PROGRAMME DU 26 SEPTEMBRE AU 30 OCTOBRE 2018

Tarifs : plein 7 euros / réduit 6 euros ( – 21 ans, étudiants,chômeurs, handicapés, familles nombreuses, +60 ans) / – de 14 ans 4 euros / abonnés* et étudiants Paris 84,50euros / “le petit tarif” 3,50euros pour tous* / groupesscolaires et centres de loisirs 3 euros / location lunettes 3D, 1 euro par séance. (*conditions sur notre site ou dans le hall du cinéma)L’abonnementannuel à l’Écran, 15 euros avec envoi du programme, 8 euros sans, vous donne droit à des invitationset des tarifs préférentiels (1 place pour 2) à nos rencontres, événements, festivals…

et l’Écran vous proposent 4 heures de parking pour 1€ tous les jours sur toutes nos séances, exclusivement au parking Basilique St-Denis. Ticket délivré à la caisse du cinémauniquement lors de l'achat de votre place.

Coup de tonnerre: pour la premièrefois, un film Netflix obtient la récompense suprêmede l’un des trois festivals de cinéma majeurs(Cannes, Venise, Berlin). Le Lion d’or à Venise vientd’être remporté par un film produit par Netflix,Roma d’Alfonso Cuaron (réalisateur de Gravity).Film qui avait été refusé par Cannes car sans sortieen salles prévue. Netflix fait d’ailleurs coup doubleà Venise, puisque le jury a attribué son Prix du scé-nario aux frères Coen pour The Ballad of BusterScruggs. Des films importants, qui ne devraient doncpas sortir en salles en France, la plateforme réser-vant ses productions à ses abonnés. Situation inéditeet dérangeante, la problématique dépassant large-ment le débat de cinéphile autour de la question « unfilm n’est-il un film que s’il sort au cinéma? ». Unenouvelle chronologie des médias vient de voir le jourramenant le délai de diffusion entre sortie en salleset arrivée sur les plateformes de 36 à 17 mois. Pas sûr que cela change quoi que ce soit tant le

modèle semble bousculer et à réinventer. Ce qui estcertain, c’est que le cinéma ne doit pas être réduit àun simple bien de consommation, fournisseur decontenu, et les spectateurs à des consommateursimpatients et boulimiques. À l’Écran, chaque jourqui passe nous prouve le contraire, même si on peutdécouvrir les films sur de nombreux supports diffé-rents, ils ont besoin des salles et les salles ont besoind’eux. La vigilance est donc de mise.

Boris Spire, directeur

En liberté !

Heureux comme Lazzaro

Dilili à Paris

Samouni Road

Capharnaüm

Le Grand Bain

Mon cher enfant

André Robillard, en compagnie

Blindspotting

People That Are Not Me

Les Âmes mortes

Soirée HalloweenDía de Muertos

Festival Cinébanlieue,

Jean-François Stévenin

Cycle Ingmar Bergman

Sollers Point – Baltimorede Matt Porterfield

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Un peuple et son roide Pierre Schoeller

Capitaine Morten et la reine des araignées

de Kaspar Jancis

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En 1789, un peuple est entré en révolution. Lefilm croise les destins de femmes et d’hommes dupeuple, et de figures historiques.Sept ans après L’Exercice de l’État, le cinéaste

poursuit son exploration des sphères du pouvoir.Loin des films de reconstitution lénifiants, ici, toutsonne juste et résonne fortement avec des question-nements actuels : d’où vient ce gène français deliberté? d’égalité? de République? Sans aucunmanichéisme, ni angélisme, il nous est donné à voirle processus complexe de l’abolition d’une périodede privilèges, faisant surgir une République.

Morten vit avec sa terrible marâtre Annabelle,tandis que son père vogue sur les mers. Il rêve des’embarquer lui aussi et fabrique méticuleusementson propre bateau. C’est alors qu’un drôle de colpor-teur fait halte dans ce village de pêcheurs, et malen-contreusement, réduit toute la communauté à lataille d’insectes!On salue le travail magnifique d’animation, les

belles marionnettes, les décors en volumes sur cetteintéressante variation du thème fantastique de laminiaturisation.

à partir de 6 ans le petit tarif

Après une absence forcée, Keith, vingt-quatreans, retourne habiter chez son père, il retrouve Sol-lers Point, son quartier de Baltimore de plus en plusmarqué par le chômage, la violence et la ségréga-tion. Il y retrouve aussi ses démons.Autour de la réinsertion d’un jeune ex-taulard,

Matthew Porterfield dresse à nouveau le portraitsuperbe et familier de la précarité d’une Amériquetouchée par les ravages du racisme, de la drogue etde la désindustrialisation. Quasi en amateur, lecinéaste, prof de fac dans le civil, filme sa ville et sesclasses populaires, explorant à chaque nouveau filmdes facettes cachées, avec une sensibilité inouïe.

Guy d’Alex Lutz

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Gauthier, un jeune journaliste, apprend par samère qu’il serait le fils illégitime de Guy Jamet, unartiste de variété française ayant eu son heure degloire entre les années 60 et 90. Celui-ci est juste-ment en train de sortir un album de reprises et defaire une tournée. Gauthier décide de le suivre,caméra au poing, dans sa vie quotidienne et sesconcerts de province, pour en faire un portraitdocumentaire.« Lutz ne propose pas ce portrait pour rire de

son sujet loser-crooner à crinière blanche, mais ilse propose de rire avec lui des aléas de la vie, dushow-biz et des médias. » Libération

Shéhérazadede Jean-Bernard Marlin

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Zachary, dix-sept ans, sort de prison. Rejeté parsa mère, il traîne dans les quartiers populaires deMarseille. C’est là qu’il rencontre Shéhérazade…Cela fait déjà plusieurs années que Jean-

Bernard Marlin, marseillais d’origine, acommencé un passionnant travail, entre docu-mentaire et fiction, sur les mineurs délinquantsde sa ville. Après deux beaux courts, sonpassage au long métrage ne dilue en rien laforce et la maturité impressionnante de soncinéma. Jouée par des comédiens non profes-sionnels, cette romance de la rue entre deuxdélinquants est tout aussi âpre qu’émouvante,et surtout inoubliable.

La Chasse à l’ours

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à partir de 3/4 ans le petit tarif

Un printemps en automne de Tatiana Kublitskaya (10’) Le Rêve de l’ours de Ruslan Sinkevitch (6’30)La Chasse à l’oursde Johanna Harrison et Robin Shaw (28’30)La Chasse à l’ours a le charme des livres d’images

traditionnels. Dans de très beaux dessins à l’aqua-relle, cinq enfants décident de passer leur après-midi en promenade à chasser l’ours.Voici un très joli programme à travailler avec les

petits, sur l’idée d’aller explorer le monde, partir àla découverte, se sensibiliser à l’environnement oubien interroger l’image de l’ours, entre nounours etbête sauvage.

Des Figues en avril de Nadir Dendoune

Le film dessine le portrait drôle et bouleversant deMessaouda Dendoune, filmé par son fils Nadir. Au-delà de la personnalité attachante, malicieuse, etpassionnée de la vieille dame de quatre-vingt-deuxans, on la découvre au quotidien dans son deuxpièces de l’Île-Saint-Denis, ponctué par la présenceinvisible de l’absent. Elle apprend désormais à vivreseule depuis que son mari, Mohand, a été placé enmaison médicalisée. Messaouda, bercée par seschanteurs kabyles emblématiques, comme SlimaneAzem, raconte avec fierté, sa France des quartierspopulaires et le devenir de ses enfants.

Chris the Swissd’Anja Kofmel

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Croatie, janvier 1992. En plein conflit yougo-slave, Chris, jeune journaliste suisse, est retrouvéassassiné dans de mystérieuses circonstances. Ilétait vêtu de l’uniforme d’une milice étrangère.Anja Kofmel était sa cousine. Petite, elle admiraitce jeune homme ténébreux. Devenue adulte, elledécide d’enquêter pour découvrir ce qui s’estpassé et comprendre l’implication réelle de Chrisdans un conflit manipulé par des intérêts souvent

inavoués. Qu’est-il arrivé à son cousin, reporter deguerre mort au front ? En croisant images réelles et animation, la réali-

satrice revient sur les heures sombres et la partd’ombre d’un conflit et d’une histoire familiale sousla forme d’une enquête passionnante, une réflexionsur les horreurs de la guerre, un thriller, un voyageinitiatique entremêlé de séquences d’animationd’une beauté funèbre. Une révélation.

LUNDI 8 OCTOBRE À 20:15

Anja KofmelOlivier Pierre

VENDREDI 5 OCTOBRE À 14:00

La Semaine Bleue

Nadir Dendoune

Donbass de Sergeï Loznitsa

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Le réalisateur d’Une femme douce s’attaquecette fois-ci à la chronique, en treize épisodesentre 2014 et 2015, du conflit armé qui, dans cetterégion du Sud-Est de l’Ukraine, oppose les forcesgouvernementales aux séparatistes pro-Russes. « Dans le Donbass,dit joliment le réalisateur, la

guerre s’appelle la paix, la propagande est érigéeen vérité et la haine prétend être l’amour. »Ce n’est pas un conte sur une région, un pays

ou un système politique mais sur un mondeperdu dans l’après-vérité et les fausses identités.Cela concerne chacun d’entre nous et cela nepeut que secouer très fort.

Aminde Philippe Faucon

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Amin est venu du Sénégal pour travailler enFrance. Il a laissé au pays sa femme Aïcha et leurstrois enfants. En France, Amin n’a d’autre vie queson travail et sa vie sociale au foyer. Aïcha ne voitson mari qu’une à deux fois par an, pour une oudeux semaines. Elle accepte cette situationcomme une nécessité de fait. Un jour, en France,Amin rencontre Gabrielle et une liaison se noue.Une fois encore, par petites touches épurées et

précises, le cinéaste Philippe Faucon pose unregard à hauteur d’humanité sur des person-nages « invisibles » en déployant une vision com-plexe et subtile. Merveilleux.

I Feel Goodde Benoît Delépine et Gustave Kervern

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Monique dirige une communauté Emmaüs prèsde Pau. Après plusieurs années d’absence, elle voitdébarquer son frère, Jacques, un bon à rien quin’a qu’une obsession: trouver l’idée qui le rendrariche. Plus que des retrouvailles familiales, ce sontdeux visions du monde qui s’affrontent.La grande vedette de ce film, c’est la commu-

nauté Emmaüs de Pau, et ses résidents, acteursdans cette nouvelle comédie déglinguée de Ker-vern et Delépine. Jean Dujardin prouve encore sonimmense talent d’acteur comique, dans un rôle debipolaire macronien. Un film tendre et drôle quiest aussi une déclaration d’amour à l’utopie et lasolidarité.

Grenouilles et compagnie

Ciné Junior 2018

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Le thème général de la mare et de ses divershabitants relie ces six petites histoires : qui secache près de la mare remplie de nénuphars,dans le trou d’un lac gelé ou encore dans la forêtbaignée de lumière? Partons sur les traces des ani-maux du bord de l’eau, et amusons-nous avec lessons qu’ils produisent.Un adorable programme pour tout petits.

à partir de 3 ans le petit tarif

JEUDI 11 OCTOBRE À PARTIR DE 19:30

Mythes et réalités de l’intelligence artificielle

Sciences Pop’ Saint-DenisMaths en ville

Jean Krivine

Et si à force d’inventer des programmes pournous simplifier la vie, les programmes décidaientde se simplifier la leur en nous éliminant dupaysage, comme le mathématicien simplifie uneéquation? L’intelligence artificielle, objet de tousles fantasmes dans les années 80, est aujourd’huiau cœur de la révolution des “Big Data” aprèsune traversée du désert qui aura duré près devingt ans.

Au-delà de la question de notre humanité etde ce que pourrait être une conscience artificielle,nous vous proposons une soirée pour mieuxcomprendre les enjeux des algorithmes appre-nants, et de leurs impacts sociaux avérés etpotentiels.

Maths en ville

Ex Machina d’Alex Garland

Reine d’un été de Joya Thome

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Léa, dix ans, se retrouve seule pour les grandesvacances et erre dans la campagne, désœuvrée.Un jour, elle repère une bande de garçons en trainde construire un radeau et tente de se joindre àeux, mais ils n’acceptent pas les filles. Quand ilsla mettent au défi de prouver son courage et sadétermination, c’est le début d’un été inoubliable.Film lumineux sur le passage délicat de l’enfanceà l’adolescence.

à partir de 8 ans le petit tarif

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardisemaine du 26 septembre au 2 octobre 2018 26 septembre 27 sept 28 septembre 29 septembre 30 septembre 1er

octobre 2 octobre

Capitaine Morten et la reine… (VF, 1h15) 14:00 - - 16:30 14:15 - -

Un peuple et son roi (2h01) 14:15 16:15 - 14:00 16:15 14:00 16:15 14:00 16:15 14:00 16:15 18:00 20:1518:30 20:45 18:30 20:45 18:30 20:45 18:30 20:45 18:30 20:45

Guy (1h41) 16:30 - 12:15 16:30 20:15 16:00 14:15 � 18:15

Sollers Point – Baltimore* (VO, 1h41) 18:15 - 14:15 18:00 20:30 18:45 20:30

Shéhérazade (1h49) 20:30 - 12:00 18:15 14:15 18:00 16:30 20:30 -

20:30

Colorado (VO, 1h47) - 19:00 r - - - - -

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardisemaine du 3 au 9 octobre 2018 3 octobre 4 oct 5 octobre 6 octobre 7 octobre 8 octobre 9 octobre

La Chasse à l’ours (VF, 42’) 14:30 - - 16:30 15:00 - -

Amin* (VO, 1h31) 14:15 16:00 - 12:15 16:30 14:15 20:00 16:15 18:00 14:15 20:45 18:1518:15 20:00 20:30

Un peuple et son roi (2h01) 16:15 - 12:00 16:00 14:00 � 17:45 18:15 20:00 14:00 18:00 20:1518:15 20:15

Chris the Swiss (VO, 1h25) 18:30 - 18:30 16:30 20:30 14:30 16:15 20:15 r 18:00

Donbass (VO, 2h01) 20:15 - 14:15 18:00 16:00 20:30 16:15 18:30 20:30

Des Figues en avril (Semaine Bleue, 58’) - - 14:00 r - - - -

Comancheria (VO, 3h08) - 19:30 r - - - - -

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardisemaine du 10 au 16 octobre 2018 10 octobre 11 oct 12 octobre 13 octobre 14 octobre 15 octobre 16 octobre

Reine d’un été (VF, 1h07) 14:00 - - 16:45 14:00 - -

Grenouilles et compagnie (VF, 30’) 15:30 - - 16:00 15:30 - -

Girl (VO, 1h45) 14:15 18:15 - 12:15 14:00 14:15 20:15 16:00 18:00 16:00 18:00 18:00 20:15

20:15 16:00 20:15 20:15 20:15

Amin* (VO, 1h31) 16:15 - 18:15 18:15 14:15 16:15 20:30 -

I Feel Good (1h43) 16:15 20:30 - 12:00 18:00 20:30 18:15 14:00 � 18:15

Nos batailles (1h38) 18:15 - 14:15 16:15 14:00 16:15 20:30 14:15 18:15 20:30

20:30 16:15 18:00

The Last Movie (VO, 1h48) - 19:00 r - - - - -

Ex Machina (Sciences Pop, VO, 1h07) - 20:00 r - - - - -

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardisemaine du 17 au 23 octobre 2018 17 octobre 18 oct 19 octobre 20 octobre 21 octobre 22 octobre 23 octobre

Le Voyage de M. Crulic (Fête de l’animation, 1h13) 14:15 r - - - - - -

Nico et Patou (Fête de l’animation, ciné-goûter,42’) - - - 14:15 16:30 16:00 r 14:15 -

First Man (VO, 2h18) 14:00 16:15 - 12:00 14:00 14:00 17:30 14:00 17:45 14:00 16:30 14:00 16:30 le premier homme sur la Lune ——- 18:30 20:45 16:15 18:30 21:00 20:00 20:15 20:30 18:00 21:00

Fortuna (1h46) 16:30 - 12:00 18:45 - 20:30 18:00 -

Les Frères Sisters (VO, 1h57) 18:45 - 16:30 20:45 - 14:00 16:30 20:30 14:00 19:00

Rafiki* (VO, 1h22) 21:00 - 14:30 - 18:45 19:00 16:00

John McCabe (VO, 2h00) - 19:00 r - - - - -

La Permanence (1h36) - 20:00 r - - - - -

La Bretagne et cinéma (trois films, env 1h30) - - - 15:30 r - - -

Thunder Road (reprise Acid, VO, 1h31) - - - 18:00 r - 16:00 20:30

Dans la terrible jungle (reprise Acid, 1h21) - - - 20:30 r - - -

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardisemaine du 24 au 30 octobre 2018 24 octobre 25 oct 26 octobre 27 octobre 28 octobre 29 octobre 30 octobre

La Prophétie de l’horloge (VF, 1h44) 14:00 - 14:00 16:00 14:00 14:00 16:00

Cold War* (VO, 1h27) 14:15 16:15 - 12:15 14:15 14:15 19:00 16:15 18:00 16:15 18:15 14:00 20:4520:45 16:00 18:45 20:45 20:45

La Tendre Indifférence du monde (VO, 1h40) 16:00 20:30 - 18:00 14:15 21:00 16:15 20:15 14:15 18:30 16:45 20:45

Le Procès contre Mandela… (VO, 1h43) 18:15 - 12:00 20:30 r - 14:15 18:15 16:30 20:45 18:45

The House that Jack Built (VO, 2h35) 18:00 - 16:00 16:15 18:00 20:00 20:00 14:00 18:00

King: de Montgomery à Memphis (VO, 3h02) - 19:00 r - - - - -

Girl de Lukas Dhont

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Lara, quinze ans, rêve de devenir danseuseétoile. Avec le soutien de son père, elle se lance àcorps perdu dans cette quête d’absolu. Mais cecorps ne se plie pas si facilement à la disciplineque lui impose Lara, car celle-ci est née garçon.Justement récompensé à Cannes par le Prix de

la Caméra d’or, ce film impressionne par sa matu-rité : ici, la transition sexuelle de l’adolescente,sujet sensible, ne fait pas débat. Elle est simple-ment « accompagnée » sur le plan médical, psy-chologique et affectif. La seule question quicompte est comment devenir soi-même, quitte àremettre en cause les normes? Une découverte.

Nos bataillesde Guillaume Senez

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Sélectionné à Cannes à la Semaine de la cri-tique 2018, ce film sonne diablement juste. Olivier se démène au sein de son entreprise pourcombattre les injustices. Mais du jour au lende-main quand Laura, sa femme, quitte le domicile,il lui faut concilier éducation des enfants, vie defamille et activité professionnelle. Olivier, c’estRomain Duris, il habite avec ferveur ce héros fail-lible, pivot essentiel, profondément attachant, dece récit au croisement de l’intime et du social.Rares sont les films qui mêlent si bien les mondes,la chronique d’une famille ébranlée, mais aussiles solidarités et les violences de la vie au seind’une entreprise. Passionnant.

Les Frères Sistersde Jacques Audiard

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Trois ans après avoir remporté la Palme d’or pourDheepan, Jacques Audiard revient en grande formepour un western tourné aux États-Unis dans la pluspure tradition, avec un casting impressionnant.Adapté du roman éponyme de Patrick deWitt, le

film narre l’épopée sanglante de Charlie et Elie Sis-ters, envoyés traquer un chercheur d’or. Partantsillonner ce Far West de gueules cassées et degranges brûlées, leur cavalcade impitoyable s’avé-rera être un parcours initiatique où les deux frèreséprouveront ce qui les unit réellement, une huma-nité redécouverte au milieu de la sauvagerie.

demeurer proche de son per sonnage qu’il n’érige pasen surhomme. Au contraire, First Man raconte uneaventure humaine, à travers les difficultés, lesdéboires, les échecs parfois meurtriers… » Le Monde

First Manle premier homme sur la Lune

de Damien Chazelle

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Inspiré du livre de James R. Hansen, le filmexplore les sacrifices et coûts – d’Armstrong et de lanation – d’une des plus dangereuses missions del’Histoire : celle de la Nasa d’envoyer un homme,Neil Armstrong, sur la Lune.« Cette alternance entre l’intime et le spectaculaire

permet à Damien Chazelle de maintenir son cap:

MERCREDI 17 OCTOBRE À 14:15

Fête du cinéma d’animation Afca

Isabelle Vanini

Le Voyage de Monsieur Crulicd’Anca Damian

Ce film d’animation pour adulte raconte à la première personne l’histoire réelle de Monsieur Crulic, un Roumain de trente-trois ans,absurdement mort dans une prison polonaise à la suite d’une grève de la faim consécutive à une erreur judiciaire. Voici enfin l’occasion de vous montrer un des plus beaux, des pluspoignants films d’animation pour adultes, de ceux qui restent à jamais gravés dans nos mémoires! À découvrir absolument!

pour tous, à partir de 15 ans

Nico et Patoude Mariko Härkönen et Ismo Virtanen

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Nico est un scarabée travailleur et sérieux quivoit un jour débarquer chez lui Patou, un hanne-ton farfelu et insouciant. Malgré leurs différences,ils deviennent amis et colocataires.Ce film d’animation en volume nous plonge

dans un monde à l’échelle des insectes où l’onsuit avec amusement les petites aventures vécuespar nos deux héros. Les personnages sont fran-chement réussis, jamais mièvres, et posent habi-lement la question de l’amitié et de ses limites.C’est absolument charmant, on adore!

à partir de 3-4 ans le petit tarif

DIMANCHE 21 OCTOBRE À 16:00

Fête du cinéma d’animation Afca

Rafiki de Wanuri Kahiu

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Ce film kenyan nous conte la douce naissanced’un tendre amour entre deux adolescentes, Kenaet Ziki, dont les pères, politiciens, s’opposent dansune campagne électorale. Elles n’ont pas choisi.Tout comme elles n’ont pas choisi ce trouble quiles intimide lorsqu’elles se croisent. Dans cetteAfrique dont la réalisatrice montre le conserva-tisme et le rôle restreint accordé aux femmes,mais elle y glisse, aussi, d’autres images: plusmodernes, plus pop, joyeuses, optimistes et ten-dres. Une découverte.

Thunder Road de Jim Cummings

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« Sa performance (Jim Cummings) qu’on peutqualifier sans peine de burlesque, est phénomé-nale. Il faut le voir hurler, pleurer, rire, danser – et mettre en scène avec une précision redouta-ble – pour comprendre qu’on tient là une des per-sonnalités les plus originales récemment appa-rues dans le cinéma indépendant américain. »Les Inrockuptibles

Fortuna de Germinal Roaux

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Fortuna, jeune Éthiopienne de quatorze ans,est accueillie avec d’autres réfugiés par une com-munauté de religieux catholiques dans unmonastère des Alpes suisses. Elle y rencontreKabir, un jeune Africain dont elle tombe amou-reuse. C’est l’hiver et à mesure que la neige recou-vre les sommets, le monastère devient leur refugemais aussi le théâtre d’événements qui viennentébranler la vie paisible des chanoines.

JEUDI 18 OCTOBRE 20:00

Pascal Martin

Alice Diop équipemédicale de la Permanence d’accès aux soins de santé (PASS)deux sociologues

Frédéric Pierru

La Permanenced’Alice Diop

Pendant un an, Alice Diop a filmé des consultations de médecine destinées aux personnes en difficulté. La consultation se trouve à l’intérieur de l’hôpital Avicenne de Bobigny.

Cold War de Pawel Pawlikowski

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La Tendre Indifférence du monde

d’Adilkhan Yerzhanov

La Prophétie de l’horloge de Eli Roth

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La belle Saltanat et son chevalier servant Kuan-dyk sont amis depuis l’enfance. Criblée de dettes, lafamille de Saltanat l’envoie dans la grande ville oùelle est promise à un riche mariage.Escortée par Kuandyk qui veille sur elle, Saltanat

quitte son village pour l’inconnu.Les deux jeunes gens se trouvent entraînés mal-

gré eux dans une suite d’événements cruels et ten-tent d’y résister de toutes les façons possibles.Ce film d’une grande beauté, à la fois picturale et

poétique, avec une tonalité tragicomique, rappellele cinéma d’Elia Suleiman ou d’Aki Kaurismäki.Une belle découverte!

Lewis Barnavelt, un jeune orphelin, est trèsproche de son oncle magicien, Jonathan, qui l’aéduqué après la mort de ses parents. Son oncle vitdans une vieille demeure hantée par une pendulequi aurait le pouvoir de provoquer la fin du monde. Un film fantastique à l’intrigue bien ficelée, mais

qui s’adresse résolument aux plus grands et quicomporte quelques moments inquiétants, suscepti-bles d’effrayer les plus jeunes. Une mention auxacteurs qui apportent par leur jeu une touche d’hu-mour bienvenue.

à partir de 11 ans

Pendant la guerre froide, entre la Pologne stali-nienne et le Paris bohème des années 1950, unmusicien épris de liberté et une jeune chanteusepassionnée vivent un amour impossible dans uneépoque impossible. Justement récompensé du Prixde la mise en scène lors du dernier festival deCannes, le réalisateur d’Ida (son précédent opus)raconte une passion amoureuse entre un homme etune femme qui se rencontrent dans la Pologne enruine d’après-guerre. La mise en scène est belle etgrave, souvent elliptique (ne rien révéler sinon l’in-dispensable) et intense sous son apparente dis-tance. Un beau mélodrame à l’ancienne.

VENDREDI 26 OCTOBRE À 20:30

Gilles Porte

The House that Jack Builtde Lars von Trier

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États-Unis, années 70. Nous suivons le très bril-lant Jack à travers cinq incidents et découvrons lesmeurtres qui vont marquer son parcours de tueur ensérie. L'histoire est vécue du point de vue de Jack. Ilconsidère chaque meurtre comme une œuvre d'arten soi. Alors que l'inévitable intervention de lapolice ne cesse de se rapprocher, il décide – contrai-rement à toute logique – de prendre de plus en plusde risques.Lars von Trier nous livre un de ses films les plus

radicaux, troublants et provocateurs, celui d’un descinéastes les plus passionnants de notre temps.À voir avec précaution.

Le Procès contre Mandela et les autres

de Nicolas Champeaux et Gilles Porte

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L’histoire de la lutte contre l’apartheid ne retientqu’un seul homme: Nelson Mandela. Il s’est révéléau cours d’un procès historique en1963 et 1964. Surle banc des accusés, huit de ses camarades de lutterisquaient aussi la peine de mort. Face à un procu-reur zélé, ils décident ensemble de transformer leurprocès en tribune contre l’apartheid. Les archives

sonores des audiences, récemment exhumées, per-mettent de revivre ce bras de fer.« Pour accompagner les enregistrements sonores

avec délicatesse, les réalisateurs ont opté pour uneanimation à la fois forte, suggestive et toujours dis-crète. Les lignes de l’illustrateur Oerd van Cuijlen-borg tracent des suggestions, des envolées de robenoire de procureur comme le fond de la nuit del’apartheid. Le Procès contre Mandela et les autresest aussi le récit, en grand, d’une résistance. Aucunecondamnation à mort ne sera prononcée. À la place,des peines de prison à vie. Une longue nuit, encore,avant la libération. » Le Monde

Cycle Western, 2e partieLaurent Aknin

Avec cette seconde partie de notre cycle « Wes-tern », nous abordons la suite du genre après la finde son âge classique, puis crépusculaire. D’un côtéle western italien qui l’a entièrement renouvelé,avec Colorado, un chef-d'œuvre signé Sergio Sol-lima, le « troisième Sergio » (avec Leone et Cor-bucci). Celui-ci prouve avec brio que le « spaghetti »,comme on l’a souvent traité avec dédain, a pu don-ner de fulgurants films d’auteurs. Pour conclure,retour aux USA avec Comancheria, un parfait exem-ple de ce que l’on nomme parfois le « post-western »(voire même le « post-post-western »). Ou commentles décors, les personnages et les mythologies wes-terniennes irriguent encore et toujours l’imaginairede la société contemporaine.

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Coloradode Sergio Sollima

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Comancheriade David Mackenzie

LE RETOUR DU JEUDI

Retours du jeudi

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The Last Movie de Dennis Hopper

Une équipe de cinéma est venue tourner un western dans un village péruvien niché dans les Andes…

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John McCabe de Robert Altman

En 1902, John McCabe arrive à PresbyterianChurch, une petite ville de l’Ouest américain,pour ouvrir un bordel.

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King: de Montgomery à Memphis de Sidney Lumetet Joseph L. Mankiewicz

De 1955 à 1968, le documentaire retrace lesétapes cruciales de la vie de Martin Luther King.

20 OCTOBRE 2018 À PARTIR DE 18:00

Reprise de l’Acid Cannes 2018L’association du cinéma indépendant pour sa

diffusion (Acid) présente chaque année à̀ Cannesune sélection de neuf films du monde entier inédits.Cette programmation des cinéastes à Cannes s’estimposée comme une véritable tête chercheuse denouveaux talents.Chaque automne, cette section indépendante du

Festival de Cannes part en tournée: les reprises del’Acid Cannes 2018 se déroulent à Paris, Lyon, enIle-de-France, en Corse et à l’international. L’Écrans’associe à l’événement et vous propose, en parte-nariat avec l’Acid, une soirée exceptionnelle à ne pas manquer !

18:00Chloé Mahieu

Thunder Roadde Jim Cummings

20:30

les réalisatricesChloé Mahieu

Dans la terrible junglede Caroline Capelle et Ombline Ley

Sur le grand domaine arboré de l’Institutmédico-éducatif la Pépinière, dans le Nord-Pas-de-Calais, une dizaine d’adolescents, insoumis,francs et spontanés se prêtent au jeu de la mise en scène et du cinéma.

SAMEDI 20 OCTOBRE À 15:30

Bretagne et cinéma no 7Les Bretons et la politique no 1/2Les Empreintes rouges

l’Amicale des Bretons de Saint-DenisTangui Perron

Les clichés ont la tête dure. Ainsi, la Bretagne ne serait qu’uniformément et éternellementcatholique et conservatrice. Produits après la Seconde Guerre mondiale, dans l’entourage duPCF, deux courts métrages de fort belle facture,tentent ici de nous dire le contraire. Et l’on ne peutréduire la Bretagne à son littoral et à ses activitésmaritimes. « La Bretagne des terres » présenteaussi certaines singularités politiques. Doit-onrappeler que le Tregor (au nord de la Bretagne) futpresque aussi rouge que Saint-Denis?

Mon ami Pierre1951/noir et blanc/20’, commentaire de Jean-Pierre Chabrol dit par Yves Montand, musique de Joseph KosmaLa vie de l’équipage du Franc-Tireur, chalutier bigouden basé à Concarneau.

Loguivy-de-la-Mer1952/noir et blanc/20’, commentaire de Claude Roy dit par Jean Servais, musique de Pierre BarbaudDe fiers prolétaires qui bâtissent un phare en mer ; deux jeunes marins qui fondent une coopérative…

Les Amants de Guingamp

2015/couleur/45’Après soixante ans de mariage, presque autant de militantisme communiste et quarante ans à Bobigny, Luc et Annick retournent dans la Bretagne qu’ils n’ont jamais tout à fait quittée.

Les Amants de Guingamp