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PRODUITS ET EFFETS RAPPORT D’ACHÈVEMENT DE PROJET
A. INFORMATIONS SUR LE PROJET ET DATES CLÉS I. INFORMATIONS GÉNÉRALES
Référence du projet Titre du projet Pays
2100150006676 (P-GH-AAO-025)
Projet de développement de l’élevage
République du Ghana
Numéro d’identification de tous les instruments de prêt Département Catégorie environnementale
2100150006676 OSAN Catégorie II
Montant initialement promis Montant annulé Montant décaissé Pourcentage décaissé
19,58 millions UC 0 17 961 753,92 UC 91,74%
Emprunteur
Gouvernement du Ghana
Organe(s) d'exécution [Citer les principaux ministères, organes d'exécution du projet, agences et organisations de la société civile chargés de la mise en œuvre du projet.]
Le ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture, agissant par l’entremise de la Direction de la production animale et de la Direction des services vétérinaires.
Cofinanciers et autres partenaires externes [Citer toutes les autres sources de financement et les montants, l'assistance technique ou toute autre ressource utilisée dans le cadre du projet]
Gouvernement du Ghana (2,31 millions UC) ; bénéficiaires du projet (0,0 4 million UC)
II. DATES CLÉS
Validation de la note de concept du projet par Ops.Com.
Validation du rapport d'évaluation
Approbation par le Conseil d'administration
SO SO Septembre 2001
Restructuration(s)
Les objectifs généraux, les objectifs précis et les composantes du projet sont restés les mêmes. En 2005, après la revue à mi-parcours, les crédits en espèces ont été transformés en crédits en nature.
Date prévue MM/JJ/AA
Date réelle MM/JJ/AA
Écart en mois
ENTRÉE EN VIGUEUR
Février 2002 Juin 2003 16 mois
REVUE À MI-PARCOURS
2005 Mai 2008 > 36 mois
CLÔTURE
31 décembre 2010 Pour un projet en cours, indiquer la date de décaissement de 98 %
8 mois 92,36 % au 1er septembre 2011
3
III. RÉSUMÉ DES NOTES
Saisir les notes des tableaux correspondants dans les différentes sections du RAP. Par exemple, saisir la « note totale des produits » de la section D.I dans la case « réalisation des produits » ci-dessous.
CRITÈRES SOUS-CRITÈRES NOTE
EFFETS DU PROJET
Réalisation des produits (saisir la note de la section D.I.) 3
Obtention des effets attendus (saisir la note de la section D.II) 3
Ponctualité (saisir la note de la section F.4) 2
EFFETS DU PROJET DANS L'ENSEMBLE [Correspond à la moyenne des notes]
3
PERFORMANCE DE LA BANQUE
Conception et état de préparation (saisir la note de la section I.I) 3
Supervision (saisir la note de la section I.I) 3
PERFORMANCE GÉNÉRALE DE LA BANQUE [Correspond à la moyenne des notes]
3
PERFORMANCE DE L'EMPRUNTEUR
Conception et état de préparation (saisir la note de la section I.I) 3
Supervision (saisir la note de la section I.I) 2
PERFORMANCE GÉNÉRALE DE L'EMPRUNTEUR [Correspond à la moyenne des notes]
3
IV. RESPONSABLES DU PROJET AU SEIN DE LA BANQUE
FONCTIONS À L'APPROBATION À L'ACHÈVEMENT
Directeur régional SO J. LITSE
Directeur sectoriel E.G. TAYLOR-LEWIS A. BEILEH
Responsable sectoriel
C.R. SPENCER
D. KEITA
Chef de projet M. M. SABRI (Socioéconomiste)
B. BOULANOUAR, OSAN.2
Chef de l'équipe du RAP
B. BOUALNOUAR (Spécialiste en production animale), OSAN.2
Membres de l'équipe du RAP
S. DELAHAYE (Agroéconomiste), OSAN.2 T. KARIKARI (Spécialiste agricole), OSAN.2 (en poste au GHFO)
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B. CONTEXTE DU PROJET
Faire un résumé du bien-fondé de l'assistance de la Banque. Préciser :
- le défi de développement auquel le projet s’attaque
- la stratégie globale de l'emprunteur pour relever ce défi - les précédentes activités de la Banque dans le pays et dans le secteur, avec leur performance
- les activités en cours, financées par la Banque ou par une autre source, qui font doublon ou ont un lien avec ce projet.
Citer les sources correspondantes. Commentaires sur la pertinence et la cohérence de cette justification. [250 mots au plus. Tout autre propos pertinent sur les origines et l'historique du projet doit être, au besoin, ajouté à l'annexe 6 : Description du projet]
La proportion des pauvres travaillant dans le secteur agricole au Ghana est estimée à 58 %. Bon nombre d'entre eux sont des éleveurs, surtout de petits ruminants. Le sous-secteur de l'élevage a longtemps été laissé pour compte. Aucun investissement important n'y a été réalisé depuis des années, hormis entre le milieu des années 1970 et le début des années 1980 (1974-1981), période pendant laquelle des efforts aux succès et aux effets modestes ont été déployés. Depuis lors, le seul investissement majeur connu pour avoir contribué au développement du sous-secteur a été le projet national des services d'élevage (National Livestock Services Project, NLSP), financé par la Banque mondiale et le Gouvernement, entre 1993 et 1999. En vue de consolider cet investissement, le FAD et le Gouvernement du Ghana ont lancé le projet de développement de l'élevage (LDP) qui met l'accent sur la réduction de la pauvreté et l'amélioration de la sécurité alimentaire grâce à des activités génératrices de revenus pour les petits exploitants. L’un des exemples est l'assistance offerte aux éleveurs de petits ruminants et aux producteurs laitiers pour la production, la transformation (viande et lait) et la commercialisation. Entre 1973 et 2000, le Groupe de la Banque a approuvé pas moins de 25 projets dans le seul secteur de l'agriculture. Quinze (15) d'entre eux étaient achevés avant l'exécution du LDP et le reste était en cours. La performance de la Banque a été jugée satisfaisante au regard des progrès accomplis, notamment la vitesse d’exécution. Une mission de supervision du portefeuille agricole au Ghana (juin-juillet 2010) a révélé que l'exécution du portefeuille a beaucoup progressé depuis l'adoption du plan d'amélioration du portefeuille sectoriel (SPIP) en avril 2009. Cette amélioration est en grande partie due au fait que tous les projets ont relevé les défis de la passation des marchés relatifs aux travaux de génie civil. La présence de la Banque sur le terrain (GHFO) y a largement contribué. La Banque mondiale a financé : a) un projet national de vulgarisation agricole (NAEP), b) un projet national de recherche agricole (NARP) et c) un projet national des services d'élevage (NLSP) ; le DFID a parrainé : a) un projet relatif à la contribution de l'élevage à la subsistance rurale ; le FIDA a financé un projet d'amélioration des racines et des tubercules ; l'Agence française de développement a quant à elle parrainé un projet de riziculture dans les basses terres du Nord. Tous ces projets avaient un lien avec le développement de l'élevage et ont donc consolidé les efforts entrepris dans le contexte du NLSP. L'aide au développement est une importante source de financement du développement au Ghana. Elle se chiffrerait à plus de 650 millions de dollars par an, soit 10 % du PIB. La coordination entre les bailleurs de fonds pendant la période de mise en œuvre de la stratégie a été très dynamique et est partie intégrante des relations entre les bailleurs de fonds et le Gouvernement ghanéen.
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C. OBJECTIFS DU PROJET ET CADRE LOGIQUE
1. 1. Énoncer les objectif(s) de développement du projet (tels que présentés dans le rapport d'évaluation)
Le but sectoriel est de contribuer à la réduction de la pauvreté, d'améliorer la sécurité alimentaire et de diminuer les importations de bétail et de produits d'origine animale et ce, de façon écologiquement durable. Plus précisément, le projet a pour objectif d'accroître les revenus des petits producteurs, transformateurs et commerçants de viande et de produits laitiers dans la zone du projet.
2. Décrire les principales composantes du projet en indiquant comment chacune contribuera à la réalisation des objectifs.
Le projet se divise en cinq composantes. Composante 1 : développement de la production animale. a) amélioration de la reproduction ; b) amélioration des produits laitiers ; c) amélioration des aliments pour animaux et des ressources en eau ; et d) réhabilitation des stations zootechniques. La Direction de la production animale du ministère de l'Alimentation et de l'Agriculture s'est occupée des aspects techniques liés à l'exécution de cette composante. Composante 2 : amélioration de la santé des animaux. a) Des mesures de lutte et de prévention des maladies constituaient les principales activités de cette composante. La Direction des services vétérinaires a été chargée de superviser son exécution ; b) il était également question de renforcer l'efficacité de la veille sanitaire. Il était prévu de réhabiliter les laboratoires d'Accra et de Kumasi, ainsi que certains postes de quarantaine dans les deux régions les plus au nord (est et ouest). Les capacités institutionnelles des unités d’épidémiologie et de préparation aux situations d’urgence devaient être renforcées ; le projet a quelque peu contribué à l’amélioration de la logistique et du rendement de l’unité de lutte contre la mouche tsé-tsé. Composante 3 : octroi de crédit. a) Le système d’octroi de crédit était conçu pour aider les éleveurs, les transformateurs et les commerçants des produits de l'élevage, ainsi que les agents communautaires de santé animale, à avoir accès à des prêts à court terme (6 à 12 mois) pour se procurer des aliments et des médicaments pour le bétail et supporter le coût des services vétérinaires. En outre, le projet accordait des prêts à moyen terme (jusqu'à trois ans) pour la construction d'installations de stockage d'aliments pour animaux et de locaux d'élevage, l'achat de bétail, l'achat de matériel de transformation du lait ou des activités de commercialisation ; b) à l'échelle communautaire, des crédits à moyen terme étaient aussi accordés pour financer diverses activités destinées à améliorer la qualité de vie des résidents de la zone du projet. Les activités relatives à la passation des marchés avaient généralement pour objectif d’alléger les tâches domestiques, comme le transport des animaux et la gestion des résidus de cultures (par exemple, l'acquisition de petites remorques et de bicyclettes équipées de grandes caisses) ; le projet a aussi financé l’achat de broyeurs à grains. Au moins 30 % des fonds à prêter devaient être réservés aux activités féminines ; c) la Banque de développement agricole du Ghana (Agricultural Development Bank, ADB) a été chargée de gérer le fonds de crédit en vertu d’un accord de réaffectation des prêts conclu avec le Gouvernement ghanéen et entériné par le FAD. Après la revue à mi-parcours, un système de crédit en nature a été proposé. Composante 4 : renforcement des capacités. Cette composante avait pour objectif de renforcer les connaissances et les aptitudes des participants, pour garantir la disponibilité des compétences requises à différents niveaux. La formation s’adressait à des agriculteurs, des commerçants, des transformateurs et des membres du personnel du MoFA. Composante 5 : gestion du projet. Jusqu’à la revue à mi-parcours, l’Unité de gestion du projet (UGP) était placée sous l’autorité du Secrétariat du programme d’investissement dans le sous-secteur de l’agriculture (AgSSIP). Le coordonnateur de l’AgSSIP était responsable du LDP. La revue à mi-parcours a constaté cette lacune et un coordonnateur ayant le pouvoir de prendre les décisions sur l’exécution du LDP a été nommé.
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3. Évaluer brièvement (deux phrases au plus) les objectifs du projet sous les trois angles ci-après. Attribuer une note d'évaluation, en utilisant l'échelle de notation figurant à l'annexe 1.
CARACTÉRISTIQUES DES OBJECTIFS DU PROJET
ÉVALUATION NOTE DE L'ÉVALUATION
PERTINENTS
a) Pertinents au regard des priorités de développement du pays
a) Les objectifs du projet sont pertinents au regard des priorités de développement du Ghana, parmi lesquelles figurent la réduction de la pauvreté, comme le stipulent la stratégie de croissance et de développement accélérés de l'agriculture (AAGDS), la première stratégie de réduction de la pauvreté au Ghana (GPRSI) et la politique de développement du secteur alimentaire et agricole (FASDEP 1).
4
RÉALISABLES
Les objectifs sont réalisables au regard des ressources du projet et du calendrier prévisionnel.
b) Dans les limites des risques et des hypothèses, la plupart des objectifs ont été réalisés dans les délais (y compris le prolongement du délai de décaissement de 2,5 ans).
3
COHÉRENTS
c) Conformes à la stratégie nationale ou régionale de la Banque
c) Ce projet axé sur la lutte contre la pauvreté et le renforcement de la sécurité alimentaire est en harmonie avec la vision et la stratégie du Groupe de la BAD pour le secteur agricole du Ghana, comme l'indique le Document de stratégie pays 2005-2009.
4
d) Conformes aux priorités institutionnelles
d) Comme le stipule la SMT 2008-2011, l'une des priorités institutionnelles de la Banque est de prêter une assistance financière aux organisations non-gouvernementales qui participent aux efforts d'éradication de la pauvreté. Cela va de pair avec les objectifs généraux du projet et contribue au renforcement des capacités des institutions publiques.
4
4. Résumer le cadre logique1. En l'absence de cadre logique, remplir le tableau ci-dessous en indiquant l'objectif de développement global du projet, ses principales composantes, les principales activités de chaque composante et les produits et effets attendus, ainsi que les indicateurs de leur atteinte. Si nécessaire, créer des rangées supplémentaires pour les composantes, les activités, les résultats ou les effets.
COMPOSANTES ACTIVITÉS PRODUITS EFFETS ATTENDUS INDICATEURS À
MESURER
Composante 1 : Développement de la production animale
1.1.1. Approvisionner six stations zootechniques (SZ) en stock de remplacement
1.1.
Amélioration
de la
reproduction
du bétail
1.2 Productivité des races autochtones en hausse de 20 %
1.2 Évolution des pourcentages des paramètres de la productivité du bétail (poids moyen à la naissance et au sevrage et poids des bêtes d’un an par espèce)
1.1.2. Réhabiliter les structures agricoles (dans les SZ)
7
1.1.3. Recruter et former 1400 sélectionneurs participants (SP)
1.2.1. Initier 477 agriculteurs (en zone périurbaine) à l’élevage de vaches laitières sans pâturage
1.2.
Amélioration
de la
production
laitière
2.1 La production intensive de lait en zone périurbaine atteint 3,5 kg/vache/jour 2.2 La production extensive de lait passe de 0,5 kg/jour à 1 kg/jour 2.3/2.4 1200 vaches croisées produites d’ici la fin du projet (2010)
2.1 Rendement laitier journalier (production par vache et par jour) dans les systèmes intensifs 2.2 Rendement laitier journalier (production par vache et par jour) dans les systèmes extensifs 2.3 Nombre de techniciens d'insémination artificielle (IA) formés 2.4 Nombre de génisses croisées produites/Nombre et taux de réussite des inséminations artificielles réalisées
1.2.2. Promouvoir (informer et éduquer) la production et la collecte hygiéniques du lait du bétail de race autochtone
1.2.3. Initier 10 employés du MoFA à l'insémination artificielle
1.2.4. Inséminer des vaches sanga (SZ et troupeaux d’Amrahia)
1.3.1. Aménager des étangs-réservoirs et des puits (points d'eau)
1.3. Améliorer les aliments et les ressources en eau pour animaux
3.1. Accès accru du bétail à l'eau (tout au long de l'année) 3.2. /3.3. Accès accru du bétail à un fourrage amélioré 3.4. / 3.5. L'accès du bétail à des aliments de qualité s'est accru grâce à la culture de plus de 3000 ha de pâturage au moyen de semences améliorées
3.1.1 Nombre de points d'eau 3.1.2 Nombre d'agriculteurs initiés à la culture et la gestion de fourrage et à la production de semences 3.1.3 Superficie totale (en ha) des banques de fourrage aménagées dans la zone du projet
3.1.4 Superficie totale (en ha) des terres communales occupées par des sursemis de luzerne du Brésil ou de semences améliorées dans les districts du projet
1.3.2. Initier des éleveurs à la culture et la gestion de fourrage et à la production de semences
1.3.3. Réserver des terres pour l'aménagement de banques de fourrage ou de forages
1.3.4. Former des groupes et des associations d'éleveurs et de pasteurs
1.3.5. Sursemer sur les zones de pâturage communal
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Composante 2 : Amélioration de la santé des animaux
2.1. Adopter de nouvelles techniques de lutte contre les maladies
2. Lutte contre les principales maladies
2.1.1. Mortalité de la volaille réduite de 55 à 15 % grâce à l'élaboration et l'application de mesures de lutte contre les maladies non transmissibles (MNT) 2.1.2. Baisse de mortalité de 45 % des animaux non vaccinés à 15 % des animaux vaccinés grâce à l'élaboration et l'application de mesures de lutte contre la peste des petits ruminants (PPR) 2.1.3. Diminution de 10 % de la mortalité des animaux vaccinés grâce à l'élaboration et l'application de mesures de lutte contre la péripneumonie contagieuse des bovins (PCB) 2.1.4. Accroissement de 10 % de la population de petits ruminants (par rapport à la période de référence) 2.1.5. Accroissement de 3 % de la taille du cheptel de bovins par rapport à la période de référence
2.1.1. Taux de mortalité de la volaille dû aux MNT, à la PPR et à la PCB des petits ruminants 2.2.1. Nombre d'animaux vaccinés contre les maladies endémiques 2.2.2. Taux de mortalité dû à la PPR 2.2.3. Taux de croissance du bétail (bovins, petits ruminants, etc.)
2.3.1. Cas de PPR déclarés par an 2.3.2. Cas de PCB déclarés par an 2.3.3. Cas de MNT déclarés par an 2.4.1. Nombre de points de contrôle réhabilités
2.2 Vacciner le bétail contre les maladies endémiques (PCB, PPR, MNT) une fois par an
2.3. Assurer la veille sanitaire (tout au long de l’année)
2.4. Réhabiliter les postes vétérinaires et les postes de quarantaine
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Composante 3 :
Octroi de crédit
3.1. Faciliter l'accès des agriculteurs au crédit par l'entremise de l'ADB
3.1 Accorder des crédits en espèces aux bénéficiaires du LDP 3.2. Accorder des crédits en nature (45 000 petits ruminants) aux bénéficiaires du LDP
3.1. /3.2. Productivité accrue des diverses catégories de bénéficiaires (producteurs, transformateurs, commerçants, etc.) grâce à l'amélioration de l'accès au crédit par le LDP
3.1.1. Nombre de bénéficiaires d’un crédit 3.1.2. Montant du crédit et moment de sa réception 3.1.3. Taux de recouvrement (%) 3.2.1. Nombre d'agriculteurs bénéficiaires d'un crédit en nature 3.2.2. Nombre d'animaux reçus par agriculteur (crédit en nature) 3.2.3. Estimation des paramètres de productivité (taux de mortalité, taux de natalité, etc.) des animaux offerts à titre de crédit 3.2.4. Nombre de bénéficiaires remboursant en nature (no. d'animaux) et période de remboursement
3.2. Initiation des agriculteurs à la mobilisation de l'épargne, au recouvrement de prêts et à la gestion
3.3. Utiliser les fonds de crédit non décaissés pour l'achat des petits ruminants qui seront prêtés aux éleveurs
Composante 4 : renforcement des capacités
4.1. Former des éleveurs et des groupes d'agriculteurs
4. Capacités (connaissances) renforcées des bénéficiaires (éleveurs, transformateurs, commerçants, personnel du MoFA)
4.1 Rendement (produits) accru des bénéficiaires (éleveurs, transformateurs et commerçants de bétail) grâce à l'amélioration des connaissances (capacités)
4.2. Renforcement des capacités de 300 employés du MoFA, favorisant l'amélioration de l'efficacité et de l'efficience de leur travail
4.1.1. Nombre d'agriculteurs formés 4.1.2. Taux d'adoption (%) 4.2.1./4.3.1 Nombre d'employés du MoFA, de transformateurs et de commerçants formés
4.2. Former des transformateurs et des commerçants
4.3. Former des agents de vulgarisation agricole et des spécialistes en élevage
4.4. Organiser des ateliers et des séminaires
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Composante 5 : Gestion de projets
5.1. Organiser des ateliers sur la gestion de projet à l'échelle du pays et des districts
5.1. 834 ateliers de gestion organisés à l'échelle du pays et des districts 5.2. 19 réunions du comité de pilotage organisées 5.3. Préparation et présentation à la Banque du huitième plan de travail et budget annuel
5.1./5.2./5.3. Amélioration considérable ou progrès de l'exécution du projet grâce au renforcement de l'efficacité et de l'efficience de la gestion (résultant essentiellement de la prise en compte des recommandations du comité de pilotage dans les décisions de gestion)
5.1. Nombre d'ateliers de gestion (pays/districts) organisés 5.2. Nombre de réunions tenues par le comité de pilotage 5.3. Nombre de plans de travail et budgets annuels élaborés et soumis (indiquer le degré de ponctualité)
5.2. Organiser des réunions du comité de pilotage
5.3. Préparer et soumettre le plan de travail et budget annuel
Composante 6 : questions transversales
6.1. Lancer une campagne d'éradication du ver de Guinée et du paludisme
6.1. Agriculteurs sensibilisés à l'éradication du ver de Guinée et du paludisme 6.2. Campagne de sensibilisation contre le VIH/sida organisée
6.1 Baisse de l'incidence du ver de Guinée et du nombre de cas de paludisme déclarés dans la zone du projet 6.2 Baisse du taux de prévalence du VIH/sida à 2 % ou moins
6.1 Nombre de cas déclarés de paludisme et de dracunculose 6.2 Nombre de cas déclarés de VIH/sida
6.2. Lancer une campagne de sensibilisation contre le VIH/sida
5. Pour chaque dimension du cadre logique, indiquer brièvement (deux phrases au plus) à quel point le cadre logique a contribué à la réalisation des objectifs ci-dessous. Attribuer une note en utilisant l'échelle de notation fournie à l'annexe 1. En l'absence de cadre logique, attribuer à cette section la note 1.
CARACTÉRISTIQUES DU CADRE LOGIQUE
ÉVALUATION NOTE DE L'ÉVALUATION
LOGIQUE
a) Prévoit un enchaînement causal logique pour la réalisation des objectifs de développement du projet
En termes généraux, le cadre logique n'a pas articulé de façon explicite les relations de cause à effet entre les intrants, les activités et les produits, ainsi que leurs liens avec les objectifs du projet. La matrice ne contient pas d’effets.
2
MESURABLE
b) Énonce les objectifs et les effets d'une façon mesurable et quantifiable
Même si les valeurs cibles des indicateurs retenus étaient généralement indiquées, les valeurs de référence étaient presque toujours absentes, ce qui rendait difficile la mesure des produits.
2
DÉTAILLÉ c) Mentionne les risques et les hypothèses clés
Les risques et les mesures d'atténuation correspondantes ne sont pas énoncés. Le crédit en espèces, les entrepreneurs au rendement médiocre, le modique financement de contrepartie, entre autres, n'ont pas été perçus comme facteurs à risques, ce qui a été démenti pendant l'exécution.
1
11
D. PRODUITS ET EFFETS
I. PRODUITS OBTENUS
Dans le tableau ci-dessous, évaluer, pour chaque principale activité, les produits obtenus par rapport aux produits escomptés. En se fondant sur le cadre logique présenté à la section C, noter le degré de réalisation des produits escomptés. Calculer les notes pondérées en proportion approximative du coût des activités du projet. Les notes pondérées sont automatiquement générées. La note totale des produits doit être calculée et correspondre à la somme des notes pondérées. Ignorer la note automatiquement calculée (si on le souhaite) et justifier.
PRINCIPALES ACTIVITÉS Note de l'évaluation
Proportion du coût du projet
(d'après le rapport d'évaluation)
Note pondérée
Produits escomptés Produits obtenus
1. Amélioration de la reproduction du bétail
1.1 Réapprovisionnement de toutes (6) les stations zootechniques (SZ) achevé (à 100 %)
1.2 Réhabilitation de 65 exploitations agricoles dans les stations zootechniques de l’APD achevée à 92,3 %
1.3 Formation de 1400 sélectionneurs participants achevée à 100 %
4
3
4
1,92 %
3,02 %
0,64 %
0,077
0,091
0,026
2. Amélioration de la production laitière
2.1 477 agriculteurs (en zone périurbaine) se sont dotés d'unités de stabulation permanente après avoir reçu la formation (taux d'adoption de 100 %) 2.2 887 agriculteurs initiés aux techniques de collecte, de transformation et de commercialisation du lait (achevée à 50 %) 2.3 9 employés du MoFA ayant reçu une formation de technicien d'insémination artificielle (achevée à 70 %)
3
2
3
0,02 %
0,03 %
0,18 %
0,001
0,001
0,005
3. Amélioration des aliments et des ressources en eau pour animaux
3.1 307 ha de banques de fourrages aménagés 3.2 Semences améliorées sursemées sur 162 ha de terres communales 3,3 20 puits et 33 étangs-réservoirs construits
2
1
3
0,22 %
0,002 %
13,20 %
0,004
0,00002
0,396
12
4. Lutte contre les principales maladies
4.1 La veille sanitaire a été assurée tout au long du projet, d'où une amélioration considérable des déclarations de cas de maladie. Cela a également favorisé la détection précoce et l'élaboration de mesures efficaces de lutte contre les maladies. 4.2 143 142 (55 %) bovins ont été vaccinés chaque année contre la PCB 4.3 332 282 (38 %) moutons et chèvres ont été vaccinés chaque année contre la PPR 4.4 Un nouveau poste vétérinaire de quarantaine a été construit.
3
2
2
3
0,48 %
0,26 %
0,33 %
0,36 %
0,15
0,005
0,007
0,011
5.1 Octroi de crédits en espèces aux bénéficiaires du LDP 5.2 Octroi de crédits en nature aux bénéficiaires du LDP (après la restructuration recommandée par la RMP)
5.1 5.1 Un montant total de 1 906 155,59 GHS a été décaissé sous forme de crédit aux agriculteurs (LDP) 5.2 Les bénéficiaires de crédit en nature ont reçu au total 45 000 animaux
2
3
6,62 %
43,96 %
0,132
1,319
6.1 Amélioration des capacités (connaissances) des bénéficiaires (éleveurs, transformateurs et commerçants de bétail)
6.1.1 185 339 (115 212H, 70 127F) éleveurs formés (dans divers domaines rattachés à l’élevage)
4
4,60 %
0,184
6.2 Les capacités (connaissances) de 300 employés du MoFA (250 vulgarisateurs, 50 spécialistes en élevage) ont été renforcées
6.2.1 712 employés du MoFA formés dans divers domaines (réalisée à 237 %)
4 0,25 % 0,010
7.1 24 Ateliers sur la gestion au niveau national
7.1.1 18 ateliers nationaux sur la gestion organisés à la fin de 2010
3 2,75 0,083
7.2 816 ateliers sur la gestion dans les districts du projet
7.1.1 816 ateliers sur la gestion organisés dans les districts à la fin de 2010
4 0,32 % 0,013
7.3 Plans de travail et budgets annuels du LDP élaborés et soumis
7.3.1 L’UGP a préparé et présenté 8 plans de travail et budgets annuels à la Banque
4 0,08 % 0,003
7.4 19 réunions du CPP tenues
7.4.1 Le comité de pilotage du projet a tenu 19 réunions
3 0,93 % 0,028
7.5 Activités du projet suivies et évaluées
Le suivi et l'évaluation des activités du projet ont été effectués à diverses étapes de l'exécution
3
1,68 %
0,050
8.1 Agriculteurs sensibilisés à l'éradication du ver de Guinée et du paludisme
8.1.1 Capacités (connaissances) des agriculteurs de tous les districts du projet renforcées grâce à une formation convenable sur l'éradication du ver de
3
0,38 %
0,011
13
2 Un taux d'actualisation de 30 % (coût d'option du capital) a été utilisé dans le calcul du revenu annuel.
3 Valeur de référence indiquée entre parenthèses ; bovins (nombre de têtes) = 71 (24) ; ovins = 38 (17) ; caprins = 35 (28) ; porcins = 65 (17) ; volaille = 65 (33). Lorsqu'une date est indiquée, cela signifie que l'année de référence utilisée n'est pas 2003, en raison du manque de données sur cette période. Autrement, 2003 est l'année de référence.
Guinée et du paludisme
8.2 Campagne de sensibilisation réalisée sur le VIH/sida
8.2.1 Agriculteurs (zone du projet) mieux sensibilisés sur les questions liées aux VIH/sida
3 0,41 % 0,012
NOTE GÉNÉRALE DES PRODUITS [correspond à la moyenne des notes de l'évaluation]
3
Cocher ici pour ignorer la note autocalculée
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II. EFFETS OBTENUS
1. En utilisant les données disponibles sur le suivi, évaluer l’atteinte des effets attendus. Importer les effets attendus du cadre logique présenté à la Section C. Attribuer une note pour le degré de concrétisation de ces effets. La note générale des effets doit être automatiquement générée et correspondra à la moyenne des notes de l'évaluation. Ignorer la note automatiquement calculée (si on le souhaite) et justifier.
EFFETS Note de l'évaluation Escomptées Obtenues
1. Revenu accru des petits éleveurs de bétail
1.1) Revenu annuel moyen2 (brut) par exploitant
a. Bovins = 25 939,94 GHS b. Ovins = 1144,41 GHS c. Caprins = 1144,41 GHS d. Porcins = 12 817,38 GHS
1.2) Accroissement de 13 à 16 % du cheptel des petites exploitations grâce à l'amélioration des connaissances et de la reproduction
1.3) Accroissement de 10 % du taux d’exploitation du bétail
1.1) Revenu annuel moyen (brut) par exploitant
a. Bovins = 49 700 GHS (hausse de 96 % par rapport à la référence)
b. Ovins = 3420 GHS (hausse de 199 %) c. Caprins = 2100 GHS (hausse de 84 %) d. Porcins = 10 400 GHS (19 % de moins que
la cible)
1.2) Variation (en %) de la taille des cheptels par rapport à la période de référence (2003)3. a. Bovins = 196 % (24) b. Ovins = 124 % (17) c. Caprins = 133 % (28) d. Porcins = 282 % (17) e. Volaille = 97 % (33)
1.3) Accroissement du taux d’exploitation du bétail de 19 % (par rapport à une référence de 10,5 % à 13 %)
3
14
4 Variation du pourcentage des paramètres de productivité (par rapport à la référence) - variation du % + valeurs de référence entre parenthèses. Pour le taux de mortalité, une comparaison a été faite avec une situation d'absence du projet (districts non couverts) ; elle se fonde sur des données collectées et analysées sur une période de cinq ans à partir de 2006, pour les deux catégories de districts.
2. Productivité des races autochtones en hausse de 20 %
Paramètres de productivité des différentes espèces de bétail4 Poids moyen à la naissance
a. WASH (Bovins) = 11,1kg (-21,6 % ; 13,5kg/2005) b. Sanga (Bovins) = 21,0kg (-10 % ; 23,1kg/2005) c. Croisés (Bovins) = 30kg (20 % ; 24kg/2005) d. WAD (Caprins) = 1,5 kg (6,7 %; 1,4kg/2005) e. Djallonké (Ovins) =2,3kg (13 %; 2kg/2005) f. Ashanti Black (Porcins) =1,1 kg (9,1% ; 1,0
kg/2005) Poids moyen des bêtes d'un an (365 jours)
a. WASH 83,7kg (SO) b. Sanga = 140kg (140 kg ; 2007) c. Croisées = 200kg (28 %; 144kg/2005) d. WAD (Caprins) = 10,40kg (0,2 % ; 10,38kg/2005) e. Djallonké (Ovins) =22,4kg (25,9 % ; 16,6kg) f. WASH (Bovins) = 140kg (140kg ; 2007) g. Ashanti Black (Porcins) = 48,8kg (3,9%;
46,9kg/2005) Taux de mortalité annuel moyen
a. Bovins = 1,4% (2 %/2006) b. Caprins = 4,5% (5 %/2006) c. Ovins = 4,4% (5 %/2006) d. Porcins = 5,6% (7 %/2006) e. Volaille locale = 11 % (13 %/2006)
3
3. Amélioration de la production laitière 3.1 3,5 kg de lait produits par vache et par jour dans les zones périurbaines de production intensive
3.2 3.2 La production extensive de lait s'est
appréciée de 0,5 kg/vache/jour à 1 kg/vache/jour 3.3 1200 vaches croisées produites d’ici la fin du projet (2010)
3.1 Production de 4 kg de lait par vache et par jour enregistrée dans les zones périurbaines de production intensive 3.2 Production de 1 kg de lait par vache et par jour dans les systèmes de production intensive 3.3 652 génisses croisées produites par insémination artificielle (IA)
3
3
2
4.1 Accès accru du bétail à un fourrage amélioré 4.2 Semences améliorées sursemées sur 3 000ha de terres de pâturage communales
4.1 298 ha de fourrage plantés 4.2 Semences améliorées (stylo) sursemées sur 162 ha de terres de pâturage communales 4.3 20 puits et 33 étangs réservoirs construits
3
1
3
15
4.3 Accès accru du bétail à l'eau (tout au long de l'année) grâce à la construction de 28 puits et de 36 étangs-réservoirs dans la zone du projet
5.1 Baisse de mortalité de 55 % de la volaille non vaccinée à 15 % de la volaille vaccinée grâce à l'élaboration et l'application de mesures de lutte contre la maladie de Newcastle 5.2 Baisse de mortalité de 45 % des animaux non vaccinés à 15 % des animaux vaccinés grâce à l'élaboration et l'application de mesures de lutte contre la peste des petits ruminants (PPR) 5.3 Réduction de 10 % de la mortalité des animaux vaccinés grâce à l'élaboration et l'application de mesures de lutte contre la péripneumonie contagieuse des bovins (PCB) 5.4 Le nombre de cas de PPR déclarés
diminue à moins de 27 (2006)
5.5 Le nombre de cas de PCB déclarés diminue à moins de 23 (2006)
5.1 Baisse du taux de mortalité dû à la maladie de Newcastle de 55 % (référence, 2003) à 3,1 % (fin, 2010) 5.2 Baisse du taux de mortalité dû à la PPR de 45% (référence, 2003) à 8,2% (fin, 2010) 5.3 Le taux de mortalité dû à la PCB a chuté à 4,1 % contre (un sommet de) 10 % en 2003 (référence) 5.4 Le nombre de cas de PPR déclarés en 2010 était
de 75
5.5 À la fin de 2010, le nombre de cas de PCB déclarés était de 35
4
4
4
2
2
6.1 Capacité de production accrue de diverses catégories de bénéficiaires (producteurs, transformateurs, commerçants, etc.) grâce à l'amélioration de l'accès au crédit par le LDP (crédits du LDP) 6.2 Taux de recouvrement de 100 %
enregistré
6.3 45 000 animaux offerts à titre de crédit en nature
6.1.1 4500 éleveurs de bétail (2998 H, 1516 F) ont reçu des crédits LDP d'un montant d'environ 1,9 millions GHS (1 905 615 GHS) pour améliorer leur exploitation 6.1.2 210 éleveurs de bovins et producteurs laitiers (appartenant à 14 groupes) ont reçu des crédits LDP d'un montant total de 60 060 GHS 6.1.3 502 éleveurs de petits ruminants et de porcins (provenant de 502 groupes) ont reçu des crédits LDP d'un montant total de 1 819 555 GHS 6.1.4 300 transformateurs et commerçants (appartenant à 20 groupes) ont reçu des crédits LDP d'un montant total de 26 000 GHS 6.2 Taux de recouvrement de 66,75 % enregistré 6.3 45 000 petits ruminants ont été remis aux agriculteurs bénéficiaires de la zone du projet à titre de crédit en nature
2
2
3
3
4
16
5 Système de crédit en nature. Même si le nombre de crédits ciblés a été atteint, la viabilité du système n'est pas encore entièrement assurée, à cause notamment de son lancement tardif. Le premier groupe de bénéficiaires a reçu les animaux en décembre 2009 et devrait rembourser en décembre 2011. Cela explique la note de 3.
6.4 4500 éleveurs de ruminants ont bénéficié des crédits en nature 6.5 11 469 074 GHS ont été dépensés pour l'achat des animaux offerts sous forme de crédits en nature
6.4 4500 éleveurs de ruminants ont bénéficié d’un crédit en nature5 6.5 Fin décembre 2010, 11 467 074 GHS avaient été dépensés pour l'achat de petits ruminants en vue de l'octroi de crédits en nature
7.1 Rendement des bénéficiaires (19 000 éleveurs, transformateurs et commerçants de bétail) amélioré grâce au renforcement des connaissances (résultant de la formation) 7.2 Renforcement des capacités de 300 employés du MoFA, favorisant l'amélioration de l'efficacité et de l'efficience de leur travail
7.1.1 Les capacités de 185 339 exploitants (taux de réalisation de 875 %) ont été améliorées par la formation 7.1.2 Taux d'adoption de 71 % enregistré 7.2.1 712 employés du MoFA (taux de réalisation de 137 %) ont approfondi leurs connaissances et développé leurs aptitudes grâce à des programmes de formation adaptés
4
4
8.1 Progrès ou amélioration considérable de l'exécution du projet grâce au renforcement de l'efficacité et de l'efficience de la gestion
8.1.1 30 rapports trimestriels sur l'exécution du projet et 8 plans de travail et budgets annuels élaborés selon le format prescrit et soumis à la Banque dans les délais convenus 8.1.2 Recommandations des réunions du CPP et des missions de la Banque mises en œuvre 8.1.3 Audits réalisés ponctuellement et rapports régulièrement présentés
3
4
4
9.1 Baisse du taux de prévalence du VIH/sida de 4,6 % (taux national) à 2 % ou moins
9.1.1 Les effets du VIH/sida sur la capacité de production (et l'ensemble des moyens de subsistance) sont mieux compris par les agriculteurs de tous les districts du projet grâce aux multiples campagnes de sensibilisation financées par le LDP Le taux de prévalence officiel du VIH/sida au Ghana est de 1,9 %. (Source GNA/GHS)
3
10.1 Baisse de l'incidence du paludisme et du nombre de cas de dracunculose (transmise par le ver de guinée) déclarés dans la zone du projet
10.1.1 Grâce à l'éducation et à la sensibilisation, les populations de la zone du projet ont une meilleure connaissance des causes du paludisme et de la dracunculose et de leurs répercussions sur leurs activités économiques. Par conséquent, ils ont adopté les mesures de prévention appropriées. Le Ghana se rapprocherait de l'éradication complète de la dracunculose (causée par le ver de Guinée), dont l'incidence est en recul de 99,99 % (GNA/GHS, 2010).
3
17
NOTE GÉNÉRALE DES EFFETS [correspond à la moyenne des notes de l'évaluation]
3
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2. Autres effets. Commenter les effets supplémentaires non prévues dans le cadre logique, et qui portent
notamment sur les questions transversales (genre, par exemple).
Faute de progrès sur la composante de crédits en espèces et sur recommandation de la RMP de 2005, une proposition d'octroi de crédits en nature a été formulée et soumise à l'approbation de la Banque. Au total, 45 000 petits ruminants (1500 caprins et 43500 ovins) ont été attribués à 4500 bénéficiaires à titre de crédit dans les 35 districts du projet. Des informations ont été enregistrées sur les bénéficiaires, y compris la localisation de leur domicile par GPS. Deux ans après réception du crédit, ils devront rendre autant d'animaux qu'ils en ont reçus, lesquels seront remis à de nouveaux bénéficiaires. Le transfert des animaux devait commencer vers la mi-décembre 2011. En s'entretenant avec des membres du Gouvernement et des bénéficiaires au sujet du crédit en nature, la mission a compris que cette activité connaissait du succès, car elle a contribué à accroître le cheptel des régions dont le nombre d'animaux était insuffisant (d'après les données du MoFA) et a joué un rôle déterminant dans la création ou la consolidation des fermes d'élevage de petits ruminants de la zone du projet. L'UGP (unité de gestion du projet), le Gouvernement et la Banque se sont attelés à exécuter cette composante en un temps record, même s'il n'était pas aisé d'assurer l'achat à l'étranger, la protection de la santé et la livraison d'un nombre élevé d'animaux dans différents districts. La mission a recommandé que cette expérience soit dûment documentée pour servir d'exemple à l'avenir, si des actions similaires étaient envisagées. Pour ce faire, il faudrait établir un inventaire exhaustif des animaux distribués et de leur emplacement et mener une enquête sur le degré de satisfaction et de respect par les emprunteurs des règles fixées au lancement du système de crédit en nature. Cela contribuerait à assurer la viabilité de ce système. L'enquête devrait évaluer les avantages de l'opération pour les femmes éleveurs, car elles sont les principaux bénéficiaires ciblés. La mission a mis en exergue les nombreuses leçons pouvant être tirées de cette première expérience, notamment en ce qui concerne le choix ou l'adaptation de ressources génétiques exotiques, les problèmes de santé des animaux en quarantaine et la logistique appropriée pour gérer une vaste population d'animaux en évitant le stress et des pertes.
2. Risques pour la pérennisation des effets. Souligner les facteurs qui affectent ou pourraient compromettre les effets du projet à long terme ou leur viabilité. Mentionner toute nouvelle activité ou tout changement institutionnel éventuellement recommandé pour assurer la viabilité des rendements. L'analyse devra s'inspirer de l'analyse de sensibilité de l'annexe 3, le cas échéant.
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Les principaux critères de choix des communautés cibles (zone du projet) étaient la concentration de la pauvreté et les possibilités d'élevage. Une approche participative guidée par la demande a été privilégiée lors de la conception, dans l'intention d'accroître l'appropriation des activités par les bénéficiaires et ainsi, de pérenniser les bienfaits du projet après son achèvement. Pour davantage consolider la viabilité des avantages escomptés bien après l'exécution, le renforcement des capacités des bénéficiaires, dans tous les aspects du processus de production (bonnes pratiques d'élevage, culture de fourrage, reconnaissance des maladies, etc.) constituait une composante de la conception du projet. La formation en groupe des éleveurs et l'entrepreneuriat étaient également partie intégrante de la conception. Pour tester la rentabilité du projet et déterminer comment les taux de rentabilité économique et financière seraient influencés par l’évolution de la situation (par exemple, diminution des bénéfices, accroissement du coût et lenteur de la concrétisation des bénéfices du projet), une analyse de sensibilité a été réalisée. Les résultats obtenus des différents scénarios se présentent comme suit : a) Les exploitations ovines, caprines et porcines sont sensibles aux variations des bénéfices, car une diminution de 10 % des bénéfices du projet affecterait leur attrait financier ; b) or, lorsqu'il a été agrégé, l'attrait financier de l'intervention a semblé assez résilient à la baisse des revenus (flux de bénéfices) et à l'accroissement des dépenses jusqu'à un certain point. Ainsi, une chute de 10 % des bénéfices, conjuguée à une appréciation de 20 % des dépenses, ne risquait pas de compromettre la viabilité financière du projet. c) Cependant, le taux de rentabilité économique de l'exploitation dans son ensemble affichait une sensibilité à une diminution de 20 % des bénéfices couplée à un accroissement de 20 % des coûts. L'analyse a montré qu'avec une telle variation de pourcentage, le TRF (6 %) était de loin inférieur au coût d'option du capital (30 %) ; d) une diminution de 20 % des bénéfices rendrait aussi l'ensemble de l'entreprise peu attrayante du point de vue financier. Le taux de rentabilité financière généré par une telle variation, avec un coût d'option du capital de 30 %, était de 27 % ; e) l'exploitation bovine s'est révélée très résiliente en conservant son attrait financier. Avec un accroissement de 20 % des coûts et une baisse de 20 % des bénéfices, elle restait viable. Le TRF (41 %) était de loin supérieur au coût d'option du capital (30 %). Cela est en partie dû au fait que les investissements dans ce type d'activité sont relativement faibles au Ghana, par rapport aux énormes bénéfices qui en découlent. Le projet y contribue également, car en mettant l’accent sur la lutte contre les maladies, il réduit les cas de maladie et la mortalité des animaux. f) L'analyse de sensibilité économique révèle que les retombées économiques de l'investissement dans la santé des animaux (vaccination) sont tellement importantes que même la combinaison d'une contraction de 20 % des bénéfices et d’une appréciation de 20 % des dépenses du projet ne pourrait pas compromettre son attrait financier (DR de 30 %). Cela s'explique en partie par les nombreux avantages de la vaccination. L’on constate également que le projet ne perd son attrait financier que lorsque ses bénéfices sont différés de trois ans, à un coût d'option du capital de 30 %. Même si la situation macroéconomique qui prévalait pendant l'exécution du projet était généralement satisfaisante, l'engagement du Gouvernement était faible, surtout au moment du déblocage du financement de contrepartie, ce qui a retardé l'exécution de plusieurs façons. Par exemple, les travaux de génie civil ont été retardés par la fourniture tardive des fonds destinés à la rémunération des consultants. La faiblesse ou le manque d'engagement pour consolider les gains obtenus pendant l'exécution pourrait sérieusement compromettre la viabilité du projet.
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E. CONCEPTION ET ÉTAT DE PRÉPARATION À L’EXÉCUTION DU PROJET
1. Indiquer dans quelle mesure la Banque et l'emprunteur se sont assurés que le projet tienne compte de la capacité de mise en œuvre de l'emprunteur, en veillant à sa bonne conception et en prenant les dispositions nécessaires pour l'exécution. Indiquer dans quelle mesure la conception du projet a tenu compte des leçons tirées de précédents RAP dans le secteur ou dans le pays (citer quelques RAP clés) ; si le projet repose sur de sérieuses études analytiques (citer quelques documents clés) ; dans quelle mesure la Banque et l'emprunteur ont convenablement évalué la capacité des organes d'exécution et de l’unité d'exécution du projet ; l’ampleur des consultations et des partenariats ; la justification économique du projet et les dispositions prises en matière d'assistance technique. [200 mots au plus. Tout autre propos concernant la mise en œuvre devra être présenté à l'annexe 6, intitulée Description du projet]
L'élaboration du LDP s'est largement inspirée des enseignements tirés du NLSP et a tenté de consolider et d'étendre les acquis du NLSP. Pour assurer l'efficacité de l'exécution, le cadre institutionnel en vigueur et l'avis des professionnels du MoFA ayant l'expérience requise ont été pris en compte. À titre d'exemple, les principaux responsables de l'exécution du NLSP, l'APD et le VSD ont été maintenus et utilisés dans la réalisation des composants clés du projet : développement de la production animale et amélioration de la santé des animaux. Le Secrétariat du programme d’investissement dans le sous-secteur de l’agriculture (AgSSIP) a été chargé de la coordination. Pour garantir l’efficacité et l’efficience de la gestion administrative quotidienne du projet, un gestionnaire de projet hautement qualifié a été recruté à l'issue d'un processus concurrentiel. L'unité de planification et d'information sur l'élevage (LPIU), qui avait assuré le suivi et l'évaluation du NLSP, s'est vu attribuer les mêmes responsabilités pour le LDP. Pour davantage renforcer la délégation des pouvoirs et la bonne gouvernance, la conception du projet a mis l'accent sur le recours à des structures décentralisées. La décision de lancer le projet à l'échelle nationale et régionale pour lui donner une plus grande visibilité a été appliquée. Une analyse économique et financière a été effectuée avant l'exécution et a largement contribué à l'établissement d'indicateurs de suivi-évaluation. L'analyse économique a conclu que le projet était réalisable et générerait un taux de rentabilité économique (TRE) de 35 % pour un coût d'option du capital de 12 %, en supposant un flux des bénéfices sur 30 ans. Les préoccupations d'ordre environnemental ont été formulées pendant la conception, compte tenu des effets connus de l'élevage sur l'environnement. Cet aspect du projet a été confié à l'agence de protection de l'environnement (EPA). Cependant, l'exécution a connu un revers parce que l'EPA n'a pas pu accomplir sa mission, faute de ressources : aucune somme n'avait été allouée à cette activité dans le tableau des coûts. Il y a eu très peu (ou pas du tout) d'interactions entre l'EPA et des intervenants clés, en particulier le gestionnaire du projet et le personnel en mission de la Banque, pour s'assurer du respect des directives, entre autres questions environnementales, énoncées pendant l'élaboration. Comme souligné plus haut, l'octroi de crédit (en espèces) était une composante à part entière de la conception du projet. Cependant, sa mise en œuvre n'a pas été à la hauteur des attentes (la demande était faible, tout comme le taux de recouvrement des prêts décaissés). C'est pourquoi les principaux intervenants, à savoir le Gouvernement du Ghana (représenté par le MoFA et le MoFEP), l’ADB (le gestionnaire du système de crédit en espèces) et la BAD (le bailleur de fonds) ont décidé de convertir le solde du fonds de crédit en système de crédit en nature - dans lequel des animaux (petits ruminants) remplaçaient le crédit classique en espèces. L’abandon du crédit en espèces révèle l’incapacité des banques commerciales du Ghana à gérer des opérations de crédit pour l'élevage.
20
2. Pour chaque dimension de la conception et de l'état de préparation à l’exécution du projet, présenter une brève évaluation (deux phrases au plus). Attribuer une note d'évaluation, en utilisant l'échelle de notation figurant à l'annexe 1.
CARACTÉRISTIQUES DE LA CONCEPTION ET DE LA
PRÉPARATION À LA MISE EN ŒUVRE
ÉVALUATION NOTE DE
L'ÉVALUATION
RÉALISME
a) La capacité et l'engagement politique du pays sont à la hauteur de la complexité du projet.
Le Ghana dispose du cadre institutionnel et de l'expertise professionnelle nécessaires pour l'exécution du LDP. L'engagement du Gouvernement en faveur du projet au départ a été démontré de plusieurs manières, notamment par sa contribution financière (par exemple, le lancement du projet à l'échelle régionale, nationale et des districts). Cet enthousiasme s’est cependant estompé au cours de l'exécution, comme en témoigne le retard dans la mise à disposition des fonds de contrepartie. Ceci a contribué à retarder le projet. La Banque de développement agricole du Ghana (ADB) a montré ses limites dans la gestion du crédit en espèces.
2
ÉVALUATION ET ATTÉNUATION DES RISQUES
b) La conception du projet comprend une analyse satisfaisante des risques.
L'hypothèse générale énoncée pendant l'évaluation, à savoir la stabilité du cadre macroéconomique et l'absence d’épizooties, a été confirmée pendant l'exécution du projet. . Certains risques ont été convenablement gérés pendant la formulation du projet. Il s'agit de : l'afflux insuffisant le fonds de contrepartie, l'échec du système de crédit en espèces en partie à cause des défaillances de l’ADB et les modestes capacités des entrepreneurs et des superviseurs. La durabilité des retombées est menacée par l'incertitude concernant la manière dont le Gouvernement pourrait maintenir ses politiques budgétaires prudentes dans le domaine agricole tout en montrant sa détermination à consolider les acquis, après l'achèvement du projet.
2
UTILISATION DES SYSTÈMES DU PAYS
c) La gestion financière, la passation des marchés, le suivi et tout autre processus sont fondés sur les systèmes utilisés par le gouvernement et d’autres partenaires.
La Banque a étudié, entre autres, la législation et la réglementation régissant la passation des marchés, les régimes de gestion financière et les systèmes de suivi en vigueur dans le pays, les a jugés acceptables et les a utilisés pendant l'exécution.
4
21
Pour les aspects ci-après, attribuer des notes d'évaluation distinctes sur la performance de la Banque et la performance de l'emprunteur
NOTE DE L'ÉVALUATION
Banque Emprunteur
CLARTÉ
d) Les responsabilités en ce qui concerne l’exécution du projet étaient clairement définies.
Pendant la conception, les rôles et les responsabilités des principaux participants à l'exécution ont été explicités.
4
4
PRÉPARATION DES MARCHÉS
e) Les documents requis pour l’exécution (documents sur les spécifications, la conception, la passation des marchés, etc.) étaient prêts pendant l'évaluation.
Les documents nécessaires pour l'exécution n'étaient pas prêts lors de l'évaluation. Néanmoins, ils ont été élaborés et soumis à l'examen et l'approbation de la Banque avant l'exécution.
2
2
PRÉPARATION AU SUIVI
f) Les indicateurs et le plan de suivi ont été adoptés avant le démarrage du projet.
Le suivi et l'évaluation ont été problématiques au départ. Pendant la conception, il n'avait pas été clairement déterminé comment procéder au S&E et des données de référence n'étaient pas disponibles. La RMP a constaté les lacunes du S&E et a recommandé une restructuration, dont le recrutement d'un spécialiste en S&E.
2
2
DONNÉES DE RÉFÉRENCE
f) La collecte des données de référence était achevée ou en cours pendant la conception.
Aucune donnée de référence n'existait ou n'avait été collectée au moment de la conception du projet. Des données de référence ont été collectées sur le tard, trois (3) ans après le début de l'exécution (en 2006).
2 2
22
F. EXÉCUTION
1. Donner les principales caractéristiques de l'exécution du projet quant aux aspects suivants : respect des calendriers, qualité des constructions et autres travaux, performance des consultants, efficacité de la supervision par la Banque et efficacité de la surveillance par l'emprunteur. Déterminer dans quelle mesure la Banque et l'emprunteur ont veillé au respect des mesures de sauvegarde.
[200 mots au plus. [Tout autre propos concernant l’exécution devra être présenté à l'annexe 6, intitulée
Description du projet].
Ce n'est qu'en août 2002 que le prêt a été signé. Il est entré en vigueur en juin 2003. La longue liste des conditions préalables à l'entrée en vigueur a été un obstacle à son exécution. La plupart des activités prévues ont été achevées. La composante de crédit affichant un faible taux de recouvrement des prêts décaissés, il a fallu convertir la somme restante en crédits en nature. L'exécution a souffert de l'absence, dès le départ, d'un spécialiste en passation des marchés affecté au projet. Ce n'est qu’en 2008, lorsque le projet a provisoirement eu recours aux services d'un spécialiste pour harmoniser et accélérer le processus d'acquisition, que cette sous-composante a commencé à s'améliorer. Cependant, en raison de la piètre performance de certains des consultants et entrepreneurs retenus pour les travaux de génie civil, en particulier la construction d’étangs-réservoirs au nord, l'exécution a davantage été retardée et la qualité des travaux s’en est ressentie. Pour y remédier, l'UGP a confié la supervision de l'ensemble des travaux de construction à des experts de l'autorité de développement de l'irrigation du Ghana (GIDA). Leurs responsabilités consistaient, entre autres, à faire des comptes-rendus réguliers à l'UGP sur l'état d'avancement des travaux, y compris la qualité et le respect des délais à chaque étape. Pour veiller à la conformité aux procédures et aux délais d'exécution, la Banque a mené plusieurs missions d'enquête dans le pays. Au cours de ces missions, elle s'est concertée à plusieurs reprises avec l'UGP et avec d'autres intervenants clés. En outre, l'équipe du projet a effectué des descentes régulières sur le terrain pour apprécier l'évolution des activités. La clôture du projet était initialement prévue pour le 31 décembre 2008. Toutefois, sur recommandation de l'équipe de RMP et à la demande officielle du Gouvernement ghanéen, la date-butoir du dernier décaissement a été repoussée à la fin décembre 2010, soit deux ans (24 mois) plus tard. Cette recommandation se fondait essentiellement sur les défis liés à l'exécution de certains aspects clés du projet, en particulier l'octroi de crédits et les travaux de construction (ceux-ci constituent environ 17 % du coût total du projet). Ces difficultés avaient entraîné le faible taux de décaissement (34,52 %) enregistré fin 2008. Un délai supplémentaire de six mois a été demandé et accordé, pour permettre la rémunération des travaux qui devaient s'achever après le 31 décembre 2010, raison pour laquelle la date de clôture a été repoussée au 30 juin 2010.
2. Commenter le rôle des autres partenaires (bailleurs de fonds, ONG, entrepreneurs, etc.). Évaluer l’efficacité des modalités de cofinancement et de la coordination entre les bailleurs de fonds, le cas échéant.
Aucun autre bailleur de fonds n’a participé au financement de ce projet. Le Gouvernement du Ghana a effectué une revue trimestrielle du portefeuille en vue d'évaluer les opérations financées par les bailleurs. Il s'agit d'une pratique exemplaire saluée par les PTF.
3. Harmonisation. Indiquer si la Banque s'est explicitement employée à harmoniser les instruments, systèmes et
approches avec les partenaires au développement.
23
4. Pour chaque aspect de la mise en œuvre, indiquer dans quelle mesure le projet a atteint les objectifs ci-après. Présenter une évaluation succincte (deux phrases au plus) et attribuer une note d'évaluation, en utilisant l'échelle de notation figurant à l’annexe 1.
ASPECTS LIÉS À L’EXÉCUTION DU PROJET ÉVALUATION NOTE DE
L'ÉVALUATION
RESPECT DU CALENDRIER
a) Degré de respect de la date de clôture prévue. Si l'écart indiqué à droite est : inférieur à 12, la note est de 4 s'il se situe entre 12,1 et 24, la note est de 4 ; entre 24,1 et 36, la note est de 2 ; s'il est supérieur à 36,1, attribuer la note 1.
Écart en mois entre la date prévue et la date effective de clôture ou la date de réalisation de 98 % de décaissement.
2
30 mois
PERFORMANCE DE LA BANQUE
b) Observation par la Banque des :
Mesures de sauvegarde environnementale
Pour s'assurer du respect des normes environnementales du Groupe de la Banque, le Fonds a communiqué ses politiques et directives environnementales à l'agence de protection environnementale (EPA), qui était chargée de procéder à l'évaluation des impacts environnementaux au Ghana. Cependant, aucune mesure n'a été prise pour permettre à la Banque d'examiner, pendant ses missions de supervision, la portée de l'analyse d'impact environnemental réalisée par l'EPA.
2
Dispositions fiduciaires
Les exigences fiduciaires ont été respectées, comme l'ont révélé les dossiers d'appel d'offres et les rapports d'audits externes recommandant les actions à entreprendre. Cependant, le processus n'a pas toujours été ponctuel.
3
Accords conclus dans le cadre du projet
Les ententes devant être honorées avant l'entrée en vigueur du prêt et avant les premiers décaissements étaient trop nombreuses et difficiles à appliquer pour l'emprunteur. À l'avenir, il faudrait éviter d'imposer ce type d'exigences, car elles pourraient compromettre ou retarder inutilement l'exécution du projet.
2
c) La supervision de la Banque a été satisfaisante en termes de dosage des compétences et de praticabilité des solutions
La Banque a effectué des missions de supervision régulières pour évaluer l'avancement de l'exécution du projet. Même si le dosage des compétences ou la composition de l'équipe n'était pas toujours les meilleurs, les missions ont pu convenablement régler les principales questions entravant la poursuite harmonieuse du projet. À cause des problèmes posés par la composante de crédit, la Banque a dû mener des missions de supervision spéciales pour s'y attaquer. En fin de
3
24
compte, cette composante a été convertie en système de crédit en nature après la revue à mi-parcours.
d) Supervision de la gestion du projet par la Banque
Dans l'ensemble, le rôle de supervision de la Banque était satisfaisant, mais il aurait pu l'être davantage si elle avait accordé une plus grande priorité au LDP. En effet, plusieurs missions de supervision du LDP ont été jumelées à d'autres exercices de la Banque (SPIP, revues du portefeuille, etc.). Seulement 50 % des missions de supervision effectuées portaient uniquement sur le LDP. Cette méthode a empêché une supervision approfondie. Les changements fréquents de chef de projet ont aussi considérablement entamé la qualité de la supervision, surtout que des notes de passation de fonctions claires et détaillées n'étaient pas systématiquement préparées.
3
PERFORMANCE DE L'EMPRUNTEUR
e) L'emprunteur a respecté les :
Mesures de sauvegarde environnementale
L'élevage à grande échelle soulève de sérieuses préoccupations environnementales, surtout en raison du risque de dégradation associé au surpâturage. Conscient de ce fait, le gestionnaire du projet a tenu compte des questions relatives à la sauvegarde environnementale dans la prise de décisions. Ainsi, dans une large mesure, les activités du projet (amélioration de la productivité du bétail par des programmes de reproduction, renforcement des capacités privilégiant la stabulation, culture de fourrage, accroissement des ventes, etc.) n'ont pas excédé les limites de conservation et de durabilité prescrites par l'EPA. Malgré cela, le manque d'interaction entre le gestionnaire du projet et l'EPA était une grave omission.
2
Dispositions fiduciaires
Les fonds du projet ont été utilisés pour les dépenses admissibles. Le gestionnaire du projet a en tout temps veillé à obtenir l'approbation de la Banque avant de procéder à toute modification des activités liées à la passation des marchés. Les rapports d'audit ont été soumis à intervalles réguliers et les commentaires de la Banque ont été pris en compte dans des délais raisonnables, empêchant la cessation des décaissements des fonds du projet. Les aspects fiduciaires ont été suivis de près par le Gouvernement et les processus se prêtaient bien au contrôle de la qualité. Bien que ce suivi ait peut-être retardé l'exécution, il a permis de veiller au respect des exigences fiduciaires.
3
25
Accords conclus dans le cadre du projet
Avant l'exécution, toutes les conditions à remplir avant le premier décaissement ont été satisfaites. Il convient toutefois de souligner que la liste des conditions préalables au premier décaissement était longue et a entraîné le décalage du calendrier de mise en œuvre.
2
f) L'emprunteur a été attentif aux conclusions et recommandations formulées par la Banque dans le cadre de sa supervision
Toutes les constatations et recommandations des missions de la Banque nécessitant une action immédiate du gestionnaire du projet ont reçu l'attention qu'elles méritaient. Le Gouvernement du Ghana a créé un secteur BAD au sein de la Direction de la mobilisation (multilatérale) de ressources externes du ministère des Finances et de la Planification économique, ce qui a contribué à améliorer la communication avec la Banque.
3
g) L'emprunteur collecte des informations tirées du suivi et s'en inspire lors de la prise de décisions
La conception du projet n'a pas clairement indiqué comment procéder au S&E. Il n'existait pas de plan de S&E au démarrage du projet. La RMP a constaté ces lacunes et a recommandé une restructuration par le recrutement d'un spécialiste en S&E. Il en a résulté une amélioration significative du S&E. Un plan et un système efficace de S&E ont été mis en place. La mauvaise qualité de la supervision des travaux de génie civil (engagés par le Gouvernement) était également un aspect déplorable.
2
G. ACHÈVEMENT
1. LE RAP A-T-IL ÉTÉ SOUMIS À TEMPS, CONFORMÉMENT À LA POLITIQUE DE LA BANQUE ?
Date de réalisation de 98 % de décaissement (ou date de clôture, le cas échéant)
Date d’envoi du RAP à [email protected] MM/JJ/AA
Écart en mois NOTE DE L'ÉVALUATION Si l'écart est égal ou inférieur à 6 mois, la note est de 4. Si l'écart est supérieur à 6 mois, la note est de 1.
30 juin 2011 1er novembre 2011
4 mois
4
2. Décrire brièvement le processus de préparation du RAP. Décrire la manière dont l'emprunteur et les cofinanciers ont participé à la production du document. Mettre en exergue les principales incohérences des évaluations présentées dans ce RAP. Donner la composition de l'équipe et confirmer si une visite a été effectuée sur le site. Mentionner toute collaboration substantielle avec des partenaires au développement. Indiquer dans quelle mesure le bureau de la Banque dans le pays s'est impliqué dans l’établissement du présent rapport. Indiquer si les commentaires de l’évaluation des pairs ont été fournis à temps (préciser les noms et les titres des pairs évaluateurs).
[100 mots au plus.]
26
Un groupe de travail composé de membres de l’UGP et de représentants des principaux organes d'exécution (APD et VSD) a été formé pour élaborer le RAP. Le projet de rapport a été largement diffusé parmi les principaux intervenants, dont le CPP et les districts du projet, pour recueillir leurs commentaires. Les commentaires pertinents reçus de ces différentes sources ont été incorporés dans le rapport final. En outre, les autres lacunes constatées ont occasionné des descentes sur le terrain pour une collecte d'informations qui, le cas échéant, était complétée par des sources secondaires. En juin 2011, la mission de la Banque a étudié le projet de RAP, a effectué des visites sur le terrain et s'est largement entretenue avec diverses parties prenantes. Elle a examiné les aide-mémoire et les rapports d'étape des précédentes missions de supervision. Ces activités lui ont permis d'évaluer ou de valider le rapport en s'appuyant sur des éléments probants et de vérifier les informations. L'équipe disposait d’un poste PL d’OSAN.2 basé à GHFO. Elle a consulté le CPO du GHFO dès le début et tout au long de la mission. La Banque et le Gouvernement ont passé en revue et validé l'analyse et les conclusions de la mission.
H. LEÇONS TIRÉES DE L'ÉVALUATION
Résumer les principales leçons que la Banque et l'emprunteur peuvent éventuellement tirer des effets du programme. [Au plus 250 mots]. Tout autre propos concernant les enseignements tirés, si nécessaire, devra être présenté à l'annexe 6, intitulé Description du projet]
L'utilisation d'une approche participative pour l'exécution, en faisant intervenir les bénéficiaires à l'échelle du pays et des districts, a renforcé l'appropriation et assuré l'appui et l'engagement constants des populations pour la plupart des activités du projet. L'idée de faire du renforcement des capacités une composante clé du projet était excellente. L'approche participative appliquée à la formation a accru l'engagement, l'intérêt et l'appropriation, comme en témoigne le taux élevé d'adoption des diverses innovations et des technologies nouvelles. Ces pratiques exemplaires méritent d'être promues à plus grande échelle et exportées à l'aide des ressources publiques. Comme l'indique l'accord de prêt, les conditions préalables au premier décaissement étaient nombreuses (six). Cela a considérablement retardé le premier décaissement (23 mois après l'approbation et 14 mois après la signature du prêt), pénalisant ainsi l'exécution du projet. Les conditions rattachées au premier décaissement doivent être peu nombreuses, simples, réalisables et pertinentes pour éviter un démarrage tardif. Passation des marchés. Les dispositions de passation des marchés du programme d'investissement dans le sous-secteur de l'agriculture (AgSSIP) ont été appliquées pour ce projet. Les experts de l’AgSSIP ont été submergés par la passation des marchés du LDP, ce qui explique en grande partie les défis rencontrés à ce niveau, notamment pour les marchés relatifs aux travaux de construction. Par conséquent, la délégation de plus de pouvoirs aux organes d'exécution et à l'UGP doit être la règle dans les futures opérations. Les chefs de projet jouent un rôle capital dans l'exécution, car ils servent d'intermédiaire entre l'emprunteur (organe d'exécution) et la Banque ou le Fonds. Leur remplacement fréquent, comme ce fut le cas pour ce projet, tend à perturber l'exécution et, par conséquent, à empêcher le respect des délais et la réalisation ponctuelle des objectifs. La Banque devrait donc se garder d'avoir recours à cette pratique, à moins qu'elle soit hautement justifiée, et s'assurer que le chef de projet sortant laisse systématiquement des notes de passation de fonctions claires. Dispositions prises pour l'exécution avec les partenaires nationaux. Le suivi-évaluation du LDP aurait été mieux structuré et plus efficace si les responsabilités de l’unité de planification et d'information sur l'élevage (LPIU), qui en était chargé, avaient été clairement articulées et si elle avait été dotée de ressources adéquates pour accomplir sa mission. Il en est de même pour le GIGA (chargé de la supervision des travaux de génie civil) et l'EPA (responsable de l’évaluation
27
des impacts environnementaux). Cela montre qu'il est essentiel d'articuler clairement, dans les accords relatifs à un projet, le contenu, les modalités d'exécution, les responsabilités des organes d'exécution nationaux et les ressources allouées. L'octroi de crédit en espèces constituait une composante clé du projet. Cependant, sa piètre performance a entraîné sa conversion en système de crédit en nature, lequel a été jugé satisfaisant par le Gouvernement et les bénéficiaires. L'échec d'une activité ne devrait pas compromettre tout un projet. L'emprunteur et la Banque doivent toujours explorer d'autres possibilités et des solutions de rechange. Les analyses menées avant et pendant l'évaluation ne semblent pas avoir été approfondies, d'où le manque de données suffisantes sur la situation qui prévalait avant l'exécution du projet. L'étude préliminaire et l'utilisation du système de suivi-évaluation n'ont débuté que trois ans après le démarrage du projet, ce qui a rendu difficile une évaluation exacte des effets et des produits attribuables aux activités du projet. La réalisation d'études analytiques et sectorielles avant l'évaluation du projet est fondamentale pour la réussite de l'exécution et du S&E. Aucune donnée de référence n'existait ou n'a été collectée avant ou pendant la conception du projet. Cela n'a été fait que trois ans après le début de l'exécution (en 2006), donc très tard. Cette pratique peu recommandable a été tolérée par la Banque et l'emprunteur, entravant la mise en place d'un système harmonieux de S&E. La collecte de données de référence, qui se tient généralement après le démarrage du projet, doit être une activité prioritaire pendant l'exécution. Sur le plan sectoriel, la proximité du marché semble avoir eu une corrélation positive avec le taux d’exploitation (15 % pour le bétail le plus proche des centres urbains ou des marchés, contre 10 % pour le cheptel des communautés éloignées). Cela sous-entend que le rapprochement des éleveurs des marchés est de la plus haute importance et doit être une pratique courante dans les opérations de la Banque. Il a des effets positifs sur l'efficience de la production et la gestion des ressources naturelles.
I. RÉSUMÉ DES NOTES DU PROJET
Toutes les notes d’évaluation et les appréciations doivent être tirées de la section pertinente du RAP. Par exemple, saisir la « note totale des produits » de la section D.I dans la case « réalisation des produits » ci-dessous.
CRITÈRES SOUS-CRITÈRES NOTE DE
L'ÉVALUATION
EFFETS DU PROJET
Réalisation des produits (saisir la note de la section D.I) 3
Obtention des effets attendus (saisir la note de la section D.II) 3
Ponctualité (saisir la note de la section F.4) 2
NOTE GÉNÉRALE DES EFFETS DU PROJET (moyenne) 3
PERFORMANCE DE LA BANQUE
Conception et état de préparation
Les objectifs du projet étaient pertinents, au regard des priorités de développement du pays. (saisir la note de la section C.3)
4
Les objectifs étaient en principe réalisables, au regard des ressources du projet et du calendrier prévisionnel. (saisir la note de la section C.3)
3
Les objectifs du projet étaient conformes à la stratégie nationale ou régionale de la Banque (saisir la note de la section C.3)
4
Les objectifs du projet étaient conformes aux priorités institutionnelles de la Banque (saisir la note de la section C.3) 4
Le cadre logique prévoit un enchaînement causal logique pour la 2
28
réalisation des objectifs de développement du projet. (saisir la note de la section C.5)
Les objectifs et les effets , tels que présentés dans le cadre logique, sont mesurables et quantifiables. (saisir la note de la section C.5) 3
Le cadre logique présente les risques et les hypothèses clés. (saisir la note de la section C.5) 2
La capacité et l'engagement politique du pays étaient à la hauteur de la complexité du projet. (saisir la note de la section E.2) 3
La conception du projet contient une analyse satisfaisante des risques. (saisir la note de la section E.2) 3
Les systèmes de gestion financière, de passation des marchés, de suivi et autres processus du projet étaient fondés sur les systèmes qu'utilisent le Gouvernement et d’autres partenaires. (saisir la note de la section E.2) 4
Les responsabilités en ce qui concerne la mise en œuvre du projet étaient clairement définies. (saisir la note de la section E.2) 4
Les documents requis pour l'exécution (documents sur les spécifications, la conception, la passation des marchés, etc.) étaient prêts pendant l'évaluation. (saisir la note de la section E.2) 2
Les indicateurs et le plan de suivi ont été adoptés pendant la conception. (saisir la note de la section E.2) 2
La collecte de données de référence était achevée ou en cours pendant la conception. (saisir la note de la section E.2) 2
NOTE PARTIELLE DE LA CONCEPTION ET DE L'ÉTAT DE PRÉPARATION DU PROJET (MOYENNE) 3
Supervision
Observation par la Banque des :
Mesures de sauvegarde environnementale (saisir la note de la section F.4)
2
Dispositions fiduciaires (saisir la note de la section F.4) 3
Accords relatifs au projet (saisir la note de la section F.4) 2
La qualité de la supervision menée par la Banque a été satisfaisante en ce qui concerne le dosage des compétences et la praticabilité des solutions (saisir la note de la section F.4)
3
La surveillance de la gestion du projet par la Banque a été satisfaisante (saisir la note de la section F.4)
3
Le RAP a été soumis dans les délais (saisir la note de la section G) 4
NOTE PARTIELLE DE LA SUPERVISION (moyenne) 3
NOTE GÉNÉRALE DE LA PERFORMANCE DE LA BANQUE (moyenne) 3
PERFORMANCE DE L'EMPRUNTEUR
Conception et état de préparation
Les responsabilités en ce qui concerne la mise en œuvre du projet sont clairement définies (saisir la note de la section E.2)
4
Les documents requis pour l'exécution (documents sur les spécifications, la conception, la passation des marchés, etc.) sont prêts au moment de l'évaluation (saisir la note de la section E.2)
2
Les indicateurs de suivi et le plan de suivi sont approuvés ; la collecte de données de référence est achevée ou en cours (saisir la note de la section E.2)
2
29
La collecte de données de référence était achevée ou en cours pendant la conception (saisir la note de la section E.2)
2
NOTE DE LA CONCEPTION ET DE L'ÉTAT DE PRÉPARATION DU PROJET (moyenne) 3
Mise en œuvre
L'emprunteur a respecté les :
Mesures de sauvegarde environnementale (saisir la note de la section F.4)
2
Dispositions fiduciaires (saisir la note de la section F.4) 3
Accords relatifs au projet (saisir la note de la section F.4) 2
L'emprunteur a donné suite aux conclusions et recommandations formulées par la Banque dans le cadre de la supervision du projet (saisir la note de la section F.4)
3
L'emprunteur fondait ses décisions sur les informations tirées du suivi (saisir la note de la section F.4)
2
NOTE PARTIELLE DE L'EXÉCUTION (moyenne) 2
NOTE GÉNÉRALE DE LA PERFORMANCE DE L'EMPRUNTEUR (moyenne)
3
J. TRAITEMENT
ÉTAPE SIGNATURE ET OBSERVATIONS DATE
Vérifié par le Responsable sectoriel
Vérifié par le Directeur régional
Approuvé par le Directeur sectoriel
30
LISTE DES ANNEXES
ANNEXE 1. Échelle de notation et correspondances
ANNEXE 2. Coût et financement du projet
ANNEXE 3. Contribution de la Banque
ANNEXE 4. Analyse économique et financière
ANNEXE 5. Contrats d'approvisionnement
ANNEXE 6. Liste des documents justificatifs
Description du projet. Cadre logique du projet
31
ANNEXE 1
Échelle de notation et correspondances
NOTE EXPLICATION
4 Très satisfaisant- Réalisation parfaite, aucune faille
3 Satisfaisant- La majorité des objectifs sont atteints en dépit de quelques lacunes
2 Moyen- Projet partiellement achevé - Presqu'autant d’effets que de lacunes
1 Médiocre- Très peu d’effets de graves lacunes
SO Sans objet
Remarque : les chiffres sont arrondis à la décimale supérieure ou inférieure. Pour les calculs, seuls des nombres entiers sont utilisés.
32
ANNEXE 2
Coût et financement du projet
ANNEXE 2a : Coût du projet (récapitulatif) par composante
Composantes
du projet
(Millions de cedis) ('000 UC)
Monnaie
locale
Devise Total Monnaie
locale
Devise Total % de
devise
1 Production
animale
19 638,61 46 096,45 65 735,07 2 180,94 5 119,19 7 300,13 70
2 Santé des
animaux
3474,75 17 206,80 20 681,55 385,88 1 910,88 2 296,77 83
3 Crédit - 37 322,00 37 322,00 - 4 144,75 4 144,75 100
4 Renforcement
des capacités
2505,99 40 056,95 42 562,94 278,30 4 448,48 4 726,78 94
5 Gestion du
projet
5 060,45 12 622,23 17 682,78 561,98 1 401,76 1 963,74 71
Total du coût
initial
30 679,80 153 304,54 183 984,33 3 407,11 17 025,06 20 432,17 83
Provision pour
aléas de
construction
607,08 6 876,40 7 483,48 67,42 763,65 831,07 92
Provision pour
hausse des prix
2 595,61 4 708,33 7 303,94 288,25 522,88 811,13 64
Coût total du
projet
33 882,49 164 889,26 198 771,75 3 762,78 18 311,59 22 074,37 83
33
ANNEXE 2b : Financements par source (‘000 000 UC)
Sources Coûts en devise Coût en monnaie
locale
Coût total % du coût total
FAD 18,17 1,41 19,58 88,7
Gouvernement 0,14 2,31 2,45 11,1
Bénéficiaires 0,00 0,04 0,04 0,2
TOTAL 18,31 3,76 22,07 100
34
ANNEXE 3
Contribution de la Banque
CONTRIBUTION DE LA BANQUE
N º Date Type de mission No. de
membres
de la
mission
Composition APPRÉCIATION DE
LA
PERFORMANCE
1 26 avril - 15 mai 2001 Évaluation 3 M. M. SABRI, Socioéconomiste
principal, chef d'équipe
SO E. Kasalu-Coffin, Agroéconomiste
supérieur
D. Bucher, Spécialiste supérieur des
questions de genre
2 12-29 novembre
2002
Lancement 3 E. Kasalu-Coffin, Agroéconomiste
supérieur (chef d'équipe)
SO E. Mohammed, Agroéconomiste
principal
H. Dosso, Agronome supérieur
3 12-26 juillet 2003 Supervision 2 E. Kasalu-Coffin, Agroéconomiste
supérieur (chef d'équipe) 2,38
Non
PP/PPP J. Mensah-Quainoo, Spécialiste en chef
de la passation des marchés
4 14-21 novembre
2003
Supervision 1 E. Kasalu-Coffin, Agroéconomiste
supérieur
2,07 Non
PP/PPP
5 30 août - 17
septembre 2004
Audit interne 2 F. L. Bishota-Folquet SO
R. Mammah
6 26 sept. - 15 oct.
2004
Supervision 2 A. Gombe, Agronome principal 2,18
Non
PP/PPP H. Dosso, Agronome supérieur
7 25-29 avril 2005 Supervision 1 E. Mohammed, Agroéconomiste
principal (chef de mission)
2,13 Non
PP/PPP
35
8 9 - 20 mai 2008 Supervision
financière et
administration
générale du prêt
1 D. Kishosha, Chargé des
décaissements SO
9 3-21 oct. 2005 Revue et
supervision du
portefeuille pays
4 A. Jeng, chef de division, (chef d'équipe)
Pas noté dans le
SAP
J. Ndenzako, Économiste pays
supérieur
R. Sherman, Ingénieur des transports
N. Okagbue, Expert principal en santé
10 9-25 juin 2006 Supervision 3 A. Khumbanyiwa, Chargé de la
foresterie
2,19 Non
PP/PPP O. Oladapo, Agroéconomiste
R. Lubunga, Irrigation Engineer
11 13 - 27 novembre
2006
Supervision 3 A. Khumbanyiwa, Chargé de la
foresterie
2,06 Non
PP/PPP O. Oladapo, Agroéconomiste
R. Lubunga, Ingénieur en irrigation
12 3 - 21 déc. 2005 Mission
d'amélioration du
portefeuille du
secteur agricole
2 R. Lubunga, Ingénieur en irrigation
2,06 Non
PP/PPP H. Minaar, Agroéconomiste
13 9 - 25 juin, 2006 Aide mémoire non trouvé dans le dossier du projet 2,19 Non
PP/PPP
14 08 - 25 nov. 2006 Mission
d'amélioration du
portefeuille du
secteur agricole
3 A. Khumbanyiawa (Spécialiste en
foresterie)
1,80 Non
PP/PPP O. Oladapo (Agroéconomiste)
R. Lubunga (Ingénieur en irrigation)
15 16 sep. - 8 oct. 2007 Mission de
supervision
conjointe
3 H. Dosso (Agronome)
1,80 Non
PP/PPP E. Mohamed (Agroéconomiste)
R. Lubunga (Ingénieur en irrigation)
36
16 21 April- 11 May
2008
Mission
d'amélioration du
portefeuille du
secteur agricole
7 D. Keita, Directeur p.i. OSAN 2
1,65 Non
PP/PPP
E. E. Mohammed, Agroéconomiste (chef
de mission)
Rogers Lubunga, Ingénieur en irrigation
Vincent Castel. Chargé de l'élevage
Wael Soliman, Hydrologue
Moses Ayiemba Banda Ngenge, Chargé
de la passation des marchés
I. Brefo-Sekyere, Chargé de la
passation des marchés
17 9-19 déc. 2008 Missions de
supervision
4 P. Agboma, Chargé du programme pays
1,72 PP
P. Boahen, Expert en agriculture
N. Derby, Spécialiste du secteur privé
I. Brefo-Sekyere, Assistant en
passation des marchés
18 04-18 avril 2009 Mission
d'amélioration du
portefeuille du
secteur agricole
7 E. E. Mohammed, Agroéconomiste (chef
de mission)
2,06 Non
PP/PPP
R. Lubunga, Ingénieur en irrigation
B. Boulanour, Chargé de l'élevage
U. Boysen, Spécialiste de
l'agroalimentaire
P. Boahen, Expert agricole
A. Mwangi, Chargé de la foresterie
M. Kurzweil, Agroéconomiste
19 1-12 décembre 2009 Missions de
supervision
5 H. Dosso, Agronome (chef de mission)
2,13 Non
PP/PPP
P. Boahen, expert agricole
M. Kurzweil, Agroéconomiste
A. Owusu-Mensah, Spécialiste en gestion financière
D. Osei-Boakye, Assistant en passation
des marchés
37
20 14 juin-02 juillet 2010 Mission
d'amélioration du
portefeuille du
secteur agricole
6 R. Lubunga, Ingénieur principal en
irrigation (chef d'équipe)
2,11 Non
PP/PPP
B. Boulanour, Chargé de l'élevage
P. Boahen, expert agricole
M. Kurzweil, Agroéconomiste
A. Owusu-Mensah, Spécialiste en
gestion financière
I. Brefo-Sekyere, Chargé de la
passation des marchés
21
27 nov.-10 déc. 2010
Mission
d'amélioration du
portefeuille du
secteur agricole
4
R. Lubunga, Ingénieur principal en
irrigation (chef d'équipe)
S. Delahaye, Économiste de
l'agroalimentaire
A. Owusu-Mensah, Spécialiste en
gestion financière
I. Brefo-Sekyere, Chargé de la
passation des marchés
22
20-26 juin 2011
RAP
3
B. Boulanouar, Spécialiste en élevage
(chaque d'équipe) SO
S. Delahay, Agroéconomiste
T. Karikari, Spécialiste agricole
38
ANNEXE 4
Analyse économique et financière
Effectuer une nouvelle estimation des taux de rentabilité économique (TRE) à partir des coûts et des bénéfices enregistrés à l’achèvement, et les comparer aux estimations de l’évaluation. Effectuer une ventilation par composante, le cas échéant. Analyser la sensibilité des TRE aux principales hypothèses. Présenter une analyse financière pour les bénéficiaires du projet. 3.1 Analyse financière L’analyse financière présentée dans ce rapport repose sur des données sur l’élevage qui ont été recueillies de façon continue (trimestriellement) pendant cinq ans (2006-2010) au cours de l’exécution du projet. Ces données ont été recueillies auprès des éleveurs bénéficiaires du projet (participants) et des éleveurs non bénéficiaires (non-participants). Les variables suivantes ont été étudiées, entre autres : taille des cheptels (stocks d’ouverture et de fermeture), naissances, mortalités, exploitation (y compris la commercialisation, la consommation et les cadeaux), achat de bétail et prix. La taille moyenne annuelle des cheptels (nombre de têtes) par éleveur a ensuite été dérivée pour les participants et les non-participants au projet. Une valeur monétaire a alors été attribuée à ces cheptels en tenant compte des prix en vigueur sur le marché du bétail pendant les années d’exécution du projet. Ce résultat a constitué les différents bénéfices obtenus par tous les intervenants, qu’ils aient ou non participé au projet. Des données ont également été collectées sur les tendances en matière de dépenses des éleveurs, notamment pour les médicaments, l’alimentation du bétail, la main-d’œuvre (employés et parents), les installations, etc. Par conséquent, les coûts utilisés dans l’analyse financière se réfèrent à ces éléments. Calcul du bénéfice net supplémentaire (flux de trésorerie supplémentaires) La valeur résiduelle résultant de la soustraction des coûts encourus par les participants des gains obtenus du projet (bénéfices) correspond aux bénéfices nets (BN). Si l’on en soustrait les bénéfices nets des non participants au projet, l’on obtient le bénéfice net supplémentaire (BNS), communément appelé flux de trésorerie. La section 3.1.1 ci-dessous présente les flux de trésorerie des diverses exploitations d’élevage visées par le présent rapport : exploitations caprines, ovines, porcines et bovines. D’après l’analyse, pour un coût d’option du capital de 30 %, le projet est attrayant, car les taux de rentabilité financière (TRF) ont été de 53,3 % pour l’élevage de caprins, de 80,5 % pour l’élevage d’ovins et de 61 % pour l’élevage de porcins. Pour les éleveurs de bovins, les bénéfices de l’intervention étaient si élevés que même à un taux de rentabilité financière de 216 %, l’exploitation demeurait largement attrayante. L’analyse a aussi porté sur l’élevage dans son ensemble (la totalité des flux de trésorerie). Les bénéfices et les coûts des différents types d’exploitations (bovines, ovines, caprines et porcines) ont été cumulés et actualisés à un taux de 30 %. Les bénéfices cumulés de tout le système de production animale, comparés au total des coûts, ont généré un taux de rentabilité financière de 180 %, soit une différence de 253 % par rapport au TRF de 51 % ciblé par le projet. Le tableau 3.1 présente un sommaire de l’analyse financière ; les résultats analytiques (calcul du taux de rentabilité financière) se trouvent également dans la section 3.11.
39
Tableau 3.1
Sommaire de l’analyse financière
Espèce animale TRF VAN de 30 % de coût d’option du capital (GHS)
Cible (globale) du projet * 51 %
Flux de trésorerie cumulés (total, toutes espèces confondues)
180 % 38 556,47
Caprins 53,3 % 205,07
Ovins 80,5 % 1 073,2
Porcins 61 % 555,80
Bovins 216 % 36 692,3
*Un taux d’actualisation de 12 % a été utilisé pour la cible du projet.
40
3.1.1 Flux de trésorerie liés au projet (analyse financière)
3.1.1.1 ÉLEVAGE DE CAPRINS
Tableau 3.2 Flux de trésorerie pour l’élevage de caprins
(projection du projet sur 30 ans) (participants et non participants au projet)
ANNÉE DU PROJET
0 1 2 3 4 5 6 7-29
Taille du cheptel (n.) Participants 15 22 30 35 35 35 35 35
Valeur (prix de marché d’un caprin) 60 GHS
Revenus
975
1 430
1 950 2 275
2 275
2 275 2 275
2 275
Dépenses
2 488
1 488
1 488 1 488
1 538
1 488 1 488
1 488
(1 513)
(58)
462 787
737
787 787
787
Taille du cheptel (n.)
Non-participants 15 20 25 30 30 30 30 30
Prix d’un caprin (60 GHS)
Revenus
975
1 300
1 625
1 950
1 950
1 950 1 950
1 950
Dépenses 2 320 1 320 1 320 1 320 1 370 1 320 1 320 1 320
(1 345)
(20)
305 630
580
630 630
630
BNS
(168)
(38)
157 157
157
157 157
157
41
Tableau 3.3
Valeur actualisée des flux de trésorerie (bénéfices nets supplémentaires) pour l’élevage de caprins
(LDP)
(Projection du projet sur 30 ans)
ÉLEVAGE DE CAPRINS
Facteur
d’actualisation
Valeur
actuelle
(30 %)
Facteur
d’actualisation
Facteur
d’actualisation
Années du projet BNS 30 % GHS 50 % VA (50 %) 55 %
VA
(55 %)
0 -168,00 1,000 (168,00) 1,000 (168,00) 1,000 (168,00)
1 -38,00 0,769 (29,23) 0,667 (25,33) 0,645 (24,52)
2 157,00 0,592 92,90 0,444 69,78 0,416 65,35
3 157,00 0,455 71,46 0,296 46,52 0,269 42,16
4 157,00 0,350 54,97 0,198 31,01 0,173 27,20
5 157,00 0,269 42,28 0,132 20,67 0,112 17,55
6 157,00 0,207 32,53 0,088 13,78 0,072 11,32
7 157,00 0,159 25,02 0,059 9,19 0,047 7,30
8-29 157,00 0,530 83,14 0,117 18,38 0,085 13,280
205,07 16,00 (8,35)
VAN 205,07
TRF 53,3 %
42
Tableau 3.4
Estimation des coûts annuels (sorties)
Élevage de caprins
(Projection du projet sur 30 ans)
Participants au projet Non-participants au projet
Élevage de caprins mensuel Année 0
Années 1, 3 et 5-7 (8-29 exc. année
4*)
Année 4 (+ années : 9, 14,
19, 24 et 29) mensuel Année 0
Années 1, 3, 5-7 (8-29 exc. année
4*)
Année 4 (+ années : 9, 14, 19,
24 et 29)
DÉPENSES GHS GHS
Médicaments
15
180 180 180
10
120 120
120
Alimentationb
5
60 60 60
-
-
-
-
Locaux
-
1 000
-
1 000
-
- Entretien (5 %) tous les 5 ans
-
- 50
-
50
Main-d’œuvre
100
1 200 1 200 1 200
100
1 200 1 200
1 200
Services publicsc
4
48 48 48
-
-
Total partiel 2488 1488 1 538
2 320 1 320
1 370
*À l’exception des années 4, 9, 14, 19, 24 et 29. b. Alimentation : chez les non-participants, les animaux paissent généralement dans des pâturages (sans frais), et chez les participants, les coûts correspondent aux compléments alimentaires.
c. Services publics : coût (annuel) moyen de l’eau pour le bétail (fluctuation des coûts entre la saison sèche et la saison des pluies).
43
3.1.1.2 ÉLEVAGE D’OVINS
Tableau 3.5 Flux de trésorerie pour l’élevage d’ovins (projection du projet sur 30 ans)
(Participants et non-participants au projet)
Année du projet 0 1 2 3 4 5 6 7 8-29
Taille du cheptel (n.) Participants 17 17 35 38 38 38 38 38 38 Prix d’un ovin (90 GHS) Revenus
1 530,00
1 530,00
3 150,00
3 420,00
3 420,00
3 420,00
3 420,00
3 420,00
3 420,00
Dépenses
3 012,00
1 812,00
1 812,00
1 812,00
1 872,00
1 812,00
1 812,00
1 812,00
1 812,00
Bénéfices nets
(1 482,00)
(282,00)
1 338,00
1 608,00
1 548,00
1 608,00
1 608,00
1 608,00
1 608,00
Taille du cheptel (n.)
Non-participants 17 17 27 30 30 30 30 30 30
Recettes
1 530,00
1 530,00
2 430,00
2 700,00
2 700,00
2 700,00
2 700,00
2 700,00
2 700,00
Dépenses
2 680,00
1 680,00
1 680,00
1 680,00
1 730,00
1 680,00
1 680,00
1 680,00
1 680,00
Bénéfices nets
(1 150,00)
(150,00)
750,00
1 020,00
970,00
1 020,00
1 020,00
1 020,00
1 020,00
BNS
(332,00)
(132,00)
588,00
588,00
578,00
588,00
588,00
588,00
588,00
44
Tableau 3.6 Flux de trésorerie actualisés (bénéfices nets supplémentaires) pour l’élevage d’ovins
(Projection du projet sur 30 ans)
Année du projet Facteur
d’act. Valeur actuelle
(30 %) Facteur
d’act. Valeur actuelle
(78 %) Facteur
d’act. Valeur actuelle
(82 %)
BNS GHS) 30 % GHS 78 % GHS 82 % GHS
0 -332 10 (332) 10 (332) 10 (3320)
1 -132 0,769 (101,54) 0,562 (74,16) 0,549 (72,527)
2 588 0,592 347,93 0,316 185,58 0,302 177,515
3 588 0,455 267,64 0,177 104,26 0,166 97,536
4 588 0,350 205,88 0,100 58,57 0,091 53,591
5 588 0,269 158,37 0,056 32,91 0,050 29,446
6 588 0,207 121,82 0,031 18,49 0,028 16,179
7 588 0,159 93,71 0,018 10,39 0,015 8,890
8-29 588 0,530 311,39 0,0226 13,315 0,01844 10,841
1073,18 17,35 (10,53)
VAN (30 %) 1073,18
Taux de rentabilité financière (TRF) 80,5 %
45
Tableau 3.7
Estimation des coûts annuels (décaissement) pour l’élevage d’ovins
(Projection du projet sur 30 ans)
PARTICIPANTS AU PROJET NON-PARTICIPANTS
mensuel Année 0 Années (1-3, 5-7
et 8-28)
Année
4* Mensuel Année 0 Années 1-3, 5-7
et 8-28} Année 4 *
DÉPENSES En cédis ghanéens (GHS) En cédis ghanéens (GHS)
MÉDICAMENTS
20 240 240
240 20 240 240 240
ALIMENTATION
6 72 72
72
-
-
LOCAUX (année 0)
- 1 200 - 1 000 -
- Entretien (5 %) tous les 5 ans
- -
60
- - 50
MAIN-D’ŒUVRE
120 1 440 1 440
1 440 120 1 440 1 440 1 440 SERVICES PUBLICS
5 60 60
60
-
Total partiel 150 30012 1812
1 872 2 680 1 680 1 730
*Années 4, 9, 14, 19, 24 et 29.
46
3.1.1.3 ÉLEVAGE DE PORCINS
Tableau 3.8 Flux de trésorerie pour l’élevage de porcins (projection du projet sur 30 ans)
(Participants et non-participants au projet)
Années du projet
a) Participants
Dépenses 0 1 2 3 4 5 6 7 8-29
Alimentation
1 377
2 025
4 455
5 265 5 265 5 265 5 265
5 265
5 265 Médicaments (à 5 % du coût des aliments)
68,85
101,25
222,75
263,25 263,25
263,25
263,25
263,25
263,25
Locaux
2 500
-
-
- -
-
-
- Entretien (tous les 5 ans, à 5 % du coût des locaux) 125
Main-d’œuvre (rémunérée) 1 440 1 440 2 880 2 880 2 880 2 880 2 880 2 880
2 880
Coûts
5 385,85
3 566,25
7 557,75
8 408,25 8 533,25
8 408,25
8 408,25
8 408,25
8 408,25
Revenus
Nombre de têtes 17 27 55 65 65 65 65 65 65
Ventes (150 GHS) 2 550 4 080 8 250 9 750 9 750 9 750 9 750 9 750 9 750
Valeur résiduelle (en supposant un coût de construction de 10 % ; 250 GHS à 29e année)
Bénéfices nets (participants)
(2 835,85)
513,75
692,25
1 341,75 1 216,75
1 341,75
1 341,75
1 341,75
1 341,75
b) Non-participants
Année du projet
Dépenses 0 1 2 3 4 5 6 7 8-29
Alimentation
1 606,50
2 490,08
3 307,50
4 063,50 4 063,50
4 063,50
4 063,50
4 063,50
4 063,50 Médicaments (à 5 % du coût des aliments)
80,33
124,50
165,38
203,18
203,18 203,18
203,18
203,18
203,18
Locaux 2 000 - - - - - - - -
Entretien (tous les 5 ans, à 5 % du coût des locaux)
100 Main-d’œuvre (familiale : estimation théorique)
1 200
1 200
1 200
1 200 1 200 1 200 1 200
1 200
1 200
4 886,83 3 814,58 4 672,88 5 466,68 5 566,68 5 466,68 5 466,68 5 466,68 5 466,68
Recettes
Nombre de têtes
17
26
35
43 43
43
43
43
43
Ventes (150 GHS)
2 550
3 952,50
5 250
6 450 6 450 6 450 6 450
6 450
6 450
Bénéfices nets (non-participants)
(2 336,83)
137,92
577,13
983,33 883,33
983,33
983,33
983,33
983,33
Bénéfices nets supplémentaires
(499,03)
375,83
115,13
358,43 333,43
358,43
358,43
358,43
358,43
47
Remarque :
Le calcul du coût de l’alimentation du bétail tient compte de plusieurs facteurs, notamment :
le taux de natalité du bétail, tant pour les participants (60 %) que pour les non-participants (55 %) ;
le nombre de porcelets et de porcs matures d’un cheptel (inventaire), qui varie chez tous les exploitants, en fonction du taux de natalité et de la taille du cheptel ;
les régimes alimentaires différents pour les porcs matures et les porcelets, qui accroissent le coût initial de l’alimentation seulement chez les éleveurs non participants (lesquels comptent plus de porcs matures de l’année 0 à l’année 1 que les participants au projet).
Caractéristiques de l’investissement des éleveurs non participants :
investissement relativement faible ou limité ;
main-d’œuvre essentiellement familiale (estimations théoriques) ;
mode d’alimentation habituellement mixte, car certains éleveurs laissent leurs animaux paitre en liberté alors que d’autres les gardent en confinement. Par conséquent, dans l’ensemble, l’investissement dans l’alimentation est relativement faible par rapport à celui des participants au projet (le projet favorise le confinement du bétail) ;
les locaux sont en grande partie constitués de matériaux locaux, de sorte que les coûts de construction sont en général moins élevés que chez les participants au projet (la construction respecte généralement les normes).
48
Calcul du taux de rentabilité financière (TRF) pour l’élevage de porcins
Tableau 3.9
Flux de trésorerie actualisés (bénéfices nets supplémentaires)
(Projection du projet sur 30 ans)
Facteur
d’act. Valeur actuelle
(30 %) Facteur d’act. (FA) VA (60 %) FA VA (65 %) Année du projet BNS 30 % GHS 60 % GHS 65 % GHS
0 499,03 1,000 (499,03) 1,000 (499,03) 1,000 (499,03)
1 375,83 0,769 289,10 0,625 234,89 0,606 227,78
2 115,13 0,592 68,12 0,391 44,97 0,367 42,29
3 358,43 0,455 163,14 0,244 87,51 0,223 79,79
4 333,43 0,350 116,74 0,153 50,88 0,135 44,98
5 358,43 0,269 96,53 0,095 34,18 0,082 29,31
6 358,43 0,207 74,26 0,060 21,36 0,050 17,76
7 358,43 0,159 57,12 0,037 13,35 0,030 10,76
8-29 358,43 0,530 189,81 0,062 22,25 0,046 16,561
555,80 10,37 (29,79)
VAN (30 %) 555,80
TRF 61 %
49
Tableau 3.10
Estimation des coûts annuels (décaissement) pour l’élevage de porcins
(Projection du projet sur 30 ans)
a) Estimation du coût de l’alimentation
Part. Non-part.
Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 Années
4-29 Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 Années
4-29
Taille du cheptel (n.) 17 25 55 65 65 17
26
35
43
43
Aliments (kg) : Porcs (matures) 1 836 2 700 5 940 7 020 7 020 2524,50 3912,98 5197,50 6385,50 6385,50
Porcelets 918 1350 2970 3510 3510 689 1067,18 1417,50 1741,50 1741,50
Total (kg) 2754 4050 8910 10530 10530 3213 4980,15 6615 8127 8127 n. de sacs de 50 kg 55 81 178 211 211 64 100 132 163 163 Coût unitaire (GHS) 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25
Coût total des aliments (GHS)
1 377
2 025
4 455 5 265 5 265 1606,50 2490,08 3307,50 4063,50 4063,50
Dépenses totales (élevage de porcins)
5 385,85
3 566,25
7 557,75
8 408,25
8 408,25 4886,83 3814,58 4672,88 5466,68 5466,68
b) Autres coûts
Participants Non-participants
Mensuel (GHS) Année 0 Année 1 Année 2
Années 3-29
Mensuel (GHS) Année 0 Année 1 Année 2
Années 3-29
Locaux (porcherie)
2 500 2000 Médicaments (à 5 % du coût des aliments)
68.85
101,25
222,75
263,25 80,33
124,50
165,38
203,18
*Main-d’œuvre 120
1 440 1 440 2 880 2 880 100 1 200 1 200 1 200 1 200
Total partiel
120
4 008,85
1 541,25
3 102,75
3 143,25
100
3 280,33
1 324,50
1 365,38
1 403,18
*Main-d’œuvre : habituellement, les participants ont recours à une main d’œuvre rémunérée, tandis que les non-participants utilisent une main d’œuvre familiale (estimation théorique des coûts), ce qui explique la variation des salaires mensuels.
50
3.1.1.4 ÉLEVAGE DE BOVINS
Tableau 3.11
Flux de trésorerie pour l’élevage de bovins (Projection du projet sur 30 ans)
(Participants et non-participants au projet)
Année du projet
Participants 0 1 2 3 4 5 6 7
8-29
Bovins
(nombre) 24 24 59 71 71 71 71 71
71
Revenus Vente
16 800 16 800 41 300 49 700 49 700 49 700 49 700 49 700
49 700
Prix d'un
bovin (700
GHS) Dépenses 4 548,84 1 548,84 1 848,84 1 548,84 1 548,84 1 848,84 1 548,84 1 548,84 1878,84
BN
12 251,16
15 251,16
39 451,16
48 151,16
48 151,16
47 851,16 48 151,16
48 151,16
47 821,16
Non-
participants
Bovins
(nombre)
24 24 40 47 47 47 47 47
47
Vente 16 800 16 800 280 32 900
32 900 32 900 32 900
32 900
32 900
Dépenses 2 820,32
820,32
1 120,30
820,32
820,32
1 120,32 820,32
820,32
1 120,32
BN
13 979,68
15 979,68
26 879,68
32 079,68 32 079,68
31 779,68 32 079,68
32 079,68
31 779,68
BNS
(1 758,52)
(758,52)
12 541,48
16 041,48
16 041,48
16 041,48 16 041,48
16 041,48
16 041,48
51
Calcul du taux de rentabilité financière (TRF) pour l’élevage de bovins
Tableau 3.12
Flux de trésorerie actualisés (bénéfices nets supplémentaires)
(Projection du projet sur 30 ans)
Facteur
d’actualisation
(FA)
Valeur actuelle
(30 %) FA
Valeur actuelle
(215 %) FA
Valeur actuelle
(220 %)
Année du pj, BNS 30% GHS 215% GHS 220% GHS
0
(1 758,52) 1,00 (1 758,52) 1,000 (1 758,52) 1,000 (1 758,52)
1
(758,52) 0,77 (583,48) 0,317 (240,80) 0,313 (237,04)
2 12 541,48 0,59 7 420,99 0,101 1 263,94 0,098 1 224,75
3 16 041,48 0,46 7 301,54 0,032 513,23 0,031 489,55
4 16 041,48 0,35 5 616,57 0,010 162,93 0,010 152,98
5 16 041,48 0,27 4 320,44 0,003 51,72 0,003 47,81
6 16 041,48 0,21 3 323,41 0,001 16,42 0,001 14,94
7 16 041,48 0,16 2 556,47 0,000 5,21 0,000 4,67
8-29 16 041,48 0,53 8 495,04 0,000 2,425 0,000 2,12
VAN 36 692,47
36 692,47
16,57
(58,74)
TRF 216%
52
Tableau 3.13
Estimation des coûts annuels (sorties) pour l’élevage de bovins
(Projection du projet sur 30 ans)
Participants au projet
Bovins Année 0 (GHS)
Années 1, 3-
29 Années 5, 8-26
Médicaments 1 428,84 1 428,84 1 428,84
Main d’œuvre (rémunérée) 1 120,00 120,00 120,00
Locaux (Kraal)
Montant
forfaitaire
- 3 000,00 - -
Entretien tous les 3 ans (à 10 %
du coût des locaux)*
- - 300,00
Alimentation (négligeable)
- - - -
Total partiel - 4 548,84 1 548,84 1 848,84
Non-participants au projet
Bovins Année 0 (GHS)
Années 1, 3-
29 Années 5, 8-26
Médicaments 786,84 786,84 786,84
Main d’œuvre (rémunérée) 1 120,00 120,00 120,00
Locaux (Kraal)
Montant
forfaitaire
- 2 000,00
Entretien tous les 3 ans
(à 10 % du coût des locaux)*
- 300,00
Alimentation (négligeable)
- - - -
Total partiel - 2 906,84 906,84 1 206,84
* Le coût peut varier tous les 3 ans en raison de l’entretien, soit la 2e année, puis la 5e, la 8e, la 11e, etc., jusqu'à la 26e
(aussi bien pour les participants que pour les non-participants).
53
Tableau 3.14
PROJET DE DÉVELOPPEMENT DE L’ÉLEVAGE
Dérivation du total des flux de trésorerie (toutes les espèces d’animaux)
(Projection du projet sur 30 ans)
Année du projet
0 1 2 3 4 5 6 7 8-29
Participants au projet
Taille moyenne du cheptel
par espèce (nombre)
Bovins 24 24 59 71 71 71 71 71 71
Caprins 15 22 30 35 35 35 35 35 35
Porcins 17 27 55 65 65 65 65 65 65
Ovins 17 17 35 38 38 38 38 38 38
Prix du bétail
par espèce
(GHS) Revenus (valeur
monétaire)
700 Bovins
16 800,00
16 800,00
41 300,00
49 700,00
49 700,00
49 700,00 49 700,00
49 700,00
49 700,00
65 Caprins
975,00
1 430,00
1 950,00
2 275,00
2 275,00
2 275,00 2 275,00
2 275,00
2 275,00
150 Porcins
2 550,00
4 080,00
8 250,00
9 750,00
9 750,00
9 750,00 9 750,00
9 750,00
9 750,00
90 Ovins
1 530,00
1 530,00
3 150,00
3 420,00
3 420,00
3 420,00 3 420,00
3 420,00
3 420,00
Total des
rentrées
(participants)
21 855,00
23 840,00
54 650,00
65 145,00
65 145,00
65 145,00 65 145,00
65 145,00
65 145,00
Dépenses
(GHS)
Bovins
4 578,84
1 578,84
1 878,84
1 578,84
1 578,84
1 878,84 1 578,84
1 578,84
1 878,84
54
Caprins
2 488,00
1 488,00
1 488,00
1 488,00
1 538,00
1 488,00 1 488,00
1 488,00
1 488,00
Porcins
5 385,85
3 566,25
7 557,75
8 408,25
8 533,25
8 408,25 8 408,25
8 408,25
8 408,25
Ovins
3 000,00
1 800,00
1 800,00
1 800,00
1 860,00
1 800,00 1 800,00
1 800,00
1 800,00
Total des
sorties
(participants)
15 452,69
8 433,09
12 724,59
13 275,09
13 510,09
13 575,09 13 275,09
13 275,09
13 575,09
Bénéfice net
(participants)
6 402,31
15 406,91
41 925,41
51 869,91
51 634,91
51 569,91 51 869,91
51 869,91
51 569,91
Non-participants au projet
Taille moyenne du cheptel par
espèce (nombre)
Bovins
24
24
40
47
47
47
47
47
47
Caprins
15
20
25
30
30
30
30
30
30
Porcins
17
26
35
43
43
43
43
43
43
Ovins
17
17
27
30
30
30
30
30
30
700 Bovins
16 800
16 800
28 000
32 900
32 900
32 900
32 900
32 900
32 900
65 Caprins
975
1 300
1 625
1 950
1 950
1 950
1 950
1 950
1 950
150
Porcins
2 550
3 953
5 250
6 450
6 450
6 450
6 450
6 450
6 450
90 Ovins
1 530
1 530
2 430
2 700
2 700
2 700
2 700
2 700
2 700
Total des
rentrées (non
-participants)
21 855
23 583
37 305
44 000
44 000
44 000
44 000
44 000
44 000
Dépenses
(GHS)
Bovins
2 820,32
820,32
1 120,32
820,32
820,32
1 120,32
820,32
820,32
1 120,32
Caprins
2 320,00
1 320,00
1 320,00
1 320,00
1 370,00
1 320,00 1 320,00
1 320,00
1 320,00
55
Porcins
4 886,83
3 814,58
4 672,88
5 466,68
5 566,68
5 466,68 5 466,68
5 466,68
5 466,68
Ovins
2 680,00
1 680,00
1 680,00
1 680,00
1 730,00
1 680,00 1 680,00
1 680,00
1 680,00
Total des
sorties 12 707,15
7 634,90
8 793,20
9 287,00
9 487,00
9 587,00 9 287,00
9 287,00
9 587,00
Bénéfice net
(non-
participants)
9 148
15 948
28 512
34 713
34 513
34 413
34 713
34 713
34 413
Bénéfice net
supplémentai
re (BNS)
(2 745,55) (540,69) 13 413,61 17 156,91 17 121,91 17 156,9
1
17 156,91 17 156,91 17 156,91
Année du pj, Facteur
d’actualisation
Valeur
actuelle
(30%) Facteur
d’actualisation
Valeur
actuelle
(170%) Facteur
d’actualisation Valeur actuelle
(180%)
BNS (GHS) 30% GHS 170% GHS 180% GHS
0 -2745,55 1,000 (2 745,55) 1,000 (2 745,55) 1,000 (2 745,55)
1 -540,69 0,769 (415,92) 0,370 (200,26) 0,357 (193,10)
2 13413,61 0,592 7 937,04 0,137 1 840,00 0,128 1 710,92
3 17156,91 0,455 7 809,24 0,051 871,66 0,046 781,57
4 17121,91 0,350 5 994,85 0,019 322,18 0,016 278,56
5 17156,91 0,269 4 620,85 0,007 119,57 0,006 99,69
6 17156,91 0,207 3 554,50 0,003 44,28 0,002 35,60
7 17156,91 0,159 2 734,23 0,001 16,40 0,001 12,72
8-29 17 121,91 a 0,530 b 9 067,20 0,0006 9,628 0,00041 7,05
38 556,47 277,92 (12,55)
VAN (30 %) 38 556,47
Taux de
rentabilité
financière (TRF) 180 %
a : Montant annuel pour les années 8 à 29. Pour obtenir le montant total pour toute la colonne, ce montant doit être multiplié par 22
ou additionné 22 fois.
b : 0,53 (années 8 à 29) représente la valeur actuelle du facteur d’actualisation pour les années 8 à 29 (incluses).
56
Remarques
Caractéristiques de l'élevage au Ghana
Ce sous-secteur connaît généralement de faibles investissements.
Alimentation. Le pâturage libre est généralement pratiqué, ce qui explique le coût négligeable de l'alimentation, à l'exception de celle des animaux monogastriques (porcins et volaille) et des animaux engraissés (lorsque les animaux sont engraissés pour la vente, ils ne paissent pas du tout).
La plupart des dépenses sont liées à l'installation et à l'achat de médicaments.
Main-d'œuvre (réduite). Une main-d'œuvre familiale est souvent utilisée. La production commerciale de la volaille (qui sort du cadre de ce rapport) et, dans une certaine mesure, la production porcine exotique, pourraient se faire de façon intensive et donc nécessiter une main-d'œuvre non familiale. Dans ce cas, les investissements tendent à être relativement élevés, notamment pour ce qui est de l'alimentation.
o Des Foulani peuvent être recrutés pour l'élevage de bovins ; la main-d'œuvre peut être rémunérée en nature ou en espèces (factures médicales, logement, lait de vache, etc.).
o Commercialisation des produits de l'élevage – Le projet prévoyait la formation des éleveurs en entrepreneuriat ; il encourageait les bénéficiaires à avoir davantage recours à une main-d'œuvre rémunérée pour accroître l'efficience et l'efficacité du processus de production.
Les investissements modestes et les prix de marché généralement attrayants du bétail et des produits d'élevage, en partie du fait de la demande croissante de viande et de produits à base de viande (surtout en période de fêtes), tendent à faire de l'élevage une pratique extrêmement rentable, une fois que ses principaux défis, notamment la faible productivité, les maladies (y compris les épizooties), l'alimentation et l'abreuvage en saison sèche, sont réduits à des niveaux acceptables ou maîtrisés.
57
Les interventions du LDP (amélioration de la reproduction, lutte contre les maladies, renforcement des capacités, bonnes pratiques
d'élevage, commercialisation de la production de l'élevage, etc.) ont contribué à la résolution de la plupart des défis constatés. Cela
explique en grande partie le TRF généré par le projet, surtout dans la filière bovine.
3.2 Analyse économique
Les retombées économiques du projet résultent de l'effet combiné de la production animale et de la fourniture de services
vétérinaires. Du point de vue de la production animale, le programme d'amélioration de la reproduction et l'adoption accrue des
bonnes pratiques d'élevage par les bénéficiaires, font partie des facteurs ayant favorisé une augmentation de la production et de la
productivité de l'élevage. Quant à la prestation de services vétérinaires, en particulier l'amélioration de la lutte contre les maladies,
elle a permis de renforcer et de pérenniser les résultats de l'investissement dans la production animale, en maîtrisant les épizooties
et en réduisant le taux de mortalité, entre autres.
L’analyse économique s'est donc concentrée sur les animaux sauvés grâce à l'efficacité des mesures de lutte contre les maladies.
Les bénéfices découlant de la prestation de services vétérinaires (vaccination contre les maladies à déclaration obligatoire des
différentes espèces de bétail) ont été quantifiés comme la valeur du bétail sauvé grâce à la baisse de la mortalité parmi les animaux
vaccinés. Les prix utilisés pour estimer la valeur du bétail ont été déterminés à partir des prix de marché hors taxes (en excluant
surtout les prélèvements pratiqués par différentes assemblées de district ou de municipalité dans les marchés de bétail) et hors frais
de transport. Lorsqu'ils étaient disponibles, les prix à la production ont été utilisés parce qu'ils sont plus proches des prix fictifs6.
Avec un coût d'option du capital de 30 %, l'analyse a généré un taux de rentabilité économique (TRE) de 43 %. La valeur actualisée
nette (VAN) obtenue en utilisant un facteur d'actualisation de 30 % était de 8 043 715,716 GHS. Cette estimation du TRE se fonde
l'hypothèse selon laquelle le projet s'étendrait sur 30 ans.
La section suivante (3.2.1) fournit plus de détails sur l'estimation du TRE.
6 Stricto sensu, le prix fictif renvoie à tout prix différent du prix de marché (Gittinger, J.P. 1982 ; Economic Analysis of Agricultural Projects, deuxième édition, entièrement révisée et élargie, p. 243).
58
3.2.1 Flux de trésorerie du projet (analyse économique)
1.0 Vaccination contre la PCB
Bovins Année du projet
0 1 2 3 4 5 6 7
8-29
Animaux vaccinés
33 504
81 205
79 118
83 863
69 100
602 560
66 379
116 460
143 142,13
Nombre supplémentaire
d'animaux (10%)
3 350
8 121
7 912
8 386
6 910
60 256
6 638
11 646
14 314
Valeur monétaire 2 010 240,00 4 872 300,00 4 747 080,00 5 031 780,00 4 146 000,00 36 153 600,00 3 982 740,00 7 764 480,00 8 588 527,00
(Prix moyen par bovin
(600 GHS))
2.0 Vaccination contre la PPR : PETITS RUMINANTS
Cheptel de petits
ruminants
2 500 000
Incidence de la
maladie
20%
Taux de mortalité chez
les non-participants
Taux de mortalité chez
les participants
45%
8%
Année du projet
Animaux vaccinés 0 1 2 3 4 5 6 7
8-29
OVINS 35 055 73 037 17 193 103 594 145 639 438 026 146 547 17 0283 153 672
CAPRINS 45 701 89 680 127 175 121 344 177 474 545 514 166 033 155 962 178 610
Total (petits
ruminants)
80 756 162 717 244 368 224 938 323 113 983 540 312 580 326 245
332 282
59
Non-participants
0 1 2 3 4 5 6 7 8-29
Nombre
d'animaux
vaccinés
80 756
162 717
244 368
224 938
323 113
983 540 312 580 326 245 332 282
Nombre
d'animaux non
vaccinés
2 500 000
2 419 244
2 337 283
2 255 632
2 275 062
2 176 887
1 516 460 2 187 420 2 173 755 2 167 718
225 000
219 056
213 024
207 015
208 445
201 219
152 611 201 994 200 988 200 544
Nombre
supplémentaire
d'animaux
sauvés
5 944 11 976 17 985 16 555 23 781 72 389 23 006 24 012 24 456
Valeur
monétaire (à
50 GHS)
297 182,08 598 798,56 899 274,24 827 771,84 1 189 055,84 3 619 427,20 1 150 294,40 1 200 581,60 1 222 798,22
3,0 VACCINATION CONTRE LA
MALADIE DE NEWCASTLE
(vaccin I-2)
Population aviaire 10 000 000
Incidence de la maladie 50 %
Taux de mortalité chez les non-
participants
55 %
Taux de mortalité chez les
participants
3,1 %
60
Non-participants 0
1
2
3
4
5
6
7 8-29
Nombre
d'animaux
vaccinés
-
195 050
702 482
1
019 903
707 150
507 646
532 180
212 284
553 813,57
Nombre
d'animaux
non vaccinés 10 000 000
10 000 000
9 804 950
9 297 518
8 980 097
9 292 850
9 492 354
9 467 820
9 787 716
9 515 413,13
Mortalité
totale 2 750 000
2 750 000
2 699 380
2 567 688
2 485 310
2 566 477
2 618 253
2 611 886
2 694 907
2 625 308,87
Nombre
supplémenta
ire d'animaux
sauvés
-
50 620
182 312
264 690
183 523
131 747
138 114
55 093
124 691.13
Valeur
monétaire (8
GHS)
- 404 962.81 1 458 493,13 2 117 522,61 1 468 184,
83
1 053 974,63 1 104 912,12 440 744,04 997 529,00
0
1
2
3
4
5
6
7 8-29
Total des
bénéfices
supplémenta
ires
2 307 422,08 5 876 061,37
7 104 847,37 7 977 074,45
6 803 240,67
40 827 001,83
6 237 946,52
1 641 325,64 2 220 327,22
Dépenses
22 024 827,60
6 696,00
838 800,00 117 020,04
32 785,00
31 428,60
76 439,45
31 745,80 162 130,70
Bénéfice
économique
net
(19 717 405,52) 5 869 365,37
6 266 047,37 7 860 054,41
6 770 455,67
40 795 573,23
6 161 507,06
1 609 579,84 2 058 196,53
61
3.2.2 Calcul du taux de rentabilité économique (TRE)
Bénéfices actualisés (flux de trésorerie)
(Vaccination contre les maladies à déclaration obligatoire)
Facteur
d’actualisa
tion
Facteur
d’actualisa
tion
Année du
projet Coût marginal Bénéfice
supplémentaire
Bénéfice net
supplémentaire
((flux de
trésorerie) 30 %
Valeur actuelle
(30 %) - GHS 40%
Valeur actuelle (40 %)
- GHS 45 %
Valeur actuelle
(45 %) - GHS
0
22 024 827,60
2 307 422,08
(19 717 405,52) 1,000 (19 717 405,52) 1,000 (19 717 405,52) 1,000 (19 717 405,52)
1
6 696,00
5 876 061,37
5 843 276,37 0,769 4 494 827,98 0,714 4 173 768,84 0,690 4 029 845,77
2
838 800,00
7 104 847,37
6 266 047,37 0,592 3 707 720,34 0,510 3 196 962,94 0,476 2 980 284,12
3
117 020,04
7 977 074,45
7 860 054,41 0,455 3 577 630,59 0,364 2 864 451,32 0,328 2 578 229,34
4
32 785,00
6 803 240,67
6 770 455,67 0,350 2 370 524,73 0,260 1 762 405,16 0,226 1 531 601,88
5
31 428,60
40 827 001,83
40 795 573,23 0,269 10 987 433,97 0,186 7 585 301,74 0,156 6 364 628,05
6
76 439,45
6 237 946,52
6 161 507,06 0,207 1 276 517,69 0,133 818 311,65 0,108 662 947,19
7
31 745,80
1 641 325,64
1 609 579,84 0,159 256 512,81 0,095 152 692,00 0,074 119 436,35
8-29
162 130,70
2 220 327,22
2 058 196,53 0,530 1 089 953,18 0,237 487 826,84 0,165 339 293,80
8 043 715,76 1 324 314,96 (1 111 139,02)
VAN
(30 %)
8 043 715,76
TRE 43 %
62
3.3 Analyse de sensibilité (Coût d'option du capital de 30 %)
Pour tester la rentabilité du projet, c'est-à-dire, déterminer comment les taux de rentabilité économique et financière seraient influencés
par l’évolution de la situation (par exemple, diminution des bénéfices, accroissement des coûts et lenteur de la concrétisation des
bénéfices du projet), une analyse de sensibilité a été réalisée. Les résultats des différents scénarios sont présentés dans les tableaux
3.3.1 et 3.3.2 qui décrivent respectivement le TRF et le TRE.
3.3.1 Analyse de sensibilité (AS) : (Coût de capital : 30 %)
Tableau 3.3.1
AS (Analyse financière)
Flux de
trésorerie
global
CAPRINS OVINS PORCINS BOVINS
TRF TRF TRF TRF TRF
Avec les bénéfices actuels
(coût de capital : 30 %)
180% 53% 81% 61% 216%
Baisse de 10 % des
bénéfices du projet
80% 12 % (coût du capital =
0 % et VAN négative) (-
566,15 GHS)
28% 11 % (coût du capital = 0 % et
VAN négative) (-2422,67 GHS)
103%
Baisse de 20% des
bénéfices du projet
27% 8 % (coût du capital =
0 % et VAN négative) (-
1337 GHS)
13,8 % (coût du capital =
0% et VAN négative) (-
1192,50 GHS)
7% (coût du capital = 0 % et
VAN négative) (-5401,15 GHS)
47%
Baisse de 10 % des
bénéfices et
accroissement de 20 % du
coût du projet
44% 8 % (coût du capital =
0% et VAN négative) (-
2849 GHS)
15 % (VAN = 1865,64) 7 % (coût du capital = 0 % et
VAN négative) (-8265,74 GHS)
47%
Accroissement de 20 %
du coût du projet
94% 8 % (coût du capital =
0 % et VAN négative) (-
2078 GHS)
16,6 % (VAN =
617,44 GHS)
8 % (coût du capital = 0 % et
VAN négative) (-5287,27 GHS)
86%
Accroissement de 20 %
des bénéfices et baisse de
20 % du coût du projet
6% 8 % (coût du capital =
0 % et VAN négative) (-
2830 GHS)
12 % (coût du capital =
0 % et VAN négative) (-
2996,71 GHS)
7 % (coût du capital = 0 % et
VAN négative) (-11 244,0 GHS)
41%
Comme résumé plus haut (tableau 3.3.1)
Les exploitations ovines, caprines et porcines sont sensibles aux variations des bénéfices du projet, car une baisse de 10 % des
bénéfices affecterait leur attrait financier.
Cependant, lorsqu'il a été agrégé, l'attrait financier de l'intervention a semblé assez résilient à la baisse des revenus (flux de
bénéfices) et à l’accroissement des dépenses jusqu'à un certain point. Ainsi, une baisse de 10 % des bénéfices, conjuguée à une
augmentation de 20 % des dépenses, ne risquait pas de compromettre la viabilité financière du projet.
63
Cependant, le taux de rentabilité économique de l'exploitation dans son ensemble affichait une sensibilité à une baisse de 20 %
des bénéfices couplée à un accroissement de 20 % des coûts. L'analyse a montré qu'avec une telle variation de pourcentage, le
TRF (6 %) était de loin inférieur au coût d'option du capital (30 %).
Une baisse de 20 % des bénéfices rendrait aussi l'ensemble de l’exploitation peu attrayante du point de vue financier. Le taux de
rentabilité financière généré par une telle variation, avec un coût d'option du capital de 30 %, était de 27 %.
L'exploitation de bovins s'est révélée très résiliente en conservant tout son attrait financier. Avec un accroissement de 20 % des
coûts et une baisse de 20 % des bénéfices, elle restait viable. Le TRF (41 %) obtenu était de loin supérieur au coût d'option du
capital (30 %). Cela serait en partie dû au fait que les investissements dans cette filière sont relativement faibles au Ghana, par
rapport aux énormes bénéfices qui en découlent. Le projet y contribue également, car en mettant l’accent sur la prévention, il
réduit l’incidence des maladies et la mortalité des animaux.
Tableau 3.3.2
AS (Analyse économique)
Scénario TRE
1. Avec les bénéfices actuels (coût du capital : 30 %) 43 %
2. Baisse de 10 % des bénéfices du projet 42 %
3. Baisse de 20 % des bénéfices du projet 38 %
4 Baisse de 20 % des bénéfices et accroissement de 20 % des dépenses
liées au projet (coût)
32 %
5 Accroissement de 20 % des dépenses liées au projet (coût) 35 %
6 Bénéfices du projet différés d’1 an 38 %
7 Bénéfices du projet différés de 2 ans 32 %
8 Bénéfices du projet différés de 3 ans 26 %
(VAN - 2 987 805,22 GHS)
L'analyse de sensibilité économique révèle que les retombées économiques de l'investissement dans la santé des animaux
(vaccination) sont tellement importantes que même la combinaison d'une baisse de 20 % des bénéfices et d’un accroissement de
20 % des dépenses du projet ne pourrait pas compromettre son attrait financier (DR de 30 %) Cela s'explique en partie par les
nombreux avantages de la vaccination. Comme le montre le tableau 3.3.2 ci-dessus, le projet ne perd son attrait financier que
lorsque ses bénéfices sont différés de trois ans, à un coût d'option du capital de 30 %.
64
ANNEXE 5
Contrats d'approvisionnement
Valeur du contrat Mode
DATE N° du contrat
Description
Bénéficiaire
Unité
mon. Valeur du contrat UC
D’acquisitio
n
14/3/2005 MOFA/LDP/ICB/03/2004
Équipements de laboratoire Geest
Overseas Ltd. Livres 77 497,63 98 287,73 AOI
305 motocyclettes Honda
14/3/2005 MOFA/LDP/ICB/01/2003
EAU Trading
Co. (Gh) Ltd. Dollars 211 975,00 144 037,94 AOI
Équipements de laboratoire
et de vétérinaire et vaccins
14/3/2005 MOFA/LDP/ICB/03/2004
Agrovets
Limited Dollars 1 048 500,00 739 761,98 AOI
43 ordinateurs et accessoires
15/102005 MOFA/LDP/ICB/02/2004
Fairgreen
Limited Dollars 63 068,00 44 167,06 AOI
454 ensembles de bicyclettes
14/3/2005 MOFA/LDP/ICB/01/2003
EAU Trading
Co. (Gh) Ltd. Dollars 18 614,00 11 805,94 AOI
Équipements de terrain et de
chaînes de froid
14/3/2005
MOFA/LDP/ICB/05/2004
Kwaplah
International
Inc Dollars 183 584,00 127 044,67 AOI
Matériel de formation,
climatiseurs et groupes
électrogènes
14/3/2005
MOFA/LDP/ICB/02/2004
Kwaplah
International
Inc Dollars 106 791,00 73 340,67 AOI
5 pick-ups Nissan Hardbody
23/5/2005 MOFA/LDP/ICB/01/2003
Auto Parts
Limited Dollars 88 140,00 59 044,66 AOI
12 doses de semence
Holstein
20/11/2005 MOFA/LDP/NS/2005/01
Agrovets
Limited Euros 222 000,00 189 822,06 AOI
Matériel de bureau
15/4/2005 MOFA/LDP/ICB/02/2004
Kumesh
Ghana Limited Dollars 31 048,00 20 941,60 AOI
65
06/01/2007
5 groupes électrogènes de 80
KVA
14/3/2005
MOFA/LDP/ICB/02/2004
FG Wilson
(Engineering)
Ltd Dollars 74 300,00 50 070,57 AOI
220 bovins Shorthorn
d’Afrique de l’Ouest
23/5/2005 MOFA/LDP/NS/2005/01
Agrovets
Limited Cedis 1 377 000 000,00 100 389,21 NS
6 camions Toyota Dyna
03/09/2005 MOFA/LDP/ICB/01/2003
Toyota Ghana
Company Ltd Dollars 202 968,00 135 232,30 AOI
Équipements de laboratoire
et de vétérinaire
17/3/2005 MOFA/LDP/ICB/01/2003
MLW Intermed
Handels Euros 18 996,25 16 932,75 AOI
36 porcins Ashanti Black
Forest
23/11/2005 //MOFA/LDP/NS/2005/01
70 grands porcins blancs Visege Trading
Enterprise Cedis 25 200 000,00 1 875,73 NS
26/6/2006 MOFA/LDP/LIB/01/2004
110 ovins sahéliens Amycorp LLC
Ltd Dollars 253 000,00 166 674,84 IS
30/11/2005 MOFA/LDP/NS/2005/01
420 chèvres naines d’Afrique
de l’Ouest Kaskari
Enterprise Cedis 115 500 000,00 8 405,92 NS
22/11/2005 MOFA/LDP/NS/2005/01
315 chèvres sahéliennes Atecosa
Limited Cedis 253 200 000,00 17 911,31 NS
22/11/2005
MOFA/LDP/NS/2005/01
200 vaches Sanga Pan African
Dev. & Trad.
Co. Cedis 223 500 000,00 15 236,90 NS
30/11/2005 MOFA/LDP/NS/2005/01
441 ovins Djalonké Agrovets
Limited Cedis 808 500 000,00 55 582,07 NS
30/11/2005 MOFA/LDP/NS/2005/01
Audit des états financiers de
2007, 2008 et 2009 Kaskari
Enterprise GHS 53 490,00 20 366,92 NS
31/03/2008
Contrat du 31 mars 2008
Diverses quantités de pièges
et d’écrans Benning,
Anang &
Partners Dollar 21 630,00 14 045,45 SL
66
16/03/2009 MOFA/LDP/ICB/2008/03
Semence fourragère Innovative Thinking
Co. Ltd. Dollars 423 600,00 276 862,75 AOI
09/06/2008
MOFA/LDP/ICB/2007/01
Réhabilitation de la
station zootechnique de
Kintampo Marivet Services Dollar 38 240,00 24 993,46 AOI
19/02/2009
MOFA/LDP/NCB/2008/BAR-01
Construction de 11
puits dans la RN et à
BAR Nashcom Ghana GHS 189 154,20 82 240,96 AON
19/02/2009
MOFA/LDP/NCB/2008/NBAR-12
Étangs-réservoirs à
Zoasili, Yikpani, etc.,
dans la RN Sabailo Co. Ltd GHS 143 702,50 62 479,35 AON
19/02/2009
MOFA/LDP/NCB/2008/NR-03
Étangs-réservoirs à
Jamangu, Kpegu, etc.,
dans la RN Sab-sul Ventures GHS 903 779,25 392 947,50 AON
19/02/2009
MOFA/LDP/NCB/2008/NR-05
Étangs-réservoirs à
Wundua, Dagboridoari,
etc., dans la RN Lasiq Ghana Ltd GHS 598 115,00 260 050,00 AON
19/02/2009
MOFA/LDP/NCB/2008/NR-06
Étangs-réservoirs à
Tugu, Yipala, etc., dans
la RN U=Comm Co. Ltd GHS 528 246,52 229 672,40 AON
19/02/2009
MOFA/LDP/NCB/2008/NR-02
Étangs-réservoirs à
Singa, Kulli, Wantugu,
etc., dans la RN Mawums Ltd GHS 343 736,84 149 450,80 AON
19/02/2009
MOFA/LDP/NCB/2008/NR-07
Étangs-réservoirs à
Kokolombo, Kpalbusi,
Kinkin, etc., dans la RN Saudira Ghana Ltd GHS 460 847,32 200 368,40 AON
19/02/2009
MOFA/LDP/NCB/2008/NR-08
Étangs-réservoirs à
Simakuma, Lingbisi,
Galishegu, etc., dans la
RN Shiraco Investment
Cp. Ltd GHS 462 227,32 200 968,40 AON
19/02/2009
MOFA/LDP/NCB/2008/NR-09
Réhabilitation de la
station zootechnique de
Pong Tamale Kantan
Engineering Ltd GHS 690 100,00 300 043,48 AON
19/02/2009 MOFA/LDP/NCB/2008/NR-10
Construction de 11
puits dans la RN Habib Enterprise GHS 195 659,16 85 069,20 AON
19/02/2009
MOFA/LDP/NCB/2008/NR-11
Étangs-réservoirs à
Tabli, Adayili-Kukpang,
etc. dans la RN Sabailo Co. Ltd GHS 135 564,00 58 940,87 AON
19/02/2009
MOFA/LDP/NCB/2008/NR-04
Réhabilitation des
locaux de bureau,
résidentiels et pour
animaux de la station
de Ktpo Mawums Ltd GHS 389 852,76 169 501,20 AON
19/02/2009
MOFA/LDP/NCB/2008/NR-04
Installation hôtelière,
abreuvoir et bergerie à
Pong Tamale Abraham Co. &
Elec. Co. Ltd GHS 200 356,13 87 111,36 AON
19/02/2009
MOFA/LDP/NCB/2008/NR-01
Équipement de
camping, pièges, etc.
pour la lutte contre la
mouche tsé-tsé Suabira Co. Ltd GHS 160 675,33 69 858,84 AON
67
26/03/2009
MOFA/LDP/ICB/2008/03
Équipements de
laboratoire et de terrain
et fournisseurs Lamsikany Ltd GHS 55 741,50 24 235,43 AOI
26/03/2009
MOFA/LDP/ICB/2008/01
Équipements de
laboratoire et de terrain
et fournisseurs Innovative Thinking
Co. Ltd. Dollars 264 300,00 172 745,10 AOI
26/03/2009 MOFA/LDP/ICB/2008/01
Fourniture de différents
vaccins Frankatson Ltd. GHS 108 520,00 47 182,61 AOI
14/04/2009 MOFA/LDP/ICB/2008/01
11 motocyclettes et
casques de protection Agrovets Limited Dollars 1 248 000,00 815 686,27 AOI
14/04/2009 MOFA/LDP/ICB/2008/01
2 pick-ups Ford Ranger
à double cabine Nodeco
International Ltd GHS 39 600,00 17 217,39 AOI
14/04/2009 MOFA/LDP/ICB/2008/02
1 familiale Ford Everest Mechanical Lloyd
Co. Ltd Dollars 52 400,00 34 248,37 AOI
14/04/2009
MOFA/LDP/ICB/2008/02
Réhabilitation des
installations de bureau
et d'élevage de la
station de Nungua Mechanical Lloyd
Co. Ltd Dollars 34 000,00 22 222,22 AOI
06/11/2009
MOFA/LDP/NCB/2008/GAR-09
Réhabilitation du siège
d’APD/VSD et de son
complexe de
laboratoires d'Accra Prodel Ltd. GHS 295 000,00 128 260,87 AON
06/03/2009
MOFA/LDP/NCB/2008/GAR-05
Réhabilitation des
locaux d'élevage de
l'exploitation laitière
d’Amrahia Still Goodwill
Construction GHS 105 499,90 45 869,52 AON
06/11/2009
MOFA/LDP/NCB/2008/GAR-07
Équipements de
laboratoire et de terrain
et équipement de
dépistage des
affections bovines Stefat Ent. Ltd. GHS 445 000,01 193 478,27 AON
14/04/2009
MOFA/LDP/ICB/2008/01
Réhabilitation des
locaux de l'exploitation
ovine d’Ejura T. Mark Ltd. (Gh) GHS 64 500,00 28 043,48 AOI
14/04/2009 MOFA/LDP/NCB/2008/AS-1
230 agnelles djallonké
et 19 jeunes béliers S.Y. Dwomoh
Memorial Ltd GHS 69 000,00 30 000,00 AON
13/7/2009
MOFA/LDP/NS/2009/02
180 béliers et 3320
agnelles de race
djallonké F.A. Bawuah Ltd GHS 57 270,00 24 900,00 NS
68
19/10/2009
MOFA/LDP/PCMU/NS/2009/07 (Lot 2)
180 béliers et
3320 agnelles de
race djallonké Chen Overseas
Ltd Dollars 560 000,00 366 013,07 NS
19/10/2009
MOFA/LDP/PCMU/NS/2009/07 (Lot 3)
Étiquette d'oreille,
appareils
d'étiquetage et
marqueurs
d'étiquetage à
encre indélébile Chen Overseas
Ltd Dollars 560 000,00 366 013,07 NS
MOFA/LDP/PCMU/NS/2009/09
Équipement de
camping, pièges et
lotions protectrices
contre la mouche
tsé-tsé Danach
Company Ltd. Dollars 684 200,00 447 189,54 NS
MOFA/LDP/ICB/2008/02
Ordinateurs de
bureau,
imprimantes,
cartouches d'encre
et sous-systèmes
UPS Agrovets Ltd. Livres 52 440,00 54 061,86 AOI
04/02/2009
MOFA/LDP/ICB/2008/02
Photocopieurs,
télécopieurs,
projecteur et
relieuse
Perfect
Business
Systems GHS 31 030,00 14 776,19 AOI
21/04/2009
MOFA/LDP/ICB/2008/02
180 béliers et
3320 agnelles de
race djallonke
Perfect
Business
Systems GHS 53 700,00 25 571,43 AOI
13/10/2009
MOFA/LDP/PCMU/NS/2009/06
Étangs-réservoirs
à Sakalu et Pina,
dans la région du
nord-ouest Y.N.O.
Enterprise Ltd. Dollars 553 180,00 361 555,56 NS
15/02/2010
MOFA/LDP/ICB/2009/UWR-02
Étangs-réservoirs
à Dominga et
Nyansa , dans la
région du nord-est SEAS (GH) Ltd. GHS 205 131,65 92 401,64 AON
15/02/2010 MOFA/LDP/ICB/2009/UER-01
F. M. Maiga Co.
Ltd GHS 191 762,00 86 379,28 AON
Étangs-réservoirs
à Tampelim and
Duuri in, dans la
région du nord-est
25/02/2010
MOFA/LDP/ICB/2009/UER-02
Étangs-réservoirs
à Sambrungu et
Tongo , dans la
région du nord-est Intra Grid
Systems GHS 208 022,64 93 703,89 AON
15/02/2010
MOFA/LDP/ICB/2009/UER-03
Réhabilitation des
locaux d'élevage
et de logement du
personnel de
Babile Dyget (Gh) Ltd GHS 181 133,52 81 591,68 AON
15/02/2010 MOFA/LDP/ICB/2009/UWR-05
Étangs-réservoirs
à Tissa et
Wechiau , dans le
Malsons Ltd. GHS 196 566,23 88 543,35 AON
69
nord-ouest
15/02/2010
MOFA/LDP/ICB/2009/UWR-01
Construction de
puits dans le nord-
est Wass (Gh) Ltd. GHS 263 477,09 118 683,37 AON
15/02/2010
MOFA/LDP/ICB/2009/UER-04
Matériel
d'insémination
artificielle T.B.L.
Resources Ltd. GHS 25 970,51 11 698,43 AON
22/02/2010
MOFA/LDP/ICB/2009/01
3 500 chèvres
naines d’Afrique
de l’Ouest Innovative
Thinking Co. Ltd Dollars 175 107,00 112 972,26 AOI
10/08/2009
MOFA/LDP/PCMU/NS/2009/08
3500 ovins
Djallonke Wulugu
Livestock
Company GHS 804 250,00 348 160,17 NS
10/08/2009 MOFA/LDP/PCMU/NS/2009/03
3500 ovins
Djallonke Agrovets Ltd. GHS 834 200,00 361 125,54 NS
10/08/2009 MOFA/LDP/PCMU/NS/2009/04 (Lot 2)
300 instruments
de navigation GPS Agrovets Ltd. GHS 834 200,00 361 125,54 NS
16/02/2010
MOFA/LDP/ICB/2009/01
Réhabilitation des
postes de
quarantaine de
Paga, Zebilla,
Mognori etc Greem Summer
Ltd. Livres 99 000,00 102 061,86 AOI
25/02/2010
MOFA/LDP/ICB/2009/UER-05
Démantèlement et
réinstallation du
matériel de
vérification de
l'alimentation (TRI) Chen Overseas
Limited GHS 104 297,88 46 981,03 AON
06/12/2009
MOFA/LDP/ARI/NCB/2008/01
Étangs-réservoirs
à Samo et Pieng,
dans la région du
nord-ouest Fredalkon
Enterprise GHS 45 000,00 19 823,79 AON
15/02/2010 MOFA/LDP/NCB/2009/UWR-03
2 500 ovins
Djallonke Nashcon Ghana
Ltd GHS 167 586,19 75 489,27 AON
29/06/2010 MOFA/LDP/PCMU/NS/2010/03 (Lot 3)
3 250 ovins
Djallonke Agrovets Ltd. GHS 591 250,00 276 285,05 NS
28/06/2010
MOFA/LDP/PCMU/NS/2010/01 (Lot 1)
Trois puis dans la
région du nord-
ouest Chen Overseas
Limited Dollars 594 750,00 386 201,30 NS
25/02/2010 MOFA/LDP/NCB/2009/UWR-04
3 250 ovins
Djallonke Resources
Access Ltd. GHS 89 031,25 40 104,17 AON
28/06/2010 Second Batch (Lot 2)
5 000 ovins
Djallonke Royal Suppliers
Ltd. Dollars 575 250,00 373 538,96 NS
28/06/2010 MOFA/LDP/PCMU/NS/2010/03 (Lot 3)
6 tracteurs Zetor et
accessoires Agrovets Ltd. Dollars 915 000,00 594 155,84 NS
23/08/2010 MOFA/LDP/PCMU/IS/2010/-01
5 000 ovins
Djallonke Ghana Heavy
Equipment Ltd. Euros 222 222,60 196 657,17 IS
29/10/2010 MOFA/LDP/PCMU/NS/BATCH-
3/2010/01 (Lot 1)
5 000 ovins
Djallonke Agrovets Ltd. Dollars 915 000,00 598 039,22 NS
70
29/10/2010 MOFA/LDP/PCMU/NS/BATCH-
3/2010/02 (Lot 2)
5 000 ovins
Djallonke Agrovets Ltd. Dollars 930 000,00 607 843,14 NS
29/10/2010
MOFA/LDP/PCMU/NS/BATCH-
3/2010/03 (Lot 3)
10 ovins//caprins j
10 indicaurs , 10
indicateurs
pharmaceutiques
de pesage Chen Overseas
Ltd Dollars 925 000,00 604 575,16 NS
29/10/2010 MOFA/LDP/PCMU/NS/BATCH-
3/2010/04 (Lot 4)
Audit des états
financiers de 2010
et 2011 City-Plus
Limited Livres 80 000,00 80 808,08 NS
13/01/2011 Contrat du 13 janvier 2011 Global Auditors Dollars 12 000,00 7 894,74 SL
71
ANNEXE 6
Liste de documents justificatifs
Rapport d'évaluation (2001) projet de développement de l'élevage, République du Ghana
Bruno B. Dery, Dr Kwame Boa-Amponsem, Marbel Cudjoe, Satchmo Atongo et Godfred Alufar Bopkin (2008).
Livestock Development Project (LDP). Ministère de l'Alimentation et de l'Agriculture, revue à mi-parcours.
Food and Agricultural Sector Development Policy – FASDEP II (2008). Document d'orientation révisé. Ministère de
l'Alimentation et de l'Agriculture du Ghana.
Services statistiques du Ghana (2000). Enquête sur les niveaux de vie au Ghana. Rapport de la quatrième édition
GLSS 4).
SCRP II (2005). Stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté (2006-2009). République du Ghana.
Oporhu Agricultural and Rural Development Consultancy Ltd. (2008). Livestock Growth Trend. Ministère de
l'Alimentation et de l'Agriculture du Ghana, p.1.
Price Gittinger, J. (1982). Economic Analysis of Agricultural Projects. Deuxième édition, entièrement révisée et élargie,
EDI Series in Economic Development.
Division de l'économie et de l'évaluation de projets (1997). Guidelines for Economic Analysis of Projects, Centre de
ressources pour l'économie et le développement, Banque asiatique de développement.
Optimal Consultancy Services Ltd. (2002). The Role of Livestock in Rural Livelihoods in Ghana. MoFA/DFID.
Banque mondiale(1992). Rapport d'évaluation du personnel, National Livestock Services Project (NLSP), République
du Ghana, p.6.
Yaron, J. Rural Finance in Developing Countries
72
Informations facultatives
a. Description du projet.
Principaux facteurs n'ayant pas été pris en compte dans la grille générale et qui ont influé sur la conception et l’exécution du projet. Ces facteurs positifs et négatifs pourraient englober : le climat et les conditions météorologiques, les questions d’ordre contractuel ou personnel, les procédures d’acquisition et les interactions avec les partenaires. Si l'un quelconque de ces facteurs est suffisamment significatif pour affecter les notes de l'évaluation, cela devra être mentionné dans la grille, avec renvoi à la présente annexe.
73