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présente Musique et texte interprétés par Pascal Amoyel piano Tandem Concerts Mme Argine Jermann 2 rue des Ecoles 68700 Wattwiller France Tel : 06 47 01 27 42 [email protected]

présente - Mairie de Clohars-Carnoët · son admiration filiale pour Cziffra, de nous présenter tous les aspects des cinquante doigts et de l'âme du virtuose hongrois

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présente

Musique et texte interprétés par Pascal Amoyel – piano

Tandem Concerts – Mme Argine Jermann – 2 rue des Ecoles – 68700 Wattwiller France Tel : 06 47 01 27 42 – [email protected]

DES FORMES NOUVELLES DE SPECTACLES

Après s’être risqué avec succès à incarner tour à tour à tour un musicien juif interné à Auschwitz ou un officier SS, aux côtés d’Emmanuelle Bertrand dans « Le Block 15 », Pascal Amoyel nous revient avec un nouveau spectacle musical consacré à son Maître, György Cziffra :

« Le pianiste aux cinquante doigts »

INTERPRETATION MISE EN SCENE ADAPTATION

Dans ce nouveau spectacle, Pascal Amoyel s’inspire de sa relation avec György Cziffra et évoque en musique sa vie, du bidonville de son enfance à son premier concert à Budapest.

La mise en scène est signée Christian Fromont, qui avait assisté Jean Piat et coaché Emmanuelle Bertrand et Pascal Amoyel dans la mise en scène du spectacle Le Block 15.

Le jeu scénique et musical s’articule dans une mise en lumière réalisée par Attilio Cossu.

CONTENU

Ce spectacle nous invite dans la loge de Pascal Amoyel, juste avant son entrée en scène. Il déballe ses partitions, retrouve une enveloppe adressée au n°16 de la rue Ampère, où Cziffra et Amoyel se succédèrent. Alternent ensuite pièces du répertoire, piano préparé, improvisations, scie musicale, voix parlée avec ou sans musique…

L’interprète qui débute le spectacle dans son propre rôle, se glisse dans la peau de György Cziffra, replonge dans sa première rencontre avec le Maître à l’âge de 13 ans et entraîne le spectateur dans la vie incroyable de ce légendaire pianiste hongrois.

Pascal Amoyel, « actuellement considéré comme l’un de ses héritiers spirituels », a compté parmi les rares élèves de Cziffra. Il lui rend ici un vibrant hommage.

PROGRAMME MUSICAL

Franz Liszt Invocation (extrait)

Robert Schumann Scène d’enfants Op. 15 “Gens et pays étrangers”

Alexandre Scriabine Etude Op. 8 n°12 en ré# mineur

Franz Liszt Funérailles (extrait)

Aram Katchatourian Danse du sabre, d’après une transcription de Georges Cziffra

Olivier Greif Le Carillon de Chérence (5e mouvement de la Sonate pour piano n°22)

George Gershwin improvisation sur The man I love

Duke Ellington Solitude transcription de Pascal Amoyel

Franz Liszt Troisième Consolation

Franz Liszt Rhapsodie hongroise n°2

Frédéric Chopin Nocturne en ut# mineur Op. posthume

Improvisations de Pascal Amoyel

« Un jour, alors que je « faisais mes gammes », la gardienne de mon immeuble vint frapper à la porte pour m'annoncer fièrement que le grand pianiste Georges Cziffra avait habité le même appartement quelques mois auparavant. «Tu vois, c'est peut-‐être ton destin! » dit-‐elle. Il s'occupait désormais d'une fondation à Senlis qui aidait les jeunes musiciens. Insouciant, du haut de mes 13 ans, j’allai auditionner devant le Maître et lui interpréter… quelques unes de mes improvisations ! Il en fut touché, et se prit d’affection pour moi. Plus tard, je revins le voir pour suivre plusieurs de ses master classes en France et en Hongrie, puis il accepta de me faire travailler en privé. Je réalise aujourd'hui le grand privilège qu'il m'accorda. Je me souviendrai toujours de ces rencontres : cet homme, qui avait connu les pires souffrances, paraissait jouer sa vie à travers la musique. Il ne parlait pas beaucoup, mais son regard était parfois bien plus évocateur que tous les mots. Un regard d'écorché vif, profondément humain. Pour lui, la musique était comme le prolongement de l’amour et de la fraternité humaine. Cziffra fut l’un des plus grands pianistes du 20e siècle. Ses concerts faisaient délirer les foules. En 1956, son interprétation légendaire du 2e Concerto de Bartók fit se ruer des personnes par milliers dans les rues de Budapest qui scandèrent l’hymne national avant le soulèvement. Ses dons étaient tellement inconcevables qu'ils lui valurent les surnoms de « réincarnation de Franz Liszt », « interprète aux moyens paranormaux », « pianiste aux 50 doigts »... Il était à la fois adulé et jalousé. Il me parlait parfois de son passé. La réalité dépassait la légende. Sa vie est un véritable roman qui traverse tous les tourments du 20e siècle. Du petit prodige de 5 ans qui jouait dans les cirques pour gagner le salaire de sa famille au soldat perdu dans les affres de la guerre servant sous le drapeau nazi puis russe; de l'homme qui tenta de s'enfuir de Hongrie et condamné à soulever des blocs de pierre au pianiste de bar jouant des chansons à boire dans des cabarets sordides de Budapest. En adaptant son incroyable et bouleversante histoire, je souhaite marcher sur les pas de ce pianiste hors norme qui reste l'une des plus figures les plus nobles de l'histoire de la musique. Récits et musiques s'imbriqueront comme pour illustrer la vie et l'œuvre qui sont indissociables. »

Pascal Amoyel

Livre d’Or

« On voyage, on s’évade et on comprend comment un enseignant peut devenir le point de départ d’une destinée, transcender et sublimer la vie. »

Mathilda May, comédienne - 2014 « Si Alceste est l'un des plus grands personnages de théâtre, c'est parce que Molière le représente dans les aspects les plus divers et les plus contradictoires de sa nature, c'est à dire dans la complexité universelle de son humanité. Pascal Amoyel, par la diversité de son tempérament et la richesse de son jeu, comble ainsi les aspects les plus variés de nos natures. Sa virtuosité technique lui donne l'aisance de la liberté; il sert ainsi les plus hautes performances factuelles et la plus délicate sensibilité des œuvres qu'il interprète. Sa tenue de la ligne mélodique refusant tous les effets de surface nous livre en profondeur la miraculeuse immédiateté avec laquelle la musique le traverse. Sa fraîcheur proche de l'innocence sauvegardée d'une certaine enfance, une souffrance sous-jacente et pudiquement masquée, une tendresse suspendue, une grande intelligence ameublie par un regard de compassion pour l'humanité souffrante, lui permettent à travers la fidélité de son admiration filiale pour Cziffra, de nous présenter tous les aspects des cinquante doigts et de l'âme du virtuose hongrois. Il réussit à exister pleinement lui-même en servant un autre, par l'amplitude de ses moyens musicaux qu'il enrichit d'une qualité d'acteur basée sur une vérité faite de simplicité précise et tendre. Pour illustrer enfin ce que nous ressentons de la salle, écoutons Paul Valéry quand il évoque "ces accords de sons qui vont plus loin que la limite du désir de l'ouïe et qui font tout l'être se fondre, se rendre à je ne sais quelle naissance de confusion bienheureuse de ses forces et de ses faiblesses..." et qui semble nous parler ici de "l'effet Amoyel", qui réussit, tout en pensant au sens qui s'élabore et à l'assemblage qui constitue l'idée, à nous toucher au cœur avec les filtres si subtils de son immense sensibilité. »

François Beaulieu, Sociétaire honoraire de la Comédie Française - 2014 « Quel moment formidable. Ce qui lui a été transmis, Pascal Amoyel le transmet à son tour et c’est très émouvant. »

Irène Jacob, comédienne - 2014 « Tout artiste sait combien il a souvent suffi d'une rencontre pour décider de son destin. Un maître, un mentor, un exemple, peu importent les titres. Nous devrions tous rendre hommage, comme le fait Pascal Amoyel, à ces êtres rares qui ont, parfois même sans le vouloir, décidé de notre avenir. Peu d'entre nous cependant ont eu le privilège de côtoyer un personnage aussi haut en couleurs que le grand Georgy Cziffra! En évoquant la vie de ce Klavier-héro quasi mythologique, Pascal Amoyel nous fait également revivre des heures parmi les plus torturées de l'histoire européenne du siècle passé. Ses armes? Un Steinway de concert, un pied de lampe, quelques partitions, et un amour pour son professeur qu'il nous transmet sans effort, avec la grâce toute enfantine de la découverte. Merci pour le voyage ! »

Natalie Dessay et Laurent Naouri, chanteurs- 2014 « Ce spectacle est un grand moment de théâtre et de musique, où le thème de l’héritage artistique et spirituel est traité comme nul part ailleurs »

Jacques Mougenot, comédien - 2014 « Le concert-spectacle du remarquable pianiste Pascal Amoyel autour de György Cziffra est une pure merveille ! »

Cyprien Katsaris, pianiste - 2014

« Cela commence avec quelques rires, une désinvolture de clown, puis peu à peu Pascal Amoyel nous entraîne avec émotion et fantaisie dans le fabuleux voyage de la vie de Georges Cziffra. Pascal Amoyel fait côtoyer la comédie et le drame avec justesse et nous livre au piano des moments de musique très rares, qu'on aurait pour rien au monde voulu manquer. »

Christophe Malavoy, comédien - 2014 «Un spectacle magique, bouleversant et tellement généreux ! »

Marianne Denicourt, comédienne - 2014 « L’acteur Amoyel rejoint « l’Amoyel » pianiste ! par la qualité de son interprétation, sa personnalité, la sincérité et l’efficacité d’une action bien maîtrisée et parfaitement mise en scène, ou l’humour n’est pas exclu, Pascal offre aux spectateurs 90 minutes de bonheur, d’émotion et de sourire. »

Jean Piat, comédien - 2011 « Enfin un Pianiste, et quel Pianiste, qui parle lors d'un concert. Grâce à Pascal Amoyel, nous partons dans un conte musical où les grandes œuvres pour Piano brûlent sous ses doigts et sont ponctuées par son texte qui nous raconte la vie hors du commun de György Cziffra. Bravo à l'artiste. »

Jean-Paul Farré, comédien, Molière du Théâtre musical 2010 - 2010 « Un magnifique concert ! »

Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture Festival de musique de La Chaise Dieu, sur France Musique - 2010

Théâtre Le Ranelagh - Paris reprise du 15 janvier au 30 mars 2014

Critiques

14 janvier 2014 Culture > Musique

Toujours plus vite et plus fort

De plus en plus de musiciens courent derrière la virtuosité de Paganini, Cziffra, ou Sarasate. Enquête.

Une minute et vingt-sept secondes! C'est le temps d'exécution record du Vol du bourdon de Rimski-Korsakov par la pianiste chinoise Yuja Wang, dans sa transcription pour piano par Georges Cziffra. [...] « il y a chez beaucoup de jeunes pianistes une quête du toujours plus vite toujours plus fort, qui mène à une certaine standardisation du son », constate Denisj de Winter, l'accordeur en chef de la Folle journée de Nantes et du festival de La Roque-d'Anthéron. [...]

Génie du clavier Le véritable sens de la virtuosité. Telle est la quête que s'est fixée le pianiste Pascal Amoyel depuis son adolescence. Le musicien rend hommage à partir de mercredi à celui qui fut son mentor, Georges Cziffra, dans un spectacle poétique: Le pianiste aux cinquante doigts. Il revient sur sa rencontre avec ce génie du clavier quand il avait 12 ans. Un moment qui changea sa vie et lui permet de distiller aujourd'hui l'image profondément humaine d'un Cziffra qui dans l'intimité préférait jouer Chopin que Liszt, et qui tranche avec le technicien qu'on a souvent décrit. «Un jour il m'a dit: ne travaille pas trop! Lui pouvait s'exercer douze heures par jour, se contraindre au clavier muet auquel il avait fait rajouter des plombs à l'avant des touches pour travailler la puissance de son toucher, mais il ne voulait pas que l'enfant que j'étais se perde en se focalisant là-dessus», se souvient Amoyel. Au fond, la technique n'avait qu'un but: «Arriver à une détente de toute autre partie du corps que les doigts ou les interosseux de la main afin que l'esprit soit totalement détaché pour se consacrer seulement à l'interprétation.» Et de conclure: «On décrit souvent la virtuosité comme un synonyme de spectaculaire, la manifestation extérieure d'un don technique. Mais l'étymologie du mot n'a rien à voir avec la biomécanique: c'est aussi celle du mot vertu.»

Thierry Hillériteau

Mars-Avril 2014 Le pianiste aux 50 doigts

Pascal Amoyel © Charlotte SPILLEMAECKER Mis en scène par Christian Fromont, le spectacle musical conçu et interprété par Pascal Amoyel en hommage à Cziffra est repris au théâtre Le Ranelagh.

Lorsqu’il   se   fraye  un  chemin  à   travers   le  public,   il  passe presque inaperçu, gravit quelques marches, monte sur la scène.   Pascal   Amoyel   s’installe   au  piano, se relève, pose ses documents, suspend une veste de costume. Indécis, il retourne au piano. Le public est intrigué, amusé, le contact est établi.   Ce   19  janvier,   au   théâtre   Le   Ranelagh,   à  Paris,   commence   alors   l’étonnante   épopée   de  György Cziffra, terriblement bouleversante. Pascal Amoyel, polymorphe, sera tour à tour ce jeune garçon de 12 ans qui rencontre à Paris un géant du piano, puis ce pianiste hongrois au destin improbable, et encore le petit György âgé de 5 ans pauvre et exceptionnellement doué, un officier allemand… Il déroule alors la vie de Cziffra, les années d’apprentissage  en  Hongrie,  la  guerre,  l’évasion,  la  prison, le piano-bar…   Enfin   la   promesse   du  premier  concert  à  30  ans  passés.  Dès  les  premiers  instants, on est touché par la tendresse des propos,  ceux  de   l’élève  pour   le  maître,  mais  aussi  par   la   douceur   de   l’adulte   pour l’enfant   qu’il   était.  Pascal Amoyel raconte, joue, passe de la parole à la musique avec fluidité. Le répertoire est merveilleusement choisi : effrayantes Funérailles de Liszt pour les douloureux moments face aux nazis, très dur Carillon de Chérence de Greif   alors   qu’il   évoque  les   ravages   d’un   bombardement.   Malgré   tout,  l’humour   est   omniprésent,   qui   rend   le   spectacle  léger. Un brin de jazz avec Gershwin ou Duke Ellington,   de   l’improvisation  brillante,   une   furieuse  Danse du sabre de Khatchatourian dans le noir total  (!),   des   incursions   sonores   dans   la   table  d’harmonie   pour   brosser   un   paysage   sonore  bluffant. Le tout est habillé de sobres jeux de lumière qui subliment le récit. Pour finir, la Rhapsodie hongroise n°2 de Liszt terriblement poignante   d’émotion   qui laisse le spectateur la gorge serrée. Un spectacle vraiment formidable que  l’on  peut  voir  jusqu’au  30  mars.

Sylvia Avrand-Margot

26 février2014

31 janvier 2014 Chantal de Saint-Rémy

THEME Pascal Amoyel commence son spectacle/ concert en étant lui-même, puis il s’oublie petit à petit pour se fondre dans la peau de son maître, György Cziffra, qui fut son professeur pendant 12 ans. Il nous conte le destin de cet homme exceptionnel, accompagné de son piano et d’un programme éclectique passionnant.

POINTS FORTS 1 Amoyel nous émerveille par son immense talent de pianiste. Le programme choisi est magnifique. Il y ajoute quelques fantaisies comme cet instant où nous sommes vraiment dans sa locomotive grâce une utilisation inhabituelle de son piano… Un grand moment ! 2 C'est un conteur extrêmement juste et émouvant, qui exprime avec une grande pudeur et une non moins grande profondeur, le respect, l’admiration qu’il voue à son maître, à son histoire tellement humble et cruelle. Il en empreinte l’accent, les gestes d’une façon telle, qu’en sortant, on a

l’impression de l’avoir nous-mêmes rencontré… Il nous a raconté avoir failli prendre un comédien pour l’accompagner ! Heureusement qu’il ne l’a pas fait ! Il n’aurait pas retransmis son âme comme il l’a fait, lui qui l’a côtoyé, admiré et aimé… 3 Et quand à la sortie, on le rencontre, il a la simplicité et la modestie des très grands…

POINTS FAIBLES A mon sens, aucun !

EN DEUX MOTS ... Quel enrichissement d’assister à ce genre de spectacle ! Le talent nous submerge, l’authenticité de ce magnifique interprète nous émeut. On a du mal à sortir de cet écrin du Ranelagh qui a une acoustique excellente et qui se prête parfaitement à cet évènement exceptionnel

RECOMMANDATION

En priorité

16 janvier 2014 LE PIANISTE CZIFFRA CONTÉ PAR SON ANCIEN ÉLÈVE Le pianiste français Pascal Amoyel. Devant le succès de son spectacle, Le pianiste aux 50 doigts, Pascal Amoyel reprend du service. Auteur et  interprète  révélé  au  public  en  2005  alors  qu’il  remporte une victoire de la musique dans la catégorie « Révélation soliste », il rend hommage à son maître, le pianiste hongrois Georges Cziffra. Entre récits, anecdotes et interprétations de Liszt, Schumann, Chopin, Duke Ellington etc., Pascal Amoyel met en musique le destin de Cziffra dont il deviendra l’élève.  De  l’enfant  prodige,   issu  des  bidonvilles,  qui donna son premier concert à 5 ans dans un cirque  d’Europe  centrale  à  son  exil  en  France  en  1956, en passant par sa mobilisation, ses années de travaux forcés, le pianiste ouvre une parenthèse enchanteresse et originale

1er février 2014 N°170

Le superbe spectacle Le Pianiste aux cinquante doigts (voir n°162) après une tournée en régions revient du 15 janvier au 30 mars 2014 au Théâtre Le Ranelagh. Conçu et interprété par le pianiste concertiste  Pascal  Amoyel,  à  l’occasion  du  vingtième  anniversaire de la disparition de son Maître, Georges Cziffra, cet attachant spectacle musical classique est une évocation et un hommage, tour à tour drôles et touchants,   d’un   élèves   (et   non   des   moindres)   pour  son maître, dans une mise en scène inventive et une excellente  direction  d’acteur  de  Christian  Fromont et superbement éclairé par Attilio Cossu.

Bernard Gray

Pour rendre hommage à son maître Gyorgy Cziffra, Pascal Amoyel a choisi un lieu confidentiel mais bien connu   des   amateurs   éclairés,   ceux   d’un   théâtre   raffiné,  d’un   cinéma   d’art,     un   lieu   nourri   en   outre   d’un   passé  dédié à la musique, le Théâtre du Ranelagh à Paris. Car   si   le   château   de  Boulainvilliers   a   disparu,   l’ombre  du marquis reste présente. Lui qui, le louant pour la vie à Alexandre de la Pouplinière, lui offrait par ce geste un brillant destin. Voltaire et Rousseau y furent de ses hôtes,  et   lorsqu’au  cœur  de   l’élégante  demeure  fut  créé  le salon de musique, petit joyau qui seul subsiste aujourd’hui,  Rameau  y  joua  tous  les  étés. En   homme   de   goût,   Pascal   Amoyel   n’eut   pas  d’hésitation.  C’est  là  que  devait  se  produire  le  spectacle  époustouflant   qu’il   nomma   « Le pianiste aux 50 doigts »,  l’un  des  surnoms  qui  fut  donné  à  Cziffra. Il entre subrepticement par la salle, bondit sur la scène et commence une partie de farces à la Mr Bean. Me suis-je trompée de spectacle ? A quoi vais-je assister ? A des sketchs ? A une comédie ? A une parodie de concert ?  Je  m’esclaffe,  mais  la  salle,  médusée,  ayant  lu  toutes les critiques annonçant une soirée bouleversante d’émotion,  reste  muette.   Eh bien oui.   Soirée   bouleversante   d’émotion.   Du   rire,  Pascal Amoyel nous plonge sans préambule dans le drame.   Et   c’est   par   l’immense   tendresse   que   l’on  

pressent chez ce grand pianiste pour son maître dont nous   fêtons   le   vingtième   anniversaire   de   la  mort,   qu’il  nous emporte  dans  le  parcours  d’une  vie.  Sachant  mêler  en une évidence miraculeuse notes et paroles, il nous embarque dans le destin rude, blessé, désespéré, surprenant,   lumineux,   glorieux,   triomphant   de   l’artiste  hongrois, tirant comme fil rouge son propre cheminement  dans  l’ombre  du  maître. Pascal   Amoyel   est   décidément   un   être   rare.   S’il   se  permet   de   s’identifier   à  Gyorgy  Cziffra   tout   en   restant  son   disciple   dans   une   sorte   d’habile     schizophrénie,  c’est  que  lui-même  est  un  pianiste  hors  pair,  usant  d’une  singulière technique au profit tantôt de la légèreté, tantôt de la tempête ou des larmes contenues. Mais ce qui restera de ce spectacle dont on ne sort pas indemne,   c’est   le  mystère   impénétrable   de   cette   amitié  réciproque que Pascal Amoyel, tout en la partageant généreusement avec nous, garde secrètement au fond du cœur . Mais  nous  l’avons  percé  à  jour  …

Sophie Landowski Rédactrice en chef Unimedia USA - Los Angeles - New-York

en tournée - saisons 2012 et 2013

L’émotion partagée La séparation a été douloureuse. Personne ne voulait laisser partir Pascal Amoyel. Combien de rappels ? Innombrables. Pascal Amoyel a offert plus qu’un simple concert, un spectacle à part entière, un « one man show » exceptionnel

J-Ph. C.

Le concert de clôture a résonné comme un bouquet final étincelant avec la venue du pianiste Pascal Amoyel dont la prestation musicale et théâtrale a été à la hauteur de la carrière de Georges Cziffra.

Bastien Devidal

De l’or au bout des « cinquante doigts » Tous les ans le festival Cziffra d’Unieux rallume la flamme du pianiste à la biographie homérique. Qui d’autre aurait pu se permettre d’utiliser le surnom du maître (3le pianiste aux cinquante doigts »- que son génial disciple, Pascal Amoyel ? Le jeu pianistique de Pascal Amoyel incarne la plasticité, la sobriété subtil d’un toucher qui est l’apanage des plus grands. Au concert, on en vient à duter que le piano soit un instrument à cordes frappées tant le pouvoir harmonique et mélodique du son est inversement proportionnel à l’intensité sonore.

Alain Koenig

Festival d’Avignon - du 7 au 28 juillet 2012 Vaucluse matin En un mot : grandiose ! Très vite la virtuosité du maître se confond avec elle de l’élève et quand Pascal Amoyel dit que « la discipline des mains frise le paranormal », ou encore que sur la porte de Cziffra on pouvait lire « ici se produit le pianiste aux 50 doigts », les phrases pourraient s’appliquer à son propre jeu. Comme son maître, dont il nous dévoile la dure existence, il « soulève une partie du voile du mystère de la vie » alors que ses doigts courent et virevoltent sur le clavier entre des morceaux de Liszt (incontournable), Schumann, Katchatourian, Gershwin… et ses improvisations. Une merveille !

Marie-Félicia Albert – 13.07.2012

♥♥♥♥ Pascal Amoyel revient sur sa première rencontre avec György Cziffra alors qu’il était âgé de 13 ans. Il se glisse ensuite dans la peau du maître pour nous raconter l’histoire de ce pianiste hongrois. L’œuvre est un très bel hommage à Cziffra. Son élève parvient à nous plonger dans une atmosphère intime, parfois drôle, parfois bouleversante, en communion avec son piano à queue. Des extraits de l’œuvre de Franz Liszt sont joués avec beaucoup d’expressivité, en particulier la si célèbre deuxième Rhapsodie hongroise. Pascal Amoyel est capable de tout :

une grande technique, une virtuosité éclatante, une grande capacité d’improvisation, une élégance bien marquée et beaucoup d’humour. Pascal Amoyel est un artiste complet qui éblouit par tant de générosité avec son public.

Julien Roustan - 16.07.2012

Pascal Amoyel élargi avec Bonheur son registre d’expression. Il a conçu, réalisé et interprète un spectacle musical en hommage à son maître György Cziffra fabuleux pianiste hongrois au destin étroitement lié à l’histoire cruelle du XXème siècle. Pascal Amoyel évoque avec émotion l’histoire de György Cziffra. Il reprend le jeu du maître dans ses interprétations musicales de Liszt, Chopin, Khatchatourian, Duke Ellington avec une mention particulière pour l’interprétation très émouvante du Nocturne de Chopin. Une lumière soignée magnifie les mains et les cordes du piano. Le public de connaisseurs ne s’y est pas trompé : la salle était archi pleine. Il est vrai que voir et entendre dans l’intimité et la proximité d’une petite salle de théâtre, un musicien de cette virtuosité et de cette qualité musicale est un bonheur rare.

Anny Avier – 26.07.2012

Théâtre Le Ranelagh - Paris du 23 novembre 2011 au 15 janvier 2012

Critiques

♥♥♥ Pascal Amoyel plonge dans ses souvenirs d’enfance. Sa rencontre avec György Cziffra ! Il avait 13 ans quand il frappa à la porte du célèbre pianiste hongrois. Ilen a 40 et il n’a pas oublié une seule de ses leçons (si) particulières avec le maître. « Son regard en disait souvent plus long que les mots ou les notes » confie-t-il en coulisse. Ce regard ou brillait l’intensité d’une vie d’homme et de pianiste hors du commun, Amoyel l’a tellement intériorisé qu’il narre comme personne son étonnant parcours. Seul en scène, tantôt avec humour tantôt avec tendresse mais sans jamais céder au pathos, il rend un vibrant hommage à l’interprète et improvisateur virtuose que l’on appela « pianiste aux cinquante doigts ». Traverse-t-il l’histoire ou est-ce l’histoire qui le traverse ? En l’entendant jouer les pièces chères au cœur de Cziffra, en le voyant « jouer » (avec d’insoupçonnables qualités d’acteur) son propre rôle et celui de son professeur, on oublie d’être surpris par la forme hybride de ce spectacle. On se laisse transporter des faubourgs de Budapest aux geôles communistes hongroises. Le rideau tombe. Une vie en musique vient de s’achever. On se souvient alors que la musique, quand elle n’est pas domestiquée par le rituel du concert, c’est la vie.

Thierry Hilleriteau – 14.12.2011

Tendresse et passion, un spectacle musical inédit !

A l’âge de 13 ans, le futur pianiste Pascal Amoyel rencontre à Senlis le grand pianiste d’origine hongroise Georges Cziffra. Sur scène, le petit musicien devenu grand se fait comédien et, devant son piano à queue, l’élève devient le maître. Il convoque Liszt, Chopin, Gershwin pour conter en paroles et en musique le roman noir de la vie de Cziffra. De ses débuts dans les bas-fonds de Budapest au sommet de la gloire internationale, le petit Tzigane aura tout traversé, la guerre, les pianos-bars de l’Europe centrale, la détention politique… Un destin à partager, entre humour et émotion.

Le 15.12.2011

Ce spectacle se présente comme l’hommage d’un élève, le pianiste Pascal Amoyel, à son mentor, Georges Cziffra. Amoyel émeut par son jeu délicat avec les ivoires et les silences et marche avec un talent éblouissant sur les traces de Cziffra dont il reprend les morceaux de bravoures. Ce faisant, il reproduit le bruit d’un train avec son piano, imite l’accent à couper au couteau de Cziffra et livre quelques anecdotes truculentes, comment le maître l’a pris sous sa coupe à l’âge de 13 ans, l’encourageant parfois d’un baiser. Surtout, Amoyel joue de façon sublime la 2e Rhapsodie Hongroise de Liszt, impressionne par sa dextérité sur la Danse du Sabre de Khatchatourian et captive en égrenant les mesures d’un Nocturne de Chopin. Où il montre que ce sobriquet affublé à son mentor « Le pianiste aux 50 doigts », il mérite de le porter aisément.

Fidèle à l’enseignement de son maître György Cziffra, le pianiste Pascal Amoyel lui rend hommage en se fondant dans la musique pour soulever le mystère de sa vie. Seul sur scène, il mêle souvenirs et improvisations personnelles à des extraits de Liszt et Schumann où le virtuose, rescapé des goulags hongrois, s’est illustré. Superbe.

Olivier Olgan - 10.12.2011 La critique parisienne

Un des tous meilleurs pianistes français rend hommage à son maître György Cziffra au cours d’un spectacle aussi bien musicalement captivant qu’émouvant. La première partie de la vie du « pianiste aux 50 doigts » est ainsi scénarisée de façon très habile et permet à Pascal Amoyel, pianiste, chambriste, compositeur, professeur de conservatoire et… comédien, de montrer qu’il est le digne successeur de son maître. Emmenez-y vos enfants ou petits-enfants !

Thierry Vagne En attendant... Paris Le Pianiste aux 50 doigts est un concert magnifique ! Bien sûr, il est structuré par un récit qui fait plus qu'introduire chaque morceau et qui lui donne une gravité certaine (la reconnaissance du talent de Cziffra n'est arrivée que fort tard

et après une vie difficile), mais on reste quand même dans le registre du concert interprété par une pointure - Pascal Amoyel - qui fut élève et proche du maître au point d'être considéré comme un de ses héritiers spirituels. Sans doute du fait de cette proximité, on sent l'émotion de l'interprète et son désir de rendre hommage à celui qui a su l'accueillir, puis le mener - souvent plus par le regard que par les mots, rappelle l'intéressé - sur le chemin de la musique.

Pierre FRANÇOIS – 13.12.2011

2012 en virtuose : Amoyel rend hommage à Cziffra Le pianiste français Pascal Amoyel provoque des sensations fortes. Il déchaîne des arpèges telluriques et presque aussitôt marque un silence transcendant, dévoile une implacable volonté par une technique impeccable et tout autant se révèle un coloriste rare.Assistez au spectacle qu'il a conçu en hommage à György Cziffra, virtuose disparu voici plus de quinze ans, dont hélas on ne cite plus guère le nom. «La virtuosité est souvent galvaudée parce qu'elle est associée à l'artifice et l'esbroufe, regrette Pascal Amoyel. Mais son étymologie prend sa source dans le mot de vertu, ce qui montre à quel point elle peut être positive». Et le pianiste de citer Liszt qui, dans la fameuse Danse macabre, n'a pas voulu épater la galerie, mais susciter l'effroi, prendre l'auditeur à la gorge. «Même quand nous devons jouer avec douceur, ajoute Pascal Amoyel, la virtuosité nous aide à toucher l'essence de la musique. György Cziffra, c'était exactement cela : un artiste mobilisé par l'urgence d'une expressivité musicale». Un esprit qui ne peut manquer de nous émouvoir.

Fréderick Casadesus – 06.01.2012

"Le pianiste aux 50 doigts", titre inspiré par la publicité du cabaret où se produisait Cziffra, et créé en 2010 pour l'inauguration de l'auditorium Cziffra à la Chaise-Dieu qui accueille depuis quarante ans un festival de musique sacré, est composé de belle manière sans sombrer ni dans l'élégie ni dans le larmoyant. Toute l'émotion est dispensée par la musique, mais également par celle émanant de Pascal Amoyel quand il relate les moments partagés avec son maître dont il jouera le morceau favori, un nocturne posthume de Chopin, sur lequel s'achèvera le spectacle. Sous les belles lumières et projections de Attilio Cossu notamment avec l'ombre diffractée du pianiste dont les mains véloces qui, dans un morceau de virtuosité pianistique, évoque des images du film de Roy Rowland, "Les 5 000 doigts du Docteur T." et la direction de Christian Fromont, ce spectacle, placé sous le signe de l'excellence, de l'émotion, du souvenir et du

partage, est un moment rare d'infinie harmonie qui, et de loin s'en faut, n'est pas réservé aux mélomanes avertis.

M.M. – 12.2011

Merveilleux… L’art rencontre l’humanité ! Le pianiste Pascal Amoyel a ce talent unique et souvent exceptionnel d’allier la majesté de son art à sa réelle humanité. Dans ce spectacle magnifiquement interprété, c’est un hommage vibrant d’amour et de respect que ce musicien acteur rend ainsi à son regretté maître et ami d’origine Rom qu’il rencontra à l’âge de treize ans, le regretté pianiste et arrangeur virtuose György Cziffra. Ce spectacle écrit et interprété avec une très belle sensibilité par Pascal Amoyel, est l’histoire retracée de cette destinée peu commune qui a traversé la vie de cet homme peu commun. Ce récital théâtralisé avec finesse et talent par Christian Fromont et « mis en lumière » par Attilio Cossu est un voyage merveilleux et historique qui convie chacun des spectateurs à rencontrer l’âme du maître Georgy Cziffra. L’œuvre de Cziffra est ainsi revisitée par un répertoire enrichi de pièces musicales, autant romantique que contemporain. L’humour allié à des émotions diverses et touchantes parsèment ainsi cet hommage profond. « Inoubliable »est bien le mot qui convient pour décrire l’enthousiasme, le charme et la poésie qui imprègnent la salle, traversant avec fulgurance les rangs des spectateurs au fur et à mesure que s’égrènent les notes sous les mains de ce pianiste magistral. Et c’est beau ! Venez donc partager ce moment musical et poétique que vous fera vivre le talentueux et sympathique Pascal Amoyel !

Safia Bouadan

Musicien d’exception Quand un pianiste devient pédagogue de son art, c’est une belle et grande chose. Quand, qui plus est, il sait rendre hommage à son maître, c’est encore plus beau. Nous sommes ici dans l’art de la transmission, lieu de fécondité par excellence, où se nouent sur scène les liens et l’hommage que Pascal Amoyel veut rendre à son incomparable maître Georges Cziffra. Autour de la rencontre de celui qui offrit son premier concert à 5 ans dans un cirque, Amoyel a conçu un spectacle imbriquant récits et musique pour nous faire partager l’œuvre et la vie de cet homme et musicien d’exception. Pendant une heure trente ; la vie du légendaire « pianiste aux cinquante doigts » est retracée et évoquée sous nos yeux, vie riche en évènements aventureux, prise dans les affres de la guerre et du communisme, mais toujours transcendée par cette passion de la musique.

A ne pas manquer ! Pierre Durrande – 3.12.2011

Pascal Amoyel a imaginé et créé un spectacle musical, « Le Pianiste aux 50 doigts », en forme d’hommage au célèbre pianiste hongrois György Cziffra avec lequel il a travaillé. Le spectacle, mis en scène par Christian Fromont, évoque « l’incroyable destinée » du musicien, du bidonville de son enfance jusqu’à son premier concert à Budapest. C’est un véritable roman musical, une épopée moderne bouleversante et tragique à la fois auquel le spectateur est convié. Les souvenirs et les objets qui se broient dans l’Histoire accompagnent le piano de Pascal Amoyel. Le répertoire joué, pour l’essentiel romantique, est comme imbriqué dans la parole et le silence. A ne pas manquer.

Nov.-Dec. 2011

Gloire à Cziffra

En 1921, nait György Cziffra. Comme tout Rom sous le soleil, l’enfant sera musicien. Premier cours de piano à 4 ans, premier récital à 5, entrée dans la sévère Académie Franz-Liszt de Budapest à 9. Le prodige grandit plus vite que son ombre. Ces mains acrobates, ce rythme du diable, cette liberté insolente jusque dans les traits les plus arides : Dieu est avec lui. Il survit à la guerre, aux prisons du Parti communiste hongrois, aux travaux forcés, avant de gagner Paris. Ensuite : La Chaise-Dieu, la gloire, le mépris, la hauteur… D’où l’idée de son disciple Pascal Amoyel : clore l’an Liszt par un hommage à… Georges Cziffra, « pianiste aux 50 doigts ». Généreuse initiative.

I.A.A. – 22.12.2011 (Annonce)

Les plus belles sorties de fête Un spectacle alléchant : « Le pianiste aux 50 doigts ou l’incroyable destinée de György Cziffra », conçu et interprété par le pianiste Pascal Amoyel.

Le 19.12.2011 (Annonce)

Création à La Chaise Dieu - 20 et 21 août 2010

Monsieur Frédéric Mitterrand Ministre de la Culture « Un magnifique concert ! »

En direct du festival de musique de La Chaise Dieu le 20.08.2010 sur France Musique

Monsieur Pascal Perrin Maire de La Chaise Dieu « Je n’oublierai jamais ce 25 septembre 1966 où, pour la première fois, j’ai entendu jouer Georges CZIFFRA. J’avais 9 ans, et j’assistais, dans la majestueuse abbatiale, au concert qui allait donner naissance au festival de LA CHAISE DIEU. Plus de deux mille personnes se pressaient là, avec une ferveur surprenant même les organisateurs, dont nos parents faisaient partie. CZIFFRA est revenu de nombreuses années, et, chaque fois, le miracle a eu lieu, transportant dans une émotion indescriptible un public passionné. Cette émotion, je l’ai retrouvée ce 20 août 2010, en écoutant le merveilleux hommage au Maître disparu que vous nous avez donné pour inaugurer l’auditorium qui porte son nom. Le « pianiste aux cinquante doigts » était là, devant nous, et tous ceux qui, comme moi, ont eu la chance de l’avoir rencontré ont passé, les larmes aux yeux, un de ces instants magiques qu’on voudrait éternel. Aussi ému que nous, vous avez fait étalage de tout votre talent, non seulement de grand interprète, mais aussi d’artiste complet, comédien, clown parfois, tout au long d’un spectacle parfaitement huilé nous amenant

crescendo jusqu’à l’ultime hommage, où, pour quelques instants encore, on pu, fermant les yeux, revoir le visage de Georges CZIFFRA transfiguré par la musique. Encore merci, cher Pascal Amoyel, pour ce grand moment d’émotion et de bonheur. » Monsieur Jean-Paul Farré, comédien Molière du Théâtre musical 2010 « Enfin un Pianiste, et quel Pianiste, qui parle lors d'un concert. Grâce à Pascal Amoyel, nous partons dans un conte musical où les grandes œuvres pour Piano brûlent sous ses doigts et sont ponctuées par son texte qui nous raconte la vie hors du commun de György Cziffra. Bravo à l'artiste. »

Le Magazine des Festivals « Le spectacle de Pascal Amoyel sur Cziffra… Bouleversant… des frissons ! On apprend énormément de choses sur la vie du créateur de ce festival de la Chaise Dieu où nous sommes en direct. »

Marc Dumont les 19 et 21.08.2010

Festival Î La Chaise Dieu Parfum d’authenticité « Privée de liberté, la foi mise en musique n’est que parodie. Message que Pascal Amoyel laissait

entendre dans son récital-hommage à Cziffra, qui fut pour lui plus qu’un pédagogue et dont une discrète mise en espace rendait omniprésente l’aura d’un artiste hors du commun. Amoyel se gardait de toute déférence ou surlignage didactique. Une distance légère s’installait, renvoyant les harmoniques du non-dit à travers la pudeur des mots. Jusqu’à cette visionnaire Rhapsodie hongroise n°2 littéralement habitée par l’absence, portée par un souffle supérieurement maîtrisé, quintessence d’un enseignement fécond toujours recomposé. Amoyel n’enferme jamais son jeu dans un mécanisme désincarné. Timbré, lumineux, il respire de bruissements, d’effleurements d’une débordante vitalité. Une hauteur d’engagement qui n’est jamais emphase mais poésie. »

Roland Duclos le 22.08.2010

Musiques en scène - Festivals « La 44e édition du festival casadéen a d’abord été marquée par l’inauguration du nouvel auditorium Cziffra. En hommage à son maître, le pianiste Pascal Amoyel y brossa une émouvante fresque sous la forme d’un concert théâtral relatant la vie de Georges Cziffra qui fut, faut-il le rappeler, à l’origine du festival. »

Laurence Bresset 1ère quinzaine octobre 2010

« Le nouvel auditorium était inauguré par un spectacle dédié à Georges Cziffra. Pascal Amoyel, musicien, acteur et pianiste s’est fait le double - y compris au clavier ! - d’un maître qu’il aimait, nous laissant entrevoir la stature de l’homme et l’immensité de la musique. D’éblouissantes et précoces capacités naturelles, un labeur acharné, de la chance malgré tout - ou le destin -, et aussi les épreuves d’une vie - celles qui ont précédé la réussite sociale - : la pauvreté, la guerre, les totalitarismes… - la musique, forcément brisait les cadres : les maîtres - Chopin, Liszt, Schumann… - , les transcriptions, les improvisations, le jazz, les cabarets, le cymbalum des tsiganes, le son des souvenirs - une locomotive - réinventé au piano préparé. Personne ne pourra ravir la liberté. Pourquoi, à notre époque, ce message est-il si troublant ? »

Olivier Marion le 27 août 2010

Interview de Pascal Amoyel

Festival de La Chaise Dieu : le pianiste Pascal

Amoyel parle de György Cziffra sur France 3

Le concert du jour « Une évocation émouvante, ponctuée par de courtes pièces de Chopin, Schumann, Greif, Gershwin et naturellement Liszt dont Pascal Amoyel interprète la redoutable 2e rhapsodie hongroise, hommage ultime à la virtuosité et aux origines de Cziffra. »

Antonio Mafra le 21.08.2010

« Le ministre a d’abord pu apprécier le talent de Pascal Amoyel, lui-même élève de Georges Cziffra et qui a pris un plaisir non dissimulé à retracer la vie de son maître en musique, dans un récital de piano, ou plutôt de piano-théâtre, qui restera dans les annales du festival… Voilà le ministre immergé dans un grand moment d’émotions comme seule La Chaise-Dieu sait en procurer ! Sous l’œil ému d’Isabelle Cziffra, petite fille du virtuose hongrois, hommage a été rendu à celui sans qui ce festival n’existerait pas, et dont il fut d’ailleurs le premier directeur artistique. Saisissant, stupéfiant, édifiant. Une représentation à la lumière des lieux et d’un décor splendide. »

Guillaume Laurens le 21.08.2010

« Un mot sur Pascal Amoyel dans « Le pianiste aux cinquante doigts » qui jouait vendredi et samedi, dans le bel auditorium à peine inauguré, un spectacle inspiré de la vie de Georges Cziffra, très réussi, pédagogique et virtuose. Un défi tenu. »

Dominique Machabert le 23/24 août 2010

« En présence de Frédéric Mitterrand, Pascal Amoyel a magnifiquement retracé avec beaucoup d'émotion les premières années de la vie de György Cziffra, concert clos par une enthousiasmante interprétation de la Deuxième Rhapsodie hongroise de Franz Liszt. Pascal Amoyel rend un hommage très émouvant à György Cziffra, le fondateur du festival de la Chaise-Dieu. »

Le 21.08.2010

2014, 20e anniversaire de la disparition de Georges Cziffra

György Cziffra - Pascal Amoyel

une rencontre artistique et humaine

Pascal Amoyel, d'où vous est venue l'idée d'imaginer des spectacles qui ne ressemblent pas à des concerts habituels ? Parfois, ce que l'on souhaite transmettre engendre une forme nouvelle - et la forme, il faut le rappeler, c'est quatre-vingts pour cent d'un spectacle ! Plus précisément, il faut remonter au concert théâtral intitulé Block 15, que j'ai créé avec la violoncelliste Emmanuelle Bertrand : l'histoire vraie d'une violoncelliste et d'un pianiste qui ont survécu à Auschwitz grâce à la musique. Nous avions d'abord pensé choisir deux comédiens, et finalement nous avons dit les textes nous-mêmes en prenant, pendant deux ans, des cours de comédie. C'est Jean Piat qui a signé la mise en scène, assisté de Christian Fromont qui signera cette fois celle du pianiste aux cinquante doigts. Et cela reste la plus belle expérience artistique de notre vie.

A La Chaise Dieu, vous consacrez un spectacle à Georges Cziffra... J'ai souhaité rendre hommage à un artiste qui n'était pas que le bateleur génial et autodidacte qu'on a souvent décrit. György Cziffra était aussi l'interprète magnifique de compositeurs comme Rameau ou Beethoven, et j'ai eu l'occasion de le côtoyer dans le cadre de stages et, ce qui est beaucoup plus rare, de cours privés. J'ai appris le piano sur le tard, vers onze ans, d'oreille, et en pratiquant l'improvisation. Un jour, vers treize ans, la gardienne de l'immeuble où j'habitais, 16, rue Ampère à Paris, m'a dit que Cziffra venait de déménager pour habiter à Senlis où il venait d'ouvrir sa fondation. Il avait donc vécu à l'adresse même où je venais m'installer ! Alors, je suis allé le voir à Senlis, et j'ai vu comme il était bon, ouvert, généreux, ce qui n'est pas le cas de tous les interprètes prestigieux ! Il ne mettait aucune frontière entre lui-même et ses interlocuteurs ; d'ailleurs, il parlait peu, mais sa musique parlait entre nous. Un seul de ses regards m'apprenait souvent plus que tous les mots.

Sur quelles sources vous êtes-vous appuyé pour écrire les textes qu'il y aura dans ce spectacle ? Sur ce qu'il m'a dit. Et aussi sur d'autres témoignages comme ceux de sa femme, morte il y a deux ans. Dans toutes les circonstances,

mêmes les plus dramatiques, la musique l'a ramené à la vie. Ce qui rappelle le spectacle Block 15. Cziffra naît dans les bidonvilles de Budapest, son père joue dans des bars, puis le jeune garçon, pour subvenir aux besoins de la famille, se met à son tour à jouer, mais dans des cirques. La guerre va contrarier ses études musicales. Un S.S, intrigué par son talent, aurait bien voulu le présenter à Richard Strauss, mais Cziffra avait du sang tzigane : le projet restera sans suite. Viendra une série d'épisodes rocambolesques: il va voler une locomotive à la Wehrmacht, les Russes vont le prendre pour un déserteur et l'enfermer dans une ancienne mine pendant un an. Là, il trouve un instrument de musique qui le sauvera. A la fin de la guerre, il deviendra à son tour, comme son père, pianiste de bar. Au moment d'être embauché, il voit le patron du bar s'approcher des différents candidats et leur poser une question à l'oreille. Vient son tour: "Est-ce que tu sais improviser ? - Oui. -Dans le noir ? - Quel noir ? - Le noir complet ! – J’en suis capable." Il s'agissait en réalité de jouer dans un bar à prostituées ! Plus tard, après s'être opposé au régime communiste hongrois, il sera condamné à soulever pendant trois ans des blocs de pierre. C'est pourquoi il portait toujours des poignets de cuir lorsqu'il jouait, afin de tenir l'arthrose qui le faisait souffrir.

Pourquoi avoir choisi Le Pianiste aux

cinquante doigts comme titre du spectacle ? C'est le nom qu'on lui avait donné dans un autre bar où il jouait, afin de faire venir du monde. Etait ajouté: "Pourquoi se faire voler ailleurs ? Les autres pianistes n'ont que dix doigts !" Un beau jour, alors que des personnes qui fréquentaient l'établissement envoyaient des lettres au ministère de la Culture pour dire quelle était leur admiration, Cziffra voit arriver un fonctionnaire qui l'écoute et lui dit: " Vous serez le fleuron national hongrois". Et c'est ainsi que Cziffra fut aidé par un régime qui le haïssait, qu'il joua à l'Ouest, qu'il fut invité à la table de De Gaulle, qu'il se fit naturaliser et appeler Georges Cziffra et qu'il mena la carrière que l'on sait.

Comment allez-vous rendre ces renaissances successives ? Je commencerai en parlant du Cziffra de cinq

ans et je m'arrêterai au moment de son premier concert. Le spectacle prendra la forme d'un mini-oratorio, avec des airs, qui seront les morceaux de musique, et des récitatifs, qui seront les paroles. Il y aura une imbrication entre les uns et les autres. Musicalement, je vais donner à imaginer un voyage sonore de manière acoustique. D'abord, je vais préparer le piano...

Comme John Cage ? Oui, j'ai fait construire des accessoires spécifiques, comme un archet qui frotte les cordes, ou une scie musicale. Cette vie, je la raconte parce que j'ai connu Cziffra. Cziffra que je jouerai, que je serai, car il ne s'agira pas d'un

concert-lecture.

Quelles musiques allez-vous jouer ? Il n'y aura pas que du Chopin et du Liszt. Il y aura aussi du Schumann, du Gershwin, du Duke Ellington - Cziffra a beaucoup joué dans des boîtes de jazz - ainsi que de l'improvisation. J'ajouterai certaines de ses transcriptions, comme celle de la Danse du sabre, et aussi le carillon de Chérence d'Olivier Greif, qui traite de la seconde guerre mondiale. Ce spectacle, je voulais le faire depuis longtemps: c'est le succès de Block 15 qui m'a donné confiance.

Propos recueillis par Christian Wasselin

György Cziffra 1921 - 1994

Issu d’une famille de musiciens Roms, il montre dès son enfance un don particulier pour la musique. Son père lui donne ses premières leçons de piano, et à l’âge de quatre ans, il reproduit à l’oreille ce que joue sa sœur ainée. A cinq ans, il donne son premier concert dans un cirque. Il est accepté à neuf ans dans la prestigieuse Académie Franz Liszt de Budapest où son professeur est Ernst von Dohnanyi. A 13 ans, il finit l’opérette d’un autre compositeur en un temps record. Dès l’âge de 16 ans il débute les tournées à travers l’Europe, notamment en Hongrie, Hollande et Scandinavie. La guerre l’appelle, il doit donc cesser d’étudier la musique, puis il est fait prisonnier, par l’armée nationaliste hongroise, par les Partisans et enfin par les Russes. Libéré, démobilisé, il rejoint sa femme et son fils, et continue son étude du piano un an plus tard en 1947, auprès de György Frenczy, tout en gagnant sa vie en jouant dans des bars de Budapest mais aussi en Autriche avec son ami Elek Bacsik. Très opposé au régime communiste hongrois, il tente de fuir le pays mais est fait prisonnier politique de 1950 à 1953, et est soumis aux travaux forcés, comme porteur de pierre, ce qui lui vaudra à sa libération de longs mois de rééducation et des douleurs persistantes aux articulations.

En 1955, après avoir recommencé à donner des concerts, il obtient pourtant le prix Franz Liszt, le grand prix de la virtuosité pianistique, remis pour la première fois ç un pianiste qui n’est pas lui-même compositeur. Il décide en 1956 de fuir le régime communiste et de s’exiler en France avec sa famille, profitant d’un concert donné à Vienne. Il est apprécié par le public dès son arrivée à Paris, et il enregistre en 1957 sa fameuse interprétation des Rhapsodies hongroises de Liszt, Liszt qui restera son compositeur de prédilection.

Cziffra dans de nombreuses œuvres, allait plus loin que l’interprétation, il s’est aussi prêté au jeu de l’arrangement, par exemple avec les Danses hongroises de Brahms, dont il a fait beaucoup plus qu’une simple transcription pour piano à deux mains, ou encore avec Le vol du bourdon (extrait de l’opéra Les contes du tsar Saltan, de Rimsky-Korsakov). On lui a souvent reproché son excentricité, l’influence de son humeur sur son jeu lors de ses concerts, sa recherche d’un public populaire. En fait, son immense talent, sa virtuosité hors du commun, avaient réussi à le propulser au premier plan, mais en dehors des chemins traditionnels qui mènent les pianistes au panthéon de la renommée… Quoi qu’il en soit, il faut le considérer comme l’un des plus grands pianistes du XXème siècle.

En 1966, il fonde avec son fils György Jr. le festival de musique de La Chaise Dieu en Auvergne. Il est naturalisé français en 1968 et devient Georges Cziffra. En 1974, il crée la Fondation Cziffra pour soutenir des jeunes talents.

Pascal Amoyel Piano

En 2010, Pascal Amoyel est récompensé par un Grand Prix du Disque décerné par la Société Fryderyk Chopin à Varsovie -à l’instar de Martha Argerich et Nelson Freire- pour son intégrale des Nocturnes de Chopin. Le magazine Classica - Le Monde de la Musique a accueilli cet enregistrement comme «un miracle que l'on n'osait plus espérer : tout simplement une version idéale, qu'on écoute bouche bée, en état d'apesanteur, ravi, au sens le plus fort du terme, par tant de beauté...». En 2009, son interprétation des Funérailles de Liszt est sélectionnée par cette même revue comme l'une des 4 références historiques. Deux ans plus tôt, son enregistrement "Harmonies Poétiques et Religieuses" de Liszt a été élu par la chaîne Arte parmi les 5 meilleurs disques de l'année. Personnalité hors norme née en 1971, Pascal Amoyel est révélé au grand public en remportant une Victoire de la Musique en 2005 dans la catégorie « Révélation soliste ». Pascal Amoyel montre très tôt des aptitudes pour l’improvisation au clavier sans l'avoir encore étudié. A 10 ans, lorsqu'il débute ses études à l'Ecole Normale de Musique de Paris (classe de Marc André), il est très vite remarqué par György Cziffra qu'il suit en France et en Hongrie. A 17 ans après un baccalauréat scientifique, il se consacre entièrement à la musique. Il obtient une Licence de concert à l'ENMP puis entre au CNSM de Paris (classe de Jacques Rouvier et Pascal Devoyon) où il obtient en 1992 les Premiers Prix de piano et de musique de chambre. La même année, il devient Lauréat des Fondations Menuhin et Cziffra, puis remporte le Premier Prix du Concours International des Jeunes Pianistes de Paris. Il se perfectionne auprès de Lazar Berman, Aldo Ciccolini, Pierre Sancan, Daniel Blumenthal, Jean-Paul Sevilla, Charles Rosen… C'est le début d'une carrière internationale qui l'amène à se produire en récital sur les plus grandes scènes d’Europe -Philharmonie de Berlin, Cité de la Musique, Salle Pleyel à Paris, Bruxelles, Amsterdam…-, aux Etats-Unis, au Canada, en Russie, en Chine, au Japon et en Corée, ou en soliste avec l’Orchestre de Paris (enregistrement d’un DVD), les Orchestres Nationaux de Lille, de Montpellier, l’Orchestre Symphonique de la Radio Nationale Bulgare, l’Orchestre Symphonique d’Etat de Moscou, l’Orchestre Philharmonique de Wuhan… Il aime aborder des répertoires peu visités ou mystiques, et s'investit dans la création de formes nouvelles de concert. Il crée notamment le concert-théâtral "Block 15, ou la musique en résistance" (mise en scène Jean Piat) sur la vie de deux musiciens à Auschwitz qui furent sauvés par la musique, et qui a fait l'objet d'une adaptation pour France Télévisions, ainsi que "le pianiste aux 50 doigts, ou l'incroyable destinée de György Cziffra" (mise en scène Christian Fromont), qui a triomphé au théâtre Le Ranelagh et au Festival d’Avignon. Sa rencontre avec la violoncelliste Emmanuelle Bertrand est essentielle ; depuis 1999, ils forment un duo dont les enregistrements ont obtenu les meilleures récompenses : Cannes Classical Awards, Diapason d’Or de l'Année, «Choc» du Monde de la Musique, 10/10 de Classica... En tant que compositeur, Pascal Amoyel est Lauréat de la Fondation d’Entreprise Banque Populaire 2010. Il est notamment l’auteur du cycle «Job, ou Dieu dans la tourmente» et de «Lettre à la femme aimée au sujet de la mort» (sur des poèmes de Jean-Pierre Siméon) et d'Itinérance (édité au Chant du Monde). Il a collaboré avec des compositeurs tel Olivier Greif et est le dédicataire de plusieurs œuvres (El Khoury, Lemeland, Agobet…). Professeur de piano et d’improvisation au CRR de Rueil-Malmaison, il s’investit également auprès du jeune public en publiant un ouvrage « Une petite histoire de la grande Musique » (bleu nuit éditeur) et en créant le Juniors Festival dont les enfants furent les acteurs, y compris ceux porteurs de handicap. Toujours désireux de rendre la musique accessible au plus grand nombre, il a produit et animé sur France culture une série d’émissions intitulée « Une histoire de la Musique ». Il dirige le festival Notes d’Automne, rencontres musicales et littéraires qu’il a créé au Perreux-sur-Marne, et y est le commanditaire de plus d'une vingtaine de créations. Pascal Amoyel s'est vu décerner le Premier Grand Prix International « Arts-Deux Magots » récompensant "un musicien aux qualités d'ouverture et de générosité" ainsi qu’en 2012 le « Prix Jean Pierre-Bloch » de la Licra, récompensant "un artiste et son œuvre dans son rapport aux Droits de l’Homme". Il est Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.

www.pascal-amoyel.com

Christian Fromont Metteur en scène, artiste interprète

Christian Fromont a été formé au Laboratoire de l’acteur - Hélène Cheruy ; au Cours René Simon et à l’Ecole Nationale de Musique de Gennevilliers (Clarinette).

Il se fait remarquer au Théâtre dans Vestiaire m/s Nino d’Introna et Michel Belletante, Mademoiselle Julie d'August Strindberg m/s Jacques Dupont, 20h50 d’Ygal Levy m/s de l’auteur,Tous les hommes sont mortels d’après S. de Beauvoir m/s A. Dadier,On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset m/s J.P. Bazziconi, La grande échappée d’A. Dadier m/s de l’auteur, Lettre d’une inconnue d’après S. Zweig m/s J.P. Bazziconi, Bleu à l’âme de J. Naciri m/s de l’auteur, La plus grande pièce du monde Monologue de D. de Malherbe m/s de l’auteur, Théâtre de M. Boulgakov m/s C. Jarousseau et La Moschetta de Ruzante m/s H. Cinque.

Pour la Compagnie du Savoir, il a participé à plusieurs dramatiques audios : Mozart, Bach, Dracula et a tenu le rôle titre de Michel Strogoff.

A la télévision il parait dans Le Shtar, réalisation Jalil Naciri (52 mn).

Pour le cinéma, il tourne dans C.U.S.H., réalisation Lionel Abeillon, Séquestration, réalisation Thomas Cappeau (court-métrage) et L’histoire d’un mec, réalisation: Antoine Decaunes.

Sur le plan musical, il se produit dans De Manessier à Reverdy m/s F. Révol (CDN des deux Savoies), L'enfance de Christ - Berlioz m/s B. Jacobs / Festival Berlioz, Le concert du masque Production de l'ensemble 2e2m / Auditorium St Germain, L'histoire du soldat - Stravinsky m/s C. Fromont / festival Berlioz, Le rossignol et la rose - O. Wilde m/s P. Kaid / Péniche Opéra et Léonce et Léna - Georg Büchner m/s P. Blaise / Péniche Opéra.

Attilio Cossu Réalisateur, Metteur en scène, Chorégraphe

Danseur-chorégraphe à l'origine, Attilio Cossu écrit et met en scène diverses créations à caractère musical, théâtral et chorégraphique ("La Mort de Marthe", "Barrueco", "Le rêve de Koko", "L'Alphabet des Anges"…) avec la Cie Fabulazioni. Il se consacre ensuite à la réalisation audiovisuelle pour les principales chaînes de télévision et pour le web. En 2006, il fonde ArtZybrides, association qui a pour vocation de créer des passerelles entre les diverses formes et artistiques, en fédérant la musique, la danse et l’image.

Principales réalisations audiovisuelles - Télévision "Les Notes de l’Espoir" d’après le spectacle musical “Le Block 15”, Breakout Films - Les Jeunesses Musicales de France - France 3 "Sur les pas de Noureev" les années à l’Opéra de Paris du célèbre danseur russe, Cinétévé - France 3 - France 5 - Opéra National de Paris - INA "Susheela Raman, beyond the world" portrait de la chanteuse world anglo-indienne, Les Films Jack Fébus - France3 – Mezzo "Eclats de danse –Suresnes Cités Danse" dixième anniversaire du festival, Les Films Pénélope - ARTE - France 3 - TSJV "Musiques en mer" festival en méditerranée à bord du 5 mats “Royal Clipper”, morgane production - France 3 "Agathe et... la scénographe" (Chantal Thomas) le métier de la scénographe, Les Films d’Ici - ARTE "Akâdémia, Le Combat" journal de l’enregistrement de l’Ensemble Akâdémia, Les Films Jack Fébus - France3 "Sacha et... la créatrice lumières" (Marion Hewlett) le métier de l’éclairagiste, ARTE - les Films d’Ici "Académies musicales de Saintes" panorama d’un des prestigieux festivals d’été, Mezzo - TV10 - OCE - Les Films Jack Fébus "Les Caramels Fous" les “rois” incontestables de la comédie musicale iconoclaste, Bel Air Média - Canal 8 - Mezzo "Giara Club, les petits princes de Sardaigne" découverte d’un club hippique pas comme les autres, France 3 - 24 Images - TV 10 "L’Algérie en fête à Mogador”, Captation des concerts Lili boniche et Les orientales,MK2 - Warner - Le Film à Retordre – Archipel - AP§PA

PRODUCTION ET DISTRIBUTION :

Tandem Concerts – Argine Jermann – 2 rue des Ecoles – 68700 Wattwiller France Tel : 06 47 01 27 42 – [email protected]

2010 Festival de musique de La Chaise Dieu, création pour l’inauguration de l’Auditorium Cziffra

2011 Festival de Saint Riquier - Festival d’Hardelot – Théâtre de Saint Dizier - Festival Notes d’Automne, Le Perreux sur marne - Auditorium Michel Petrucciani, Montélimar - Espace Culturel Boris Vian, Les Ulis - Théâtre Le Ranelagh, Paris

2012 Seoul Spring Festival (Corée) - Festival Piano à Riom - Musicales de Soyons, Saint-Péray - Festival d’Avignon, Théâtre Les 3 Soleils - Musicalp, Courchevel – Franconville - Festival 1, 2, 3 Musique !, Gradignan - Fondation Bodmer, Genève (Suisse) - La Barbacane, Beynes - Les concerts de Marivel, Sèvres - Les 3 Pierrots, Saint-Cloud

2013 Quartier Libre, Ancenis - La Montgolfière, Vaucresson - Carré SAM, Boulogne sur Mer - Juliobona, Lillebonne - Comoedia, Aubagne - Festival Georges Cziffra, Unieux - Salle des fêtes, Savigny sur Orge - Festival les Alizés, Essaouira (Maroc) - Musique au Pays de Gabriel Fauré, Pamiers - Théâtre Chaptal, Paris - Festival de la Vezère, Brive la Gaillarde – Busan Maru International Music Festival (Corée) - Théâtre, Beaune - Agora, Bonneville - Le Geyser, Bellerive sur Allier - Théâtre de Saint Maur - Théâtre André Malraux, Rueil Malmaison - Salle Malesherbes, Maisons-Lafitte - La Marmite, Chevry Cossigny - Esplanade du Lac, Divonne les Bains - Théâtre Maurice Novarina, Thonon les Bains – L’Archipel, Granville

A venir…

Théâtre Le Ranelagh – Paris du 15 janvier au 30 mars 2014 Carré Sévigné, Cesson Sévigné 18 mars 2014 Les Concerts de l’Auditorium, Villefranche sur Saône 1er avril 2014 Théâtre André Malraux, Gagny 6 mai 2014 Le Kiosque, Mayenne 9 mai 2014 Nancyphonies, Nancy 18 juillet 2014 A portée de mains, Autun 28 septembre 2014 Montrond les Bains 21 novembre 2014 …

2014, 20e anniversaire de la disparition de Georges Cziffra

04/03/2014