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N o 84/ mars 2012 ACTUALITÉ Retour sur l’exercice d’État-major TRANO 11 INTERVIEW Le Chef de la Sûreté Jacques-François Pradervand a tiré sa révérence PRÉSENTATION L’Unité Hooligans en action

PRÉSENTATION L’Unité Hooligans en action · 2012. 3. 30. · No 84/mars 2012 ACTUALITÉ Retour sur l’exercice d’État-major TRANO 11 INTERVIEW Le Chef de la Sûreté Jacques-François

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No 84/mars 2012

ACTUALITÉ Retour sur l’exercice d’État-major TRANO 11INTERVIEW Le Chef de la Sûreté Jacques-François Pradervand a tiré sa révérence

PRÉSENTATION

L’Unité Hooligansen action

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SOMMAIRE 3

SommairePoint de vue 5

ActualitéTRANO 11, un exercice d’état-major aussi vrai que nature 6

PartenairesLes pompiers astronautes de l’aéroport international de Genève 10

EclairageAu cœur de l’action! Jouez le rôle de votre vie... 15

PrésentationL’action discrète de l’Unité Hooligans 16

Interview Jacques-François Pradervand et Alexandre Girod 20

Prévention de la criminalitéJeux vidéo: la division prévention de la criminalité s’associe à PEGI 23

Coup de cœurQuand les policiers se mobilisent pour les Enfants Papillons 26

PersonnelPromotions à la Police cantonale vaudoise 28

Sur le vifLa journée cantonale «Futur en tous genres» a rencontré un vif succès! 30Le PCO ORCA inauguré en grande pompe! 30

Personnel Nouveaux collaborateurs et départs à la retraite 31

No 84/mars 2012

ACTUALITÉ Retour sur l’exercice d’État-major TRANO 11INTERVIEW Le Chef de la Sûreté Jacques-François Pradervand a tiré sa révérence

PRÉSENTATION

L’Unité Hooligansen action

No 84/mars 2012

Policecantonale vaudoise

Paraît 4 fois par anTirage 4200 exemplairesTirage contrôlé par la REMP (3153 exemplaires)

EditeurPolice cantonale vaudoiseDivision presse et communicationCentre Blécherette - 1014 Lausanne

Comité éditorialJean-Christophe Sauterel, rédacteur en chefOlivia Cutruzzolà, responsable d’éditionMarlyse Biderbost, Pierre-Olivier Gaudard,Philippe Jaton, Olivier Rochat

RédacteursLaurie Shann, Olivia Cutruzzolà, Bertrand Dubois, Pascal Gysel

PhotographiesBertrand Dubois, Nicolas Gruber, Nicolas Spring, Jessica Trost, Débora Varela,Jean-Christophe Sauterel, Carine Mattille,SSA Genève, Gabriele Fusco, Laurie Shann,Unité Hooligans

Mise en pageNext communication SA

RelecturePolice cantonale vaudoise

ImpressionPCL Presses Centrales SA

AbonnementRevue distribuée gratuitement à tous lesmembres de la Police cantonale, aux policesvaudoises, aux polices de Suisse, aux autoritésciviles et judiciaires cantonales et fédérales,aux partenaires privés et à nos annonceurs.

PublicitéNext communication SA - 021 654 05 70

[email protected] - 021 644 81 90www.police.vd.ch

© Police cantonale vaudoise

Toute reproduction autorisée avec l’accord de l’éditeur

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POINT DE VUE 5

Pari tenu. La nouvelle organisa-tion policière est sortie des fontsbaptismaux le 1er janvier 2012.Au prix de l’engagement d’ungrand nombre de collaborateurset mandataires qui ont, pourcertains d’entre eux, dû et sumettre de côté leurs hésitationsou leurs réticences. Que touteset tous, avec une mention parti-culière pour celles et ceux quiconstituaient la défunte «celluleréforme», soient ici chaleureuse-ment remerciés pour le travailaccompli dans un laps de tempsextrêmement court et donc particulièrement exigeant.

Une cérémonie de lancement réussie de lanouvelle police, dont la date a été fixée sym-boliquement au 24 janvier 2012, a donné descouleurs et du lustre à ce qui n’est pas un évé-nement anodin. Qu’on le veuille ou non, unterme a en effet été mis à 20 ans de cogita-tions. Bien sûr que la réforme est perfectible,bien sûr que l’on va peut-être s’apercevoirqu’un certain nombre de réglages et de misesau point sont encore nécessaires dans diffé-rents domaines. Mais c’est le propre de touteréforme ou évolution de provoquer ce genrede constats, voire de regrets. Il s’agit mainte-nant d’aller de l’avant, de consolider l’édifice,sans précipitation, en confiance et en respec-tant les attentes de tous les partenaires. Il s’agitaussi de trouver les marques entre le Conseilcantonal de sécurité, l’organe politique de lapolice coordonnée, et la Direction opération-nelle, dont le nom dit le rôle et la mission.

Les premiers échos venus du terrain sont posi-tifs. Mais ils ne sont que des premiers échos.Nos partenaires devront encore terminer leur

mise en place, digérer l’absorption des vio-lences domestiques, puis des constats. C’estun gros effort qui leur est demandé et il estjuste de ne pas vouloir exiger d’eux tout ettout de suite sur le plan opérationnel. Ils ontbesoin de souffler un peu. Ce n’est que lorsquela situation sera un tant soit peu stabilisée,notamment sur le plan des effectifs disponi-bles dans les polices communales, que desréflexions plus abouties pourront êtreconduites au sein de la Police cantonale en cequi concerne, s’agissant plus particulièrement

de la gendarmerie, le déploiement des effec-tifs et la distribution territoriale des postes. Ilfaut sans doute s’attendre à des changementsà cet égard. Ces changements seront dictés pardes considérations objectives et de logique etnon irrationnelles ou affectives.

J’ai toujours dit que la réforme policière n’au-rait de chance d’aboutir, au-delà du modèleretenu, que pour autant que l’on se retrouveavec davantage de policiers sur le terrain aprèsqu’avant.

Sur ce point, le récent aboutissement des dis-cussions entre les syndicats et le gouvernementest un signe réjouissant. Il montre que le can-ton a fait sa part en terme de renforcementd’effectifs, qu’il a su aussi - moins modeste-ment - entendre les appels desdits syndicats et

du commandant soutenus par la Cheffe dedépartement. Il convient désormais que lespolices communales et intercommunales etleurs autorités politiques de tutelle se livrentau même raisonnement, qui part d’un constatsimple: la situation sur le plan de la sécuritépublique n’est plus la même qu’il y a 20 oumême 10 ans. Il s’agit de prendre la mesure decette évolution et d’adapter la réponse à nosadversaires, ceux qui ont choisi de se mettreen marge de l’état de droit. Cette réponsepasse forcément - bien que pas seulement, on

l’admet - par un renforcement des effectifs, àtous les niveaux.

Chacun est conscient cela dit qu’on ne trou-vera pas d’un coup de baguette magique lesrenforts nécessaires. C’est un travail de for-mation de longue haleine qui va solliciterconsidérablement l’Académie de police deSavatan, mais dont on sait que c’est un parte-naire sur qui l’on peut compter. Ce rythmecadre toutefois bien avec la façon dont doitévoluer la police coordonnée, dans le calme etla sérénité.

Jacques AntenenCommandant de la Police cantonale

Point devue

La nouvelle organisation policièreivaudoise est sur les railsi

«La situation sur le plan de la sécurité publique

n’est plus la même qu’il y a 20 ou même 10 ans»

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ACTUALITÉ 76 ACTUALITÉ

ActualitéTRANO 11, un exercice d’État-majoriaussi vrai que naturei

Jeudi 10 novembre 2011, à 07h03, un train de voyageursICN venant de Genève en direction d’Yverdon-les-Bains,via Bussigny, déraille à la hauteur du pont de l’autoroute.L’autoroute est saturée, les lignes ferroviaires coupées,

de nombreux blessés sont àdéplorer et plusieurs personnessont décédées…

Scénario catastrophe «fictif» mais ô combien réaliste, qui a permis à l’État-majorCantonal de Conduite (EMCC) de tester sondispositif de gestion de crise deux joursdurant. Vivez ou revivez l’exercice en images...

Patrick Luisier, spécialiste multimédias,

a rendu l’événement aussi réaliste que possible en réalisant

un film d’animation de l’accident ferroviaire.

Plus vrai que nature!

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ACTUALITÉ 98 ACTUALITÉ

Trois questions à...iFrédéric Schaer, Chef de la division Protectionde la population / remplaçantdu chef EMCC

Chef du service Sécurité civile et militaire(SSCM) ad intérim lors de TRANO 11,Frédéric Schaer revient sur l’exercice entrois questions.

Frédéric Schaer, rappelez nous quels sontles objectifs visés par l’organisation d’unexercice de l’ampleur de TRANO 11?

L’objectif principal d’un tel exercice restel’entraînement commun des membres del’État-major, qu’ils soient issus d’un corpsconstitué, spécialistes d’un service tech-nique, Vice-chancelière ou simples officiersde l’EMCC. S’entraîner ensemble, appren-dre à se connaître, parfois même s’apprivoi-ser est primordial si nous voulons éviter unedisqualification immédiate le jour où nousserons confrontés à une situation similaire,mais réelle. Il s’agit donc aussi de se familiariser aux structures et processus de fonctionnement de l’EMCC, encore peuconnus de tous. Vouloir développer uneunité de doctrine entre les différents serviceset les diverses composantes de l’EMCC surl’organisation et la conduite en situation decrise n’est pas un objectif facile: l’enjeuconsiste à tenir compte des spécificités etdes expériences de chacun, dans un systèmequi se veut coordonné et commun. Enfin,le propre d’un exercice, c’est qu’il autoriseles erreurs sans que celles-ci aient, aucontraire d’une situation réelle, des consé-quences désastreuses, voire dramatiques.Nous profitons donc également de ce typed’exercice pour expérimenter de nouvellesidées, de nouveaux outils afin d’évaluer leurplus-value. TRANO 11 nous a par exem-ple permis de mettre en pratique le plan decoordination développé avec l’ensemble despartenaires ou tester un système informa-tique d’aide à la conduite, en l’occurrenceSAGA CRISIS.

Si vous deviez retenir un point positif et un axe d’amélioration au terme deTRANO 11?

Nous progressons ! Pour ceux qui ont vécu«LEMAN 06», «GVA 08» et «GVA 09», leconstat est indéniable et c’est à mon avis cequ’il faut avant tout retenir. Ce progrès s’ex-plique uniquement par la volonté com-mune de se préparer pour ce type de scéna-rio catastrophe. Cette volonté a permis de

développer une doctrine, des outils et desinfrastructures qui répondent à des besoinscommuns. Cependant, il serait faux de croireque nous maîtrisons le sujet dans son ensem-ble. D’une part, dans ce domaine, rien n’estacquis à demeure et d’autre part, si nous noussentons aguerris à l’échelon tactique dès la 1ère

phase de l’opération, nous avons par contrepeu de repères pour les phases subséquentes,notamment à l’échelon stratégique. Or, il y asuffisamment d’exemples dans le monde pournous rappeler qu’une catastrophe ne se règlepas en 24 heures, et qu’en définitif, c’est rare-ment l’intervenant que l’on montre du doigtpour l’accuser des lacunes constatées dans lagestion globale de l’opération.

Explosion sur un bateau, catastropheaérienne, et maintenant ferroviaire, sont lesthèmes entraînés ces dernières années par lecanton de Vaud. La population vaudoise est-elle entre de bonnes mains?

Oui. En cas d’événement majeur, l’EMCC etles différents intervenants mettront tout enœuvre pour réduire au maximum les impactssur la population, l’environnement et l’éco-nomie. Pourtant, si nous devions être confron-tés à une telle situation dans un futur proche,cela ne signifie pas pour autant que nousferions tout juste. En effet, notre canton a la chance d’être préservé de catastrophesmajeures depuis plus d’un siècle1. S’il faut s’enréjouir, il n’en demeure pas moins que nousmanquons d’expérience pratique dans ce typede gestion. C’est parce que nous sommesconscients de ce paradoxe que nous nous ypréparons attentivement. Le fait d’y travaillermaintenant est une force pour demain.

O.C.

1 Le 7 avril 1883, un incendie détruit 98 mai-sons à Vallorbe (source: Wikipédia, histoire ducanton de Vaud)

Vers 08h30, soit une heure trente après l’accident,le chef d’intervention général (CIG) au front, Michel Girod, est à même de tenir le premier rapport de coordination. Tous les acteurs de lagestion de crise sont informés sur les premièresmesures d’urgence prises par les intervenantsfeux bleus, sur le lieu du sinistre.

Les hommes de la protection civile vaudoiseassurent un soutienlogistique précieux toutau long de l’engagementdes partenaires feuxbleus.

A l’arrière, le PCO (Poste CommandementOpérations) assure lesréflexions stratégiques

de l’intervention, analyseles conséquences à

moyen terme de l’acci-dent et s’assure de la

bonne gestion de l’évé-nement tant d’un point

de vue opérationnel quecommunicationnel.

Les rapports de coordinationtenus régulièrement au PCE(Poste Commandement Engagement) permettent«d’accorder les violons« detous les partenaires impliqués dans la gestion de crise.

Pour monter un exercice d’une telle ampleur, le rendre le plus réaliste et objectif possible, et s’assu-

rer que tous les rouages du scénario s’imbriquentparfaitement, une grande régie a été montée pour

l’occasion. Elle a été animée par des représentantsmétiers, deux jours durant, de manière à assurer le

flux d’informations et d’alimenter en problèmes complexes le personnel exercé.

Le chef d’intervention général a transmis le relais au Chef de l’État-

major Cantonal de Conduite (EMCC),Denis Froidevaux, véritable «chef

d’orchestre« de la gestion de crise. Ce dernier dispense maintenant sespremières missions. L’engagement

risque d’être long et délicat!

Les divers partenaires –policiers, pompiers,sanitaires, CFF entresautres – impliqués dansla gestion de l’événementmontent leur poste de commandement respectifs...

...et s’apprêtent à collaborer dans les

meilleures conditions etavec un matériel

technologique apte à répondre aux multiples défis.

Environ 24 heures après l’événement, la Cellule communication ORCA

a organisé une conférence de presse «bilan». Les «faux» journalistes ont

dès lors pu poser toutes leurs questions, notamment sur les causes de

ce déraillement.

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PARTENAIRES 1110 PARTENAIRES

Il y a leur scaphandre. Mais c’est surtout la demi-douzained’engins de 40 tonnes désignéspar les noms de Titan, Saturne,Orion, Pluton ou Stella qui incitent à associer les pompiersprofessionnels de Cointrin à desastronautes. Et il faut bienadmettre que - certes toutes proportions gardées - à l’instardes voyageurs de l’espace, ces huitante hommes sont des spécialistes de l’extrême.

Il faut du cran, beaucoup de sang froid,d’expérience et de formation pour être prêt àporter efficacement secours à plusieurs cen-taines de passagers sanglés dans la carlingued’un gros porteur en délicatesse avec son traind’atterrissage, ou ses réacteurs, s’apprêtant à seposer sur le ventre sur le tarmac genevois.C’est bien à ce cas de figure que les hommesdu capitaine Jean-Claude Bitz, chef de la Divi-sion sécurité (SSA) de l’aéroport international

de Genève (AIG), se préparent, et auquel ilsont dû faire face, heureusement peu fréquem-ment (voir à la page suivante, encadré à pro-pos des accidents survenus à Genève).

«Pour un sapeur d’aviation, un avion c’est untransport de personnes, mais ce sont aussi desciternes pleines de kérosène. Un DC10 ren-ferme 140’000 litres de carburant, 30’000litres pour un Boeing 737. Dès lors les tempsd’intervention sont cruciaux», relève le spé-cialiste. C’est pourquoi les armes principalesde ces soldats pacifiques sont des vaisseauxrouges de 40 tonnes, dotés de moteurs de1000 chevaux capables d’atteindre 120 km/hen 20 secondes. Il y a à bord de ces engins deprix (1,8 millions de francs) de l’équipemen-tier autrichien Rosenbauer, plus de 12’500litres d’eau, 450kg de poudre d’extinction, dumatériel électronique de pointe et un brastélescopique. Celui-ci doit porter, à partir de

Formation de pointe en Angleterre

L’International Fire Training Centre (IFTC) àTeesside (GB), est, en Europe, le site à lapointe du développement des techniques delutte contre les feux d’hydrocarbures. Se trou-vent là des simulateurs grandeur natured’avions gros porteurs Airbus A380 et Boeing777. Afin d’adapter leur savoir-faire et leurcomportement dans des situations extrêmes,les sapeurs genevois du SSA passent tous pardes stages sur ce site spécialisé. «Deux fois paran, 12 à 15 hommes du SSA travaillent durantune quinzaine de jours à Teeside», souligne leresponsable de l’instruction Ruben Romero.

B.Ds

PartenairesLes pompiers astronautes de l’aéroportiinternational de Genèvei

A Teesside (GB), les hommes du SSA s’exercent dans

des conditions les plus réelles et les plus dures.

A Cointrin les hommes du SSA exercent régulièrement

leurs compétences sur l’épave d’un Boeing 737.

Sous les scaphandres,exercer les bons gestes

à l’intérieur des aéronefs.

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PARTENAIRES 13

Chasser la neige

Autre tâche importante dévolue aux sapeurs-feu du SSA: le déblaiement de la neige. Au filde l’hiver, et au gré des évolutions météorolo-giques, c’est à eux qu’il revient de maintenirle plus longtemps possible accessibles auxavions les 4 km de piste d’atterrissage. Sous levent et les bourrasques de flocons, au volantde pelleteuses, de souffleuses et de poidslourds porteurs de lames de déneigementextra-larges, ces hommes vont s’acharner àconserver propre de neige au moins 45 mètresde largeur sur toute la longueur de la piste.

Enfin le SSA et ses 120 employés assurent lefonctionnement d’une centrale d’alarme et de transmission ainsi qu’un service sanitaire d’urgence et d’ambulances. Les ambulanciersgenevois sont ainsi appelés à prêter main forteaux Vaudois lors d’interventions de secourshors aéroport à l’Est de la Versoix surdemande du 144 Vaud. Les autorités des can-tons genevois et vaudois collaborent aussidans la préparation et le déroulement d’exer-cices simulant des catastrophes. Ce fut le casil y a trois ans avec «Geneva 09» jouant lecrash d’un avion de ligne près de Nyon. Ladivision sécurité de l’aéroport international

de Genève, alors dirigé par le CommandantLuc Amiguet, et le Service de la SécuritéCivile et Militaire (SSCM) du canton deVaud ont étroitement collaboré pour l’orga-nisation de cette simulation à laquelle prenaitpart en tant que partenaire exercé la Policecantonale vaudoise. «Le plan catastrophegenevois OSIRIS inclut aussi un partenariatavec les Vaudois; toutes ces collaborations sefont dans un bon esprit», relève le premier-lieutenant Ruben Romero, chef de l’instruc-tion du SSA. �

B.Ds

12 PARTENAIRES

14 m. de hauteur, un canon qui projettera, surtoute la longueur du fuselage des avions (prèsde 80 mètres), la mousse ou tout autre pro-duit d’extinction de feux d’hydrocarbure.

Exigences sévères

L’AIG figure en catégorie 9 de l’Organisationde l’aviation civile internationale (OACI).Cela détermine le type d’avions qui y ontaccès, soit, pour la cité du bout du Léman,toutes les types à l’exception des très longscourriers. La plus grande partie des avions

posant à Cointrin sont des Airbus A319 et desBoeing 737-300. Les normes OACI, en déter-minant le gabarit des aéronefs ayant accès ausite, établissent aussi quelles sont les exigencesen matière de sécurité incendie sur le tarmac.En résumé, dans le secteur central de la piste,dans un délai de deux minutes, les sapeursdoivent acheminer les engins portant 36’400litres d’eau, et 450 kilos de poudre. Etdéployer un équipement offrant un débit deproduit d’extinction de 13’500 litres/minutes.Les mêmes moyens doivent être déployés entrois minutes dans les secteurs plus périphé-

riques (bouts de piste). Ces performances doi-vent être atteintes avec la moitié des moyensen effectif de personnel et matériel. La totalitédes forces de la Division sécurité doit être opé-rationnelle en quatre minutes. «C’est pour celaque nos gens sont très entraînés, bons physi-quement, bien dans leur tête, au bénéficed’une excellente formation, motivés et poly-valents. Chacun doit pouvoir assurer toutes les tâches, de la conduite des 40 tonnes aumontage et à l’usage des appareils de secours»,note le capitaine Bitz.

Les temps forts

Depuis 1948, année où il a vu le jour, le SSAa connu peu de catastrophes. Ses «historiens»se souviennent principalement des:• 17 octobre 1982. Un quadriréacteur Boeing

707 d’Egypt Air se pose sur le ventre aprèsavoir brisé ses trains d’atterrissage. L’avionglisse sur 900 mètres de tarmac. Tous lespassagers (171) et membres d’équipage (10)sont saufs, hormis deux blessés.

• 24 juillet 1985. Un DC10 d’Air Afriqueavec 148 passagers fait l’objet d’une prised’otages par le Palestinien Hussein Hariri.Un passager a été tué par le preneur d’otages.

• 20 mars 1999. Un MD87 d’Iberia avec 101passagers et 6 membres d’équipage se posesur le nez. Son train d’atterrissage avant nese déployant pas, le commandant avaitdemandé de l’aide. Les sapeurs du SSAavaient enduit le tarmac d’un tapis demousse. Tout le monde est sauf.

B.Ds

L’aéroport et le SSA en chiffres

• En 2011, l’Aéroport international de Genève (AIG) a vu affluer 13,1 millions de passa-gers pour 186’000 mouvements d’aéronefs.

• Au fil de l’année la Division sécurité (SSA) de l’AIG:- Intervient entre 100 et 120 fois pour des alarmes à bord d’avions.- Assure la protection de 4’500 appareils en escale pour le remplissage de kérosène.- Intervient environ 250 fois pour des alarmes incendie dans les bâtiments de l’aéroport.- Opère 3000 actions ambulances-sanitaires sur et hors territoire aéroportuaire.- Sa centrale d’alarme répond à 120’000 appels.

B.Ds

Le 20 mars 1999 à l’Aéroport International

de Genève un MD87 d’Iberia se pose sur le nez

après que les hommes aient préparé les secours.

Conduire les secours est impératif lors

d’exercices comme lors des interventions réelles.

Ci-dessous à gauche:Le capitaine Jean-Claude Bitz,

chef de la Division sécuritéde l’Aéroport international

de Genève et ses huitante sapeurs disposent d’engins à la pointe du progrès en matière de lutte

contre les feux d’hydrocarbure.

Ci-dessous: Ce 40 tonnes et ses 1000 CV, doté d’un «snoozer»,

pourra perforer une soute d’avion en feu afin d’y injecter

sous haute pression des produits d’extinction.

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ÉCLAIRAGE 15

«Au cœur de l’action, jouez le rôle de votre vie», à cette enseigne se déroule,depuis début janvier, la campagne de recrutement dela Police cantonale vaudoise.

Outre la diffusion d’affiches et de ban-nières Internet ciblées, la recherche de can-didats passe pour la seconde année consé-cutive en priorité par le site Internetpolicier.ch et via Facebook®. Le «visuel» dela campagne de recrutement a une nouvelle

fois repris le contenu du court-métragePolice, une journée ordinaire, tourné l’été2009 par le réalisateur Kamal Musale. Lesvisiteuses et visiteurs du site policier.ch peu-vent y découvrir les changements et évolu-tions intervenus à l’occasion de la campagneen cours. L’esprit, quant à lui, demeureinchangé: ludique et didactique. Conscientsqu’il faut être là où les jeunes sont, les res-ponsables du recrutement ont voulu donnerune image attractive des métiers de la policepar une présence accrue sur Facebook®. Unepage spéciale «recrutement» est ainsi acces-sible aux 80’000 Vaudois et aux 2’500’000Suisses utilisateurs du réseau social. «Même

si on ne doit jamais être totalement satisfait,nous devons relever que le nombre de dos-siers que nous recevons correspond à nosattentes, en terme de quantité comme dequalité. Cela va nous permettre, d’ici à l’été,de recruter dans de bonnes conditions lesaspirant(e)s gendarmes et inspecteurs quieffectueront, en 2013, leur formation debase à l’Académie de police du Chablais.Nous ne devons pas pour autant nous dis-penser de continuer nos efforts de commu-nication à long terme, particulièrement siles effectifs de la Police cantonale devaientaugmenter dans les années à venir»explique, confiant, l’inspecteur principalOlivier Rochat, responsable de la cellulerecrutement de la Police cantonale vaudoise.

Grande nouveauté cette année: le jeu-concours «Au cœur de l’action» a été lancé!Jusqu’au 15 avril à minuit, chacun et cha-cune peut encore y participer et tenter degagner une journée au cœur de la Police can-tonale vaudoise! Il restera ensuite accessibledepuis la page Facebook®. N’hésitez pas ettestez vos compétences au volant d’un véhi-cule de police! �

O. Cutruzzolà

La Police cantonale vaudoise recrute

Jouez le rôle de votre vie

www.policier.ch Rejoignez la Police cantonale vaudoise sur sa page offi cielle

EclairageAu cœur de l’action!iJouez le rôle de votre vie...i

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PRÉSENTATION 17

avait quitté la Police cantonale genevoisequelques années auparavant. Mais dont la pré-sence et la discussion avaient suffi pour calmerle supporter en colère. Impressionné par cequ’il venait de voir, le Major Suhner avait parla suite, appuyé la création d’une unité à laPolice cantonale que M. Gachoud a rejoint en2009. La connaissance des fans et une certaineproximité sont ainsi les clés de la réussite del’action discrète et efficace des spotters.

Il est désormais 18h50. M. Kocher, responsablede la sécurité du LHC, ainsi que deux agentsde la PolOuest nous rejoignent. Il confirme latenue de deux briefings pendant la partie. Eneffet, s’il est de la responsabilité du service desécurité du club, en partenariat avec la Policecantonale vaudoise pour le maintien de l’or-dre, d’assurer la bonne gestion des fans enmatch, ce sera à la cellule hooligans d’évitertous débordements importants, la Police del’Ouest lausannois assurant quant à elle le ser-vice d’ordre aux abords de la patinoire. Rai-son pour laquelle tous les acteurs se retrouventdeux à trois fois par partie pour faire le bilan.

A 19h15 arrivent les supporters chaux-de-fonniers modérés, tout se passe tranquillement.

19h40: Les spotters viennent d’être avertis quele car des ultras neuchâtelois est bloqué dansles embouteillages. Nous sommes à 20 minutesdu début de la partie, la situation risque des’envenimer. Heureusement, un quart d’heureplus tard, ils descendent de leur bus, capuchesmises, foulards en dessous des yeux, habits

sombres, et se dirigent vers le stade de glace.Un coup d’œil rapide de Patrick Gachoud luipermet d’estimer que les «canaristes» ne cher-cheront pas la bagarre ce soir.

20h00: Nous y sommes, le match peut débu-ter. Le groupe de spotters s’est séparé etobserve désormais les gradins en différentsendroits de la patinoire. Un cordon sécuritaire

16 PRÉSENTATION

Aussi prenant et spectaculairequ’il soit, le sport est hélas sou-vent également un défouloiridéal pour une frange de lapopulation, une tribune toutetrouvée pour des actes de vio-lence stupides et gratuits. Voilàpourquoi l’Unité Hooligans de laPolice cantonale vaudoise, crééeen 2009, revêt une importanceparticulière dans la prévention etla maîtrise de ce phénomène desociété. Nous avons pu accompa-gner plusieurs de ses membres en mission, lors du derby quiopposait le Lausanne HockeyClub au HC La Chaux-de-Fonds, il y a quelques semaines.Compte-rendu et impressionsd’une soirée potentiellementdélicate, au terme de laquelle lejeu est heureusement resté roi.

Il est environ 18h00, ce mardi 17 janvier,lorsque nous nous retrouvons devant la Pati-noire de Malley. Il y a là Patrick Gachoud, leresponsable de l’Unité Hooligans, son collègueStéphane Cuaz, trois homologues neuchâte-lois, un alter ego anglais en programmed’échange et notre duo de reporters. Tout estcalme, même si l’on voit déjà les premiers fansaffluer vers les caisses. Ce soir, les spotters, ainsi qu’on appelle ces spé-cialistes de la lutte anti-hooligans, ne s’atten-dent pas véritablement à un match à risque.En effet, mesures disciplinaires prises à la suitedes événements de l’aller (15 octobre 2011) etenjeu sportif ne devraient pas attiser lesardeurs. Il s’agit néanmoins de rester attentif etconcentré. On a quand même affaire à underby chargé d’histoire(s); la réunion d’ultras

lausannois de la Section Ouest semblant nar-guer l’un des policiers neuchâtelois une demi-heure plus tard est là pour le rappeler. C’est d’ailleurs lors de l’un de ces matchs,entre le LHC et Genève-Servette, que l’idéede créer une unité consacrée à la lutte contrele hooliganisme au sein de la Police cantonaleavait pris son envol. Comme nous le racontePatrick Gachoud, alors responsable d’ungroupe similaire auprès de la Police munici-pale lausannoise, il avait invité l’actuel MajorPatrick Suhner à vivre la partie en sa compa-gnie. Le hasard voulut qu’entre deux tiers, lesdeux hommes entendirent un supporter gene-vois surexcité apostrophant un membre de lasécurité. En s’approchant de la scène, PatrickGachoud remarqua que le fan demandait à luiparler. Une belle surprise pour quelqu’un qui

Petit lexique de l’univers du hooliganisme

Supporter lambda ou «no risk»: fan ne posant aucun problème et assistant à un matchpour encourager son équipe uniquement.

Supporter «risk»: fan susceptible de poser des problèmes de sécurité lors et autour d’unmatch.

Ultra: fan d’un club, totalement dévoué à ses couleurs, qui désirerait, s’il le pouvait, pren-dre une part plus importante dans les décisions du club. Généralement politisé et poten-tiellement violent.

Hooligan ou hools: individu ne venant pas pour le match, mais pour provoquer ou par-ticiper à une bagarre, si l’occasion se présente. Ne fait pas partie d’une classe sociale par-ticulière, peut être connu ou moins connu des forces de l’ordre. Il s’agit rarement d’unepersonne désœuvrée.

Ultra-hools: population en recrudescence ces dernières années de personnes au croise-ment des ultras et des hooligans, qui rejoignent l’un ou l’autre groupe en cas de bagarresou de débordements.

Spotter (de l’anglais «to spot», observer, reconnaître): policier membre d’une cellule hoo-ligan, dont la fonction consiste autant à prendre des informations sur, repérer et inter-roger des fans violents lors des manifestations que de mener un travail de prévention etde suivi autour de ces événements. A noter qu’en Suisse (mais dans la majorité des payseuropéens), les spotters travaillent en habits civils, alors qu’en Grande-Bretagne, ils por-tent un «chasuble» bleu, très reconnaissable.

Spotter light: policier travaillant en soutien de la cellule, faisant principalement du tra-vail de terrain, mais peut également être appelé à épauler la Cellule pour le suivi judiciaire.Ses tâches dans ce domaine sont identiques à celles d’un spotter.

P.G.Présenta tionL’action discrète de l’Unité Hooligansi

Yverdon-Sport accueille le grand FC Bâle en coupe

de Suisse de football. Les supporters bâlois sont nombreux au rendez-vous.

Patinoire de Malley: le Lausanne Hockey Club accueille le Hockey Club la Chaux-de-Fonds.

La soirée se terminera sans encombrepour les dispositifs de sécurité.

Page 10: PRÉSENTATION L’Unité Hooligans en action · 2012. 3. 30. · No 84/mars 2012 ACTUALITÉ Retour sur l’exercice d’État-major TRANO 11 INTERVIEW Le Chef de la Sûreté Jacques-François

PRÉSENTATION 19

Le Concordat instituant des mesures contre la violencelors de manifestations sportives

De quoi s’agit-il?D’une base légale adoptée par la Confé-rence des Directeurs et Directrices desdépartements cantonaux de justice et policeet contenant des mesures policières préven-tives en vue d’empêcher les comportementsviolents et la violence en général lors demanifestations sportives.

Quand est-ce entré en vigueur?Le 1er janvier 2010, chaque canton déci-dant de l’intégrer ou non. Vaud a décidé del’accepter.

Qu’entend-t-on par violence au sens duConcordat?Les infractions contre la vie et l’intégrité corporelle, les dommages à la propriété, lacontrainte, l’incendie intentionnel, l’explo-sion, la provocation publique au crime ou àla violence, l’émeute, la violence ou la menacecontre les autorités et les fonctionnaires et lamenace de la sécurité publique par le trans-port ou l’utilisation d’armes, d’explosifs, depoudre de guerre ou d’engins pyrotechniques.

Quel rayon géographique est-ce que celaconcerne?Toute infraction se déroulant sur le lieumême de la manifestation sportive (stade,salle de sport, etc.), aux alentours, immé-diats ou non selon le délit, de celle-ci et surles trajets aller et retour.

Quelles sont les mesures policières établiesen cas d’actes de violence?1. L’interdiction de périmètre, pendant une

période déterminée. Le périmètre déter-mine une zone clairement délimitéeentourant les manifestations sportives etest à chaque fois expressément défini parl’autorité cantonale compétente

2. L’obligation de se présenter à la police àdes heures précises

3. La garde à vue.

Pour le canton de Vaud, ces dispositions sontde la compétence de la Police cantonale, toutcomme celle d’émettre, à l’intention desorganisateurs de manifestations sportives,une recommandation d’interdiction de stadecontre des personnes qui ont commis desactes de violence à l’extérieur du stade.

Quel est l’âge minimum auquel une per-sonne peut être astreinte à ces mesures?12 ans pour l’interdiction de périmètre etl’obligation de se présenter à la police;15 ans pour la garde à vue.

P.G.

18 PRÉSENTATION

entoure le kop lausannois et les fans chaux-de-fonniers. Le LHC marque rapidement, maisles supporters adverses répondent par desencouragements. C’est rassurant.

A la fin du premier tiers-temps, Lausannemène 2-0. Pourtant, le 1er briefing confirme

notre impression: il n’y a eu aucun incidentjusque-là. C’est aussi l’avis de MM. Sotta etVögeli, respectivement responsable de la sécu-rité du HC Fribourg-Gottéron et président dela Centrale Suisse Hooligans, chargés d’ins-pecter le match pour le compte de la LigueSuisse de Hockey sur Glace.

Durant la période suivante, les Chaux-de-Fonniers raccourcissent le score. Les espritss’échauffent sur et autour de la glace, mais iln’y a pas de problème particulier à relever.Patrick Gachoud ne se déplacera que pourauditionner un supporter lausannois trans-portant un peu de cannabis dans ses poches.

Fiche signalétique de l’Unité Hooligans de la Police cantonale vaudoise

Année de création: 2009

Rattachement à: Corps de Gendarmerie

Composition: Sgtm Patrick Gachoud (responsable d’unité), Insp Stéphane Cuaz, App Philippe Rayroud, tous appelés spotters

En soutien: 9 spotters light, pour des missions (présence lors des matchs); ils sont habituel-lement rattachés au Corps de Gendarmerie ou à celui de la Police de Sûreté.

Dénominateur commun de ses membres: s’intéresser au sport, en particulier au football etau hockey, mais aussi à la problématique du hooliganisme

Activités:

• Collecte et analyse de toute information pertinente relative aux groupes de supporters etaux phénomènes liés à la violence

• Assurance d’une présence sur le terrain lors de manifestations sportives à risques, de façonà pouvoir prévenir, limiter ou faire cesser les incidents générés par certains fans

• Collaboration et coordination avec les responsables de clubs, les entreprises de sécurité etles polices municipales

• Travail en commun avec les autres cellules hooligans de Suisse, en particulier celles descantons romands, la Centrale Suisse Hooligans et l’Office fédéral de la police FedPol

• Participation aux enquêtes administratives et judiciaires pouvant découler d’actes de hoo-liganisme. Utilisation du système d’information HOOGAN

• Rédaction de rapports de match sur tous les aspects sécuritaires d’un événement.

Trois questions à...iJean-François Collet, présidentdu FC Lausanne-Sport

Comment évaluez-vous la collaboration avecl’Unité Hooligans de la Police cantonale etoù voyez-vous encore les potentiels d’amé-lioration?

On travaille bien avec eux, c’est une équipeformidable qui fait du très bon boulot. L’éva-luation est d’ailleurs excellente pour l’entier dece premier tour de championnat. Nous entre-tenons une collaboration étroite, main dans lamain, avec la Police cantonale et sa celluleHooligan.

Quels sont les aménagements actuellementen place au Stade Olympique pour empêcherou gérer les débordements des fans? Et queplanifiez-vous pour la nouvelle enceinte quisera bientôt construite au bord du lac?

La Ville de Lausanne a mis La Pontaise auxnormes dans un temps record. Il dispose deséparations étanches entre fans des deuxéquipes, ainsi que de barrières et de brise-foule.Cela marche très bien. En tant que dirigeantsde club, nous ne pensons pas trop à ces mesuresde sécurité. Nous savons que les normes sontrespectées pour notre enceinte, qui est mêmeen mesure d’accueillir les matchs à risque.Quant à la nouvelle enceinte, nous avonsquelques idées pour la sécuriser des déborde-ments, mais qui sont plutôt coûteuses. L’intro-duction de la gestion des présentations de cartesd’identité aux tourniquets, par exemple.

Ces derniers temps, on constate une recrudes-cence de la violence sur et autour des terrainsde ligues inférieures. En tant que président du

Lausanne-Sport, vous comptez égalementplusieurs équipes à ce niveau de jeu. Com-ment analysez-vous les événements quiémaillent régulièrement ces parties?

Il faut être conscient que ce qu’il se passedans les ligues inférieures en Suisse est unreflet de la société actuelle. Cela ne sert àrien de stigmatiser le football. Il suffit de 3ou 4 excités dans un match pour que l’onassiste rapidement à des scènes de rue. Lefoot est un sport populaire et inclut doncégalement des tranches de la populationpeu recommandables. Il faut être plussévère dans les mesures envers ces gens. Jepense d’ailleurs la même chose en ce quiconcerne les sanctions contre les auteurs dedommages à la propriété. Il faut punir lesfauteurs de troubles.

P.G.

3-2 après 40 minutes, le dernier tiers risqueaussi d’être nerveux.

22h00: La Chaux-de-Fonds égalise à 4-4; il nereste que 120 secondes à jouer. Tout se déci-dera peut-être aux prolongations, à la «mortsubite»…

22h25: Les prolongations n’auront servi àrien, place dorénavant à la séance des penal-ties. Parmi les spotters, on est à nouveaumoins préoccupé. Le match devrait se termi-ner sans échauffourée.

Il est 22h30. Après que la chance ait choisi lecamp lausannois, la cellule hooligans et leursconfrères neuchâtelois observent le comporte-ment des supporters et complètent ainsi laprésence policière devant les sorties et le long

des parkings. Fans et ultras neuchâtelois rega-gnent calmement leurs cars. Mais pas questionpour les spotters de relâcher leur concentra-tion. Ils ont bien raison, puisque soudain,deux individus avinés déjouent la surveillancedes forces de l’ordre pour aller provoquer desfans chaux-de-fonniers. Heureusement, rienne se passe, mais les fautifs sont tout de suiteappréhendés et contrôlés par Patrick Gachoudet Stéphane Cuaz. La ténacité est caractéris-tique des spotters, dont le rôle en premier lieupréventif est incontesté face à un phénomèneen constante augmentation, car sans eux lasoirée aurait pu bien plus mal se terminer… �

Pascal Gysel

De bas en haut, l’app Philippe Rayroud, l’insp A Stéphane Cuaz, collaborateurs

de l’Unité Hooligans de la Police cantonale, ainsi que leur chef, le sgtm Patrick Gachoud.

Page 11: PRÉSENTATION L’Unité Hooligans en action · 2012. 3. 30. · No 84/mars 2012 ACTUALITÉ Retour sur l’exercice d’État-major TRANO 11 INTERVIEW Le Chef de la Sûreté Jacques-François

INTERVIEW 21

Entré à la Police cantonale le 1er mai 1980 comme juriste,Jacques-François Pradervand aoccupé la fonction de rempla-çant du Commandant de laPolice cantonale de 1983jusqu’au 1er juillet 1987, date à laquelle il a repris la directionde la Police de sûreté. Il a consacré une grande partie de sa vie professionnelle à la Sûretévaudoise et a fortement contribué à son évolution.

Propos recueillis par Olivia Cutruzzolà

A la tête de la Sûreté depuis près de 25ans, quel regard portez-vous sur le cheminparcouru?

Au cours de ces 25 ans, la criminalité a beau-coup évolué, obligeant la police judiciaire àadapter ses moyens dans la même mesure.Ainsi, avons-nous assisté à l’apparition denouvelles infractions, mais aussi au recours àdes nouveaux moyens de communication telsque le Net pour commettre des actes crimi-nels comme les escroqueries ou les abussexuels de mineurs notamment. Cela nous aamené à rechercher de nouvelles formations, à

créer de nouvelles unités spécialisées. Les par-tenariats développés avec l’Ecole des sciencescriminelles puis la Haute Ecole d’ingénierie etde gestion du canton de Vaud ont joué un rôledéterminant dans l’adaptation de nos moyens,que ce soit en matière de police scientifique,mais aussi dans celui des modes d’interventiontouchant le domaine électronique.

L’analyse des phénomènes criminels et la dif-fusion d’informations aux partenaires canto-naux et intercantonaux sont essentielles dansla lutte contre la criminalité. La création dela Coordination judiciaire dans les années 90a permis de répondre à un tel besoin. Ledéveloppement de cette unité, aujourd’huirattachée à la brigade d’appui, d’analyse et decoordination, permet aux services opération-nels de disposer d’un instrument indispensa-ble tant à la prise de mesures préventives qu’àla lutte contre les diverses formes de la cri-minalité. Autre évolution, au début desannées 2000, les perspectives offertes parl’analyse de l’ADN dans l’identification desrécidivistes, ainsi que dans la mise en évi-dence de liens entre une scène de crime et unsuspect.

Durant ce quart de siècle passé à la tête de laPolice de sûreté, j’ai constaté une évolutionréjouissante dans le domaine de la collabora-tion avec l’ensemble de nos partenaires. Les

liens entre les corps de polices judiciaires descantons latins se sont intensifiés. La mise encommun de moyens, les échanges d’infor-mations, les engagements coordonnés ontpermis d’augmenter de façon sensible notreefficacité. Je garde à l’esprit la rapidité aveclaquelle les chefs des polices judiciaires descantons de Fribourg, Valais, Genève et Vaudont mis sur pied au centre de la Blécheretteune centrale romande de coordination desopérations dans l’affaire du Temple solaire,remarquable illustration de cette volonté decollaboration.

Les résultats d’une étude menée récemmentsur la sécurité 2011, conduite par l’Ecolepolytechnique fédérale de Zurich, évoquentun haut degré de confiance du citoyensuisse en sa police. Qu’en pensez-vous?

Je m’en réjouis naturellement ! Le policiers’engage au service de la société pour contri-buer au maintien de sa sécurité. Dans lecadre de cette relation, le rapport deconfiance est nécessaire. Le résultat du son-dage auquel vous faites allusion est une illus-tration encourageante de la satisfaction ducitoyen à l’égard de la qualité du travailfourni par le policier.

Vous venez à peine de terminer votre car-rière, qu’avez-vous dit à votre successeur aumoment de lui passer le témoin?

Je n’ai pas de conseil à lui donner parce qu’ilconnaît très bien le fonctionnement du corpset qu’il aura à cœur, à n’en pas douter, deveiller à son bon fonctionnement. Je pensequ’il saura garder à l’esprit ces deux points,essentiels à mes yeux, à savoir contribuer aubien commun par l’effort permanent qu’ildoit mener dans la lutte contre les criminelsquels qu’ils soient, mais aussi préserver etdévelopper les moyens qui lui sont confiés etprioritairement les 250 collaboratrices et col-laborateurs dont il a désormais la responsa-bilité.

Quels sont les projets qui vous tiennent àcœur pour votre retraite?

Je vais quitter Saint-Légier pour m’installer àL’Etivaz. J’aime cette région de montagnes etj’y ai un réseau d’amis et de connaissancesque je me réjouis de rencontrer plus souvent.J’apprécie beaucoup la lecture, la musique etje souhaite apprendre à jouer d’un instru-ment. J’aimerais également prendre des courspour améliorer mes connaissances rudimen-taires en dessin. J’espère surtout pouvoir par-tager avec ma compagne, dans notre quoti-dien, beaucoup de ces petits bonheurs quirevêtent toutes les formes imaginables et qui,sans être nécessairement spectaculaires, don-nent à la vie une saveur incomparable. �

20 INTERVIEW

Jacques-François PRADERVAND côté «passion»

Un homme ou une femme qui vous a inspiré?Il y en a plusieurs... Parmi eux, René HUBER, Commandant de la Police cantonale vaudoise.Il a été ma première référence policière, et j’ai gardé avec lui des liens d’amitié, après sondépart à la retraite. Jean-François LEUBA, Chef du Département de la justice, de la policeet des affaires militaires, homme politique pour lequel j’ai toujours éprouvé une profondeadmiration. Roland CHÂTELAIN, Juge d’instruction cantonal, magistrat intelligent, cou-rageux, parfois un peu provocateur... Enfin, un paysan du Pays-d’Enhaut, Paul RAYROUD,homme plein de générosité, de sagesse et d’humanité, qui a marqué ma jeunesse.

Un pays à découvrir?J’aimerais prendre le temps de découvrir à pieds des régions que j’ai eu l’occasion de traverser, souvent trop rapidement, aussi bien en Suisse que dans des pays voisins, la France,l’Italie, etc.

Une curiosité à satisfaire?Me glisser dans la peau d’un retraité en souhaitant d’y être agréablement surpris.

Un livre?J’aime lire et j’apprécie tous les genres de littérature, y compris la bande dessinée. L’une demes prochaines lecture: «Histoires presque vraies de la Secrète» du commissaire Yves PAUDEX. Parmi les livres que je relirai peut-être, «Fortune de France» de Robert MERLE.

Interview

Interview

Jacques-François Pradervand jetteiun coup d’œil sur 25 années passéesià la tête de la Sûretéi

Page 12: PRÉSENTATION L’Unité Hooligans en action · 2012. 3. 30. · No 84/mars 2012 ACTUALITÉ Retour sur l’exercice d’État-major TRANO 11 INTERVIEW Le Chef de la Sûreté Jacques-François

PRÉVENTION DE LA CRIMINALITÉ 23

Non, PEGI n’est pas le petitange gardien qui, par magie,bloquerait la console de jeu denos enfants dès qu’ils y auraientplacé le DVD ne correspondantpas à leur âge! L’acronyme dePan European Game Informa-tion est une norme qui éclairel’acheteur sur les caractéristiquesdes jeux vidéo. La question de ladépendance de certains adoles-cents et enfants à ces activités seposant avec acuité, la Divisionprévention de la criminalité dela Police cantonale vaudoise alancé une campagne en collabo-ration avec plusieurs partenaires.

Jouer est une activité de toujours pour leshumains. Cela contribue le plus souvent audéveloppement de la personnalité et à ladécouverte de nouveaux horizons intellectuels.La plupart des jeux vidéo ne font que prolon-ger et perfectionner ces aspects enrichissants.Spécialiste de ces questions, le psychiatre SergeTisseron insiste même sur les aspects sociali-sants de ces loisirs. Une fois leur écran éteint,ils inciteraient leurs usagers à se rencontrerpour partager leurs expériences et compé-tences. Il demeure que nombre de ces jeux ontun contenu équivoque, voire malsain. Vio-lence, agressions sexuelles, dévalorisation despersonnes et de groupes humains y font flo-rès. Comment s’y retrouver? A partir de quandle jeu dépasse le «je» du jeune qui ne parvientplus à décrocher de son écran? Plus générale-ment, la violence exacerbée sur ces supportspeut-elle conduire au passage à l’acte criminel?Face à ces questions l’adjudant Etienne Gen-ton, gérant de sécurité de la Division préven-tion de la criminalité de la Police cantonale

vaudoise, que dirige le commissaire-adjointPierre-Olivier Gaudard, a rédigé quelquesfiches de recommandations. Celles-ci étaientdestinées au réseau de 9000 correspondants dela Surveillance mutuelle des habitations, désor-mais désignée par le vocable Police Population,et active dans plus de nonante communes ducanton. Ces fiches de prévention ont retenul’attention des responsables de Microsoft enSuisse et de la SIEA (Swiss Interactive Enter-tainement Association ou association suissedes éditeurs de jeux vidéo) et de son actif vice-président, Nicolas Akladios.

Campagne d’affichage

Les uns et les autres, avec comme partenairesla Fédération romande des consommateurs(FRC) et l’association Swiss gamers Network,vont associer leurs efforts dans une campagnede prévention. Objectif principal de celle-ci:la promotion de la norme PEGI. «On veutmontrer que la Police cantonale est favorable

22 INTERVIEW

Le Conseil d’Etat a désignéAlexandre Girod, ancien chef du service de l’identité judiciaire, à la tête de la Police de sûreté. Il a succédé à Jacques-FrançoisPradervand le 1er mars dernier.

Propos recueillis par Olivia Cutruzzolà

Chef de l’identité judiciaire (ID) depuis14 ans, vous êtes aujourd’hui le Chef de laPolice de sûreté vaudoise… Quels sentimentsvous habitent?

Tout d’abord du respect pour Monsieur leChef Jacques-François Pradervand qui a sutenir la «Secrète» pendant près de 25 ans! Celadonne à réfléchir alors que j’occupe ce postedepuis quelques semaines seulement… De laconfiance, car je sais pouvoir compter sur descollaboratrices et collaborateurs compétents etmotivés. Beaucoup de curiosité, mais aussi unpeu d’appréhension, car les défis qui nousattendent et qui devront être relevés sontnombreux et importants. Des changementssont intervenus ces derniers temps et vont sepoursuivre tout au long de cette année. Jepense à la nouvelle procédure pénale quidéploie ses effets, à l’entrée en vigueur, depuisle 1er janvier dernier, de la nouvelle Loi surl’Organisation Policière Vaudoise (LOPV)ainsi que les divers changements intervenus àla tête du corps. Enfin, j’ai une pensée parti-culière pour notre collègue Laurent Jaccardqui nous a subitement et tragiquement quittéen fin d’année passée.

Votre fil rouge pour cette nouvelle mission:continuité ou changement?

Chacun ayant sa propre personnalité et sonstyle de management, il est clair que des chan-gements devraient apparaître prochainement.Près d’un tiers des cadres, sous-officiers et offi-ciers, de la Police de sûreté changent en moinsde douze mois, en particulier à la tête ducorps, ce qui impliquera forcément des évolu-tions. Une réorganisation de certaines bri-gades, à l’intérieur des sections, a déjà été réa-lisée pour mieux répartir nos forces, équilibrernos moyens et améliorer notre efficacité. Parconséquent, je parlerais de changement dansla continuité, ce qui me semble être un pro-cessus tout à fait naturel.

Quels sont les premiers défis que vous devezaffronter?

Avec la mise en application de la LOPV, nousdevons appuyer les corps de polices commu-nale et intercommunale dans leur apprentis-sage de la prise en charge d’affaires judiciairesde leur compétence, notamment pour lesplaintes et les constats. Au niveau humain, enplus de 20 ans d’activité de police, j’ai puremarquer et identifier une réelle accélérationtant du rythme de travail que de la charge exi-gée de la part des collaborateurs. Une réflexionsur les structures aidant à mieux encadrer lespersonnes est donc à prévoir. Je suis aussi atta-

ché à renforcer notre écoute des partenaires,qu’ils soient issus des autres polices, du mondejudiciaire, sanitaire, des feux bleus ou des ser-vices sociaux. Une analyse fine de la crimina-lité doit nous permettre de fournir selon noscompétences et nos moyens une réponse effi-cace et adaptée. Enfin, je souhaite que laconnaissance du passé nous prépare mieux àl’avenir! En tant que président de l’Associationdu musée de la police criminelle, je relèvequ’en 1877, lors de la création de la Police desûreté, ils étaient trois inspecteurs dont le ChefAuguste Rose et que le premier véhicule à la«Secrète» date de 1932. Que de chemin par-couru…

Que dites-vous à ceux qui vous connaissent,mais surtout à ceux qui ne vous connais-saient que très peu?

Que je suis une personne enthousiaste et d’unabord direct! J’apprécie les contacts humainsen général, et en particulier la passion quianime la majorité des policiers. De formationscientifique, j’apprécie l’analyse et la rigueur.J’ai conscience que ma nouvelle fonctionimplique de grosses responsabilités et génèrebeaucoup d’attentes tant au niveau opéra-tionnel qu’au niveau humain. Sur le planprivé, j’occupe la très grande majorité de mesloisirs et de mon temps libre à ma famille. J’ytrouve mon équilibre et j’y puise mes res-sources. �

Alexandre Girod en un clin d’œil…

45 ans, marié, 2 enfants

Formation1989 Diplôme de l’Institut de police scientifique et de criminologie (IPSC) de Lausanne1996 Postgrade aux États-unis dans les laboratoires du Federal Bureau of Investigation

(FBI), du State Bureau of Investigation (SBI) et du Florida Department of Law Enforcement (FDLE)

2003 Doctorat de l’École des sciences criminelles (ESC); prix de la faculté en 20042010 Diplôme en management public, vecteur du changement

Parcours professionnel1989 Inspecteur scientifique au Service d’identification judiciaire de la Police de sûreté

neuchâteloise1998 Chef du Service de l’identité judiciaire et des laboratoires de la Police de sûreté

vaudoise2012 Chef de la Police de sûreté vaudoise

Alexandre Girod,inouveau Chef de la Policeide sûreté vaudoisei

Jeux vidéo: la division prévention de lai criminalité s’associe à PEGIi

Préventionde la criminalité

Savoir s’arrêter avantl’addiction aux jeux.

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PRÉVENTION DE LA CRIMINALITÉ 25

Interview de Nicolas Akladios,vice-président de la SIEA

Comment vous présenter?

Je suis vice-président de la SIEA (Swiss Inter-active Entertainment Association), l’associa-tion suisse des éditeurs de jeux vidéo. Marié, 2 enfants, j’ai présidé pendant 6 ans une asso-ciation de passionnés de jeux vidéo «SwissGamers Network» dont les activités princi-pales étaient la réalisation de tournois de jeuxvidéo pour la communauté suisse, l’informa-tion aux parents et la prévention auprès desplus jeunes.

Qu’est-ce que la SIEA, ses buts?

La SIEA est l’association suisse des éditeurs dejeux vidéo. Elle regroupe les principauxacteurs du marché: Sony Computer Enter-tainment, Microsoft, Nintendo, ElectronicArts, Ubisoft, Warner Bros, GameTime etKochMedia.

Notre objectif est la protection de la jeunesse etle développement des compétences médiasdans le domaine du jeu vidéo. Ce qui passe parune sensibilisation à la norme PEGI (normeeuropéenne qui donne un âge recommandépour les jeux vidéo) et par la mise en place decours et de séances d’informations à l’attentiondes parents et des enseignants. Nous travaillonségalement au développement de la «Culture duJeu Vidéo» au travers d’expositions et de sou-tiens aux centres de formation privilégiant undébouché professionnel vers l’industrie.

Qu’attendez-vous des revendeurs de jeux?

Nous avons un «Code de Conduite» avec lesplus grands commerces de jeux vidéo en Suisse(Manor, Médiamarkt, Interdiscount, Fnac,etc.) mais également avec de nombreux reven-deurs spécialisés. En le signant les partenairess’engagent à respecter la norme PEGI lors dela vente de jeux vidéo.

Quelle forme a pris la collaboration avec laDivision prévention de la Police cantonalevaudoise?

C’est un partenariat à plusieurs niveaux. Nousavons été agréablement surpris de découvrir letravail de sensibilisation que la Division pré-vention mettait en place dans le domaine dujeu vidéo. Aussi, il nous a semblé naturel de col-laborer à travers, notamment, une campagned’affichage destinée au grand public et prévuepour mars 2012. D’autre part, nous proposonsun soutien à la Division prévention sous formede brochures, mais également en mettant à sadisposition des professionnels de la préventionde la branche de l’industrie du jeu vidéo pourd’éventuelles conférences et formations.

Pourquoi cet appui ?

Nous sommes persuadés qu’une telle collabo-ration permettra de renforcer auprès des

consommateurs l’importance du respect de lanorme PEGI comme outil essentiel dans laprotection de la jeunesse.

Quel avantage d’avoir la Fédération romandedes consommateurs (FRC) pour partenaire?

L’objectif de ce partenariat est de proposer uncanal supplémentaire aux consommateurs afinde leur permettre de signaler des infractionsau respect de la norme PEGI dans le cadre dela protection de la jeunesse. Ainsi, la commis-sion PEGI suisse peut être saisie en cas deplaintes de consommateurs et prendre lesmesures adaptées afin de corriger la situation.

Quelles sanctions possibles contre ces ven-deurs indélicats?

Les sanctions prévues par le «Code deconduite» vont du simple avertissement à uneamende, voire une suspension de livraison desmarchandises incriminées.

Avez-vous déjà un bilan de ces collaborationsavec la Police vaudoise et la FRC?

Non, il est encore trop tôt pour cela.

Votre approche du jeu se veut peu culpabili-sante et plutôt stimulante. Elle est davantageune invitation à explorer le monde des jeux?

Actuellement, 75% des 12-18 ans jouent auxjeux vidéo en Suisse (source: Etude JAMES,2011). Par ses actions de protection de la jeu-nesse et de développement de la compétencemédia, la SIEA vise à offrir un cadre idéal etserein pour la pratique de ce divertissement,pour toute la famille.

Propos recueillis pas B.Ds

24 PRÉVENTION DE LA CRIMINALITÉ

à cette norme», insiste Pierre-Olivier Gaudard.PEGI impose aux revendeurs de faire figurersur les emballages des jeux vidéos une série detreize pictogrammes. Cinq mentionnent l’âgeminimum (entre 3 et 18 ans) requis pour seprocurer le produit. Huit icônes spécifient lecontenu du jeu (violence, langage grossier,nudité, peur, etc. Voir l’affiche ci-contre.) Lesaffichettes éditées en commun avec la SIEAfont l’objet d’une campagne d’affichage grandpublic en ce mois de mars 2012. «Nous pro-posons aussi à la Division prévention de laPolice vaudoise un soutien sous forme de bro-chures et de prospectus, ainsi qu’un appui enmettant à sa disposition des professionnels dela prévention de la branche de l’industrie du

jeu vidéo pour d’éventuelles conférences etformations», relève Nicolas Akladios. L’adju-dant Etienne Genton recevra aussi de la SIEAles derniers-nés des jeux vidéo. Ainsi lui et sescollègues pourront dialoguer en connaissancede cause, lors de leurs rencontres avec lesparents comme avec les jeunes consomma-teurs de ces produits.

Avec la Fédération romande des consommateurs

Par le truchement de la SIEA, un partenariat estaussi institué avec la FRC (Fédération romandedes consommateurs). «Voilà qui ne fait que don-ner davantage de poids et de crédibilité à notre

action», note Pierre-Olivier Gaudard. Ainsi lesparents qui constatent qu’un revendeur aenfreint la norme PEGI en laissant leur enfantacheter un jeu pas conçu pour son âge peuventintervenir auprès de la FRC. Encore faut-il pourcela que les parents soient conscients de leursresponsabilités et connaissent tant PEGI que lesjeux vidéos. Il arrive, en effet, qu’un parent seplaigne auprès d’un commerçant alors mêmeque ce dernier a de bonnes raisons de refuser devendre un produit à sa progéniture. Ou pire,que le dit parent acquiert le jeu litigieux pourl’offrir à sa chère tête blonde. La campagne visedonc aussi à sensibiliser les adultes à la problé-matique de ces jeux. �

B.Ds

Liens et contacts Internet utiles:

http://www.police.vd.ch

http://www.pegi.info/fr/

www.siea.ch - [email protected]

www.swissgamers.net

www.frc.ch - [email protected]

http://www.skppsc.ch/blog_fr/index.php/weblog/cyberdependance_phenix_pour_vous_aider_a_renaitre/

http://www.skppsc.ch/10/fr/1internet/3kinderpornographie/2vorbeugen/230depen-dance_a_la_pornographie.php

Psychiatre, psychanalyste spécialiste des relations aux images, Serge Tisseron répond auxquestions des intéressés sur le site internet du journal Le Monde:http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/02/28/les-jeux-video-et-les-reseaux-sociaux-modifient-le-rapport-a-l-espace-au-temps-a-laconstruction-de-l-identite_1486378_3224.html

L’adjudant Etienne Genton,

gérant de sécurité de la Police cantonale

vaudoise, en plein travail.

Dialogue avec des minespatibulaires inquiétantes.

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COUP DE CŒUR 27

Tous les deux ans la Police cantonale en association avec lesPolices municipales vaudoises et le Corps des Gardes-frontièrese mobilisent pour une associa-tion caritative. L’édition 2011 a ainsi proposé aux participantsde courir pour la FondationEnfants Papillons, fondationhumanitaire sans but lucratif qui destine les dons offerts ausoutien de la recherche de l’Epidermolyse Bulleuse et auxfamilles des enfants touchés.

Portrait d’un combat papillonLa Fondation Enfants Papillons a été créée

en Valais à l’initiative de la famille d’Imanol,jeune homme de 22 ans atteint de l’Epider-molyse Bulleuse. Cette maladie orpheline, quitouche une personne sur 17’000 naissances et50 cas en Suisse, est une affection génétiquequi rend la peau des enfants très vulnérable etfragile. Au moindre traumatisme, ou mêmespontanément, se forment des cloques oudécollements bulleux, puis des plaies compa-rables à des brûlures, dont la guérison est

extrêmement lente, parfois même impossible.Cependant, l’espoir est aujourd’hui permis,car la recherche scientifique fait d’immensesprogrès, grâce au travail de biologistes et demédecins très engagés, en particulier le Pro-fesseur Yann Barrandon, titulaire de la Chairecommune du Laboratoire de Dynamique desCellules souches de l’EPFL et de la Chirurgieexpérimentale du CHUV-Unil à Lausanne.Il faut savoir que la recherche constitue le seul

œuvrer pour les générations futures: «La Fon-dation fait un pas vers la médecine dedemain.»Mais l’association ne s’arrête pas là. Elle désirenon seulement sensibiliser la société à dessituations graves, douloureuses et méconnues,via médias, Events et conférences mais égale-ment être présente auprès des personnes tou-chées et de leur famille, afin qu’elles ne se sen-tent pas seules et puissent continuer à espérer.

espoir à long terme pour soulager les douleursdes malades et pour freiner l’évolution irré-médiablement invalidante de cette maladie.Elle seule en effet permet d’envisager desgreffes de peau dans laquelle le déficit géné-tique a été corrigé. Les recherches les plusavancées ont permis de corriger le disfonc-tionnement dans les cellules souches depatients atteints. Mises en culture, elles peu-vent produire des greffes de peau génétique-ment corrigées qui permettront de couvrir lesplaies avant que n’apparaissent des mutilationscomme sur les mains, ou des tumeurs cancé-reuses, dont l’évolution est malheureusementsouvent foudroyante et fatale.La Fondation permet ainsi de soutenir active-ment la recherche que poursuit le ProfesseurBarrandon. Les travaux de recherche fonda-mentale aboutis font l’objet d’un dossier dontl’applicabilité clinique dépend du verdict deSwissmedic. Les normes de sécurité requisessont extrêmement exigeantes ce qui expliquele soin donné à son élaboration. Maintenantque la recherche fondamentale arrive à sonterme, la fondation est prête à financer lesapplications cliniques qui vont en découler carses membres souhaitent que celles-ci ne soientpas limitées pour des raisons budgétaires. DrElisabeth Giannada, spécialiste en Dermato-logie et Présidente de la Fondation se dit

Une pierre à l’édifice grâce à une journée sportive

C’est donc le jeudi 23 juin 2011 que les parti-cipants policiers se sont réunis sur le site desChâtaigniers dans le cadre de la traditionnellejournée sportive. 18 collaborateurs se sont faitsparrainer pour une activité physique telle quela course à pied, le Nord walking, la marche, lecyclisme et le VTT et même pour le nombrede buts marqués lors de tournois de football.42 donateurs ont ainsi misé sur l’un ou l’autredes participants. Des urnes étaient également àdisposition sur place afin que chacun puisse,selon l’envie, déposer un don.Grâce à cette journée pleine d’entrain, CHF4’000 ont été réunis pour aider la recherchescientifique qui travaille contre l’EpidermolyseBulleuse. Ce noble geste a permis à nos colla-borateurs de soutenir la réalisation des projetsde la fondation, de consolider la chaîne de soli-darité par des moyens financiers, de participerà l’avancement de nouvelles recherches et detémoigner leur solidarité humanitaire.Dr Giannada nous a fait part avec toute sa gra-titude, que le don a pu profiter en particulierà Imanol atteint de la forme dystrophiquesévère. Ce garçon plein de vie attend toujourssur la recherche afin de pouvoir recevoir desgreffes de peau et simplement vivre commetout le monde. Chaque don lui redonne laforce de mener son combat contre la maladieet d’envisager la possibilité d’un avenir. �

Laurie Shann

26 COUP DE CŒUR

Coup de cœur

Quand les policiers se mobilisent pouriles Enfants Papillonsi

Imanol et sa maman, la personne qui reste indispensable dans la vie

d’un jeune adulte papillon.

«Les enfants papillons rêvent d’avoir une peau qui les protège,

ils espèrent que leur avenir sera moins sombre et incertain.

Vous avez soutenu cet espoir en donnant des couleurs

à leur rêve et, en leur nom, nous vous remercions de tout cœur

pour votre présence, vos témoignages et vos dons.»

Dr Elisabeth Giannada

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PERSONNEL 29

A la gendarmerie

Au grade de lieutenant-colonelle majorBOTTERON Olivier, Commandant de la Gendarmerie

Au grade de majorle capitaineCHERVET Nicolas, Remplaçant du Commandant de la Gendarmerie

Au grade de capitainele lieutenantMAGNANELLI Patrick, Adjoint du Commandant de la Gendarmerie

Au grade d’adjudantles sergents-majorsGILLIERON Michel, Chef poste de VeveyROCHAT Jean-Philippe, CIR Nord - chef UI 14FONTAINE Pascal, Chef du bureau des manifestationsVALLELIAN Jacques, CIR Centre - chef UI 05

Au grade de sergent-majorles sergentsGAUDARD Frédéric, Remplaçant chefposte de Cossonay BLASER Jean-François, Remplaçant chefposte du Mont-sur-LausanneMORIN Cédric, Remplaçant chef brigade canineCHAMPENDAL Xavier, Chef groupe DARDMEYSTRE Claude-André, Remplaçant chef poste de GrandsonBROQUET François, Spécialiste DARD

Au grade de sergente / sergentla caporale / les caporauxALLARD Julien, CIR Centre - UI 01BASTINO Christophe, DARDGIGON Sylvain, CIR Ouest - UI 09HENGUELY Frédéric, DARDJORDAN-HEDLUNG Katharina, Poste d’AigleLOVIS Christian, Poste de RenensROUGE Patrick, Unité circulationWEBER Christophe, CIR Nord - UI 11

Au grade de caporale / caporall’appointée / les appointés BOVARD Yvan, CIR Ouest - UI 06BUSSARD Stéphane, CIR Centre - UI 01CALLEGARI Olivier, CIR Centre - UI 05CRUCHON Steve, Unité circulationDEBEIR Benjamin, CIR Centre - UI 04EGLI Frédéric, Unité CirculationGENET Fabrice, CIR Est - UI 19GORGERAT Sylvain, Poste de VallorbeJACOTOT Bertrand, Poste de MoudonJORDAN Jan-Reto, Poste d’OronLUTHI Bertrand, Unité circulationNICOLAS Sébastien, CIR Ouest - UI 06PANCHAUD Arnaud, CIR Centre - UI 05PITTET Laurent, Prévention routièreRABOUD Laurent, CIR Est - UI 19 REUTER Sébastian, Poste de MontreuxTHOUROT Christophe, CIR Nord - UI 15TRIBOLET Yan, CIR Centre - UI 05VELTEN Didier, DARDVELTEN Rachel, Poste de MorgesWIRZ Sébastien, Poste de GlandZIMMERLI Cédric, CIR Ouest - UI 09

Au grade d’appointée / appointéles gendarmesBARDET Laetitia, Poste d’YverdonBELAIEFF Anne-Laure, CIR EstBESSE Floriane, Poste de NyonBLATTI Sandrine, CIR Est - UI 16BRUGGER Joël, Poste de RolleBURGY Alex, Poste de Château-d’ŒxCHABLOZ Laure, CIR Centre - UI 04CLAVEL Thierry, DARDDEMAUREX Jean-Manuel, Poste de MorgesFAVEZ Mélanie, Poste de GlandFAVRE Aleksandra, Poste de Rolle FREY Michaël, Poste d’EchallensJOBIN Alexandre, Poste de RenensJUVET Claude, Poste de MorgesKAESLIN Mathieu, CIR Ouest - UI 10KOHLI Vincent, Poste de Lausanne-GareLIARD Mathias, CIR Centre - UI 02MATTER Raoul, CIR Centre - UI 02RAPP Loïck, DARDREUTER Kevin, Poste du Mont-sur-LausanneRUCHTI Alain, Poste de GlandSAVARY Christian, Unité circulationSEEWER Patrick, Poste d’AubonneWASSER Stéphane, Poste Le SentierZINDER Laurent, DARD

Aux services généraux

Au grade d’inspecteur principal adjointl’inspecteur ACHAMPERLIN Alexandre, Responsablejudiciaire et pénal, Académie de police

Au grade de caporall’appointéMILLET Ludovic, Division technique

A la police de sûreté

Au grade d’inspecteur principal adjointl’inspecteur principal adjoint spécialisteCHEVALLEY Jean-François, Chef division RG / BRES

Au grade d’inspecteur principal adjointl’inspectrice / les inspecteurs ACHIFFELLE Cyril, BRESCOLLET Philippe, Brigade mineurs et mœursFIVAZ Jean-Marc, Brigade mineurs et mœurs HENCHOZ Jacques, BRESMEYER Sandra, Région judiciaire OuestNICOLE Hervé, Brigade mineurs et mœurs

Au grade d’inspectrice / inspecteur Ales inspectrices / inspecteurs BBALMER Delphine, Région judiciaire NordBOUHEDJA Karim, Brigade préventiveBOVY Alain, Unité scène de crimeDEVAUD Emmanuelle, Brigade financièreDUCRET Nicolas, Brigade stupéfiantsGISLING Jean-François, Brigade stupéfiantsLOTH Grégoire, Unité scène de crimeNANCHEN François, Région judiciaire EstZIMMERMANN Valérie, Brigade mineurs et mœurs

Au grade d’inspectrice / inspecteur Bl’inspectrice / inspecteurs CDEYHLE Dimitri, Brigade stupéfiantsJATON Lionel, Brigade stupéfiantsLAURENT Pascal, Brigade mineurs et mœursMONNIN Jérôme, Région judiciaire NordNOVELLI Michaël, Région judiciaire LausanneROUX Anne-Christine,Brigade mineurs et mœursVILMENAY Claude-Max, Brigade stupéfiants

BRES Brigade renseignements, étrangers et sécuritéCIR Centre d’intervention régionalUI Unité d’interventionDARD Détachement d’action rapide

et de dissuasion

28 PERSONNEL

PersonnelPromotions à la Police cantonale vaudoiseiCérémonie du 9 décembre 2011 à Assensi

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Personnel

PERSONNEL 3130 SUR LE VIF

La Police cantonale a accueilli près de 90enfants dans le cadre de la journée cantonale«Futur en tous genres»… La journée du 10novembre a donc débuté par un «p’tit déj…»à la cafétéria et s’est poursuivie par une pré-sentation des activités de la Police cantonaleponctuée par la diffusion du film «Police, unejournée ordinaire». Enfin, les enfants ont pu sefamiliariser avec les pratiques de certaines bri-gades, notamment le Groupe des spécialistesen dépiégeage (GSD), l’identité judiciaire(ID), la prévention routière et la Centrale detransmission et d’engagement. Un tour enimages… �

O.C.

Le poste de commandement des opéra-tions (PCO) ORCA a été inauguré le 19 janvier2012 en présence du lieutenant-colonel OlivierBotteron, Commandant de la Gendarmerie, dela Conseillère d’État Jacqueline de Quattro,cheffe du DSE et du Chef de l’état-major can-tonal de conduite, Denis Froidevaux. Présent àcette cérémonie, les invités, dont les partenairesde la sécurité et les médias, ont pu visiter lesnouveaux locaux sis au siège de la Police canto-nale vaudoise. Ils deviendraient, en cas de catas-trophe majeure dans le canton de Vaud, le véri-table centre de coordination des opérations. �

O.C.

Surlevif La journée cantonale «Futur en tous genres» i

a rencontré un vif succès!i

Le PCO ORCA inauguré en grande pompe!i

Barbara Dell’AglioZone carcéraleGendarmerie

Laurie ShannDiv. Presse & CommunicationServices généraux

Sylvain MermodZone carcéraleGendarmerie

Line Da ErnesthoBureau du radarGendarmerie

Nouveaux collaborateursiiiiiiiiii

Sgtm Roger ReymondInfo-CentreServices généraux

Sgt Daniel PerretPoste Lausanne-GareGendarmerie

Adj Dominique PerroudPoste MontreuxGendarmerie

Départs à la retraitei

Un de nos mâts Polycom d’altitude est recouvert de glace suite à des conditions météo extrêmes! Erich Kupferschmid (à gauche) et Lucas Bonny, techniciens à laDivision technique, à pied d’œuvre pour les premièresmesures d’urgence… �

Une autre manièrede geler l’information...

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