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Prévention des risques physiques
Lutte contre le bruit
• Mouvement ondulatoire et son
• Le bruit
• Réglementation sur le bruit
• La lutte contre le bruit
N. FOURATI_ENNOURI
Mouvement ondulatoire
�Jeter un caillou à la surface de l’eau
�Formation de vagues circulaires
�Secouer l’extrémité d’une corde
� Propagation d’onde le long de cette corde
Vagues sur l’eau + onde dans une corde = exemples simples de
mouvements ondulatoires
Autres exemples :
ondes sismiques – ondes sonores2
�Toute onde mécanique provient
nécessairement d’une vibration
�Le son : source + détecteur (tympan ou
membrane d’un microphone)
3
Mouvement ondulatoire
Caractéristiques d’une onde sinusoïdale périodique
4
T = période nécessaire à l’exécution d’une oscillation complète
f = fréquence = 1/T = nombre d’oscillations par s
A = amplitude = déplacement maximum d’un point à partir de sa position d’équilibre
Aeff = A/√2 = Amplitude efficace
2 types d’ondes
� Onde transversale : déformation perpendiculaire àdirection de propagation de l’onde (corde)
� Onde longitudinale : déformationparallèle au sens depropagation de l’onde (ressort, son)
5
λ = longueur d’onde = la plus courtedistance qui sépare deux points del’onde quise déplacent en phase
v f= × λ
Exemple d’onde longitudinale
6
La membrane vibrante d’un tambour comprime et dilate
alternativement l’air � émission d’une onde longitudinale
qui se propage dans l’air
Vitesse d’une onde longitudinale
� Elle dépend de l’élasticité et de la densité du milieu
dans lequel elle se propage.
�Dans un liquide
�Dans un solide
�Dans un gaz
7
K Module de compressionv
Masse volumique du liquide= =
ρ
E Module d Youngv
Masse volumique du solide
'= =ρ
P
V
Pv
C Chaleur massique à pression
C Chaleur massique à volume
constante
constant
γ×= ργ = =
Caractéristiques d’une onde sonore
� Elle nécessite un milieu propagateur (exemple : l’air)
� Succession de couches compressées et dilatées
� Célérité «c» = vitesse à laquelle l’onde se propage [m/s]
� Durant le temps correspondant à une période T, elle parcourt une
distance λ = longueur d’onde
8
� Double périodicité :
� Temporelle : 2 points séparées temporellement par une période
T seront en phase
� Spatiale : 2 points séparées spatialement par une longueur
d’onde λ seront en phase
cc T c f
fλ = × ⇔ λ = ⇔ = λ ×
Exercice n° 1
9
D’ordinaire, il est possible d’entendre l’approche d’un
train en collant l’oreille aux rails. Combien l’onde prend
elle de temps pour parcourir les rails d’acier si le train
est à 1 km.
On donne :
�Eacier = 2,0 1011 Pa
�ρacier = 7,8 103 Kg/m3
Liquide
K Module de compressionv
Masse volumique du liquide= =
ρ
Solide
E Module de Youngv
Masse volumique du solide= =
ρ
Gaz
P
V
Pv
C Chaleur massique à pression
C Chaleur massique à volume
constante
constant
γ×= ργ = =
Le son
10
Le son
�Les ondes sonores sont des ondes de pression longitudinalesdans l'air.
�Lorsque les vibrations de la source sont ponctuelles, les frontsd'onde forment des sphères concentriques qui s'éloignent ducentre.
11
� L'intensité sonore perçue par une membrane donnée(tympan de l'oreille) diminue avec l'éloignement de la source.
Exercices
12
1. La vitesse du son dans l'air (T=15°C) vaut 340 [m/s]. Si un
observateur entend le tonnerre 5 secondes après avoir vu l'éclair, à
quelle distance de lui gronde l'orage ?
2. L'oreille humaine ne peut distinguer deux sons brefs successifs que
s'ils sont séparés d'au moins 1/10 de secondes. A quelle distance
minimale doit-on alors se trouver d'un obstacle pour que l'on puisse
entendre l'écho d'un son (à T=15°C) ?
3. La vitesse du son dans l'eau fut mesurée pour la première fois dans
la rade genevoise par Colladon et de Saussure à l'aide de deux barques
distantes de 400 [m]. D'une barque sont envoyés simultanément un
signal lumineux dans l'air et une sonnerie dans l'eau. Dans l'autre
barque, on mesure alors à l'aide d'un chronographe que le son sous
l'eau arrive 270 millisecondes après la lumière. Calculez la vitesse du
son dans l'eau.
Quelques remarques ….
13
� La vitesse du son (ou célérité C) dépend de la densité du milieu de propagation et
de la température.
� A 20°C, la vitesse de propagation du son dans :
� L’air est de 340 m/s,
� L’eau est 1480 m/s
� L’acier est de 6000 m/s.
� Plus le milieu est dense, plus la vitesse de propagation du son est importante.
� Rôle de la température :
� Augmentation de la température d’un milieu � Augmentation de l’agitation
des molécules qui le compose � la transmission du son est favorisée.
� Dans un milieu froid la vitesse du son diminue (à 0° C, la vitesse des ondes
sonore est de 331 m/s dans l’air).
� Le degré d’hygrométrie influence aussi la propagation sonore en atténuant les
hautes fréquences � plus le degré d’hygrométrie est faible (plus l’air est sec),
plus les aigus sont atténués.
� L'oreille humaine perçoit les sons compris entre 20 Hz et 20 kHz
14
Sons purs, sons musicaux et bruits
� Son pur : vibration caractérisée par une seule fréquence
� Bruit : pas de fréquence caractéristique
14
� Son musical : à la même fréquence fondamentale que le son pur s'ajoutentdes harmoniques (fréquences plus aiguës, multiples entiers de la fréquencefondamentale) qui caractérisent le timbre de l'instrument ou de la voix.
Le son� Son aigu (hautes fréquences)
Sinusoïde représentant un son pur
� Son grave(basses fréquences)
Sinusoïde représentant un son pur d'une fréquence de 300 Hz (hauteur commune à toutes les voix chantées; une basse noble descend jusqu'à 65 Hz)
� Sonsfort et faible
Intensités différentes Sinusoïdes représentant des sons de même fréquence (300 Hz)
15
Echelle des fréquences
Prévention des risques professionnels - Le bruit 4
20 Hz 200 Hz 2000 Hz 20 KHz
Domaine de l’audibilité
Sonsgraves
Sons inaudiblesInfra-sons
SonsinaudiblesUltra-sons
Sons aigus
Sonsmédiums
Prévention des risques professionnels - Le bruit 65
Grandeurs physiques
associées aux ondes
acoustiques
17
Puissance, intensité et pression acoustique
� Puissance: Une source sonore est caractérisée par sa puissance
acoustiqueW et par ses fréquences de vibration.Ces caractéristiques
sont propres à la source.
� Intensité acoustique: puissance acoustique par unité de surface[W/m2]
� Pression acoustique: différence entre la pression instantanée de l’air en
présence d’ondes sonores et la pression atmosphérique[Pa]
� pac = pTotale- patm
18
Différence entre puissance et pression acoustique
� Un radiateur a sa propre puissance thermique (Watt)
� La température (°C):
� Se mesure avec un thermomètre
� Elle dépend de :
• Puissance du radiateur
• Environnement (distance entre le radiateur et le thermomètre, parois, …)
� Pour le son : puissance acoustique = grandeur propre à l’appareil
� La pression acoustique
� Se mesure avec un microphone
� Elle dépend de :
• Puissance acoustique
• Environnement (distance, volume, parois, bruit de fond, …)
19
Analogie avec la puissance thermique et la température
Si la source sonore vibre de façon sinusoïdale à la fréquence f
���� la pression acoustique, en un point quelconque P du champ
sonore (espace entourant la source) est une fonction sinusoïdale
du temps de même fréquence f
La pression acoustique
20
( ) ( ) ( )ac eff
eff
p t p sin t p 2 sin t
p : amplitude de la pression acoustiqueavec :
p : valeur efficace de la pression acoustique
= ω +ϕ = ω +ϕ
ɶ
ɶ
eff
pp p (dans la suite du cours)
2= =ɶ
p : valeur efficace de la pression (Pa)
ρρρρ : masse spécifique du milieu de transmission du son
c : célérité du son dans ce milieu
ρρρρ c : impédance caractéristique du milieu de propagation
2
= pI
cρρρρ
Relation entre intensité et pression acoustiques
21
Valeurs de la masse spécifique et de la célérité de quelques solides
Densité ρρρρ(kg/m3)
Célérité c
(m/s)
1/ (ρρρρ ×××× c)
(kg-1.m2.s)
Acier 7800 5900 2,18 . 10-8
Verre 2500 5000 8 . 10-8
Béton 2300 3160 1,38 . 10-7
Bois 600 700 2,39 . 10-6
� Pour une même pression, Iacier < Iverre < Ibéton < Ibois
22
2
= pI
cρρρρ
100
120
10log
10−
=
= 2
W m
B
d
/
ILII
I
Niveaux d’intensité, de puissance et de pression ac oustiques
100
120
10log
10−
=
=
dB
W
W
WW
L
W
Niveaud’intensité acoustique de référencedans l’air dans les conditions normales
Niveaude puissance acoustique de référencedans l’air dans les conditions normales
Niveaude pression acoustique (niveau sonore)
10 100 0
10log 20log
=
2
= B dp
pL
pp p
P0 = 2.10-5 Pa = Valeur efficace de la pression au seuil d’audition
Exemples
http://energie.wallonie.be/energieplus/CDRom/Climatisation/theorie/clithacoustique.htm24
10 100 0
10log 20log
=
2
= B dp
pL
pp p
25
Différence entre puissance et pression acoustique
Analogie lumière et son
http://energie.wallonie.be/energieplus/CDRom/Climatisation/theorie/clithacoustique.htm
Les isosoniques
� La sensibilité de l’oreille n’est pas identique à toutes lesfréquences.
� Deux scientifiques Fletcher & Munson ont établi à l’aide de mesures effectuées sur
un large panel d’individus, des courbes, appelées «isosoniques», représentant la
sensibilité moyenne de l’oreille pour une plage de fréquences audibles.
26
� Ces courbes sont paramétrées en phones.
� Par définition, le numéro de chaque courbe (ou niveau en
phones) est égal à l’intensité correspondant en décibels à
une fréquence de 1000 Hz.
� Ces courbes indiquent, pour chacune des fréquences du
spectre audible, le niveau de pression acoustique
nécessaire à la perception d’une même intensité,d’où le
terme «courbe d’égale (iso) sensation sonore (sonique)».
� Exemple : si vous prenez comme référence un signal à
1kHz émis à un niveau de 60 dB, et que vous le comparez
à un signal de40 Hz, ce dernier devra être d’un niveau
non plus de 60 dB mais de 90 dB pour que vous ayez une
sensation sonore identique.
� Si vous comparez ensuite ce même signal à 1 KHz avec
un autre à 8 KHz, ce dernier devra être émis à un niveau
de 70 dB pour que vous ayez une sensation sonore
identique pour les deux signaux.
27
D’une manière générale, l’oreille est
moins sensible aux fréquences graves
et aiguës qu’aux fréquences médiums,
comprises entre 1 kHz et 5 kHz, qui
sont naturellement favorisées par
notre oreille.
Les isosoniques
Le décibel pondéré en A ou dB (A)
� Pour prendre en compte le niveau réellement perçu par l'oreille, on utilise un
décibel "physiologique" appelé décibel A, dont l'abréviation est dB(A).
� Rappel : l’oreille est plus sensible aux moyennes fréquences qu’aux basses et
hautes fréquences.
� Le dB(A) permet de reproduire la sensibilité de l’oreille.
� Les sonomètres et dosimètres sont équipés d’un filtre dit «de pondération A» qui
transforme l’appareil en une espèce d’oreille artificielle.
� Si on n’active pas le filtre A, la mesure donne un niveau sonore physique, en
décibels.
� Si le filtre A est introduit, la mesure donne un niveau physiologique, tenant
compte de la sensibilité de l’oreille.
28
�En pression :
�En Intensité :
Le niveau résultant sera :
2 2 21 2= +p p p
1 2= +I I I
1 210
0
10log +=
I IL
I
Addition de niveaux sonores entre deux sources 1 et 2
29
Addition des niveaux sonores
Considérons deux sources différentes de niveaux d'intensité
sonore de L1 et L2
�1. On nomme L2 le niveau le plus élevé et L1 le niveau de la
source la plus faible
�2. On calcule la différence de niveau L2 - L1
�3. On lit sur l'abaque le niveau à ajouter à celui de la source le
plus élevé L2
�4. On opère l'addition et on obtient alors le niveau sonore total
L3 .
30
31
� Cette abaque est élaborée pour 0 ≤ L3 – L2 ≤ 3 dB� Pour les autres cas, Il est alors nécessaire d' utiliser une méthode plus élaborée
Deux machines ont pour niveaux sonores respectifs 75 dB et 61 dB.
Que vaut le niveau sonore total lorsque ces deux machines
fonctionnent simultanément ?
32
Exemple d’utilisation directe de l'abaque
Exemple d’utilisation réciproque de l'abaque
Dans un bureau, le bruit en provenance de l'atelier a un niveausonore L2 égal à 54 dB. Lorsque l'imprimante située dans le bureau,est mise en marche, le niveau sonore total L3 régnant dans le bureau
est de 56 dB.
Que vaut le niveau sonore
produit par l'imprimante seule ?
33
Pour additionner 2 niveaux sonores exprimés en dB, on peut utiliser le tableau donné ci-dessous :
Différence entre les deux niveaux (dB)
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
Valeur à ajouter au niveau
le plus élevé (dB)
3
2,5
2,1
1,8
1,4
1,2
1
0,8
0,6
0,5
0,4
0,3
0,3
0,2
Règles d’addition des niveaux sonores en dB
Calculer les niveaux sonores dans les cas suivants :
1 machine 90 dB(A)
2 machines
3 machines
4 machines
5 machines
6 machines
10 machines
= ??
= ??
= ??
= ??
= ??
= ??
La lutte contre le bruit
Qu’est ce que le bruit ?
� Un ensemble de sons perçu comme gênant.
� C’est une notion subjective : le même son peut être jugé utile,
agréable ou gênant selon la personne qui l’entend et le
moment où elle l’entend.
� Lorsque le niveau sonore est très élevé, tous les sons sont
perçus comme gênants et peuvent même être dangereux.
� Il est considéré par la population française comme une atteinte
à la qualité de vie.
� C’est la première source de nuisance à domicile déclarée par
54 % des personnes, résidant dans des villes de plus de 50 000
habitants.
37
Généralités sur « la Physique » du bruit
� Le bruit est une énergie acoustique audible provenant de
sources multiples. Il peut être néfaste à la santé de l’homme
et à son bien-être physique, mental et social.
� Comme tout phénomène vibratoire, le bruit se caractérise
par sa fréquence (Hz), son niveau (dB) et sa durée.
� Le bruit peut être stable, ou impulsionnel, continu ou
intermittent.
38
« Types » de bruits
� Au travail
� D’environnement : trafic routier, aérien, de voisinage, …
� Doses généralement faibles
� Constituent un risque auditif mineur
� De loisir : musique amplifiée, sports mécaniques, feux d’artifices �
gêne faible + risque auditif majeur
� D’armes
� Bruit continus peuvent atteindre 120 dB(A) (dans les véhiculesblindés)
� Bruits impulsionnels : de 160 dB(A) (fusil)� 185 dB(A) (mortier)
� Constituent un risque auditif majeur et immédiat et une gêneimportante
39
Les bruits au travail
40
� Plus de la moitié des salariés du secteur de la construction sont exposés àdes bruits supérieurs à 85dB(A) contre 18 % de l’ensemble dessalariés
� Les salariés de l’industrie et de l’agriculture sont eux aussi fréquemmentconcernés (respectivement 39 % et 38 %).
� Davantage représentés dans ces secteurs que les femmes, leshommessont globalement beaucoup plus exposés au bruit (29% contre4% desfemmes).
� Être exposé à un bruit supérieur à 85 dB(A) pendant 20 heures parsemaine ou davantage est particulièrement nocif pour l’audition.
� Cette situation touche avant tout les salariés de l’industrie (17%) et, dansune moindre mesure, ceux de la construction (11%) et de l’agriculture(10%).
Source : Enquête réalisée en 2010 par le Sumer (Surveillance médicale desexpositions aux risques professionnels) qui a dressé une cartographie desexpositions des salariés aux principaux risques professionnels en France.
Répartition des bruits de transport
41
Exemples de niveaux sonores en milieu de travail
42
Comment fonctionne l’oreille ?
Physiologie de l’oreille
44
http://www.cochlee.org/
O Externe O Moy O Interne
L’oreille externe
45
Elle se comporte comme une
antenne acoustique: le pavillon
diffracte les ondes, le conduit
auditif externe joue le rôle de
résonateur. Le tympan est la
terminaison acoustique de l’oreille
externe.http://www.cochlee.org/
Fonction de transfert de l'oreille externe
� L'amplitude et la phase des ondes acoustiques sont modifiéesen se propageant du milieu extérieur jusqu’au tympan.
� Ces modifications sont particulières à chaque fréquence et àchaque angle d’incidence des ondes sonores
� On parle de fonction de transfert de l ’oreille externe.
46
Exemple de fonction de transfertd’un son pur
� Ecart d’amplitude = + 6 dB� Déphasage = - π /2
� Niveau : pour une même fréquence, le
niveau d’un son émis à 90° est supérieur
à celui émis à 30°
Rôle de l'oreille externe dans la localisation des sons
Pour une source donnée dans le milieu extérieur, il existe entre
chaque oreille (pour les fréquences supérieures à 500 Hz) des
différences de :
47
� Temps d ’arrivée : la différence maximale de temps d ’arrivée entre les
deux oreilles est de 760 microsecondes (pour une incidence de 90°).
L’oreille moyenne
� Séparation entre le conduit auditif externe de lacavité de l'oreille moyenne : le tympan (4)
48
Stympan = 0,6 cm2
Splatine+étrier = 0,03 cm2
� Séparation entre oreille moyenne et oreilleinterne : la fenêtre ovale (sur laquelle s'appliquela platine de l'étrier(3)) + la fenêtre ronde(5)
� La chaîne ossiculaire formée par le marteau(1),l'enclume(2) et l'étrier(3) : relie le tympan à lafenêtre ovale.
� Le rapport des surfaces (>20/1) permet uneamplification qui assure le transfert despressions acoustiques entre le milieu aérien etle milieu liquidien de l'oreille interne.
� L'oreille moyenne peut ainsi être considéréecomme un adaptateur d'impédance sanslequel une très grande partie de l'énergieacoustique serait perdue.
L'oreille interne ���� deux organes sensoriels distincts : le vestibule et la cochlée
� Le vestibule : organe de l'équilibration
� La cochlée : organe de l'audition.
� Ils partagent quelques propriétés
morphologiques et physiologiques : le
liquide endo-lymphatique, les cellules
ciliées + leurs propriétés de
transduction.
49
Animation du transfert des pressions acoustiques (ondes sonores) du milieu aérien aux fluides et au x
structures de l'oreille interne (cochlée)
� Les vibrations mobilisent le tympan et la chaîne des osselets. L'étrier, plaqué
sur la fenêtre ovale transfère la vibration à la rampe vestibulaire et aux
structures de l'oreille interne.
� En fonction de sa fréquence, la vibration a un effet maximal (résonance) en un
point différent de la membrane basilaire : c'est la tonotopie passive.
Un son aigu affecteune portion basale de la cochlée
Un son grave affecteune portion plus apicale de la cochlée
Pour résumer
� oreille externe (pavillon � conduit � tympan):
� le pavillon recueille le signal auditif et le guide dans le conduit
auditif tout en favorisant les fréquences élevées (5 kHz).
� Les dimensions et les parois du conduit en font un résonateur
pour les fréquences voisines de 2 kHz qui sont justement les
fréquences vocales.
� Le tympan vibre et transmet le mouvement aux organes qui
constituent l’oreille moyenne.
� fonction de l’oreille moyenne : adaptation d’impédance et
protection contre les bruits trop forts.
� Le signal arrive ensuite dans l’oreille interne, et la cochlée le
transforme en impulsions électriques et chimiques conduites par
le nerf auditif aux zones du cerveau concernées.
51
Retour sur les cellules ciliées� La cellule ciliée est l’unité élémentaire qui conditionne la sélectivité
du capteur auditif
� Le passage du maximum d’excitation mécanique d’une cellule à
l’autre (sur une distance de 10 à 20 µm) détermine de manière
spatiale les performances de discrimination en fréquence
� Les cellules ciliées sont responsables des mécanismes actifs qui
permettent de :
� s’affranchir des problèmes de l’agitation thermique
� déterminer la sensibilité et la sélectivité en fréquence.
� 2 types de cellules ciliées:
� Externes : 13.000 à la naissance
� Internes : 3500 à la naissance
� Toute destruction est définitive pour les humains(les vertébrés à sans froid ont une production continue)
52
Lésions cellulaires et déficits auditifsCas des cellules ciliées externes
� Les stéréocils se comportent comme des tiges rigides
fléchissant à leur base
� La déflexion angulaire des cils dépend directement de la
contrainte qui leur est appliquée
� Au seuil de la sensibilité auditive, l’amplitude des mouvements
de la membrane basilaire des cils est très faible: si un cil ≅ tour
Eiffel (300m) � déplacement du sommet = 0,1mm
� Pour un niveau sonore de 120dB, on observerait un
déplacement de 100m du sommet de la tour Eiffel
� Ces déplacement excèdent la résistance mécanique de la
structure � destruction de la cellule ciliée � traumatisme
sonore
53
La destruction des cellules ciliées externes
entraîne:
� une élévation des seuils auditifs de 40
dB
� une diminution de la sélectivité en
fréquence (disparition de la pointe de
la courbe)
� Compression de la gamme dynamique de
l’oreille
+ difficultés de la compréhension de la parole
en ambiance bruyante
54
Lésions cellulaires et déficits auditifsCas des cellules ciliées externes
Les cellules externes sont les plus susceptibles au traumatisme sonore
et sont les premières lésées
Toute destruction est définitive pour les humains
� Les cellules ciliées internes sont responsables de
l’envoi du message auditif au système nerveux
central
� Si les cellules externes sont lésées � signal d’entrée
des cellules internes très dégradé � seule une
analyse grossière des vibrations sonores reste
possible
55
Lésions cellulaires et déficits auditifsCas des cellules ciliées internes
Toute destruction est définitive pour les humains
Regarder les 2 vidéos suivantes
https://www.youtube.com/watch?v=flIAxGsV1q0
56
https://www.youtube.com/watch?v=qgdqp-oPb1Q
La première vidé est sous-titrée en Français
Principales conséquences du bruit
� La fatigue auditive
� Les pertes auditives
� Les acouphènes
� L’intelligibilité de la parole
58
Principales conséquences du bruit
�Elle se caractérise par une diminution de la sensibilité auditive qui
persiste pendant un temps limité après la fin de la stimulation.
�Elle est fonction de :
�L’intensité
�La durée
�La fréquence, du bruit
�Plusieurs types de fatigue auditive:
�La fatigue a court terme : nécessite moins de 2 mn pour se dissiper
�La fatigue a long terme: la durée de récupération est supérieure a 2
minutes mais inférieure à 16 heures (limite arbitraire qui a été choisie
au cours d‘études sur les bruits industriels)
59
La fatigue auditive
� Elles peuvent devenir quasi permanents et représenter
une nuisance considérable pour I’individu.
� Cette nuisance est difficile à objectiver et jusqu’a pas
très longtemps pratiquement impossible à traiter.
� Les sujets souffrant d'atteintes auditives se plaignent
surtout de leurs acouphènes
60
Les acouphènes
Regarder la vidéo suivante
https://www.youtube.com/watch?v=fIAjJogJ0cs
61
Sous-titrée en Anglais
� La perte de sélectivité en fréquence entrainée par les
lésions des cellules ciliées externes entraine des
difficultés de :
�communication,
�reconnaissance de la parole dans Ie bruit
� Première raison, avec les acouphènes, de la prise de
conscience d'un dysfonctionnement auditif par un sujet.
62
L’intelligibilité de la parole
Réglementation sur le bruit
LEX,d : niveau (Level) d’expositionsonore quotidienne (sur une durée d)exprimé en dB(A) pour des bruits stablesou fluctuants.
Lpc : niveau (Level) de pression crêteexprimé en dB pour une exposition à desbruits impulsionnels.
Réglementation sur le bruit
65
� Les exigences de la réglementation sont basées sur la
comparaison de l’exposition au bruit du salarié à différents
seuils.
� Si ces seuils sont dépassés, certaines actions doivent être
entreprises (articles R. 4431-2 à 4431-4 du Code du travail).
�L’exposition est évaluée à partir de 2 paramètres :
� L’exposition moyenne sur 8 heures (Lex, 8 heures),
� Le niveau de bruit impulsionnel maximal : niveau de
crête (Lpc)
Protéger les salariés exposés
66
� Valeur d’exposition inférieure déclenchant l’action (VAI) : c’est
le seuil le plus bas ; il déclenche les premières actions de
prévention.
� Valeur d’exposition supérieure déclenchant l’action (VAS) :
c’est le deuxième seuil ; des actions correctives doivent être
mises en œuvre.
� Valeur limite d’exposition (VLE) : ce troisième seuil ne doit
être dépassé en aucun cas . À la différence des seuils
précédents, il prend en compte l’atténuation du bruit apportée
par les protecteurs individuels.
Deux paramètres et trois seuils
Seuils réglementaires définis pour les expositions professionnelles au bruit
Seuil
Exposition
moyenne
(Lex, 8 heures)
Niveau de crête
(Lp, c)
Valeur d’exposition inférieure déclenchant
l’action80 dB (A) 135 dB (C)
Valeur d’exposition supérieure déclenchant
l’action85 dB (A) 137 dB (C)
Valeur limite d’exposition * 87 dB (A) 140 dB (C)
* Valeur prenant en compte l’atténuation due au port d’un protecteurindividuel contre le bruit
� Les niveaux sonores dans les discothèques sont réglementés depuis 1998 par le décretn°98-1143 relatif aux prescriptions applicables aux établissements ou locauxrecevant dupublic et diffusant à titre habituel de la musique amplifiée, à l'exclusion des salles dontl'activité est réservée à l'enseignement de la musique et de la danse, qui a été codifié en2007 aux article R. 571-25 à R. 571- 30 et R. 571-96 du Code de l’Environnement.
� Cette réglementation :� impose une valeur limite de 105 dB(A) en niveau moyen à ne pas dépasser en tout
point accessible au public.� fixe également une valeur limite de 120 dB(C) en niveau de crête (LCpk) ;� définit des valeurs limites d’émergence dans les habitations contigües ou situées à
proximité de l’établissement ;� oblige l’exploitant de l’établissement à faire réaliser une étude de l’impact des
nuisances sonores (EINS), définissant les conditions d’exploitation et les dispositionsprises pour limiter le niveau sonore et les émergences telles que définies dans le codede l’environnement.
� La circulaire interministérielle N°DGPR/SPNQE/MBAP/2011/1 etN°DGS/EA2/DGPR/DLPAJ/DGCA/2011/486 du 23 décembre 2011 précise que pour lerespect des valeurs destinées à la protection du public, la pose d’un limiteur depressionacoustique ou d’un afficheur-enregistreur est à conseiller pour ne pas dépasser un niveau dediffusion de 105 décibels pondérés A moyennés sur 10 à 15 minutes.
Les niveaux sonores dans les discothèques
Consulter l’étude de Bruitparif portantsur les résultats des mesures acoustiquesréalisées de nuit de manière inopinéedans dix discothèquesfranciliennes en 2012
Et pour une certaine période T
� Leq,T = Niveau d’exposition équivalent continu pour une durée T
�Le niveau d’exposition sonore quotidienne Lex,d est obtenu en
ramenant le Leq,T à une durée standard quotidienne de 8 heures
, , 10 log8ex d eq T
TL L= +
Seuils limites d’exposition auditive
Niveau Sonore Durée d’exposition Journalière (heure)
85 8
88 ?
91 ?
94 ?
97 ?
Un technicien dans une entreprise de mécanique générale est exposé au bruit pendant 8h par jour détaillé comme suit :
• 80 dB(A) pendant 4 h• 85 dB(A) pendant 3 h• 100 dB(A) pendant 1 h
1) Calculer le niveau équivalent sur 8h2) Commenter le résultat
Exercice
, , 10 log8ex d eq T
TL L= +
�Postes de travail
� Activité des agents
�Machines, outils
�Atelier, bâtiment
� Sources et types de bruit.
73
Evaluation des risques : plusieurs niveaux
74
Mesures du bruit1. le sonomètre
75
Mesures du bruit2. Dosimètre, exposimètre
76
Mesures du bruit3. la cartographie
Exemple de cartographie du bruit
77
Effet du bruit sur la santé et la sécurité au travail
� La nature du bruit : fréquences graves, moyennes, aiguës
� La pureté du bruit
� L’intensité
� L’émergence et rythme du bruit (stable, fluctuant, impulsionnel ou
impulsif)
� La durée d’exposition
� L’association avec les vibrations.
79
La nocivité du bruit est liée à :
� L’âge
� Le terrain individuel
� La fragilité antérieure de l’oreille
� L’état fonctionnel et aspects chronobiologiques (fatigue
et travail de nuit.. .).
80
Facteurs « individuels » aggravants
� Augmentation de la charge de travail (fatigue, pénibilité)
� Détérioration de la performance des travailleurs dans les tâches
cognitives, surtout lorsqu'elles sollicitent la mémoire à court
terme
� Troubles de l’attention et de la mémoire (55 dB(A) maximum pour
un travail nécessitant une attention soutenue)
� Gène des communications, des signaux de danger par le masque
des bruits utiles
� Isolement
� Augmentation des risques d’accidents de travail
81
Effets sur la performance et la sécurité
� Facteur favorisant l’erreur humaine
� Effet de masque sur les signaux d’alarme
�Détournement de l’attention et réduction des capacités
attentionnelles
82
Bruit = Risques accrus d’accidents de travail
La surdité professionnelle
� 1er stade de surdité légère : le sujet ne se rend pas
compte de sa perte auditive car les fréquences de la
parole sont peu touchées.
� 2eme stade de surdité moyenne : les fréquences aiguës
de la conversation sont touchées, le sujet devient "dur
d'oreille" et ne comprend plus distinctement ce qui se
dit.
� 3eme stade de surdité profonde et irréversible. A ce stade
le travailleur devient un travailleur handicapé sensoriel.
84
Stades de la surdité professionnelle
Effets non auditifs
� Troubles cardio-vasculaires (hypertension artérielle)
� Troubles de l’équilibre
� Troubles digestifs
� Tension musculaire
�Diminution de la résistance des cellules auditives aux
infections et aux substances toxiques.
86
Effets physiologiques particuliers
� Fatigue
� Stress
� Perturbation de la communication
� Perturbation des relations
� Facteur de risque de comportement et d’insécurité
87
Effets psychologiques et comportementaux
Protection des travailleurs exposés
�AGIR SUR LES MACHINES : Fabricants
�AGIR SUR LES LOCAUX : Maître d’ouvrage et chef
d’établissement.
� EVALUER LES RISQUES : Chef d’établissement
� PROTEGER LES TRAVAILLEURS CONTRE LE BRUIT : Chef
d’établissement
89
Articulation de la réglementation autour de 4 axes:
� Analyser des situations et postes de travail (Etablissement, ateliers
bruyants,..)
� Déterminer la nature et les phases de l’activité bruyante,
� Localiser les sources et les postes bruyants,
� Recenser les salariés exposés,
� Etablir une stratégie de mesure du bruit
� Analyser les mesures de bruit et faire une cartographie du bruit
� Etablir un bilan
� Identifier les priorités
� Programmer des actions correctives.
90
Pour l’évaluation des risques professionnels, il fa ut :
�Mise en œuvre de mesures de prévention technique
collective
�Mise en place d’une signalisation appropriée
� Formation et information des travailleurs
� Mise à disposition d’équipements de protection
individuelle
� Port obligatoire d’équipements lorsque l’exposition
sonore est supérieure à 85 dB(A)
� Surveillance médicale renforcée et audiométrique
91
Protection des travailleurs exposés
� Mode de port :
� Casques enveloppants : utilisations
militaires, équipés de dispositifs de
communication, très bonne protection, peu
d'applications civiles
� Serre-tête
� Bouchons d'oreilles
� Bouchons moulés
92
Les protecteurs auditifs
Consulter le document : Equipements de Protection Contre le Bruit (EPCB)
Modes de fonctionnement des EPCB
93
�Passifs
� Non-linéaires :
�atténuation dépendante de I'amplitude,
� Assurent une protection instantanée lors de phases
bruyantes
� Actifs : renforcement de I'atténuation aux basses
fréquences par la création d'un anti-bruit en opposition
de phase au bruit lui-même.
� L'affaiblissement doit être suffisant pour protéger en évitant :
� la surprotection � isolement du sujet
� les distorsions : atténuations limitées mais constante sur la
gamme des fréquences
� Un protecteur doit être porté pendant toute la durée d'exposition
au bruit : une utilisation a 50% du temps conduit a une protection
effective de 3 dB seulement
94
Choix et port du protecteur
� L'affaiblissement doit être suffisant pour protéger en évitant :
� la surprotection � isolement du sujet
� les distorsions : atténuations limitées mais constante sur la
gamme des fréquences
� Un protecteur doit être porté pendant toute la durée d'exposition
au bruit : une utilisation a 50% du temps conduit a une protection
effective de 3 dB seulement
95
Choix et port du protecteur
96
Mesures de prévention technique
97
Mesures de prévention techniqueTraitement acoustique des parois
98
Mesures de prévention techniqueTraitement acoustique des parois
99
Mesures de prévention techniqueDes solutions simples existent
100
Pour résumer (1/2)
Objectif 1 : Actions à court terme
101
Objectif 2 : Actions à long terme
Pour résumer (2/2)
Consulter le document : Evaluation risque bruit
Isolation acoustique des locaux
� Soient deux locaux, séparés physiquement par un obstacle (cloison,
mur, ..). Une source sonore rayonne dans le local (1) appelé, local
d’émission et parvient dans le local (2) appelé local de réception
� Les niveaux de pression acoustique dans ces locaux sont
respectivement L1 et L2 tel que L1> L2 et ne dépendent pas de la
position de la source sonore (local 1) ou du sonomètre (local 2)
� L’isolement brut Db entre les deux locaux s’écrit : Db=L1−L2
� Cet isolement brut dépend de la fréquence ; il est donc préférable de
le mesurer dans des bandes d’octave normalisées.
104
Isolement brut entre deux locaux
http://nicole.cortial.net/physbts.html
� Le niveau de pression mesuré dans chaque local dépend de la réverbération que
présente ce local.
� Par exemple, si un local de réception est très sonore (son temps de
réverbération est alors important), le bruit transmis dans ce local apparaît «
renforcé » par la réverbération et le niveau de pression mesuré s’en trouve plus
élevé.
� Définition de l’isolement normalisé entre deux locaux :
• T2 : Temps de réverbération du local de réception,
• 0,5 s ≅ Temps de réverbération moyen d’un local d’habitation (pour une
fréquence donnée)
� Cette normalisation permet de comparer l’isolement donné par diverses parois
même si elles sont placées dans des conditions différentes.
105
Isolement normalisé entre deux locaux
http://nicole.cortial.net/physbts.html
2n 1 2
TD (dB) L L 10 log
0.5= − +
�Le coefficient de transmission (pour une fréquence donnée) :
� Cas d’une paroi homogène :
� Cas inhomogène (exemple : cloison percée d’une porte) :
SA, SB , ... sont les surfaces des parties de la paroi composée de
matériaux de coefficients de transmission τA , τB ,...
�R = L’indice d’affaiblissement d’une paroi ou la capacité isolante d’une
paroi (dépend de la fréquence) :106
Grandeurs liées à l’isolation d’une paroi (1/2)
http://nicole.cortial.net/physbts.html
energie transmise par unite de surface=
energie incidente par unite de surfaceτ
A A B Bmoy
A B
S S .....
S S .....
τ + τ +τ =+ +
1R (dB) 10 log=
τ
� Dépend du domaine de fréquence
� Une paroi lisse, dure et lourde est très réfléchissanteα ≈ 0.
� Matériaux fibreux, à porosité ouverteα ≈ 1 pour les hautesfréquences.
107
Exemple de spectre d'absorption
0 1énergie acoustique absorbée
énergie acoustique incidente≤ α = ≤Le coefficient d’absorption α :
Grandeurs liées à l’isolation d’une paroi (1/2)
� La perte de transmission du son dépend de la fréquence de l’onde
incidente
� Si l’onde incidente est normale à la paroi, on montre que :
� μ : masse surfacique de la paroi
� f : fréquence de l’onde incidente arrivant sur la paroi
� ρ0c0 : impédance acoustique de l’air
� Si l’onde incidente n’est pas normale à la paroi, on prend la relation
empirique : R (dB) = 20 log(μ f)−47108
Loi des masse
http://nicole.cortial.net/physbts.html
( ) ( )2
0 0
fdB 20 f
c
µ = µ − ρ R = 10 log log Constante (Loi des masses)