7 36.9

HENDRIXX 34.3 41.1 34.3 35.0 40.5 38.5 37.3

KANDIS 33.5 40.7 33.4 32.7 37.7 37.8 36.0

BARACCO 34.4 39.4 33.1 34.6 37.4 36.5 35.9

GROSSO 32.0 40.2 33.0 30.9 36.4 34.2 34.5

LG30271 34.5 37.9 32.4 33.9 35.8 37.8 35.4

PENELOPE 33.9 36.9 33.3 33.1 35.9 36.1 34.9

SY UNITOP 35.5 38.7 32.9 33.5 37.0 36.1 35.6

BOSFOR 33.6 41.4 35.8 31.9 40.2 35.0 36.3

DKC3523 31.5 37.6 32.1 31.3 34.9 30.6 33.0

EQUILIBRO 30.8 39.6 30.6 33.1 35.4 34.4 34.0

ES ALBATROS 34.1 41.1 33.9 31.5 38.2 35.8 35.8

ES SOLID 32.4 38.2 33.5 35.2 35.6 35.0 35.0

ES TAROCK 36.9 40.2 33.8 36.5 38.0 38.0 37.2

FIGORINIO 33.0 39.2 33.0 33.9 35.3 36.9 35.2

JULIETT 33.1 36.8 32.2 33.0 34.2 34.4 34.0

KAIXES 35.5 41.4 34.6 34.4 38.6 38.1 37.1

LG30260 33.6 39.3 33.1 33.4 36.4 36.2 35.3

NIKLAS 33.4 41.0 34.0 33.0 38.2 35.8 35.9

SILOFLEXX 35.5 40.8 35.5 34.0 38.3 35.0 36.5

SUPREXX 32.5 41.1 32.6 31.5 35.2 32.8 34.3


1ère année

Type de variétés Série Précoces (SB)

% MS moyen

Témoins

Autres variétés

2ème annéeARVALIS - I

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NORD ET NORD-EST

VARIETES Densité Rendement et Régularité %MS Verse UFL Origine des essaisPrécoces 1000 / Ha en % de la moyenne des essais plante Récolte Dept Commune

Rendements E.T. entière en % en % * Retenus pour rendementSB 2013 2011 2012 2012 2013 2013 2013 2013 2013 et précocité

N NE-CE TZ 54 BOUVRON55 MARCHEVILLE EN WOEVRE

Variétés de référence 59 FERINELIOT (1) 99.4 - - - 92.9 2.0 37.4 - 101.8 62 VILLERS LES CAGNICOURTRONALDINIO 98.0 98.4 98.7 100.3 95.9 3.4 37.7 - 103.0 80 BUIGNY L ABBEHENDRIXX 99.6 98.9 101.9 101.1 98.3 4.6 37.3 - 100.9 80 DOMART SUR LA LUCEGEOXX 99.9 101.9 101.9 104.1 100.8 3.1 36.9 - 99.5KANDIS 99.9 104.9 99.4 98.7 99.2 3.2 36.0 - 101.0NK PERFORM 98.0 101.4 101.0 101.2 99.6 4.5 33.5 - 101.3 * RetenusLG30275 100.0 102.3 102.7 103.0 103.2 3.2 34.2 - 100.1 pour verse

Variétés en 2ème année * Retenusd'expérimentation pour UFLBARACCO 99.1 - 104.7 98.5 97.8 3.2 35.9 - 99.8 22 TREGOMEURSY UNITOP (*) 100.2 - 101.3 98.9 100.2 1.3 35.6 - 99.7 29 PLOMODIERNLG30271 99.8 - 101.8 97.1 99.4 3.1 35.4 - 101.2 35 LES IFFSPENELOPE 100.0 - 100.1 103.3 99.7 1.6 34.9 - 99.5 50 ROMAGNYGROSSO 98.5 - 104.3 102.2 104.9 4.8 34.5 - 97.7 55 MARCHEVILLE EN WOEVRE

61 LONRAI62 VILLERS LES CAGNICOURT

Variétés en 1ère année 85 L HERBERGEMENTd'expérimentationES TAROCK 98.0 - - - 101.4 3.3 37.2 - 100.9KAIXES 96.7 - - - 100.2 1.9 37.1 - 100.9SILOFLEXX 99.9 - - - 98.4 3.0 36.5 - 98.6BOSFOR 99.1 - - - 95.3 4.6 36.3 - 100.8NIKLAS 97.7 - - - 103.1 5.3 35.9 - 99.9ES ALBATROS 100.7 - - - 105.7 3.5 35.8 - 98.1LG30260 99.8 - - - 101.3 2.5 35.3 - 101.2FIGORINIO 98.9 - - - 105.3 1.8 35.2 - 96.6ES SOLID 99.7 - - - 101.0 2.8 35.0 - 101.2SUPREXX 99.1 - - - 100.1 1.3 34.3 - 100.4EQUILIBRO 100.5 - - - 97.5 6.0 34.0 - 98.9JULIETT 100.5 - - - 101.4 2.3 34.0 - 99.9DKC3523 99.5 - - - 97.5 4.0 33.0 - 97.3

Référence 100 = 100 = 100 = 100 = 100 = 0.92Moyenne des essais 18.1 t/ha17.8 t/ha17.9 t/ha 17.3 t/ha 35.6% - UFL/kg MSNombre d'essais 6 10 6 5 6 6 - 8Analyse statistique P.P.E.S. 4.8% 6.6% 6.9% 5.0% 1.7% - 1.9%(1): Variété rappel de la série plus précoce (liste SA)(*) : Données estimées par ajustement statistique sur la base des essais de l'Ouest et du Nord, car non expérimentée en région EstN : Regroupement réalisé sur la zone NordNE-CE : Regroupement réalisé sur la zone Nord-Est et Centre-EstTZ : Regroupement réalisé sur toutes les zones à l'échelle nationaleARVALIS

- Ins

titut d

u vég

étal



ARVALIS - I

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ARVALIS - I

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demi précoces Série SC

ARVALIS - I

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Variétés de maïs fourrage demi-précoces (SC)


Nom varié-

té Type

d'hybride Type de

grain Année

d'inscriptionNom obten-

teur Etablissements de

semences

Variétés de références

LG3264 HS c.cd 2007 Limagrain Europe

LG, Marque de Li-magrain

MARCELLO HTV c.cd 2007 KWS Saat AG KWS Maïs France

ES CHAR-TER HS c.cd 2010 Euralis Se-

mences Euralis Semences

AAPPLE HS c.cd 2009 Limagrain Europe

Advanta, Marque de Limagrain

Variétés en 3ème année réseau VPI INDEXX HS c.cd 2011 R 2n SAS R.A.G.T. Semences

BELICIO HTV c.cd 2011 KWS Saat AG

Semences de France

SY LU-TETIA HS cd 2010

Syngenta Crop Protec-

tion AG

Syngenta Seeds SAS

Variétés en 2ème année réseau VPI

BALBOA HTV c.cd 2012 KWS Saat AG

Semences de France

ES FLATO HS d IT-2009

Monsanto SAS, Mon-santo Com-

pany

Euralis Semences

PYTAGOR HTV c.cd 2012 KWS Saat AG

Semences de France

Variétés en 1ère année réseau VPI

DANUBIO HTV cc 2013 Saatbau Linz Codisem

GALVANI CS HS cd CZ-2011 Caussade

Semences Caussade Se-

mences

IDALGO HTV c.cd 2013 KWS Saat AG

Semences de France

KABATIS HTV cd 2013 KWS Saat AG KWS Maïs France

ARVALIS - I

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CHOIX DE VARIETES DE MAIS-FOURRAGE ½ PRECOCES SERIE SC - NOS PRECONISATIONS

Comme l’an passé, les résultats des 6 essais de cette série sont assez décevants, avec un tonnage de 14.6 t MS/ha, inférieur à celui de la série SB plus précoce. Hormis un essai dans l’Ain (01), tous les autres es-sais du regroupement sont situés dans le quart nord-est de la France. Les semis tardifs, la pluviométrie automnale, expliquent les résultats 2013. Les variétés confirmées que nous conseillons ES CHARTER (Euralis, 2010) pré-cocité milieu de groupe, rendement corrects en pluriannuel, valeur ali-mentaire un peu faible avec une moins bonne digestibilité en 2013, moyennement sensible à l’helminthosporiose. AAPPLE (Advanta, 2009) précocité milieu de groupe, bons rendements en pluriannuel mais valeur alimen-taire un peu faiblarde en digestibilité et en teneur en amidon. Sensibilité à l’helminthosporiose à surveiller.

BELICIO (Semences de France, 2011) est la plus précoce de la sé-rie.Bonne vigueur au départ, bons rendements réguliers en pluriannuel, bonne valeur alimentaire avec un faible Dinag, sensible à l’helminthosporiose. PYTAGOR (Semences de France, 2012) est au top depuis 2 ans. Pré-cocité milieu de groupe, valeur ali-mentaire moyenne avec une digesti-bilité intéressante, moyennement sensible à l’helminthosporiose. BALBOA (Semences de France, 2012) toujours du même semencier, origine Kws. Proche de Pytagor cette année, elle était en retrait en 2012. Précocité milieu de groupe, valeur alimentaire moyenne, un peu sensible à la verse, assez sensible à l’helminthosporiose.

Les variétés en première année que nous remarquons et conseil-lons pour « essayer » IDALGO (Semences de France, 2013) est la plus productive des nouveautés. Précoce dans cette série. Bonne vigueur au départ, bonne valeur alimentaire avec une MAT élevée, assez sensible à l’helminthosporiose (à confirmer). KABATIS (Kws, 2013) précocité fin de groupe comme l’ancien LG3264. Bons rendements, valeur alimentaire moyenne avec une bonne teneur en amidon en 2013, moyennement sensible à l’helminthosporiose (à confirmer). DANUBIO (Codisem, 2013) est de la même précocité que la précé-dente et du même niveau de rende-ment. Valeur alimentaire moyenne avec une digestibilité intéressante mais avec une MAT faible en 2013, un peu sensible à la verse, sensible à l’helminthosporiose (à confirmer).

ARVALIS - I

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t du v

égéta

l



Rendements (Tonnes/ha)

Lieu MARCHEVILLE‐

EN‐WOEVRE

BROYE‐

AUBIGNEY‐MISERIEUX COSGES BOUVRON SIEWILLER

Dpt 55 70 1 39 54 67Réalisateur Maïsadour RAGT Advanta Limagrain KWS CaussadeDate Semis 23/04/13 06/06/13 13/05/13 05/06/13 20/04/13 22/04/13Date Récolte 28/09/13 18/10/13 25/09/13 09/10/13 24/09/13 30/09/13

LG3264 14.6 15.3 16.6 10.7 15.1 13.7 97.9

MARCELLO 13.4 12.6 16.8 11.7 14.7 13.6 94.3

ES CHARTER 15.8 14.5 17.7 12.9 15.0 13.6 101.8

Rappel série adjacente LG30275 15.5 14.9 17.7 12.8 14.6 14.1 102.0

AAPPLE 14.1 16.3 16.2 13.3 14.8 14.0 101.0

INDEXX 14.3 14.4 17.7 11.0 15.7 12.9 97.9

BELICIO 16.2 16.6 16.2 12.5 14.6 12.7 101.0

SY LUTETIA 12.8 13.1 17.7 11.1 14.6 13.3 94.1

BALBOA 16.4 16.7 16.3 11.3 16.2 14.1 103.5

ES FLATO 14.4 13.7 17.2 11.7 15.2 14.3 98.5

PYTAGOR 16.1 15.7 17.1 12.5 15.8 13.6 103.4

DANUBIO 16.5 14.1 18.3 11.4 15.9 13.7 102.3

GALVANI CS 14.0 14.0 17.5 10.0 15.5 13.5 96.3

IDALGO 15.8 14.3 18.4 12.3 15.5 15.0 103.9

KABATIS 15.5 14.2 17.8 12.6 16.2 13.4 102.2


2ème année

1ère année


moyenne générale

Témoins

Autres variétés

3ème année

Type de variétés Série 1/2 Précoces (SC)

% de Matière sèche

Lieu MARCHEVILLE-EN-WOEVRE

BROYE-AUBIGNEY-

MONTSEUGNYMISERIEUX COSGES BOUVRON SIEWILLER

Dpt 55 70 1 39 54 67Réalisateur Maïsadour RAGT Advanta Limagrain KWS CaussadeDate Semis 23/04/13 06/06/13 13/05/13 05/06/13 20/04/13 22/04/13Date Récolte 28/09/13 18/10/13 25/09/13 09/10/13 24/09/13 30/09/13

LG3264 29.9 30.0 34.6 31.2 33.4 28.9 31.3

MARCELLO 32.3 30.0 38.8 32.5 35.2 30.1 33.2

ES CHARTER 31.3 30.8 37.2 32.8 35.2 29.4 32.8

Rappel série adjacente LG30275 32.3 31.6 37.8 32.0 33.3 30.9 33.0

AAPPLE 28.3 31.7 35.3 32.4 33.6 28.8 31.7

INDEXX 28.8 28.9 39.2 31.3 34.5 28.8 31.9

BELICIO 34.4 32.0 35.8 32.8 35.5 31.1 33.6

SY LUTETIA 29.3 31.6 38.5 31.4 34.8 30.1 32.6

BALBOA 30.8 30.6 36.3 30.4 35.2 28.4 31.9

ES FLATO 29.6 30.9 37.9 30.2 33.6 28.9 31.8

PYTAGOR 31.7 29.6 38.3 30.1 34.7 28.0 32.1

DANUBIO 29.7 29.7 35.4 31.3 33.4 28.0 31.2

GALVANI CS 26.5 29.5 35.8 31.3 32.8 27.5 30.6

IDALGO 32.1 31.4 39.6 32.3 35.4 30.1 33.5

KABATIS 29.7 29.4 36.9 30.2 33.8 28.2 31.3


1ère année

% MS moyen

Témoins

Autres variétés

3ème année

2ème année

Type de variétés Série 1/2 Précoces (SC)

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



NORD EST - CENTRE EST

VARIETES Densité Rendement et Régularité %MS Verse UFL Origine des essaisDemi-Précoces 1000 / Ha en % de la moyenne des essais plante Récolte Dept Commune

Rendements E.T. entière en % en % * Retenus pour rendementSC 2013 2011 2012 2013 2013 2013 2013 2013 et précocité

TZ TZ 1 MISERIEUX39 COSGES

Variétés de référence 54 BOUVRONLG30275 (1) 100.6 - - 102.1 3.6 33.0 5.1 100.3 55 MARCHEVILLE EN WOEVREMARCELLO 95.8 97.8 98.6 94.3 5.6 33.2 3.9 101.1 67 SIEWILLERES CHARTER 97.4 101.5 99.7 101.8 3.8 32.8 2.8 99.0 70 MONTSEUGNYLG3264 98.0 103.4 101.3 97.9 4.2 31.3 4.3 101.6AAPPLE 94.3 104.8 101.0 101.0 7.9 31.7 3.0 97.3

* Retenuspour verse

Variétés en 3ème année 39 COSGESd'expérimentation 54 BOUVRONBELICIO 98.5 101.8 101.2 101.0 8.4 33.6 3.3 101.1 67 SIEWILLERSY LUTETIA 100.6 99.3 101.5 94.1 6.4 32.6 2.8 101.3 70 MONTSEUGNYINDEXX 99.6 103.9 101.9 97.9 4.3 31.9 11.2 99.4 72 ARTHEZE

Variétés en 2ème année * Retenusd'expérimentation pour UFLPYTAGOR 101.0 - 103.2 103.5 3.6 32.1 2.9 100.2 35 JAVENEBALBOA 98.1 - 98.0 103.5 7.7 32.0 5.3 100.5 41 VILLEFRANCOEURES FLATO 96.3 - 99.0 98.6 3.6 31.8 1.7 100.0 55 MARCHEVILLE EN WOEVRE

61 LE PIN LA GARENNE85 NALLIERS

Variétés en 1ère annéed'expérimentationIDALGO 100.8 - - 103.9 4.3 33.5 4.0 101.0KABATIS 98.9 - - 102.2 3.9 31.3 3.2 100.1DANUBIO 100.2 - - 102.3 5.7 31.2 6.4 100.5GALVANI CS 96.5 - - 96.3 5.5 30.6 4.9 96.7

Référence 100 = 100 = 100 = 100 = 0.93Moyenne des essais 19.6 t/ha17.6 t/ha 14.6 t/ha 32.2% 4.3% UFL/kg MSNombre d'essais 6 7 5 6 6 5 5Analyse statistique P.P.E.S. 6.5% NS 7.6% 1.4% 6.1% 2.3%

(1): Variété rappel de la série plus précoce (liste SB)TZ: Regroupement réalisé à l'échelle nationale sur toutes les zones

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

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ARVALIS - I

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t du v

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l



ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

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demi précoces et demi tardives

Série SD

ARVALIS - I

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t du v

égéta

l



Variétés de maïs fourrage demi-précoces – demi-tardives (SD)


Nom variété Type d'hybride

Type de

grainAnnée

d'inscriptionNom obten-

teur Etablissements de

semences Variétés de références

MAS 33A HS d 2006 Maïsadour Semences Maïsadour Semences

MAXXIS HS d 2005 R 2n SAS R.A.G.T. Semences

SAXXOO HS cd.d 2000 GIE Sockalb R.A.G.T. Semences Variétés en 2ème année réseau VPI

KAPELLAS HS d CZ-2010 KWS Saat AG Semences de France

MAS 41B HS d 2010 Maïsadour Semences Maïsadour Semences

P0319 HS d AT-2010 Pioneer Hi Pioneer Semences

SHEXXPIR HS cd.d 2009 R 2n SAS R.A.G.T. Semences Variétés en 1ère année réseau VPI

DKC4117 HS cd.d 2011

Monsanto SAS, Mon-santo Com-

pany

Semences Dekalb/Monsanto

ES MOS-QUITO HS d 2012 Euralis Se-

mences France Canada Se-

mences EXXOTIKA HS cd.d 2012 R 2n SAS R.A.G.T. Semences

PALMER HS d D-2010 Limagrain Europe

Advanta, Marque de Limagrain

PESANDOR HS d SK-2011 KWS Saat AG Semences de France

SPINELI HS cd.d 2012 R 2n SAS R.A.G.T. Semences

TRILOGI CS HS cd.d P-2012 Caussade Semences Caussade Semences

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



CHOIX DE VARIETES DE MAIS-FOURRAGE ½ PRECOCES

SERIE SD - NOS PRECONISATIONS

Ce groupe, mis en place depuis l’an passé, rassemble des variétés ½ précoces et ½ tardives pour les zones d’élevage du sud-est. Les 10 essais regroupés présentent un tonnage de MS/ha faible cette an-née avec seulement 15.9 t contre 19.2 t en 2012 à cause des condi-tions climatiques, printemps froid, été sec et automne pluvieux. Les variétés que nous conseil-lons MAS 33A (Maïsadour, 2006) est toujours là ! Précocité milieu de groupe, rendements moyens à 100.4% sur 2 ans, valeur alimen-taire moyenne. KAPELLAS (Semences de France, UE) précocité début de groupe,

rendements moyens à 100.5% sur 2 ans, valeur alimentaire un peu faible avec une moins bonne digestibilité et une MAT inférieure en 2013. P0319 (Pioneer, UE), originaire d’Autriche a une précocité fin de groupe, bons rendements réguliers sur 2 ans à 103.7%, valeur alimen-taire faible avec en 2013 un faible Dinag, une teneur en amidon infé-rieure et une MAT supérieure. Les variétés en première année que nous remarquons et conseil-lons pour « essayer » ES MOSQUITO (France Canada Semences, 2013) a une précocité de fin de groupe, bons rendements

à 102.8%, valeur alimentaire moyenne avec une MAT inférieure en 2013. PALMER (Advanta, UE) présente en Allemagne depuis 2010 a une précocité de milieu de groupe. Très bons rendements à 104.3%, valeur alimentaire faible avec une moins bonne digestibilité. PESANDOR (Semences de France, UE) inscrite en Tchéquie est pré-coce dans ce groupe. La meilleure en rendement avec 105.1% de la moyenne, valeur alimentaire moyenne avec une faible MAT en 2013.

ARVALIS - I

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t du v

égéta

l



Rendements (Tonnes/ha)

Lieu MISERIEUX GILLONNAY MONTRELAIS ANDARDMAZIERES-EN-

GATINE CASTETIS LUCON NALLIERS BOURNAND VILLEFRANCOEUR

Dpt 1 38 44 49 79 64 85 85 86 41Réalisateur

Date Semis 13/05/13 24/04/13 26/04/13 07/05/13 30/04/13 06/06/13 17/04/13 23/04/13 22/04/13 24/04/13Date Récolte 25/09/13 10/09/13 12/09/13 12/09/13 10/09/13 01/10/13 11/09/13 09/09/13 20/09/13 12/09/13

MAS 33A 17.5 17.0 12.7 16.4 11.8 13.1 20.0 18.3 17.0 15.0 99.7

MAXXIS 17.2 15.3 12.2 15.6 10.3 13.8 19.7 18.5 15.9 15.0 96.5

SAXXOO 18.4 14.7 14.2 15.1 10.5 13.1 21.8 19.5 14.5 13.9 97.7

Rappel série adjacente LG3264 17.5 14.2 13.6 14.6 13.2 12.1 20.0 18.3 14.5 14.9 96.1

KAPELLAS 16.3 16.7 14.8 16.2 12.4 14.3 21.4 17.6 16.0 16.3 101.8

MAS 41B 17.4 16.0 12.2 15.1 10.3 12.2 18.9 18.2 14.3 14.7 93.7

P0319 18.3 17.5 13.3 16.2 12.2 13.7 21.8 19.3 17.2 15.1 103.4

SHEXXPIR 17.5 17.1 13.1 15.7 11.0 12.2 20.2 18.6 16.2 15.5 98.6

DKC4117 17.4 15.0 13.6 15.9 11.0 13.1 21.1 18.0 15.3 16.0 98.3

ES MOSQUITO 19.1 17.7 14.1 14.9 11.6 13.2 20.8 19.9 15.9 16.3 102.7

EXXOTIKA 17.8 16.4 13.1 15.2 12.4 13.7 20.3 18.9 16.6 15.3 100.3

PALMER 18.2 17.3 14.2 16.4 12.2 14.6 21.1 20.3 15.3 16.5 104.2

PESANDOR 17.8 17.6 15.3 16.4 11.7 14.4 21.4 19.6 15.8 17.4 105.1

SPINELI 17.6 16.9 13.3 16.5 11.6 13.5 21.4 19.5 16.7 14.7 101.6

TRILOGI CS 17.0 16.6 14.5 15.7 12.4 13.3 20.5 19.6 16.4 14.0 100.4

Moyenne géné 17.7 16.4 13.6 15.7 11.6 13.3 20.7 18.9 15.8 15.4

Rendement en % de la moyenne générale

Témoins

2ème année

1ère année

Type de variétés Série 1/2 tardives (SD)

% de Matière sèche

Lieu MISERIEUX GILLONNAY MONTRELAIS ANDARDMAZIERES‐EN‐

GATINECASTETIS LUCON NALLIERS BOURNAND VILLEFRANCOEUR

Dpt 1 38 44 49 79 64 85 85 86 41

Réalisateur Advanta RAGT Arvalis Dekalb Jouffray Drillaud Arvalis Maïsadour Caussade KWS Euralis

Date Semis 13/05/13 24/04/13 26/04/13 07/05/13 30/04/13 06/06/13 17/04/13 23/04/13 22/04/13 24/04/13Date Récolte 25/09/13 10/09/13 12/09/13 12/09/13 10/09/13 01/10/13 11/09/13 09/09/13 20/09/13 12/09/13

MAS 33A 33.3 33.0 35.7 31.6 29.6 32.3 44.1 28.7 32.8 33.1 33.4

MAXXIS 35.1 33.0 36.5 31.8 28.7 32.5 43.8 30.3 33.7 32.6 33.8

SAXXOO 33.0 32.6 31.9 30.4 26.7 31.3 42.0 29.1 31.1 29.9 31.8

Rappel série adjacente LG3264 35.7 35.1 37.5 35.1 33.1 36.2 48.4 30.4 34.7 35.6 36.2

KAPELLAS 34.3 36.5 40.8 33.0 31.2 36.6 44.5 29.4 33.5 33.6 35.3

MAS 41B 34.9 32.9 36.0 30.3 30.7 31.6 43.5 29.1 31.9 31.6 33.3

P0319 33.2 31.5 34.7 29.6 26.6 28.4 41.8 27.3 29.3 29.3 31.2

SHEXXPIR 33.4 33.8 37.0 32.0 29.2 32.0 42.6 29.4 32.7 32.4 33.4

DKC4117 38.4 34.4 36.8 30.0 30.1 34.4 45.2 30.1 35.0 34.7 34.9

ES MOSQUITO 34.5 33.8 35.7 32.8 28.4 31.5 40.7 29.0 30.6 30.0 32.7

EXXOTIKA 35.8 34.9 35.5 31.5 30.0 34.5 43.1 28.9 34.1 33.0 34.1

PALMER 34.9 34.4 36.7 31.9 28.6 32.8 44.2 29.9 31.7 31.6 33.7

PESANDOR 35.5 35.9 37.3 32.4 31.2 33.8 44.1 30.1 32.3 35.0 34.8

SPINELI 34.0 34.2 35.5 32.0 28.8 31.8 43.5 29.9 34.0 32.7 33.6

TRILOGI CS 32.1 33.1 34.5 29.8 28.6 30.2 43.5 29.0 30.4 29.2 32.0

Moyenne générale 34.5 33.9 36.1 31.6 29.4 32.6 43.7 29.4 32.5 32.3

% MS moyen

Témoins

2ème année

1ère année

Type de variétés Série 1/2 tardives (SD)

ARVALIS - I

nstitu

t du v

égéta

l



CENTRE-OUEST et CENTRE-EST

VARIETES Densité Rendement et Régularité %MS Verse UFL Origine des essaisDemi-Précoces 1000 / Ha en % de la moyenne des essais plante Récolte Dept Commune

Demi-Tardives Rendements E.T. entière en % en % * Retenus pour rendementSD 2013 2012 2013 2013 2013 2013 2013 et précocité

1 MISERIEUX38 GILLONNAY

Variétés de référence 41 VILLEFRANCOEURLG3264 (1) 88.7 99.8 96.1 6.3 36.2 - 104.2 44 MONTRELAISMAXXIS 90.6 99.7 96.5 3.8 33.8 - 100.6 49 ANDARDMAS 33A 89.1 101.1 99.7 4.2 33.4 - 99.7 64 CASTETISSAXXOO 88.8 100.1 97.7 6.7 31.8 - 100.9 79 MAZIERES EN GATINE

85 LUCON85 NALLIERS

Variétés en 2ème année 86 BOURNANDd'expérimentationKAPELLAS 88.6 99.3 101.8 5.7 35.3 - 98.9SHEXXPIR 91.0 100.8 98.6 3.3 33.5 - 100.3 * RetenusMAS 41B 84.0 101.2 93.7 3.3 33.3 - 98.5 pour verseP0319 89.2 103.9 103.5 3.6 31.2 - 98.2

* RetenusVariétés en 1ère année pour UFLd'expérimentation 38 GILLONNAYDKC4117 90.2 - 98.3 3.9 34.9 - 103.3 41 VILLEFRANCOEURPESANDOR 91.4 - 105.1 4.3 34.8 - 99.6 49 ANDARDEXXOTIKA 91.3 - 100.3 3.0 34.1 - 99.7 64 CASTETISPALMER 90.2 - 104.3 3.5 33.7 - 97.6 85 NALLIERSSPINELI 91.9 - 101.6 3.3 33.7 - 99.1 86 BOURNANDES MOSQUITO 90.4 - 102.8 4.5 32.7 - 99.9TRILOGI CS 89.8 - 100.4 4.5 32.0 - 99.6

Référence 100 = 100 = 100 = 0.93Moyenne des essais 19.2 t/ha 15.9 t/ha 33.6% - UFL/kg MSNombre d'essais 10 6 10 10 - 6Analyse statistique P.P.E.S. NS 4.6% 1.1% - 2.1%(1): Variété rappel de la série plus précoce (liste SC)

ARVALIS - I

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t du v

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ARVALIS - I

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Maladies

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Fusariose de l’épi

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La variabilité inter annuelle des symptômes de fusariose des épis et des teneurs en fusariotoxines confirme le poids prépondérant du climat : pluviosité au moment de la floraison femelle et dans les jours qui suivent, hygrométrie et niveaux de température après la floraison et au cours de l’automne, et durée d’exposition à la progression des pathogènes.

Les facteurs de risque La variabilité inter annuelle des symptômes observés au champ et des teneurs en fusariotoxines cons-tatées confirme le poids prépondé-rant du climat : pluviosité au mo-ment de la floraison femelle et dans les jours qui suivent, hygrométrie et niveaux de température après la floraison et au cours de l’automne, séquences de stress hydriques et thermiques qui affaiblissent les plantes, présence de foreurs et

durée d’exposition à la progression des pathogènes. Le climat apparaît toujours comme le facteur principal. Pour le DON et la zéaralénone, les facteurs pré-pondérants par ordre d’importance décroissante sont la date de récolte et le stade de maturité, la sensibilité variétale et enfin la gestion des résidus des précédents culturaux (broyage et enfouissement). Pour les fumonisines, ces sont les in-

sectes foreurs sur épis et tiges (pyrales, sésamies, héliothis) qui ont une influence déterminante. Elles s’expliquent aussi par le stress hydrique, les blessures, fissures et pathogènes sur épis (dont le f. gramniearum) qui favorisent l’entrée des F. liseola qui sont latents, ex-trêmement opportuniste et concur-rentiel. Puis interviennent enfin la sensibilité des variétés à F. liseola et la gestion des résidus du précé-dent.

Quelques principes de prévention L’accumulation des facteurs de risque créée un effet amplificateur. Ces interactions obligent à mobiliser simultanément plusieurs leviers de choix techniques : - La protection des parcelles vis-à-vis des pyrales et sésamies lorsque les niveaux d’infestation le justifient. - Des dates de semis et de récolte du maïs optimales et un choix de précocité de variété approprié : les récoltes au-delà du 1er no-vembre sont à éviter. Lorsque des symptômes sont installés, la récolte ne doit pas être trop différée après la maturité pour limiter la progres-sion des fusarioses et l’accumulation de toxines. Il faut

donc veiller à ce que les besoins en températures des variétés pour atteindre la maturité physiologique soient compatibles avec les dispo-nibilités en températures du lieu et de la date de semis. Au-delà du 10 -15 mai, la révision du groupe de précocité des variétés s’impose. - Le choix de variétés : retenir une variété de précocité adaptée à la région et à un objectif de date de récolte précoce. Le niveau de sen-sibilité acceptable dépend des pra-tiques mises en œuvre pour les autres facteurs de risque et de l’ensemble des caractéristiques agronomiques des variétés. Il est conseillé d’éviter de recourir aux plus sensibles.

- La gestion des résidus de ré-colte du maïs et le travail du sol : les résidus de surface constituent un potentiel infectieux pour le maïs suivant, tant pour les fusarioses que pour les foreurs. Le broyage effi-cace des cannes immédiatement après la récolte et une incorporation précoce superficielle par déchau-mage sous forme de mulch facilitent la décomposition de la matière organique et réduisent les condi-tions d’hibernation des pyrales et sésamies. Ces recommandations, tributaires des pluies de l’automne, impliquent un ajustement des dates de récolte et du calendrier des in-terventions.

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Actualisation des références sur les variétés Le choix des variétés participe à la réduction des risques de fusa-riotoxines en situations de potentiel infectieux (climat, itinéraire tech-nique). ●DES DIFFERENCES ENTRE VARIETES Il a été montré qu’il existe des diffé-rences d’expression de symptômes entre variétés, à f. graminearum à la maturité du grain. Les différences s’expriment plus ou moins selon les niveaux d’infection et les concor-dances entre les dates de floraison et les contaminations. Pour ce qui concerne f. liseola, les symptômes subissent trop souvent des interac-tions avec des primo infections par d’autres pathogènes (dont F. gra-minearum), des dégâts de foreurs (pyrales, sésamie, héliothis) et des à-coups de croissance des grains pour apprécier de façon répétable l’effet génétique de résistance à f. liseola. Aussi les notations en es-

sais et les synthèses portent en 2013 sur f. graminearum. ●METHODE Les notations au champ repose sur des dénombrements d’épis présen-tant 2% de grains pourris ou tou-chés par des développements de f. graminearum. Les diagnostics sont réalisés par des expérimentateurs formés à la reconnaissance des maladies sur épis. Les synthèses des notations effec-tuées dans les essais variétés sur leurs comportements vis-à-vis de fusarium graminearum ont pu être actualisées lorsque le nombre de données a permis d’effectuer une classification des variétés. Le nombre d’essais valables en groupes Précoces à Demi Pré-coces C1 n’est pas suffisant sur les années 2008 à 2013 pour apprécier le comportement de toutes les nouvelles variétés étudiées. En revanche, les symptômes observés en 2013 dans plusieurs essais du

réseau de Post-Inscription et l’essai spécifique (Crolles, 38) ont enrichi la base de données. Les résultats moyens de pourcen-tages d’épis touchés (et leur inter-valle de confiance au risque 20 %) des variétés qui ont pu être quali-fiées reposent sur des observations issues d’un minimum d’essais va-lides (diagnostic par des techni-ciens formés, nombre d’épis mini-mal sans foreur, précision des données, niveaux d’infection élevés et aptes à différencier des compor-tements). Les analyses statistiques sont réalisées avec la procédure mixed de R qui permet d’estimer les effets variétaux en tenant compte des différences entre es-sais. Cette méthode, utilisée aussi pour les comparaisons de tolérance à l’helminthosporiose, est appro-priée aux listes de variétés incom-plètes entre lieux et années.

Figures 1, 2, 3 : Comportement au fusarium Graminearum des variétés de 3 groupes de précocité Moyennes de % épis présentant au moins 2 % de grains touchés et intervalles de confiance calculés sur les essais retenus au seuil 20%. Figurent derrière les noms des variétés, les nombres d’essais retenus dans les synthèses.

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Figure 1

Variétés Tardives et Très Tardives Synthèse pluriannuelle des données de symptômes de Fusarium graminearum en essais significativement

touchés Moyenne de pourcentage d'épis présentant au moins 2% de grains atteints et intervalles de confiance

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Figure 2

Variétés ½ Tardives Synthèse pluriannuelle des données de symptômes de Fusarium graminearum en essais significativement


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Figure 3

Variétés ½ Précoces Dentées Synthèse pluriannuelle des données de symptômes de Fusarium graminearum en essais significativement


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Helminthosporiose

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L’helminthosporiose (Exserohilum turcicum) est endémique en Alsace, dans l’Ouest de la Bre-tagne, dans le Sud de l’Aquitaine et en Vallée de l’Isère. Cette maladie du feuillage a besoin de cha-leur et d’humidité pour se développer. Sa nuisibilité potentielle, en cas de développement précoce, justifie non seulement la mise en œuvre d’une gestion agronomique des risques (gestion des rési-dus et travail du sol), mais aussi la prise en compte de la sensibilité des variétés, dont la synthèse pluriannuelle est présentée dans les tableaux ci-contre.

Des différences de sensibilité des variétés Il existe des différences entre hy-brides, mais la tolérance à l’helminthosporiose est aussi toute relative, car sous la pression de la maladie les tissus âgés finissent par laisser progresser les nécroses. Au sein d’un même groupe de précoci-té, les variétés les plus précoces

ont tendance à présenter des symp-tômes plus tôt que les plus tardives qui présentent un « âge physiolo-gique » proportionnellement moins avancé. Au-delà de ces effets de précocité, les différences de sensi-bilité s’expliquent par des diffé-rences de début d’installation et de

vitesse de progression des symp-tômes. Par ailleurs, il apparaît que les spécificités des souches entre les régions peuvent conduire à des différences d’expression des symp-tômes entre variétés.

Méthode d’acquisition et de synthèse des données

●LA VALORISATION DES ESSAIS DES 7 DERNIERES ANNEES La synthèse pluriannuelle proposée dans les tableaux ci-contre repose sur des notations effectuées dans les essais des groupes Très Pré-coces (Listes 10 et SA, groupes A et S0), Précoces (Listes 11 et SB, groupes B et S1) et Demi Précoces (Listes 12 et SC, groupes C1 et S2) : • de Post-Inscription au cours des années 2007 à 2013, • spécifiques réalisés par ARVALIS –Institut du végétal en Bretagne en contamination naturelle renforcée. Les parcelles des variétés expérimentées sont voisinées de parcelles de variétés sensibles sur les quelles sont appliquées dans le cornet au stade 10-12 feuilles des broyats de feuilles nécrosées par l’helminthosporiose de l’année pré-cédente, • CTPS au cours des années 2007 à 2012 (Source GEVES). ●LA METHODE DE NOTATIONS Les symptômes de nécroses de l’helminthosporiose turcicum se reconnaissent par la présence de taches fusiformes allongées dans le

sens des nervures. Les notations sont réalisées : • sur l’ensemble des plantes du ou des rangs centraux des essais en petites parcelles, en se situant sur le rang à au moins 1 m de l’allée, • à au moins une date en cours de progression de la maladie. Généralement les expérimentateurs effectuent 2 à 3 notations, comme cela est recommandé afin d’acquérir des informations de cinétique et de s’assurer que les symptômes ne sont ni trop précoces, ni trop déve-loppés (avant que les dessèche-ments se généralisent). • En attribuant des notes d’intensités de dégâts de 0 à 10 sur chaque parcelle en fonction de la surface foliaire atteinte et des étages foliaires touchés. ●LE TRAITEMENT STATISTIQUE DES DONNEES Les essais retenus dans les syn-thèses ont fait l’objet de validation sur des critères de précision et d’aptitude à discriminer les diffé-rences entre variétés (amplitude entre les notes minimales et maxi-males). Lorsque les essais compor-tent plusieurs dates de notations,

des moyennes de notes ont été calculées entre les stades de symp-tômes les plus pertinents. Les notes présentées dans les ta-bleaux ci-contre ont été estimées par ajustements statistiques avec le modèle linéaire mixte du logiciel « R » où l’effet « variété » est considérée comme le facteur fixe et l’effet « lieu*année » est le facteur aléatoire. Les calculs ont été effectués par groupe de précocité. Comme les listes variétales sont glissantes entre années (matrice incomplète) sur la série historique d’essais analysés, des règles d’introduction dans les ajustements ont été appliquées, à savoir au moins 3 essais avec des données par variété et au moins 3 variétés avec des références par essai. Les notes qui correspondent à des pourcentages de surfaces de feuilles nécrosées ont été transfor-mées en « arc sinus racine carrée ». Le modèle a permis d’estimer pour chaque variété un écart à la moyenne générale ainsi que son intervalle de confiance (seuil alpha retenu de 20%). Les estimations ont été ensuite été exprimées en notes selon l’échelle de notations initiales.

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Des références pour les variétés des groupes Très Précoces à Demi-Précoces

Les symptômes ayant été plus rares ces dernières années dans les ré-gions des variétés Demi-Précoces C2 à Très Tardives, de plus généra-lement plus tolérantes que les pré-coces, l’actualisation des références de comportements à l’helminthosporiose porte sur les variétés précoces. Les tableaux ci-contre proposent les notes moyennes ajustées avec leur intervalle de confiance (valeur mini-

male et valeur maximale) dans une échelle de 0 à 10. La note de 0 cor-respond à l'absence de symptômes, la note de 10 correspond à un des-sèchement de 100% de la surface foliaire par la maladie. Le nombre de notations au champ dans les essais figure pour chaque variété dans la 1ère colonne. L’amplitude des inter-valles de confiance représentent compte tenu de la matrice incom-plète utilisée (pas les mêmes varié-

tés dans tous les essais valorisés au sein d’un groupe de précocité) sur-tout de la précision de l’information liée au nombre de notations inté-grées dans les calculs. Un grand nombre de références de base parti-cipe à une bonne puissance de l’estimation, alors que ce n’est pas le cas pour les variétés qui ne bénéfi-cient pas d’autant de données.

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Figure 1

Variétés Très précoces Synthèse pluriannuelle des notes de symptômes d'helminthosporiose

Légende: 0= Pas d'attaque / 4= Forte attaque / 10= Feuillage détruit par la maladie

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Figure 2

Variétés Précoces Synthèse pluriannuelle des notes de symptômes d'helminthosporiose


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Figure 3

Variétés ½ Précoces Cornées Dentées Synthèse pluriannuelle des notes de symptômes d'helminthosporiose


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Désherbage

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LUTTE CONTRE LES MAUVAISES HERBES Désherbage 2013 : un printemps humide et froid, avantage aux racinaires Le printemps 2013 est caractérisé par une pluviométrie abondante associée à des températures froides. Les maïs ont mis longtemps à couvrir le sol et accusaient un retard de 10 à 12 jours au stade 10 feuilles. La levée des adventices s’est étalée sur une période inhabi-tuellement longue, mettant à contri-bution la persistance des produits. Dans ces conditions, les herbicides à action racinaire positionnés en pré-levée ou en post-levée précoce ont donné les meilleurs résultats que ce soit pour contrôler les graminées,

bien sûr, mais aussi la flore dicotylé-done. Ils ont, quand même, souvent dus être complétés par des applica-tions de post-levée pour faire face à l’étalement des levées des adven-tices. Les solutions tout en post-levée majoritairement composée de produits à action foliaire ont été beaucoup plus délicates à position-ner, d’autant que les jours dispo-nibles pour intervenir ont été res-treints. Elles ont eu du mal à contrô-ler ces levées échelonnées, ce qui a pu parfois conduire à des résultats décevants. On aurait pu craindre le pire vis-à-vis de la sélectivité des herbicides cette année car les pé-riodes froides étaient nombreuses

en mai et juin. Globalement, cela s’est bien passé pour la plupart des programmes appliqués mais on a quand même pu voir des symp-tômes de maïs en baïonnettes suite à des pulvérisations de mélanges inappropriés (anti-auxinique + Sulfo + adjuvant par exemple) suivies de temps frais empêchant une bonne détoxification par le maïs. Ce prin-temps arrosé a aussi mis les solu-tions de désherbage mécanique à rude épreuve. Il a été difficile de trouver des conditions de ressuyage optimales pour ce mode de lutte et surtout des conditions climatiques sèches dans les jours qui suivirent les interventions.

Compléments d’informations sur les produits ADENGO / KOLOSS – BAYER

Composition thiencarbazone méthyl 20g/l, isoxaflutole 50g/l, cyprosulfamide 33g/l Formulation SC Dose AMM / ha 2 l Usages Maïs grain et fourrage, maïs semence, maïs doux Période d’application Pré-levée à post-levée précoce Doses recommandées Pré-levée : 1.5 à 2 l/ha

Post – levée précoce : 1.5 l/ha seul ou associé Classement et phrases de risque Xn, N – R40, R50/53 Délai avant récolte (DAR) BBCH 13 (3 F étalées) Grain/Fourrage Délai de rentrée (DRE) 6 heures Zone Non Traitée (ZNT) 5 mètres

Egalement utilisable jusqu’au stade 3 feuilles du maïs, ADENGO apporte 50 g/l d’isoxaflutole associé à 20 g/l de thiencarbazone-méthyl et 33 g/l de cyprosulfamide. Comme la plu-part des produits racinaires, son efficacité nécessite une bonne hu-midité du sol au traitement et une pluviométrie suffisante après l’application. Cet herbicide à large spectre se révèle souvent insuffisant sur graminées estivales et nécessite d’être complété par un herbicide racinaire à spectre antigraminée

(chloroacétamide) à dose ajustée. En outre la largeur de son spectre sur dicotylédone a pu être vérifié dans nos essais, en pré-levée comme en post-levée précoce du maïs, tant sur les dicotylédones classiques que sur des espèces plus difficiles à contrôler telles que l’Arroche étalée, le Mouron des oiseaux ou dans une moindre me-sure, la Renouée des oiseaux. In-versement, sur Renouée liseron et Mercuriale annuelle, il se révèle généralement insuffisant.

La présence d’un phytoprotecteur dans sa formulation confère à ADENGO une bonne sélectivité en post-semis pré-levée. Toutefois, lorsqu’il est utilisé dans une applica-tion de post-levée précoce en mé-lange avec des produits systé-miques foliaires, quelques manques de sélectivité peuvent apparaître notamment sur des applications suivies de fortes amplitudes ther-miques.

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En pré-levée :

En post-levée précoce :

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Le point sur la pré-levée Avec le retrait de l’acétochlore, il faut dorénavant se tourner vers d’autres solutions pour assurer l’intervention de pré-levée qui reste la base de la réussite du désherbage dans nombre de situations. Le succès de ces applications, plus particulière-ment sur graminées, va reposer sur

des associations de matières actives de manière à favoriser la complé-mentarité des produits restant à notre disposition. L’association Dual/Adengo présente de bonnes efficacités sur panics et sétaires avec des équilibres de doses 1.2 l + 1.5 l. Les associations Isard/Merlin flexx et Dakota P/Merlin flexx ob-

tiennent des résultats intéressants sur panics à condition de ne pas trop baisser la dose de dmta.p. Pour ces deux types d’associations, l’efficacité sur sétaire parait moins intéres-sante qu’Adengo/Dual. Les associa-tions avec Tarot semblent en retrait que ce soit sur panic ou sur sétaire.

Les solutions avec Adengo : Efficacité sur Panic pied de coq (30 /m²) Efficacité sur Sétaire sp (90 /m²)

Les solutions avec Tarot Efficacité sur Panic pied de coq (30 /m²) Efficacité sur Sétaire sp (90 /m²)

Les solutions avec Merlin Flexx : Efficacité sur Panic pied de coq (30 /m²) Efficacité sur Sétaire sp (90 /m²)

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Les « nicosulfuron » Le tableau ci-après regroupe des différentes spécialités commerciales actuellement disponibles.

Spécialité

commerciale

nico

sulfu

ron

Form

ulat

ion Dose

AMM

(/ha)

DAR

Grain

DAR

Fourrage ZNT DRE

Stoc

kage

sép

aré

Res

tric

tion

en

mél

ange

MILAGRO,PAMPA, NISSHIN, ELITE4SC,FORNET4SC, NEMO, NICOZEA

Syngenta France SAS,

Belchim Crop Protection, Makhteshim Agan France,

Sapec Agro

40 g/l SC 1.5 l BBCH18 BBCH18 20m 24h non non

RITMIC, VICTUS, KELVIN Dupont Solutions, BASF Agro 40 g/l SC 1.5 l BBCH18 BBCH 18 20m 48h non non

PAMPA PREMIUM 6OD, NISSHIN PREMIUM 6 OD, ELITE PREMIUM 6 OD, FORNET PREMIUM 6 OD

Belchim Crop Protection, 60 g/l OD 0.75 l BBCH19 BBCH 19 20m 48h non non

ACCENT 75WG*, DRAPO* Dupont Solutions 750 g/kg WG 0.08 kg BBCH18 BBCH 18 20m 6h non non

NIC-IT* Cheminova Agro France 240 g/l SC 0.25 l BBCH20 BBCH 20 20m 48h non non

PRIMERO / TUCSON Makhteshim Agan France 40 g/l OD 1.5 l BBCH19 BBCH19 20m 6h Non non

* s’utilise avec un adjuvant non ionique

Milagro ne sera désormais plus commercialisé. La spécialité PRI-MERO, de la société Makhteshim arrive sur le marché en 2014. Elle n’a pas pu être testée dans nos essais, il conviendra donc de

l’évaluer l’an prochain pour se pro-noncer sur son efficacité.

Les résultats de nos essais ne montrent pas de véritables différences entre les spécialités. Les solutions OD paraissent un peu

rapide dans l’efficacité que les WG, mais au final les notes sont les mêmes. Seul Accent WG présente des résultats régulièrement en retrait.

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Nouveau produit de post-levée

H 316 BCS = MONSOON® ACTIVE - BAYER

L’AMM de cette nouvelle proposi-tion de Bayer vient seulement d’être délivrée en cette fin d’année 2013. Testé depuis 3 ans dans nos essais

sous le code H316 BCS, le nom commercial sera Monsoon® Active. Compte tenu de ce retard, le déve-loppement commercial de cette

spécialité sera probablement re-poussé pour la campagne 2014/2015.

Avis ARVALIS :

La thiencarbazone, présente éga-lement dans ADENGO/KOLOSS, est un inhibiteur de l’ALS (acétolac-tase synthase), comme les sul-fonylurées, avec effet résiduaire. Le foramsulfuron appartient à la même famille de mode d’action, déjà con-nu avec la spécialité EQUIP / CU-BIX. A la dose AMM demandée, 1.5l, Monsoon Active apporte l’équivalent de 2l d’EQUIP et 15 g de thiencarbazone méthyl (contre 30 g dans 1.5l d’ADENGO).

Ce produit est évalué depuis 3 ans dans nos essais. C’est un herbicide

systémique de post-levée à spectre large. Monsoon Active présente un très bon niveau d’efficacité sur la plupart des adventices du maïs. Son spectre anti-dicotylédones est très complet. Il est particulièrement efficace sur renouées des oiseaux, mouron des oiseaux et pâturin an-nuel, et également satisfaisant sur renouée liseron et mercuriale, En revanche, ce produit n’est pas effi-cace sur véronique de Perse. Son spectre graminées est d’un bon niveau. Sur digitaire sanguine déve-loppée, ses performances sont toutefois plus moyennes.

Lent d’action, il doit être positionné sur des adventices jeunes. Il peut en effet présenter des efficacités irrégulières sur adventices dévelop-pées et endurcies. Sur arroches, chénopodes ou morelles dévelop-pées notamment, il nécessitera un complément. Pour ces raisons, nous recommandons son usage en post-levée précoce, sur des adven-tices peu développées. En situa-tions d’intervention tardive, sur adventices développées, il est pré-férable d’opter pour d’autres solu-tions de post-levée. Ce produit ne sera pas non plus adapté en pré-sence de véronique

Composition foramsulfuron 30 g/l + thiencarbazone méthyl 10 g/l + cyprosulfamide 15 g/l Formulation OD Dose AMM / ha demandée 1.5 l / ha Usages Maïs grain et fourrage période d’application Post-levée du maïs : 2 à 8 feuilles du maïs Doses recommandées En double application : 1l puis 0.5 l Classement et phrases de risque (Xn, N - R38, R40, R41, R50/53) Délai avant récolte (DAR) (BBCH 18) Délai de rentrée (DRE) (24 h) Zone Non Traitée (ZNT)

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Principaux résultats essais réseau région EST Arvalis 2013

Protocole flore mixte. 3 essais ont été réalisés dans la région Est visant à évaluer les diffé-rentes stratégies de désherbage chimique (prélevée seule ou rattra-pée en post, post-précoce et double post) sur des flores mixtes. L’objectif principal est axé sur la détermination

de la stratégie la plus compétitive dans les conditions de l’année. Ce protocole visent également à répondre à certaines problématiques liées à l’actualité du désherbage du maïs, telles que le retrait du marché des acétochlores, le positionnement et l’utilisation des produits récents et enfin l’évaluation d’un produit en

attente d’homologation : H 316 BCS (foramsulfuron 30 g/l + thiencarba-zone-méthyl 10 g/l + cyprosulfamide 15 g/l) de la société Bayer Crop-science, le DPX QH36 (nicosulfuron + rimsulfuron + mésotrione) de la société Dupont et le BCP 253 H de la société Belchim

Les essais ont été implantés à Uffholtz (68), Balan (01) et Eymeux (26). Les principales adventices présentes : panic pied de coq, chénopode blanc, chénopode polysperme, morelle, renouée liseron, renouée des oiseaux, mercuriale, pensée des champs, amarante.

N°

stade maïsmodule pré-levée

1 ISARD 1.2 Elumis 0.4 à 0.7 + emblem flo 0.2MERLIN FLEXX 1.7

2 ISARD 0.8 Elumis 0.4 à 0.7 + emblem flo 0.2ADENGO 1.5

3 ADENGO 2 Elumis 0.4 à 0.7 + emblem flo 0.2

4 DUAL GOLD S 1.2 Elumis 0.4 à 0.7 + emblem flo 0.2ADENGO 1.5

5 ISARD 1.2 Elumis 0.4 à 0.7 + emblem flo 0.2BCP 253 H 2

6 ISARD 1.2 Auxo 0.7 + Milagro 0.5MERLIN FLEXX 1.7

7 CAMIX 2.5 Elumis 04 à 0.7 + emblem flo 0.2MILAGRO 0.3

8 ADENGO 1.5 Elumis 04 à 0.7 + emblem flo 0.2MILAGRO 0.3

9 ISARD 0.8 Elumis 04 à 0.7 + emblem flo 0.2ADENGO 1.5MILAGRO 0.3

10 Elumis 0.7 Elumis 0.4 à 0.7Biathlon 0.035 Biathlon 0.035Dash 0.5 Dash 0.5

11 H316 1 H316 0.5

12 H316 0.75 H316 0.5Auxo 0.5 Auxo 0.3 si nécessaire

13 DPX Q9H36 0.22+ Actirob 1 DPX Q9H36 0.11

+actirob 1 l

module post-levée

14 Elumis 0.7 Elumis 0.4 + Peak 6 g emblem 0.2

14 ' Elumis 0.7 Elumis 0.4 + Peak 6 g Emblem 0.2 + Héliosol 0.5 + Héliosol 0.5

15 Auxo 0.7 Auxo 0.5Milagro 0.5 Milagro 0.3

module post-levée précoce

PRE LEVEE (T)POST LEVEE TRES

PRECOCE (T1)POST-LEVEE 2-3 f

(T2)POST-LEVEE COMPLEMENT (T3)

sur 1/2 parcelle

2 feuilles 2-3 feuilles 5 - 6 feuilles

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La pré-levée Compte tenu des conditions clima-tiques du printemps, les produits racinaires ont été à leur avantage en 2013.Les applications de prélevée ont montré des efficacités et des persistances d’action intéressantes.

En passage unique les associations Dual/Adengo et Isard BCP 253 pré-sentent des résultats atteignant le seuil d’acceptabilité (95% d’efficacité), ce qui n’est pas le cas pour les associations Isard/Merlin et Isard/Adengo. Adengo seul semble

trop juste, notamment sur grami-nées. Le complément avec Elumis 0.4 l + Emblem 0.2 l permet de régu-lariser les efficacités tout en con-servant le classement de la 1ère application.

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La post-levée précoce Là encore, les associations com-prenant un produit à action racinaire sont favorisées. Le printemps hu-mide et froid a étalé la phase de levée des adventices sur pratique-

ment deux mois. Le positionnement des produits à action foliaire a donc été délicat à réaliser, les efficacités s’en ressentent sans que vraiment les qualités intrinsèques des pro-duits soient en cause. La complé-

mentation régularise l’efficacité sans que pourtant cela soit tout à fait satisfaisant pour un certain nombre de produits.

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La post-levée « clas-sique » 3 feuilles La post-levée a aussi connu des problèmes de positionnement et de

persistance pour faire face à des levées très échelonnées. Même si le seuil d’acceptabilité est atteint en note globale, les graminées ne sont

pas très bien contrôlées par ce type de programmes.

.

En conclusion : ‐ Une année climatique atypique, humide et froide qui a mis à contribution les produits, y compris les racinaires

qui ont du faire preuve d’une grande persistance. ‐ Les produits racinaires appliqués en pré ou post –précoce constituent toujours le socle d’un désherbage réus-

si, surtout pour lutter contre les graminées. ‐ Des applications de post-levée avec les produits foliaires délicates à positionner en 2013 du fait de

l’étalement de la levée des adventices d’où des efficacités parfois décevantes sur certains programmes.

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Protocole vivaces

2 essais ont été mis en place dans la région EST, l’idée de ces expéri-mentations étant d’intégrer la lutte

contre le liserons dans le cadre d’un programme classique maïs. Ce protocole visait notamment à con-naitre l’intérêt d’Adengo dans la lutte contre cette vivace et à étudier diffé-

rentes solutions en positionnement « classique » ou en positionnement « vivace ».

Les essais ont été implantés à Col-mar (68) et Romans (26). La densité de liserons était de 26 plantes/m² à Colmar et de 13 plantes/m² à Ro-mans. Les autres adventices pré-sentes : sétaire glauque, mercuriale annuelle, ambroisie a feuilles d'ar-moise, renouée liseron, chénopode blanc, morelle noire, digitaire san-guine à Romans et mercuriale, chénopode, renouée persicaire et mouron des oiseaux à Colmar. La flore dicotylédones classiques est bien contrôlée par l’ensemble des programmes appliqués sur l’essai. Ce n’est pas le cas pour les graminées à Romans pour les-quelles il aurait sans doute fallu une application de racinaires de pré-levée. Sur le liseron des haies, les pro-grammes procurent sensiblement les mêmes résultats à Romans et Colmar hormis le T3 (Casper en

positionnement précoce) qui semble particulièrement efficace à Romans. Aucun produit ne permet d’être au niveau de la « référence vivaces », Banvel en fractionné, hormis le T7 (Conquérant) à Colmar et le posi-tionnement précoce de Casper à Romans. L’Adengo présente une efficacité certaine sur le liseron mais encore insuffisante pour porter les notes au seuil d’acceptabilité. La notation à T3 + 72 jours à Romans permet de constater qu’en plus sur le long terme l’activité de ce produit n’est pas suffisante. D1470, proposition de Syngenta à base de mésotrione + dicamba, déçoit dans ce type de positionne-ment et n’apporte pas les résultats que l’on pouvait attendre. Les programmes à base de Casper T3, T4 et T5 donnent des résultats corrects. A Colmar les applications

les plus tardives semblent apporter de l’efficacité par rapport à des applications précoces, ce qui n’est pas le cas à Romans. Sur la durée les traitements T4 et T5 en position-nement vivace obtiennent de bonnes efficacités, ils se situent au-dessus de la référence Banvel (cf notation essai Romans). S’il n’y a pas eu de problème de sélectivité sur l’essai de Romans, cela n’a pas été le cas à Colmar. Des symptômes de maïs en baïon-nette sont observés sur plusieurs modalités et plus particulièrement sur les programmes 6 et 8 (associa-tion de D1470 et Milagro et associa-tion de Callisto, Milagro et Cambio). On retiendra que les associations sulfonylurée + dicamba (Casper, Conquérant) sont délicates à utili-ser, surtout à des stades avancés du maïs et lors des alternances de temps doux et froid.

N°

1 Adengo 1.5 Callisto 0.5Milagro 0.3 Milagro 0.5

2 Adengo 1.5 Callisto 0.5Milagro 0.3 Milagro 0.5

Casper 0.153 Callisto 0.5 Callisto 0.5

Milagro 0.5 Milagro 0.5Casper 0.15 Casper 0.15

Callisto 0.5 Callisto 0.54 Milagro 0.5 Milagro 0.5

Casper 0.15 Casper 0.15Callisto 0.5 Callisto 0.5

5 Milagro 0.5 Milagro 0.5Casper 0.2 Casper 0.1

6 D 14170 1.2 D 14170 0.80Milagro 0.5 Milagro 0.3

7 Callisto 0.5 Callisto 0.5Milagro 0.5 Milagro 0.5Conquérant 0.25 Conquérant 0.15

8 Callisto 0.5 Callisto 0.5Milagro 0.5 Milagro 0.5Cambio 1.5 Cambio 1

9 Callisto 0.5 Callisto 0.5 Banvel 4S 0.2Référence vivaces Milagro 0.5 Milagro 0.5

Banvel 4S 0.4

POST LEVEE PRECOCE (T1)- 2-3 f maïs

POST-LEVEE (T2)- 4 à 6 f. maïs

POST-LEVEE TARDIVE (T3) >6 f.

Adengo en T1

2 passages positionnement

classique

2 passages dont 1 tardif (positionnement

vivaces)

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ARVALIS – INSTITUT DU VEGETAL 123 Choisir Maïs 2013 Alsace - Rhône Alpes - Bourgogne, Franche-Comté - Lorraine

Les stratégies désherbage du maïs Exemples de programmes (liste non exhaustive) « prix indicatifs »

Prendre en compte la flore attendue et le temps disponible

Pour choisir à priori la stratégie de désherbage à mettre en œuvre, la première question à se poser est le type de flore susceptible d’être pré-sente sur la parcelle. La seconde est

d’estimer le créneau disponible pour désherber (une ou plusieurs applica-tions) en fonction des autres travaux de l’exploitation (atelier animal, cul-tures spéciales gourmandes en main

d’œuvre...) En fonction de ces cri-tères, on s’orientera vers du tout en prélevée, du pré puis post ou du tout en post.

Classification de la flore adventice

Cas Type Graminées Dicots

classiquesDicots

difficiles Vivaces Stratégies conseillées

1 OO xx Prélevée renforcée

2 OO xx xx Prélevée simple puis Post

3' x xx x Post levée précoce 1 passage

3'' x xx xx Post levée 2 passages

3''' xx x Post levée 1 passage

4 x ou OO x ou xx x ou xx x ou xx Prélevée puis Post levée avec intervention vivaces

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Premier critère vis-à-vis de la flore : la pression en graminées Les graminées sont (à l’exception du cas particulier des vivaces), les adventices qui posent le plus de problème lorsque leur densité est très forte mais surtout lorsque leur stade est avancé. Si la pression en graminées de la parcelle est élevée, il faut absolument intervenir en

prélevée dédits graminées qui cor-respond souvent à la prélevée du maïs. Pour cela, on utilisera des herbicides à action racinaire. Plu-sieurs conditions sont à réunir pour le succès d’un tel désherbage :

- Le sol doit être frais, bien rap-puyé, sans trop de mottes

- 1à à 15 mm de pluie sont né-cessaires dans les 10 jours qui suivent l’application

- Privilégier les interventions sitôt le semis ou du moins dans les 48 heures pour profiter du léger travail du sol

Deuxième critère : le type de dicolylédones Si la population de graminées est importante et que l’on décide d’intervenir en prélevée, il peut être judicieux de tout « faire d’un coup », c'est-à-dire d’éliminer également les dicotylédones. C’est possible si

celles-ci sont considérées comme « classiques », c’est moins évident si elles sont classées comme « dif-ficiles » Dans le premier cas, on associe un antidicots de prélevée à l’antigraminées, dans le second, on

réintervient en post-levée avec un antidicots de post-levée à action foliaire type bromoxynil, ou avec un produit à action foliaire et racinaire comme les suffonylurée anti-dicts (prosulfuron, tritosulfuron)

Forte population

de graminées

Antigraminées de prélevée

oui

Possibilité du «tout en post» non

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A. Tout en prélevée

PSD Dicots Mercurialeannuelle

Renouéeoiseaux

Renouéeliseron

Renouéepersicaire

Lagon 0,4 TB/B TB M M M B

30 € Dual Gold S 1,3 à 1,6 + Merlin Flexx 1,7 TB/B TB/B I M M B

24 € Isard 0.9 à 1.1 Prowl 400/Baroud 2 Atic Aqua 1,8

42 € TB/B TB M I I TB/B

44 € TB/B TB I B M M

14 €

24 €

18 € TB/B TB I B I B

13 €30 €

24 € Dual Gold S 0.9 à 1.3 + 46 € B B I B B TB

18 € Isard 0.6 à 1

63 € M B I B B TB

B B

Adengo/Koloss 1.5

TB/B TB M BDakota-P 333 €Lagon 0,3

Merlin Flexx 1,5+

M TB/B

Prowl 1,5

Adengo/Koloss 2

TB/B TB M M

22 €

Camix / Calibra 3.5 Dakota-P 4

36 € Camix / Calibra 3 +Lagon 0,3

Merlin Flexx 1,2

19 €

34 €

24 €M MB B I B

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B. Pré levée puis post levée

1) Prélevée = antigraminées. Post levée = antidicots (+ rattrapage graminées)

2) Prélevée complète mais légère. Rattrapage en postlevée selon la flore

Plutôt une population de dicots : tenter le tout en post levée

Pré levée Flore

Callisto 0,3 à 0,5

47 € Isard 1 + tarot 50 g

Callisto 0.5 + (Casper 0.1 ou Conquerant 0.2) si liseron

Callisto 0.5 + nicosulfuron 12gElumis/Choriste 0.7 + mouillant

Laudis WG 0.2 + Actirob B 1 + Equip 0.8 Auxo 0.75 + Adjuvant + nicosulfuron 12g

29 €

Auxo 0.75 + adjuvant

Callisto 0,5 + Cadéli 0,5/Emblem Flo 0.3

33 €

Laudis WG 0.2 + Actirob b 1 + Peak 6g

29 €

33 €

32 €

26 €

Dicots diversifiées

4 à 6 f + graminées

2 à 3 f

Dicots classiques

2 à 4 f

35 €44 €

12 à 20 €

30 €

Callisto 0,5 + Peak 6 gDicots

diversifiées4 à 6 f

Cadeli, Rajah... 0.8 / Emblem Flo 0.6

Callisto 0,5 + Biathlon 35g + dash 0.5

24 € Isard 1.2

35 €

32 € Dual Gold S 1,6

puis 19 €

22 € Basamaïs 2

Diode 0.518 €Laudis WG 0.2 + Actirob B 1

Post levée > 3 F

24 €

Efficace si pluie ou irrigation d’au moins 10 mm dans les 10

12 à 18 € Callisto 0,3 ou Diode 0,524 € Laudis WG 0.2 + Actirob B 1 chénopode

25 / 35 € Auxo 0.5 à 0.75 + adjuvant amarante

12 € + (Casper 0.1 ou Conquérant 0.2) si liseron

22 € Diode 0,3 + Equip 0,833 € 23 € Callisto 0,3 + Cadéli 0,5/Emblem Flo 0.348 € 20 € Callisto 0,3 + nicosulfuron 12g30 € 18 € Callisto 0,3 + Peak 6g46 € puis 32 € Auxo 0.5 + adjuvant

13 € nicosulfuron 20g Graminées

20 € Callisto 0.3 + nicosulfuron 12g22 € Laudis WG 0.2 + Actirob B 1 + nicosulfuron 12g20 € Elumis/Choriste 0.4 + mouillant35 € Callisto 0.5 + Stratos Ultra* 0,8 + dash HC 0,8

26 € Callisto 0.3+ nicosulfuron 12g + Peak 624 € Elumis/Choriste 0.4 + Peak 630 € Callisto 0.3 + nico 12g + Cadeli 0.5/Emblem Flo 0.343 € Auxo 0.75 + nico 12g + adjuvant

15 € Binage

Graminées + dicots

classiques

Post levée > 3 F

Graminées + dicots

diversifiées

Pré levée Flore

Isard 1 + Merlin flexx 1.4

Isard 1 + Lagon 0.3

Camix / Calibra 2.5 Adengo / Koloss 1.5

dicots diversifiées

Efficace si pluie ou irrigation d’au moins 10 mm dans les 10 jours suivant l’application

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Si la population de graminées est faible ou même inexistante, interve-nir uniquement en post levée du maïs et des mauvaises herbes est tout à fait possible. Les conditions climatiques seront bien sûr détermi-nantes pour déterminantes. Deux

solutions s’offrent à l’agriculteur : passer rapidement après la levée en misant sur un désherbage unique associant produits foliaires et pro-duits racinaires (le tout en post pré-coce) ou désherber classiquement avec des produits foliaires, systé-

miques ou de contact en un ou deux passages. L’association avec une opération mécanique (herse, houe ou bineuse) est intéressante en cas de faible infestation.

Intervenir en post-levée précoce : une solution séduisante mais délicate Il s’agit d’intervenir en post-levée très précoce, à 2 feuilles du maïs, sur des adventices non levées ou au stade plantule, avec un désherbage à spectre complet. L’objectif est de gagner en persistance d’action par rapport à un passage de pré-levée, sur graminées et en semis précoces notamment, et, dans la mesure du possible, de ne pas avoir à rattraper.

C’est une stratégie séduisante dans le concept mais délicate à mettre en œuvre. Combinant à la fois des herbicides racinaires et foliaires, elle nécessite des conditions agro-météo favorables aux deux types de pro-duits. En effet, il faut une bonne humidité du sol et une pluviométrie significative après traitement pour optimiser l’action des racinaires mais

également intervenir avec une bonne hygrométrie pour garantir l’efficacité des foliaires sur les ad-ventices déjà levées. Noter qu’un rattrapage de post-levée (avec des doses limitées) n’est cependant pas exclu pour contrôler les relevées en cours de cycle.

1) La postlevée précoce : après une feuille du maïs

Attention : stade maximum des graminées : 2 feuilles

Anti graminées + Anti dicots30 € Camix/Calibra 2.5 + 8 € nico 12 à 20 g33 € Dakota-P 3 13 €46 € Adengo/Koloss 1.5 8 € Peak 6g

50 €13 € Biathlon 35g + dash 0.5

66 € + 11 € Cadeli 0.548 € 9 € Emblem Flo 0.25

Anti graminées + 20 €

24 € Dual Gold 1.2 11 € Callisto 0.322 € Isard 1.1 14 € Diode 0.5 20 € nico 12 g

+ + 13 € Equip 0.822 € Auxo/Hydris* 0.5

* aussi efficace sur dicots diversifiées

Elumis/Choriste 0.4 + mouillant

si dicots classiques si dicots diversifiéessi graminées levées

Camix/Calibra 1.75 + Elumis/Choriste 0.6

Adengo/Koloss 1.5 + Isard 0.6 à 1Camix/Calibra 2 + Merlin Flexx 1.2

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2) La postlevée en 1 ou 2 passages

Nicosulfuron 12g = Milagro = Pampa = Ritmic / Victus = Némo à 0.3 L/ha = Nisshim Premium 6OD = Milagro Extra 6OD = Pampa Premium 6OD à 0.2l L/ha * uniquement sur variété tolérante DUO System (2) adventices difficiles : renouée liseron, renouée des oiseaux, (mercuriale)… Elumis / Choriste : non compatible avec bromoxynil poudre WG Laudis (phrase R63), ne se mélange pas avec les bromoxynil (R63)

Le binage

Le rattrapage de post-levée peut être réalisé soit par désherbage chimique, soit par binage(s). Les stratégies « combi-nées », associant intervention chimique et binage(s) procurent des niveaux d’efficacité et de sélectivité proches des stratégies « tout chimique » dans la mesure où les facteurs de réussite sont réunis.

Tableau 3 : Facteurs de réussite des stratégies combinées, désherbage chimique puis binage

FLORE - Absence de vivaces. - Levées groupées, pas de levées tardives (attention aux préparations motteuses) - Intervention sur adventices jeunes.

SOL - Etat de surface affiné, absence d’éléments grossiers en surface. - Terre s’émiettant facilement pour permettre le buttage du rang.

METEO - Absence ou faibles pluies suite au binage pour éviter les rattrapages.

CULTURE - Maïs « poussant », fermeture rapide du couvert.

REACTIVITE - Renouveler le binage si relevées durant la période de sensibilité de la culture (avant fermeture du

couvert végétal : levée à 8 feuilles).

1er traitement (1)(stade max 2-3 f graminées) si adventices difficiles

32 € Callisto 0.5 + nicosulfuron 20g33 € Elumis 0.7 + mouillant Peak 6g 8 €42 € Auxo 0.75 + adjuvant + nico 12 g Casper 0.1 kg (si liseron) 11 €35 € Diode 0.5 + Equip 1.2 + Conquérant 0.2 kg (si liseron) 13 €36 € Laudis WG 0.2 + Actirob B 1 + nico 20g Cadeli/Rajah...0.5 11 €39 € Camix 2.5 + nicosulfuron 12g Biathlon 35g + dash HC 0.5 13 €43 € Callisto 0.5 + Stratos Ultra* 0,8 + dash 0,8

2ème traitement si nécessaire si adventices difficiles

20 € Callisto 0.3 + nicosulfuron 12g Peak 6g 8 €20 € Elumis 0.4 + mouillant Casper 0.1 kg (si liseron) 11 €32 € Auxo 0.5 + adjuvant + nico 12g + Conquérant 0.2 kg (si liseron) 13 €28 € Diode 0.5 + Equip 0.8 Cadeli/Rajah...0.5 11 €35 € Callisto 0.3 + Stratos Ultra* 0,8 +dash 0.8 Biathlon 35g + dash HC 0.5 13 €

15 € Binage

* sur variétés résistantes DUO System

(1) Le rajout d’un AG racinaire (Dual Gold S 0.8 / Isard 0.6), sauf pour Camix, permet de contrôler les relevés de graminées

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PROTECTION CONTRE LES RAVAGEURS

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Evolution du contexte réglementaire pour la protection des semis de maïs en 2014 En janvier 2013, l’EFSA (European Food Safety Authority) a publié des rapports concernant l'évaluation des risques vis-à-vis des abeilles pour certaines substances actives insec-ticides de la famille des néonicoti-noïdes (thiamethoxam, clothiani-dine, imidaclopride). Dans leurs conclusions, les auteurs indiquaient que des risques d’exposition des abeilles à ces substances actives ne pouvaient être exclus pour no-tamment 3 sources : - les poussières de semences

traitées, - les résidus présents dans le

pollen et le nectar, - la guttation des plantes proté-

gées avec ces substances.

Le 24 mai 2013, la Commission Européenne a pris la décision de suspendre certains usages pour des produits comportant ces subs-tances actives (règlement d’exécution N° 485/2013 qui modifie le règlement d’exécution N° 540/2011). Voici les principaux points de ce texte :

- Interdiction de mise en marché et d’utilisation de semences traitées avec des produits con-tenant l’une des trois subs-tances actives : thiaméthoxam, clothianidine, imidaclopride sur de nombreuses cultures dont maïs, pois, colza et tournesol ainsi que pour les céréales se-mées entre Janvier et Juin,

- Obligation pour les Etats Membres de modifier les auto-risations des produits conte-nant ces substances actives d’ici le 30 Septembre 2013 : traitement de semences, sol et foliaires sauf utilisations en serre ou traitement après flo-raison,

- Délai de grâce pos-sible jusqu’au 30 Novembre 2013 (pour la mise sur le mar-ché et l’utilisation des stocks existants).

Dans les deux ans à compter de la date d’entrée en vigueur du règle-ment, la Commission entamera, dans un délai raisonnable, un exa-

men des nouvelles informations scientifiques qu’elle aura reçues.

Pour les cultures de maïs, cette décision concerne le traitement de semences Cruiser 350 (s.a. : thiamethoxam) autorisé pour lutter contre les taupins, oscinies, puce-rons et cicadelles ainsi que le pro-duit microgranulés Cheyenne (s.a. : clothianidine) autorisé pour lutter contre les taupins. En 2013, ces solutions de protection représen-taient environ 80% des surfaces de maïs protégées au semis contre les ravageurs, essentiellement avec le traitement de semences Crui-ser 350. Pour être en conformité avec la décision européenne, les conditions d’usage de ces deux produits ont été modifiées (usage restreint aux cultures de maïs sous serre). Par conséquent, ces pro-duits ne seront pas disponibles pour protéger les semis de maïs (de plein champ !) en 2014.

Quelles solutions pour protéger les semis de maïs en 2014 ? Pour la prochaine campagne, 3 solutions demeurent disponibles pour la protection des semis de maïs contre les attaques de taupins : les produits microgra-nulés Force 1.5 G (s.a. : té-fluthrine), Belem 0.8 MG (s.a. : cyperméthrine) et le traitement de semences Sonido (s.a. : thiaclopride). Comme le montre le graphique 1, aucune de ces solutions ne sera aussi perfor-mante que le traitement de se-mences Cruiser 350 pour assu-rer une protection des jeunes maïs, en particulier dans les situations de fortes attaques de taupins.

Trois produits font l’objet d’une demande d’homologation pour la protection des semis de maïs et sont actuellement en cours d’évaluation. Parmi ceux-ci, il y a un produit à base de zeta-cypermethrine formulé en microgra-nulés. La substance active apparte-nant à la famille des pyréthrinoïdes, l’application de ce produit nécessi-tera d’utiliser un diffuseur de micro-granulés dans la raie de semis. Il est probable que ce produit puisse être disponible en début d’année 2014 et donc utilisable pour les prochains semis. Compte tenu de l’intérêt technique de cette solution pour la protection du maïs contre les attaques de taupins, les résul-

tats obtenus par Arvalis sont pré-sentés dans le graphique n°1. Les autres produits en cours d’évaluation sont un produit en traitement de semences à base de téfluthrine (Syngenta) et un produit microgranulés à base de chlorpyri-phos-éthyl (Sapec).

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Graphique 1 Sonido : un traitement de se-mences moins performant que Cruiser 350 Le traitement de semence Sonido (s.a. : thiaclopride) assure une pro-tection satisfaisante contre les at-taques précoces de taupins. En revanche, son efficacité est nette-ment plus limitée que Cruiser 350 dans le cas d’attaques plus tar-dives. Dans la synthèse des essais réalisés ces dernières années par Arvalis, Sonido présente des ni-veaux d’efficacité comparables à ceux obtenus avec des produits microgranulés Force 1,5G ou Belem 0.8MG. L’efficacité de Sonido peut même être légèrement inférieure au Force 1,5G en cas d’attaque tardive au-delà du stade 6-7 feuilles.

En conditions difficiles, de légers retards à la levée ont pu être obser-vés, voire des pertes de plantes. Cette solution technique devra donc être réservée aux situations où la protection contre les taupins est nécessaire.

Microgranulés de la famille des pyréthrinoïdes : un potentiel parfois difficile à exploiter

Après plusieurs années d’utilisation, les produits microgranulés dont la substance active appartient à la famille des pyréthrinoïdes (Force 1,5G, Belem 0.8MG) démontrent leurs intérêts mais aussi leurs li-mites dans la lutte contre les tau-pins et autres ravageurs du maïs. Les conditions optimales d’emploi ainsi que les situations d’échecs de protections sont de mieux en mieux définies.

Le niveau d’efficacité de la protec-tion dépend très fortement de la qualité de l’application des micro-granulés au moment du semis. En effet, les microgranulés doivent être appliqués à l’aide de diffuseurs (positionnés à la descente du mi-crogranulateur) dans le but de de répartir les microgranulés dans le lit de semences autour de la zone où est déposée la graine et au-dessus de celle-ci. En l’absence de diffu-seur, nos essais ont montré une perte d’efficacité importante, voire totale.

L’emplacement des diffuseurs est fonction du type de semoir et du diffuseur utilisé. Lors d’une applica-tion de microgranulés à l’aide de semoir à disque (sans soc), la ré-partition des microgranulés est souvent moins bonne et la protec-tion peut alors être dégradée.

L’efficacité de la protection des microgranulés Force 1.5G et Belem 0.8 MG est également dépendante de la qualité de la préparation du sol. Compte tenu de l’impossibilité de positionner les microgranulés avec régularité dans les sols mot-teux ou caillouteux, en présence de résidus, sur sols soufflés ou trop secs, la protection apportée par ces produits peut alors parfois être insuffisante.

Enfin, il faut signaler que l’efficacité de ces produits peur être significati-vement dégradée en cas de réduc-tion de dose. Seul Force 1.5G peut accepter une légère modulation de dose de 12 kg/ha à 10 kg/ha en situation de risque moyen à faible. Cependant, cela augmente le risque d’irrégularité de la protection.

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Schéma 1

Mais la qualité d’application des microgranulés n’explique pas les différences d’efficacité qui peuvent parfois être observées entre les produits. Des différences ont en effet pu être constatées selon les régions. Ainsi, Force 1,5G est une solution généralement très satisfai-sante en Bretagne, y compris dans les situations de fortes intensité d’attaque avec 83% d’efficacité contre seulement 44% d’efficacité pour Belem 0.8MG (en moyenne sur 6 essais de 2009 à 2013). En revanche, Force 1,5G et Belem 0.8MG obtiennent des efficacités comparables - mais néanmoins limitées à 50-60% - dans les condi-tions très infestées par les taupins dans le sud-ouest de la France. Des travaux sont en cours pour essayer d’expliquer les facteurs influençant l’efficacité des produits. Les résultats obtenus avec le pro-duit microgranulés à base de zeta-cyperméthrine confirment l’importance de l’application des microgranulés au moment du se-

mis. Lorsque les conditions d’application des produits sont comparables, le produit à base de zeta-cyperméthrine assure une protection souvent satisfaisante dans les conditions du sud-ouest. En revanche, les résultats ont été plus irréguliers dans les essais conduits en Bretagne (cf. graphique 2).

A noter que l’autorisation de Force 1.5 G comporte une restriction im-portante : interdiction d’utilisation plus d’un an sur trois.

Quelle stratégie de lutte contre les taupins en 2014 ?

En 2014, avec des solutions insec-ticides moins performantes - mais encore relativement coûteuses - la

première question sera de protéger ou non sa culture. Faute de dispo-ser à ce jour d’une grille d’aide à la décision suffisamment pertinente, le raisonnement de la protection des semis s’appuiera sur la connais-sance de la parcelle et des facteurs de risque favorables aux popula-tions de taupins (les prairies de courte ou longue durée, ainsi que les dégâts observés au cours des années précédentes).

Dans les situations où le risque d’attaque par les taupins est moyen à faible (mais où une protection s’avère néanmoins nécessaire), tous les produits disponibles peu-vent apporter une protection satis-faisante. En revanche, lorsque l’intensité d’attaque sera élevée, aucun produit n’apportera un niveau complètement satisfaisant pour l’ensemble des situations. La double protection associant le trai-tement de semence Sonido et un

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produit microgranulés a été testée dans nos essais. Cette solution peut apporter un léger bénéfice – sans que celui-ci soit systématique ! - mais n’apportera pas l’efficacité du Cruiser 350, tout en étant très coû-teuse. Cette solution associant

traitement de semence Sonido et microgranulés à base de pyréthri-noïde est donc à réserver à quelques rares situations, notam-ment dans le cas où il est néces-saire de protéger contre différents ravageurs. Quelle que soit la situa-

tion et la pression d’attaque par les taupins, des risques d’insatisfaction de la protection sont possibles. Celles-ci sont présentées dans le tableau 1.

Tableau 1

Chaque solution… …présente des risques d’insatisfaction :

Sonido -En cas d’attaques très intenses ou tardives (après le stade 6-7 feuilles) -Possible retard à la levée en conditions difficiles (sol, climat)

Force 1,5G Belem 0.8 MG

-Efficacité dépendante des conditions d’application des microgranulés (type de semoir, qualité de la préparation du sol…). -Encore plus irrégulier en cas de modulation de la dose

Sonido + microgranulés pyréthrinoïdes (Force 1,5G , Belem 0.8 MG)

-Protection pas toujours satisfaisante en cas de très forte attaque malgré un coût de protection très élevé

Et la lutte agronomique ?

Face à une réduction de la palette de protection chimique, il faut éga-lement penser aux leviers agrono-miques. Malheureusement, leurs intérêts sont nettement plus limités dans la lutte contre les taupins que dans la lutte contre les adventices !

Il n’y a pas lieu de modifier la date de semis pour essayer de réduire la pression de taupins. Ces dernières années ont montré des dynamiques d’attaques très variables et indé-pendantes de la date de semis. Les taupins sont généralement actifs quand les conditions de tempéra-tures et d’humidité sont également favorables au maïs.

Il ne faut pas non plus modifier la profondeur de semis avec le seul objectif d’améliorer l’efficacité des protections insecticides. Pour assu-rer une levée homogène, la profon-deur de semis doit rester entre 4 et 5 cm, dans un lit de semences suffisamment fin, frais et bien rap-puyé. La modification de l’itinéraire technique pourrait faire prendre des risques agronomiques dont les conséquences seraient encore plus importantes sur le rendement.

A l’implantation, tout ce qui favorise-ra une croissance rapide des jeunes plants de maïs sera bénéfique : variété à bonne vigueur, engrais starter localisé au semis. Mais, pour faire face à une attaque de taupins, cela peut s’avérer nettement insuffi-

sant, surtout si la pression est moyenne ou forte. Deux essais réalisés en 2006 en Bretagne dé-montrent clairement que l’engrais starter, même avec un léger effet, ne peut se substituer à un insecti-cide en cas d’attaque de taupins. (cf graphique 2).

L’application d’un engrais starter est souvent bénéfique et déjà large-ment utilisée dans la plupart des situations exposées à des risques d’attaques de ravageurs du sol (dont les taupins). Ces éléments techniques doivent être utilisés en accompagnement de la protection insecticide, mais ne permettent pas de pallier à un défaut de son effica-cité.

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Graphique 2 : Protection contre les attaques de taupins : solutions insecticides comparées à l’application d’un engrais starter localisé au semis - 2 essais, Bretagne, 2006 Ne pas négliger les autres rava-geurs

Pour lutter contre les autres rava-geurs de début de cycle tels que l’oscinie et la géomyze, aucun des produits autorisés sur taupins n’a d’autorisation pour ces usages à ce jour. Le traitement de semences Sonido (en attente d’une extension d’usage) et le produit microgranulés Force 1.5G devraient cependant apporter une protection partielle sur ces ravageurs.

Pour les parcelles exposées à un risque d’attaque par les scu-tigérelles, le produit microgranu-

lés Force 1,5G permet d’apporter une protection satis-faisante en cas de faible pres-sion. Si le niveau de population de scutigérelles est élevé, ce produit microgranulés doit impé-rativement être associé à des mesures agronomiques : fertili-sation starter, variété à bonne vigueur de départ et rappuyage du sol (après chaque prépara-tion du sol et si besoin après le semis).

Les traitements de semences Gau-cho puis Cruiser 350 apportaient une protection intéressante contre d’autres ravageurs, notamment en

cas d’attaques précoces de cica-delles et de pucerons. Aucune solu-tion actuellement disponible pour la protection des semis ne permettra d’assurer une protection satisfai-sante contre ces ravageurs. Dans certains secteurs géographiques où ceux-ci peuvent être nuisibles, une surveillance devra être mise en œuvre pour éventuellement enga-ger une lutte en végétation.

Enfin, la chrysomèle du maïs fait actuellement l’objet d’une lutte ré-glementée. Cela peut fortement influencer le choix de la protection insecticide des semis.

La chrysomèle du maïs progresse un peu vers l’ouest et le nord Deux stratégies actuellement poursuivies en France : Depuis 2011, deux stratégies de lutte contre la chrysomèle du maïs cohabitent en France. Chacune des stratégies est adaptée en fonction

de l’historique des captures d’insecte.

Ainsi, l’objectif d’éradication est poursuivi dans les secteurs où la chrysomèle du maïs n’a pas encore été préalablement détectée, ou bien lorsque des individus sont nouvel-

lement capturés. Cette stratégie concerne la grande majorité du territoire (cf. schéma XX), sauf en Alsace (hors Alsace Bossue) et en Rhône-Alpes où la stratégie de confinement est mise en œuvre.

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Témoin Engrais 18 ‐ 46 TS insecticide MG insecticide

Nbplantesrécolte(X 1000)

La Chapelle Caro (56)

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L’objectif de la stratégie de confi-nement est de réduire la dynamique d’installation de la population de chrysomèle du maïs afin de mainte-nir la population en dessous du seuil de nuisibilité économique et de réduire les risques de projection d’insecte dans des régions maïsi-coles où la chrysomèle du maïs n’a pas encore été détectée (zone d’éradication).

Les moyens à mettre en œuvre doivent être suffisamment efficaces pour atteindre ces objectifs sans être trop impactant pour les produc-teurs et les filières. Le confinement repose sur les mesures suivantes :

- des mesures générales (rupture de la monoculture de maïs au moins une année sur six, applica-tion d’une protection insecticide au semis à partir du 3ème maïs consé-cutif) appliquées sur un large sec-teur géographique,

- des mesures renforcées mises en place pour une durée de 3 ans (culture de maïs au maximum deux années sur trois, protection insecti-cide au semis dès le 2ème maïs consécutif) dans les parcelles si-

tuées à moins d’un kilomètre d’un piège à phéromone ayant fait l’objet de 30 captures d’adultes ou plus au cours d’une même année.

Principaux enseignements de la campagne 2013 : Stabilité des captures en zone de confinement et multiplication des foyers en zone d’éradication

Dans la zone d’éradication, 120 adultes ont été capturés au cours de l’été 2013 dans environ 14 foyers différents répartis sur 9 départements. Cela démontre que la chrysomèle du maïs poursuit sa progression en dehors des zones de confinement. Ces foyers identi-fiés en 2013 sont très probablement issus de projections d’individu(s) ayant eu lieu au cours des années antérieures. L’origine des individus n’est pas connue mais il est beau-coup plus probable que ceux-ci proviennent de zones à forte popu-lation et relativement distantes

comme l’Europe Centrale ou l’Italie plutôt que d’une zone de confine-ment française, plus proche mais où les populations sont encore extrê-mement faibles.

Dans les zones de confinement, les niveaux de captures demeurent faibles pour la 3ème année consé-cutive (avec rarement plus de 1000 captures / an pour chacune des régions). Cela résulte de l’efficacité des mesures de confinement, mais aussi des conditions météorolo-giques défavorables au ravageur lors des printemps 2012 et 2013 (sans pouvoir expliquer le poids de chacun de ces facteurs sur l’absence d’accroissement de popu-lation). En freinant le développement de la population, la nuisibilité de la chry-somèle des racines du maïs est retardée. Cet objectif du plan de confinement est atteint. En re-vanche, la progression de l’insecte en dehors de la zone de confine-ment semble inéluctable, et ceci malgré les faibles niveaux de popu-lations en zone de confinement.

Schéma 2

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Lutte contre les ravageurs au stade jeune : Quelle protection choisir en 2014 ?

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La pyrale en 2013 La gamme de solutions de protection contre les lépidop-tères du maïs et en particulier la pyrale, n’a pas connue d’évolution cette année. Le producteur dispose de solu-tions chimiques et d’une solu-tion de biocontrôle, le tricho-gramme.

Du côté de l’insecte, on es-time que celle-ci a été assez difficile à contrôler en 2013 en particulier à cause des conditions climatiques qui ont influencé son développement au cours de l’été. Comme nous l’avons signalé dans les bilans de campagne par ré-

gion du grand Est, le cycle de la pyrale a été plus chaotique qu’à l’habitude, avec des courbes de vol très étalés et des pics difficiles à détermi-ner et particulièrement tar-difs.

La situation 2013 en Alsace

Courbe de vol de la pyrale en Alsace en 2013 (source CARA – BSV)

Le graphique ci-contre montre qu’après un premier démarrage du vol de la py-rale fin juin – début juillet, celui-ci se ralenti, reprend, culmine vers le 10 juil-let, s’interrompt et reprend enfin. Les premiers papillons ayant été piégés fin juin, les lâchers de trichogrammes sont rapidement programmés en plaine et une semaine plus tard, c'est-à-dire début juillet en secteur plus tardif. Ils se font sur des maïs encore petits, contrai-rement à l’habitude. Les traitements chimiques sont déclenchés mi-juillet, au stade « limite passage tracteur » pour les maïs encore petits, à l’enjambeur pour les autres. Ceux qui seraient inter-venus plus tôt avec les produits insecti-cides, par exemple en plaine au stade limite passage tracteur risquaient de connaître une perte d’efficacité des trai-tements.

La campagne de prospection de l’automne avec dissection des cannes de maïs non traités in-dique une progression de l’infestation larvaire. Notons toutefois que 70 % des parcelles prospectées présentent encore un risque faible c'est-à-dire infé-

rieur à 0.25 larve par pied. Après deux campagnes pour lesquelles le risque faible con-cernait environ 85 % des par-celles, celui-ci est moins bon cette année, sans être pour autant catastrophique. Les si-tuations sont différentes par

secteur, avec une plaine globa-lement peu touchée par la py-rale, une bordure de Sundgau un peu plus attaquée et enfin le secteur Nord-Ouest de la région (Pays de Hanau, Arrière Koche-srberg) plus concerné par la pyrale.

La situation 2013 en Rhône-Alpes

Les dégâts de pyrales ont été encore bien visibles cette an-née. Le ravageur est bien pré-sent dans nos régions, en pro-gression depuis 3 ans.

Le printemps froid et humide de 2013 a ralenti l’évolution des chrysalides. Les vols ont donc été décalés de 15 jours par rap-port à ce qui est observé habi-tuellement. De plus, au retour

des chaleurs début juin, les évolutions ont été rapides et intenses. Il a donc fallu être très réactif pour mettre en place les moyens de lutte.

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Source : Bulletin de Santé du Végétal Rhône-Alpes

Les méthodes de lutte et le positionnement des interventions Les trichogrammes sont dépo-sés dans les maïs dès que les vols débutent (cf. cycle de la pyrale) pour que les œufs dépo-sés soient directement parasi-tés. L’idée est de faire corres-pondre le vol des guêpes à celui des pyrales. On peut expliquer des déceptions d’efficacité des trichogrammes par des lâchers

qui ont été réalisés un peu tardi-vement. Les vols ont particuliè-rement cours et intenses. Il a fallu être extrêmement réactif. A l’inverse des traitements bio-logiques, les interventions chi-miques sont positionnées au pic de vols pour contrôler les larves au moment où leur nombre est le plus grand. Si les pyrèthres

anciennes générations étaient peu sélectives et ne touchaient que les larves, le chlorantranili-prole (Coragen) a la particularité d’avoir une action sur les œufs et les larves de pyrales. Cette grande plage d’utilisation lui confère donc une grande effica-cité avec plus de souplesse dans les périodes d’applications.

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Performances des nouveaux engrais azotés sur maïs Point réglementaire sur la mise en marché des engrais et des additifs aux engrais

Les engrais : matières fertili-santes et support de culture

L’article L 225-1 du code rural pré-cise que : Il est interdit d'importer, de détenir en vue de la vente, de mettre en vente, de vendre, d'utiliser ou de distribuer à titre gratuit, sous quelque dénomination que ce soit, des matières fertilisantes et des supports de culture lorsqu'ils n'ont pas fait l'objet d'une homologation ou, à défaut, d'une autorisation provisoire de vente, d'une autorisa-tion de distribution pour expérimen-tation ou d'une autorisation d'impor-tation. Le même article prévoit en outre 2 exceptions : Toutefois, sous réserve de l'innocui-té des matières fertilisantes ou supports de culture à l'égard de l'homme, des animaux, ou de leur environnement, dans des conditions d'emploi prescrites ou normales, les dispositions du premier alinéa ne sont pas applicables : 1° Aux produits dont la normalisa-tion, au sens de la loi du 24 mai 1941, a été rendue obligatoire ; 2° Aux produits mis sur le marché dans les conditions prévues par les dispositions réglementaires prises en application de directives des communautés européennes, lors-que ces dispositions ne prévoient ni homologation ni autorisation préa-lable à la mise en vente.

La normalisation ne coûtant rien aux opérateurs, la mise en marché sous couvert d’une norme obliga-toire des engrais est presque deve-nue la règle pour les produits dont les caractéristiques de composition correspondent à une norme exis-tante. Un petit nombre d’engrais ont cependant fait l’objet d’une AMM. Leur liste est consultable sur http://e-phy.agriculture.gouv.fr/ Pour commercialiser un engrais en France on doit donc : répondre à une norme française

(Norme NF U) d’application obli-gatoire (la plus courante étant la norme NF U 42-001)

ou/et répondre au règlement européen RCE n°2003/2003

ou avoir fait l’objet d’une homo-logation.

Généralement le recours à une AMM est envisagé lorsque le pro-duit ne répond pas aux critères d’une norme NFU ou du règlement CE 2003/20031.

Le cas des additifs aux engrais : la norme NF U44-204

Une nouvelle norme, la norme NF U44-204 (d’application obligatoire) précise les dénominations et spéci-fications des engrais ou amende-ment avec additif agronomique. Un engrais avec additif répondant à l’une des normes engrais citée en

référence par la norme NF U44-204, peut donc être commercialisé sous réserve que l’additif soit homo-logué. Cette norme donne la définition suivante des additifs agrono-miques : un additif agronomique est un «constituant visant à donner à l’engrais ou à l’amendement minéral basique ou à l’amendement minéral basique-engrais une propriété ferti-lisante nouvelle 2 que ne permettent pas d’obtenir les composants prin-cipaux». Les additifs comprennent : les substances humiques les préparations microbiennes les inhibiteurs de nitrification, les

inhibiteurs d’uréase, les agents chélatant, les agents enrobant, les agents complexant.

Ces additifs doivent être homolo-gués, c’est-à-dire faire l’objet d’une étude sur les bénéfices qu’ils appor-tent et les risques qu’ils comportent. Une AMM pour les additifs est, après évaluation de l’Anses, déli-vrée par la DGAL aux sociétés ayant déposé une demande en ce sens. De plus, certains engrais avec additifs peuvent être commerciali-sés grâce à une adaptation au pro-grès technique du règlement CE 2003/2003. C’est le cas par exemple du NBPT additionné à des engrais contenant de l’urée.

1 Il existe une 4ème voie : la reconnaissance mutuelle (RCE n°764/2008). Elle permet à toute matière fertilisante (avec ou sans ad-

ditif), autorisée dans un pays européen sous une réglementation nationale, d’être commercialisée dans les autres pays européens. Même si elle ne répond, ni à la réglementation européenne (RCE n°2003/2003), ni à la règlementation nationale du pays dans le-quel elle est introduite. A notre connaissance, très peu de produits ont emprunté cette voie jusqu’à maintenant 2

Les additifs agronomiques ne peuvent pas revendiquer une action contre des stress biotiques précis (une maladie, un ravageur, etc.). Une telle allégation relève en effet de la réglementation phytosanitaire (RCE n°1107/2009). A ce niveau la règlementation in-troduit une distinction qui peut sembler artificielle au plan scientifique : une même substance ou microorganisme peut en effet stimu-ler la vigueur d’une plante (et relève donc de la règlementation des engrais), mais également apporter une certaine résistance aux stress biotiques (RCE n°1107/2009).

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Le cas des biostimulants

Pour proposer un cadre réglemen-taire européen unifié pour les addi-tifs engrais ou plus généralement pour les biostimulants, le règlement RCE n°2003/2003 est en cours de révision. Les sociétés intervenant sur ce marché se sont regroupées en 2011 au niveau européen dans le cadre de l’EBIC (European Biostimu-lant Industry Council) pour interagir avec les représentants de la com-munauté européenne à l’occasion de cette révision du RCE n°2003/2003. L’EBIC propose la définition suivante des biostimulant (traduction3) : ‟ les biostimulants végétaux con-tiennent des substances et/ou des micro-organismes, dont la fonction, lorsqu’ils sont appliqués sur les plantes ou la rhizosphère, est de

stimuler les processus naturels pour augmenter/bénéficier de l’absorption de nutriments, de l’efficacité des éléments nutritifs, de la tolérance aux stress abiotiques, et de la quali-té des récoltes ». Les biostimulants n’ont pas d’action directe contre les agents patho-gènes, et donc ne tombent pas dans le cadre réglementaire des pesti-cides. Selon Benoît Genot (Arysta LifeScience) secrétaire de l’EBIC, dans une lettre adressée à Phytoma (évoquée en page 5, du n° 662 de mars 2013) : « la définition des biostimulants développée par l’EBIC, en concertation avec les autorités européennes et nationales, ne com-prend que les produits qui stimulent des processus naturels favorisant l’absorption ou l’utilisation des nutriments, la tolérance aux

stress abiotiques et/ou la qualité de la culture. On peut déjà entrevoir les grandes lignes du futur cadre européen (toujours en négociation) : revendications soutenues par des données justificatives et évaluation de risque robuste mais proportion-nelle au profil de risque des biosti-mulants. » Le calendrier réglementaire prévoit une première version de ce projet de règlement, théoriquement au cours du deuxième semestre 2013 et une entrée en vigueur en 2016. Une question très pratique d’évaluation «des dossiers de demande » risque de se poser au niveau des états membres. En effet, selon la DG Sanco, 750 biostimulants seraient commercialisés en Europe actuelle-ment.

3 “Plant biostimulants contain substance(s) and/or micro-organisms whose function when applied to plants or the rhizosphere is to stimulate natural processes to enhance/benefit nutrient uptake, nutrient efficiency, tolerance to abiotic stress, and crop quality. Biostimu-lants have no direct action against pests, and therefore do not fall within the regulatory framework of pesticides” - See more at: http://www.biostimulants.eu/#sthash.ikVKqjGP.dpuf.

Résultats des expérimentations 2013 A l’occasion de la commercialisation de nouvelles formes d’engrais azo-tés depuis 2012, ARVALIS-Institut du végétal a mis en place en 2013 une série d’expérimentations pour étudier leurs performances sur maïs.

Les nouveaux produits testés

Les caractéristiques principales des produits testés sont résumées dans le tableau 1. Outre les références Ammonitrate et Urée granulée, 2 engrais commercialisés depuis 2012 ou 2013 ont été évalués : NEXENTM (Koch Fertilizer Pro-

ducts SAS) est une urée granu-lée avec un additif (NBPT pour N-(n-Butyl) ThioPhosphoric Triamide) ayant la propriété

d’inhiber l’hydrolyse de l’urée, et donc de ralentir la transformation de l’urée en ion ammonium (NH4

+). Selon la bibliographie in-ternationale, cette action de l’additif devrait diminuer les pertes par volatilisation ammo-niacale et ainsi prodiguer une meilleure efficacité au produit par rapport à l’urée granulée seule.

APEX© (TIMAC AGRO) est un

engrais à base de Sulfate d’Ammoniac ayant bénéficié d’un process de fu-sion/granulation/cristallisation en usine destiné à permettre une li-bération progressive des élé-ments. Cela aurait comme con-séquence une limitation des pertes potentielles et ainsi per-

mettrait d’engendrer une meil-leure efficacité (informations is-sues de la firme). La dénomina-tion « APEX © » recouvre en fait toute une gamme de produits uti-lisant la même technologie mais avec des compositions variées en éléments minéraux. Pour des raisons pratiques, nous n’en avons testé qu’un dans nos es-sais (APEX© N30). Notons que les produits de la gamme con-tiennent une part plus ou moins importante de soufre, ce qui en fait des engrais dont la stratégie d’apport entre dans la catégorie des « azotés soufrés » aux mêmes titres que les ammoni-trates soufrés par exemple.

Les essais

Quatre essais ont été réalisés en 2013 sur maïs. Le tableau 2 décrit leurs principales caractéristiques. Toutes les expérimentations étaient irriguées et aucun stress hydrique important n’a été à déplorer. Les conditions de valorisation des en-grais azotés ont été très bonnes du

point de vue climatologique. La méthodologie d’évaluation a différé légèrement en fonction du nombre de traitements disponibles pour tester les produits. Dans tous les essais, la référence de comparaison fut l’Urée granulée étudiée sous la forme d’une courbe de réponse à

des doses croissantes d’engrais (4 doses en plus du témoin sans apport azoté). Cette dernière a fait l’objet d’un traitement statistique permet-tant de déterminer le rendement optimal et la dose optimale pour l’obtenir. Quand le produit fut testé aussi sous la forme d’une courbe de

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réponse, il a été procédé à une comparaison statistique des rende-ments et doses optimaux entre le produit et la référence urée. Quand le produit n’a été testé qu’à quelques doses (X-50 et X kgN/ha, avec X = dose totale d’azote prévisionnelle), la comparaison des rendements a été réalisée soit par une méthode des contrastes entre la référence et le produit, soit par comparaison de moyenne entre le rendement modé-lisé sur la courbe de réponse de la référence et le rendement du pro-duit. Enfin, quel que soit le nombre de traitements testant les produits, une évaluation du CAU (Coefficient Apparent d’Utilisation de l’azote de l’engrais) a aussi été réalisée. Ce paramètre représente la fraction de l’azote de l’engrais qui est absorbé par la culture et correspond à la pente de la régression linéaire entre la dose d’engrais apportée et la quantité d’azote absorbé par les parties aériennes de la culture à la récolte.

Performance du NEXENTM

Le NEXENTM a été testé en stratégie « tout NEXENTM » : les 2 apports d’azote ont été réalisés avec ce

produit. Dans 3 des essais il a été évalué en courbe de réponse com-plète et dans le quatrième à 2 doses (X-50 et X kgN/ha). Il a présenté une efficience (rendement optimal et dose d’azote optimale) et une effica-cité (CAU) équivalentes à la forme de référence Urée granulée (figure 1). Cependant, les conditions agro-nomiques des essais n’ont pas per-mis d’observer une différence entre l’Urée granulée et l’Ammonitrate, indiquant que le NEXENTM n’a pas été évalué en conditions difficiles de valorisation des engrais azotés. De même, dans les essais où ce fut testé, il n’y a pas eu de différence entre les modalités à base d’urée granulée en 1 apport et en 2 ap-ports, indiquant là aussi les bonnes conditions de valorisation des en-grais azotés. Il a été démontré sur céréales à paille que ce produit propose un principe technologique intéressant pour maintenir l’efficacité de l’Urée granulée au niveau de celle de l’Ammonitrate quand cela est nécessaire. Néanmoins il faut poursuivre le référencement sur maïs, notamment en conditions plus sèches au moment des apports d’engrais, pour pouvoir pleinement

conclure sur les performances de ce produit sur maïs.

Performance du produit APEX©

N30

Le produit APEX© N30 a été testé en stratégie « APEX© + Urée » : seul le premier apport (50 kgN/ha) a été réalisé avec de l’APEX© N30, le deuxième apport ayant été réalisé avec de l’Urée granulée. Ces straté-gies ont été évaluées dans 3 essais et à 2 doses (X-50 et X kgN/ha). La formulation étudiée dans les expéri-mentations 2013 a présenté des performances équivalentes à la référence Urée granulée (figure 2). Cependant, comme pour le produit précédent, les conditions agrono-miques des essais n’ont pas permis d’entraîner une différence entre l’Urée granulée et l’Ammonitrate, permettant d’évaluer l’APEX© N30 en conditions difficiles. Ce résultat reste donc à confirmer lors d’une 2ème année d’expérimentations pré-sentant des conditions de valorisa-tion des engrais plus contrastées. Rappelons que les essais ont béné-ficié d’une couverture en Soufre afin que cet élément ne soit pas limitant, et donc pour ne tester que l’effet « azote » des produits APEX©.

Différencier efficience et efficacité Chiffrer l’impact d’un apport d’engrais sur la culture se mesure souvent en termes d’efficience et d’efficacité, deux no-tions qui ne recouvrent pas la même chose. Voici quelques définitions pour s’y retrouver : Efficacité d’absorption : c’est la fraction de l’azote de l’engrais qui est absorbé par la culture. Elle est le plus souvent chiffrée de façon apparente par le CAU (Coefficient Apparent d’Utilisation). Efficience de conversion : c’est la quantité d’azote absorbé nécessaire pour produire une unité de production (kgNab-sorbé/quintal maïs par exemple). Efficience de l’engrais : c’est la quantité d’azote engrais nécessaire pour produire une unité de production (kgNapporté par l’engrais/quintal de maïs par exemple). Cette grandeur intègre de nombreux phénomènes pas toujours faciles à distinguer.

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Tableau 1 – Caractéristiques principales des produits testés

Nom Firme Statut régle-mentaire Forme

Composition en éléments minéraux (% massique si pas d’autres précisions) Additif N-

Total N-

Urée N-

NH4+

N-NO3

- SO3 MgO

AMMONITRATE 33.5 Générique NFU-42 001 Solide 33.5 16.75 16.75

AMMONITRATE 27 Générique NFU-42 001 Solide 27 13.5 13.5

UREE GRANULEE Générique NFU-42 001 Solide 46 46

NEXENTM

KOCH Fertiliser Products

SAS

Engrais CE Solide 46 46 NBPT

APEX© N30 TIMAC AGRO NFU-42 001 Solide 30 26 4 20 3

Tableau 2 – Caractéristiques principales des expérimentations 2013 sur maïs

Essai LE MAGNERAUD (17) LAVELANET-DES-COMMINGES* (31) RUSTENHART (68) LYON-SAINT-EXUPERY

(69)

Type de sol Groie moyenne sur cal-caire marneux

Alluvions limono sablo argileuses caillouteuses Sol profond de Hardt Sol de graviers profond

%MO 4.9 2.2 2.8 2.5 pHeau 8 6.4 8.2 6.2 Précédent Maïs grain Maïs grain Maïs grain Maïs grain Travail du sol Labour Labour Labour Labour Variété DKC4795 P0837 DKC4814 DKC 5190 Date de semis 04/04/2013 25/04/2013 15/04/2013 24/04/2013 Date de récolte 18/10/2013 23/10/2013 25/10/2013 01/11/2013 Irrigation (mm) 235 230 207 250 Dose prévision-nelle (kg N/ha) 180 284 220 220

Fractionnement Post-semis puis 8F 4F puis 10F 4F puis 10F 4F puis 10F ETR (q/ha) 6.1 5.9 6.5 4.4 * essai en partenariat avec la Chambre d’Agriculture 31

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Figure 1 : Dose optimale d’azote et efficacité (CAU) du NEXENTM et de l’Ammonitrate dans les essais 2013, en réfé-rence à l’Urée granulée. Analyses statistiques en courbes de réponses par modèles emboités (formalisme quadratique plateau pour la dose optimale d’azote, régression affine pour le CAU). NS = différence non significative au risque α de 10 %. Dans tous les essais en courbe de réponse, les différentes formes d’engrais ont présenté le même rendement optimal (résultats non montrés). L’essai de Lavelanet-des-Comminges (31) a étudié le NEXENTM à 2 doses, et aucune différence significative de rendement n’y a été mise en évidence par rapport à l’Urée granulée et à l’Ammonitrate (ré-sultats non montrés).

Figure 2 : Rendement à deux doses d’application (X-50 et X kgN/ha) et efficacité (CAU) de l’APEX©N30 dans les essais 2013, en référence à l’Urée granulée. Analyses statistiques des rendements en comparaisons de moyenne par rapport à la courbe de réponse Urée granulée modélisée. Analyses statistiques des CAU en courbes de réponses par modèles emboités (régression affine). NS = différence non significative au risque α de 10 %.

NS

NS

NS

NS

Magneraud ‐ 2013

Satolas ‐ 2013

Rustenhart ‐ 2013

‐0.15 ‐0.05 0.05 0.15

Diff. CAU NEXEN‐UREE

NEXEN

AMMO

Efficacité supérieure à l'>Urée.

Efficacité inférieure à l'Urée.

NS

NS

NS

NS

Magneraud ‐ 2013

Satolas ‐ 2013

Rustenhart ‐ 2013

‐40 ‐20 0 20 40

Diff. Dose Nopt. NEXEN‐UREE (kgN/ha)

NEXEN

AMMO

Dose N optimale supérieure à l'Urée

Dose N optimale inférieure à l'Urée

NEXENTM comparé à l'Urée granulée et l'Ammonitrate (courbe de réponse)

Dose N optimale CAU

NS

NS

NS

NS

NS

NS

130

140

150

160

170

180

130 140 150 160 170 180

Rendement APEX

N30 (q/ha à 15%H)

Rendement Référence UREE (q/ha à 15%H)

X‐50

X

Y=X

NS

NS

NS

0.0

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CAU APEX

N30

CAU Référence UREE

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Rendement CAU

APEX© N30 comparé à l'Urée granulée et l'Ammonitrate (courbe de réponse)

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Préconisations 2014 sttt t - ARVALIS › file › galleryelement › pj › e4 › ...Des PMG qui varient énormément Les semis précoces ayant moins programmé, les réserves se