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240 Auteur correspondant. Mots clés : Artériopathie périphérique ; Pontages distaux ; Traitement endovasculaire L’augmentation de l’espérance de vie de la population conduit à prendre en charge de plus en plus souvent des malades octogé- naires ou plus âgés présentant une ischémie critique de membre inférieur. Il est prouvé que la qualité et l’espérance de vie des malades en ischémie critique revascularisés avec succès sont supé- rieures à celles des malades amputés. Néanmoins, ce bénéfice est plus discutable chez les malades les plus âgés, souvent porteurs de comorbidités cardiovasculaires sévères qui pourraient accroître la morbimortalité des interventions. L’influence directe de l’âge sur les résultats de la chirurgie conventionnelle, qui consiste en la réalisation de pontages jambiers, est difficile à apprécier sur la seule base des résultats souvent contradictoires de la littérature. De nombreuses séries montrent d’excellents résultats de ces pontages chez les octogénaires, en termes de perméabilité, de sauvetage de membre et même de survie. D’autres soulignent une altération des résultats en rapport avec l’âge et suggèrent au risque d’une perte de chance d’améliorer le pronostic local, de renoncer à une attitude agressive pour ne surtout pas compromettre le pronostic vital. Le développement des techniques de revascularisation par angioplas- tie endoluminale distale permet maintenant d’offrir aux patients âgés des possibilités de revascularisations extrêmes au prix d’une morbimortalité prévisible plus réduite qu’après pontage. Au début, limitées à la seule possibilité de traitement de lésions courtes et simples, ces techniques sont maintenant susceptibles d’apporter une solution pour les lésions les plus complexes. Les recanalisations sous-intimales d’occlusions longues ou les angioplasties d’artères massivement calcifiées témoignent de certains des incroyables pro- grès effectués dans ce domaine de la pathologie artérielle. Avec des résultats préliminaires souvent encourageants, les séries rap- portant cette prise en charge moderne des sujets âgés en ischémie critique font maintenant discuter en première intention le traite- ment endovasculaire plutôt que conventionnel dans ces situations. Le bénéfice des deux méthodes thérapeutiques reste cependant à évaluer au moyen d’études prospectives. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.009 RJ9 AAA controverses : chirurgie conventionnelle après 75 ans : facteurs limitants E. Jean-Baptiste , R. Hassen-Khodja , N. Sadaghianloo Service de chirurgie vasculaire, CHU de Nice, Nice, France Auteur correspondant. Mots clés : Anévrisme aortique ; Chirurgie conventionnelle ; Sujet âgé Le traitement des anévrismes de l’aorte abdominale (AAA) chez le sujet âgé fait actuellement le plus souvent appel au traitement par endoprothèse aortique, le grand âge étant considéré comme un facteur de risque chirurgical. Chez les malades âgés, la chirurgie conventionnelle n’est souvent proposée que pour les AAA ayant une anatomie défavorable à la pose d’une endoprothèse aortique. Mais, dans ce contexte d’anatomie difficile, la chirurgie conventionnelle est souvent plus difficile à réaliser, avec une morbimortalité accrue par rapport aux cas ayant une anatomie simple. C’est pour cela que d’autres alternatives thérapeutiques sont proposées comme les endoprothèses aortiques fenêtrées, les « chimney techniques », les techniques hybrides. La chirurgie conventionnelle des AAA après 75 ans n’est donc proposée qu‘après une évaluation précise des facteurs de risque opératoire et une préparation soigneuse préopé- ratoire, comprenant en particulier la mise en route d’un traitement médical optimum. Afin de savoir quels étaient les facteurs limitants de la chirurgie conventionnelle des AAA après 75 ans, nous avons réalisé une revue de la littérature sur le sujet et nous avons analysé une série de 381 AAA traités dans notre service ces cinq dernières années. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.010 Sessions Infirmiers(es) : actualités vasculaires (08h30—09h30) RJ10 Les nouveaux antithrombotiques : quel présent, quel futur, gestion chez le sujet âgé C. Seinturier Clinique universitaire de médecine vasculaire, CHU de Grenoble, Grenoble, France Mots clés : Nouveaux anticoagulants ; Suivi L’année 2012a vu l’arrivée sur le marché de nouveaux anticoa- gulants (NAC) dans les indications de prévention des accidents cardioemboliques dans la fibrillation auriculaire (FA) et de trai- tement de la thrombose veineuse profonde aiguë. Ces molécules devraient remplacer chez de nombreux patients les antivitamines K (AVK). Deux molécules sont actuellement disponibles : le dabigatran (Pradaxa ® ) est un inhibiteur direct de la thrombine, facteur II de la cascade de la coagulation. Il est à ce jour indiqué en prévention de la maladie thromboembolique en chirurgie orthopédique (pro- thèse totale de hanche et de genou) et en prévention des accidents cardioemboliques de la FA; le rivaroxaban (Xarelto ® ) est un inhi- biteur direct du facteur X et a les mêmes indications avec en plus le traitement de la thrombose veineuse profonde à la phase aiguë et la prévention de la récidive. Ces deux molécules s’administrent par voie orale et ne nécessitent pas de suivi biologique pour éva- luer leur efficacité. Il n’existe pas d’interactions avec les aliments et les interactions médicamenteuses sont moins nombreuses. Ces molécules sont des anticoagulants et le risque hémorragique est globalement similaire à celui des AVK. Ce risque hémorragique est augmenté chez les sujets âgés et en cas d’insuffisance rénale ce qui impose une évaluation de la clairance de la créatinine avant de débuter le traitement et une réévaluation dans certaines situations à risque. Il n’existe pas d’antidote spécifique à ces produits et la conduite à tenir en cas de saignements majeurs est mal codifiée. L’absence de suivi biologique d’activité s’accompagne en corollaire de l’absence de suivi de l’observance par les soignants. Un bon usage de ces molécules qui représentent un progrès thérapeutique indé- niable passe obligatoirement par l’apprentissage par les soignants des schémas thérapeutiques et par un renforcement de l’éducation thérapeutique des patients, en particulier des sujets âgés qui sont ceux ayant le plus besoin de ces thérapeutiques mais qui sont éga- lement le plus sujets aux complications de par leur âge, l’altération de la fonction rénale et les polymédications. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.011 RJ11 Prise en charge moderne de l’insuffisance veineuse superficielle, alternatives à la chirurgie : écho-sclérose mousse, radiofréquence O. Pichot Service de médecine vasculaire, CHU de Grenoble, Grenoble, France Mots clés : Insuffisance veineuse superficielle ; Echo-sclérose mousse ; Radiofréquence La prise en charge thérapeutique de l’insuffisance veineuse super- ficielle à longtemps fait appel aux seules techniques chirurgicales,

Prise en charge moderne de l’insuffisance veineuse superficielle, alternatives à la chirurgie : écho-sclérose mousse, radiofréquence

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ieures à celles des malades amputés. Néanmoins, ce bénéfice estlus discutable chez les malades les plus âgés, souvent porteurse comorbidités cardiovasculaires sévères qui pourraient accroîtrea morbimortalité des interventions. L’influence directe de l’âgeur les résultats de la chirurgie conventionnelle, qui consiste ena réalisation de pontages jambiers, est difficile à apprécier sur laeule base des résultats souvent contradictoires de la littérature. Deombreuses séries montrent d’excellents résultats de ces pontageshez les octogénaires, en termes de perméabilité, de sauvetage deembre et même de survie. D’autres soulignent une altération des

ésultats en rapport avec l’âge et suggèrent au risque d’une pertee chance d’améliorer le pronostic local, de renoncer à une attitudegressive pour ne surtout pas compromettre le pronostic vital. Leéveloppement des techniques de revascularisation par angioplas-ie endoluminale distale permet maintenant d’offrir aux patientsgés des possibilités de revascularisations extrêmes au prix d’uneorbimortalité prévisible plus réduite qu’après pontage. Au début,

imitées à la seule possibilité de traitement de lésions courtes etimples, ces techniques sont maintenant susceptibles d’apporterne solution pour les lésions les plus complexes. Les recanalisationsous-intimales d’occlusions longues ou les angioplasties d’artèresassivement calcifiées témoignent de certains des incroyables pro-

rès effectués dans ce domaine de la pathologie artérielle. Aveces résultats préliminaires souvent encourageants, les séries rap-ortant cette prise en charge moderne des sujets âgés en ischémieritique font maintenant discuter en première intention le traite-ent endovasculaire plutôt que conventionnel dans ces situations.

e bénéfice des deux méthodes thérapeutiques reste cependant àvaluer au moyen d’études prospectives.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.009

J9AA controverses : chirurgie conventionnelle après5 ans : facteurs limitants. Jean-Baptiste , R. Hassen-Khodja ∗, N. Sadaghianloo

Service de chirurgie vasculaire, CHU de Nice, Nice, France

Auteur correspondant.

ots clés : Anévrisme aortique ; Chirurgie conventionnelle ; Sujetgée traitement des anévrismes de l’aorte abdominale (AAA) chez leujet âgé fait actuellement le plus souvent appel au traitementar endoprothèse aortique, le grand âge étant considéré comme unacteur de risque chirurgical. Chez les malades âgés, la chirurgieonventionnelle n’est souvent proposée que pour les AAA ayant unenatomie défavorable à la pose d’une endoprothèse aortique. Mais,ans ce contexte d’anatomie difficile, la chirurgie conventionnellest souvent plus difficile à réaliser, avec une morbimortalité accruear rapport aux cas ayant une anatomie simple. C’est pour celaue d’autres alternatives thérapeutiques sont proposées comme lesndoprothèses aortiques fenêtrées, les « chimney techniques », lesechniques hybrides. La chirurgie conventionnelle des AAA après5 ans n’est donc proposée qu‘après une évaluation précise desacteurs de risque opératoire et une préparation soigneuse préopé-

atoire, comprenant en particulier la mise en route d’un traitementédical optimum.fin de savoir quels étaient les facteurs limitants de la chirurgieonventionnelle des AAA après 75 ans, nous avons réalisé une revue

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e la littérature sur le sujet et nous avons analysé une série de81 AAA traités dans notre service ces cinq dernières années.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.010

essions Infirmiers(es) : actualités vasculaires08h30—09h30)

J10es nouveaux antithrombotiques : quel présent,uel futur, gestion chez le sujet âgé. Seinturier

Clinique universitaire de médecine vasculaire, CHU de Grenoble,renoble, France

ots clés : Nouveaux anticoagulants ; Suivi’année 2012 a vu l’arrivée sur le marché de nouveaux anticoa-ulants (NAC) dans les indications de prévention des accidentsardioemboliques dans la fibrillation auriculaire (FA) et de trai-ement de la thrombose veineuse profonde aiguë. Ces moléculesevraient remplacer chez de nombreux patients les antivitamines KAVK). Deux molécules sont actuellement disponibles : le dabigatranPradaxa®) est un inhibiteur direct de la thrombine, facteur II dea cascade de la coagulation. Il est à ce jour indiqué en préventione la maladie thromboembolique en chirurgie orthopédique (pro-hèse totale de hanche et de genou) et en prévention des accidentsardioemboliques de la FA ; le rivaroxaban (Xarelto®) est un inhi-iteur direct du facteur X et a les mêmes indications avec en pluse traitement de la thrombose veineuse profonde à la phase aiguët la prévention de la récidive. Ces deux molécules s’administrentar voie orale et ne nécessitent pas de suivi biologique pour éva-uer leur efficacité. Il n’existe pas d’interactions avec les alimentst les interactions médicamenteuses sont moins nombreuses. Cesolécules sont des anticoagulants et le risque hémorragique est

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ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.011

J11rise en charge moderne de l’insuffisanceeineuse superficielle, alternatives à la chirurgie :cho-sclérose mousse, radiofréquence. Pichot

Service de médecine vasculaire, CHU de Grenoble, Grenoble,rance

ots clés : Insuffisance veineuse superficielle ; Echo-scléroseousse ; Radiofréquence

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Rapports — jeudi 13 septembre 2012

et en particulier au classique « stripping » associant la crossecto-mie élargie et l’éveinage de la veine saphène incontinente, et laphlébectomie des collatérales variqueuses.Il est désormais possible d’obtenir la destruction des veinessaphènes pathologiques par différents procédés : chimique, l’écho-sclérose mousse (ESM), ou thermiques, utilisant comme sourced’énergie : la radiofréquence (RF) mais aussi le laser et depuis peu,la vapeur.La sclérothérapie classique consiste en l’injection dans la veineà traiter d’un agent sclérosant qui entraîne une inflammation desa paroi et aboutit à une destruction de la veine. L’ESM optimisecette technique ancienne. La mousse obtenue en mélangeant air etsclérosant améliore le contact du sclérosant avec la paroi veineuseinjectée et donc l’efficacité de la sclérose. Dans le même temps,l’écho-guidage de la ponction donne un accès précis et sécurisé àl’ensemble du réseau veineux superficiel.Les techniques thermiques conduisent elles aussi à l’oblitération dela veine traitée, dont la paroi est dénaturée par la chaleur qui lui estdélivrée. Elles sont réalisées sous écho-guidage avec des méthodolo-gies très similaires qui nécessitent dans tous les cas le cathétérismede la veine à traiter.Ces différents traitements endoveineux ont l’avantage par rapportà la chirurgie conventionnelle, d’être réalisés en ambulatoire, sansanesthésie pour l’ESM et sous seule anesthésie locale par tumes-cence pour les techniques thermiques, de minimiser l’inconfortet les complications postopératoires, et de raccourcir, voired’annihiler le délai de reprise d’une activité normale. Leur effi-cacité, largement étudiée et démontrée, fait des techniquesendoveineuses une alternative fiable à la chirurgie.

http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.012

RJ12L’écho-sclérose mousse des varicesG. GachetClub Mousse, Voiron, France

Mots clés : Echo-sclérose mousse ; VaricesLa sclérothérapie mousse écho-guidée a révolutionné le traitementdes varices dans le monde. Cette procédure combine les avantagesde l’efficacité de la mousse sclérosante, de la précision de l’écho-guidage, de la simplicité pour le patient, de la sécurité et du faiblecoût du geste. Elle est particulièrement indiquée lors des troublestrophiques des MI notamment pour les ulcères variqueux dont lacicatrisation est accélérée par la suppression de la cause : le refluxveineux superficiel. De plus, la procédure est applicable pour despatients en mauvais état général comme les personnes très âgées etelle n’est pas contre-indiquée par les traitements anticoagulants.

http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.013

RJ13Dispositifs innovants en cicatrisationP. ToussaintHôpital Bagatelle, Talence

Mots clés : Cicatrisation ; Pression négative ; ElectrostimulationLa cicatrisation est un processus physiologique dynamique complexequi fait intervenir des cellules cutanées et sanguines au cours de

quatre étapes autorégulées : l’hémostase, la phase inflammatoire,la phase de prolifération cellulaire et celle de remodelage.Les pansements sont des dispositifs inertes à l’exception de cer-tains qui contiennent un principe actif. Les pansements modernes

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nt pour but de maintenir un milieu humide propice à la cicatrisa-ion. Cependant, la prise en charge de certains patients porteurse plaies complexes peut parfois justifier d’utiliser des techniquesermettant d’obtenir des résultats plus rapides et plus complets.l s’agit des techniques de pression négative, d’électrostimulation,a détersion par larves ou par hydrojet. Ces moyens thérapeutiquesont utilisés en hospitalisation mais également en ambulatoire par’intermédiaire de l’hospitalisation à domicile. Ils ne peuvent pastre proposés à tous les patients et il est nécessaire d’en connaîtrees indications précises, les risques et les moyens de surveillance.hacune de ces techniques sera illustrée par des cas cliniques.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.014

ession AOMI

J14ducation thérapeutique dans le domaine de laathologie vasculaire. Ambid-Lacombe

Service de médecine vasculaire, pôle cardiovasculaire etétabolique, CHU Rangueil, Toulouse, France

ots clés : Éducation thérapeutique ; Pathologie vasculairentroduction.—L’éducation thérapeutique du patient (ETP) connaîtn développement important ces dernières années et constitue untout majeur dans la prise en charge des patients porteurs de patho-ogies chroniques vasculaires.escription.—C’est ici grâce à l’expérience du médecin vasculaireue nous aborderons cette pratique. Un état des lieux des pratiquesermet de mettre en évidence l’émergence d’un certain nombree programmes spécifiques à la pathologie vasculaire sur le ter-itoire national. Cette dynamique tente de répondre à plusieursnjeux. Il s’agit notamment de la difficulté de prise en charge desatients porteurs de pathologies chroniques non curables comme’artériopathie oblitérante des membres inférieurs ou le lymphoe-ème des membres. Un autre enjeu de santé publique francaisst celui du nombre important d’accidents hémorragiques chez lesatients traités par les anticoagulants oraux. Par ailleurs, la Hauteutorité de Santé et l’Afssaps ont émis des recommandations danses domaines spécifiques de la pathologie vasculaire en faveur de’utilisation de l’ETP intégrée au parcours de soins classique. AuHU de Toulouse, quatre programmes d’ETP spécifiquement créésn ce sens ont été autorisés par l’Agence Régionale de Santé etont assurés par une équipe pluridisciplinaire formée comprenantnfirmières, pharmaciens, médecins, diététiciennes et kinésithéra-eutes. Ils ont pour principal objectif de favoriser l’autogestion desraitements et de diminuer le risque de complications.iscussion.—Il existe de véritables volontés institutionnelles et desquipes soignantes de développer l’ETP pour les patients porteurse pathologies vasculaires mais les difficultés de valorisation deette pratique reste un frein majeur, notamment pour tous lescteurs libéraux. La constitution de réseaux impliquant infirmièrest médecins libéraux en lien avec des centres hospitaliers semblenta clef de la réussite.onclusion.—L’ETP connaît un essor important dans le domaine de la

athologie vasculaire pour répondre à des enjeux majeurs de santéublique. Le rôle de l’infirmière est fondamental au sein d’équipesluridisciplinaires en charge de l’éducation.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.015