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Programme complémentaire de français Spécial expatrié Classe de huitième 2016 – 2017

Programme complémentaire de français

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Page 1: Programme complémentaire de français

Programme complémentaire

de français

Spécial expatrié

Classe de huitième

2016 – 2017

Page 2: Programme complémentaire de français

© COURS HATTEMER – Septembre 2015 Toute reproduction, même partielle par tous procédés, en tout pays, faite sans autorisation préalable est

illicite et exposerait le contrevenant à des poursuites judiciaires. (loi du 11 mars 1957)

Page 3: Programme complémentaire de français

Classe de huitième

Guide pédagogique à destination des parents CLASSE DE 8ème

Madame, Monsieur, Chers parents,

Nous avons le plaisir de vous accompagner pour la réussite scolaire de vos

enfants.

Ce guide pédagogique vous donne des consignes et conseils d'organisation

spécifiques à la classe de votre enfant.

Vous y trouverez des précisions utiles concernant :

1 – L’organisation du travail

2 – Notre démarche pédagogique

3 – Le Grand Cours

En vous remerciant encore pour votre confiance, nous restons à votre entière

disposition pour vous apporter toute aide ou tout soutien utile.

La Direction et l'équipe pédagogique

Page 4: Programme complémentaire de français
Page 5: Programme complémentaire de français

Classe de huitième

1 - Organisation du travail

Ce fascicule contient le programme de la classe de huitième.

Ce programme vise d’une part à structurer des notions acquises tout au long du

primaire, d’autre part à donner les outils nécessaires à un apprentissage classique

de la langue française.

Connaître la nature des mots qu’il écrit doit devenir un réflexe pour l’élève que ce

soit en dictée ou en grammaire. En effet de cette connaissance découle la raison

d’orthographier de telle ou telle façon et donne la rigueur indispensable à l’exercice

d’analyse grammaticale et logique. Sachant qu’il n’existe que 9 natures de mots il

faut être intraitable et pratiquer sans cesse cette question : quelle est la nature du

mot que j’écris, que j’analyse ?

Les nombreux exercices d’orthographe et les notions de grammaire prennent leur

sens dans les analyses grammaticales et logiques pratiquées de façon systématique

et trouvent leur application dans la dictée, exercice fédérateur qui permet de

vérifier la bonne maîtrise de ces outils.

Ainsi, même si l’élève accède déjà au sens d’un texte par une bonne lecture, il sera

à même d’en saisir la syntaxe, de la mémoriser, de la mûrir et de pouvoir l’utiliser

de façon extrêmement constructive lorsqu’il faudra rédiger.

Tel est l’objectif de ce programme qui clôturera le cycle du primaire.

Ce programme est construit en dix modules.

Chaque module comporte huit séances de travail.

Un mémento de Grammaire ainsi qu’un mémento de Conjugaison,

indispensables au travail de l’élève, accompagnent les programmes.

Ce programme écrit est complété par 3 Grands Cours oraux.

Chaque module comprend :

1. le programme à étudier, à l’oral et à l’écrit.

2. les notes explicatives qui proposent à l’adulte accompagnant l’enfant des

aides pédagogiques et les corrigés de tous les exercices proposés dans le

module.

3. un devoir d’application (devoir à soumettre) dont l’énoncé se trouve en fin

de module. Il est l'application du travail du module.

Voici l’organisation que nous vous proposons :

Chaque module pourra être fait en deux semaines au rythme de quatre séances

par semaine. L’ensemble du programme prendra environ 20 semaines.

Il vous suffira de suivre le déroulé proposé dans chaque programme.

Les sept premières séances détaillent le programme du module.

Page 6: Programme complémentaire de français

Classe de huitième

La huitième est consacrée au devoir qui nous sera renvoyé afin d’évaluer

l’acquisition des notions travaillées.

Les exercices oraux constituent un entraînement pour l’écrit. Dans le cas où votre

enfant vous semble bien maîtriser la leçon du jour, vous pouvez limiter à cinq le

nombre de phrases d’entraînement à l’oral pour ensuite retravailler la notion

dans un exercice complet à l’écrit.

Nous conseillons un travail régulier, par petites séances de 45 minutes selon

l’état de fatigue de l’élève, avec éventuellement une brève pause entre les leçons

et les dictées les jours où il faut faire les deux.

N’hésitez pas à faire glisser une leçon sur le jour suivant si la séance est trop

laborieuse.

Il est par ailleurs important de respecter les horaires établis en famille aussi

bien pour se mettre au travail que pour commencer ou terminer les moments de

détente et de respiration. Il est utile que l'élève se lève, boive et ait une autre

occupation pendant les pauses.

Matériel recommandé :

-Un stylo à plume

-Un cahier du jour de format 17 x 22 cm sur lequel seront faits les exercices écrits

et les dictées du module.

-Un cahier de brouillon 17 x 22 cm sur lequel l’élève s’entrainera chaque fois que

cela lui est proposé mais aussi lors du devoir.

-Des copies simples format A4 pour le devoir à soumettre

2 - Conseils pédagogiques

Présence du répétiteur

Elle est indispensable, si l’on veut que la séance ne se prolonge pas.

Les explications doivent être suffisantes. Elles seront régulièrement rappelées au

cours des exercices (volontairement progressifs) qui se répètent suffisamment

pour fixer les notions.

Du bon usage du memento de grammaire

Comme son nom l’indique, ce n’est qu’un aide-mémoire qui permet de ranger des

règles de base qui régissent la langue française et d’apporter des précisions à

certains points traités dans les modules. Cela évite de se noyer dans une

grammaire qui recense toutes les règles et que l’on utilise au collège. Il est bien

évidemment conseillé de posséder un tel ouvrage.

Nous recommandons le livre Langue française de Grèzes et Dugers, Cours

Moyen, 8e et 7e, aux Editions de l’Ecole.

Du bon usage du corrigé

L’étude sérieuse et attentive du corrigé fait progresser plus vite : il ne s’agit pas de

lire la « réponse » mais de la comprendre.

Page 7: Programme complémentaire de français

Classe de huitième

Les dictées

Préparation de la dictée

Les dictées de chaque semaine doivent être préparées avec l'enfant.

Des conseils précis vous sont donnés dans les notes explicatives du premier

module afin de décomposer la démarche à suivre.

Dictée et correction

Dans la mesure où nous recommandons de ne pas faire la dictée le jour de la

préparation, on peut aider l'enfant à se souvenir des difficultés travaillées le jour

de la dictée (on lui fera épeler les mots de vocabulaire ; on rappellera les accords

difficiles).

Les notes explicatives du premier module préciseront un peu plus la méthode

recommandée.

La préparation de la dictée doit prendre environ 20 à 25 minutes.

La dictée elle-même et sa correction doivent se faire en 25 à 30 minutes

maximum.

Orthographe, grammaire

Faites les exercices oraux avec l’élève.

Faites les exercices écrits sur le cahier du jour.

D'une manière générale, on expliquera la consigne avec un exemple, puis on

laissera l'élève faire son exercice tout seul. En cas de difficulté on le fera avec lui

par oral puis il l'écrira. Corrigez tout de suite. Éventuellement faites un exercice

supplémentaire soit du fascicule, soit inventé‚ sur le même modèle.

Recommandation : il faut toujours fixer par l’écrit et de façon progressive. C’est la

meilleure façon de développer l’autonomie et de solliciter les capacités

intellectuelles de l’enfant, quelles que soient ses capacités.

Conjugaison

La conjugaison est un exercice d'agilité d'esprit au même titre que le calcul

mental. Il trouve son application dans les dictées. Conjuguer un verbe n'est pas

le réciter mais savoir l'utiliser dans toutes ses configurations.

L'élève doit apprendre ses conjugaisons afin de bien visualiser les temps et les

modes.

Il faut travailler le principe radical / terminaison sur les tableaux de conjugaison

à la fin du présent fascicule, un crayon à la main et souligner.

Quand un exercice est à faire aux différents temps il faut absolument écrire une

seule fois le sujet puis le verbe aux temps demandés, et surtout ne pas recopier

l’exercice autant de fois qu’il y a de temps demandés, c’est fastidieux, inutile et peu

formateur.

Recommandation : une fois que l’élève a compris le principe

radical-terminaison, les conjugaisons ne posent plus aucun problème.

Page 8: Programme complémentaire de français

Classe de huitième

Analyse

Le secret de l’analyse grammaticale est la rigueur. Il faut connaître précisément

la nature de chaque mot séparément (article, verbe, nom, pronom, adjectif…) et

non du groupe de mots (groupe nominal, groupe verbal).

Bien se conformer à la présentation en trois lignes pour l’analyse grammaticale est

absolument indispensable pour éviter les oublis et bien comprendre ce qu’est

l’analyse. On fait dire au mot tout ce qu’il a dans le ventre :

- sa nature (nom commun, verbe, adjectif …)

- son genre (masculin ou féminin) et son nombre (singulier ou pluriel)

- sa fonction c'est-à-dire son rôle dans la phrase.

La fluidité (il ne s’agit pas de performance mais d’obtenir de l’aisance, de l’agilité

comme un artiste de cirque) est indispensable ; il n’est pas question de passer 5

minutes sur chaque mot. On reconnaît instantanément la nature, genre et nombre

dans la foulée ; seule la fonction peut demander une certaine recherche mais qui

doit être rapide.

L’analyse logique demande que l’on recopie chaque proposition. Si elle est un peu

longue, mettre des pointillés entre les mots du début et ceux de la fin.

Recommandation : poser les questions comme il est indiqué dans les modules peut

paraître fastidieux ; en faire l’économie est la source de très nombreuses et

inévitables erreurs.

Exercices

Un élève devrait faire assez rapidement ses exercices écrits seul et comprendre ce

qu'on lui demande sans explication supplémentaire puisqu’ils font suite à des

exercices oraux.

Après avoir lu la consigne avec lui, il faut s’assurer qu’il démarre bien son

exercice et ne pas attendre qu’il ait terminé pour s’apercevoir qu’il a fait fausse

route.

La durée des exercices oraux ne doit pas excéder 10 minutes.

Devoirs à envoyer

Recommandations de présentation et de méthode :

- Rédiger les devoirs sur de grandes copies simples de format A 4.

- Joindre au devoir déterminé la fiche de présentation dûment remplie afin de

faciliter son enregistrement.

- Le travail proposé à la correction doit être présenté le plus proprement et

lisiblement possible ; en particulier imposer la relecture finale.

- Le devoir doit être traité en une seule séance ; une pause peut être faite entre

les différentes parties du devoir (dictée, exercices).

Page 9: Programme complémentaire de français

Classe de huitième

- Certaines réponses peuvent être préparées au brouillon avant d’être recopiées

au propre. Le devoir doit être relu et corrigé par l’enfant avant d’être placé sous

enveloppe.

Le devoir est une reprise des notions travaillées tout au long du module. Il ne

recèle aucune surprise, aucun piège !

Dans la mesure du possible, le répétiteur s'attachera à recréer les conditions d'un

devoir en classe sans toutefois oublier qu'un élève de 8e est encore jeune et que,

même en classe, l'adulte l'aide un peu ou le "remet sur les rails".

Lecture

L’élève doit lire tous les jours environ 30 minutes en lecture silencieuse. Il est

souhaitable de lui faire parler de cette lecture régulièrement (une fois par

semaine) pour en vérifier la bonne compréhension et la bonne restitution.

Voici quelques propositions de lecture pour cette classe (Facultatif)

En vente sur notre site :

NDIAYE « La diablesse et son enfant » Ed. Ecole des loisirs

DELERM « C’est bien » Ed. Mila jeunesse

DESPLECHIN « Verte » Ed. Ecole des loisirs

GROUSSET « Les passes-vent » Ed. Gallimard jeunesse

Mots de vocabulaire

La richesse du vocabulaire est essentielle au développement d’une bonne

expression orale mais aussi du raisonnement. La lecture est souvent une occasion

de rencontrer des mots nouveaux dont il faut aller chercher le sens dans le

dictionnaire.

Les nouveaux mots rencontrés peuvent être notés dans un petit répertoire

alphabétique avec leur définition. Ils pourront ainsi être consultés facilement et

faciliter les révisions.

Page 10: Programme complémentaire de français

Classe de huitième

3- Les Grands Cours

Ce programme prévoit que l’élève pourra participer à trois Grands Cours avec

une enseignante qui entraîne à l’oral chaque semaine des classes de primaire.

Cette séance de trente minutes devra être planifiée sur le site en prenant rendez-

vous.

L’originalité de ce rendez-vous réside dans la partie orale de cette interrogation.

Le contrôle oral des connaissances du programme permet de travailler des

qualités différentes d’un exercice écrit habituel.

Trois qualités sont ainsi exercées :

- La réactivité : L’interrogation orale demande à l’enfant une mobilisation

rapide de ses connaissances pour respecter le rythme normal d’un échange.

Ceci est d’autant plus difficile qu’il demande une maîtrise de l’émotion,

notamment lorsque cet exercice est fait en présence des parents.

- La qualité de l’expression orale : La réponse donnée à l’enseignant doit se

faire par une phrase complète, bien construite et l’emploi d’un vocabulaire

précis.

- Une posture adaptée : Cette séance est aussi l’occasion de travailler la

posture adéquate à toute prise de parole. La position du corps (ne pas tenir

sa tête), le rapport à l’interlocuteur (regarder l’enseignant tout au long de

l’échange)… Autant d’éléments qui sont parties intégrantes de nos

rapports aux autres.

Page 11: Programme complémentaire de français

Classe de huitième

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Premier module

Séance 1

Grammaire (première partie)

Les 9 espèces de mots Nous découvrons en grammaire qu’il existe 9 espèces de mots. Mais comment les classer ? Aurait-on idée de ranger des tournevis avec des chaussettes ? Ou des livres avec des carottes ? Non ! puisque ces choses possèdent des natures différentes … ! C’est pourquoi on a classé les mots de la langue selon leur nature, qui nous dit ce qu’ils sont.

cinq sont variables (leur orthographe peut changer) : le nom, l’article, l’adjectif, le pronom, le verbe.

quatre invariables (leur orthographe ne peut pas changer) : l’adverbe, la préposition, la conjonction et l’interjection.

1. Le nom mémento p.13 Le nom commun rassemble toutes les personnes, tous les animaux et toutes les

choses de la même espèce. (enfant, chat, village …)

Le nom propre appartient en propre à une certaine personne (Marie, Louis XIV), un certain animal (Ysengrin, Rantanplan), une certaine chose (la France), qui sont donc uniques.

2. Le genre et le nombre Le nom varie, car il classe les choses du monde en leur donnant :

un genre : masculin ou féminin (neutre, en certains cas)

un nombre : singulier ou pluriel

3. Le verbe

Le verbe est le mot essentiel de la phrase, qui lui donne son sens… Il dit ce que font, ce que sont ou ce qu'ont les personnes, les animaux ou les choses. Il n’a pas de fonction en analyse, (sauf mis à l’infinitif).

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Classe de huitième

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Exercices

PAR ORAL

1. Souligner les noms et indiquer leur genre et nombre.

Un trio d’écrivains se mettent au travail après dîner. On sonna le domestique, on fit enlever les plats, les couverts et les nappes, on ne garda que les trois verres ; on mit des plumes, de l’encre et du papier sur la table, on me glissa la plume entre les doigts et l’on fit monter la troisième bouteille. (A. Dumas)

2. Souligner les noms, donner le genre et le nombre, relever les verbes du texte aux temps simples. Reconnaître et nommer ces temps.

Denise, appuyée sur sa pelle, était debout, en maillot rouge, près des remparts d’un fort qu’elle avait creusé. Elle regardait la mer. De grandes ombres noires, plissées par le vent, couraient sur les eaux vertes qui, près du rivage, devenaient couleur de sable. La marée était basse. Devant le fort s’étendait une zone de petits galets, de coquillages brisés qui blessaient les pieds nus. Au-delà commençaient les dunes lisses et fermes où serpentaient des fleuves aux belles courbes. Au fond de ces ruisseaux, le sable ondulait en vagues solides. Denise eut envie de sentir sous ses pieds leur dure résistance. » (A. Maurois)

Orthographe (première partie)

1. Formation des mots : radical, préfixe, suffixe 1.a Pour comprendre le sens d’un mot, il faut chercher son radical.

Le radical est la partie fixe du mot ; il en contient les racines : il transmet tout son sens au mot.

Exemple: terrasser comporte le radical terre, et signifie remuer la terre.

1. b On peut lui ajouter un préfixe, ce qui veut dire fixé devant : c’est donc une particule qui se place devant le radical du mot. Le mot formé s'appelle alors un mot composé.

Exemple: déterrer : sortir de terre. Quand le chien déterre son os, je vois bien qu’il le sort de terre !

1. c Mais on peut aussi lui ajouter un suffixe, ce qui veut dire fixé après : c’est donc une particule qui se place après le radical du mot. Le mot formé s'appelle alors un mot dérivé.

Exemple: un territoire est une terre réservée. Quand le chien enterre son os, il se réserve un territoire.

1. d Les mots composés et mots dérivés se rattachant à un même radical forment donc une famille de mots.

Page 13: Programme complémentaire de français

Classe de huitième

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8e

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Exercices

PAR ORAL

3. Repérer le radical de chacun des mots ci-dessous.

Transporter, porteur, portatif, feuillage, effeuiller, terrain, souterrain, Méditerranée.

4. Donner 5 mots de la famille de dent (dérivés et composés) en précisant si l’on a rajouté un préfixe ou un suffixe.

PAR ECRIT

5. Recopier, entourer le radical et nommer le suffixe. Puis trouver un (si possible plusieurs) mot de la même famille.

Porter, voyageur, pêcheur, rivage, sableux, vaguelette

6. Recopier, entourer le radical et nommer le préfixe.

Emporter, revoir, engouffrer, surcharger, revivre

Page 14: Programme complémentaire de français

Classe de huitième

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8e

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Séance 2

Orthographe (deuxième partie et troisième partie)

2. et/est mémento p.82 § 1 Rappel

Quand on peut remplacer est par était, on l’écrit est (e.s.t) : c’est le verbe être, puisqu’on a pu changer son temps et le conjuguer à l’imparfait !

Sinon on l’écrit et (e.t) : c’est un mot invariable, une conjonction.

Exercices

PAR ORAL

7. Remplacer les points par et ou est.

a. La fermière, sous le soleil d’été, manie la fourche … le râteau, elle … courageuse. b. La chaleur … torride … les journées interminables. c. Armée d’un sécateur … munie d’un panier, chaque vendangeuse s’attaque à la rangée

qui lui … assignée … la dépouille jusqu’au bout. d. Le soleil s’… caché, … l’ardeur au travail s’… évanouie . e. La pluie lente … continue s’épaissit brusquement. (G. de Maupassant)

PAR ECRIT

8. Remplacer les points par et ou est.

a. Le tonnerre gronde …Jean … effrayé. b. Le pêcheur … courageux : il brave la pluie … le vent. c. Ce vent … lugubre : il gémit … hurle tour à tour. d. C’… la tempête d’hier qui a déraciné cet arbre … arraché les tuiles du toit. e. La tornade … violente… menace de durer. f. Après l’ondée, l’arc-en-ciel … apparu, et le ciel s’… éclairci. g. Où … parti ton frère ?

Page 15: Programme complémentaire de français

Classe de huitième

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3. son / sont mémento p.83 § 5 Rappel

Quand on peut remplacer sont par étaient, on l’écrit sont (s.o.n.t) : c’est le verbe être, puisqu’on a pu changer son temps et le conjuguer à l’imparfait.

Quand on peut remplacer son par ses (ou le sien), on l’écrit son (s.o.n) : c’est un adjectif possessif (étudié plus tard).

Exercices

PAR ORAL

9. Remplacer les points par son ou sont.

a. Les cours … finis, l’enfant prend … cartable et rentre chez lui. b. Marguerite surveille … petit frère, elle l’amuse de … mieux. c. Ils … bien dissipés, mais … rôle d’aînée lui confère de l’autorité. d. Dans … panier, mon chat ronronne, il savoure … repos.

10. Remplacer les points par son ou sont et justifier l’emploi de sont par étaient entre

parenthèses.

a. Où … partis les enfants ? Ils … absents depuis midi. b. Dans … ensemble le travail est satisfaisant. c. Ils … loin les temps où l’on croyait jouir de … pauvre bonheur ; … venus des temps plus

ingrats où chacun doit accepter … sort.

11. Remplacer les points par son ou sont.

a. … repas fini, il court vers … chien pour le caresser. b. Où que soit … livre, il ira le chercher. c. Les enfants du village … ses amis, il les a charmés de … sourire. d. J’ai acheté des bonbons pour mes frères, qui … dans la poche de mon veston. e. La Société a exigé la démission de … trésorier et de … secrétaire. f. Il avait toujours … dimanche à lui, jusqu’au lundi matin. (George Sand) g. Sais-tu seulement ce que j’ai pu éprouver à … approche ? h. Ils se … perdus en chemin.

12. Remplacer les points par son ou sont.

a. Le poète, en … temps, a chanté la douceur de la vie. b. Elles … parties avec leur pique-nique. c. Julien n’a emporté ni … goûter ni sa boisson. d. Les boutons de … gilet … défaits.

Page 16: Programme complémentaire de français

Classe de huitième

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PAR ECRIT

13. Remplacer les points par et ou est.

a. Où … ta cousine, … pourquoi …-elle donc partie ? b. Comme ce livre … long … ennuyeux ! c. Cette lettre … pour vous … je vous la confie. d. L’un … hostile … l’autre partisan du projet.

14. Remplacer les points par son ou sont et justifier l’emploi de sont par étaient entre

parenthèses.

a. Ses parents … heureux de … succès. b. Les photos … collées, ma tante feuillette … album avec fierté. c. Les prunes … mûres, Béatrice en remplit … petit panier avec ardeur. d. Thibault s’ennuyait, ses amis … venus, et ensemble ils ont joué avec … train électrique. e. La jacinthe exhale … parfum ensorcelant.

Dictée 1 à prépaprer

Koak et le mammouth.

Koak trouvait les plus belles grenouilles dans un étang de la montagne (…) ; parfois des mammouths y venaient boire, mais Koak s'arrangeait pour ne pas les déranger ni se trouver sur leur chemin. (…) Mais voilà que l'un d'eux, (…) prit ombrage de la présence du petit Koak auprès de cet étang où il venait boire. Maintenant, chaque fois qu'il apercevait l'enfant, il poussait un terrible barrissement et fonçait sur lui à toute vitesse et de tout son poids. Koak s'empressait de prendre ses jambes à son cou et filait comme une flèche pour échapper à la terrible bête. M.d'Alençon.

PREPARATION DE LA DICTEE

b. Expliquez l’expression prendre ombrage et donnez un synonyme. c. Relevez les verbes conjugués de la dictée et leurs sujets. d. Quels sont les temps des verbes ? e. Expliquez les difficultés surlignées ou remarquez leur orthographe en l’écrivant 3 fois sur

l’ardoise : fonçait : justifier la cédille ses (jambes) : pourquoi l’écrit-on ses ? s'arrangeait : justifier le e. On remarquera également les 2 r et le s’ : en effet devant un verbe on écrit se. déranger, trouver, échapper : pourquoi ce er final ?

f. Dans quelle(s) phrase(s) de la dictée un sujet est-il commun à plusieurs verbes, ce qui revient à dire qu’il n’est pas répété ?

g. Quelle est la fonction de : grenouilles ? ombrage ? enfant ?

Page 17: Programme complémentaire de français

Classe de huitième

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Séance 3

Dictée 1 à faire et à corriger

Analyse (première partie)

1. Analyse grammaticale

Si en grammaire nous étudions la nature des mots, en analyse grammaticale, nous cherchons à comprendre le rôle que ces mots jouent dans la phrase.

Analyser un mot (et un seul à la fois) de la phrase, c’est donc dire :

ce qu’il est, c’est-à-dire sa nature (nom, verbe, adjectif ...)

son genre et son nombre (masculin ou féminin, singulier ou pluriel) ou sa personne (1ère pers. du singulier, 3è du pluriel …)

sa fonction, c’est-à-dire le rôle qu’il joue dans la phrase (sujet ou complément du verbe, épithète d’un nom, se rapporte à …).

La pédagogie classique analyse chaque mot séparément, chacun ayant quelque chose à dire !

2. La fonction sujet mémento p.9

Nous étudierons d’abord la fonction sujet, car elle est essentielle dans la vie de la phrase, où le sujet joue le rôle d’acteur principal.

Le sujet du verbe désigne la personne, l’animal ou la chose qui fait l’action ou qui est dans l’état indiqué par le verbe.

Le sujet peut être un nom, un pronom, ou encore un verbe à l’infinitif (et même un adverbe).

Connaître le sujet est indispensable pour accorder le verbe : il se met au pluriel si le sujet est au pluriel.

Il existe un mot de passe pour trouver le sujet : on pose, avant le verbe, la question qui est-ce qui … ? ou qu’est-ce qui … ?

Page 18: Programme complémentaire de français

Classe de huitième

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8e

1

REMARQUE

Le sujet peut être placé loin du verbe ou même inversé (avant le verbe). Exemples : Mazarin, grand esprit, prévoyant, inventif, le sens simple et droit, avait le sujet verbe

caractère plus souple que faible… ici Le sujet Mazarin est loin du verbe avait.

Arrivèrent alors, dansant la farandole, des lutins à l’allure espiègle. verbe sujet

Ici, non seulement le sujet est loin du verbe mais en outre, il est placé après !

Le sujet, pour ne pas se répéter, peut être le sujet commun à plusieurs verbes à la fois.

Exemple : Ils coururent vers le roi, s’inclinèrent profondément et lui offrirent leurs présents. sujet verbe verbe verbe

PRÉSENTATION À RESPECTER Ils : pronom personnel (nature) 3è personne du pluriel (personne et nombre) sujet des verbes coururent, s’inclinèrent, offrirent (fonction)

Exercices

PAR ORAL

15. Chercher les verbes et leur sujet dans les phrases de ce texte. S’obliger à poser la question qui est-ce qui ? (Attention au sujet inversé, placé après le verbe et non pas avant lui …). Surligner les sujets inversés.

Nous sortîmes aussitôt ; une légère teinte matinale commençait à blanchir le ciel ; à nos

pieds s’étendait le petit lac qui dormait toujours dans l’ombre, ayant à l’une de ses extrémités le village de Seerati, et à l’autre celui de Richisau ; derrière nous s’élevait la crête de la montagne le long de laquelle pendaient, comme une chevelure blanche, les extrémités inférieures d’un glacier. Au bout de vingt pas, nous trouvâmes le chemin coupé par un large ravin d’un quart de lieue de profondeur à peu près ; un tronc d’arbre était jeté d’un bord à l’autre ; je regardai tout autour de nous, et voyant qu’aucun passage n’existait, je posai la main sur le bras de Lehmann ; il me comprit parfaitement : « Soyez tranquille, me dit-il à voix basse, ceci est mon chemin à moi ; quant au vôtre, il est plus facile. » (Alexandre Dumas)

PAR ECRIT

16. Analyser les sujets de ce texte (sauf les sujets entre parenthèses). Respecter impérativement la présentation demandée dans la leçon.

« Presque toujours (on) se reposait dans un pré, ayant Deauville à gauche, Le Havre à droite, et en face, la pleine mer… Madame Aubain, assise, travaillait à son ouvrage de couture ; Virginie près d’elle tressait des joncs ; Félicité sarclait des fleurs de lavande ; Paul, (qui) s’ennuyait, voulait partir. D’autres fois, ayant passé La Touques en bateau, ils cherchaient des coquilles. La marée basse laissait à découvert des oursins, des godefiches, des méduses : et les enfants couraient, pour saisir des flocons d’écumes que le vent emportait. » (Flaubert)

Page 19: Programme complémentaire de français

Classe de huitième

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8e

1

Séance 4

Conjugaison (première partie)

1. Groupes du verbe On classe les verbes, sauf verbes avoir et être, en 3 groupes. Voici comment les reconnaître :

Le 1er groupe comprend les verbes qui ont l’infinitif terminé en er (sauf aller)

Exemple : aimer, chanter, crier, appeler…

Le 2è groupe comprend les verbes qui ont l’infinitif terminé en ir et le participe présent terminé en - issant (ou l’imparfait en –issais).

Exemple : finir (finissant, je finissais), applaudir (applaudissant, j’applaudissais…)

Le 3è groupe comprend les verbes dont l’infinitif est ir (et qui n’ont pas le participe

présent en –issant), oir ou re.

Exemple : servir (servant, je servais et non je servissais !), courir (courant, je courais) ; pouvoir, voir ; prendre, craindre, vendre, suivre, croire.

Exercices

PAR ORAL

17. Dire à quel groupe appartiennent les verbes suivants.

Lire - attacher - survenir - grossir - pêcher - entendre - descendre - poursuivre - soulever - entrevoir - sortir - apercevoir - atterrir - déferler - bondir - aborder - grandir – gronder.

18. Trouver des verbes du 1er groupe de la même famille que les mots suivants. Balai - effroi - oubli - utile - clair - appui - fort – chant - foudre - onde - long – jouet-

19. Trouver des verbes du 2è groupe de la même famille que les mots suivants. Pauvre - riche - plan - brun - blanc - rouge - noir – épais.

20. Trouver des verbes du 3è groupe de la même famille que les mots suivants. Suite - vue - pluie - vie - valeur - cuisson – réception.

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Classe de huitième

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PAR ECRIT

21. Mettre au pluriel les noms en italique et faire les changements nécessaires dans la phrase.

a. Son fils soldat n’a pas écrit depuis longtemps. (Jules Renard) b. Une jupe grise, trop courte, tombait jusqu’à la moitié des jambes, cachées en des bas

bleus. (Maupassant) c. Un médecin, qui passait chaque hiver dans le Midi, voulait à son tour conter une

aventure. (Maupassant) d. Cet animal est triste, et la crainte le ronge. (La Fontaine) e. La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire. (Lamartine) f. La fable offre à l’esprit mille agréments divers. (Boileau) g. Le valet de chambre accusa la cuisinière, qui accusa la lingère, qui accusa je ne sais qui.

(Maupassant)

FACULTATIFS

22. Trouver des verbes du 2è groupe de la même famille que les mots suivants. Froid - vert - mince - court - beau - faible - obscur – sombre.

23. Trouver des verbes du 3è groupe de la même famille que les mots suivants.

Croyance - volonté - crainte - lecture - prévision - conclusion - rupture – boisson.

24. Relever les verbes conjugués et écrire entre parenthèses leur infinitif, et le groupe

auquel ils appartiennent.

En automne. Les arbres cessent de former une masse confuse. Chacun prend sa teinte personnelle et se prépare à l’hiver, selon ses habitudes. Celui-ci jaunit par la tête, et celui-là laisse ses feuilles mourir toutes à la fois. On entend le bruit d’une feuille par terre : elle essaie un vol de pauvre oiseau qui n’aurait qu’une aile et qu’une patte. Celui-là se sauve comme un rat qui cherche son trou. Soudain, c’est une débandade ; des troupes de feuilles fuient, affolées, comme si l’hiver était là, au coin du bois… (Jules Renard)

PAR ECRIT

25. Mettre les verbes au présent de l’indicatif en veillant à l’accord. (Attention au sujet inversé)

a. Il ne (se soucier) pas des fleurs des champs. (A. France) b. Des toits du hameau (s’élever) des fumées légères comme des haleines. (A. France) c. Vous (nommer) cela un crime !... (Balzac) d. Soudain (déboucher) de toutes les portes des vaches, des génisses, des veaux, des

taureaux. (Chateaubriand)

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Classe de huitième

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8e

1

e. Les rosiers, qui (encadrer) le porche, ne fleuriront plus cette saison. f. C’est vous qui (lutter) pour sa réussite, c’est lui qui (gaspiller) de tels efforts. g. Qu’(importer) tes soucis ? Seuls (compter) ces moments d’amitié sincère. h. Sous le portique (se quereller) les enfants courroucés.

Analyse (deuxième partie)

3. La fonction C.O.D (Complément d’Objet Direct) Le complément d’objet direct, comme son nom l’indique,

complète et précise l’action ou l’idée exprimée par le verbe ;

désigne l’objet, c’est à dire l 'être ou la chose sur laquelle passe l'action du verbe ;

est joint au verbe directement, sans préposition.

Exemple : Louis écrit son devoir.

Si nous supprimons le mot devoir, nous saurons que Louis écrit, mais nous ne saurons pas ce qu’il écrit : une lettre ? un poème ? une histoire ? un dialogue ? un devoir ? Le COD va nous désigner l’objet ; ici c’est un devoir. Cela précise l’action de Louis. Le C.O.D répond donc à la question qui ? ou quoi ? posée directement après le verbe. Louis écrit quoi ? son devoir. Rappel le, la, les, l’ placés devant un verbe sont des pronoms personnels, toujours C.O.D Exemple : Mon frère est rentré de voyage, je l’ai revu hier.

(l’, mis pour le, remplace mon frère ; c.o.d. de ai revu.)

Exercices

PAR ORAL

26. Chercher les compléments d’objet direct. (ne pas oublier que les verbes à l’infinitif ont une fonction et

peuvent être c.o.d)

a. Je me rappelle un petit bois d’orangers aux portes de Blidah ; çà et là, des éclaircies laissaient voir, à travers les branches, les remparts de la petite ville, le minaret d’une mosquée, et au-dessus, l’énorme masse de l’Atlas. (A. Daudet)

b. Brusquement, un matin, comme j’ouvre ma fenêtre, un flot de lumière inonde ma chambre. (Gabriel Fauré)

c. Le bûcheron attaque l’arbre à grands coups de cognée. Bientôt l’arbre s’affole, une dernière fois lève ses bras désespérés, et, lancé dans l’air, vient tomber exactement à la place choisie. (Théodore de Banville)

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Classe de huitième

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8e

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27. Relever les compléments d’objet direct du texte en précisant de quel verbe ils sont COD. Ne pas s’occuper des mots entre parenthèses. Exemple : poids, nom commun, COD du verbe xxxx

Caneton Tout petit sa mère poule le criblait de coups de bec. Je le pris chez moi, je l’installai dans une jatte à fraises où il eut tout de suite l'air d'un citron, et dès qu'il fut guéri de ses coups de bec, il devint insupportable. Le matin, il traversait toute la maison pour arriver devant mon lit. Là, ses yeux pointus luisant d'une malice extraordinaire, il poussait des clameurs aiguës afin d'obtenir sa première pâtée (qu)'il engloutissait. Puis il frétillait du croupion, cisaillait des brins de nattes par-ci, par-là, et salissait (tout), en se baignant dans un de ces plats bruns "qui vont au four" pour y cuire souvent (un) de ses semblables.

28. Analyser les sujets de ces phrases en respectant la présentation en 3 lignes indiquée dans le cadre ci-dessus (nature, genre et nombre, fonction).

Il est indispensable de poser la question qui est-ce qui… ? avec le verbe.

a. Les hirondelles se rassemblent sur les fils, prennent leur envol puis disparaissent derrière l’horizon.

b. Quitter ce lieu familier était un arrachement pour notre ami. c. Les médicaments ont pu enfin soulager ma tante. d. Bien médiocre a été leur pêche! e. Nos trois amis nous attendaient à la mairie.

29. Analyser comme ci-dessus les mots suivants de l’exercice n°14 : mer – ombres – zone –

(blessaint) pieds – dunes – résistance

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Classe de huitième

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Séance 5

Conjugaison (seconde partie)

2. Temps simples et mode indicatif Nous savons que le verbe est le mot le plus important de la phrase. Le verbe est un mot variable, et c’est même celui qui, parmi les 9 espèces de mots, change le plus. 2.a Qu’est-ce qui fait varier le verbe ?

d'abord le mode, qui nous donne l’humeur du verbe

ensuite le temps, c'est-à-dire le moment pendant lequel il fait quelque chose, ou pendant lequel il est dans tel état ;

enfin la personne et le nombre, exprimés dans le sujet.

2. b Il existe 6 modes, chacun comporte un certain nombre de temps simples et de temps composés. mémento p. 51 § 1 à 6

2. c Les temps composés sont formés de 2 verbes : l’auxiliaire (avoir ou être) conjugué à un temps simple + le participe passé du verbe

conjugué. On repérera sur les tableaux de conjugaison que les temps composés sont en face

des temps simples correspondants :

le passé composé est en face du présent, car son auxiliaire est conjugué au présent.

le plus-que-parfait est en face de l’imparfait, car son auxiliaire est conjugué à l’imparfait.

le passé antérieur est en face du passé simple, car son auxiliaire est conjugué au passé simple.

le futur antérieur est en face du futur, car son auxiliaire est conjugué au futur.

Exemple : j'ai chanté à pleine voix ! auxiliaire avoir part. passé de chanter

je suis tombé en courant. auxiliaire être part. passé de tomber

APPRENDRE Apprendre par cœur le verbe aimer, modèle des verbes du 1er groupe, puis le verbe finir, du

2è groupe, aux 4 temps simples de l’indicatif, au particpe présent, à l’infinitif présent. Apprendre les verbes être et avoir, qui nous aideront à conjuguer les autres, et qu’on

appelle donc auxiliaires (ce qui veut dire : celui qui apporte son aide).

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Classe de huitième

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8e

1

Conseils

Il y a une façon intelligente et efficace d’apprendre ses conjugaisons. Utiliser un Bescherelle pour étudier le verbe temps par temps (radical, terminaison,

particularités…), puis apprendre par cœur les conjugaisons, Bescherelle ouvert puis fermé.

Dans un deuxième temps, s’assurer que l’on sait vraiment ses conjugaisons :

1. en les récitant de je à ils puis de ils à je, 2. en récitant par exemple les 4 temps simples ou les 4 temps composés de

l’indicatif, personne par personne : Je cours, courais, courus, courrai, tu cours, courais, courus, courras etc. 3. en récitant les terminaisons : je cours, s ; tu cours, s ; il court, t ; nous courons, ons

etc. Enfin faire les exercices puis confronter les réponses au corrigé et au Bescherelle. Exercices

PAR ORAL

30. Conjuguer les verbes à l’imparfait et au passé simple de l’indicatif.

a. Je (quitter) les lieux à regret. b. Il (étudier) avec courage. c. Une rafale (secouer) le pommier. d. Tu (accorder) ton violoncelle. e. Dans la cour de la ferme (s’entasser) des détritus.

31. Conjuguer les verbes au présent et futur simple de l’indicatif.

a. C’est en fin de journée qu’(arriver) les enfants . b. Un chêne et un tilleul (ombrager) le coteau ensoleillé. c. Les larmes, les cris, les supplications, rien n’(altérer) sa décision. d. C’est un petit ru où (s’abreuver) les oiseaux du Bon Dieu.

32. Conjuguer au temps demandé.

a. grandir, présent de l'indicatif, 2èp. du singulier b. rougir, passé simple, 3è p. du singulier c. finir, futur, 1ère p. du pluriel d. grossir, présent, 2è p. du pluriel e. jaunir, imparfait, 3è p. du singulier f. fleurir, passé simple 3è p. du pluriel g. finir, futur, 2è p. du singulier h. saisir, présent, 1ère p. du pluriel i. raidir, présent, imparfait, passé simple, futur, 2è p. du pluriel

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Classe de huitième

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PAR ECRIT

33. Relever et analyser les verbes du texte sur le modèle donné à partir de le bédouin s’en effraye.

Il portait son plus beau manteau Il portait : verbe porter, 1er groupe Imparfait de l’indicatif 3è personne du singulier

Fraternité humaine.

(L’avion de ces hommes est tombé en Libye. Saint-Exupéry et son mécanicien Prévôt ont erré quatre jours dans le désert. Torturés par la soif, exténués, ils ont rencontré un Bédouin, leur sauveur.) L’Arabe nous a simplement regardés. Il a pressé, des mains, sur nos épaules, et nous lui avons obéi : nous nous sommes étendus. Il n’y a plus ici ni races, ni langages, ni divisions. Il y a ce nomade pauvre qui a posé sur nos épaules des mains d’archange. Nous avons attendu, le front dans le sable. Et maintenant nous buvons à plat ventre, la tête dans la bassine, comme des veaux. Le Bédouin s’en effraye et nous oblige, à chaque instant, à nous interrompre. Mais dès qu’il nous lâche nous replongeons tout notre visage dans l’eau … Toi qui nous sauves, Bédouin de Libye, tu t’effaceras cependant à jamais de ma mémoire. Je ne me souviendrai jamais de ton visage. Tu es l’homme et tu m’apparais avec le visage de tous les hommes à la fois … Tu es le frère bien-aimé. (A. de Saint Exupéry )

34. Conjuguer aux 4 temps simples de l’indicatif.

a. Deux ponts, l’un ancien, à demi effondré, l’autre moderne, (enjamber) le fleuve. b. Seuls (compter) pour elle les enfants de sa cousine qui (habiter) en Avignon. c. Sur la cuisinière (mijoter) un pot-au-feu que (parfumer) les senteurs d’herbes rares. d. Les poules que (régaler) le blé (picorer) jusqu’au dernier grain. e. Les champs de blé que (jaunir) la lueur du soleil couchant (s’étaler) devant nos yeux. f. Au travers des feuillages (resplendir) des lumières qui (se réfléchir) dans les eaux du

lac. g. En vérité la récolte (être) bien maigre et nous (avoir) un hiver difficile.

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Classe de huitième

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8e

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Dictée 2 à préparer

Les aurochs.

Un grondement roula, vague d'abord, précis maintenant. Yug d'un bond s'était redressé. Loin derrière lui une masse grisâtre avançait : les aurochs étaient des animaux énormes et farouches lourdement encornés. (…) Yug, d'un coup d'œil, jugea la situation. Se coucher dans le ruisseau, il n’y fallait pas songer. Le filet d'eau était trop ténu... Au loin, à droite, un rocher se dressait au-dessus des herbes. Yug le crut trop éloigné pour pouvoir l'atteindre en temps voulu.

Guy de Larigaudie.

PREPARATION DE LA DICTEE

a. Donnez des synonymes de farouches, éloigné. Rappel : un synonyme est un mot qui a le même sens et la même nature qu'un autre (nom, verbe …)

b. Donnez plusieurs mots de la famille de herbe. c. Expliquez les difficultés soulignées : grisâtre : quel est le sens de cette terminaison ? avançait : pourquoi cette cédille ? Rappelez-vous fonçait de la dictée précédente. énormes, farouches, encornés : pourquoi ces s en terminaison ? jugea : pourquoi ce e ? Rappelez-vous s’arrangeait de la dictée précédente. Redressé, songer, éloigné : pourquoi ces terminaisons différentes ? d. Relevez les verbes du texte conjugués à l’imparfait. À quel temps sont les autres verbes ? e. Cherchez trois adjectifs qualificatifs.

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Classe de huitième

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8e

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Séance 6

Dictée 2 à faire et à corriger

Analyse (troisième partie)

Analyse logique Règles du découpage de la phrase en propositions mémento p.68 § 1 à 3

Faire l’analyse logique de la phrase, c’est chercher à en comprendre le sens, la façon dont ses différents idées s’organisent entre elles : pour cela on fait le découpage de la phrase en propositions.

Une proposition est un groupe de mots, dont l’élément principal est le verbe : c’est lui qui les lie entre eux, les soude, pour donner du sens aux choses.

Pour délimiter une proposition, il faut donc regrouper autour du verbe tout ce qui lui est attaché. En analyse, on fait alors le geste de « tirer » à nous le verbe, puis on « secoue », et tout ce qui lui reste attaché (par le sens) fait partie de la proposition.

Ce sont donc : le verbe, le sujet du verbe, et les compléments du verbe (avec les adjectifs, s’il y en a).

Une phrase est une suite de propositions. Dans une phrase il y a autant de propositions que de verbes conjugués.

Pour l’instant on ne retient ni les verbes à l'infinitif ni les participes.

Exemple : Le garçon regarda sa sœur et lui tendit le jouet. Il y a deux verbes dans cette phrase, Il y a donc 2 propositions.

Et maintenant chaque verbe rassemble « les siens » : 1ère proposition : Le garçon regarda sa sœur 2è proposition : et lui tendit le jouet. Certaines phrases sont simples : elles ne contiennent qu’une seule proposition.

Exemple : Le chevalier d’Assas, capitaine au régiment d’Auvergne et le sergent Dubois, envoyés en découverte, tombent au milieu d’un groupe de soldats en embuscade.

Un seul verbe, une seule proposition, aussi longue soit-elle !

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Classe de huitième

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Exercices

PAR ORAL

35. Modifier le texte ci-dessous de façon à ce qu’il ne contienne plus que des phrases simples.

Pendant mes vacances, je faisais rapidement quelques problèmes et exercices de grammaire et je partais ensuite jouer avec mes camarades. Nous jouions à toutes sortes de jeux que nous inventions le plus souvent. Nous chassions aussi les papillons multicolores qui voletaient au-dessus des prés fleuris. Nous rentrions fatigués mais contents et nous nous endormions tout de suite après notre dîner.

36. Encadrer les verbes conjugués, souligner les sujets et séparer les propositions par un trait vertical. (Veiller à bien regrouper autour du verbe tout ce qui lui est attaché par le sens.)

Vers les cinq heures, je prends ma canne et mon béret, je siffle mon chien, et, en route ! Nous partons ensemble reconnaître les champs. Nous montons jusque par delà les dernières vignes. Alors mon chien me quitte, il va m’attendre au premier chemin. (…) Il bat les buissons. Moi, je rêve. Il traverse comme un ouragan les herbes tranquilles. La terre muette s’anime à son passage. (Jean Guéheno)

À L’ARDOISE

37. Encadrer les verbes conjugués, souligner les sujets et séparer les propositions par un trait vertical. (Veiller à bien regrouper autour du verbe tout ce qui lui est attaché par le sens.) À noter : dans les enfants savent ce que … , le ce signifie ces choses.

Du hameau s’élèvent des fumées légères comme des haleines. Les enfants savent ce que disent ces fumées. Elles disent que la soupe aux pois cuit dans la marmite. Encore une brassée de feuilles mortes et les petits ouvriers prendront la route du village. La montée est rude. Courbés sous le sac ou penchés sur la brouette, ils ont chaud et la sueur leur monte au front. Pierre, Babette et Jeannot s’arrêtent pour souffler. (Anatole France)

38. Après avoir encadré les verbes et souligné les sujets, séparer par un trait vertical les

différentes phrases du texte de l’exercice n°18 reproduit ci-dessous. (Veiller à bien regrouper autour du verbe tout ce qui lui est attaché par le sens.)

Citer une phrase simple.

Caneton Tout petit sa mère poule le criblait de coups de bec. Je le pris chez moi, je l’installai dans une jatte à fraises où il eut tout de suite l'air d'un citron, et dès qu'il fut guéri de ses coups de bec, il devint insupportable. Le matin, il traversait toute la maison pour arriver devant mon lit. Là, ses yeux pointus luisaient d'une malice extraordinaire ; il poussait des clameurs aiguës afin d'obtenir sa première pâtée qu'il engloutissait. Puis il frétillait du croupion, cisaillait des brins de nattes par-ci, par-là, et salissait tout, en se baignant dans un de ces plats bruns "qui vont au four" pour y cuire souvent un de ses semblables.

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Classe de huitième

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Séance 7

Dictée 3 (facultatif)

Dündorix des Gaules.

Dans toutes les peuplades gauloises (…) on connaissait le nom du chevalier Dündorix. (…) Ses exploits de jadis sur les limites orientales des Gaules, la brutale rapidité avec laquelle il avait toujours repoussé et châtié les bandes de pillards nomades, sa fougue, son habileté dans le combat et sa sagesse dans le conseil étaient célèbres à plus de trente lieues à la ronde. C'était le héros devant lequel ces tribus belliqueuses et braves s'inclinaient avec déférence. Mais, chez les Vadicasses, cette admiration pour le vieux chef s'accompagnait d'affection. (…)

Yves Combot.

PREPARATION DE LA DICTEE

a. Donnez trois qualités de Dündorix b. Donnez un synonyme de : jadis, châtié, belliqueux, combat. c. Citez les verbes conjugués à l’imparfait. d. Quel est le sujet des verbes des 2 dernières phrases ?

e. Expliquez les difficultés surlignées :

ses exploits, ces tribus : pourquoi ses? ; pourquoi ces? gauloises, orientales, brutale, célèbres, belliqueuses, braves : expliquez les accords de ces adjectifs rapidité, habileté : se reporter au mémento, p. 94 § 15 : noms féminins en té ou tié. repoussé, châtié : lire avait repoussé et avait châtié

f. Le verbe étaient possède-t-il un seul sujet ? Plusieurs ? Justifiez en ce cas votre réponse en les citant.

Page 30: Programme complémentaire de français

Classe de huitième

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8e

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Préparation du devoir à soumettre

La séance 8 sera consacrée à la réalisation du devoir à soumettre à notre correction.

Nous suggérons à l’adulte accompagnant de prendre connaissance du contenu du devoir,

et notamment de vérifier que tous les mots de vocabulaire sont connus et toutes les

règles sues.

Veillez bien à ce que l’orthographe des mots d’usage (c’est-à-dire la manière d’écrire les

mots difficile sans tenir compte d’éventuels accords) de la dictée soit maîtrisée.

Cette séance pourra être l’occasion de copier entre trois et cinq fois les mots difficiles de

la dictée sur le cahier du jour.

Le devoir fait exclusivement appel à des connaissances abordées dans le module étudié

ou dans les modules précédents.

Il doit être fait en une fois de préférence.

Recommandations de fin de module

Les dernières séances des modules ont généralement été conçues de façon à permettre

de terminer le programme du module dans le cas où l’élève n’aurait pas pu le faire.

Elle peut aussi être l’occasion de refaire un tour des notions travaillées dans le module

en question.

Cette séance volontairement plus courte peut aussi permettre de partager une lecture

avec l’enfant et de poser quelques questions sur le texte lu afin d’en vérifier la bonne

compréhension.

Page 31: Programme complémentaire de français

Classe de huitième

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8e

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Notes explicatives

Correction des dictées

Première dictée - Koak et le mammouth

a. se vexer b. Koak trouvait - mammouths venaient - Koak s’arrangeait - un (d’eux) prit (ombrage) - il

venait / il apercevait / il poussait / il (sous-entendu) fonçait / Koak s’empressait / Koak (sous-entendu) filait.

c. Les verbes sont tous au passé, plus précisément à l’imparfait, sauf prit, au passé simple. d. fonçait : le c est suivi d’un a … verbe se conjuguant sur le modèle de placer.

la façade, On met une cédille sous le c placé devant

le garçon, déçu. a, o, u pour faire le son sifflant du s.

ses (jambes): ce sont les siennes, donc ses. s'arrangeait

un geai, un geôlier, On ajoute un e après le g placé devant

une gageure a,o,u pour faire le son coulant du j.

déranger, trouver, échapper : la terminaison est er car ces verbes sont précédés de la préposition pour.

On peut vérifier cette règle en disant pour partir.

Après une préposition (à, de, pour, par…) le verbe se met à l’infinitif.

Quand deux verbes se suivent, le deuxième se met à l’infinitif (sauf après les verbes avoir et être).

Dans tous les cas je peux vérifier l’orthographe en remplaçant

le verbe par un verbe du 3è groupe (prendre, croire …).

e. Il poussait (...) et fonçait (...) / Koak s'empressait (...) et filait ...

Le sujet répond à la question "qui est-ce qui ?" (ou « qu’est-ce qui ? ») posée avant le verbe.

f. grenouilles : COD de trouvait (Koak trouvait quoi ? les grenouilles …) / ombrage : COD de prit / enfant : COD de apercevait (il apercevait qui ? l’enfant …)

Deuxième dictée - Les aurochs

f. farouches : sauvages, timides / éloigné : lointain g. herbivore, herbage, herbeux, herbacée, herbier, herboriste ... h. grisâtre : comme jaunâtre, rougeâtre. Qui tire sur le gris, le jaune, le rouge : nuance

péjorative avançait : le c porte une cédille car il est suivi d’un a … énormes, farouches, encornés : ces adjectifs se terminent pas un s ils car s’accordent avec le nom animaux, auquel ils renvoient, pour le décrire. Se reporter à la leçon de grammaire de ce module.

Page 32: Programme complémentaire de français

Classe de huitième

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jugea : le g est suivi d’un a … redressé : verbe se redresser au plus-que-parfait, précédé de l’auxiliaire être et s’accordant avec un nom masculin songer, : terminaison en er car 2 verbes se suivent et l’on peut dire il fallait prendre. éloigné : par contre bien qu’il y ait crut devant, on dira il le crut pris et non il le crut prendre. Entendez bien la différence !

i. avançait / étaient / ne fallait pas / était / se dressait. Les autres verbes sont au passé simple.

j. au choix : vague / précis / grisâtre / énormes / farouches / encornés / ténu. Troisième dictée - Dündorix des Gaules

a. héros, habile, sage, courageux (car il châtie), rapide et fougueux. b. jadis : autrefois / châtié : puni sévèrement / belliqueux : guerrier, querelleur, agressif

… (un tempérament belliqueux). combat : bataille c. connaissait / étaient / était / s'inclinaient / s'accompagnait. Ce serait un erreur de dire

que avait est à l’imparfait car il est ici auxiliaire pour former le plus-que-parfait de repousser et de châtier.

d. c’était (= cela était) / ces tribus s’inclinaient / cette admiration s’accompagnait. e. ses exploits, ces tribus: les siens, donc ses (adjectif possessif) ; celles-ci, donc ces

(adjectif démonstratif) gauloises adj. accompagnant peuplades (fp) ; orientales adj. accompagnant limites (fp) ; brutale adj. accompagnant rapidité (fs) ; célèbres adj. accompagnant exploits, rapidité, fougue, habileté et sagesse (donc mp) ; belliqueuses, braves adj. accompagnant tribus (fp).

f. exploits, rapidité, fougue, habileté, sagesse sont les sujets du verbe étaient.

Correction des exercices

1. trio (ms) - écrivains (mp) - travail (ms) - dîner (ms) / domestique (ms) - plats (mp) - couverts (mp) - nappes (fp) - verres (mp)- plumes (fp) - encre (fs) - papier (ms) - table (fs) - plume (fs) - doigts (mp) - bouteille (fs).

2. Denise - pelle - était - maillot - remparts - fort - avait creusé - regardait - mer /

ombres - vent - couraient - eaux - rivage - devenaient couleur - sable - marée était -

fort s’étendait - zone - galets - coquillages - blessaient - pieds / commençaient - dunes

- serpentaient - fleuves - courbes / fond - ruisseaux - sable ondulait - vagues - Denise

eut - envie - sentir - pieds - résistance.

3. Transporter / porteur / portatif / feuillage / effeuiller / terrain / souterrain / Méditerranée

4. préfixe : édenté / suffixe : dentelé, dentition, dentiste, dentaire

5. Porter (portatif, portable, supportable...)/ voyageur (convoyage, voyager...) / pêcheur

(pêcherie, pêcher) / rivage (rive, riverain) / sableux (ensabler, sablonneux) /

vaguelette (vague, divaguer).

6. Emporter / revoir / engouffrer/ surcharger/ revivre.

7. a. et - est / b. est - et / c. et - est - et / d. est - et - est / e. et. 8. a. et - est / b. est - et / c. est - et / d. est - et / e. est - et / f. est - est / g. est. 9. a. sont - son / b. son - son / c. sont - son / d. son - son. 10. a. sont - sont / b. son / c. sont - son - sont - son. 11. EXEMPLE DE "COPIE INTELLIGENTE"

Page 33: Programme complémentaire de français

Classe de huitième

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a. son (repas) - son (chien) / b. son (livre) / c. (les enfants) sont - son (sourire) / d. (les bonbons qui) sont / e. son (trésorier) - son (secrétaire) / f. son (dimanche) / g. son (approche) / h. (ils se) sont (perdus).

12. a. son / b. sont / c. son / d. son - sont. 13. a. est - et - est / b. est - et / c. est - et / d. est - et. 14. a. sont - son / b. sont - son / c. sont - son / d. sont - son / e. son.

15. Nous sortîmes - teinte commençait - s’étendait lac - qui dormait / s’élevait crête -

pendaient extrémités / nous trouvâmes - tronc était jeté - je regardai - passage

existait / je posai - il comprit - Soyez - dit-il - ceci est - il est.

16. Madame Aubain : nom propre / féminin singulier / sujet du verbe travaillait Virginie : nom propre / féminin, singulier / sujet du verbe tressait Félicité : nom propre / féminin, singulier / sujet du verbe sarclait Paul : nom propre / masculin, singulier / sujet du verbe voulait ils : pronom personnel / 3è pers. plu./ sujet du verbe cherchaient marée : nom commun / féminin, singulier /sujet du verbe laissait enfants : nom commun / masculin, pluriel / sujet du verbe couraient vent : nom commun / masculin, singulier / sujet du verbe emportait.

17. lire (3è) / attacher (1er) / survenir (3è) / grossir (2è) / pêcher (1er) / entendre (3è) / descendre (3è) / poursuivre (3è) / soulever (1er) / entrevoir (3è) /sortir (3è) / apercevoir (3è)/ atterrir (2è) / déferler (1er) / bondir (2è) / aborder (1er ) / grandir (2è) / gronder (1er).

18. balayer / effrayer / oublier / utiliser / éclairer / appuyer / forcer / chanter / foudroyer / onduler / longer / jouer.

19. appauvrir / enrichir / aplanir / brunir / blanchir / rougir / noircir / épaissir. 20. suivre / voir / pleuvoir / vivre / valoir / cuire / recevoir. 21. a. Ses fils soldats n’ont pas écrit ... / b. Des jupes grises, trop courtes, tombaient ... / c.

Des médecins, qui passaient ..., voulaient à leur tour ... des aventures / d. Ces animaux sont tristes, et la crainte les ronge. / e. Les fleurs tombent en livrant leurs parfums ... / f. Les fables offrent ... / g. Les valets de chambre accusèrent les cuisinières qui accusèrent les lingères, qui accusèrent je ne sais qui.

22. refroidir / verdir / mincir / raccourcir / embellir / affaiblir / obscurcir / assombrir.

23. croire / vouloir / craindre / lire / prévoir / conclure / rompre / boire. 24. cessent (cesser, 1er gr) / prend (prendre, 3è gr) - se prépare (se préparer, 1er gr) /

jaunit (jaunir, 2è gr) - laisse (laisser, 1er gr) / entend (entendre, 3è gr) - elle essaie (essayer, 1er gr) aurait (avoir)* / se sauve (se sauver, 1er gr) - cherche (chercher, 1er gr) / c’est (être)* - fuient (fuir, 3è gr) - était (être)*. *être et avoir n’appartiennent à aucun groupe et ne sont pas utilisés ici comme auxiliaires.

25. a. Il ne se soucie ... / b. ... s’élèvent des fumées légères ... / c. Vous nommez .../ d. ... débouchent ... des vaches, des génisses, des veaux, des taureaux. / e. Les rosiers, qui encadrent ... / f. C’est vous qui luttez ... - c’est lui qui gaspille ... / g. Qu’importent tes soucis ? Seuls comptent ces moments ... / h. ... se querellent les enfants courroucés.

26. a. bois - voir - remparts - minaret - masse / b. fenêtre - chambre / c. arbre - bras. 27. le (cod de criblait) / le (cod de pris) - l’ (cod de installai) – air (cod de eut) / maison

(cod de traversait) / clameurs (cod de poussait) - pâtée (cod de obtenir) / brins (cod de cisaillait) Remarque : avoir l’air est une locution verbale, mais on peut accepter que le nom air soit c.o.d du verbe eut, comme il l’était à l’origine.

28. a. hirondelles : nc, fp, sujet de se rassemblent, prennent et disparaissent. / Quitter : verbe quitter, infinitif présent, 1er groupe, sujet de était / c. médicaments : nc, mp, sujet de ont pu. / d. pêche : nc, fs, sujet inversé de a été. / e. amis : nc, mp, sujet de attendaient.

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29. mer : nc, fs, cod de regardait / ombres : nc, fp, sujet de couraient / zone : nc, fs, sujet inversé de s’étendait / pieds : nc, mp, cod de blessaient / dunes : nc, fp, sujet inversé de commençaient / résistance : nc, fs, cod de sentir

30. a. Je quittais, quittai ... / b. Il étudiait, étudia ... / c. Une rafale secouait, secoua ... / d. Tu accordais, accordas ... / e. … s’entassaient, s’entassèrent des détritus.

31. a. ... qu’arrivent, arriveront les enfants. / b. Un chêne et un tilleul ombragent, ombrageront ... / c...., rien n’altère, altérera ... / d.... s’abreuvent, s’abreuveront les oiseaux ...

32. a. tu grandis / b. il rougit/ c. nous finirons / d. vous grossissez / e. il jaunissait / f. ils fleurirent / g. tu finiras / h. nous saisissons / i.. vous raidissez, raidissiez, raidîtes, raidirez

33. s’effraye : s’effrayer, 1er gr, indicatif présent, 3è ps. / oblige : obliger, 1er gr, indicatif présent, 3è ps. / interrompre, 3è gr, infinitif présent / lâche : lâcher, 1er gr., indicatif présent, 1ère ps / replongeons : replonger, 1er gr, indicatif présent, 1ère pp / sauves : sauver, 1er gr, indicatif présent, 2è ps (toi qui nous sauves = tu nous sauves)/ t’effaceras : s’effacer, 1er gr, indicatif, futur, 2è ps / ne me souviendrai jamais : se souvenir, 3è gr, indicatif, futur, 1ère ps. / es : être, (pas de groupe), indicatif présent, 2è ps / apparais : apparaître, 3è gr, indicatif, présent, 2è ps / es : être, (pas de groupe), indicatif, présent, 2è ps.

34. a. Deux ponts ... enjambent, enjambaient, enjambèrent, enjamberont ... / b. Seuls comptent, comptaient, comptèrent, compteront les enfants ... qui habitent, habitaient, habitèrent, habiteront ... / c.... mijote, mijotait, mijota, mijotera un pot-au-feu que parfument, parfumaient, parfumèrent, parfumeront les senteurs ... / d. Les poules, que régale, régalait, régala, régalera le blé, picorent, picoraient, picorèrent, picoreront ... / e. Les champs de blé que jaunit, jaunissait, jaunit, jaunira la lueur ... s’étalent, s’étalaient, s’étalèrent, s’étaleront ... / f. ... resplendissent, resplendissaient, resplendirent, resplendiront des lumières qui se réfléchissent, se réfléchissaient, se réfléchirent, se réfléchiront ... / g. … la récolte est, était, fut, sera … nous avons, avions, eûmes, aurons

35. Denise, appuyée sur sa pelle, était debout, en maillot rouge, près des remparts d’un fort / qu’elle avait creusé. / Elle regardait la mer. / De grandes ombres noires, plissées par le vent, couraient sur les eaux vertes / qui, près du rivage, devenaient couleur de sable./ La marée était basse./ Devant le fort s’étendait une zone de petits galets, de coquillages brisés / qui blessaient les pieds nus. /Au-delà commençaient les dunes lisses et fermes / où serpentaient des fleuves aux belles courbes. /Au fond de ces ruisseaux, le sable ondulait en vagues solides. / Denise eut envie de sentir sous ses pieds leur dure résistance.

36. Pendant mes vacances, je faisais rapidement quelques problèmes et exercices de grammaire. Je partais ensuite jouer avec mes camarades. Nous jouions à toutes sortes de jeux. Nous inventions le plus souvent ces jeux. Nous chassions aussi les papillons multicolores. Ceux-ci voletaient au-dessus des prés fleuris. Nous rentrions fatigués mais contents. Nous nous endormions tout de suite après notre dîner.

37. Vers les cinq heures, je prends ma canne et mon béret, / je siffle mon chien, et, en

route ! / Nous partons ensemble reconnaître les champs. / Nous montons jusque par

delà les dernières vignes. / Alors mon chien me quitte, / il va m’attendre au premier

chemin. / Il bat les buissons. / Moi, je rêve. / Il traverse comme un ouragan les herbes

tranquilles. / La terre muette s’anime à son passage.

38. Du hameau s’élèvent des fumées légères comme des haleines. / Les enfants savent

ce / que disent ces fumées. / Elles disent / que la soupe aux pois cuit dans la marmite.

/ Encore une brassée de feuilles mortes, et les petits ouvriers prendront la route du

village/ La montée est rude. / Courbés sous le sac ou penchés sur la brouette, ils ont

chaud / et la sueur leur monte au front. / Pierre, Babette et Jeannot s’arrêtent pour

souffler.

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Classe de huitième

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39. Caneton. Tout petit sa mère poule le criblait de coups de bec (phrase simple). / Je le

pris chez moi, / je l’installai dans une jatte à fraises / où il eut tout de suite l'air d'un

citron, / et dès qu'il fut guéri de ses coups de bec, / il devint insupportable. / Le

matin, il traversait toute la maison pour arriver devant mon lit. / Là, ses yeux pointus

luisaient d'une malice extraordinaire, / il poussait des clameurs aiguës afin d'obtenir

sa première pâtée / qu'il engloutissait. / Puis il frétillait du croupion, / cisaillait des

brins de nattes par-ci, par-là, / et salissait tout, en se baignant dans un de ces plats

bruns /"qui vont au four" pour y cuire souvent un de ses semblables.

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Nom : ________________________

Prénom : ___________________

Classe : 8e

Devoir 1

Nom et adresse pour le retour du devoir :

Note au devoir

Français

Observations :

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Recommandations

Détacher très proprement l’ensemble des feuilles relatives à ce devoir.

Compléter le plus clairement possible nom, prénom et coordonnées pour le

retour du devoir corrigé.

⚠ Le nom doit être celui sous lequel est inscrit l’enfant.

Deux possibilités de renvoi des devoirs :

- Par voie postale dans une enveloppe pré-renseignée pour l’envoi vers les

services de correction.

- Par téléchargement (lire notre guide pratique).

Indiquer le nom de l’élève dans la marge de chaque feuille.

Numéroter et agrafer les feuilles des devoirs quand il y en a plusieurs.

Nom : _______________________________

Adresse :

________________________________

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8e

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Devoir 1

Dictée

Mademoiselle me donna une ardoise avec un crayon et me

demanda de m’asseoir à côté d’un petit garçon de mon âge qui avait les

yeux vifs et l’air fin. Il me questionna sur le travail de mon père.

Christophe est perdu. Il déborde de tendresse. Il passe ses petits

bras autour du cou de sa mère et l’embrasse de toutes ses forces.

Écoutez ce que raconte le vent. L’entendez-vous comme il siffle à

travers la grande porte ? On croirait qu’il sonne de la trompe.

Questions

Exercice 1

a) Recopiez le mot « déracinement », entourez le préfixe et soulignez le suffixe.

b) Trouvez un mot de la famille de « terre » construit avec un préfixe.

c) Trouvez un mot de la famille de « travail » construit avec un suffixe.

Exercice 2

Faites une croix sous les noms sujets du premier paragraphe de la dictée, donnez

la fonction des deux mots en italique, donnez la nature des mots en gras.

Exercice 3

Conjuguez :

a) « Les élèves (avoir) du courage » au présent et au futur de l’indicatif.

b) Écrivez à la 2e personne du singulier le verbe « étudier » aux temps simples de

l’indicatif.

c) Conjuguez le verbe « saisir » à la 3e personne du pluriel aux temps simples de

l’indicatif.

Exercice 4

Expliquez à l’aide de deux ou trois petites phrases bien construites :

a) « Le vent sonne de la trompe ».

b) Qui est, selon vous, « Mademoiselle » dont parle l’auteur au début de la dictée.