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Promouvoir un développement qui s’appuie
sur le patrimoine local et les identités culturelles
afin de mieux prendre part
au dialogue des peuples
Sommaire
Contexte, enjeux
et perspectives
Présentation de l’étude
Le patrimoine local
Les outils
La mise en œuvre
Les bouleversements touchent les équilibres
SociauxEconomiques
CulturelsEnvironnementaux.
Les villages de la zone basse des falaises de Banfora vivent actuellement les profonds bouleversements de l’intégration.
Ils sont liés au désenclavement, à l’ouverture sur le monde.
Entre Bobo-Dioulasso et Banfora, d’imposantes falaises isolent un territoire de plus de 60 KM de long
sur lequel vivent plus de 15 000 personnes
Contexte, enjeux et
perspectives
Potentiel éco-touristique des falaises : une diversité complémentaire.
Les falaises se présentent sous de multiples visages :
Cette diversité est marquée par :
- la géologie,
-le niveau de fréquentation et de pression anthropique,
- la biodiversité,
-les identités culturelles des populations locales.
C’est la combinaison :
D’une situation géographique stratégique
De paysages de falaises
D’ un environnement préservé
De la diversité culturelle des populations locales
D’un patrimoine historique fort
De sites mystiques
… qui offrent aux falaises de Banfora la possibilité d’atteindre une renommée internationale.
• Au regard des 3 spécificités suivantes :
Le potentiel touristique des falaises,
La richesse du patrimoine local qu’il faut préserver
Les défis et enjeux du désenclavement
Les falaises de Banfora offrent la perspective de créer ici une vitrine des initiatives alternatives, écologiques et solidaires.
Un pôle de recherche action dont l’objectif est de montrer par la pratique,
qu’avec la volonté politique et des moyens d’actions:
le monde de demain peut réconcilier l’homme et la nature,
les identités culturelles et la mondialisation.
Alors l’’éco-tourisme sera un véritable levier pour le développement local
car il s’inscrira dans une dynamique globale,inspiré des valeurs du développement durable
• Les touristes ne viendront plus seulement pour les beaux paysages,
• Ils viendront aussi pour la qualité des échanges avec la population
• La garantie de trouver un environnement sain, de manger des produits bio
• Ils viendront pour avoir une vision du développement durable
appliquée à la ruralité africaine• pour apprendre sur le développement,
la solidarité, l’inter-culturalité.
Tout cela formera une véritable dynamique pionnière au service du vivre ensemble et du développement durable.
La création d’une zone de production biologique sur l’ensemble du Bas-Falaises :
Un pôle d’attraction économique pour des marchés à forte valeur ajoutée.
C’est le pilier central de la dynamique globale précédemment citée
Elle représente :
la mise en place d’un plan de développement cohérent sur l’ensemble du territoire.
Un label de qualité, une image de marque.
L’intégration par les populations locales des valeurs du développement durable.
La configuration géologique des falaises est ici un avantage.Elle forme une frontière naturelle des plus distincte.
La culture du coton, du riz, du sésame et du soja bio sont des productions pour lesquelles le marché existe et qui conviennent
parfaitement au potentiel agraire des terres du Bas-Falaises.
A cela s’additionne la valeur ajoutée d’un label bio sur le karité, le miel, le néré, les mangues et l’ensemble des productions locales.
La perspective d’une zone de production biologique intéresse vivement les opérateurs.
Elle offre la garantie d’un produit de qualité supérieure,
facilite considérablement la logistique
et systématise la reconnaissance d’un label de qualité.
Photos falaises\Diapo total falaises
L’étude s’est focalisée sur une présentation générale du Bas-Falaises de Banfora
avec une attention particulière portée sur les sites autour des sources.
Elle fournie un outil pratique, facilitant la mise en œuvre de futurs projets,
et favorisant la participation des populations locales.
Vous trouverez dans la version informatique, plus de 2000 photos triées, classées et compressées qui illustrent les
210 points géo- référencés lors de la phase terrain
Ont été recensés :
Les sources
Les sentiers
Les sites remarquables
Les sites de production de charbon
Les bas fonds
Les jardins maraîchers
Les sites coutumiers
Les sites historiques
La faune remarquable
Les sites pour campements touristiques
Les personnes ressources
Les préoccupations des populations locales
Présentation de l’étude
Les villages de la zone d’intervention :
Pouanya
Dramandougou
Socoura
Banko
Sokorani
Noumoundara
Finlande
Méh
Dingasso
Kouakoualé
Niawaré
Sur cette carte sont localisés :
Les lieux de cultes
les anciens villages
Les gravures rupestres
Les sites historiques
Le patrimoine culturel
L’étude des pratiques coutumières dans les falaises révèle des contradictions.
Elles sont l’expression d’une fracture entre le monde moderne et la société traditionnelle
abordons le sujet non comme de vieux dossiers à classer avant de les mettre au musée,
mais comme les fondements, malades certe mais bien vivants, de l’africanité.
C’est le fil commun aux peuples premiers des 5 continents,
la genèse du divin, Le refuge du Sens et du lien.
Les traditions n’ont cessé d’évoluer au fil du temps …
Elles se figent avant de mourir
Des ateliers entre techniciens avertis, initiés, et notables des falaises seraient ici d’un grand secours
Les expressions artistiques offrent la possibilité de parler du sacré sans tomber dans la perversion
d’un folklore recomposé.
« Sommes-nous capables de comprendre et d’assumer que la richesse de l’humanité
tient à la multiplicité de ses cultures…
dans la mesure où ces cultures sont les « corps à penser » d’une inaccessible vérité ? »
Michelle Caznave
Gravure de lezard(Djenedjan)
Crique des étranges traces(près de la crique de Pouanya)
Caverne de L’ancien village
Gravure WempeaLe Lion de Kaderbougou
Les Gravures Rupestres
Les Gravures Panoramiques de Djénédjan
Le patrimoine naturel
9 bijoux de biodiversité dans les falaises
Le crocodile faux gavial
• Le léopard
• Le Rolanfia banforasis
• Le Pentadesma Byrtiracé
Zone.Interet.Conservatoir.Ornithologique
• Le natrix anoscopus
• Les éléphants
• Orchidées arborescentes
• Droséra
Approche commerciale : Un produit adapté aux différents publics.
Les outils
Du
tourisme
Le cadre éthique
La charte d’accueil paysan* pour les pays du pourtour méditerranéen définit bien l’état d’esprit général et offre une bonne base de travail.
*Accueil Paysan:Réseau international de paysans qui devant le phénomène d’exode rural,
font de l’accueil un moyen de préserver leur cadre de vie et la qualité de leurs productions.
Créer et développer un espace d’échanges, de dialogues et de débats avecl’ensemble de la population pour discuter de l’opportunité du tourisme comme moyen de développement local.
Faire du tourisme un élément de la stratégie globale de développement durable du territoire et de lutte contre la pauvreté
Favoriser les emplois locaux en matière touristique en complément des activités économiques déjà existantes
Privilégier et valoriser les produits locaux alimentaires et artisanaux dans l’activité touristique
5a- Reconnaître le rôle et un statut des femmes dans les activités touristiques5b- Veiller à ce qu’elles bénéficient des retombées économiques sociales et éducatives des activités
touristiques
6a- Contribuer à une meilleure protection et valorisation de l’environnement : respect des ressources naturelles et biodiversité6b- Gérer de manière concertée l’affectation et l’usage des ressources naturelles disponibles sur le territoire d’accueil
Considérer la sensibilisation et la formation continue de l’ensemble des acteurs comme un élément fondamental dans tout projet touristique.
Evaluer de façon permanente les impacts positifs et négatifs du tourisme pour les populations et l’environnement
Mutualiser les moyens et les compétences des membres du réseau pour assurer un développement solidaire dans une perspective d’autonomisation.
Créer un espace permanent de concertation pour favoriser la réflexion et la participation citoyenne dans les activités touristiques.
Eviter les dérives possibles d’un tourisme non maitrisé
La solidarité, le respect, l’honnêteté, la dignitésont des valeurs qui s’entretiennent,des valeurs chères à la vie au village.
Il est de notre devoir de faire en sorte qu’elles y restent.
Les falaises connaîtront dans les prochaines années un afflux de visiteurs.
Pour pallier les aspects négatifs « du Blanc qui passe », il faut associer en parallèle, des relations entre occidentaux
et populations locales qui s’inscrivent dans la durée.
Celles-ci peuvent se concrétiser à travers des jumelages ou des partenariats entre des villages, des associations ou des éco-sites.
Elles demandent aussi des volontaires qui viennent passer plusieurs mois dans un village des falaises.
Il faut être capable de proposer un outil à la mesure du flux touristique.
Accompagner les rencontres interculturelles d’une réflexion sur le vivre ensemble,
Il faut également structurer les dons faits par les touristes aux villageois
Gestion des flux touristiques.
Imaginez, l’impact d'un réseau associatif œuvrant en lien étroit avec les élus locaux, sur l’ensemble des secteurs du développement local.
Les CVD et les conseillers villageois sont fortement épaulés et reconnus dans leur fonction.
L’émulsion nécessaire à la réussite d’une approche participative se répand sur l’ensemble du territoire
Les touristes peuvent faire des dons dans un cadre sain et structuré,
Les séjours touristiques eux-mêmes sont enrichis d’une conscience solidaire
Les associations peuvent accueillir des volontaires occidentaux qui aident à préserver un cadre sain entre les touristes et la population locale.
Ce réseau associatif accompagne des initiatives de jumelages avec l’Europe.
Un réseau de compétences qui représente déjà l’innovation et la recherche.
Architectes sans frontières :Eco-construction
La Genèse :Biocarburant (Jatropha)
Autonomie énergétique des moulins
Clark Lungren : Elevage de porcs-épics, de phacochères, d’antilopes…
APAF :(Association pour la promotion de l’agro-foresterie)
Fertiliser les champs par les arbres
Projet PHAVA :Collaboration Tradipraticien – Médecine conventionnelle
8 Superbes Randonnées !
La boucle de ToussianaLe sentier de la cité perdue Les Grandes Sauvages de Dramandougou La balade des 3 sources (5,2Km) Le sentier de Tiéfo Amoro
La randonnée des Massatiés Quand Samori rencontre Marie (2,8km) Les jardins des silures sacrées
3 petites faiblesses
Entre Péni et Sokorani…Entre Finlande et Méh…Entre Darsalami et la route de Kounima…
La formation des guides
Inspirée de l’initiation traditionnelle, elle s’adresse aux jeunes villageois volontaires de 18 à 25 ans.
La formation est agrémentée d’une randonnée de plusieurs jours d’un bout à l’autre des falaises.
Pendant cette traversée, les élèves rendent visite aux « vieux pères » des villages qui leurs transmettent
l’essence de la culture locale.
Les guides assurent la transmission de l’identité culturelle et participent au dialogue des cultures.
Les campements assurent la gestion, la sauvegarde et la valorisation
des sites sur lesquels ils sont implantés
Ils sont autant de lieux de vie où émergent des initiatives qui visent à réconcilier
l’homme, le vivant et la terre.
Construireen matériaux locaux
Toilette sèche
Economiser l’eau
Produire etConsommer local
Gestion des déchets
On distingue 4 types de campements :
Les campements communaux
Les campements privés ou associatifs
Les campements villageois
Les campements« sauvages »
Les Campements CommunauxLes Campements villageoisLes Campements AssociatifsLes Campements « sauvages »Les Campements stratégiques
Le réseau des chambres d’hôtes a débuté en 2005 dans le but d’accueillir les bénévoles
de l’association D.O.U.SE
18 concessions villageoises proches des falaisesrépondent aux critères suivants :
Au moins une personne de la cour parle français
Mettre une case traditionnelle pour 3 personnes à disposition
Des conditions d’hygiène alimentaire acceptables.
les frais de participation
Il paye ensuite 1000 Fr pour la nuit et le repas
du soir.
Le petit déjeuner et le repas du midi
sont à prévoir dans le sac à dos.
le visiteur paye une adhésion à l’année qui revient au réseau villageois organisé en association.
3- 4 étrangers maximum par jour et par famille.
Le réseau des chambres d’hôtes peut s’intégrer dans le réseau international
« Accueil Paysan ».
Les 3 piliers de la dynamiqueAlternative – Ecologique - Solidaire
L’éco tourisme
La zone de productionbiologique
Le collectif associatif
Sauvegarde et Valorisation
du patrimoine local
Protection des écosystèmes
et pôle d’attraction économique
Approche participative et innovation
La mise en œuvre
La musique du développement
Un développement harmonieux avance en rythme et suit la partition
Pas de route sans cadre de gestion des ressources naturelles et schéma d’aménagement du territoire.
Pas de restriction de la fréquentation des sources sans forage.
Pas d’interdiction de la production de charbon sans alternative économique.
Pas de nouveaux jardins maraîchers sans formation en culture biologique.
Pas de tourisme sans cadre éthique.
Un projet viable
L’objectif est de remettre dans les mains des populations locales,
un outil dont les recettes en assurent déjà le fonctionnement.
Les frais de gestion des 12 campements sont estimés à 7.500.000 Fr cfa par an
A travers une trentaine de séjours touristiques à organiser dans les falaises, l’A.S.P.A.C* pense avoir déjà la clientèle
suffisante pour combler les dépenses citées ci-dessus.
*AS.P.A.C:(Association pour la sauvegarde du patrimoine artistique et culturel)Organisation de séjours touristiques nourris de valeurs humanistes.
L’entretien annuel des sentiers est estimé à 2.500.000 Fr cfa
Ils seront financés à travers les cotisations des touristes aux « falaises de Banfora »
Cette cotisation valable un an offre plusieurs services :
L’accès au réseau des chambres d’hôtes
L’accès aux campements sauvages
L’appuie logistique pour organiser les séjours
La cotisation peut atteindre 15 000 Fr cfa par personne
Elle est répartie entre :
Les groupements villageois forestiers
Le réseau des chambres d’hôtes
Les frais généraux de fonctionnement
En cas de fréquentation supérieure à 500 touristes par an,
une tranche solidaire peut être ajoutée pour des projets de développement local
La mise en place du tourisme s’effectuera progressivement sur 5 années :
La gestion des campements sera pris en charge les 3 premières années, avant d’être remise
aux populations locales
Les aménagements s’échelonneront sur 3 ans, à raison d’un tiers des investissements par an
Ouverture possible des sentiers éco-touristiques
Décembre 2010