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Presqu’île Bouchayer-Viallet, Grenoble
CAS (INTER)NATIONAL CAS BRUXELLOIS
Lieu:
Grenoble, Auvergne-Rhône-Alpes, France
Date de publication:
Mai 2020
RÉDIGÉ PAR LE SERVICE FACILITATEUR QUARTIERS DURABLES
Bruxelles Environnement - division information, coordination générale, economie circulaire et ville durable - département. accompagnements ville durable
Fiche de Projet des Quartiers Durables
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Fiche de projet FQD
Mai 2020 Presqu’île Bouchayer-Viallet - Grenoble
Presqu’île Bouchayer-Viallet, Grenoble
Acteurs
Maîtrise d’ouvrage :Porteur de projet : Ville de GrenobleAménageur : InnoVia Grenoble durablement (SEM)
Maîtrise d’œuvre :Architecte : Ch. De PortzamparcPaysagiste : Michel PénaEnergie et développement durable : Terre Eco, Enertech, Antéa
Introduction Générale
Depuis le début des années 2000, Grenoble tend à devenir une ville pionnière dans le domaine de la transition écologique en développant des projets innovants. La Presqu’île Bouchayer-Viallet en fait partie. Au confluent du Drac et de l’Isère, Grenoble-Alpes-Métropole a l’ambition de développer un nouveau quartier de ville de 265 hectares qui veut allier qualité de vie, performance énergétique et dynamisme universi-taire et scientifique. Cette future éco-cité devra réduire au maximum son empreinte écologique, son bilan carbone et développer les mobilités actives, tout en créant une mixité des usages : travail, études, loisirs et logement.
A la base de ce nouveau quartier existe d’abord le projet GIANT1, situé en partie sur le site du CEA . Un projet scientifique qui catalyse la rencontre entre les chercheurs, les universitaires, les membres de société civile et les industriels autour d’une même volonté : répondre aux grands enjeux auxquels la société est confrontée, tels que l’infor-mation et la communication, les énergies renouvelables, les questions environnementales et la santé. Elle comprend huit institutions au total, dont certaines sont présentes sur le site depuis plus de 60 ans.
Pertinent pour les indicateurs
VIS
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MOB
ENE
Sources
2015 : Ecologik « Santé : Question à … Eric Piolle », n° 46, août-septembre 2015, p.
2019 : Ecologik, « Territoire en projets: métropole grenobloise » N°61, mars-avril-mai 2019, pp.117-132
2017 : Ecologik, « Dossier Ecomo-bilités », n°53, septembre-novembre 2017, pp.76-78
www.grenoble.fr/545
www.giant-grenoble.org/fr
www.grenoble-patrimoine.fr
www.gre-mag.fr
www.lametro.fr
Description
Etapes dans le processus
1. Campus GIANT : “Grenoble Innovation for Advanced New Technologies”
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Ambitions de projet
Depuis 2011, Grenoble-Alpes-Métropole fait partie du réseau Eco-Cités (Etat et partenariat public-privé). Ce réseau réunit des grandes villes ou métropoles ayant l’ambition de devenir plus attractives en répondant au défi de développement durable de la cohésion des territoires : ville plus qualitative, moins polluée et mieux gérée au niveau énergétique et envi-ronnemental. Dans ce sens, des projets urbains innovants sont développés.
L’EcoCité grenobloise a développé une stratégie de territoire-labo-ratoire-démonstrateur de la transition énergétique autour du secteur Presqu’île, sous l’impulsion de Christophe Ferrari, le président de Grenoble-Alpes-Métropole depuis 2014. Ce dernier a l’ambition de définir la métropole de Grenoble comme le territoire de la transition énergétique en impliquant tous les acteurs économiques, les communes, la Métropole, les associa-tions, l’Université et les citoyens. Trois projets innovants sont pilotés par la Métropole : le technopôle Inovallée (au nord-est), l’opération Portes du Vercors (nord-ouest) et la Presqu’île (centre-sud de la métropole).
Le quartier de la Presqu’île veut allier toutes les réussites du modèle grenoblois : créer un lieu d’expérimentation sur la transition énergétique, axé sur le triptyque université-recherche-industrie. Un trio qui constitue déjà la réputation de la ville depuis longtemps. En effet, la métropole grenobloise est le deuxième pôle universitaire et scientifique de France. Elle accueille aussi bien de nombreuses PME et des campus industriels internationaux tournés vers la production et la Recherche et Développement (STMicro-electronics, bioMérieux, Siemens,…) que des organismes de recherches nationaux (CNRS, CEA, Inra, …) et cinq centres de recherches européens. La Presqu’île veut devenir une vitrine des ambitions de la ville de Grenoble, mais aussi un quartier vivant, qui facilitera la mixité des usages, et sera un lieu de convivialité agréable toute l’année.
Aborder la transition énergétique de manière positive est une autre ambition du projet. La métropole grenobloise ne voit pas dans cette étape indispens-able une contrainte réglementaire mais plutôt un levier de développement pour le territoire. Elle vise la disparition totale des énergies fossiles d’ici à 2050. Le projet de la Presqu’île se doit d’être exemplaire et de répondre au mieux à ces objectifs.
Masterplan, Les 7 secteurs de la Presqu’île Bouchayer-Viallet
Vue aérienne
2. Centre de recherche du Commissariat à l’Énergie atomique (CEA), rue des Martyrs (Polygone scientifique de Grenoble)
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Fiche d’identité
Dates clés du Polygone Scientifique :
• 1956 : installation du CENG, futur CEA
• 2008 : création du campus GIANT par huit partenaires historiques (Grenoble École de management, l’Institut polytechnique de Grenoble, l’université Grenoble-Alpes, le CNRS, le CEA Grenoble, l’ESRF, l’EMBL et l’ILL)
Phasage du projet :
• 2011 : pose de la première pierre
• 2014 : prolongement de la ligne de tramway B et livraison de la Belle Electrique (salle de concert)
• 2015 : inauguration de la place Nelson Mandela et livraison du GreEn-ER (écoles d’ingénierie autour de l’énergie, de l’eau et de l’envi-ronnement)
• 2016 : inauguration du City Stade Jean Macé (secteur Durand Savoyat), du premier bâtiment de logements (secteur Cambridge), du bâtiment de Schneider Electric et du Crédit Agricole (secteur Oxford)
• 2018 : ouverture de l’école Simone Lagrange
• 2019-2020 : travaux du parc
• 2020 : livraison prévue de la centrale Biomax
• 2021 : livraison prévue du Métrocâble (téléphérique)
Vue satellitaire
Contexte :
Zone d’Aménagement Concerté : nouveau quartier de ville au sein d’un campus d’innovation
Echelle :
265 hectares
Budget :
• Subsides de: Grenoble-Alpes-Métropole, Union Européenne, réseau EcoCité, région Auvergne-Rhône-Alpes
• ~235 Millions d’€
Programme :
Le projet s’articule autour de 7 secteurs - Oxford, Giant, Durand-Sa-voyat, Cambridge, Bouchayer-Viallet, Mandela et Vercors, qui totalisent :
• 250.000 m² d’immobilier tertiaire
• 230.000 m² de laboratoires de recherche
• 50.000 m² de bâtiments pour l’enseignement supérieur
• 2.500 logements familiaux
• 1.000 logements étudiants
• 9.000 m² de commerces et services
• 20.000 m² d’équipements publics
• 1,8 km de ligne nouvelle de tramway
• 1 transport par câble
• 1 pavillon de la mobilité
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Exemplarités
VIS
VIS 01 – La vision est-elle ancrée dans son contexte ?
La Ville de Grenoble abrite 160.000 habitants sur 18km². Elle fait partie de Grenoble-Alpes Métropole qui s’étale sur 541 km² et abrite 450.000 habitants répartis sur 49 communes. Elle est logée entre trois montagnes : les Chartreuses au Nord, le Vercors à l’Ouest et la Belledonne à l’Est. Deux cours d’eau la traverse : l’Isère au Nord et le Drac à l’Ouest. Grenoble se démarque par son environnement montagnard, la présence de grands groupes internationaux et son expérimentation dans plusieurs domaines : technosciences, social et environnement. L’histoire de la ville explique son rayonnement actuel. Elle abritait historiquement l’industrie gantière. Au 19ème S, avec l’arrivée de l’industrie lourde, la ville se tourne vers les cimenteries et papeteries en exploitant l’énergie hydraulique, l’eau étant en effet abondante sur le territoire. Elle exploitera ensuite l’hydroélectricité grâce à l’invention de la dynamo. Ces avancées permettront à la région de Grenoble de connaître un véritable essor, notamment dans le domaine de l’élec-trométallurgie et de l’électrochimie. Depuis, la Métropole de Grenoble reste à la pointe, en accueillant des filières d’excellence sur son territoire (numérique, énergie, santé, chimie, …) comme ST Microelectronic ou Schneider Electric. Leur présence permet d’enrichir l’écosystème industriel, le dynamisme de la ville et son attractivité internationale. La métropole est également un territoire qui investit beaucoup dans l’enseignement supérieur, la recherche et les universités. En 2016, la Métropole comptait 65.000 étudiants. A l’échelle du site, il est à noter que la presqu’île constitue un lieu stratégique, au passé scientifique important3. Le projet de développer un nouveau quartier au sein d’un campus innovant s’inscrit donc dans la continuité de l’histoire de ce lieu. Ce faisant, le projet de la Presqu’île démontre une nouvelle fois les ambitions politique de la ville.
3. connu autrefois sous le nom de Polygone Scientifique
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MAN
MAN 01 – Le processus de gestion est-il résilient ?
En parallèle de la politique volontariste de la ville, une stratégie de participation citoyenne est développée dans le cadre du projet de la Presqu’île.
Le secteur Cambridge, quartier résidentiel en développement, abrite un programme de participation particulier, piloté par la Maison des Habitants Choriet Berriat et accompagné par InnoVia Grenoble. Un « Ministère du Bonheur, de la Contemplation et de l’Exploration des Petits Mondes » a été créé, dans le but d’augmenter le niveau de bonheur et de bien-être des habitants. Ce Ministère a pour mission de tisser des liens entre des populations qui se côtoient au quotidien (habitants, étudiants, commerçants, chercheurs) et de connecter les différents quartiers. Ce quartier a été construit sur une friche qui ne possède encore aucune histoire sociale ou culturelle. La mise en place de cette démarche a donc été indispensable afin de créer un quartier vivant et mixte. Parmi ses activités : accueil des nouveaux arrivants, organisations d’événements sportifs et culturels, repas partagés, rencontres d’immeubles, aménagement de l’espace public, etc.
Par ailleurs, le développement du secteur Durand-Savoyat est réalisé en concertation avec l’Union de Quartier. Les « Unions de quartier » sont des associations de quartier créent suite à une période forte croissance démographique et de création de secteurs périphériques à Grenoble. Les habitants de ces secteurs ont alors réclamé aux autorités municipales la viabilité, les réseaux et les équipements dont bénéficient les secteurs plus anciennement urbanisés. Il en existe 22 à Grenoble. Les responsables de ces Unions sont élus par les habitants qui en font partie.
HUM
HUM 02 – Le quartier stimule-t-il la vitalité sociale ?
HUM 03- Le quartier est-il inclusif ?
Le projet de la Presqu’île a l’ambition de développer des quartiers mixtes et animés. C’est un véritable défi car la Presqu’île n’a jamais accueilli d’habitants et abrite de nombreuses zones en friche. Un programme ambitieux y est développé au sein des différents secteurs. Ceci assure la vitalité sociale et économique des différentes zones du projet :
Résidence et habitat participatif Castel R
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• Le secteur Cambridge : un quartier de logements pour des familles et des étudiants avec des commerces et un parc public de 1 ha. Il comprend 2300 m² de commerces, une crèche publique, un équipement sportif, une maison de quartier et des logements mixtes (50% accession privé, 40% locatif social, 10% accession sociale et des logements étudiants (résidence étudiante du CROUS : 450 chambres). Ce secteur accueille un immeuble participatif Castel R de sept logements intergénérationnels, une salle et un atelier commun. Le Castel O, son voisin, regroupe 22 logements en accession ;
• Le Secteur Bouchayer-Viallet4 : un EcoQuartier d’activités, situé à l’entrée de la ville, qui contient des activités, des logements familiaux, des logements étudiants, des commerces, des restaurants, une crèche et des équipements culturels. Parmis ceux-ci : une salle de concert (la Belle Electrique), un centre d’art contemporain (le CNAC - le Magasin), une salle d’escalade (l’Espace Vertical), une brasserie, des lieux associatifs, un hôtel d’activités pour entreprises innovantes ;
• Secteur Durand – Savoyat : un quartier-village composé d’une école (Simone Lagrange - groupe scolaire de 14 classes), d’un City Stade (Jean Macé), de bureaux et logements en lien avec les berges de l’Isère ;
• Secteur Giant : le projet phare de ce secteur est l’école univer-sitaire de l’énergie GreEn-ER (Grenoble Energie Ressources) inaugurée en 2015. Il constitue un campus d’innovation (Grenoble Innovation for Advanced New Technologies) abritant des instituts d’enseignement supérieur, de recherches et de technologies ;
• Le secteur Oxford : un secteur consacré à l’implantation de bureaux, à l’embellissement des berges de bureaux et au dévelop-pement du sport près de la base nautique ;
• Le secteur Mandela : le cœur de la Presqu’île qui a pour objectif de créer une place animée en journée et en soirée par le dévelop-pement de bureaux, de cafés et de brasseries ;
Une nouvelle façon d’habiter en ville est développée avec la création de logements adaptables et mixtes équipés d’espaces annexes (celliers, terrasses suspendues et espaces vélos), le développement d’îlots largement végétalisés et la construction d’un parc et d’un équipement sportif.
4. Voir aussi la fiche du CAUE Isère sur l’écoquartier Bouchayer-Viallet
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MOB
MOB 01 – Le quartier est-il inscrit dans une stratégie de mobilité ?
MOB 02 – L’infrastructure et les espaces ouverts sont-ils adaptés aux ambitions de mobilité pour le quartier ?
Depuis que le maire de Grenoble, Eric Piolle, a été élu en 2014, une politique axée sur les écomobilités a été mise en place. La volonté est d’aller au-delà des politiques de déplacement pour faire évoluer la mobilité, en intégrant les modes de vie des habitants et en trans-formant la ville en profondeur. Grenoble vise à développer l’usage des mobilités actives et non polluantes, piétonniser le centre-ville et améliorer la qualité des trottoirs et des parcours. L’ambition en 2015, était de tripler l’usage du vélo d’ici à 2021. En 2017, 7.000 vélos sont mis à disposition en location, 5.000 places de stationnement sont disponibles et 320km de pistes cyclables ont été créés.
Sur la Presqu’île, les espaces publics sont aménagés en privilégiant les déplacements piétons et les autres modes actifs. Des voies de circulation sont destinées aux piétons et aux cycles. Des bornes de recharge pour les véhicules électriques sont mis à disposition. En 2014, la ligne B de tramway est complétée sur la presqu’île par la création d’1,8 km de voies supplémentaires.
Plus spécifiquement, au niveau du secteur Cambridge, un « pavillon de la mobilité » a été créé en 2018. Il mutualise le stationnement des salariés et des résidents (473 places), met à disposition des véhicules électriques et des vélos en libre-service (60 places-Métrovélo). Son objectif est de réduire l’emprise dédiée au stationnement. Il offre également un « kiosque des mobilités » dédié aux activités autour du cycle.
Un projet de télécabine, porté par Grenoble-Alpes Métropole est en cours d’étude pour assurer la liaison entre Fontaine et St-Martin-Le-Vinous. Cette infrastructure permettrait de soulager l’entrée ouest de la Métropole. L’ambition est d’accueillir 8.500 usagers par jour d’ici à 2030. Sa construction est prévue en 2021 et desservira la Presqu’île. Il se raccordera au réseau de tramway et de bus et viendra compléter le téléphérique actuel qui relie les berges de l’Isère et la Bastille.
Enfin, il est à noter que le campus GIANT est le terrain d’expérimen-tation du projet HyWay (2014), qui consiste à utiliser des véhicules électriques fonctionnant à l’hydrogène.
Place Nelson Mandela
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ENE
ENE 03 – Le quartier minimise-t-il la demande en énergie ?
ENE 04 – Le projet optimise-t-il les ressources exploitées à l’échelle du quartier ?
Pour la production de chaleur, les nouveaux bâtiments de la Presqu’île sont équipés de pompes à chaleur géothermiques. La presqu’île étant assez proche de la nappe phréatique, une pompe à chaleur (PAC) sur nappe est installée dans chaque bâtiment pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire. Cette installation permet également un rafraîchisse-ment passif des logements en été sans passer par la PAC. Les eaux pompées sont ensuite évacuées dans deux réseaux d’exhaures com-munautaires vers l’Isère (voir schéma). Les bâtiments sont également sur-isolés par l’extérieur.
L’objectif est de diminuer les consommations énergétiques de 30 % par rapport à la règlementation en vigueur (RT 2012).
Le projet Presqu’île porte également ses efforts sur la biomasse. Le Plan Air Energie Climat fixe à 20% la part des énergies renouvelables produites localement en 2020, et 30% en 2030. Aujourd’hui, le territoire grenoblois utilise 66% d’énergies renouvelables, son objectif est de passer à 87% d’ici 2022. Pour atteindre ces objectifs, les filières de production doivent être développées, en particulier le bois. Le projet phare est la centrale de co-génération Biomax, alimentée en bois local. A partir d’un générateur de vapeur, de la chaleur et de l’électricité sont produites et devront alimenter 15.000 à 20.000 logements en chauffage et 10.000 en électricité. Celle-ci est raccordée au réseau de chaleur métropolitain.
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La centrale Biomax
Le City Stade Jean Macé
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L’ école Simone Lagrange
La Belle Electrique
