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Résumés des communications particulières S341
p < 0,85. Nous avons obtenu une bonne fiabilité proche de 80 % avecune précision de 2,5 mm pour la longueur et pour la longueur etl’offset. Cette étude a montré une bonne fiabilité pour la mise enplace de PTH.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.180
Séance du jeudi 14 novembre 8 h 00—10 h 00, salle342Traumatologie — Modérateurs : Philippe Adam(Strasbourg), Frédéric Khiami (Paris)
263Pseudarthroses aseptiques de lapalette humérale : arthroplastieversus ostéosynthèse. Étuderétrospective d’une sériemonocentrique de 19 casAmélie Faraud ∗, Pierre Mansat ,Nicolas Bonnevialle , Hugues Nouaille Degorce ,Paul BonnevialleService d’orthopédie-traumatologie, unité de chirurgie dumembre supérieur, CHU Purpan, 31059 Toulouse, France∗Auteur correspondant.
Le traitement de référence des pseudarthroses de l’humérus dis-tal repose sur l’ostéosynthèse stable associée le plus souvent à unegreffe osseuse autologue. Cependant dans certains cas, en raison dela destruction des surfaces articulaires une prothèse totale de coudepeut être proposée. Ces 2 méthodes ont été rétrospectivement éva-luées en posant comme hypothèse de départ que l’arthroplastiedonnait un meilleur résultat que l’ostéosynthèse. Dix-neuf pseudar-throses aseptiques de l’humérus distal chez 4 hommes et 15 femmesont été pris en charge. Il s’agissait de 19 fractures de type C selonl’AO. Le délai moyen entre la fracture et la reprise était de 21 mois.Tous les patients étaient algiques, et leur mobilité active préopé-ratoire était de 110◦ en flexion avec un déficit d’extension de 34◦,et un arc de mobilité moyen de 76◦. Sept patients ont bénéficiéd’une ostéosynthèse avec greffe osseuse (groupe I), et 12 d’unearthroplastie totale à charnière (groupe II). La moyenne d’âge étaitrespectivement de 59 ans dans le groupe I et 68 ans dans le groupe II(p = 0,016). Au recul moyen de 45 mois dans le groupe I et de 65 moisdans le groupe II, le score Mayo était de 86 points vs 83 points et lescore DASH de 26 points vs 37 points sans différence significative.L’arc de mobilité en flexion-extension était de 95◦ dans le groupe Iet de 117◦ dans le groupe II (p = 0,089). Le taux de satisfaction étaitde 86 % dans le groupe I versus 92 % dans le groupe II (p = 0,614). Dansle groupe I, il existait 3 complications nécessitant 3 reprises chirurgi-cales dont la mise en place d’une prothèse totale de coude. Dans legroupe II, il existait 4 complications dont 2 ont nécessité une reprisechirurgicale : un descellement bipolaire a nécessité un changementde la prothèse et une rupture de l’axe de la charnière prothétiquea nécessité son changement. Aucune complication septique n’a étéconstatée dans cette étude. Le taux de reprise chirurgicale dans legroupe I était de 14,3 % versus 16,7 % dans le groupe II sans diffé-rence significative (p = 0,704). La prothèse totale de coude donnedes résultats similaires aux ostéosynthèses dans le traitement despseudarthroses de l’humérus distal. Les ostéosynthèses sont réser-vées aux fractures reconstructibles avec préservation de surfacesarticulaires. À l’inverse la prothèse est préférée en cas de destruc-tion articulaire et/ou de perte osseuse associée à la pseudarthrose.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.181
264Fractures de l’extrémité distale duradius traitées orthopédiquement : àquel délai arrêter la surveillanceradiographique du déplacementsecondaire ?Jean-Charles Aurégan ∗, James D. Lin ,Kiran S. Yemul , Peter Tang , Robert J. Strauch ,Melvin P. Rosenwasser192A, rue de Vaugirard, 75015 Paris, France∗Auteur correspondant.
Introduction.— Il est généralement admis que les fractures del’extrémité distale du radius traitées orthopédiquement doiventêtre surveillées par des radiographies hebdomadaires pendant aumoins 3 semaines à la recherche d’un déplacement secondaire.L’objectif de notre étude était d’évaluer la pertinence cliniquede cette pratique empirique principalement basée sur la connais-sance des délais de consolidation fracturaire. Notre hypothèse étaitque la surveillance radiographique après 3 semaines n’entraînerapas de changement de la thérapeutique initiale des fractures del’extrémité distale du radius traitées orthopédiquement.Matériel.— Nous avons réalisé une étude prospective sur101 patients consécutifs pris en charge pour une fracture del’extrémité distale du radius entre mai 2011 et juin 2012 dans uncentre spécialisé dans la prise en charge des traumatismes. Parmices patients, 60 ont eu une tentative de traitement orthopédiqueinitiale suivie de radiographies hebdomadaires jusqu’à consolida-tion osseuse. Il y avait 13 hommes et 47 femmes. L’âge moyen étaitde 60,6 (20—91) ans. Il y avait 23 fractures du type A, 3 types B et34 type C de la classification de l’AO.Méthode.— Le délais auquel était réalisé chaque radiographie aété corrélé avec tout changement de décision thérapeutique secon-daire à l’identification d’un déplacement secondaire i.e. nouvelleréduction par manœuvres externes ou traitement chirurgical.Résultats.— Seize radiographies réalisées au moment du contrôledu traitement initial ont débouché sur un traitement chirurgical.Deux radiographies réalisées entre le deuxième et le dixième jouront débouché sur un traitement chirurgical. Deux radiographies réa-lisées entre le 11e et le 21e jour ont débouché sur un traitementchirurgical. Après le 21e jour, aucune des radiographies réaliséesn’a entraîné un changement de thérapeutique initiale. Ceci repré-sentait 75 radiographies, soit 29 % des 258 radiographies réalisées entotalité.Discussion.— Cette étude confirme cliniquement le faible intérêtd’une surveillance radiographique après 3 semaines suivant le trai-tement orthopédique initial d’une fracture de l’extrémité distale duradius. La généralisation d’une telle attitude permettrait de limiterles risques d’irradiation et de réaliser des économies de soin sanschanger le traitement des fractures de l’extrémité distale du radiustraitées orthopédiquement.Conclusion.— Une surveillance radiographique pendant les3 premières semaines détecte les déplacements secondairesaccessibles à un traitement chirurgical complémentaire. Parcontre, toute radiographie réalisée après ce délai ne semble paspertinente d’un point de vue thérapeutique car elle n’aboutira pasà un changement de traitement.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.182
265Respect du pronator quadratus dansl’ostéosynthèse des fractures duradius distal par plaque antérieure :évaluation prospective continue