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2009-2011 : 14 diagnostics de territoires 2012 : 4 territoires retenus, 4 animateurs embauchés pour une
territorialisation de l’animation 2012 : Convention régionale bio et eau signée entre
l’AErmc/Etat/Région/Corabio/CRARA/Coop de France RAA
A l’échelle national La Directive cadre sur l’eau identifie la présence de pesticides comme le premier facteur de non atteinte du bon état des eaux d’ici 2015 Le développement de surfaces en agriculture biologique est un des moyens qui permet de réduire les pollutions diffuses agricoles liées aux pesticides, le Grenelle de l’environnement préconise de développer les surfaces en AB pour atteindre 6% de la SAU en 2012 et 20% en 2020 A l’échelle régionale Sur 58 captages prioritaires en RA, 46 touchés par une pollution phytosanitaire En 2010, 5% de la SAU de Rhône-Alpes est en AB (certifié ou en conversion) Focus sur le territoire de la Drôme En 2011, 964 agriculteurs bio pour 33 451 ha Soit 16.4% des surfaces et 15.1% des exploitations
Le territoire bio et eau : • 5 captages prioritaires • 36 communes • 908 exploitations
conventionnelles • 126 exploitations en bio soit
7% de la Surface Agricole Utile • Une agriculture tournée vers
les grandes cultures
Renforcer le développement de l’AB sur des territoires à fort enjeu pour les ressources en eau , notamment les captages prioritaires Coordonner les interventions de chacun et optimiser les financements publics à l’échelle de projets de territoires
5 axes
• Rencontre des producteurs conventionnels • Emergence d’actions adaptées (groupes
d’échange, démonstration, évènement, bulletin d’information)
• Implication dans les instances de gouvernance de la gestion des eaux souterraines
• Gouvernance territoriale et partage d’expérience régionale
• Lisibilité économique : aides bio-matériel et filière
» Répartition des missions
Rencontres producteurs
40%
Suivi et transfert d'info aux
producteurs rencontrés
10%
Action Eau spécifique
10%
Filière 10%
Communication et diffusion
23%
gouvernance 7% • Envois courriers préalables
• prises de rendez vous • Rendez -vous (toutes filières toutes
surfaces)
» Répartition des missions
Rencontres producteurs
40%
Suivi et transfert d'info aux
producteurs rencontrés
10%
Action Eau spécifique
10%
Filière 10%
Communication et diffusion
23%
gouvernance 7% • Suivi des producteurs rencontrés
• Transfert de l’information sur les actions du territoire • Journées techniques , AB26,
CA 26, CAPR…. • Organisation groupe échanges
producteurs
» Répartition des missions
Rencontres producteurs
40%
Suivi et transfert d'info aux
producteurs rencontrés
10%
Action Eau spécifique
10%
Filière 10%
Communication et diffusion
23%
gouvernance 7% • Voyage d’étude bio et eau
• Formation qui porte à connaissance sur le lien eau et agriculture
• Collecte de données
» Répartition des missions
Rencontres producteurs
40%
Suivi et transfert d'info aux
producteurs rencontrés
10%
Action Eau spécifique
10%
Filière 10%
Communication et diffusion
23%
gouvernance 7% • Diffusion des informations sur les filières aux agriculteurs conventionnels
• Diffusion d’une veille actualités filières (par le biais de « Du lien ! »
» Répartition des missions
Rencontres producteurs
40%
Suivi et transfert d'info aux
producteurs rencontrés
10%
Action Eau spécifique
10%
Filière 10%
Communication et diffusion
23%
gouvernance 7% • Organisation de conférences
• Adaptation/ création communication adaptée aux producteurs conventionnels
• Relations presse locale • Création de documents contre les idées
reçues sur la bio • Participation aux évènements agricoles
conventionnels
» Répartition des missions
Rencontres producteurs
40%
Suivi et transfert d'info aux
producteurs rencontrés
10%
Action Eau spécifique
10%
Filière 10%
Communication et diffusion
23%
gouvernance 7%
• Projet pilote : lien avec les autres territoires bio et eau pour mutualisation expériences
• COPIL, COTECH… • Autres instances locales
Spécificité de ce programme, ces rencontres permettent : • une connaissance fine des attentes et problématiques de la profession • d’adapter au plus juste les actions visant à un changement de pratique • une relation privilégiée avec les agriculteurs conventionnels • d’apporter sur le terrain le décryptage des actions misent en place par
les acteurs territoriaux • d'apporter une information adaptée sur la bio
En trois ans de programme, 230 exploitants conventionnelles ont été rencontrées sur 908 (25%). Principales conclusions par rapport à ces rencontres • La communication et le canal de communication doivent être adaptés.
Les rencontres individuelles sont une solution efficace • Manque de formation et de sensibilisation des agriculteurs à une autre
agronomie, à la connaissance du sol. La bio est très mal connue
» La bio, c’est n’importe quoi, je n’irai jamais ˃ Rejette les principes de l’AB, n’en voit pas l’intérêt
˃ Se sent montré du doigt: empoisonneur, pollueur
˃ Ne connait pas le Cahier des Charges
˃ Bio = régression, fraude, cultures sales, pour une élite de consommateurs
15
On risque tous de mourir de faim si on fait du bio, C’est bon pour les
bobos parisiens, C’est un vrai risque sanitaire, C’est une fumisterie
» La bio c’est bien mais chez les autres ˃ L’AB = de petites exploitations en vente directe dans des zones spécifiques
˃ Se cache derrière de nombreuses excuses
˃ Vague connaissance du Cahier des Charges: 0 produits chimiques
˃ Pas ou de mauvais exemples bio, se base sur des a priori
16
La bio c’est plus facile dans d’autres zones/régions, mais chez nous c’est
compliqué. Tout le monde ne pourra pas se le payer, je préfère que mes produits
soient accessibles pour tous.
» La bio c’est bien mais c’est quand même très contraignant ˃ Reconnaît l’intérêt des principes de l’AB
˃ Ne voit que les contraintes de ce mode de production: plus de travail, plus de contrôles, plus d’investissements, trop de risques
˃ Connaît des Producteurs bio mais n’a pas de discussion technique avec eux
˃ Connaît un peu le cahier des charges, mais pas toujours très bien
17
J’ai un système qui tourne bien, je ne vais pas tout chambouler
aujourd’hui, Pour être un bon bio il faut être
technique, moi je n’ai pas les compétences.
» La bio pas pour moi, mais ok pour les techniques ˃ Ce sont des techniques intéressantes, mais veut conserver un garde-fou chimique
en cas de problème
˃ Regrette l’absence d’un label intermédiaire
˃ Connaissance assez fine du cahier des charges, en pointe les « incohérences » (dérogations, proximité du conventionnel)
18
La bio c’est trop extrême, je préfère être en raisonné
La bio n’est pas la seule solution. J’utilise déjà beaucoup de ces
techniques. « Le vrai bio, ça n’existe pas »
» La bio j’aurais aimé, mais je ne peux pas ˃ Bonne vision de la bio, pourrait y réfléchir si levée DU/DES frein(s)
˃ Freins importants difficiles à lever à court terme: Proche de la retraite sans reprise, associé pas du même avis, engagement dans un cahier des charges AOC ou des choix techniques non compatibles, pas de possibilité de valorisation bio
˃ Connaissent bien les producteurs bio, voire travaillent avec eux
19
Si j’avais 10 ans de moins j’aurais pu me poser la question.
Ma ferme ne sera pas reprise.
» La bio pourquoi pas... ˃ Vision positive de la bio, correspond à la façon dont ils ont envie de travailler
˃ Connaissent bien les producteurs bio autour de chez eux
˃ Ouverts et en demande d’info lors de l’entretien
» ... Pour après demain ˃ Réflexion engagée pendant l’entretien
˃ Envisage une conversion à long terme
» ... Pour demain ˃ Réflexion déjà engagée, décision presque prise
˃ L’entretien confirme sa position
˃ Diagnostic envisagé à court terme
20
C’est le but ultime. J’y passerai avant eux.
Plus il y en a, mieux c’est.
» La bio c'est n'importe quoi je n'irai jamais
» La bio c'est bien mais chez les autres
» La bio c'est bien mais c'est trop contraignant
» La bio pas pour moi mais ok pour techniques alternatives
» La bio j'aurais aimé mais je ne peux pas
» La bio pourquoi pas
Je ne vois pas l’intérêt de changer, je n’en ai
pas envie, je ne le ferais pas
REJET 6 mois minimum
CONFIRMATION 6 mois minimum
J’expérimente ce nouveau mode de culture, j’évalue les pour et les contre
ATTENTION: Phase très instable avec fort risque
de retour en arrière
EXPERIMENTATION
Je sais qu’il faudrait que je change, mais j’ai encore besoin de
comprendre pourquoi
J’ai envie de m’informer, je suis prêt à étudier le
problème, je me prépare à modifier mon
comportement
Mise en place d’habitude
Intégration, automatismes
PRISE DE CONSCIENCE ~ 2 ans
REFLEXION
22
Je ne vois pas l’intérêt de changer, je n’en ai
pas envie, je ne le ferais pas
REJET 6 mois minimum
La bio, c’est n’importe quoi, je n’irais jamais
CONFIRMATION 6 mois minimum
J’expérimente ce nouveau mode de culture, j’évalue les pour et les contre
ATTENTION: Phase très instable avec fort risque
de retour en arrière
EXPERIMENTATION
Je sais qu’il faudrait que je change, mais j’ai encore besoin de
comprendre pourquoi
J’ai envie de m’informer, je suis prêt à étudier le
problème, je me prépare à modifier mon
comportement
PRISE DE CONSCIENCE ~ 2 ans
REFLEXION
Diagnostic de conversion
Conversion à l’AB
La bio c’est bien, mais c’est quand même très contraignant
La bio ce n’est pas pour moi, mais ok pour les techniques
La bio j’aurais aimé, mais je ne peux pas y aller
La bio c’est bien, mais chez les autres
23
La bio pourquoi pas pour mon exploitation
13%
7 %
18%
19%
32%
11%
Mise en place d’habitude
Intégration, automatismes
24
Je ne vois pas l’intérêt de changer, je n’en ai
pas envie, je ne le ferais pas
REJET 6 mois minimum
CONFIRMATION 6 mois minimum
J’expérimente ce nouveau mode de culture, j’évalue les pour et les contre
ATTENTION: Phase très instable avec fort risque
de retour en arrière
EXPERIMENTATION
Je sais qu’il faudrait que je change, mais j’ai encore besoin de
comprendre pourquoi
J’ai envie de m’informer, je suis prêt à étudier le
problème, je me prépare à modifier mon
comportement
PRISE DE CONSCIENCE ~ 2 ans
REFLEXION
Diagnostic de conversion
Accompagnement individuel et collectif
Mise en place d’habitude
Intégration, automatismes
Information Communication sur les avantages de la bio, les expériences réussies, le temps
de travail, les revenus, le plaisir du
travail fait différemment
Visite de ferme, Information
permettant de se forger un avis , non
culpabilisante, humoristique,
constructive.
Formation Démonstration de
matériel, Visite de ferme, Bilans de saison,
Diffusions des fiches techniques,
Groupe d’échange avec producteurs bio
Formations Journées techniques
Journées de démonstration Diagnostic de
conversion
REJET PRISE DE CONSCIENCE REFLEXION EXPERIMENTATION CONFIRMATION
Je ne vois pas l’intérêt de changer, je n’en ai pas envie, je
ne le ferais pas
Je sais qu’il faudrait que je change, mais j’ai encore besoin de comprendre
pourquoi
J’ai envie de m’informer, je suis prêt à étudier le
problème, je me prépare à modifier mon
comportement
J’expérimente ce nouveau mode de culture, j’évalue les
pour et les contre
Mise en place
d’habitude
Intégration,
automatismes
Rencontres
220 producteurs rencontrés autour d’un même questionnaire
25 fiches filières céréales bio / Plus de 100 fiches techniques bio / Une 30aine de documents sur les aides/FDD/catalogue de formation/Diagnostic économique vitrine
Communication
Du lien !
Proposition de rencontre avec des voisins en bio
Etude comparative économique simplifiée
Document de comparaison économique bio et conventionnel
Information et Communication axée plus technique que bio
Ferme de démonstration, Formation du réseau,
Etude de diag vitrine Proposition de diag et/ou Etude d’orientation
Suivi des rencontres
Proposition de diagnostic de sol et lien avec les pratiques vertueuses pour la protection de la ressource
Besoins spécifiques. Aide au matériel, prix des céréales en bio …
Relais différentes démonstrations et actions bio (visite des GIE, tours de plaines, démos matériel…)
mails collectifs
courriers
Aides matériel : Édition de doc pour relais et compréhension
Groupes d’échanges mixtes
Démonstration de matériel (désherbage mécanique, écimeuse …)
Infos actualités filières
Eau Conférence Agriculture bio et nitrates/Table ronde/Travail sur la filière luzerne
• Un Comité de Pilotage qui regroupe les acteurs de la protection de la ressource du territoire: syndicats de rivière (Joyeuse-Chalon-Savasse/ Véore-Barberole, captages
prioritaires, régie des eaux de Valence, CD26 (SAGE Molasse Miocène bas Dauphiné), financeurs, ARS, les collectivités concernées, DRAAF, acteurs économiques (coop)
• Des formations à la bio à destination des techniciens et des élus du territoire
• Un travail sur la filière luzerne en lien avec les coops • Des articles sur bio et eau dans les journaux professionnels • La participation à des journées installations en lien avec les écoles agricoles
• La participation à des fêtes agricoles (fête des labours) pour assurer la visibilité du bio
• L’essaimage de la démarche sur d’autres territoires
• Participation au site pilote de la FNAB
• Une tendance à la conversion dans les systèmes céréaliers de la plaine
• Depuis 3 ans, 18 exploitations sont passées en bio sur le territoire soit 884 ha • Les profils d’agriculteurs les plus éloignés de la bio sont en diminution. Acceptation et
adoption des pratiques alternatives (type désherbage mécanique, engrais vert)
• Des sollicitations directes d’agriculteurs voulant se renseigner sur la bio, notamment les premières rencontres bio et eau
Bio et eau, un bruit de fond permanent sur la bio …
Merci de votre attention.