Premiers PlansPremiers Plans Le cahier...Spiritisme abracadabrant– Georges Méliès– 1900 - 1’10 ’ Sorcellerie Culinaire– Georges Méliès – 1904 - 4’31’’ La Course

21-30 janvier 2011

Premiers PlansPremiers Plans

AngersLe cahier

www.premiersplans.org

festival mode d’emploifestival mode d’emploià destination des enseignantsécoles collèges lycées

L'ÉQUIPE JEUNE PUBLIC

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L’ESPRIT DU FESTIVALDepuis sa création en 1989, le projet artistique du Festival Premiers Plans sedéveloppe en lien avec une politique volontaire d’initiation à l’image, particulière-ment en direction des écoliers, collégiens, lycéens et étudiants et s’appuie sur denombreux relais et partenaires, à Angers et en Pays de la Loire.Chaque année au rendez-vous, ils ont été plus de 25 000 à participer à la 22e édition,en 2010.

Le travail spécifique mené en direction du jeune public poursuit plusieurs objectifs :• offrir aux jeunes une ouverture culturelle et artistique• leur faire découvrir la richesse et la diversité du cinéma européen• déclencher la rencontre et l’échange des jeunes avec les professionnels• favoriser le développement de leur esprit critique et leur réflexion sur le cinéma.

Un comité pédagogique, composé principalement d’enseignants s’associe à l’équipe duFestival pour concevoir l’action vers les scolaires : • accompagnement de l’équipe de programmation du Festival, pour réfléchir aux films les

plus adaptés aux jeunes• élaboration d’outils pédagogiques : journées de sensibilisation, rédaction de fiches

pédagogiques, recommandations de niveaux• relais et diffusion de l'information vers les établissements scolaires.

Emmanuelle Gibault, assistée de Violaine Thomas etEloïse Ladan.

Le comité pédagogiqueDavid Aubril, Jean-Pierre Bleys, Daniel Bochereau, MarcBorgomano, Jean-Michel Bossé, Françoise Chopin, LucDaniel, Xavier Girard, Dominique Laudijois, Jérome Lebeau,Jean-Joseph Lebon, Agnès Le Dem, Anne Loiseau,Françoise Maitre, Louis Mathieu, Antoine Maugey, RichardMinguell, Tatiana Parc, François Perron, MaryvonnePouessel, Jeannine Plard, Christian Souchard, ValérieTabuteau, Xavier Thibaud, Marie-France Touati Caraguel,Sandrine Weil.

A PROPOS DE PREMIERS PLANS

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Les jeunes réalisateurs européens, invités à Angers, présentent leurs premiers films aupublic, aux professionnels du cinéma et à la presse. Plus de 80 œuvres sont projetées dans6 sections compétitives :

Films d’écoles européennes de cinémaDu lundi 24 au vendredi 28 janvier à 16h45

Courts et longs métrages européensDu samedi 22 au vendredi 28 janvier à 19h15

Longs métrages françaisDu lundi 24 au vendredi 28 janvier à 21h15

Courts métrages françaisDate et heure à préciser

Courts métrages d’animationDate et heure à préciser

Des lectures de scénariosChaque année, des scénarios de premiers longsmétrages et de premiers courts-métrages sont luspar des comédiens professionnels et sont soumisau vote du public.Du samedi 22 au vendredi 28 janvier Le Quai - Forum des Arts Vivants Entrée libre sur réservation

Le forum des réalisateursLes équipes des films et le public se retrouventafin de discuter autour des films projetés.

Films d’écoles, courts et longs métrages tous les soirs après la séanceCourts métrages français et d’animation : le lendemain des projections à 11h30

LA SÉLECTION OFFICIELLE

ZOOM SUR LA 23E ÉDITION

Le Festival propose de (re)découvrir sur grand écran des chefs d’œuvre du cinéma, grâce àdes rétrospectives sur des cinématographies nationales, des hommages aux auteurs majeursou méconnus du cinéma, des programmations thématiques.

HOMMAGES ET RÉTROSPECTIVES

Le BurlesqueUne sélection de courts et longs métrages retraçant l’évolution du burlesque au cinéma.

Entre Guerres et PaixUne rétrospective sur les périodes d’après-guerreau cinéma.

INTéGRALEBarbet SchroederL’oeuvre du cinéaste ainsi que plusieurs filmsqu’il a produits.

Isabelle CarréAu théâtre avec Une femme à Berlin et au cinémaavec cinq films de sa filmographie.

Bruno GanzActeur de théâtre puis de cinéma, retour sur sacarrière à travers des chefs d'oeuvres du cinéma.

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Participer au Festival peut représenter un temps exceptionnel et l’occasion depoursuivre un travail initié en classe. Pour ce faire, il est nécessaire de préparer vosélèves à cette sortie en prévoyant ce qui pourrait les déstabiliser (les sous-titres, lenoir et blanc, le rythme…). Ainsi prévenus, ils seront d’autant plus attentifs aucontenu du film et à la mise en scène, permettant le bon déroulement des séances.

Pour les enseignantsDes stages de sensibilisation à la programmation, illustrés d’extraits de films des rétrospec-tives, vous sont proposés pour vous aider à construire votre programme et votre projetpédagogique.

Enseignants du second degré Vendredi 26 novembre de 18h à 20h Enseignants du premier degré Mercredi 24 novembre de 14h à 16h

Auditorium du Musée des Beaux-Arts d’Angers - Réservation au 02 41 88 51 52

STAGES DE SENSIBILISATION

PRÉPARER VOTRE VENUE AU FESTIVAL

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Un espace dédié sur : www.premiersplans.orgLe Festival met à votre disposition des outils pour préparer votre venue avec vos élèves :synopsis et informations sur les films, fiches pédagogiques, grille horaire…

Un webmagazine, Premières Toiles : www.premierestoiles.frDécouverte des films, appréciations, impressions du Festival... Le site internet PremièresToiles est un espace en ligne réservé au jeune public pour qu'il s'y exprime. Il répond à savocation de « site école » (partenariat entre l'Inspection académique et le CDDP de Maine-et-Loire), en étant ouvert toute l'année et en faisant l'objet d'ateliers à l'espace jeune publicpendant le festival.

Les ressources d'un réseau pédagogique national et européen : http://cddp49.crdp-nantes.fr Le réseau scérén est un acteur national et un éditeur incontournable pour l'éducation aucinéma (collections Petits Cahiers et DVD Eden cinéma). Pour chaque édition, le centre dedocumentation pédagogique (CDDP) propose des sélections documentaires et sitogra-phiques. Il intègre la programmation du Festival dans sa politique d'acquisition de DVD mis àdisposition au prêt, et dont les droits de diffusion sont acquis pour une projection en classe.D'année en année, il constitue un fond à la fois cinématographique et pédagogique à dispo-sition des enseignants et documentalistes.

Opérateur local du dispositif de jumelage scolaire européen eTwinning, il travaille pour faireconnaître le Festival Premiers Plans au sein de ce réseau d'enseignants européens et facili-ter les projets interscolaires à distance grâce aux technologies de l'internet.Renseignements auprès du CDDP :02 41 66 91 [email protected]

OUTILS PÉDAGOGIQUES

UN CYCLE DE CONFÉRENCESQue nous dit le burlesque ? C’est ce que l’Institut Municipal vous propose d’explorer au cours de 12 conférences enconvocant philosophes, romanciers, poètes, musiciens, sans oublier les comédiens et lesclassiques du comique. « Le burlesque ou le travestissement épique », « le burlesque musical », « le burlesque oule corps mécanisé », sont autant de thèmes qui seront abordés par Alain Lefebvre, durant cesrencontres en liaison avec la programmation du Festival.Les vendredis à 18h du 26 novembre 2010 au 1er avril 2011Entrée libre dans la limite des places disponiblesRenseignements auprès de l’Institut Municipal :02 41 05 38 80 - www.angers.fr/institutmunicipal

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KEATON EN COURTS100’ – Conseillé à partir du CP

La Maison démontable – 1920 – 19’Grandeur et décadence – 1922 – 22’Les Fiancées en folie – 1924 – 59’

Plus de détails : www.premiersplans.org

LE BURLESQUE

PARCOURS ÉCOLIERS

LES VACANCES DE M. HULOTJacques TatiFrance - 88’ – 1953 – noir et blanc Conseillé à partir du CE2 Hôtel de la plage, côte bretonne, Monsieur Hulotarrive au volant de sa vieille auto pour quelquessemaines de vacances. Maladroit et décalé,semeur de troubles souvent involontaire, cevacancier pas comme les autres provoque maintsbouleversements dans la petite station balnéaire.

LA RUÉE VERS L’OR (THE GOLD RUSH)Charles ChaplinÉtats-Unis – 96’ – 1925 – noir et blanc – VOSTConseillé à partir du CPÀ la fin du XIXe siècle, les montagnes enneigéesde Klondike voient arriver des hordes dechercheurs d’or. Parmi eux, un aventurier coifféd’un chapeau et muni d’une canne. Pris dans unetempête de neige, il se réfugie dans une cabaneisolée, celle du bandit Black Larsen. Il yrencontrera Big Jim Mc Kay, propriétaire d’unemine convoitée par le bandit, qui assommera BigJim au cours d’une bagarre. Il en perdra lamémoire…

YOYO Pierre EtaixFrance – 92’ – 1965 – noir et blanc Conseillé à partir du CE2 Dans les années 1920, un milliardaire s’ennuiedans sa luxueuse propriété. Pour rompre sonquotidien doré et monotone, il organise unereprésentation de cirque dans le parc de sonchâteau. Il reconnaît alors dans l’écuyère sonamoureuse perdue, et dans le petit clown Yoyo, lefils qu’ils ont eu ensemble…

fiche pédagogique disponible sur www.premiersplans.org

Une séance en audiodescription est accessible aux personnes déficientes visuelles

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Atelier - Initiation au cinéma d’animationAprès la projection du matin, nous vous proposons de poursuivre la journée par un atelier quipermettra à vos élèves de découvrir les rudiments du cinéma par la fabrication de jeuxoptiques et la création d'une courte séquence animée, image par image.En partenariat avec l'IUFM d'Angers et le magasin I-Take

Lundi 24, mardi 25, jeudi 27 et vendredi 28 de 14h à 16h Gratuit - Sur inscription

AUTOUR DES FILMS

CARTE BLANCHE À LOBSTER FILMS60’ – Conseillé à partir du CP

Spiritisme abracadabrant – Georges Méliès – 1900 - 1’10’Sorcellerie Culinaire – Georges Méliès – 1904 - 4’31’’La Course des sergents de ville – Pathé Frères – 1907 - 5’32’’Max Célibataire – Max Linder – 1910 - 7’53’’Arthème fait des affaires – Pathé Frères – 1916 - 6’59’’Une Arrivée triomphale – Del Lord – 1924 – 10’The Fatal glass of beer – Clyde Bruckman – 1935 – 18’

Plus de détails : www.premiersplans.org

séances Spéciales

LES AVENTURES DU PRINCE AHMEDpar le trio Khoury et Pierrick Menuau jazz quintetMardi 25 janvier - 19h30 Le Quai - Forum des Arts Vivants

RETOUR DE FLAMMES ! par Serge Bromberg Courts métrages burlesques accompagnés au piano. Samedi 29 janvier - 16hLe Quai - Forum des Arts Vivants

SIMON ET LES SIX MONSTRESpar Simon AstiéSimon et les six Monstres propose une fusion inédite entre lefilm d’animation, la chanson d’auteur et le spectacle vivant. Ilexplore de nouveaux sentiers esthétiques. Les chansons, lamusique et les films d’animations sont créés de toutes pièces. Date, lieu et heure à préciser

3 CINÉ CONCERTS À PARTIR DE 5 ANS

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LES VACANCES DE M. HULOTJacques TatiFrance - 88’ – 1953 – noir et blanc Conseillé à partir de la 6e

Hôtel de la plage, côte bretonne, Monsieur Hulotarrive au volant de sa vieille auto pour quelquessemaines de vacances. Maladroit et décalé,semeur de troubles souvent involontaire, cevacancier pas comme les autres provoque maintsbouleversements dans la petite station balnéaire.

LA RUÉE VERS L’OR (THE GOLD RUSH)Charles ChaplinÉtats-Unis – 96’ – 1925 – noir et blanc – VOSTConseillé à partir de la 6e

À la fin du XIXe siècle, les montagnes enneigéesde Klondike voient arriver des hordes dechercheurs d’or. Parmi eux, un aventurier coifféd’un chapeau et muni d’une canne. Pris dans unetempête de neige, il se réfugie dans une cabaneisolée, celle du bandit Black Larsen. Il yrencontrera Big Jim Mc Kay, propriétaire d’unemine convoitée par le bandit, qui assommera BigJim au cours d’une bagarre. Il en perdra lamémoire…

Entre 1910 et 1930, le cinéma voit lanaissance d'une des premières formes decomédie, le burlesque. Dans les premiers filmsde ce genre, une constante : un rythme rapideoù se succèdent les gags, les poursuites, lescoups, les chutes... Descendant du théâtre etdu spectacle, le burlesque joue avec lacontrainte du muet pour explorer toutes lesformes de comique qui ne sont pas liées à laparole. A cette frénésie d'actions s'ajoute unepoésie singulière. Les acteurs reprennentl'héritage de la pantomime pour exprimer, parle spectacle silencieux des visages, desgestes et des corps, toute la gamme desémotions. Né avec le vingtième siècle, leburlesque est aussi une production de lasociété industrielle. Il montre l'homme auxprises avec le monde moderne : faire obéir unobjet retors, empêcher une catastropheinéluctable... Ou simplement trouver uneplace dans la société.

Car le héros burlesque est un anti-héros. Qu'ils'agisse d'un marginal, d'un jeune maladroit,d'un doux rêveur, il est toujours différent desautres. Différent par ses gestes, ses désirs,mais aussi par son regard sur le monde. Lecinéma burlesque souligne le ridicule descaractères sociaux, l'absurdité des situations,l'incongruité de la modernité. Avec l'arrivéedu cinéma parlant, l'attrait pour le burlesqueproprement dit s'estompe, et la plupart desburlesques disparaissent des affiches.Cependant, on retrouve l'héritage burlesquetout au long de l'histoire du cinéma : dans lejeu silencieux de certains acteurs, dansl'apparition de situations improbables, dans lapeinture de caractères exubérants...L'héritage du burlesque, c'est aussi un regarddifférent sur le monde, qui en soulignel'absurdité ou la secrète poésie à travers desassociations surprenantes.


LE BURLESQUE

PARCOURS COLLÈGIENS ET LYCÉENS


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YOYO Pierre EtaixFrance – 92’ – 1965 – noir et blanc Conseillé à partir de la 6e

Dans les années 1920, un milliardaire s’ennuiedans sa luxueuse propriété. Pour rompre sonquotidien doré et monotone, il organise unereprésentation de cirque dans le parc de sonchâteau. Il reconnaît alors dans l’écuyère sonamoureuse perdue, et dans le petit clown Yoyo, lefils qu’ils ont eu ensemble…

RUMBADominique Abel, Fiona Gordonet Bruno Romy France / Belgique – 77’ – 2008 – couleurs Conseillé à partir de la 6e

Fiona et Dom, professeurs d’anglais et degymnastique loufoques dans une école rurale,sont très amoureux. Ils partagent une passionpour la danse latine et écument tous les concoursrégionaux pendant les week-ends. Une nuit, deretour victorieux d’une énième compétition, ilstentent d’éviter un suicidaire maladroit planté aumilieu de la route. C’est l’accident, leur voitures’écrabouille contre un mur. Fiona perd une jambeet Dom la mémoire, ce qui va compliquer leurquotidien.

UNE NUIT A L’OPÉRA (A NIGHT AT THE OPERA)Sam Woods / Marx BrothersEtats-Unis – 96’ – 1935 – noir et blanc - VOSTConseillé à partir de la 6e

Otis Driftwood est employé au MetropolitanOpera de New-York. Profiteur, il suggère à MrsClaypool, riche veuve, d’investir dans l’opéra. Ledirecteur propose alors d'engager le ténorLasspari, hargneux et vénal. Le chanteur milanaisembarque pour New-York, avec à ses côtés sabelle Rosa, qui elle ne rêve que de RiccardoBaroni, autre ténor inconnu du public, qui n’estautre que le rival de son compagnon. Les MarxBrothers sont eux aussi à bord du bâteau. Ils vontêtre responsables de la plus grande nuit de folieque l’Opéra de New-York ait jamais connu.Emeute, panique collective, avec Harpo, Chico etGroucho, même quand la situation est désespé-rée, le pire est encore à venir…


LA PARTY(THE PARTY)Blake EdwardsÉtats-Unis – 99’ – 1968 – couleurs – VOSTConseillé à partir de la 6e

Hrundi V. Bakshi, acteur indien venu tenter sachance à Hollywood est engagé par un grandstudio. Sur le tournage, sa maladresse déclenchetoutes sortes de catastrophes, dont la destructiondu décor principal. Sous les foudres de son patron,il est immédiatement placé sur liste noire. Mais, àla suite d’une erreur, il se retrouve invité à la fêteannuelle du producteur qui vient de le renvoyer.Pendant la fête, le comédien accumule les gaffes,mais n’est pas le seul…

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MONTY PYTHON, LA VIE DE BRIAN (MONTY PYTHON'S LIFE OF BRIAN)Terry JonesAngleterre – 94’ – 1979 – couleurs – VOSTConseillé à partir de la 6e/5e

En l’an 0, en terre de Galilée, les Rois Magesrendent visite au petit Brian le soir du réveillon.Mais ceux-ci, s’apercevant de leur erreur, rembal-lent leurs présents et filent dans l’étable voisine,poursuivis par Mandy, la mère du nouveau-né.Hélas en grandissant, il arrivera bien desmalheurs au pauvre Brian.

LES HABITANTS(DE NOORDERLINGEN) Alex Van WarmerdamHollande – 108’ – 1992 – couleurs - VOST Conseillé à partir de la 2nde

Pays-bas, 1960, au milieu de nulle part, se trouvela rue unique d’un lotissement inachevé. Un lieuétrange, coupé du monde extérieur, peuplé dedrôles d’habitants : facteur indiscret, garde-chasse myope et stérile, boucher à l’appétitsexuel débordant, enfant fasciné par la guerrecivile au Congo, femme d’une intense foi reli-gieuse. Un lieu où la promiscuité et l’absence dedistractions ont fait naître entre ces drôles depersonnages un climat des plus troubles.

CHAT NOIR,CHAT BLANC (CMA MACKA, BELI MACOR)Emir KusturicaYougoslavie – 130’ – 1998 – couleurs – VOSTConseillé à partir de la 4e

Matko, gitan, qui vit de petits trafics au bord duDanube, à besoin d’argent pour réaliser le coup dusiècle. Il se tourne vers Grga Pitic, parrain de lacommunauté et dangereux gangster. Grgaaccepte de le financer, mais Matko se fait doublerpar Dadan, un bandit déjanté. Pour solder sadette, Matko est alors obligé de marier son jeunefils Zare à la sœur cadette de Dadan. Maisprofitant d’un moment d’inattention pendant lemariage, la jeune mariée s’enfuit.

BURLESQUES D’AUJOURD’HUI99’ - Conseillé à partir de la 4e

Boulevard l’océan – Céline Novel – 2007 – 19’De Sortie – Thomas Salvador - 2005 – 15’ Walking on the wild side – Fiona Gordon etDominique Abel – 2000 – 13’ Essai d’ouverture – Luc Moullet – 1988 – 15’ Les musiciens - Mikhail Kobakhidze – 1969 – 12’ Au bout du monde - Konstantin Bronzit – 1999 – 8’ Jidlo - Jan Svankmajer – 1992 – 16’

Plus de détails : http://www.premiersplans.org


LE BURLESQUE



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CHANSONS DUDEUXIÈME ÉTAGE (SONGS FROM THE SECOND FLOOR)Roy Andersson Suède – 98’ – 2000 – couleurs – VOSTConseillé à partir de la terminaleUn soir, dans une ville indéterminée, une séried’évènements étranges et surréalistes s’enchaî-nent sans liens ni logique apparents. Un employélicencié se traine aux pieds de son patron, unimmigré est violemment agressé devant unefoule impassible, un magicien rate son tour. Parmieux, Karl, le visage couvert de cendres, vient demettre le feu à son magasin pour toucherl’assurance. Le lendemain, la folie les gagne tousprogressivement et les signes d’un chaosimminent commencent à apparaître.

Le Burlesque, Jean-Philippe Tessé, Edition Cahiers du cinéma, Les petits cahiers

Le Burlesque ou Morale de la tarte à la crème, Petr Kral, Edition Ramsay, Ramsay Poche Cinéma n°56

Le Cinema burlesque ou la subversion par le geste, Emmanuelle Dreux, Edition l’Harmattan ,Esthétiques

KITCHEN STORIES(SALMER FRA KJOKKENET)Bent Hamer Norvège – 95’ – 2003 – couleurs – VOSTConseillé à partir de la 2nde

Dans les années 1950, durant le boom industrielde l'après-guerre, un groupe d'observateurssuédois du Home Research Institute visiteLandstad, un village norvégien, en vue d'étudierla routine des hommes célibataires dans leurscuisines. Les observateurs ne doivent entreteniraucune relation verbale, physique, ou autre avecleurs hôtes. L’observateur Folke, sérieux et petitemployé, est affecté à la cuisine d'Isak, un paysansolitaire et vaguement dépressif. Une amitié vanaître entre les deux hommes.

BIBLIOGRAPHIE

MAIS AUSSI

KEATON EN COURTS100’ – Conseillé à partir de la 6e(cf page 6)

CARTE BLANCHE ÀLOBSTER FILMS60’ – Conseillé à partir de la 6e(cf page 7)

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ALLEMAGNE ANNÉE ZÉRO (GERMANIA ANNO ZERO)Roberto RosselliniItalie - 78’ – 1949 - Noir et Blanc - VOSTConseillé à partir de la 4e

En 1947, dans le Berlin d’après-guerre, Edmund,jeune garçon de douze ans vit de trocs poursubvenir aux besoins de sa famille. Son père estgravement malade et son frère, ancien membre dela Wehrmacht, refuse de se déclarer pouréchapper aux recherches de la police. C’est unmonde de débrouille et de misère, où tout estpermis pour survivre.

LE TROISIÈMEHOMME(THE THIRD MAN)Carol ReedAngleterre - 104’ - 1949 - Noir et blanc - VOSTConseillé à partir de la 4e

Sur l’invitation de son ancien ami Harry Lime,Holly Martins, auteur canadien de romanspoliciers, se rend à Vienne, alors déchirée enzones d’occupation étrangères. A peine arrivé, ilapprend que son ami est mort dans un étrangeaccident de voiture. Martins décide de rester àVienne pour élucider ce mystère…

SCIUSCIAVittorio De SicaItalie - 90’ - 1946 - Noir et Blanc - VOSTConseillé à partir de la 4e/ 3e

Dans les rues de Rome, juste après la SecondeGuerre Mondiale, des enfants se livrent parnécessité à de petites combines, pas toujourshonnêtes. Pasquale et Giuseppe, jeunes cireursde chaussures, participent à un trafic decouvertures. Arrêtés par la police, ils sontconduits dans une prison pour mineurs. Leuramitié est alors mise à l’épreuve…


ALLEMAGNE MÈRE BLAFARDE (DEUTSCHLAND, BLEICHE MUTTER)Helma Sanders-BrahmsAllemagne - 117’ - 1980 – Couleurs - VOSTConseillé à partir de la 3e

Dans l’Allemagne des années 30, Hans et Lene semarient. Très vite, la guerre éclate. Hans estmobilisé et envoyé en Pologne. En l’absence deson époux, Lene met au monde une petite fille.Au moment de la débâcle, elle est obligée dequitter sa maison détruite et de fuir avec sa fille.Toutes les deux doivent affronter la peur, lesviolences, les privations…

ENTRE GUERRES ET PAIX


Comment se relever d’un conflit meurtrier, vivre avec, le dépasser ou l’oublier ? Autant dequestions posées par une sélection d’œuvres diverses comme Underground, Hiroshima monAmour, Le Mariage de Maria Braun ou Valse avec Bachir. Des films qui tous racontent, par lebiais de trajectoires individuelles ou collectives, les difficultés de l’après-guerre, dans des payssouvent ravagés par l’absence de repères et de valeurs.

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VALSE AVEC BACHIR (WALTZ WITH BASHIR)Ari FolmanIsraël - 87’ - 2008 - Couleurs - VOSTConseillé à partir de la 3e

Film d’animation documentaire et autobiogra-phique sur la guerre du Liban de 1982, Valse avecBachir met en scène un ex-soldat israélien, lehéros (et cinéaste), à la recherche de sessouvenirs. Il rêve régulièrement du massacre deSabra et Chatila dont il ne sait plus s’il est réel ounon et enquête alors en interviewant des per-sonnes qui ont vécu ce massacre.

LA CHAMBRE DES OFFICIERSFrançois DupeyronFrance - 135’ - 2001 - Couleurs Conseillé à partir de la 3e

Dans les premiers jours d'août 1914, Adrien,jeune et séduisant lieutenant, part à cheval enreconnaissance. Un obus éclate et lui arrache lebas du visage. Il passera la guerre au Val de Grâce,dans la chambre des officiers.


UN HÉROS TRÈS DISCRETJacques AudiardFrance - 107’ - 1996 - CouleursConseillé à partir de la 3e/ 2nde

A Paris, dans l’époque trouble de l’hiver1944−1945, un homme qui n’a pas participé à laguerre va se faire passer pour un héros ens’inventant une vie admirable. A force demensonges et d’affabulations, il construit unpersonnage hors du commun.

LE MARIAGE DE MARIABRAUN (DIE EHE DER MARIA BRAUN)Reiner Werner FassbinderAllemagne - 120’ - 1979 - Couleurs - VOSTConseillé à partir de la 2nde

1943 en Allemagne. Maria et Hermann se marientsous les bombes, la veille du départ du mari aufront russe. A la fin de la guerre, Maria est entraî-neuse dans un bar fréquenté par les Américains.D’abord présumé mort, Hermann réapparaît ettrouve sa femme dans les bras d’un G.I.. Le soldatest tué, Hermann envoyé en prison. Maria attendalors son mari avec courage…

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DE GUERRE LASSESLaurent Bécue-RenardFrance – 105’ – 2003 – Couleurs – VOST - DocumentaireConseillé à partir de la 1ère

Premier film de Laurent Bécue-Renard, Deguerres lasses suit pendant un an la thérapie detrois jeunes veuves bosniaques, quelques annéesaprès le conflit yougoslave. La caméra s’attache àdécrire les conséquences de la guerre en termespsychologiques et individuels.

SEULE AVEC LA GUERRE Danielle ArbidFrance/Belgique – 58’ – 2000 – Couleurs – VOSTDocumentaireConseillé à partir de la 2nde

Danielle Arbid parcourt Beyrouth, pour y poser,avec insistance les questions qui fâchent. Noussommes en 2000. Une guerre a eu lieu ici, elle aduré quinze ans, de 1975 à 1989, mais aucunmonument n'en atteste l'existence. Le mot Guerreest devenu tabou. Personne ne veut se souvenirde quoi que ce soit comme s’il ne s'était rienpassé.

HIROSHIMA MON AMOURAlain ResnaisFrance - 91’ - 1959 - Noir et blancConseillé à partir de la 1ère

En août 1957, une actrice française se rend àHiroshima tourner un film sur la paix. Le souvenird’un drame reflue à sa mémoire. Un Japonais, sonamant, l'écoute. Dans cette ville chaotique etdéconstruite, elle se remémore son premieramour, un soldat allemand pendant la guerre, àNevers…

ENTRE GUERRES ET PAIX


Travelling sur les années noires : l’Occupation vue par le cinéma français depuis1945, Michel Jacquet, Edition Alvid EdsLes écrans de l’ombre 1945 – 1969, Sylvie Lindeperg, Edition CNRS EdsHiroshima mon amour, Luc Lagier, Edition Cahiers du cinéma, Les petits cahiers

BIBLIOGRAPHIE


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INTÉGRALE BARBET SCHROEDER



LA VIERGE DES TUEURSFrance/Espagne/Colombie – 97’ – 2000 – Couleurs – VOSTConseillé à partir de la 2nde

Après trente ans d’absence, un écrivain homo-sexuel, dandy, révolté revient à Medellin, sa villenatale. Dans un bordel de garçons il rencontre unadolescent de 16 ans et se lie avec lui. Mais celui-ci est un tueur. Il tire sur tout ce qui le gêne.

GÉNÉRAL IDI AMIN DADA :AUTOPORTRAITFrance – 93’ – 1974 – Couleurs – DocumentaireConseillé à partir de la 1ère

Ce documentaire sur le président ougandais AminDada, met en scène la caricature du pouvoirincarnée par un homme qui joue son propre rôle etmet en scène son propre gouvernement devantles yeux d’un réalisateur qui à aucun moment neprend parti ou ne juge la situation.

LE MYSTÈRE VON BULOWEtats-Unis/Japon/GB – 111’ – 1990 – couleurs – VOSTConseillé à partir de la 1ère

Milliardaire de Rhode Island, Claus von Bulow estaccusé d’avoir assassiné sa femme à l’insuline pourde sombres raisons d’argent. Celle-ci est plongéedans un coma profond dont elle ne sortira jamais…

Résolument moderne, toujours imprévisible,Barbet Schroeder fait partie de ces cinéastesinclassables. Producteur dans les années 60de la « Nouvelle vague », réalisateur de filmscultes (More, Maîtresse, JF partageraitappartement), de documentaires audacieux(Amin Dada : autoportrait, L’Avocat de la ter-reur), de fictions révolutionnaires (La Viergedes tueurs) mais aussi de parfaits films destudios hollywoodiens en compagnie deMickey Rourke, Faye Dunaway, Jeremy Irons,Samuel Jackson, Nicolas Cage, Sandra Bullocketc. (Barfly, Le Mystère von Bulow, Kiss ofDeath…), Barbet Schroeder surprend àchaque nouvelle réalisation, comme entémoigne la dernière en date : un épisode dela série des Mad Men…

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ISABELLE CARRÉ

LES SENTIMENTSNoémie LvovskyFrance – 94’ – 2003 – couleursConseillé à partir de la 2nde

Jeunes mariés, François et Edith s'installent dansla maison voisine de celle de Jacques et sa femmeCarole. François est sur le point de reprendre lecabinet médical de Jacques, qui tombe amoureuxde sa femme. Les deux hommes passent beau-coup de temps ensemble alors que Carole et Edithdeviennent amies. Edith se met à aimer Jacques…

HOLY LOLABertrand Tavernier France – 128’ – 2003 – couleursConseillé à partir de la 2nde

Pierre et Géraldine décident d’adopter un enfantau Cambodge. Commence alors une aventurephysique et émotionnelle éprouvante. Les visitesdes orphelinats se multiplient, les espoirs seperdent pour mieux s’emporter la fois suivantetandis que les rapports avec les autoritéscorrompues se tendent à chaque instant…

COEURSAlain ResnaisFrance – 125’ – 2006 – couleurs Conseillé à partir de la 1ère/terminale Dans un Paris enneigé entre Bercy et la GrandeBibliothèque, Dan, militaire récemment déchargéde ses fonctions, se réfugie dans l'alcool pouréchapper à toute vie sociale. Sa fiancée Nicoles'obstine malgré tout à croire en leur couple etleur cherche un appartement avec Thierry, agentimmobilier. A l’agence, sa collaboratrice Charlotteest une femme au comportement à la fois pieuxet ambigu. Thierry vit avec sa sœur Gaëlle, quirecherche secrètement l'amour, allant mêmejusqu'à recourir aux petites annonces. Enfin,Lionel, barman dans un hôtel, fait appel à uneassistante à domicile bénévole pour s'occuper deson père, un vieil homme malade et colérique.C’est Charlotte qui se présente...

En partenariat avec le Nouveau Théâtre d’Angerset le Quai / Forum des Arts Vivants

Une sélection de films avec la comédienneIsabelle Carré, à l’occasion des représenta-tions de la pièce Une femme à Berlin miseen scène par Tatiana Vialle.(Coproduction Théâtre du Rond-Point - NouveauThéâtre d’Angers).


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NOSFERATU, FANTÔME DE LA NUIT Werner HerzogAllemagne/France – 124’ – 1979 – noir et blanc Conseillé à partir de la 2nde

Au XIXe siècle, Jonathan Harker se rend enTransylvanie pour tenter de vendre une maisonau Comte Dracula. En chemin, des paysanstentent de le décourager de son initiative. Unefois au château, il est retenu prisonnier par leconte Dracula, parti semer la peste dans la villenatale de Jonathan.

LA CHUTE (DER UNTERGANG)Oliver HirschbiegelAllemagne – 163’ – 2004 – couleurs - VOSTConseillé à partir de la 2nde

Avril 1945, le IIIème Reich vit ses derniers jours.Alors qu’Hitler et son entourage sont enfermésdans un bunker, le peuple allemand agonise dansles rues de Berlin.

LA MARQUISE D’O… Eric RohmerFrance – 103’ – 1975 – couleursConseillé à partir de la 1ère

Lors de la prise d’une place forte en Lombardie en1799 par les troupes russes, une jeune veuve, lamarquise d’O… est sauvée du déshonneur par unofficier de l’armée ennemie, son sauveur. Quelquetemps plus tard, elle apprend qu’elle est enceinte,sans savoir de qui. Chassée de la maison familiale,elle décide de retrouver par petite annonce, lepère de l’enfant…

LES AILES DU DÉSIR (DER HIMMEL ÜBER BERLIN)Wim WendersAllemagne/France – 122’ – 1987 – Noir et blanc - VOSTConseillé à partir de la 1ère

Deux anges descendent du ciel à Berlin et errentparmi les êtres humains pour leur apporter récon-fort. Suite à une rencontre amoureuse, l’un d’euxdésire abandonner ce règne immortel et connaîtreles plaisirs et douleurs des vivants…

BRUNO GANZ

Les Ailes du désir (scénario et dialogues), Peter Hawke/Wim Wenders, Edition JadeF.W Murnau, Charles Jameux, Edition Cerf, 7e Art

BIBLIOGRAPHIE


Parallèlement à une admirable carrière authéâtre, où il a incarné aussi bien Hamletpour Kurt Hübner, qu’Alceste pour LucBondy, Bruno Ganz s’engage dans desprojets cinématographiques et débute sur legrand écran avec Jeanne Moreau etEric Rohmer. Suite à ces premiers pasprometteurs, il tourne avec presque tous lesnouveaux cinéastes allemands importants,Werner Herzog (Nosferatu), VolkerSchlöndorff (Le Faussaire), Peter Handke(La Femme Gauchère) et surtout WimWenders qui lui offre notamment lesmagnifiques rôles de L’Ami américain et desAiles du désir. Il mène une carrièreexigeante, éclectique et internationale,tournant aussi bien avec Theo Angelopulos,Alain Tanner, Silvio Soldini ou encore FrancisFord Coppola.

Une journée particulièreLe Conseil général de Maine-et-Loire propose à 12 classes de collégiens du département uneexpérience cinématographique en plusieurs étapes dont le temps fort est une journée àPremiers Plans.Avant le Festival, chaque classe imagine avec son enseignant la mise en scène d'uneséquence commune, qu’elle est ensuite invitée à réaliser avec l’aide d’une équipe profession-nelle, sur un plateau de tournage. Cette journée est également consacrée à la découverte defilms de la compétition et des rétrospectives.Du vendredi 21 au vendredi 28 janvier. Prochain appel à candidature : juin 2011.

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Des ateliers et des rencontres pour imaginer un parcours mêlant une séance et un temps depratique ou de rencontre et ainsi permettre à vos élèves une découverte active du cinéma.De la 6e à la terminale. Gratuit, sur inscription.

Les réalisateurs en compétition retournent à l’école !Avant ou après une séance de film en compétition vous pouvez inviter un réalisateur encompétition à venir rencontrer votre classe au sein de votre établissement scolaire.Du lundi 24 au vendredi 28 janvier.

Ecriture d’une critiqueUn atelier pour aider vos élèves à prendre de la distance avec le film qu’ils viennent de voirtout en posant des mots simples sur leur expérience.En partenariat avec la SADEL.Du lundi 24 au vendredi 28 janvier de 14h à 16h à l’Espace Jeunes du Centre de Congrès.

S’exprimer sur un site internetPendant le festival, les ateliers Premières Toiles permettent de s'initier à la mise en ligne et decontribuer au webmagazine. Dans la prolongation de l'atelier d'écriture d'une critique, d'untravail mené en amont ou simplement à l'issue d'une projection, il s'agit pour des groupesd'élèves de donner un avis, proposer un texte, …Du lundi 24 au vendredi 28 janvier de 14h à 16h à l’Espace Jeunes du Centre de Congrès.

Un parcours peinture et cinéma : la guerre, et après ?Autour de la rétrospective Entre Guerres et Paix, une visite abordant la représentation de ladestruction et de la reconstruction après la guerre, à travers l’œuvre de Jean Lurçat.Décembre 2010 et janvier 2011 au Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine.Réservation au 02 41 05 38 38.

PARCOURS COLLÈGIENS ET LYCÉENSAUTOUR DES FILMS

PRÉSENTATION DE SÉANCESChaque film présenté en matinée scolaire sera introduit par un membre de l’équipe jeune publicdu Festival.

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(film qui peut toucher les spectateurs de tous âges, de tous niveaux, qui sera mieux apprécié avec unepréparation)

HYPOTHÈSES À PARTIR DU TITRE

CINÉMA ET PÉDAGOGIE

Exemple d’une démarche autour de LA RUÉE VERS L’OR (The Gold Rush) de Charlie Chaplin (1925)

Avant la projection

Un plan moyen sur Charlot : recroquevillé sur lui-même (bras repliés, dos voûté, tête dans lesépaules) ; la neige sur la veste et sur le chapeau (lepersonnage vient-il de rentrer, et il fait si froid quela neige ne fond pas ? ou la neige vient-elle à l’inté-rieur de la cabane ?) ; permet de voir le décor :cabane en bois, tuyau du poêle cabossé ; unesituation difficile, un environnement hostile, unpersonnage écrasé par un destin qui s’impose à lui.Les noms du réalisateur-acteur, du film, de l’actrice,la date, superposés au photogramme, en groscaractères : suggèrent l’espace du spectateur, duspectacle, éloigné de la réalité montrée, que l’onpeut à peine imaginer quand on est bien installédans son fauteuil de cinéma.Mais un regard caméra : le corps du personnageest de profil ; sa tête de trois quarts ; son regard estdirigé vers l’objectif : appel à la compassion duspectateur, à sa participation affective, comme pourabolir la distance, dispositif classique dumélodrame.

Un fait historique : Alaska, 1896, découverte d’or le long de la vallée du Yukon, qui attire jusqu’à100 000 hommes, malgré la difficulté d’accès, et malgré les difficultés de vie (climat, famine) ; indiced’une société comportant un grand nombre de laissés pour compte, sans-emploi, vagabonds (le person-nage de « tramp », personnage central du cinéma de Chaplin), qui sont aussi spectateurs de ces films.Les connotations : le mot « ruée » (Dictionnaire Le Robert : « mouvement rapide, impétueux, d’ungrand nombre de personnes dans la même direction ») ; trouver des expressions comportant ce mot(exemple : la ruée sur les magasins au moment des soldes) ; il évoque à la fois une violence et uneconcurrence entre les êtres ; symbolique d’une société fondée sur l’individualisme et l’avidité : lesanciennes solidarités disparaissent, l’individu risque sans cesse d’être surpassé par autrui ; nœud d’unecontradiction de points de vue (idéologie de la réussite / critique sociale de l’inégalité) et de réactionsaffectives (admiration des gagneurs / compassion pour les perdants).Charlie Chaplin : cinéaste, acteur d’un personnage bien connu ; le nom de « Charlot » est propre auxpays francophones ; ailleurs, c’est « the tramp », le vagabond ; une singularité relevée par F. Truffaut :« s’il n’est pas le seul cinéaste à avoir décrit la faim, il est le seul à l’avoir connue », allusion à la misèrequ’il a vécue à Londres, après la mort de son père ; un personnage fictif imprégné de l’identité del’homme réel.

L’UNE DES AFFICHES

Exercice possibleimaginer le hors champ de cette image ; quid’autre dans la cabane ? (comparer les réponsesavec celles du film) Quels autres objets possi-bles, signes de pauvreté et de dénuement ?

par Louis Mathieu, enseignant de cinéma

L’inespéré se produit : le « petit homme » danse avec Georgia. Onchange d’échelle de plans : plan rapproché, qui permet d’appro-cher l’intériorité des personnages. Mais nous percevons le regardinquiet du danseur : existe-t-il aux yeux de Georgia ? Nous nepouvons pas savoir si elle s’intéresse à ce partenaire. La construc-tion du cadre (épaules, bras droit de Georgia, visage du petithomme) laisse seulement croire qu’ils sont réunis dans un mêmeespace, dans une proximité affective ; le mouvement de la danserévèle la solidarité des corps : un espoir de rencontre est entrevu,sans être certain, façon de faire vibrer le spectateur au côté dupersonnage, logique du mélodrame.

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Changement d’échelle de plan : plan moyen ; le petit homme dedos perd son pantalon ; exemple de gag burlesque : au momentoù il cherche à séduire, son apparence vestimentaire est mena-cée ; la danse, instant de grâce, de légèreté des corps, estconfrontée au risque de la pesanteur, de la chute. Le plan rappro-ché était celui de l’illusion possible, le plan large est celui de larevanche du réel, de la sanction comique face à la prétention des’élever, de la victoire du bas sur le haut. C’est aussi le derrière quil’emporte sur le devant (personnage qui montre ses fesses, son« dos obscène », expression de Gilles Delavaud, au moment où laproximité entre le théâtre et le cinéma faisait de la frontalité l’im-pératif moral et esthétique du personnage : il faut « faire face »).

Analyse d’une séquence : le bal (chapitre 11 du dvd, de 29’10 à 32’12)On peut aussi envisager cette étude après la projection, ou s’arrêter sur une autre séquence : chacune a son autonomie,ce qui préserve la surprise pour le reste du film ; l’objectif est de rendre, pendant la projection, les élèves attentifs à lamanière dont le burlesque est construit, travaillé par les images.

Problématique : burlesque, ou mélodrame ? au centre, un gag, ou un personnage ?(burlesque : un chapelet de gags autonomes, derrière lesquels la logique de l’histoire et des personnagess’efface / mélodrame : personnages devenant fil conducteur d’un récit, provoquant empathie et émotionsdu spectateur)

Situation initiale : le « petit homme » est arrivé dans la salle de bal, un monde étranger pour lui, dont iln’est que spectateur.

Aboutissement du gag : le « petit homme » a trouvé une autresolution que sa canne, avec une ficelle qui se révèle être la laissed’un chien, et qui lui permet d’attacher son pantalon ; il estentraîné par ce chien qui poursuit un chat, et se retrouve parterre ; noter la construction du gag : préparation (chute dupantalon), progression (canne, ficelle attachée au chien, chat),chute (chute du personnage !) ; les sources du comique sontmultiples : difficultés d’adaptation du personnage ; personnagequi en fait trop ; échec de son stratagème pour faire illusion ; àla fois comique de caractère (maladresse, inconscience, désirimpossible) et comique de situation (plaisir d’assister aumalheur subi par autrui). Mais la séquence ne s’arrête pas là : lepersonnage se montre capable de rire de ce qui lui arrive,d’établir ainsi une complicité avec Georgia ; la continuité du récitet du personnage s’affirme, par delà le gag.

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Le schéma narratif ?Etat initial et état final en complète opposition ; lescénario s’apparente à un « changement defortune » (Aristote), un renversement total desituation : le vagabond devient multimillionnaire ;voir certains contes de fée (« Cendrillon »), aucinéma « Une époque formidable » de GérardJugnot (1991), « Un héros très discret » de JacquesAudiard (1996), d’une certaine façon « La vie deBrian » des Monty Python (1978) et « Rumba » deDominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy(2008). Le personnage n’est pas responsable de cequi lui est arrivé : la rencontre avec Big Jim apermis cette richesse ; il profite des hasardsdésordonnés de ce monde, dont parfois il estvictime, parfois bénéficiaire : reflet d’un universsur lequel l’être humain n’a pas de prise, et refletaussi de l’extraordinaire carrière du cinéaste…

L’appartenance à un genre ?À la fois un mélodrame « tire larmes », avec unpersonnage réceptacle de l’émotion d’un specta-teur appelé à s’identifier à lui (« petit homme » :tout être humain est invité à se sentir solidaire), etles énormes difficultés qu’il affronte, de tousordres, dont des personnages « méchants »stéréotypés (Black Larsen) ; mais aussi leburlesque, avec une multitude de gags, parce quele monde regorge de surprises, d’incohérences,quand certains voudraient faire croire à un ordre etune justice ; c’est une vision du monde propre auxdominants qui est ainsi joyeusement ridiculisée :transgression ludique d’une pensée que l’oncherche à nous inculquer avec sérieux dèsl’enfance !

Le point de vue narratif ? L’ensemble du film suit l’histoire du « petithomme » ; les plans rapprochés établissent uneproximité affective avec lui, ainsi que la voix off(ajoutée en 1942, lors de la sonorisation du film, etde la suppression des intertitres, remplacés par lescommentaires oraux) ; il arrive que le champ devision corresponde presque au regard du person-nage (plans subjectifs, ou semi-subjectifs avecpersonnage en amorce). Mais il arrive aussi souventque nous voyons ce que le personnage ne voit pas :c’est ce savoir du spectateur supérieur à celui dupersonnage qui permet ainsi le gag : nous nousréjouissons de ce petit instant de supériorité,l’irréalisme des situations nous protège de lacrainte que cela ne nous arrive, rendant le rire plusconfortable.

UN THèME ? L’illusion opposée à la réalité : le repas avec le sou-lier ; les visions de Jim affamé, qui voit un poulet àla place de son compagnon ; Charlot qui croit queGeorgia lui sourit, alors que ce sourire est destiné àun autre homme ; la célèbre danse des petits pains ;la maison qui bascule, les personnages croyant êtremal réveillés. L’illusion certes empêche de voir laréalité avec discernement, ce que « la sociétésanctionne par le rire » (Bergson) ; mais elle aideparfois à en supporter la cruauté ; elle n’empêchepas de finir par « trouver le nord », comme lepersonnage. Elle a sa place dans nos vies, même sile retour à soi et au réel reste nécessaire (ClémentRosset) : c’est au spectateur du film de faire cetravail.

Autre suggestionEcriture d’invention : après l’invitation à danser adressée par Georgia au « petit homme », quels gagspeut-on imaginer ? (trouver des actions qui appartiennent au burlesque, tout en ne disqualifiant pascomplètement le personnage – le spectateur doit pouvoir continuer à s’émouvoir pour lui)

APRÈS la projection : quelques pistes d’exploitation

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Séances scolaires du lundi 24 au vendredi 28 janvier à 9h15 Possibilité d’ouvrir des séances supplémentaires sur certains films, à partir de 3 classes.

Par téléphone, au 02 41 88 26 27, de 13h à 18h auprès de Violaine Thomas ou Emmanuelle Gibault. Quel que soit votre mode de réservation, un mail vous sera adressé pour confirmer votre réservation etvous indiquer le lieu de la projection. Sur rendez-vous, nous vous recevons dans les locaux du Festivalpour vous aider à construire un parcours dans la programmation, adapté à votre groupe. Si certains de vos élèves ont des besoins spécifiques dûs à leur handicap, n'hésitez pas à nous les préciser.Séances, évènements et rencontres tout publicRéservation obligatoire, un quota de places est défini en fonction de la capacité de la salle.

Groupes : 3.50€ par élèveDeux places sont offertes aux accompagnateurs pour un groupe de 30 élèvesPass’Classe du Conseil Régional des Pays de la LoireAttention ! Le Pass’Cinéma ne peut pas s’utiliser pour une sortie en groupe.Pass spécial options cinémas et BTS Audiovisuels3 jours et moins : 21€ / 4 jours : 27€ / 5 jours : 33€ / 6 jours : 39€ / pass illimité : 43€

Du samedi 22 au samedi 29 de 9h à 19h . Lieu d’accueil des groupes scolaires et de certains ateliers,vous pouvez également y réserver un espace de travail pour prolonger la séance avec vos élèves.

MODE D’EMPLOI

MATINÉES SCOLAIRES

RÉSERVATIONS, DU MERCREDI 1ER DÉCEMBRE AU MERCREDI 19 JANVIER

TARIFS

ESPACE JEUNES, AU CENTRE DE CONGRÈS

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multiplexe

CENTRE DECONGrès

LES 400 COUPS

LES variétés

le quai

CENTRE VILLE d’angers

LES LIEUX DU FESTIVAL- Centre de Congrès - 33 bd Carnot [Accueil Jeune Public - 02 41 88 51 52 ]- Cinémas Les 400 Coups - 5 rue Claveau - Gaumont Variétés - 34 bd Foch - Gaumont Multiplexe - av. des Droits de l’Homme - Le Quai, forum des arts vivants - Cale de la Savatte- Musée Jean Lurçat - 4 bd Arago

MUSéeJean LURçat

0 100 200m

Rédaction : Eloïse Ladan, Pauline Tran Van Lieu, Louis Mathieu, David Aubril, Emmanuelle GibaultConception et réalisation : Alexandre PicardeauCrédit photo Festival : Sébastien AubineauPhotogravure et impression : La Manu

LES LIEUX DU FESTIVAL

Lundi 24 Mardi 25 Mercredi 26 Jeudi 27 Vendredi 28

9h15 Allemagne annéezéro

Un Héros très discret

La Chambre desofficiers

Le Troisièmehomme

Valse avec Bachir

9h15 Chat noir, chatblanc

The PartyLes Vacances de

Mr HulotLes Habitants Rumba

9h15 Les Ailes du désir La Chute

10h00 Les Vacances deMr Hulot

La Ruée vers l'or YoyoCarte blanche àLobster Films

10h30

COMPÉTITIONCourts et longs

métragesreprise


métragesreprise


métragesreprise


métragesreprise


métragesreprise

14h00 Chat noir, chatblanc

Keaton en courts

LesVacances

de Mr Hulot

Burlesques d’aujourd’hui

Kitchen Stories

16h30 Le Mariage deMaria Braun

Chansons dudeuxième étage

Valse avec Bachir Les HabitantsHiroshima mon

amour

16h45 COMPÉTITIONFilms d’écoles

COMPÉTITIONFilms d’écoles




19h15COMPÉTITIONCourts et longs

métrages


métrages


métrages


métrages


métrages

GRILLE HORAIRE

Documents

Premiers PlansPremiers Plans Le cahier...Spiritisme abracadabrant– Georges Méliès– 1900 - 1’10 ’ Sorcellerie Culinaire– Georges Méliès – 1904 - 4’31’’ La Course