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r-BuU. SOC. Chim. Belg., 60, pp. 446-447, 1951

COMMUNICATION A LA RESDACTION MEDEDELING AAN b~ REDACTIE

Production de pentoses, d’acide 2-~Ctagluconique et d’acide glucuronique

par Pmicillium brevi-campacturn

Paul SIMONART et Paul GODIN (*) (Louvain)

Les pentoses sonf f r t s r tpandus chez les utge‘faux supdrieurs oh on les renconlre sous forme de penfosanes, ou encore associe‘s a des acides uroniques dans la pecfine ef les yommes. Chez les microorganismes on n e les a , jusqu’a prisent, jamais frou- vts a l’dtaf libre. On saif cependanf que toute cellule contienf des ribosides el gue ces.composts jouenf un r d e essentiel dans le mkfabolisme cellolaire.

Dans une ttude chromatographiqrie d’une moisissitre du groupe Penicilliuni brevi-compactum (souche 182) nous auons m i s en euidence le ribose, l’arabinose, l’acide 2-ctfogluconique, l’acide glucuronique el l’acide gluconique comme produits de me‘fabolisme de cefle moisissure. C’est la premitre fois que des penfoses li bres ef que l’acide 2-ce’toyluconique sont frouvts comme me‘tabolites mucddiens, bien que Dox et Niedig (9 aienf m o n f r t la prtsence de pentosanes dans le mycelium de guelques moi- sissures. D’aufre purl, l’clcide glucuronique n’avaif encore Pft! frouvt qu’une seule fois (2) dans une culture de moisissure, en l’occurence un Penicilliurn non idenfif it.

L’exisfence simultane‘e d’acide glucuronique et d’acide gluconique prouve que la moisissure t f u d i t e posstde la pro- pritft! d’oxyder, arissi bien, le premier que le dernier d o m e de carbone de la mole‘cule de glucose. En outre, la prbence de pentoses a cbtt d’acide glucuronique pose la question de la

(I) Aspirant du Fonds National de la Recherche Scientifique. (l) Dox, A. W. et Niedig R. E., 1911, J . Bwl. Chent., 9, 267. (8) Itto, G., 1988, J . Agr. SOC. Juputa, 9, 552.

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b iog tnbe des pentoses par de'carboxylation d'acides uroniques. Ceci fera l'objet d'rrne note ultkrieure, ma i s il y a cependanf l ieu d'observer d2s ci pre'senf, que le ribose et I'arabinose n e sont ni l ' un ni l'autre le pentose curonique.

L es mtthod es expe'r im en t a1 es sonf les suivantes :

O n culfive Penicillium brevi erlenmegers de 500 m l contenanf

correspondant u l'acide glu-

appliqrrtes dans cetfe t tude

compactuni (182) a 250, en 200 m l de Czapelc-Dox; de

deux en-deux jours o n analyse une de ces cultures- on la filtre, on en de'termine Ie p H , la teneur en ylucose rb idue l , la re'action a u chlorrtre ferrique; p u i s on la chromatographie par la mP- thode descendante, sur papier filtre W h a t m a n N O 4, ufil isant comme solvant le phe'nol sature' d'eau (l), et comme re've'lateur l'oxalate acide d'aniline (2).

D u n s ces conditions, les spofs de ribose, d'arabinose ef d'acide 2-ce'togluconique sont roses, tandis que celui de l'acide glucuronique est jaune virant a u rose a p r b quelques heures; les Rf en son& respectivement 0,66, 0,59, 0,17 e f 0,085.

En plus de ces proprie'te's et d'essais comparatifs avec des ichantillons authentiques des produits en question, l'identifi- cation de ces substances fu t encore confirme'e par leur Rf, d'abord dans un me'lange d'acitate d'e'thyle, d'acide ace'tique glacial et d'eau d a m les proportions volume'triqrres 3-1-3, ensuite dans la phase surnageante d a me'lange de deux volumes d'ace'tafe d'e'thyle, d'un volume de pyridine e f de deux volumes d'eau (". Enfin l'acide 2-ce'togulconique fut aussi re'vtle' par le chlorhydrate d'orthophe'nylinediamine avec lequel il donne un spot brun (".

L e ribose, l'arabinose e f l'acide glucuronique son2 deja dkcelables dans la solution de me'tabolisme, lorsque la crrlfure est ciye'e de quatre a neuf jours, tandis que l'acide 2-cttogluco- nique n'apparatt qu'aprts environ vingt-cinq jours de culfure. Ces quatre substances n e sonf pre'sentes qu'en faible concenfra- tion. L'acide gluconiqrre, par contre, est plus concentre' et appa- r a f t dans le mil ieu des le deuxibme jour.

(l) Partridge S. M., 1946, Nature, 158, 270. (2) Horroks R. H. et Manning G. B., 1949, Lancet, 256, 1042. (3) Jermyn M. A. et Ishenvood F. A., 1949, Biochem. J. , 44, 402. (4) Lanning M. C. et Cohen S. D., 1951, J . Biol . Chem., 189, 109.

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Lorsqu’on chromatographie sur papier la solution de mttabolisme, en utilisant cornme solvant un mdange d’un vo- lume d‘acide formique a 90 p. c. ef deux volumes de butanol sa- turd d’eau (l), on y met en Cvidence l’acide gluconigue a p6ti de plusieurs autres substances acides, qui resfent a identifier et dont certaines donnent une couleur pourpre auec le chloru- re ferrique ; elles feront l’objef d’une aufre publication.

UNIVERSITE DE LOUVAIN LABORATOIRE DE MICROBIOLOGIE.

(1) Mcthode mim au point ici par K. Y. Chow, Dr. Sc. Agr.