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N°40 FÉVRIER 2009 -1- www.lefildentaire.com PAS À PAS EN IMPLANTOLOGIE Partageons Notre Savoir-Faire

Protegeons notre savoir faire

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Le fil dentaire presente, protegeons notre savoir faire.

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Page 5: Protegeons notre savoir faire

edito sommaire

Formation continue en implantologie : Première !

lors que les statistiques relatives à l’édentement unitaire en France sont éloquentes, il semble que

le pourcentage de praticiens po-seurs d’implants reste quand à lui inférieur à 20 % dans de nombreux pays d’Europe dont nous faisons partie. Force est de constater que ce chiffre n’inclut pas seulement

les praticiens qui ne se sont jamais formés en implantologie mais également ceux qui, diplôme en poche, ne sont toutefois jamais parvenus à franchir le pas de l’acte implantaire. Pratique insuffisante, appréhension, manque d’assurance… les raisons ne manquent pas. Pour autant, l’implantologie est aujourd’hui une alternative thérapeutique qu’on ne peut ignorer et que les générations futures vont devoir intégrer à leur exercice pour faire face à la demande des patients.Le Fil Dentaire a donc entrepris d’apporter sa pierre à l’édifice en proposant un programme de formation continue en implan-tologie. Nous n’avons certes pas la prétention de nous substi-tuer à quelque organisation de formation mais il nous a paru in-téressant de vous faire profiter d’un pas à pas en implantologie depuis ses rudiments jusqu’à ses techniques les plus avancées. De nombreux auteurs, parmi les plus compétents de la disci-pline, se succèderont tout au long de l’année pour vous trans-mettre leur savoir et vous guider dans les meilleures voies. Cette nouvelle formule qui, nous l’espérons sera le détonateur pour bon nombre d’entre vous, est inaugurée dans ce numéro et vous accompagnera dans chacune de nos parutions.Alors parés à virer !

PatriciaLevi

AImages de Marques

SurLeFil� >�6�à�11�Actualités�France�et�International�Nouveaux�produits�–�Revue�de�presse

InterviewCôtéJardin� >�12�et�13�Rencontre�avec�le�Docteur�Joseph�Choukroun

ClinicFocus� >�14�et�15�Un�attachement�avec�Répartiteur��de�Force�Intégré�(RFI)

ClinicFormation� >�16�à�18�Comment�démarrer�en�implantologie�?

ClinicFormation� >20�à�24�La�première�consultation�en�implantologie�?

ConseilJuridique� >26�La�garantie�Protection�Juridique

ConseilGestionRH� >�28�et�29�Les dérapages du debriefing �en�cabinet�dentaire

ConseilOrganisation� >�30�et�31�Première�consultation�:�Faire�du�diagnostic�une�méthode�d’éducation

ConseilEco� >�32�et�33�Loi�Scellier�:�Nouvelle�année,�nouveaux�avantages��fiscaux pour l’immobilier

AuFilduTemps� >�34�à�40�Agenda�des�manifestations

PetitesAnnonces� >�41�et�42

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Page 6: Protegeons notre savoir faire

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Revue mensuelleTIRAGE 38 000 exemplaires95 rue de Boissy - 94370 Sucy-en-Brie.Tél. : 01 56 74 22 31 Fax. : 01 45 90 61 [email protected]

Directrice de la publication : Patricia [email protected]

Une publication de la société COLELSARL de presse – RCS 451 459 580ISSN 1774-9514 – Dépôt légal à parution AIP N°0001300

Rédacteur en chef : Dr Norbert [email protected]

Directrice commerciale : Patricia LEVI

Direction artistique : [email protected]

Rédaction : Dr Adriana AGACHI, Catherine BEL, Dr Steve BENERO, Dr Edmond BINHAS, Georges BLANC, Dr Jacques CHARON, Rodolphe COCHET, Dr Norbert COHEN, Dr Angela GILET, Dr Benjamin ILLOUZ, Dr Patrick MISSIKA, Dr Franck MOYAL, Catherine N’GUYEN, Dr Lionel PIRNAY, Dr Philippe PIRNAY, Yves ROUGEAUX, Dr Hervé TARRAGANO, Dr Déborah TIGRID

Conseiller spécial : Dr Bernard TOUATI

Comité scientifique :Dr Fabrice Baudot (endodontie, parodontologie)Dr Eric Bonnet (radiologie numérique, blanchiment)Dr Alexandre Boukhors (chirurgie, santé publique)Dr Nicolas Cohen (microbiologie, endodontie, parodontologie)De Georges Freedman (cosmétique) (Canada)Dr David Hoexter (implantologie, parodontologie) (USA)Dr Alexandre Miara (blanchiment)Dr Hervé Peyraud (dentisterie pédiatrique et prophylaxie)Dr René Serfaty (dentisterie restauratrice)Dr Raphaël Serfaty (implantologie, parodontologie)Dr Stéphane Simon (endodontie)Dr Nicolas Tordjmann (orthodontie)Dr Christophe Wierzelewski (chirurgie, implantologie)

Secrétaire de rédaction : Barbara [email protected]

Secrétaire de direction : Marie-Christine GELVÉ[email protected]

Imprimerie : Savoy Offset : 4 rue des Bouvières, PAE Les Glaisins, B.P. 248, 74942 Annecy-Le-Vieux

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le fil DeNTaire< < N°40 < février 2009�

àLIRE

Voici un Mémento qui devrait permettre au praticien d’inté-grer les techniques chirurgicales osseuses préimplantaire

dans son plan de traitement, techniques qui ont aujourd’hui considérablement évoluées. L’ouvrage propose une syn-thèse de cette chirurgie en rappelant ses bases fondamentales (anatomie, physio-logie osseuse et radiologie, étapes de la prise en charge du patient…), le détail de ses principes chirurgicaux, de son instrumentation spécifique et ses diffé-rentes techniques (des prélèvements os-seus endobuccaux aux reconstructions préimplantaires). Des modalités chiru-gicales moins fréquentes, telles que les prélèvements extra-osseux, l’expansion des crêtes maxillaires et la distraction alvéolaire sont également décrites et développées. u

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thétique incontournable. Elle sert aujourd’hui de référence et inspire les plus grands systèmes implantaires qui s’investissent dans ce marché en constant développement. Ce livre, premier ouvrage à traiter de ce sujet,

est la démonstration des possibilités offertes par ce mode opératoire qui, associé aux surfa-ces rugueuses (SLA, SLActive), lui confère des indications multiples depuis l’incisive centrale jusqu’aux dernières molaires en passant par le palais pour les implants orthodontiques. Issu de l’expérience de l’auteur qui pratique les implants non enfouis depuis 15 ans, cet ouvrage développe les points forts de l’implantologie en 1-temps en s’appuyant sur des démonstrations cliniques. Il adopte une démarche didactique où les protocoles sont décrits étape par étape. Les évolutions récentes, aujourd’hui de pratique courante, y sont décrites (la chirurgie sans lam-

beau, la mise en charge immédiate, les implants courts, la technique de l’ostéotome et l’extraction implantaire immédiate). u

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tion et la commercialisation d’attache-ments pour prothèse dentaire, acquiert aujourd’hui la société Metalor Dental, entreprise de pointe spécialiste des allia-ges dentaires. Grâce à ce regroupement, avec effet rétroactif au 1er janvier 2009,

Cendres+Métaux renforce encore sa position sur le marché de la médecine dentaire et devient ainsi l’un des leaders mondiaux dans la fabrication d’alliages en métaux précieux pour le dentaire. Cette acquisition ne souffre d’aucun li-cenciement de personnel, précise le com-muniqué de Cendres+Métaux. u

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le fil DeNTaire< < N°40 < février 2009�

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Au tour de Prodont-Holliger, de dévoiler aujourd’hui sa propre

gamme d’instruments en implantolo-gie. La société propose à présent près d’une centaine d’instruments d’im-plantologie, développés en collabora-tion avec des spécialistes du secteur afin de cerner au mieux les besoins des praticiens.Les ostéotomes Prodont-Holliger se déclinent en 2 familles : droits ou angulés. Chaque famille propose une série de 5 ostéotomes convexes (2,7 mm à 5 mm), 5 concaves (2,7 mm à 5 mm) ou 6 coniques convexes (1,7 mm/2,3 mm à 4,2 mm/5 mm). Le manche profilé des ostéotomes, ciseaux à os et écarteurs d’os résulte d’une élégante combinaison entre un grip stable, la sensation de tenir un instrument de qualité et la légèreté de mouvement, nécessaire à l’équilibre

du geste opératoire. Ces instruments de mesure (certifiés selon la directive 93/42 CE), sont marqués au laser tous les 120° pour assurer une lisibilité op-timale des graduations dans toutes les situations. La taille des embouts tra-vaillants est inscrite de chaque côté du manche pour une identification rapide. Enfin, des butées réglables permettent de sécuriser le geste opératoire. u

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Page 10: Protegeons notre savoir faire

Rubrique animée par le Dr Angela GILET

dr Angela Gilet

. . . de la presse étrangère

Relationentremaladiecardiovasculaireetparodontite

Cette étude brésilienne vient confirmer et asseoir le lien existant entre maladie cardiovasculaire

et parodontite. Ainsi, 40 patients souffrant de paro-dontite et 40 patients sains ont été soumis à un exa-men comparatif, établi à partir de différents critè-res : les niveaux de cholestérol, les lipoprotéines de haute et basse densité, les triglycérides, le niveau de cytokines, et d’anticorps contre la lipoprotéine de basse densité oxydée, les substances réagissant

Cardiovasculardiseaseparametersinperiodontitis.MonteiroA.et al. Journal of Periodontology. PostedonlineonOctober31,2008

avec l’acide thiobarbiturique (TBARS), de mesures des globules blancs totaux et différentiels ainsi que l’index non linéaire de non réfraction ont été éva-lués et montraient des différences statistiquement significatives entre les deux groupes. u

PARODONTOLOGIE

unmodèledeprédictiondemaladiechroniquerénaleinclutlamaladieparodontale

A Prediction Model for Chronic Kidney DiseaseIncludesPeriodontalDisease.FisherM.,TaylorG.Journal of Periodontology2009;80(1):16-23

PARODONTOLOGIE

sur le fil

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Environ 75 % des 7 millions d’américains at-teints d’une maladie rénale chronique sévère

ou modérée ne sont pas diagnostiqués. 11 955 adultes ont été examinés dans le cadre de l’étude menée par M. Fischer et G. Taylor, publiée récem-ment. Parmi ces personnes, celles atteintes d’une maladie chronique rénale avaient un taux de filtra-tion glomérulaire de 15 à 59 ml/minute/1,73 m2. Un modèle basé sur 12 critères de risque est évalué en réalisant des analyses de sensitivité, de spécifi-cité, de valeur de prédiction positive et de valeur de prédiction négative à des points d’intervalle de probabilité de 5 %, 10 %, 15 %, et 20 %.Cette étude souligne l’importance de prendre en compte différents facteurs de risque : âge, groupe ethnique, antécédent fumeur, diabète ≥ 10 ans, hy-pertension, macroalbuminurie, cholestérol, taux de lipoprotéines de haute densité, taux de protéine C-réactive, revenu, séjour à l’hôpital lors de l’an-née passée. La maladie parodontale est le 12e cri-tère qui peut permettre d’augmenter le dépistage de personnes à haut risque de maladie chronique rénale, afin de prévenir ou de diminuer d’impor-tantes séquelles, incluant des problèmes rénaux et des maladies cardiovasculaires. u

Page 11: Protegeons notre savoir faire

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Page 12: Protegeons notre savoir faire

Rencontre avecle Docteur Joseph Choukroun

Président du SYFAC

Docteur Joseph Choukroun, vous êtes prési-dent du SYFAC. Pouvez-vous nous dire quel-ques mots sur votre parcours ?J’ai fait mes études de médecine à Montpellier et j’ai commencé par faire cinq années de chirurgie avant de dévier vers l’anesthésie. J’ai été diplômé en 1982. Mais rapidement, je me suis ennuyé en anesthésiolo-gie et je suis allé me spécialiser dans le traitement de la douleur. Dès 1985, j’ai ouvert le premier Centre anti-douleur du Sud-est de la France.

En 1993, Le Dr Schoeffler m’a contacté pour en-seigner la prise en charge de la douleur dans ses formations. En 2000, les premiers protocoles de concentrés plaquettaires sont publiés et je m’y in-téresse. Et c’est avec la complicité du Dr Schlei-cher que nous avons proposé le protocole du PRF que j’ai testé d’abord sur mes patients porteurs de plaies chroniques. Dès 2003, j’ai organisé le pre-mier SYFAC, qui obtint un succès immédiat. Nous en sommes, cette année, à la 4e édition.

Pourquoi « SYFAC » ? Et pourquoi tous les 2 ans ?Tout simplement, Syfac est la contraction de Sym-posium Facteurs de croissance. L’organisation d’un congrès sérieux nécessite au moins deux ans. La spécificité de ce congrès réside dans le fait qu’une grande partie des conférences sont des sujets d’étu-de clinique. Et pour cela, il faut du temps. Et puis, c’est une organisation « chronophage » donc il faut prendre son temps. D’ailleurs, le succès immense de ce congrès, devenu rapidement le premier congrès en terme de fréquentation et de satisfaction, réside dans cette approche essentiellement clinique. Les participants veulent avant tout repartir avec des connaissances nouvelles et je crois que cette mis-sion est largement remplie. En juin 2007, j’avais dé-cidé d’arrêter car c’était épuisant, mais nous avons reçu dans la semaine qui a suivi, plus de 80 mails et appels téléphoniques de remerciements. Cela m’a stimulé pour continuer…

Parle-t-on seulement de PRF au SYFAC ? Le PRF n’est pas le seul sujet du congrès, loin de là : en 2007, la moitié des conférenciers ne prati-quaient pas le PRF. Mais justement l’intérêt est de confronter les expériences des cliniciens, en toute honnêteté. Et les conférenciers qui présentent leur travail ont ordre de dire d’abord et toujours la vérité. Nous la devons aux congressistes. À la suite de l’édition 2007, plusieurs conférenciers ont

le fil DeNTaire< < N°40 < février 200912

interview CoTé jarDiN

adopté le PRF car ils ont été confrontés à une réa-lité clinique. Seule la clinique nous guide dans nos choix thérapeutiques.

Justement, comment choisissez-vous les orateurs ?Je choisis les orateurs d’abord pour la qualité de leurs travaux et publications. Peu m’importe qu’ils fassent du PRF ou non. J’ai aujourd’hui l’honneur de participer à de très nombreux congrès à l’étran-ger et en France, ce qui m’a permis de me faire de nombreux amis et relations. Et le nombre des conférenciers étrangers (13) témoigne aujourd’hui du succès remporté à l’étranger par le PRF.

J’organise un congrès totalement libre, les orateurs n’étant honorés ni par moi-même, ni par les socié-tés qu’ils pourraient représenter en terme d’image. Ce qui fait qu’ils peuvent dire ce qu’ils veulent, en toute franchise. Aucun orateur n’est choisi par les sponsors, même si ils sont dans la catégorie « platinum » Les speakers ont un mot d’ordre précis : donner le maximum d’informations aux congres-sistes. Et aujourd’hui, ceci n’est pas la règle la plus répandue ailleurs. Et je peux dire que cela marche très bien, pour le plus grand bonheur des praticiens qui fréquentent le SYFAC. Au risque de me répéter, c’est pour cela que nous sommes ins-tallés en tête de peloton.

Combien de participants attendez-vous cette année ?Si nous suivons la courbe de progression depuis le début, nous devrions accueillir cette année entre 700 et 800 participants. Avec la crainte d’annoncer « complet » avant le 30 avril. Car les inscriptions ont démarré en trombe cette année et ce, dès le mois de décembre.

Il faut dire que le thème choisi cette année est particulièrement attrayant…Effectivement, de nombreux progrès ont été effec-tués dans l’ingénierie osseuse et nous commençons

Membrane de PRF obtenue avec la PRF «BOX»

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dr norbert Cohenrédacteur en chef du fil Dentaire implantologie, Paris Xiieemail : [email protected]

Chef de rubrique

www.lefildentaire.com > 13

à avoir du recul clinique. C’est un thème absolu-ment passionnant. On se rend également compte que lorsque la reconstruction osseuse respecte cer-taines conditions, la gencive se développe de ma-nière très conséquente sans avoir à faire de greffe de conjonctif.

L’utilisation du PRF que vous défendez de-puis de nombreuses années fait l’objet de controverses. Ses opposants, nombreux, disent que dans le meilleurs des cas, cela n’apporte aucune amélioration. Qu’en pen-sez-vous et comment se fait-il que cette technique n’ait pas encore eu le consensus après toute ces années ? Effectivement il y a de nombreux opposants. Je vais essayer d’y répondre simplement.

Premièrement, le PRF existe depuis huit ans : pen-sez vous une seule seconde que si ce n’était pas ef-ficace, il susciterait autant d’intérêt aujourd’hui ? Quand une « mode » dure aussi longtemps, cela s’appelle une « réalité clinique ».

Ensuite, on nous a reproché de manquer de publi-cations. C’est le thème du rapport de la SFPIO. Mais de qui se moque-t-on ? Depuis quand, dans le domaine médical, peut-on se permettre de juger une technique sans l’avoir essayé ? Depuis quand peut-on se permettre de juger des publications scientifiques sans n’avoir aucune expérience cli-nique ou scientifique dans le domaine contesté ? Les auteurs de ce rapport ont manqué cruellement de clairvoyance et d’objectivité. A l’opposé, nous avons proposé le PRF à deux personnalités scienti-fiques incontestables : Tomas Albrektsson et Lars Rasmusson. Résultat : Lars l’utilise quotidienne-ment et avec David Dohan, ils viennent de publier (déjà !) un article qui situe le PRF au dessus de tous les autres dans Trends in Biotechnology.

Je voudrais revenir un instant sur la réalité clinique par une anecdote qui date de ce matin : Le Profes-seur Fouad Khoury vient de m’appeler pour m’an-noncer qu’il allait présenter, lors de sa conférence qui traite des nouvelles techniques de greffes os-seuses, de l’intérêt qu’il a trouvé à utiliser le PRF dans le traitement des complications. Cela me fait vraiment plaisir, car ce jugement vient d’un des plus grands cliniciens actuels. Car lui aussi a fina-lement trouvé un intérêt clinique au PRF. Il n’était pourtant pas enthousiaste lorsque je lui ai proposé le PRF mais il a voulu quand même l’essayer. Pour un médecin qui s’intéresse au devenir de ses pa-tients, seul l’apport clinique est primordial. Pas les publications. L’histoire nous a montré que de nombreuses techniques avaient été abandonnées malgré l’existence de nombreuses publications.Enfin, soulignons le nombre de publications in-

ternationales sur le PRF publiées ou « in Press » depuis janvier 2008 : une dizaine. Peu d’équipes françaises peuvent se targuer de publier autant d’articles internationaux. Ceux qui ont faim de pu-blications seront rassasiés, sans aucun doute. Tous ces travaux de recherche fondamentale et clinique nous ont permis de modifier le protocole du PRF et la mise au point de la PRF « BOX ». Avec une amélioration immédiate des résultats.

Nous ne faisons aucune publicité et pourtant, cha-que année nous formons plus 250 praticiens au PRF et aux prélèvements sanguins (voir à ce sujet le site Internet du SYFAC, www.syfac.com, ndlr). Ce succès n’est dû qu’à l’efficacité du PRF. Et les praticiens ne viennent à nous que par le bouche à oreille.

Je finirai par une citation d’ Ernst Jünger : « Une erreur ne devient une faute que si l’on persiste en elle. »

Quels sont vos projets pour l’avenir ? Le PRF intéresse actuellement beaucoup de prati-ciens dans le monde entier. Nous sommes en train de mettre en place des formations aux USA, Ca-nada, Brésil, Moyen Orient, Taiwan, Thaïlande, Costa Rica, Malte etc. Plusieurs formations sont programmées en France et en Europe. Nous som-mes en train de mettre en place un SYFAC au Brésil et en Italie en 2010. Bref, j’ai du pain sur la plan-che… Mais pour les trois mois à venir, je consacre toute mon énergie à la réussite du SYFAC 2009 et croyez moi, cela sera un immense succès. u

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Un attachement avecRépartiteur de Force Intégré (RFI)

Pour le traitement des édentements en extension par prothèse adjointe partielle (PAP), nous faisons souvent appel aux attachements extracoronaires (1) lorsque la demande esthétique du patient interdit l’utilisation de crochets voyants.

dr lionel PirnAyn Université Paris Viin C.e.s. de Prothèse

adjointe partielle

lage ne remplit pas sa fonction de répartiteur de force. Quelles peuvent en être les raisons ? On peut les impu-ter soit à la mauvaise qualité d’adaptation du bras de calage sur son contournement fraisé, soit à l’impossi-bilité de confectionner un fraisage suffisamment haut et large pour jouer correctement son rôle.

Le choix de l’alliage utilisé peut expliquer une mau-vaise adaptation de celui-ci. Une dent de petite taille peut empêcher la réalisation d’un fraisage suffisant.

Preiskel (4), par exemple, recommande de prolonger le bras de calage au même niveau apical que l’attache-ment et, si les exigences d’encombrement ne le per-mettent pas, de placer l’épaulement près de la surface occlusale et réaliser une fine collerette de métal sur le reste de la face linguale ou palatine correspondant à la hauteur de l’attachement (Fig. 2). Nous pensons que le fraisage doit être aménagé encore plus bas que l’attachement afin que ce soit le bras de calage et non l’attachement qui initie l’insertion de la prothèse.

La Société Cendres+Métaux (5) qui étudie ces pro-blèmes depuis longtemps a mis au point un attache-ment qui évite la réalisation du bras de calage et par

D epuis longtemps, les auteurs (2) recomman-dent leur utilisation avec un bras de calage (Fig. 1) qui consiste en un contournement

fraisé réalisé au dépend de la face palatine ou lin-guale de la couronne supportant l’attachement. Il se termine par une encoche de type glissière position-née à 180° par rapport à l’attachement.

Différentes raisons justifient leur utilisation :1. Répartir les forces qui s’exercent sur l’attache-

ment ;2. Réduire l’usure de l’attachement ;3. Faciliter l’insertion de la prothèse ;4. Participer à l’amélioration de la rétention, stabili-

sation et sustentation de la prothèse.

Laquestiondeséchecs

Or, malgré la réalisation de ces fraisages, des frac-tures de ces dispositifs sont encore signalées. Leurs réparations sont compliquées, onéreuses et peuvent occasionner des tensions entre le praticien et son pa-tient et son prothésiste (3).

On peut attribuer les échecs au fait que ce bras de ca-

CliniC foCUs

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Fig. 2 :

Le bras de calage lingual doit être au même niveau que l’attachement et prolongé jusqu’à la face proximale opposée. Les exigences d’encombrement peuvent être satisfaites en plaçant l’épaulement près de la surface occlusale et réalisant un chanfrein de la hauteur de l’attachement. (Harold W. Preiskel).

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conséquent, du contournement fraisé. Il s’agit de l’attachement M-SG star 1 et 2® (Fig. 3). L’attache-ment extra-coronaire Glissière SG®, sorti dans le mi-lieu des années 80 peut être considéré comme l’ori-gine du M-SG star 1 et 2®. Il a, par la suite, évolué dans une version nouvelle sous le nom de Glissière Mini SG®, mise sur le marché en 1993. La M-SG star 1 et 2® qui est l’aboutissement de ce long déve-loppement, présente différents avantages :n Sa taille réduite ;n Sa gaine interchangeable existant en 4 degrés de

friction. (Fig. 3) ;n Son répartiteur de force intégré.

La notion de « répartiteur de force intégré » peut pa-raitre absconse mais en fait, elle recouvre une idée simple et un concept très utile. Le RFI remplace en fait le contournement fraisé que nous devions réa-liser auparavant au dépend de la dent et le bras de calage. Pour simplifier, on peut comparer les deux rainures (Fig. 4) au contournement fraisé et les deux « bras » prolongeant le boitier de la partie femelle et correspondant aux contre-parties de ces rainures au bras de calage.

Les avantages d’un tel dispositif sont nombreux :

n Economie de temps au cabinet et au laboratoire en supprimant la réalisation du contournement fraisé ;

n Economie tissulaire pour la même raison ;n Qualité de l’adaptation des parties du RFI réalisées

en usine avec une très grande précision.

Casclinique(Fig. 5 à 9)Illustration de l’emploi de l’attachement extra-coronaireMme G.J., née le 29/11/1945, s’est présenté à ma consul-tation en mars 2006 pour réhabiliter un édentement bila-téral mandibulaire (dents absentes : 48/47/46/45/44/35/36/37/38). La solution implantaire n’était pas possible vu la faible hauteur d’os. Nous avons opté pour une prothèse adjointe partielle sans crochet avec réalisation de couron-nes en 43 et 34 et deux attachements M-SG star 1®. u

Remerciements au Laboratoire Métalodont pour la réalisation prothétique.

Bibliographie1. Pirnay L. Clinic Odontologia Vol. 11, déc.1990 2. Preiskel H. Les attachements de précision3. Pirnay L., Jammet P., Souyris F. AOS n° 180, déc.1992 4. Preiskel H., Les attachements de précision, p.1605. Informations techniques sur les attachements, Cendres+Métaux,

CH-Bienne, Suisse

Fig. 3 : Les quatre gaones de friction interchangeables.

Fig. 4 : M-SG star 1.

3 4

5 6 7

8 9 Fig. 5 : Essayage de l’armature en 43 avec le M-SG star 1.

Fig. 6 : Essayage de l’armature en 34 avec le M-SG star 1.

Fig. 7 : Partie mâle de l’attachement sur 34.

Fig. 8 : Partie mâle de l’attachement sur 43.

Fig. 9 : Prothèse en bouche.

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formAtion imPlaNTologie

Comment démarreren implantologie ?

Franchir le pas et se lancer dans LA discipline de ces dernières années. Tentant ! Oui, mais comment et par où commencer ? Un sujet incontournable pour cet article inaugural du premier cahier de formation continue du Fil Dentaire.

dr norbert Cohenn rédacteur en chef

du fil dentairen implantologie, Paris Xiie n norbertcohen@

lefildentaire.com

Si par contre, depuis le début de votre activité, vous dé-léguez votre chirurgie à un confrère et que « lever » un lambeau ne vous a jamais transcendé, alors limitez pour l’instant votre activité implantaire à la prothèse. Vous de-vrez commencer par chercher un confrère implantologis-te et apprendre à réaliser la prothèse implantaire. Rien ne s’oppose par la suite à ce que, conseillé par votre confrè-re, vous vous lanciez dans la chirurgie implantaire.

CommencerenchirurgieimplantaireLes diplômes d’universités (DU)À mon sens, pour commencer en chirurgie implantaire, la voie royale, c’est le DU.Les DU durent en général deux ans. Ils sont quelquefois précédés d’une attestation universitaire en implantologie. Ils demandent pour la plupart deux journées de formation par semaine pendant 9 mois, soit une année universitaire. Les inscriptions s’élèvent de 1 500 à 2 000 euros par an selon les facultés, auxquels on doit ajouter des frais de scolarité annuels de 400 à 500 euros en moyenne. Les DU proposent une formation théorique et pratique en chirurgie et prothèse implantaire. Ils vous permettent d’intégrer, à votre rythme, au fil du temps, cette nou-velle discipline, d’échanger avec des universitaires ayant une grande expérience en implantologie dentaire et de confronter avec eux vos premiers cas cliniques rencon-trés au cabinet.Les DU ne sont, théoriquement, associés à aucune mar-que d’implant : on vous délivrera par conséquent un en-seignement objectif sur les différents systèmes implan-taires en les comparant les uns aux autres.Cependant, tous les DU n’ont pas le même niveau. Leur niveau dépendra de l’expérience due à l’ancienneté et de la qualité des enseignants. Dans certains DU, les responsables invitent même des « guest star » étrangers pour animer certain cours. Privilégiez les DU dont vous connaissez les enseignants pour leurs qualités et leur sens de la pédagogie.Il faut vous montrer exigeant et ne pas hésiter à chan-ger de ville pour trouver le DU qui vous corresponde le mieux et où l’enseignement sera le plus profitable.Dans certains DU, la pratique est quasiment inexis-tante. Préférez les DU où vous aurez la garantie de poser un grand nombre d’implants. Certains confrè-res ne posent toujours pas d’implant dans leur cabi-net, malgré l’obtention de leur diplôme à cause du

U ne patiente que vous soignez depuis de nom-breuse années vous consulte, pleine d’espoir. Elle est jeune mais elle porte depuis quelques

années déjà un « stellite ». Elle s’est renseignée sur In-ternet, des amis et des membres de sa famille qui sont déjà passés par là l’ont encouragée et elle franchit le pas. Décidée et motivée, elle vous demande de la débarrasser de cet appareil qui la gène et la complexe, et d’envisager une réhabilitation prothétique implanto-portée.Problème ! Vous ne posez pas d’implants, vous ignorez les techniques de réhabilitation prothétique implanto-portée et vous ne savez même pas à qui l’adresser ou qui pourrait vous aider. Vous vous défaussez en lui disant que son appareil est encore fonctionnel et très esthétique et que l’implantologie est une discipline récente et expéri-mentale qui doit encore faire ses preuves mais vous lisez dans son regard la déception. Vous la raccompagnez à la porte de votre cabinet en sachant qu’elle ira chercher sa solution chez un confrère… Ce n’était pas la première fois que cela vous arrivait mais aujourd’hui vous décidez que ce sera la dernière. Vous venez de prendre la décision de démarrer une activité implantaire pour ajouter cette corde à votre arc thérapeu-tique. Mais comment démarrez ?

Commentdémarrer?DiagnosticAvant cette question, j’en poserai une autre : par quoi démarrer ? Effectivement, l’implantologie est subdivisée en chirur-gie implantaire et prothèse implantaire.Vous avez le choix soit de réaliser les prothèses après avoir délégué l’acte chirurgical à un confrère, soit de prendre en charge la totalité du traitement, depuis la pla-nification du plan de traitement jusqu’à la pose de la pro-thèse en passant par la mise en place des implants. Beaucoup de confrères n’ont pas encore débuté en im-plantologie car ils s’imaginent que s’ils ne peuvent tout faire (implants et prothèses), alors ils ne doivent rien faire. C’est complètement faux ! Tout dépend de vos goûts et de votre expérience professionnelle.Si la chirurgie buccale vous a toujours passionné, que l’avulsion des dents de sagesses incluses et les traitements parodontaux sont votre tasse de thé, alors la chirurgie im-plantaire ne vous fera pas peur. Vous pouvez commencer votre apprentissage.

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manque d’expérience pratique acquise pendant leur cursus.Revers de la médaille, les DU sont pris d’assaut et le dé-calage entre l’offre (5 à 10 places par an) et la demande, place les candidats sur des listes d’attente et les contraint à chercher d’autres solutions.

Les sociétés scientifiques

De nombreuses sociétés scientifiques sont venues com-bler cette carence. Elles ont un programme souvent calqué sur celui des DU, avec un enseignement plus concentré dans la durée, les formations s’étalant de 4 à 5 mois dans leur grande majorité, à raison de deux à trois journée par semaine. Les prix de ces formations tournent autour de 3 000 à 3 500 euros pour un cycle complet, selon les sociétés.

L’intérêt de ces formations est la proximité que vous pouvez avoir avec l’équipe enseignante qui guidera vos premiers pas. Ici encore, il faudra choisir les sociétés dont les enseignants seront connus pour leur expérience et leur pédagogie et où vous aurez la garantie de poser vous-même beaucoup d’implants pendant la formation. Regarder des vidéos, c’est bien. Regarder des confrères poser des implants en « live », c’est mieux, mais poser soit même des implants, assisté par un confrère plus ex-périmenté : c’est cela l’apprentissage.

Les sociétés commerciales

Toutes les sociétés qui commercialisent des implants ont mis en place des formations allant de l’initiation à la chirurgie implantaire avancée. Leur programme encore une fois est calqué sur celui des DU. Dans la quasi-totali-té des cas, ces formations sont théoriques et vous n’aurez pas d’occasion d’intervenir sur des patients. Mais ces sociétés vous proposent souvent en plus des formations « à la carte » qui vous permettent de choisir ce qui vous intéresse et de progresser à votre rythme selon vos en-vies : « Communiquer en implantologie », « La première consultation implantaire », « La formation de l’assistan-te », « La préparation du bloc » etc.

Il vous est possible de vous former complètement et uniquement dans ce type de société ou de vous former ailleurs et de venir « piocher » des réponses précises à des questions qui restaient en suspens. Le mieux est de choisir des sociétés ayant un grand panel de formations en chirurgie et en prothèse avec une expérience avérée dans le domaine de la formation.

La différence par rapport aux DU ou aux sociétés scien-tifiques où l’on vous décrira tous les grands systèmes implantaires, c’est qu’ici, on ne vous parlera bien sûr que d’un seul système. Rien n’est jamais définitif et tout peut évoluer mais, malgré tout, si vous suivez toute votre for-mation initiale dans une société commerciale, votre pra-tique sera fortement influencée et conditionnée par cette

marque. Il est donc évident que vous devez choisir une marque qui corresponde à votre philosophie et à l’idée que vous vous faites de votre exercice. Renseignez- vous sur l’expérience de la société, la qualité de ses produits et de ses formations, la pérennité de la marque, sa rigueur en matière de recherche et développement, le service as-suré, et la proximité que vous offre cette marque. Je ne peux pas clôturer cette par-tie sans vous dire que « débuter en chirurgie implantaire » demande un certain investissement : Il faut compter environ 12 000 euros pour le moteur, le petit matériel spécifi-que à l’implantologie, la trousse et les premiers implants. Concernant le « bloc », il n’a pas de caractère obli-gatoire mais il est préférable (et plus pratique) d’avoir une salle dédiée à l’implantologie.

Commencerenprothèseimplantaire

La prothèse implantaire est facile, beaucoup plus facile que la prothèse conventionnelle. Par votre formation initiale et votre activité, vous avez déjà appris toutes les règles et les exigences de la pro-thèse dentaire conventionnelle. Cette connaissance est le socle de la réalisation de prothèse implanto-portée. Les techniques particulières d’empreintes sur implants sont faciles et rapides à apprendre.

Beaucoup n’ont pas encore débuté en implantologie car ils s’imaginent que s’ils ne peuvent tout faire, alors ils ne doivent rien faire.

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Pour vous lancer en prothèse implantaire, les DU généraux enseignant chirurgie et prothèse ne sont à mon sens, pas obligatoire car souvent très axé sur la

chirurgie.Si vous décidez malgré tout de le présenter, cela pourrait être un plus car ils vous permettent de de-venir plus « implanto-conscient » et vous permettent d’améliorer votre communication avec le chirurgien-implantologiste.

Il existe des DU limités à la prothèse implantaire qui ciblent leurs enseignements sur ce qui vous intéres-sent mais là aussi les places sont « chères ».

En fait, dans le domaine de la formation en prothèse implantaire, les sociétés scientifiques et les sociétés commerciales jouent un grand rôle et vous permet-tront au moyen de courtes formations de mettre le pied à l’étrier.

À la différence de la chirurgie implantaire, le maté-riel pour démarrer en prothèse implantaire n’est pas coûteux. Il vous faut un tournevis prothétique, une clé dynamométrique et des transferts. Selon les mar-ques, ce kit coûte entre 300 et 400 euros.

Une autre façon de se former en prothèse implantaire est de profiter d’un système qui à ma connaissance n’existe en odontologie que dans la discipline im-plantaire : le « mentorat ».

Le«mentorat»

Le « mentorat » est un système qui a été mise en

place par les grandes marques implantaires, il y a de nombreuses années déjà. Il consiste à affecter par secteur géographique et par affinité un « mentor », un praticien plus expérimenté, à un groupe de candidat à la formation implantologique. Ce mentor, qui posera les implants pour ses correspondants, va contribuer à former ses confrères, il pourra les « coacher » en leur conseillant des formations, répondre à leurs in-terrogations, les aider à réaliser leurs premiers plans de traitement. Il va également les assister dans leurs premières prises d’empreintes et poses de prothèses. Il sera également présent lors d’un échec éventuel pour répondre à leurs interrogations.

Le choix de ce correspondant est, bien sûr, primordial dans la stratégie de développement de votre pratique implantaire. Vous devez choisir un correspondant suffisamment expérimenté pour pouvoir répondre à vos attentes et suffisamment disponible pour être joint quand vous aurez besoin de lui.

Comment choisir ce « mentor » ? Si vous avez déjà choisi votre marque d’implant, il suffit de demander au représentant de votre secteur de vous présenter un confrère en lui précisant vos attentes. Vous pouvez également le rencontrer lors d’une formation et ap-précier ses compétences et son sens de la pédagogie. Vous pouvez aussi vous renseigner auprès de confrè-res qui ont déjà franchi le cap. Vous pouvez enfin interroger votre prothésiste qui vous connaît sans doute depuis longtemps et qui pourra vous mettre en contact avec un confrère issu de sa clientèle.

Sortezcouverts

Quelle que soit le type d’activité que vous allez choisir et donc même pour la prothèse implantaire, la plupart des compagnies d’assurance en responsa-bilité professionnelle vous demande payer une sur-prime. N’oubliez donc pas de signaler votre début d’activité implantaire.

Conclusion

L’odontologie moderne « bat » au rythme de l’implanto-logie. Il n’est plus possible aujourd’hui de faire l’impas-se sur cette thérapeutique. Ne pas proposez de réhabi-litation prothétique implanto-portée quand c’est justifié représente plus qu’une carence, c’est une faute ! En France, nous sommes en retard par rapport aux autres pays européens. En Espagne, en Angleterre, en Allema-gne, l’implantologie s’est développée de façon à répondre aux besoins de la population. Les universités, les sociétés scientifiques et les sociétés commerciales ont développé sur tout le territoire national un réseau de formations qui répond à tous les besoins de la profession. Tout est prévu pour que chacun puisse y trouver la formation qui corres-pond à son niveau et à ses attentes. Alors, action ! u

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Le niveau des DU dépendra de l’expérience due à l’an-cienneté et de la qualité des enseignants.

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formAtion imPlaNTologie

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Lieux des formations Intervenants

Formations en ImplantologieCycles complets de chirurgie et prothèse.Chirurgie avancée.

Pour recevoir les programmes détaillés ou connaître les dates et adresses des formations, contactez Hélène Antunes : 01 60 55 59 78

DENTSPLY Friadent France - Route de Montereau - 77140 DARVAULT

Formations à l’étrangerChirurgie avancée

Cycles complets de formation en implantologie,chirurgie et prothèse.Niveau initiation et niveau perfectionnement.

ankylos®

Formations en implantologie.Niveau confirmé.

Chirurgie avanCée

Dr Jacques Bessade Dr Elias Khoury Dr Gilles Peyraverney

Dr Albert Pinto Dr Pierre Schleicher

Grenoble Paris Saint-Etienne

Dr Jacques Bessade Dr Dominique Caspar Dr Marc Collavini

Dr Marc Collavini Dr Elias Khoury Pr Armand Paranque

Dr Gilles Peyraverney Dr Albert Pinto Dr Jean-Louis Roche

Dr Cyril EvianDr George RomanosDr Arnold Weisgold

Pr Fouad Khoury

Programmes détaillés

sur simple demande.

Plusieurs dates au choix

Nombre de places limité.

Lieux des formations

Lieux des formations

Lieu de formation Lieu de formation

Intervenants

Intervenants

Intervenants Intervenants

Aix-les-Bains Mulhouse Paris

Mulhouse Nice Saint-Etienne Paris

New-York Allemagne

Current Concept in American Dentistry : Advances and Innovations in Clinical Implantology

Procédures d’augmentation et aménagement des tissus mous

Cycles complets de formation en implantologie, chirurgie et prothèse.Niveau initiation et niveau perfectionnement.

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formAtion imPlaNTologie

La première consultation est une étape capitale dans le cadre d’un projet de réhabilitation prothétique implantoportée qui ne doit en aucun cas être négligée. Cette consultation ne se limite pas à un simple examen clinique mais, au contraire, représente une prise d’informations générales permettant une première sélection du patient. Il sera ainsi possible pour le praticien d’évaluer si ce patient est apte à s’engager dans cette procédure, tant sur les plans psychologiques, cliniques que financiers.

Facteurs liés à l’âgeChez les patients�jeunes (avant la puberté), la pose d’implants prématurée risque de poser de nombreux problèmes comme un enfouissement intra-osseux de l’implant, une relocalisation de l’implant ainsi qu’une interférence avec la croissance (Oesterle et coll. 1993). Il est donc nécessaire d’attendre la fin de la croissance, sauf dans certains cas particuliers (comme les dysplasies ectodermiques où les bénéfi-ces psychologiques sont souvent supérieurs aux ris-ques encourus (Toygar, 2007).

Chez les patients�âgés, il n’existe aucune contre-indica-tion si leur état de sante le permet mais la pose nécessite une sélection prudente des sites chirurgicaux selon la quantité et la qualité de l’os (Bryant et Zarb, 1998).

Facteurs comportementaux

La consommation�d’alcool affecte de manière avérée la coagulation sanguine et diminue le métabolisme os-seux (Koo et al. 2004, Galindo-Moreno et al. 2005) mais aucune étude ne prouve actuellement que les taux de sur-vie implantaire sont diminués chez les consommateurs d’alcool (Paquette, 2006).

Le tabagisme� chronique entraîne des modifications sur les plans immunitaires, vasculaires et osseux et est un facteur de risque avéré des maladies parodontales (Bergström, 2006). Les méta-analyses prouvent que les taux d’échecs sont significativement augmentés chez les patients fumeurs par rapport aux non-fumeurs ou au fu-meurs abstinents (association statistiquement significa-tive entre fumer/échec implantaire : Strietzel et al. 2007, Alsaadi 2008).

Cependant, des études récentes montrent que les taux de succès chez les patients fumeurs sont différents en fonction du type de surface implantaire utilisé (méta-analyse : Bain 2002) : les taux de succès sont supérieurs avec des implants à surface rugueuse comparativement aux implants à surface usinée. L’association entre taba-gisme et échec implantaire n’est plus statistiquement si-gnificative pour les implants à surface rugueuse (Striet-zel et al. 2007).

C et article présentera de manière didactique et chronologique les quatre étapes qui permettront au clinicien spécialisé ou omnipraticien de réali-

ser une première consultation complète et réussie, appli-quée spécifiquement à l’implantologie.

1èreétapeLasélectiondupatient

Psychologie du patient C’est vrai qu’il est très tentant, chez un patient demandeur de réhabilitation implantoportée, de s’engager (trop) ra-pidement dans les phases purement cliniques, sans avoir au préalable étudié la psychologie du patient.

Le clinicien doit amener le patient à lui expliquer avec précision quelles sont ses attentes concernant le traite-ment qu’il va recevoir, quelles sont ses attentes sur le plan psychologique (il est rare que l’absence d’une dent soit la cause d’importants troubles psychologiques) ainsi que sur le plan esthétique (les montages diagnostics permet-tront de lui donner une idée du résultat final attendu).

Consentement libre et éclairé

Avant d’entreprendre toute thérapeutique, le patient doit, avant de s’engager, être informé des taux de réussite, des risques inhérents à l’état général du patient ou à des ha-bitudes de vie (diabète, tabac…), des complications pos-sibles ainsi que du coût du traitement. Le clinicien doit également informer le patient de toutes les alternatives thérapeutiques pouvant se substituer à la réhabilitation implantoportée. Le consentement éclairé est obligatoire et doit être signé par le patient (obligation légale).

2eétapeAnamnèseetquestionnairemédical

Il n’existe aucune « urgence » à la pose d’implants justi-fiant de ne pas s’intéresser de manière rigoureuse à l’état de santé et aux habitudes de vie du patient candidat au traitement implantaire. L’anamnèse et le questionnaire médical vont ainsi permettre de recenser tous les facteurs de risques ou contre-indications relatives à la pose d’im-plants.

dr hervé tArrAGAnon maître de

conférence des universités

n Praticien hospitaliern Université Paris 7

La première consultationen implantologie

dr Patrick missikAn maître de conférence

des universitésn Praticien hospitaliern Université Paris 7

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dr franck moyAln Docteur en chirurgie

dentaire

dr benjamin illouzn Docteur en chirurgie

dentaire

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Antécédents médicaux

Ils seront consignés dans le questionnaire médical daté et signé par le patient. Selon les différentes pa-thologies rencontrées, le clinicien établira le profil ASA du patient (American Society of anaesthesiolo-gists) (Fig. 1), les actes de chirurgie implantaire étant réservés aux patients ASA 1 et ASA 2.

Pour les patients ASA 3, une stabilisation de la pa-thologie et un contact constant et régulier avec le médecin spécialiste sont nécessaires.

Diabète�: L’implantologie chez les diabétiques contrô-lés n’est pas à risque (World Workshop, 1996) mais les taux de succès sont inférieurs (Klokkevold, 2002).

Ostéoporose� : altération du métabolisme osseux qui va agir sur l’ostéointegration de l’implant. Chez

Fig. 1 : Classification ASA des patients.Fig. 2 et 3 : Classification des cardiopathies et actes contre-indiqués : la pose d’implant est contre-indiquées chez les patients de groupe A et B.

4

ces patients, l’arrêt du tabac est demandée et les périodes de cicatrisation sont augmentées de deux mois. Lors de la mise en place des implants, les sites de forages seront sous-dimensionnés afin de favoriser la stabilité primaire des implants lors de leur mise en place.

Cardiopathies� à� risque� : suivre les recommanda-tions de la Société Française de Cardiologie.

Antécédents�de�radiothérapie�cervico-faciale�: les implants ne peuvent en aucun cas être placés dans un os irradié à plus de 50Gy. Une collaboration étroi-te avec le radiothérapeute doit être envisagée pour déterminer précisément les zones irradiées et ainsi déterminer les zones susceptibles de recevoir des im-plants ou non (étude des courbes isodoses) (Fig. 4).

3eétapeL’examenclinique

L’examen clinique de la première consultation en im-plantologie est un examen clinique standard devant être rigoureusement réalisé.

L’examen exobuccal

Le profil squelettique (classification d’Angle), le profil facial et la symétrie faciale doivent être appré-ciés. L’étude du profil permet d’apprécier la résorp-tion osseuse chez les patients édentés (angle naso-labial ouvert). L’articulation temporo-mandibulaire sera examinée par palpation pour déterminer l’exis-tence de bruits lors des mouvements d’ouverture et de fermeture (Fig. 5 et 6). Les mouvements mandi-bulaires seront également observés à la recherche d’une éventuelle déviation ou déflection du trajet mandibulaire.

Fig. 4 : Courbes isodoses chez un patient irradié déterminant les doses d’irradiation délivrées pour toute la sphère cervico-faciale.

� ������The�American�Society�for�Anesthesiology�(ASA)�Classification of Physical Status

P1 Normal, healthy patient P2� Patient with mild systemic disease with no functional limitation, ie a patient with a

significant disease that is under good day-to-day control, eg controlled hypertension, mild chronic obstructive pulmonary disease (COPD: bronchitis, emphysema), oral agents for diabetes mellitus, stable on digoxin for atrial fibrillation

P3� Patient with severe systemic disease with definite functional limitations, ie, a patient who is quite concerned with their health problems each day, eg, a diabetic on insulin, significant COPD with low exercise tolerance, high blood pressure despite takin 2 or 3 antihypertensive medications

P4� Patient with severe systemic disease that is a constant threat to life P5� Moribund patient who is not expected to survive 24 hours P6� Declared brain-dead patient whose organs are being removed for donor purposes

� �����Cardiopathies�à�risque�d’endocardite�infectieuse

� Groupe�A�:�Cardiopathies�à�haut�risque� Groupe�B�:�Cardiopathies�à�risque�moins�élevé

l Prothèse valvulaires (mécaniques, homogreffes ou bioprothèses) l Valvulopathies : IA, IM, RA* l Cardiopathies congénitales cyanogènes non opérées et dérivations l PVM* avec IM et/ou épaississement valvulaire

chirugicales (pulmonaire-systémique) l Bicuspidie aortique l Antécédents d’endocardite infectieuse l Cardiopathies congénitales non cyanogènes sauf CIA* l Cardiomyopathie hypertrophique obstructive (avec souffle à l’auscultation)

* IA : insuffisance aortique ; IM : insuffisance mitrale ; RA : rétrécissement aortique ; PVM : prolapsus de la valve mitrale ; CIA : communication interauriculaire (cardiopathie non à risque).

2

1

� �����Actes�bucco-dentaires�contre-indiqués�(cardiopathies�groupe�A�et�B)��Anesthésie�locale�intraligamentaire��Soins�endodontiques�: l Traitements des dents à pulpe non vivante, y compris la reprise de traitement canalaire��Actes�chirurgicaux�: l Amputation radiculaire l Transplantation/Réimplantation l Chirurgie parodontale l Chirurgie implantaire l Mise en place de matériaux de comblement��Orthopédie�dento-faciale�: l Chirurgie préorthodontique des dents incluses ou enclavées

3

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formAtion imPlaNTologie

Examen endo-buccal

Une évaluation de l’hygiène buccodentaire doit être réa-lisée. Les actes de chirurgie implantaire ne pourront être débutés que chez un patient présentant une hygiène buc-cale rigoureuse.

Un examen minutieux des tissus mous sera réalisé à la recherche de tout lésions suspecte. La présence de gen-cive kératinisée sera recherchée et la position des freins également (qui peuvent devenir problématiques lors des restaurations prothétiques).

L’examen des dents conventionnel sera réalisé à la re-cherche des dents absentes, de lésions carieuses et de fa-cettes d’abrasion, zones d’érosion ou d’attrition montrant des parafonctions.

Le sondage parodontal des sites présentant des poches doit être systématique et les zones saignant au sondage doivent être consignées. Le patient devra être traité et sa maladie parodontale stabilisée avant d’entreprendre toute thérapeutique implantaire.

Enfin, l’examen de la ligne du sourire sera réalisé (Fig. 10), la présence de diastèmes et le degré d’exposi-tion de la gencive lors de la parole ou d’un sourire natu-rel. Il est fortement conseillé d’iconographier chacun de ses cas lors de la première consultation.

Le praticien devra également évaluer le schéma occlu-sal lors des mouvements de propulsions et de latéralité (Fig. 14) : fonction canine, fonction de groupe, contacts

non-travaillants en latéralité.

Finalement, une prise d’empreintes sera réalisée ainsi que la prise d’occlusion du patient.

4eétapePrévoirledeuxièmecontactaveclepatient

La prise d’empreintes permettra, après un montage en articulateur, de commencer à réaliser un projet prothétique : réalisation d’un wax-up, d’un guide ra-diologique et d’un guide chirurgical (Fig. 15).

La réalisation d’un guide radiologique sera suivie par la réalisation d’examens d’imagerie diagnostique afin de visualiser les sites implantaires en rapport avec notre projet prothétique :n Orthopantomograme (panoramique dentaire)

(Fig. 16) : il permet d’avoir une vue globale de la cavité buccale et de rechercher d’éventuels obsta-cles anatomiques ou lésions non visibles clinique-ment.

n Radiographies retro-alvéolaires : plus précise que la radiographie panoramique, elle permet d’obtenir des informations complémentaires sur des zones anatomiques particulière (santé parodontale, dia-gnostic endodontique, hauteur de crête au niveau des secteurs édentés).

n Tomographies (Fig. 17) : elles peuvent être conventionnelles ou numérisées. Elles donnent des coupes permettant une évaluation précise de la hauteur d’os et des obstacles anatomiques (si-

5 6 7 8

Fig. 5 et 6 : Palpation des articulations temporo-mandibulaires.Fig. 7 et 8 : Réalisation de photographies de face et de profil.

9 10

Fig. 10 : Examen de la ligne du sourire.

le fil DeNTaire< < N°40 < février 200922

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formAtion imPlaNTologie

tuation des sinus maxillaires, des fosses nasales et du nerf alvéolaire inférieur) dans les trois plans de l’espace.

À l’issue du scanner, seront ainsi visualisés les volu-mes osseux nécessaires à la mise en place d’implants qui nous informeront sur la nécessité de greffe osseu-ses. Le volume utile n’étant pas toujours en concor-dance avec le volume nécessaire.

Conclusion

Le premier contact est donc fondamental pour dé-terminer si le patient est un bon candidat à une thé-rapeutique implantaire. Cet examen ne devra jamais être réalisé de manière succincte car il va être à l’origine de toutes les décisions qui seront réalisées ultérieurement dans le cadre du projet implantaire. La première consultation en implantologie permet-tra donc au clinicien de poser les bases du plan de traitement et d’engager toutes les procédures pa-

racliniques qui permettront d’établir un diagnostic définitif ainsi qu’un plan de traitement détaillé au rendez-vous suivant. u

BibliographieAlsaadi G et al. Impact of local and systemic factors on the incidence of oral implant failures up to abutment connection. J clin Periodontol. 2007 Juillet ; 34(7):610-7

Bain CA et al. A meta-analysis evaluating the risk for implant failure in pa-tients who smoke. Compend Contin Educ Dent. 2002 Août ; 23(8):695-9

Benhamou A., Kleinfinger I., Missika P., Accéder à l’implantologie. Edi-tions CDP, 2003

Klokkevold PR, Han TJ. How do smoking, diabetes, and periodontitis af-fect outcomes of implant treatment ? Int J Oral Maxillofac Implants. 2008 Jan-Fev ; 23(1):56

Paquette DW et al. Risk factors for endosseous dental implant failure. Dent Clin North Am. 2006 Juill ; 50(3):361-74.

Strietzel FP et al. Smoking interferes with the prognosis of dental implant treatment : a ststematic review and meta-analysis. J Clin Periodontol. 2007 Juin ; 34(6):523-44

Tarragano H., Illouz B., Moyal F., Missika P., Ben Slama L. Les cancers de la cavité buccale, du diagnostic aux applications thérapeutiques. Editions CDP, 2008

13

14

Fig.11 et 12 : Photographies intrabuccales.

Fig. 15 : Montage en articulateur.

Fig. 16 : Radiographie panoramique.

Fig. 17 : Coupe tomographique.

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le fil DeNTaire< < N°40 < février 20092�

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unlargechampd’application...La garantie Protection Juridique proposée par les assu-reurs permet à l’assuré de faire face aux difficultés de tous ordres auxquelles il est susceptible d’être confronté au cours de sa vie. Généralement, les formules propo-sées couvrent les domaines de l’habitation, la consom-mation, voiture et le travail. Les contrats prévoient sou-vent une extension de garantie au bénéfice du conjoint, ainsi qu’à ses enfants. La garantie intervient aussi pour les litiges relevant de la vie professionnelle : exercice en groupe, litige déontologique et disciplinaire, redres-sement fiscal, URSSAF, caisses de retraite, Sécurité Sociale, droit du travail... Le champ de la garantie est donc très large.

...pourunepriseenchargedesintérêtsdel’assuréLa garantie a pour objet de prendre en charge la gestion des litiges et, le cas échéant, des frais de procédure né-cessaires à la protection des droits de l’assuré. Elle se limite exclusivement à la prise en charge de la défense des intérêts de l’assuré et des frais y afférant. Elle ne couvre donc pas les amendes et dépens auxquels l’assu-ré pourrait être condamné (capital, intérêts, dommages et intérêts relatifs aux réclamations ou condamnations).

L’assureur de protection juridique n’indemnise en effet aucun tiers : son rôle est de défendre son assuré et de prendre à sa charge les frais qui en découlent. Il se dis-tingue à ce titre de l’assureur de responsabilité civile.

En cas de litige opposant l’assuré à un tiers, l’assureur prend en charge la défense de ses intérêts, par voie amiable ou judiciaire. Si nécessaire, il le fait représenter lorsqu’il est cité en justice ou devant les commissions administrative ou professionnelle. Lorsque l’assuré a subi un préjudice susceptible de donner lieu à répara-tion de la part d’un tiers, l’assureur exerce alors pour son compte un recours à l’amiable ou, à défaut devant les tribunaux. Notons cependant que les litiges pris en charge par un contrat d’assurance spécifique sont de ce fait exclus de la garantie. Tel sera le cas notamment pour les litiges liés aux accidents de la circulation ou à la construction des immeubles.

...avecunfonctionnementsoupledelagarantieSouvent, la garantie n’entre en jeu que pour les litiges d’un intérêt supérieur à une certaine somme fixée au préalable dans le contrat d’assurance. La prise en char-ge de l’intervention des auxiliaires de justice peut aussi être plafonnée à un certain montant. C’est en principe l’assureur qui dirige la procédure et choisit les auxiliai-res de justice à qui il confie le dossier. Toutefois, la loi permet à l’assuré de choisir lui-même son avocat per-sonnel, à condition d’en communiquer les coordonnées à l’assureur et de faire l’avance des frais et honoraires. Ceux-ci seront remboursés par l’assureur dans la limite d’un barème majoré chaque année. Mais pour permet-tre à l’assureur de donner un avis sur l’opportunité de transiger ou d’engager une procédure, l’assuré doit lui déclarer le litige avant de confier ses intérêts à l’avocat, et l’informer de l’état d’avancement de la procédure.

Conclusion

La garantie Protection Juridique apporte donc ainsi une aide précieuse à l’assuré : s’il y a litige, l’étape judi-ciaire et précédée d’une étape amiable et les statistiques montrent que les trois quarts des sinistres sont résolus à ce niveau. u

La garantieProtection Juridique

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Afin de lutter contre les éventuelles insuffisances professionnelles de leur équipe, de plus en plus de praticiens-managers décident d’appliquer certaines règles élémentaires de communication professionnelle, parfois sans discernement ni précaution. Du briefing, au débriefing, en passant par l’entretien ad hoc, la réunion mensuelle de développement ou de motivation, l’entretien annuel d’évaluation , certains praticiens se demandent parfois s’ils auront encore le temps de travailler !

Mise au point sur le débriefingDéfinition�: le débriefing est un entretien individuel ou groupé « à chaud » post événementiel. Personnel�concerné�: assistante dentaire, secrétaire de direction, prothésiste, collaborateur salarié ;Durée�: de 5 à 10 minutes maximum ;Organisation�: prévoir un créneau avant le dernier patient de la journée (jamais en fin de journée, ou juste avant la fermeture du cabinet) ;Finalité�théorique�: pédagogique et corrective ;Finalité�pratique�:�il doit permettre au praticien-gé-rant de faire un point rapide et uniquement rectifi-catif (dysfonctionnements) sur la journée de travail écoulée.

Les dérapages psychologiques

Le problème principal peut consister dans la mésin-terprétation du sens et de la finalité d’un débriefing en situation de travail. En effet, par déformation pro-fessionnelle issue de certaines pratiques médicales, un glissement sémantique peut survenir à partir du « dé-briefing dit psychologique ou psychothérapeutique », voire du « defusing ». Dès lors, un débriefing est par-fois perçu de manière abusive, comme le traitement à chaud d’un problème personnel, ayant eu un impact sur le comportement ou sur la qualité du travail de l’un des membres de l’équipe. Le risque consiste donc dans le fait de considérer tout dysfonctionnement, toute er-reur ou irrégularité, baisse d’activité ou démotivation au travail, comme le symptôme d’un problème psy-chologique sous-jacent qu’il faut en urgence déblo-quer avant que la situation n’empire.

Ce mode d’interprétation subjective du « débrie-fing », plus qu’erroné dans le cadre d’une situation de travail et pourtant prôné sans discernement par certains pseudo-consultants juniors ou malhabiles, peut être très préjudiciable au bon fonctionnement d’un cabinet dentaire. Ces débriefings mal encadrés générent tout au contraire un stress supplémentaire des membres du personnel, parfois jusqu’au conflit larvé ou ouvert qui tourne aux règlements de compte. Dès lors, afin d’éviter de subir l’épreuve du « débrie-fing », vous pourriez voir vos assistantes s’évertuer

Les dérapages du débriefingen cabinet dentaire

rodolphe CoCheTn Consultant

en management odontologique

n Chargé de cours à l’Ufr d’odontologie de garancière

Conseil gesTioN rh

le fil DeNTaire< < N°37 < novembre 200�2�

à camoufler la moindre erreur, jusqu’à prendre des initiatives maladroites, afin de fuir toute communi-cation ultérieure avec le(s) praticien(s) gérant(s).

La finalité du débriefing en situation de travailLa finalité première du débriefing est d’ordre « opé-ratoire » (là encore, attention aux glissements sé-mantiques !), ou opérationnel, c’est-à-dire qu’elle est relative à l’exécution de tâches, ou à l’application d’une méthode de travail. Toute dérive ou considé-ration d’ordre psychologique ou moral est à bannir par principe. La question est seulement de savoir, par exemple, si votre assistante dentaire a bien réa-lisé l’ensemble des tâches qui lui ont été confiées ce jour. À ce titre, le débriefing s’avère nécessaire pour une nouvelle recrue ou assistante en formation, qu’il s’agisse d’une assistante dentaire ou d’une secrétaire de direction.

Il appartient dès lors au personnel concerné de faire un rapport des tâches qui ont pu être exécutées et principalement de celles qui n’ont pas pu l’être (il s’agit bien entendu d’un rapport verbal et non pas écrit). Le débriefing utilisé à bon escient a une fi-nalité non seulement pédagogique mais plus encore corrective, car il permet au personnel de pointer une irrégularité ou un dysfonctionnement et dès lors d’éviter sa répétition ou sa reproduction ultérieure. Si le problème ne peut être réglé immédiatement, il faut le consigner dans l’ordre du jour de la prochaine réunion. Le débriefing est tout aussi important pour l’assistante dentaire que pour la secrétaire de direc-tion. Pour une assistante dentaire expérimentée et rôdée, cet outil de communication utilisé de manière trop formelle peut parfois s’avérer lassant et inutile, étant donné que son travail en binôme avec le prati-cien lui permet plus facilement de « débriefer » entre deux patients. Il est néanmoins capital pour une as-sistante dentaire en cours de professionnalisation ; peut-on même ajouter qu’il s’agit ici du devoir de tout praticien-tuteur de valider l’acquisition progres-sive des compétences de son assistante débutante, à qui l’on demande parfois une polyvalence clinique

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rodolphe CochetConseil en stratégies de management odontologique- Développement et accompagnement managérial- Conférences, formations & ateliers pratiques 7 rue Nicolas houel – 7�00� ParisTél. : 01 43 31 12 �7 - email : [email protected]

Auteur

organisationnelles,� les� solutions� «�tout-en-un�»�n’existent�pas,� sinon,� telles�des� ruses� et�artifices�qui,� temporairement,� ne� font� que� camoufler� les�insuffisances�professionnelles�de�l’équipe,�en�tout�ou�partie.

Si l’on recherche des éléments de connaissance in-dubitables, ni travestis, ni pervertis par des pratiques empiriques incertaines, il n’y a pas d’autres moyens que de faire l’effort de remonter parfois jusqu’aux assises théoriques mêmes d’une discipline, quelle qu’elle soit : concernant les techniques de commu-nication interne, on peut parcourir le fameux modèle de Shannon & Weaver, en passant par les célèbres fonctions linguistiques de Jakobson jusqu’aux fon-dements théoriques des pratiques régulières du ma-nagement édictées entres autres par Chester Barnard. Ce grand théoricien du leadership pointe dans cette fameuse citation l’importance capitale de la coo-pération stratégique du manager envers son(ses) employé(s) : « la communication requiert 25 % du temps du dirigeant ». Entre nous, 25 %, c’est peut-être beaucoup pour un chirurgien-dentiste em-ployeur : là encore, faut-il adapter cette règle à la spécificité organisationnelle d’un cabinet dentaire, et proposer dans un premier temps 5 %, ce qui consti-tuerait déjà une révolution ! u

1 L’ensemble des opérations de communication interne nécessaires au bon fonctionnement d’un cabinet dentaire est décrit dans�«�Le Manuel du chirurgien-dentiste Manager�», par R. Cochet (Editions Le Fil Dentaire), p. 128-131.

2 « Le Manuel du chirurgien-dentiste Manager », par R. Cochet (Editions Le Fil Dentaire), p. 129. Le�briefing�comme� lieu�des�anticipations, 3.5.2.

www.lefildentaire.com > 29

et administrative incompatible avec certaines exi-gences de Qualité. S’agissant de la secrétaire de di-rection du cabinet, le débriefing est capital, d’ailleurs même plus important que le « briefing » (consignes de travail en début de journée ) dans certains cas ; en effet, les fonctions administratives sont as-surées de manière autonome (à la différence du tandem praticien/assistante dentaire) ce qui peut impliquer un manque de disponibilité du praticien, qui en principe, est censé se consacrer à son exercice au fauteuil (c’est d’ailleurs, entre autres, l’intérêt d’avoir une secrétaire de direction !).

En ce sens, le débriefing représente un formidable outil de régulation�fonctionnelle.

Débriefing ou pas débriefing ?

Comme pour toute conduite d’un changement, il n’est pas souhaitable d’implémenter au sein de son cabinet un nouveau mode de communication si celui-ci n’est pas précisément adapté au profil de compétences et de motivation de l’équipe. Et pourtant, combien parmi vous seraient tentés d’appliquer immédia-tement ce que l’on pourrait à juste titre considérer comme une énième astuce de Management. C’est justement l’erreur à ne pas commettre afin d’éviter de prendre le risque de voir des problèmes là où il n’y en a pas. En effet, selon les cas, je peux recom-mander à un praticien-gérant d’appliquer cette tech-nique de communication, mais il arrive tout aussi ré-gulièrement que je le déconseille (parfois vivement) en fonction de l’historique du cabinet et des objectifs de développement du praticien. En somme, décider ou non d’institutionnaliser le débriefing au sein de son cabinet dentaire ne s’improvise pas et dépend de la « carte d’identité managériale » du praticien : il faut au préalable avoir effectué un bilan de compétences en gestion d’équipe dentaire (CRC - © ManagerPremier) et avoir dressé en amont une cartographie comporte-mentale du personnel en situation de travail (leviers de motivation et de performance).

Techniques de communication interne : artifices ou méthodes de travail ?Quels que soient le support pédagogique (oral, écrit) et les modalités d’un enseignement (cours, séminaire, conférence), les praticiens auditeurs ou lecteurs recherchent naturellement des solutions im-médiatement opérationnelles, applicables in extenso dans tout cabinet et fiables en toutes circonstances. Pourtant,�qu’il�s’agisse�de�pratiques�cliniques�ou�

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Conseil orgaNisaTioN

Lors de la première consultation, une fois réalisée l’anamnèse, il est essentiel d’utiliser la phase de diagnostic pour commencer à tisser des liens de confiance, informer et éduquer le nouveau patient. Malheureusement, encore trop de praticiens ne prennent pas assez de temps pour la phase de diagnostic.

I l est vrai que les honoraires pour une consultation ne sont que de 21 euros (tarif Sécurité sociale), ce qui est ridicule étant donnés notre niveau de formation et

les frais horaires du cabinet. Pour ces raisons, beaucoup d’entre nous n’optimisent pas cette phase de diagnostic. Or celle-ci loin d’être du temps perdu est un véritable investissement dans la relation avec le patient.

Aujourd’hui, certains cabinets réclament des honoraires libres lors des premières consultations. Ce n’est pas le cas de la plupart des autres. Ceci dit, l’élément clé pour accroître le taux d’acceptation des plans de traitements n’a rien à voir avec le montant des honoraires lors de la phase de diagnostic du traitement. En fait, il est à mes yeux, essentiel de transformer cette phase en un proces-sus d’éducation du patient. Cela lui permettra de mieux comprendre la nécessité de réaliser le traitement proposé. Ce même processus éducationnel met les patients plus à l’aise avec vous. Ils vous seront aussi plus reconnais-sants. Cela vous rend qualifié à leurs yeux pour déceler leurs problèmes. Inconsciemment, cela leur donne l’ima-ge professionnel d’un haut niveau de compétence et donc apte à les soigner.

Quand vous examinez de nouveaux patients, chaque étape du diagnostic devrait être couplée à une expli-cation. La première étape est d’abord d’expliquer ce

que l’on fait. Si par exemple vous établissez un bilan radio complet, expliquez qu’il est important d’avoir une vue d’ensemble des dents, de l’os de la mâchoi-re, des traitements de racines, des infections sous-jacentes invisibles à l’œil nu, etc. Cela permet au pa-tient de comprendre comment est posé un diagnostic. Poursuivez ainsi quand vous utilisez des modèles ou quand vous réalisez un sondage parodontal !

Si vous possédez un équipement de haute techno-logie, prenez le temps d’expliquer ce dont il s’agit, pourquoi vous avez acquis cet équipement et quels bénéfices le patient pourra tirer de son utilisation. Ceci indique une grande qualité de soins alliée à des qualités humaines. Ne� pas� donner� d’explication�sur�le�matériel�high-tech�risque�d’aboutir�à�l’effet�inverse�de�celui�souhaité�! N’oubliez pas que tout matériel médical, aux yeux du patient, est quelque chose de froid et souvent peu rassurant !

L’examenclinique

Vous êtes donc désormais en train d’effectuer votre examen clinique. Que ce soit au début, au milieu ou à la fin de l’entretien avec le nouveau patient, c’est le moyen de faire passer une image positive. La plu-part des examens cliniques consistent simplement à sonder la bouche du patient afin d’en déceler d’éven-tuelles anomalies. Le praticien annonce ensuite si des problèmes existent ou pas. Je vous suggère plu-tôt d’effectuer un examen complet avec des analyses plus poussées et de faire une légère démonstration de vos talents pour mieux faire comprendre au patient ce dont il a besoin. Voici nos recommandations (hors cas d’urgence) pour mettre en place cette nouvelle approche :• Après avoir installé le patient, demandez à votre

assistante (si vous en avez une) de venir auprès de vous pour lui dicter vos notes ;

• Ne commencez jamais par les dents ! Vérifiez la tête et le cou en cas d’inconfort ou d’anomalies musculai-res. Vérifiez les ganglions, expliquez que vous vous souciez de leur santé générale et que cela fait partie de l’examen de routine. Cela permet une approche plus douce, moins agressive de la bouche qui est une zone à fort pouvoir symbolique. Le patient aura vraiment le

Dr edmond BiNhasn fondateur

du groupe edmond Binhas

Première consultation : Faire du diagnostic une méthode d’éducation

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le fil DeNTaire< < N°40 < février 200930

Page 31: Protegeons notre savoir faire

sentiment que vous vous occupez de lui ;• Faites ouvrir la bouche au patient et poursuivez par

l’examen de la langue. Expliquez-lui que ceci est capi-tal pour un bon examen dentaire ;

• Palpez ensuite l’intérieur des joues. Un examen exhaus-tif peut révéler toute douleur musculaire. Vous devez aussi palper les gencives pour déceler toute inflamma-tion ou saignement que le simple toucher peut parfois causer ;

• Continuez à expliquer ce que vous faites et rassurez le patient en disant que tout semble aller bien.

À ce stade, faites part de vos observations à votre assis-tante en respectant des étapes bien précises :

1èreétape:Description

Il s’agit de faire des observations dans un langage com-préhensible pour le patient. Exemples : « Tous les mus-cles semblent normaux, l’examen des ganglions est né-gatif, présence de saignements au niveau des gencives en haut à droite, etc. »

Ce que vous faites là est simplement de construire un cas dans l’esprit du patient. Cependant, si elles sont expri-mées seules, ces affirmations précédentes peuvent en-traîner la confusion. C’est pourquoi il faut compléter vos observations par une explication.

2eétape:Explication

En effet, chacune de vos observations doit être suivie d’une courte explication. Ainsi : « Nous décelons quel-ques saignements au niveau des gencives. Ces saigne-ments sont l’un des symptômes qui nous permettent d’analyser l’état de vos gencives et de l’os en dessous. Il se peut qu’il y ait des problèmes à ce niveau. C’est pour-quoi nous devons effectuer un examen plus approfondi pour découvrir ce dont il s’agit. »

Ce faisant, vous avez capté l’attention du patient. Il est essentiel de parler comme eux et de faire de même lorsque vous dictez à votre Assistante vos observations. Cela permet aux patients de saisir ce que vous dites. Il va de soi que l’Assistante (ou vous-même) lorsqu’elle transcrit les informations sur le dossier, utilise les codes dentaires ou les abréviations habituellement utilisées dans le cabinet !

À ce stade, assurez-vous de dire au patient qu’il s’agit de résultats préliminaires en attendant ceux des radios et des modèles d’étude. Si vous réalisez les modèles (comme nous le recommandons vivement), expliquez bien ce que vous faites. Vous donnez ainsi de la valeur à vos services. Vous lui montrez bien qu’il s’agit d’un examen complet. Plus tard, lors de la visite où vous ferez votre exposé sur le plan de traitement, votre autorité sera renforcée et vous serez véritablement perçu comme un expert.Vous devez vraiment montrer au patient qu’il n’avait

jamais eu d’examen aussi complet auparavant. Ceci fait partie de la méthode qui vous rend spécial, unique et hau-tement qualifié. Nous�n’avons�jamais�vu�un�patient�se�plaindre�d’un�examen�trop�complet,�ou�que�l’on�s’oc-cupe�trop�de�lui.

3eétape:Premierbilanrapide

L’étape suivante est de renseigner le patient sur l’état de sa bouche sans trop entrer dans les détails. Pensez que vous semez des graines. Vous ne cherchez pas encore à planifier le traitement à ce stade.

Expliquez au patient qu’il semble y avoir des problèmes de gencives et que quelques « plombages » semblent défaillants. Faites-lui savoir qu’entre aujourd’hui et son prochain rendez-vous, vous consacrerez du temps à une analyse complète. Cette explication est nécessaire pour que le patient comprenne que vous étudierez les radios, comparerez les résultats et établirez un programme de soins pour le maintien de sa santé bucco-dentaire. Si vous ne lui annoncez pas l’étude du projet thérapeutique, dans son esprit cette étape n’existera pas.

De nombreux patients vous demanderont, dès cette première consultation, de leur donner le traitement complet ainsi que le montant que cela représen-tera. Soyez prudent. Ne vous engagez pas dans une conversation trop technique sur les traitements ou les tarifs. Il n’est jamais conseillé de présenter les tarifs au nouveau patient au premier rendez-vous. Dans la plupart des cas, à moins qu’il ne s’agisse d’une urgence, ces tarifs paraîtront trop élevés. S’ils insis-tent, dites-leur :« Comparez-moi à un détective. Je dois rassembler tous les indices avant de résoudre l’énigme. Lors de votre prochain rendez-vous, je pourrais vous donner une ex-plication plus complète avec une description détaillée du montant du traitement. Je vous rappelle d’ailleurs que concernant tous les traitements avec une partie à votre charge, nous réalisons toujours un devis écrit très précis au préalable. »

Une fois la consultation achevée, le patient vous dira pro-bablement qu’il n’a jamais eu d’examen aussi complet. C’est ce que nous voulions dire plus haut lorsque nous parlions de faire une démonstration de vos talents. Cette démonstration rend plus facile la compréhension des problèmes et ouvre l’esprit du patient au traitement. Vous l’éduquez et créez un sentiment de confiance. Mainte-nant, à vous de jouer ! u

Groupe edmond binhasClaudette� rue de Copenhague, BP 200�713742 Vitrolles CedexN° vert : 0�00 �21 7�4 - Tél. : 04 42 10� 10�e-mail : [email protected]

ContACt

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Conseil éCo

Nous pourrions résumer la loi Scellier au remaniement des lois Robien/Borloo populaire. Pour autant, cette nouvelle loi ne chasse pas encore ces dernières puisqu’elles vont toutes coexister durant l’année 2009. Vous aurez donc le choix pendant un an mais après, il ne subsistera plus que le régime Scellier. Cet article vous expose le fonctionnement de cette nouvelle loi et vous aide également à choisir la stratégie fiscale et patrimoniale qu’il convient d’adopter en 2009.

LesgrandsprincipesdelaloiScellierCe nouveau dispositif est institué par la loi de fi-nances rectificative pour 2008. Il vise à remplacer, dès 2010, les actuelles lois Robien et Borloo po-pulaire par un mécanisme temporaire de réduction d’impôts sur le revenu. Il est applicable dès le 1er janvier 2009.Ces réductions d’impôts sont temporaires car elles ne concerneront que les acquisitions réalisées entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2012. Ces réductions s’appliqueront aux logements neufs ou en l’état futur d’achèvement, aux logements que le contribuable fait construire, aux locaux transfor-més en logements ou aux locaux réhabilités et bien entendu aux SCPI si celles-ci sont composées pour 95 % de leurs investissements de logements éligi-bles.Les logements devront être donnés en location à titre de résidence principale du locataire et ce, durant 9 ans. Ce dispositif est soumis aux mêmes conditions que celles posées dans le cadre des lois Robien et Borloo populaire pour ce qui concerne les plafonds de loyer, les conditions de ressources des loca-taires et les modalités de prise en compte des surfaces. Les zones géographiques retenues sont celles définies dans ces mêmes lois, à sa-voir les zones A, B1 et B2 à l’ex-ception de la zone C. Cette dernière est exclue de la loi Scellier.

Précisionssurlesmodalitésdecalculdelaréductiond’impôtLa réduction d’impôt est calculée sur le prix de re-vient du logement (défini comme dans les lois Ro-bien et Borloo) dans la limite de 300 000 €. Elle sera limitée chaque année à un seul logement pour éviter l’achat cumulatif de plusieurs petites surfaces.Le taux de la réduction d’impôt est fixé à 25 % pour les années 2009 et 2010 et à 20 % pour les années 2011 et 2012. Elle est répartie sur 9 ans par parts égales. Elle est accordée l’année d’achèvement du logement ou de son acquisition si celle-ci est pos-térieure. Elle est imputée sur l’impôt dû au titre de cette même année et des 8 années suivantes.Nouveauté : si la réduction d’impôt est supérieure à l’impôt dû, le solde peut être reporté sur les 6 an-nées suivantes.De plus, dès lors que le logement est loué dans les conditions respectant celles du Borloo populaire (conditions de loyer et de ressources), et si la loca-tion se poursuit au-delà des 9 ans, le contribuable peut bénéficier d’un supplément annuel de réduc-

tion d’impôt égal à 2 % du prix de re-vient du logement pendant 6 ans.

En conséquence, dans cette hy-pothèse, le taux de réduction d’impôt peut donc attein-

dre 37 % en 2009 et 2010 et 32 % en 2011 et 2012.

Dans ces condi-

Loi ScellierNouvelle année, nouveaux avantages fiscaux pour l’immobilier

le fil DeNTaire< < N°40 < février 200932

© Bizroug - Fotolia.com

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tions, le contribuable bénéficie, comme dans le Borloo populaire, de l’abattement de 30 % sur les revenus fonciers tirés de la location de ce même lo-gement. Mais, dans ce cas, le locataire ne peut être l’un des ascendants ou l’un des descendants.Les réductions d’impôts induites par la loi Scellier sont bien entendu concernées par le plafonnement des niches fiscales.

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2009:l’annéedelabaissedestaux

Enfin, autre bonne nouvelle pour l’investissement immobilier : les taux des emprunts devraient bais-ser cette fois car une baisse supplémentaire des taux de la BCE est intervenue ce mois-ci et les banques devraient suivre cette fois. En tout état de cause, soyez prêts à saisir les opportunités qui se présenteront sur le marché avant fin 2010 (et il y en aura de très belles). Avant ce terme, vous béné-ficierez de l’avantage fiscal le plus élevé, de taux plus bas et de la baisse des prix de l’immobilier. Mais attention, c’est dès maintenant qu’il faut se mettre en condition d’agir car de réelles opportuni-tés peuvent se présenter à tout moment. u

Catherine belPatrimoine PremierCif réf.sous n°a043000 par la CiP assoc. agréée par l’amf32 av. de friedland, 7�00� ParisTél. : 01 4� 74 01 0� - fax : 01 4� 74 01 1�email : [email protected]

Auteur

Après� d’âpres� négociations,� Monsieur� G.,�chirurgien-dentiste,� achète� un� 3� pièces� en� l’état�futur� d’achèvement� à� Marseille� au� prix� très�compétitif� de� 220� 500� €� (parking� double� et� une�cave).Il�est�imposé�dans�la�tranche�marginale�des�40�%.�Il�hésite�sur�la�stratégie�fiscale�à�retenir.�Il�réalise�son�financement�en�crédit�in fine�sur�15�ans.�Pour�l’aider� à� choisir,� nous� lui� proposons� de� réaliser�une� simulation� de� son� projet� d’acquisition�dans� le� cadre� de� la� loi� Borloo� populaire� et� une�dans� le� cadre� de� la� nouvelle� loi� Scellier� version�Borloo� populaire,� car� il� a� des� revenus� fonciers�bénéficiaires.Grâce à la loi Borloo, ses économies d’impôtsseraient estimées à 145 000 €, CSG/CRDS�incluses.� En optant pour la loi Scellier versionBorloo populaire, ses économies d’impôtsseraientalorsestiméesà169000€.

Conclusion :� notre� dentiste� a� bien� entendu�intérêt�à�opter�pour� la� loi�Scellier�version�Borloo�populaire� (abattement� de� 30� %� sur� les� revenus�fonciers� +� réduction� d’impôt� supplémentaire� de�2�%�l’an�durant�6�ans).

Exemple n°1

Monsieur� C.,� chirurgien-dentiste,� achète� un� 2� pièces� en� Corse� pour� un�montant�de�161�000�€,�prix�négocié�à�la�baisse�et�parking�intérieur�offert.�Il�se�situe�dans�la�tranche�marginale�d’imposition�de�40�%.�Pour�réduire�ses� impôts,� il� s’interroge� sur� la� conduite� à� tenir.� Nous� lui� suggérons� la�réalisation� de� plusieurs� simulations,� d’une� part� en� Robien� recentré� et�dans�le�cadre�de�la�loi�Scellier�et�d’autre�part�en�Borloo�Populaire�et�dans�le� cadre� de� la� loi� Scellier� version� Borloo� populaire.� Il� veut� financer� son�projet�sur�15�ans�en�crédit�amortissable�sans�apport.Dans le cadre de la loi Robien recentré, les économies d’impôtssontestiméesà23496€�alors�quedanslecadredelaloiScellier,leséconomiesd’impôtssontestiméesà40173€.DanslecadredelaloiBorloopopulaire,leséconomiesd’impôtssontestimées à 32 622 € alors� que dans sa nouvelle version Scellier, leséconomiesd’impôtssontestiméesà68436€.�Les�résultats�sont�sans�appel�!�Pour�un�financement�réalisé�sur�15�ans,�il�est�clair�que�Monsieur�C.�doit�opter�pour�la�nouvelle�version�Scellier�de�la�loi�Borloo�Populaire.�S’il� voulait� réaliser� un� financement� sur� une� durée� plus� courte,� alors� il�opterait�pour�la�loi�Scellier�sur�9�ans�(sans�abattement�de�30�%�ni�les�2�%�de�réduction�supplémentaire).

Conclusion:�la�loi�Scellier�(quelle�que�soit�la�version)�est�nettement�plus�intéressante.

Exemple n°2

LesavantagesdesformulesScellierD’une manière générale, on le voit, la loi Scellier est très intéressante. D’une part, si vous avez des doutes sur l’évolution de vos revenus, cela n’a pas d’importance puisque la réduction d’impôt est in-dépendante des tranches d’imposition, donc de votre niveau de revenus. D’autre part, les écono-mies d’impôts sont pratiquement toujours supérieu-res dans le cadre de la loi Scellier, ce qui permet si nécessaire, de retenir des budgets d’investissement plus faibles qu’avec les anciennes lois pour des montants de réductions d’impôts identiques.

Attention à vos choix d’investissements im-mobiliers: Vous devrez accorder une très grande importance à vos choix d’investissements. Nos conseils : ne retenir que des résidences de qualité de grands promoteurs, panachant accession à la pro-priété et investissement. Choisissez des régions dy-namiques vous assurant une large clientèle locative et bien sûr, soyez vigilant sur les prix qui devront avoir été revus en baisse.

Conseils Pratiques1.� �Impératif� :� faites-vous� assister� par� un� conseil� sérieux�

pour�réaliser�cet�investissement�immobilier.

2.� �Faites�réaliser�les�simulations�de�votre�projet�d’acquisi-tion�et�vérifier�la�sagesse�des�hypothèses�retenues.

3.� �Soyez�sélectif�:�qualité,�emplacement…

4.� �Négociez� ou� faites� négocier� sérieusement� le� prix� de�votre�acquisition�et�le�taux�de�votre�emprunt.

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Au fil DU TemPs

Tous vos rendez-vous PARODONTOLOGIE

IMPLANTOLOGIE5 mars 2009 à ToulouseHôtel PULLMAN Toulouse Airport - 31700 Blagnac Drs Sylvain CAZALBOU, Antoine DISS6 mars 2009 à BordeauxHôtel Kyriad Prestige - 33700 Mérignac Drs Antoine DISS, Daniel LEIBAR, Bernard PELTIER20 mars 2009 à RennesHôtel Lecoq Gadby 156 rue d’Antrain 35700 Drs Antoine DISS, Guillaume FOUGERAIS, François FURICPLANIFIER SES SUCCES / GERER SES COMPLICATIONSFrais d’inscription : GratuitGÉNÉRATION IMPLANT134 avenue des Arènes de Cimiez - 06000 NiceTél : 0820 620 017 - Fax : 04 93 81 72 41Email : [email protected] Site Internet : www.generation-implant.com____ 5 et 6 mars 2009 à EaubonneCentre de FormationIMPLANTOLOGIE : TRAITER LES CAS SIMPLES 4 SESSIONS DE 2 JOURS Drs Steeve BENERO - Alain CHALOM - Pierre CHERFANE - Emmanuel GOUET - Daniel HATTAB - Marine LAMBERT - Geoffroy PEUCH-LESTRADE - Vincent RONCO - Corinne TOUBOUL Frais d’inscription : 2 200 € les 4 sessionsCEID - Collège Européen d’Implantologie Dentaire5 rue Carpeaux - 95600 EaubonneTél : 01 39 59 40 70 - Fax : 01 39 59 41 70Email : [email protected] ____6 et 7 mars 2009 à ParisATTESTATION D’ETUDE ET DE RECHERCHE APPROFONDIES EN IMPLANTOLOGIE ORALE - U. V. 5 : L’ANATOMIE IMPLANTAIRE : TP SUR PIECES ANATOMIQUES AVEC MISE EN EVIDENCE DES OBSTACLES ET POSES D’IMPLANTS DES SOCIETES PARTENAIRES - PREMIER GROUPE10 et 11 avril 2009 à ParisU. V. 5 : SECOND GROUPE 23 au 25 avril 2009 à ParisU. V. 6 : LA PROTHESE SUR IMPLANTS (2E PARTIE)Prs Jean-Paul BELLIER, Philippe CAIX, Drs Thierry BEAU, Stéphane BEAL, Alain RUET, Françoise GRENIER, Mme Marie-Françoise HARMANDFrais d’inscription : 4 800 € pour la formation complèteSFBSI - ASSOCIATION PHILOTECHNIQUE79 rue Charles Duflos - 92270 Bois-ColombesTél : 01 47 85 65 12 - Fax : 01 47 85 79 28Email : [email protected] ou [email protected] Site Internet : www.sfbsi.com____9 et 10 mars - 2 et 3 juin - 14 et 15 sept. 26 et 27 octobre 2009 à Aix/MarseilleClinique du sourire en Provence 13160 Châteaurenard de Provence

FORMATION IMPLANTOLOGIE 4 X 2 JOURS - AIX/MARSEILLEOlivier HENRY-SAVAJOLFrais d’inscription : 2 400 €GÉNÉRATION IMPLANT134 avenue des Arènes de Cimiez - 06000 NiceTél : 0820 620 017 - Fax : 04 93 81 72 41Email : [email protected] Site Internet : www.generation-implant.com____12 mars 2009 à ParisCentre de Conférences TrocadéroCICATRISATION DE LA LESION INTRA-OSSEUSE : QUE SAVOIR EN 2009 POUR CHOISIR SON BIOMATERIAU ?Drs Corinne LALLAM et David NISANDSFPIO PARIS12 rue d’Aumale - 60500 ChantillyTél : 03 44 57 99 44 Email : [email protected] Site Internet : www.sfpio-paris.org____12 mars 2009 à ParisPavillon FaraboeufDISSECTION ET TECHNIQUES IMPLANTAIRES DE BASEDr LAZAROO3 avril 2009 à MarseilleDISSECTION ET TECHNIQUES CHIRURGICALES IMPLANTAIRES EN LABORATOIRE D’ANATOMIEDr Philippe ROCHE-POGGI Frais d’inscription : 600€ANTHOGYR2 237 avenue André Lasquin - 74700 SallanchesTél : 04 50 58 02 37 - Fax : 04 50 93 78 60Email : [email protected] Site Internet : www.anthogyr.com____12 mars 2009 à RennesHôtel Mercure ColombiaQUELS TYPES DE PROTHESE IMPLANTAIRE ET QUELS AMENAGEMENTS OSSEUX ET GINGIVAUX CHOISIR POUR LA PERENNITE DE NOS REHABILITATIONS ?Dr Valérie BENSOUSSANSFPIO RÉGION BRETAGNEDr Guillou - 35000 RennesTél : 02 99 36 04 54____12 mars 2009 à ToulouseHôtel PalladiaSOULEVES ET COMBLEMENTS SINUSIENSDrs DOUGE, VERMEULEN, MARINFrais d’inscription : 380€ praticien, 280€ assistantANTHOGYR2 237 avenue André Lasquin - 74700 SallanchesTél : 04 50 58 02 37 - Fax : 04 50 93 78 60Email : [email protected] Site Internet : www.anthogyr.com____12 et 13 mars, 9 et 10 avril, 14 et 15 mai, 25 et 26 juin, 9 et 10 juillet, 17 et 18 septembre 2009 à Paris

CERTIFICAT PROTHESE IMPLANTAIRE APPLIQUEE EN 7 UNITES D’ENSEIGNEMENT - MODULE 2 : PROTHESES IMPLANTAIRES FIXES SCELLEES, VISSEES9 et 10 avril 2009 à ParisMODULE 3 : INFRASTRUCTURES, SUPRASTRUCTURES ET L’APPORT DU CFAORichard ABULIUSFrais d’inscription : 900 € pour une session de 2 joursINSTITUT EUROPÉEN FORMATION DENTAIRE : IEFD14-16 rue du Mesnil - 75116 ParisTél : 01 45 05 06 00 Email : [email protected] Site Internet : www.iefd.fr____12 et 13 mars 2009 à Sallanches17 et 18 septembre 2009 à SallanchesCOMPRENDRE ET APPRENDRE L’IMPLANTOLOGIEDr Michel APARISFrais d’inscription : 1500€ANTHOGYR2 237 avenue André Lasquin - 74700 SallanchesTél : 04 50 58 02 37 - Fax : 04 50 93 78 60Email : [email protected] Site Internet : www.anthogyr.com____12 au 14 mars 2009 à Aix-en-Provence26 au 28 mars 2009 à ToulousePROGRAMME D’EDUCATION PRATIQUE EN IMPLANTOLOGIEDrs Jean-Marc CHAMOUX, Stephan DUFFORTFrais d’inscription : 1 450 € STRAUMANNSéverine DelmasTél : 01 64 17 30 16 Email : [email protected] ____13 et 14 mars 2009 à PauCOURS ET TP DE PROTHESE IMPLANTAIRE- STRAUMANNDrs Eric BIEHLER et Julien JEANDETFrais d’inscription : 600 €FORMATION IMPLANTOLOGIE DU SUD OUEST19 boulevard Guillemin - 64000 PauTél : 05 59 14 33 33 - Fax : 05 59 14 33 34Email : [email protected] Site Internet : [email protected]____13 et 14 mars 2009 à PoitiersTECHNIQUES DE GREFFES OSSEUSES ET D’AMENAGEMENT DES TISSUS MOUS : TPDr Charbel EL KHOURYFrais d’inscription : 900 €SEFIOPPatriciaTél : 03 44 75 77 77 Email : [email protected] ____14 mars 2009 à ColomiersSémidias sciences - Parc du Perget - 31770JOURNEE D’ETUDE : NOUVELLES STRATEGIES EN RECONSTRUCTION

OSSEUSE - SCELLEE VERSUS VISSEEDrs Serge FOURNIER, Philippe DURAND, Joseph CHOUKROUN, Jérôme GALAUP, Pierre GUTLEBEN, M. Stéphane VIALFrais d’inscription : 100 € - Cotisation annuelle : 30 € GEISO - GROUPE D’ÉTUDE IMPLANTAIRE DU SUD-OUEST39 route de Tarbes - 31170 TournefeuilleTél : 05 62 13 96 99 - Fax : 05 62 13 96 99Email : [email protected] Site Internet : www.geiso.fr____14 mars 2009 à ColomiersSémidias sciences - Parc du Perget - 31770FORMATION ASSITANTE : HYGIENE ET INFECTIONS CROISEESMme Hélène ROUSSEAUFrais d’inscription : 50 € GEISO - GROUPE D’ÉTUDE IMPLANTAIRE DU SUD-OUEST39 route de Tarbes - 31170 TournefeuilleTél : 05 62 13 96 99 - Fax : 05 62 13 96 99Email : [email protected] Site Internet : www.geiso.fr____16 et 17 mars, 16 et 17 avril, 18 et 19 juin, 8 et 9 octobre 2009 à NiceCentre de formation Villa La TourFORMATION IMPLANTOLOGIE - NICE - CYCLE 4X2 JOURSThierry BRINCAT Antoine DISS Frais d’inscription : 2 400 €GÉNÉRATION IMPLANT134 avenue des Arènes de Cimiez - 06000 NiceTél : 0820 620 017 - Fax : 04 93 81 72 41Email : [email protected] Site Internet : www.generation-implant.com____16 et 17 mars 2009 à ParisUNPDDLE STRAUMANN BONE LEVEL AU LABORATOIREM. Marc SOMMERFrais d’inscription : 650 € STRAUMANNSéverine DelmasTél : 01 64 17 30 16 Email : [email protected] ____16 au 20 mars 2009 à AlbertvilleHôtel AllodisOSER FRANCHIR LE PAS EN IMPLANTOLOGIEDr Christian COCHEMÉ Frais d’inscription : 2 100€ANTHOGYR2 237 avenue André Lasquin - 74700 SallanchesTél : 04 50 58 02 37 - Fax : 04 50 93 78 60Email : [email protected] Site Internet : www.anthogyr.com____18 mars 2009 à LilleHôtel Mercure Lesquin - 110 rue Jean Jaurès - 59810Dr David PIERRE

le fil DeNTaire< < N°40 < février 200934

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www.syfac.com

Mercredi 29 avril (14h-18h) Jeudi 30 avril (9h-18h)

MENTON - Palais de l’Europe

Thème

2009Nouvelles Techniquesde Reconstruction Osseuse

1 - Nouveaux designs et surfaces implantaires

2 - Nouvelles techniques chirurgicales dans les greffes osseuses

3 - PRF et greffes osseuses : Pourquoi avoir changé le protocole PRF ?

4 - Intérêt du PRF dans la prévention et le traitement des ostéonécroses aux biphosphonates

5 - Incidence du volume osseux sur la qualité de la gencive kératinisée

6 - Nouveaux biomatériaux : histologie comparée.

annonce_syfac.qxp 09/12/2008 11:55 Page 1

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le fil DeNTaire< < N°40 < février 20093�

Au fil DU TemPs

2 avril 2009 à ArcachonHôtel Novotel Arcachon Avenue du Parc 33120 Dr Bernard PELTIER

APRES-MIDI PROTHESEFrais d’inscription : 50 €GÉNÉRATION IMPLANT134 avenue des Arènes de Cimiez 06000 NiceTél : 0820 620 017Fax : 04 93 81 72 41Email : [email protected] Site Internet : www.generation-implant.com____19 mars 2009 à Clermont-FerrandABORDER L’IMPLANTOLOGIE - MODULE 316 avril 2009 à Clermont-FerrandMODULE 4Dr Dominique AUBAZACFrais d’inscription : 4 500 € le cursusDOM IMPLANTSKarineTél : 04 73 93 28 14 ____19 mars 2009 à ParisCentre Marceau auditorium - 75008CHIRURGIE ET PROTHESE : JOURNEE SCIENTIFIQUEPr Markus HÜRZELER, drs MARIN, CASPAR, RODRIGUEZ, LLENA, M. BRUGUERAFrais d’inscription : 100 € Gratuit pour partenaire BIOMET3iBIOMET 3iNathalie Sipp 7/9 rue Paul-Vaillant Couturier 92300 Levallois-PerretTél : 01 41 05 43 46 Fax : 01 41 05 43 40Site Internet : http://biomet3i.com/france/index.cfm____19 mars 2009 à SallanchesFORMEZ VOTRE ASSISTANTE DENTAIRE A L’IMPLANTOLOGIEDr Geneviève WAGNER Frais d’inscription : 280€ANTHOGYR2 237 avenue André Lasquin 74700 SallanchesTél : 04 50 58 02 37 Fax : 04 50 93 78 60Email : [email protected] Site Internet : www.anthogyr.com____19 mars 2009 à Toulouse / BlagnacHôtel Pullmann - 31700 BlagnacCHIRURGIE IMPLANTAIRE ASSISTEE PAR ORDINATEURDr LIEBHARFrais d’inscription : 125 € (+25 € cotisation)SFPIO MIDI PYRENEES7, boulevard Jean Bepmale 31800 Saint-GaudensTél : 05 62 00 93 39 Fax : 05 62 00 93 35Email : [email protected] Site Internet : www.sfpio.midipyrenees.free.fr/index.html

20 et 21 mars 2009 à RennesINITIATION A LA CHIRURGIE IMPLANTAIRE AVEC TP SUR PIECES ANATOMIQUESDr CHEBAROBIOMET 3i en partenariat avec la SFFI : SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE FORMATION EN IMPLANTOLOGIESylvie Ponthieux - 7-9 rue Paul Vaillant Couturier - 92300 Levallois-PerretTél : 02 99 670 570 ou 01 41 05 43 48 Fax : 01 41 05 43 40Email : [email protected] Site Internet : www.3i-online.com/france/index.cfm____26 mars 2009 à VienneGREFFES ET EXPANSIONS OSSEUSES Dr Bernard CHAPOTAT Frais d’inscription : praticien 380€ assitante 280€ANTHOGYR2 237 avenue André Lasquin - 74700 SallanchesTél : 04 50 58 02 37 - Fax : 04 50 93 78 60Email : [email protected] Site Internet : www.anthogyr.com____26 et 27 mars 2009 à LilleREHABILITATION ORALE GLOBALE - MODULE 1Dr Frédéric GADENNEFrais d’inscription : 700 € SFPIO NORD PICARDIESéverine DelmasTél : 01 64 17 30 16 Email : [email protected] ____26 au 28 mars 2009 à Chessy-RibécourtPLANIFICATION DES GREFFES OSSEUSES ET D’AMENAGEMENT DES TISSUS MOUSDr Charbel EL KHOURYFrais d’inscription : 1 200 €SEFIOPPatriciaTél : 03 44 75 77 77 Email : [email protected] ____27 et 28 mars 2009 à Cannes-Le CannetRésidence Azur EdenPRATIQUER L’IMPLANTOLOGIE FORMATION COMPLETE DE CHIRURGIE ET PROTHESE IMPLANTAIRE FORMATION EN ANATOMIE ET DISSECTION - MODULE 2 : CHIRURGIE DE POSE D’IMPLANTSPr Paul MARIANI, Dr Franck BONNETFrais d’inscription : 1 050 € - 3 900 € les 5 modulesFIDE : FORMATION IMPLANTAIRE ET DENTAIRE ESTHÉTIQUECatherine Boyadjian - Azur Eden - 28 boulevard Gambetta - 06110 Le CannetTél : 04 93 99 72 81 - Fax : 04 92 98 82 33Email : [email protected] ____27 et 28 mars 2009 à Clermont-FerrandIMPLANTOLOGIE CLINIQUE, DU FONDAMENTAL A LA PRATIQUE : MODULE 2Drs Yves DOUILLARD, Jean-François BORELFrais d’inscription : 850 €

ACTIS DENTAIREIsabelleTél : 04 73 17 60 68Site Internet : www.actis-dentaire-formation.com____30 mars 2009 à VersaillesThéâtre Montansier 13, rue des Réservoirs 78000DEMARRER EN IMPLANTOLOGIEDrs Antoine DISS, Georges KHOURY, Jean-Michel PONS-MOURREOU, Jean-François RUSSONFrais d’inscription : GratuitGÉNÉRATION IMPLANT134 avenue des Arènes de Cimiez - 06000 NiceTél : 0820 620 017 - Fax : 04 93 81 72 41Email : [email protected] Site Internet : www.generation-implant.com____30 et 31 mars 2009 à ParisEspace Main d’OrLE SYSTEME D’IMPLANTS DENTAIRES STRAUMANN AU LABORATOIRE DE PROTHESE DENTAIREM. John BONVINFrais d’inscription : 650 € STRAUMANNSéverine Delmas Tél : 01 64 17 30 16 Email : [email protected] ____9 avril 2009 à ChessyDE LA BONNE MAITRISE DU CADRE JURIDIQUE EN IMPLANTOLOGIEDr Alain BÉRYFrais d’inscription : 350 € AB SURGERYRaphaëlle LaubieTél : 06 22 84 03 76

ENDODONTIE5 mars 2009 à LarringesChâteau de LarringesL’ENDODONTIE AU QUOTIDIENDr David BENSOUSSANFrais d’inscription : 500 €LUNEA GROUPEChâteau de Larringes - 74500 LarringesTél : 04 50 73 50 13 - Fax : 04 50 73 50 31Email : [email protected] ____19 mars 2009 à ParisLES SYSTEMES D’OBTURATION CANALAIREDr Denis BOUTERFrais d’inscription : Adhésion 2009 : 200 € Jeunes diplômés : 60 €. Soirée non mb : 60 € Étudiants : gratuitC.O.E.F.I.3 avenue Alphand - 75116 ParisTél : 06 09 04 65 06 - Fax : 01 45 00 56 38Site Internet : www.coefi.fr____3 et 4 avril 2009 à MontpellierHôtel Kyriad Prestige - 135 rue Jugurtha 34070 ENDODONTIEDrs Faouzzia BOUSSETTA, Jérôme ELIASFrais d’inscription : 690 €GÉNÉRATION IMPLANT134 avenue des Arènes de Cimiez - 06000 Nice

Tél : 0820 620 017 - Fax : 04 93 81 72 41Email : [email protected] Site Internet : www.generation-implant.com

OMNIPRATIquE12 mars 2009 à Caen19 mars 2009 à BiarritzFORMATION EN ANESTHESIE OSTEOCENTRALEAFPAD : ASSOCIATION FRANÇAISE POUR LE PERFECTIONNEMENT DE L’ANESTHÉSIE DENTAIRE66 avenue des Marronniers - BP 20521 - 49300 Cholet cedexTél : 02 41 56 05 53- Fax : 02 41 56 41 25Email : [email protected] Site Internet : www.afpad.com____12 mars 2009 à Hyères19 mars 2009 à HyèresHôtel Mercure - 04 94 65 03 04CHIRURGIE BUCCALE (SAUF IMPLANTO ET PARO)Pr Jean-Pierre BERNARDFrais d’inscription : 150 €ONFOC DU VARMarie-Claude Barrier - 7 rue des Clématites - 83400 HyèresTél : 04 94 46 20 17 / 06 70 00 59 66 Fax : 04 94 46 20 17Email : [email protected] Site Internet : onfoc83.fr____12 mars 2009 à Vigneux de BretagneBrit HôtelLE CHASSIS AMORTI EN PROTHESE ADJOINTE - UN CONCEPT INNOVANT - CLEF DE LA REUSSITE POUR UNE PROTHESE COMBINEE FIXE ET AMOVIBLEDr G. JOURDAFrais d’inscription : 200 €AOBO16 rue Beethoven - 44300 NantesTél : 02 51 89 02 28 - Fax : 02 51 89 02 28Email : [email protected] Site Internet : aobo.fr____18 mars 2009 à ParisHôtel IBIS - 75020L’HALITOSEDr JM. DERSOTCERCLE ODONTO-STOMATOLOGIQUE DE LA SEINE SAINT-DENIS - COSS22 rue Robert Legros - 93100 MontreuilFax : 01 43 88 78 75Site Internet : www.coss.asso.fr____19 mars 2009 à ParisRADIO PROTECTIONAFOS - ASSOCIATION DE FORMATION ODONTO-STOMATOLOGIQUE ET APAVE12 bis rue du Cadran - 94220 CharentonTél : 0 975 24 99 24 (Appel local) Email : [email protected] ____26 et 27 mars 2009 à Vigneux de BretagneBrit HôtelINTEGRER LA PARODONTIE A VOTRE EXERCICE D’OMNIPRATIQUE

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Drs Jacqueline KOLF, Bernard DUTHÉRAGE, J. C. MONIN, Christian MINAUDAFPP - ASSOCIATION FRANÇAISE PEDRO PLANASJean Kolf - 4 rue Mondet 77860 Saint-Germain MorinTél : 06 86 88 97 11 Email : [email protected] Site Internet : www.afpp-rno.com____22 et 23 mars 2009 à ParisHôtel MéditelJOURNEES D’INITIATION A LA REHABILITATION NEURO-OCCLUSALE NIVEAU IDrs Patrick AMPEN, Gérard BLANC, Michel FINIDORI, Nicolas GOSSENSC. R. R. N. O. - COLLÈGE RÉGIONAL DE RÉHABILITATION NEURO-OCCLUSALE PEDRO PLANAS38 rue Aristide Briand 77100 MeauxTél. : 01 60 23 29 33Email : [email protected] Site Internet : http://www.i-ortho.net____27 et 28 mars 2009 à ParisLES AGENESIESDr Firas HAJCISCOFrance Hamonet 1 rue de Grasse - 29200 GrasseTél : 02 98 44 56 83 Fax : 02 98 44 81 66Email : [email protected]

ESTHÉTIquE19 et 20 mars 2009 à ParisESTHETIQUE : GENCIVE ARTIFICIELLE EN IMPLANTO-PORTEE - TPRichard ABULIUSFrais d’inscription : 900 € pour une session de 2 joursINSTITUT EUROPÉEN FORMATION DENTAIRE : IEFD14-16 rue du Mesnil 75116 ParisTél : 01 45 05 06 00 Email : [email protected] Site Internet : www.iefd.fr____21 mars 2009 à MontpellierFaculté d’odontologie - 549 avenue du Professeur J-L VialaESTHETIQUE ET IMPLANTS : LES CLES DU SUCCESDr P. PALACCISFPIO LANGUEDOC-ROUSSILLONDr Didier Diasparra - 124 avenue Georges Clémenceau - 34500 BéziersTél : 04 90 28 80 96 Fax : 04 67 31 12 37Email : [email protected] Site Internet : www.sfpiolr.com____7 et 8 avril 2009 à NiceDENTISTERIE ESTHETIQUEDr David GERDOLLEFrais d’inscription : 890 €GÉNÉRATION IMPLANT134 avenue des Arènes de Cimiez - 06000 Nice

Tél : 0820 620 017 - Fax : 04 93 81 72 41Email : [email protected] Site Internet : www.generation-implant.com

PROPHyLAxIE11 mars 2009 à NancyFaculté d’odontologie - 13-15 boulevard JoffreVERRES IONOMERES : QU’EN FAIRE ?Dr Michel BLIQUEFrais d’inscription : 70 €PDIFrançoise Vernageau Maison dentaire 25-29 rue de Saurupt - 54000 NancyTél : 06 30 27 26 38 Email : [email protected] ____26 et 27 mars 2009 à ParisINTEGRER LA PROPHYLAXIE DENTAIRE INDIVIDUELLE DANS VOTRE CABINET (PRATICIENS ET ASSISTANTES)Dr Michel BLIQUEFBM FORMATION15 rue Victor Duruy 75015 ParisTél : 01 56 56 59 85 Fax : 01 56 56 59 84Email : [email protected] Site Internet : www.fbmformation.com

ORGANISATION12 et 13 mars 2009 à ParisORGANISATION CLINIQUE EN TUBS ET TRAYS : CONJUGUER QUALITE ET EFFICACITE (PRATICIENS ET ASSISTANTES)Drs Mahsa SEPEHR, Jean-Raoul SINTÈSFBM FORMATION15 rue Victor Duruy 75015 ParisTél : 01 56 56 59 85 - Fax : 01 56 56 59 84Email : [email protected] Site Internet : www.fbmformation.com____12 mars 2009 à lyonGrand Hôtel Mercure Saxe LafayetteLA PERFORMANCE PAR LE PLAISIRJean-Luc TREMBLAYFrais d’inscription : 65€ALPHA-OMEGA LYON29 rue de Bonnel - 6903 Lyon

MANAGEMENT19 et 20 mars 2009 à ParisINITIER LE PRATICIEN AU MANAGEMENT : ETRE PATRON, ÇA S’APPREND !Geneviève DESOIZEFBM FORMATION15 rue Victor Duruy - 75015 ParisTél : 01 56 56 59 85 - Fax : 01 56 56 59 84Email : [email protected] Site Internet : www.fbmformation.com____26 mars 2009 à AvignonPolyclinique dentaire d’Avignon16 avril 2009 à AlgerCongrès national de l’Ordre des médecins-dentistes d’Algérie

PRINCIPES DE MANAGEMENT ODONTOLOGIQUEM. Rodolphe COCHETRODOLPHE COCHET CONSEIL7 rue Nicolas Houel 75005 ParisTél : 01 43 31 12 67 Fax : 01 70 79 06 93Email : [email protected] Site Internet : http://www.rh-dentaire.com____7 avril 2009 à ParisNovotel porte d’Asnières - 34 avenue de la Porte d’AsnièresMANAGEMENT ODONTOLOGIQUE : THEORIES FONDAMENTALES ET PRATIQUES REGULIERES APPLIQUEES A L’EXERCICE INDIVIDUEL ET A L’EXERCICE DE GROUPEM. Rodolphe COCHETA5 PARIS V - AMICALE DES ANCIENS ASSISTANTS ET ANCIENS ATTACHÉS DE LA FACULTÉ DE CHIRURGIE DENTAIRE DE PARIS VDr Finet - Résidence de l’Aigle - 42 avenue du Général de Gaulle - 92250 La Garenne-ColombesTél : 01 47 80 21 11 Fax : 01 47 69 15 56Email : [email protected] ou [email protected]

COMMuNICATION5 et 6 mars 2009 à ParisFORMATION DES ASSISTANTES A LA PRESENTATION DES PLANS DE TRAITEMENTDrs Deborah TIGRID, Mahsa SEPEHRFBM FORMATION15 rue Victor Duruy 75015 ParisTél : 01 56 56 59 85 Fax : 01 56 56 59 84Email : [email protected] Site Internet : www.fbmformation.com____7 et 8 avril 2009 à ParisARGUMENTER EFFICACEMENT VOS PROPOSITIONS DE TRAITEMENT (PRATICIEN ET ASSISTANTE)Drs Deborah TIGRID, Jean-Raoul SINTÈSFBM FORMATION15 rue Victor Duruy 75015 ParisTél : 01 56 56 59 85 Fax : 01 56 56 59 84Email : [email protected] Site Internet : www.fbmformation.com

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OCCLuSODONTIE9 et 10 mars 2009 à NiceVilla La TourOCCLUSODONTIE - NICEDavid GERDOLLE Patrick MAHLERFrais d’inscription : 890 €GÉNÉRATION IMPLANT134 avenue des Arènes de Cimiez - 06000 NiceTél : 0820 620 017 Fax : 04 93 81 72 41Email : [email protected] Site Internet : www.generation-implant.com____12 au 14 mars 2009 à NancyPalais des Congrès26° JOURNEES INTERNATIONALES DU COLLEGE NATIONAL D’OCCLUSODONTOLOGIE «OCCLUSODONTIE CLINIQUE L’HEURE DES BILANS. CONSENSUS OU CONTROVERSES»Luc BABEL - Céline BODERE - Daniel BROCARD - Pierre CARPENTIER - Pierre-Hubert DUPAS-Gérard DUMINIL - Cosme Gay ESCODA -Didier FASS - Jean-François LALUQUE-Marc LERICHE - Armelle MANIERE-EZVAN - Jean-Daniel ORTHLIEB - Sandro PALLA-Paul PIONCHON -DaniFrais d’inscription : 300 €CNO LORRAINE32 avenue P.Déroulède - 54520 LaxouTél : 03 83 90 39 77Email : [email protected] Site Internet : www.occluso.com

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